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(CEE) (MBA/GP)
Promotion 13
C
(2013-2014)
ES
AG
Professeur au CESAG
Avril 2015
La personne morale
Catégorie
Petite et Moyenne Entreprise (PME)
d’entreprise
Fonds propres
(30%) 16 050 600 F CFA
Répartition des Le capital est réparti en parts égales ; chaque associé apportera en nu-
parts méraire 8 025 300 F CFA
DEDICACES
Je dédie ce travail à :
REMERCIEMENTS
Ils s’adressent :
encadrement;
de la caserne de Dieuppeul ;
IB
CA : Chiffre d’affaires………………………………………………………………………..66
IR : Indice de rentabilité……………………………………………………………………..27
LI
VA : Valeur ajoutée…………………………………………………………………………..34
TABLEAUX
Tableau n° 1 : Les catégories de projets……………………………………………………..10
Tableau n° 10 : Budget moyen ou prix pratiqués aux coins Resto / Dibiterie /Fast-food …..62
-B
SCHEMAS
Schéma n° 1 : Etude de la faisabilité de marché…………………………………………… .18
Schéma n° 2 : Etude de la faisabilité technique……………………………………………...19
Schéma n° 3 : La remontée des chaînes……………………………………………………...35
Schéma n° 4 : Le modèle d’analyse………………………………………………………….39
Schéma n° 5 : Qualité du personnel du complexe (Restaurant / Pâtisserie / Salon de thé)….70
SOMMAIRE
ENVIRONNEMENTALE ....................................................................................................................... 45
O
Depuis une décennie, l’Afrique de l’Ouest s’est engagée dans une bonne dynamique de crois-
sance, enregistrant ainsi un taux moyen de 3,8 % dans la zone UEMOA et de 6,4 % dans la
zone de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le Sénégal, avec une croissance économique moyenne de 3,1 % entre 2008 et 2012 reste
encore en retrait par rapport à cette tendance avec un secteur privé relativement modeste.
Par ailleurs, les résultats de l’enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal, réalisée en 2011,
révèlent un taux de chômage estimé de 31 %, constitué de jeunes et particulièrement dévelop-
C
pement qui vise l’émergence dans la solidarité et l’Etat de droit, à l’horizon 2035. Cette stra-
ES
tégie dénommée Plan Sénégal Emergent (PSE) constitue le référentiel de la politique écono-
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Ainsi, à travers les trois (3) axes stratégiques du PSE, le Sénégal s’engagera dans ses actions
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de diplômés de l’enseignement supérieur. Cette situation qui laisse entrevoir la pauvreté et les
IB
inégalités sociales risque, à terme, une menace sérieuse pour l’équilibre social.
LI
O
Toutefois, la réalisation d’un taux de croissance soutenue dans la durée, requiert la création
E
Conformément aux orientations de la politique économique, le PSE, à travers son axe 1, ac-
corde une place centrale au secteur privé qui devra jouer un rôle déterminant dans la mise en
œuvre de projets structurants, en termes de création de richesse et d’emplois. Un accent parti-
culier sera mis sur l’accompagnement de la Petite et Moyenne Entreprise (PME) qui consti-
tue un socle pour le développement de la qualité.
Les sous- secteurs embrassés (Industries, commerce, services et pêche) font des PME un le-
vier essentiel de lutte contre la précarité, le chômage et le sous-emploi.
L’alimentation hors domicile a certes été une vielle pratique dans les grandes villes mais a
surtout connu un essor considérable à Dakar avec l’instauration de la journée continue en
-B
1992 et la dévaluation du franc CFA en 1994. D’ après les enquêtes menées par ENDA-
IB
ainsi que du niveau de pauvreté de certains ménages. A cela, s’ajoute la volonté manifeste
pour certaines catégories sociales de diversifier leur régime alimentaire par la découverte de
EQ
nouvelles saveurs.
U
Par ailleurs, le grignotage d’aliments entre les repas, observé chez la plupart de la population
urbaine, de même que l’organisation de séminaires, cocktails, cérémonies religieuses et
familiales concourent au développement de l’entreprenariat en matière culinaire.
1
Selon leur Lettre de Politique sectorielle, les PME représentent près de 90 % du tissu des entreprises, 30% du
PIB, 60 % de la population active, 42 % du total des emplois du secteur moderne et 30% de la valeur ajoutée
des entreprises, au plan national.
Binetou BIAYE MBA Gestion de Projets, 2013 - 2014 Page 3
ETUDE DE FAISABILITE D’UN COMPLEXE DE RESTAURATION
En réponse à la demande de leurs employés, étudiants et/ou élèves, certaines structures pu-
bliques comme privées ont aménagés des espaces adéquats devant accueillir des restau-
rants ; le consentement de prix forfaitaires, au profit de ces derniers marque la différence.
Comme autre alternative face à la forte demande insatisfaite du marché local, on observe,
dans tous les coins de Dakar, l’implantation de restaurants, dibiteries, gargotes, commerces
de rue, fast-foods et de micros-entreprises de service traiteur.
Toutefois, malgré leur croissance exponentielle dans l’environnement économique les per-
formances de ces entreprises évoluant dans ce sous-secteur de la restauration sont en deçà
des attentes aussi bien en termes de création d’emplois, de richesses nationales, de compétiti-
vité que de développement.
C
Les résultats du diagnostic du secteur des PME corroborent cette situation de fait en révélant
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le contraste entre l’importance numérique des PME sur le tissu économique et leur niveau de
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contribution dans l’économie nationale, notamment dans la création d’emplois(30 %), la cons-
titution du chiffre d’affaires(25 %) et la valeur ajoutée nationale (20 %).
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des capacités techniques et de gestion des promoteurs ainsi que de l’inadéquation du sys-
TH
tème d’assistance conseil notamment en direction des micros et petites entreprises du sec-
EQ
malaises précitées ont pour conséquences, le problème de santé publique lié à l’absence
d’hygiène du fait de la précarité du lieu d’activité et la faible part de marché touchant une
strate de la population (l’aristocratie).
De cela, découle une mortalité prématurée des nouvelles créations âgées de moins de cinq(5)
ans ou un ralentissement du développement de certaines d’entre elles.
En conséquence, cette situation problématique qui caractérise les PME risque, à long terme,
d’hypothéquer la vision déclinée par le PSE.
A cet égard, la solution qui nous semble la mieux adaptée est de promouvoir l’entrepreneuriat,
à travers le patriotisme économique.
l’entreprenariat féminin apparaît ainsi comme un levier important dans l’objectif de dévelop-
ES
Par conséquent, la création d’un complexe moderne de restauration à Dieuppeul, dans la ville
de Dakar, par un groupe de promoteurs femmes, offrant des services compétitifs, s’avère
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pertinente.
IB
rentabilité pour les différents acteurs concernés ainsi que de sa faisabilité technique, organisa-
TH
La réponse à cette question principale posée par tout décideur appelle d’autres questions spé-
cifiques théoriques et pratiques :
Autant de questions dont les réponses concourent de manière pratique à l’évaluer efficace-
ment le projet de création d’un restaurant et d’un service traiteur dans l’agglomération de Da-
kar, thème retenu par notre étude.
Par ailleurs, il convient de préciser que cette étude a pour objet la conception d’un projet
AG
d’entreprise. Elle n’a pas ainsi la prétention d’analyser les démarches d’exploitation d’un
projet d’entreprise.
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retenu, constitue une application aux connaissances théoriques en matière de projet de créa-
LI
tion d’entreprise. Par ailleurs, il participe à la concrétisation d’un vœu consistant à créer des
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emplois au profit des jeunes diplômés et professionnels culinaires sans fonds propres.
TH
Quant à la deuxième partie intitulée Cadre pratique, elle s’appuiera sur les études de marché,
technique, organisationnelle, légale et socio environnementale (Chapitre 3) pour ensuite dé-
boucher sur l’évaluation de la rentabilité économique et financière du projet (Chapitre 4).
Cette assertion est confirmée par les définitions suivantes, épousant le même contenu mal-
IB
En termes simplifiés, Roy et Vernerey (in Jean –Pierre BOUTINET, 1990) identifient le pro-
TH
jet comme une nécessité face aux situations de la vie quotidienne, constituant souvent un
compromis entre le possible et le souhaitable.
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Dans cette tentative de définition, Mucchielli (2008), quant à lui, réaffirme que la norme ISO
10006 définit le projet de la même manière en prenant en charge les contraintes de coût et
de qualité. Selon cette norme, « un projet est un processus unique qui consiste à un ensemble
d’activités coordonnées et maîtrisées comportant des dates de début et de fin, entreprises dans
le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques telles que des contraintes
de délais, coûts et ressources ».
Par ailleurs, la notion de projet renvoie à une certaine typologie définie selon des critères de
classification variant d’un auteur à un autre.
Selon Le Dantec (2003, 13-14), « Les différentes catégories de projets habituellement citées
dans les ouvrages font intervenir des critères de classement différents comme la finalité, la
taille ou le métier ».
Produit
Finalité Infrastructure
C
Organisation
ES
Petits projets
AG
Projets internationaux
IB
Bâtiment
LI
Informatique
O
Métier
TH
Industriel
EQ
Toujours, dans la tentative de classification selon leur taille, on discerne trois grandes catégo-
ries de projets ( Herniaux, 2007) :
Concernant la classification selon le critère finalité, Aïm (2014) épouse la même catégorisa-
tion décrite par Le Dantec mais sous d’autres appellations en ajoutant le projet de « socié-
té ». Ainsi, il propose comme catégories :
Le projet « ouvrage »
Le projet dit « ouvrage » est relatif à un projet unique ou non récurrent qui s’adresse à un
client unique(en cela il s’oppose à un projet « produit ». le projet « ouvrage » est rapprocher
du « hard project » qui existe par lui-même et qui est un bien livrable. On est souvent dans ce
cas dans le domaine du projet architectural qui s’inscrit dans la durée :un ouvrage d’art(pont,
tunnel, autoroute,…), un bâtiment(bibliothèque, musée,…).
Le projet « organisationnel »
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projet organisationnel dont la notion de livrable est moins tangible à savoir : la numérotation à
10 chiffres, l’organisation de jeux olympiques, le changement de règle comptable…
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Le projet « de société »
-B
Ce type de projet s’adresse à des valeurs de référence qui engagent la société sur un long
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Le projet « produit »
TH
Il est relatif à un projet qui sera réalisé en plusieurs exemplaires ou en série. C’est un pro-
EQ
jet dit récurrent qui s’adresse à plusieurs clients. On est souvent dans ce cas dans le do-
maine industriel du produit qui suit un cycle (introduction, expansion, maturité et déclin).
U
Il est donc par nature éphémère : avions, automobiles, ordinateurs, médicaments, par-
E
fums…
Toutefois, la classification selon les trois critères décrits précédemment n’est pas uni-
voque. Suivant une autre approche, Clet et Maders(2005) distinguent deux grands types
de projet :
ration initiale du projet en définissant par défaut, les phases de son déroulement.
ES
Cette approche, consistant à décomposer le projet en plusieurs phases ou étapes semble être
AG
ront être identifiés et traités dans la phase concernée et le plus en amont possible vis-à vis de
IB
largement appréciée par Taché(2014) qui, à travers ses propos justifie l’objectif de sécuriser
la démarche projet en validant les avancées et réalisations. En effet, les différentes étapes re-
EQ
tenues par cet auteur sont réparties entre quatre principales phases :
U
1.2.1. L’exploration
Cette première phase également appelée phase d’identification ou d’avant- projet selon les
auteurs, est constituée d’un ensemble d’études notamment d’opportunité et de faisabilité per-
mettant de définir les caractéristiques principales de base du projet. En effet, une fois la viabi-
lité prouvée, les contours du projet se dessinent progressivement aboutissant à un cadrage
complet de l’opération.
1.2.2. La définition
Cette étape consiste à procéder aux opérations suivantes : identification des objectifs, choix
LI
des indicateurs, recherche des solutions à mettre en place, élaboration du scénario de réalisa-
O
tion, recensement des dispositifs requis, estimation des ressources humaines et financières
TH
lection de l’équipe du projet ; Cette phase aboutit à un plan d’action global qui doit être né-
gocié entre le commanditaire et le chef de projet.
U
E
En somme, il s’agira d’abord de définir les conditions de réalisation, les besoins et con-
traintes à lever, d’analyser ensuite les variantes pour en retenir une avant d’étudier la faisabi-
lité du projet. Des différentes analyses (fonctionnelle, technique, commerciale, financière,
économique, organisationnelle), identification et prise en charge des risques découlera la sé-
lection du projet.
Durant cette étape, il s’agira de poser un jugement nécessairement qualitatif sur les objectifs
visés par le projet et sur la viabilité même de celui-ci.
Enfin, une analyse des risques portant sur chaque élément de la phase de préparation, abouti-
ra à un jugement global portant sur la nécessité ou non d’abandonner le projet ou de modifier
la conception.
1.2.2.3. La sélection
Le choix du projet ou une de ses variantes de même que son refus par les décideurs, est lar-
gement tributaire des conclusions du rapport d’appréciation. A cet égard, la démarche telle
que pratiquée, consistant à sélectionner le projet avant sa préparation ne s’applique pas à
tous les projets.
Cette étape de sélection pourrait être suivie, selon le cas, de séances de négociation de prêt,
subvention et autres conditions nécessaires.
C
ES
1.2.3. La réalisation
AG
Cette phase commence dès que les spécifications fonctionnelles et techniques de la solution
retenue ont été validées.
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brage du projet.
O
TH
de négociation.
E
La mise en œuvre consiste, selon le Professeur Ahmadou TRAORE, à mobiliser les res-
sources nécessaires et de qualité, à créer les pré- conditions par la levée des risques et con-
traintes et à formaliser l’engagement des intervenants.
Cette étape requiert également la mise en place d’un système administratif performant pour
le suivi des tâches relatives au fractionnement des activités déclinées dans le plan
d’opérations.
La plupart des projets comporte une phase d’investissement avant qu’ils puissent produire ce
pour quoi ils ont été conçus.
Cette étape se matérialise par la mise en place de liens entre les clients et le système de pro-
duction. Par ailleurs pour le cas spécifique de projets « produit » relevant du domaine indus-
triel ou de projets « ouvrage », caractérisés par la pérennité, l’expression « mise en produc-
C
Cette phase du projet telle que décrite par Marchat (2009), consiste à mettre en service ou en
AG
vente les produits ou services réalisés. Cependant, ces solutions devront rester sous surveil-
lance pendant une durée donnée définie au départ du projet en fonction des enjeux et des
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coûts.si c’est un produit manufacturé vendu à des clients externes, cette période peut être
assortie d’une période de garantie. Ainsi, une partie de l’équipe technique qui a fabriqué le
IB
produit-service reste mobilisé afin d’intervenir le plus rapidement possible. On parle ainsi de
LI
O
A intervalles réguliers, le projet doit être contrôlé à l’aide du système qui a été mis en place :
le contrôle peut s’exercer soit par le chef de projet seulement soit par l’instance à laquelle il se
rapporte : cela dépend des particularités du projet.
Ceci exige un système d’informations adéquat et un système pré-établi pour régler les pro-
blèmes. Si ceux-ci s’avèrent inopérants, on doit les modifier au plus tôt sinon, le projet risque
de déraper.
Ce dispositif formalisé de contrôle appelé jalonnement est préconisé par d’autres auteurs
dans le cadre du pilotage stratégique.
En effet, Herniaux (2007) suggère que le déroulement du projet doit être complété le cas
échéant par un jalonnement. Ainsi, il définit le jalon comme un rendez-vous destiné à la
fois à vérifier si l’étape qu’il conclut est terminée en bonne et due forme et à recadrer le pro-
jet dans son environnement(budget et échéances).
Aussi, Debois et Maes (2013) s’accordent-ils sur le principe d’associer à chaque phase un
jalon qui définit les objectifs intermédiaires de projet et met en place un dispositif « anti-
retour » car, rappellent-ils, les décisions prises au jalon sont à priori irréversibles.
Un projet peut connaître une fermeture selon deux cas : sa nature ou son insuccès. Dans le
premier cas, la possibilité de donner suite au projet est généralement vérifiée afin de mieux
C
l’évaluation ex-post.
AG
étude de l’environnement économique. En effet, pour crédibiliser son projet auprès des inves-
IB
faisabilité.
TH
La faisabilité des projets est aujourd’hui considérée comme un important facteur de succès et
U
constitue une préoccupation majeure pour de nombreux gestionnaires Cela est confirmé par
E
les recherches récentes qui avancent que le fait de négliger certains aspects normalement
couverts par les études de faisabilité peut entraîner des conséquences désastreuses, et même
causer l’échec de projets (Corriveau et Larose, 2006).
Quant à Marchat (2008), il appréhende la faisabilité comme un équilibre entre les trois types
d’objectif, le résultat attendu du projet (côté qualité), le temps pour obtenir ce résultat (côté
temps), les ressources nécessaires pour réaliser ce résultat dans le temps donné (côté coût).
Ces trois éléments s’assemblent dans le triangle de la performance.
Selon lui, un projet faisable est celui qui a un équilibre entre les côtés de ce triangle.
« L’étude de faisabilité a pour objet d’identifier et de définir les scénarios de solutions en-
visageables et d’évaluer pour chaque scénario, ses avantages et ses inconvénients » (Maders
et Clet, 2005 : 43).
Cette lumière apportée sur le projet envisagé sert, selon Corriveau (2012), à éviter
d’échafauder des projets irréalistes et irréalisables et de connaître les dérives qui pourraient
en résulter. L’étude de faisabilité constitue donc une étape déterminante et incontournable du
cycle de vie d’un projet et doit être menée avec efficacité. Elle suppose, au préalable, la con-
naissance et l’analyse des caractéristiques clés du projet à décrire.
En somme, Bachaouir et al (2014) qui semblent épouser ses idées développées assimilent
C
de faire des propositions. En effet, l’objectif recherché est d’outiller les décideurs aux fins de
pouvoir situer le projet dans l’environnement de l’entreprise et d’en mesurer l’impact lors de
-B
la mise en œuvre.
IB
L’étude de faisabilité d’un projet s’apprécie sous plusieurs angles. En effet, d’après Corri-
LI
veau et Larose (2012) une évaluation complète de la faisabilité doit, au moins, comporter
O
cinq volets. Il s’agit du marché, du volet technique, organisationnel et légal, socio environ-
TH
nemental, financier.
EQ
« Les propos d’acteurs clés interrogés dans le cadre de notre recherche apportent des révéla-
tions confortant la nécessité impérative de traiter davantage de la faisabilité de marché »
(Corriveau, 1988). Pourtant, ajoute-t-il, « l’étude de fiabilité de marché constitue une pers-
pective de première importance ; de nombreux échecs en gestion de projet s’expliquent jus-
tement par un manque de considération des aspects reliés au marché… »
En gestion de projet, les conditions favorables sont détectées en faisant l’étude de marché
dans lequel le projet s’intégrera. ( Menvielle et Corriveau, 1998)
Décrire et estimer
Connaître et les ventes possibles
prendre en compte pour l'entreprise Esquisser la stratégie de
l'environnement marketing du projet
des affaires du (part de marché
projet espérée)
Estimer le potentiel
de ventes et des Conclusion
Approfondir segments visés(la
les besoins demande totale)
motivant le
projet
poursuivre ou
non les autres
C
Décrire et études
ES
Caractériser analyser la
le marché concurrence
(l'offre)
AG
concept retenu. Ensuite elle en évalue les risques. Enfin, elle s’assure de la capacité de
U
capacité, de qualité, de coût et d’échéance définies par les parties prenantes. Les propos de ces
auteurs confortent que l’étude de faisabilité technique agence un ensemble d’éléments exigés
pour traduire techniquement les livrables du projet elle imagine ensuite comment les réaliser
pour en connaître et en minimiser les coûts d’investissement. Ces informations éclairent la
décision d’investir ou non dans le projet en identifiant, évaluant, commentant et améliorant au
besoin les facettes techniques clés du concept du projet.
Toutefois, il n’existe pas de démarche universelle pour étudier la faisabilité technique d’un
projet. Une kyrielle de méthodes et d’outils peut être utilisée. La figure de la page suivante
propose néanmoins un cadre général dont les composantes s’adaptent à tous les projets.
Déterminer les stocks requis par le projet Déterminer les outillages et les
-B
en détail le
LI
jet
TH
l’aménager
U
E
Conclusion
Source : Corriveau & Larose (2012), Guide pratique pour étudier la faisabilité d'un projet,
page 163.
La démarche globale telle que préconisée par Corriveau, Larose et Cadieux connaît d’abord
l’aspect organisationnel et légal. En effet, soutiennent-ils, ce volet doit être amorcé dès le
début du projet et doit se poursuivre durant toute l’existence du projet. Du fait de la variation
notable des aspects organisationnels et légaux, cette étude est mise à jour et complétée au fil
des étapes et des processus jalonnant sa réalisation.
faire le projet. Ce sous point doit également examiner la politique de gestion de la qualité
adoptée et s’assurer de la pertinence des mécanismes et outils de suivi et de contrôle du pro-
AG
jet.
-B
Par ailleurs, pour éviter tout risque, il s’avère opportun de s’informer des lois en vigueur
IB
Dans le cadre de la faisabilité légale du projet, il faut identifier tous les aspects légaux à
O
prendre en compte dans la vie du projet. Il est en effet important de s’informer des lois en
TH
Corriveau et Larose reprennent les propos de Victor Hugo en faisant un bref rappel sur la
E
conception qu’on a longtemps eu des ressources naturelles. En effet, affirment-ils, « les lois
de la nature étaient considérés comme immuables ; le concept de ressources renouvelables
était synonyme de ressources intarissables. Pourtant, l’expérience nous a sérieusement montré
que nous avions tort …Certes l’essor technologique des pays industrialisés a amélioré la
qualité de vie de l’humanité quoique de façon souvent inéquitable ».
Or, après seulement un siècle de développement soutenu, nous prenons tout juste conscience
de ses ravages conséquences planétaires. Fort heureusement, plus conscientisés à ces impacts,
les nombreux publics impliqués dans les projets revendiquent désormais une reddition de
compte accrue de la part des entreprises. Ainsi, l’environnement est désormais un critère de
décision déterminant, et ce, au même titre que les aspects commerciaux, techniques et finan-
ciers plus traditionnels.
De plus, l’obligation pour les organisations, d’entreprendre des projets rentables, mais aussi
acceptables socialement et environnementalement est de plus en plus tangible.
- amorcée le plus tôt possible et faire partie intégrante du cycle de vie du projet ;
- évolutive et itérative ; en effet, au fur et à mesure que le projet se clarifie et se précise,
-B
itérations possibles et souhaitables pour corriger les défaillances, réagir rapide- ment
LI
- systémique et multidisciplinaire ;
TH
L’analyse doit être globalisante et basée sur une vision élargie du développement, les im-
EQ
pacts des projets touchant non seulement les éléments environnementaux, mais aussi les
aspects sociaux et économiques. La démarche retenue doit inévitablement être systémique
U
E
et s’appuyer sur l’expertise d’une équipe pluridisciplinaire. L’intégration des parties pre-
nantes est au cœur de toute démarche d’étude de la faisabilité socio- environnementale.
Outre ces facteurs clés méritant une attention particulière, la démarche d’étude de faisabilité
d’un projet décrite par ces experts est jalonnée d’étapes suivantes :
L’analyse suppose que les contours du concept « impact » soient préalablement déclinés et
C
cernés. L’impact s’entend comme une empreinte laissée par le projet sur l’environnement ; il
ES
se manifeste par un changement dans le milieu récepteur. En somme, il s’agit de toutes les
AG
d’un projet, etc. 49 . Concrètement, on observe l’impact par une modification quantitative ou
qualitative des indicateurs préalablement définis: fluctuation du taux de chômage, du niveau
IB
Située au cœur de la démarche, l’analyse des impacts débute par la description des incidences
du projet ; vient ensuite la prévision de l’évolution. Des indicateurs choisis afin d’estimer
EQ
l’état futur des éléments socio-environnementaux sont ensuite surveillés. La portée des im-
U
pacts est évaluée de manière à cibler ceux qui doivent être traités et leur priorité.
E
Enfin, le coût de mise en place et de gestion de ces stratégies doit être pris en compte dans
l’évaluation des coûts totaux du projet lors de l’étude de sa faisabilité financière.
Les études de faisabilité financière et économique sont les dernières étapes réalisées dans un
processus de prise de décision relatif à un projet d’investissement. En effet , elles sont réali-
sées après les études de marché, technique, et organisationnelle parce qu’ elles dépendent de
ces données fournies par ces études .
Selon Wiener et Chervel (1985) l’étude de projet commence par l’étude de rentabilité finan-
cière assimilée à l’évaluation du point de vue des actionnaires.
L’analyse de la faisabilité financière d’un projet comprend généralement deux parties: l’étude
de la rentabilité et l’étude du financement. La première vise à vérifier la viabilité économique
du projet sur le plan de sa rentabilité et de son impact sur la création de valeur dans
C
financier de l’entreprise.
AG
Ces deux études sont différentes et ne doivent pas être confondues. C’est pourquoi il convient
de les séparer.
-B
Les entreprises lancent les projets d’investissement dans le but de dégager des flux monétaires
O
qui créeront de la valeur pour leurs actionnaires. Ces projets d’investissement peuvent être
TH
l’acceptation de chacun d’eux n’est pas affectée par la réalisation ou le refus de l’autre. Ils
peuvent être mutuellement exclusifs ou incompatibles si la réalisation de l’un rend la réalisa-
U
tion des autres impensable ou impossible. Enfin, ils sont qualifiés de projets complémentaires
E
Dans le choix des investissements, la théorie stipule que l’étude de la faisabilité financière de
projet doit séparer la décision d’investissement et la décision de financement.
Cette sous- section a pour but de présenter les modes de calcul des critères de rentabilité et
leur utilisation pratique dans les cas concrets. Ces critères doivent permettre de répondre à
deux questions :
Ces critères se répartissent en deux méthodes : les méthodes non fondées sur l’actualisation
et celles fondées sur l’actualisation.
AG
Ce sont des méthodes qui ne prennent pas en compte la valeur temporelle de l’argent. Elles
considèrent qu’un flux monétaire disponible aujourd’hui sera équivalent à un flux monétaire
IB
dans un an. On peut distinguer deux méthodes: le délai de récupération et le taux de rende-
LI
O
ment comptable.
TH
Le délai de récupération simple (DRS) aussi appelé période de récupération ou pay-back pé-
riode correspond au nombre d’années nécessaire pour que le cumul des flux monétaires géné-
U
• il ignore les flux monétaires générés après la période de récupération. Il privilégie les projets
nécessitant de faibles investissements ou ceux générant des flux monétaires positifs immédia-
tement.
Le délai de récupération peut conduire à renoncer à des projets rentables, mais dont la période
de démarrage est plus longue.
taux de rendement comptable généré par le projet. Tout projet retenu devra avoir un taux de
ES
Pour calculer le taux de rendement comptable, on utilise des données comptables qui intègrent
LI
des données qui ne correspondent pas à la notion de flux monétaires. Le résultat comptable
O
peut être très différent des flux monétaires en raison principalement des amortissements.
TH
Le seuil à dépasser par le taux de rendement peut être fixé de façon arbitraire par l’entreprise.
EQ
Contrairement aux précédentes méthodes, les méthodes fondées sur l’actualisation prennent
E
Le DRA résout le problème de l’actualisation des données, mais ignore les flux monétaires
générés par le projet après la période de récupération.
Ceci suppose alors de déterminer un horizon de projection des flux monétaires nets pour
ES
chaque période (Recettes générées par le projet – Dépenses engagées dans le projet) et de les
AG
déterminé:
IB
LI
VAN= ∑ −
O
La VAN connaît également quelques critiques. En effet, elle ne permet pas d’intégrer la
flexibilité dans un projet et ne tient pas compte des options qui peuvent se présenter en cours
de projet. Le projet est considéré dans un horizon établi et les flux monétaires sont déterminés
au moment de l’évaluation du projet.
De plus, la VAN est souvent difficile à interpréter lorsque vient le temps de comparer des
projets de taille, de durée et de degrés de risque différents.
L’IR se définit comme le rapport entre la valeur actualisée des flux monétaires encaissés et le
montant investi (I) initialement. Il mesure la rentabilité du projet en dollars d’investisse- ment
C
initial. C’est un critère complémentaire à la VAN, qui permet de résoudre, en partie, le pro-
ES
blème de classement des projets de VAN différentes dont la durée de vie est identique et les
montants d’investissement sont différents. Ainsi, entre deux projets, on retiendra celui qui a
AG
l’indice de rentabilité le plus élevé. Toutefois, lorsque nous sommes en situation de rationne-
-B
ment du capital et que les investissements sont mutuellement exclusifs, on se réfère à la renta-
bilité absolue mesurée par la VAN.
IB
∑
LI
IR=
O
IR=
EQ
Il convient de noter :
en contexte de projets indépendants:
U
•Un IR supérieur à un (1) signifie que la VAN est positive, donc le projet est rentable.
E
• Un IR inférieur à un (1) signifie que la VAN est négative, donc le projet n’est pas rentable.
en contexte de projets mutuellement exclusifs
On retiendra celui qui a l’IR le plus élevé, à condition qu’il soit supérieur à un (1).
Les mêmes critiques faites à la VAN peuvent être formulées pour l’IR, car celui-ci dépend
aussi du choix du taux d’actualisation. Mais l’IR permet de relativiser la valeur.
Le taux de rendement interne (TRI)
Le TRI est le taux qui annule la VAN. Le TRI est le taux maximum auquel les revenus du
projet permettent de rémunérer le capital investi sans que la VAN devienne négative.
Une VAN nulle sous-entend que les flux monétaires disponibles sont replacés au TRI.
Ainsi :
en contexte de projets indépendants:
Tout projet est acceptable lorsque le TRI est supérieur au taux d’actualisation déter-
miné ou retenu par l’entreprise.
C
Tout projet est à rejeter lorsque le TRI est inférieur au taux d’actualisation déterminé
ES
en contexte de projets mutuellement exclusifs, il faut retenir celui dont le TRI est le
plus élevée, à condition qu’il soit supérieur au taux d’actualisation déterminé ou rete-
-B
nu.
IB
Toutefois, le TRI peut apparaître comme un taux de « rentabilité», puisque c’est le taux qui
LI
rend équivalent les flux encaissés dans le futur et les flux d’investissement décaissés.
O
Or le TRI n’est pas un taux de rentabilité, c’est seulement le coût maximum du capital sup-
TH
En effet, selon l’étape du cycle de vie du projet, on a recours selon le cas, à l’analyse finan-
E
Le professeur associé au CESAG, Mr TRAORE (2004), précise dans ses écrits que l’AFS
intervient dans les phases d’identification et de préfaisabilité lorsqu’on peut encore modifier
ses principales caractéristiques techniques et économiques. Elle consiste essentiellement à
comparer les variantes et doit aboutir au choix de la meilleure, compte tenu des critères de
sélection fixés par le promoteur.
L’AFD, quant à elle porte sur l’étude approfondie de la variante choisie. Elle est en fait la
technique d’analyse financière utilisée dans l’étude de faisabilité et qui peut se prolonger
Le schéma de financement ;
AG
Le calcul de la rentabilité définitive du point de vue des actionnaires, des capitaux propres et
O
En somme, il s’agit de préciser dans le calcul de la rentabilité financière, quels sont les avan-
EQ
tages et les coûts pour l’entrepreneur et de quelle manière ils sont évalués.
U
Pour un créateur d’entreprise ou un entrepreneur, le montage financier va être une étape im-
portante dans le processus de mise en place de son projet. Cette étude va en effet lui per-
mettre de répertorier toutes les charges qui vont incomber à la future entreprise et ainsi dé-
terminer le capital à débloquer (voire les sources de financement) pour y faire face (Fiche
APCE : http://www.apce.com).
Selon cette source, les trois grandes parties du dossier financier sont les suivantes :
Le plan de financement
l’entreprise va générer des recettes suffisantes pour couvrir les charges. Ce tableau re-
groupe les différentes charges de l’entreprise ;
-B
Le plan de trésorerie
O
engagées sur la même période. Il s’agit de déterminer quel produit ou service sera vendu,
U
le chiffre d’affaires prévu ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour produire ou
E
vendre.
A partir de ces données, les prévisions financières devront pour l’essentiel répondre à
quatre grandes questions :
1. Quels sont les capitaux nécessaires pour lancer le projet ? Est-il possible de les
réunir ?
2. Le projet est-il rentable ?
3. Les recettes encaissées par l’entreprise tout au long de l’année permettront-elles
concours de l’Etat, et par ricochet s’ inscrivant dans sa dynamique économique est amené à
ES
- Comment choisir les projets qui concourent au mieux à la réalisation des objectifs na-
tionaux ?
-B
Deux approches divergentes ont tenté d’apporter des réponses à ces questions. Selon Wiener
LI
et Chervel (1985), il s’agit, d’une part, des méthodes des prix de référence, généralement pré-
O
conisées par les institutions internationales et, d’autre part, la méthode des Effets mise au
TH
point par la Société d’Etudes pour le développement économique et social (SEDES) et suggé-
EQ
Ces deux auteurs font ainsi l’économie de l’historique et de la démarche de ces méthodes.
E
Aussi, faudrait-il préciser que la référence théorique commune à ces méthodes est le modèle
néoclassique dont les hypothèses retenues aboutissent aux conclusions essentielles suivante :
- Un équilibre global net de l’offre et de la demande pour chaque bien dans une écono-
mie marquée par l’absence de monopoles, d’ententes, de cartels du côté des produc-
teurs, et l’absence de syndicats du côté des salariés, aboutissant, après ajustements, à
l’instauration d’un système de prix après.
Comme propriétés de cet état d’équilibre, on peut retenir :
- Pour chaque producteur, que les productivités marginales en valeur des facteurs sont
égales au prix d’achat de ces facteurs(en particulier, le salaire est égal à la productivité
marginale en valeur du travail ;
C
- Pour chaque consommateur, que les utilités marginales sont proportionnelles aux
ES
prix.
Ainsi, dans le modèle néoclassique, le système des prix découle d’une concurrence parfaite.
AG
Or, d’après les tenants des méthodes des prix référence, la plupart des hypothèses du modèle
-B
néoclassique ne sont pas vérifiées dans les pays en voie de développement : par suite, les prix
IB
du marché ne reflètent pas correctement les raretés relatives des biens et de la pression des
besoins économiques. Fort de ces constatations, les tenants des méthodes des prix référence
LI
O
concluent qu’au lieu de prendre les prix du marché pour évaluer les coûts
TH
et avantages d’un projet, il faut utiliser les prix fictifs dits « prix de référence » qui
EQ
s’instaureraient si la concurrence régnait effectivement sur tous les marchés. On est donc
amené à déterminer :
U
E
- Les prix de référence des biens et services produits et consommés par le projet ;
- Les prix de référence de la main-d’œuvre non qualifiée ;
- Les prix de référence des devises ;
- Les prix de référence de l’investissement ;
- le taux d’actualisation collectif.
La méthode de l’ONUDI et celle de la BIRD introduisent de plus des coefficients de pondéra-
tion qui tiennent compte de l’impact du projet sur la répartition des revenus (objectif de jus-
tice sociale).
Wiener et Chervel (1985 :17), précisent également que « c’est au cours de l’élaboration des
premiers plans quinquennaux marocains que la SEDES a été amenée à mettre au point une
méthode de sélection des projets dans un cadre de planification ». Concernant la démarche de
la méthode des effets, ces auteurs précités proposent les six(6) phases suivantes :
1. Analyse du projet
C’est l’étude du projet du point de vue de l’entrepreneur (analyse de la rentabilité financière) ;
2. Analyse de l’économie
On dispose d’un tableau entrées-sorties à contenus d’importations partir duquel on a calculé
pour chaque produit de l’économie les taux d’importations incluses et de valeur ajoutée in-
C
3.1.Grappe de projets
Dans la plupart des cas, un projet ne se présente pas isolé, mais implique la réalisation
-B
Si nous prenons l’exemple d’un projet de pêche, la pêche industrielle implique une activité de
LI
O
Produit 1 X X
2 X X
3 X X
4 X X
Total C.I. X X X X
C
Salaires X
ES
Impôts X
AG
RBE X
Total VA X
-B
Production X
IB
Source : Wiener (1985), Le calcul économique de projet par la méthode des effets
LI
Les importations CAF sont celles qui figurent dans le compte d’exploitation du projet, on les
désigne par importations directes.
U
E
La valeur ajoutée (salaires, impôts et RBE) correspond aux revenus distribués dans le cadre
du projet lui-même, on la désigne par valeur ajoutée directe.
Les fournisseurs du projet vont donc augmenter leur production pour satisfaire la demande en
C.I.L émanant du projet. Pour faire face à cette augmentation de production, les fournisseurs
du projet vont devoir augmenter leurs:
Si on dispose des comptes d’exploitation des fournisseurs du projet et des fournisseurs des
C
Importations Importations
IB
V.A. V.A.
TH
Source : Wiener (1985), Le calcul économique de projet par la méthode des effets
EQ
U
E
Les projets n’ont donc pas d’influence sur cette demande intérieure finale à terme, qui doit
être de toute les façons satisfaite que le projet soit mis en œuvre ou non. Nous appellerons la
situation de référence, la situation de l’économie sans le projet qui permet de satisfaire cette
demande intérieure à terme.
Selon la situation de référence, on peut classer les projets en trois grandes catégories :
Cette VAS (par rapport à la situation de référence) peut être ventilée par catégories d’agents.
AG
Il faut maintenant prendre en compte les coûts du projet, c’est-à-dire, les dépenses
-B
On est donc amené à rapprocher la VAS (a) en phase de fonctionnement des dépenses
TH
d’investissements (I).
EQ
On peut envisager plusieurs critères d’évaluation économique d’un projet (cas où a est cons-
U
tant) :
E
Taux de rendement :
Délai de récupération :
= −I+
0= − I+ a
I=a
Quant à sélection, on classe les projets étudiés selon l’un des critères cités ci-dessus. On re-
tient les projets les mieux placés jusqu’à ce qu’on ait épuisé les fonds disponibles pour
l’investissement.
L’entreprise industrielle moderne doit prendre, dans sa gestion quotidienne, différents types
de décision dont les impacts peuvent être déterminants pour sa rentabilité, voire pour sa sur-
vie. Avec la concurrence de plus en plus vive dans les différents secteurs d’activité écono-
mique, la réduction de la durée de vie utile des produits, l’évolution rapide des technologies,
C
l’entreprise est devenu si complexe et turbulent qu’il est désormais impossible de gérer effi-
cacement une entreprise sans faire appel à des connaissances techniques de plus en plus spé-
AG
cialisées en matière d’ évaluation de projet et qui permettent d’améliorer la qualité des déci-
sions prises.
-B
textes où des ressources monétaires sont en cause aussi bien pour les projets « hard » que
TH
pour les projets « soft ». Cette évaluation consiste à comparer l’ensemble des ressources
EQ
qu’exige la réalisation d’un projet à l’ensemble des bénéfices qu’en retirera son promoteur.
Pour justifier la pertinence d’utiliser des outils de gestion et d’évaluation de projet, ajoutons
U
qu’il est de plus en plus reconnu que les entreprises qui adoptent de « bonnes pratiques » de
E
gestion sont plus performantes que les autres, et ce, même chez les PME (Matheson et Mathe-
son, 2001 ; St-Pierre, Raymond et Andriambeloson, 2002).
Fort de constat, le projet de création d’entreprise de service traiteur s’inscrivant dans cette
dynamique, fera ainsi l’objet d’une étude de faisabilité suivant la démarche ci-après modéli-
sée :
coûts
- L’étude docu-
ETUDE ORGANISA- - Définir le potentiel humain
mentaire
TIONNELLE ET LEGALE - Définir le potentiel organisationnel
- L’entretien
-B
Source : Nous-mêmes
On commencera par les sources secondaires pour avoir une vision panoramique des choses,
rapide et gratuite, et on complètera ensuite par les sources primaires.
Notre démarche consistera à faire en première étape une étude documentaire marché qui sera
suivie d’une étude documentaire concurrence.
L’étude documentaire de marché permet de dégager « les ficelles du métier », c’est-à-dire les
C
ES
pratiques nécessaires au bon déroulement de l’activité. Ainsi, elle concourt, dans un bref dé-
lai, à avoir la visibilité des règles de fonctionnement de l’environnement (méso-
AG
Aussi, permet-elle de cerner les différents acteurs du marché (clients, fournisseurs, sous-
IB
Cette première étape sera complétée par l’étude documentaire concurrence qui focalisera
TH
Les informations recueillies lors de ces deux études permettront de confirmer (douter ou in-
firmer) que le projet envisagé est à priori faisable ou non.
U
E
Comme sources secondaires nous utiliserons les sui vantes : les revues, quotidiens, pério-
diques et magazine professionnels et scientifiques, les rapports de recherche, les thèses, les
communications et actes de colloques, congrès, conférence, panels organisés par des acteurs
reconnus du domaine.
Les sources primaires émaneront d’acteurs très concernés par le secteur dans lequel se situe
le projet de création et sont de ce fait de grande valeur. Il s’agira à travers des entretiens et
enquête de recueillir l’avis de fournisseurs, sous-traitants, futurs clients, distributeurs, etc.
Nous privilégierons, dans notre démarche, l’entretien individuel avec des ex-
-B
perts/professionnels du secteur et chefs d’entreprise. De ce fait, nous feront dix (10) inter-
views avec deux (2) responsables de services traiteurs, deux(2) restauratrices, deux (2) res-
IB
Comme outil de collecte de données, on s’emploiera à élaborer un guide d’entretien par rap-
EQ
port aux profils des interviewés qui sera ensuite soumis à un test.
U
Les données recueillies seront analysées suivant la méthode du résumé en dégageant ainsi les
E
Toutefois, un sondage sera nécessaire pour compléter cette phase d’étude de terrain.
Il fait partie des méthodes qualitatives que l’on oppose souvent aux méthodes qualitatives
(entretien).
Cette technique a pour objet de recueillir des données quantitatives à travers un questionnaire.
Quant à l’échantillonnage par quotas, la catégorie socio- professionnelle (les salariées, leader
de mouvement ou association) et le sexe (féminin) seront les critères retenus. Nous aurons
ainsi à administrer le questionnaire à dix(10) jeunes filles et vingt (20) salariées et leaders
d’opinion.
sera compléter le cas échéant, par téléphone et bien entendu par internet. Par ailleurs, il con-
ES
principales pour représenter des tableaux de valeurs et AFC ou analyse factorielle des corres-
IB
CONCLUSION
EQ
INTRODUCTION
Les différentes études ont abouti aux résultats ci-après, indispensables dans le cadre de
l’appréciation de la faisabilité du projet d’entreprise Voyage culinaire. Evoluant dans un envi-
ronnement très concurrentiel, le projet emploiera tos les moyens nécessaires aux fins de ga-
gner des parts de marché importantes. A cet effet, le processus de production ainsi que les
stratégies de marketing seront déclinés.
Les outils de collecte de données précédemment listés ont permis de recueillir les informa-
tions ci-après.
C
ES
dernière décennie.
O
20122. Parmi celles-ci, les 834 qui ont vu le jour à compter de 2000 confirment la forte ten-
EQ
dance à la consommation hors domicile durant cette dernière décennie boostée par la poli-
tique d’incitation à l’investissement menée par l’Etat. En effet, la création de l’Agence de
U
E
Promotion des Investissements et des grands travaux (APIX) en 2000 et de l’Agence de Dé-
veloppement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) en 2001 ainsi que
l’assainissement du cadre juridique en matière d’investissement ont beaucoup participé à ce
processus d’entreprenariat.
Toutefois, il convient de rappeler que ce secteur est majoritairement caractérisé par son in-
formalité.
A côté des structures reconnues par l’Etat, s’activent les restaurateurs et restauratrices de
rue relevant du secteur informel. Ce commerce d’aliments, très fréquenté par les dakarois à
2
Source : Répertoire des entreprises du Sénégal tenu par l’ANSD
revenu faible ou moyen, prend de plus en plus place dans l’agglomération dakaroise. En ef-
fet, ce poids important du secteur informel joue un rôle prépondérant dans le développement
socio-économique du Sénégal eu égard aux 1800 emplois créés et à la manne financière an-
nuelle de 3,3 milliards de francs CFA générée3.
La seconde tendance se résume à la différentiation des restaurants. Etant donné la forte con-
AG
currence, on note l’émergence de restaurants à thème qui se distinguent par les innovations
culinaires développées en réponse aux besoins spécifiques des différents segments. L’accent
-B
est ainsi mis sur le(s) produit(s) de base alimentaire, sur des jeux de couleurs ou design, sur la
matière première des biens meubles, etc.
IB
LI
Outre ces restaurants précités, on constate ces dernières années, une forte sollicitation d’une
O
nouvelle formule dénommée restauration différée. Celle-ci recoupe les services traiteurs or-
TH
ganisateurs de réception et la livraison à domicile pratiquée maintenant par tous les restau-
EQ
Toutefois, la formule Chef à domicile n’est pas encore très développée et les demandeurs
très distingués par leur niveau de vie élevé constituent un faible pourcentage du marché. On
gagnerait beaucoup à exploiter ce créneau en ajustant les coûts pour qu’ils soient à la portée
des ménages à revenu moyen.
La troisième tendance est la réduction de la taille des restaurants pour amoindrir le coût des
investissements avec comme palliatif, l’augmentation du nombre de points de vente. En outre,
la stratégie consiste à être présent le plus possible sur le trajet du consommateur.
3
Lettre de Politique sectorielle des PME, version octobre 2010
C’est dans cet environnement d’affaires que le projet d’entreprise Voyage culinaire, en appli-
cation aux études théoriques, compte s’insérer.
La création de l’entreprise Voyage culinaire est un processus sous tendue par des objectifs,
et une vision déclinés par ses promoteurs.
que les avantages liés, Voyage culinaire épousera cette forme juridique.
AG
Les informations capitales portant sur l’identité du projet sont visualisées sur la fiche signa-
létique.
-B
L’objectif majeur est de contribuer à la création d'emplois durables pour les jeunes mais éga-
O
lement de mettre à la disposition des dakarois des services diversifiés, de qualité et à moindre
TH
Au regard des objectifs précités, les promoteurs projettent d’une part, d’agrandir l’entreprise
en restant parmi les leaders en matière de service traiteur et d’autre part, de créer dans un
avenir proche une filiale à Thiès.
La mission de l’Entreprise
Livrer à domicile ou à l’endroit indiqué, des plats et produits gastronomiques délicieux, exo-
tiques, bien conditionnés et sélectionnés par les clients en un temps record en offrant égale-
ment des services annexes.
Les résultats de terrain qui renseignent sur les potentiels clients et leurs besoins permettront,
plus tard, d’évaluer le prévisionnel de chiffre d’affaires en tenant compte des parts de mar-
C
Il ressort de l’exploitation des questionnaires un taux d’intéressement de 90% pour les ser-
vices traiteurs comme le font ressortir les tableaux ci-dessous. A raison du budget élevé con-
-B
sacré aux multiples fêtes et cérémonies religieuses, les différentes couches sociales consti-
IB
tueront les cibles. L’équipe consolidera ses relations familiales, amicales, fraternelles, con-
LI
marché suivants:
TH
EQ
U
E
Evènements Unité
Baptêmes musulmans 12
Mariages 10
Baptêmes, communions, confirmations chrétiens 6
Anniversaires 4
Rencontres familiales, entre amis, parents, camarades « Yendou » 10
Réception de pèlerins de la Mecque« Nganalé » 6
Funérailles 4
Chants religieux musulmans 3
Cocktail de fin d’année, de fête de retraités, de fin d’études ou 6
C
ES
d’agrégation
Déjeuners d’affaires 350 personnes
AG
Segments Effectif Présence sur les lieux Intéressés Commandes Objectif de part de marché
Demandeurs de passeports 280/jour dont (70/cohorte) 4 j(lundi,mardi,jeudi, vendredi) de 7h à 17h 75% -Petit déj, déjeuner 20%
Recommandés du personnel Estimé à une vingtaine 4j (lundi,mardi,jeudi, vendredi) de 12h à 14h 50% Déjeuner 25%
pour passeport
C
Etrangers demandeurs de 150+75% de compagnie La journée du mercredi de 8h à 17h 100% -Petit déjeuner - 26 pers pour petit déjeuner
ES
Carte d’Identité (CIE) -déjeuner - 19 pers pour le déjeuner
Personnel DPETV Estimé à une quarantaine Du lundi au vendredi de 7h à 19h 50% -Petit déjeuner 20%
AG
-déjeuner
Usagers commissariat Plus d’une vingtaine Du lundi au samedi 60% Petit déj, déj, dîner 30% des usagers=6
-B
Personnel commissariat estimé à une dizaine la semaine -Petit déj, déjeuner 30% du personnel
-Petit déjeuner Du lundi au vendredi :
IB
-10 % pour le petit déj, déj et goûter
Sapeurs-pompiers Estimé à une cinquantaine la semaine -déjeuner
-dîner : 25 %
LI
90 % -dîner week-end :
O
-20% pour le petit déj, déj et goûter
-goûter
-dîner : 30 %
TH
La semaine mais surtout le week-end 75% -Petit déjeuner Du lundi au vendredi :
-goûter 20% de 50=10
Disciples de l’Eglise Estimé à 200
EQ
-dîner week-end : 20 % de 150=30
Personnel du Ministère Estimé à une quarantaine Du lundi au vendredi de 8 h à 18 h 75% -Petit déj, déjeuner 20%
U
Habitants du quartier et non estimé La semaine mais surtout le week-end 50% -Petit déjeuner Du lundi au vendredi :
E
-déjeuner petit déj : 5 , Déjeuner : 5
passagers piétons ou à bord
-dîner Dîner : 10
-goûter week-end : Déjeuner : 10
Dîner : 15
Source : Nous- mêmes
L’atmosphère :
Ce critère est déterminant pour la clientèle de week- end qui a tendance à fréquenter des
-B
Le budget
O
Compte tenu de la faiblesse du pouvoir d’achat, la sollicitation des restaurants et services trai-
TH
Les 956 personnes morales répertoriées dans le secteur épousent différentes formes juridiques
comme le matérialise le tableau ci-après :
Source : ANSD
ES
ivoirienne, gabonaise, guinéenne, libanaise, asiatique, etc.) dans le secteur. Toutefois, les
chefs d’entreprises libanais composés majoritairement d’hommes, se distinguent dans le do-
-B
Aussi, le secteur informel reste-t-il largement occupé par les restaurateurs (trices) de rue de
LI
L’environnement concurrentiel
L’analyse documentaire révèle la présence d’une certaine catégorie d’entreprises qui se dé-
marquent des autres par leur chiffre d’affaires annuel observé durant la période 2010-2012.
Le tableau ci-dessous récapitule les Top 5 en la matière, dont l’expérience constitue un fac-
teur déterminant dans la création de valeur ajoutée.
CHETTE Traiteur
ES
DAKAR RES-
Restaurant SA 540 566 592
TAURANT
AG
Source : ANSD
-B
Aussi, la nouvelle tendance en vue d’augmenter le chiffre d’affaires, consiste-t-il pour ces
entreprises à proposer un pack de services suivants : Bar, Restaurant, Traiteur, Casino ?
IB
LI
Le restaurant Voyage culinaire sera implanté, comme on aura l’occasion d’en parler dans
TH
kilomètre carré autour du restaurant Voyage culinaire, précisément aux Sicaps Dieuppeul
(1,2, 3 et 4), Liberté (1, 2, 3, 4 et 5), à Derklé 1 et au Rond-point Jet d’eau se présentent
comme des concurrents directs.
Régime juridique
Adresse Nombre
SARL GIE EI
Sicap Dieuppeul
24 1 2 21
1, 2, 3 et 4
Sicap Liberté
39 0 4 35
1, 2, 3,4 et 5
Derklé 1 4 1 0 3
Rond-Point Jet
2 0 0 2
d’Eau
C
ES
TOTAL 69 2 6 61
Source : ANSD
AG
Parmi les 24 unités localisées à Dieuppeul, les quatorze (14) dénombrées dans le quartier
-B
Dieuppeul 3, sont en majorité des entreprises individuelles (au nombre de11) ; les trois (3)
autres sont constituées par une SARL et des GIE.
IB
LI
L’une des entreprises individuelles dénommée « Chez IBA » est très fréquentée par
O
les sapeurs-pompiers. Créée en 2009 à 150 du Camp, cette structure exerce des acti-
TH
D’autres acteurs évoluant dans l’informel, sont à prendre en compte. A cet égard, on
peut lister trois fast food, restaurants sis dans le périmètre; il s’agit du Fast food
des « Baye fall », « Chez Badou » et « Chez Mame MBOW » également fréquentés
du fait des prix, des menus proposés, et de leur proximité.
Les prix pratiqués par ces fast food sont approximativement les mêmes que ceux proposés
par les restaurants rapides du centre-ville.
Aussi faudrait-il considérer le restaurant sis dans l’enceinte de la Direction des Pas-
seports comme un véritable concurrent direct de notre projet de restaurant ?
En effet, sa zone d’implantation, la variété des plats proposée (saveurs européenne, asiatique
et africaine), son style de restaurant classique, les tarifs forfaitaires consentis au personnel
de la direction des passeports, la forte fréquentation des services publics de la place sont au-
tant de forces pour ce restaurant.
Les prix par personne des menus proposés par ce restaurant varient selon la spécialité :
Les « dépanneurs » s’exposant dans la rue, aux environs du service des passeports,
-B
temps d’activité. Ainsi, ces restaurateurs de rue, au même titre que le restaurant classique
O
TH
décrit antérieurement travaillent 5 jours par semaine (du lundi au vendredi). De plus leurs
horaires d’ouverture (7 heures du matin) et de fermeture (17 heures) coïncident avec ceux
EQ
Par ailleurs, pour ce qui concerne les concurrents exerçant dans le domaine Traiteur
organisateur de réception, on enregistre dans la zone précédemment ciblée (Sicap
Liberté, Dieupeul, Derklé 1 et Jet d’eau), deux sociétés reconnues en la matière par
leur professionnalisme. Il s’agit du GIE les Marmitons et de Papa Gastro
restaurant – traiteur.
Adresse Sicap Dieuppeul 3 Rue DD 116 Vil- 1935, Square Liberté 3, SI-
la N°2769 CAP LIBERTÉ
Horaire Ouvert 7j/7, de 10 h à 00h Ouvert 7j/7 de 08h à 21 h
Spécialités Africaine, Française, Italienne, Bar, Pâtisserie, Gastronomie in-
Restaurant, Traiteur ternationale, Pizzeria, Res-
taurant, Organisateur
d’événements, de réceptions
C
(CA) :
- 2010 15 788 090 Inconnu
- 2011 16 548 641
-B
En somme, le tableau n°7 annexé résume en quelque sorte le diagnostic de l’offre en fai-
O
sant ressortir les forces et faiblesses des concurrents auxquelles s’adosserait le projet pour
TH
de succès et de pérennité de Voyage culinaire. A cet égard, quatre points seront retenus :
C’est à deux pas du service des passeports de Dieuppeul que le restaurant « Voyage culi-
naire » ouvre ses portes pour un pur moment de dégustation et de retraite. Une expérience
culinaire à découvrir pour les novices ou redécouvrir pour les amateurs de bonne cuisine dans
ce restaurant gastronomique.
Le service traiteur est disponible pour l’organisation de repas de noces, de dîners entre amis,
C
soirées d’entreprise.
AG
Ayant porté son choix sur la restauration rapide, le complexe propose sur place la variété de
menus suivante :
-B
Dans la dynamique perpétuelle de satisfaire ses clients, le point resto- dibiterie pro-
IB
carte menus.
O
Le menu, comprenant une entrée, un plat, un dessert au choix, une tasse de café ou thé, eau
TH
minérale et verre de jus naturel ou boisson sucrée est consommé sur place ou emporté sous
EQ
o
de crevettes o Feuilletés ; viande, volaille,
AG
Le salon de thé propose aussi bien pour le petit déjeuner que pour une séance de pause, une
EQ
gamme de café , chocolat, thé et tisane chaud avec pain chocolat, croissants , mini cake ou
des menus de petit déjeuner complet(boisson chaude +croissant ou pain raisin +jus+Toast-
U
Ainsi pour demeurer toujours proche de ses clients, Voyage culinaire Traiteur offre une
gamme de services.
Le menu du box sera ainsi composé : entrée (salade) + panini ou sandwich +dessert (salade
de fruits/gâteau/fruit entier).
Chaque box est livré avec une bouteille d’eau naturelle de 33 cl, des couverts en plastiques,
un gobelet, sel et poivre avec étui, l’ensemble étant biodégradable, précisément sous forme de
boîte en carton recyclable.
Aussi, les plateaux mini salés, mini sucrés, mixte ou plateaux canapés constituent –ils une
autre option pour les événements privées (anniversaire, baptême, fêtes religieuses ou de fin
AG
Les buffets
Prenant en compte la dimension sociale , Voyage culinaire se propose d’apporter sa touche
IB
Pour être plus proche de ses clients aussi bien au niveau géographique qu’au niveau affectif,
plusieurs stratégies à buts différents, seront développées par Voyage culinaire.
Ces stratégies poursuivant des buts différents mais qui se rejoignent sont entre autres :
ES
des innovations sur les services et plats offerts face à la créativité perpétuelle de ses
LI
concurrents directs et indirects. Tous les efforts seront déployés pour veiller à la satis-
O
clients sera établie. Pour ce faire, des panels nutritionnels animés par des nutrition-
U
nistes ou laboratoires alimentaires seront organisés pour faire taire certains préjugés
E
sur l’hygiène et la qualité des mets de restaurant rapide mais également promouvoir
les services traiteur et les spécialités de chez nous ;
La stratégie d’adaptation : en matière d’organisation des réceptions, les mets préparés
et vaisselles utilisés épouseront le contexte événementiel ou culturel des clients. A
cet effet, des thèmes ou des jeux de couleurs seront proposés.
Tous ces axes stratégiques seront choisis dans le but de se démarquer de la concurrence et
cela, grâce à un pertinent plan marketing.
Le mix-marketing
effet, le goût étant son métier, l’art culinaire sa passion, il mettra tout en œuvre pour offrir une
ES
bonne dégustation.
AG
La politique du coût
LI
sion d’achat des clients potentiels, Voyage culinaire se propose de fixer le « juste prix » en
TH
tenant compte des prix de la concurrence, des attentes tarifaires des consommateurs et du
EQ
A cet égard, l’entreprise envisage de mettre à la disposition des clients une carte de fidélité
E
qui à travers les tarifs forfaitaires accordés offre des avantages d’achat.
Dans le même sillage, la différentiation des prix adultes à ceux d’enfants aux fins de pro-
mouvoir la restauration hors domicile et l’éducation au goût s’inscrit en droite ligne avec la
politique sociale. Plusieurs dimensions liées au désir du client seront prises en compte par le
coût.
Tableau n° 10: Budget moyen ou prix pratiqués aux coins Resto / Dibiterie /Fast-food
Prix Fourchette de
Désignation Désignation
prix
Prix de la viennoiserie :
Les prix des petits fours décrits plus haut s’aligneront approximativement avec ceux prati-
qués par les boutiques de la place avec une légère réduction.
Quant aux gâteaux, les prix seront déterminés par la taille (nombre de parts), les ingrédients
et le temps de préparation.
en F CFA
Petit déjeuner class omelette nature ou brochette ou viande hâ- entre 3000 et 4000
O
chée +Yogourt
TH
Déjeuner ou dîner complet (entrée, résistance, dessert, jus de fruits lo- 9 000
caux)
Les plateaux repas ou Lunch box : également appelés coffrets, ces plateaux varient
U
Tableau n° 14 : Budget moyen consacré aux buffets / amuses bouches (en F CFA)
Cuve ou « Boli » de riz clas- A base de poissons ou viande de bœuf ou de 175 000 à 250 000
sique ou royal de mouton
Michoui d’un mouton couscous royal ou frites et crudités + sauce entre 70 000 et 90 000
comme accompagnement
Cuve ou « Boli » de cous- Marocain ou à base de mil + sauce viande entre 200 000 et 250 000
cous royal de bœuf avec ou sans tomate
Cuve ou « Boli » de 30 pou- Poulets + accompagnement(couscous ou entre 200 000 et 250 000
lets frites+ salade et crudités+ autres)
C
Sceau 20 litres de Lait caillé Options :sucré, aromatisé, fruité entre 35 000 et 50 000
ES
AG
Cuve de « Lakh » spécial A base de riz, mais, mil et autres entre 35000 et 50 000
Sceau 20 litres de A base de mil, pâte d’arachide, et autres Entre 30 000 et 40 000
-B
Cuve de beignets, gau- farine de blé ou de mil, farcies de poisson entre 40 000 et 70 000
LI
Jus naturel de fruits : bou- Bissap, bouye, ditakh, gingimbre, tamarin, entre 1500 et 2000
teille de 1,5 litres orange, etc
EQ
La politique de communication
Le succès des produits et services offerts découle de la bonne publicité. La politique à mener
aura pour objets de faire connaître notre entreprise et ses services. La politique de commu-
nication sera entièrement corrélée aux différentes phases de l’entreprise (lancement, crois-
sance, maturité). La communication média sera peu utilisée en phase de lancement. A cet
effet, un budget raisonnable sera consenti à la publicité radio aux premiers mois de fonc-
tionnement pour toucher un maximum de personnes. Mais l’accent sera surtout mis sur la
communication « hors média » à coût moins onéreux.
La société s’évertuera à créer une relation de proximité avec la clientèle par la création de
son site sur internet, en utilisant des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Outlook,
C
etc ; Aussi, le marketing direct (mailing électronique, sur portable cellulaire) serait-il mis à
ES
Si possible, une porte ouverte sera consacrée à l’ouverture du restaurant sis à Dieuppeul
-B
afin de nouer éventuellement un lien avec les visiteurs-dégustateurs et par ricochet de consti-
IB
tuer une base de données. A cette occasion, des flyers et cartes seront distribuées par des
LI
marketeurs qui seront à la disposition des visiteurs pour leur apporter toutes les informa-
O
tions nécessaires.
TH
Compte tenu du fonctionnement des structures de Voyage culinaire ouvertes 7 jours sur 7 et
U
des parts de marché envisagées, les prévisions de recettes du Restaurant sis à Dieuppeul et
E
des services traiteur seront effectuées de manière séparée. A cet égard, les méthodes
d’évaluations suivantes sont proposées :
Ainsi, sur la base des hypothèses de parts de marché et des besoins exprimés, les projections
du CA, en année de croisière, s’élèvent à 47 541 000 F CFA (Cf tableau n°15 annexé.).
Le cumul portera le CA total à 131 986 000 F CFA à la troisième année. La société Voyage
culinaire fonctionnera à :
Aux fins d’émerger du lot des traiteurs qui, pour la plupart, sont sous de forme d’Entreprise
O
A cet égard, la société demeurera, au préalable, soumise aux dispositions de l’acte uniforme
U
de 1997, modifié en 2014, portant sur les sociétés commerciales et les GIE.
E
Cette société de siège social Dieuppeul 3, allées Serigne Ababacar SY, en face de la direction
de la Police des étrangers et des titres de voyage, disposera, lors de sa constitution, d’un
capital social qui sera divisé en parts sociales égales entre les deux associés.
Le choix de cette forme juridique n’est pas fortuit ; outre ses inconvénients, la SARL pré-
sente beaucoup d’avantages aux plans juridique et social mais surtout sociologique et pro-
fessionnel du fait de sa crédibilité vis-à-vis des tiers (clientèle, fournisseurs, banquiers,…).
La structure fonctionnelle qui sera mise en place, caractérisée par la forte centralisation,
reposera sur les différentes fonctions exercées au sein de l’organisation (la fonction de res-
tauration et service traiteur, la fonction commerciale, financière et logistique, et la fonction
de gestion des ressources humaines).
L’entreprise sera également assujetti à l’application d’autres textes listés en annexe et soumis
ES
à des procédures administratives aussi bien lors de sa constitution qu’au démarrage de son
activité.
AG
Pour ce qui est de l’accomplissement des formalités de constitution de la société, les associés
-B
Le montant global des frais notariés, d’enregistrement et d’ouverture d’un compte bancaire
de dépôt à vue professionnel s’élèvera approximativement à 450 000 F CFA.
LI
O
sociales. En effet, pour ce dernier type de formalités, les employeurs sont tenus de faire,
d’une part, la déclaration d’établissement auprès de l’Inspection du travail et d’autre part,
d’immatriculer les travailleurs auprès d’organismes sociaux tels que l’Institut de Pré-
voyance Retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de Sécurité Sociale (CSS).
Aussi, la loi n° 83-71 du 5 juillet 1983 portant Code de l’Hygiène précisément en son article
L 54 s’applique-t-elle aux restaurants et locaux assimilés?
La détermination des besoins en ressources humaines est tributaire des différentes activités
et tâches à accomplir pour la bonne marche de la structure. Plusieurs postes seront ouverts à
cet effet comme l’indique l’organigramme.
L’entreprise comptera, durant les premières années d’exploitation, une équipe de onze (11)
personnes selon le plan d’embauche suivant :
Le livreur, la technicienne de surface, les deux aides pâtissier et cuisinier ainsi que
les deux serveuses (alternant le service de jour et de nuit) seront chacun liés à
l’entreprise par un contrat de prestation de service. A cet égard, une retenue de 5% se-
ra déduite du montant des prestations puis versée aux services fiscaux. En cas de satis-
faction totale de leur prestation, les aides cuisinier et pâtissier bénéficieront d’un con-
C
Quant au reste du personnel ils seront tout au début, liés à l’entreprise par un CDD
puis par un CDI si les conditions précitées sont également observées.
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Le Gérant ou Chef
d'entreprise
C
ES
Le gestionnaire du resto /
AG
Econome
-B
IB
1 chargé du fast food 1 Cuisinier 1 Pâtissier
LI
O
TH
1 aide cuisinier 1 aide pâtissier 2 serveuses
EQ
U
1 livreur
E
1 plongeuse/technicienne de
Source : Nous- mêmes surface
Par ailleurs, l’entreprise procédera également au versement des cotisations à la caisse de sé-
curité sociale.
Soumise aux dispositions du Code général des Impôts, l’entreprise sera tenue de verser les
retenues sur salaire opérées (TRIMF, impôt sur le Revenu, CFCE) et les impôts dus à l’Etat
C
Une politique de recrutement efficace, gagé sur des critères (expérience, formation, moralité,
AG
dispositions linguistiques), suivi d’un entretien, permettrait de sélectionner pour chaque poste
l’homme qu’il faut.
-B
IB
Cette politique de recrutement des employés est matérialisée par le tableau ci-après :
LI
1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année 6ème année
EQ
Personnel
d’appui
Prestataires
U
E
Personnel
technique
4
CDD1 CDD 2 CDI
spécialisé
4
Le gérant/ chef d’entreprise, le gestionnaire du resto/économe, le pâtissier, la cuisinière, le
chargé de fast- food
Binetou BIAYE MBA Gestion de Projets, 2013 – 2014 Page 71
ETUDE DE FAISABILITE D’UN COMPLEXE DE RESTAURATION
Toujours, dans le souci d’amoindrir les charges salariales et sociales, éviter les périodes de
flottement des travailleurs du service traiteur, les compétences du personnel du restaurant
(notamment, les pâtissiers, les cuisiniers, l’économe, le plongeur) seront sollicitées pour ces
services dits « extra-muros » moyennant pour chaque prestation des heures supplémentaires.
A cet égard on s’accordera, dès l’entretien d’embauche, avec ce personnel clé sur les mon-
tants qui seront dus en contrepartie des heures supplémentaires de prestations faites dans
le cadre du service traiteur:
Pour le pâtissier : de 50 000 à 100 000 F CFA / jour de travail ou par commande se-
lon l’ampleur des tâches accomplies ;
Pour le cuisinier : de 15000 à 25000 F CFA/ par grande marmite de riz préparé ou
C
journée.
Selon les besoins en main d’œuvre estimés pour la réalisation des commandes de clients,
-B
l’effectif des journaliers faisant office d’aide cuisinier ou d’aide pâtissier varierait entre
IB
Quant à la plongeuse, elle sera renforcée en cas de besoin par une autre et rece-
U
Voyage culinaire service traiteur sollicitera également, en cas de nécessité les services d’un
caméraman-photographe, d’un animateur, de chauffeurs- transporteurs de bagages, de déco-
rateurs. Aussi, un partenariat sera-t-il noué avec les entreprises offrant des services de loca-
tion de bâches comme Khelcom Bâches ?
Toutes ces prestations créeront des charges variables en sus des charges fixes relatives
aux salaires et accessoires du personnel permanent du restaurant estimées pour la première
et deuxième année d’exploitation respectivement à 17 370 000 et 21 200 000 F CFA.
Dans l’optique de rationaliser les dépenses de personnel, une structure légère sera mise en
place grâce au cumul de fonctions exercé par certains travailleurs.
Toujours, dans le souci de combler ses heures de flottement, l’aide pâtissier fera of-
fice de vendeur de viennoiserie.
-B
Certes, la mobilisation d’une équipe professionnelle, motivée et bien structurée est un cri-
IB
choix de l’emplacement du projet, des technologies , processus et intrants utilisés. Tous ces
O
(intrants ) requis.
Le lieu d’implantation du restaurant est d’une importance capitale. Ainsi, pour que le lieu
corresponde aux objectifs de ses actionnaires, tienne compte de certains coûts et contraintes
et soit proche de sa cible, Voyage culinaire sera situé dans les Allées Serigne Ababacar
SY de la commune de Dieuppeul-Derklé, précisément en face de la Direction de la police
des étrangers et des titres de voyage (DPETV).
Le choix de cette zone n’est pas fortuit vu la présence de services publics recevant du
monde, de lieux de culte et d’établissements scolaires. En effet, les entretiens menés confir-
ment la forte fréquentation de la DPETV par les usagers sénégalais qui viennent demander
ou renouveler un passeport numérisé. Ce service reçoit également des étrangers demandeurs
de carte d’identité d’étranger ou souhaitant la renouveler. Avec le partenariat noué avec le
centre d’appel Africa AVS qui fixe les rendez-vous de 8h du matin à 16 h l’après- midi aux
usagers, cette direction arrive à recevoir 270 personnes par jour soient 30 personnes chaque
heure durant les quatre jours de la semaine (lundi, mardi, jeudi et vendredi). La journée du
mardi est consacrée aux demandes de titres délivrés aux étrangers.
préscolaire.
ES
Tout juste derrière le commissariat, se trouve érigé l’immeuble abritant le cabinet du Minis-
AG
tère de la Bonne Gouvernance locale et le Centre national d’Etat civil. Le préscolaire des
protestants et le collège Saldia sont également implantés dans la même zone.
-B
IB
Quant à la bordure opposée des Allés Ababacar SY, on note, dans les lieux, la présence de
la caserne des Sapeurs-pompiers et de la mosquée.
LI
O
Par ailleurs il convient de signaler le trafic intense pratiqué sur les deux voies bordant les
TH
allées reliant le Rond-point Jet d’eau et le terminus des bus Dakar Dem Dikk sis au sicap
EQ
liberté 5. Ainsi donc, le restaurant, à travers son enseigne lumineux et panneau d’indication
serait accessible et très remarqué par les passants.
U
E
Pour ce qui est de l’approvisionnement en intrants, les frais de transport qui devraient être
supportés ne seront pas élevés compte tenu de la proximité du siège social du restaurant aux
marchés Castor, Grand Dakar et « Ngelaw » de Niary Tally.
En somme, on peut affirmer que le siège social, lieu d’activité du complexe de restauration
serait un atout important, si le personnel aura la capacité de fidéliser la clientèle. Cela
découlerait en partie d’un bon planning des horaires et tâches.
Compte tenu de la durée d’un repas estimée entre 40 et 60 minutes, deux à trois services
seront prévus de 13h à 15 h pour servir un nombre maximum de personnes en un minimum
de temps et ainsi, rentabiliser l’affaire rapidement.
La structure sera ouverte 7 jours sur 7 ce qui nécessitera une rotation du personnel bénéfi-
ciant chacun de 24 heures de repos par semaine pris en un seul jour ou deux. Pour assurer
la fonctionnalité permanente des services, le gérant se chargera d’élaborer le planning de
C
travail en associant le personnel. Il aura également à valider les fiches de poste rédigées par
ES
le gestionnaire du restaurant.
AG
Du fait de la spécificité des segments de clients, les horaires d’ouverture et de fermeture se-
ront différents par rapport aux services offerts :
-B
- Le restaurant sera ouvert toute la semaine, de 12h à 23h pour le service du déjeu-
ner et du dîner. Toutefois le personnel dédié (le cuisinier et son aide) s’activera bien
EQ
avant pour que le repas soit prêt à temps. Le week-end, compte tenu du nombre ré-
U
Restaurant-
12h à 23h
Dibiterie
Source : Nous-mêmes
AG
Concernant le service traiteur, l’équipe sera mobilisée en fonction des commandes reçues ou
d’événements à organiser. Les montants dus aux travaux supplémentaires seront versés dès le
-B
Pour veiller à la rapidité des services de la restauration, Voyage culinaire s’évertuera à pré-
LI
parer d’avance des plats précuits en prenant le soin de bien les conserver ce qui réduirait le
O
temps d’attente des clients. Il en sera de même pour la préparation des jus naturels locaux.
TH
Le bon fonctionnement des services en vue de la satisfaction des clients découlerait aussi
EQ
des investissements.
U
Le confort des clients, la convivialité seront principalement recherchés par les actionnaires
de Voyage culinaire. Ainsi en fonction de l’aménagement de la salle, le choix sera porté sur
la forme des tables et des fauteuils. Le restaurant disposera du nombre suivant :
- 4 tables de 2 places ;
- 4 tables de 3 places ;
- 4 tables de 4 places ;
- 1 table basse pour les 6 fauteuils
L’essentiel des investissements prioritaires, évalués à 26 850 000 de F CFA, est détaillé en
annexe 11.
AG
Cette analyse technique avec tous les aspects que cela embrasse s’inscrit dans une perspec-
-B
En d’autres termes, l’influence réelle des activités du projet sur la société ne peut être ap-
préciée qu’à travers la réalisation d’une étude d’impact social et/ou environnemental.
EQ
Comme nous l’avons tantôt affirmé, la restauration hors domicile est devenue une habitude
chez les citadins et plus particulièrement chez les dakarois. Ce postulat se confirme quand on
s’aperçoit de la forte fréquentation des restaurants et gargotes à l’heure de la pause déjeuner
des travailleurs. Ce segment de clients dispose à peine 1 heure pour déjeuner. Aussi, recher-
chent-ils la diversité culinaire en se rendant au restaurant ?
La clientèle ciblée par Voyage culinaire vit la même situation et semble épouser les mêmes
attitudes alimentaires. L’étude de terrain renseigne que la majorité des segments de clients
est intéressée à plus d’un titre par la mise en place de ce restaurant et service traiteur à
proximité.
La nouvelle tendance concernant le recours aux services traiteurs est aussi confirmée par le
sondage qui révèle un fort taux d’intéressés à ces prestations ou livraisons à domicile lors de
cérémonies religieuses ou coutumières, séminaires, cocktails et réunion d’affaires.
Plus qu’un effet de mode, la nouvelle clientèle tient davantage à la réussite de l’organisation
d’événements sanctionnés par un service de classe et une innovation culinaire.
Les autorités des entités publiques de la place, les guides religieux de la paroisse apprécient
positivement ce restaurant qu’ils considèrent comme un joyau vu son utilité face à la forte
demande en restauration de qualité et sa proximité. Toutefois ils exigent le respect des
normes environnementales.
Conscients du fait que la qualité de l’environnement est désormais une question qui inté-
resse tout le monde et que par ailleurs, elle constitue un critère de choix de l’emplacement
AG
des projets, les associés s’efforceront de respecter les normes requises pour l’aménagement
des espaces , la production et la gestion des déchets.
-B
Compte tenu de l’espace public occupé à titre précaire, le restaurant sera édifié en une cons-
IB
endroits seront aménagés, bien aérés et éclairés par les rayons solaires grâce aux baies vitrés
TH
ouvertes sur le jardin. Pour mettre les gens à l’aise, le restaurant abritera les locaux suivants :
EQ
- une salle à manger où l’accent sera particulièrement mis sur la décoration, la ventila-
tion ou la climatisation, l’animation ainsi que la circulation ; le mobilier sera aménagé
U
cas d’incendie.
- une cuisine bien aérée et propre servant d’espace de travail ;
- un économat éclairé, ventilé et aéré, destiné au stockage des denrées alimentaires ;
- un local aménagé pour le personnel ;
- des vestiaires aussi bien pour les clients que pour le personnel.
Compte tenu du dégagement de fumée, le coin fast-food sera équipé d’une cheminée.
Un dispositif de mesures sera mis en place pour veiller à la nuisance sonore et prévenir des
incendies. Ainsi, le complexe, à travers ses actionnaires, s’emploiera à utiliser des matériels
de production émettant moins de bruits. Par ailleurs, des extincteurs seront disponibles et
fonctionnels.
L’accent sera également mis sur la gestion des déchets avec l’emplacement de deux grandes
poubelles à couvercle dans l’arrière-cour du restaurant qui seront vidées autant de fois que
les véhicules de ramassage d’ordures passeront. La Cuisine sera également équipée d’une
poubelle.
L’équipe veillera à la propreté des lieux. A cet effet, un nettoyage général renforcé par une
désinfection des locaux sera régulièrement commandité en plus de ce qui se fait quotidien-
nement.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
ECONOMIQUE DU PROJET
Il sera d’abord question de faire une analyse financière sommaire(AFS) pour ensuite, pou-
voir apprécier globalement la rentabilité du projet qui sera beaucoup plus mise en exergue par
l’analyse détaillée.
Eu égard aux deux volets de Voyage culinaire notamment, le restaurant et les services trai-
teur, la production prévue en année de croisière porte le Chiffre d‘affaires annuel à
nera ainsi à :
ES
- 80 %, la 2ème année
- et 100 % de sa capacité à partir de la 3ème année (année de croisière).
-B
de sements(en années)
F CFA
EQ
Quant aux charges d’exploitation prévisionnelles en année de croisière, elles sont détaillées en
annexe 12 et récapitulées ci-après :
Carburant 300
-B
bliques
1 000
Frais divers
EQ
U
Total 90 207
E
- Carburant : 2 mois ;
ES
mique (BNDE) est prêt à financer le projet sur la base d’un prêt à moyen terme de 5 ans
IB
avec un an de différé, au taux d’intérêt de 9 % par an qui sera mis à la disposition du pro-
LI
apport en fonds propres représentant 30 % du coût du projet. Pour ce faire, les garanties né-
TH
cessaires seront apportées par le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FON-
EQ
GIP).
U
capitaux propres lorsque l’entreprise aura réalisé des bénéfices (lorsque les résultats nets le
permettront) ?
Dans le cadre de son fonctionnement, l’entreprise sera également assujettie à l’impôt sur les
bénéfices industriels et commerciaux fixé à 25 %. Cet impôt sur les sociétés ne sera dû qu’à
partir du moment où l’entreprise aura effectivement réalisé des bénéfices.
Comme taux d’inflation par an à partir de l’année 0 (2015, année d’investissement), les pro-
jections sur les cinq(5) prochaines années faites par la Direction de la Prévision et des Etudes
économique (DPEE) sont les suivantes :
Année 1 2 3 4 5
Taux en % 1,5 1,4 1,6 1,9 2
Coefficients 1,02 1,03 1,05 1,08 1,1
le coût du projet, les valeurs résiduelles des investissements contribuera largement à appré-
ES
D’après l’annexe 13, les Besoins Nets en Fonds de Roulement(BNFDR) peuvent être évalués
IB
Le montant des Besoins en Fonds de Roulement cumulé aux investissements fixes ramène le
coût du projet au montant équivalent à 53 502 000 de F CFA
Déterminons les valeurs résiduelles des immobilisations pour enfin élaborer l’échéancier
des flux financiers du projet.
Les valeurs résiduelles des immobilisations sont évaluées à 3 154 760 F CFA d’après
l’annexe 14.
L’échéancier des flux financiers laisse entrevoir des flux nets annuels cumulés négatifs res-
pectivement à l’année d’investissement (année 0) et la première année. Les flux positifs
AG
D’où la nécessité d’obtenir un financement mixte c’est-à -dire une partie financée sur fonds
IB
propres et une autre, financée par un prêt bancaire à moyen terme d’une durée supérieure
à deux(2) ans.
LI
O
Tenant compte du nombre de flux financiers annuels cumulés (FFAC) négatifs, le risque
EQ
financier lié au projet peut être évalué comme suit : R= =0,33 0,5
U
Il découle de ce résultat que le projet est à risque financier normal, donc peut bénéficier d’un
financement.
DRCI= 2 ans+
Ce critère permet d’affirmer que le projet est rentable dès lors qu’il ya équilibre financier au
9ème mois de la deuxième année d’exploitation.
P= indice de l’année
-B
5= durée du projet
IB
LI
∑
RUMI = ∑
= RUMI= 3,85
O
TH
Le projet est financièrement rentable car pour 1 franc investi, on récupère 3,85 francs.
EQ
Ces résultats concluants nous obligent à faire une analyse financière détaillée pour apprécier
la rentabilité définitive du projet du point de vue des actionnaires, des capitaux propres et des
U
capitaux investis.
E
Le projet sera financé sur fonds propres à hauteur de 30 % ; l’emprunt bancaire représentant
70 % du coût du projet sera consenti au taux d’intérêt de 9 %.
Ainsi on aura :
Le TRI = 16 %
Ce TRI obtenu est largement supérieur au coût moyen pondéré du capital (T).
En somme, l’ensemble de ces critères permet d’affirmer que le projet est financièrement ren-
table.
C
ES
jet, pour les actionnaires, les fonds propres et les capitaux investis à travers la VAN et le TRI
IB
Les amortissements sont de 5 239 050 F CFA sur les trois(3) premières années d’exploitation
car les biens ont en moyenne une durée de vie de 5 ans.
EQ
Les amortissements respectifs pour la 4ème et la 5ème année sont estimés à 5 015 710 et
U
E
Le compte d’exploitation prévisionnel (annexe 19) indique un résultat net positif au courant
des cinq (5) années. Il en est de même pour la CAF qui est constamment positive. Elle enre-
gistre, chaque année, une légère hausse.
dépenses.
ES
Elle s’apprécie par rapport aux actionnaires, aux capitaux propres et aux capitaux investis
-B
comme l’indiquent les annexes 22 à 24 relatives au calcul des VAN et TRI correspondants.
IB
Le projet dégage pour des taux d’actualisation respectifs de 20% et de 30 % des VAN posi-
O
TRI = 43 %
Des dividendes d’un montant global de 2 407 590 F CFA seront versées chaque année aux
deux actionnaires et cela s’effectuera dès la première année d’exploitation( cf annexe 21 :
Tableau de trésorerie).
Pour des taux d’actualisation respectifs de 20% et de 30% la remarque formulée précédem-
ment prévaut pour les VAN et TRI se rapportant aux capitaux propres.
TRI = 65,26 %
TRI = 63,91 %
-B
En somme, tous ces critères d’évaluation de la rentabilité financière donnent un signal vert
IB
sur la faisabilité technique et financière du projet. Reste ainsi à prouver, ses retombées éco-
LI
nomiques et sociales.
O
TH
Le projet de création du Restaurant et Service traiteur Voyage culinaire, objet de notre appli-
cation pratique, n’entre ni dans la catégorie des projets de substitution aux importations, ni
U
dans celle des projets de modernisation ou d’exportation. A cet effet, ce projet doit, en prin-
E
cipe, être exclu du champ d’application de la méthode des effets et de la méthode des prix de
référence. Toutefois, par rapport aux objectifs stratégiques et à la mission déclinés, ledit projet
comporte des retombées économiques et sociales non négligeables.
Durant la phase d’exploitation, l’Etat percevra des impôts et taxes dont les plus remarquables
sont l’impôt sur les sociétés(I.S) estimé pour les cinq(5) premières années d’exploitation à
39 172 650 F CFA et la Taxe sur la Valeur ajoutée (TVA) précomptée sur tout achat.
L’entreprise est également tenue de verser d’autres impôts comme la Contribution forfaitaire
à la Charge de l’Employeur (CFCE) assujettie à la masse salariale des salariés de nationalité
sénégalaise pour un taux de 3 % et l’ Impôt sur le Revenu des Personnes physiques(IRPP).
Par ailleurs, la culture du consommer local développée par Voyage culinaire, à travers les
matières premières consommées (céréales, fruits et légumes locaux) est à fort impact sur
l’économie nationale.
C
ES
Au titre de l’occupation d’une superficie de 100 m2 du domaine public, une redevance d’un
montant de 1 800 000 F CFA est annuellement payée à la collectivité locale.
-B
Comme autres taxes auxquelles l’entreprise est assujettie, on peut citer : le TRIMF et la Taxe
IB
d’enlèvement des ordures ménagères dont les contributions sont moins consistantes.
LI
Par ailleurs, des frais d’assurance se situant sur la tranche de 600 000 à 800 000 F CFA se-
ront annuellement versés aux sociétés concernées.
des prestataires de service estimés à 9 625 000 F CFA. Ce qui porte à 32 400 000 F CFA
les charges salariales du personnel (contractuels et prestataires) à compter de l’année 3.
déterminant.
ES
CONCLUSION
AG
Au regard des résultats probants dégagés par les différentes études de faisabilité menées, le
-B
projet de complexe de restauration peut être apprécié comme rentable pour tous les acteurs.
Les normes environnementales seront également prises en compte.
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Durant la période 2008 à 2012, le Sénégal a connu un faible taux de croissance économique
contrairement à la tendance observée dans la zone CEDEAO. Le secteur privé, composé en
majorité de PME et PMI, enregistre des résultats économiques relativement timides par rap-
port aux attentes. Cela s’explique, par plusieurs malaises dont la plus remarquable est le
manque de compétitivité des produits et services offerts par beaucoup d’entreprises évoluant,
pour la plupart, dans le secteur informel. C’est dans cette trajectoire que s’inscrit le secteur
de la restauration malgré les énormes potentialités offertes dans le cadre du changement
d’habitudes alimentaires des dakarois. Certes, des efforts sont déployés pour la satisfaction
de la demande même si des parts de marché demeurent non conquises.
C
dans la commune de Dieuppeul-Derklé, proposant aussi des services traiteurs, semble être la
solution indiquée par rapport aux axes 1 et 2 du PSE.
AG
Toutefois la conception de ce projet appelle de notre part, l’adoption d’une certaine démarche
-B
sent mémoire, constitue une application aux concepts théoriques développée dans la revue
TH
Les résultats obtenus grâce aux critères d’évaluation retenus confirment la rentabilité finan-
cière et économique, à plusieurs niveaux, du projet étudié ainsi que sa faisabilité technique.
En effet la valeur ajoutée créée profitera à toutes les parties prenantes notamment aux action-
naires, salariés, banques, assurances, à l’Etat, à la Commune de Dieuppeul de même qu’à la
population dakaroise. De plus, la dimension sociale est fortement prise en charge à travers la
résorption du taux de chômage et la culture du consommer local composé de produits nutri-
tionnels de qualité très accessibles.
En somme, les impacts positifs notés par rapport aux éventuels risques, constituent une réelle
source de motivation au financement du projet en question qui affiche un avenir prometteur
parmi les entreprises modernes.
Bien évidemment, la réussite d’un projet découle d’une bonne étude de faisabilité mais dé-
pend également d’autres facteurs internes comme exogènes tels que la qualité de son équipe,
le contexte politique, économique, social, technologique et environnemental de sa mise en
œuvre.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Phase d’introduction : je dois réaliser une étude sur la restauration et les services traiteurs
Les points forts et points faible et la capacité de réaction face à l’émergence de mon
ES
projet
AG
La restauration à la maison
La restauration hors du foyer :
IB
o La restauration rapide
o Les menus et spécialités demandés
LI
tielles
L’exigence des consommateurs en la matière
TH
nanciers de l’Etat)
La compétitivité des entreprises sénégalaises face aux entreprises dirigées par les
étrangers
Thème 4 : la création de valeurs ajoutées
Parlez-moi de la rentabilité économique de ces entreprises de restauration et service traiteur
La création d’emplois
Leur contribution au PIB
La valeur ajoutée pour la collectivité locale
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
ANNEXE 3 : (Suite)
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
ANNEXE 6 : (Suite)
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
journalière
Absence de pâtisserie, salon de thé et dibiterie aux environs X
EQ
Etrangers demandeurs de
Carte d’Identité d’Etranger 206 000 824 000
(CIE)
Personnel DPETV 60 000 240 000
C
Usagers commissariat
60 000 240 000
ES
Personnel commissariat
48 500 194 000
AG
Personnel du Ministère de la
bonne gouvernance et des 112 000 448 000
LI
collectivités locales
O
Equipement 5 ans
d’exploita- Equipement professionnel
10 chaises, 4 bancs, 1 congélateur,
AG
tion :
1 réfrigérateur simple, 1 gazinière 5 feux inox, 3 fourneaux à gaz+
supports, 5 bonbonnes de gaz, 1 rôtissoire à gaz poulets,
-B
Matériel de clientèle
LI
Matériel
d’exploita- Matériel de service
tion : 3 foyers améliorés, 1 fourneau barbecue,4 mixers, 2 moulin à
U
Charges de packaging :
1 800
Boîtes, pots, sachets, papier emballage
AG
Electricité 900
Crédit téléphone 120
IB
Internet 300
Consommables informatiques, fournitures de bureau et 750
LI
d’entretien
O
Carburant 300
TH
Gestion 500
Entretien de bâtiments 500
Total 90 207
Charges salariales
4 343 5 300
Revenus prestataires 1 684 1 925
Carburant 50 50 50
IB
Frais assurance
LI
200 200
O
Besoins nets
18 833 21 680 25 852
TH
Dotation en FDR
18 833 2 847 4 172
EQ
U
E
Matériel et ou-
1 000 3 333,34 333,34 333,34 333,34 333,34 333,34
tillages
IB
Logistique à
LI
Divers et im-
TH
leurs résduelles
U
E
renouvellements (1)
ES
Dépenses d’exploitation
AG
- Matières premières
- Charges salariales pers 33 989,9 38 845,6 48 557 48 557 48 557
resto 17 370 21 200 22 775 22 775 22 775
-B
- Frais divers
U
Total dépenses
E
Recettes d’exploitation
-CA du restaurant 59 111,5 67 556 84 445 84 445 84 445
-CA des services traiteur 33 278,7 38 032,8 47 541 47 541 47 541
-Reprise FDR 25 852
-Valeurs résiduelles 3154,76
Total flux entrées (5) 93 390,2 105 588,8 131 986 131 986 160 992,76
Flux nets annuels -27 650 7959,8 26 246,2 37 607 40 779 70 785,76
(6)=(5)-(4)
Flux nets annuels cumulés -27 650 -19 690,2 6 556 44 163 84 942 155 727,76
T= +
IB
T= 7, 35 %
LI
O
TH
EQ
U
E
Annexe 16 : Calcul de la rentabilité du projet avec recours à l’actualisation (flux en milliers de FCFA)
C
FNAA cumulés (FNAAC) -27 650 -20 413,82 1 277,25 29 553,19 57 484,01 101 077,65
ES
VAN (10%) 101 077,65
Coefficient (1+0,2)n pour un taux
AG
1 1,2 1,44 1,73 2,07 2,49
d’actualisation de 20 %
Flux nets annuels actualisés (FNAA) -27 650 6 633,16 18 226,53 21 738,15 19 700 28 428,02
-B
FNAA cumulés (FNAAC) -27 650 -21 016,84 -2 790,31 18 947,84 38 647,84 67 075,86
IB
VAN (20%) 67 075,86
LI
TRI 16 %
O
TH
EQ
U
Binetou BIAYE MBA Gestion de Projets , 2013 - 2014
E Page 112
ETUDE DE FAISABILITE D’UN COMPLEXE DE RESTAURATION
C
Frais d’établissement 800 4 200 200 200 200 - 0
ES
Bâtiments et travaux 3 000 20 150 150 150 150 150 2250
AG
Equipement d’exploitation 5 100 5 1 020 1 020 1 020 1 020 1 020 0
-B
Matériel roulant 7 000 5 1 400 1 400 1 400 1 400 1 400 0
IB
Mise en marche 750 3 250 250 250 - - 0
LI
Matériel et outillages 1 000 3 333, 34 333,34 333,34 360 360 720
O
Logistique à louer 3 000 5 600 600 600 600 600 0
TH
Divers et imprévus 2 000 7 285,71 285,71 285,71 285,71 285,71 571,43
EQ
Dotations aux amortissements 27 650 - 5 239,05 5 239,05 5 239,05 5 015,71 4 815,71 3 541,43
U
Binetou BIAYE MBA Gestion de Projets , 2013 - 2014
E Page 113
ETUDE DE FAISABILITE D’UN COMPLEXE DE RESTAURATION
C
Capital restant dû 37 451 400 37 451 400 29 261 951 20 335 452 10 605 568
ES
intérêt 3 370 626 3 370 626 2 633 576 1 830 191 954 501
Remboursement (Principal) 0 8 189 449 8 926 499 9 729 884 10 605 574
annuité 3 370 626 11 560 075 11 560 075 11 560 075 11 560 075
AG
Pour un emprunt de 37 451 400 F CFA consenti pour 5 ans, au taux d’intérêt de 9 % , avec un différé d’un an au cours duquel, l’intérêt dû est ré-
-B
glé à la fin de l’ année ;
IB
L’annuité constante sera équivalente à 37 451 400 F CFA x 0,3086687 = 11 560 075 F CFA calculé avec le coefficient d’annuité constante
LI
i= =0,3086687 d’après la table financière pour emprunt à annuités constantes
O
TH
Annuité(A)= Remboursement (R) + Intérêt (I)
EQ
Soit CRDn = le capital restant dû de l’année n
U
CRDn+1= CRDn-Rn
E
I= CRD x taux d’intérêt
C
Autres charges non sala- 6 475 7 400 9 250 9 250 9 250
ES
riales
Valeur ajoutée 51 925,3 59 343,2 74 179 74 179 74 179
AG
Salaires et revenus 24 107,5 28 900 32 400 32 400 32 400
-salaires personnel resto 17 370 21 200 22 775 22 775 22 775
-revenus prestataires 6 737,5 7 700 9 625 9 625 9 625
-B
Excédent brut
27 817,8 30 443,2 41 779 41 779 41 779
d’exploitation(EBE)
IB
Coefficient d’inflation 1,01 1,03 1,05 1,08 1,1
EBE monnaie courante 28 095,98 31 356,5 43 867, 95 45 121,32 45 956,9
LI
Dotation aux amortisse-
O
5 239,05 5 239,05 5 239,05 5 015,71 4 815,71
ments
TH
Résultats d’exploitation 22 856,93 26 117,45 38 628,9 40 105,61 41 141,19
Frais financiers 3 370, 63 3 370, 63 2 633, 58 1 830, 19 954,50
EQ
Résultat des activités ordi-
19 486,3 22 746,82 35 995,32 38 275, 42 40 186,69
naires
U
Impôts sur le résultat 4 871,58 5 686,71 8 998,83 9 568,86 10 046,67
E
Résultat net 14 614,72 17 060,11 26 996,49 28 706,56 30 140,02
Capacité
19 853,77 22 299,16 32 235,54 33 722,27 34 955,73
d’autofinancement
C
Fonds propres 16 050,6
ES
Emprunt 37 451,4
Reprise en FDR 25 852
AG
Valeurs résiduelles 3 541,43
Total ressources= A 53 502 19 853,77 22 299,16 32 235,54 33 722,27 64 349,16
-B
II / Emplois
Investissements et re-
27 650 1 080
nouvellements
IB
Dotation en FDR 18 833 2 847 4 172
LI
Remboursement du prin-
O
8 189, 45 8 189, 45 9 729, 88 10 605,57
cipal
TH
Distribution de divi-
2 407,59 2 407,59 2 407,59 2 407,59 2 407,59
dendes
EQ
Total emplois= B 27 650 21 240,59 13 444,04 14 769,04 13 217, 47 13 013,16
Soldes annuels de tré-
25 852 -1 386,82 8 855,12 17 466,5 20 504,8 51 336
U
sorerie (C=A - B)
E
Soldes annuels cumulés 25 852 24 465,18 33 320,3 50 786,8 71 291,6 122 627,6
Trésorerie début
0 25 852 24 465,18 33 320,3 50 786,8 71 291,6
d’année
Trésorerie fin d’année 25 852 24 465,18 33 320,3 50 786,8 71 291,6 122 627,6
Annexe 21: Calcul de la rentabilité du projet pour les actionnaires (en milliers de F CFA)
C
Flux financier annuel à ac-
-16 050,6 2 407,59 2 407,59 2 407,59 2 407,59 125 035,19
ES
tualiser (4)=(2+3)-(1)
Coefficient pour un taux
AG
d’actualisation de 20%
1 1,2 1,44 1,73 2,07 2,49
(1+20%)p
-B
Flux financier annuel actuali-
-16 050,6 2 006,33 1 671,94 1 391,67 1 163,09 50 214,94
sé(FFAA) à 20 %
IB
Flux financiers annuels ac-
-16 050,6 -14 044,27 -12 372,33 -10 980,66 -9 817,57 40 397,37
tualisés cumulés à 20%
LI
VAN (20 %) 40 397,37
O
Coefficient pour un taux
TH
d’actualisation de 30% 1 1,3 1,69 2,2 2,86 3,71
(1+30%)p
EQ
Flux financier annuel actuali-
-16 050,6 1 851,99 1 424,61 1 094,36 841,81 33 702,21
sé(FFAA) à 30 %
Flux financiers annuels ac-
U
-16 050,6 -14 198,61 -12 774 -11 679,64 -10 837,83 22 864,38
tualisés cumulés à 30%
E
VAN (30 %) 22 864,38
TRI 43 %
Annexe 22 : Calcul de la rentabilité du projet pour les capitaux propres(en milliers de F CFA)
C
2 Solde annuel de tré-
25 852 -1 386,82 8 855,12 17 466,5 20 504,8 51 336
ES
sorerie (Tp)
Flux financier annuel à
9 801,4 1 020,77 11 262,71 19 874,09 22 912,39 53 743,59
actualiser (4)=(2+3)-(1)
AG
Coefficient pour un taux
d’actualisation de 20% 1 1,2 1,44 1,73 2,07 2,49
(1+20%)p
-B
Flux financier annuel ac-
9 801,4 850,64 7 821,33 11 487,91 11 068,79 21 583,77
tualisé(FFAA) à 20 %
IB
Flux financiers annuels
9 801,4 10 652,04 18 473,37 29 961,28 41 030,07 62 613,84
LI
actualisés cumulés à 20%
O
VAN (20 %) 62 613,84
TH
Coefficient pour un taux
d’actualisation de 30% 1 1,3 1,69 2,2 2,86 3,71
EQ
(1+30%)p
Flux financier annuel ac-
9 801,4 785,21 6 664,33 9 033,68 8 011,33 14 486,14
tualisé(FFAA) à 30 %
U
Flux financiers annuels
E
9 801,4 10 586,61 17 250,94 26 284,62 34 295,95 48 782,09
actualisés cumulés à 30%
VAN (30 %) 48 782,09
TRI 65,26 %
Annexe 23 : Calcul de la rentabilité du projet pour les capitaux investis(en milliers de F CFA)
C
Coefficient d’inflation 1 1,02 1,03 1,05 1,08 1,1
ES
FNA en monnaie courante -27 650 8 119 27 033,59 39 487,35 44 041,32 77 864,34
AG
Impôt (25%)
- 4 871,58 5 686,71 8 998,83 9 568,86 10 046,67
-B
FNA à actualiser -27 650 3 088,22 20 559,49 28 608,17 31 210,14 60 739,09
IB
Coefficient (1+0,3) pour un
1 1,3 1,69 2,2 2,86 3,71
LI
taux d’actualisation de 30 %
O
FNA actualisé(FNAA) à 30% -27 650 2 375,55 12 165,38 13 003,71 10 912,64 16 371,72
TH
FNA actualisés et cumulés
-27 650 -25 274,45 -13 109,07 -105,36 10 807,28 27 179
(FNAAC) à 30 %
EQ
VAN (30%) 27 179
Coefficient (1+0,7) pour un
1 1,7 2,89 4,91 8,35 14,2
U
taux d’actualisation de 70 %
E
FNAA à 70% -27 650 1 816,6 7 114,01 5 826,51 3 737,74 4 277,4
FNAAC (70 %) -27 650 -25 833,4 -18 719,39 -12 892,88 -9 155,14 -4 877,74
VAN (70%) -4 877,74
TRI 63,91
1.2.1. L’exploration................................................................................................................ 13
1.2.2. La définition ................................................................................................................. 13
IB
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Entreprises(2010), lettre de politique sectorielle des PME, version octobre 2010,40p.
EQ
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AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E