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Ecole Nationale
De Commerce et De Gestion
- Kenitra -
Rapport :
La dépréciation
des actifs
IAS 36
Membres du groupe :
- EL FORJI Fatima Zahra
- EL HAIRACHE Fatima Zahra
Encadré par: - LAHBOUB Balsam
M. Lotfi BENAZZOU
Semestre : 9
Introduction
Depuis le premier janvier 2005, toutes les sociétés faisant appel public à l’épargne sur
un marché réglementé doivent présenter leurs états financiers consolidés (incluant leurs
milliers de filiales) selon les nouvelles normes comptables internationales dites IAS/IFRS.
L’objectif principal des normes IAS/IFRS est de donner une meilleure idée de la
valeur instantanée d’une société et des risques encourus pour une comparaison avec sa valeur
de marché. Ceci revenant pratiquement à une évaluation dans le but d’une prise de décision
d’investissement.
Pour ce faire, le but des états financiers selon le référentiel IFRS est de fournir une
information sur la situation financière, la performance et les variations de la situation
financières d’une société, qui soit utile à un large éventail d’utilisateurs pour prendre des
décisions économiques.
Comme les investisseurs sont les apporteurs des capitaux à risque d’une société, la
fourniture d’états financiers qui répondent à leurs besoins répondra également à la plupart des
besoins des autres utilisateurs susceptibles d’être satisfaits par des états financiers. Ainsi, les
états financiers préparés dans cet objectif satisferont aux besoins communs d’information de
la plupart des utilisateurs.
La mise en œuvre des normes IFRS entraine des conséquences sur les décisions
stratégiques des sociétés qui sont directement liées aux impactes des méthodes comptables.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
D’autre part, par une modification profonde de l’information financière suite à une plus
grande pression du marché sur les managers des sociétés.
Les états financiers établis selon les normes IFRS facilitent le travail préparatoire de
l’analyste financier. En effet, les IFRS favorisent l’introduction de l’analyse financière et du
contrôle de gestion dans la comptabilité même.
Dans le travail présent, nous allons traiter les dispositions de l’IAS 36 qui a comme
objectif de prescrire les procédures qu’une entreprise applique pour s’assurer que ses actifs
sont comptabilisés pour une valeur qui n’excède pas leur valeur recouvrable.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Sommaire
Introduction………………………………………………………….1
Section II : La comptabilisation…………………………………….7
Conclusion………………………………………………………….26
Bibliographie…………………………………………………….….27
Annexes…………………………………………………………..…28
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
- De l’amortissement systématique ;
- De la dépréciation.
Les dépréciations sont définies comme étant les pertes de valeurs permanentes sur un
actif, lui-même estimé à partir d’un calcul basé sur des flux de trésorerie actualisés. Il
appartient à la direction d’une entreprise d’évaluer raisonnablement les hypothèses de calcul
de ces flux de trésorerie- en examinant notamment les éléments qui ont généré des écarts dans
le passé entre les prévisions et ce qui a été réalisé.1
A. Rappel historique
B. Objectif
La norme IAS 36 prescrit la comptabilisation et les informations à fournir pour la
dépréciation des actifs entrants dans le son champ d’application. Elle donne la méthodologie
d’évaluation de cette dépréciation.2
1
Pascal Barneto, NORMES IFRS, APPLICATION AUX ETATS FINANCIERS, DUNOD,
2e édition
2
Idem
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
C. Champ d’application
La norme IAS 36 s’applique à la comptabilisation de la dépréciation de tous les actifs,
sauf :
Les immeubles de placement valorisés selon la méthode de la juste valeur (IAS 40)
Les stocks (IAS 2)
Les encours liés aux contrats de construction (IAS 11)
Les actifs d’impôts différés (IAS 12)
Les actifs résultants d’avantages du personnel (IAS 19)
Les actifs financiers compris dans le champ d’application d’IAS 39
Les actifs biologiques liés aux activités agricoles évaluées à la juste valeur nette des
frais de cession (IAS 41)
Les actifs d’assurance (IFRS 4)
Les actifs non courants (ou groupe d’actifs) classés en « destinés à être cédés » (IFRS
5).3
Remarque : la norme IAS 36 utilise, pour la perte de valeur des actifs, le terme de
dépréciation, laissant aux éléments du passif le terme de provision (IAS 37).
D. Définitions 4
Dans la norme IAS 36, les termes suivants ont la signification indiquée ci-après :
Un marché actif est un marché pour lequel sont réunies les conditions suivantes :
(a) les éléments négociés sur ce marché sont homogènes ;
(b) on peut normalement trouver à tout moment des acheteurs et des vendeurs
consentants ; et
(c) les prix sont mis à la disposition du public.
La date de l’accord pour un regroupement d’entreprises est la date à laquelle les
parties qui se regroupent parviennent à un accord quant au fond et, dans le cas d’entités cotées
en bourse, la date de l’annonce au public. Dans le cas d’une prise de contrôle hostile, la
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Norme comptable internationale 36
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idem
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
première date à laquelle les parties qui se regroupent parviennent à un accord sur le fond est
celle où un nombre suffisant de détenteurs de l’entreprise acquise ont accepté l’offre de
l’acquéreur permettant à celui-ci d’obtenir le contrôle de l’entreprise acquise.
La valeur comptable est le montant auquel un actif est comptabilisé après déduction
du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur y afférents.
Une unité génératrice de trésorerie est le plus petit groupe identifiable d’actifs qui
génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées
par d’autres actifs ou groupes d’actifs.
Les actifs de support sont des actifs, autres que le goodwill, qui contribuent aux flux
de trésorerie futurs tant de l’unité génératrice de trésorerie examinée que d’autres unités
génératrices de trésorerie.
Les coûts de sortie sont des coûts marginaux directement attribuables à la sortie d’un
actif ou d’une unité génératrice de trésorerie, à l’exclusion des charges financières et de la
charge d’impôt sur le résultat.
Le montant amortissable est le coût d’un actif, ou tout autre montant substitué au coût
dans les états financiers, diminué de sa valeur résiduelle.
L’amortissement est la répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur
sa durée d’utilité.
La juste valeur diminuée des coûts de la vente est le montant qui peut être obtenu de
la vente d’un actif ou d’une unité génératrice de trésorerie lors d’une transaction dans des
conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué
des coûts de sortie.
Une perte de valeur est le montant par lequel la valeur comptable d’un actif ou d’une
unité génératrice de trésorerie excède sa valeur recouvrable.
La valeur recouvrable d’un actif ou d’une unité génératrice de trésorerie est la valeur la plus
élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité.
La durée d’utilité est :
(a) soit la période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif ;
(b) soit le nombre d’unités de production ou d’unités similaires que l’entité
s’attend à obtenir de l’actif.
La valeur d’utilité est la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs susceptibles de
découler d’un actif ou d’une unité génératrice de trésorerie.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Section II : La comptabilisation
Une entreprise doit apprécier à chaque date de clôture s’il existe un quelconque indice
montrant qu’un actif a pu perdre de la valeur. S’il existe un tel indice l’entreprise doit estimer
la valeur recouvrable de l’actif.
Une dépréciation est constatée dès lors que la valeur recouvrable d’un actif est
inférieure à sa valeur comptable.
La valeur recouvrable est définie comme étant le montant le plus élevé entre la juste
valeur nette des frais de cession de l’actif et sa valeur d’utilité.
Remarque : La norme IAS 36 impose un test de dépréciation annuel, qu’il y ait ou non un
indice de perte de valeur, dans les 2 cas suivants :
Le test de dépréciation annuel peut être réalisé à n’importe quelle date, à condition que
celle-ci soit la même chaque année.
B. Indices de dépréciation
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Revue Ficuciaire, Paris
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
La perte de valeur d’un actif est égale à l’excédent de la valeur comptable par rapport
à la valeur recouvrable.
La valeur recouvrable est définie comme étant le montant le plus élevé entre la juste
valeur nette des frais de cession de l’actif et sa valeur d’utilité.
La juste valeur nette des frais de cession peut être déterminée même s’il n’existe pas
de marché d’actif (transactions récentes sur des actifs similaires…). Toutefois, s’il n’existe
aucune base permettant de déterminer de manière fiable le montant que l’on pourrait obtenir
de la vente de l’actif dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien
informées et consentantes, l’entreprise peut considérer que la valeur recouvrable est égale à la
valeur d’utilité.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Les projections de flux de trésorerie doivent être réalisées sur la durée d’utilité restant
à courir de l’actif.
La projection des flux de trésorerie est effectuée pour un actif dans son état actuel. Elle
exclut les effets de restructurations futures ou des améliorations du niveau de performance de
l’actif.
La projection des flux de trésorerie doit être fondée sur des hypothèses raisonnables,
dûment documentées et estimées par la direction.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
C. Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation est un taux avant impôt reflétant les appréciations actuelles par
le marché de la valeur temps de l’argent et des risques spécifiques à l’actif pour lesquels les
estimations des flux de trésorerie futurs n’ont pas été ajustées.
Non
Détermination d’un taux de
base IAS 36 A17 (1)
L’entreprise peut prendre en compte, comme base de départ, les taux suivants :
- Pour refléter la manière dont le marché apprécierait les risques spécifiques associés
aux flux de trésorerie projetés,
- Pour exclure les risques qui ne sont pas pertinents pour les flux de trésorerie projetés.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Illustration 1
Les données
réel Budget
Année
N N+1 N+2 N+3 N+4
Chiffre d’affaires 20 20 25 30 30
Charges 70% 60% 60% 60% 60%
Marge 30% 40% 40% 40% 40%
L’actualisation des chiffres d’affaires et des charges revient à actualiser la marge, soit :
20*40%*(1,05)^-1+ 25*40%*(1,05)^-2+30*40%*(1,05)^-3+30*40%*(1,05)^-4=36,93
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
(2-1)*(1,05)^-4=0,82
Valeur Valeur
Perte de valeur = -
comptable recouvrable
Cette perte fait l’objet d’un traitement comptable différencié selon le mode de
calorisation des actifs.
Illustration 2
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
31/12/N
B. Actifs réévalués
Illustration 3
Un matériel est inscrit au bilan au 31/12/N pour une valeur nette de 110KDH avant les
tests de perte de valeur.
Il a fait l’objet d’une réévaluation par le passé. L’écart de réévaluation figurant dans
les capitaux propres s’élève à 15KDH.
31/12/N
Ecart de réévaluation 15
Matériel industriel 15
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
En cas de dépréciation d’un actif, le plan d’amortissement est modifié pour les
exercices futurs. La base d’amortissement est égale à la valeur comptable révisée de l’actif
(valeur d’origine diminuée des amortissements cumulés et des pertes de valeurs).
Illustration 4
Les données
Un matériel valorisé à son coût historique amorti a été acquis le 01/01/N-2 pour 100
KDH et est amorti en linéaire sur 5ans.
Questions
1. Déterminons la perte de valeur du matériel au 31/12/N-1
2. Déterminons la dotation aux amortissements à passer au titre de l’exercice N.
La solution
1. En N-1, le matériel a été amorti pour 40KDH (100-40%) et présente une valeur nette
comptable de 60KDH. La valeur recouvrable est de 45KDH, inférieure à la VNC, d’où
la nécessité de déprécier l’immobilisation pour 15KDH.
2. La nouvelle base amortissable est donc de 45KDH restant à amortir sur 3 ans. En N, la
dotation aux amortissements s’élève donc à 15KDH, soit 45/3.
Quand à la clôture d’un exercice, on décide un indice indiquant qu’une perte de valeur
antérieurement constatée peut avoir diminué, voire disparu, il convient de recalculer la valeur
recouvrable de l’actif.
Attention
Une perte de valeur n’est pas reprise du simple fait de l’écoulement du temps
(déroulement de l’actualisation qui augmente mécaniquement la valeur d’utilité de l’actif sans
augmenter son potentiel de service).
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
B. Comptabilisation
La valeur comptable d’un actif augmentée, suite à la reprise d’une perte de valeur, ne
doit pas être supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée en l’absence de
constatation de pertes de valeurs sur les exercices antérieurs.
Illustration 5
Une entreprise a acquis une machine le 01/01/N-2 pour 100 KDH. Cette machine est
amortie en linéaire sur 4 ans. Au 31/12/N-2, elle constate une dépréciation de 20 KDH.
N-2 N-1 N
VNC à l’origine 100 75 50
Amortissement 25 25 25
VNC à la clôture 75 50 25
N-2 N-1 N
VNC à l’origine 100 75 30
Amortissement 25 25 15
Perte de valeur - 20 -
VNC à la clôture 75 30 15
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
La reprise doit être telle que la valeur comptable de la machine après reprise de perte
de valeur ne soit pas supérieure à la valeur comptable qu’elle aurait atteinte, en l’absence de
toute perte de valeur. En l’occurrence, la valeur comptable de la machine après reprise ne doit
pas excéder 25.
Les pertes de valeur goodwill sont irréversibles. Il est donc interdit de reprendre, au
cours d’une période, une perte de valeur comptable au cours d’une période antérieure.
La méthode des unités Génératrices de Trésorerie (UGT) s’applique aux cas pour
lesquels il n’est pas possible de déterminer la valeur recouvrable d’un actif pris isolément.
A. Définitions
Une UGT est le plus petit groupe identifiable d’actifs dont l’utilisation continue génère
des entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de trésorerie générées
par d’autres actifs ou groupes d’actifs.
Les UGT d’un même actif ou de même actifs doivent être identifiées de manière
permanente d’un exercice à l’autre, à moins qu’un changement ne soit justifié.8
Illustration 6
Exemple d’unités génératrices de trésorerie (ces exemples sont issus de la norme IAS 36)
Une société d’exploitation minière détient, sur l’un de ses sites d’exploitation, une
portion de voie de chemin de fer privée qui est utilisée pour les convoyages des produits
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
miniers. Cette voie de chemin de fer ne peut être vendue que pour sa masse de ferraille et ne
génère aucun flux entrant de trésorerie de son utilisation continue indépendant des autres
entrées de trésorerie des autres immobilisations du site d’extraction.
Une compagnie de bus offre un service de transport régi par un contrat signé avec une
municipalité. Il existe cinq lignes différentes de passage pour les bus. Les immobilisations et
flux de trésorerie de chaque ligne peuvent être facilement identifiables. L’une de ces lignes est
structurellement déficitaire.
La valeur recouvrable d’une UGT est le montant le plus élevé entre la juste valeur
nette des frais de cession et la valeur d’utilité de l’UGT.
Les règles d’évaluation de la valeur recouvrable d’une UGT sont les même que celles
appliquées aux actifs isolés, traités sur une base individuelle fiable.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
non affectés à ces UGT ou groupe d’UGT. Chaque unité ou groupe d’unités auquel un
goodwill a été affecté doit :
Représenter le plus petit niveau au sein de l’entité auquel le goodwill est suivi pour
des besoins de gestion interne,
Ne pas être plus important qu’un secteur utilisé dans le premier ou le second niveau
d’information sectorielle déterminé selon IAS 14 « Information sectorielle ».
L’affectation du goodwill doit être réalisée au plus tard à la clôture de l’exercice qui
suit celui du regroupement d’entreprises. En effet, la comptabilisation initiale d’un
regroupement d’entreprises peut n’être faite que sur une base provisoire à la fin de la période
comptable du regroupement d’entreprises. Dans cette situation, les ajustements ultérieurs
apportés aux justes valeurs des actifs identifiables et des passifs ou au coût d’acquisition sont
affectés au goodwill. IFRS 3 limite la période d’ajustement du goodwill à 12 mois à compter
de la date d’acquisition.
Lorsqu’un goodwill a été affecté à une UGT ou à un groupe d’UGT, le test de perte de
valeur doit être réalisé au minimum annuellement.
Deux cas de figure sont à distinguer pour la mesure de la perte de valeur d’une UGT.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Goodwill
UGT 1 UGT 2 UGT 3
L’entité compare la valeur recouvrable de l’UGT seule à sa valeur comptable et
constate la perte de valeur éventuelle. L’entité identifie le plus petit groupe d’UGT, incluant
l’UGT examinée auquel le goodwill peut être affecté.
Puis, au prorata de la valeur comptable des autres actifs composant le groupe d’UGT.
Illustration 7
UGT X Y Z
Valeur comptable 40 50 35
Goodwill X Y Z
20 10 5 5
On compare la valeur recouvrable de l’UGT (goodwill compris) à sa valeur comptable.
UGT X Y Z
Valeur recouvrable 55 47 38
Valeur comptable (goodwill) 50 55 40
Ecart (Val.rec – valeur comptable) 5 (8) (2)
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
UGT X Y Z
Valeur recouvrable 55 47 38
Valeur comptable (goodwill) 40 50 35
Ecart (Val.rec – valeur comptable) 15 (3) 3
On doit constater une perte de valeur de 3 sur l’UGT Y.
Le plus petit groupe d’UGT auquel le goodwill peut être affecté correspond à la somme des
UGT X, Y, Z.
(*) Valeur comptable après perte de valeur constatée lors de la 1 er étape (50-3).
La reprise d’une perte de valeur dans une UGT doit être affectée aux actifs de l’UGT, à
l’exception du goodwill*, au prorata de leur valeur comptable.
Les actifs de support sont des actifs, autres que le goodwill, qui contribuent aux flux
de trésorerie futurs à la fois de l’unité génératrice de trésorerie examinée et à d’autres unités
génératrices de trésorerie.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
B. Perte de valeur
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Cout d’une participation dans une filiale ; une entité contrôlée conjointement ou une
entreprise associée (amendements de IFRS 1 première adoption des normes internationales
d’information financière et IAS 27, publié en mai 2008 a ajouté le paragraphe 12). Une entité
doit appliquer cet amendement à titre prospectif pour les périodes annuelles couverts à
compter du premier janvier 2009. Une application anticipée est autorisée. Lorsqu’une entité
applique les amendements connexes des paragraphes 4 et 38A de l’IAS 27 au titre d’une
période antérieure, elle doit appliquer en même temps l’amendement du paragraphe 12.
Amélioration des IFRS publié en avril 2009 a modifié les paragraphes 80(b). Une
entité doit appliquer cet amendement à titre prospectif pour les périodes annuelles ouvertes à
compter du premier janvier 2010. Une application anticipée est autorisée. Si une entité
applique l’amendement pour une période antérieure à cette date elle doit l’indiquer.
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www.hasla.free.fr/comptaclick/dossiers/ImplantationdesNormesIAS.pdf
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Le solde non amorti d’une immobilisation Une entreprise doit effectuer un examen
incorporelle doit être examiné périodique de la recouvrabilité de la valeur
périodiquement comptable des immobilisations incorporelles.
et comparé avec la valeur récupérable. Cet examen doit être fait à la clôture de
chaque.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
La norme distingue deux cas : recouvrable. Cette réduction est une perte de
1. Lorsque la réduction est réversible : valeur.
Constater une provision pour La perte de valeur est constatée en charges.
dépréciation. Toutefois lorsque l’immobilisation a été
2. Lorsque la réduction est irréversible : précédemment réévaluée, la perte de valeur
Constater une charge en réduisant la doit être imputée sur l’écart de réévaluation.
valeur brute de l’immobilisation. Lorsque la perte de valeur est supérieure à la
valeur comptable : On comptabilise un passif
si d’autres normes l’imposent ?
La dotation aux amortissements de l’actif
doit être ajustée pour l’exercice futur.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Conclusion
L’IAS 36 en bref
Si les cash-flows d’un actif ne peuvent être identifiés, la valeur recouvrable est
calculée au niveau de l’unité génératrice de trésorerie à laquelle l’actif
appartient. L’éventuelle dépréciation est ensuite répartie entre les actifs qui
composent l’unité, proportionnellement à la valeur comptable de ceux-ci.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Bibliographie
Odile Dandon et Laurent Didelot, Guide de gestion RF « Maîtriser les
www.hasla.free.fr/comptaclick/dossiers/ImplantationdesNormesIAS.pdf
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Annexes11
Annexe A
Utilisation des techniques relatives à la valeur actuelle pour évaluer la valeur d’utilité
A1 Les éléments suivants saisissent ensemble les différences économiques entre les actifs :
(a) une estimation du flux de trésorerie futur, ou dans des cas plus complexes, d’une
série de flux de trésorerie futurs que l’entité s’attend à obtenir de l’actif ;
(c) la valeur temps de l’argent, représentée par le taux d’intérêt sans risque actuel du
marché ;
(e) d’autres facteurs, parfois non identifiables (tels que l’illiquidité) que les acteurs du
marché refléteraient dans l’établissement du prix des flux de trésorerie futurs que
l’entité espère obtenir de l’actif.
A2 Cette annexe oppose deux approches du calcul de la valeur actuelle, l’une ou l’autre
pouvant être utilisée pour estimer la valeur d’utilité d’un actif, suivant le cas. Selon
l’approche « traditionnelle », les ajustements pour tenir compte des facteurs (b) à (e) décrits
au paragraphe A1 sont intégrés au taux d’actualisation. Selon l’approche des « flux de
trésorerie attendus », les facteurs (b), (d) et (e) entraînent des ajustements pour arriver à des
flux de trésorerie attendus ajustés pour tenir compte du risque. Quelle que soit l’approche
qu’une entité adopte pour refléter les attentes concernant des variations éventuelles du
montant ou de l’échéancier des flux de trésorerie futurs, le résultat doit refléter la valeur
actuelle attendue des flux de trésorerie futurs, c’est-à dire la moyenne pondérée de tous les
résultats possibles.
Principes généraux
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Norme comptable internationale 36
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
A3 Les techniques utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs ainsi que les taux
d’intérêt à venir varient d’une situation à une autre en fonction des circonstances entourant
l’actif concerné. Toutefois, les principes généraux suivants régissent toute application des
techniques relatives à la valeur actuelle pour évaluer les actifs :
(a) les taux d’intérêt appliqués pour actualiser les flux de trésorerie doivent refléter des
hypothèses correspondant à celles qui sont inhérentes aux flux de trésorerie estimés. S’il en
était autrement, l’effet de certaines hypothèses serait compté deux fois ou ignoré. Par
exemple, un taux d’actualisation de 12 % peut être appliqué aux flux de trésorerie contractuels
d’une créance relative à un prêt. Ce taux reflète les attentes au sujet des défaillances futures en
provenance de prêts, et présente des caractéristiques particulières. Ce même taux de 12 % ne
doit pas être utilisé pour actualiser des flux de trésorerie attendus car ces flux de trésorerie
reflètent déjà des hypothèses au sujet de défaillances futures.
(b) les flux de trésorerie estimés et les taux d’actualisation doivent être exempts tant
de distorsion que de facteurs non liés à l’actif concerné. Par exemple, donner
délibérément une idée trop faible des flux de trésorerie nets estimés pour rehausser la
rentabilité future apparente d’un actif introduit une distorsion dans l’évaluation.
(c) les flux de trésorerie estimés ou les taux d’actualisation doivent refléter la gamme
de résultats possibles plutôt qu’un seul montant possible très vraisemblable, minimum
ou maximum.
Approche traditionnelle
A5 Dans certains cas, tels que ceux dans lesquels des actifs comparables peuvent être
observés sur le marché, une approche traditionnelle est relativement facile à appliquer.
Pour les actifs générant des flux de trésorerie contractuels, elle concorde avec la manière dont
les acteurs du marché décrivent les actifs, comme dans « une obligation à 12 % ».
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
existe sur le marché et qui a un taux d’intérêt observé et l’actif faisant l’objet de l’évaluation.
Le taux d’actualisation approprié concernant les flux de trésorerie mesurés doit être déduit à
partir du taux d’intérêt observable dans cet autre actif. Pour faire cette déduction, les
caractéristiques des flux de trésorerie de l’autre actif doivent être similaires à ceux de l’actif
en cours d’évaluation. Par conséquent, l’évaluateur doit faire ce qui suit :
(b) identifier un autre actif sur le marché dont les flux de trésorerie semblent avoir des
caractéristiques similaires ;
(c) comparer les ensembles de flux de trésorerie générés par les deux éléments pour
s’assurer qu’ils sont similaires (par exemple, les deux ensembles sont-ils des flux de
trésorerie contractuels, ou est-ce que l’un est contractuel et l’autre est un flux de
trésorerie estimé ?) ;
(d) évaluer si un élément comporte un aspect qui n’est pas présent dans l’autre (par
exemple, est-ce que l’un est moins liquide que l’autre ?) ; et
A7 L’approche par les flux de trésorerie attendus est, dans certaines situations, un outil
d’évaluation plus efficace que ne l’est l’approche traditionnelle. En mettant au point une
évaluation, l’approche par les flux de trésorerie attendus utilise toutes les attentes concernant
des flux de trésorerie potentiels au lieu de l’unique flux le plus probable.
Par exemple, un flux de trésorerie pourrait être de 100 UM, de 200 UM, ou de 300 UM avec
une probabilité respective de 10 %, de 60 % et de 30 %. Le flux de trésorerie attendu est de
220 UM. L’approche par les flux de trésorerie attendus diffère ainsi de l’approche
traditionnelle en se concentrant sur l’analyse directe des flux de trésorerie concernés et sur des
énoncés plus explicites des hypothèses utilisées dans l’évaluation.
A8 L’approche par les flux de trésorerie attendus permet aussi d’utiliser les techniques de la
valeur actuelle lorsque l’échéancier des flux de trésorerie est incertain. Par exemple, un flux
de trésorerie de 1000 UM, peut être perçu dans un an, deux ans ou trois ans avec une
probabilité respective de 10 %, de 60 % et de 30 %. L’exemple ci-dessous montre le calcul de
la valeur actuelle attendue dans cette situation.
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
A10 L’utilisation des probabilités est un élément essentiel de l’approche par les flux de
trésorerie attendus. Certains se demandent si l’attribution de probabilités à des estimations
d’une grande subjectivité suggère une plus grande précision que celle qui, en fait, existe.
Toutefois, l’application correcte de l’approche traditionnelle (telle que décrite au paragraphe
A6) impose les mêmes estimations et la même subjectivité sans fournir la transparence du
calcul de l’approche par les flux de trésorerie attendus.
A11 De nombreuses estimations mises au point dans la pratique actuelle incorporent déjà de
manière informelle les éléments des flux de trésorerie attendus. De plus, les comptables sont
souvent confrontés à la nécessité d’évaluer un actif à l’aide d’une information limitée sur la
probabilité de flux de trésorerie potentiels. Par exemple, un comptable pourrait être confronté
aux situations suivantes :
(a) le montant estimé tombe quelque part entre 50 UM et 250 UM, mais aucun
montant inclus dans la fourchette n’est plus probable qu’un autre. Sur la base de
information limitée, le flux de trésorerie attendu estimé est de
(b) le montant estimé tombe quelque part entre 50 UM et 250 UM, et le montant le
plus probable est de 100 UM. Toutefois, les probabilités afférentes à chaque montant
sont inconnues. Sur la base de cette information limitée, le flux de trésorerie attendu
estimé est de 133,33[(50 + 100 + 250)/3].
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Dans chaque cas, il est probable que le flux de trésorerie attendu estimé fournira une
meilleure estimation de la valeur d’utilité que le montant minimum, le plus vraisemblable ou
maximum pris seul.
A12 L’application d’une approche par flux de trésorerie attendus est assujettie à une
contrainte coûts-avantages. Dans certains cas, une entité peut avoir accès à des données
abondantes et peut être en mesure d’élaborer de nombreux scénarios de flux de trésorerie.
Dans d’autres cas, il se peut qu’une entité soit uniquement en mesure de présenter des
remarques générales sur la variabilité des flux de trésorerie sans encourir des coûts
substantiels. L’entité doit mettre en balance la fiabilité supplémentaire que l’information
apportera à l’évaluation avec le coût de l’obtention d’une information complémentaire.
A13 Certains soutiennent que les techniques des flux de trésorerie attendus sont inappropriées
pour évaluer un seul élément ou un élément ayant un nombre de résultats possibles limités. Ils
proposent l’exemple d’un actif offrant deux résultats possibles : une probabilité de 90 % que
le flux de trésorerie sera de 10 UM et une probabilité de
10 % que le flux de trésorerie sera de 1 000 UM. Ils font remarquer que le flux de trésorerie
attendu dans cet exemple est de 109 UM et critiquent ce résultat comme ne représentant aucun
des montants pouvant être payés en fin de compte.
A14 Des affirmations comme celle qui est présentée ci-dessus reflètent un désaccord
sousjacent avec l’objectif d’évaluation. Si l’objectif est l’accumulation de coûts à engager, il
se peut que les flux de trésorerie attendus ne produisent pas une estimation fidèle du point de
vue de la représentation du coût attendu. Toutefois, la présente Norme se rapporte à la mesure
de la valeur recouvrable d’un actif. Il n’est pas probable que la valeur recouvrable de l’actif
dans cet exemple soit de 10 UM, même si cela est le flux de trésorerie le plus probable. Cela
tient au fait qu’une évaluation de 10 UM n’incorpore pas l’incertitude du flux de trésorerie
dans l’évaluation de l’actif. Par contre, le flux de trésorerie incertain est présenté comme s’il
s’agissait d’un flux de trésorerie certain. Aucune entité rationnelle ne vendrait pour 10 UM un
actif possédant ces caractéristiques.
Taux d’actualisation
A15 Quelle que soit l’approche qu’une entité adopte pour mesurer la valeur d’utilité d’un
actif, les taux d’intérêt utilisés pour actualiser les flux de trésorerie ne doivent pas refléter les
risques au titre desquels les flux de trésorerie estimés ont été ajustés. S’il en était autrement,
l’effet de certaines hypothèses serait compté deux fois.
A16 Lorsqu’une entité ne peut obtenir directement du marché un taux spécifique à un actif,
elle utilise des substituts pour estimer le taux d’actualisation. L’objectif est d’estimer, dans la
mesure du possible, une appréciation par le marché :
(a) de la valeur temps de l’argent pour les périodes allant jusqu’à la fin de la durée
d’utilité de l’actif ; et
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
(b) des facteurs (b), (d) et (e) décrits au paragraphe A1, dans la mesure où ces
n’ont pas conduit à des ajustements pour arriver aux flux de trésorerie estimés.
A17 Pour faire cette estimation, l’entité peut prendre en compte, comme point de
départ, les taux suivants :
(a) le coût moyen pondéré du capital de l’entité déterminé à l’aide de techniques telles
que le Capital Asset Pricing Model (CAPM) ;
(a) pour refléter la manière dont le marché apprécierait les risques spécifiques associés
aux flux de trésorerie estimés de l’actif ; et
(b) pour exclure les risques qui ne sont pas pertinents aux flux de trésorerie estimés de
l’actif ou au titre desquels les flux de trésorerie estimés ont été ajustés.
Des risques, tels que le risque-pays, le risque de change et le risque de prix doivent
être pris en compte.
A20 Le paragraphe 55 impose que le taux d’actualisation utilisé soit un taux avant impôt.
Par conséquent, lorsque la base utilisée pour estimer le taux d’actualisation est une base après
impôt, elle est ajustée pour refléter un taux avant impôt.
A21 Une entité utilise normalement un taux d’actualisation unique pour estimer la valeur d’un
actif. Toutefois, une entité utilise des taux d’actualisation distincts pour différentes périodes
futures lorsque la valeur d’utilité est sensible à une variation des risques pour des périodes
différentes ou à une variation de la structure des taux d’intérêt selon l’échéance.
Annexe B
Amendement à IAS 16
L’amendement dans la présente annexe doit être appliqué lorsqu’une entité applique IAS 16;
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
Immobilisations corporelles (telle que révisée en 2003). Il est annulé et remplacé lorsque
IAS36.
Dépréciation d’actifs (telle que révisée en 2004) entre en vigueur. La présente annexe
remplace les amendements résultants effectués par IAS 16 (telle que révisée en 2003) à
IAS36.
Dépréciation d’actifs (publiée en 1998). IAS 36 (telle que révisée en 2004) intègre les
dispositions des paragraphes de la présente annexe. En conséquence, les amendements issus
de IAS 16 (telle que révisée en 2003) ne sont pas nécessaires une fois qu’une entité est
assujettie à IAS 36 (telle que révisée en 2004). En conséquence, la présente annexe ne
s’applique qu’aux entités qui choisissent d’appliquer IAS 16 (telle que révisée en 2003) avant
sa date d’entrée en
vigueur.
Annexe C :
a) Le totale de :
i) La contrepartie transférée, évaluée conformément à l’IFRS 3, qui impose
généralement le recours à la juste valeur à la date d’acquisition ;
ii) Le montant d’une participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise
évaluée selon l’IFRS 3 ;
iii) Dans un regroupement d’entreprises réalisé par étapes, la juste valeur à la date
d’acquisition de la participation précédemment détenue par l’acquéreur dans
l’entreprise acquise
b) Le solde des montants, à la date d’acquisition, des actifs identifiables acquis et du
passif repris évalués selon l’IFRS 3
Affectation du goodwill
Test de dépréciation :
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IAS 36 – Dépréciation d’actifs
C4 : si une entité évalue une participation ne donnant pas le contrôle comme étant sa cote part
d’intérêt dans l’actif identifiable d’une filiale à la date d’acquisition plutôt qu’à la juste valeur,
le goodwill attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle inclut dans le montant
recouvrable de l’UGT correspondante, mais n’est pas comptabilisée dans les états financiers
consolidés de la société mère. En conséquence, une entité doit majorer la valeur comptable du
goodwill affecté à l’unité pour inclure le goodwill attribuable à la participation ne donnant pas
le contrôle. Cette valeur comptable ajustée est ensuite comparée à la valeur recouvrable de
l’unité pour déterminer si l’UGT s’est dépréciée.
C6 : si une filiale, ou une partie d’une filiale avec une participation ne donnant pas le contrôle
fait elle-même une UGT, la perte de valeur est affectée entre la société mère et la participation
ne donnant pas le contrôle selon la base d’affectation utilisée pour l’affectation des bénéfices
ou de la perte.
C7 : si une filiale, ou une partie de filiale, avec une participation ne donnant pas le contrôle
fait elle-même partie d’une UGT plus importante, les pertes de valeur sur le goodwill sont
affectées aux parties de l’UGT qui détiennent une participation ne donnant pas le contrôle et à
celles pour lesquelles ce n’est pas le cas. Les pertes de valeur doivent être attribuées aux
parties de l’UGT sur la base suivante :
S’agissant des parties ayant une participation ne donnant pas le contrôle, la parte de
valeur est affectée entre la société mère et la participation ne donnant pas le contrôle selon la
base d’affectation utilisée pour l’affectation du bénéfice u de la perte.
C8 : si une perte de valeur attribuable à une participation ne donnant pas le contrôle est liée à
des goodwill qui ne sont pas comptabilisé dans les états financiers consolidés de la société
mère (voire paragraphe C4), cette perte de valeur n’est pas comptabilisée en tant que perte de
valeur du goodwill. Dans ce cas, seule la parte de valeur liée au goodwill qui est affectée à la
société mère est comptabilisée en tant que perte de valeur du goodwill.
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A. Rappel historique………………………….……………….….….4
B. Objectifs………………………….………………..………………4
C. Champ d’application………………………….…………….……5
D. Définitions………………………….……………………...………5
Section II : La comptabilisation…………………………….…………………7
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Conclusion………………………………………………………….….………26
Bibliographie………………………………………..………………..………..27
Annexes……………………………………………………………..….………28
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