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REPUBLIQUE DU BURUNDI

MINISTERE DES FINANCES ET DE LA


PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE

PLAN COMPTABLE NATIONAL REVISE DU BURUNDI

A. NOTE SUR LE RESPECT DES NORMES IAS/IFRS


B. PRINCIPALES MODIFICATIONS PAR RAPPORT AU PLAN
COMPTABLE NATIONAL DE 1985

Edition, octobre 2012

Notes élaborées par le Projet de Développement des Secteurs Financier et Privé-PSD


CONTENU………………………………………….. ………..……2
A .Note sur le respect des normes IAS/IFRS……………………………………………………..3

1. Introduction…………………………………………………………………………………….………3

2. L’origine des normes IAS/IFRS…………………………………………………………….………..3


3 Respect des principes généraux des normes comptables internationales……………………...3
4. Caractéristiques qualitatives de l’information financière IAS/IFRS………………………………4
4.1. Définitions …………………………………………………………………………………...4
4.2. Qualités de l’information financière IAS/IFRS………………………………………..…..5
5. Respect des Normes IAS/IFRS par le nouveau référentiel comptable…………………………6

B. Principales modifications par rapport au Plan Comptable National 1985……………...16

1. Introduction…………………………………………………………………………………………..16
2. Principales modifications ................................................................. ……………………………….16
2.1. La présentation des états financiers……………………………………………………16
2.2. Les actifs incorporels…………………………………………………............................17
2.3. Le goodwill ou écarts d'acquisition………………………………………………………18
2.4. Les immobilisations corporelles et le contrat de financement……….......................18
2.5La dépréciation des actifs…………………………………………………………………..19
2.6 Les autres postes d'actifs ………………………………………………………………….19
2.7. Les subventions publiques………………………………………………………………..20
2.8. Les provisions pour charges………………………………………………………………20
3. comptes supprimes de la nomenclature du PCN 85……………………………………………..21
3.1 Comptes supprimés du fait de la nouvelle définition des actifs……………………….21
3.2 Comptes supprimés du fait de la nouvelle définition des passifs ……………………..21
3.3 Comptes supprimés du fait de la définition du résultat net des produits &charges ……….22
3.4 Comptes supprimés du fait de l'interdiction de toute réévaluation ponctuelle des
immobilisations ………………………………………………………………………………….22
3.5 Comptes supprimés du fait des changements dans l’organisation et les méthodes de
suivi du système comptable……………………………………………………………………22
3.6 Autres comptes supprimés………………………………………………………………..23
4. Comptes modifiés dans le cadre du nouveau référentiel………………………………..24
4.1 Comptes modifiés du fait d’un changement de terminologie………………………….24
4.2 Comptes modifiés du fait d’un changement dans la méthode d’évaluation des achats
et des ventes……………………………………………………………………………………24
4.3 Comptes modifiés du fait de la nature juridique du capital non appelé dans une
société…………………………………………………………………………………………….24
4.4 Comptes modifiés du fait d’un changement dans l’évaluation et la comptabilisation
des écarts de change……………………………………………………………………………25
5. Comptes ajoutes a la nomenclature du PCN 85……………………………………………….…26
5.1 Introduction des comptes consolidés……………………………………………………..26
5.2. Le compte de liaison………………………………………………………………………26
5.3 Obligation de comptabiliser les impôts différés………………………………………….27
5.3 Comptabilisation de l’impact de certaines opérations directement en capitaux propres……..27
5.4 Changements dans l’enregistrement comptable et l’évaluation de certaines opérations
particulières ……………………………………………………………………………………. 28
Annexe : Liste des comptes du Plan Comptable National Révisé…………………………………29

2
A. Note sur le respect des normes IAS/IFRS
1.Introduction

La présente note porte sur l’essentiel et elle est construite dans une perspective d’information sur les
innovations introduites dans le Plan Comptable National Révisé –PCNR- du Burundi, en conformité avec
la normalisation comptable internationale.

La numérotation des articles du PCNR comporte trois(3) chiffres généralement suivis d’un tiret et d’une
nouvelle numérotation des alinéas de l’article :
 Le premier chiffre d’un article indique le titre du PCNR
 Le deuxième chiffre indique le chapitre du titre
 Le troisième chiffre correspond à une section de ce chapitre

2. L’origine des normes IAS/IFRS


L'International Accounting Standards Committee (IASC), une organisation privée créée le 29 juin
1973 par les organisations professionnelles comptables de pays industrialisés ( siège établi à Londres) a
pour vocation de contribuer au développement de normes comptables internationales et de favoriser
leur application dans la présentation des états financiers. L'IASC s'intéresse plus particulièrement aux
comptes consolidés des grands groupes multinationaux.

Au cours des années 1970 et 1980, l'IASC procédait par analyse des différentes pratiques de présentation
de comptes consolidés pour retenir les meilleures d'entre elles et en assurer la promotion. Il avait alors un
rôle harmonisateur.

Au cours des années 1990, les anglo-saxons étaient convaincus que la crise financière qui a frappé les pays
asiatiques était due essentiellement à un manque de rigueur dans la présentation des états financiers du fait
d'une normalisation comptable insuffisante. C’est ainsi que le rôle de l'IASC a évolué vers celui
d'innovateur, aboutissant à la publication d’une quarantaine de normes internationales nommées IAS
(International Accounting Standards) ou normes IAS.

Au cours de l'année 2000, une réforme de la constitution de l'IASC a été mise en œuvre. Le nouveau statut
a fait évoluer le rôle d'harmonisateur- innovateur " vers celui de " normalisateur ". Un comité exécutif
(Board) appelé International Accounting Standards Board- IASB, composé de 14 membres et mis en
place depuis le 1er avril 2001, assure la liaison entre l'IASC et les normalisateurs nationaux. C'est le
Comité Exécutif qui est chargé d'élaborer les nouvelles normes, désormais appelées IFRS " International
Financial Reporting Standards " ou normes IFRS (et non plus IAS).

Les normes IAS sont les normes qui ont été publiées avant le changement de statut en 2001. Leur domaine
est restreint aux documents financiers de synthèse (bilan, résultat et tableaux annexes) tandis que les
normes IFRS sont les normes publiées depuis 2001 et leur vocation a été élargie à l’ensemble des
informations financières publiées.

Les normes comptables internationales IFRS « full IFRS » visent l’information financière vers les
investisseurs actionnaires et ciblent principalement les grandes entreprises cotées en bourse. Néanmoins,
dans une grande majorité de pays, les normes IFRS servent de référentiel de convergence aux plans
comptables nationaux révisés en conformité avec la normalisation internationale.

3
3. Respect des principes généraux des normes comptables internationales
 Le Plan Comptable National Révisé-PCNR est un cadre conceptuel des états financiers qui
consiste à fournir une information sur la situation financière (bilan), la performance (compte de
résultat) et l'évolution de la situation financière (tableau de flux de trésorerie), qui soit utile à
une large gamme d'utilisateurs lorsqu'ils prennent leurs décisions économiques ou procèdent à la
comparabilité des comptes entre les entreprises (art 112-3).
 par opposition à la comptabilité de trésorerie: les effets
de transactions et autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés au moment
de la survenance de la transaction et non quand interviennent les flux monétaires (art 121-1
 Hypothèse de continuité d'exploitation : il est supposé que l'entreprise n'a ni l'intention ni la
nécessité de mettre fin à ses activités ni de réduire de façon importante la taille de son exploitation
(art 121-2)
 Le PCNR fait mention des dispositions applicables aux très petites entreprises (TPE) ( art 140-1 à
140-4) et aux petites et moyennes entreprises (PME), d’autre part( art 150-1 à 150-3).

4. Caractéristiques qualitatives de l’information financière IAS/IFRS

4.1. Définitions
Le PCNR reprend, de façon succincte, dans ses définitions, celles proposées par les normes IAS/IFRS en
ce qui concerne les actifs , les passifs , les capitaux propres, les produits et les charges et les
dépréciations d’actifs :

 Les actifs sont constitués des ressources contrôlées par l’entité du fait d’évènements passés et
destinés à procurer à l’entité des avantages économiques futurs. Le contrôle d’un actif correspond
au pouvoir d’obtenir des avantages économiques futurs procurés par cet actif (art 131-1)
Les éléments d’actif destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entité constituent l’actif non
courant ; ceux qui en raison de leur destination ou de leur nature n’ont pas cette vocation
constituent l’actif courant (art 131-2).

 Les passifs sont constitués des engagements ou obligations actuelles de l’entité résultant
d’événements passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de
ressources représentative d’avantages économiques.(art 131-4)
Un passif est classé comme passif courant lorsque il est attendu qu’il soit réglé dans le cadre d’un
cycle normale d’exploitation ou si il doit être payé dans les douze mois qui suivent la date de
clôture. Tous les autres passifs sont classés en tant que passifs non courants.

 les capitaux propres (fonds propres ou capital financier) correspondent à l’excédent des actifs de
l’entité sur ses passifs courants et non courants (art .131-7)

 Les produits d’un exercice comptable correspondent aux accroissements d’avantages


économiques survenus au cours de l’exercice, sous forme d’entrées, d’augmentations d’actifs ou de
diminutions de passif. Les produits ont pour conséquence une augmentation des capitaux propres.
(art 132-1).

 Les charges d’un exercice comptable correspondent aux diminutions d’avantages économiques survenues
au cours de l’exercice, sous forme de sortie ou de diminution d’actifs ou d’apparition de passifs. Les charges
ont pour conséquence une diminution des capitaux propres. Les charges comprennent les dotations aux
amortissements ou provisions et les pertes de valeur de certains actifs.

4
 La dépréciation d’actifs : La base d’évaluation affirmée par le PCNR est celle du coût historique (art)
avec, dans certaines conditions fixées et pour certains éléments, le recours à une révision de la base
historique à partir de trois notions (art 221-1 à 222-8) :
o La juste valeur qui se définit comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un
passif éteint entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de
concurrence normales.
o La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de
l’utilisation continue d’un actif et de sa sortie a la fin de sa durée d’utilité.
o La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre le prix de vente net (juste valeur nette) de
l’actif et sa valeur d’utilité

4.2. Qualités de l’information financière IAS/IFRS


De façon générale, le cadre conceptuel du PCNR distingue et respecte les principes suivants :
 Principe d’Intelligibilité : l’utilisateur des états financiers doit pouvoir se forger une opinion sur
l’activité de l’entreprise à la simple lecture des informations comptables(art 122-1)
 Principe de Pertinence : l'information financière doit être utile pour la décision de l'utilisateur sur le
futur de l’entreprise. Pour cela, elle doit revêtir une importance significative tant du fait de sa
nature que de son montant).(art 122-2)
 Principe de Fiabilité :l’information financière peut être utilisée sans risque d’erreur Le concept de
fiabilité recouvre les notions suivantes d’image fidèle, de prééminence du fond sur la forme, de
neutralité, de prudence et d’exhaustivité.(art 122-3)
 Prééminence du Fond/Substance sur la forme juridique (substance over form) : la priorité est
donnée à une approche économique donnant une image pertinente et fidèle de l’entreprise et non
une approche juridique et fiscale qui privilégie la forme juridique sur le fond (art 123-9).Ce
principe a des conséquences importantes sur des opérations qui entrent dans le champ des états
financiers, notamment les opérations de crédit-bail
 Principe de Comparabilité. La comparabilité suppose une information sur le choix des méthodes
appliquées et leur permanence dans le temps permettant de faire des comparaisons entre les
entreprises et entre les chiffres des périodes précédentes(art 122-4)
 Principe d'Importance relative : les états financiers doivent mettre en évidence toute information
significative pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de l’information,
peuvent porter sur l’entité (art 123-10)
 Principe de juste valeur : La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé,
ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de
concurrence normale. Contrairement au principe des coûts historiques, les respect des normes IAS /
IFRS implique la notion de juste valeur qui conduit à une remise en cause régulière de
l’évaluation de des actifs et des passifs d’une entreprise ( art .123-6)

Toutes les normes IAS/IFRS sont susceptibles d'être réévaluées, révisées ou supprimées. C’est ainsi que
les normes IAS 3 à 5 ; IAS 9 ; IAS 13 à15 ; IAS 25 ,30 et 35 ont été supprimées ou remplacées par
d’autres normes IAS ou IFRS.

Le tableau ci-dessous indique les normes IAS/IFS ainsi que les articles du PCNR qui respectent certaines
d’entre elles.

5
5. Respect des Normes IAS/IFRS par le nouveau référentiel comptable
NB : les normes IAS 3 à 5 ; IAS 9 ; IAS 13 à15 ; IAS 25 ,30 et 35 ont été supprimées ou remplacées
par d’autres normes.
Domaines d’analyse ou de prescription Articles du
Norme Rubrique
PCNR

Un jeu complet d'états financiers doit comprendre :

 un état de situation financière à la fin de la


période (bilan);
 un état du résultat global de la période ;
Présentation uniforme  un état des variations de capitaux propres de la Voir art 310-1 à
IAS 1 340-1
des états financiers période ;
 un tableau de flux de trésorerie de la période ;
 des notes annexes, contenant un résumé des
principales méthodes comptables et d'autres
informations explicatives.

Les stocks comprennent les actifs détenus pour être


vendus dans le cours normal de l’activité (produits finis),
les actifs en cours de production pour une telle vente
(travaux en cours) et les matières premières et fournitures
destinées à être consommées dans le processus de
production Voir art 233-1 à
Evaluation et
La norme IAS 2 prescrit le traitement comptable 233-9
IAS 2 comptabilisation des
applicable aux stocks dans le système des coûts
Stocks
historiques. Les stocks doivent être évalués au plus faible
du coût et de la Valeur de Réalisation Nette (VRN).

Si un coût spécifique ne peut être quantifié, le traitement


de référence utilisera la méthode du premier entré –
premier sorti (FIFO) ou celle du coût moyen pondéré

Etats financiers Supprimée et remplacée par les IAS 27 et 28 -


IAS 3
consolidés

Comptabilisation des Supprimée et remplacée par les IAS 16, 22 et 38 -


IAS 4 amortissements des
immobilisations

Les informations Supprimée et remplacée par IAS 1 -


IAS 5 incluses dans les états
financiers

Réponses comptables à Supprimée et remplacée par IAS 15 -


IAS 6
des variations des prix

La norme IAS 7 prescrit les modalités de présentation des


informations sur l’historique des évolutions de la
Tableaux des flux de trésorerie et des équivalents de trésorerie d’une entreprise Voir art 350-1 à
IAS 7
trésorerie au moyen d’un tableau des flux de trésorerie classant les 350-5
flux de trésorerie de l’exercice en activités
opérationnelles, d’investissement et de financement

6
La norme IAS 8 indique comment le résultat des activités
ordinaires et des éléments extraordinaires doit être Voir art 212-1 à
présenté dans le compte de résultat. Elle traite également 212-8 et
de la comptabilisation des erreurs, des changements de
Méthodes comptables,
méthodes comptables et des changements d’estimations
changements
IAS 8 comptables.
d’estimations et
corrections d’erreurs
Les erreurs significatives sont comptabilisées de manière
rétrospective en redressant les exercices art 221-1 à 222-8
antérieurs et en ajustant le solde à l’ouverture des
bénéfices non distribués de l’exercice le plus ancien.

Frais de recherche et de Supprimée et remplacée par IAS 38 -


IAS 9
développement

Il s’agit ici essentiellement de comptabiliser les effets


économiques d’événements postérieurement à la date de Voir art 231-16
Evénements postérieurs
clôture du bilan à 231-25
IAS 10 à la date de clôture de
Normalement, ces événements sont présentés sous forme
l’exercice
de rectificatifs dans les états financiers ou documentés
dans les notes annexes

la norme IAS 11 prescrit le traitement comptable des


produits et coûts relatifs aux contrats de construction ou
de contrats à long terme.
La norme IAS 11 autorise uniquement la méthode « à Voir art 242-1 à
l’avancement ». Avec cette méthode, le chiffre d’affaires 242-5
Contrats de et le résultat sont enregistrés en fonction du pourcentage
IAS 11 construction/contrats à ou degré d’avancement atteint.
long terme

coûts doivent être passés en dépenses et les produits


comptabilisés dans la mesure où ces coûts sont
recouvrables (« méthode du recouvrement des coûts »).

La norme IAS 12 rend obligatoire la comptabilisation Voir art 243-1 à


Impôts sur le résultat et
IAS 12 d’impôts différés. Il interdit l’actualisation des impôts 243-5
impôts différés
différés, actifs ou passifs.

Présentation de l’actif Supprimée et remplacée par complétion de IAS 1 -


IAS 13 et du passif à cout
terme

Les entreprises cotées en Bourse ont l’obligation de NA


publier une information financière sectorielle sur leurs
différentes lignes de produits et de services et sur les
IAS 14 Information sectorielle différentes zones géographiques dans lesquelles elles
opèrent
Cette norme a été supprimée lors de la publication de la
norme IFRS 8

Informations reflétant Supprimée en décembre 2003 -


IAS 15
les variations des prix

7
Une immobilisation corporelle est définie comme « un
actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la
production ou la fourniture de biens et services, soit pour
être loué à des tiers, soit à des fins administratives Voir art 231-1 à
Evaluation et
La norme IAS 16 prescrit la comptabilisation initiale et le 231-15
comptabilisations des
IAS 16 traitement comptable ultérieur des immobilisations
Immobilisations
corporelles. Un élément d’immobilisation corporelle doit
corporelles
être comptabilisé en tant qu’actif lorsque (a) il est
probable que les avantages économiques futurs associés à
cet actif iront à l’entreprise et (b) le coût de cet actif peut
être évalué de façon fiable.

Cette norme distingue deux catégories de contrats de


location :
 le contrat de location-financement, qui est un contrat de
location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-
Contrats de location totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété Voir art 244-1 à
financement/Crédits bail d’un actif ; 244- 9
IAS 17  le contrat de location simple, qui désigne tout contrat de
et contrats de location
simple location autre qu’un contrat de location-financement.
La norme IFRS 17 rend obligatoire l’inscription à l’actif
du locataire de tout contrat de location-financement s’il a
pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des
risques et des avantages inhérents à la propriété d’un actif

La norme IAS 18 prescrit le traitement comptable des


produits des activités ordinaires provenant de certains
types de transactions et événements.
Produits des activités ordinaires : entrées brutes Voir art 211-2 à
Produits des activités
d’avantages économiques (liquidités, créances, autres 211-6
IAS 18 ordinaires ( chiffre
actifs) dans le cadre des activités ordinaires d’une
d’affaires
entreprise (vente de biens et de services, intérêts,
redevances et dividendes).
Les produits des activités ordinaires doivent être évalués à
la juste valeur de la contrepartie à recevoir.

La norme IAS 19 prescrit le mode de comptabilisation et Voir art 245-1 à


de présentation des avantages du personnel (primes, 245-3
congés, pensions). Le principe sous-jacent est le suivant :
IAS 19 Avantages au personnel le coût des avantages octroyés au personnel doit être
comptabilisé sur l’exercice au cours duquel ceux-ci sont
perçus par les employés, et non au moment où ils sont
exigibles

La norme IAS 20 prescrit la comptabilisation et


l’information à fournir sur les subventions publiques et Voir art 234-1 à
sur les autres formes d’aide publique, y compris leurs 234-6
Comptabilisation des remboursements
subventions publiques et
IAS 20
informations à fournir sur la norme IAS 20 prévoit deux options pour leur
l’aide publique enregistrement :
• soit en déduction des actifs subventionnés,
• soit en « produits constatés d’avance »

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La norme IAS 21 prescrit la comptabilisation des
transactions d’une entité en monnaie étrangère et de ses
activités à l’étranger. Elle édicte les critères de sélection
Opérations effectuées en de la monnaie fonctionnelle de l’entité et impose Voir art 246-1 à
monnaies étrangères ( l’inscription en résultat des écarts de conversion actifs ou 246-10
IAS 21
taux de change, risque de passifs résultant de la conversion des créances et de dettes
change) libellées en devise
Les transactions dans une monnaie autre que la monnaie
fonctionnelle doivent être converties au cours du change
en vigueur à la date de la transaction.

Cette norme IAS prescrit le traitement comptable


applicable aux actifs combinés de deux entités qui se Voir art 254-1 à
Regroupements
IAS 22 regroupent pour n’en former plus qu’une seule. 254-3
d’entreprises
Cette norme a été supprimée lors de la publication de la
norme IFRS 3

Le traitement de référence impose de comptabiliser les


Coûts d’émissions, coûts d’emprunt en charges. L’autre traitement autorisé Voir art 236-1 à
IAS 23 primes et coûts consiste à incorporer dans le coût de l’actif ceux qui sont 236-3
d’emprunts attribuables à sa construction.

La norme IAS 24 expose les informations à fournir sur les Voir titre
transactions avec des parties liées. Des parties sont III ;,chap 6 et
considérées liées si une partie peut contrôler l’autre ou Annexe 2
exercer une influence notable sur elle. point D
Sont concernées :
 Les relations de société mère à filiale (voir IAS 27)
Information relative aux
IAS 24  les entités sous contrôle conjoint ;
parties liées
 les entreprises associées (voir IAS 28) ;
 les personnes physiques qui, au travers de
participations, exercent une influence notable sur
l’entreprise et les membres de la famille proche de
ces personnes ;
 Les principaux dirigeants de l’entreprise

Comptabilisation des Supprimée et remplacée par IAS 39 et 40 -


IAS 25
placements

La norme IAS 26 traite de la comptabilisation et des


Comptabilité et reporting rapports financiers présentés par les régimes de retraite.
IAS 26 des engagements de Comme pour la norme IAS 19 (Avantages du personnel),
retraite la pratique standard consiste à importer des données à
partir de systèmes de paie.

La norme IAS 27 définit le concept de filiale comme « Voir art 241-1


une entreprise contrôlée par une autre entreprise (appelée
(définition des
la société mère) » Une société mère, qu’elle ait une ou
plusieurs filiales, est tenue de présenter des états filiales)
États financiers financiers consolidés.
IAS 27
consolidés et individuels Si les états financiers utilisés en consolidation sont établis
à des dates de clôture différentes, la différence entre ces Voir art 251-1 à
dates et la date des états financiers de la société mère ne
253-6
doit pas être supérieure à trois mois.

9
Voir art 241-3
La norme IAS 28 doit être appliquée par un investisseur à
Participations dans des (déf entreprise
la comptabilisation de ses participations dans des
IAS 28 entreprises associées (< entreprises associées associée)
50 % du capital)
Voir art 255-1 à
255-2

La norme IAS 29 établit des standards pour les états NA


financiers d’une entreprise présentés dans la monnaie
d’une économie hyperinflationniste afin que l’information
financière fournie soit significative.
Information financière L’hyperinflation est révélée par un taux cumulé
IAS 29 dans les économies d’inflation sur trois ans égal ou supérieur à 100% (entre
hyper-inflationnistes autres caractéristiques).
Le gain ou la perte sur la situation monétaire nette
découlant du retraitement des états financiers dans l’unité
de mesure ayant cours à la date de clôture doit faire partie
du résultat net et être indiqué séparément.

La norme IAS 30 décrit les informations à présenter dans Voir plan


Informations sur les états
le compte de résultat et le bilan des banques et institutions comptable
financiers des banques et
IAS 30 assimilées bancaire
des institutions
Cette norme est supprimée lors de la mise en application spécifique
financières assimilées
de la norme IFRS 7
Coentreprise : accord contractuel en vertu duquel deux Voir art 241-2
parties ou plus (les coentrepreneurs) conviennent
(définition d’une
d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint.
coentreprise)
La norme IAS 31prescrit la comptabilisation des
participations dans des coentreprises, quelles que soient
les structures ou les formes selon lesquelles sont menées
Participations dans des Voir art 241-5 à
IAS 31 les activités de ces dernières.
coentreprises 241-9
Cette norme identifie trois grandes catégories de
coentreprises :
 les activités contrôlées conjointement,
 les actifs contrôlés conjointement et
 les entités contrôlées conjointement.
Cette norme est supprimée lors de la mise en application
de la norme IFRS 11
Un instrument financier est tout contrat qui donne lieu à
un actif ou un passif ou un instrument de capitaux propres
dans une autre entité. Voir art 232-1 à
L'objectif d'IAS 32 est d'établir des principes régissant la 232-12
présentation des instruments financiers comme passifs ou
Présentation des comme capitaux propres ainsi que la compensation des
IAS 32
Instruments financiers actifs financiers et passifs financiers.
La norme IAS 32 permet à l’utilisateur de mieux classifier
et appréhender l’importance des instruments financiers
dans les comptes de bilan et de hors bilan par rapport à la
position financière, à la performance et aux flux de
trésorerie d’une entreprise.

10
La norme IAS 33 prescrit les principes de détermination NA
et de présentation du résultat par action et s’applique
uniquement aux entreprises cotées en Bourse.
IAS 33 Résultat par action L’objectif d'IAS 33 est d’améliorer les comparaisons de
la performance entre entités différentes pour une même
période de reporting et entre périodes de reporting
différentes pour une même entité.

La norme IAS 34 prescrit que les rapports financiers NA


intermédiaires sont identiques au rapport annuel et que
Information financière l’information intermédiaire doit également se conformer
IAS 34
intermédiaire aux normes comptables internationales.
Ces comparatifs présentent un grand intérêt pour les
actionnaires et les analystes.

La notion d’activité abandonnée recouvre toutes sortes NA


de situations : cessions, fermetures ou abandons effectifs
d’activités, projets de cession, de fermeture ou
d’abandon d’activités.
La norme IAS 35 établit les principes de communication
d’informations relatives aux abandons d’activités,
1AS 35 Abandon d’activités
permettant ainsi aux utilisateurs des états financiers
d’établir des prévisions plus précises quant aux flux de
trésorerie de l’entreprise et à sa capacité à générer des
bénéfices.
Cette norme est supprimée lors de la mise en
application de la norme IFRS 5
IAS 36 s'applique à la comptabilisation de la
dépréciation de tous les actifs autres que les stocks, les
actifs générés par des contrats de construction, les actifs
d'impôt différé, les actifs générés par des avantages du Voir art 222-1 à
personnel, les actifs financiers, les immeubles de 222-8
placement et les actifs biologiques
Elle traite essentiellement de la comptabilisation de la
Dépréciation d'actifs dépréciation en matière d’immobilisations incorporelles
IAS 36
( amortissement ) et d’immobilisations corporelles.
La norme IAS 36 prescrit les procédures à appliquer par
une entreprise pour s’assurer que ses actifs ne sont pas
surévalués dans ses états financiers. Elle explique
comment calculer le montant à récupérer de cet actif (le
« montant recouvrable ») et spécifie dans quels cas une
entreprise doit reprendre et comptabiliser une perte de
valeur.

La norme IAS 37 traite essentiellement des bases


d’évaluation et privilégie la comptabilisation des
obligations résultant d’événements éventuels passés. Voir art 235-1 à
La comptabilisation est possible si les conditions 235-5
Provisions, passifs suivantes sont respectées :
IAS 37 éventuels et actifs - existence d’une obligation actuelle résultant d’un
éventuels événement passé,
-probabilité d’une sortie future de ressources
représentatives d’avantages, nécessaire pour éteindre
l’obligation,
-possibilité d’estimer l’obligation de manière fiable

11
Les immobilisations incorporelles sont seulement
relatives à des dépenses de développement d’un projet
interne se rapportant à des opérations spécifiques à venir Voir art231-2 à
ayant de sérieuses chances de rentabilité globale 231-4
IAS 38 impose à une entreprise de comptabiliser une
immobilisation incorporelle si et seulement si certaines
Immobilisations conditions sont remplies.
IAS 38
incorporelles
 Cet actif satisfait à la définition d’une
immobilisation incorporelle identifiable se
distinguant clairement du goodwill.
 Il est probable que les avantages économiques futurs
attribuables à l’actif iront à l’entreprise.
 Le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.

La norme IAS 39 établit les principes de


comptabilisation et d'évaluation des actifs financiers, des
passifs financiers et de certains contrats d'achat ou de Voir art 232-1 à
vente d'éléments non financiers (méthode du coût amorti, 232-12
Instruments financiers-
méthode du taux d’intérêt effectif et méthode de la juste
IAS 39 Comptabilisation et
valeur).
évaluation
Elle est particulièrement importante pour les banques et
les institutions financières car elle traite de la gestion des
risques financiers, de leur couverture (instruments
dérivés), des placements et des modes de financement .

Un immeuble de placement est un bien immobilier


(terrain et/ou bâtiment – ou partie d’un bâtiment) détenu
pour en retirer des loyers et/ou pour valoriser le capital.

La norme IAS 40 prescrit le traitement comptable des


immeubles de placement détenus par les entreprises, sans
se limiter à celles dont cela constitue l’activité Voir art 231-27 à
principale. Le modèle de traitement choisi doit être 231-29
appliqué à tous ses immeubles de placement.
Conformément à la norme IAS 40, une entreprise doit
choisir l’une des deux méthodes comptables suivantes :
IAS 40 Immeubles de placement Modèle de la juste valeur : les immeubles de placement
doivent être évalués à leur juste valeur et les variations
de cette juste valeur incluses dans le résultat net.
Modèle du coût amorti (identique au traitement de
référence de IAS 16, Immobilisations corporelles) : les
immeubles de placement doivent être évalués à leur coût
diminué du cumul des amortissements et des pertes de
valeur.

L’entreprise qui choisit le modèle du coût amorti doit


déterminer la juste valeur de ses immeubles de
placement aux fins la présentation d’informations.

IAS 41 régit le traitement comptable des actifs


biologiques (cheptel, récoltes, etc.) qui sont transformés
en production. Leur comptabilisation, s’effectue Voir art 231-26
Agriculture ( Actif essentiellement lorsque l’entreprise contrôle l’actif et
IAS 41
biologique) leur évaluation correspond à leur juste valeur diminuée
des coûts estimés au point de vente,.
La norme IAS 41 s’applique aux immobilisations
nécessaires à leur production ou à leur maintenance .

12
Les méthodes comptables qu'une entité utilise dans son NA
état de la situation d'ouverture en IFRS peuvent différer
de celles qu'elle a utilisées à la même date en vertu du
référentiel comptable antérieur.
L’entité est tenue de préparer et de présenter un état de la
situation financière d'ouverture en IFRS à la date de
Première application des transition aux IFRS. C'est le point de départ de sa
IFRS 1
normes IFRS comptabilité selon les IFRS
Des ajustements positifs des états financiers antérieurs en
résultent découlent et c'est pourquoi l'entité doit
comptabiliser ces ajustements directement en résultats
non distribués (ou, le cas échéant, dans une autre
catégorie de capitaux propres) à la date de transition aux
IFRS

L'objectif d'IFRS 2 est de spécifier l'information PM


financière à présenter par une entité qui entreprend une
transaction dont le paiement est fondé sur des actions. En
Paiement fondé sur des particulier, elle impose à une entité de refléter dans son
IFRS 2
actions résultat et dans sa situation financière les effets des
transactions dont le paiement est fondé sur des actions, y
compris les charges liées à des transactions attribuant
aux membres du personnel des options sur actions

Le goodwill est un écart d'acquisition (survaleur) Voir art 253-1 à


correspondant à l'excédent du coût d'acquisition, lors art 254-6
d'une prise de participation ou d'une fusion d’entreprises,
sur la quote-part de l'acquéreur dans la juste valeur des
actifs et passifs identifiables.

L’IFRS 3 a pour objectif d’améliorer la pertinence, la


fiabilité et la comparabilité de l’information financière
Regroupements
relative à un regroupement d’entreprises.
IFRS 3 d'entreprises (fusions,
Elle établit les principes et les conditions qui régissent la
acquisitions, goodwill)
comptabilisation et l’évaluation des actifs identifiables et
du goodwill acquis, des passifs repris, de toute
participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise
acquise et du profit résultant d’une acquisition à des
conditions avantageuses.
Les immobilisations incorporelles acquises à l’occasion
d’un regroupement d’entreprises sont évaluées
initialement à leur juste valeur à la date de l’acquisition

La norme IFRS 4 traite des coûts d’acquisition des NA


immobilisations incorporelles provenant des contrats
d’assurance, les passifs étant évalués à leur juste valeur.
IFRS 4 Contrats d'assurance Les contrats reconnus comme contrat d’assurance se
voient appliqués la norme IFRS 4 et dans le cas
contraire, ils sont considérés comme des instruments
financiers régis par la norme IAS 39

13
La norme IFRS 5 traite des immobilisations incorporelles NA
détenues pour être vendues.

L'entreprise abandonne une activité au cours de l'exercice,


doit présenter dans ses états financiers
Actifs non courants
- un montant unique correspondant à la somme du
IFRS 5 destinés à être vendus et
résultat, après impôt, généré par l'activité abandonnée et
activités abandonnées
du résultat de cession après impôt,
- une analyse de ce montant unique,
- les flux de trésorerie nets attribuables aux activités
d'exploitation, d'investissement et de financement des
activités abandonnées.

La norme IFRS 5 traite des actifs de prospection et NA


d'évaluation en immobilisations corporelles ou
incorporelles selon la nature des actifs.
Une entité ne doit pas appliquer IFRS 6 aux dépenses
encourues avant la prospection et l'évaluation de
Prospection et évaluation ressources minérales, telles que les dépenses encourues
IFRS 6
des ressources minérales avant que l'entité n'ait obtenu les droits légaux de
prospecter une zone spécifique ;
Une entité ne doit pas appliquer IFRS 6 après que la
faisabilité technique et la viabilité commerciale de
l'extraction d'une ressource minérale ont été démontrées

Selon la norme IFRS 7, une entité doit fournir des NA


informations (qualitatives et quantitatives) permettant aux
utilisateurs de ses états financiers, d'évaluer l'importance
Instruments financiers -
IFRS 7 des instruments financiers au regard de sa situation et de
Information à fournir
sa performance financières, la nature et l'ampleur des
risques découlant des instruments financiers auxquels elle
est exposée à la date de clôture.

Selon la norme IFRS 8, une entité doit fournir des NA


informations qui permettent aux utilisateurs de ses états
financiers d'évaluer la nature et les effets financiers des
activités auxquelles elle se livre et des environnements
économiques dans lesquels elle opère. Un secteur
opérationnel est :

 une composante d'une entité qui se livre à des


activités à partir desquelles elle est susceptible
IFRS 8 Secteurs opérationnels d'acquérir des produits et d'encourir des charges,

 une composante d’une entité dont les résultats


opérationnels sont régulièrement examinés par le
principal décideur opérationnel de l'entité en vue de
prendre des décisions en matière de ressources à
affecter au secteur et d'évaluer sa performance,

 une composante d’une entité pour laquelle des


informations financières isolées sont disponibles.

14
La norme IFRS 9 retient une approche unique pour -
déterminer si un actif financier doit être évalué au coût
amorti ou à la juste valeur, remplaçant les différentes
règles d'IAS 39.
IFRS 9 Instruments financiers IFRS 9 prescrit également une seule méthode de
dépréciation, remplaçant les différentes méthodes définies
par IAS 39. Ainsi, cette nouvelle norme améliore la
comparabilité et facilite la compréhension des états
financiers par les investisseurs et les autres utilisateurs

La norme IFRS 10 "Etats financiers consolidés" amende


IAS 27 "Etats financiers consolidés et individuels" qui a
été modifiée et s'intitule dorénavant "Etats financiers
individuels" (IAS 27 version 2011).
IFRS 10 présente un modèle unique de consolidation qui
identifie le contrôle comme étant la base pour la
IFRS 10 Etats financés consolidés consolidation de toutes sortes d'entités. La norme fournit
une définition du contrôle qui comprend les trois éléments
suivants: un pouvoir sur l'autre entité; une exposition ou
droits à des rendements variables de cette autre entité et
capacité d'utiliser son pouvoir afin d'impacter ses
rendements

La norme IFRS 11 "Partenariats" annule et remplace -


IFRS 11 Partenariats IAS 31 "Participation dans des coentreprises"

La norme IFRS 12 intègre, dans une seule norme, les -


informations à fournir relatives aux participations dans
des filiales, aux partenariats, dans des entreprises
associées et dans des entités structurées. L'objectif d'IFRS
Informations sur les 12 est d'exiger une information qui puisse permettre aux
IFRS 12 intérêts détenus dans utilisateurs des états financiers d'évaluer la base du
d'autres entités contrôle, toute restriction sur les actifs consolidés et les
passifs, les expositions aux risques résultant des
participations dans des entités structurées non consolidées
et la participation des intérêts minoritaires dans les
activités des entités consolidées

La norme IFRS 13 est un guide d’évaluation de la juste -


valeur comprenant les informations à fournir en notes
annexes aux états financiers. Elle s’applique aux IFRS qui
exigent ou permettent des évaluations à la juste valeur ou
la communication d’informations sur la juste valeur,
sauf pour :
Evaluation de la juste
IFRS 13  les transactions dont le paiement est fondé sur les
valeur
actions (IFRS 2) ;
 Les transactions de location selon IAS 17 « Contrats
de location » ;
Les évaluations telles que la valeur nette de réalisation
utilisée dans IAS 2 « Stocks » ou valeur d’utilité utilisée
dans IAS 36 « Dépréciation d’actifs ».

15
B. Principales modifications par rapport au Plan
Comptable National de 1985
I. Introduction
Le Plan Comptable National en vigueur actuellement au Burundi résulte de l’Ordonnance
Ministérielle n°540/234 du 4/09/85 qui prévoit une liste de comptes destinée à faciliter les
regroupements en poste, puis en rubrique, nécessaires à la production d’ états financiers de
synthèse normalisés.

L’introduction dans la réglementation comptable des normes comptables internationales IAS /


IFRS apporte certaines modifications importantes au fonctionnement et à la nomenclature des
comptes figurant dans le PCN 1985.

Chaque norme internationale définit le niveau d’information qui doit être donné relativement à
son application. Il en résulte que le volume global d’information présenté dans l’annexe des
comptes annuels est nettement plus important qu’avec les normes actuelles.

2. PRINCIPALES MODIFICATIONS

Certains comptes ont été supprimés ou modifiés au niveau de leur intitulé ou de leur
numérotation, et d’autres ont été ajoutés afin de faciliter la prise en compte des nouvelles
méthodes d’évaluation et de comptabilisation résultant du rapprochement avec les normes
internationales.

2.1. La présentation des états financiers

L'objectif des états financiers consiste à "fournir une information sur la situation financière
(bilan), la performance (compte de résultat) et l'évolution de la situation financière (tableau de
flux de trésorerie), qui soit utile à une large gamme d'utilisateurs lorsqu'ils prennent leurs
décisions économiques." (IAS 1)

Le cadre conceptuel du PCNR définit les hypothèses de base sous-jacentes à la préparation et


à la présentation des comptes à savoir :
- Le principe de comptabilité d'engagements ou droits constatés par opposition à la
comptabilité de trésorerie pour informer non seulement sur les flux de liquidité passées,
mais aussi sur les obligations et autre événements qui entraineront des encaissements
ou des paiements futurs(art 121-1 du PCNR)
- L’hypothèse de continuité d'exploitation qui suppose que l'entreprise n'a ni l'intention ni la
nécessité de mettre fin à ses activités dans un avenir prévisible à moins que des
événements ou des décisions survenus avant la date de publication des comptes rendent
probable la liquidation ou la cession des activités(art 121-2 du PCNR).

Le PCNR impose la présentation des états financiers sous forme de 5 documents :


 le bilan
 le compte de résultat
 l’annexe
 le tableau de variation des capitaux propres,
 le tableau des flux de trésorerie.

16
Alors que le bilan en normes actuelles classe les comptes par origine et destination, la norme
IAS 1 impose une présentation selon la notion de cycle d’exploitation en distinguant les
éléments courants et non courants à moins qu’une présentation selon le critère de liquidité
fournisse une information plus pertinente.

Les éléments courants sont définis comme suit :


- des actifs à réaliser et passifs à régler dans le cadre normal du cycle d’exploitation
normal,
- des actifs de trésorerie ou équivalent de trésorerie
- des actifs détenus à des fins de transactions,
- des actifs à réaliser et passifs à régler dans les 12 mois.

Les normes actuelles structurent le compte de résultat en distinguant les éléments courants
d’exploitation et les éléments exceptionnels. Avec la norme IAS 1, le compte de résultat ne
fait plus apparaître de données exceptionnelles mais distingue le résultat des activités
poursuivies du résultat des activités terminées.

2.2. Actifs incorporels

Définition d’une immobilisation incorporelle


Alors que la définition du PCN 85 reste imprécise (« Est incorporel ce qui n’est ni corporel, ni
financier »), la normes IAS/IFRS 38 et l’article 231-2 du PCNR définissent l’élément incorporel
comme un actif non monétaire, identifiable et immatériel (sans substance physique), détenu,
contrôle et utilisé par l’entité dans le cadre de ses activités ordinaires (production ou la fourniture
de biens ou de services, location à des tiers ou à des fins administratives)

Les dépenses/frais de recherche et développement


L’immobilisation des dépenses/frais de recherche appliquée et de développement d’un projet est
optionnelle uniquement si (art:231-3) :
- Le projet est nettement individualisé avec des opérations spécifiques.
- Le projet a de sérieuses chances de rentabilité globale (réussite technique et de
rentabilité commerciale) avec avantages économiques futurs attribuables à l’entreprise
- Le coût/dépenses du projet peut être distinctement établi et évalué de façon fiable
- L’entité a l’intention et la capacité technique et financière d’achever les opérations liées à
ces dépenses de développement.
Inversement, les frais/dépenses de recherche d’un projet interne sont obligatoirement inscrits
en charges et non en frais immobilisés (art 231-4).

Amortissement des immobilisations incorporelles


Les IFRS et le PCNR font la distinction entre les éléments incorporels à durée de vie finie qui
doivent être amortis sur cette durée (art 231-9) et les incorporels à durée de vie indéfinie qui ne
doivent pas être amortis (art 231-15) mais qui doivent faire l’objet de tests de dépréciation
annuelle ou à chaque fois qu’un indice de perte de valeur a été identifié.
Réévaluation des immobilisations incorporelles

Si la législation du PCN 85 interdit la réévaluation des immobilisations incorporelles, la norme


IAS 38 autorise une réévaluation de ces actifs à leur juste valeur, à la condition que cette juste
valeur puisse être estimée de manière fiable pour des immobilisations préalablement définies
(art 231-18).

L’écart de réévaluation éventuellement dégagé est inscrit en capitaux propres (art .231-21&22)
sous le libellé « écart de réévaluation »

17
2.3. Goodwill/Ecarts d’acquisition

Le goodwill est un écart d'acquisition positif (survaleur) correspondant à l'excédent du coût


d'acquisition, lors d'une prise de participation ou d'une fusion d’entreprises, sur la quote-part de
l'acquéreur dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables. Il est en l’actif non courant du
bilan en augmentation de l’actif concerné ( IFRS 3art 253-3 du PCNR)

Concernant les écarts d’acquisition négatifs, la norme internationale et le PCNR prévoit qu’ils
soient comptabilisés immédiatement en résultat/produits (art253-5).

Dans la législation du PCN 85, ces « Badwill » sont inscrits en Provision pour Risques et
Charges et repris en résultat.

Amortissements des écarts d’acquisition


Alors que le PCN 85 impose l’amortissement des écarts d’acquisition positifs, la norme IFRS 3
et la PCNR remplacent cet amortissement par des tests de dépréciation, la perte de valeur de
l’écart d’acquisition étant considérée comme irréversible (art 254-4).

2.4. Immobilisations Corporelles et le contrat de financement

Définitions des immobilisations corporelles

Selon la normes IAS/IFRS 16 et l’art 231-1 du PCNR, une immobilisation corporelle est définie
comme un actif physique/tangible, détenu par une entité, soit pour être utilisé dans la
production ou la fourniture d’actifs ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit utilisé à
des fins administratives et dont la durée d’utilisation est censée se prolonger au-delà de la
durée de l’exercice.

Réévaluation des actifs


Dans le PCN 1985, l’inscription à l’actif d’une immobilisation corporelle est enregistrée à son
coût historique. Quant à elles, les normes IAS/IFRS 16 et l’art 231-5 PCNR prévoient la
possibilité de comptabiliser ses actifs corporels soit à leur coût historique, soit à leur juste valeur.

En cas de variations de valeur, le montant des dotations aux amortissements pour l’exercice en
cours et les exercices ultérieurs est ajusté sur la durée de vie restant à courir.

De plus, les normes IFRS et la PCNR offrent la possibilité d’effectuer régulièrement des
réévaluations qui peuvent ne concerner que certaines classes d’immobilisations et d’imputer
l’écart de réévaluation sur les capitaux propres(art 231-18 à 24).

Amortissement selon l’approche par composants


Les éléments constitutifs d’un actif ayant des durées d’utilité ou des modes de consommation
différents sont comptabilisés séparément et être amortis selon un plan d’amortissement propre à
chacun d’eux (art231-6).

Les éventuels coûts de démantèlement et de remise en état doivent être inclus dans le coût de
revient de l’immobilisation (en contrepartie d’une provision pour risques et charges)(art 231-7),

18
Crédit Bail/Contrat de location financement
La norme IFRS 17 et l’art 244-4 rendent obligatoire l’inscription à l’actif du locataire de tout
contrat de location-financement s’il a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des
risques et des avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le transfert de propriété peut
intervenir ou non, in fine.

Ainsi, au bilan du preneur, le bien loué est comptabilisé à l’actif à sa juste valeur et au passif
pour des montants égaux au commencement du contrat de location à la juste valeur du bien
loué ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la
location .

2.5. Dépréciation d’actifs

Sur le plan des grands principes, les règles du PCNR( art 222-1 à 8) et la norme IAS/ IFRS 36, il
est nécessaire d’évaluer la valeur d’inventaire des actifs corporels et incorporels pour
éventuellement ramener la valeur nette comptable à la valeur d’inventaire par le biais d’une
dépréciation.

En cas d’identification d’indices internes ou externes de perte de valeur, il est nécessaire de


constater une dépréciation lorsque la valeur comptable d’un actif est supérieure à sa valeur
recouvrable, la valeur recouvrable étant la valeur la plus élevée entre sa juste valeur (prix de
vente net) et la valeur d’utilité (« valeur actualisée de l’estimation des flux de trésorerie futurs
attendus de l’utilisation continue de l’actif et de sa cession à la fin de sa durée d’utilité »-Art 222-
3).

2.6. Autres postes d’actifs

Instruments financiers - Les instruments financiers sont notamment


 les titres de participation en capitaux propres dans les filiales, les entreprises associées et
les coentreprises
 les dettes ou créances correspondant aux droits et obligations résultant des contrats de
location
 les dettes résultant des obligations des employés

Les normes du PCN 85 interdisent la constatation des plus values latentes des instruments
financiers et enregistrent uniquement les moins values latentes par le biais de provision pour
dépréciation

Il est prévu que ce type d’instrument financier soit comptabilisé selon la méthode de la juste
valeur qui impose de réévaluer, à chaque arrêté, les actifs (et passifs) à leur juste valeur (si
possible par rapport à une valeur de marché) et de constater la variation en résultat. (IAS 39 et
art 232-2 à 12)

Frais d’établissement/Actif fictif


Alors que la législation du PCN 85 permet d’inscrire à l’actif, les frais d’établissement, la norme
IAS 38 et l’art 231-4 PCNR ne reconnaissent pas ce type d’actif et imposent donc de constater
directement en charge ce genre de dépenses.

Concernant les charges à répartir, cette notion n’existe pas en normes internationales. Aussi, il
est nécessaire de réaliser une analyse détaillée pour affecter correctement les coûts. Par

19
exemple, les frais de publicité, de promotion, de formation, de déménagement ou de
réorganisation ne peuvent être considérés des actifs à immobiliser..

Ecarts de conversion /Opérations en monnaies étrangères


La norme IAS 21 et l’art 246-6 impose l’inscription en résultat, les écarts de conversion actifs ou
passifs résultant de la conversion des créances et de dettes libellées en devise.

2.7. Subventions publiques

Les subventions publiques sont des aides publiques prenant la forma de ressources à une entité
Alors que, dans la législation du PCN 85, les subventions d’investissement sont comptabilisées
en capitaux propres, la norme IAS 20 et le PCNR prévoient deux options pour leur
enregistrement (art 234-3):
• soit en déduction des actifs subventionnés
• soit en « produits différés constatés d’avance

2.8. Provisions pour charges

Comptabilisation d’une Provision


Une provision pour risques de charges est définie comme un passif estimable de façon fiable
dont l’échéance est incertain IAS 37 et art235-1).

La comptabilisation est possible si les conditions suivantes sont respectées :


- existence d’une obligation actuelle résultant d’un événement passé,
- probabilité d’une sortie future de ressources, nécessaire pour éteindre l’obligation,
- possibilité d’estimer l’obligation de manière fiable

NB :Les pertes opérationnelles futures ne font pas l’objet d’un provision pour charges(art
235-2).

Avantages au personnel /pensions de retraite


La constitution d’une provision relative aux engagements en matière de retraite est obligatoire
(norme IAS 19 et art 245-3 PCNR).

Impôts différés
L’impôt différé correspond au montant d’impôt sur le bénéfice (impôt différé passif) ou
recouvrable (impôt différé actif)au cours des exercices futurs.

La norme IAS 12 et l’ 243-3 et 243-5 rendent obligatoire la comptabilisation d’impôts différés et


interdisent leur actualisation.

Contrats de construction et Contrats à long terme


Il s’agit des contrats à long terme dont les dates de démarrage et d’achèvement se situent dans
des exercices différents.
La norme IAS 11 et l’art 242-2 autorisent uniquement la méthode « à l’avancement ». Avec cette
méthode, le chiffre d’affaires et le résultat sont enregistrés en fonction du degré d’avancement
atteint. L’avancement est déterminé en fonction de l’estimation du résultat du contrat à
terminaison .
Si impossibilité d’une estimation de résultat il est admis la comptabilisation en produits le
montant des coûts encourus.

20
3. COMPTES SUPPRIMES DE LA NOMENCLATURE DU PCN 85

3.1 Comptes supprimés du fait de la nouvelle définition des actifs


Dans le cadre du PCNR, et conformément aux normes internationales, les actifs sont définis
comme « des ressources contrôlées par l’entité du fait d’événements passés et destinées
à procurer à l’entité des avantages économiques futurs »

Ainsi certains éléments qui figuraient en actif dans le cadre du plan comptable 1985 ne
correspondent pas à cette nouvelle définition des actifs ; il s’agit en particulier de frais ou
charges tels que les charges à répartir, les frais de constitution ou les frais d’acquisition des
immobilisations (ces derniers doivent être directement enregistrés en immobilisations, sans
figurer dans un compte de charges).

Les comptes suivants ont donc été supprimés de la nomenclature dans le cadre de la mise en
place du nouveau système :
 compte 201 (et l’ensemble des sous comptes rattachés) ‘Frais immobilisés’ ; le libellé du
compte de regroupement 20 est alors ‘immobilisations incorporelles et assimilés’
 Compte 733 ‘Frais à immobiliser et à transférer’
 Compte 6351 ‘Commissions sur achats d’immobilisations’

Parallèlement le libellé du compte 280 « amortissement des frais et autres valeurs incorporelles
immobilisées » a été modifié, le nouveau libellé étant : ‘amortissement des immobilisations
incorporelles’.

3.2 Comptes supprimés du fait de la nouvelle définition des passifs


Dans le cadre du PCNR, et conformément aux normes internationales, les passifs sont
constitués des « obligations actuelles de l’entité résultant d’événements passés et dont
l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources représentatives
d’avantages économiques ».

Compte tenu de cette définition, les provisions pour risques qui ne sont pas destinés à couvrir
des obligations relevant d’évènements déjà survenus ne correspondent donc pas à des
obligations actuelles et ils ne doivent pas figurer dans les passifs ; ainsi aucune provision ne
peut-elle être constituée pour des risques éventuels, ou des pertes futures.

Remarque : Les provisions du type ‘garanties données aux clients’ ne peuvent être constituées
que s’il existe au sein de l’entité des informations d’ordre statistique permettant d’évaluer avec
une certaine fiabilité les futurs décaissements liés aux ventes réalisées ; les provisions sur litiges
en cours, ou amendes doivent également correspondre à une charge probable, et non
simplement éventuelle ou potentielle.

Les comptes suivants ont donc été supprimés de la nomenclature dans le cadre de la mise en
place du nouveau référentiel comptable :
 Compte 1913 « Provisions de propre assureur»,
 Compte 1915 « Provisions pour perte de change » ; les pertes de change constatées sur
la base du cours à la clôture sont comptabilisées en charges, et les pertes de changes
résultant d’une évolution éventuellement défavorable postérieure à la clôture (pertes
futures) ne peuvent pas faire l’objet d’une provision.
 Compte 1919 « Provisions pour risques divers »
 Compte 194 « Provisions pour charges à répartir »

21
3.3 Comptes supprimés du fait de la définition du résultat net, des produits et des
charges de l’exercice
Le Plan Comptable National 1985 prévoit l’enregistrement dans des comptes spécifiques les
opérations que l’entité considère comme « hors exploitation ».

Dans le cadre du nouveau référentiel, et conformément aux normes internationales, « le


résultat net d’un exercice est égal à la différence entre le total des produits et le total des
charges de cet exercice, sans faire de distinction entre des opérations supposées
d’exploitation et des opérations supposées hors exploitation ».

La notion de ‘hors exploitation’ qui est prévue mais non définie dans le plan comptable 1985,
n’existe donc pas dans le nouveau référentiel et dans les normes internationales.

Cependant l’impact des opérations effectuées sur des exercices antérieurs, ou l’impact
d’erreurs ou de changements de méthode ne doivent pas être enregistrés dans les charges ou
les produits de l’exercice en cours, mais doivent directement être imputés sur les capitaux
propres de l’entité au niveau des reports des exercices précédents.

Cas particulier des actifs détenus en vue de leur vente et des activités abandonnées
En cas d’actifs non courants détenus en vue de la vente, ou d’activités abandonnées, l’entité doit
présenter sur une ligne à part du bilan, les actifs non courants (et les groupes d’actifs) destinés à
être vendus, et sur une ligne à part du compte de résultat, le résultat de ces actifs ou activités
abandonnées.

3.4 Comptes supprimés du fait de l’interdiction de toute réévaluation ponctuelle (libres ou


légales) des immobilisations
Dans le cadre du nouveau référentiel comptable, et conformément aux normes internationales,
les réévaluations ponctuelles des immobilisations dans leur ensemble ou de certaines d’entre
elles, ne sont pas autorisées.

Les comptes suivants de classe 1, qui existaient dans nomenclature 1985 ont donc été
supprimés :
- Compte 131 – ‘Ecarts de réévaluation légales’
- Compte 132 – ‘Ecarts de réévaluation libres’

Ces comptes peuvent toutefois subsister, sous certaines conditions pour les entités qui auront
effectuées ces types de réévaluation antérieurement et qui auront pris la décision de ne pas les
retraiter lors de l’adoption du nouveau référentiel comptable.

3.5 Comptes supprimés du fait des changements dans l’organisation et les méthodes
de suivi du système comptable.
Le recours quasi systématique à des moyens informatiques pour la tenue des comptabilités et la
normalisation au niveau de la présentation des états financiers, conduit en pratique à l’abandon
de l’utilisation des comptes de la classe 8 (soldes caractéristiques de gestion) lors des
opérations de clôture des comptes de fin d’exercice.

Les soldes de gestion (marge brute, valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation, résultat
d’exploitation, résultat net) sont en effet généralement dégagés directement sur les états
financiers ou de façon extracomptable, sans avoir recours à des écritures comptables.

22
Le nouveau référentiel ne reprend donc pas les comptes de classe 8, et précise que les classes
8 et 9 non prévus au niveau du cadre comptable peuvent être utilisées librement par les entités
pour le suivi de leur comptabilité de gestion, de leurs engagements financiers hors bilan, ou
d’éventuelles opérations particulières qui n’auraient pas leur place dans les comptes de classe 1
à 7.

La suppression des comptes de la classe 8 conduit à la création d’un compte de charges et d’un
compte de capitaux propres afin d’enregistrer d’une part le montant de l’impôt sur les résultats
et d’autre part le montant du résultat net de l’exercice à reporter sur la balance d’ouverture de
l’exercice suivant :
- compte 120 ‘résultat net’,
- compte 669 ‘impôts sur les résultats de l’exercice’.

Le compte 12 est alors défini par le libellé ‘résultat et report à nouveau’ qui inclut un sous
compte 120 ‘report à nouveau’ et 125’Résultat net de l’exercice’.

3.6 Autres comptes supprimés


Les comptes suivants n’ont également pas été repris dans le cadre de la nouvelle
nomenclature :
 Compte 148 ‘Subventions d’équipement reprises pour quote-part’ (la part de subvention
amortie doit être directement déduit du compte subvention concerné),
 Compte 104 ‘Comptes bloqués des établissements et succursales’ (redondance avec le
compte 15 dont le libellé a été modifié : ‘compte de liaison des établissements et sociétés
en participation’
 Compte 168 et 178, ‘part à moins d’un an des emprunts à long et moyen terme’
(redondance avec le compte 466, ‘parts à moins d’un an emprunts et dettes des passifs
non courants’)
 Comptes 2053 ‘Etudes et recherches immobilisées’ (redondance avec le compte 201,
nouveau libellé : ‘frais de développement immobilisés’
 Comptes 2054, changement de numérotation : voir compte 207 ‘Immobilisations en cours’
 Comptes 2811 et compte 2813 ‘amortissement des terrains’
 Compte 2059 ‘autres valeurs incorporelles immobilisées’
 Comptes 333 et 3733 ‘emballages à usage mixte’
 Compte 3322 ‘emballages récupérables consignés’ (redondance avec le compte 382
‘stocks en consignation’
 Compte 626 ‘services des auxiliaires de transport’
 Compte 642 ‘fermage et revenus de la terre’
 Comptes 742 ‘Primes sur ventes’

23
4 COMPTES MODIFIES DANS LE CADRE DU NOUVEAU REFERENTIEL

4.1 Comptes modifiés du fait d’un changement de terminologie


Selon le nouveau référentiel comptable, et conformément aux normes internationales, le terme
‘provision’ n’est utilisé que dans le cadre d’une provision pour charges figurant au passif du bilan
et correspondant à la définition d’un passif.
Ainsi les ‘provisions pour dépréciation sur actifs’, qui ne correspondent pas à la définition d’une
provision, doivent être désignées comme des ‘pertes de valeur sur actifs’.

Les libellés des comptes suivants ont donc été modifiés afin de respecter cette nouvelle
terminologie :
 Compte 29 – ‘Provisions pour dépréciation des comptes de la classe 2’ (nouvel intitulé :
‘Pertes de valeur sur actifs non courants’)
 Compte 39 - ‘Provisions pour dépréciation des comptes de la classe 3’ (nouvel intitulé :
‘Pertes de valeur sur stocks et en cours’)
 Compte 49 – ‘Provisions pour dépréciation des comptes de la classe 4’ (nouvel intitulé :
‘Pertes de valeur sur créances de l’actif circulant’)
 Compte 59 - ‘Provisions pour dépréciation des comptes de la classe 5’ (nouvel intitulé :
‘Pertes de valeur sur trésorerie et équivalents de trésorerie’)
 Compte 78 - ‘reprises sur amortissements et provisions’ (nouvel intitulé ‘Reprises sur
amortissements, provisions et pertes de valeur’)

4.2 Comptes modifiés du fait d’un changement dans la méthode d’évaluation des achats
et des ventes
Dans le cadre du nouveau référentiel comptable, et conformément aux normes internationales,
les commissions et courtages versés (compte 635) ainsi que les escomptes de règlement
accordés (compte 671) sont des éléments entrant dans la détermination de la juste valeur de la
contrepartie reçue et doivent donc être comptabilisés en diminution des ventes et non en
augmentation des charges .

Afin de faciliter cette comptabilisation, ces commissions et escomptes seront comptabilisés au


débit d’un compte 709 ‘réductions sur ventes’ / 719 ‘réductions sur prestations de services’ ou
directement en diminution du compte vente concerné, et non au débit de comptes de charge.

Parallèlement, les rabais remises ou ristournes reçus, même hors facture, (compte 741) ainsi
que les escomptes de règlement obtenus (compte 771) doivent être comptabilisés en diminution
des achats et non en augmentation des produits ; Afin de faciliter cette comptabilisation, ces
ristournes et escomptes seront comptabilisés au débit d’un compte 609 ‘réductions sur achats’,
ou directement en diminution du compte de charges concerné, et non au crédit de comptes de
produit.

4.3 Comptes modifiés du fait de la nature juridique du capital non appelé dans une
société.
Sur le plan juridique, le capital non appelé peut être appelé à tout moment sur décision des
dirigeants ;
Le compte 259 ‘Associés, capital souscrit non appelé à plus d’un an’ qui figure dans la
nomenclature du PCN 1985 n’a donc pas été repris.

Remarque : dans le cadre du projet du nouveau référentiel comptable, et conformément aux


normes comptables internationales, la créance correspondant au ‘capital souscrit mais non
appelé ‘(compte 109) figure au bilan en diminution du montant des capitaux propres (et non
dans un compte ‘titres immobilisés’ à l’actif, ).

24
4.4 Comptes modifiés du fait d’un changement dans l’évaluation et la comptabilisation
des écarts de change
Dans le cadre du nouveau référentiel, les pertes et produits de change sont déterminés à la
clôture de l’exercice sur la base des cours des devises à cette date, et figurent au niveau des
états financiers dans les rubriques de charges ou produits financiers (et non dans les rubriques
de charges ou produits divers).

Ainsi la codification des comptes pertes de change (648) et produits de change (748) de la
nomenclature du PCN 1985 a été modifiée, devenant compte 678 ‘Pertes de change’ et 778
‘Profits de change)

25
5. COMPTES AJOUTES A LA NOMENCLATURE DU PCN 85

5.1 Introduction des comptes consolidés


Le nouveau référentiel comptable, conformément aux normes internationales, prévoit
l’obligation, pour les groupes d’entités soumises à une autorité stratégique commune, d’établir
des comptes consolidés.

Cette obligation n’existait pas dans le plan comptable 1985 ; les entités qui sont soumises à
cette nouvelle obligation doivent donc mettre en place un système comptable spécifique aux
opérations de consolidation, à l’aide généralement de logiciels informatiques adaptés.

L’établissement de comptes consolidés entraîne la création au niveau des états financiers


consolidés de rubriques spécifiques telles que :
 au niveau des capitaux propres consolidés :
o Primes et réserves consolidés
o Part des minoritaires dans les capitaux propres
o Résultat net – part du groupe
 au niveau du bilan actif (actifs immobilisés) :
o Ecarts d’acquisition (ou goodwill),
o Titres de participations des sociétés mises en équivalence,
 au niveau du compte de résultat consolidé :
o Résultat des sociétés mises en équivalence
o Résultat de l’ensemble consolidé
o Part des minoritaires dans le résultat

Cependant compte tenu des spécificités liées à l’établissement des comptes consolidés, et du
faible nombre d’entités concernées par la consolidation au Burundi, il n’a pas paru souhaitable
d’imposer dans la nomenclature générale des comptes des comptes particuliers relatifs aux
travaux de consolidation.

Seuls sont prévus dans le nouveau référentiel les comptes correspondant à l’évaluation des
titres de participation par la méthode de mise en équivalence :
 Compte 116 ‘réserves consolidées’
 Compte 117, ‘écarts d’ équivalence’
 Compte 748, ‘Quote-part résultat sur opérations faites en commun’
En effet, lorsqu’une entité ne publie pas d’états financiers consolidés (du fait généralement de
l’absence de filiales), ses participations dans les entreprises associés ou sous contrôle conjoint
doivent obligatoirement être comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence.

Le compte 206 « fonds de commerce ou droit au bail »(goodwill ou survaleur) dont l’utilisation
est prévue non seulement dans le cadre d’opérations de consolidation mais également dans le
cas de regroupement d’entreprises, a également été créé.

5.2. Le compte de liaison


Ils sont ajoutés pour comptabiliser les cessions entre établissements, succursales, usines ou
ateliers d’une même entité qui tiennent des comptabilités autonomes.
Ce compte est subdivisé en sous comptes :
 Compte 151 : Comptes de liaison des établissements,
 Compte 156 : Biens et prestations de services échangés entre établissements (charges)
 Compte 157 :Biens et prestations de services échangés entre établissements (produits)
 Compte 158 :Comptes de liaison des sociétés en participation

26
Les cessions sont comptabilisées :
 par l’établissement qui fournit, au crédit du compte 157 par le débit du compte de liaison 151,
ouvert au nom de l’établissement client,
 par l’établissement qui reçoit, au débit du compte 156 par le crédit du compte de liaison 151
ouvert au nom de l’établissement fournisseur.
Les soldes des comptes 15 apparaissent dans les balances et situations comptables de chaque
établissement.

NB : Dans la balance cumulée de l’entreprise, le solde du compte 15 est nul

5.3 Obligation de comptabiliser les impôts différés


Le projet de PCNR conformément aux normes internationales, prévoit l’obligation de
comptabiliser les impôts différés, de telle façon que le résultat net de l’exercice ne tienne
compte que des charges et produits d’impôts sur le résultat relatifs aux opérations de l’exercice,
mais y compris ceux dont le règlement est différé.

Ceci implique la création de comptes spécifiques pour l’enregistrement comptable des impôts
différés :
 Compte 143 – ‘Impôts différés actifs’ (actifs non courants)
 Compte 144 – ‘Impôts différés passifs (passifs non courants)
 Compte 697 – ‘impôts différés payables’ et
 Compte 699 – ‘impôts différés récupérables’

5.3 Comptabilisation de l’impact de certaines opérations directement en capitaux propres


Dans le cadre du projet PCNR et conformément aux normes internationales, le résultat net d’un
exercice ne doit prendre en compte que les charges et produits de cet exercice.
Ainsi l’impact de la prise en compte sur un exercice d’opérations relatives à des exercices
antérieurs (du fait d’un changement de méthode comptable, ou d’une correction d’erreur par
exemple), doit-il être présenté comme un ajustement du solde à l’ouverture des résultats non
distribués (imputation sur le montant du poste « report à nouveau » de l’exercice en cours, ou à
défaut sur un compte de réserve correspondant à des résultats non distribués).

Par ailleurs dans certaines circonstances des écarts constatés sur la valorisation d’éléments
d’actif ou de passif doivent également être comptabilisés directement dans des comptes de
capitaux propres.

Compte tenu de ces nouvelles méthodes de comptabilisation (imputation directe en capitaux


propres, sans transiter par un compte de charges ou de produits), de nouveaux comptes ont été
proposés au niveau de la classe 1 ‘Capitaux propres’ :
 Compte 131 – ‘Ecarts de conversion’
 Compte 132 – ‘Ecarts de réévaluation’
 Compte 133 – ‘Ecarts d’évaluation’
 Compte 138 – ‘Autres profits et pertes non comptabilisés en résultat
Le PCN 1985 prévoit un compte 131 ‘écart de réévaluation’ pour la comptabilisation des
réévaluations ponctuelles des immobilisations ; le projet de nouveau plan comptable,
conformément aux normes internationales, interdit les réévaluations ponctuelles, et n’autorisent
l’évaluation annuelle sur la base de montants réévalués d’une ou plusieurs catégories
d’immobilisations préalablement définies que dans des conditions très précises.

Le compte 133 ‘écarts d’évaluation’ prévu dans la nouvelle nomenclature est essentiellement
destiné à enregistrer les écarts sur juste valeur constatés sur les instruments financiers
disponibles à la vente.

27
5.4 Changements dans l’enregistrement comptable et l’évaluation de certaines opérations
particulières

Comptabilisation des contrats de location financement :


Tout actif faisant l’objet d’un contrat de location financement est comptabilisé à la date d’entrée
en vigueur du contrat en respectant le principe de la prééminence de la réalité économique sur
l’apparence :
 Chez le preneur :
 le bien loué est comptabilisé à l’actif du bilan,
 l’obligation de payer les loyers futurs est comptabilisée pour le même montant au
passif du bilan
 Chez le bailleur la créance constituée par le bien loué est comptabilisé à l’actif dans un
compte de créance.

Ainsi les comptes suivants ont été ouverts pour faciliter l’enregistrement en comptabilité de ces
opérations :
 Compte 178 – ‘Dettes sur contrat de location financement’
 Compte 258 – ‘Créances sur contrat de location financement’

Comptabilisation des plus ou moins value de cession sur immobilisations


Dans le cadre du nouveau référentiel comptable, et conformément aux normes internationales,
seules les plus ou moins values nettes réalisées sont enregistrées en compte de résultat lors
d’une cession d’actifs immobilisés.

Afin que la nomenclature des comptes permette de mieux répondre à cette obligation de
présentation des résultats de cession, il est prévu l’utilisation des deux comptes suivants :
 Le compte 646 - ‘moins values sur sortie d'actifs immobilisés non financiers’
 Le compte 746 – ‘ plus values sur sortie d'actifs immobilisés non financiers’

28
Annexe : Liste des comptes du Plan comptable révisé
CLASSE 1- CAPITAUX PROPRES ET PASSIF NON COURANT
10 Capital et assimilés
 101 Capital social
 102 Primes liées au capital social,
 103 Capital personnel
 104 Comptes bloqués des établissements et succursales
 105 Fonds de dotation
 108 Compte de l’exploitant
 109 associés, capital souscrit non libéré
11 Réserves
 111 Réserves réglementaires
 112 Réserves facultatives
 116 Réserves consolidées
 117 Ecarts d’équivalence
12 Résultat et report à nouveau
 120 Report à nouveau
 125 Résultat net de l’exercice

13 Autres éléments de capitaux propres


 131 Ecarts de conversion
 132 Ecarts de réévaluation
 133 Ecarts d’évaluation
 138 Autres profits et pertes non comptabilisés en résultat
14 Passifs non courants : charges et produits différés
 141 Subventions d’équipement,
 142 Autres subventions d’investissements
 143 Impôts différés actif
 144 Impôts différés passif,
 148 Autres produits et charges différés
15 Comptes de liaison entre établissements et sociétés en participation
 151 Comptes de liaison des établissements,
 156 Biens et prestations de services échangés entre établissements (charges)

29
 157 Biens et prestations de services échangés entre établissements (produits)
 158 Comptes de liaison des sociétés en participation
16 Emprunts obligataires
 161 : Emprunts Etat
 162 : Emprunts émis auprès du public
 163 : Emprunts bancaires ou assimilés
 169 : Autres emprunts obligataires

17 Autres emprunts et dettes assimilés du passif non courant


 171 Dépôts et cautionnements reçus à plus d’un an
 172 Fournisseurs à plus d’un an
 173 Avances reçues et comptes bloqués à plus d’un an
 174 Avances de l’Etat à plus d’un an
 175 Emprunts à long et moyen terme
 176 Dettes rattachées à des participations
 178 dettes sur contrats de location financement
19 Provisions – passifs non courants
 192 Provisions pour renouvellement des immobilisations
 196 Provisions pour pensions et obligations similaires
 198 Autres provisions

30
CLASSE 2 - COMPTES D’IMMOBILISATIONS
20 Immobilisations incorporelles et assimilés
 201 Ecart d’acquisition (ou goodwill)
 203 frais de développement
 204 Logiciels informatiques
 205 Autres concessions, brevets, licences, marques et droits similaires
 206 Fonds de commerce et droit au bail
 208 Autres immobilisations incorporelles
21 Terrains
 211 Terrains de construction et chantiers,
 212 Terrains d’exploitation industrielle (ou terrains de gisement)
 213 Terrains d’exploitation agricole
 219 autres terrains
22 Autres immobilisations corporelles
 221 Constructions
 222 Travaux de mise en valeur des terrains
 223 Travaux d’aménagement des plantations (actifs biologiques)
 224 Mobilier
 225 Machines et autres matériels
 226 Agencements, aménagements et installations
 227 Immobilisations animales (actifs biologiques)
 229 Autres immobilisations corporelles
23 Immobilisations corporelles en cours
 231 Immobilisations en cours de constructions
 232 Immobilisations en cours de route
 235 Autres immobilisations en cours

24 Avances et acomptes versés sur commande d’immobilisations

25 Prêts et autres créances à long et moyen terme


 251 Prêts à plus d’un an
 252 Avances consenties à plus d’un an
 253 Créances sur clients à plus d’un an et effets à recevoir à + d’un an
 254 Dépôts et cautionnements à plus d’un an

31
 257 Intérêts courus non échus
 258 Créances sur contrats de location financement

26 Titres et autres instruments financiers non courants


 261 Participations et créances rattachées
 263 Participations mises en équivalence
 265 Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
 268 Autres immobilisations financières
 269 Versements à effectuer sur titres non libérés

28 Amortissements des immobilisations


 280 Amortissements sur immobilisations incorporelles et assimilés
 281 Amortissements des terrains
 282 Amortissements des autres immobilisations corporelles

29 Dépréciation sur actifs non courants


 290 Dépréciation des immobilisations incorporelles
 291 Dépréciation des terrains
 292 Dépréciation des autres immobilisations corporelles
 293 Dépréciation des immobilisations corporelles en cours
 294 Dépréciation des avances et acomptes sur commande d’immobilisation en cours
 295 Dépréciation des prêts et autres créances à long et moyen terme
 296 Dépréciation des participations
 297 Dépréciation des autres actifs financiers non courants

32
CLASSE 3 - COMPTES DE STOCKS ET EN-COURS
30 Marchandises
31 Matières et fournitures
 311 Matières premières en stock
 315 Fournitures en stock
32 Déchets et produits de récupération
 321 Déchets et rebuts en stock
 325 Produits de récupération en stock
33 Emballages commerciaux
 331 Emballages non récupérable en stock
 332 Emballages récupérables en stock
34 Produits semi-ouvrés
35 Produits finis
36 Produits et travaux en cours
 361 Produits en cours
 365 Travaux en cours
37 Achats stockés et frais sur achats
 370 Achats de marchandises stockés
 371 Achats et frais sur achats matières et fournitures stockées
 372 Achats et frais sur achats déchets et rebuts stockés
 373 Achats et frais sur achats emballages commerciaux stockés
38 Stocks en cours de route, en consignation ou à réceptionner
 381 Stocks en cours de route
 382 Stocks en consignation
 383 Stocks à réceptionner
39 Dépréciation des stocks
 390 Dépréciation de marchandises stockées
 391 Dépréciation des matières et fournitures stockées
 392 Dépréciation des déchets et rebuts stockés
 393 Dépréciation des emballages commerciaux stockés
 394 Dépréciation des produits semi-ouvrés stockés
 395 Dépréciation des produits finis stockés
 396 Dépréciation des produits et travaux en cours

33
CLASSE 4 – COMPTES DE TIERS

40 Fournisseurs et comptes rattachés


 401 fournisseurs ordinaires,
 402 fournisseurs d’immobilisations,
 403 Fournisseurs Etat et collectivités publiques
 404 Fournisseurs – Effets à payer
 405 Fournisseurs sociétés apparentées
 406 fournisseurs, retenues de garantie
 407 Fournisseurs, factures à recevoir
 408 Fournisseurs débiteurs
 409 Autres fournisseurs

41 Clients
 411 Clients ordinaires,
 412 Clients douteux,
 413 Clients - Etat et collectivités publiques
 414 Clients - effets à recevoir
 415 Clients - sociétés apparentées
 416 Clients – retenues de garantie
 417 Clients – Factures à établir
 418 Clients créditeurs
 419 Autres clients

42 Personnel
 421 Personnel, rémunérations dues
 422 Avances et acomptes au personnel
 423 Oppositions sur traitements et salaires,
 424 Délégation de salaires et d’appointements
 425 Compte courant du personnel
 429 Personnel, charges à payer et autres créances ou dettes

34
43 Etat et autres collectivités publiques
 431 Etat, impôts sur les résultats,
 432 Etat, autres impôts et taxes
 433 Etat, impôts et taxes recouvrables sur des tiers
 434 Prêts et avances de l’Etat et autres collectivités publiques – passif courant
 435 Etat, subventions à recevoir
 437 Opérations particulières avec l’Etat, les collectivités publiques, les organismes
internationaux
44 Associés et sociétés apparentées
 443 Associés – dividendes à payer
 444 Associés - comptes courants
 445 Sociétés apparentées
 448 Opérations faites en commun ou en groupement
45 Organismes sociaux
46 Créditeurs et Débiteurs divers
 462 dépôts et cautionnements reçus à moins d’un an
 463 dépôts et cautionnements versés à moins d’un an
 464 Part à moins d’un an des emprunts et dettes LMT
 465 Part à moins d’un an des prêts et créances LMT
 466 Créances sur cessions d’actifs
 467 Opérations effectuées pour le compte de tiers
 468 Autres créditeurs divers
 469 Autres débiteurs divers

47 Comptes de régularisation
 471 Comptes de régularisation actif
 475 Comptes de régularisation passif
48 Comptes d’attente et transitoires

49 Dépréciation sur créances de l’actif courant

35
CLASSE 5 – COMPTES FINANCIERS
52 Valeurs mobilières de l’actif circulant
 521 Parts dans les entreprises liées
 523 Autres actions ou titres conférant un droit de propriété
 526 Obligations, bons du trésor et bons de caisse à court terme
 527 Instruments financiers dérivés
 528 Autres Valeurs Mobilières de Placement et créances assimilées
 529 Versements restant à effectuer sur VMP non libérées.
53 Warrants à payer
 531 Effets à payer
 532 warrants à payer
54 Warrants à recevoir
 541 Effets à recevoir - moins d'un an
 542 Warrants à recevoir - moins d'un an
55 Chèques et coupons à encaisser
 551 Chèques à encaisser
 552 Coupons échus à l’encaissement
 553 Effets à l’encaissement
 554 Effets à l’escompte
56 Banques, chèques postaux, comptes de régies d’avance et d’accréditifs
 561 Banques locales
 562 Organismes financiers locaux
 563 Chèques postaux
 564 Banques et organismes financiers à l’étranger
 565 Régies d’avances et accréditifs
 566 Crédits documentaires – fonds bloqués
 567 Dépôts et cautionnements bancaires
 568 Comptes à terme
 569 Autres concours bancaires
57 Caisse
 571 Caisse principale
 572 Petite caisse
 574 Caisse des établissements et succursales.
58 Virements internes
59 Dépréciation sur comptes financiers

36
CLASSE 6 – COMPTES DE CHARGES

60 Coûts des stocks vendus


 601 Coûts des marchandises vendues
 603 Coûts des emballages vendus
 609 Réductions obtenues sur marchandises
61 Matières et fournitures consommées
 611 Matières premières consommées
 617 Fournitures consommées
62 Transports consommés
 621 Transports sur ventes
 622 Transports et déplacements tiers non salariés
 623 Transports et déplacements concernant le personnel
 624 Transports collectifs du personnel
 628 Autres frais de transport et déplacement
63 autres services consommés
 631 Loyers et charges locatives
 632 Entretien et réparation
 633 Honoraires et assimilés
 634 Achats de services extérieurs
 635 Commissions et courtages sur ventes
 636 Sous-traitance générale
 637 Assurances
 638 Autres services consommés
 639 Rabais, remises, ristournes et escomptes obtenus.
64 autres charges de gestion courante
 641 Redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, logiciels, droits et valeurs
similaires
 644 Rémunérations des administrateurs
 645 Dons, libéralités et subventions accordées, cotisations versées,
 646 Moins-values sur cessions d’actifs immobilisés
 647 Pertes sur créances irrécouvrables,
 648 Quote-part de résultat sur opérations faites en commun
 649 Pertes diverses
65 Charges de personnel
 651 Rémunérations directes
 652 Indemnités de logement

37
 653 Prestations familiales
 654 Charges sociales
 655 Indemnités de fin de contrat
 656 Autres avantages et indemnités au personnel
66 Impôts, taxes et versements assimilés
 661 Impôts sur les revenus locatifs
 662 Impôts réels
 664 Impôts sur les revenus mobiliers
 668 Douanes et taxes assimilés
 669 Autres impôts et taxes
67 charges financières
 671 Pertes de change
 672 Ecart d’évaluation sur instruments financiers – Moins-values
 673 Charges financières sur emprunts et dettes
 674 Intérêts bancaires sur opérations de financement
 675 Autres intérêts sur opérations de financement
 677 Pertes sur créances liées à des participations
 678 Charges nettes sur cessions d’actifs financiers
 679 Autres charges financières
68 Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
 681 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles
 682 Dotations aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles
 684 Dotations aux dépréciations des actifs circulants
 685 Dotations aux provisions d’exploitation
 686 Dotations aux provisions financières
 687 Dotations aux dépréciations des éléments financiers
69 Impôts sur les résultats et assimilés
 691 Impôts exigibles de la période
 697 Impôts différés payables
 699 Impôts différés récupérables

38
CLASSE 7 – COMPTES DE PRODUITS

70 Ventes de marchandises
 701 Ventes de marchandises
 709 Réductions sur ventes

71 Production vendue de biens et services


 711 Production industrielle vendue
 712 Production agricole vendue
 713 Production animale vendue
 715 Prestations de services (y compris revenus locatifs)
 719 Réductions sur prestations de services

72 Production stockée (ou déstockée)


 722 Déchets et rebuts,
 723 Emballages commerciaux fabriqués par l’entreprise,
 724 Produits semi-ouvrés
 725 Produits finis
 726 Produits et travaux en cours
73 Production immobilisée

74 Produits et profits divers


 741 Redevances reçues pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, logiciels,
droits et valeurs similaires,
 743 Cotisations et dons reçus
 744 Jetons de présence, tantièmes et assimilés perçus
 745 Quote-part subventions d’investissement
 746 Plus values sur cession d’actifs immobilisés non financiers
 747 Subventions d’équilibre perçues.
 748 Quote-part de résultat sur opérations faites en commun,
 749 Autres produits et profits divers

76 Subventions d’exploitation

39
77 Produits financiers
 771 Profits de change
 772 Ecart d’évaluation sur instruments financiers – Plus-values
 773 Produits financiers sur prêts et créances
 774 Intérêts bancaires sur opérations de financement
 775 Produits des participations (dividendes perçus)
 776 Autres revenus des actifs financiers
 778 Profits nets sur cessions d’actifs financiers
 779 Autres produits financiers

78 Reprises sur dépréciations et provisions

40

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