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Université d’Oran 2

Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion


MEMOIRE
Pour l’obtention du diplôme de Master
En Sciences financières et comptabilité
Spécialité : Finance d’entreprise

L’Analyse financière :
Cas de l’entreprise portuaire d’Oran

Présenté et soutenu publiquement par :

ZALLAT FATIMA AMEL

Devant le jury composé de :

Mme TAIBI Khadidja MC (B) Université d’Oran 2 Président


Mr BENLAHCENE MC (A) Université d’Oran 2 Rapporteur
Lahouari
Mr DJELLIL Zine Elabidine MC (B) Université d’Oran 2 Examinateur

Année 2019/2020
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail à :


Mes très chers parents qui m’ont soutenu pendant tout mon cycle
d’étude :

Mon père et ma mère qui ont toujours été là pour moi, et qui m’ont
donné un magnifique modèle de bonheur et de persévérance, et sans eux
je ne serais pas arrivé jusqu’à là.

A ma sœur Dounia et mon frère Youcef


Tous mes amis et tous les étudiants des
sciences économiques, de gestion et commerciales option finance
d’entreprise

A la mémoire de feu MR DJELLOUAT Norine enseignant dans notre


faculté et ami de mon père qui m’a prodigué plein de conseille durant
mon parcours universitaire. Dieu a son âme.

Toute la famille
Tous mes enseignants
Toutes les personnes qui me connaissent.

Merci.
Remerciements

Nous remercions Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé, le


courage, la chance et la volonté d’entamer et de terminer ce mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas vu le
jour sans l’aide et l’encadrement de Mr BENLAHCENE Houari nous le
remercions pour la qualité de son encadrement exceptionnel, pour sa
patience, sa rigueur et sa disponibilité durant notre préparation de ce
mémoire.

Nous remercions particulièrement Mr OTHMANE et Mr BENNAI, qui par


sensibilité même, ont su nous transmettre leur aide et leur expérience
durant la période de notre stage pratique, et ainsi à toutes les
personnes de la société pour l’esprit de
Coopération et l’amabilité dont ils ont fait preuve durant notre stage.
Nos profonds remerciements vont également à toutes les personnes qui
nous ont aidé et soutenu de près ou de loin pour la réalisation de ce
travail.

Enfin, nous tenons à remercier les membres de jury qui ont accepté
d’examiner et évaluer ce modeste travail.

Merci.
Sommaire

Introduction générale

Chapitre I : La démarche de l’analyse financière

Section 1 : Les notions de base de l’analyse financière.


Section 2 : Les sources d’informations de l’analyse financière.
Section 3 : L’élaboration du bilan financier.

Chapitre II : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Section 1 : L’analyse de l’équilibre financier.


Section 2 : L’analyse par la méthode des ratios.
Section 3 : L’analyse de l’activité et de rentabilité.

Chapitre III : Etude de cas pratique : L’analyse de la santé l’E.P.O

Section 1 : Présentation de l’E.P.O.


Section 2 : Analyse de la situation financière et de la rentabilité de l’E.P.O.

Conclusion générale
Introduction générale
Une entreprise est une unité économique qui combine différents facteurs (humain, technique
et financier) dans le but de produire des biens ou des services avec le plus souvent pour
objectif d’atteindre un profit. Pour cela, elle doit surveiller, contrôler et maitriser sa situation
financière d’une manière régulière pour une période donnée. Et elle veille à la coordination et
la consolidation de ses ressources et ses moyens pour assurer sa rentabilité, liquidité et
solvabilité, et permettre aux dirigeants de prendre des décisions à des moment opportuns , en
vue d’engendrer un système de gestion efficace et porter un jugement globale sur le niveau de
performance de l’entreprise et de sa situation financière actuelle et future.

L’objectif primordial d’une entreprise est de maintenir son équilibre financier à travers le
temps. Pour atteindre cet objectif, l’analyse financière s’impose comme un outil essentiel dans
l’étude de la santé financière de l’entreprise.

L’analyse financière donc, est comme un ensemble de techniques et d’ outils visant à traduire
la réalité d’une entreprise en s’appuyant sur l’exploitation de document comptables et
d’informations économiques et financières relative à celle-ci ou à son secteur d’activité.
Pour mieux comprendre l’objectif de l’analyse financière, nous avons opté pour un cas
pratique au niveau d’une prestigieuse entreprise algérienne, en prenant comme modèle-la de
l’entreprise portuaire d’Oran (EPO), qui a pour mission la prestation des services.

Dans ce contexte, notre travail portera sur l’application des techniques de l’analyse financière
de cette entreprise sur les documents comptables et financiers. Les méthodes utilisées
pourront nous donner une opinion objective et scientifique sur sa situation financière afin de
répondre à la question principale suivante :

 Quelle est la situation financière de l’entreprise portuaire d’Oran « EPO » ?

A partir de cette question principale s’élèvent d’autres questions secondaires :

 La structure financière d’EPO est-elle saine pour atteindre son équilibre financier ?
 La rentabilité de l’EPO est- elle suffisante pour assurer son autofinancement ?

Pour appréhender notre étude et de mieux répondre effectivement à ces questions, on procède
à proposer les deux hypothèses suivantes :

1
 La structure financière de l’EPO est saine et permet à celle-ci d'atteindre son équilibre
financier.
 La rentabilité de l’EPO est suffisante pour assurer son autofinancement.

Une fois que des réponses provisoires sont proposées à nos objectifs, il est indispensable de
collecter les données adéquates à la vérification de ces hypothèses afin de confronter les
prévisions à la réalité, et de dégager les écarts, ce qui lui permettrait de confirmer ou
d'infirmer les hypothèses précédemment émises.

Pour réaliser cette analyse, nous procéderont à l’étude des points suivants :
 Le bilan ;
 Le tableau de compte de résultat (TCR) ;
 Les soldes intermédiaires de gestion ;
 Les ratios.
Pour parvenir à notre objectif, nous allons essayer de bien purifier les réponses apportées aux
questions précédentes et bien sûr d’étudier de façon exhaustive l’analyse financière de la
société des terminaux marins à hydrocarbure à travers des diverses méthodes :

La méthode descriptive :

Cette méthode est très utile dans la définition des concepts de notre sujet et dans l'analyse du
cas d'étude. Tout travail scientifique demande au moins un minimum de connaissances sur le
thème à traiter. Cette méthode nous a permis d'exploiter des différents documents de nos
prédécesseurs en vue de faciliter notre recherche.

La méthode analytique :

Cette méthode été utilisée dans l'analyse des données des états financiers et de divers
documents de l’EPO. Elle nous a permis de traiter systématiquement toutes les informations
et les données collectées en insistant beaucoup sur chaque cas.

2
Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague, nous avons délimité notre sujet dans
le domaine, dans le temps et dans l'espace.

 Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse financière plus spécifiquement à


l'analyse de la structure financière, l’analyse par la méthode des ratios, ainsi
l’analyse de la rentabilité et de l’activité.

 Dans le temps, notre recherche porte sur une période de deux ans allant de 2016 à
2017 ;

 Dans l'espace, notre étude porte sur la EPO et à toutes ses branches d'activité.

A part une introduction générale au début et la conclusion générale à la fin du travail ;


celui-ci est subdivisé en trois chapitres :
 Le premier chapitre porte sur la démarche de l’analyse financière.

 Le deuxième chapitre concerne l’analyse des indicateurs de l’équilibre financier.

 Le troisième chapitre traite étude et analyse de la santé financière d’EPO

Le choix du sujet traité dans ce travail a été motivé par le fait que la contrebuté EPO
beaucoup dans le port d’Oran. Ainsi, nous avons voulu vérifier si l’EPO garde son
équilibre financier et si elle est rentable pour atteindre sa mission. La seconde
motivation a été celle de nous rassurer de la conformité de la théorie relative à la gestion
financière apprise tout au long de notre étude sur le terrain. Ceci nous a permis de
démontrer l'importance de l'analyse financière dans une entreprise.

C'est pour nous un plaisir de traiter un sujet du domaine de l'analyse financière, car nous
estimons que les recherches sur le sujet contribueront à améliorer notre expérience
surtout au travail. A partir de ce sujet nous avons eu une occasion propice d'approfondir
l'étude et la pratique de l'analyse financière d'une entreprise qui est un outil
indispensable à sa pérennité.
Chapitre I :
Généralité sur l‘analyse financière

Section 1 :
La notion de l’analyse financière.
Section 2 :
Les sources d’informations de
l’analyse financière.

Section 3 :
L’élaboration du bilan financier
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Introduction :
De point de vue économique et financière chaque entreprise doit établir un diagnostic
financier qui consiste à recenser ses forces et ses faiblesses afin de porter un jugement
sur sa performance et sa situation financière, en s’appuyant sur l’exploitation de
document comptable et d’information économique et financière relative à l’entreprise ou
à son secteur d’activité.

L’analyse financière est une technique d’étude de ces documents (bilan, compte du
résultat) afin de répondre à certaines questions fondamentales concernant la gestion de
l’entreprise et qui a pour but de tirer un profit maximal par l’utilisation optimale des
moyens matériels, techniques et humains.

Pour mieux comprendre l’objet de l’analyse financière, le présent chapitre est subdivisé
en trois (03) sections, la première traite les notions de base de l’analyse financière, la
deuxième base sur les sources d’information, et la dernière aborde sur l’élaboration du
bilan financière.

Section 1 : la notion de l’analyse financière.


L’analyse financière consiste à tirer des renseignements sur la santé d’une entreprise,
notamment en matière de solvabilité et de rentabilité, à partir des documents comptables.
Cette analyse s’appuie sur les documents issus de la comptabilité, notamment la liasse fiscale.
Il s’agit en quelque sorte de « faire parler les chiffres ». L’analyse financière est utilisée dans
les projets de rachat d’une entreprise ou au moment d’ouvrir son capital social à de nouveaux
investisseurs.
1.1Définition de l’analyse financière :
Pour mieux comprendre cette approche de l’analyse financière en suppose les définitions :

 Selon Jean-Pierre LAHILLE :


« L’analyse financière peut être définie comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen
critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des
tiers, ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et
économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion …..), sa solvabilité (risque potentiel

6
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

qu’elle présente pour les tiers, capacité à faire face à ses engagements…..) Et enfin son
patrimoine ».1

 Selon COHEN Elie :


« L’analyse financière constitue un ensemble des concepts, des méthodes et
d’instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation
financière de l’entreprise, aux risques qui l’affectent, aux niveaux et à la qualité de ses
performances ».2
 Selon Béatrice et Francis Grand Guillot :
« L’ensemble des connaissances nécessaires à la compréhension des techniques à mettre
en œuvre pour étudier l’activité. La rentabilité et le financement de l’entreprise. »3

Et pour résumer, l’analyse financière est une technique qui consiste à effectuer des
retraitements sur les documents comptables pour mettre en exergue la situation
financière de l'entreprise (son activité, sa performance réalisé, sa structure financière).

1.2 Les objectifs de l’analyse financière :


 Connaitre la situation financière de l’entreprise à la fin du cycle d’exploitation en
vue de dégager ses forces et ses faiblesses.
 Connaitre l’importance de l’exploitation des ressources de l’entreprise.
 Rechercher les conditions d’équilibre financier et mesurer la rentabilité de
l’entreprise.
 Elle permet de mesurer la contribution des facteurs sensibles dans l’atteinte des
objectifs financiers et de repérer des facteurs critiques explicatifs du niveau de
performance et de risque.
 Mesurer la capacité de l’entreprise à créer de la valeur, à secréter de la richesse.
 Analyser l’évolution du chiffre d’affaires, la structure financière, et la trésorerie.
 Evaluer l’indépendance financière de l’entreprise, et sa capacité d’endettement
dans l’optique des besoins futurs.

1
LAHILLE, Jean-Pierre. Analyse Financière. 1ereedition. Paris : Dalloz. 2001. P.01
2
COHEN, Elie. Analyse Financière. 4eme édition. Paris : Economica. 2004. P.07.
3
Grandguillot. Gestion financière, gualino éditeur.paris.2002, p.01
7
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

1.3 Les méthodes de l’analyse financière :


Les travaux d’analyse financière sont réalisés à partir de deux méthodes :
1.3.1. La méthode statique :
Elle permet d’examiner et de corriger les documents relatifs à un seul exercice
comptable (une période déterminée).
1.3.2. La méthode dynamique :
Elle permet de faire la comparaison entre les différents bilans successifs, pour construire
une politique financière et une stratégie future de l’entreprise.

1.4 Les étapes de l’analyse financières :


Pour être en mesure de porter un jugement sur la situation d’une entreprise, l’analyse
doit tenir compte de l’ensemble d’information disponible, surtout celle publiées par la
comptabilité ou par d’autres sources. Généralement plusieurs étapes 1:
 Préciser les objectifs de l’analyse.
 Procéder à l’examen globale des états cet examen porte généralement sur les
emplois (actifs), des ressources (passifs), les ventes et les bénéfices.
 Analyser le rapport du vérificateur, l’énonce des principes comptables, les notes
aux états financiers et d’autres informations pertinentes.
 Appliquer les techniques d’analyse comme ratios, l’étude de bilan en masse et
autres.
 Enfin, porter un jugement sur la situation, formuler des recommandations et
prendre des conclusions.

1
H.Christian « analyse et évaluation financières des entreprises et des groupes », édition, Vuibert, paris 2008,
p41
8
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

1.5 Le champ d’application de l’analyse financière :


Le champ d’application de l’analyse financière dépasse largement l’activité des seules
analyses financières. Ces derniers ont pour activité principale de mettre en œuvre la boite
à outils de l’analyse financières afin d’étudier la situation d’une entreprise en particulier,
d’un groupe d’entreprises ou d’un secteur d’activité et d’anticiper les perspectives
d’évolution qu’ils offrent. Ils exercent leur activités dans les banques, les sociétés de
bourse, les fonds d’investissement ou les sociétés de gestion de portefeuilles .Si ces
professionnels ou observateurs utilisent également ses instruments à titres circonstanciel,
à l’occasion d’étude de portée plus générales dans lesquelles l’analyse financières
n’apporte qu’un élément partiel dans un ensemble plus vaste. Ainsi, dans une banque, les
responsables de clientèle entreprise ou les gérants de portefeuilles peuvent utiliser
régulièrement les outils et les résultats de l’analyse financière sans que cette dernière
corresponde à leur champ principal de responsabilité compétence.

9
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Tableau N°1 : le champ d’application de l’analyse financière

Position de Orientation de l’analyse


l’analyse Vers la préparation de décisions internes Vers un objectif d’étude ou d’information
L’analyse financière au service de la
gestion prévisionnelle, grâce à l’apport L’information financière, élément de la
d’indications utilisées pour : communication interne à l’entreprise
-l’élaboration des plans opérationnels. (information diffusée aux salariés par la
-l’élaboration des prévisions budgétaires direction).
Diagnostic
L’analyse financière au service contrôle
interne
interne, grâce à l’apport d’indication
utilisées pour : L’information financière, enjeu des
-le suivi des réalisations et des performances. relations sociales dans l’entreprise
-le rapprochement de prévisions et des (information des membres du comité
réalisations. d’entreprises).

L’analyse financière au service d’une L’information financière, élément de la


décision relevant de partenaires. politique de communication externe de
-investisseurs institutionnels, gérant de l’entreprise à l’égard
portefeuilles et gestionnaires de patrimoine -Du marché financier et des investisseurs
(préparation de décisions d’investissement potentiels,
ou de désinvestissement en titres) -A l’égard du grand public.
Diagnostic
-pouvoirs publics nationaux ou locaux.
externe
-magistrats intervenant dans des L’information financière, matériau de la
procédures de redressement judicaires, presse financière
d’alerte ou certains contentieux.
-partenaires engagés dans une négociation en L’information financière support d’études
vue d’une fusion, d’une acquisition d’un statistiques (globales, sectorielles) conduites par
partenariat. les centrales de bilans ou d’autres ou d’autres
-fournisseurs (appréciation de l’opportunité organismes d’études financière
d’un délai de paiement demandé par un
client). L’analyse financière, support pour l’évaluation
-client (appréciation de la surface de des titres ou de la signature de l’entreprise.
l’entreprise candidate à la fourniture d’un
marché important).
Source : Cohen Elie, »Analyse financière « ,4éme édition Economica, paris1997, page41.
10
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Section 2 : Les sources d’informations de l’analyse financière


L’analyse financière est menée, essentiellement, à partir de l’information comptable et
particulièrement à l’aide des comptes annuelles : compte de résultat, bilan, annexe. Ils font
l’objet de retraitements et de reclassements, selon la finalité de l’analyse à effectuer pour
permettre de dégager des informations pertinentes sur la réalité économique et financières de
l’entreprise

2.1 Le bilan :
2.1.1 Définition du bilan :
 Selon GUILLAUME Mordant :
« C’est un document comptable décrit l’état patrimonial d’une entreprise à une date
déterminée ». 1

 Selon COHEN Elie :

« C’est la représentation de la situation de l’entreprise à une date donnée. En termes plus


précis. Il fournit une récapitulation des éléments relatifs à la situation patrimoniale ».2

 Selon BARUCH Philippe et MIRVAL Gérard :

« Un bilan comptable est un tableau représentatif du patrimoine de l’entreprise qui montre à


un moment donné l’ensemble des ressources et des emplois de l’entreprise. Le bilan
comptable sera utilisé pour l’analyse de l’équilibre financier de l’entreprise ».3

Le bilan est une sorte d’inventaire général de l’entreprise établi à un moment donné
(généralement le 31 décembre de chaque année).

2.1.2. La structure du bilan :

Ce document financier est présenté sous la forme d’un tableau partagé en deux (2) parties :

1ere partie : les emplois (Actif)

L’actif représente l’ensemble des emplois qui sont classés d’après leur fonction et par ordre
de liquidité croissante. On distingue deux parties qui sont :

1
GUILLAUME, Mordant. Méthodologie d’analyse financière. E9907.1998. P.20.
2
COHEN, Elie. Analyse Financière. 4eme édition. Paris : Economica. 2004. P.146.
3
BARUCH, Philippe et MIRVAL, Gérard. Comptabilité générale. France : Ellipses. 1996. P.39.
11
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

 L’Actif Immobilisés (AI) : correspond à tous les actifs et les biens mis à la
disposition de l’entreprise. On distingue trois types des immobilisations :

 Les immobilisations incorporelles : ce sont les biens immatériels, qui n’ont pas de
substance physique. Détenus par l’entreprise sur une durée supérieurs à une année.
Parmi ces immobilisations figurent le fond commercial, les brevets, les licences…etc.
 Les immobilisations corporelles : englobent les biens tangibles destinés à être
utilisée d’une manière durable durant le cycle d’exploitation de l’entreprise (terrains,
les investissements en cours,...etc.).

 Les immobilisations financières : ce sont constituées par des créances et des titres
détenus a priori dans un souci de long terme ou dans le cadre d’une stratégie de
développements d’ensemble de l’entreprise, comme les participations, les prêts…etc.

 Actif circulant :
 Les stocks :

Ils comprennent l’ensemble des biens acquis ou créés par l’entreprise et qui sont destinés à
être vendus ou fournis, ou à être consommés pour les besoins de fabrication ou de l’entreprise.
Tels que :

- Les marchandises, et les produits finis qui sont destinés à être vendus.
- Les matières et fournitures entrant dans le processus de fabrication.
- Les produits en cours : en cours de fabrication.

 Les créances :

Ils comprennent l’ensemble des droits acquis par l’entreprise par suite de ses relations avec
les tiers. Tels que :

- Créances d’investissements, créance de stocks, créances sur clients …


- Avances pour compte et avances d’exploitation.

 Les disponibilités :

Sont des valeurs transformées rapidement en argent (banque, caisse et CCP).

2eme partie : les ressources (passif)

Le passif du bilan nous informe sur l’origine des capitaux de l’entreprise. Il est composé de
deux parties qui sont comme suit :

12
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

 Capitaux permanents :

Les fonds (capitaux) Propres :

Ils comprennent les moyens de financement apportés ou laissés à la disposition de l’entreprise


de façon durable. On peut les répartir comme suit :

 Le fonds social représente la valeur statutaire des apports effectués par les fondateurs
de l’entreprise.
 Les réserves représentent les bénéfices laissés par les fondateurs à la disposition de
l’entreprise et non incorporées au fonds social.
 Les provisions pour pertes et charges correspondant à des charges comportant un
élément d’incertitude quant à leur montant ou à leur réalisation.

 Dette à Long et Moyen Terme (DLMT) :

Ce sont les dettes contracté par l’entreprise dans l’échéance à plus d’un an (crédit
d’investissement).

 Les Dettes à Court Terme (DCT) :

Ce sont des dettes à l’échéance à moins d’un an (dettes de stocks, dettes fournisseurs...etc.).

Tableau N°2 : la structure d’ensemble du bilan

Actif Passif

Actif immobilisé Capitaux propres


Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières Provisions pour risques et charges dettes
Emprunts obligatoires et assimilés
Actif circulant Emprunts et dettes auprès des établissements
Stocks et en-cours de crédit
Créances Dettes fournisseurs
Valeur mobilières de placement Dettes fiscales et sociales
Disponibilités Autres dettes

Total de l’actif Total du passif

Source : Cohen Elie, »Analyse financière « ,4éme édition Economica, paris1997, page148.
13
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Tableau N°3 : présentation schématique du l’actif du bilan comptable


Exercice N Exercice N-1
Actif
Brut Amort - NET NET
provisions

Actif immobilisé
Capital souscrit – non appelé
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement
Frais de recherche et de développement
Fonds commercial
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles :
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Industriels
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes
Immobilisations financières :
Participations
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Actif circulant
Stocks et en cours
Matières premières et autres approvisionnements
En cours de production (biens et services)
Marchandises
Avances et acomptes versés sur commandes Créances
D’exploitation
Créances clients et comptes rattachés
Autre

Compte de régularisation
Créances diverses
Capital souscrit –appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités de trésorerie
Charges constatés d’avance

Total actif circulant

Total général actif

Source : Hubert. B, analyse financière, 4éme édition DUNOD, PARIS 2010, page24
14
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Tableau N°4 : présentation schématique du passif du bilan comptable

Passif Exercice N Exercice N-1

CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes d’émission, de fusion, d’apport
Ecarts de réévaluation
Ecart d’équivalence
Réserves : légales, statuaires réglementées
Report à nouveau
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte)
Subventions d’investissement
Provisions réglementées
Autres
Provisions pour risques et charges

Total

DETTES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en cour
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres
dettes
Instruments de trésorerie
Comptes de régularisation
Produits constatés d’avance

Total

Total général

Source : Hubert. B, analyse financière, 4éme édition DUNOD, PARIS 2010, page25

15
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

2.2 Le tableau de compte résultat (TCR) :


2.2.1 Définition du tableau de compte de résultat :

 Selon COHEN Elie :

« Compte de résultat présente l’ensemble des flux de produits et charges imputables à la


période de temps déterminée par l’exercice comptable »1

 Selon Ferri BRIQUET :


« Le compte de résultat représente une synthèse de l’activité de l’entreprise au cours de
l’exercice (entre deux Bilans). Il est structuré en trois parties qui reprennent les éléments liés à
l’exploitation, les éléments lies aux aspects financiers et ceux provenant des phénomènes qui
ne correspondent pas à l’activité normale de l’entreprise (les éléments exceptionnels)tout
comme dans le Bilan, ces éléments sont dissociés en deux groupes ,ceux ayant un caractère de
ressources ,que l’on nomme les produits et ceux qui ayant un caractère d’emplois que l’on
nomme charges »2
Le compte de résultat permet de connaitre l’ensemble des charges et des produits à cour d’un
exercice, la différence entre ces dernier permit à l’entreprise de dégager un résultat (un
bénéfice ou une perte).
Le compte de résultat fait partie des comptes annuels, il regroupe les produits et les charges de
l’exercice indépendamment de leur d’encaissement ou de paiement. Il est établi à partir des
soldes des comptes de gestion qui sont :

Le compte de résultat fait partie des comptes annuels, il regroupe les produits et les
charges de l’exercice indépendamment de leur date d’encaissement ou de paiement. Il
est établi à partir des soldes des comptes de gestion qui sont :
 Classe 06 : compte des charges ;
 Classe 07 : compte des produits.
Le compte de résultat détermine le résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) par
différence entre les produits et les charges.3

1
COHEN, Elie. Analyse Financière. 4eme édition. Paris : Economica. 2004. P.97
2
BRIQUET, Ferri. Les plans de financement. Édition : Economica 1997.P.45.
3
BEATRICE, GRANDGUILLOT, Francis. L’essentielle de l’analyse financière.12eme Edition. Paris :
Gualino.2014/2015. P.13
16
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

2.2.2 La structure du TCR :


Actuellement, les charges et les produits du compte de résultat sont classés par nature
des différentes catégories qui sont :

2.2.2.1 Les Charges :

C’est l’ensemble des dépenses (frais) supportées par l’entreprise durant son exercice
(transport, frais du personnel, assurances, dotations aux amortissements et variations de
stocks,….). Les charges correspondent à des coûts engagés par l’entreprise pour exercer
son activité. On distingue parmi celles-ci :

 Les charges d’exploitation : Ce sont des coûts occasionnés par l’activité


normale de l’entreprise (les achats et les consommations, les charges du personnel, les
impôts…).
 Les charges financières : Ce sont des coûts liés à la politique financière de
l’entreprise (les intérêts des emprunts, les escomptes accordés, les pertes de change …).
 Les charges exceptionnelles : Ce sont des coûts qui ne sont pas liés à l’activité
normale de l’entreprise (les amendes, les pénalités …).
 La participation des salariés aux résultats de l’exercice : Ce sont des charges
obligatoires pour toute entreprise ayant au moins 50 salariés.
 L’impôt sur les bénéfices : Ce sont des charges supportées par les entités
soumises à l’impôt sur les sociétés (les sociétés à responsabilités limitées, les sociétés
anonymes…).

2.2.2.2. Les produits :

« C’est l’accroissement d’avantages économiques au cours de l’exercice, sous forme


d’entrées ou d’accroissements d’actif, ou de diminution du passif qui ont pour résultat
l’augmentation des capitaux propres autre que l’augmentation provenant des participants
aux capitaux propres».1 Les produits sont des revenus générés par l’activité de
l’entreprise. On distingue parmi ceux-ci :

 Les produits d’exploitations : Ce sont des ressources produites par l’activité


normale de l’entreprise (les ventes, les subventions d’exploitations ….).

1
TAZDAIT, A. Maitrise du système comptable financier. 1er édition. Alger : ACG. 2009. P. 81
17
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

 Les produits financiers : Ce sont des revenus financiers procurés par des
placements escomptés obtenus et reprises sur provisions.
 Les produits exceptionnels : Ce sont des produits occasionnés, essentiellement,
par la cession d’éléments d’actif.
 Le résultat : IL est obtenu par la différence entre les produits et les charges. Le
résultat peut être bénéfique (Produits supérieur à charges), ou perte (Produits inferieur à
charge).
 Il est placé du côté opposé à sa nature pour équilibrer le compte du résultat.
 Le résultat déterminé au compte du résultat doit être identique à celui du bilan.

Tableau N°5 : la structure générale du compte de résultat


(Présentation en compte).

charges produits

Charges d’exploitation Produits d’exploitation

Résultats d’exploitation

Charges financières Produits financiers

Résultats financier

Charges exceptionnelles Produits exceptionnelles

Résultats exceptionnelles

Résultat de l’exercice (bénéfice) Résultat de l’exercice (perte)

Total général Total général

Source : Cohen Elie, »Analyse financière « ,4éme édition Economica, paris1997, page153.

18
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Tableau N°6 : présentation du compte de résultat (Les charges).


Charges Comptes Comptes
N N-1
Charges d’exploitation
Achats de marchandises
Variation de stock
Achats de matières premières et autres approvisionnements
Variation de stock
Autres achats et charges externes
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements et aux provisions
Sur immobilisations : dotations aux amortissements
Sur immobilisations : dotations aux provisions
Sur actifs circulants : dotations aux provisions
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges
TOTAL I

Quote –part de résultat sur opérations faites en commun


TOTAL II

Charges financières

Dotations aux amortissements et provisions


Intérêts et charges assimilées
Différences négatives de charge
Charges nettes sur cessions de valeur mobilières de placement

TOTAL III
Charges exceptionnelles

Sur opérations de gestion


Sur opérations en capital
Dotations aux amortissements et aux provisions
TOTAL IV
Participation des salariés aux résultats de l’entreprise V
Impôt sur les bénéfices VI
Total des charges (I+II+III +IV+V +VI)
Solde créditeur = bénéfice
TOTAL général

Source : Cohen Elie, »Analyse financière « ,4éme édition Economica, paris1997, page154.
19
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Tableau N°7 : présentation du compte de résultat (Les produits).


Produits Comptes Comptes
N N-1
Produits d’exploitation
Ventes de marchandises
Production vendue
Sous -total A-Montant du chiffre d’affaires
dont à l’exploitation

Production stockée
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
Reprises sur amortissements et provisions,
transferts de charges
Autres produits
sous –total B -

TOTAL (A+B) I

Quote-part de résultat sur opérations faites en commun

TOTAL II

Produits financiers
De participations
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés
Reprises sur provisions et transferts de charges
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
TOTAL III
Produits exceptionnels

Sur opérations de gestion


Sur opérations en capital
Reprises sur provisions et transferts de charges
TOTAL IV
Total des produits (I+II+III +IV)
Solde débiteur = perte
TOTAL général

Source : Cohen Elie, »Analyse financière « ,4éme édition Economica, paris1997, page155.

20
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

2.3 L’annexe :

L’annexe rassemble tous les éléments d’informations complémentaires à la comptabilité.

2.3.1 Définition de l’annexe :

 Selon Hubert de la Bruslerie :


« L’annexe est le troisième document comptable de synthèse. Les concepteurs du PCG ont
voulu le mettre au même niveau que le bilan et le compte résultat avec lesquels il forma
un tout indissociable ».1

 Selon Béatrice et GRANDGUILLOT Francis :


« L’annexe est un état comptable qui fournit des informations nécessaires à la
compréhension du compte de résultat et du bilan »2.
Elle est à la fois :

 Un document comptable obligatoire, sauf pour la catégorie comptable des micros


entreprises ;
 Un outil précieux pour l’analyse financière de l’entreprise.

L’annexe comptable est un type de document comptable qui fait partie de la catégorie des
comptes annuels. Il est donc un document souvent négligé. Elle est pourtant très utile
surtout quand il s’agit d’expliquer, convaincre ou communiquer

2.3.2 L’objectif de l’annexe :

L’annexe permet aux destinataires des comptes annuels de mieux juger la situation financière
et les résultats de l’entreprise en complétant par les informations chiffrées le bilan et le
compte résultat, en donnant toutes explications et en faisant tous commentaires indispensables
à la compréhension des informations fournies par l’entreprise 3

Elle contient des informations extra-comptables ou non telles que les règles et méthodes
comptables exploitées par l'entreprise, les engagements, ainsi que diverses explications sur les
charges et les produits.

1
H.de la bruslerie, analyse financière et risque de crédit, édition dunod, paris 1999, p117
2
Béatrice, GRANGUILLOT, Francis. L’essentiel de l’analyse financière .12eme édition. Paris. 2014/2015. P.37.
3
J.-P. Jobard, ouvr. cit, p. 284
21
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

2.3.3 Le contenu de l’annexe :


Les informations de l’annexe doivent permettre d’éclairer le jugement du lecteur sur les
comptes annuels relatifs à la situation patrimoniale, financière et sur les résultats de
l’entreprise. Elles doivent répondre à trois qualités :
 Etre compréhensibles par le plus grand nombre.
 Etre significatives.
 Etre explicites et concises.

Les informations de l’annexe sont désormais structurées en fonction de 5 catégories


d’entreprises :
 les personnes morales relevant du régime simplifié d’imposition.
 les personnes morales, petites entreprises au sens comptable, bénéficiant du régime
simplifié de présentation des comptes.
 les autres personnes morales.
 les personnes physiques, petites entreprises au sens comptable, bénéficiant du régime
simplifié de présentation des comptes.
 les autres personnes physiques.

Section 3 :L’élaboration du bilan financier

Toutes entreprises à besoin de construire des bilans fonctionnels et des bilans financiers pour
une analyse de sa structure financière. Nous allons bien expliqués ces documents dans cette
section.

3.1 Bilan financier :


3.1.1 Définition du bilan financier :

 Selon BARREAU Jean et DELAHAYE Jacqueline :

« Le bilan financier possède les mêmes postes que le bilan comptable avec retraitements
déjà effectués. Il permet à l’analyste de faire une évaluation plus proche de la réalité
économique de l’entreprise afin de détecter les éventuelles anomalies qui existent au sein de
cette dernière et de prévoir son avenir économique ».1

1
BARREAU, Jean, DELAHAYE, Jacqueline. Gestion financière. 4éme édition. Paris : DUNOD.1995. P.74.
22
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

 Selon Robert Lavaud :

« Le bilan financier est un document permettant de connaitre ce qui est possédé par une
entreprise (son actif) et ce qu’elle doit faire à (son passif). Il reprend les informations fournies
par le bilan comptable en les réagençant de manière à déterminer la solvabilité de la société
sur le court terme».1

Le bilan financier est un bilan organisé en vue d’évaluer le patrimoine de l’entreprise et


d’apprécier le risque de faillite à court terme.

3.2 L’objectif du bilan financier :

La finalité du retraitement de l’information comptable est l’établissement du bilan


financier .celui-ci est un outil de travail indispensable a l’analyste financier .encore faut-il
définir au préalable ce que l’on attend de cet outil.

 D’apprécier la structure financière de l’entreprise dans une optique de liquidation.


 D’évaluer le patrimoine réalisable.
 De déterminer l’équilibre financier, en comparant les différentes masses du bilan
classées selon leurs degrés de liquidité ou d’exigibilité, et on observant le degré de
couverture du passif exigible par les actifs liquides.
 D’étudier la liquidité de l’entreprise.
 De calculer la marge de sécurité financière de l’entreprise.
 D’estimer les risques courus par les créanciers et les associés.

3.3 La structure du bilan financier :


Le bilan financier se présente sous forme de deux grandeurs :

 La première contient l’ensemble des emplois de l’entreprise (l’actif).


 La seconde réservée pour l’ensemble des ressources (passif).

3.3.1 L’actif :

Il est constitué de grandes rubriques à savoir :


- L’actif immobilisé : il s’appelle aussi les valeurs immobilisées, il regroupe l’ensemble des
investissements et d’autres actifs dont l’échéance probable est supérieure à un an. Là aussi on
peut distinguer trois catégories d’actifs immobilisées (immobilisations incorporelles,
immobilisations corporelles, immobilisations financières).

1
LAVAUD. R : comment mener une analyse financière, DUNOD, 1982, page 154.
23
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

- L’actif circulant : comme son nom l’indique, ce genre d’actif se caractérise par sa durée
probable qui est inférieure à un an, il se décompose aussi en trois rubriques (valeurs
d’exploitations, valeurs réalisables, valeurs disponibles).

3.3.2 Le passif :

Pour cette partie, il existe trois classifications, mais la plus retenue est celle qui décompose le
passif en deux rubriques :

- Capitaux permanents : ils sont constitués des capitaux propres et des dettes à long et à
moyen terme.

- Dettes à court terme : représentent des dettes dont leurs échéances est inférieures à un an,
tels que les dettes fournisseurs, découvert bancaire …

3.4. Les Principes du bilan financier :


 L’ordre de liquidité croissante pour les emplois (actif) : les actifs sont classés
selon leurs liquidités (le plus liquide au moins liquide).
 L’ordre d’exigibilité croissante pour les ressources (passif) : les passifs sont
classés selon leurs degrés d’exigibilité croissante (à partir des dettes à courte terme aux
capitaux propres).

 Le principe d’annualité des emplois et ressources.


 Le principe d’équilibre : la somme des actifs est égale à la somme des passifs.
 Le principe d’évaluation des éléments d’actifs au prix du marché (valeur réel).

3.5 Le passage du bilan comptable au bilan financier :


Le bilan comptable ne peut être utilisé directement par l’analyse financière, des ajustements
sont nécessaires pour permettre de passer du bilan comptable classique au bilan reclassé en
vue d’une analyse financière.

L’objectif de ces redressements est d’agréger les informations brutes du bilan comptable pour
obtenir des masses financières homogènes signifiantes sur le plan financier.

3.5.1 Les retraitements d’actif :

L’actif est classé par ordre de liquidité croissante c’est-à-dire du moins liquide au plus
liquide.

- Les immobilisations : cette masse répond l’ensemble des postes de l’entreprise qui sont
immobilisés pour au moins un an.

- Autres immobilisations : Elles doivent être évaluées à leur finale (valeur réelle).
24
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

 Les stocks : L’évaluation des stocks est faite au cout d’achat (matière premières) ou au
cout de productions (production finis).
 Le stock outil : C’est le stock minimum qui assure à l’entreprise la continuité de son
activité, ce stock demeure dans l’entreprise pendant plusieurs années c’est pour cela
qu’il a le caractère d’un actif immobilisé ou fixe.
 Les créances : on distingue :

- Créances plus d’un an : sont considérées comme une valeur réalisable


- Créances douteuses : en raison de leurs échéances probables qui s’éloignent dans le
temps, elles sont donc considérées comme des valeurs immobilisées.
 Effet à recouvrir : La partie escomptable est considérée comme des valeurs
disponibles. La partie non escomptable est considérée comme des valeurs réalisables.
Les effets qui ont une échéance à plus d’un an sont considérés comme valeurs
immobilisées.
3.5.2 Les retraitements du passif

Le passif comme l’actif, est concerné par les retraitements tout en citant les :

 Capitaux permanents

C’est l’ensemble des fonds propres et des dettes à long et moyen terme qui le constitue ils
comprennent :

- Fonds propres : ils correspondent à la richesse des actionnaires ; il s’agit


essentiellement du capital apporté par les actionnaires (capital social), ainsi le
résultat réaliser au cours de l’exercice laissé à la disposition de l’entreprise au
cours des années.
- Dettes à long et moyen terme : il s’agit des dettes contractées par l’entreprise
dans l’échéance est supérieur à un an. L’ensemble des fonds propres et des
dettes à long et moyen terme forment les capitaux permanents à la disposition
des firmes.

 Dettes à court terme : Elles regroupent toutes celles dans l’échéance est inférieure à
un, la fraction des dettes à long et moyen terme, dont l’échéance survient au cours de
l’année qui suit l’arrêt du bilan.
- Les dettes envers les fournisseurs.
- Les dettes envers les banques.
- Les dettes fiscales et sociales.
- Les dettes financières.

25
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Tableau N°8 : présentation du bilan financier :

Actif Montant Passif Montant

Actif immobilisé Capitaux permanant


Valeur immobilisé Capitaux propres
Frais préliminaires Fond social
Bâtiments Résultat versé aux réserves
Terrains Provision non justifie
Ecart réévaluation
Autres valeurs immobilisés
Stock outil D.L.M.T
Titres de participation Dettes d’investissement
Cautionnement versé Autres dettes à plus d’un an
Résultat distribué aux associés
Actif circulant Provision pour pertes et charges
Valeur d’exploitation Justifiée à L.T
Stock (sans les stocks outil)
Passif circulant (D.C.T)
Valeur réalisable Dettes de stock
Effet à recouvrir Effet à payer
Client Impôt sur provision non justifié
Titres de participations Impôt sur le résultat
Autres créances Résultat distribué sur les associés
Débiteurs divers

Valeurs disponibles
Banque
C.C.P
Caisse

Total Total

Source : E. COHEN, « analyse financière », édition Economica, 5éme édition, paris, 2004,
page 123.

26
Chapitre 1 : Généralité sur l‘analyse financière

Tableau N°9 : présentation du bilan financier en grand masse :

Actif Montant % Passif Montant %

Actif fixe Capitaux propres

Valeur d’exploitation Dettes à long et moyen


Valeur réalisable terme

Valeur disponible Dettes à courte terme

Total Total

Source : PEVRAND G, « analyse financière avec exercice », édition paris vue Ibert, 1990, page97

Conclusion :

Après avoir étudié les différents concepts, les généralités sur le diagnostic et l’analyse
financier et le bilan comptable, nous constatons que le bilan fonctionnel et le bilan financier
sont établis à partir du bilan comptable après certains retraitements et reclassement des
comptes, et à partir de ces documents nous pouvons procéder à une analyse plus significative
à travers des indicateurs de l’équilibre financier (FR, BFR, TR) et l’analyse par la méthode
des ratios. Ces méthodes d’analyse statiques seront étudiées dans le chapitre suivant

27
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Chapitre II :

Analyse des indicateurs de


l’équilibre financier

Section 1 :
L’analyse de l’équilibre
financier
Section 2 :
L’analyse par la méthode des
ratios
Section 3 :
L’analyse de l’activité et de
rentabilité
28
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Introduction :
Dans le chapitre précèdent, on a conclu que l’entreprise a constitué l’un des éléments clés de
l’économie, d’où le bilan et le tableau du compte de résultat sont des miroirs de son activité.
Ces derniers reflètent tous les éléments effectués par elle.

L’analyse financière permet de repérer les forces et les faiblesses d’une entreprise et les
exploiter au mieux afin de maintenir sa stabilité et d’apprécier sa performance et sa solidité
financière.

Ce présent chapitre a pour objet d’identifier l’information nécessaire à l’analyse financière,


autrement dit l’analyse par les indicateurs de l’équilibre financier.

Pour juger l’entreprise à un moment donné sur le plan de rentabilité ou de solvabilité il suffira
d’analyser un seul bilan. On a subdivisé ce chapitre en trois sections, la première s’intitule
l’analyse de l’équilibre financier, la deuxième traite l’analyse par la méthode des ratios, et la
troisième aborde l’analyse de l’activité et de rentabilité. En effet, pour les deux premières
sections c’est l’analyse statique qui est figée dans le temps, cette dernière concerne l’étude de
l’équilibre financier et l’étude des ratios, et l’analyse dynamique qui se compose à l’analyse
de l’activité (le calcul des soldes intermédiaires de gestion et la capacité d’autofinancement),
et l’analyse de la rentabilité.

Section 1 :L’analyse de l’équilibre financier.


Pour connaître la situation financière de l’entreprise, il faut calculer les ratios et les
indicateurs en utilisant le bilan et le tableau de compte de résultat, afin de juger à l’entreprise
de sa solvabilité et sa performance.

1. les indicateurs de l’équilibre financier


Le de fonds de roulement (FR) et le besoin de fonds de roulement (BFR) et la trésorerie(TR) qui
sont calculé à partir du bilan financier.
L’analyse de l’équilibre financier d’une entreprise doit s’intéresse à trois indicateurs essentiels
qui sont :
 La liquidité : Représente l’aptitude de l’entreprise à transformer plus ou moins
rapidement ses actifs en trésorerie.
29
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 La solvabilité : S’intéresse à la capacité de l’entreprise à faire face à ces engagements


(dettes) à courte terme par ces disponibilités.
 La rentabilité : C’est la capacité de l’entreprise à dégager un résultat régulier, et
suffisant afin de maintenir l’équilibre financière, la rentabilité met en relation les capitaux
engagés (investissements) dans l’entreprise ou des profits réalisés.

1.1. Le fonds de roulement (FR) :


1.1.1. Définition de fonds de roulement :

 Selon Jean Louis AMELON

« C’est la capacité de couverture des immobilisations par les capitaux permanents ».1

 Selon COHEN Elie :

« Le fonds de roulement constitue l’une des notions les plus anciennes, et partant, les plus
banalisées de l’analyse financière ».2

En conclusion, donc le fonds de roulement est le surplus des ressources dégagées par l’entreprise pour
financer son cycle d’exploitation et assurer une trésorerie équilibrée.

1.1.2 Calcul du fonds de roulement :

Le fonds de roulement peut être calculé par deux méthodes différentes à partir du bilan
financier :

 Par le haut du bilan :

Par le haut du bilan, le FR représente un excédent des capitaux durables par rapport aux actifs
immobilisés, ce qui signifie que les capitaux permanents servent à financer deux types
d’emplois : les actifs immobilisés (soit les investissements cumulés de l’entreprise) et les
actifs circulants (soit les éléments détenus par l’entreprise et qui sont susceptibles d’être
transformés en monnaie à moins d’un an).

Fonds de roulement = capitaux permanents ─ actif immobilisé

1
Jean Louis AMELON. «Gestion financière », 2eme édition maxima, paris 2000. P 67.
2
COHEN, Elie. Analyse Financière. 4eme édition. Paris : Economica. 2004. P.270
30
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Par le bas du bilan :

Par le bas du bilan, le FR représente un excédent des actifs circulants par rapport aux dettes
que l’entreprise doit éponger à moins d’un an.
Très peu utilisé en analyse financière aujourd’hui, il sert surtout à vérifier que les emplois à
long terme sont financés par des ressources stables (capitaux propres, dette à plus d’un an), et
non par des ressources à court terme, exigibles à tout moment, qui fragilisent la structure
financière de l’entreprise.

Fonds de roulement = Actifs circulant – dettes à court terme

1.1.3 Interprétation des situations du fonds de roulement :

 Si FR > 0
Signifie que les capitaux permanents sont supérieurs à l’actif immobilisé constitué, c’est-à-
dire que les capitaux permanents couvrent les besoins à long terme de l’entreprise.
L’équilibre financier est donc respecté et l’entreprise dispose grâce au fonds de
roulement d’un excédent de ressources qui lui permettront de financier ces autres besoins
à court terme.

Figure n°01 : Représentation du fonds de roulement positif

AC
CP

FR +

CP DCT

Dans ce cas : les Capitaux permanents > Actifs immobilisés.

Source : réalisé par nos soins.

31
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Si FR = 0
Signifie que les capitaux permanents de l’entreprise sont égaux à l’actif immobilisé constitué,
c’est-à-dire que les capitaux permanents couvrent les besoins à long terme de l’entreprise.
Mais, même si l’équilibre de l’entreprise semble atteint, celle-ci ne dispose d’aucun excédent
de ressources à long terme pour financer son cycle d’exploitation ce qui rend son équilibre
financier précaire.

Figure n°02 : Représentation du fonds de roulement égal (nul)

AC CP

AC DCT

Dans ce cas, on peut dire que les actifs immobilisés = Capitaux Permanents.

Source : réalisé par nos soins.

 Si FR < 0
Signifie que les capitaux permanents de l’entreprise sont inférieurs à l’actif immobilisé
constitué, c’est-à-dire que les capitaux permanents ne couvrent pas les besoins à long terme de
l’entreprise. La règle prudentielle de l’équilibre financier n’est donc pas respectée.
Elle doit donc financer une partie de ses emplois à long terme à l’aide de ressources a
court terme ce qui lui fait courir un risque important d’insolvabilité.

Figure n°03 : Représentation du fonds de roulement négatif

CP
AI

FR -

AC DCT

Dans ce cas : les capitaux permanents < Actifs immobilisés.

Source : réalisé par nos soins.

32
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

1.1.4 Les différents types du fonds de roulement :

Il existe trois types du fonds de roulement pour mieux apprécier les sources de
déséquilibre et d’équilibre des structures financières de l’entreprise qui sont1 :

 Fonds de roulement propre (FRP) : Il permet de connaître la part des actifs


immobilisés financés, sans avoir recours à l’endettement.

FRP = Capitaux propres (CP) ─ Actif immobilisées(AI)

 Fonds de roulement étranger (FRE) : Il représente toutes les dettes de l’entreprise.

FRE = Dettes à long et moyen terme (DLMT) + Dettes à court terme (DCT)

 Fonds de roulement total (FRT) : Il permet la garantie de la liquidité.

FRT= Valeurs d’Exploitations (VE) + Valeurs Réalisables (VR) + Valeurs Disponibles


(VD)

FRT= FRP + FRE

1.2 Le besoin en fonds de roulement (BFR) :

1.2.1 Définition du besoin en fonds de roulement :

 Selon Christophe THIBIBIERGE :

« Le BFR représente la différence entre les actifs d’exploitation (stocks et créances clients) et
les dettes d’exploitation. Il s’exprime alors par la différence entre les besoins nés du cycle
d’exploitation (financement des stocks et des créances) et les ressources d’exploitations
(dettes à court terme)2 ».

1
https://www.overblog.com/Fonds_de_roulement_questce_quun_fonds_de_roulement_et_quelle_est_son_ut
ilite-1095203869-art135109.html
2
THIBIERGE, Christophe. Analyse financière .Paris. décembre 2005. P.46.
33
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Selon J-YEGLEM.A. PHILIPPS. Et C.RAULET :

« Le BFR est définit comme suit : L’actif circulant est la partie de l’actif dont l’essentiel
assure le cycle d’exploitation de l’entreprise et qui passe à chaque renouvellement de cycle de
la forme d’actif physique tel que les stocks à la forme de créance, puis de disponibilité, les
quelles se transforment à nouveau en physiques pour recommencer un nouveau cycle »1.

Le BFR est déterminé par la différence entre les besoins à financer et les moyens de
financement du cycle d’exploitation
Ainsi, les besoins à financer sont représentés par :
 Les stocks.
 Les différentes créances.
Et les moyens de financement sont représentés par les crédits qui sont accordés par la
clientèle.

1.2.2 Le calcul du BFR :

Le besoin en fonds de roulement peut être calculé par deux méthodes différentes :

 Méthode n°1 :

BFR = (Valeurs d’exploitation + Valeurs réalisables) - (Dettes à court terme – Dettes


financières).

 Méthode n°2 :

BFR = (Actif Circulant - Valeur disponible) - (Dettes à court terme – Dettes financières).

1
YEGLEM, J, PHILIPPES, A, RAULET, C. Analyse comptable et financière.8 eme Edition. Paris. 2000. P.59.
34
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

1.2.3 Interprétation du besoin en fonds de roulement :

 Si BFR>0 :
Le BFR est positif : on dit que l’entreprise a un besoin de financement d’exploitation, donc les
emplois cycliques sont supérieurs aux ressources cycliques.

Figure n°04 : Représentation du besoin en fonds de roulement positive

VE DCT
-
DF
+

VR BFR

Source : réalisé par nos soins.

 Si BFR <0 :
Le BFR est négatif : signifie qu’il y a un excédent des ressources d’exploitations, dans ce cas les
ressources cycliques (DCT) sont supérieures aux emplois cycliques (VE +VR).

Figure n°05 : Représentation du besoin en fonds de roulement négative

VE
+
VR

DCT
BFR

BFR

Source : réalisé par nos soins.

35
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Si BFR =0 :
Cette situation signifie que les dettes à court terme arrivent juste à financer les emplois cycliques.

Figure n°06 : Représentation du besoin en fonds de roulement nul

VE

+
DCT

VR

Source : réalisé par nos soins.

1.2.4 Les différents types du BFR :

Le besoin en fond de roulement comprend deux types :

 Le besoins en fond de roulement d’exploitation (BFRE) :

 Définition :

C’est un besoin de financement à caractère permanent liés aux conditions d’exploitation de


l’entreprise (durée de stockage, crédits, crédits fournisseurs). C’est la partie essentielle du
besoin en fonds de roulement Il est issu du cycle d’exploitation et provient de la différence
entre les besoins de financement d’exploitation (actifs circulants d’exploitation) et les
ressources d’exploitation (passifs circulants d’exploitation).

• Le mode de calcul BFRE :

BFRE = Actif circulant d’exploitation ─ Passif circulant d’exploitation

L’actif circulant d’exploitation représente les stocks et les créances d’exploitation (clients,
effets escomptés non-échus, TVA déductible sur achats, avances et acomptes au personnel,
avances et acomptes versés sur commandes d’exploitation, charges constatées d’avance
relatives à l’exploitation). Le passif circulant d’exploitation nommé aussi dettes
d’exploitation se compose de : comptes fournisseurs, TVA à payer, dettes sociales et fiscales
36
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

(hormis l’impôt sur les bénéfices), avances et acomptes reçus sur commandes en cours,
produits constatés d’avance relatifs à l’exploitation.

 Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) :

 Définition :

Besoins de financement qui n’ont pas un lien direct avec l’exploitation et présentent un
caractère instable. Le besoin en fonds de roulement hors exploitation résulte, entre autres,
des créances diverses, des dettes envers les fournisseurs d’immobilisations…etc.

• Le mode de calcul (BFRHE) :

BFRHE = Actif circulant hors d’exploitation ─ Passif circulant hors d’exploitation

L’actif circulant hors exploitation se compose des éléments suivants : autres débiteurs,
acomptes d’impôt sur les bénéfices, associés : capital souscrit appelé non versé, sociétés
apparentées, charges constatées d’avance hors exploitation, valeurs mobilières de placement
non rapidement transformables en liquidités.

Le passif circulant hors exploitation se compose des éléments suivants : autres créditeurs,
provisions pour risques et charges à caractère variable, dettes fiscales (impôts sur les
bénéfices), produits constatés d’avance hors exploitation.

 Le besoin en fonds de roulement global :

BFR = BFR d’exploitation + BFR hors exploitation

En règle générale, les besoins d’exploitation sont plus importants que les besoins hors
exploitation, les quels ne dépondent ni la nature ni du volume d’activité de l’entreprise.

1.3. La trésorerie nette :


1.3.1 Définition de la trésorerie (T) :

37
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Selon COHEN Elie :


« La confrontation des emplois et des ressources correspondant à des opérations financières à
court terme permet de dégager la situation de trésorerie »1.
Définition 02 :

C’est la liquidité de l’entreprise dans la durée de l’exploitation, qui peut utiliser immédiatement,
représente dans les comptes bancaires, caisse, CPP.

 Selon J.BARREAU, J et F.DELAHAYE :


« La trésorerie (appelée parfois trésorerie nette) est la différence entre l’actif de trésorerie et le
passif de trésorerie »2.

La trésorerie est représentée par la différence existant entre le Fr et le BFR


Elle représente donc l’excédent ou l’insuffisance des ressources longues disponibles après le
financement des immobilisations sur les besoins nés de l’activité.

Autrement dit, la trésorerie représente ce qui reste dans l’entreprise après que celle-ci ait financé
ses immobilisations et tous les besoins de son activité.

1.3.2 Les différentes méthodes de calcul de la trésorerie :


On peut calculer la trésorerie nette par deux méthodes différentes :
 1ere méthode :
La trésorerie traduit la position globale de l’entreprise sur ses opérations financières à court
terme. Généralement elle se calcule à partir du haut du bilan financier :

Trésorerie (T)= Fonds de roulement (FR) - Besoin en Fond de Roulement (BFR).

Cette approche de la trésorerie met en évidence que celle-ci résulte :


 D’opérations qui affectent les capitaux permanents et l’actif immobilisé,
 Ainsi que d’opération concernant des actifs circulants et des dettes à court terme.
 Elle explique les causes de variation de la trésorerie et est utile pour les prévisions à moyen
Terme.

1
COHEN, Elie. Analyse Financière. 4eme édition. Paris : Economica. 2004. P.286
2
J.BARREAU, J et F.DELAHAYE, « Gestion financière manuel et applications »,15emeEdition, Dunod,
Paris2006, P154.
38
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 2eme méthode :
Elle se calcule par l’approche du bas du bilan financier selon la formule suivante :

Trésorerie = Disponibilité - Dettes Financière à Court Terme.

1.3.3 Interprétation de la situation de la trésorerie :


Il faut étudier le BFR pour apprécier si la trésorerie est saine ou serrée. Elle est saine si le
FRN est élevé, rappelons également qu’elle dépond du BFR. Donc, l’étude de trésorerie peut
dégager les situations suivantes :

 FRN > BFR : TR > 0=Trésorerie positive (trésorerie saine)


Représente l’autonomie réelle de l’entreprise.
 Si FRN > 0, BFR > 0 = cette situation est dotée d’une marge de sécurité qui excède
les besoins en fonds de roulement.

 Si FRN > 0, BFR < 0 = cette condition traduit la situation de l’entreprise qui dispose
d’une marge de sécurité à long terme et qui au surplus dégage une capacité de
financement générer par son cycle d’exploitation. L’entreprise donc, cumule
l’équilibre financier à long terme et l’équilibre financier à court terme.

Figure n°07 : Représentation de la trésorerie positive.

BFR

TN
FRN
positive

Source : réalisé par nos soins.

39
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 FRN < BFR : TR <0 = trésorerie négative (trésorerie serrée)


Donc l’entreprise dépendante
 Si FRN < 0, BFR > 0 = cette situation est certes dotée d’une image de sécurité, mais
quantitativement insuffisante pour couvrir les besoins nés du cycle d’exploitation.
 Si FRN < 0, BFR > 0 = cette condition traduit la situation de l’entreprise qui ne
dispose pas de marge de sécurité à long terme et qui surcroit, à besoins de fonds
supplémentaires pour assurer le financement des besoins nés de cycle de
l’exploitation. Elle cumule donc, le déséquilibre à long terme et le déséquilibre à court
terme.
Figure n°08 : Représentation de la trésorerie négative.

FRN

BFR
TN
négative

Source : réalisé par nos soins.

 FRN = BFR donc TR = 0 Actif de trésorerie = passif de trésorerie

 Le FRN est presque identique au besoin en fond de roulement.


 Cette situation peut être considérée comme le meilleur du point de vue de l’analyse
fonctionnelle
Figure n°09 : Représentation de la trésorerie nulle.

BFR

FRN

TN

Source : réalisé par nos soins.


40
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Section 2 : Analyse par la méthode des ratios


L’analyse financière par les ratios est une méthode d’analyse employé depuis longtemps par
les cadres dirigeants pour surveiller, agir sur les performances de leur entreprise et pour une
meilleure prévision.1

2.1 Définition d’un ratio :


Selon Hubert de la Bruslerie :
« Un ratio est un rapport entre deux quantités variables entre lesquelles une
relation logique, de nature économique ou financière. Sans ce lien logique, un
ratio est simple chiffre inexploitable dans le diagnostic financier .La nature du
lien est très large. »

 2éme définition :
Les Ratios sont des rapports mettant en relation deux grandeurs significatifs liées par une
logique économique, afin d'en tirer des indicateurs de tendances. Ainsi 1'analyse par les
Ratios permet pour 1'entreprise :
 Une mesure synthétique de ses performances.
 Des comparaisons cohérentes dans le temps des performances.
 Une mise en évidence de la situation de1'entreprise dans son environnement
professionnel.
 Selon Vizzanova :
« Un ratio est un rapport de deux grandeurs, Celles-ci peuvent recouvrir des données brutes
telles que les stocks ou un poste de bilan, ainsi que des données plus élaborées telles que le de
roulement, la valeur ajoutée, et l’excédent brute d’exploitation2 ».

Les ratios servent :


 A montrer une évolution à condition que la période prise en considération soit
relativement long dans le passé.
 A comparer la situation de l'entreprise au regard d'autres entreprises de la même
branche. Mais il s'agit plus de situer que de juger ; il est dangereux de faire un
complexe de supériorité ou d'infériorité au regard des ratios des autres.
 A établir des tableaux de bord de l'entreprise à condition qu'ils soient transcrits sous
une forme simple et adaptée au niveau de chaque responsable.

1
DEPALLESNS, G. JOBARD, G : Gestion financière de l’entreprise, 11 éme Ed.1997, P.811.
2
Vizzavona, P. gestion financière. Tome1ere Edition. Paris. 1991. P.51.
41
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 A confirmer un jugement sur une affaire, d'une façon synthétique et résumée.


 Il existe une infinité de ratios : Il suffit de mettre en rapport deux grandeurs à
condition qu'elles soient homogènes.
 L'élaboration d'un ratio est subjective : Selon les auteurs, les entreprises, les banquiers,
des ratios différents peuvent être calculés pour l'analyse d'un même problème.

2.2 Les différents types des ratios :


La plupart des ratios sont calculés sur la base du bilan patrimonial, exception faites
des ratios de rotation établis sur la base de valeur brute, on distingue :
2.2.1 Les ratios de structure financière :
Ils sont aussi appelés ratios de la structure financière, qui Permettent de
porter un jugement sur la structure financière de l’entreprise à un moment
donnée, et d’apprécier la solvabilité et les équilibres financière de
l’entreprise. Nous distinguons dans cette catégorie :
 Ratio de financement permanent
Il exprime le taux de couverture des emplois stables par les ressources stables, il
exprime également le niveau de fond de roulement. Il se calcule par la formule
suivante :1

Ratio de financement permanant = ressources stables / emplois.

 Si : R >.1, les ressources stables financent non seulement les immobilisations nettes
mais aussi, une partie de l’actif circulant. C’est-à-dire que l’entreprise dispose d’un
fonds de roulement positif.
 Si : R < 1, le fonds de roulement net est négatif, c’est-à-dire l’entreprise n’arrive pas à
couvrir l’actif immobilisé par les fonds permanents.
 Si : R = 1, dans ce cas, le fonds de roulement net est nul. C’est une situation
d’équilibre financier minimum.

 Ratio de financement propre :

Ce ratio permet de mesurer la couverture de l’actif immobilisé par les capitaux propres. Il est
aussi appelé ratio de fonds de roulement propre.
Il faudrait que les ressources internes de l’entreprise (capitaux propres) finance au minimum
la moitié de l’actif immobilisé. Il se calcule selon la formule suivante.

1
NECIB, Redjem. Méthodes d’analyse financière. Annaba, Algérie : Dar El-Ouloum. 2005. Page93.
42
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Ratio de financement propre = capitaux propres / actif immobilisé.

 Ratio de financement des immobilisations :

Ce ratio permet de porter un jugement sur la politique d’investissement adopté par


l’entreprise. Cependant Plus ce ratio est élevé plus l’actif est moins liquidité.
Il se calcule selon la formule suivante :

Ratio de financement des immobilisations = actif immobilisée / total

 Ratio de financement total :

Ce ratio permet d’estimer et de comparer les ressources internes aux capitaux étrangers. Il
permet d’avoir une vision préalable sur le degré de dépendance financière de l’entreprise. Il
est recommandé que les capitaux propres soient supérieurs à 1/3 du total passif.

Il se calcule selon la formule suivante :

Ratio de financement total= capitaux propres / total passif

 Ratio d’autonomie financière :

Ce ratio permet de faire une comparaison entre les ressources internes et externes. Il indique
le degré d’indépendance de l’entreprise par rapport à ses créanciers. Plus ce ratio est élevé,
plus l’entreprise est financièrement indépendante. Il est recommandé qu’il soit supérieur à 1.

Ratio d’autonomie financière = capitaux propres / total des dettes.

2.2.2 Les ratios de solvabilité :

Ils permettent d’apprécier le degré du risque financier et servent également de base à l’analyse
financière pour estimer le financement qui sera nécessaire et les conditions dont il faudra
l’assortir. Le plus utilisé de ces ratios est sans doute le rapport des propres aux dettes totales
de l’entreprise1. On distingue :

 Ratio de solvabilité générale (R.S.G)


Il mesure la capacité de l’entreprise à faire face à ces dettes à court et long terme. Il doit être
supérieur ou égale à 1, car en cas de faillite ou liquidation, l’entreprise peut payer ces
1
NECIB, Redjem. Méthodes d’analyse financière. Annaba, Algérie : Dar El-Ouloum. 2005. Page93.
43
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

dettes par la vente de ces actifs comme dernière solution

Ratio de Solvabilité Générale = Somme des Actifs / Somme des Dettes

 Ratio d’endettement :
Le ratio d’endettement « est un indicateur qui permet d’analyser de façon précise la structure
des capitaux permanents, grâce à la comparaison entre le montant des capitaux permanents et
celui des capitaux empruntés ».1

Ratio d’endettement = total des dettes / total d’actif

 Ratio de capacité de remboursement :


Ce ratio détermine le nombre d’année que mettrait la CAF à rembourser les dettes à long et
moyen terme. Ce ratio ne doit pas dépasser trois et demi (3,5).

Ratios de capacité de remboursement = dettes à long et moyen terme / capacité


d’autofinancement

2.2.3 Les Ratios de liquidité :

« Ils évaluent la capacité de l’entreprise à faire face à des engagements à brève échéance par
la mise en œuvre du fond de roulement et/ou la liquidation progressive des éléments de l’actif
circulant »2. On distingue les ratios suivants.

 Ratio de liquidité générale (R.L.G) :


Ce ratio exprime la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes à court terme (les plus
exigibles) et cela grâce à la transformation progressive de son actif circulant en liquidités.
Ce ratio doit être supérieur à 1, plus il est élevé, plus la latitude dont dispose une entreprise
pour développer ses activités est grande. Sauf circonstances particulières, un ratio inférieur à
1, signifie que le fonds de roulement est négatif.

Sa formule est la suivante :

Ratio de liquidité générale = actif circulant / dettes à court terme.

1
ELIE, COHEN, « Analyse financière », 5éme édition, Paris : Economica, 2004, page 304.
2
Serge EVARAET, Analyse et diagnostic financiers, Edition Electronique EDIE, paris 1992, page 158.
44
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Ratio de liquidité réduite (RLR) :


Ce ratio permet d’estimer la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court terme
moyennant les composants de l’actif circulant les plus liquides (valeurs réalisables, valeurs
disponibles). Ce ratio doit être compris entre 0,3 et 0.5.

Ratio de liquidité réduite = valeurs réalisables + valeurs disponibles / dettes


à court terme.

 Ratio de liquidité immédiate (R.L.I) :


Ce ratio permet d’apprécier la capacité dont une entreprise dispose pour affronter ses
obligations financières à court terme grâce à la mobilisation de ses actifs de placement. Bien
qu’il n’y ait pas de norme stricte pour l’établir. L’objectif de ce ratio est de voir combien peu-
ton rembourser des dettes à court terme dans l’immédiat. Ce ratio doit être compris entre 0,2
et 0,3.
Ce ratio est généralement établi à partir de la formule suivant :

Ratio de liquidité immédiate = valeurs disponibles / dettes à court terme.

2.2.4 Les ratios d’activité (ratios de rotation ou d’exploitation)

L’objectif de cette catégorie de ratio est d’évaluer la gestion du cycle d’exploitation de


l’entreprise, permettent de mesurer la rotation des composants du besoin en fond de
roulement(les stocks, les créances, les dettes à court terme). On distingue alors :
Ils expriment le rythme de renouvèlement de ses composante, en d’autre termes combien de
fois ses éléments varient pondant l’année, ils permettent par ailleurs de mesurer la capacité de
composante de besoin en fond de roulement à se transformer en liquidité,

 Ratio de rotation des stocks :


Ce ratio permet de connaitre le nombre moyen de rétention de stocks. Il se calcule de la
manière suivante :
 Pour une entreprise industrielle :

Ratio de rotation des stocks = consommations (HT) / stock moyen.

 Pour une entreprise commerciale :

Ratio de rotation des stocks = consommations (HT) / stock moyen.

45
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Pour le délai de rotation des stocks :

Délais de rotation (en mois) = 1 / R × 12.

Délais de rotation (en jours) = 1 / R × 360.

 Ratio de rotation des créances clients :


Ce ratio permet de connaitre le nombre moyen de jours crédit accordés aux clients Ce ratio est
généralement établi à partir de la formule suivante :

Ratio de rotation des créances clients = chiffre d’affaire (TTC) / clients


et comptes rattachés.

 Ratio de rotation des crédits fournisseurs


Ce type de ratio exprime, en nombre de jours, la durée moyenne des délais de paiement qui
sont accordés par les fournisseurs de l’entreprise, et d’estimer le degré de rentabilité de
l’exploitation. Une entreprise est dite rentable lorsque le ratio est supérieur à 0
Il se calcul de la manière suivante :

Ratio de rotation des crédits fournisseurs = achats (TTC) / fournisseurs et


comptes rattachés.

Délais de rotation (en mois) = 1 / R × 12.

Délais de rotation (en jours) = 1 / R × 360.

2.2.5 Les ratios de rentabilité :


Les ratios de rentabilité mesurent l’efficacité générale de la gestion d’après les revenus des
ventes et des investissements ; en effet à l’aide de ces ratios, l’analyse pourra porter un
jugement sur les résultats obtenus par l’entreprise qui sont le fruit d’une politique de gestion.

 Ratio de rentabilité économique (RRE) :


La rentabilité économique représente la capacité l’exploitation. De l’entreprise à générer un
résultat à partir d’un montant de capital engagé pour

46
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

« Ce ratio mesure la rentabilité des actifs investis dans l’entreprise. Il permet de rémunérer les
capitaux investis dans l’entreprise »1.

« Ce ratio ne tient pas compte de l’impact de la structure financière ou de la fiscalité sur les
résultats. C’est un véritable ratio de rentabilité car il établit un rapport entre un flux et un
stock »2
La rentabilité économique mesure donc l’efficacité des moyens de production mis-en œuvre
dans le cadre de son activité.
Elle est mesurée par le rapport suivant :

Ratio de rentabilité économique = résultat net + IBS + impôts et taxes + charges


financières / capitaux permanents

 Ration de rentabilité commerciale :


La rentabilité commerciale est un indicateur de gestion essentiel à l’activité des entreprises de
distribution ou de négoce.
Ce ratio permet d’évaluer la rentabilité de l’exploitation sans tenir compte de la politique
d’investissement, de la gestion financière et encore moins des événements exceptionnels.
Il est le meilleur indicateur pour déterminer la marge obtenue sur le coût de revient de la
production.
Elle traite la politique de prix de l’entreprise et la marge brute qu’elle prélève sur le prix de
revient des produits vendues3.

Taux de rentabilité commerciale = Résultat net / Chiffre d’affaires (CA) × 100

 Ratio de rentabilité financière (RRF) :


« La rentabilité financière est un indicateur de la mesure de création de valeur pour
l’actionnaire »4
Donc la rentabilité financière estime le degré de rentabilité des capitaux propres.
Elle Intéresse les actionnaires car c’est sur la base de cette dernière qu’ils décident d’investir
ou pas.

Elle est mesurée par le rapport suivant :

Ratio de rentabilité financière = résultat net / capitaux propres.

1
Christian et MIREILLE, Zambotto. Gestion financière. 4éme Edition. Paris : DUNOD. 2001. Page46.
2
Alain Rivet, « gestion financière », Edition Ellipses, Paris, 2003, page100.
3
RAMAGE Pierre, « Analyse et diagnostic financier », édition d’organisation, 2001.
4
Alain Marion, « analyse financière ; concepts et méthodes », 2éme Edition, DUNOD, Paris, 2001, page167.
47
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

2.3 L’objectif et l’intérêt de l’analyse financière par la méthode des


ratios :
L’analyse financière par ratios permet au responsable de suivre le progrès de son entreprise et
de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels que les actionnaires, les banquiers, les
clients, les fournisseurs et les personnels. Rappelons qu’il s’agit d’une version à posteriori. En
effet pour une entreprise, le fait d’avoir de bons ratios à la clôture de l’exercice, n’implique
pas un immédiat favorable. On va citer quelques objectifs 1:

 La méthode des ratios doit être utilisée avec prudence. Pour un grand nombre d’actes
économiques, les ratios ne sont qu’une première étape. Ils ne donnent pas au
gestionnaire qu’un fragment et l’information dont il a besoin pour décider et choisir.

 La réussite d’une décision financière repose sur l’aptitude qu’ont les responsables à
prévoir les événements. La préversion est clé du succès de l’analyste financier. Quant
au plan financier, il peut prendre de nombreuses formes qui doivent tenir compte afin
de les correctement, ainsi que ses faiblesse pour mieux y remédier.

 Facilite l’interprétation économique et financière de la situation de l’entreprise, et


d’identifier d’éventuel problème.

 Facilite la comparaison entre deux ou plusieurs entreprises similaires.

 Joue le rôle d’indicateur des points faibles et points forts qui caractérisent la politique
financière.

2.4 Limites de l’analyse par la méthode des ratios :


Si certains ratios peuvent être utilisés directement pour apprécier la santé financière d’une
entreprise, ils comportent un certain nombre d’inconvénients parmi lesquels nous pouvons
citer :

 La méthode des ratios consiste à étudier et analyser l’évolution de l’entreprise sur la


base de plusieurs bilans successifs.

 Le calcul des ratios ne permet pas de prédire l’avenir, c’est pourquoi doivent-ils être
renforcés par d’autres outils permettant de convertir le passé au futur.

 L’absence des données statistiques de comparaison est indispensable à l’utilisation des


ratios lorsqu’on veut situer l’entreprise par rapport à ses concurrents.

1
Op.cit. p.52
48
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

2.5 Utilisation de l’analyse par les ratios :


L’analyse financière par les ratios permet aux responsables financière de suivre les
progrès de leur entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels que les
actionnaires, les clients, les fournisseurs et le personnel.

Les ratios peuvent être utilisés dans le but de mieux suivre l’évolution économique de
l’entreprise. Dans ce cas, le responsable financier établie un ensemble de ratios, jugés aptes à
analyse la situation financière ainsi que de les comparer à ceux des exercices précédents afin
de prévoir la situation future.

Section 3 : Analyse de l’activité et de la rentabilité.

Lorsqu’on veut suivre dans le temps l’évolution de la situation financière de l’entreprise on


parle d’une analyse dynamique. Dans ce cas l’entreprise doit suivre les étapes suivantes pour
affiner son analyse (analyse de l’activité et de rentabilité).

3.1 L’Analyse de l’activité :

3.1.1. L’Analyse des soldes intermédiaires de gestion (SIG) :

Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) permettent d’analyser le résultat de


l’entreprise en le décomposant en plusieurs indicateurs importants, ce qui permet
d’obtenir de l’information sur l’activité d’une entreprise et la formation de son bénéfice
ou déficit.

3.1.1.1 Définition des soldes intermédiaires de gestion (SIG) :

 Selon Pierre Ramage :

« Les soldes intermédiaires de gestion sont des indicateurs de gestion définis par le plan
comptable général et déterminés à partir du compte de résultat de l’entreprise. Ces soldes
permettent de mieux comprendre la formation du résultat de l’entreprise au cours d’un
exercice.»1

 Selon Hubert de la Bruslerie :

« Les soldes intermédiaires de gestion sont des indicateurs de gestion définis par le plan
comptable général et déterminés à partir du compte de résultat de l’entreprise. Ces soldes

1
Pierre RAMAGE, « Analyse et diagnostic financier », édition d’organisation, Paris 2001, page 01.
49
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

permettent de mieux comprendre la formation du résultat de l’entreprise au cours d’un


exercice1. »

Les soldes intermédiaires de gestion sont des agrégats qui constituent des indicateurs
intéressant pour mener l’analyse financière. Ces soldes sont calculés à partir des informations
fournies par les comptes des résultats.

Deux principes sur la structure du tableau des SIG :


 analyser des charges et des produits par type d’opération ; exploitation, financier,
exceptionnelle.
 Mise en évidence d’un résultat sur opérations courantes.

3.1.1.2 L’objectif des soldes intermédiaires de gestion :

Les SIG ont pour objectif de :

 Comprendre l’analyse de la formation du résultat net en le décomposant ;


 Faciliter l’Analyse de l’activité et de la rentabilité de l’entreprise ;
 Apprécier la performance de l’entreprise et la création de richesse générée par son
activité ;
 Décrire la répartition de la richesse crée par l’entreprise entre :

 Les salariés et les organismes sociaux ;


 L’Etat ;
 Les apporteurs des capitaux ;

3.1.1.3 Les différents soldes intermédiaires de gestion :

Le tableau des soldes intermédiaires de gestion comprend neuf soldes successifs obtenus par
différences entre certains produits et certaines charges, les trois premiers soldes sont destinés
à l’analyse de l’activité de l’entreprise alors que les six suivants sont consacrés à l’analyse de
résultat.

 La marge commerciale (MC) :

C’est un indicateur de gestion fondamental, qui représente le résultat commercial réalisé sur
les ventes de marchandises. Ce solde permet de faire une appréciation des performances
commerciales d’une entreprise (tirer des conclusions sur l’intensité de l’activité commerciale).

En effet cette marge ne concerne que les entreprises commerciales ou la partie commerciale
des entreprises industrielles.

Le niveau normal de la marge commerciale à atteindre dépend de l’activité de l’entreprise, de


son positionnement géographique et de sa taille. En général, plus une entreprise achète des
quantités importantes, plus elle obtient un prix d’achat unitaire intéressant. Pour qu’une

1
HUBERT DE LA BRUSLERIE « Analyse financière, information financière et diagnostic », 3éme édition,
DUNOD, Paris, 2006. Page 146.
50
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

entreprise ne soit pas déficitaire, sa marge commerciale doit permettre de couvrir l’ensemble
des frais fixes et des frais de fonctionnement.

La marge commerciale est égale à la différence entre les ventes et les consommations de
marchandises. Elle se calcule comme suit.

Marge commerciale = ventes des marchandises + vente de prestations de services et de


produits annexes – marchandises consommées – frais accessoires d’achat ± variations
de stocks de marchandises – rabais, ristournes et remises obtenus sur marchandises.

 La production de l’exercice (PE) :

« La production de l’exercice est un indicateur hétérogène car il regroupe la production


vendue évaluée au prix de vente, et la production stockée et la production immobilisée
évaluée au coût de production »1.
La production de l’exercice est réservée aux entreprises industrielles, c’est- à-dire celle qui
ont une activité de transformation ou de fabrication des biens et services.
Cet indicateur permet de mesurer l’activité de l’entreprise qu’elle a produite au cours d’un
exercice.

Production de l’exercice = production vendue +production stockée +production


Immobilisée.

 La valeur ajoutée (VA) :

La valeur ajoutée est un indicateur permettant de mesurer la richesse brute créée par une
entreprise. Elle indique le montant de la création ou de l’accroissement de valeur apportée par
l’entreprise à son stade d’activité. Elle mesure la contribution de l’entreprise à l’économie
nationale (agrégat de la comptabilité nationale).

C’est donc un indicateur du poids économique de l’entreprise, d’autant plus important que
celle-ci réalise plusieurs stades d’un processus ou d’un cycle de production. Elle caractérise
donc le degré d’intégration des activités réalisées par une entreprise.

Le calcul de la valeur ajoutée :

La valeur ajoutée= MC + Production de l’exercice – Matières et fournitures consommées


–Services extérieurs

1
DIDIER CHADOUNE, « Comptabilité nationale financière », série, paris 2005 /2006, page14.
51
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Excédent brut d’exploitation (EBE) :

L’excédent brut d’exploitation traduit le flux dégagé par l’exploitation de l’entreprise avant la
prise en compte de sa politique de financement et d’investissement. Elle mesure la
performance économique de l’entreprise ou de l’unité de production.
« L’excédent brut d’exploitation s’avère un bon indicateur de mesure de la performance
économique, en effet, il constitue le résultat de la confrontation entre les produits et les
charges d’exploitation »1
Ce dernier représente le montant qui reste de la valeur ajoutée après le règlement des impôts,
il constitue un bon critère des performances industrielles et commerciales d’une entreprise.
Le calcul d’EBE :

Excédent brut d’exploitation = VA + subvention d’exploitation – charges de


personnel – impôts, taxes et versements assimilés.

 Le résultat d’exploitation (RE) :

Il représente la ressource nette générer par l’entreprise des opérations après déduction des
dotations aux amortissements et aux provisions, afin de rémunérer le facteur capital pour sa
contribution à la création de richesses.
Ce solde mesure la performance économique de l’entreprise sur le plan industriel et
commercial, indépendant de sa politique de financement et sans tenir compte de l’imposition
des bénéfices.
Son calcul ne prend en considération que les éléments d’exploitation encaissables,
décaissables, calculés et enfin de gestion courante. Ce solde se retrouve dans le tableau de
résultat en liste par différence entre les produits et les charges d’exploitation d’où un contrôle
possible.

Calcul de résultat d’exploitation (RE) :

Résultat d’exploitation = EBE+ autres produits opérationnels +reprise sur prêtes de


valeur et provisions – autres charges opérationnels – dotations aux amortissements,
provisions perte de valeur.

1
MARION Allan, « Analyse financière », 4éme édition, DUNOD, Paris 2007, page 52.
52
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Le résultat courant avant impôts (RCAI) :

Le RCAI mesure la performance de l’activité économique et financière de l’entreprise. Il est


intéressant de le comparer au résultat d’exploitation pour analyser l’incidence de la politique
financière sur la formation du résultat.
« Le RCAI représente les flux normaux résultant de l’activité de l’entreprise après la prise en
compte de la politique de financement de l’entreprise »1.

Calcul de RCAI :

Résultat courant avant impôt = résultat d’exploitation + produits financier –


charges Financière

 Résultat exceptionnel :

Le résultat exceptionnel traduit les flux résultants des activités non récurrentes de l’entreprise,
c'est-à-dire qui ne relèvent pas de sa gestion courante. Le résultat exceptionnel n’est pas
calculé à partir d’un solde précédent. C’est le résultat des opérations non courantes de
l’entreprise. Il peut refléter la politique d’investissement de l’entreprise si les cessions
d’immobilisations sont significatives.

Calcul de résultat exceptionnel :

Résultat exceptionnel = produits exceptionnels – charges exceptionnelles

 Résultat de l’exercice :

C’est le dernier solde à calculer et qui détermine le résultat final de l’entreprise qui sera
distribué aux actionnaires et aux associer.
« Le résultat de l’exercice mesure l’augmentation de patrimoine de l’entreprise du fait des
opérations industrielles, commerciale, et financières de l’exercice. Il tient compte du résultat
des opérations exceptionnelles, de participation des salariés et de l’impôt sur les bénéfices. Le
résultat de l’exercice est présenté à l’assemblé général des actionnaires qui décide du montant
distribuable et des réserves qui viendront augmenter les capitaux propres »2.

Résultat de l’exercice = résultat courant avant impôt + résultat exceptionnel –


impôt sur les bénéfices

1
MANUEL, « Finance d’entreprise », Dunod, Paris, 2010, page 21.
2
Serge EVRAERT, « Analyse et diagnostic financier », Edition Electronique EDIE, Paris, 1992, page 142.
53
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 Résultat sur cessions d’éléments d’actif immobilisés :

Ce solde est à rapprocher de la notion de plus et moins-values réelles pour des opérations de
cessions d’éléments de l’actif immobilisé, effectuées pendant l’exercice et présentant un
caractère exceptionnel.
Il s’agit d’une information complémentaire.

Calcul de résultat sur cessions d’éléments d’actif immobilisés :

Résultat sur cession d’élément d’actif immobilisés = produit des cessions


d’élément d’actif-valeur comptable des éléments d’actif cédés

54
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Tableau n°10 : Représentation des soldes intermédiaires de gestion (SIG)


Les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

Ventes de marchandise
-Coût d’achat des marchandises vendues
= Marge commerciale

Production vendue
+ production stockée
+production immobilisée
= Production de l’exercice

Marge commerciale
+ Production de l’exercice
-Consommation en provenance des tiers

= Valeur ajoutée
+ Subvention d’exploitation
– Impôts, taxes et versements assimilés
– Charges du personnel

= Excédent brut d’exploitation


+ Reprises et transferts de charges d’exploitation
+Autres produits
– Dotations aux amortissements et provisions
– Autres charges

=Résultat d’exploitation
+/– Quote-part de résultat sur opération
faites en commun
+ Produits financiers
– Charges financières.

=Résultat courant avant impôt


+/– Résultat exceptionnel
– Participation des salariés
– Impôt sur les bénéfices
= Résultat de l’exercice
Source : GERAD, Melyon. Gestion financière. France : Bréal amazone.2007. P.99.
55
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

3.1.1.4. Les retraitements des soldes intermédiaires de gestion :

Les soldes intermédiaires de gestion passent par les retraitements suivant :

Les retraitements relatifs aux charges du personnel : le personnel intermédiaire et la


participation des salariés aux résultats sont intégrés aux charges du personnel afin de
déterminer le coût du facteur du travail. Ceci a pour conséquence de modifier la valeur
ajoutée et l’excédent brut d’exploitation.

Les retraitements relatifs au crédit-bail : le crédit-bail est considéré comme une


acquisition financé par un emprunt. La redevance du crédit-bail est scindée en dotation aux
amortissements. Ces retraitements donnent une meilleure image du coût du capital technique.
La valeur ajoutée, le résultat d’exploitation et le résultat courant avant impôt se trouvent
modifiés.

Les retraitements relatifs aux subventions d’exploitation : les subventions


d’exploitation sont intégrées dans la valeur ajoutée. Elles sont traitées comme des
compléments de chiffre d’affaires.

Les retraitements relatifs aux impôts et taxes : les impôts, les taxes et les versements
assimilés sont intégrés aux consommations de l’exercice en prévenance de tiers, la valeur
ajoutée est alors modifiés.

3.1.2. Etude de la capacité d’autofinancement (CAF) :

3.1.2.1. Définition de la capacité d’autofinancement :

« La capacité d’autofinancement (CAF) représente la ressource dégagée aux cours d’un


exercice, par l’ensemble des opérations de gestion ».1

3.1.2.2. Le rôle de la CAF :

Le CAF est indispensable au sein d’une entreprise, elle permet :

 De rémunérer les associés ;


 De renouveler et d’accroitre les investissements ;
 D’augmenter le fond de roulement ;
 De rembourser les dettes financières ;
 De mesurer la capacité de développement et l’indépendance financière de l’entreprise ;
 De couvrir les pertes probables et les risques.

1
BARREAU, J, DELAHAY, J, DELAHAY.F. Gestion financière. 13 éme édition. Paris : DUNOD. 2004. p.140.
56
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

3.1.2.3. Méthodes de calcul de la capacité d’autofinancement :

Le calcule la CAF d’une entreprise se fait par deux méthodes différentes :

 La méthode soustractive :

Elle est déterminée à partir de l’excèdent brut d’exploitation(EBE) qu’il contribue à la


formation de la capacité d’autofinancement car elle s’obtient par la différence entre des
produits encaissables et des charges décaissables.

Tableau n°11 : calcul de CAF à partir de la méthode soustractive

Libellé Montant

EBE

+Transferts de charges (d’exploitation) ***


+Autres produits (d’exploitation) ***
- Autres charges (d’exploitation) ***
+/-Quotes-parts de résultat sur opérations faites en communs ***

+Produits financiers ***

- Charges financiers ***


+Produits exceptionnels ***
-Charges exceptionnelles ***
-Participations des salariés aux résultats ***
-Impôts sur les bénéfices

La capacité d’autofinancement **********

Source : BEATRICE, GRANDGUILLOT, Francis. Analyse financière.10emeÉdition.


Paris : Gualino éditeur.2006. p.73.

 La méthode additive :

Elle consiste à soustraire au résultat de l’exercice l’ensemble des produits calculés et à y


ajouter l’ensemble des charges calculées.

Le calcul s’effectue à partir des éléments suivants :


57
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Tableau n°12 : calcul de CAF à partir de la méthode additive

Libellé Montant

***

Résultat net de l’exercice ***

+Dotation aux amortissements, dépréciations et provisions ***

- Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions ***

+Valeur comptable des éléments d’actif cédés ***

-Produits des cessions d’éléments d’actif immobilisés ***

-Quotes-parts des subventions d’investissement virées au résultat


de l’exercice

La capacité d’autofinancement ************

Source : BEATRICE, GRANDGUILLOT, Francis. Analyse financière. 10eme Edition. Paris :


Gualino éditeur. 2006. p.73.

3.1.3. L’autofinancement :
« L’autofinancement est le surplus monétaire conservé par l’entreprise après
distribution des dividendes »1

L’autofinancement est consacré à :

 maintenir le patrimoine et le niveau d’activité ;

 financer une partie de la croissance.

Autofinancement = CAF – dividendes

3.1.3.1 Les Critiques de l’autofinancement :

L’autofinancement est le fait pour une entreprise de financer son activité, et


notamment ses investissement à partir : de ses capitaux propres existants, de sa
propre rentabilité (capacité d’autofinancement, réserves, plus-value), de son

1
CONSO, Pierre, HEMICI, F. Gestion Financière de l’Entreprise ». 10eme édition. Paris : DUNUD. 2002. P. 241.

58
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

épargne, et de ses amortissements comptables.

On constate que par sécurité, par souci d’indépendance ou bien par économie,
certaines entreprises font le choix de l’autofinancement. Mais serait-il un choix
réellement opportun pour le développement de l’entreprise, est – il toujours
avantageux ?

 Avantage :
 Augmentation des capitaux propres améliorent l’autonomie financière de
l’entreprise, et permettent aussi de recourir à des emprunts en conservant
un bon équilibre des capitaux ;
 Charges d’intérêt évitées ;
 régularisation des dividendes par la variation des réserves.

 Les limites et les contraintes de l’autofinancement pour l’entreprise :

 Les entreprises qui privilégient excessivement l’autofinancement dans


leurs ressources financières, risquent de se développer trop lentement,
faute de moyens suffisants et donc de n’être plus compétitives face à
leurs concurrents.
 Le caractère apparemment gratuit de cette ressource peut conduire à des
gaspillages de capital investissements somptuaires ou peu rentables.
 L’excès d’autofinancement d’une entreprise peut décourager les associés
qui, ne reçoivent plus de rémunération, se détournent de l’entreprise, ce
qui rend difficile les augmentations de capital lorsqu’elles sont
nécessaires.
 L'autofinancement est également insuffisant pour couvrir tous les besoins
de fonds de l'entreprise. Si cette dernière ne fait pas appel à l'épargne
extérieure, elle peut être conduite à étaler ses dépenses sur une période
trop longue où à choisir des investissements de taille modeste.

59
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

3.2. L’analyse de la rentabilité :


Etudier la rentabilité d’une entreprise, c’est apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux
reconnus comme significatifs. Il est possible de porter un jugement sur l’efficacité de la
gestion courante par les dirigeants de l’entreprise et de prévoir le montant des capitaux
propres auxquels la société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son
développement.

3.2.1. L’effet de levier :

L’effet de levier désigne l’utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité


d’investissement d’une entreprise, d’un organisme financier ou d’un particulier et l’impact de
cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis.

3.2.1.1. Définition :

« L’effets de levier désigne l’impact de l’endettement sur les capitaux propres, l’effets de
levier prend uniquement de la structure financière de l’entreprise ».1

3.2.1.2. Calcul de l’effet de levier :

L’effet de levier est le multiplicateur de l’endettement sur la rentabilité économique. Il digne


l’incidence favorable qui peut exercer le recours à l’endettement sur la rentabilité financière
de l’entreprise. Rentabilité financière est alors égale :

Rentabilité financière = rentabilité économique + effet de levier


L’effet de levier = rentabilité financière – rentabilité économique

3.2.1.3. Interprétation de l’effet de levier :

L’analyse de l’effet de levier permet de mesurer l’effet positif ou négatif de l’endettement sur
la rentabilité, en comparant le coût de l’endettement à la rentabilité économique.

Trois situations peuvent se présenter :

L’effet de levier est positif :



Dans ce cas, la rentabilité financière est supérieure à la rentabilité économique, donc on peut
dire que l’endettement est favorable c’est-à-dire l’entreprise peut s’endetter.

 L’effet de levier est négatif :


Dans ce cas, la rentabilité financière est inférieure à la rentabilité économique, donc le coût de
l’endettement n’est pas couvert par la rentabilité économique c'est-à-dire l’endettement est
défavorable, cela signifie que l’entreprise ne peut pas rejeter des dettes.

1
BARREAU, DELAHAYE, J. Analyse financière. 4eme édition. Paris : DUNOD.1995. P.74.
60
Chapitre 2 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

 L’effet de levier est nul :


Dans ce cas, l’endettement est neutre c'est-à-dire la rentabilité financière est égale à la
rentabilité économique.

Conclusion :

Dans ce contexte, toute entreprise doit veiller à respecter son équilibre financier minimum,
c’est –à-dire que les valeurs immobilisées doivent être financées par les capitaux permanents
et les valeurs circulantes par l’exigibilité à court terme, donc les ressources doivent être
financées par les emplois de même durée. Et on a constaté que l’analyse de la rentabilité
permet aux dirigeants de porter un jugement sur l’efficacité de la gestion de l’entreprise

L’ensemble des indicateurs de l’analyse financière auront une traduction chiffrée dans une
étude pratique qui sera l’objet de présent chapitre

61
Chapitre III :
Etude de cas pratique : L’analyse
de la santé l’E.P.O

Section 1 :
Présentation de l’E.P.O.
Section 2 :
Analyse de la situation financière
et de la rentabilité de l’E.P.O.
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

Introduction :

Vu la position élémentaire qui situe l’entreprise portuaire d’Oran par rapport au circuit
économique sur le territoire national, nous allons d’abord procéder avec une étude descriptive
pour présenter cet organisme dans le but d’illuminer, de manière plus profonde ; les raisons
qui réside derrière ce choix pour mener cet analyse technique.

Section 1 : Présentation de l’Entreprise Portuaire d’Oran (EPO)

1.1. Informations générales :


 Des conditions Géo-Climatique favorables :
Située à environ 400 km, à l’ouest d’Alger, la ville d’Oran a été construite au sommet de
falaises, au pied desquelles est situé le port .le Port d’Oran bénéficie d’une situation
géographique du premier plan :

 A proximité de voies maritimes très fréquentées qui relient le Nord-Ouest de


l’Europe au canal de Suez.
 Intégré dans le faisceau d’échanges Europe-Algérie et a moins de 200 km des
rivages ibériques
 A mi-parcours entre le Detroit de Gibraltar et le port d’Alger.

Le Port est accessible 24h sur 24, l’ensemble des prestations d’assistance (Pilotage,
Remorquage, Lamanage) sont assurées de manières a en facilite les manœuvres d’entrée et de
sortie, par la passe d’entrée Est d’une largeur de 150m et d’une profondeur de 25m. Les
navires jusqu'à la taille de 35000 TPL peuvent accostes à l’un des 24 postes à quai
commerciaux reparties sur 07 bassins totalisant un plan d’eau de 122Ha, nommés
respectivement : Skikda, Bénisaf, Arzew, Mostaganem, Bejaia, Ténès, Ghazaouet.

Ses limites terrestres et maritimes ont été définies par l’Arrêté du Wali d’Oran n° 655 du 12
Mars 1990, les surfaces délimitées par cet arrêté représentent 71 Ha de terre-pleins aménagés
et 122 Ha de plans d’eau ; avec 24 quais dont 15 pour l’exploitation commerciale et 9 pour la
pêche, la plaisance et la servitude.

63
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

Il faut d’abord rappeler que les infrastructures maritimes et portuaires englobent outre les
ports spécialisés en hydrocarbures, les ports de commerce, ceux de la pêche et les ports de
plaisance, l’infrastructure portuaire compte :

 11 ports mixtes (commerce, pêche, produits pétroliers) : Annaba-Skikda- Djendjen-


Bejaia-Dellys-Alger-Ténès-Mostaganem-Arzew-Oran et Ghazaouet.
A signaler que les ports d’Annaba- Skikda- Djendjen- Alger et Oran à eux seuls
représentent 70% du trafic portuaire national hors hydrocarbures.
 2 ports spécialisés pour les hydrocarbures : Arzew- Skikda qui assurent l’essentiel du
trafic hydrocarbure.
 22 abris de pêche.

L’Entreprise Portuaire d’Oran est une EPE (Entreprise Publique Economique) dont le capital
social de 4.000.000.000,00 DA. L'EPO est sous la tutelle du Transports, gérée par
SOGEPORTS, « la Société de gestion des participants des ports », société de gestion de
l’ensemble des ports algériens. Son siège social est situé au 1er, Rue du 20 Août (Ex Rue de
la Vieille mosquée)-Oran.

1.2. Historique du port d’Oran :

Pour mieux gérer l’intérêt relatif au cadre principe de notre étude et afin de subvenir aux
exigences scientifiques d’ordre méthodologique, nous allons focaliser le trace historique de
l’établissement portuaire d’Oran à partir de l’Independence (Soit 1962) même si les racines
historiques de cet édifice s’étendent bien profondément dans histoire des civilisations qu’a
connu la région Oranaise depuis bien l’âge antique et surtout depuis le Xème (dixième) siècle,
passant de suite par plusieurs phases de changements, principalement durant la période
colonial française et prenant sa souveraineté national à partir du décret n° 82-289 du 14 aout
1982 portent création de l’entreprise portuaire d’Oran (E.P. Oran) .

Pour illustre de manière plus fiable il faut savoir que le port d’Oran a connu les débuts de son
pesant lors la fin du XVIème (seizième) siècle « Mers El Kébir » était l’ancien port d’Oran, il
était appelé Portus Magnus par les Romains puis Grand Port par les Arabes.

Dès 1833, il était envisagé de créer le véritable port de la ville d’Oran, plusieurs projets furent

64
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

étudiés mais aucun n’a connu une approbation définitive. L’histoire du port et l’analyse de
son trafic s’identifient avec l’histoire économique de la région.
Le choix d’Oran comme ville administrative (100000 Européens Français et Espagnols
installés dès 1860), le développement commercial de la cité, vu la richesse de son sol, ont

donné un projet de création du Port en 1840.1

En 1848, le développement des relations commerciales démontra l’insuffisance du bassin


embryon. La création d’un sol accessible aux plus grands navires de commerce et pour tous
les temps s’imposait. En 1887, Oran était même le premier port d’Algérie du point de vue
tonnage métrique des marchandises manipulées (produits agricoles- charbonnage...).

C’est la région qui a créé le trafic du port, la richesse ne venait pas de la mer mais le port avait
servi à écouler des productions locales pour alimenter les besoins métropolitains. Plus tard, sa
prédominance venait d’un ensemble de réseaux de relations qui reliaient le port à la portion du
continent Européen qu’il desservait.

L’économie Oranaise avait connu une expansion continue jusqu’aux années 20, le Port
d’Oran était le premier grand port d’Algérie, alors que le reste des ports nationaux n’était que
des abris d’intérêts locaux.

En 1933, l’aménagement d’un terre-plein marqua la première ébauche et plusieurs étapes se


sont succédées jusqu’à la fin des années 40 ; la configuration actuelle date de cette époque.
De nos jours, son importance s’est accrue par l’interaction entre l’économie régionale et le
trafic portuaire dont il est partie intégrante.

Le Port d’Oran est considéré comme le second port du pays après celui d’Alger de par sa
position géographique, de sa surface portuaire et l’importance de ses activités portuaires et
commerciales. 2

L’hinterland 3
du Port d’Oran s’étend sur l’ensemble de la région Ouest couvrant ainsi les
wilayas d’Oran, Mascara, Saida, Bechar, Tiaret et Tlemcen. Elle est placée sous la tutelle et le

1
Ces informations sont inspirées du document : Oran Port News Nouvelles du Port d’Oran Nº 02 Janvier- Mars
2005
2
Oran Port News Nouvelles du Port d’Oran Nº 02 Janvier- Mars 2005
3
Hinterland : Arrière-pays

65
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

contrôle du Secrétaire d’Etat à la pêche et aux transports maritimes. Issue de la restructuration


des entreprises, elle a vu le jour par le Décret Présidentiel 82-289 du 14 Août 1982, cela a
permis l’unification rendue indispensable à l’expérience des missions complémentaires,
dévolues jusqu’à lors à des entités séparées qui étaient :
 L’Office National des Ports (O.N.P.)
 La Société Nationale de Manutention (S.O.N.A.M.A.)
 La Compagnie Nationale Algérienne de Navigation, branche Remorquage (C.N.A.N.)

La fusion de ces trois entreprises a conduit à la naissance de l’E.P.O. en 1982, dotée par l’Etat
du patrimoine, des activités, des structures et des moyens détenus par les trois entités, ainsi
que des personnels liés à la gestion et du fonctionnement de ceux-ci.

L’E.P.O., réputée commerçante dans ses relations avec les tiers, dans le but de participer à la
promotion des échanges extérieurs du pays, elle est chargée de favoriser le transit des
personnes, des marchandises et des biens dans les meilleures conditions d’économie, de la
gestion, de l’exploitation et du développement du Port. 1

Elle peut effectuer toutes opérations commerciales, industrielles, mobilières, immobilières et


financières inhérentes à ses activités.

 Passage à l’autonomie de l’E.P.O :

L’E.P.O. a acquis le statut juridique de « Société Par Actions » (S.P.A.), selon les dispositions
de la Loi 88-01 du 12 Janvier 1988.2 Initialement, le capital de l’entreprise était de
15.000.000 DA, il est passé ensuite à 55.000.000 DA. Du fait de la recapitalisation des
comptes des associés dans l’Assemblée Générale du 12 Décembre 1992. En Décembre 1996
l’Assemblée Générale du Holding Public Service a décidé de reporter le capital de l’entreprise
à 350.500.000 DA.

1.2.1. Développement de l’E.P.O :


Ces dernières années, le trafic maritime ayant transité par le Port d’Oran a connu des
évolutions très appréciables. La croissance de l’activité portuaire résulte de la politique

1
Décret Présidentiel nº 82-289 du 14 Août 1982 portant création de l’Entreprise Portuaire d’Oran
2
Loi nº 88-01 du 12 janvier 1988 portant loi d'orientation sur les entreprises publiques économiques.

66
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

d’ouverture économique et les facilitations qui y sont induites, l’E.P.O. n’est pas restée en
marge et a opté pour une politique d’investissements échelonnés sur les périodes 1995-1998
et 1999-2005 et qui ont été élaborés pour le renouvellement du potentiel existant et
l’adaptation du port au mode de transport par conteneurs à l’instar des autres ports.
L’exécution de ces programmes a permis l’acquisition d’un grand nombre d’équipements
destinés au traitement des conteneurs et des marchandises.

Par ailleurs, l’adaptation du contexte institutionnel et législatif à la nouvelle configuration


économique mondiale a permis à l’entreprise de s’inscrire dans des projets de partenariat
notamment la réparation navale et l’extension du terminal à conteneurs.1
Les performances économiques et financières de l’E.P.O. sont en amélioration constante sur
la période 1991-1995.

La forte progression, enregistrée ensuite sur la période 1995-2002 est due aux effets
conjugués de la nouvelle tarification, aux taux de change favorables, des prestations facturées
en devises et aux efforts internes développés par l’entreprise par :

Réaménagement du cahier des tarifs :


 Adaptation de certains tarifs de l’E.P.O. en fonction des tarifs méditerranéens
 Tarification en devises des services portuaires Ex : le pilotage, pour éliminer
l’incidence de la variation du Dinar
 Tarification des nouvelles prestations qui étaient rendues par l’entreprise mais qui
n’étaient pas payantes comme le pointage et le magasinage de la marchandise

Acquisition d’équipements pour répondre aux besoins de l’exploitation portuaire :

La stratégie de l’Entreprise Portuaire d’Oran consiste à développer toutes ses activités


existantes et potentielles par une politique d’acquisition des équipements :
 Chariots de gros tonnage pour la manipulation du conteneur
 Chariots de petit tonnage
 Portiques pour le débarquement de vrac solides (céréales et aliments du bétail).

L’objectif de cette stratégie est d’offrir des services de qualité à moindre coût, de
1
Oran Port News Nouvelles du Port d’Oran Nº 02 Janvier- Mars 2005

67
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

rentabiliser ses installations et d’attirer du tonnage potentiel.


Aménagement de l’infrastructure par :
 Spécialisation des zones notamment la zone de l’agro-alimentaire
 Extension du terminal à conteneurs.

Redéploiement des effectifs :


 Départ en retraite en contrepartie d’une gratification au personnel qui le souhaite
 Recrutement de contractuels et de journaliers
 Redimensionnement des équipes et des brigades
 Perfectionnement des travailleurs dans tous les domaines (finance, mécanique...).

Sur le plan financier :


 Analyse des coûts par centre
 Identification des fonctions déficitaires
 Perspective de réaménagement de la Comptabilité Analytique.

1.2.2. Importance économique de L’EPO :

Il est évident, en ce moment, de préciser que l’importance économique de l’entreprise


portuaire puise de sa situation financière y compris le capital social qui d’ailleurs a connu des
variations avant de se valoriser en 2014 à ( 4 000.000.000,00 DA), un chiffre qui reflète, en
lui-même, la position plutôt avancée au qu‘occupe cet établissement par rapport à la scène
économique nationale mais encore du dernier chiffre d’affaire enregistre en 2016 et qui est de
( 7 251 064 481,43 DA) un bénéfice de (287.237.891,4DA) par rapport à la période d’activité
précédent enregistrée en 2014.

Pour parvenir et subvenir à l’approche méthodologique que nous venons de sélectionner pour
mener notre étude dans la lumière de notre spécialité d’ordre pédagogique, il est utile
d’ajouter, à ce stage, que l’introduction du S.C.F comme moyen de gestion comptable au
niveau de l’EPO a eu lieu lors l’année 2011.

Mais la santé financière en elle-même ne peut suffire pour déterminer l’importance


économique de notre organisme puisque la diversité des services qui cadre les champs
d’activités de l’EPO est un facteur essentiel pour bien projeter sa valeur économique sachant

68
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

que l’EPO exécute les missions suivantes :


 transit des personnes et des marchandises.
 gestion, exploitation et développement du port et de ses installations.
 police et sécurité du domaine portuaire y compris plan d’eau de ces installations.

1.3. Les champs d’activités :

L’E.P.O. est chargée de la gestion, de l’exploitation et du développement du Port d’Oran.


A ce titre, les principales activités portuaires se résument comme suit : 1
o Admission et affectation des navires aux postes à quai
o Gestion des navires en rade 2
o Manutention 3et acconage4
o Pilotage5, Remorquage6et amarrage 7
o Chargement et déchargement des navires
o Allocation pour la marchandise déchargée
o Organisation de l’usage des quais8, des terre-pleins 9 et des hangars réservés au dépôt
des marchandises transitant par le port, elles sont entreposées aux emplacements
préalablement délimités « Aires d’entreposage » 10
o Circulation des personnes et des véhicules : Le transit des voyageurs étant assuré au
Port d’Oran depuis 1864. L’embarquement et le débarquement des passagers, de leurs
véhicules et de leurs bagages s’effectuent dans la Gare Maritime du Port.
o Exploitation et maintenance de l’outillage, des moyens, des équipements et des
installations portuaires spécialisées
o Exécution des travaux d’entretien, d’aménagement et de renouvellement de la
superstructure portuaire
o Elaboration des travaux d’entretien, d’aménagement et de création d’infrastructures
portuaires

1
Décret Présidentiel nº 82-289 du 14 Août 1982 portant création de l’Entreprise Portuaire d’Oran
2
Rade : vaste bassin naturel comptant une libre issue vers la mer
3
Manutention : transport des marchandises
4
Acconage : chargement et déchargement des navires au moyen d’accons
5
Pilotage : assistance donnée aux capitaines pour conduire leurs navires à l’intérieur et à la sortie des ports
6
Remorquage : tirer les navires au moyen d’un navire remorqueur
7
Amarrage : saisir les amarres des navires pour les attacher et les fixer
8
Quai : ouvrage qui sert à l’amarrage des navires et au chargement et déchargement des cargaisons
9
Terre-plein : surface pleine et unie d’une levée de terre
10
Décret Exécutif nº 02-01 du 14 Août fixant le règlement général d’exploitation et de sécurité des ports

69
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

o Police et sécurité portuaire dans les limites du domaine public portuaire : l’accès, la
circulation et le stationnement
o Hygiène et salubrité des voies publiques, des édifices portuaires et des locaux, ainsi
que la prévention des incendies et de la pollution
o Fonction d’Autorité portuaire
o Activités de pêche : cette activité a été finalisée à partir du deuxième trimestre 2004
par la création d’une E.U.R.L. :« Entreprise de Gestion des Ports de Pêche d’Oran »
(E.G.P.P.), filiale de l’E.P.O. spécialisée dans la gestion du Port de pêche d’Oran et de
Bouzadjar.
Cependant si tels sont les activités de l’EPO, il était évident d’acquérir les moyens matériels
surtout pour subvenir de manière optimale à ces taches. A ce terme nous pouvons citer les
moyens suivants :
- Superstructures portuaires :

 Silo à céréales :

01 Silo à Céréales de 30.000 Tonnes.


05 Portiques de déchargement dont :

 1 portique mécanique de 400 T/H


 4 portiques pneumatiques de 900T/H
 5 ponts Bascules dont un (01) mixte (Camion Wagon)

 Cale de Halage :

03 Berceaux de Halage :
 01 Berceaux de 800 T
 02 Berceaux de 200 T
Superficie : 6.272 m2
Plan d’eau : 5.635 m2
Quai : 37ml et 5m de profondeur

Capacité d’entreposage :
Magasins : 16
Superficie : 35.000 m2
Parc roulier : 23.000 m2
Parc véhicules légers 5.000 m2 dont 3.000 m2 couverts

70
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

 Gare Maritime :

Superficie : 10.500 m2
Nombre de passagers annuels moyen : 250.000
Nombre de véhicules embraqués/débarqués/an : 60.000
Nombre de passerelle : 01
Postes d’accostage : 02 dont 01 secondaire en appoint
Profondeurs des postes à quai : 08 et 09 mètres
Lignes desservies : ALICANTE, MARSEILLE, BARCELONE,
SETE
Fréquences (année 2006) : 380 Escales

 Assistance à la navigation et remorquage :

03 Unités de remorquage : (1.000, 1.200, 1.500 CV)


03 Vedettes de pilotage
04 Canots d’amarrage
Phare de la jetée du large
Feux de signalisation maritime
Moyens de communication UHF/VHF
Avitaillement des navires en eau douce

 Equipements de production :
75 Chariots élévateurs : 16 T à 42 T
02 Grues automotrices : 20 T à 38 m
08 Grues électriques de quai : 03 T à 06 T
07 Grues automobiles : 40 T à 120 T
14 Tracteurs :
 06 RO/RO : 20 T
 08 Traceurs routiers : 20 à 35 T
16 Remorques : 32 T à 60 T
15 Pelles : 1 à 2,5 m3

71
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

1.4. L’organigramme :
L’Entreprise Portuaire d’Oran, comme toute entreprise publique, est gérée par un Président
Directeur Général, c’est une entreprise économique qui bénéficie de l’indépendance de
gestion depuis 1989, Les organes de l’entreprise sont :

o L’Assemblée des travailleurs


o Les Commissions permanentes
o Le Conseil de Direction de l’entreprise
o Le Président Directeur Général et les Directeurs d’unités

L’EPO est administrée par un conseil d'administration et dirigée par un Directeur Général
PDG, est au fait organisée en 9 Directions qui assurent la coordination de l’ensemble des
activités de l’entreprise, les directions composant l’EPO sont les suivantes :

 Direction générale (DG) ;

 Direction de l’exploitation (DEX) ;

 Direction de la capitainerie (CAP) ;

 Direction des travaux (DT)1

 Direction Maintenance (DM) ;

 Direction des ressources humaines (DRH) ;

 Direction financière et comptable (DFC) ;

 Direction de système d’informatique (DCT) ;

 Direction des études et de la planification (DEP) ;

 Direction d’audit.

Les Directions centrales comportent des départements lesquels se subdivisent en services.

1
Avant 2015 D.T.M- la fin de 2015 l’EPO fait des modifications (séparation de la fusion en DT –DM)

72
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

 Le rôle de la direction générale :

La Direction définit la politique, les objectifs généraux et stratégiques de l’Entreprise


Portuaire d’Oran en matière de management de la qualité ; elle est en dernier ressort, le
garant de l’intégrité du SMQ1.
Garant de la pérennité de l’Entreprise, le Président Directeur Général a pour mission
de rechercher, concevoir, choisir, définir, décider, conduire la politique générale à court,
moyen et long terme.

La Direction Générale assure les activités suivantes en matière d’approvisionnements et de


marketing :
 Promouvoir l’image de marque et la notoriété de l’Entreprise Portuaire.
 Accroître le chiffre d’affaires ;

La direction générale exerce une autorité hiérarchique directe sur l’ensemble des structures à
tous les niveaux. Elle a pour charge :

 le contrôle et la coordination de toutes les activités de l’entreprise.


 la participation dans l’aboutissement des plans de développement.
 la présentation des intérêts de l’entreprise.

1
Système de management de la qualité

73
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

Organigramme de la direction générale :

DIRECTION GENERALE

PDG

Direction Direction dès la Direction Direction de Direction des Direction des Direction
Direction Direction de
ressource FINANCIER ET l’exploitation maintenances travaux Informatique
la
Etude et Humaine COMPTABLE
AUDIT Capitainerie
planification
D.M D.T DC.I
C.A.P D.R.H D.F.C
D.E.P D.E.X
Service Département
Service Planification et Département Département Commercial
Contrôle Département Département Département
communication Police et Finances
Technique Personnel et Maintenance Travaux
Sécurité
Formation Département
Manutention

Département
Juridique Département
Département des Département Approvisionnement
Service Etudes et Pilotage,
Synthèses Affaires Sociales Comptabilité Département
Remorquage
Facturation
et Amarrage

Département
Silo à Céréales

74
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

Direction Financière et Comptable :

Directeur Financier et comptable

Secrétariat

Département
Département
Finances Comptabilité

Service Service Service


recouvrement comptabilité comptabilité
Service Service Service
Générale Analytique
ordonnancement Budget Trésorerie

75
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

Section 2 : Analyse de la situation financière et de la rentabilité de


l’EPO
2) Compte du BILAN :
2.1) Comptes d’actif :

La situation bilancielle de l’Entreprise arrêtée au 31 décembre 2017 présente une valeur nette
de 13 094 390 KDA contre une valeur nette de 11 772 071 KDA pour l’exercice 2016. Elle
connait une croissance de 11% soit un montant de 1 322 319 KDA.

La partie du bilan actif à l’origine de cette augmentation est principalement l’actif courant
pour un montant de 1 042 784 KDA (+25%), notamment la rubrique « disponibilités et
assimilés » qui a enregistré une augmentation d’un montant de 971 947 KDA soit 32%.

Immobilisations incorporelles :
Les Immobilisations incorporelles représentent les logiciels acquis par l’Entreprise, le
montant net enregistré pour cette rubrique durant l’exercice 2017 est de 2 689 KDA contre
738 KDA pour l’exercice 2016.

 Immobilisations corporelles :

Les Immobilisations corporelles pour l’exercice 2017 s’élèvent à 4 782 475 KDA en net
contre
4 130 802 KDA de l’exercice écoulé, soit une valeur haussière de 650 673 KDA (16%), cette
augmentation s’explique par la réalisation du programme d’investissement en matière des
équipement d’exploitation réalisé durant l’exercice.

 Immobilisations en cours :
Les immobilisations en cours enregistrent pour l’exercice 2017 un montant de 470 933 KDA
contre un montant de 886 173 KDA pour l’exercice 2016, d’où un écart négatif de 415 240
KDA, qui s’explique par diminution des immobilisations en cours de réalisations de
l’exercice 2017 par rapport à l’exercice 2016.

76
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

 Immobilisation financières :
Le compte des immobilisations financières a connu une diminution de 26 199 KDA soit (-02
%) entre 1 629 910 KDA pour l’exercice 2017 et 1 656 109 KDA pour l’exercice 2016, cette
régression s’explique par le transfert des titres de participations de LA filiale de l’entreprise
« E.G.P.P. » au profit du groupe SERPORT durant l’exercice et ce conformément à la
résolution N° 02 du PV de l’AGEX du 26octobre 2016.

 Impôts différés actif :


La rubrique « Impôts différés actif » a connu une augmentation d’un montant de 68 350 KDA,
qui s’explique principalement par l’augmentation du cumul de l’impôt différé sur la provision
de l’IDR et de congés arrêtée à la fin de l’exercice 2017.

U = KDA
Variation
Libellé 2017 2016
valeur valeur
absolue relative

Impôts différés actif 941 675 873325 68 350 08%

Total 941 675 873 325 68 350 08%

 Stocks et encours :
Les stocks et encours arrêtés au 31 décembre 2017 sont de 352 645KDA en net contre
354 690KDA pour l’exercice 2016, soit une diminution de 2 045 KDA (-01%), constitués
essentiellement de la pièce de rechange.

U = KDA
Variation
Libellé 2017 2016
valeur valeur
absolue relative
Stocks et encours 352 645 354 690 -2 045 -01%
Total 352 645 354 690 -2 045 -01%

77
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

 Les créances et emplois assimilés :

Les créances et emplois assimilés enregistrent à fin d’exercice 2017 un montant de 902 992
KDA contre 830 110 KDA pour l’exercice 2016, d’où un écart positif de 72 882 KDA soit
09%. Cet écart s’explique par l’augmentation de diverses rubriques dont le détail est cité dans
le tableau suivant :

U = KDA
Libellé 2017 2016 Variation
valeur absolue valeur relative
Clients 240 285 89 287 150 998 169%
Autres débiteurs 146 886 56 731 90 155 158%
Impôts et assimilés 514 793 683 122 -168 329 -24%
Autres créances et emplois assimilés 1 027 970 57 05%
Total 902 992 830 110 72 882 09%

78
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

VENTILATION DES CREANCES CLIENTS AU 31/12/2017 :

U=KDA
Créances Recouvrement Ratio Reste à recouvrer
Délai
Désignation TOTAL TOTAL De TOTAL
2017 2016 2017 2016 2017 2016 crédit
recouvrement
EPE 1 725 739 16 193 1 741 932 1 715 364 12 930 1 728 294 99% 10 376 3 263 13 639 03 Jrs
ADM 115 693 79 745 195 438 2 300 18 383 20 683 11% 113 393 61 362 174 754 3084 Jrs
PRIVE 7 466 673 52 720 7 519 393 7 367 011 29 548 7 398 149 98% 98 051 23 172 121 224 06 Jrs
TOTAL 9 308 105 148 658 9 456 763 9 084 675 60 862 9 147 126 97% 221 820 87 796 309 617 11 Jrs

La créance clients arrêtée au 31/12/2017 est de 309 617 KDA.


Le délai moyen de crédit clients est de 11 jours pour l’exercice 2017 contre 07 jours durant l’exercice 2016, soit une différence de 04 jours.
Le taux de recouvrement est de 97% sur un cumul de 9 456 763 KDA.

79
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

Disponibilités et assimilés:

La rubrique trésorerie en matière des disponibilités au 31 décembre 2017 enregistre un


montant de 4 012 071 KDA contre 3 040 124 KDA pour l’exercice 2016, soit une
augmentation de 971 947 KDA.)%31+(

Il est à signaler que ce solde comprend les accréditifs pour un montant de 663 392 KDA et
des produits à recevoir pour un montant de 37 689 KDA soit une trésorerie nette de 3 310 990
KDA.

U = KDA
Variation
Libellé 2017 2016
valeur valeur
absolue relative
Trésorerie 4 012 071 3 040 124 971 947 31%
Total 4 012 071 3 040 124 971 947 31%

2.2) Comptes du passif :


Capitaux propres :

Les capitaux propres de l’Entreprise s’élèvent à fin décembre 2017 à 7 520 666 KDA contre
6 336 203KDA pour l’exercice 2016. Ils enregistrent un écart positif de 1 184 463 KDA soit
19%, cet écart s’explique principalement par l’importante augmentation du résultat net de
l’exercice en cours pour un montant de 1 814 621 soit 186%.

U = KDA
Variation
Libellé 2017 2016
valeur
valeur absolue
relative
Capital émis 4 000 000 4 000 000 0 00%
Primes et réserves / (Réserves
consolidées(1)) 1 706 044 1 702 767 3 277 00%
Résultat net / (Résultat net part du
groupe (1)) 1 814 621 633 436 1 181 185 186%
Total 7 520 666 6 336 203 1 184 463 19%

80
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

Passif non-courant :

Le compte de passifs non-courants pour l’exercice 2017 enregistre un montant de 3 435 969
KDA et 3 582 659 KDA pour l’exercice 2016. Ce compte dégage un écart négatif de 146
690 KDA soit (-04%), dû essentiellement à la diminution constatée au niveau de la rubrique
« Emprunts et dettes financières » notamment le remboursement de l’emprunt (principal)
accordé par le CPA pour l’acquisition des équipements d’exploitation de l’entreprise.

U=KDA

Libellé 2017 2016 Variation


valeur valeur
absolue relative
Emprunts et dettes financières 256 357 668 597 -412 239 -61%
Impôts (différés et provisionnés) 9 799 9 799 0 00%
Autres dettes non courantes 0 0 0 0%
Provisions et produits constatés 3 169 813 2 904 263 265 550 09%
d’avance
Total 3 435 969 3 582 659 -146 690 -04%

Passif courant :
Le poste du passif courant enregistre un montant de 2 137 754 KDA pour l’exercice 2017
contre 1 853 209 KDA pour l’exercice 2016, ce poste enregistre un écart positif de 284 545
KDA (15%), qui s’explique en grande partie par l’augmentation de l’impôt exigible sur les
résultats ordinaires de l’exercice (IBS).

81
Chapitre 3 : Etude de cas : analyse de la santé financière de (E.P.O)

BILAN
Arrêté à 31 DECEMBRE 2017

Actif Brut 2017 Amort 2017 Net 2017 Net 2016 Passif 2017 2016
ACTIF NON COURANT CAPITAUX PROPRES
Capital émis 4 000 000 4 000 000
Ecart d’'acquisition (ou goodwill) Capital non appelé
Immobilisations incorporelles 3 946 1 256 2 689 738 Primes et réserves / (Réserves consolidées(1)) 1 706 044 1 702 767
Immobilisations corporelles 12 482 196 7 700 722 4 781 475 4 130 802 Écart de réévaluation
Terrains Écart d’équivalence (1)
Bâtiments 2 262 975 1 624 951 638 024 569 018 Résultat net / (Résultat net part du groupe (1)) 1 814 621 633 436
Autres immobilisations corporelles 10 219 221 6 095 003 4 124 219 3 561 783 Autres capitaux propres - Report à nouveau
Immobilisations en concession Part de la société consolidant (1)
Immobilisations en cours 470 933 0 470 933 886 173 Part des minoritaires (1)
Immobilisations financières 2 172 028 557 518 1 629 910 1 656 109 TOTAL CAPITAUX PROPRES I 7 506 434 6 336 203
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachées 30 808 1 058 29 750 56 069 PASSIFS NON-COURANTS
Autres titres immobilisés 2 139 460 539 460 1 600 000 1 600 000 Emprunts et dettes financières 256 357 668 597
Prêts et autres actifs financiers non courants 17 160 17 000 160 40 Impôts (différés et provisionnés) 9 799 9 799
Impôts différés actif 941 675 941 675 873 325 Autres dettes non courantes 0 0
Provisions et produits constatés d’avance 3 169 813 2 904 263
TOTAL ACTIF NON COURANT 16 086 178 8 259 496 7 826 682 7 547 147 TOTAL PASSIFS NON COURANTS II 3 435 969 3 582 659

ACTIF COURANT PASSIFS COURANTS


Fournisseurs et comptes rattachés 286 819 263 627
Stocks et encours 376 340 23 695 352 645 354 690 Impôts 887 280 608 625
Créances et emplois assimilés 988 482 85 491 902 991 830 110 Autres dettes 963 244 979 379
Clients 314 141 73 856 240 285 89 287 Trésorerie passif 411 1 578
Autres débiteurs 158 521 11 635 146 886 56 731 TOTAL PASSIFS COURANTS III 2 137 754 1 853 209
Impôts et assimilés 514 793 514 793 683 122
Autres créances et emplois assimilés 1 027 1 027 970 TOTAL GENERAL PASSIF 13 094 390 11 772 071
Disponibilités et assimilés 4 012 071 4 012 071 3 040 124
(1) à utiliser uniquement pour la présentation
Placements et autres actifs financiers courants d’états financiers consolidés
Trésorerie 4 012 071 4 012 071 3 040 124

TOTAL ACTIF COURANT 5 376 895 109 187 5 267 708 4 224 924

TOTAL GENERAL ACTIF 21 463 073 8 368 683 13 094 390 11 772 071

82
Calcul et analyse des différents types de fonds de roulement :

2.2.1 Fonds de roulement permanent :

F.R.P= Capitaux permanent –Actifs immobilisés

U=KDA

Années
Libellés 2016 2017

Capitaux permanent 9918862 10 956 636

Actifs immobilisés 7547147 78 26 682

F.R.P 2 371 715 3 129 953

Commentaires :
On remarqua que le fonds de roulement permanent durant les deux années (2016,2017) et
toujours positif, et on constate une augmentation d’une année à l’autre, de 2371715 en 2016 il
a atteint 3 129 954 en 2017.
Ce qui prouve que les capitaux permanents on constant progression arrive facilement à
couvrir les actifs fixe et dégage un fond destinée aux actif circulant (l’actif d’exploitation)

2.2.2 Fonds de roulement net :

F.R.N = Actif Circulant – Dettes à court terme

83
U=KDA
Années
Libellés 2016 2017

Actif circulant 4224924 5267708

Dettes à courts termes 1853209 2137755

F.R.N 2371715 3129953

Commentaires :
Après l’arrêt des comptes relatifs au fonds de roulement net, nous avons constaté des
résultats positifs durant les deux années (2016,2017). Ce qui signifie que le fonds de
roulement permanent est égal au fonds de roulement net donc la balance est équilibrée. Nous
relevons que les dettes à court terme sont on démission par apport au actif circulant ce qui
permet de couvrir tous les actif circulant et reste une part qu’il représente la marche de
sécurité.

2.2.3 Calcul et analyse du besoin en fonds de roulement :

B.F.R =Emplois cycliques – Ressources cycliques

Emplois cycliques = Actif circulant - Disponibilité


(2016) =354690 -830110 = 1184800
(2017) = 5267708 - 4012071 = 1255637

Ressources cycliques = Dettes à court terme – dette fournisseurs


(2016) = 1853209 - 0 = 1853209
(2017) = 2137755 - 0 = 2137755

84
U=KDA
Années
Libellés 2016 2017

Emplois cycliques 1184800 1255637

Ressources cycliques 1853209 2137755

B.F.R -668409 -882118

Commentaires :
Ce tableau nous permet de connaître la situation du cycle d’exploitation à partir du besoin en
fond de roulement.
le BFR est négatif, cela signifie que l’activité de l’Entreprise génère un flux positif de
trésorerie par le cycle d’exploitation, notamment que l’Entreprise paye ses dettes fournisseurs
après encaissement de ses créances clients. Donc l’Entreprise jouit d’une situation financière
confortable sur le plan de trésorerie et elle n’a pas besoin d’utiliser ses excédents de
ressources à long terme pour financer d’éventuels besoins à court terme.

2.2.4 Trésorerie :

Trésorerie = Fond de roulement – Besoin en fonds de roulement

U=KDA
Années
Libellés 2016 2017

Fond de roulement 2 371 715 3 129 953

B, F, R -668409 -882118

Trésorerie 3 040 124 4 012 071

85
Commentaires :
Le but de l’entreprise c’est la réalisation d’une trésorerie nette et nulle , c'est-à-dire que le
fonds de roulement permanent sera égale au besoin en fonds et l’entreprise ne perd pas
l’argent et ne gèle pas l’argent dont elle a besoin pour exploité, dans ce cas l’entreprise est
dans un équilibre financier, et puisque la trésorerie de notre entreprise est positif durant les
deux années (2016,2017) alors elle est d’une situation favorable mais pas optimale parce que
le fonds de roulement permanent est supérieure au besoin en fonds.
Pour régulariser cette situation l’entreprise doit baisser son fonds de roulement ou augmente
le besoin en fonds, pour augmentation ses investissement et elle pourra régler ses obligation
parce que la trésorerie est positif.

3 Compte de gestion :

3.1) PRODUCTION DE L'EXERCICE : 8 177 682 KDA.

 Le Chiffre d’affaires :
Le chiffre d’affaires de l’Entreprise Portuaire d’Oran, au titre de l’exercice 2017, s’élève à
8 177 682 KDA, il est en augmentation de 926 617 KDA soit 13 % par rapport à l’exercice
2016 qui est de 7 251 065 KDA, due principalement à l’augmentation de niveau de traitement
de marchandises diverses et l’ajustement des tarifs à partir du 01 janvier 2017, et ce malgré la
diminution enregistrée au niveau de la production physique de 123 636 Tonnes.

Les rubriques principales qui composent le chiffre d’affaires sont :

U = KDA
Variation
Rubriques 2017 2016
valeur absolue valeur relative
Prestations fournies 7 574 358 6 611 000 963 358 15%
Taxes parafiscales 603 324 640 065 -36 741 -06%
Total 8 177 682 7 251 065 926 617 13%

86
COMPOSITION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE L'EXERCICE 2017
Prestations fournies : Taxes parafiscales :

07%

93%

Les prestations fournies enregistrent une augmentation, durant l’exercice 2017, de 963 358
KDA soit (15%) par rapport à l’exercice écoulé, cette augmentation s’explique en grande
partie par la hausse de la plupart rubriques de cette famille, à l’exception des rubriques
suivantes :

 Silos à céréales : - 215 KDA ;


 Portique de quai : - 46 499 KDA ;
 Energie électrique : - 59 491 KDA ;
 Gardiennage : -24 345 KDA.

Les taxes parafiscales réalisées durant l’exercice 2017 diminuent de 36 741 KDA soit (-06%),
entre 603 324 KDA réalisées contre 640 065 KDA réalisées durant l’exercice écoulé.

Le tableau suivant présente le chiffre d’affaires par centre d’activité :

87
CHIFFRE D’AFFAIRES PAR CENTRE D’ACTIVITE
U = KDA
Variation
Intitulé 2017 2016 valeur absolue valeur relative
* Chiffre d’affaires : 8 177 682 7 251 065 926 617 13%

Prestations fournies : 7 574 358 6 611 000 963 358 15%


Taxes parafiscales : 603 324 640 065 -36 741 -06%

* Manutention, acconage
et location engins : 5 632 912 4 852 787 780 125 16%
Manutention et acconage : 3 441 759 2837 973 603 786 21%
Locations engins : 2 191 153 2 014 814 176 339 09%

*Services portuaires : 1 253 720 1 039 580 214140 21%


Remorquage : 528 425 459 266 69 159 15%
Pilotage –lamanage
: 637 068 493 438 143 630 29%
Location défenses et
88 228 86 876 1 352 02%
fournitures d’eau :

*Installations
spécialisées : 687 725 718 634 -30 909 -04%
Produits d'installation
diverse 160 928 129 577 31 351 24%
Silo à céréales : 116 331 -215 -65%
Poids publics : 120 525 80 589 39 936 50%
Cale de halage : 6 400 6 400 0 00%
Portique de quai 139 839 186 338 -46 499 -25%
Energie électrique 76 719 136 210 -59 491 -44%
Gardiennage 90 429 114 774 -24 345 -21%
Enlèvement et nettoiement 92 770 64 415 28 355 44%

* Taxes parafiscales : 603 324 640 065 -36 741 -06%


-Droit de navigation :
Taxes de péage : 183 198 180 921 2 277 01%
Redevances portuaires : 221 513 227 913 -6 400 -03%
Séjour navire : 16 192 19 229 -3 037 -16%
Taxe de transit de
marchandises : 56 391 57 948 -1 557 -03%
Parc à conteneur : 50 014 78 513 -28 499 -36%
Produit de l'occupation
domaine : 38 523 38 838 -315 -01%
Occupations diverses : 5 182 5 452 -270 -05%
Taxes dépôts : 32 311 31 251 1 060 03%

88
3.2) CONSOMAMATION DE L’EXERCICE : 496 843 KDA

La consommation de l’exercice 2017 s’élève à 496 843 KDA contre 545 167 KDA de
l’exercice 2016 soit une diminution de 48 324 KDA (-09%).
Cette rubrique englobe les achats consommés et les services, détaillée comme suit :
 Achats Consommés : 254 842 KDA
Les achats consommés de l’exercice 2017 sont arrêtés à 254 842 KDA contre une
consommation d’un montant de 300 504 KDA pour l’exercice 2016, d’où une baisse de 45
662 KDA soit (-15%). Cet écart s’explique principalement par la diminution de diverses
rubriques notamment « consommation pneumatique et batterie » pour un montant de 20124
KDA, « consommation du carburant» pour un montant de 6129 KDA, « consommation pièces
de rechange » pour un montant de 9 736 KDA, ainsi que la rubrique « achat non stocké
électricité et gaz» pour un montant de 4 191 KDA.
TABLEAU DES ACHATS CONSOMMÉS :
U=KDA
Compte Intitulé 2017 2016 Ecart %
602000 MATERIAUX DE CONSTRUCTION 3 281 3 141 140 04
602100 ESSENCE SUPER – NORMAL 33 025 39 154 -6 129 -16
602200 PRODUITS ENTRETIENTS 2 782 2 048 734 36
602300 FOURNITURES D'ATELIERS 35 713 28 424 7 290 26
602400 PETITS OUTILLAGES 3 368 2 428 940 39
602500 PIECES DE RECHANGES 80 550 90 287 -9 736 -11
602510 PIECES RECH.SILO A CEREALE 5 835 394 5 441 1381
602600 FOURNITURES DE BUREAUX 6 644 7 705 -1 061 -14
COMSOM.FOURNIT. ET
602700 ACCES.INFOR 1 894 2 368 -474 -20
602800 CONSOM. P.R. REMORQUEURS CAP 2 340 7 512 -5 172 -69
602900 FOURNITURES DIVERSES 3 956 2 672 1 285 48
CONSOM.PNEUMATIQUE ET
602910 BATTERIE 25 958 46 082 -20 124 -44
602920 CONSOM. HABILLEMENTS 2 586 13 764 -11 179 -81
602 ACHATS CONSOMMÉS 207 933 245 978 -38 046 -15
ACHATS EQUIPEMENT DE FAIBLE
605000 VALEUR 5 466 6 209 -743 -12
ACHATS EQUIPEMENT DE
605100 TRAVAUX 0 2 216 -2 216 -100
607100 ACHAT N S ELECTRICITE ET GAZ 18 174 22 366 -4 191 -19
607110 ACHAT N S EAU 13 034 13 648 -614 -04
ACHAT N S CARBURANT ET
607210 LUBRIFIANT 8 436 7 675 761 10
ACHAT N S PCS DE RECHANGE
607280 CAP 0 6 -6 -100
607800 AUTRE ACHATS NON STOCKES 1 800 2 323 -523 -23
ACHAT N STOCKES EX
607888 ANTERIEUES 0 83 -83 -100
605&607 TOTAL ACHATS NON STOCKES 46 910 54 526 -7 616 -14
60 TOTAL 254 842 300 504 -45 662 -15

89
 Services extérieurs et autres consommations : 242 000 KDA

L’exercice 2017 a connu une baisse en matière des services extérieurs et autres
consommations d’un montant de 2 663 KDA soit (-01%), entre 242 000 KDA réalisé au
cours de cet exercice et 244 663 KDA de l’exercice 2016, qui s’explique par la régression de
diverses rubriques notamment :

- Entretien, réparations et maintenances -21 827 KDA


- Locations -933 KDA
- Publicité, publication et relations publiques - 1 834 KDA
- Déplacements, missions et réceptions -7 217 KDA

3.3) Valeur ajoutée d’exploitation : 7 680 840 KDA


La valeur ajoutée d’exploitation a connu une valeur haussière durant l’exercice 2017 qui
s’élève à 974 942 KDA soit 15%, entre 7 680 840 KDA pour cet exercice et 6 705 898 KDA
pour l’exercice écoulé, conséquence directe de l’augmentation du chiffre d’affaires et la
diminution de la consommation de l’exercice.

3.4) Excédent brut d’exploitation : 3 571 718 KDA


L’excédent brut d’exploitation dégagé pour l’exercice 2017 est de 3 571 718 KDA contre une
valeur de 2 370 547 KDA de l’exercice 2016, d’où un écart positif de 1 201 171 KDA soit 51%.
Cette progression s’explique en grande partie par l’augmentation significative en matière de la
valeur ajoutée et la diminution des charges notamment les charges de personnel.

U = KDA
Variation
Libellé 2017 2016 valeur valeur
absolue relative
VALEUR AJOUTEE
D’EXPLOITATION 7 680 840 6 705 898 974 942 15%
 Charges de personnel 3 888 533 4 132 411 -243 878 -06%
 Impôts, taxes et versements assimilés 220 589 202 940 17 649 09%
EXCEDENT BRUT
D’EXPLOITATION 3 571 718 2 370 547 1 201 171 51%

90
 Charges de personnel : 3 888 533 KDA
Elles représentent la part la plus importante des charges de l’Entreprise, soit 65% du total des
charges. Cette rubrique enregistre une diminution de 243 878 KDA soit (-06%), entre 3 888
533 KDA durant cet exercice et 4 132 411 KDA de l’exercice précédent.
Cette diminution s’explique par la diminution de l’attribution des gratifications aux
personnels mis à la retraite (passant de 74 personnes en 2016 à 30 personnes en 2017.

U=KDA
Variation
Compte Intitulé 2017 2016 valeur valeur
absolue relative
631 Traitements et salaires 3 091 361 3 267 898 -176 537 -05%
635 Charge patronale 700 873 760 913 -60 039 -08%
Contribution budget œuvres
637
sociales 96 299 103 600 -7 301 -07%
TOTAL 3 888 533 4 132 411 -243 878 -06%

 Impôts et taxes : 220 589 KDA


Cette rubrique enregistre un montant de 220 589 KDA durant l’exercice 2017 contre un
montant de 202 940 KDA pour l’exercice 2016, soit une augmentation de 17 649 KDA
(09%).

3.5) Résultat opérationnel : 2 359 377 KDA.


Le résultat opérationnel, au titre de l’exercice 2017, s’élève à 2 359 377 KDA contre 818 739
KDA de l’exercice 2016, soit un écart positif de 1 540 638 KDA (188%).
Cette rubrique est composée des comptes suivants :

 Autres produits opérationnels :


Les autres produits opérationnels sont élevés à 61 113 KDA pour cet exercice par rapport à
57 828 KDA pour l’exercice 2016, d’où un écart positif de 3 285 KDA soit (06%), ce dernier
s’explique en grande partie par la réception de lots de bord (pièces de rechange) accompagné
les équipements acquis en cours de l’exercice.

91
 Autres charges opérationnelles :
Cette rubrique s’élève à 386 071 KDA pour l’exercice 2017 contre 65 024 KDA pour
l’exercice 2016, d’où une valeur en hausse de 321 047 KDA soit 494%, due essentiellement
au montant de la contribution de notre entreprise au projet de la réalisation d’un appontement
à Ain El Turk au niveau du site les Dunes (228 856 KDA), et ce conformément au protocole
d’accord signé entre les Entreprises Portuaires Oran-Arzew portant contribution au
financement des travaux relatives de la ligne maritime urbaine Oran-Ain El Turk.

 Dotations aux amortissements et aux provisions :

La dotation aux amortissements et aux provisions, au titre de l’exercice 2017, s’élève à 952
298 KDA contre 1 554 570 KDA pour l’exercice 2016, soit un écart négatif de 602 272 KDA
(-39%). Cette diminution est due principalement à la baisse de la provision pour pensions et
obligations (IDR), au titre de l’exercice 2017, pour un montant qui s’élève à 478 082 KDA, et
la diminution de la dotation aux amortissements des immobilisations pour un montant de
102 108 KDA.

Réalisations Réalisations VARIATIONS


INTITULE VAL
2017 2016 VAL ABS REL
Dotations aux amortissements actifs
-115 464 -15%
non courants 651 082 766 547
Dotations aux provisions actives
courantes 29 038 21 604 7 434 34%
Dotations aux provisions pour IDR 271 337 749 419 -478 082 -64%
Perte de valeur sur immobilisations
financières 0 17 000 -17 000 -100%
Dotations aux provisions passives
courant 840 0 840 100%
TOTAL 952 298 1 554 570 -602 272 -39%

 Reprise sur pertes de valeur et provisions :


Cette rubrique s’élève à 64 915 KDA pour l’exercice 2017 contre 9 958 KDA pour
l’exercice 2016, d’où un écart positif de 54 957 KDA soit 552%, qui s’explique en grande
partie par l’augmentation de la reprise sur perte de valeur sur clients pour un montant de
26 523 KDA et sur immobilisation financière (placement Khalifa Banque) pour un montant de
29 970 KDA.

92
3.6) Résultat Financier : 111 298 KDA
L’Entreprise, pour l’exercice 2017, a dégagé un résultat financier bénéficiaire de 111 298
KDA contre un résultat déficitaire de 51 594 KDA durant l’exercice précédent, soit une
augmentation de 59 704 KDA, qui s’explique par l’augmentation des produits financiers en
matière de gain de change, et cela malgré l’augmentation des charges financières.

3.7) Résultat Ordinaire Avant Impôts : 2 470 675 KDA.


Le résultat ordinaire avant impôts, au titre de l’exercice 2017, enregistre un bénéfice de 2 470
675 KDA contre un bénéfice de 870 333 KDA pour l’exercice 2016, d’où un écart positif de
1 600 342 KDA soit (184%).

3.8) Résultat Net de l’Exercice : 1 814 621 KDA


Le résultat net des activités ordinaires de l’Entreprise Portuaire d’Oran, au titre de l’exercice
2017, est de 1 814 621 KDA contre 633 436 KDA pour l’exercice 2016, qui fait ressortir un
écart positif de 1 181 185 KDA soit 186%.
Cet écart est dû, d’une part, à la hausse des produits des activités ordinaires notamment le
chiffre d’affaires soit (13%), et d’autre part, à la baisse des charges des activités ordinaires
(-03%), notamment la provision pour pensions et obligations (IDR) pour un montant de 478
082 KDA ainsi que les charges de personnel (-06%).

93
COMPTE DE RESULTATS (par nature)
ARRETE AU 31/12/2017

U = KDA
VARIATION
Libellé 2017 2016 Valeur
Valeur absolue
relative
· CHIFFRE D’AFFAIRES 8 177 682 7 251 065 926 617 13%
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
I. PRODUCTION DE L'EXERCICE 8 177 682 7 251 065 926 617 13%
Achats consommés 254 842 300 504 -45 662 -15%
Services extérieurs et autres consommations 242 000 244 663 -2 663 -01%
II. CONSOMMATION DE L'EXERCICE 496 843 545 167 -48 324 -09%
III. VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I –II) 7 680 840 6 705 898 974 942 15%
Charges de personnel 3 888 533 4 132 411 -243 878 -06%
Impôts, taxes et versements assimilés 220 589 202 940 17 649 09%
IV. EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 3 571 718 2 370 547 1 201 171 51%
Autres produits opérationnels 61 113 57 828 3 285 06%
Autres charges opérationnelles 386 071 65 024 321 047 494%
Dotations aux amortissements et aux provisions 952 298 1 554 570 -602 272 -39%
Reprise sur pertes de valeur et provisions 64 915 9 958 54 957 552%
V. RESULTAT OPERATIONNEL 2 359 377 818 739 1 540 638 188%
Produits financiers 132 176 134 138 -1 962 -01%
Charges financières 20 878 82 544 61 666 -75%
VI. RESULTAT FINANCIER 111 298 51 594 59 704 116%
VII. RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS 2 470 675 870 333 1 600 342 184%
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 724 404 444 663 279 741 63%
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires -68 350 -207 766 139 416 -67%
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 8 435 886 7 452 989 982 897 13%
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 6 621 265 6 819 553 -198 288 -03%
VIII.RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 814 621 633 436 1 181 185 186%
Éléments extraordinaires (produits) (à préciser)
Éléments extraordinaires (charges)) (à préciser)
IX. RESULTAT EXTRAORDINAIRE
X. RESULTAT NET DE L’EXERCICE 1 814 621 633 436 1 181 185 186%
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI. RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers
consolidés

94
4) Capacité d’autofinancement (Cash-Flow) :

CAF à partir du résultat :


U = KDA
Désignation Montant
2017 2016

Résultat de l’exercice 1 814 621 633 436

+ Dotations aux amortissements, pertes de valeur et


provisions 952 298 1 554 570

- Reprises sur pertes de valeur et provisions 64 915 9 958

- Quote-part des subventions virées au résultat de l’exercice 5 787 1 995

- Plus-value de cession d’immobilisations 11 288 10 306

+ Moins-value de cession d’immobilisations 95 271 83

Capacité d’autofinancement de l’exercice 2 780 200 2 165 830

Le Cash-Flow :

La CAF représente l’ensemble des ressources qui sont générées par l’activité de l’exercice et
que l’Entreprise peut réinvestir. Plus la CAF est élevée, moins l’Entreprise aura besoin de
recourir à l’endettement extérieur banques pour son financement.

EPO a réalisé une capacité d’autofinancement nettement positive, ce qui signifie que
l’entreprise dégage un surplus monétaire et dispose de possibilités de financement de ses
nouveaux investissements, et de remboursements de ses emprunts. Ainsi, en 2016 elle réalise
2165830 KDA et en remarque une augmentation en 2017 de 2780200 d’un écart de 614370
KDA.
Le signe positif de la capacité d’autofinancement présente à l’entreprise des assurances et des
garanties au prêt de sa banque afin d’octroyer des emprunts.

95
L’entreprise dispose donc d’une bonne rentabilité liée à son activité économique.

5) L’analyse par la méthode des ratios : U=KDA

Ratio Formules Calcules 2016 Calcules 2017 2016 2017


Ratio de 07 11
recouvrement R= Créances clients x 360 R=89287 * 360 R=240285 * 360 jours jours
des créances CA TTC 8036641 9390067
clients
57% 48%
Ratio de frais R= Frais de personnel R= 4132411 R=3888533
de personnel CA HT 7251064 8177682

62% 51%
Ratio de R = Frais de personnel R= 4132411 R=3888533
rendement de V.A 6705897 7680840
travail

5.1) Ratio de gestion:

 Ratio de recouvrement des créances clients : ce ratio détermine la durée moyenne accordée
pour règlement des créances clients (recouvrement), donc plus le ratio est élevé, plus les
clients tardent à payer.

 Ratio de Frais de Personnel : ce ratio a connu une baisse de 09%, il est passé de 57% de
l’exercice 2016 à 48% de l’exercice 2017.

Cette diminution s’explique par la diminution de l’attribution des gratifications aux personnels
mis à la retraite (passant de 74 personnes en 2016 à 30 personnes en 2017.

 Ratio de Rendement de Travail : ce ratio est la mesure la plus fréquemment utilisée pour
établir la productivité au sein de l’Entreprise, aussi c’est un ratio de performance, d’efficacité
et de rentabilité brute. Il dépasse 0.5 alors en dit qu’il y’a un rendement durant les deux
années

96
5.2) Ratios de structure financière :

U = KDA

Ratio Formules Calcules 2016 Calcules 2017 2016 2017

Ratio de R= Capitaux permanents R=9918863 R=10956636 1,31 1,40


financement Actif immobilisé 7547147 7826682
permanent
Ratio R= Capitaux propres R=6336203 R=752666 1,17 1,35
d’autonomie Total dettes 5435868 5573725
financière
Ratio R =Fonds propres R=6336203 R=752666 0,64 0,69
d’indépendance Capitaux permanents 9918862 10956636
financière
Ratio R= Total dettes R=5435868 R=5573725 0,46 0,43
d’endettement Total actif 11772071 13094390

 Ratio de Financement Permanent : C’est un ratio de couverture des immobilisations (actifs


stables) de l’Entreprise par ses capitaux permanents, donc doit être supérieur à l’unité (1) ce
que génère un Fond de Roulement positif.

 Ratio d’Autonomie Financière : Il doit être supérieur à 1 car les ressources internes
(capitaux propres) doivent être supérieures aux totales des dettes. Dans ce que l’entreprise a
une indépendance durant les deux années.

 Ratio d’Indépendance Financière : l’Entreprise se finance plus par capitaux propres que par
un emprunt, donc ce ratio doit être supérieur à 0.50 et c’est le cas dans les deux années

 Ratio d’Endettement : Le ratio d'endettement compare les dettes (court, moyen et long
terme) au total des actifs que possède l'entreprise. Ce ratio présent une valeur faible et
inférieur à 1 durant les années 2016 et 2017, Ce qui signifie une faible participation des dettes
au financement des emplois.

97
5.3) Ratio de liquidités :

U=KDA

Ratio Formules Calcules 2016 Calcule 2017 2016 2017


Ratio de liquidité R = Actif circulant R=4224924 R=5267708 2,28 2,46
générale DCT 1853209 2137755

Ratio de liquidité R = VR + VD R=3870234 R=4915063 2,09 2,30


réduite DCT 1853209 2137755

Ratio de liquidité R = VD R=3040124 R=4012071 1 ,64 1,88


immédiate DCT 1853209 2137755

 Ratio de Liquidité Générale : Capacité de l’Entreprise à honorer ses échéances grâce à la


totalité de son actif circulant, si ce ratio est supérieur à 1, donc l’Entreprise est solvable durant
les deux années. Cela indique qu’elle peut transformer progressivement ses actifs circulant en
liquidité pour faire face à ses obligations financières à court terme

 Ratio de liquidité réduite : Capacité de l’Entreprise de régler ses échéances sans vendre ses
stocks (VE). ce ratio est supérieur aux normes (03<R>0.5) durant les deux années 2016
2017cela qui signifie qu’elle peut rembourses ses dettes à court terme à partir de ses valeurs
réalisables et disponibles

 Ratio de liquidité Immédiate : Capacité de l’Entreprise à régler ses dettes à court terme avec
les seuls fonds détenus en banque et en caisse (disponibilité). Ce ratio est supérieur à 0.3 en
2016 et 2017 ce qui signifie que la disponibilité de cette entreprise peut rembourser
respectivement de ses dette immédiatement.

98
5.4) Ratio de rentabilité :
U=KDA

Ratio Formules Calcules 2016 Calcules 2017 2016 2017


Ratio de rentabilité R = Résultat net R=633436 R=1814621 05% 14%
Economique Total actif 11772071 13094390

Ratio de rentabilité R = Résultat net R=633436 R=1814621 10% 24%


Financière Capitaux propres 6336203 7520666

Ratios de rentabilité c’est des ratios qui permettent de juger de l’efficacité de l’exploitation et
qui, pour ce faire, utilisent un indicateur de résultat en le comparant au niveau d’activité ou
aux capitaux engagés.

 Ratio de Rentabilité Économique : est le rapport entre le revenu obtenu (résultat net) et les
ressources employées (capitaux investis) pour l'obtenir. En remarque que durant les deux
années la rentabilité économique est positif cela signifie que la rentabilité de l’entreprise est
suffisante, autrement dit, ses actifs économique sont rentables.

 Ratio de Rentabilité Financière : Ratio qui mesure la rentabilité de l’entreprise pour les
apporteurs de capitaux (associés). Si le ratio dépasse 05%, on peut considérer que la
rentabilité financière est satisfaisante. Ce qui signifie que les capitaux propres engagé ont créé
de valeur pour les actionnaires.

5.5) Ratio de solvabilité:

U=KDA

Ratio Formules Calcules Calcules 2016 2017


2016 2017
Ratio de solvabilité R = Total actif R=11772071 R=13094390 2,17 2,35
générale Total 5435868 5573725
dettes

 Ratio de Solvabilité Générale : Ce ratio indique si l'entreprise possède un actif suffisant pour
couvrir son total des dettes. En remarque que durant les deux années le ratio est supérieur à 1
cela signifie que cette entreprise peut faire face à ses dettes à court et à long terme

99
Conclusion :

L’analyse financière de la EPO que nous avons effectué sur la base des bilans, des comptes des
résultats et de l’analyse par la méthode des ratios pendant les deux années 2016 et 2017, nous a
permis d’avoir un aperçus sur la situation de cette entreprise.

En conclusion, l'analyse de la structure financière de la EPO aboutit à un résultat selon lequel la


structure financière de cette entreprise est bonne, ce qui lui permet de garder un équilibre
financier, Alors la EPO présente des bilans bien structurés à l'actif et au passif avec des résultats
positifs durant ces deux exercices, des fonds de roulement net positifs en 2016 et 2017 , et un
BFR négatif en 2016 et 2017 . Ainsi une bonne capacité d’autofinancement, une trésorerie positive
durant les deux années, un degré de solvabilité élevé. Tous ces éléments nous permettent de dire
que la structure financière de l’EPO est saine.

100
Conclusion Générale

101
L’analyse financière est un outil pertinent et indispensable pour toute entreprise, dans la mesure
où l’équilibre financier et la sauvegarde de la rentabilité et de la solvabilité reste l’objectif
primordial de toute entreprise.

Afin de bien mener notre travail nous avons procédé au traitement d’un cas pratique portant sur
l’analyse des documents d’EPO pendant les deux années successives 2016 et 2017

Le but de l’analyse de la situation financière est de découvrir les forces et les faiblesses de l’EPO,
en s’appuyant sur certain nombre d’outils et techniques, tel que le calcul de l’équilibre financier
(FR, BFR, trésorerie), l’analyse par la méthode des ratios, ce qui nous a permis de porter un
jugement sur la santé financière de l’entreprise.

Grace à ces différentes analyses de l’équilibre financier présentées dans ce travail, nous avons
constatés que la EPO arrive à maintenir son équilibre financier en général, sa trésorerie est
positive durant les deux exercices, ce qui lui permet d’être toujours solvable. Tous ces éléments
nous ont permis de dire que la structure financière de l’EPO est saine et lui permet d'atteindre son
équilibre financier.

D’après l’analyse de l’activité de l’entreprise, nous pouvons constater que l’EPO est performante
en 2016 et 207, cela signifie que l’EPO a une bonne gestion, un chiffre d’affaire nette, et peut
s’investir pour assurer son développement durable.

Malgré cela, la EPO a dégagé une capacité d’autofinancement importante durant les deux années,
et qui sera destinée à financer des nouveaux investissements et assurer son autofinancement, donc
on peut dire que cette entreprise est fiable et rentable. Ces résultats nous ont permis de confirmer
notre deuxième hypothèse selon laquelle la rentabilité de la EPO est suffisante et permet à celle-ci
d'atteindre sa capacité d’autofinancement.

Enfin, on peut dire que l’analyse financière occupe une place importante dans l’activité de
l’entreprise, surtout comme outil d’aide à la prise de décision, car ce type d’analyse lui permet
d’étudier ses forces et ses faiblesses.

A cet effet, et après la mise en pratique de toutes nos connaissances théoriques pendant la période
de notre stage au sein de l’EPO qui a été bénéfique, car elle nous a de concevoir la convergence
qui existe entre le savoir théorique et le savoir pratique sur le terrain, il nous a aussi offert la
possibilité de nous confronter au monde du travail et d’avoir un aperçu sur ses exigences.

102
L’élaboration de ce travail donc nous a permis, d’une part, d’approfondir les connaissances et le
savoir-faire que nous avons acquis durant notre cursus universitaire, et d’autre part, de préparer
notre intégration à la vie professionnelle, car elle fut pour nous une expérience enrichissante qui
nous a permis de nous situer dans le domaine de la finance.

103
Bibliographies
Bibliographies :

1. LAHILLE, Jean-Pierre. Analyse Financière. 1ereedition. Paris : Dalloz. 2001.


2. COHEN, Elie. Analyse Financière. 4eme édition. Paris : Economica. 2004.
3. Grand Guillot. Gestion financière, gualino éditeur.paris.2002.
4. H.Christian « analyse et évaluation financières des entreprises et des groupes »,
édition, Vuibert, paris 2008.
5. GUILLAUME, Mordant. Méthodologie d’analyse financière. E9907.1998.
6. BARUCH, Philippe et MIRVAL, Gérard. Comptabilité générale. France : Ellipses.
1996.
7. BRIQUET, Ferri. Les plans de financement. Édition : Economica 1997.
8. BEATRICE, GRANDGUILLOT, Francis. L’essentielle de l’analyse financière.12eme
Edition. Paris : Gualino.2014/2015.
9. TAZDAIT, A. Maitrise du système comptable financier. 1er édition. Alger : ACG.
2009.
10. H.de la bruslerie, analyse financière et risque de crédit, édition dunod, paris 1999.
11. BARREAU, Jean, DELAHAYE, Jacqueline. Gestion financière. 4éme édition. Paris :
DUNOD.1995.
12. LAVAUD. R : comment mener une analyse financière, DUNOD, 1982,
13. Jean Louis AMELON. «Gestion financière », 2eme édition maxima, paris 2000. P 67.
14. THIBIERGE, Christophe. Analyse financière .Paris. décembre 2005.
15. YEGLEM, J, PHILIPPES, A, RAULET, C. Analyse comptable et financière.8eme
Edition. Paris. 2000.
16. J.BARREAU, J et F.DELAHAYE, « Gestion financière manuel et
applications»,15eme Edition, Dunod, Paris2006.
17. Vizzavona, P. gestion financière. Tome1ere Edition. Paris. 1991. P.51.
18. NECIB, Redjem. Méthodes d’analyse financière. Annaba, Algérie: Dar El-Ouloum.
2005
19. Christian et MIREILLE, Zambotto. Gestion financière. 4éme Edition. Paris :
DUNOD. 2001.
20. Alain Rivet, « gestion financière », Edition Ellipses, Paris, 2003, page100.
21. RAMAGE Pierre, « Analyse et diagnostic financier », édition d’organisation, 2001.
22. Alain Marion, « analyse financière ; concepts et méthodes », 2éme Edition, DUNOD,
Paris, 2001.
23. HUBERT DE LA BRUSLERIE « Analyse financière, information financière et
diagnostic », 3éme édition,
24. DIDIER CHADOUNE, « Comptabilité nationale financière », série, paris 2005 /2006.
25. MARION Allan, « Analyse financière », 4éme édition, DUNOD, Paris 2007, page 52.
26. MANUEL, « Finance d’entreprise », Dunod, Paris, 2010, page 21.
27. Serge EVRAERT, « Analyse et diagnostic financier », Edition Electronique EDIE,
Paris, 1992.
28. BARREAU, J, DELAHAY, J, DELAHAY.F. Gestion financière. 13éme édition. Paris
: DUNOD. 2004.
29. CONSO, Pierre, HEMICI, F. Gestion Financière de l’Entreprise ». 10eme édition. Paris
: DUNUD. 2002.
30. BARREAU, DELAHAYE, J. Analyse financière. 4eme édition. Paris : DUNOD.1995.
31. .https://www.overblog.com/Fonds_de_roulement_questce_quun_fonds_de_roulement
_et_quelle_est_son_utilite-1095203869-art135109.html
32. Op.cit. p.52
Bibliographies :

33. J.-P. Jobard, ouvr. cit, p. 284


34. Ces informations sont inspirées du document : Oran Port News Nouvelles du Port
d’Oran Nº 02 Janvier- Mars 2005
35. Oran Port News Nouvelles du Port d’Oran Nº 02 Janvier- Mars 2005
36. Hinterland : Arrière-pays
37. Décret Présidentiel nº 82-289 du 14 Août 1982 portant création de l’Entreprise
Portuaire d’Oran
38. Loi nº 88-01 du 12 janvier 1988 portant loi d'orientation sur les entreprises publiques
économiques.
39. Rade : vaste bassin naturel comptant une libre issue vers la mer
40. Manutention : transport des marchandises
41. Acconage : chargement et déchargement des navires au moyen d’accons
42. Pilotage : assistance donnée aux capitaines pour conduire leurs navires à l’intérieur et
à la sortie des ports
43. Remorquage : tirer les navires au moyen d’un navire remorqueur
44. Amarrage : saisir les amarres des navires pour les attacher et les fixer
45. Quai : ouvrage qui sert à l’amarrage des navires et au chargement et déchargement des
cargaisons
46. Terre-plein : surface pleine et unie d’une levée de terre
47. Décret Exécutif nº 02-01 du 14 Août fixant le règlement général d’exploitation et de
sécurité du port Avant 2015 D.T.M- la fin de 2015 l’EPO fait des modifications
(séparation de la fusion en DT –DM)
48. Système de management de la qualité
Tables des Matières
Table des Matières :

I. Liste des Schéma :


N0 Titre du Schéma page
01 Représentation du fonds de roulement positif 31
02 Représentation du fonds de roulement égal (nul) 32
03 Représentation du fonds de roulement négatif 32
04 Représentation du besoin en fonds de roulement positive 35
05 Représentation du besoin en fonds de roulement négative 35
06 Représentation du besoin en fonds de roulement nul 36
07 Représentation de la trésorerie positive 39
08 Représentation de la trésorerie négative 40
09 Représentation de la trésorerie nulle 40
10 Organigramme de la direction générale 74
11 Direction financière et comptable 75
12 Composition du chiffre d’affaire de l’exercice 2017 87
Table des Matières :

II. Liste des Tableaux :


N0 Titre du Tableau page
01 Le champ d’application de l’analyse financière 10
02 La structure d’ensemble du bilan 13
03 Présentation schématique du l’actif du bilan comptable 14
04 Présentation schématique du passif du bilan comptable 15
05 La structure générale du compte de résultat (présentation en compte). 18
06 Présentation du compte de résultat (les charges) 19
07 Présentation du compte de résultat (les produits) 20
08 Présentation du bilan financier 26
09 Présentation du bilan financier en grand masse 27
10 Représentation des soldes intermédiaires de gestion (SIG) 55
11 Calcul de CAF à partir de la méthode soustractive 57
12 Calcul de CAF à partir de la méthode additive 58
10 Actif du bilan financier 2016,2017 77
11 Passif du bilan financier 2016,2017 79
12 Bilan arrêté à 31 DECEMBRE 2017 82
13 Le calcule de FRNG par le haut du bilan 83
14 Le calcule de FRNG par le bas du bilan 84
15 Le calcule de BFR des exercices 2016,2017 85
16 Le calcul de la trésorerie des exercices 2016,2017 85
17 Tableau du chiffre d’affaire par centre 2016, 2017 88
18 Tableau des achats consommés 89
19 Tableau de la dotation aux amortissements et aux provisions 92
20 Compte de résultats 2016 2017 94
21 Le calcule de CAF à partir de résultats de l’exercice 96
22 Le calcule de ratio de gestion 96
23 Le calcule de structure financière 97
24 Le calcule de structure de liquidité 98
25 Le calcule de rentabilité 99
26 Le calcule de solvabilité 99
Table des Matières :

III. Table des Matières :

Sommaire :
Introduction générale………………………………………………………………….. 01
Chapitre 1 : La démarche sur l’analyse financier 05
Introduction………………………………………………………………………….. 06
Section 01 : Les notions de base de l’analyse financière……………………………. 06
1.1 Définitions de l’analyse financière……………………………………………….. 06
1.2 Les objectifs de l’analyse financière……………………………………………... 07
1.3 Les méthodes de l’analyse financière……………………………………………. 08
1.3.1 La méthode statique ……………………………………………………………. 08
1.3.2 La méthode dynamique………………………………………………………... 08
1.4 Les étape de l’analyse financière…………………………………………………. 08
1.5 le champ d’application de l’analyse financière ……………………………..…… 09

Section 02 : Les sources d’informations de l’analyse financière…………………… 11


2.1 Le bilan ……………………………………………………………………………... 11
2.1.1 Définitions de bilan…………………………………………………………….. 11
2.1.2 La structure du bilan……………………………………………………………. 11
1ere partie les emplois………………………………………………… 11
2eme partie les ressources………….………………………………… 12
2.2 Le tableau compte de résultat…………………………………………………….. 16
2.2.1 Définitions du compte de résultat………………………………………………. 16
2.2.2 La Structure du compte de résultat (TCR)…………………..……………….. 17
2.2.2.1 Les charges …………………………….…………………………………… 17
2.2.2.2 Les produits………………………………………..…………………………. 17
2.3 L’annexe……………………………………..……………………………………. 21
2.3.1 Définitions de l’annexe……………………………….………………………… 21
2.3.2 Les objectifs de l’annexe………………………………………………………..... 21
2.3.3 Le contenu de l’annexe…………………………………………………………. 22
Table des Matières :

Section 03 : L’élaboration du bilan financier………………………………………... 22

3.1 Bilan financier …………………………………………………………………… 22


3.1.1 Définition du bilan financier …………………………………………………… 22
3.2 Les objectifs du bilan financier…………………………………………………... 23
3.3 La structure du bilan financier……………………………………………………. 23
3.3.1 L’actif du bilan financier ………………………………………………………. 23
3.3.2 Le passif du bilan financier…………………………………………………….. 24
3.4 Les principes du bilan financier …………………………………………………. 24
3.5 Le passage du bilan comptable au bilan financier……………………………... 24
3.5.1 Les retraitements au niveau de l’actif………………………………………… 24
3.5.1 Les retraitements au niveau du passif …………………………………………. 25
Conclusion……………………………………………………………………………….. 27

Chapitre 02 : Analyse des indicateurs de l’équilibre financier 29


Introduction………………………………………………………………………….. 29
Section 01 : L’analyse de l’équilibre financier ……………………………………..… 29
1 Les indicateurs de l’équilibre financier …………………………………………… 29
1.1. Fonds de roulement ……………………………………………………………….. 30
1.1.1 Définition fonds de roulement …………………………………………………. 30
1.1.2 calcul du fond de roulement …………………………………………………… 30
1.1.3 Interprétation du fonds de roulement …………………………………………. 31
1.1.4 Les différents types du fond de roulement ……………………………………. 33
1.2 Le besoin en fonds de roulement (BFR)………………………………………….. 33
1.2.1 Définitions du besoin en fonds de roulement ………………………………… 33
1.2.2 Calcul du besoin en fonds de roulement …………………………………...... 34
1.2.3 Interprétation du besoin en fonds de roulement …………………………….. 35
1.2.4 les différents Types du besoin en fonds de roulement ………………………. 36
1.3 La trésorerie nette ……………….………………………………………………. 37
1.3.1 Définitions de la trésorerie……………..………………………………………. 37
1.3.2 Les différentes méthodes de calcul de la trésorerie nette.…………………… 38
1.3.3 Interprétation de la trésorerie nette………..…………………………………. 39
Table des Matières :

Section 02 : L’analyse par la méthode des ratios……………………………………. 41


2.1 Définition d’un ratio…………….……………………………………………….. 41
2.2 Les différents types des ratios……………………………………………………. 42
2.2.1 Les ratio de structure financière……………………………………………….. 43
2.2.2 Les ratio de solvabilité…………………………………………………………... 44
2.2.3 Les ratios de liquidités …………………………………………………………. 45
2.2.4 les ratios d’activité (ratios de rotation ou d’exploitation) …………………... 46
2.2.5 Les ratios de rentabilités ………………………………………………………… 48
2.3 L’objectif et l’intérêt de l’analyse financière par la méthode des ratios ……… 48
2.4 Limites de l’analyse par la méthode des ratios …………………………..……… 48
2.5Utilisation de l’analyse par les ratios……………………………………………… 49

Section 03 : L’analyse de l’activité et de rentabilité………………………………….. 49


3.1 L’analyse de l’activité……………………………………………………………… 49
3.1.1 L’analyse des soldes intermédiaires de gestion (S.I.G)………………………… 49
3.1.1.1 Définition des soldes intermédiaires de gestion ……………………………... 49
3.1.1.2 L’objectif des S.I.G…………………………………………………………….. 50
3.1.1. 3 les différents S.I.G…………………………………………….………………. 50
3.1.1.4 Les retraitements des S.I.G…………………………………………………… 56
3.1.2 Etude de la capacité d’autofinancement (CAF)……………………………… 56
3.1.2.1 Définition de la capacité d’autofinancement ………………………………… 56
3.1.2.2 Le rôle de la CAF………………………………………………………………. 56
3.1.2.3 Méthodes de calcul de la capacité d’autofinancement ………………………. 57
3.1.3. L’autofinancement …………………..………………………………………….. 58
3.1.3.1 les critique d’autofinancement ………………………………………………... 58
3.2 L’analyse de rentabilité………………………………………………………….. 60
3.2.1 L’effet de levier ………………………….……………………………………….. 60
3.2.1.1 Définition ……………………….……………………………………………… 60
3.2.1.2 Calcul de l’effet de levier……………………………………………………… 60
3.2.1.3 Interprétation de l’effet de levier …………………………………………… 60
Conclusion……………………………………………………………………………… 61
Table des Matières :

Chapitre 03 : Etude de cas pratique : L’analyse de la santé financière d’EPO 63


Section 01 : Présentation de l’entreprise portuaire d’Oran ……………………….. 63
1.1 Informations générales …………………………………………………………... 63
1.2 Historique du port d’Oran………………………………………………………... 64
1.2.1 Développement de l’EPO ………………………………………………………. 66
1.2.2 Importance économique de l’EPO…………………………………………….. 68
1.3 Les champs d’activité ……………………………………………………………… 69
1.4 L’organigramme……………………………………………………………………. 72

Section 02 : Analyse de la structure financière et de la rentabilité de l’EPO……… 76


2 Compte du bilan …………………………………………………………………….. 76
2.1 Comptes d’actif …………………………………………………………………... 76
2.2 Comptes du passif ………………………………………………………………….. 80
2.2.1 Fonds de roulement permanent……………………………………………….. 83
2.2.2 Fonds de roulement net ……………………………………………………….. 83
2.2.3 Besoin de fonds de roulement …….………………………………………… 84
2.2.4La trésorerie…………………………………………………………………. 85
3Compte de gestion …………………………………………….………………… 86
3.1 Production de l’exercice …………………………………….…………………… 86
3.2 Consommation de l’exercice ……………………………………………………… 89
3.3 Valeur ajoutée d’exploitation ……………………………………………………… 90
3.4 Excédent brut d’exploitation………………………..…………………………… 90
3.5 Résultat opérationnel ……………………………………………………………. 91
3.6 Résultat financier ………………………………………………………………… 93
3.7 Résultat ordinaire avant impôt…………………………………………………. 93
4 Capacité d’autofinancement……………………………………………………… 95
5 L’analyse par les méthodes des ratios ……………………………………………. 96
5.1 Ratio de gestion …………………………………………………………………….. 96
5.2 Ratio de structure financière……………………………………………………… 97
5.3 Ratio de liquidités………………………………………………………………… 98
5.4 Ratio de rentabilité ………………………………………………………………. 99
5.5 Ratio de solvabilité ………………………………..………………………………. 99
Conclusion ……………………………………..……………………………………… 100
Table des Matières :

Conclusion générale ………………………………………………………………….. 101


Bibliographie………………………………………………………………………….. 104
Annexes
Table des Matières :

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