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Promotion 6
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(2011-2013)
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THEME
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(SENELEC)
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Expert-comptable stagiaire
OCTOBRE 2013
Thème : Diagnostic de la gestion financière de la SENELEC
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
mon mari Khalifa KHOUMA, pour le soutien moral et financier, qu’il trouve ici
toute ma reconnaissance ;
mon défunt père et ma mère, pour les conseils et les sacrifices consentis ;
REMERCIEMENTS
Mes remerciements à :
AF : autofinancement
CA : chiffre d’affaires
FR : fonds de roulement
RE : résultat d’exploitation
TA : trésorerie actif
TN : trésorerie nette
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TP : trésorerie passif
-B
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. II
1.2.2. La solvabilité.............................................................................................................. 10
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ANNEXES ............................................................................................................................... 88
INTRODUCTION GENERALE
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En Afrique au sud du Sahara, les entreprises rencontre des difficultés à actualiser leur
pratique de la gestion d’entreprise et de la finance par rapport à la nouvelle donne de
l’économie internationale. Malgré les intégrations économiques et sous régionales, la
plupart des entreprises africaines, après prés d’un demi-siècle de colonisation n’arrivent
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toujours pas à évoluer selon les étapes du cycle normal de vie d’une entreprise (naissance,
croissance, maturité, déclin) pour diverses raisons.
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En effet les entreprises évoluent dans un espace financier qui leur offre des instruments et
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des possibilités d’actions spécifiques, mais qui les soumet aussi à des contraintes. C’est ce
qui permet de définir d’abord l’objet de la gestion financière ou de la finance d’entreprise
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général, les pratiques relatives à la finance et à la gestion financière, adoptent une optique
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Dans les développements qui suivent, nous chercherons à développer une conception, qui
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met en évidence l’influence que le contexte interne et externe de l’entreprise exerce sur sa
gestion financière.
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Ainsi, la production des informations fiables, sincères et pertinentes exige la mise en place
d’un bon dispositif de contrôle interne performant permettant de détecter les erreurs et
amener l’organisation à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés en matière de gestion
financière.
Au Sénégal, les années qui ont suivi l’indépendance ont vu la mise en place d’un secteur
économique par l’Etat. Nous avons pu assister à la reprise de l’administration coloniale
(bâtiments et organisation) et à la naissance de certaines sociétés dites d’Etat. Ce secteur
dont l’expansion s’est fait par la création de nouvelles entreprises publiques dont la
SENELEC.
d’énergie. La SENELEC ne parvient pas à assumer réellement cette tâche et les coupures
intempestives d’électricité traduisent au mieux cette insuffisance.
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Ces difficultés pourraient être d’origines externes (hausse des prix du carburant, créances
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Selon RIVET (2003 : 252), « la solvabilité s’étudie d’abord en statique à partir des grandes
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masses du bilan : fonds de roulement, besoins en fonds de roulement et trésorerie. Puis elle
est envisagée en dynamique en retraçant les causes des mouvements de ces grandes
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Selon RIVET (2003 : 252), «la rentabilité est la mesure commune de l’efficacité
économique. Son étude est indispensable pour établir des points de repère dans le temps et
dans l’espace. »
L’appréciation des chances de survie de l’entreprise à court et à long terme se fait à partir
de ses solutions suivantes :
D’un autre côté la rentabilité de l’entreprise par réduction des intérêts et autres frais
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De tout ce qui précède la question fondamentale à laquelle notre étude apportera des
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ébauches de réponses est : « quelles sont les forces et faiblesses de la gestion financière de
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SENELEC ».
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Les interrogations ci-dessus énumérées trouvent leur source dans le thème d’étude que
nous avons choisi : « diagnostic de la gestion financière de SENELEC ».
L’objectif premier du présent travail est d’identifier et de mettre en évidence les forces et
faiblesses de SENELEC au plan financier dans le seul but de soumettre à l’entreprise des
recommandations pour une amélioration de sa situation.
L’objectif général visé à travers cette étude de recherche consiste à mettre en exergue les
enjeux et l’importance de la gestion financière au sein de SENELEC.
VINCENS de SENELEC.
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L’intérêt de cette étude serait pour la SENELEC, une opportunité de s’appuyer sur la base
de nos observations et propositions faites pour en déduire un jugement sur les
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Pour nous jeune diplômé, cette étude nous permettra de mettre en pratique tout ce que nous
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Aussi cette étude nous permettra d’accroitre nos connaissances en matière de gestion
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financière telle que la maitrise parfaite des principaux champs d’application et les acteurs
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concernés.
Notre étude comprend deux parties : tout d’abord une première partie consacrée au cadre
théorique regroupant trois chapitres, qui portent respectivement sur le diagnostic financier
et ses outils, la politique financière et la méthodologie. Ensuite une deuxième partie
consacrée au cadre pratique, constituée de trois chapitres, qui portent respectivement sur la
présentation de Senelec, la description de la gestion financière de Senelec et le diagnostic
de la gestion financière de Senelec.
Le premier chapitre parlera des concepts généreux sur le diagnostic financier, la deuxième
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Selon HENRIET (1995 : 140), « le diagnostic financier comporte d’abord une phase
d’analyse des informations économiques et financières à la disposition du diagnostiqueur
puis une phase de formulation d’un jugement sur la situation financière et les performances
de l’entreprise (éventuellement suivi de propositions de décisions en fonction des objectifs
affichés).
Ce diagnostic s'appuie sur les performances réalisées par l'entreprise. Il permet d'envisager
son avenir ainsi que les mesures à prendre pour assurer sa survie, son redressement et son
Les objectifs visés par la mise en œuvre d’un diagnostic financier sont différents selon que
lesdits objectifs sont à moyen, long terme ou à court terme.
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rentabilité est le rapport d’un résultat aux capitaux propres mis en œuvre pour
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En définitive, l’objectif ultime du diagnostic financier est de déceler à partir d’un certain
nombre de documents, si l’entreprise est financièrement viable, si des mesures sont à
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solvabilité de l’entreprise sur la base de son bilan et de son tableau de financement, soit sur
l’analyse des performances, eu égard aux flux d’activités ou aux moyens mis en œuvre par
l’entreprise.
L’équilibre financier est un impératif absolu, dont l’entreprise ne peut s’affranchir. Des
difficultés de règlement occasionnelles contribueront dans un premier temps à détériorer
l’image de l’entreprise et elles se traduiront le plus souvent par des conditions de crédit
moins avantageuses. La persistance du déséquilibre financier compromettra à terme les
conditions de fonctionnement et, dans les cas les plus graves, la pérennité de l’entreprise.
• Le fonds de roulement
contradictoire puisque l’on peut se demander pourquoi financer des actifs circulants, dont
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part son activité, une entreprise engendre des besoins de financement qui, à cause de leur
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reproduction périodique, doivent être considérés comme permanents. Selon une approche
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dite traditionnelle, le rôle du fonds de roulement est de financer ces besoins, dits besoins en
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fonds de roulement ».
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• La trésorerie
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Selon VERNIMMEN (2002 : 349), « la trésorerie est le cash dont dispose l’entreprise quoi
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qu’il arrive (même si la banque décidait de ne plus lui prêter à court terme), et quasi
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immédiatement (il lui faut juste le temps de débloquer ses placements à court terme), ce
qu’elle peut faire à tout moment ».
1.2.2. La solvabilité
La solvabilité est une contrainte permanente puisque sa remise en cause peut conduire
l’entreprise à la cessation de paiement et donc à sa disparition au terme d’une procédure de
liquidation.
Selon RAMAGE (2001 : 405), « Les outils du diagnostic permettent d’étudier le devenir
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soldes significatifs qu’il permet de calculer. Ces soldes sont les principaux outils
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Selon COHEN (1997 : 272), le « fonds de roulement, par le haut du bilan, est l’excédent
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des capitaux permanents sur les actifs immobilisés nets, et par conséquent, la part des
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capitaux permanents qui peuvent être affectés au financement d’actifs circulant. Par le bas
du bilan, le fonds de roulement représente l’excédent des actifs circulants, liquides à moins
d’un an, sur les dettes à court terme exigibles à moins d’un an ».
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Plus le montant du FRNG est important (et donc plus les ressources durables de
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l’entreprise sont excédentaires), plus l’entreprise peut financer facilement son exploitation.
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Le FRNG est généralement positif. Si le FRNG est négatif, cela signifie que l’entreprise
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finance une partie de ses emplois stables (immobilisations) à partir de ses dettes
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recommande que le FRNG soit toujours positif afin qu’il puisse financer à son tour une
partie des besoins d’exploitation.
Le BFRE correspond aux besoins de financement nés du cycle d’exploitation et dus aux
décalages entre les besoins d’exploitation et les ressources d’exploitation.
Pour KNEIPE (1997 : 89), « la trésorerie nette représente soit le financement à court terme
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FRNG et le BFR, soit le placement à court terme effectué par l’entreprise grâce à l’écart
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positif constaté entre ces deux mêmes entités. Elle se calcule par la différence entre le
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La trésorerie nette est, donc, le solde du FRNG après financement du BFR, c’est donc
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1ère méthode :
TN = FRNG – BFR
2ème méthode :
terme par des ressources à court terme. L’équilibre financier d’une entreprise peut donc
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être apprécier à partir de la relation fondamentale qui lie le FRNG, le BFR et la TN.
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TN = FRNG - BFR
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Le découpage des charges et des produits adopté par le système comptable OHADA
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comptables, des soldes de gestions qui fournissent aux utilisateurs des états financiers des
informations de synthèse capitales pour l’étude de la structure et des performances de
l’entreprise.
On distingue ainsi neuf niveaux d’analyse retenus par le Système Comptable OHADA.
La marge brute sur marchandises se définit comme la différence entre le montant des
ventes de marchandises et leur coût d’achat. (MANCHON, 1988 : 68)
De cette définition, on peut retenir que la marge brute sur marchandises ne concerne que
les entreprises commerciales c’est-à-dire celles qui ont pour activité principale ou
accessoire d’acheter et de revendre des marchandises. Cet indicateur permet de donner une
opinion sur la politique commerciale de l’entreprise. Il est déterminé par la différence entre
les ventes de marchandises et les achats des marchandises à corriger de la variation des
stocks de marchandises.
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Mesurée par la différence entre production (nette des variations de stocks) de biens et de
services et le coût d’achat des matières premières et fournitures intégrées au cycle
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productif, la marge brute sur matières permet d’obtenir un aperçu des performances de
l’entreprise industrielle ou de services. (GOUADAIN & al, 2002 : 217)
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Il s’agit de valeur ajoutée produite, et non pas nécessairement vendue, dans la mesure où si
une partie de la valeur ajoutée est bien incorporée aux produits vendus, une autre l’est aux
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La valeur ajoutée se calcule par la différence entre les produits d’exploitation (hors reprises
et transfert de charges) et les charges d’exploitation (hors personnel et amortissement).
(KHOURY, 1999 : 47).
La valeur ajoutée représente aussi la somme des revenus que l’entreprise distribue aux
facteurs ayant concouru à cette production :
La valeur ajoutée est brute dans la mesure où les amortissements n’en sont pas déduits.
(AMELON, 2002 : 58).
Pour PARIENE (2006 : 19), « l’excédent brut d’exploitation est le solde représentatif de la
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capacité d’autofinancement d’exploitation, puisque c’est une différence entre les flux
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Deux soldes utilisés par Anglo-saxons sont d’un usage de plus en plus fréquent :
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résultat d’exploitation.
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Le résultat d’exploitation est égal à la différence entre les produits d’exploitation générés
par l’activité normale et habituelle de l’entreprise et les charges d’exploitation nécessaires
à cette activité. Il mesure les performances industrielles et commerciales de l’entreprise.
Il est obtenu après avoir retiré de l’EBE, les dotations aux amortissements et provisions
d’exploitation et ajouté les reprises de provisions et transferts de charges d’exploitation.
EBE
+Reprises d’amortissements
=Résultat d’exploitation
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Le résultat financier résulte de la balance des produits et des charges financière. Il mesure
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=Résultat financier
De ces deux définitions, on peut retenir que RAO représente les flux normaux résultant de
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Selon EDI « Il est déterminé à partir des opérations non récurrentes effectuées par
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l’entreprise. Ce solde significatif de gestion est utilisé pour analyser les changements de
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Pour SOLNIK (2001 : 30), « le résultat net comptable traduit la variation de valeur de
l’entreprise telle qu’elle est mesurée par l’administration fiscale. Il est sensible aux
manipulation opérées dans un objectif fiscal, notamment au niveau des dotation aux
amortissements et provisions ».
Le résultat net comptable représente la mesure comptable du résultat qui figurera au passif
du bilan. Il s’obtient par le cumul du résultat des activités ordinaires et du résultat
exceptionnel.
Selon AMELON (3ème édition : 396), Un ratio est un rapport entre deux postes du bilan
et/ou du compte de résultat dont la comparaison est considérée comme significative pour
porter un jugement sur la situation de .l’entreprise.
La méthode des ratios, largement utilisée par les analystes externes et notamment les
banquiers, constitue, parce qu’elle s’appuie sur le bilan et le compte de résultat, un outil
d’analyse de la structure financière, de la gestion et de la rentabilité.
Selon AMELON (3ème édition : 395), ils ont été classés en quatre catégories :
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La structure de l’actif est mise en évidence en rapportant au total du bilan les postes de
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a1= (Actif immobilisé Actif total) x 100 a2 = (Stocks et en cours Actifs total) x
TH
100
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La valeur prise par les ratios de structure de l’actif est dans une large mesure conditionnée
par la nature et le secteur d’activité auquel appartient l’entreprise.
Ou supérieur à 1 dans le cas du ratio : Capitaux propres Dettes à long et moyen terme
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En d’autres termes, selon cette norme, les banques ne sont disposées à prêter qu’un
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Le ratio Capitaux permanents Actif immobilisé net, éclaire sur le mode de financement
des immobilisations. Si la valeur du ratio est supérieure à 1, l’entreprise finance
l’intégralité de ses immobilisations au moyen de ressources stables, et dispose de surcroit
d’une marge de sécurité pour financer l’actif circulant. Le fonds de roulement est alors
positif.
La comparaison du fonds de roulement avec les stocks et en-cours indique leur degré de
couverture au moyen de ressources stables :
• Ratios de trésorerie
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Les ratios de trésorerie expriment la solvabilité à court terme, la capacité à faire face aux
échéances à court terme.
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Le ratio de liquidité générale : Actif circulant Dettes à court terme, éclaire sur la
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Il est rapproché du ratio Capitaux propres Actif immobilisé net, expression du fonds de
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roulement par le haut du bilan, le ratio de liquidité générale étant son expression par le bas.
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Si sa valeur est supérieure à 1, les liquidités à court terme sont supérieures aux dettes à
court terme, le fonds de roulement est alors positif. Deux autres ratios sont également
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L’interprétation de ces ratios doit être prudente. Une trésorerie abondante est le gage d’une
bonne solvabilité, sous réserve qu’il ne s’agisse pas de ressources excédentaires mal
utilisées. De plus, le ratio reflète une position à un moment précis, alors que par essence la
trésorerie varie constamment, et peut subir des coups importants.
Le ratio de rotation des stocks indique le nombre moyen de rotation du stock au cours de
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La méthode d’évaluation des deux termes du ratio diffère puisque le chiffre d’affaires est
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calculé en prix de vente, donc bénéfice inclus, tandis que les stocks le sont en prix de
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revient. Lorsque l’information est disponible, on retiendra plutôt par souci d’homogénéité
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Le numérateur comprend les comptes clients, les effets à recevoir, et les effets escomptés
non encore échus. Dans un souci d’homogénéité, le numérateur étant normalement
exprimé T.T.C., il convient de réintégrer les taxes dans les ventes.
Rotation du capital
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Exprime l’importance du chiffre d’affaire réalisé par rapport aux capitaux engagés, et aux
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capitaux propres. Il est intéressant de savoir comment se positionne l’entreprise par rapport
à la moyenne du secteur. Si elle est en dessous, cela signifie que son chiffre d’affaires est
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trop faible relativement aux capitaux engagés, et qu’elle devrait soit augmenter ses ventes,
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D’une manière générale, la rentabilité se mesure sous forme de rapport entre un résultat et
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des moyens. On parle souvent de rentabilité économique, si les moyens sont économiques,
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et de rentabilité financière si les moyens sont financiers. (BENNACEUR & al, 2003 : 121)
Selon PAUCHER (1999 : 8), « la rentabilité se définit comme le rapport entre le résultat et
les capitaux engagés. Il s’agit d’un critère dominant la mesure de la performance financière
de l’entreprise, dans la mesure où il prend en compte à la fois la valeur du résultat et la
valeur des capitaux propres réunis par l’entreprise pour réaliser ce résultat ».
Rentabilité de l’exploitation
Ces ratios rapportent au chiffre d’affaires un indicateur de résultat issu du tableau des
soldes intermédiaires de gestion, en vue d’apprécier la rentabilité de l’exploitation,
également qualifiée de profitabilité.
EBE CAHT ;
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L’évolution de ces ratios, et leur comparaison avec les entreprises du secteur permet le
suivi de l’évolution de la productivité de l’entreprise, ainsi que son positionnement par
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Rentabilité économique
LI
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Rentabilité financière
Résultat net Capitaux propres, connu également sous l’appellation de Return On Equity
(R.O.E.)
La capitalisation boursière est égale au produit du nombre d’actions par le cours boursier.
Selon ZAMBOTTO (2003 : 43), « les ratios, compte tenu de leur caractère relatif, ne
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• Les ratios utilisent des données annuelles ne rendant pas compte de la saisonnalité
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fonds de roulement calculé sur les états de fin d’année ou une durée de clients
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signification.
• L’inflation provoque un accroissement fictif du résultat et une sous-évaluation des
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L’outil fondamental pour l’analyse de la dynamique des flux financiers dans l’entreprise
est le Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE) du Système Comptable
OHADA (SYSCOHADA).
Le tableau des emplois et des ressources est un outil qui permet de mettre en lumière les
flux financiers dans l’entreprise. Il sert à comprendre et analyser sa politique
d’investissement et de financement. Il met en évidence trois niveaux de flux financiers : le
Il ressort de ces deux points de vue que le TAFIRE fait apparaitre, pour l’exercice, les flux
d’investissement et de financement, les autres emplois et ressources financières et la
variation de la trésorerie. Sa construction comprend deux phases principales :
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Les soldes financiers de l’exercice, au nombre de quatre (4), constituent la première partie
IB
• L’autofinancement (AF),
TH
Le besoin d’une analyse dynamique des mouvements de flux financiers intervenus au cours
de la période, indispensable complément de l’analyse statique a amené les analystes à
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proposer depuis les années soixante différents tableaux de financement et de flux. Mais
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des finalités différentes ont entrainé une abondance de modèles quelque peu anarchique.
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publier.
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• De maintien ou de renouvellement,
• D’expansion de capacité ou de développement.
La CAF peut être calculée à partir de l’excédent brut d’exploitation, méthode dite
soustractive, ou à partir du résultat net ou méthode additive.
- la méthode soustractive : consiste à ajouter à l’EBE tous les produits donnant lieu à
encaissement, et à retrancher toutes les charges susceptibles de donner lieu à décaissement.
Résultat net
1.3.5.2. L’autofinancement
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Selon KEISER (1998 : 84), l’autofinancement est le solde calculé après avoir tenu compte
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En d’autres termes, c’est la partie de CAFG qui revient à l’entreprise après distribution des
dividendes aux actionnaires. Il s’agit en général des dividendes de l’exercice précédent (N-
1), mais aussi des acomptes sur dividendes de l’exercice encours qui ont été mis en
paiement durant l’exercice N. Ces à travers l’autofinancement que l’entreprise peut-elle-
même financer ses investissements et ainsi assurer son indépendance financière vis-à-vis
des ressources externe.
• Les ressources externes constituées d’une part des apports (retraits) des associés et
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Le tableau des flux de trésorerie permet d’apprécier la cohérence des choix stratégiques de
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L’analyse financière et les conclusions auxquelles elle aboutit ne peuvent être pertinentes
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L’environnement
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• Macro-économique :
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collectivités locales).
Le potentiel de l’entreprise
• Capacité productive : type de process, qualité de l’équipement, capacité de
production (théorique, réelle, utilisée), modalités d’approvisionnement, degré de
flexibilité du système de production.
• Capacité commercial : notoriété de l’entreprise, qualité et coût du réseau de
distribution et du service après-vente, positionnement de chaque produit.
• Ressources humaines : compétence du personnel et les dirigeants, climat social,
politique salariale, modalités d’organisation et de contrôle.
Conclusion chapitre 1
La politique financière est la clé de voûte d’une entreprise, elle concilie la réalisation des
objectifs stratégiques avec les moyens dont dispose l’entreprise. Selon HUTIN (4ème
édition ; 1156), « la politique financière consiste à déterminer le cadre de référence des
décisions financières en accord avec la politique générale de l’entreprise. Elle permet de
hiérarchiser les priorités, de sélectionner les décisions et de définir les objectifs. »
Selon VERNIMEN (2009 : 1133), « le coût du capital est le taux de rentabilité minimum
que doivent dégager les investissements de l’entreprise afin que celle-ci puisse satisfaire à
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la fois l’exigence de rentabilité des actionnaires (soit le coût des capitaux propres) et
l’exigence de rentabilité des créanciers (soit le coût de l’endettement net). Le coût du
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Selon HUTIN (4ème édition : 1156), « le coût de la dette est le coût moyen pondéré des
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différents emprunts à long et moyen terme, mais en prenant comme référence les taux
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actuariels de revient pour l’entreprise et non les taux nominaux. Les taux nominaux sont en
effet grevés par divers frais supplémentaires tels que les frais de dossier ou le coût des
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montant, la durée…). En revanche, les économies d’impôt dues à la déductibilité des frais
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financiers allègent celui-ci. Ce coût de la dette ne peut donc que résulter d’un calcul interne
effectué par l’entreprise c’est un véritable prix de revient de la dette. »
Selon GUEDJ (2001 : 559), « le coût des capitaux propres sera fonction de la rentabilité
habituellement attendue dans le secteur économique concerné. C’est ainsi qu’une
rentabilité d’environ 5% dans le secteur industriel est jugée comme excellent, alors qu’une
rentabilité de 10% dans le secteur des services est jugée comme une minimale.
Selon HUTIN « on pourrait croire que l’autofinancement constitue une ressource gratuite
puisqu’il n’y a ni frais financiers à payer, ni dividendes à débourser, ceux-ci ayant déjà été
prélevés. Il n’en est rien. L’autofinancement réinvesti dans l’entreprise prive celle-ci de
l’opportunité de le placer sur les marchés financiers. Son coût est donc un coût
d’opportunité égal à ce qu’il aurait permis de recevoir par ce placement extérieur. »
C
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longtemps été dominée par les thèses de Modigliani et Miller. Ces deux auteurs ont
d’abord démontré que dans un monde sans fiscalité, la valeur de l’entreprise est
indépendante de sa structure financière. Ayant introduit la fiscalité, ils démontrent alors
que la valeur de l’entreprise croit avec son endettement. »
• Autofinancement
Selon DEFOSSE (1974 ; 136), « par ressources propres d’origine interne, nous entendrons
l’ensemble des moyens de financement qui ne proviennent ni d’un apport nouveau des
associés, ni d’un endettement envers des tiers, mais que l’entreprise trouve en elle-même ».
• L’augmentation de capital
ES
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• Cessions d’actifs
O
TH
Selon RIVET, « elles portent soit sur des valeurs mobilières, soit sur des valeurs
immobilières et procurent des ressources à concurrence de la valeur vénale, nette de
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l’impôt sur les plus values. Elles concernent des biens que l’entreprise envisage de
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Les cessions de matériel non obsolète et non remplacé par un autre constituent un
appauvrissement du capital productif de l’entreprise. Elles doivent donc intervenir en
dernier recours ».
A défaut de disposer des fonds propres nécessaires au financement de son activité, les
entreprises font recours à d’autres types de financement aussi bien au moment de sa
création que lors du développement de celles-ci. Les créateurs ou les dirigeants
d’entreprise vont avoir le reflexe de s’adresser à leur banquier ou tout autre organisme
financier pour combler leurs besoins.
Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6ème promotion Page 35
Thème : Diagnostic de la gestion financière de la SENELEC
Selon AMELON, « pour assurer le financement de leurs besoins à moyen et long terme, les
entreprises ont aussi la possibilité de recourir à :
- L’emprunt obligataire ;
- L’endettement à moyen et long terme auprès des banques et des organismes
financiers spécialisés ;
- Au crédit-bail, qui malgré des caractéristiques juridiques et comptables différentes,
constitue bien un moyen de financement à terme. »
• Subvention d’investissement
Leur détermination ne peut être faite qu’après présentation d’un dossier complet sur le
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Selon RIVET (2003 : 249), « le plan comptable classe les investissements en fonction
de leur destination dans les immobilisations. Trois classes sont définies :
investissement incorporels, corporels et financiers.
financiers ».
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profitabilité.
O
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et pour cette raison l’une des plus couramment utilisée, en particulier dans les PME. Ce
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critère présente certaines limites, aussi son utilisation sans discernement peut-elle
conduire à des décisions erronées.
• La VAN
Selon VERNIMEN (2009 : 1133), « chaque investissement est caractérisé par une valeur
actuelle nette (VAN) qui est égale au montant de la valeur créée. Rappelons que la valeur
actuelle nette d’un investissement est la valeur des flux de trésorerie (positifs ou négatifs)
liés à l’investissement, actualisés au taux de rentabilité exigé par le marché compte tenu du
risque de l’investissement.
Du point de vue financier, un investissement dont la VAN est positif mérite d’être réalisé,
puisqu’il créera normalement de la valeur (si la réalité est conforme aux prévisions faites).
A l’inverse, et toujours d’un point de vue financer un investissement dont la VAN est
négative ne doit pas être réalisé puisqu’il va normalement détruire de la valeur. »
C
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• Le TIR ou TRI
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Selon RIVET (2003 : 249), « on appelle taux de rentabilité interne (TRI), le taux
d’actualisation qui assure l’équivalence entre le montant de la dépense d’investissement
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financière permettent son obtention par la méthode dichotomique ou bien par la méthode
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Selon RIVET (2003 : 252), « aussi longtemps que la firme a des projets d’investissement
dont le taux de rentabilité interne excède le taux de rémunération exigé par l’actionnaire,
les responsables de l’entreprise ne doivent pas distribuer ses bénéfices mais les réinvestir.
En d’autres termes, tant que les dirigeants de l’entreprise peuvent avoir un usage plus
rentable des fonds que ne le peuvent les actionnaires, il est inopportun de leur transférer
des capitaux. La direction qui est mandatée par les actionnaires pour gérer l’entreprise se
doit de les réinvestir. »
Selon RIVET (2003 : 252), « la vocation du dividende n’est pas seulement de distribuer un
surplus inemployé, c’est aussi un facteur de réduction de l’incertitude pour l’actionnaire et
un vecteur d’information, c’est-à-dire un signal envoyé au marché. Ce n’est donc plus un
facteur concurrent de l’investissement. La théorie des signaux sert alors de soubassement à
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La distribution de dividendes prend généralement deux formes qui n’ont pas les mêmes
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HUTIN
O
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Selon HUTIN (2003 : 252), « chaque année l’entreprise distribue sous forme de numéraire
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un dividende. Cette distribution est le plus souvent faite en une seule fois mais elle peut
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Les dividendes reçus par l’actionnaire personne physique, augmentés d’un avoir fiscal,
sont imposables au titre de l’IRPP. L’entreprise, quant à elle, ne subit que le décaissement
correspondant au dividende sans que la fiscalité en allège le poids comme c’est le cas des
intérêts sur emprunt.
Selon VAN HORNE James (1991 : 1010), « la distribution d’actions gratuites consiste en
le versement d’actions supplémentaires aux actionnaires. Elle ne représente rien d’autre
Conclusion du chapitre 2
Pour bien cerner tous les contours de notre thème d’étude et atteindre ses objectifs, la revue
de la littérature, qui a été effectuée sur le diagnostic de la gestion financière, a permis de
dresser le cadre théorique de notre étude.
diagnostic à proprement dit. Ainsi, pour mieux cerner les grands aspects de notre thème,
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nous allons essayer de suivre une méthodologie conçue à partir d’un modèle d’analyse,
d’outils d’aide à la collecte des données sur le terrain et d’analyse des résultats obtenus.
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Nous allons décrire les différentes phases du modèle d’analyse, ensuite nous allons les
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schématisés. Cela nous permettra d’avoir une vue d’ensemble de notre démarche de travail.
TH
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Cette phase permettra de faire une prise de connaissance générale de SENELEC. Elle
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consiste à déterminer son cadre institutionnel, son organisation, et ses activités pour mieux
orienter le travail.
- Des tableaux de synthèse pour regrouper les informations significatives afin d’en
avoir une meilleur lecture ;
- Des figures pour apprécier l’évolution de l’équilibre financier dans le temps ;
Nous présenterons ici les résultats de nos analyses sur trois exercices, sur la base des
données traitées et de notre modèle.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Prise de connaissance
Préparation Interview
observation
Présentation des
Traitement des
ES
Analyse
graphique
documentaire
-B
IB
Analyse de la structure
LI
financière, de l’activité, de la
Analyse des
O
rentabilité, de l’exploitation et
données traitées
TH
faiblesses
Recommandations
La collecte des données a été une étape importante dans la réalisation du présent mémoire.
Pour y parvenir, nous avons été amené a effectué un stage pratique dans l’entreprise. Nous
avons collecté, exploité et analysé les informations issues de nos interviews, observations
et des différents documents financiers comptables.
Selon LEMANT (1995 : 181), « l’interview se définit comme étant un entretien avec une
personne en vue de l’interroger sur ses actes, ses idées, etc. et de divulguer la teneur de
l’entretien ». L’interview est très importante pour une qualité d’informations spécifiques
C
recherchées. C’est ainsi que, vu sous cet angle, cet outil sera d’une importance majeure
ES
pour nous dans la collecte des données avec les personnes intervenant dans la gestion des
AG
3.2.2. L’observation
LI
Elle nous a permis d’avoir une idée beaucoup plus large de la structure financière de
O
l’entité et d’être en contact direct avec le directeur financier, ce qui nous a permis de
TH
Nous avons à l’occasion de notre stage eu un contact direct avec un certains nombre de
document. Cela nous a donné l’opportunité de disposer des informations nécessaire à la
réalisation de ce travail et de procéder à l’analyse documentaire. Cette analyse a porté
essentiellement sur les documents :
Conclusion du chapitre 3
Nous avons présenté dans ce chapitre la démarche à suivre dans le cadre du diagnostic de
la gestion financière de la SENELEC. Cette démarche a mis en évidence les différents
outils d’analyses et de collectes de données qui seront utilisés dans le cadre de nos travaux.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
La première partie de notre étude a été exclusivement réservée à la littérature qui nous a
permis de comprendre la notion de gestion financière, son application et ses techniques
d’évaluation au sein de l’organisation en indiquant tous les acteurs de sa mise en œuvre.
C’est dans le but de faire découvrir l’entreprise au sein de laquelle nous avons effectué
notre stage que s’inscrit le présent chapitre. Ainsi pour comprendre la SENELEC, il est
nécessaire de connaitre son historique son cadre institutionnel, ses activités et son
organisation.
En 1886 l´éclairage se faisait à partir du gaz et c´est à partir de 1888 que l´idée d´éclairer
avec de l´électricité à la place du gaz s´est développée.
C
En 1887 se sont réalisées les premières électrifications de Saint Louis du Sénégal par un
ES
ville. Deux ans plus tard on assiste à la mise en service de la première centrale du Sénégal
dans cette région, par la société d´Eclairage Electrique du Sénégal (SEES). Depuis lors, de
-B
Carpot en 1892.
LI
O
Avec l´ère des concessions, la première importante structure évoluant dans ce secteur en
TH
fonctionnait déjà à feu continu du point de vue de la puissance installée, dépasse les usines
U
de St Louis et Rufisque.
E
De par ces installations, cette compagnie assurait ainsi sa fonction naturelle qui consiste à
soutenir l´effort de développement économique et de croissance du Sénégal. Mais déjà, le
problème de l´éclairage public avec le développement des agglomérations se pose. De
même, la demande créée par le développement des nouvelles infrastructures socio-
économiques devient pressante. En 1929, la Compagnie des Eaux et de l´Eléctricité de
l´Ouest Africaine (CEEOA) fut constituée à Dakar sous forme de société anonyme. Elle
fusionne avec la Compagnie Africaine d´Eléctricité pour se substituer à la compagnie
d´Eléctricité du Sénégal.
Avec les premières années de l´indépendance, l´état met en avant l´intérêt national et
accroît son intervention directe dans ce secteur vital pour l´économie du pays et entreprit la
refonte des textes le liant aux sociétés concessionnaires.
C
dans les sociétés concessionnaires, ce qui lui assure un contrôle plus important du secteur.
AG
C´est ainsi qu´en 1971, l´Etat rachète les installations électriques pour créer deux (2)
sociétés opérant dans le secteur :
-B
fonctionné sur la base d´un contrat de gestion technique et d´une concession reçue de
TH
l´Etat. EDS, propriétaire des ouvrages et des installations, les donnait à bail à la société
EQ
Pour éviter que la création des 2 sociétés n´entraîne une augmentation du prix de
l´électricité, l´Etat avait pris une mesure fiscale pour exonérer de TVA (article 289 15ème
CGI abrogé par la loi 98-54 du 31/12/98) « les opérations de louage d´ouvrage et
d´installation de toute nature concernant la production le transport et à la distribution de
l´énergie électrique dès lors que ces opérations sont le fait de sociétés nationales agréées
par décret et concessionnaires du droit d´acquérir et de construire les dits ouvrages et
installations ».
fusion des deux entités précédentes SENELEC et EDS Ainsi, la SENELEC, société
nationale dont le capital est entièrement souscrit par l´Etat, est créée par la loi 83-72 du 05
juillet 1983 et le décret 84-1128 du 04 octobre 1984 lui confère le monopole de la
production, du transfert et de la vente d´énergie Electrique dans tout le pays.
De 1985 à 1995 est mis en œuvre le premier projet du secteur électrique pour accroître les
infrastructures de la nouvelle société. Entre 1995 et 1996 est construit le nouveau siège
social de la société : achat ; installation et mise en service de la turbine à gaz de 20M/w sur
le site du cap des Biches. En 1999, changement de cadre institutionnel : la société passe
sous le contrôle du Consortium Hydro-Quebec Elyo. Un an plus tard elle revient dans le
portefeuille de l´Etat sénégalais suite à la rupture du partenariat avec le Consortium.
C
VIVENDI.
IB
En 2004, la SENELEC signe une convention avec ses employés dénommée « SUXALI
LI
SENELEC ». Il s´agit d´un plan de redressement qui s´articule autour de trois piliers.
O
TH
- le Client ;
EQ
- le Personnel ;
U
- l´actionnaire.
E
Source : www.senelec.sn
• Elle fonctionne avec ses seules ressources et doit assurer l´équilibre de son compte
d´exploitation,
• Elle est soumise à la tutelle de l´État qui l´exerce par le Canal du Ministère de
l´Énergie, des Mines et de l´Industrie.
4.3. Activités
-B
Production
LI
Toute la production électrique du pays est d’origine thermique. Une grande partie du parc
O
TH
Transport
- Mise en service d’une ligne 225 kV entre Tobène et Sakal (124 Kms) ;
- Mise en service en 2000, de la ligne 90 kV Cap des Biches - Sococim (10,5 Km) ;
Distribution
La SENELEC, pour pouvoir mettre en application ses projets de développement, s’est doté
d’une nouvelle structure organisationnelle depuis 2009 à travers la note de direction n°
013/2009 qui règlemente l’organigramme générale et le fonctionnement de la SENELEC
(voir annexe). La nouvelle organisation se présente comme suit :
commercialisation. Elle a aussi pour mission de prendre toutes les décisions prises au
ES
niveau de ces divers secteurs, notamment en opposant sa signature sur les documents
AG
administratifs et financiers, tels les chèques ou les ordres de virement, dont nous pouvons
donner à titre d’exemple.
-B
Direction de production ;
TH
Pour mener à bien les dites missions, le département finance est organisé de la manière
suivante :
- Faire une suivie des relations financière avec les bailleurs (règlements des
ES
- Faire une suivie des relations financières avec la direction de la dette et des
investissements, du ministère de l’économie et des finances ;
-B
Conclusion du chapitre 4
Ce chapitre a permis d’avoir une idée sur l’organisation de SENELEC. Ainsi, nous avons
pu identifier les différents services contribuant à l’exécution de ses activités
Elle a recours aux découverts auprès de certaines banques lui proposant des conditions
E
favorables. Elle a bénéficié également d’emprunts à long terme auprès des banques
commerciales pour le financement d’investissements. Les taux d’intérêt varient entre 8 et
9% (c’est le même taux qui est appliqué pour tout le monde).
Les projets à coût élevé sont financés par les banques commerciales ou par les bailleurs de
fonds.
Les crédits sont accordés à l’Etat du Sénégal. Ensuite leurs montants sont rétrocédés à la
société à des taux souvent plus élevés que ceux accordés par les banques commerciales.
La même procédure de traitement s’applique à tous les emprunts quelque soit la modalité
E
de l’endettement retenue.
Le traitement comptable des opérations relatives aux emprunts s’opère directement dans
Oracle GL avec des comptes généraux et des sous comptes spécifiques pour chaque
emprunt. Un suivi extracomptable des mouvements de mobilisation et de remboursement
de fonds est effectué sur Excel au niveau de la comptabilité.
La gestion administrative et comptable des emprunts est assurée par le Service Prévisions,
Analyse Financière et Emprunt (SPAFE) qui dépend du chef de département des finances.
En effet l’unité Emprunt & Analyse de ce service gère les dossiers d’emprunt, émet les
avis d’échéance, contrôle les remboursements et assure la comptabilisation dans Oracle.
L’analyse des comptes quant à lui vise à fournir l’assurance que tous les mouvements de
C
mobilisations et de remboursements intervenus durant une période donnée sont saisis dans
ES
les bons comptes et que les charges d’intérêts ont été correctement imputées dans les
AG
comptes concernées. Il vise également à s’assurer que les intérêts courus ainsi que les
pertes de change ont été rattachés à la période concernée.
-B
IB
opérations de trésorerie. Elle s’effectue au fur et à mesure de la réception des avis de débit
TH
pour les emprunts directs et des ordres de recettes pour les emprunts rétrocédés.
EQ
Pour les dettes libellées en monnaies étrangères, une perte ou un gain de change est
U
Le client désirant payer se présente à la caisse la plus proche de sa localité muni de ses
factures ou de son devis. Le caissier exerce un contrôle de conformité de ses factures ou
devis et encaisse les sommes inscrites sur ces pièces, établit un reçu de numéraire
C
territoire national et le chef de portefeuille nommé à ses agences est chargé en fin de
journée de faire le point de tous les encaissements.
-B
IB
Il convient de signaler que la Senelec a signé une convention de collecte de fond avec
LI
plusieurs banques de la place, pour minimiser le risque de vol de convoi des fonds vers les
O
dans chaque agence commerciale pour collecter les encaissements journaliers, hormis les
chèques qui sont à la charge de la société.
EQ
Des contrôles inopinés de toutes les caisses sont effectués par la direction du contrôle
U
interne et de gestion au moins une fois par mois. En cas de manquement, l’agent chargé du
E
contrôle doit les relever et établir des recommandations dans le procès verbal.
A la réception de l’avis de crédit par la banque, la trésorerie fait la saisie dans le logiciel et
le transmet à la comptabilité auxiliaire pour enregistrement comptable. Il faut dire que
senelec est connectée aux banques par un système intranet, dont la consultation des
mouvements bancaires peu se faire chaque matin.
En général, les règlements se font sous trois formes : par espèces, par chèques et par
virements.
Les décaissements se font sur présentation des avis de règlements signés par les personnes
-B
habilitées. Après avoir identifié le bénéficiaire, le caissier vérifie la signature, lui remet les
IB
enregistrement.
O
Les règlements par chèques concernent essentiellement les factures fournisseurs dont le
montant est égal ou supérieur à 500 000 mille francs CFA. La comptabilité transfère les
U
factures au chef de service trésorerie qui établit un chèque accompagné d’un avis de
E
règlement.
Après signature par les personnes habilitées, le chef de service ordonne la saisie de la
facture en position de prévision dans le logiciel de la trésorerie « @-cash » et les transmet à
la secrétaire du chef de Département Finances.
Ces règlements sont relatifs aux fournisseurs particuliers, aux décomptes de marché ou de
contrats d’investissements et aux salaires des agents. En ce qui concerne les salaires,
l’opération est déclenchée par le service de paie et transmet le dossier au chef de
La trésorerie de Senelec est gérée à l’aide d’un logiciel qui permet une tenue en date de
valeur et une vérification de l’application correcte des conditions bancaires. Ce logiciel
permet de saisir les règlements des fournisseurs et autres titres (chèques, traites, ordres de
virement…).
C
Le chef de service trésorerie doit avoir une position de gestion quotidienne de la trésorerie
ES
de l’entreprise qui nécessite un suivi précis des besoins et des disponibilités monétaires à
AG
court terme. De manière à pouvoir prendre les décisions qui s’imposent (répartition des
flux, virements d’équilibrage ou nivellement, mobilisation de financement ou de placement
-B
de disponibilités).
IB
Afin d’optimiser ses flux et bien gérer sa trésorerie, le trésorier utilise chaque matin une
LI
connexion bancaire qui lui permet de consulter les comptes et de récupérer tous les
O
mouvements passés par la banque la veille qu’il pointe dans le logiciel « @-cash » les
TH
cas de la fonction qui calcule les échelles d’intérêts pour les différents comptes ou les
différentes banques de la société dont l’utilisation permettrait de passer très vite les
écritures comptables de provisions pour agios.
Chaque fin d’année, les directions sont tenues de faire leur budget et le déposer auprès du
directeur général qui sera chargé de le soumettre au conseil d’administration pour
adoption.
Mais au moment de l’élaboration du budget le responsable prend en compte les avis de ses
collaborateurs.
Le budget étant une prévision il peut y avoir toujours des écarts surtout dans les rubriques
ES
dont l’estimation est très difficile ; comme par exemple les déplacements de personnel.
AG
Le suivi est fait par le contrôleur de gestion qui propose ensuite des corrections.
-B
Les prévisions à court terme concernent le positionnement dans le logiciel de tous les flux
O
Il serait intéressant de s’interroger sur l’efficacité de ces prévisions car si elles peuvent être
excellentes pour les décaissements, elles le sont beaucoup moins pour les décaissements
EQ
parce que le trésorier ignore à quel délai les chèques seront remis par les créanciers à la
U
banque. L’impact de ces flux aléatoires serait réduit s’ils étaient concentrés sur une seule
E
Les prévisions à long terme concernent les projections financières qui ont été réalisées
dans le cadre de l’emprunt obligataire. Ce document utilisé par le chef de service de la
trésorerie est très simple à lire et à corriger en cas de modifications. A chaque fois qu’un
investisseur s’annonce, le trésorier fait entrer le coût et vérifie son incidence sur les
équilibres fondamentaux.
La notion de placement comporte toujours un espoir de gain (rentabilité) couplé à une prise
de risque. Par définition un placement, est le fait de bloquer pendant une certaine durée un
certain montant d’épargne dans une opération financière pouvant apporter un gain. Nous
allons voir les critères et la nature des placements.
Les responsables de SENELEC font arbitrer leur choix en matière de placements à court
terme en fonction de trois principaux critères :
C
- La sécurité ou le risque de placement qui peut soit protéger, soit altérer le capital
investi d’une perte éventuelle et donc faire en sorte que l’entreprise récupére au
IB
- La fiscalité.
O
TH
Nous pensons qu’il n’existe pas de placement miracle qui est à la fois très rentable, très
liquide, sans risque, dés lors que toute la performance du travail du trésorier ou du
EQ
responsable financier repose sur son aptitude à faire le meilleur choix en fonction des
U
Les premiers placements de trésorerie de Senelec étaient de type compte à terme qui ont
une mauvaise liquidité. Au cours des dernières années, les services financiers ont renforcé
et diversifié le portefeuille grâce à l’acquisition d’actions cotées en bourse mais également
la souscription aux opérations d’emprunts obligataires sur le marché de l’Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Une telle démarche est porteuse de
revenus substantiels.
A partir des documents de Senelec parlant des procédures commerciales (manuels, rapport
d’audits) et par nos interviews et observations, nous avons retracé le processus de revenus
du recouvrement. Cependant, la description concerne donc le service chargé du
recouvrement.
Le recouvrement à l’agence
dispose de moyens de pression ou de persuasion des mauvais payeurs que sont : la coupure
LI
Elle peut etre amenée à octroyer des délais de paiements et des moratoires. Cependant une
telle décision relève de la discrétion du chef de l’unité recouvrement et du chef d’agence.
EQ
Le plus souvent, il s’agit de cas où il est établi une part de responsabilité de Senelec dans le
U
Un expert des comptes finaux est désigné au niveau de chaque délégation pour la gestion
des créances résiliées. Cet expert supervise l’action de recouvrement des prestataires
externe (personnes physiques, démarcheurs ou sociétés de recouvrement), habilités à
mener le recouvrement pour la Senelec, par délégation complète ou par délégation
intégrée, en contrepartie d’un pourcentage de la créance recouvrée, croissant avec
l’ancienneté de celle-ci.
La délégation intégrée privilégie les prestataires personnes physiques qui sont ici assimilés
à des commissionnaires. Elle consiste à localiser le client et recouvrer pour le compte et
-B
Le recouvrement contentieux
TH
une procédure contentieuse qui sera par la suite suivie par le service juridique.
U
Le passage des impayés en créances irrécouvrables est fait sur la base des critères légaux :
créances dont les moyens de droit en vue du recouvrement ont été utilisés en vain. Il
s’accompagne de la constitution d’un dossier de demande de restitution, en vue de la
récupération de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). Ce dossier est composé d’une
demande de restitution, de la copie des créances, de la preuve du versement par la Senelec
de la TVA et de la justification de l’épuisement des moyens en droit en vue du
recouvrement de la créance principale.
Conclusion chapitre 5
Après avoir défini l’organisation financière, plusieurs outils sont mis en place par la
Senelec au niveau des différents services.
La gestion financière de Senelec passe par une description de l’existant, afin de pouvoir
mettre en évidence les principales étapes de cette gestion financière, qui sont sous la
supervision de la direction générale.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
L’appréciation des finances d’une entité passe par un examen des différents éléments du
patrimoine de l’entreprise. Pour ce fait, le diagnostic de la gestion apparait comme un outil
primordial dans l’accomplissement de cette tâche. Dans ce chapitre, nous allons faire une
analyse financière de SENELEC. Ensuite nous parlerons des forces, faiblesses et en faire
des recommandations de cette dernière.
Le présent travail consiste à faire une analyse financière de SENELEC sur les trois années
précédentes. Cette analyse permettra de voire si l’entreprise à une structure financière
C
Cette analyse se fera sur la base des agrégats de l’équilibre financier et de la solvabilité
calculés à partir du bilan fonctionnel.
IB
LI
Les ressources stables sont augmentées de 78 254 869 070 entre 2010 et 2011 contre une
baisse de 22 066 706 132 entre 2011 et 2012 et cette baisse est expliquée par la baisse des
capitaux propres et la forte baisse des capitaux propres de la société était due aux
L’actif immobilisé
L’actif immobilisé a connu une augmentation de 2010 à 2011 de 48 089 096 847 et de
2011 à 2012 de 24 127 889 098. Justifiée par l’augmentation des immobilisations
corporelles, financières et les avances et acomptes versés sur immobilisation.
Le fonds de roulement
rapport aux emplois stables, et donc une marge de sécurité pour le financement
Ressources stables 306 813 714 855 328 880 420 987 250 625 551 917
IB
Emplois stables 329 715 001 704 306 316 670 968 263 195 603 070
LI
O
FRNG -22 901 286 849 22 563 750 019 -12 570 051 153
TH
EQ
On note un fonds de roulement global négatif de 12 570 051 153 en 2010 et de 22 901 286
U
E
849 en 2012.
Cette situation serait inquiétante pour l’entreprise car elle mettrait en évidence une
insuffisance de financement et un déséquilibre financier.
Mais la situation est satisfaisante en 2011 soit un FR positif de 15 085 729 831. Et cela
permet à l’entreprise de financer ses activités d’exploitation. L’équilibre financier est donc
respecté et l’entreprise dispose grâce au fonds de roulement d’un excédent de ressources
stable qui lui permettra de financer ces autres besoins de financement à court terme.
6.1.1.2. La solvabilité
Total actif 660 213 601 261 612 687 456 699 505 821 881 200
total dettes 225 197 547 209 246 945 286 572 163 836 217 439
La solvabilité de l'entreprise a connu une baisse de 61% entre 2010 et 2011 contre une
ES
hausse de 45% entre 2011 et 2012. Et cela explique que de 2010 à 2011 une baisse de la
capacité l’entreprise à rembourser la totalité de ses dettes en vendant tous les actifs
AG
mesurer le risque du créancier (solvabilité probable à moins d’un an, équilibre financier à
LI
financiers.
EQ
L’actif circulant
U
E
L’actif circulant a connu une augmentation de 52 842 928 065 de 2010 à 2011 et de
27 975 258 332 de 2011 à 2012. Justifié par l’augmentation des stocks et des créances et
emplois assimilé.
Le passif circulant
Le passif circulant a connu une augmentation progressive de 25 951 195 533 entre 2010 et
2011 et de 79 347 265 019 entre 2011 et 2012.
actif circulant 309 661 770 487 281 686 512 155 228 843 584 090
passif circulant 344 004 915 739 264 657 650 720 238 706 455 187
besoin en fonds de roulement -34 343 145 252 17 028 861 435 -9 862 871 097
9 862 871 097 en 2012 ce qui signifie que les emploies d’exploitation de l’entreprise sont
AG
inférieurs aux ressources d’exploitation. Contre un BFR positif de 17 028 861 435 en 2011
qui signifie que durant la période 2010, 2012, les crédits peuvent financer l’ensemble des
-B
stocks et des créances. D’ou le passif circulant est supérieur à l’actif circulant et
l’exploitation génère alors un excédent net de ressources ce qui n’est pas le cas en 2011.
IB
LI
6.1.2. La rentabilité
O
TH
distribution de l’électricité. Elle a une activité centrée sur un seul produit la vente de
l’électricité. Ce qui fait qu’elle ne peut pas diversifier son chiffre d’affaires, d’où la
U
nécessité de dégager des marges sur ce métier afin de pérenniser son exploitation.
E
résultat exploitation -8 285 820 109 3 578 477 306 -52 397 913 312
chiffres d'affaires 281 715 921 064 250 362 332 808 252 068 116 471
EBE -914 097 573 24 476 090 787 -23 561 040 905
capitaux propres 81 616 167 646 81 935 134 415 86 789 334 478
dettes financière 225 197 547 209 246 945 286 578 163 836 271 439
C
résultat d'exploitation -8 285 820 109 3 578 477 306 -52 397 913 312
EQ
résultat net -7 123 343 936 -5 502 189 416 -55 017 578 072
U
E
capitaux propres 81 616 167 646 81 935 134 415 86 789 334 478
Le graphique nous montre que la situation de Senelec en matière de rentabilité n’est pas
satisfaisante en particulier la rentabilité financière qui s’est plus dégradée en 2010 suivi de
la rentabilité commerciale. Mais la situation est moins grave en 2011.
C
ES
AG
Le marché de l’électricité au Sénégal est en pleine croissance, si bien que l’entreprise a des
LI
Même s’il y a un effet prix qu’il faudrait prendre en compte par rapport à l’augmentation
du chiffre d’affaires durant l’année 2012, nous avons constaté l’augmentation progressive
EQ
Vente de produits fabriqués 243 465 268 589 241 973 727 905 273 626 707 922
Travaux et services vendus 8 432 714 449 8 268 970 193 7 910 916 174
Produits accessoires 170 133 433 119 634 710 178 296 968
Chiffres d’affaire 252 068 116 471 250 362 332 808 281 715 921 064
Le chiffre d'affaires est passé de 250 362 332 808 en 2011 à 281 715 921 064 en 2012, soit
une augmentation de 31 353 588 256. Cette augmentation du chiffre d’affaire de la société
malgré le niveau de délestage et des pertes d’énergie s’explique par l’augmentation des
tarifs.
Par contre le chiffre d’affaires s’est dégradé de 1 705 783 663 en 2011 alors que le rapport
chiffre d’affaire sur énergie vendu s’est fortement accru.
L’énergie vendue par SENELEC est de plus en plus composée d’une part de la production
SENELEC et d’autre part d’une production indépendante. Ce qui dénote d’une option de
l’entreprise à confier sa production d’énergie à des producteurs indépendants afin de mieux
réduire ses charges de production.
Les achats de matières premières ont subit une forte augmentation de 2010 à 2012
ES
Ces charges, sont composées ; des autres achats, du transport, des services extérieurs, des
IB
Valeur ajoutée 27 746 050 740 52 863 986 002 4 470 945 663 48 393 040 339 -25 117 935 262
Excédent Brut
d'Exploitation -914 097 573 24 476 090 787 -23 561 040 905 48 037 131 692 -25 390 188 360
Résultat
C
d'Exploitation -8 285 820 109 3 578 477 306 -52 397 913 312 55 976 390 618 -11 864 297 415
ES
Résultat financier -8 145 774 498 -9 251 292 640 -6 968 441 318 -2 282 851 322 1 105 518 142
AG
Résultat des
Activités Ordinaires -16 431 594 607 -5 672 815 334 -59 366 354 630 53 693 539 296 -10 758 779 273
-B
Résultat Hors
Activités Ordinaires 9 309 250 671 9 137 624 753
IB
Résultat net -7 123 343 936 -5 502 189 416 -55 017 578 072 -1 621 154 520 -1 621 154 523
O
On note que la marge brute sur matière a connu une baisse permanente entre 2010 et 2011
U
E
de 24 323 604 863 et de 2011 à 2012 de 18 316 743 664. Expliquer par:
• Valeur ajoutée
La valeur ajoutée a connu une forte augmentation de 48 393 040 339 entre 2010 et 2011.
Mais entre 2011 et 2012 elle a baissé de 25 117 935 262. Expliqué par:
La baisse de la marge brute sur matière, l’augmentation des autres charges, des autres
achats et la variation des stocks et autre approvisionnements.
Et par conséquent la baisse de la somme des revenus que l’entreprise distribue aux facteurs
ayant concouru à la production.
L’excédent brut d'exploitation a connu une forte augmentation entre 2010 et 2011 de 48
037 131 692. Mais il est négatif de 25 390 188 360 entre 2011 et 2012 cela entraine la
baisse de l’EBE.
• Résultat d’exploitation
AG
Le résultat d'exploitation est positif de 55 976 390 618 entre 2011 et 2012.
-B
Mais entre 2010 et 2011 le résultat est négatif de 11 864 297 415. D’où une perte expliquée
IB
Ce qui fait que les performances industrielles et commerciales de l’entreprise ont baissé.
TH
Cependant, durant les périodes 2010 et 2011 les charges d’exploitations nécessaires à
EQ
l’activité sont supérieures aux produits d’exploitations générés par l’activité normale et
U
habituelle de l’entreprise.
E
• Résultat financier
Le résultat financier est négatif de 6 968 441 318 en 2010, 9 251 en 2011, 8 145 en 2012
d’où une perte permanente de 2010 à 2012. Expliqué par l’augmentation des frais
financiers, des pertes de changes et des dotations aux amortissements et aux provisions.
Le résultat des activités ordinaire a connu une baisse permanente de 2010 à 2012 soit une
dépréciation de 10 758 779 373 expliqué par la baisse des résultats exploitation et des
résultats financiers.
Le résultat hors activités ordinaires est négatif de 4 178 150 640 entre 2010 et 2011. Mais
entre 2011 et 2012 le résultat est positif de 9 137 624 753.
• Résultat net
C
ES
Le graphique nous montre une forte représentation du RHAO, la part significative du RE.
-B
Par contre, les parts de la valeur ajoutée, du résultat net et du résultat financier sont très
IB
faibles.
LI
O
Les résultats obtenus à l’issue de notre analyse, nous amènent à présenter les forces,
faiblesses et formuler des recommandations en vue d’une amélioration de sa performance.
• Entreprise monopole :
Le secteur de l’énergie au Sénégal est monopolisé par la Senelec et cela fait qu’elle ne
s’expose pas à la concurrence.
C
ES
• Entreprise publique :
AG
• Secteur d’activité :
LI
O
mondiale.
E
Le fait que la Senelec soit une entreprise nationale garantie par l’Etat cela lui permet
d’avoir plusieurs partenaires et de séduire les banques commerciales (privées).
La démarche consiste à mettre en exergue les faiblesses décelées dans sa gestion financière
qui sont :
• Trésorerie insuffisante : par la même occasion, cette situation fait découler une
ES
• Absence de garantie : celle-ci entraine le plus souvent le retrait des banques privées
pour non couverture de risque.
-B
• Non prise en compte d’autres formes d’appels de capitaux : telle que l’ouverture du
IB
capital.
• Non respect de remboursement des dettes rétrocédées à l’Etat.
LI
O
Cependant pour palier à ses faiblesses de gestion de financière, nous pouvons envisager
AG
• Afin d’améliorer son équilibre financier, la SENELEC par le biais des services
O
les crédits fournisseurs afin de les ajuster avec les crédits clients. Cela va permettre
à la SENELEC de réduire son besoin en fonds de roulement.
EQ
l’année à venir et négocier dans les bonnes conditions, les lignes de crédit court
TH
terme correspondante.
EQ
aboutira sur :
Tous ces avantages devront pousser aux autorités de la SENELEC de veiller à la mise en
ES
Conclusion chapitre 6
-B
de sa gestion financière. Cela nous a conduits de faire un constat pour relever les forces et
O
La deuxième partie de ce travail, nous a permis de faire une analyse critique de la gestion
financière de la SENELEC. En second lieu les problèmes de gestion financière que
rencontre la SENELEC. Et en faire des recommandations.
Conclusion générale
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Notre objectif premier était d’identifier et de mettre en évidence les forces et faiblesse de
SENELEC au plan financier dans le seul but de soumettre à l’entreprise des
recommandations pour une amélioration de sa situation.
Et le principal objectif de notre étude a été de mettre en exergue les enjeux et l’importance
de la gestion financière au sein de SENELEC. Pour ce faire, nous avons procédé de la
C
manière suivante
ES
SENELEC ;
- L’analyse des forces et faiblesses de ce processus financière ;
-B
Face aux difficultés des informations auxquels nous avons été confrontés dans le cadre de
LI
notre étude, nos recherches n’ont toujours pas pu être approfondies comme nous l’aurions
O
désiré. Nous n’avons pas pu avoir d’entretiens avec certains intervenants du fait de leur
TH
indisponibilité, aussi nous n’avons pas la certitude d’avoir cerné tous contours des
EQ
Pour faire un bref résumé de tous les points que nous avons eu à noter, nous soulignons
E
A la suite de l’analyse de tous ces constants, nous avons formulés des recommandations
visant à adapter la société aux nouvelles exigences des bonnes pratiques de gestion
soutenue par le renforcement de la compétence de ces agents afin de pouvoir faire face à
ses difficultés économiques et financières.
Et pour que ces mesures soient mises sur pied, nous avons proposé l’utilisation d’autres
matières premières pour diminuer le cout de production telles que les produits mixtes
comme le charbon par exemple.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
ANNEXES
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
Exercice
ACTIF
ACTIF IMMOBILISE ( 1 )
ES
AG
Charges immobilisées
Frais d'établissement et charges à
-B
répartir 968 358 198 968 358 198 1 165 642 933
IB
Immobilisations incorporelles
EQ
Frais de recherche et de
développement
Brevets, licences, logiciels 1 897 618 649 1 598 976 856 298 641 793 450 423 370
U
Fonds commercial
E
Autres immobilisations
incorporelles
Immobilsations corporelles
Terrains 1 753 684 623 1 753 684 623 1 753 684 623
Bâtiments 74 544 883 362 39 870 363 411 34 674 519 951 35 999 481 346
Installations et agencements 313 105 424 243 134 299 095 875 178 806 328 368 179 014 433 168
Matériel 157 288 883 500 120 846 225 861 36 442 657 639 37 797 388 988
Matériel de transport 8 962 010 183 6 882 779 002 2 079 231 181 1 658 482 301
Immobilisations financières
Titres de participation 305 920 000 171 667 390 134 252 610 94 611 578
Autres immobilisations financières 180 327 467 180 327 467 180 539 540
( 1 ) dont H.A.O. :
Brut ........ 0
Net ......... 0
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 561 078 038 303 669 108 257 408 930 263 195 603
(I) 829 395 434 070
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Exercice
Réf. ACTIF
AZ immobilisé 561 078 038 829 395 257 408 930 434 263 195 603 070
-B
ACTIF CIRCULANT
IB
LI
BB Stocks
TH
BC Marchandises
Matières premières et
EQ
autres
BD approvisionnements 26 615 068 812 12 355 205 691 14 259 863 121 19 467 236 062
BE En-cours
U
BF Produits fabriqués
E
Créances et emplois
BG assimilés
Fournisseurs, avances
BH versées 340 115 283 340 115 283 190 386 702
BI Clients 93 937 142 294 15 819 704 620 78 117 437 674 64 877 299 612
BJ Autres créances 143 805 324 311 7 679 156 299 136 126 168 012 109 792 637 469
TOTAL ACTIF
BK CIRCULANT ( II ) 264 697 650 700 35 854 066 610 228 843 584 090 194 327 559 845
TRESORERIE - ACTIF
BQ Titres de placement
BR Valeurs à encaisser 606 192 834 606 192 834 603 196 722
Banques, chèques
BS postaux, caisse 18 890 029 706 18 890 029 706 34 054 108 609
TOTAL TRESORERIE -
BT ACTIF ( III ) 19 496 222 540 0 19 496 222 540 34 657 305 331
Ecarts de conversion -
BU Actif ( IV ) 73 144 136 73 144 136 0
(perte probable de
change)
C
ES
AG
TOTAL GENERAL 845 345 056 339 523 175 505 821 881 492 180 468
BZ (I + II + III + IV) 205 005 200 246
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
CB Actionnaires capital non appelé -6 100 650 000 -6 100 650 000
-B
CC Primes et Réserves
IB
CE Ecarts de réévaluation 0
CF Réserves indisponibles 0
O
CG Réserves libres 0
TH
Report à nouveau
CH + ou - -7 384 667 074 -13 290 134 369
Résultat net de l'exercice ( bénéfice + ou
EQ
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ( I ) 86 789 334 478 142 113 738 139
DETTES FINANCIERES ET
RESSOURCES ASSIMILEES (1)
DF TOTAL DETTES FINANCIERES ( II ) 163 836 217 439 148 935 320 942
TOTAL RESSOURCES STABLES 250 625 551 291 049 059
DG (I + II) 917 081
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
DG Report Total Ressources stables 250 625 551 917 291 049 059 081
AG
-B
PASSIF CIRCULANT
IB
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT ( III ) 238 706 455 187 186 984 232 624
TRESORERIE - PASSIF
AA ACTIF IMMOBILISE ( 1 )
-B
Charges immobilisées
IB
Frais d'établissement et
AB charges à répartir 89 085 320 89 085 320 818 643 687
LI
O
Primes de remboursement
AC des obligations
TH
EQ
Immobilisations
U
incorporelles
E
Frais de recherche et de
AE développement _
AF Brevets, licences, logiciels 1 917 110 152 1 868 066 421 49 043 731 113 817 356
AH Fonds commercial
Autres immobilisations
incorporelles
Immobilsations
AI corporelles
AJ Terrains 1 753 684 623 1 753 684 623 1 753 684 623
AK Bâtiments 116 385 263 913 42 798 155 369 73 587 108 544 48 407 349 860
AL Installations et agencements 452 600 150 705 240 674 272 819 211 925 877 886 195 202 542 579
AM Matériel 62 564 276 441 50 186 345 801 12 377 930 640 33 590 629 760
AN Matériel de transport 10 174 885 166 7 778 839 155 2 396 046 011 1 190 770 899
Avances et acomptes
versés sur
AP immobilisations 2 102 532 278 0 2 102 532 278 1 900 388 029
Immobilisations
AQ financières
AR Titres de participation 305 920 000 122 500 000 183 420 000 183 420 000
Autres immobilisations
AS financières 25 250 272 671 25 250 272 671 23 155 424 175
AW ( 1 ) dont H.A.O. :
Brut ........ 0
C
Net ......... 0
ES
AG
TOTAL ACTIF 673 143 181 343 428 179 329 715 001 306 316 670
AZ IMMOBILISE (I) 269 565 704 968
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Exercice
Exercice 2012 2011
Réf. ACTIF
AZ Report Total Actif immobilisé 673 143 181 269 343 428 179 565 329 715 001 704 306 316 670 968
-B
ACTIF CIRCULANT
IB
LI
BB Stocks
TH
BC Marchandises
Matières premières et autres
EQ
BD approvisionnements 28 340 939 404 8 431 003 272 19 909 936 132 30 000 874 220
BE En-cours
BF Produits fabriqués
U
E
Créances et emplois
BG assimilés
BH Fournisseurs, avances versées 447 858 565 447 858 565 164 025 283
BI Clients 120 091 630 257 22 323 950 419 97 767 679 838 92 609 684 597
BJ Autres créances 197 737 634 500 6 201 338 548 191 536 295 952 158 911 928 055
TOTAL ACTIF
BK CIRCULANT ( II ) 346 618 062 726 36 956 292 239 309 661 770 487 281 686 512 155
TRESORERIE - ACTIF
BQ Titres de placement
BR Valeurs à encaisser 384 750 758 384 750 758 1 132 062 104
Banques, chèques postaux,
BS caisse 20 452 078 312 20 452 078 312 23 475 703 755
TOTAL TRESORERIE -
BT ACTIF ( III ) 20 836 829 070 20 836 829 070 24 607 765 859
TOTAL GENERAL (I + 1 040 598 073 380 384 471 660 213 601 612 687 456
AG
CB Actionnaires capital non appelé -6 100 650 000 -6 100 650 000 -6 100 650 000
-B
CC Primes et Réserves
CD Primes d'apport, d'émission, de fusion 0 0
IB
CE Ecarts de réévaluation 0 0
LI
CF Réserves indisponibles 0
CG Réserves libres 0 0 0
O
Report à nouveau
TH
CH + ou - -67 904 434 562 -62 402 245 146 -67 904 434 562
CI Résultat net de l'exercice ( bénéfice + ou perte - ) -7 123 343 936 -5 502 189 416 -7 123 343 936
EQ
U
CL Subventions d'investissement 37 067 946 144 30 263 568 977 37 067 946 144
CM Provisions réglementées et fonds assimilés
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ( I ) 81 616 167 646 81 935 134 415 81 616 167 646
DA Emprunts 122 324 947 913 135 538 615 544 122 324 947 913
DB Dettes de crédit-bail et contrats assimilés 36 686 648 151 36 479 123 245 36 686 648 151
DC Dettes financières diverses 49 396 947 100 47 145 275 753 49 396 947 100
DD Provisions financières pour risques et charges 16 789 004 045 27 782 272 030 16 789 004 045
DF TOTAL DETTES FINANCIERES ( II ) 225 197 547 209 246 945 286 572 225 197 547 209
TOTAL RESSOURCES STABLES (I + 306 813 714
DG II) 855 328 880 420 987 #############
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
DG Report Total Ressources stables 306 813 714 855 328 880 420 987
AG
-B
PASSIF CIRCULANT
IB
DJ Fournisseurs d'exploitation 111 724 327 136 151 541 622 765
TH
DN Risques provisionnés 0
U
E
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT ( III ) 344 004 915 739 264 657 650 720
TRESORERIE - PASSIF
Sigle usuel :
SENELEC
31/12/2010
ACTIVITE D'EXPLOITATION
C
Achats de marchandises
ES
- Variation de stocks (- ou +)
AG
(1)
Charges de personnel 28 031 986 568
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
ACTIVITE D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
0 0
C
MARGE BRUTE SUR MATIERES 37 147 522 052 90 265 712 685
IB
CHIFFRES D'AFFAIRES 252 068 116 471 228 372 133 960
EQ
U
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION -23 561 040 905 33 658 059 607
COMPTE DE RESULTAT
ACTIVITE FINANCIERE
SH Total des charges des activités ordinaires 348 935 442 610
U
E
COMPTE DE RESULTAT
ACTIVITE FINANCIERE
AG
UD Reprises de provisions 0
UE Transferts de charges 307 630
IB
Bénéfice ( + ) ; Perte ( - )
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
1ère PARTIE :
DETERMINATION DES
SOLDES FINANCIERS DE DECEMBRE
L' EXERCICE 2010
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT GLOBALE ( C.A.F.G. )
CAFG = EBE
Charges
C
décaissables
ES
- restantes
Produits
encaissables
AG
+ restants
(TT)
Transferts de
(SA) Frais financiers 6 913 121 103 charges 147 979 720
IB
LI
0 d'exploitation
(SC) Pertes de change 50 628 903
O
(UA) Revenus
TH
financières
U
(SQ) Participation 0
E
(UC) Gains de
change 88 043 857
(UL) Produits
(SR) Impôts sur le résultat 1 000 000 H.A.O. 2 307 304 131
(UN) Tranferts
0 de charges 0
H.A.O
AUTOFINANCEMENT (
A.F. )
AF = C A F G - Distribution
de dividendes dans l'exercice (1)
Emplois Ressources
Variation des stocks : N-(N-1) augmentation ( + ) diminution ( - )
(BC) Marchandises 0 ou 0
C
(BE) En-cours ou 0
AG
(1) Dividendes mis en paiement au cours de l'exercice y compris les acomptes sur
O
dividendes.
(2) A l'exclusion des éléments
TH
H.A.O.
EQ
U
E
Emplois Ressources
augmentation (
ES
Emplois Ressources
U
N N-1
C
ES
Excédent brut d'exploitation -23 561 040 905 33 658 059 607
AG
-Variation du B.F.E.(-si emploi;+si ressources) (-ou+) 14 016 422 350 -844 996 981
- Production immobilisée 0 0
-B
IB
EXERCICE
2010
Emplois Ressources
I . INVESTISSEMENTS ET DESINVESTISSEMENTS
Croissance interne
15 170 577
Acquisitions/Cessions d'immobilisations corporelles 459 953 840
-B
Croissance externe
IB
132 898
Acquisitions/Cessions d'immobilisations financières 074 48 110 147
LI
O
TH
11 561 947
Remboursements (selon échéancier) des emprunts et dettes 689
financières
Durée (en
31/12/2010 mois) : 12
EXERCICE
2010 EXERCICE
2009
Emplois Ressources ( E -; R + )
V . FINANCEMENT INTERNE
C
Dividendes (emplois) / C.A.F.G. (Ressources) -27 942 398 361 3 627 052 832
ES
(2)
Autres dettes financières 1 988 886 561
TH
C - RESSOURCES NETTES DE
FINANCEMENT 7 767 912 612 12 692 363 329
U
E
D - EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE
RESSOURCES DE FINANCEMENT ( C-B) 17 758 563 237 -9 696 283 161
Variation Trésorerie :
-17 758
17 758 563 9 696 283
+ si Emploi ; - si Ressources 563 237 237 161
I, IV, V, VI, VII : en termes de flux ; II, III, VIII : différences "bilantielles".
Variation du fonds de roulement (F.d.R.) : FdR (N) - FdR (N-1) 34 636 834 528
Variation du B.F.global (B.F.G.) : BFG (N) - BFG (N-1) 16 878 271 291
COMPTE DE RESULTAT
ACTIVITE D'EXPLOITATION
AG
RA Achats de marchandises
RB - Variation de stocks (- ou +)
-B
IB
RC Achats de matières premières et fournitures liées 276 924 932 482 250 430 874 138
TH
(1)
RP Charges de personnel 28 660 148 313 28 387 895 215
RS Dotations aux amortissements et aux provisions 21 200 988 795 30 241 632 808
RW Total des charges d'exploitation 434 553 840 778 371 857 775 176
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
COMPTE DE RESULTAT
ACTIVITE D'EXPLOITATION
AG
TA Ventes de marchandises
MARGE BRUTE SUR
TB MARCHANDISES 0 0
-B
IB
TC Ventes de produits fabriqués 273 626 707 922 241 973 727 905
TD Travaux, services vendus 7 910 916 174 8 268 970 193
LI
TF Production immobilisée 0 0
MARGE BRUTE SUR 12 823 917
TH
TJ
TK Subventions d'exploitation 123 677 669 236 103 370 537 229
3 578 477
TX RESULTAT D'EXPLOITATION -8 285 820 109 306
C
Bénéfice ( + ) ; Perte ( - )
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
COMPTE DE RESULTAT
Report Total des charges d'exploitation 434 553 840 778 371 857 775 176
AG
ACTIVITE FINANCIERE
SF Total des charges financières 8 365 488 982 9 589 287 492
O
TH
SH Total des charges des activités ordinaires 442 919 329 760 381 447 062 668
U
UI)
SO Total des charges H.A.O. 3 156 777 804 1 899 322 985
(Résultat H.A.O.voir UP)
COMPTE DE RESULTAT
Report Total des produits 426 268 020 375 436 252
d'exploitation 669 482
AG
ACTIVITE FINANCIERE
-B
-9 251 292
EQ
12 466 028
UO Total des produits H.A.O. 475 2 070 948 903
-5 502 189
UZ RESULTAT NET -7 123 343 936 416
C
ES
Bénéfice ( + ) ; Perte ( - )
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
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BIBLIOGRAPHIE
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Webographie :
WWW.SENELEC.SN
WWW.CRSE.SN