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-> comme vecteur d’expression dans les cellules eucaryotes et en thérapie génique
DÉFINITIONS
Virion : particule virale mature est infectieuse libre dans le milieu extracellulaire, phase ultime de
la biosynthèse du virus qui a 4 caractéristiques essentielles qui les permettent de les
différencier des bactéries / cellule eucaryotes :
• l’unité de base des êtres vivants = cellule, virion = structure particulaire.
• sont des parasites intracellulaires obligatoires, qui vont utiliser la machinerie
cellulaire à leur besoin
• va contenir qu’un seul type d’acide nucléique, soit ADN soit ARN.
• reproduction par réplication de son génome.
Poxviridae (le plus gros des virus) > Chlamydiacée (la plus petite
bactérie).Taille des virions : de 10 à 300nm.
Un seul type d’acide nucléique ADN et ARN co existent ADN et ARN co existent avec
sans compartimentation compartimentation
Pas d’intron Intron
Pas de maturation de l’ARN Maturation de l’ARN
Reproduction uniquement Reproduction par scissiparité Reproduction par mitose
par réplication de son
génome
Parasitisme intracellulaire Autoreproduction Autoreproduction
obligatoire. => détournement
de la machinerie cellulaire
STRUCTURE D’UN VIRION :
1) ADN ou ARN
2) capside
3) Protéine interne = Nucléoïde.
Classification de Baltimore, est basé sur le type d’acide nucléique qu’ils contiennent
et lastratégie développée pour l’utiliser.
CLASSIFICATION DE BALTIMORE :
• Flaviviridae : Virus de la fièvre jaune, hépatite hémorragique, virus zika, virus de la dengue
• Togaviridae : Virus de la rubéole ; virus chikungunya, maladie de l’homme courbé.
• Coronaviridae : coronavirus, infections respiratoires et gastro-entériques
• Picornaviridae : virus de la polyomélite, virus de l’hépatite A (HAV)
• Tobamoviridae : virus de la mosaïque du tabac (TMV) (Pas de coiffe, pas de
polyA,continue)
• La plupart des familles des virus végétaux (pas de coiffe, ni poly A, segmenté)
5) Groupe 5 : Virus à ARN simple brin à polarité négative (ou complémentaire ARNm)
En fonction du génome que l’on va avoir, il peut être accompagné de protéine interne pour
former lenucléaire et le corps centrale.
LES PROTÉINES INTERNES DU VIRION :
A) ARN polymérase ARN dépendante : ARN - —> ARN+ => ARN+ va pouvoir aller se faire
traduire dans les ribosomes. Fonctionne pour les bicaténaires et les monocaténaire.
Cela peut être des enzymes de transcription de l’acide nucléique viral (origine viral) il va devoir
ramener sa propre enzyme pour pouvoir transcrire et faire sa réplication.
Polarité positive : possède dans leur génome le gène codant pour l’enzyme de transcription qui
va pouvoir être synthétiser en infectionnant l’hôte.
Polarité négative : besoin d’une ARN polymérase ARN dépendante alors que dans les eucaryotes
l’ARNpol est ADN dépendante. Pour pouvoir synthétiser une protéine, va devoir passer de son
génome complémentaire à l’ARNm à de l’ARNpositive.
C) Ou nucléaire :
Ex : Herpesviridae.
Puisque dérivées des enveloppes membranaires, vont être constituées d’une bicouche lipidique,
constituants normaux de la cellule et de protéines codées par des gènes viraux, glycoprotéine de
surface formant des projections ou spicules, et protéine d’enveloppe membranaire. C’est le cas
de HIV. (Importé diapo). Dépistage de HIV = on recherche la glycoprotéine 120.
Ex : virus de la grippe (H1N1 = caractérisé par le type de Hemagglutinine et de Neuraminidase),
bicouche lipidique dans lequel s’est inséré des protéines d’enveloppe viral pouvant avoir
différentes activités comme l’hemaggluttinie (fusion des membranes, et fixation du virion).
Portéine M1 = canal à proton.
Neuraminidase = activité enzymatique implique dans la libération des virions néoformée.
Protéine transmembranaire M2 = canal à proton, intervient dans l’acidification de l’endosome et
du virus pour fusion enveloppe viral/enveloppe cellulaire.
Différence grippe / Corona = au niveau du génome grippe = ARN à 7 segments d’ARN bicaténaire
à polarité négative discontinue, Coronavirus = ARN bicaténaire à polarité négative continue
Les virus à enveloppe sont plus sensibles à l’action des solvants, des détergents et aux
variationsde pH. Car enveloppe permet la viabilité des virus à enveloppe. Fragilité des virus
enveloppés dans le milieu extérieur => transmission par contact direct.
Virus = parasite intracellulaire absolus qui ne peuvent se multiplier qu’au sein de cellules vivantes
leur apportant :
- certaines enzymes indispensables aux différentes phases de leur multiplication
- mais surtout l’infrastructure nécessaire à la synthèse protéique.
Ex : Adénovirus humain : multiplication dans cellules de reins humaines, pas dans des cellules
desinge (arrêt stade tardif), non dans des cellules de rat (arrêt stade précoce, lignées
transformées).
Ex : SV40 : multiplication en cellule de singe (cos), non en cellules marines (ignées transformées
= transformée la cellule de l’hôte donc peut provoquer des cancers).
Les cellules d’une espèce donnée sont permissives aux virus qui, dans la nature, infectent les
animaux de la même espèce.
La libération peut se faire sans lyser la cellule et se fera par bourgeonnement, le virus est alors
non cytopathogène. La cellule va cependant être lysé par le SI (lymphocyte T). C’est le cas des
Togavirus ou des Paramixovirus.
Ex: Varicelle = primoinfection. Après la primo-infection, le virus migre via les voies sensitives vers
les ganglions rachidiens des racines nerveuses où ils persistent à l’état latent. Ces virus peuvent
se réactiver, sous l’effet des exams, de l’UV des grossesses => ré expression des gènes de ce
virus.
Zona = récurrence, à la suite d’un affaiblissement du SI, le virus se réactive et migre en sens
inversevers la peau où il déclenche une éruption zostérienne. Pour avoir le zona, il faut avoir eu
le virus de la varicelle avant. Il y a une localisation préférentielle sur une région de la peau (yeux,
cou, thorax et abdomen).
1) Précoce :
Attachement, pénétration, incubation
2) Deuxième phase :
Réplication, expression des gènes
3) Phase tardive :
Libération , (assemblage si jamais),
maturation
1) Précoce :
1) Adsorption :
Résultat d’une collision, gouvernée uniquement par le hasard.
L’interaction du virus avec la cellule est spécifique. La cellule doit posséder une récepteur
cellulaire spécifique au virus. Nombreuses molécules de la surface cellulaire pouvant servir de
récepteur viral (acide sialiques, certaines molécules d’adhérence, l’héparane sulfates ou encore
des molécules impliquées dans la reconnaissance immune.)
La répartition peut être ubiquitaire (si le récepteur est héparan sulfate par exemple car présent
surtoutes les cellules), ou d’expression restreintes à des types cellulaires, virus à tropisme
restreint (ex : EBV pour les lymphocytes B et HIV pour les lymphocytes Th/CD4, macrophage).
On peut avoir plusieurs récepteurs pour certains virus : le premier récepteur permet l’interaction
initiale, le second ou corécepteur permet d’activer le processus d’entrée du virus dans la
cellule.Ex : HIV -> premier récepteur = molécule CD4, mais corécepteur -> récepteur de
chimiokines (CXCR4 ou CCR5).
Ex. ; SARS-CoV2 = premier récepteur -> ACE2 (Angiotensin converting Enzyme 2 (=> permet la
liaison), corécepteur -> la protéase transmembranaire à série de type 2 (TMPRSS2) (permet
l’entrée => fusion de l’enveloppe virale et membrane cellulaire).
Virus enveloppé :
glycoprotéine de l’enveloppe de surface (responsable des protuberance ou spicule), Ex : la gp
120 du virus HIV, HA du virus Influenza, protéine S( spire) de SARS-CoV 2.
Virus nu :
Une protéine de la capside, généralement marqué n°1. (Ex : Fibre de l’adénovirus, VP1 du
polyomavirus.
Un virus peut perdre ses capacités à infecter une cellule par mutations des gènes codants pour
les protéines citées précédemment. Ou par la présence d’anticorps neutralisant dirigés contre
ces protéines, neutralisant le virus en l’empêchant de s’attacher à la cellule et responsable de
l’immunité à la réinfection. Selon la prof, faire une vaccination dont l’administration serait plutôt
par voie locale permettrait un meilleur blocage de la transmission que celle fait par voie
intradermique.
2) Pénétration ;
Pour la plupart des virus : Rupture de la capside par des enzymes cellulaires (notamment
lysosomiales).
Pour certains virus : décapsidasse virale (ex : le poxvirus, + de gènes que les autres virus).
Utilisation des systèmes cellulaire pour le transfert du génome parental vers le lieu de la
réplication (cytoplasmique = cas de la plupart des virus à ARN), (nucellaire = cas de la majorité
des virus à ADN).
2) Deuxième phase :
C) Virus à ARN bicaténaire (grp III) : vont se répliquer qu’à partir d’un des deux brins. Le brin
négatif est transcrit par la transcriptase contenue dans le virion. Revient au même schéma
que celui ARN simple brin à polarité négative. C’est le cas des Réovirus, Rotavirus, et
phytoréovirus.
Phase tardive :
Libération par bourgeonnement pour les virus enveloppés, à plusieurs niveaux : membrane
plasmique, Quand virus encapsidé arrive au niveau de la membrane, les protéines virales se
rassemble autour, repoussant les protéines membranaires cellulaire, va permettre à ce que
l’enveloppe contiennent les protéines virales nécessaire. (Ex : Rétro, Toga, Myxo, Rhabdo, Filo)
Libération par bourgeonnement du REG et du golgi (vésicule d’exocytose) (ex: Hepna, Flavi,
Corona)
Equilibre entre ces 2 facteurs => Durée de l’infection (aigue ou persistant) / gravité de l’infection
(asymptomatique, symptomatique, mortelles).
Voie respiratoire : inhalé sous forme de gouttelettes (grosses particules > 10-100micron,
contact proche de - d’1m pour être contaminé) ou d’aérosole (fine goutellettes mettant plusieurs
heures àretomber, peut être contaminant sur plusieurs mètres). (Ex: virus de la grippe, des
oreillons, de larubéole, de la rougeole, adénovirus, rhinovirus, coronavirus). Peuvent être aussi
transmis par lasalive (herpès, HSV1, CMV, EBV).
Voie digestive = ingestion avec l’eau et les aliments contaminé (ex : Picornavirus, adénovirus,
Réovirus, rotavirus => gastroentérite).
Muqueuse génitale = par voies sexuelle, HSV2, HIV, HBV, papillomavirus.
Virémie primaire = phase permettant au virus d’être véhiculé par le sang ou la lymphe depuis la
porte d’entrée jusque’aux organes (peu intense ou transitoire)
- soit sous forme de particules libres
- Soit sous forme intra leucocytaire.
Du sang, il faut le traverser, pour le quitter, soit infection des cellules endothéliales, soit passage
de cellules sanguines par diapédèse.
Modes de cancérisation ; peut être différent, on peut avoir un oncogène virale => va exprimer un
ou plusieurs protéines perturbant le cycle cellulaire. (Comme HPV, SV40). Peut-être par
mutagenèse intentionnelle : insertion du génome viral dans génome cellulaire entraînant une
activation incontrôlée d’une proto-oncogène cellulaire impliqué dans le contrôle de la division
cellulaire ou inactivation d’un gène impliqué dans l’apoptose (rétrovirus).
Peut aussi se faire par des cycles de nécrose / régénération (cirrhose) : durant ces réparations
cellulaire un grand nombre d’erreurs génétiques s’accumulent augmentant le risque de
prolifération anormale (HBV, HCV)
Chapitre III. Transmission des virus au sein d’une population (chaine
épidémiologique)
1) Chaine épidémiologique de transmission pour les virus :
Agent infectieux (virus et ses caractéristiques / réservoirs viraux) -> mode de transmissions ->
individus receveur
R0 = taux de reproduction initiale du virus dans une population non immunisée, nombre moyen
de personnes qu’une personne contagieuse peut contaminer.
Re = taux effectif, c’est le nombre moyen de nouveau cas qu’une seule personne infectieuse va
générer à un instant T dans une population composée de personne susceptibles et immunisés.
R<1 l’épidémie régresse.
3- Virulence = aptitude du virus à provoquer des troubles grave pouvant aller jusqu’à la mort, va
se mesurer en taux de létalité (nombre de morts/nombre d’infectés).
4- Pouvoir d’invasion : aptitude du virus à pénétrer et diffuser dans tout l’organisme
5- Dose infectante : nombre de virus nécessaire pour provoquer l’infection dépendant des
modalités de transmission et de la susceptibilité de l’hôte
A) Réservoir de virus :
Transmission horizontale (la + courante) = résulte de l’infection par contact directe ou indirecte
(virus à élimination respiratoire et salivaire / à élimination fécale / à élimination cutanée / à
transmission sexuelles).
Vaccination = une des plus grandes réussites de l’Hommes pour combattre les maladies
infectieuse (virus, bactéries).
1) Principe de la vaccination :
Vaccin prophylactique = dont la nature est essentiellement préventive (la plupart des vaccins).
Antigène : molécule reconnue par les récepteurs des LT et LB et par les Ac sécrétées par
plasmocytes dérivés des LB.
L’antigène vaccinal doit être immunogène, c’est à dire induire une réponse lymphocytaire B et T
effectrice.
On peut avoir absence d’anticorps sans forcément que la vaccination fonctionne :> les LT
mémoires sont importants pour réactiver les LB et produire les Ac par les plasmocytes.
Toxine détoxifiés= anatoxine, Protéines capsulaires ou membranaires
Substances qui, administrées en même temps et au même site qu’un Ag, augmentent la RI vis-à-
vis de l’Ag.
-> fabrique un dépôt frappant l’Ag, le maintien plus longtemps au site d’injection, le protège du
catabolisme et permet sa libération lente.
Recombinaison d’un virus VSV afin qu’ils expriment à leur surface les protéines d’Ebola, entraînant
une réponse immunitaire contre ebola.
En France, politique vaccinale est sous la responsabilité du Ministère de la Santé après avis du
Comité Technique des Vaccinations au sein du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
De 3 à 11 vaccins obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans. Objectif = protéger la santé de
tous les enfants et lutter contre les épidémies qui réapparaissent en France, notamment en raison
d’une couverture vaccinale insuffisante chez les bébés de moins de 2 ans.
6)Conclusion :
- La vaccination est un acte de protection individuelle
- C’est aussi un acte altruiste
- Les vaccins ont prouvé leur efficacité
- Ils ont, comme des médicaments, des effets secondaires, le plus souvent bénins (Bénéfice/
risque)
- L’obtention et le maintien d’une bonne couverture vaccinale limite le risque d’épidémies.