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5- L’infection persistante productive transformante
•L’infection conduit à la production de nouveaux virions
•Le génome viral s’intègre au génome de la cellule hôte
•Le virus possède dans son génome un ou plusieurs oncogènes viraux
ψ
pro
Leader = Région non codante contenant des séquences régulatrices de la transcription et la séquence ψ qui permet
l’encapsidation de l’ARN génomique
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Selon les rétrovirus on vas trouver des gènes supplémentaires
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Les étapes clés du cycle rétroviral
7- Assemblage de la nucléocapside et
bourgeonnement des particules virales 1- Reconnaissance et fixation du virus au
Rôle majeur des protéines de structure récepteur exprimé à la surface cellulaire
(gène gag : core, matrice et capside) Rôle des glycoprotéines d’enveloppe (gène env,
VIH:gp120 CD4)
•Un bactériophage (ou phage) est un virus n'infectant que les bactéries
•Les bactériophages sont présents dans l'ensemble de la biosphère. En effet, ils sont
présents partout où sont présentes les bactéries, donc en quantité très importante dans
les excréments, le sol et les eaux d'égout
•La découverte des bactériophages se fait en 1915 par Frederick W. Twort (à Londres)
qui remarque que des colonies de microcoques (bactéries) prenaient parfois un aspect
vitreux, dû à leur destruction, et que cette caractéristique était transmissible à des
colonies bactériennes normales par simple contact
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Structure
•Plus de 95% des phages connus (5 345 au total) possèdent,
*d’une tête ou capside à géométrie icosaédrique (24 à 200 nm) protégeant le
matériel génétique
*une molécule d'ADN double brin linéaire d'une taille de 5 à 650 kpb
*une queue à géométrie hélicoïdale impliquée dans l'entrée de l'ADN du phage
dans la cellule bactérienne
, T2
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Structure du bactériophage T4
(Myoviridae)
1- Tête (78 nm de diamètre)
2- Queue (100 nm de long et 16 nm de diamètre)
3- ADN double brin linéaire (168.9 kpb)
4- Capside icosaédrique
5- Collier composé de 6 spicules
6- Gaine contractile hélicoïdale avec Tube
protéique central creux
Le Phage T4 infecte 7- Fibres caudales longues
la bactérie Escherichia Coli 8- Spicules = fibres caudales courtes
(bactérie intestinale des 9- Plaque de base = Plateau
mammifères, elle compose
environ 80% de la flore La queue se divise en cinq parties :
intestinale chez l’homme) -Le collier composé de 6 spicules
-Le tube protéique central rigide et creux par lequel sera injecté
l'ADN lors de l'infection
-La gaine contractile qui se compresse pour enfoncer le tube
central dans la membrane cellulaire et injecter l'ADN viral dans
la cellule
-Le plateau
- Sur le plateau se greffe les fibres caudales qui servent à
l'adsorption du phage lors de l’infection : les fibres caudales
Microscopie électronique courtes (6) et les fibres caudales longues (6)
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Structure du bactériophage l
(Syphoviridae)
55 nm
1-
2-
150 nm
190 nm
3- 15 nm
4- 25 nm
Le Phage l infecte 3 nm (intérieur)
la bactérie Escherichia Coli 12 nm (extérieur)
1- Tête (Capside, ADN double brin linéaire 48.5 kpb)
Queue :
2- Tube protéique flexible et non-contractile
3- Plaque de base de forme conique
4- Une seule fibre caudale
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L’infection par le phage T4 (Myoviridae)
1. Fixation (ou adsorption) réversible du phage sur la paroi
bactérienne grâce aux 6 fibres caudales longues Récepteur =
protéine OmpC (Outer membrane protein C)
2. Cette fixation induit un changement conformationnel du
plateau, provoquant le relâchement des spicules qui engendre la
fixation irréversible du phage à la surface bactérienne en se
fixant à OmpC
3. Ceci entraîne une cascade de changements conformationnels
qui conduisent à la contraction de la gaine
4. La contraction de la gaine entraine le tube interne de la queue
vers la membrane de l’hôte
5. La membrane est ensuite perforée avec l'aide d’une enzyme
phagique (gp5), présente à l’extrémité du tube, qui va digérer le
Peptidoglycane Bactériophage T4
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L’infection par le phage l (Syphoviridae)
Bactériophage l
1. Adsorption réversible du phage l sur la bactérie en fixant
l’extrémité de la fibre caudale à la porine LamB (elle constitue des
canaux permettant les échanges moléculaires de la bactérie avec
le milieu extérieur tel le maltose) à la membrane externe d’E.Coli.
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Reproduction (1)
Le cycle de reproduction des phages caudés dans la cellule peut suivre 2 schémas :
Cycle lytique
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Reproduction (2)
B- Certains phages sont tempérés ou lysogènes = phage l
-Ces phages peuvent demeurer dans un état quiescent/latent en intégrant leur matériel
génétique à l'ADN de la bactérie = prophage
-Pendant cette phase de latence, l'expression des gènes nécessaires à la phase lytique est
réprimée par une protéine virale répresseur = cI
-Parfois, ces prophages ajoutent de nouvelles fonctions à la bactérie = conversion
lysogènique : expression d’une toxine par le prophage => les phages participent à
l’évolution des bactéries
Exp. L'inoffensive bactérie Vibrio qui, quand elle est lysogénisée par le phage CTX, cause le choléra
(Vibrio cholerae) suite à l’expression de la toxine cholérique produite par le prophage CTX
= Prophage
a. La phase précoce
Une fois l'ADN du phage injecté dans la bactérie, les
gènes du phage sont transcrit/traduit grâce à la
machinerie de la cellule hôte (ARN polymérase, ribosomes ...)
=> expression des gènes précoces
4- Phase de libération
Fonctions des gènes précoces :
*des endonucléases (enzymes de restriction qui coupent l’ADN
cellulaire en fragments plus courts) qui vont attaquer l'ADN de
l'hôte pour stopper la transcription de ses gènes
b. La phase tardive
Les gènes tardifs codent
• les protéines de structure
• les enzymes de digestion de la paroi bactérienne
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Cycle de réplication du phage T4 (2)
= Phage virulent ou lytique
Phase durant laquelle commencent à apparaître des phages observables dans la bactérie
4- Phase de libération
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Cycle de réplication du phage l
= phage tempéré ou lysogène
1- Adsorption
2- Pénétration de l’ADN du phage
3- Circularisation de l’ADN phagique
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Circularisation de l’ADN du phage l
1- Adsorption
2- Pénétration de l’ADN du phage
3- Circularisation de l’ADN phagique
4- Choix entre cycle lytique et cycle lysogénique
PL PR
Excisionase
gènes tardifs
N cro
•Initiation de la transcription à partir des promoteurs PL et PR (la transcription s’arrête au niveau des
terminateurs TL et TR) -> expression de N et cro
•N : facteur d'anti-terminaison de la transcription qui en se fixant sur les sites NutL et NutR permet
l’expression des gènes précoces retardés cIII, intégrase, cII, O, P et Q = 2nd étape
N
TL’ PL PR
Excisionase
gènes tardifs
N cro
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3ième étape
Le choix lyse-lysogénie dépend de la quantité de cro versus cII&III
Le choix est lié à l’équilibre entre les facteurs cro et cII&III :
- La voie lysogénique sera suivie dans le cas où cII&III sont prédominants (expression de
l’intégrase et cI)
- La voie lytique sera suivie dans le cas où cro est prédominant (empêche l’expression de cI)
LYSOGENIE
•cII&III : augmente l’expression de l’intégrase, cI et CII
cI = Répresseur transcriptionnel
de O, P et Q
-> favorisent la lysogénie
cII&cIII cI
LYSE
•cro : empêche l’expression de l’intégrase et cI -> augmente l’expression de O, P et Q
Q 21
cro O et P (réplication)
Le choix lyse-lysogénie dépend de l’état
physiologique de la bactérie
cII : "détecteur" pour le phage des conditions de croissance bactérienne
En effet,
-cII est dégradée par les protéases bactériennes HflA et HflB (inhibées par l’AMPc)
-lorsque la croissance bactérienne est forte ces protéases sont actives car [AMPc]int est
faible (la voie de dégradation du glucose utilise l’AMPc)
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Et après …
o On observe, après induction, une excision de l'ADN du phase qui entre alors
dans une phase de multiplication lytique
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Utilisation des bactériophages
• En médecine humaine
Les phages détruisent les bactéries
En raison de cette propriété, avant la découverte des antibiotiques (1941), des
phagothérapies ont été mises au point pour lutter contre les infections bactériennes
Aujourd’hui, ce sont les antibiotiques qui sont le plus utilisés dans le traitement
antibactérien. En effet, les antibiotiques sont des molécules clairement identifiées
notamment dans leur procédé de préparation et dont l'élimination par le corps
humain est connu
• Utilisation en génie génétique comme vecteur de clonage dans les bactéries : banque
d’ADN pour le séquençage du génome cellulaire
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E Colis
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L’infection de la bactérie (1)
La bactérie pour être infectée doit :
-être vivante
-être en phase exponentielle de croissance (avoir un apport nutritif convenable)
-avoir le récepteur du phage = bactérie sensible
2. Attachement irréversible
o Il s’agit d’un lien fort et irréversible, impliquant un plus grand nombre de liaisons entre
le virus et la cellule
o Cette étape est effectuée par un contact additionnel entre le phage et la surface
cellulaire. Ce contact peut se faire par le biais d’un nouveau récepteur ou du même
récepteur que précédemment
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L’infection de la bactérie (2)
3. Injection du génome
o Une fois ce lien irréversible établi, le phage enclenche l’injection du génome viral dans
la bactérie
o Certains phages ont intégré des enzymes dans leur capside leur permettant de digérer
localement la paroi bactérienne
o Contrairement aux virus infectant les animaux, seul l’acide nucléique (ADN) pénètre la
bactérie, la capside et les autres composants viraux restent à l’extérieur
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LTR = Promoteur viral
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La reverse transcription
1. Fixation de l’ARNt
2. Synthèse du brin complémentaire
3’ 5’ par la RT
1. 3. Dégradation de l’ARN R-U5 par
l’activité RNaseH de la RT
5’ 3’ 4. 1ier déplacement de brin = saut
du brin R-U5-ARNt
2. 3’
5’ 3’
3’
RNaseH
5’ 3’
3 & 4. 3’
5’ 3’
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5. 3’
5. Synthèse du brin complémentaire
par la RT
6. Dégradation du génome RNA par
la RNaseH (sauf la séquence
5’ 3’ PPT)
7. Synthèse par l’ADN polymérase
3’ cellulaire
PBS PPT 8. Elimination de la PPT et de l’ARNt
par la RnaseH (RT)
RNaseH 9. 2nd déplacement de brin ou saut
5’ 3’
de brin
6. 3’ 10. Synthèse du brin complémentaire
PBS PPT par l’ADN polymérase cellulaire
3’
7.
3’
PBS PPT 5’
U3
8. 3’ 5’
PBS PPT
U3 PBS
5’ 3’
9. 3’
PBS PPT
5’
PBS
5’ 3’
3’ 5’
PBS PPT
PBS 33
Intégration de l’ADN viral
dans le génome cellulaire
Rôle majeur de la
Proteine virale IN 3’
= Intégrase 3’
3’
3’
2a- Clivage au hasard de l’ADN cellulaire et élimination
de quelques nucléotides en 3’ par l’IN
5’
3- Elimination des nucléotides non appariés, remplissage
du « trou » et ligature par l’ADN polymérase cellulaire
Leader
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