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SEMINAIRE SUR L’APPROPRIATION DU SYSCOHADA REVISE ET REFERENTIEL

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MODIFICATIONS ET NOUVEAUTES INTERVENUES RELATIVES A L’AUDCIF
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DES FINANCES


CONSEIL PERMANENT DE LA COMPTABILITE AU CONGO
« C.P.C.C. »
B.P. 308 – KINSHASA I

SEMINAIRE SUR L’APPROPRIATION DU SYSCOHADA REVISE

SYSCOHADA REVISE ET REFERENTIEL IFRS


(Cadre conceptuel, modifications et nouveautés relatives à
l’AUDCIF)

KINSHASA, DU 11 AU 16 SEPTEMBRE 2017


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SEPTEMBRE 2017
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SOMMAIRE

0. INTRODUCTION

1. SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL

 MODIFICATIONS ET NOUVEAUTES INTERVENUES RELATIVES A


L’AUDCIF

2. SECTION 2 : NOUVEAUTES COMPTABLES

3. APPLICATIONS

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0. INTRODUCTION

Les dispositions de l’Acte Uniforme portant organisation et harmonisation des


comptabilités des entreprises du 24 mars 2000 ainsi que toutes dispositions de droit
interne antérieures contraires seront abrogées à compter de la date d’entrée en
vigueur du nouvel Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière.
Le présent acte uniforme auquel sont annexés le Plan comptable général OHADA et
le dispositif comptable relatif aux comptes consolidés et combinés marqué par
l’harmonisation internationale à travers les normes internationales d’information
financière « IFRS » entre en vigueur :

 pour les comptes personnels des entités, au 1er janvier 2018 ;


 pour les comptes consolidés, les comptes combinés et les états financiers
selon les normes IFRS, au 1er janvier 2019.

Le Système Comptable OHADA révisé comprend deux parties :

1. Le Plan Comptable Général OHADA « PCGO » ;


2. Le Dispositif Comptable relatif aux comptes consolidés et aux comptes
combinés (cfr : article 5 de l’AUDCIF).

Hormis les aspects du droit comptable, le Plan Comptable Général OHADA reprend :

 Le cadre conceptuel ;
 Les définitions ou la terminologie ;
 La structure, le contenu et le fonctionnement des comptes ;
 Les opérations et problèmes spécifiques (repartis en 41 chapitres) ;
 La présentation des états financiers annuels du Système Normal ;
 La présentation des états financiers annuels du Système Minimal de
Trésorerie ;
 La nomenclature.

Le présent support est subdivisé en deux sections, la première aborde le cadre


conceptuel en donnant ses grandes lignes et la seconde traite des modifications et
nouveautés intervenues relatives à l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière du SYSCOHADA.

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SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL

A. ELEMENTS CONSTITUTIFS

I. Définition et principaux utilisateurs des états financiers

I.1. Définition et objectifs

Le cadre conceptuel constitue la structure de référence théorique qui sert de support


et de guide à l’élaboration des normes comptables.

Le cadre conceptuel a pour objectifs d’aider :

 à élaborer des normes cohérentes pouvant faciliter la production de données


et d’états financiers ;
 à faciliter l’interprétation des normes comptables et l’appréhension
d’opérations ou d’événements non explicitement prévus par la réglementation
comptable ;
 les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers avec
les normes d’information financière du Système Comptable OHADA.

I.2. Principaux utilisateurs des états financiers

Les différents utilisateurs externes et internes :


 Les dirigeants, les organes d’administration et de contrôle et les différentes
structures internes de l’entité ;
 Les fournisseurs de capitaux ;
 L’Etat, la centrale des bilans et les autres institutions dotées de pouvoirs de
planification, de réglementation et de contrôle ;
 Les autres partenaires de l’entité tels que les assureurs, les fournisseurs ou
les clients ;
 Les autres groupes d’intérêt.

II. Structure et champ d’application

II.1. Structure

Le cadre conceptuel prévu par le SYSCOHADA révisé est constitué des éléments
suivants :

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Définitions et principaux utilisateurs des états financiers

- Structure et champ d’application du cadre conceptuel ;


- Objectifs et principes de base des états financiers ;
- Définitions et structure des états financiers ;
- Règles d’évaluation, de comptabilisation et décomptabilisationdes
éléments des états financiers ainsi que les concepts de capital et de
maintien de capital.

II.2. Champ d’application

Le champ d’application du cadre conceptuel s’applique :


 aux entités soumises aux dispositions de l’Acte uniforme relatif au droit
commercial général et de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales et du GIE ;
 aux entités soumises aux dispositions de l’Acte uniforme relatif au droit des
sociétés coopératives ;
 aux entités publiques, para publiques ou d’économie mixte ;
 aux entités produisant des biens et services marchands ou non marchands,
dans la mesure où elles exercent, dans but lucratif ou non, des activités
économiques à titre principal ou accessoire qui se fondent sur des actes
répétitifs, à l’exception de celles soumises aux règles de la comptabilité
publique.

III. Objectifs et principes de base des états financiers

1. Objectifs

L’objectif des états financiers est de fournir des informations utiles sur le
patrimoine, la situation financière (bilan), la performance (compte de résultat) et
les variations de la situation de trésorerie (Tableau des flux de trésorerie) d’une
entité afin de répondre aux besoins de l’ensemble des utilisateurs de ces
informations. Les états financiers permettent de garantir les informations de
l’entité à travers une information complète et de fournir une présentation fidèle de
l’information utile pour les besoins de la prise de décision.

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2. Hypothèse de base

La continuité d’exploitation

Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation c’est-à-dire
en présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins
que des événements ou des décisions survenus avant la date de publication des
comptes rendent probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation
d’activité.

III.3. Principes comptables

Les principes comptables comprennent les postulats et les conventions comptables.


Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable et sont des
principes acceptés sans démonstration (mais cohérents avec les objectifs fixés)
tandis que les conventions sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers.
Le Plan Comptable Général OHADA repose sur :

5 postulats comptables ainsi que 5 conventions comptables ont été retenus à


savoir ;

Les postulats comptables :

 Postulat de l’entité ;
 Postulat de la comptabilité d’engagement ;
 Postulat de la spécialisation des exercices ;
 Postulat de la permanence des méthodes ;
 Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique.

Les conventions comptables :

 Convention du coût historique ;


 Convention de prudence ;
 Convention de régularité et transparence ;
 Convention de la correspondance bilan de clôture-bilan d’ouverture ;
 Convention de l’importance significative.

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III.4. Caractéristiques qualitatives de l’information financière

Les caractéristiques qualitatives sont classées en deux catégories :


 Caractéristiques essentielles ;
 Caractéristiques auxiliaires.

a) Caractéristiques essentielles
Les caractéristiques qualitatives essentielles sont : la pertinence et la fidélité.
b) Caractéristiques auxiliaires
Les caractéristiques qualitatives auxiliaires sont : la comparabilité,
la vérifiabilité, la rapidité et la compréhensibilité.

IV. Définitions et structure des états financiers

IV.1. Définitions

1° Actif : est un élément identifiable du patrimoine représentant une ressource


économique contrôlée par l’entité du fait des événements passés.
2° Passif : est un ensemble des ressources internes et externes dont dispose une
entité. Il comprend le passif interne (capitaux propres) et le passif externe (ensemble
des dettes financières, d’exploitation, hors activités ordinaires).
3° Passif externe : est une obligation actuelle de l’entité de transférer une
ressource économique à la suite d’événements passés.
4° Passif interne : est l’ensemble des capitaux propres dont dispose une entité qui
comprennent les apports des propriétaires sous forme de capital, les bénéfices non
distribués (réserves, report à nouveau) et d’autres capitaux propres sous formes de
subvention d’investissement et des provisions réglementées.
5° Dette : est un passif certain dont l’échéance et le montant sont fixés de façon
précise.
6° Provision : est un passif externe dont l’échéance ou le montant est incertain ;
elle est par essence une obligation actuelle.
7° Charges : ce sont des emplois définitifs ou consommations de valeurs décaissés
ou à décaisser par l’entité, soit en contrepartie des marchandises,
approvisionnements, travaux et services consommés par l’entité, ainsi que des
avantages qui leur ont été consentis ; soit en vertu d’une obligation légale que l’entité
doit remplir ; soit exceptionnellement, sans contrepartie directe.
8° Produits : ce sont les sommes ou valeurs reçus ou à recevoir, soit en contre
partie de la fourniture par l’entité de biens, travaux, services, ainsi que des avantages
qu’elle a consentis ; soit en vertu d’une obligation légale existant à la charge d’un
tiers ; soit exceptionnellement sans contrepartie.

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9° Actif qualifié : est un actif qui exige une longue période de préparation avant de
pouvoir être utilisé ou vendu
10°Actif identifiable : est celui qui est séparable c.à.d. susceptible d’être séparé ou
dissocié de l’entité et d’être vendu, cédé, concédé par licence, loué ou échangé, soit
individuellement, soit en même temps qu’un contrat, un actif ou un passif
identifiable, peu importe si l’entité entend ou non en arriver là.

IV.2. Structure des états financiers


Le jeu d’états financiers des entités autres que celui de très petites entités
comprend : le Bilan, le Compte résultat, le Tableau des flux de trésorerie et des
Notes annexes.
Le Bilan de l’exercice fait apparaitre de façon distincte :

 à l’actif : l’actif immobilisé, l’actif circulant, l’actif circulant hors activité


ordinaire, la trésorerie-actif et l’écart de conversion-actif ;
 au passif : les ressources stables, le passif circulant, le passif circulant hors
activité ordinaire, la trésorerie-passif et l’écart de conversion-passif.
Le Compte de résultat de l’exercice fait apparaitre les produits et les charges,
distingués selon qu’ils concernent les opérations d’exploitations et les opérations
financières attachées aux activités ordinaires et les opérations hors activités
ordinaires. Le premier solde caractéristique de gestion est désormais la Marge
Commerciale. Ainsi, la notion de la Marge Brute a été supprimée.
Le Tableau des flux de trésorerie de l’exercice fait apparaitre la trésorerie nette au
début d’exercice, les flux des trésorerie provenant des activités opérationnelles, les
flux des trésorerie provenant des activités d’investissement, et les flux des trésorerie
générés par le cycle de financement.
Les notes annexes contiennent des informations complémentaires à celles qui sont
présentées dans le Bilan, le Compte de résultat et le Tableau des flux de trésorerie.
Les notes annexes comportent tous les éléments de caractère significatif qui ne sont
pas mis en évidence dans les trois autres états financiers et sont susceptibles
d’influencer le jugement que les utilisateurs des documents peuvent porter sur le
patrimoine ; la situation financière et le résultat de l’entité.

V. Règles d’évaluation et comptabilisation des éléments des états


financiers

1. Règles d’évaluation

L’évaluation est le procédé qui permet de déterminer les montants monétaires


auxquels les éléments sont comptabilisés et inscrits au Bilan, au Compte de résultat
ou au Tableau des flux de trésorerie. Cela implique les bases d’évaluations
appropriées. Le SYSCOHADA distingue : la valeur d’entrée(coût historique) dans le

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patrimoine, la valeur actuelle (valeur d’inventaire) à une date quelconque et la
valeur nette au bilan

2. Règles de comptabilisation et de décomptabilisation

Un élément d’actif, de passif, de produit, de charge est comptabilisé dès lors que :

 Il est probable que tout avantage économique qui lui est liée ira à l’entité ou
en proviendra ;
 l’élément a un coût ou une valeur qui peut être déterminé (e) de façon fiable.

Une entité doit décomptabiliser un actif ou un passif lorsqu’il ne remplit plus des
critères de comptabilisation.

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N° MODIFICATIONS
I. DISPOSITIONS GENERALES
1 Nouvelle appellation de l’acte uniforme n°7 portant organisation et harmonisation des comptabilités sises dans les Etats
parties, désormais : Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière
2 Remplacement du concept « Entreprise » par celui « d’Entité »
3 Remplacement du TAFIRE par le Tableau des Flux de trésorerie et l’Etat annexé par les Notes annexes
4 Adoption de l’acronyme « SYSCOHADA »
5 Mise en œuvre des conventions et postulats comptables
6 Affirmation des conventions de régularité et de transparence
7 Obligation de présenter les comptes en IFRS par les entités cotées en bourse et celles qui sollicitent un financement par
appel public à l’épargne

8 Suppression de l’Etat supplémentaire des statistiques


9 Révision relative au Critère de classification des entités soumises au Système Minimal de Trésorerie
II. ORGANISATION COMPTABLE
10 Amélioration du traitement comptable de la correction d’erreurs découvertes sur l’exercice en cours et celle liées aux
exercices antérieurs
III. JEU COMPLET DES ETATS FINANCIERS
11 Suppression du Système Allégé
12 La présentation de la structure du Tableau des Flux de Trésorerie de l’exercice
IV.REGLES D’EVALUATION ET DE DETERMINATION DU RESULTAT
13  Enrichissement des éléments constitutifs du coût réel d’acquisition d’une immobilisation ;
 Incorporation du coût d’emprunt dans les actifs qualifiés.

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14  Adoption de l’approche par composants pour les immobilisations corporelles ;
 Création de l’article 38-1 pour les immobilisations par composants
15  Nouveau traitement comptable des Frais d’inspections ou des révisions majeures ;
 Création de l’article « 38-2 pour les révisions et les inspections majeures »
16 Recadrage du concept « Provision » et précision de la notion de « Dépréciation »
17  Amélioration de la valorisation des stocks et des productions en cours par catégorisation d’unité par unité ;
 Adoption d’évaluation des stocks par la méthode du coût standard
18 Amélioration des règles d’évaluation sur la dépréciation des éléments d’actif
19 Amélioration des instruments de trésorerie sur les contrats de couverture ou les options du taux d’intérêt achetés ou vendus
20 Distinction entre opérations commerciales et opérations financières relatives aux créances et dettes libellées en monnaie
étrangère
21 Amélioration des instruments de trésorerie sur les variations de valeur des contrats négociés, organisés, constatées par la
liquidation quotidienne et les variations de valeur des options constatées lors de transactions de gré à gré ainsi que de la
notion de la couverture définitive ou non sur le cours de la monnaie étrangère à l’échéance
V. COMPTES CONSOLIDES
22 Nouvelle présentation des états financiers consolidés : bilan, compte de résultat, tableau des flux de trésorerie, tableau de
variation des capitaux propres ainsi que les notes annexes
23 Amélioration des rubriques du bilan consolidé : la part du groupe dans le résultat non distribué et la part des intérêts
minoritaires dans le résultat non distribué
24 Classification des flux de trésorerie consolidé en flux engendrés par les activités opérationnelles, d’investissement et de
financement
25 Nouvelle lecture des notes annexes consolidées et exclusion du tableau de variation des capitaux propres consolidés
26 Fixation du seuil du périmètre de la consolidation
27 Fixation des entités exclues du périmètre de la consolidation
28 Etablissement du tableau d’activités et des résultats prévu à l’article 849 de GIE
VI. DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
29 Création de l’article 111-1 relatif aux comptes d’actif ou de passif supprimés corrigés par le biais du compte 475 Compte
transitoire lié à la révision du SYSCOHADA
30 Adaptation et Mise en vigueur du SYSCOHADA révisé pour les comptes personnels des entités, comptes consolidés et
combinés ainsi que les états financiers publiés selon les normes IFRS

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SECTION 2 : NOUVEAUTES COMPTABLES INTERVENUES RELATIVES A


L’AUDCIF

Il est question, dans cette section, d’énumérer les nouveautés comptables


qu’apporte le SYSCOHADA révisé dans sa convergence vers les normes
comptables internationales.

1. Suppression des charges immobilisées

La rubrique « charges immobilisées » ne répond pas à la définition de l’actif


comme étant un «élément identifiable du patrimoine représentant une ressource
économique actuelle contrôlée par l’entité du fait d’événements passés », définition
qui s’aligne à celle des normes IFRS.

Les comptes charges immobilisées (sauf les primes de remboursement des


obligations et les frais de prospection) doivent être virés au compte 4751 Compte
transitoire lié à la révision du SYSCOHADA compte actif.

2. Non incorporation des primes de remboursement des obligations dans les


comptes 206

Les primes de remboursement des obligations échues sont enregistrées au fur et à


mesure du remboursement des obligations au débit du compte « 6714 Primes de
remboursement des obligations » au prorata des intérêts courus. Toutefois, les
primes de remboursements non échues sont à inscrire dans les Notes annexes en
engagement hors bilan ;

3. Adoption de l’approche par composants pour les immobilisations


corporelles

Appliquer l’approche par composants à un actif impose de décomposer le bien dès


l’origine entre l’actif principal et ses différents composants lorsqu’ils sont significatifs
et d’affecter le coût d’entrée global de ce bien entre ces différents éléments, inspirée
des dispositions des normes internationales (IAS 16-Immobilisations corporelles).

Les éléments suivants peuvent constituer des composants d’une immobilisation


(liste non exhaustive) :

 Frais d’inspections ou de révisions majeures


 Coûts de démantèlement, enlèvement de l’immobilisation et à
la remise en état du site

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4. Elargissement du champ d’éléments constitutifs de la valeur d’une


immobilisation

Le coût réel d’acquisition d’un bien est formé (cfr. article 37 de l’Acte uniforme relatif
au droit comptable et à l’information financière des entités) :

 du prix d’achat définitif net de remises et de rabais commerciaux, d’escompte


de règlement et de taxes récupérables ;
 des charges accessoires rattaches directement à l’opération d’achat ;
 des charges d’installation qui sont nécessaires pour mettre le bien en état
d’utilisation ;
 des frais d’acquisition (droits d’enregistrement, honoraires, commissions, frais
d’actes, etc.) après déduction des taxes récupérables ;
 de l’estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement, à l’enlèvement de
l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située, si cette
obligation incombe à l’entité soit du fait de l’acquisition de l’immobilisation
corporelle, soit du fait de

5. Affinement du traitement des coûts d’emprunts

Le SYSCOHADA révisé introduit la notion d’actif qualifié, conformément à la norme


IAS 23-Coûts d’emprunt.

6. Adoption de l’inscription des titres de placement au prix d’achat majorés


des frais d’achat

Le SYSCOHADA révisé a opté pour l’enregistrement des frais accessoires d’achat


dans un compte des titres ou dans un compte spécifique (5016 Frais d’acquisition
des titres du trésor et bons de caisse. Ainsi le contenu du compte « 6311 Frais sur
titres (vente, garde) » est désormais restreint aux frais de vente et de garde.

7. Indication d’une méthode de valorisation des titres de placement à leur


sorite

Le SYSCOHADA révisé indique que la sortie des titres de placement du patrimoine


se fait selon la méthode du premier bien entré est le premier bien sorti (P.E.P.S.).
La précision qui ne figurait pas dans la première version du SYSCOHADA.

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8. Comptabilisation des achats majorés des frais accessoires dans le compte


« 60 Achat »

Pour une meilleure appréhension de la marge commerciale, le SYSCOHADA révisé


a opté pour la comptabilisation des achats majorés des frais accessoires (douane,
fret, assurance sur achats, commissions, courtages sur achats, frais de transit, etc.)
y afférents dans le même compte d’achat (Compte 60).

9. Obligation de la comptabilisation des indemnités de départ à la retraite au


terme de chaque exercice comptable

Suivant le SYSCOHADA révisé les entités doivent évaluer et comptabiliser sous


forme de provisions à inscrire au passif externe du bilan (compte 196 Provisions
pour pensions et obligations similaires) les engagements de retraite au terme de
chaque exercice comptable et porter une mention dans les Notes annexes,
traitement inspiré de la norme comptable internationale « IAS 19 Avantages du
personnel ».

10. Révision des méthodes de prise en compte des résultats sur les
opérations relatives à des contrats pluri-exercices

Le SYSCOHADA révisé n’a retenu que la méthode à l’avancement et celle à


l’achèvement) et a supprimé la méthode du bénéfice partiel à l’inventaire.

Le SYSCOHADA révisé s’est inspiré de l’ « IAS 11-Contrats de construction » et


« IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des
clients ».

11. Classification des reprises de la subvention d’investissement dans les


activités ordinaires

Le SYSCOHADA révisé, classée dans les opérations d’exploitation précisément au


compte « 799 Reprises de subventions d’investissement ».

12. Amélioration du traitement comptable de contrat de concession de service


public
La concession est le contrat par lequel une personne, le concédant, confie à un
concessionnaire, entité du secteur privé :
 Soit la construction et ou l’amélioration,

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 Soit l’exploitation et ou l’entretien, d’infrastructure servant à fournir un service


public, pour une durée déterminée, et moyennant le droit de percevoir des
redevances des usagers du service public.
En vertu du principe de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique, le SYSCOHADA révisé a retenu le mode de comptabilisation suivant :
 Droit exclusif d’utilisation ou d’exploitation : le droit exclusif d’utilisation des
biens du domaine public ou le droit d’exploitation exclusif d’exploitation d’un
service public ont une vie économique certaine. Cependant, le montant est
d’un calcul difficile et le principe du coût historique conduit à ne pas
comptabiliser ce droit à l’actif, en l’absence d’un flux correspondant.
Néanmoins, l’existence de ce droit est à mentionner dans les notes annexes
avec la durée résiduelle d’effet du contrat.
 Traitement des infrastructures : inspection des biens concédés publique (par
l’entité publique) dans le bilan du concessionnaire :
- A l’actif, les biens mis en concession par le concédant, à titre gratuit,
avec condition de retour (immobilisations, stocks) ;

- Au passif, les droits correspondants du concédant selon l’interprétation


des normes internationales d’information financière (IFRIC), les
infrastructures ne sont pas comptabilisées en tant qu’immobilisation
corporelle du concessionnaire parce que l’accord contractuel de service
ne confère à celui le droit de contrôler l’utilisation d’une infrastructure de
service public par le compte du concédant conformément aux
dispositions du contrat (IFRIC 12 -11).

- Le concessionnaire comptabilise un actif financier (prêt, avance, actif


financier disponible à la vente) dans la mesure où il dispose d’un droit
contractuel inconditionnel à recevoir en contre partie des services de
construction de la trésorerie ou un autre actif financier de la part du
concédant ou sur ordre de celui-ci, le concédant n’ayant que peu ou pas
de possibilité d’éviter le paiement, généralement parce que l’accord est
opposable en justice. Le concessionnaire dispose d’un droit
inconditionnel à recevoir de la trésorerie ou le concédant garantit
contractuellement de payer au concessionnaire :

 Des montants spécifiques ou déterminables ;


 Ou le déficit éventuel résultant de la différence entre le montant reçus du
service même si le paiement est subordonné au respect par le
concessionnaire, d’exigence spécifique en matière de qualité ou de l’efficacité
de l’infrastructure (IFRIC 12-16). Le montant dû par le concédant est
comptabilisé chez le concessionnaire, soit en tant que prêt ou créance, soit
en tant ou »actif disponible à la vente.

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Les produits résultant du service d’exploitation seront affectés à l’apurement de


l’actif financier et en intérêt selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette dernière
étant une méthode de calcul du coût amorti d’un actif financier et d’affectation des
produits financiers au cours de la période concernée. Le taux d’intérêt effectif est le
taux qui actualise exactement les investissements de trésorerie future sur la durée
de vie du contrat d’exploitation de l’infrastructure (IAS 39-9).

Les éléments d’infrastructure dont l’accès est donné au concessionnaire par le


concédant pour le besoin de l’accord ne sont pas comptabilisés en tant
qu’immobilisation corporelle du concessionnaire.

Le concédant peut également fournir au concessionnaire d’autres éléments dont ce


dernier peut disposer librement à tels actifs font partie de la contrepartie due par le
concédant pour les services. Ils sont comptabilisés, en tant qu’actifs du
concessionnaire, évalué à la valeur actuelle lors de la comptabilisation initiale. Le
concessionnaire comptabilise un passif au titre des obligations non remplies qu’il a
assumées en contrepartie des actifs.

Inspiré de l’interprétation de l’ « IFRIC 12 Accords de concession de services » le


SYSCOHADA révisé retient la notion de contrôle du bien pour son inscription au
bilan. Ainsi, les dispositions prévues par le SYSCOHADA révisé ne couvrent que les
principes de comptabilisation, par le concessionnaire, des biens objet du contrat qui
sont contrôlés par le concédant.

13. Affinement du traitement du contrat de location

Inspiré des traitements préconisés par la norme internationale IFRS 16, le


SYSCOHADA révisé fait référence à la notion de contrôle pour différencier un
contrat de location d’un contrat de service.
Le SYSCOHADA révisé énonce explicitement que les dispositions prévues sur le
contrat de location s’appliquent limitativement aux deux cas de contrats de location
portant sur les immobilisations corporelles, à savoir les contrats de location
acquisition (coté preneur) et location financement (coté bailleur) d’une part et des
contrats de location simple d’autre part.

14. Introduction de la comptabilisation des frais de prospection et évaluation


des ressources minérales

Ce traitement comptable est emprunté de la norme internationale IFRS


6 « Prospection et évaluation de ressources minérales » et de l’interprétation IFRIC
20 « Frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à

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ciel ouvert ». Le SYSCOHADA révisé aborde cette matière en trois points, à savoir :
les frais de prospection et évaluation de ressources minérales, les frais de
découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à ciel ouvert ainsi
que l’acquisition d’un gîte de carrière.

15. Distinction entre phase de recherche et phase de développement


Si aucune distinction n’est faite entre phase de recherche et phase de
développement, toutes les dépenses engagées sont comptabilisées en charges

16. Instruments de trésorerie

Les instruments de trésorerie relatifs aux options sur les marchés financiers ont
été pris en compte.

17. Création du « compte 55 Instruments de Monnaie électronique »

L’instrument de monnaie électronique est constitué d’une valeur monétaire stockée


sous forme électronique, y compris magnétique, représentant une créance sur
l’émetteur qui est une remise contre des fonds aux fins d’opérations de paiement ou
de transfert d’argent.

18. Suppression de l’état supplémentaire de statistique ;

Ce tableau constituait un élément de trop dans la lecture des états financier.

19. Suppression du TAFIRE, remplacé par de tableau des flux de trésorerie

Le TAFIRE incompris par des opérateurs économiques et qualifié d’indigeste.


Le tableau de flux de trésorerie, faisant également partie du jeu d’états financiers
retenus par les normes IFRS, permet d’appréhender la variation globale de la
trésorerie par type d’activité (opérationnelle, investissement et financement).

20. Suppression du système allégé

La simplification par le groupement et la suppression de certaines rubriques et


colonnes, allègement excessif qui entraine la perte de pertinence

21. Affacturage (Factoring classique) et Affacturage (Factoring inversé)

L’affacturage ou factoring est une opération qui consiste à un transfert des


créances commerciales de leur titulaire à un factor, qui se charge d’en opérer le
recouvrement et qui en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance
momentanée ou permanente du débiteur.

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22. Titrisation

La titrisation des créances consiste pour une entité à céder les créances qu’elle
détient sur sa clientèle à une entité qui finance l’acquisition de de ces créances
par l’émission des titres sur les marchés financiers.

Le SYSCOHADA révisé prévoit un schéma d’écriture approprié. Le compte 4716


est utilisé pour constater les fonds communs de titrisation de créances.

23. Contrats de franchise

Le SYSCOHADA réviséa prévu un schéma des écritures chez le franchisé aussi


bien que chez le franchiseur.

24. Marques et fichiers clients, notices, titres de journaux et magazines acquis

Les marques, les fichiers, les notices, les titres de journaux et magazines ne
sont comptabilisés en immobilisations que lorsqu’ils sont acquis par l’entité.

CAS D’APPLICATION

1. Au bilan de l’entité BET’OR au 1er janvier 2018, le solde du compte 2011


Frais de constitution se chiffre à 18 000 000 FC. L’entité a été créée le 1er
janvier 2017, les frais relatifs à la constitution ont été payés par banque
(Honoraires du notaire 20 000 000 FC, frais d’actes 400 000 FC, droit
d’enregistrement 3 600 000 FC). L’entité a décidé d’immobiliser et d’amortir
les frais de constitution sur 4 ans.

Travail demandé: Quel est le sort de charges immobilisées au du 1er janvier


2018, date de la première application du SYSCOHADA révisé et journalisez
au 1 er janvier 2019.

Solution
 Solde du compte 2011 Frais de constitution: 24 000 000 – 6 000 000 =
18 000 000;
 Durée restant à courir : 4 – 1 = 3 ans:
 Charges par nature à étaler:

6324 Honoraires des professions règlementées 20 000 000 x ¾ = 15 000 000


6325 Frais d’actes et de contentieux 400 000 x 3/4 = 300 000
646 Droit d’enregistrement 3 600 000 x 3/4 = 2 700 000

Total à étaler 18 000 000

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MODIFICATIONS ET NOUVEAUTES INTERVENUES RELATIVES A L’AUDCIF

Ecritures au 1 er janvier 2018

D C LIBELLE D C
4751 Compte transitoire, ajustement spécial lié à 18 000 000
la révision du SYSCOHADA-compte actif
2011 à Frais de constitution 18 000 000

Ecritures au 1 er janvier 2019

6324 Honoraires des professions règlementées 15 000 000 x 1/3 = 5 000 000
6325 Frais d’actes et de contentieux 300 000 x 1/3 = 100 000
646 Droit d’enregistrement 2 700 000 x 1/3 = 900 000

D C LIBELLE D C
6324 Honoraires des professions règlementées 5 000 000
6325 Frais d’actes et de contentieux 100 000
646 Droit d’enregistrement 900 000
4751 à Compte transitoire, ajustement spécial lié 6 000 000
à la révision du SYSCOHADA-compte actif
Etalement des frais de constitution

2. Une entité émet le 01 janvier 2017 un emprunt de 450 000 000 FC constitué
de 4 500 obligations de 100 000 FC émises à 97 000 FC le titre. Le
remboursement doit se faire à 120 000 FC. Le au taux d’intérêt est de 20%.
La prime de remboursement sera amortie sur 5 ans.
Travail demandé: Quel est le sort du compte 206 Primes de remboursement des
obligations au du 1er janvier 2018, date de la première application du SYSCOHADA
révisé.

Solution

Rappel des écritures antérieures

D C LIBELLE D C
52 Banque (97000 x 4500) 436 500 000
206 Primes de remboursement des 103 500 000
obligations
1611 (120000-97000) x 4500 540 000 000
à Emprunts obligataires ordinaires
(120000 x 4500)
(Emission emprunt obligataire)
6872 Dotation aux amort. des primes de 20 700 000
remboursement
206 à Primes de remboursement des 20 700 000
obligations
(Amortissement 103 500 000/5

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Ecritures au 1er janvier 2018

 Solde du compte 206 au 01/01/2018 : 103 500 000 – 20 700 000 =


82 800 000
 Durée restant à courir : 4 ans (5 -1)
 Montant annuel du solde du compte 206 Primes de remboursement des
obligations rattaché à chaque exercice : 20 700 000

D C LIBELLE D C
01/01/2018

1611 Emprunts obligataires ordinaires 82 800 000


206 à Primes de remboursement des 82 800 000
obligations
Bilan d’ouverture
31/12/2018
6714 Primes de remboursement (Intérêts) 20 700 000
1661 à Intérêts courus sur emprunts 20 700 000
obligataires
Rattachement de la prime de
remboursement

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