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I.

INTRODUCTION

I.0 Définition:

-La santé: est un état de complet bien être physique, mental et social. Elle ne
consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

-La maladie: est une altération des fonctions ou de la santé d’un organisme vivant
par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non,
correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus
à des causes internes ou externes et comportant une évolution.

-La cellule: du latin cellula « chambre de moine » est une unité fonctionnelle,
structurale et fonctionnelle des organismes vivants. C’est la plus petite unité
vivante capable de se reproduire de façon autonome. Elle peut remplir toutes les
fonctions de l'organisme à savoir le métabolisme, le mouvement, la croissance, la
reproduction ou encore la transmission des gènes.

Le centre de la vie se trouve dans la cellule qui est le plus petit élément constitutif
de tout organisme et remplit des fonctions vitales qui vont de la croissance à la
mobilité, à la procréation et au métabolisme. Notre corps contient entre 80 et 100
milliards de cellules. Le noyau cellulaire contient et codifie toutes les informations
génétiques. Ces cellules sont de véritables centrales électriques, ou mitochondries,
chargées de produire l énergie jour et nuit. Si ces centrales ne sont pas en mesure
de remplir correctement leurs fonctions, nous perdons de l’énergie, nos cellules
n’arrivent plus à produire les éléments constitutifs essentiels pour les autres
cellules et les fonctions des organes. Un dysfonctionnement au niveau de la
mitochondrie peut engendrer un certain nombre de symptômes, faiblesse, manque
d’énergie, problèmes au niveau de certains organes spécifiques, sautes d’humeur et
troubles et fertilité. La durée de vie de nos cellules peut aller de quelques jours à
une vie entière. Comme dans le cas des cellules nerveuses.

Tout dysfonctionnement de celle-ci entraine des perturbations de l’organe ou des


tissus qu’elle constitue.

La cellule représente le point de départ absolu :


II.CELLULE&SANTE

Les cellules sont les éléments constitutifs de base du corps. Tous les tissus et
organes sont composés de milliards de cellules différentes. Les cellules humaines
sont de taille variable, mais elles sont toujours petites. Même la plus grande
d’entres elles, l’ovule fécondé est trop petite pour être visibles à l œil nu.

Toutes les cellules de l’organisme sont issues de deux cellules, l’ovule de la mère
et le spermatozoïde du père. Après l’union de l’ovule et du spermatozoïde
(fécondation), l’ovule fécondé constitue une seule cellule. Cette cellule, le zygote,
se divise de nombreuses fois et, au fur et à mesure qu’elle se divise, les cellules
filles développent différentes caractéristiques et fonctions. Ces différentes cellules
finissent par former les différents organes (voir aussi Stades de développement du
fœtus).

Le corps humain est composé de nombreux types de cellules, chacune pourvue


d’une structure et d’une fonction spécifique. Certains types de cellules
comprennent :

-Cellules sanguines
-Cellules musculaires
-Cellules cutanées
-Cellules nerveuses
-Cellules glandulaires

Certaines cellules, comme les cellules sanguines, circulent librement dans le sang
et ne sont pas attachées entre elles. D’autres, comme les cellules musculaires, sont
intimement liées entre elles.

Certaines cellules, comme les cellules cutanées, se divisent et se reproduisent


rapidement, alors que d’autres, comme certaines cellules nerveuses, ne se divisent
pas et ne se reproduisent pas sauf dans des circonstances inhabituelles.

En plus des cellules humaines, le corps humain possède des cellules étrangères.
Les cellules étrangères sont des microorganismes, comme les bactéries et les
champignons, qui vivent sur la peau, dans les voies respiratoires, la bouche, le tube
digestif, le système reproducteur et les voies urinaires, sans que cela ne soit
néfaste. Les micro-organismes qui colonisent habituellement un site particulier du
corps humain sont appelés la flore résidente, ou micro biome. La plupart des
bactéries de la flore résidente sont en fait utiles à l’homme, par exemple, en aidant
à la digestion des aliments ou en empêchant la croissance d’autres bactéries plus
dangereuses.

Les virus ne sont pas des cellules. Les virus contiennent du matériel génétique
(ADN ou ARN), mais ils nécessitent une cellule vivante dans laquelle se
multiplier.

La cellule, souvent considérée comme le plus petit élément d’un organisme vivant,
est constituée de nombreuses autres unités ayant chacune leur propre fonction.

Les cellules humaines comportent une membrane de surface (que l’on appelle
membrane cellulaire) qui maintient ensemble le contenu cellulaire. Cependant,
cette membrane n’est pas seulement un sac.
Elle participe activement à la vie d’une cellule. La membrane contrôle les
substances chimiques et autres substances qui peuvent pénétrer dans la cellule et en
sortir. La membrane comporte également à sa surface de nombreux récepteurs qui
lui permettent de se différencier des autres cellules. Les récepteurs réagissent aussi
aux substances produites par l’organisme ainsi qu’aux médicaments introduits dans
l’organisme et permettent à ces substances ou médicaments de pénétrer de manière
sélective dans la cellule ou de la quitter. Souvent, les réactions qui se produisent au
niveau de ces récepteurs modifient ou contrôlent souvent les fonctions cellulaires.
Par exemple, l’insuline se lie aux récepteurs de la membrane cellulaire afin de
permettre au glucose de pénétrer dans les cellules et de maintenir un taux de
glycémie approprié.

L’espace intérieur délimité par la membrane cellulaire comporte deux


compartiments majeurs.
-Le cytoplasme
-Le noyau

Le cytoplasme contient les éléments qui consomment et transforment l’énergie et


qui assurent les fonctions de la cellule.

Le noyau contient le matériel génétique de la cellule (gènes et chromosomes), qui


contient toutes les instructions sur le fonctionnement de la cellule et sur le contrôle
de la division et de la reproduction cellulaires.
Les mitochondries sont de minuscules structures à l’intérieur du cytoplasme de
toutes les cellules, qui fournissent de l’énergie à la cellule.

Intérieur d’une cellule

Bien qu’il existe divers types de cellules, la plupart d’entre elles ont les mêmes
composants. Une cellule est constituée d’un noyau et d’un cytoplasme et est
entourée par la membrane cellulaire qui régule les transferts vers l’intérieur et
l’extérieur. Le noyau contient les chromosomes, le matériel génétique de la cellule,
ainsi que le nucléole, qui produit les ribosomes. Les ribosomes synthétisent les
protéines, qui sont assemblées dans l’appareil de Golgi, pour être excrétées hors de
la cellule. Le cytoplasme est constitué d’un matériel liquide et d’organites qui
peuvent être considérés comme les organes de la cellule. Le réticulum
endoplasmique transporte les matériaux à l’intérieur de la cellule. Les
mitochondries produisent l’énergie nécessaire à l’activité de la cellule. Les
lysosomes contiennent des enzymes capables de décomposer les particules qui
pénètrent dans la cellule. Les centrioles participent à la division cellulaire.

La fonction première de certaines cellules, essentiellement les cellules


glandulaires, est de produire des substances complexes, comme une hormone ou
une enzyme. Les hormones sont de véritables messagers chimiques qui contrôlent
et coordonnent les activités dans tout l’organisme. Par exemple, l’insuline est une
hormone produite par certaines cellules du pancréas pour aider à réguler la
glycémie. Les enzymes sont des protéines complexes qui contrôlent et effectuent
presque tous les processus et les réactions chimiques de l’organisme. D’autres
cellules du pancréas produisent des enzymes digestives qui dégradent les aliments
afin qu’ils puissent être absorbés.

Certaines cellules produisent d’autres substances utiles, telles que les cellules du
sein qui produisent le lait, les cellules de la muqueuse pulmonaire qui produisent le
mucus et les cellules de la bouche qui produisent la salive.

D’autres cellules ont des fonctions primaires qui ne sont pas liées à la production
de substances.

Par exemple, les cellules musculaires se contractent, permettant le mouvement, et


les cellules nerveuses transmettent les impulsions électriques permettant la
communication entre le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et le
reste de l’organisme.

Les tissus sont des cellules liées les unes aux autres. Les cellules composant un
tissu ne sont pas toutes identiques, mais elles fonctionnent ensemble pour assurer
une fonction spécifique. Par exemple, le tissu musculaire contient des cellules
musculaires, qui se contractent pour faire bouger le muscle. Le tissu musculaire
contient également des cellules nerveuses, qui envoient des signaux pour indiquer
au muscle quand il doit se contracter et se relâcher. Un échantillon de tissu prélevé
pour un examen microscopique (biopsie) contient de nombreux types de cellules,
même si le médecin peut ne s’intéresser qu’à un type particulier de celles-ci.

Le tissu conjonctif est un tissu résistant, souvent fibreux, qui maintient ensemble
les différentes structures de l’organisme en leur fournissant un support et de
l’élasticité. Ce tissu est présent dans presque tous les organes et est un constituant
essentiel de la peau, des tendons, des articulations, des ligaments, des vaisseaux
sanguins et des muscles. Les caractéristiques et les types de cellules composant le
tissu conjonctif varient selon l’organe concerné.

Les organes sont les structures reconnaissables du corps (p. ex., le cœur, les
poumons, le foie, les yeux, l’estomac) qui assurent des fonctions spécifiques. Un
organe est constitué de différents types de tissus et, donc, de différents types de
cellules. Par exemple, le cœur est composé de tissu musculaire qui se contracte
pour pomper le sang, de tissu fibreux qui constitue les valves cardiaques ainsi que
de cellules spécialisées qui contrôlent la fréquence et le rythme des battements
cardiaques. L’œil est composé de cellules musculaires qui ouvrent et ferment la
pupille, de cellules transparentes qui forment le cristallin et la cornée, de cellules
qui sécrètent le liquide présent à l’intérieur de l’œil, de cellules sensibles à la
lumière et de cellules nerveuses qui transmettent les informations au cerveau..

Même un organe aussi simple en apparence que la vésicule biliaire regroupe


différents types de cellules, comme celles qui composent le revêtement résistant
aux effets irritants de la bile, les cellules musculaires qui se contractent pour
évacuer la bile, et les cellules qui constituent la paroi externe fibreuse pour
maintenir l’ensemble.
La communication entre les organes et les systèmes d’organes est fondamentale.
Elle permet à l’organisme d’adapter le fonctionnement de chaque organe aux
besoins du corps dans son ensemble. Dans les exemples ci-dessus, le cœur a besoin
de savoir quand les organes digestifs ont besoin de plus de sang, pour pouvoir en
pomper plus. Quand le cœur sait que le corps est au repos, il peut pomper moins.
Les reins doivent savoir si le corps contient trop de liquide, afin de produire
d’avantage d’urine, ou si, au contraire, l’organisme est déshydraté, afin de retenir
l’eau.

Homéostasie est le terme employé pour décrire comment l’organisme maintient sa


composition et ses fonctions normales. C’est parce que les systèmes d’organes sont
en communication mutuelle que l’organisme est en mesure de maintenir des
quantités stables de liquides et de substances internes. Par ailleurs, les organes ne
travaillent ni trop peu ni trop, et chaque organe facilite les fonctions de tous les
autres organes.

Les communications pour maintenir l’homéostasie ont lieu par le biais u système
nerveux autonome et du système endocrinien.

III.CELLULE&MALADIE

La peau représente le point de départ absolu tout dysfonctionnement de cette


dernière entrainera obligatoirement des perturbations au niveau de l’organe qu’elle
constitue. Mais aujourd’hui la médecine est divisée en plusieurs disciplines selon
des organes bien précis : la cardiologie pour le cœur, la gastro-entérologie pour les
intestins, la dermatologie pour la peau…

Cette approche, centrée sur les organes, ignore le fait que la sante et la maladie ne
sont pas déterminées au niveau des organes, mais au niveau des millions de
cellules dont ils sont composés et qui constituent le corps humain.

Lorsque nos cellules fonctionnent mal, on observe dans un premier temps une
baisse globale des performances de l’organisme, signe de la fragilité du terrain
avec fatigabilité excessive, manque de dynamisme….
Divers troubles peuvent ensuite s’installer. A terme, ces désordres interviennent
dans de nombreuses maladies plus graves, en particulier dans les maladies dites de
« civilisation » : cancers, maladies cardiovasculaires, diabète, rhumatismes,
allergies…

Les maladies dégénératives et malignes liées à l’âge

On estime que le nombre de maladies dégénératives et malignes associées à l’âge


est de l’ordre d’une centaine dans chaque catégorie. Les maladies dégénératives
typiques sont, par exemple, l’arthrite rhumatoïde, l’ostéoporose, les maladies
cardio-vasculaires, neuro-dégénératives et immunitaires ; elles sont toutes
associées à des inflammations chroniques. Environ 90 % des cancers sont des
carcinomes (cancers de tissus solides), dont l’incidence augmente avec l’âge,
comme celle des maladies dégénératives. La dégénérescence du système
immunitaire, au cours du vieillissement, fait que l’on doit aussi inclure une
panoplie de maladies infectieuses, telles que la pneumonie, la COVID-19 et la
grippe, comme étant des maladies liées à l’âge.

L’ensemble de ces deux à trois cents maladies liées à l’âge sont la cause d’environ
90 % de la mortalité humaine dans les pays économiquement développés. On
s’approche progressivement de ce chiffre dans les pays en voie de développement.

Le dysfonctionnement cellulaire peut engendrer une perte de la masse cellulaire à


l’origine des maladies dégénératives, soit un excès pathologique de cellules
résultant d’un dérèglement de la division cellulaire qui caractérise les cancers. Or,
le point commun de ces centaines de pathologies si diverses est que leur fréquence
et leur taux de mortalité augmente exponentiellement avec l’âge. Ces diverses
maladies ont donc une « horloge biologique » très semblable. Une cause commune
de toutes les maladies liées à l’âge expliquerait ainsi facilement leur horloge
biologique commune. Nous examinerons dans cette revue, l’identité de la cause
commune aux maladies du vieillissement.

Les maladies comme expressions phénotypiques des défauts cellulaires

Les difficultés de guérison des maladies liées à l’âge, comme les cancers, sont
probablement dues à la stabilité des altérations génomiques somatiques acquises
aléatoirement dans les cellules individuelles qui en sont leurs causes, telles les
mutations ou la méthylation de l’ADN. D’où l’intérêt des technologies de
correction de mutations in vivo. Vu la précision toujours limitée de ces
technologies par rapport au grand nombre des cellules touchées par les
changements génétiques et épi génétiques et à leur localisation incertaine, le succès
de guérisons des maladies par ces technologies reste néanmoins incertain.

En revanche, la manipulation du phénotype engendré par ces altérations


génomiques paraît plus prometteuse. La maladie est un phénotype pathologique,
une conséquence fonctionnelle de défauts génétiques et épi génétiques. Pour la
santé, nous sommes concernés par le phénotype, pas par le génotype (d’autant plus
qu’il reste souvent « silencieux » par rapport aux maladies). Notre génome est
truffé de mutations silencieuses, ce que l’on appelle le polymorphisme – environ
30 000 différences par substitution d’acides aminés sont observées entre les
protéomes de deux personnes. Une fraction inconnue de ces mutations est sans
conséquence – phénotypiquement silencieuses – grâce à l’activité des protéines
chaperonnes qui atténuent le défaut fonctionnel de la protéine. En effet, pour ces
protéines, le changement d’acides aminés liés à la mutation n’a pas d’impact direct
sur son activité, mais peut affecter sa stabilité et son oxydabilité au cours du
vieillissement.

De longues périodes de latence (ou « silence phénotypique ») sont observées pour


des maladies qui ont été initiées à l’origine ou au cours de la vie. Ce silence peut
reposer sur une compensation de la dysfonction cellulaire qui engendre la maladie,
que l’on a nommée parabiose cellulaire. La parabiose cellulaire est une
complémentation fonctionnelle trans-cellulaire. C’est une sorte de « solidarité
cellulaire », avec échange et redistribution de « biens » entre cellules en contact,
via diverses structures permettant le trafic moléculaire entre les cellules. C’est ce
qu’on appelle l’homéostasie tissulaire : la mise en commun des activités
cellulaires, en transgressant les membranes cellulaires. C’est un mécanisme
puissant de robustesse cellulaire. La suppression phénotypique de mutations
récessives a en effet été démontrée et reconstituée en culture cellulaire, de même
que la complémentation d’un défaut mitochondrial (respiration cellulaire), par le
transfert des mitochondries entières à partir des cellules normales via les TNT
(tunneling nanotubes)… L’inflammation chronique empêche la parabiose
cellulaire. Elle isole les cellules in situ par destruction des connections
intercellulaires. Or, les inflammations dites « stériles » (sans infection), et leurs
bios marqueurs, augmentent avec l’âge, et activent les phénotypes cellulaires
pathologiques latents. Ceci est bien connu des cliniciens et brillamment étudié en
cancérogénèse expérimentale sur la peau des souris. Après les bombardements
atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, au Japon, en 1945, il a fallu attendre 20 à
25 ans pour voir apparaître des cancers solides induits, mais dix fois moins de
temps pour les leucémies, malignité des cellules circulantes qui ne sont pas sujettes
à la parabiose cellulaire.

IV.CONCLUSION

La santé est l’harmonie ,le vieillissement et ses maladies de la dysharmonie


fonctionnelle aux niveaux moléculaires, cellulaires et tissulaires.

REFERENCES :

1. Organisation mondiale de la santé , <<constitution de l’


OMS: l’OMS demeure fermement attaché aux principes
énoncés dans le préambule de sa constitution>>
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/santé
2. https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/fondamentaux/
le-corps-humain/cellules
3. https://www.pensersanté.fr/pourquoi-unecellulevamal

4. https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/fondamentaux/le-
corps-humain/tissusetorganes

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