Syndromes moteurs Syndrome pyramidal Syndromes moteurs périphériques Sémiologie des hémiplégies et paraplégies Le syndrome pyramidal : A. Est toujours d’origine centrale B. Peut petre dû à une lésion médullaire C. Correspond à une atteinte du faisceau cortico-spinal D. Peut être responsable d’un déficit moteur E. Peut être responsable d’une hypertonie Dans le syndrome pyramidal : A. L’hypertonie prédomine sur les extenseurs aux membres supérieurs. B. L’hypertonie prédomine sur les extenseurs aux membres inférieurs. C. Les réflexes ostéotendineux sont vifs et polycinétiques. D. La lésion responsable est toujours médullaire. E. Les réflexes ostéotendineux peuvent être abolis à la phase aigüe. Le singe de Babinski : A. Est retrouvé lors de l’étude du reflexe cutané plantaire B. Est pathognomique du syndrome pyramidal C. N’est jamais retrouvé dans l’atteinte du système nerveux périphérique D. Peut être due à une lésion cérébelleuse E. Peut être due à une lésion de la capsule interne L’origine corticale d’une hémiplégie sera évoquée : A. En présence d’une hémiplégie motrice pure. B. En présence de crises épileptiques. C. Si l’hémiplégie est partielle. D. En présence d’une aphasie de Broca. E. En présence d’une atteinte d’un nerf crânien. L’origine corticale d’une hémiplégie sera évoquée : A. En présence d’une diplopie. B. En présence de crises épileptiques. C. Si l’hémiplégie est motrice pure. D. En présence d’une aphasie de Broca. E. En présence d’une paralysie faciale. L’origine capsulaire d’une hémiplégie sera évoquée : A. En présence d’une diplopie. B. En présence de crises épileptiques. C. Si l’hémiplégie est motrice pure. D. En présence d’une aphasie de Broca. E. En absence de paralysie faciale. L’origine capsulaire d’une hémiplégie sera évoquée : A. En présence d’une diplopie. B. En présence de crises épileptiques. C. Si l’hémiplégie est motrice pure. D. Si l’hémiplégie est proportionnelle. E. Si l’hémiplégie est à prédominance brachio-faciale. L’origine capsulaire d’une hémiplégie sera évoquée : A. En présence d’une diplopie B. En présence de crises épileptiques C. Si l’hémiplégie est motrice pure D. En présence d’une aphasie de Broca E. Si l’hémiplégie est totale et proportionnelle Au cours d’une hémiplégie, l’atteinte du tronc cérébral sera évoquée : A. En présence d’une diplopie B. En présence de crises épileptiques C. En présence d’une aphasie D. En présence d’une hémianospie E. En présence d’une paralysie faciale périphérique controlatérale L’origine médullaire cervicale d’une hémiplégie sera évoquée : A. En présence de troubles sensitifs thermo-algiques controlatéraux à l’hémiplégie B. En présence d’une anesthésie en chausettes C. Si l’hémiplégie est à prédomiance brachio-faciale D. En présence d’une aphasie de Broca E. En absence de paralysie faciale Une patiente de 34 ans présente de façon brutale une lourdeur de l’hémicorps droit avec asymétrie des traits du visage, sa bouche est déviée vers le côté gauche. À l’examen on note une hémiplégie droite. Quels autres éléments sémiologiques recherchez-vous pour confirmer que la lésion est hémisphérique gauche ? A. Une atteinte du moteur oculaire commun (III) gauche B. Une aphasie de Broca C. Une hémianopsie latérale homonyme droite D. Une paralysie faciale périphérique gauche E. Une notion de crises épileptiques Une hémiplégie droite : A. Est toujours d’origine périphérique B. Est toujours d’origine centrale C. Peut être due à une lésion médullaire cervicale droite D. Peut être due à une lésion cérébrale gauche E. Peut être due à une lésion du tronc cérébral du côté gauche Une hémiplégie droite avec un ptosis gauche, une paralysie du regard vers le haut, vers le bas et vers le dedans du côté gauche : A. Est en rapport avec une lésion pontique droite. B. Est en rapport avec une lésion mésencéphalique droite. C. Est en rapport avec une lésion d’un nerf crânien du côté droit. D. Est en rapport avec une lésion cérébrale hémisphérique gauche. E. Est en rapport avec une lésion mésencéphalique gauche. Une hémiplégie droite avec un ptosis gauche, une paralysie du regard vers le haut, vers le bas et vers le dedans du côté gauche : A. Est en rapport avec une lésion pontique droite. B. Est en rapport avec une lésion mésencéphalique gauche. C. Est en rapport avec une lésion d’un nerf crânien du côté droit. D. Est en rapport avec une lésion cérébrale hémisphérique gauche. E. Est en rapport avec une lésion cérébelleuse gauche. Une hémiplégie droite avec un ptosis gauche, une paralysie du regard vers le haut, vers le bas et vers le dedans du côté gauche : A. Est en rapport avec une lésion pontique gauche. B. Est en rapport avec une lésion mésencéphalique gauche. C. Est en rapport avec une lésion d’un nerf crânien du côté droit. D. Est en rapport avec une lésion cérébrale hémisphérique gauche. E. Est en rapport avec une lésion cérébelleuse gauche. Une hémiplégie droite avec une atteinte du nerf moteur oculaire externe gauche (VI gauche) : Syndrome de Foville A. Est en rapport avec une lésion pontique gauche B. Est en rapport avec une lésion mésencéphalique gauche C. Est en rapport avec une lésion bulbaire du côté droit D. Est en rapport avec une lésion cérébrale hémisphérique gauche E. Est en rapport avec une lésion de la capsule interne gauche Une hémiplégie droite avec une paralysie faciale gauche : A. Est en rapport avec une lésion pontique gauche B. Est en rapport avec une lésion mésencéphalique gauche C. Est en rapport avec une lésion d’un nerf crânien du côté droit D. Est en rapport avec une lésion cérébrale hémisphérique gauche E. Est en rapport avec une lésion cérébelleuse gauche En cas d’hémiplégie droite, la topographie de la lésion sera : A. Hémisphérique gauche si le patient présente également une hémianospie latérale homonyme (HLH) droite B. Hémisphérique corticale gauche si le patient présente également une aphasie de Broca C. Mésencéphalique gauche si le patient présente également une atteinte de la 3ème paire crânienne gauche D. Hémisphérique corticale gauche si le patient présente également des crises épileptiques E. Médullaire droite si le patient présente également une hémianesthésie thermo-algique gauche En cas d’hémiplégie droite, la lésion sera : A. Hémisphérique gauche si le patient présente également une hémianospie latérale homonyme (HLH) droite B. Hémisphérique corticale droite si le patient présente également une aphasie de Broca C. Mésencéphalique gauche si le patient présente également une atteinte de la 3ème paire crânienne gauche D. Hémisphérique corticale gauche si le patient présente également des crises épileptiques E. Médullaire gauche si le patient présente également une hémianesthésie thermo-algique droite L’origine centrale d’une paraplégie sera évoquée : A. En présence d’une anesthésie en selle B. En présence de signes de Babinski C. En présence d’un niveau sensitif D12 D. En présence de réflexes ostéo-tendineux vifs polycinétiques E. En présence de réflexes ostéo-tendineux abolis L’origine centrale d’une paraplégie sera évoquée : A. En présence d’une anesthésie en selle B. En présence de signes de Babinski C. En présence d’un niveau sensitif D12 D. En présence de réflexes ostéo-tendineux vifs aux membres inférieurs E. En présence d’une hypertonie spastique L’origine périphérique d’une paraplégie progressive sera éviquée : A. En présence d’une anesthésie en selle B. En présence de signes de Babinski C. En présence d’un niveau sensitif D12 D. En présence de réflexes ostéo-tendineux vifs E. En présence de réflexes ostéro-tendineux abolis Un patient de 70 ans, se plaint d’une paralysie des 2 membres inférieurs depuis une semaine. Quels éléments sémiologiques orientent vers une lésion de la queue de cheval ? A. La présence d’une hypotonie aux membres inférieurs B. La présence d’une anesthésie en selle C. L’existence d’un niveau sensitif D8 D. Des réflexes ostéo-tendineux vifs aux membres inférieurs E. Un élargissement du polygone de sustentation Une hémiplégie flasque aigue : A. N’est jamais périphérique B. Est toujours d’origine centrale C. Peut être due à une lésion de la capsule interne-controlatérale à l’hémiplégie D. Peut être due à une lésion cérébrale hémisphérique homolatérale à l’hémiplégie E. Peut être due à une lésion du tronc cérébral Une paraplégie flasque aigue : A. Peut être d’origine périphérique. B. Peut être d’origine centrale. C. Est toujours due à une lésion médullaire. D. Peut s’associer à un signe de Babinski. E. Peut devenir spastique après quelques semaines. Une paraplégie flasque aigue : A. Peut être d’origine périphérique. B. Peut être d’origine centrale. C. Peut être due à une lésion médullaire. D. Peut s’associer à un signe de Babinski. E. Ne passe jamais à la spasticité. Une paraplégie flasque aigue : A. Est toujours d’origine centrale. B. Est toujours d’origine périphérique. C. Peut être due à une lésion médullaire. D. Peut s’associer à un signe de Babinski. E. Peut devenir spastique après quelques semaines. Une paraplégie flasque aigue : A. Est toujours d’origine centrale. B. Est toujours d’origine périphérique. C. Peut être due à une lésion médullaire. D. Peut être due à une lésion cérébrale. E. Peut être due à une lésion des racines de la queue de cheval. Une paraplégie spasmodique : A. Peut être d’origine périphérique. B. Est toujours d’origine centrale. C. Peut être due à une lésion médullaire. D. Peut être due à une lésion de la queue de cheval. E. Peut devenir flasque après quelques semaines. Une paraplégie spasmodique : A. Peut être d’origine périphérique. B. Peut être d’origine centrale. C. Peut être due à une lésion médullaire. D. Peut être due à une lésion cérébrale. E. Peut devenir flasque après quelques semaines. F. n’est jamais en rapport avec une lésion des racines de la queue de cheval. Une paraplégie spasmodique : A. N’est jamais d’origine périphérique. B. Est toujours d’origine centrale. C. Peut être due à une lésion médullaire. D. Peut être due à une lésion cérébrale. E. Peut devenir flasque après quelques semaines. L’origine périphérique d’une paraparésie sera évoquée : A. En présence d’une anesthésie en selle. B. En présence d’une anesthésie en chaussettes. C. En présence d’un niveau sensitif D12. D. En présence de réflexes ostéotendineux vifs. E. En présence de réflexes ostéotendineux abolis. Un patient de 70 ans, se plaint de diplopie depuis une semaine. Quels éléments sémiologiques orientent vers un syndrome myasthénique ? A. La présence d’une fluctuation des symptômes au cours du temps. B. L’aggravation des symptômes à l’effort. C. La présence de réflexes ostéotendineux abolis. D. Un élargissement du polygone de sustentation. E. Un trouble sensitif associé. Un patient de 70 ans, se plaint de diplopie depuis une semaine. Quels éléments sémiologiques orientent vers un syndrome myasthénique ? A. La présence d’un ptosis fluctuant. B. L’aggravation des symptômes au repos. C. La présence de réflexes ostéotendineux vifs. D. L’amélioration des symptômes à l’effort. E. L’existence d’un myosis associé. Une patiente de 37 ans, se plaint de fatigabilité. Quels signes orientent vers un syndrome myasthénique ? A. L’amélioration des symptômes au repos. B. L’atteinte des muscles oculomoteurs. C. Une pseudohypertrophie des mollets. D. L’existence des troubles sensitifs associés. E. La fluctuation des symptômes déficitaire au cours de la journée. Dans le syndrome myopathique : A. Le déficit moteur prédomine en proximal. B. Les réflexes ostéotendineux sont toujours abolis. C. On peut observer une pseudohypertrophie des mollets. D. On observe une marche avec steppage bilatéral. E. Il n’existe jamais de signe de Babinski. Un patient de 7 ans, se plaint de chutes fréquentes et de difficultés à monter les escaliers. Quels signes orientent vers une atteinte myogène ? A. La prédominance proximale du déficit moteur. B. La prédominance distale du déficit moteur. C. Une pseudohypertrophie des mollets. D. L’existence de troubles sensitifs associés. E. La fluctuation des symptômes au cours de la journée. F. Une marche dandinante. Un patient de 7 ans, se plaint de chutes fréquentes et de difficultés à monter les escaliers. Quels signes orientent vers une atteinte myogène ? A. La prédominance du déficit moteur au niveau des ceintures B. La prédominance distale du déficit moteur C. Une pseudohypertrophie des mollets D. L’existence d’une marche dandinante E. L’existence d’un steppage à la marche Une patiente de 10 ans présente de façon progressive depuis 4 ans un syndrome myogène. Quels éléments sémiologiques sont en faveur de ce diagnostic ? A. Une démarche dandinante B. Des difficultés pour se relever de l’accroupissement C. Des difficultés pour courir et monter un escalier D. Une prédominance distale du déficit moteur E. Une amélioration au repos Dans le syndrome neurogène périphérique : A. Le déficit moteur prédomine en distal. B. Les réflexes ostéotendineux sont abolis. C. Le tonus est diminué. D. On n’observe jamais d’amyotrophie. E. Il n’existe jamais de signe de Babinski. Dans le syndrome neurogène périphérique : A. Le déficit moteur prédomine en proximal. B. Les réflexes ostéotendineux sont abolis. C. Le tonus est diminué. D. On observe une myotrophie. E. Il n’existe jamais de signe de Babinski. Dans le syndrome neurogène périphérique : A. Le déficit moteur prédomine au niveau des ceintures B. Les réflexes ostéotendineux sont présents, parfois vifs polycinétiques C. Le tonus est diminué D. On observe une amyotrophie E. Il n’existe jamais de signe de Babinski Dans le syndrome neurogène périphérique : A. Le déficit moteur prédomine en distal B. Les réflexes ostéotendineux sont abolis C. Le tonus est diminué D. On observe une pseudohypertrophie des mollets E. Il n’existe jamais de signe de Babinski La section complète de la moelle comporte : A. Un syndrome pyramidal. B. Un déficit sensitif à tous les modes. C. Un déficit dissocié de la sensibilité. D. Un Babinski. E. Un syndrome sensitif alterne. La section complète de la moelle comporte : A. Un niveau sensitif B. Un déficit sensitif à tous les modes C. Un syndrome sensitif alterne. D. Un signe de Babinski. E. Des troubles sphinctériens Syndrome Parkinsonien et mouvements anormaux (Syndrome extrapyramidal) Le syndrome extrapyramidal : A. Est dû à un dysfonctionnement des noyaux gris centraux et englobe, B. Le syndrome pyramidal. C. Le syndrome parkinsonien. D. Le syndrome cérébelleux. E. Les mouvements anormaux. Le syndrome extrapyramidal : A. Est dû à un dysfonctionnement des noyaux gris centraux et englobe, B. Le syndrome neurogène périphérique C. Le syndrome cérébelleux D. Le syndrome parkinsonien E. Les mouvements anormaux Le syndrome parkinsonien se dinstingue par : A. Un dysfonctionnement essentiellement des noyaux cérébelleux B. Une rigidité C. Une akinésie D. Un tremblement E. Une marche à petit pas Le syndrome parkinsonien comporte : A. Une posture en flexion. B. Une marche à petits pas. C. Une rigidité, une akinésie et un tremblement. D. Un nystagmus. E. Les troubles du sommeil et la dépression peuvent se voir dans la maladie de Parkinson. Le syndrome parkinsonien peut comporter : A. Un faciès figé B. Un tremblement de repos C. Une rigidité D. Une lenteur des gestes E. Une logrrhée Syndrome cérébelleux Dans le syndrome cérébelleux, on peut trouver : A. Un élargissement du polygone de sustentation. B. Une hypertonie. C. Des épreuves doigt-nez et talon-genou perturbées. D. Une diplopie. E. Une adiadococinésie. F. La voix est scandée et explosive. Dans le syndrome cérébelleux, on peut trouver : A. Un élargissement du polygone de sustentation B. Une hypertonie C. Des épreuves doigt-nez et talon-genou perturbées D. Une adiadococinésie E. Un steppage F. Il existe une danse des tendons des jambiers Dans le syndrome cérébelleux, on peut trouver : A. Une dysarthrie B. Une marche ébrieuse C. Une rigidité plastique D. Une marche spastique E. Des épreuves doit-nez et talon-genou perturbées F. Une adiadocoinésie Dans le syndrome cérébelleux, on peut trouver : A. Des troubles de l’équilibre B. Des troubles statiques et/ou cinétiques C. L’épreuve doigt-nez et l’épreuve talon-genou sont perturbées D. Les manœuvres ne s’aggravent pas à la fermeture des yeux E. La voix est très basse et monotone F. Il existe une dysarthrie explosive Lesquels des symptômes suivants font partie du syndrome cérébelleux : A. Marche dandinante B. Fauchage C. Elargissement du polygone de sustentation D. Dysmétrie E. Dysarthrie explosive Syndromes sensitifs La voie spinothalamique est responsable de la transmission de l’information sensitive : A. Tactile B. Douloureuse C. Proprioceptive D. Thermique E. Viscérale L’atteinte de la sensibilité profonde peut être à l’origine : A. D’une ataxie B. D’une sensation de peau cartonée C. D’une hypoesthésie au tact D. D’un signe de Romberg E. D’une marche talonnante Dans le syndrome de Brown-Séquard : A. Le déficit moteur est contro-latéral à la lésion B. L’atteinte de la sensibilité profonde est homolatérale à la lésion C. Les voies de la sensibilité douloureuse ne sont pas atteintes D. On a un niveau sensitif suspendu E. L’atteinte de la sensibilité thermique est homolatérale à la lésion Un syndrome de Brown Séquard droit (hémisection de la moelle) comporte : A. Un syndrome pyramidal droit B. Un syndrome pyramidal gauche C. Un déficit de la sensibilité tactile et profonde droite D. Un déficit de la sensibilité tactile et profonde gauche E. Un déficit de la sensibilité thermoalgique gauche Les voies de la sensibilité : A. Croisent toutes au niveau de la moelle. B. Comportent trois neurones et deux relais. C. Transmettent l’information sensitive de centre vers la périphérie. A. Sont formées uniquement par des fibres rapides, Myélinisées, De gros calibre. D. Véhiculent la sensibilité douloureuse et thermique. Les voies de la sensibilité proprioceptive (la sensibilité profonde) : A. Comporte des fibres rapides, myélinisées, de gros calibre. B. Comporte des fibres fines, plus lentes et amyéliniques. C. La Décussation se fait au niveau de la moelle. D. Le deuxième relai de ces voies se fait au niveau du thalamus. E. L’atteinte de ces voies peut donner une ataxie sur le plan clinique. Les voies de la sensibilité thermo-algique : A. Comporte des fibres rapides, mélinisées, de gros calibre B. Comporte des fibres fines, plus lentes et amyéliniques C. Le premier relai de ces voies se fait au niveau de la moelle D. Le deuxième relai de ces voies se fait au niveau du thalamus E. L’atteinte de ces voies peut donner une ataxie sur le plan clinique Nerfs crâniens L’atteinte du nerf optique comporte : A. Une baisse de l’acuité visuelle B. Une abolition du reflexe photomoteur C. Une conservation du reflexe photomoteur D. Un ptosis E. Un strabisme convergent L’hémianopsie latérale homonyme : A. Peut être due à une lésion du nerf optique. B. Peut être due à une lésion du chiasma optique. C. Peut être due à une lésion des bandelettes optiques. D. Peut être due à une lésion bilatérale du cortex occipital. E. Peut être due à une lésion des radiations optiques pariétales. L’hémianopsie latérale homonyme droite : A. Peut être due à une lésion du nerf optique droit B. Peut être due à une lésion des bandelettes optiques droites. C. Peut être due à une lésion du chiasma optique. D. Peut être due à une lésion du cortex occipital gauche. E. Peut être due à une lésion des radiations optiques temporales gauches. L’Hémianospie Latérale Homonyme (HLH) gauche : A. Est une perte de la vision dans la moitié droite des 2 champs visuels (droit et gauche) B. Peut être due à une lésion du nerf optique gauche C. Peut être due à une lésion des voies visuelles rétro-chiasmatiques gauches D. Peut être due à une lésion du cortex occipital droit E. Peut être due à une lésion du cortex occipital gauche L’hémianopsie bitemporale : A. Peut être due à une lésion du nerf optique B. Peut petre due à une lésion du chiasma optique C. Peut être due à une lésion des bandelettes optiques D. Peut petre due à une lésion du cortex occipital E. Peut être due à une lésion des radiations optiques Une cécité monoculaire gauche : A. Peut être due à une lésion du nerf optique droit. B. Peut être due à une lésion du nerf optique gauche. C. Peut être due à une lésion bilatérale du cortex occipital. D. Peut être due à une lésion du chiasma optique. E. Peut être associée avec une abolition du reflexe photomoteur. Une cécité monoculaire droite : A. Peut s’accompagner d’une abolition du reflexe photomoteur. B. Peut être due à une atteinte du cortex visuel gauche. C. Peut être due à une atteinte du nerf optique droit. D. Est due à une atteinte bilatérale du tronc cérébral. E. Est due à une atteinte du chiasma optique. Une ophtalmoplégie internucléaire : A. Est liée à une lésion du nerf oculomoteur commun. B. Est liée à une lésion de la bandelette longitudinale postérieure. C. Se manifeste par une paralysie isolée de l’abduction d’un œil. D. Se manifeste par une paralysie de l’adduction d’un œil et un nystagmus de l’autre œil lorsque celui-ci se trouve en abduction. E. Se manifeste par une paralysie de verticalité. Une diplopie horizontale : A. Peut être due à un syndrome myasthénique B. Peut être due à une lésion du nerf trijumeau C. Peut être due à une paralysie du muscle droit supérieur D. Peut être due à une lésion du nerf moteur oculaire externe (VI) E. Peut être due à une lésion du nerf moteur oculaire commun (III) Une paralysie du nerf oculo-moteur externe VI donne : A. Une diplopie horizontale B. Une diplopie verticale C. Un strabisme convergent D. Un strabisme divergent E. Yne mydriase Un patient de 70 ans, diabétique mal équilibré, se plaint de diplopie depuis une semaine. Quels éléments sémiologiques orientent vers une atteinte du nerf moteur oculaire droit (III droit) ? A. Un strabisme interne (convergent) B. Une paralysie du muscle droit externe droit C. L’association à un ptosis de l’œil droit D. Une paralysie du muscle droit interne gauche E. Une mydriase aréactive droite Un patient de 54 ans qui présente une atteinte du nerf moteur oculaire commun III droit, vous pouvez trouver : A. Une diplopie horizontale B. Un ptosis de l’œil gauche C. Un ptosis de l’œil droit D. Une mydriase aréactive droite E. Une cécité droite F. Une cécité gauche G. Un strabisme externe (divergent) Une paralysie faciale : A. Est toujours d’origine périphérique B. Est toujours d’origine centrale C. Peut être due à une lésion médullaire cervicale D. Peut être due à une lésion cérébrale E. Peut être due à une lésion du tronc cérébral Une paralysie faciale : A. Est centrale lorsque la paralysie prédomine à l’hémiface inférieure B. Est périphérique lorsqu’il existe un signe de Charles Bell C. Peut être due à une lésion bulbaire D. Peut être due à une lésion cérébrale E. Peut être due à une lésion du tronc cérébral Une paralysie faciale périphérique droite : A. Comporte un signe de Charles Bell droit. B. Comporte une hémihypoesthésie de l’hémiface droite. C. Comporte un effacement du sillon naso-génien droit. D. Peut être due à une lésion du noyau du nerf facial droit. E. S’associe avec une abolition du goût dans le 1/3 postérieur de la langue. Une paralysie faciale périphérique droite : A. Comporte un signe de Charles Bell gauche. B. Comporte une hémi-hypoesthésie de l’hémiface gauche. C. Comporte un effacement du sillon naso-génien gauche. D. Peut être due à une lésion du noyau du nerf facial droit. E. Comporte une surdité Une paralysie faciale centrale droite : A. Comprte un signe de Charles bell gauche B. Comporte une hémihypoesthésie de l’hémiface gauche C. Comporte un effancement du sillon naso-génien gauche D. Peut être due à une lésion du noyau du nerf facial droit E. Comporte une surdité L’atteinte du nerf trijumeau : A. Comporte une hémi-hypoesthésie de l’hémiface homolatérale. B. Peut s’associer avec une abolition du reflexe photomoteur homolatéral. C. Peut s’associer avec une abolition du reflexe cornéen. D. Peut donner des difficultés de mastication. E. Peut donner des accès douloureux paroxystiques. Dans la névralgie faciale essentielle : A. L’examen de la sensibilité de la face est normal en dehors des crises. B. L’examen de la sensibilité de la face est anormal en dehors des crises. C. Il existe un fond douloureux continu. D. Il existe une zone de gâchette. E. Il existe des accès paroxystiques avec des intervalles libres sans douleur. Une paralysie unilatérale du grand hypoglosse comporte : A. Une déviation de l’hémilangue du coté sain au repos B. Une déviation de l’hémilangue du coté paralysé au repos C. Une déviation de l’hémilangue du coté paralysé lors de la protraction D. Une déviation de l’hémilangue du coté sain lors de la protraction E. Une atrophie de l’hémilangue L’examen neurologique d’un patient de 64 ans qui se plaint d’une dysarthrie, retrouve une atrophie de l’hémilangue gauche : A. Vous suspectez une atteinte du nerf glosso-pharyngien (IX) gauche B. Vous suspectez une atteinte du nerf grand hypoglosse (XII) droit C. Si vous demandez au patient de faire une protraction de langue, sa langue sera déviée à droite D. Si vous demandez au patient de faire une protraction de la langue, sa langue sera déviée à gauche E. Le patient aura des difficultés de prononciation des consonnes labiales : M, P, B F. Le patient aura des difficultés de prononciation des consonnes labiales : L, N, T L’examen neurologique d’un patient de 64 ans qui se plaint d’une dysarthrie, retrouve une atrophie de l’hémilangue droite : A. Vous suspectez une atteinte du nerf glosso-pharyngien (IX) gauche B. Vous suspectez une atteinte du nerf grand hypoglosse (XII) droit C. À la protraction de la langue, sa langue sera déviée à droite D. À la protraction de la langue, sa langue sera déviée à gauche E. Le patient aura des difficultés de prononciation des consonnes linguales : L, N, T Syndrome vestibulaire Le syndrome vestibulaire périphérique comporte : A. Un grand vertige. B. Des nausées, vomissements. B. Un nystagmus horizonto-rotatoire. C. Une déviation lors de la station debout et la marche. D. Il est dysharmonieux. E. Peut s’associer à une surdité. Le syndrome vestibulaire périphérique comporte : A. Un grand vertige. B. Un nystagmus horizonto-rotatoire. C. Il est harmonieux D. Une marche spastique E. Peut s’associer à une surdité. Le syndrome vestibulaire central peut comporter : A. Un vertige discret à modéré B. Un nystagmus multidirectionnel C. Un déficit moteur D. Une ataxie E. Il est dit harmonieux Sémiologie des épilepsies L’épilepsie : A. Touche le cortex cérébral B. Elle touche essentiellement la substance blanche C. Elle touche tous les âges D. C’est plutôt plusieurs maladies ou syndromes E. Il existe des épilepsies partielles et des épilepsis généralisées L’épilepsie généralisée englobes les crises suivantes : A. Crises absences. B. Crises temporales. C. Crises myocloniques. D. Crises occipitales. E. Crises tonico-cloniques. L’épilepsie focale : A. Serait plus fréquente que l’épilepsie généralisée B. Elle est en rapport avec une lésion cérébrale focale C. Les symptômes dépendent de la zone fonctionnelle adjacente à la lésion D. Les myoclonies sont des crises partielles E. Les absences sont des crises partielles également Une crise généralisée tonico-clonique se caractérise par : A. Une phase clonique suivie d’une phase tonique B. Une mousse aux lèvres et une perte d’urine C. Peut se compliquer dans certains cas de mort subite D. Un risque de luxation de l’épaule E. Vous considérez comme un état de mal si la crise dépasse les 5 minutes Une crise généralisée tonico-clonique se manifeste par : A. Une hypertonie généralisée. B. Des mouvements choréiques. C. Une respiration stertoreuse et mousse aux lèvres. D. Une révulsion des yeux. E. Une perte d’urines et parfois de selles. La crise tonico-clonique généralisée comporte les symptômes suivants : A. Un coma post-critique. B. Une chute traumatisante. C. Une perte d’urine. D. Des hallucinations visuelles. E. Une amnésie de la crise. Vous assistez à une crise généralisée tonico-clonique chez un adulte : A. Vous allez chronométrer la durée de la crise B. Vous transférez le patient aux soins intensifs dès la première minute C. Vous mettez le patient en position latérale de sécurité pendant la convulsion D. Vous vérifiez si le patient a eu un traumatisme ou une luxation E. Vous considérez comme un état de mal si la crise dépasse les 5 minutes Parmi les signes suivants, lesquels sont en faveur d’une épilepsie mésio-temporale : A. Sensation de déjà-vu, déjà-vécu. B. Epigastralgie ascendante. C. Fixité du regard. D. Angoisse, peur et palpitation. E. Une bouche en chapeau de gendarme. F. Pédalage Parmi les signes suivants, lesquels sont en faveur d’une épilepsie mésio-temporale : A. Sensation de déjà-vu, déjà-vécu. B. Epigastralgie ascendante. C. Angoisse, peur et palpitation. D. Automatisme bimanuel E. Mâchonnement Parmi les signes suivants, lesquels sont en faveur d’une épilepsie mésio-temporale : A. État de rêve B. Le contact peut être préservé C. Angoisse, peur, palpiration et épigastralgie ascendante D. Automatisme bimanuel E. Mâchonnement Fonctions supérieures Une agnosie : A. Est un trouble de la reconnaissance des objets. B. Est un trouble de mémoire. C. Est un trouble de langage. D. Est un trouble de la réalisation des gestes. E. Peut concerner l’habillage. F. Est un trouble de l’olfaction. Une apraxie : A. Est un trouble de la reconnaissance des objets B. Est un trouble de mémoire C. Est un trouble de langage D. Est un trouble de la réalisation des gestes E. Peut concerner l’habillage Une amnésie : A. Est un trouble de la reconnaissance des objets par le toucher B. Est un trouble de mémoire C. Est associée à une paralysie D. Est un trouble de la réalisation des gestes E. Est une trouble de la compréhension du langage L’aphasie : A. Peut être d’origine corticale B. Ne concerne jamais la compréhension orale du langage C. Ne concerne jamais la compréhension écrite du langage D. Est en rapport avec une atteinte de l’hémisphère dominant E. Est un trouble de la reconnaissance des objets par l’audition L’aphasie de BROCA : A. Est une aphasie non fluente B. Se manifeste par des troubles majeurs de la compréhension C. Se manifeste par un manque du mot sévère D. Peut associer des paraphasies E. Peut associer une dysarthrie (voix mal articulée) L’aphasie de Wernicke : A. Se manifeste par des troubles majeurs de la compréhension B. Se manifeste par un manque du mort sévère C. Est une aphasie fluente D. Donne un discours abondant, logorrhéique E. Peut se manifester par une jargonophasie Un patient de 70 ans, suivi pour démence d’Alzheimer, ne se rappelle plus des faits récents, ne peut plus s’habiller tout seul, n’est pas conscient de sa maladie, et présente un manque de mots sévère et des paraphasies. Quels sont les éléments syndromiques présentés par ce patient ? A. Une anosognosie B. Une aphasie de Broca C. Une apraxie d’habillage D. Une amnésie rétrograde E. Une agnosie visuelle La maladie d'Alzheimer, la plus fréquente des démences, se caractérise par un une amnésie hippocampique associée à des éléments du syndrome aphaso-apraxo-agnosique (atteinte temporo-pariétale).
Sutures Chirurgicales: Un Manuel Pratique sur les Nœuds Chirurgicaux et les Techniques de Suture Utilisées dans les Premiers Secours, la Chirurgie et la Médecine Générale