UN MARCHÉ GROUPE

ECOBANK
UNIQUE. RAPPORT
ANNUEL
DES POSSIBILITÉS 2021

INFINIES.
UN MARCHÉ
UNIQUE.
DES POSSIBILITÉS
INFINIES.

GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL
2021
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

SOMMAIRE

4
 CONTENTS

04 Faits marquants 34 Revue de la 150 États Financiers consolidés

Directrice du
06 Nos chiffres clés 152 Responsabilités du Conseil
Groupe, Banque des
d’Administration
08 Notre vision et notre mission Particuliers
153 Rapport des Commissaires
10 Ecobank est le premier 40 Revue de la Directrice
aux comptes
Groupe bancaire Panafricain du Groupe, Banque
Commerciale 157 États Financiers Consolidés
11 Présence sur le marché à
travers nos trois segments 46 Revue du Directeur du 162 Notes Annexes aux États
d’activité en relation avec la Groupe, Banque des Financiers
clientèle Grandes Entreprises et 276 État de la valeur ajoutée
12 Notre offre numérique d’Investissement
277 Chiffres clés des cinq
13 Activités de paiement 50 Gouvernance d’Entreprise derniers exercices
14 Les valeurs Ecobank 52 Le Conseil d’Administration 278 États Financiers de la Société
54 Le Conseil d’Administration : Mère
15 La promesse Ecobank
Profils 282 Informations sur le Groupe
16 Conseil d’Administration et
Direction Générale 60 Rapport du Conseil 288 Aperçu du Capital social
d’Administration
18 Message du Président du 291 Évolution du Capital social
Conseil d’Administration 64 Comité Exécutif du Groupe
292 Contact actionnaires
24 Revue du Directeur Général 66 Gouvernance d’Entreprise
du Groupe 78 Rapport sur le
Développement Durable
86 Rapport sur le Personnel
94 Gestion des Risques
132 Analyse Financière et Revue
Sectorielle

5
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
FAITS MARQUANTS
DÉVELOPPER L’UTILISATION
DES SERVICES BANCAIRES
NUMÉRIQUES EN AFRIQUE
SUBSAHARIENNE
Les capacités numériques du
Groupe Ecobank permettent
d’offrir à des millions
d’Africains des produits et des
services bancaires pratiques
et abordables.
6
Grâce à son interface d’entrée en relation
KYC-lite, l’application mobile primée
de Ecobank est une véritable porte
d’entrée vers les services financiers
pour les personnes jusqu’alors non
bancarisées et mal desservies en Afrique
subsaharienne. Nos investissements
dans la technologie, qui s’appuie sur
nos partenariats stratégiques avec les
opérateurs de réseaux mobiles pour
offrir une grande portée de distribution,
nous permettent de répondre à la
demande sans cesse croissante pour une
gamme complète de services financiers
numériques et de fonctionnalités sur
notre plateforme bancaire mobile unifiée.
FAITS MARQUANTS

7
GROUPE ECOBANK
ECOBANK GROUP
ANNUAL REPORT
RAPPORT ANNUEL2021
2021

RÉSULTATS
FINANCIERS
Exercice clos le 31 décembre (en millions de $EU sauf ratios et résultats par action) 2021 2020

Données du compte de résultat

Produit net bancaire 1 757 1 680
Charges d’exploitation 1 035 1 054
Résultat avant dotations et impôt 722 626
Provisions pour dépréciation des actifs fianciers 218 227
Résultat avant dotations et impôt 504 399
Résultat avant impôt (hors goodwill)1 478 338
Résultat avant impôt 478 174
Résultat net 357 88
Résultat net, part du Groupe (opérations poursuivies) 262 4
Résultat net par action ordinaire (cents $EU) :
De base 1,063 0,010
Dilué 1,063 0,010

Données du bilan
Prêts et créances à la clientèle 9 576 9 240
Total du bilan 27 562 25 939
Actif pondéré 15 273 15 628
Dépôts de la clientèle 19 713 18 297
Capitaux propres part du Groupe 1 532 1 503
Total capitaux propres 2 164 2 028
Nombre d’actions ordinaires (en million d’unités) 24 730 24 730
Valeur nette comptable par action ($EU) 2 6,20 6,08
Valeur nette comptable tangible par action ($EU) 5,70 5,47
Cours de l’action ETI (cents $EU) 3
Elevé 2,29 2,21
Faible 1,15 1,01
Clôture 2,05 1,58

Ratios
Rendement moyen de l’actif (ROA) 1,3 % 0,4 %
ROA (hors goodwill) 1,3 % 1,0 %
Rendement moyen de capitaux propres (ROE)4 11,3 % 0,3 %
ROE (hors goodwill) 17,3 % 11,3 %
Rendement des capitaux propres tangibles (ROTE) 19,0 % 0,3 %
ROTE (hors goodwill) 19,0 % 13,3 %
Fonds propres de base Tier 1 - Bâle II/III 10,7 % 9,4 %
Ratio d’adéquation de fonds propres - Bâle II/III (CAR) 14,8 % 12,3 %
Taux de marge nette d’intérêts 5,1 % 5,3 %
Coefficient d’exploitation 58,9 % 62,7 %
Ratio de créances douteuses 6,2 % 7,6 %
Ratio de couverture 102,1 % 74,5 %

1 En 2020, nous avons enregistré une charge de goodwill non récurrente et hors trésorerie de 164 millions $EU (159 millions $EU liés à notre acquisition de
anciennement Oceanic Bank en 2011).
2L  a valeur nette comptable par action ordinaire (BVPS) est calculée en divisant les capitaux propres du Groupe à la fin de la période par le nombre d’actions
ordinaires en circulation à la fin de la période.
3 Cours de l’action ETI à la Bourse du Nigeria à la fin de la période converti en dollars américains en utilisant le taux Bloomberg applicable à la fin de la période.
4 Le ROE est calculé en utilisant le résultat net, part du Groupe divisé par les capitaux propres moyens d’ETI en fin de période. Le ROTE est calculé en utilisant le
résultat net, part du Groupe divisé par la moyenne des capitaux propres tangibles de fin de période. Les capitaux propres corporels sont les capitaux propres
d’ETI diminués des participations ne donnant pas contrôle, du goodwill et des immobilisations incorporelles.

8
 FAITS MARQUANTS

Produit net bancaire Résultat avant impôt Résultat net, part du Groupe
(Milliards $EU) (Millions $EU) (Millions $EU)

478
1,83 1,83
1,76 262
1,68
1,62 405
383
182
288 179 174

1741

42

2017 2018 2019 2020 2021 2017 2018 2019 2020 2021 2017 2018 2019 2020 2021

Rendement des capitaux propres Résultat net par action de base Valeur nette comptable tangible
tangibles (ROTE) (EPS) (cents $EU) par action (cents $EU)

19,0 %
1,06
16,5 % 6,46
13,1 % 5,70
12,4 % 5,47
13,3 % 3
0,78
0,72 0,74 4,77 4,72

0,014

2017 2018 2019 2020 2021 2017 2018 2019 2020 2021 2017 2018 2019 2020 2021

Prêts et créances à la clientèle Dépôts de la clientèle Total du bilan

(Milliards $EU) (Milliards $EU) (Milliards $EU)

9,6 19,7
9,4 9,2 9,3 9,2 18,3 27,6
25,9
15,9 16,3 24,1
15,2 22,4 22,6

2017 2018 2019 2020 2021 2017 2018 2019 2020 2021 2017 2018 2019 2020 2021

1 Le résultat avant impôts de 174 millions $EU inclut l’impact de la charge de goodwill de 164 millions $EU.
2 Le résultat net, part du Groupe de 4 millions $EU inclut l’impact de la charge de goodwill de 164 millions $EU.
3 Le rendement de capitaux propres tangibles de 13,3 % pour 2020 exclut l’impact de la charge de goodwill de 164 millions $EU
4 Le résultat net par action de base de 0,01 cents $EU inclut l’impact de la charge de goodwill de 164 millions $EU.

9
GROUPE ECOBANK
ECOBANK GROUP
ANNUAL REPORT
RAPPORT ANNUEL2021
2021

NOTRE VISION ET NOTRE MISSION

NOUS GUIDENT

NOTRE VISION
Construire une banque
panafricaine de classe mondiale
et contribuer au développement
économique et à l’intégration.
financière de l’Afrique.
NOTRE MISSION
Fournir à tous nos clients
des produits et services financiers
pratiques et fiables.

10
FAITS MARQUANTS

11
GROUPE ECOBANK
ECOBANK GROUP
ANNUAL REPORT
RAPPORT ANNUEL2021
2021

ECOBANK EST LE PREMIER

GROUPE BANCAIRE PANAFRICAIN
TUNISIE
MAROC

Total du bilan (27,6 milliards $EU) 1

ALGÉRIE
LIBYE
SAHARA EGYPTE
O C CI DE N TA L

M AU R I TA N I E 10,1 6,0 4,8 6,7 1,1

CAP VERT

MALI
NIGER

SOUDAN ÉRYTHRÉE
SÉNÉGAL TCHAD
GAMBIE

GUINÉE-BISSAU
BURKINA
FA S O
DJIBOUTI Dépôts de la clientèle (19,7 milliards $EU)
GUINÉE
BÉNIN
Addis Ababa
NIGÉRIA (Buereau de représentation)
TOGO

CÔTE
SIERRA LÉONE L D’IVOIRE GHANA SOUDAN ÉTHIOPIE
IB
7,0 4,0 3,5 5,1 0,2
É RÉPUBLIQUE DE DU SUD
R CENTRAFRIQUE
IA
Lomé
(Siège) CAMEROUN
SOMALIE

GU I N É E EQUAT OR I A L E
OUGANDA K E N YA
S Ã O T O M É - E T- P R Í N C I P E CONGO

Total capitaux propres (2,2 milliards $EU)

GABON
RWA N DA
CONGO RDC
BURUNDI
Régions géographiques de Ecobank
TA N Z A N I E

Afrique de l’Ouest francophone (UEMOA) 865 703 649 690 120

M A L AW I

Nigéria ANGOLA

ZAMBIE

Afrique de l’Ouest anglophone (AWA) B

IQ
U
E
Nombre de pays
M
A
Z
O
ZIMBABWE M
Afrique Centrale de l’Est
et Australe (CESA)
B O T S WA NA
MADAGASCAR
9 1 5 18 4
International
NAMIBIE

Johannesburg
(Bureau de représentation) Eswatini
Région sans présence de Ecobank
LESOTHO
AFRIQUE
Bureaux de représentation DU SUD

Présence dans

13 167 Employés
Plus de
35 pays d’Afrique
32 millions 34 filiales bancaires et
de 43 Nationalités
2
de clients
9 filiales non-bancaires

2,2 milliards $EU 27,6 milliards $EU

Total des capitaux propres Total du bilan

1985
671 Agences Créée en 1985 Bureaux internationaux à

109 748 Siège social Paris, Londres,

Agents Point Xpress à Lomé, Togo Dubaï, Pékin

13,9 millions
2 659 Utilisateurs appli Mobile
Côté dans 3 bourses de valeur –
NSE, GSE et
GAB 64 millions BRVM
Transactions numériques

* Données au 31 décembre 2021.

1 Les chiffres du total du bilan et du total des capitaux propres ne correspondront pas aux chiffres à l’échelle du Groupe car les ajustements de consolidation et les éliminations
n’ont pas été exclus.
2 Ecobank possède 33 filiales bancaires en Afrique et une filiale bancaire à Paris, France.

12

PRÉSENCE SUR LE MARCHÉ À TRAVERS NOS TROIS PÔLES
D’ACTIVITÉ EN RELATION AVEC LA CLIENTÈLE
Banque des Grandes Entreprises
et d’Investissements
Banque des Grandes Entreprises et
d’Investissements (CIB) offre des
solutions financières pertinentes
aux entreprises multinationales
et régionales, aux gouvernements,
aux institutions financières et aux
organisations internationales. Elle
propose des solutions sur mesure
pour répondre aux besoins de ses
clients. Elle offre une gamme complète
de produits et services financiers,
notamment des prêts aux entreprises,
des services commerciaux, des
solutions de gestion de trésorerie
et des financements de chaînes
de valeur. La division CIB fournit
également des services de trésorerie,
de prêts aux entreprises, de banque
d’investissement, de titres, de gestion
de patrimoine et d’actifs.
Eric Odhiambo1 dirige ce pôle.
UEMOA
Produit net bancaire
par pôle d’activité2
24 %
1,8 Md
$EU 53 %
23 %
1 Eric Odhiambo a remplacé Akin Dada en tant que Directeur du Groupe, Banque des Grandes Entreprises et d’investissement en janvier 2022.
2 La part en pourcentage du produit net bancaire et du résultat avant dotations et impôts est basée sur des totaux qui excluent la consolidation et d’autres ajustements.
Modèle opérationnel
Banque Commerciale
La banque Commereciale offre des
solutions financières pertinentes aux
petites et moyennes entreprises (PME)
et aux entreprises locales à travers
l’Afrique. Elle fournit à sa clientèle variée
des solutions de prêt, de gestion de
trésorerie, de financement du commerce,
de trésorerie et de banque en ligne pour
aider à développer ses activités plus
rapidement et plus loin. Les activités
des PME contribuent à environ 60 % du
revenu d’exploitation, conformément
à la prédominance de ce secteur en
Afrique – environ 90 % des entreprises
en Afrique sont des PME. La banque
Commerciale tire parti de la technologie
numérique dans ses offres de produits
avec EcobankPay, Bank Collect, Omni
Lite et eGovernment, permettant aux
clients d’effectuer des paiements, des
recouvrements et de gérer les flux de
trésorerie par le numérique.
Josephine Annan-Ankomah dirige ce
pôle
Diffusion
Nigéria AWA
Résultat avant dotations et impôts
par pôle d’activité2
15 %
17 % 722 M
$EU
68 %
FAITS MARQUANTS
Banque des Particuliers
La banque des Particuliers offre une
large gamme de produits et services
adaptés aux besoins bancaires uniques
des particuliers, donnant à chacun de
ses clients la possibilité d’améliorer
leur sécurité financière, tout en les
aidant à réaliser leurs aspirations.
Nous visons à être la banque préférée
pour les opérations bancaires
pratiques à travers l’Afrique et, à cette
fin, nous restons concentrés sur la
fourniture de produits et de services
de classe mondiale pour toujours
satisfaire nos clients.
Nana Araba Abban dirige ce pôle.
CESA
Dépôts de la clientèle
par pôle d’activité2
32 %
19,7 Md 44 %
$EU
24 %
13
GROUPE ECOBANK
ECOBANK GROUP
ANNUAL REPORT
RAPPORT ANNUEL2021
2021

NOTRE OFFRE NUMÉRIQUE

Accélération de la croissance sur les canaux numériques (sur 1 an décembre 2021)

5,0 Md $EU 279 M $EU 1,8 Md $EU

+ 50 % sur 1 an + 30 % sur 1 an + 73 % sur 1 an

Appli Ecobank Ecobank via USSD Ecobank Online

4,9 Md $EU 3,1 Md $EU 3,1 M $EU

+ 62 % sur 1 an + 109 % sur 1 an + 44 % sur 1 an

OMNI Lite Point Xpress Appli Rapid Transfer

38,9 Md $EU 10,1 Md $EU 1,9 Md $EU

+ 45 % sur 1 an + 69 % sur 1 an + 39 % sur 1 an

OMNI Plus Canaux indirects PDV paiement sur site

14
 FAITS MARQUANTS

ACTVITÉS DE PAIEMENTS

Produits des activités de paiements pour 2021 Contribution au revenu du Groupe en 2021

12 %

208 M $EU Répartition des Produits1 issus des paiements

+ 23 % sur 1 an Décaissement– 48%

Décaissements
5%
6%
Cartes de crédit
crédit– 29% 8%
Autres canaux
canaux– 4%
4%
48 %
Solutions facturation
facturation– 8%
Solutions commerçants
commerçants– 5% 29 %
Versements– 6%
Versement

Décaissements Cartes de crédit Autres canaux

Solutions facilitant les décaissements pour Solutions d’émission de cartes (comprenant Des GAB prenant en charge un large
les entreprises et les particuliers (y compris les transactions par carte et les éventail de fonctionnalités bancaires
les transferts de fonds, les services bancaires commissions d’interchange). Aujourd’hui, électroniques. Plus de 1 300 guichets
par Internet et par SMS, le mobile money, etc.). plus de 6,2 millions de cartes ont été émises. automatiques disponibles.

Solutions de facturation Solutions commerçants versement

Bankcollect

Solutions de facturation innovantes
via Bankcollect, offrant une intégration
transparente aux systèmes de facturation
des clients.
Offrir des solutions de paiement Rapidtransfer permet aux utilisateurs
commerçants. Aujourd’hui, nous d’envoyer de l’argent instantanément et
fouornissons 580 000 commerçants avec à moindre coût dans 33 pays africains et
une combinaison de points de vente,
QR et agences bancaires. Également est particulièrement utile pour la diaspora
acceptation par les marchands de la africaine pour envoyer de l’argent à leurs
passerelle en ligne d’acquisition Web familles restées au pays.
(commerce électronique). Notre solution
d’acquisition en ligne traite les paiements
locaux et internationaux pour nos
vendeurs en ligne.

1 Les produits des paiements ne comprennent que les produits de commissions

15
GROUPE ECOBANK
ECOBANK GROUP
ANNUAL REPORT
RAPPORT ANNUEL2021
2021

LES VALEURS
ECOBANK

Ces valeurs définissent ce que représente Ecobank et sont destinées à façonner les
comportements de tous les employés dans chaque engagement qu’ils ont avec les
clients, les collègues, les communautés, les actionnaires, les régulateurs et toutes les
autres parties prenantes.

R E SPECT ACTE RESPONSABLE CL IE N TS EXCEL L EN CE I N T ÉGR I T É T R AVA I L

E N PR IOR ITÉ EN ÉQU I PE

Je respecte chaque Ecobanquier Je vais au-delà des attentes.

et toutes les parties prenantes de
J’œuvre pour l’excellence.
l’institution.
Je respecte et valorise les Je suis résilient.
opinions des autres. J’apprends et produis des
Je crée un environnement où résultats continuellement.
chaque talent africain peut J’innove et je fournis des
produire de meilleur résultat. solutions.
Je valorise et respecte les
communautés dans lesquelles je
vis et travaille.

Je fais mon travail et en assume Je préserve mon intégrité.

les résultats. Je fais ce que je m’engage à faire.
J’accepte la responsabilité. Je suis transparent honnête et
Je ne crains pas d’être honnête, digne de confiance.
ACTE RESPONSABLE de reconnaître mes erreurs et INTÉGRITÉ
d’être corrigé.
J’exprime ma pensée et
encourage les autres à en faire
autant.

Je m’efforce de dépasser les J’apprécie le travail d’équipe et

attentes des clients. la collaboration pour créer une
Je suis empathique. différence positive.
Je suis proactif et réceptif. Je réussis avec les autres et non
CL I E N TS seul.
EN PRIORITÉ Je place les clients au centre T R AVA I L
EN ÉQUIPE Je soutiens les autres
de tout ce que je fais.
Ecobanquiers.
Je développe une relation
positive et de confiance avec nos
clients.

16
 FAITS MARQUANTS

LA PROMESSE
ECOBANK

Ce sont les engagements fondamentaux que chaque Écobanquier / Écobanquière devrait

prendre :
Je suis un Ecobanquier / une Ecobanquière.

1 Je m’engage à rester dévoué(e) et à

travailler pour Ecobank de manière
6 Je traite toujours mes collègues de
façon juste et avec respect. J’approuve
désintéressée. Je suis dévoué(e) à la la diversité que l’on trouve au sein de
vocation panafricaine de Ecobank. Ecobank.

Je travaille pour rendre les services Je défends le partage des

2 financiers accessibles à tous et
les utiliser comme un instrument
permettant de libérer le potentiel de
Ecobank en Afrique.
Je m’engage au respect des normes
3 de conduite les plus élevées, à tout
moment, dans l’intérêt de nos clients,
de nos parties prenantes, de la Banque
elle-même et des communautés que
nous servons.
Je gère les actifs et ressources de
4 Ecobank avec prudence, et j’ai à coeur
notre responsabilité d’assurer la
stabilité de notre banque sur le long
terme.
10
Les intérêts de Ecobank, de nos clients
5 et de nos partenaires guident toujours
mes actions. Je ne demande jamais et
n’accepte jamais de paiement à des fins
personnelles.
7 connaissances et ce mode de travail me
permet d’apprendre.
Je travaille avec dévouement,
8 énergie, transparence et sens des
responsabilités. Je n’ai jamais
d’exigences exagérées envers les
autres.
J’ai conscience que la culture de
9 Ecobank relève d’une responsabilité
partagée et je vais maintenir le niveau
le plus élevé en matière d’éthique. Je
m’engage donc à parler avec courage si
je constate la moindre irrégularité.
Je m’engage à accepter et accueillir la
critique constructive – qu’elle vienne
de mes collègues, de mes supérieurs
hiérarchiques, de mes collaborateurs
directs ou les personnes que je sers. C’est
ainsi que nous devenons plus forts et que
nous réussissons ensemble

Je suis un Ecobanquier /
une Ecobanquière
et je prends ces engagements.

17
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
CONSEIL D’ADMINISTRATION
ET DIRECTION GÉNÉRALE
OMNI LITE – SERVICES
BANCAIRES EN LIGNE
INTÉGRÉS POUR LES
ENTREPRISES
Les petites et moyennes
entreprises ont accès 24h/24
et 7j/7 à la gamme complète
de solutions de la Banque
Commerciale via Omni Lite.
18
Les PME et les entreprises locales
bénéficient de l’accès aux comptes en
temps réel via le cloud d’Omni Lite. Les
solutions financières mises à disposition
comprennent les prêts, la gestion de
trésorerie, les paiements, le financement
du commerce, l’épargne, les cartes,
les revenus fixes, les devises et les
matières premières. Omni Lite permet
aux clients d’effectuer des paiements et
des recouvrements et de gérer les flux
de trésorerie de façon dématérialisée,
efficace et facile, afin qu’ils aient plus
de temps à consacrer à la croissance de
leurs activités.
 CONSEIL
D’ADMINISTRATION
ET DIRECTION GÉNÉRALE

19
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

MESSAGE DU
PRÉSIDENT
DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION

20
 MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Alain Nkontchou
Président du Conseil
d’Administration,
Groupe Ecobank

“j’ai le plaisir d’annoncer Chers actionnaires,

que, pour 2021, votre C’est avec grand plaisir que je vous fais part du
Rapport annuel 2021 sur les activités et la performance

Conseil d’Administration a
financière de notre institution à l’occasion de la
34e Assemblée générale de notre Groupe.

recommandé le paiement Alors que s’achève ma première année en tant que

président du Conseil d’Administration, je souhaite

d’un dividende total de 40

réitérer l’engagement du Conseil d’Administration
envers ses obligations fiduciaires. L’intérêt des
actionnaires a toujours été au cœur de l’action du
millions $EU.” Conseil d’Administration.

Je suis heureux de confirmer que 2021 a été une

excellente année pour le Groupe au vu des actions
menées et des résultats obtenus.

Le principal fait marquant étant la proposition par le

Conseil d’Administration du paiement d’un dividende
aux actionnaires du Groupe, une première depuis 2016.

Environnement externe
L’année écoulée a apporté son lot de défis, mais les
Ecobanquiers ont bien réagi et nos performances ont
été exceptionnelles.
Au cours de la deuxième année de la pandémie de
COVID-19, nous avons continué d’accompagner nos
clients : nous pouvons être particulièrement fiers
de la large palette d’initiatives et de programmes de
formation, de renforcement des compétences et de
financement visant à les accompagner, les entourer,
les aider à s’adapter et à mieux se reconstruire pour
aller de l’avant et alimenter la croissance future.
Dans le même temps, notre Groupe a su rester
résilient, relever les différents défis économiques,
faire progresser nos priorités stratégiques, maintenir
l’efficacité, améliorer la qualité du crédit, consolider le
bilan et générer de solides résultats financiers.

21
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Un accent mis sur la dynamique Le succès de la dynamique d’exécution positionnera

Ecobank en tant que banque panafricaine de classe
d’exécution mondiale.
À l’issue de notre stratégie quinquennale « Feuille de
route pour le leadership », qui a pris fin en 2020, nous nous
sommes concentrés sur la « dynamique d’exécution », dans

le but de consolider nos réalisations à ce jour et de répondre
à nos principaux impératifs, à savoir :
- Produits - accroître la sensibilisation, l’adoption et la
vente de nos produits, tout en veillant à mettre en place
des solutions numériques de pointe.
- Performance – garantir le rendement des capitaux
propres grâce notamment à une maitrise plus efficace
de nos coûts.
- Capital humain – développer et accroître les
compétences de nos talents ; et perpétuer
un environnement conforme à nos valeurs
fondamentales ; et
- Plateforme – continuer de tirer parti de notre
technologie pour offrir une expérience client
d’excellence.
Notre pôle technologique, eProcess International, joue
un rôle majeur dans cette phase. Il a déjà déployé de
nouveaux programmes innovants aussi bien tournés
vers la clientèle comme la virtualisation des Centres de
traitement régionaux que vers les process internes comme
l’automatisation de nos processus et de notre système
d’information numérique MY-HR. Ces initiatives et autres
programmes maximisent l’efficacité opérationnelle et
nous aident à transformer notre Groupe pour asseoir une
croissance et un succès durables.
40 millions $EU
Paiement de dividende recommandé
Équivalent à 0,0016 $EU par action ordinaire
Rendement pour les actionnaires
Depuis 2016, votre Conseil d’Administration a pris la difficile
décision de ne pas recommander de versement de dividende.
Cette étape nécessaire a permis de renforcer les fonds
propres du Groupe, entre autres objectifs vitaux, dans le cadre
de sa stratégie “ Feuille de Route pour le leadership”. En outre,
nous avons dû faire face à une série de développements
difficiles - problèmes d’actifs hérités du passé, récession
économique au Nigéria, conformité à l’UEMOA Bâle II/III, mise
en œuvre de la norme IFRS 9 et son impact dès le premier
jour sur les capitaux propres, charge de dépréciation du
goodwill et, plus récemment, la pandémie de Covid-19. En
conséquence, notre ratio d’adéquation des fonds propres total
(CAR) Bâle II/III, une mesure de la solidité financière, s’est
amélioré et est estimé à 14,8 % au 31 décembre 2021. En outre,
nous avons amélioré la qualité de crédit de notre portefeuille
de prêts. et construit des niveaux suffisants de provisions
pour dépréciation afin de couvrir tout risque important
potentiel qui pourrait survenir.

Cours de l’action ETI (NGN) indexé sur l’indice NGX banking 10

1er Jan 2021 = 100

180

160

140

120

100

80

60

40
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc

Prix de l’action ETI (NGN) Indice NGX Banking 10

22
 MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le résultat de ETI, la société mère a augmenté de 47 %
ou 94 milllions $EU, à 295 millions $EU, et j’ai le plaisir
d’annoncer que, pour 2021, votre Conseil d’Administration
a recommandé le paiement d’un dividende en numéraire
de 0,16 cent $EU (0,0016 $EU) par action, soit un montant
total de 40 millions $EU. Le versement d’un dividende est
une attente légitime de nos actionnaires, mais doit être
soutenue par une génération de profit par le Groupe. Le
Conseil d’Administration souhaite saluer le travail acharné,
la discipline et la concentration de l’équipe de direction et
de tous les Ecobanquiers.
Au cours de l’exercice 2021, le cours de l’action ETI a
augmenté sur les trois bourses sur lesquelles elle est cotée.
Les actions ont gagné 45 %, 75 % et 39 % sur le Nigerian
Exchange (NGX), le Ghana Stock Exchange (GSE) et la
Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM)
respectivement. Sur le NGX, où l’activité de négociation des
actions est relativement plus liquide, le gain de 45 % d’ETI a
battu les gains de 6,1 % et 3,3 % de l’indice All-Share (ASI) du
NGX, qui suit l’ensemble du marché, et de l’indice Banking
10 du NGX, respectivement.
Bien que la performance boursière soit en hausse, le
marché continue de valoriser le titre ETI avec une décote
par rapport à la valeur comptable des capitaux propres
publiés. Cependant, nous sommes sur la bonne voie
pour accroître la valeur du Groupe. Les rendements de
capitaux propres sont à un niveau record, les bénéfices
et les valeurs comptables par action augmentent, et nous
avons amplement amélioré notre efficacité et réduit
considérablement notre profil de risque. Cela se traduirait,
in fine, par des transactions sur le cours de nos actions plus
proches de la valeur comptable de la banque.
Résultats financiers
Nos résultats financiers 2021 ont été solides et ont révélé
une année de transformation pour le Groupe, s’appuyant
sur une tendance à l’amélioration par rapport aux années
précédentes. Le Groupe a enregistré un rendement record
des capitaux propres tangibles à 19%.
Le résultat pour l’année d’ETI, la société mère, s’est élevé à
295 millions $EU, contre 201 millions $EU en 2020. Pour le
groupe consolidé, les produits nets ont augmenté de 5 % à
1,8 milliard $EU, et le résultat avant impôt a augmenté de
174 % à 478 millions $EU après ajustement pour la charge
ponctuelle et non récurrente de dépréciation du goodwill
de 164 millions $EU en 2020. Le bénéfice disponible pour
les actionnaires d’ETI s’est élevé à 262 millions $EU, contre
4 millions $EU l’année précédente, ce qui a entraîné un
bénéfice dilué par action (BPA) de 1,06 cents $EU, par rapport
à 0,01 cents $EU en 2020.
19,0 %
Rendement de capitaux propres tangibles en 2021 (ROTE)
La situation des fonds propres du Groupe s’est sensiblement
améliorée ces dernières années. En 2021, l’un de nos
actionnaires institutionnels, Arise B.V., a investi dans la
totalité de notre émission de catégorie 1 non cumulative à
durée indéterminée de 75 millions $EU. Il s’agit d’un signal
fort de soutien et de confiance envers Ecobank de la part
d’un actionnaire de référence, qui a contribué à renforcer la
position du capital du Groupe, principalement en réduisant
le double levier. Je tiens également à remercier au nom du
Groupe, Arise B.V. pour son soutien sans faille.
L’investissement dans l’émission AT1 fait suite à
une émission innovante d’euro-obligations durables
subordonnées de 350 millions $EU en juin 2021 et cotée
au London Stock Exchange en tant que fonds propres de
catégorie 2 et représentent les toutes premières obligations
durables de catégorie 2 émises par un établissement
financier d’Afrique subsaharienne. Les Obligations ont
connu un vif succès et ont été sursouscrites (de 3,6 fois),
pour atteindre 1,3 milliard $EU au plus haut. Les produits
nets sont utilisés pour financer ou refinancer de nouveaux
actifs ou des actifs éligibles qui correspondent à notre
Cadre de financement durable.
Nous avons continué à renforcer notre bilan et nos fonds
propres. En conséquence, notre ratio de fonds propres de
catégorie 1 s’est amélioré à 10,7 % contre 9,4 % il y a un an, et
notre ratio d’adéquation du capital total (CAR) s’est amélioré
à 14,8 % contre 12,3 % en 2020. La revue du directeur général
du Groupe dans le rapport annuel fournit une analyse plus
complète de nos résultats, et j’encourage les actionnaires à
le lire.
Changements au sein du Conseil
d’Administration et gouvernance
d’entreprise
M. Hervé Assah a été nommé administrateur non exécutif
indépendant au cours de l’exercice. Il est Directeur Associé
d’Æquaria Capital, une société de gestion de fonds ciblant les
sociétés de croissance en Afrique subsaharienne. Il apporte
à notre Conseil sa vaste expérience dans des domaines tels
que l’investissement et le conseil financier, le développement
du commerce mondial, les partenariats public-privé sur
les marchés émergents, le développement régional et la
stratégie commerciale. Il a occupé divers postes de direction
à la Banque mondiale pendant plus de 20 ans.
23
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Au cours de l’exercice, nous avons remanié nos comités
du Conseil d’Administration en vue d’améliorer l’efficacité
opérationnelle, en réduisant le nombre de comités de six à
quatre. Ils comprennent désormais les comités suivants :
Comités du Conseil d’Administration
réduits de six à quatre
1 Comité de l’Audit, du Contrôle Interne et de la
Conformité
2 Comité Finance, Risques et Crédit
3 Comité de Gouvernance, de Nomination, de
Rémunération et d’Éthique
4 Comité en charge des Technologies de
l’information, du Social et de la Réputation
Point sur les cadres dirigeants
Au cours de l’exercice 2021, M. Eric Odhiambo a été nommé
directeur exécutif du Groupe, en charge de la Banque des
Grandes Entreprises et d’Investissement. Il a rejoint ETI en
2017 en tant que directeur des Risques du Groupe et directeur
de la Gestion des Risques, après avoir occupé divers postes de
direction dans le domaine de la Gestion des Risques, qui lui ont
permis d’acquérir, au sein d’établissements bancaires comme
ABN AMRO Bank et Citigroup, une connaissance approfondie
et pointue des risques de crédit, de marché, opérationnels et
réglementaires, en plus des questions de conformité.
M. Chinedu Ikwudinma a été promu directeur des Risques du
Groupe, après avoir été directeur du Crédit de notre Groupe.
Auparavant, M. Chinedu était directeur général de Nova
Merchant Bank et a passé 26 ans chez Citigroup à divers
postes de direction.
M. Tomisin Fashina a été nommé directeur des opérations
et de la technologie du Groupe, poste qu’il occupe désormais
en plus de son poste actuel de directeur général de eProcess
International. M. Tomisin Fashina possède plus de 30 ans
d’expérience, principalement dans la gestion de la technologie
et les services financiers dans des organisations telles que
Barclays Bank et Citigroup.
Je souhaite chaleureusement la bienvenue à M. Mobolaji
Lawal au poste de directeur exécutif régional et directeur
général de Ecobank Nigeria. M. Mobolaji nous a rejoint après
avoir occupé pendant 28 ans divers postes de direction chez
Guaranty Trust Bank Plc. Il possède une connaissance et une
expérience de grande envergure dans le numérique, la banque
de détail, la banque commerciale et d’entreprise, la finance
d’entreprise et la gestion du risque de crédit, ainsi qu’une
connaissance approfondie du marché nigérian.
Ecobank continue de mettre l’accent sur le renforcement des
compétences de tous les collaborateurs via des formations et
des initiatives en matière d’apprentissage et de développement.
Cette approche, combinée à une gestion des talents et une
planification de la succession efficaces, renforce la continuité
de notre activité en nous permettant de développer et
promouvoir des leaders talentueux au sein de Ecobank, sans
oublier la promotion du programme des jeunes diplômés de un
24
et deux ans pour faire éclore nos leaders de demain.
Au nom du Conseil d’Administration, je tiens également
à exprimer toute notre reconnaissance à deux dirigeants
du Groupe ETI qui ont pris leur retraite à l’âge de 60 ans.
M. Patrick Akinwuntan a pris sa retraite de son poste de
directeur exécutif régional et directeur général de Ecobank
Nigeria. M. Akinwuntan a été un acteur majeur, loyal, dévoué
et stratégique de Ecobank, qu’il a rejoint en 1996. Il a également
occupé les fonctions de directeur général de la Banque des
Partculiers, directeur général de eProcess et directeur financier
du Groupe. M. Akin Dada, qui a rejoint Ecobank en 2016, a
pris sa retraite de son poste de directeur exécutif du Groupe,
Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement, après
avoir occupé durant 26 ans diverses fonctions de direction
chez Citibank.
Principales évolutions
La Banque Commerciale a conclu des partenariats avec un
certain nombre de compagnies d’assurance réputées pour
fournir une gamme complète de solutions de bancassurance
à ses clients des petites et moyennes entreprises (PME), afin
de répondre à tous leurs besoins en matière d’assurance. Cela
fait de nous une plateforme de services financiers à guichet
unique et renforce nos propositions et notre attrait auprès des
entreprises africaines.
Afin d’accroître encore notre capacité à soutenir la reprise,
la croissance et le succès des PME africaines et à créer des
opportunités d’emploi, nous avons obtenu une facilité de
crédit de 100 millions EUR sur neuf ans auprès de la Banque
européenne d’investissement dans le cadre du Mécanisme
d’intervention rapide COVID-19. La facilité est divisée en trois
facilités régionales (Afrique de l’Ouest et Centrale, Afrique
de l’Est et Afrique australe) et le financement sera versé par
l’intermédiaire des filiales de Ecobank.
Ecobank s’est associé à la fintech Semoa, pour permettre
aux utilisateurs d’argent mobile au Togo de réaliser des
transactions bancaires dématérialisées via WhatsApp. Les
clients envoient un message WhatsApp pour obtenir des
jetons leur permettant d’effectuer des retraits aux distributeurs
automatiques Ecobank ou dans les agences Xpress Point,
le paiement de factures ou le transfert d’argent à des tiers
au Togo ou dans toute la région de l’UEMOA. Cette solution
innovante fait suite à l’accès de Semoa à l’API Sandbox de
Ecobank et témoigne du positionnement de notre banque en
tant que pionnière de l’Open Banking en Afrique.
Ecobank a remporté un nombre impressionnant de
récompenses en 2021, notamment :
• Banque africaine des PME de l’année (distinction
décernée par African Banker)
• Excellence dans la banque de PME (distinction décernée
par Digital Banker)
• Meilleur lancement de nouveaux produits de l’année
(pour Ellevate, récompense décernée dans le cadre des
Middle East & Africa Retail Banking Innovation Awards)
• Prix Impact (pour Ellevate, récompense décernée par la
Financial Alliance for Women)
 MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Perspectives
Compte tenu de l’environnement actuel, il est crucial que
nous restions concentrés sur nos objectifs. La présence
panafricaine de Ecobank fait de nous le partenaire idéal des
entreprises et des organisations dans leurs trajectoires de
croissance et des gouvernements dans la mise en œuvre de
leur programme économique.
Depuis le lancement des échanges commerciaux dans le
cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAf) en janvier 2021, des progrès supplémentaires
ont été réalisés autour de points critiques tels que les
calendriers de libéralisation des tarifs et les règles d’origine.
En outre, la région continue de prendre des mesures pour
renforcer les liens commerciaux, y compris le déploiement
du Système panafricain de paiement et de règlement
(PAPSS) en janvier 2022.
Le positionnement unique de Ecobank, qui met en relation 33
pays africains, offre au Groupe des opportunités considérables.
La pandémie a accéléré l’adoption du numérique au sein
de nos métiers. Nous continuerons à nouer de nouveaux
partenariats pour renforcer notre offre commerciale.
Remerciements
Enfin, je voudrais saluer le dévouement de tous les
Ecobanquiers et en particulier de la direction générale pour
une année 2021 solide. Il est essentiel qu’ils maintiennent
leur détermination à naviguer dans l’évolution de l’Afrique
et les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés en
tant qu’entreprise. En travaillant ensemble, nous réaliserons
notre vision audacieuse en tant que groupe panafricain de
services financiers qui favorise l’intégration économique et
financière de l’Afrique. Pour nous, l’Afrique est un marché aux
opportunités infinies.
Alain Nkontchou
Président du Conseil d’Administration,
Groupe Ecobank
25
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

REVUE DU
DIRECTEUR
GÉNÉRAL DU
GROUPE

26
 REVUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE
Ade Ayeyemi
Directeur Général du Groupe
“Notre réussite est le
fruit de notre concept
de “Banque unique” au
service de nos clients
et des bénéfices d’un
modèle économique
diversifié. Nous avons
gagné en efficacité, résolu
les problèmes liés aux
anciens prêts, renforcé
nos fonds propres et
digitalisé nos opérations
pour préparer le monde
de demain.”
Chers actionnaires,
2021 a été une année qui a marqué un pas sûr vers
la reprise, après les revers dus aux multiples chocs
liés au COVID. 2021 a également été une année de
toutes les transformations pour Ecobank, qui voit se
concrétiser les résultats de plusieurs années de gestion
cohérente et disciplinée, de mesures déterminantes, de
développement de produits et d’investissement dans
notre capital humain et dans la technologie, depuis
septembre 2015. Après avoir posé les fondements solides
du Groupe grâce à l’exécution de notre stratégie « Feuille
de route pour le leadership » (2016-2020), nous avons
franchi une nouvelle étape avec notre stratégie « de
Dynamique d’exécution », tout en continuant à récolter
les fruits attendus de notre stratégie précédente. Notre
réussite est le fruit de notre concept de “Banque unique”
au service de nos clients et des bénéfices d’un modèle
économique diversifié. Nous avons gagné en efficacité,
résolu les problèmes liés aux anciens prêts, renforcé nos
fonds propres et digitalisé nos opérations pour préparer
le monde de demain.
Notre entreprise a ainsi enregistré une croissance
record de son résultat net disponible. Après plus de
cinq ans sans versement de dividendes, notre conseil
d’Administration a recommandé le versement d’un
dividende en numéraire de 0,16 cent $EU (0,0016 $EU)
par action, au regard de la bonne performance financière
de 2021.
Nous tenons à remercier nos clients pour la confiance
qu’ils nous ont témoignée et pour avoir permis à
Ecobank de répondre à leurs besoins financiers.
Tout cela n’aurait pas été possible sans la diligence
quotidienne de plus de nos 13 000 Ecobanquiers que
nous remercions également. Nous tenons à leur
exprimer toute notre gratitude.
Avant d’évoquer plus en détail la performance du
Groupe ainsi que d’autres sujets, permettez-moi de vous
présenter l’environnement dans lequel nous opérons.
27
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Progrès solides en phase avec les priorités stratégiques

Rentabilité Produits Rigueur

record générés des dépenses
Produit net bancaire 2021
ROTE record : 19,0 % Coefficient d’exploitation
1,8 Md $EU
EPS + 58 % à 1.06 cents $EU (CIR) 58,9 %
+ 5% sur 1 an

Portefeuille de crédit Liquidités Capital

réinitialisé
Coût du risque : 1,69 %
Ratio de créances
douteuses NPL : 6,2 %
Ratio de couverture NPL : 102,1 %
abondantes adequat4
Dépôts de la clientèle : 19,7 Mrd $EU
Tier 1 : 10,7 %
+ 1,4 Md $EU sur 1 an
Total CAR : 14,8 %
Ratio Prêts sur Dépôts3 : 51,9 %

Un contexte macroéconomique difficile Toutefois, le cycle économique mondial est aujourd’hui

À n’en pas douter, ces deux dernières années ont été
éprouvantes. L’Afrique subsaharienne a connu une contraction
économique de grande ampleur et sans précédent, passant
de 3,2 % en 2019 à -3,3 % en 2020, au plus fort de la pandémie.
Cependant, le taux de croissance économique dans la région a
rebondi à 3,7 % en 2021, à la faveur des vaccins disponibles et
d’une meilleure connaissance du coronavirus et des options
de traitement. Par ailleurs, les entreprises et autres agents
économiques ont progressivement amélioré leurs capacités
d’exécution grâce au télétravail, tandis que d’autres se sont
recalibrés en réponse aux perturbations dans les chaînes
d’approvisionnement.
L’Afrique, le berceau de notre Groupe et notre principal
marché, a pris son destin en main. Soucieux de garantir
l’accès équitable aux vaccins, gouvernements et
institutions se sont organisés pour produire les vaccins
sur le continent et ont conclu en conséquence des accords
pour la distribution de vaccins. L’Afrique a été relativement
épargnée par la pandémie. Mais elle a tout autant été
touchée par la douleur, l’incertitude et la peur et elle payé
au prix fort ses répercussions économiques.
Le monde sera à jamais reconnaissant envers les
scientifiques, les entreprises pharmaceutiques, les agences
gouvernementales et tous ceux dont les efforts ont permis
de développer en un temps record des vaccins et de les
distribuer aux populations, sauvant ainsi des vies.
Au cours de cette période sans précédent, Ecobank a
joué son rôle. Nos investissements dans la technologie
se sont avérés utiles pour échanger avec nos clients
durant les épisodes difficiles de confinement et nous
les avons rapidement soutenus lorsqu’ils étaient prêts
à redémarrer leur activité. Nous avons travaillé avec les
gouvernements et les banques centrales pour prolonger
les reports de paiement et consentir des moratoires
d’environ 1,9 milliard $EU aux emprunteurs en difficulté
dans l’ensemble de notre réseau. Par ailleurs, nous
avons continué d’aider nos collaborateurs à renforcer
leurs dispositifs de télétravail, tout en soutenant les
communautés de nos 33 régions bancaires en Afrique, grâce
aux dons et à l’accès à nos plateformes numériques.
bien différent de celui que nous avons connu récemment,
l’inflation ayant signé son grand retour. Par conséquent,
après avoir poursuivi une politique de taux d’intérêt
bas et pris d’importantes mesures d’assouplissement
monétaire pour faire face aux effets de la pandémie,
les banques centrales se remettent à relever leurs taux.
À ces incertitudes se greffent aujourd’hui les pénuries
d’approvisionnement liées à la guerre entre la Russie et
l’Ukraine, qui font flamber les prix des matières premières,
notamment ceux de l’énergie, des engrais et des produits
alimentaires. D’après un article récemment publié dans
le Financial Times, les prix mondiaux des produits
alimentaires ont atteint un nouveau sommet, progressant
au rythme le plus rapide en 14 ans, car la guerre a provoqué
une contraction soudaine des marchés des céréales et
de l’huile végétale. Le Fonds monétaire international a
comparé les répercussions en chaîne de la guerre entre la
Russie et l’Ukraine à un tremblement de terre. La flambée
des prix alimentaires est brutale, touchant de plein fouet
l’Afrique, qui dépend de l’Ukraine et de la Russie pour les
céréales et les huiles végétales. L’impact cumulé du choc
économique violent de la pandémie et du ralentissement
provoqué par la crise russo-ukrainienne laissera sans
doute des stigmates sur la croissance mondiale, et il faudra
un effort collectif pour assurer une reprise durable sans
freiner les pays africains dans la réalisation des objectifs à
fin 2030, de développement durable.
En outre, nous sommes profondément préoccupés par le
récent changement anticonstitutionnel de gouvernement
en Afrique de l’Ouest, dont le Burkina Faso, la Guinée
et le Mali en sont des exemples. Toutefois, nous avons
confiance dans les mesures prises par les organismes
régionaux comme la Communauté Économique des
États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine
(UA) afin de rétablir la paix et la stabilité dans ces pays.
Malheureusement, l’insécurité persistante dans certains
pays où nous sommes implantés reste aussi une source
d’inquiétude.
La crise sanitaire a mis nos capacités de résilience
à l’épreuve et a confirmé notre réputation de banque
solide dans les moments difficiles. Nous continuerons à
accompagner nos clients dans cette période d’incertitude
et de retour à la croissance.

28

Notre vision dicte notre stratégie
Notre vision – bâtir une banque panafricaine de classe
mondiale et contribuer au développement économique et à
l’intégration financière de l’Afrique – est la pièce maîtresse
de notre stratégie. Elle est notre boussole et nous éclaire
sur les décisions à prendre. Au-delà de l’augmentation des
bénéfices, notre vision incarne notre mission essentielle,
à savoir bâtir une entreprise agile, ayant l’ambition de
devenir un chef de file, ouverte à la technologie, à l’écoute
des nouveaux besoins des clients et attentive aux nouvelles
forces concurrentielles.
Nous avons pris des décisions stratégiques ambitieuses
dans le cadre de notre stratégie « Feuille de route pour le
leadership ». Nous avons investi dans la technologie afin de
rester au diapason des marchés où nous sommes présents.
Nous avons réorganisé notre modèle opérationnel afin de
mieux refléter notre engagement à axer nos activités sur les
besoins de nos clients.
Conscients que nos collaborateurs sont la clé du succès,
nous avons investi dans le renforcement des capacités,
en identifiant et en attirant les talents externes, tout en
donnant à nos Ecobanquiers les moyens de progresser. Grâce
à ces investissements, les transitions se sont déroulées de
manière fluide, preuve que notre Groupe gagne en maturité.
Nous avons allié le meilleur de deux stratégies gagnantes :
défendre ou renforcer notre statut de leader de marché dans
les marchés dans lesquels nous sommes en pôle position,
et nous concentrer sur une participation rentable dans les
marchés où nous ne le sommes pas. Naturellement, nous
avons dû faire des compromis : nous n’avons pas hésité
à prendre des mesures que nous n’aurions pas prises
habituellement. En interne, nous avons dû redéfinir la
culture, la conduite et l’éthique de notre organisation, afin
de nous assurer que tous les Ecobanquiers démontraient les
comportements appropriés.
Comme mentionné dans mes précédentes lettres aux
actionnaires, notre stratégie « Feuille de route pour le
leadership », qui a pris fin en 2020, a stabilisé les fondations
du Groupe et a fourni une base saine pour piloter notre
nouvelle stratégie de « Dynamique d’exécution ».
Performances financières : une solide
performance financière ayant généré un
ROTE record de 19 %
Le principal objectif de notre stratégie de « Dynamique
d’exécution » est de générer un rendement des capitaux
propres tangibles (ROTE) qui soit durable et supérieur au
coût des capitaux propres que les actionnaires nous ont
confiés. En 2021, le ROTE a atteint un niveau record de
19 %, contre 14,5 % précédemment, d’après notre estimation
interne du coût des capitaux propres.
Cette prouesse est le fruit de notre vision et de notre
modèle opérationnel diversifié. Lorsque les rendements
ne sont pas au rendez-vous dans une région, ils sont
compensés par la forte croissance dans les autres régions.
Nous avons augmenté notre valeur comptable tangible
(total des capitaux propres moins actifs incorporels)
par action ordinaire de 4 %, à 5,70 cents $EU, malgré
l’effet négatif de la conversion du bilan de nos filiales en
dollars EU, notre monnaie de présentation. Nos devises
opérationnelles essentielles, à savoir le franc CFA, le
* Le résultat avant impôt de 338 millions $EU pour 2020 exclut l’impact de la charge de goodwill de 164 millions de dollars.
REVUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE
naira nigérian et le cedi ghanéen, tendent à se déprécier
par rapport au dollar EU compte tenu de la dynamique
structurelle de ces économies. Par exemple, depuis 2015,
le naira et le cedi se sont dépréciés de 58 % et 48 %,
respectivement, par rapport au dollar EU. Le franc CFA,
rattaché à l’euro, résiste relativement mieux et s’est
déprécié de 1 %. Notre titre a gagné 33 % en 2021, dépassant
de loin les 6 % que s’est adjugé le All-Share Index (ASI),
l’indice de référence pondéré en fonction de la valeur du
Nigerian Exchange Group (NGX).
Résultat avant impôt (millions $EU)
478
405
357
338*
288
-131
2016 2017 2018 2019 2020 2021
Nous avons généré 262 millions $EU de résultat net
attribuable aux actionnaires, contre 4 millions $EU
en 2020, ce dernier étant nettement inférieur en raison
de la provision exceptionnelle et non récurrente pour
dépréciation du goodwill de 164 millions $EU en 2020. En
conséquence, le bénéfice dilué par action ordinaire (BPA) a
augmenté de 57,1 %, à 1,06 cent $EU.
Le résultat avant impôt est ressorti à 478 millions $EU,
en hausse de 140 millions $EU après retraitement de la
provision pour dépréciation du goodwill. Malgré un effet
de change négatif, les produits ont augmenté de 5 %, à
1,8 milliard $EU. L’un de nos objectifs stratégiques est
d’augmenter nos produits principalement par le biais de
nos activités de Financement du commerce, Paiements et
Taux, Devises et Matières premières (FICC). En 2021, nous
avons réalisé des progrès significatifs dans chacune de
ces activités, à l’exception de certains aspects concernant
notre activité FICC. Par exemple, nous avons augmenté
les prêts commerciaux bruts de 39 %, à 2,9 milliards $EU,
essentiellement en raison du financement des matières
premières. Les revenus de notre activité Paiements ont
augmenté de 23 %, à 208 millions $EU. Ils ont représenté
12 % du revenu total du Groupe et ont progressé à la faveur
de la reprise de l’activité des consommateurs et des
entreprises sur nos plateformes numériques, qui a suivi
l’assouplissement des restrictions sanitaires. L’activité
FICC a signé une performance mitigée, les pénuries
de devises ayant affecté notre activité de vente de
devises portée par la clientèle. En outre, des fluctuations
défavorables des taux d’intérêt ont pesé sur notre
portefeuille obligataire.
29
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Coefficient d’exploitation
66,2 %
62,7 % 61,8 % 61,5 % 62,7 %
58,9 %
2016 2017 2018 2019 2020
Encourager une culture de discipline en
matière de coûts
La discipline en matière de dépenses est essentielle à la
génération de rendement pour les actionnaires, puisque
moins nous dépensons pour produire un dollar de revenus,
meilleurs sont les résultats. D’emblée, nous avons donc
pris des mesures ambitieuses afin de réduire les coûts,
en nous appuyant sur notre approche stratégique de
« conception centralisée, distribution locale ». Nous avons
par conséquent fortement réduit les coûts et, en 2021, nous
avons amélioré le coefficient d’efficacité à un niveau record
de 58,9 %. Nous avons redressé le coefficient d’exploitation
dans chacune de nos régions depuis 2016, à l’exception du
Nigeria, que j’évoquerai plus loin.
Nous continuons de chercher des moyens d’améliorer
notre efficacité opérationnelle, des efforts d’autant plus
vitaux que la guerre entre la Russie et l’Ukraine accentue
les pressions inflationnistes engendrées par la pandémie
et un marché du travail tendu.
Un levier d’exploitation positif
Notre maîtrise des dépenses a énormément profité au
résultat d’exploitation avant provision et avant impôts
(PPOP) – produits nets moins dépenses d’exploitation
totales. Par exemple, les coûts ont diminué de 4 % par
an sur une base composée, de 2016 à 2021, tandis que
les produits ont diminué de 2 %. En outre, le PPOP nous
confère une capacité d’absorption des pertes de crédit.
Par conséquent, avec la croissance des produits et
l’amélioration de la qualité de notre portefeuille de crédit,
comme ce fut le cas en 2021, l’excédent de PPOP vient
s’ajouter au résultat et augmente potentiellement les
rendements aux actionnaires. En 2021, le PPOP a progressé
de 15 %, à 722 millions $EU.
Par ailleurs, notre gestion rigoureuse du risque de crédit a
permis de réduire considérablement le coût du risque du
Groupe, lequel est passé de 1,85 % en 2020 à 1,69 % en 2021.
Bien entendu, cette diminution du coût du risque nous
permet d’augmenter plus facilement le PPOP pour les
actionnaires.
1 Le coût du risque a été calculé sur une base annualisée depuis le début de l’exercice
30
Charges nettes de dépréciation sur Prêts (millions $EU)
& Coût du risque1
7,9 %
770
3,24 %
3,30 %
326 319
1,85 %
2021 1,52 %
1,12 %
182
152
110
2016 2017 2018 2019 2020 2021
Charges nettes de dépréciations
CoR coût du risque
Un bilan liquide et solide
Notre bilan est liquide, solide et bien capitalisé. Les
actifs, qui totalisaient 27,6 milliards $EU à fin 2021, ont
augmenté de 6 %, soit 1,6 milliard $EU, par rapport à l’année
dernière, l’essentiel de cette croissance étant attribuable
à la génération record de dépôts de la clientèle. La
confiance de nos clients en la marque Ecobank auprès de
laquelle ils trouvent refuge, en particulier en cette période
d’incertitude, a énormément joué dans l’augmentation
de 1,4 milliard $EU des dépôts de la clientèle, ou de
2,5 milliards $EU, hors effets de change, pour atteindre un
solde de fin d’exercice de 19,7 milliards $EU.
Notre bilan est sensible aux actifs. Notre ratio crédits/
dépôts, de 52 %, sera un atout dans un environnement de
hausse des taux, si les vagues de tensions géopolitiques ne
freinent pas la reprise économique.
Nos soldes d’actifs liquides ont augmenté, en partie
grâce à notre décision délibérée mais stratégique
de faire preuve de rigueur dans l’octroi de prêt. Par
exemple, les titres de placement, principalement les
obligations d’État, ont augmenté de 486 millions $EU
pour atteindre 6,6 milliards $EU, tandis que les bons du
Trésor ont progressé de 356 millions $EU pour atteindre
2,1 milliards $EU. En outre, nos avoirs en liquidités et
soldes auprès des Banques centrales ont augmenté de
457 millions $EU, à 4,2 milliards $EU, et les dépôts placés
auprès d’autres établissements financiers ont augmenté
de 278 millions $EU, à 2,3 milliards $EU. Ces résultats
témoignent de la forte liquidité de notre bilan.
 REVUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE

Croissance record des dépôts de la clientèle Amélioration significative des indicateurs

(milliard $EU) de qualité de nos actifs
19,7
Autre objectif de notre stratégie de « Dynamique d’exécution »,
18,3
continuer de solder les anciens prêts non performants et
15,9 16,2 augmenter nos réserves au bilan affectées aux provisions pour
15,2 dépréciation en pourcentage de nos prêts non performants
13,5 à 100 %. Sur ces deux fronts, nous avons bien avancé. Nos
prêts non performants ont diminué d’un montant net de
110 millions $EU, à 639 millions $EU, grâce à la fois aux
recouvrements, aux abandons et aux reclassements des
prêts non performants en prêts performants lorsque les
conditions de crédit des emprunteurs se sont améliorées. Cette
diminution a été partiellement effacée par les entrées au titre
des prêts non performants. En conséquence, le ratio de prêts
non performants s’est amélioré pour atteindre 6,2 % du total
des prêts bruts, contre 7,6 % en 2020. Par ailleurs, les provisions
pour dépréciation censées couvrir les prêts non performants
2016 2017 2018 2019 2020 2021 ont dépassé notre objectif de 100 % et se sont établies à 102,1 %
en 2021, contre 74,5 % en 2020. Leur montant total pour 2021, de
652 millions $EU, comprend une provision au titre des risques
économiques de 164 millions $EU, détenue en guise de coussin
Ratio prêts-sur-dépôts (LDR) de sécurité contre tout risque de détérioration de la qualité du
crédit de nos portefeuilles de prêts au regard de nos activités et
73,1 % de nos régions.
65,4 % Provisions cumulées pour charges de dépréciation
61,5 % 60,5 % (M $EU), couverture NPL
53,6 % 51,9 %
718
659
609
555 557 558
76,0 % 74,5 % 103,3 %

64,3 % 58,3 %
52,4 %

2016 2017 2018 2019 2020 2021

Des niveaux de fonds propres renforcés,

largement supérieurs aux plafonds internes
et réglementaires 2016 2017 2018 2019 2020 2021
D’après nos estimations, les ratios Tier 1 et d’adéquation
des fonds propres (CAR), conformes à Bâle II/III, ce dernier Provisions cumulées
fournissant un baromètre de la capacité du bilan à résister Couverture NPL
aux difficultés financières, se sont établis respectivement
à 10,7 % et 14,8 % du total des actifs pondérés en fonction
des risques (RWA), contre 9,4 % et 12,3 % un an plus
tôt. Les deux ratios étaient supérieurs aux minima Créances douteuses (M $EU) fin d’exercice et Ratio de
réglementaires et à nos propres plafonds internes en créances douteuses
matière de fonds propres. L’amélioration du CAR est à 1 060
mettre sur le compte des facteurs suivants. Premièrement,
nos bénéfices internes ont progressé de 258 à 262 million 948 945 955
$EU. Par ailleurs, nous avons remplacé l’amortissement
des capitaux d’emprunt de catégorie 2 par la levée
d’une Euro-obligation durable subordonnée à 10 ans de 749
350 millions $EU en juin. Nous avons également levé un 10,7 % 638
instrument de titres subordonnés à durée indéterminée
(capitaux additionnels de catégorie 1) pour un montant de 9,6 % 9,7 %
9,6 %
75 millions $EU en septembre. En outre, nous avons encore
réduit le risque lié à notre bilan en diminuant les actifs
7,6 %
dont les besoins en capital sont élevés, ce qui a contribué à
réduire le total des RWA de 2 %, à 15,3 milliards $EU.
La dette convertible de 400 millions $EU que nous avions 6,2 %
levée en octobre 2017 a été entièrement amortie et ne permet
plus de revaloriser le capital. La dette, dont l’échéance est 2016 2017 2018 2019 2020 2021
prévue le 13 octobre 2022, est actuellement « out-of-the-
money », puisque le prix de conversion de 6 cents $EU Créances douteuses (NPL)
est supérieur au cours actuel du titre de 3 cents $EU. Par Ratio de créances douteuses (NPL)
conséquent, ils seront payés à l’échéance.

31
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Une forte croissance sous-jacente dans
chacun de nos métiers
Les performances de chacune de nos trois pôles
d’activités en contact avec la clientèle – Banque des
Grandes Entreprises et d’Investissement (CIB), Banque
Commerciale (CMB) et Banque des Particuliers (CSB) –
ont été remarquables compte tenu des circonstances. Je
vous présenterai donc un résumé global des résultats de
chaque pôle d’activité, et je vous invite à lire les lettres des
directeurs exécutifs de chaque pôle, pages 34 à 39 de ce
rapport annuel, pour plus de détails.
Les bénéfices de 404 millions $EU de la Banque des
Grandes Entreprises et d’Investissement ont progressé
de 11 % en un an, tandis que ses produits nets, de
939 millions $EU, sont restés stables. Les dépôts de
la clientèle ont augmenté de 13 %, à 8,6 milliards $EU,
soutenus par les solutions de paiement robustes de la
banque, en particulier dans les domaines du paiement de
factures, du Business-to-Business (B2B) et du paiement
de revenus. Par exemple, Omni Plus, la plateforme de
paiements B2B de notre pôle CIB, a vu les volumes bruts
de transactions augmenter de 40 %, à 39 milliards $EU.
L’activité de financement du commerce de la Banque des
Grandes Entreprises et d’Investissement a signé une très
belle performance, avec des prêts commerciaux en hausse
de 41 %, à 2,5 milliards $EU en 2021, ce qui a permis au pôle
de maintenir sa part de 6,1 % sur le marché des lettres de
crédit. En outre, notre pôle CIB a élargi et approfondi son
portefeuille de produits, avec notamment des solutions
de couverture de change. Nous sommes satisfaits de la
progression globale de notre activité CIB qui ambitionne de
devenir la « banque préférée des échanges commerciaux »
en Afrique. La Zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAf) et le Système panafricain de paiement et de
règlement (PAPSS), deux initiatives majeures déployées
sur le continent dans le but d’approfondir l’intégration
régionale et économique de l’Afrique, sont pour beaucoup
dans ce succès et contribuent au renforcement de notre
pôle CIB et du Groupe au sens large. Par exemple, grâce
à la capacité inégalée du Groupe à régler des paiements
en temps réel dans les devises des 33 pays africains dans
lesquels nous opérons, notre pôle CIB est en mesure de
bénéficier massivement de la ZLECAf et du PAPSS. En outre,
avec la création d’un marché unique visant à permettre la
libre circulation des biens et des services sur le continent,
dans le cadre de la première initiative, et grâce à la capacité
à autoriser les paiements instantanés à travers tout le
Ade Ayeyemi, DG du groupe Ecobank, prononçant le discours d’ouverture
lors du lancement commercial de PAPPS à Accra, au Ghana, en janvier 2022.
32
continent, dans le cadre de la seconde, le pôle CIB aura la
possibilité de dynamiser sa chaîne d’approvisionnement
régionale ainsi que le financement des produits agricoles,
notamment le coton, le cacao, les fèves de soja et les noix de
cajou, à travers le continent.
La Banque commerciale a quasiment triplé son résultat avant
impôt en 2021. Le résultat avant impôt a augmenté de 191 %,
à 67 millions $EU, et le revenu net, de 410 millions $EU, a
progressé de 10 %. Les dépôts de la clientèle ont augmenté
de 11 %, à 4,8 milliards $EU. En revanche, l’activité des prêts
a stagné. Le dynamisme de l’activité de la clientèle, suite à
l’assouplissement des restrictions sanitaires, a soutenu les
résultats. En outre, notre pôle CMB a réduit de moitié son
ratio de prêts non performants, à 12,7 %, contre 22,3 % il y
a un an, principalement grâce à des abandons de prêts. La
Banque commerciale monte en puissance, notamment dans
l’acquisition de commerçants. À titre d’exemple, la CMB a
augmenté le nombre de ses terminaux de paiements chez
les commerçants de 355 %, à 50 000 en 2021, et le nombre des
commerçants utilisant Ecobank Pay a augmenté de 55 %, soit
400 000 commerçants. La Banque commerciale continue
d’innover et de se digitaliser pour mieux servir ses clients.
La Banque des Particuliers a généré un résultat avant impôt
de 87 millions $EU, en hausse de 105 % depuis 2020. Les
produits nets ont atteint 426 millions $EU, en progression de
7 % depuis un an. Les résultats ont bénéficié de l’activité solide
de la clientèle, les consommateurs ayant pu exprimer leur
demande refoulée et dépenser davantage au fur et à mesure
de la levée des mesures de confinement et des restrictions
sanitaires. Les paiements par carte ont fortement augmenté
et le niveau de l’activité d’emprunt a soutenu la croissance.
La Banque des Particuliers a lancé de nombreuses initiatives
prometteuses. La Banque élargit son programme d’inclusion
financière en développant son réseau d’agents bancaires, tout
en améliorant les fonctionnalités de son application mobile
primée Ecobank. Elle a en outre introduit des produits de dépôt
innovants, qui élargissent sa clientèle grâce à des partenariats
avec des opérateurs de télécommunications et des fintechs. La
Banque des Particuliers est notre atout majeur pour atteindre
notre objectif ambitieux de 100 millions de clients à l’échelle
du Groupe. Les efforts fournis en ce sens sont remarquables.
En 2015, nous comptions 11 millions de clients, contre plus de
31 millions en 2021.
Performances régionales
Nos régions ont démontré de belles performances, même
si des efforts considérables restent encore à fournir dans
certaines régions pour continuer de progresser. J’y reviendrai
plus tard.
En Afrique de l’Ouest francophone (UEMOA), région dans
laquelle nous occupons la troisième place sur les neuf pays où
nous offrons des activités bancaires, le résultat avant impôt
a augmenté de 27 %, à 192 millions $EU, avec une croissance
du revenu net de 9 %, à 559 millions $EU. En outre, coefficient
d’exploitation de la région s’est redressé à 54,2 %, contre 59,5 %
l’année précédente, les prêts non performants ont diminué
et la couverture a été meilleure dans la région. Globalement,
l’UEMOA a généré un ROE de 20,3 %, contre 18,6 % en 2020.
L’Afrique de l’Ouest anglophone (AWA), où nous occupons
également des positions dominantes, a augmenté son résultat
avant impôt de 14 %, à 239 millions $EU, pour un revenu net
de 520 millions $EU, en hausse de 7 % par rapport à l’année
précédente. La région a continué d’afficher des niveaux
croissants d’adoption du numérique, ce qui a contribué à
augmenter le volume de transactions. Résultat, le coefficient
d’exploitation dans la région s’est amélioré à 46,4 %, contre
48,5 % il y a un an. Toutefois, le ROE de 25,8 % a été inférieur

Un modèle d’exploitation diversifié qui génère des rendements équilibrés dans toutes les régions
UEMOA : ROE (rendement moyen de capitaux propres)
24,3 % 23,7 %
22,7 % 22,8 %
20,3 %
18,6%
2016 2017 2018 2019 2020 2021
NIGERIA : ROE (rendement moyen de capitaux propres)
7,8 %
7,2 %
4,2 %
3,0 %
0,4 %
-0,6 %
2016 2017 2018 2019 2020 2021
à celui de l’année dernière (30,0 %), en partie en raison de
l’introduction par le gouvernement du Ghana d’une taxe de 5 %
pour le redressement du secteur financier, afin de soutenir les
réformes du secteur financier.
Les performances de notre région Afrique centrale,
orientale et australe (CESA) témoignent de nos capacités de
redressement. La région, qui englobe dix-huit pays, affichait
un ROE faible de 2,3 % et 6,0 % en 2016 et 2017. Toutefois, suite
aux efforts de restructuration, le ROE s’est redressé pour
atteindre 22,3 % en 2021. Le résultat avant impôt a augmenté
de 62 %, à 194 millions $EU, et les produits net bancaires ont
grimpé de 13 %, à 520 millions $EU. En outre, le coefficient
d’exploitation et le ratio de prêts non performants de la région
se sont améliorés, passant respectivement de 54,4 % et 9,2 %
il y a un an à 52,7 % et 3,2 %. La CESA poursuit sa trajectoire
d’amélioration de la croissance bénéficiaire et de la rentabilité,
à notre grande satisfaction.
Abordons à présent le cas du Nigeria. Malgré des vents
contraires indépendants des circonstances intérieures, nous
progressons considérablement dans le redressement de
notre activité au Nigeria vers la rentabilité. Le résultat avant
impôt a augmenté de 61 %, à 57 millions $EU, porté par la forte
croissance du revenu hors intérêts, la poursuite de la réduction
des coûts et une provision pour pertes sur créances. Les
produits nets ont toutefois reculé de 17 %, à 223 millions $EU,
essentiellement parce que les prélèvements obligatoires
discrétionnaires de la Banque centrale du Nigeria sur les
réserves de liquidités ont augmenté nos soldes d’actifs non
productifs, effaçant la croissance du revenu hors intérêts que
nous avions constatée.
Notre engagement envers le Nigeria est inébranlable. Le
marché recèle d’innombrables opportunités et d’un énorme
potentiel de croissance. Nous avons produit un énorme travail
en interne. Par exemple, nous nous sommes attaqués à la
plupart des problèmes liés à d’anciens prêts, à une structure de
coûts surdimensionnée et à une base de capital affaiblie. Nous
devons toutefois faire plus, compte tenu des préoccupations
de nos actionnaires et investisseurs. Par exemple, le ratio de
REVUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE
AWA : ROE (rendement moyen de capitaux propres)
32,3 %
29,7 % 30,1 %
26,9 %
22,8 % 25,8 %
2016 2017 2018 2019 2020 2021
CESA : ROE (rendement moyen de capitaux propres)
23,6 % 22,3 %
16,1 %
13,5 %
2,3 % 6,0 %
2016 2017 2018 2019 2020 2021
prêts non performants du Nigeria reste élevé, à 16,3 %, et le ratio
de couverture des prêts non performants, à 54 %, pourrait être
plus élevé. Nous disposons toutefois de garanties suffisantes.
Cela étant dit, le stock de prêts non performants est concentré,
principalement dans le pétrole et le gaz, et les conditions
financières des emprunteurs s’améliorent à la faveur de
la flambée record des prix du pétrole brut. Par ailleurs, au
niveau du Groupe, nous détenons une provision du titre des
risques macroéconomiques de 164 millions de dollars au titre
des pertes sur créances attendues, avec la possibilité de les
déployer en cas de besoin.
Une préoccupation majeure reste le coefficient net
d’exploitation de 81,2 %, lequel s’explique, du moins en partie,
davantage par les facteurs défavorables liés aux produits
d’intérêts nets (en recul de 59 millions $EU à taux de change
constant en 2021), que par les coûts. En revanche, les produits
hors intérêts ont augmenté de 31 millions $EU, grâce à nos
efforts stratégiques dirigés sur les Paiements, le Financement
du commerce et le FICC, tandis que les coûts ont diminué de
26 millions $EU, à taux de change constant.
Par ailleurs, afin de conduire le changement que nous
recherchons tous au sein de Ecobank Nigeria, nous avons
nommé Mobolaji Lawal à la fonction de CEO, suite au départ
à la retraite de Patrick Akinwuntan, dont la contribution au
redressement du Nigeria a été considérable. Depuis plus de
28 ans, M. Mobolaji Lawal mène une carrière brillante dans
divers domaines de la banque, une expérience qui ne peut
qu’être bénéfique au Groupe. M. Mobolaji Lawal et son équipe
sont déterminés à accélérer les efforts afin d’améliorer la
rentabilité au Nigeria.
Dans les paragraphes suivants, je résumerai nos efforts
visant à améliorer l’expérience client dans l’ensemble du
Groupe ainsi que nos capacités technologiques, la clé de
notre succès sur un marché concurrentiel en constante
évolution. Je donnerai également un bref aperçu de nos
pratiques ESG (Environnement, Social et Gouvernance)
ainsi que du travail de la Fondation Ecobank pour
améliorer la qualité de vie au sein de nos communautés.
33
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Pour de plus amples informations sur nos pratiques ESG,
veuillez consulter notre rapport ESG complet sur le site
Internet du Groupe à l’adresse www.ecobank.com.
Répondre aux besoins financiers de nos
clients reste notre priorité
Nous mettons tout en œuvre pour devenir les meilleurs,
en offrant à nos clients la meilleure expérience client
(CX). À mesure que l’adoption des canaux numériques
progresse, nous continuons à améliorer notre prestation
de services, les parcours clients et la résolution rapide de
leurs problèmes et nous insufflons une culture du service.
Par exemple, nous avons rénové nos centres d’appels afin
d’accompagner nos clients 24h/24, 7 jours/7. Nous avons
créé un nouveau centre à Ibadan, au Nigeria, et notre
système de gestion de la relation client (CRM) à la pointe
de la technologie permet d’améliorer l’expérience client et
de trouver une solution dès le premier contact.
En outre, nous travaillons collectivement sur notre culture
« priorité au client ». Appréhender le service au client
autrement est devenu crucial dans un monde numérique.
Dans le cadre de cette transformation, nous insufflons
chaque mois nos principes en matière d’expérience client
au personnel et récompensons les collaborateurs qui
les respectent assidûment. Nous avons mis en place un
programme CX Playbook de 30 jours à destination des
dirigeants du Groupe. Les leçons que nous avons tirées
de ce programme nous ont conduits à responsabiliser les
collaborateurs, à décloisonner les méthodes de travail et à
améliorer la communication d’équipe.
En outre, nous avons lancé le « CX Recognition
Framework » visant à récompenser les employés qui ont
fait preuve d’excellence dans la prestation de services.
Ainsi, 450 Ecobanquiers seront récompensés à travers tout
le Groupe en 2022.
Des initiatives technologiques pour enrichir
l’expérience client et favoriser l’efficacité
Pour survivre dans un paysage concurrentiel en constante
évolution, nous devons investir en permanence dans la
technologie afin de stimuler l’efficacité opérationnelle
et améliorer nos offres, nos services et l’expérience
de nos clients. Dans le cadre de ces investissements,
nous avons mis en œuvre deux versions actualisées de
l’application mobile Ecobank et déployer l’application
Ecobank pour les Investisseurs Ecobank au Ghana et dans
la région UEMOA. En outre, afin d’améliorer l’expérience
client et entrer en relation avec de nouveaux clients,
nous avons notamment lancé les microcrédits, déployer
EcobankPay (QR) dans les points de vente et finaliser le
projet CRM Microsoft Dynamics D365. Ce projet change
la donne en matière d’expérience client, en fournissant
à nos équipes commerciales, marketing et services une
vision client complète à 360 degrés qui leur permet de
mieux comprendre les besoins des clients et de leur
offrir un meilleur service sur mesure. Ce projet nous a
également aidés à mettre en place de nouvelles capacités
d’intelligence artificielle D365.
Afin de ne pas se laisser distancer dans la lutte contre
les menaces sophistiquées liées à la cybersécurité, nous
avons renforcé la sécurité de nos systèmes en installant
34
la solution Microsoft M365 et en renforçant la prévention
des fraudes et des menaces sur mobile et en ligne dans
Entrust, une suite de solutions de sécurité, entre autres
avancées.
Parmi les mesures visant à moderniser l’architecture du
système, citons la mise en œuvre de MY-HR, notre nouvelle
plateforme numérique de services RH en libre-service, et le
déploiement de certains modules clés d’Oracle Insight au
niveau de l’origination des clients et des comptes ainsi que
des prêts aux particuliers et aux entreprises.
Soucieux de moderniser nos méthodes de travail,
nous avons intégré l’assurance qualité dans le cycle
de développement des produits et nous encourageons
également l’adoption de l’approche agile. Nous continuons
à tirer de la valeur du Centre logiciel de Ecobank, en
développant de nouvelles applications, en améliorant
continuellement les solutions existantes et en facilitant les
intégrations de tiers.
Enfin, nos partenariats avec les Fintechs continuent de
porter leurs fruits, trois partenariats ayant été noués
en 2021 et neuf autres au premier trimestre 2022.
La résilience, une nécessité
L’Afrique doit être résiliente, car la résilience est
indispensable pour reconstruire en mieux. Une stratégie
de transition à l’échelle du continent est primordiale et
Ecobank doit y jouer son rôle. Un projet certes de longue
haleine qu’un gouvernement, une entreprise ou un individu
ne peuvent entreprendre seuls. Nous devons prendre en
priorité les mesures qui assureront à l’Afrique la transition
vers un avenir meilleur et faire des choix responsables
en termes d’allocation des capitaux pour y parvenir. Nous
devons également encourager et aider nos clients et nos
fournisseurs à faire de même.
Chez Ecobank, nous fixons des objectifs tangibles pour
atteindre nos ambitions de Groupe. Ce faisant, nous
sommes conscients de la nécessité de cadrer nos objectifs
à l’aune de notre propre environnement et de les intégrer
dans notre cœur de métier. De cette manière, nous évitons
la langue de bois « écologique » fabriquée de toutes pièces
pour nous concentrer sur notre impact réel et durable.
Déterminés à assumer nos responsabilités
ESG
Dans cette optique, nous continuerons à nous appuyer
essentiellement sur l’allocation du capital et le financement
durable pour attirer l’attention sur les questions
environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) et
nous récompensons les clients qui font les bons choix. C’est
précisément la vocation de l’émission de notre « Obligation
durable » : permettre à Ecobank de financer de manière
responsable et systématique des programmes, initiatives et
transactions qui contribueront au développement durable,
comme en témoigne notre engagement envers les Objectifs
de développement durable (ODD) des Nations Unies.
 REVUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE

La Fondation continuera de s’attacher à protéger le

Comme le suggère notre rapport ESG, notre capital humain et à libérer tout le potentiel de ces forces
engagement envers le développement durable ne vives à travers le continent, tout en jetant les bases d’un
se limite pas à l’émission d’une obligation durable environnement financièrement favorable

• Nos pôles d’activité encouragent la finance durable, Remerciements

l’inclusion financière et les pratiques respectueuses
Dans un monde confronté à une multitude de défis, nous
de l’environnement à travers leurs produits et
nous en remettrons à notre vision, avec pour motivation
services.
l’expérience de nos clients. Parce que chez Ecobank, nous
• Les mesures que nous prenons pour renforcer croyons en « Un marché unique. Des possibilités infinies ».
la résilience environnementale et climatique de
nos opérations, par le biais de l’énergie solaire par Je suis honoré de l’opportunité qui m’est offerte de diriger
exemple, signalent à nos communautés qu’elles cette organisation tout au long de ses multiples péripéties,
ont également la possibilité d’agir à leur modeste et je tire une grande fierté des efforts de nos collaborateurs,
échelle. clients, actionnaires, conseil d’administration, défenseurs
• Nos investissements auprès des communautés de la communauté, gouvernements, régulateurs et de
dans lesquelles nous exerçons nos activités, par toutes les autres parties prenantes qui participent à
le biais de la Fondation Ecobank par exemple, défendre notre vision. Ecobank ne cesse de s’améliorer
encouragent l’éducation financière, la santé et grâce à vous.
l’instruction, soutenant ainsi la résilience de la
société. Nous sommes déterminés à RÉUSSIR dans l’intérêt de
• Ancré dans nos valeurs, notre engagement continu toutes nos parties prenantes.
envers nos collaborateurs se traduit dans notre
stratégie de gestion des ressources humaines.
• Nos bonnes pratiques en matière de gouvernance
soutiennent les activités durables, ce qui se traduit
in fine par de bonnes performances financières et
des rendements appropriés pour les actionnaires.
Ade Ayeyemi
Fondées sur une éthique forte, les valeurs défendues par
Directeur Général du Groupe,
le Groupe, Respect, Acte Responsable, Clients en Priorité,
Groupe Ecobank.
Excellence, Intégrité, Travail d’équipe, sont désormais
inscrites dans notre ADN et constituent le gouvernail des
comportements des Ecobanquiers. Engagé envers les
ODD des Nations Unies, l’UNEP FI, l’ONU PRB, le PMNU
et les Principes de l’Équateur, Ecobank est en Afrique
subsaharienne un défenseur de premier plan des actions
et initiatives progressistes dont les sociétés africaines de
demain ont besoin.

L’action bénéfique de la Fondation Ecobank

Lorsque nos fondateurs ont créé ETI, ils avaient à cœur
d’ériger Ecobank en institution rentable, déterminée à se
démarquer et à contribuer à l’intégration financière de
l’Afrique, tout en se conduisant en entreprise citoyenne.
La Fondation Ecobank continue de jouer son rôle
fédérateur en mobilisant ses réseaux de personnes,
d’entrepreneurs et d’entreprises, afin de contribuer et
de soutenir son ambition d’améliorer la qualité de vie
des communautés – et d’établir les bonnes conditions
financières – dans tout le continent.
À titre d’exemple, la Fondation a joué un rôle déterminant
dans le lancement de la « Zero Malaria Leadership
Initiative » (ZMBLI) en 2020. La ZMBLI favorise l’implication
des dirigeants de micro, petites et moyennes entreprises
au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et en Ouganda
dans la lutte contre le paludisme. En collaboration avec
Speak Up Africa, l’un des partenaires de lobbying de la
Fondation, l’initiative milite également pour accroître
l’action politique et les financements, en mobilisant des
chefs d’entreprise dans toute l’Afrique afin de trouver des
réponses plus ciblées à l’éradication du paludisme. À ce
jour, 1,5 million $EU a été versé pour lancer l’initiative dans
les cinq pays cibles.

35
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

REVUE DE LA
DIRECTRICE
DU GROUPE,
BANQUE DES
PARTICULIERS

36
 REVUE DE LA DIRECTRICE DU GROUPE, BANQUE DES PARTICULIERS
Nana Araba Abban
Directrice du Groupe,
Banque des Particuliers
“Avec la digitalisation
qui a changé les
comportements des
clients particuliers et
le développement des
nouvelles technologies, il
est devenu impératif pour
notre banque d’adopter les
dernières technologies et
innovations numériques
afin d’offrir la meilleure
expérience possible à nos
clients”
La banque des Particuliers offre une large
gamme de produits et services adaptés aux
besoins bancaires uniques des particuliers,
donnant à chacun de nos clients la possibilité
d’améliorer leur sécurité financière, tout en les
aidant à réaliser leurs aspirations. Nous visons
à être la banque préférée pour les opérations
bancaires pratiques à travers l’Afrique et, à
cette fin, nous nous concentrons à apporter des
produits et des services de classe mondiale pour
toujours satisfaire nos clients.
2021 a été une année de reprise pour la plupart
des économies du monde, y compris en Afrique,
car le développement des vaccins contre la
Covid-19 et les exercices de vaccination qui
ont suivi ont permis aux gouvernements
d’assouplir les fermetures de frontières et les
restrictions sociales induites par la pandémie.
En conséquence, l’activité des ménages et des
entreprises dans les secteurs les plus touchés
tels que les transports, les voyages et les loisirs
s’est lentement redressée et a connu une
augmentation des dépenses de consommation.
Celles-ci ont été favorables à nos activités de
Banque des Particuliers. Néanmoins, certaines
contraintes ont persisté. Cela dit, notre
performance financière reflète notre résilience.
37
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Principales données sur la performance –
Bénéfices doublés
En 2021, nous avons augmenté nos résultats avant impôts
de 105 %, ou 44 millions $EU, à 87 millions $EU, tout en
augmentant nos produits net bancaires de 7 %, ou 26 millions
$EU, à 426 millions de dollars.
87 millions $EU
Résultat avant impôt, en hausse de 105 % en variation
annuelle
Nous avons fait des progrès quant à notre objectif d’augmenter
la part des revenus hors-intérets dans le total des revenus. Par
exemple, les produits hors intérêts ont augmenté de 9 % pour
atteindre 186 millions $EU et représentaient 43,5 % du total
des sproduits net bancaires (42,7 % en 2020), principalement
grâce aux cartes et à l’augmentation de l’activité de paiement
entre individus sur notre application mobile et les plateformes
USSD et sur nos canaux indirects comme les partenariats
avec les réseaux télécom. Par exemple, le volume de
transactions sur nos canaux indirects a augmenté de 69 %
pour atteindre 10,1 milliards $EU, tandis que les volumes de
transactions sur mobile ont augmenté de 51 % pour atteindre
5,3 milliards $EU.
La marge nette d’intérêts demeure solide, en progression
de 5 % pour atteindre 241 millions $EU. Notre objectif est
de mobiliser les dépôts des clients à de faibles coûts pour
financer notre portefeuille de prêts. En conséquence, les
dépôts des particuliers ont augmenté de 6 % en monnaie
constante, hors effets de conversion des devises, avec une
croissance déclarée en baisse de 1 % pour s’établir à 6,4
milliards $EU. En partie, l’augmentation des dépenses de
consommation a bloqué la croissance des dépôts en raison
de la demande refoulée causée par les confinements et les
fermetures de frontière. Nous avons légèrement augmenté
les prêts de 1 % à 1,1 milliard $EU et amélioré notre ratio de
prêts non performants (PNP) et nos ratios de couverture à
6,0 % et 106,4 %, contre 7,3 % et 88,3 % en 2020, respectivement.
Nous avons continué à tirer parti des canaux numériques
pour réduire notre coût de service tout en élargissant notre
clientèle, ce qui a entraîné une croissance significative des
transactions numériques de 68 % à 20,4 milliards $EU. En
conséquence, notre coefficient d’exploitation s’est amélioré de
790 points de base pour atteindre 73,7 % en 2021.
2020 2021 Variation
Expansion du réseau pour l’ensemble des pays
Notre volonté d’étendre l’inclusion financière et de fournir des
services financiers essentiels aux personnes non-bancarisées
et sous-bancarisées continue de guider notre stratégie de
services bancaires via nos agents. En 2021, nous avons
dépassé la barre des 100 000 emplacements de Points Xpress
avec 109 748 répartis à travers l’Afrique. Ce canal très efficace
permet d’offrir nos services financiers, au-delà des agences
et de rendre ces services plus proches des clients au sein
de leurs communautés locales. Fin 2021, nos points Xpress
ont traité 3,0 milliards $EU de transactions clients. Dans ces
lieux, nos clients peuvent facilement effectuer une variété
de services bancaires jusqu’ici uniquement disponibles dans
les agences, y compris l’ouverture de compte, les retraits
d’espèces, effectuer et recevoir des paiements, et demander et
charger des cartes prépayées.
3,0 milliards $EU
Total des transactions sur les points Xpress
Digitalisation
Avec la digitalisation qui a changé les comportements
des clients particuliers et le développement des nouvelles
technologies, il est devenu impératif pour notre banque
d’adopter les dernières technologies et innovations numériques
afin d’offrir la meilleure expérience possible à nos clients. Nous
rendons cela possible en leur apportant la facilité d’utilisation
du numérique pour répondre à l’évolution de leurs besoins et
de leurs attentes, devenant ainsi leur partenaire privilégié et la
Banque en qui les Africains peuvent avoir confiance.
Au cours de l’année, nous avons effectué des améliorations
significatives sur Ecobank Mobile ainsi que sur nos services
en ligne, notamment en terme d’accès au produit et
d’Expérience Utilisateur. Nos clients ont bien accueilli ces
améliorations, ce qui a entraîné une augmentation de 54 %
de la valeur des transactions à 7,1 milliards $EU. Au regard de
ce niveau d’utilisation et du potentiel de croissance, faire en
sorte que nos clients se sentent en sécurité lorsqu’ils utilisent
nos produits numériques est devenu une priorité. Nous avons
introduit des dispositifs de sécurité supplémentaires sur nos
plateformes en ligne et mobiles Ecobank, tout en tenant nos
clients informés des mesures de sécurité à prendre lorsqu’ils
ont recours aux plateformes numériques.

Produit net bancaire 400 426 7% Notre initiative phare, Fintech Challenge, continue de mettre
(millions $EU) en avant l’ampleur de l’innovation en incubation sur le
continent. Ce concours présente une gamme de produits
Résultat avant impôt 42 87 105 % et de services innovants que nous pouvons proposer à nos
(millions $EU) clients en partenariat avec notre Fintech Challenge Alumni.
Les lauréats de l’édition 2021 ont présenté des solutions et
Nombre de clients 28 31 11 %
produits innovants en matière de gestion d’investissement et
(millions)
de patrimoine, de crédit, de paiements et d’assurance. Nous
Nombre de transactions 87 117 33 % sommes impatients de travailler avec ces innovateurs en vue
Ecobank Mobile (millions) d’intégrer prochainement certaines de leurs solutions dans
nos offres de produits.
Total des transactions 3,3 5,0 51 %
Ecobank Mobile (milliards Pour offrir à nos clients des produits personnalisés et faciles
$EU) d’accès, nous continuons d’investir dans l’analyse avancée, le
big data, les solutions CRM et l’automatisation des processus,
Nombre d’agents Point 66 408 109 748 65 %
tout en veillant à préserver la stabilité de nos plateformes
Xpress numériques et à offrir une expérience client optimale. Nous

38
 REVUE DE LA DIRECTRICE DU GROUPE, BANQUE DES PARTICULIERS
pensons que fournir des offres numériques personnalisées
et la poursuite de l’innovation renforceront encore notre
proposition de valeur à l’intention de nos clients dont le
nombre ne cesse de croître.
Approfondir notre proposition de valeur
via l’amélioration des produits et les
partenariats
Anticiper les besoins des clients et développer nos produits en
conséquence nous aide à répondre aux attentes de nos clients
et à les dépasser.
En 2021, nous avons déployé et amélioré certains nouveaux
produits de dépôt afin de développer notre clientèle et
de conserver les dépôts. Nous avons lancé notre produit
« Epargnez tout en dépensant », qui aide nos clients à
développer une culture d’épargne tout en dépensant, en
plaçant un pourcentage prédéfinit de chaque montant
dépensé sur un compte d’épargne dédié. Notre compte Xpress,
un compte bancaire entièrement numérique adapté au
principe de connaissance du client qui nécessite de fournir
un minimum de documentation, a été repensé pour permettre
aux clients de passer à un compte Xpress Plus offrant un plus
grand nombre d’avantages, notamment l’accès aux cartes de
débit et le relèvement des plafonds de dépenses. Ils peuvent
le faire en fournissant simplement une documentation
supplémentaire, mais encore minime.
7,1 milliards $EU
Total des transactions en lignes et via le mobile
Nous positionnons notre système de cartes bancaires, la
Pan African Card (PAC), comme la solution de cartes pour
les paiements en Afrique. Il est accepté dans 29 pays où
opère Ecobank, ainsi que pour les arbitrages nationaux et
régionaux. Nous nous attachons à tirer parti de ce système
unique de cartes pour répondre aux besoins de paiements
variés des clients particuliers en Afrique et nous imposer
comme un leader incontesté du marché à court terme. Nous
avons également lancé de nouvelles solutions de cartes, telles
que des cartes prépayées professionnelles pour nos clients
de la Banque commerciale et de la Banque des Grandes
Entreprises, et nous avons conclu un partenariat avec Airtel
afin de proposer nos cartes virtuelles à sa vaste clientèle.
Nous continuons d’étoffer notre offre de gestion de
patrimoine, ce qui nous permet d’aider nos clients à sécuriser
davantage leur avenir financier. En 2021, nous avons lancé
une gamme de produits de planification financière et de
gestion de patrimoine, assortie de services de conseil
spécialisés et spécifiquement destinée à répondre aux
besoins des clients fortunés qui attendent des produits
et services sur mesure d’excellence qui leur permettent
de développer, protéger et transférer leur patrimoine à la
génération suivante. Ce service a été bien accueilli et nous
continuerons d’étendre sa distribution dans notre réseau.
Nous étendons notre offre de cartes de crédit à d’autres
marchés, améliorons l’accès aux produits de prêt par le
biais de canaux numérique en libre-service. De plus, pour
aider les clients à acheter un bien immobilier, en particulier
les primo-accédants, nous avons conclu des partenariats
stratégiques pour élargir nos offres de prêts hypothécaires
afin de les rendre abordables et accessibles. L’achat d’un
logement, en particulier pour les primo-accédants, est une
décision financière importante et nous voulons être en
mesure de fournir un soutien financier et des conseils dans
leurs décisions.
Mobiliser les jeunes
Les jeunes qui constituent plus de 70 % de la population,
représentent un segment de marché important pour nous.
Pour capter rapidement ce segment du marché, nous
continuons de développer des produits et des programmes
propres pour les intéresser, qui répondent à leur style de vie et
à leurs centres d’intérêts.
Nous avons ainsi parrainé Future Face Africa, dont l’objectif
est de découvrir de jeunes talents africains prometteurs et de
leur offrir une vitrine pour les aider à devenir des top-modèles
internationaux, tout en promouvant et en développant le
secteur du mannequinat en Afrique.
Dans la région francophone, nous avons conclu un
partenariat avec une maison d’édition bien connue, Bayard,
pour développer des contenus financiers dans une Bande
Dessinée destinée aux jeunes enfants de 8 à 13 ans. Grâce
à la bande dessinée, nous avons sensibilisé les enfants à
l’importance de l’épargne et leur avons présenté nos produits
bancaires qui leur sont destinés d’une manière amusante
et engageante. Un millier de livres ont été distribués
gratuitement aux clients et aux collaborateurs pour qu’ils les
partagent avec leurs enfants.
Nous avons également lancé un programme d’ambassadeurs
des jeunes dans le cadre duquel nous avons dispensé une
formation sur l’éducation financière, les compétences
numériques et les produits bancaires. S’en est suivie une
période de déploiement d’ambassadeurs pour favoriser
l’acquisition et l’utilisation des produits bancaires par leurs
paires, ce qui a permis de faire connaître nos offres à ce
segment et de recueillir des informations précieuses qui nous
serviront à améliorer nos futurs produits.
Notre engagement auprès des jeunes continue de promouvoir
la notoriété de la marque et l’adoption des produits à travers
notre couverture géographique.
Inclusion financière
Nous déployons activement notre stratégie d’inclusion
financière sur les machés dans lesquels nous sommes
présents pour fournir aux personnes non bancarisées
et sous-bancarisées un accès plus facile aux principaux
produits et services financiers. Nous facilitons les
programmes d’éducation financière.
Un exemple d’intervention que nous avons entreprise
en 2021 est notre récent partenariat avec Mastercard en
faveur d’une initiative du Réseau des agriculteurs visant
à numériser l’écosystème agricole via une plateforme qui
permet aux acteurs - coopératives, agriculteurs et acheteurs
compris - d’interagir via une interface web pour passer
des commandes, confirmer les livraisons, effectuer des
paiements et demander des prêts. Cette initiative vise à
fournir un accès au marché aux petits exploitants agricoles,
en leur donnant l’occasion de se développer. Le déploiement
de cette solution dans des marchés tels que la Côte d’Ivoire,
la Guinée-Bissau et le Nigeria est à l’étude.
Au Kenya, nous avons offert à des travailleurs occasionnels à
faible revenu dans les régions reculées du pays la possibilité
de faire partie de l’écosystème financier formel. Nous leur
avons ouvert des comptes bancaires classiques et proposé
des produits de cartes par l’intermédiaire de notre réseau
d’agents bancaires au sein de leurs communautés.
Nous nous sommes associés à Solidaridad et AGRA pour
accorder des prêts aux petits producteurs de cacao et de
céréales au Ghana et avons soutenu le versement de fonds
gouvernementaux aux PME en Sierra Leone.
39
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Nous continuons de collaborer avec des partenaires des

télécommunications et des fintechs sur des marchés tels que
la République démocratique du Congo, le Kenya et le Nigeria,
pour proposer des solutions de paiement et de crédit aux
Clients Particuliers qui n’ont pas accès aux produits et services
bancaires traditionnels, ce qui permet ainsi d’améliorer leur
qualité de vie.

Perspectives
Chez Ecobank, nous poursuivons sans relâche notre objectif
premier qui est de contribuer à l’intégration économique et au
développement de l’Afrique. Cet objectif guide les décisions
que nous prenons dans l’objectif d’offrir des services financiers
de détail pratiques, rentables et de classe mondiale à des
millions d’Africains. Nous avons reçu plusieurs prix en 2021
en reconnaissance de nos efforts dans ce domaine. C’est un
honneur pour nous. Nous avons notamment été désignés
« Best Retail Bank » au Nigeria par The Asian Banker.

Meilleure banque pour les services de

paiement (Ghana)
The Digital Banker – Middle East & Africa
(MEA) Innovation Awards

Meilleure banque de détail (Nigeria)

Asian Banker Awards – Middle East & Africa
Regional 2021 Awards

Nous poursuivons ce processus de collaboration avec des

partenaires clés, notamment des systèmes internationaux
de cartes, des organisations internationales de transfert
d’argent, des entreprises de télécommunications, des acteurs
technologiques mondiaux et des fintechs. Nous sommes
convaincus que les années à venir nous permettront de
renforcer ces partenariats pour soutenir notre ambition visant
à contribuer de manière significative à la réalisation de notre
objectif.

Nous remercions nos clients, toujours plus nombreux, en

Afrique et dans le monde, pour leur fidélité et leur confiance
dans nos services bancaires et de solutions. Nous remercions
le Conseil d’Administration, nos partenaires et collaborateurs
de Ecobank pour leur dévouement et leur engagement sans
faille envers la vision de notre Banque. Nous restons confiants
et résolument déterminés à être la première franchise de
services financiers aux particuliers en Afrique.

Nana Araba Abban

Directrice du Groupe,
Banque des Particuliers

40
 Créez votre carte virtuelle
Visa Ecobank instantanément
Facilement et en un rien de temps
avec l’appli Ecobank Mobile
Les cartes virtuelles Ecobank sont :
• Pratiques : simple à créer et à recharger, et • A faible risque : Votre carte n’est pas
vous faites vos achats en ligne partout où il directement associée à un compte et est
y a le logo Visa idéale pour envoyer de l’argent sur une carte
de manière simple et sûre

Ouvrez l’appli Ecobank Mobile, sélectionnez ‘Cartes’ et créez la vôtre en quelques secondes.
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

REVUE DE LA
DIRECTRICE
DU GROUPE,
BANQUE
COMMERCIALE

42
 REVUE DE LA DIRECTRICE DU GROUPE, BANQUE COMMERCIALE
Josephine Anan-Ankomah
Directrice du Groupe,
Banque Commerciale
“Ayant opéré la transition
numérique de notre
franchise, nous donnons
à nos clients le pouvoir,
le choix et la facilité
de se procurer eux-
mêmes les services dont
ils ont besoin sur nos
plateformes numériques,
tout en augmentant le
nombre de clients et en
améliorant l’expérience
client.”
Événements marquants de
2021
En 2021, les entreprises ont continué de s’adapter aux
réalités de la pandémie de Covid-19 et ont poursuivi
leurs efforts en faveur de la reprise et de la croissance
durable. Aussi difficile fût-elle, cette nouvelle réalité
nous a donné l’occasion de repenser notre activité et
de repartir sur de meilleures bases avec nos clients.
En tant qu’équipe, nous avons relevé le défi
consistant à fournir le soutien nécessaire aux petites
et moyennes entreprises (PME), incluant celles
appartenant à des femmes, ce qui nous a valu d’être
récompensés à plusieurs reprises par le secteur.
Les solutions numériques étaient en tête des priorités
du plan d’action en faveur de la croissance, car les
entreprises ont poursuivi l’accélération spectaculaire
de leur transition vers le commerce électronique et
les paiements numériques. Nous avons déployé notre
nouveau terminal Android dédié aux points de vente
pour faciliter les paiements au sein de notre réseau
de commerçants.
Nous avons également mis en place un compte
Entreprises - une version de notre compte courant
existant qui a été enrichi d’un ensemble de solutions
digitales - pour étoffer notre offre et maintenir notre
avantage concurrentiel dans l’économie numérique.
Les clients sont automatiquement intégrés dans
Omni Lite, EcobankPay, POS et Google My Business
Profile lorsqu’ils ouvrent un compte Entreprises
et peuvent également bénéficier de l’accès à un
fonds de roulement sur la base de leurs opérations
numériques.
J’ai également le plaisir de vous annoncer qu’au
cours du quatrième trimestre 2021, nous avons
étoffé notre offre de produits à l’intention de nos
clients de la Banque commerciale en lançant la
solution de Bancassurance au sein de douze filiales.
Par ailleurs, nous nous sommes associés à des
43
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
compagnies d’assurance réputées pour fournir une solution
tout-en-un répondant aux besoins vitaux des PME en matière
d’assurance. Nous étendrons notre couverture aux autres
marchés en 2022.
2021 a également vu le lancement des échanges dans le cadre
de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La ZLECAF change totalement la donne pour les entreprises
africaines. Il s’agit d’un pacte commercial ambitieux qui vise
à créer la plus grande zone de libre-échange du monde en
connectant près de 1,4 milliard de personnes dans 54 pays.
Nous avons collaboré avec le secrétariat de la ZLECAF pour
réaliser la première édition d’une série de webinaires sur le
thème « Exploiter le potentiel du marché unique africain ». Ces
webinaires visent à donner aux PME les outils dont elles ont
besoin pour tirer pleinement parti des opportunités offertes
par la ZLECAF et continuent de faire partie des initiatives que
nous allons mener pour stimuler le commerce intra-africain
et la croissance des entreprises en 2022.
Résultats financiers
En 2021, malgré les difficultés, la Banque commerciale a
produit d’excellents résultats, témoignage de la solidité et du
potentiel de notre franchise. Ainsi, le résultat avant impôt
ressort à 67 millions $EU, soit une hausse remarquable de
191 % par rapport à l’exercice précédent. En outre, le produit net
bancaire a progressé de 10 %, à 410 millions $EU.
67 millions $EU
Résultat avant impôts en hausse de 191 %
Ce résultat s’explique en grande partie par la solidité
des performances sur nos lignes de produits primaires,
plateformes de paiement et comptes de recouvrement
régionaux. La forte croissance des dépôts, l’activité
commerciale et les activités de Financement du commerce,
Paiements, produits à revenus fixes, devises et matières
premières (FICC) sur l’ensemble de nos marchés, en particulier
en Afrique francophone et dans les régions d’Afrique centrale,
orientale et méridionale, ont également généré des produits
impressionnants. En outre, l’amélioration des conditions
de crédit et à l’assouplissement des restrictions liées à la
pandémie nous a permis de réaliser de nets progrès en termes
de recouvrements de prêts tout en évitant de provisionner des
pertes de crédit attendues considérables.
La conduite de l’activité a également gagné en efficacité : notre
coefficient d’exploitation s’est nettement amélioré, passant de
75 % en 2020 à 68 % en 2021. Cette amélioration spectaculaire
de l’efficacité s’explique par notre capacité à réduire sans
discontinuer le coût du service via l’offre de solutions
numériques enrichies proposée à nos clients. Nous continuons
à accorder de l’importance à améliorer notre productivité et
notre efficacité sur l’ensemble de nos marchés en élargissant
et en diversifiant nos sources de revenus et en poursuivant la
réduction des coûts via la numérisation et l’automatisation.
Les prêts nets à la clientèle ont reculé de 2 % pour clôturer
l’année à 1,3 milliard $EU et nous avons encore réduit la part
des prêts non performants (NPL) dans le volume total des
prêts, qui est passée de 22,3 % à 12,7 % grâce à des opérations
de recouvrements de prêts ou d’abandon de créances. En outre,
notre stratégie de remédiation en matière de NPL a entraîné
une augmentation de 62 % des prêts recouvrés, tandis que le
taux de couverture des NPL s’est amélioré, passant de 75 %
en 2020 à 118 % en 2021. Par ailleurs, nous nous concentrons
sur la qualité des actifs et nous continuerons en 2022 à
développer notre portefeuille de prêts avec prudence.
44
Les dépôts des clients ont progressé de 11 % pour clôturer
l’année à 4,8 milliards $EU. Cette augmentation a eu un
impact positif sur le coût de nos fonds. Nous avons donc été
en mesure au cours de l’exercice de renégocier nos dépôts
arrivant à échéance, dont le coût était élevé, ce qui s’est traduit
par une augmentation de la part des dépôts non rémunérés
(NIB) dans le volume total des dépôts qui est passée de 83 %
en 2020 à 84 %.
Maximiser la valeur de nos six
piliers stratégiques
Nous continuons à opérer dans un environnement
concurrentiel et parfois encore inexploité. C’est pourquoi, nous
devons garder en ligne de mire nos six piliers stratégiques afin
de disposer d’une base solide garantissant une croissance et
un rendement constants.
La manière dont nous gérons l’activité de la Banque
commerciale et dont nous accompagnons nos clients s’appuie
toujours sur la maximisation de la valeur au moyen de nos six
piliers stratégiques, à savoir :
Nos six piliers stratégiques
1 Gagner en taille
2 Opérer la transition numérique de notre franchise
3 Accélérer la croissance des dépôts
4 Soutenir la croissance des prêts
5 Cultiver nos talents
6 Avoir un impact social
1 Gagner en taille
Gagner en taille est primordial pour notre entreprise, car
cela maximise nos chances de réussite. C’est pourquoi, nous
ciblons les fournisseurs et les distributeurs des chaînes de
valeur de nos entreprises clientes ainsi que les groupes et les
associations de PME comptant un grand nombre d’adhérents
afin d’atteindre nos objectifs d’acquisition de clients.
Grâce à cette approche, nous avons acquis 107 000 clients
supplémentaires, ce qui porte notre base de clientèle à environ
1,2 million de clients. Nous continuerons à utiliser cette
stratégie pour gagner en taille et augmenter le nombre de
clients en 2022.
Nous ne nous contenterons pas d’augmenter le nombre
de clients, mais nous inciterons également nos clients à
augmenter le volume des opérations qu’ils effectuent avec
nous, ce qui se traduira par une augmentation des produits.
2 Opérer la transition numérique de notre
franchise
Ayant opéré la transition numérique de notre franchise, nous
donnons à nos clients le pouvoir, le choix et la facilité de se
procurer eux-mêmes les services dont ils ont besoin sur nos
plateformes numériques, tout en augmentant le nombre de
clients et en améliorant l’expérience client.
Notre plateforme de paiement, Omni Lite, a continué
d’enregistrer de solides performances : la valeur des opérations
traitées a progressé d’environ 24 % pour clôturer l’année à
4,9 milliards $EU.
 REVUE DE LA DIRECTRICE DU GROUPE, BANQUE COMMERCIALE
Environ 400 000
Commerçants affiliés à EcobankPay (+55 % en 2021)
Le nombre des commerçants affiliés à EcobankPay a
augmenté de 55 % pour atteindre environ 400 000 en 2021. Par
conséquent, la valeur des opérations a progressé de 23 % pour
atteindre 152 millions $EU, contre 124 millions $EU il y a un an.
3 Accélérer la croissance des dépôts
Notre stratégie de croissance des dépôts et d’acquisition de
commerçants traduit notre détermination à nous imposer
sur le marché des paiements. Ainsi, grâce à une hausse
des ventes et aux partenariats avec les agrégateurs, le
nombre de nos terminaux de paiement électronique (TPE)
en circulation a été porté à plus de 50 000 en 2021 (contre
11 000 il y a un an). Les volumes bruts d’opérations acquises
via nos TPE ont ainsi augmenté de 700 % sur l’exercice. Ces
résultats témoignent de la compétitivité de nos nouveaux
terminaux de paiement Android, qui offrent de nombreux
services à forte valeur ajoutée aux commerçants et sont
comparativement moins coûteux.
Nous avons également initié une stratégie de Récupération,
Réactivation et Redéploiement des TPE afin d’augmenter
les volumes des opérations et les taux des points de vente
actifs. Cette hausse des volumes d’opérations a vocation à
nous aider à réaliser notre objectif, à savoir être un acteur
de premier plan sur chacun de nos marchés et consolider
notre base de dépôts.
Le déploiement d’un code à réponse rapide (code QR)
national interopérable au Ghana et au Nigeria témoigne
d’un intérêt marqué du marché pour les paiements via
code QR. Le GHQR au Ghana et le NQR au Nigeria nous
permettront de renforcer notre activité d’acquisition de
commerçants et d’accroître nos dépôts. Grâce à leurs
plateformes telles que MTN Mobile Money, Flooz Money
et Mpesa, les sociétés de télécommunications se sont
intégrées aux plateformes QR nationales ou ont mis
en place des intégrations bilatérales avec les banques,
dont Ecobank. Cette tendance devrait nous permettre
d’augmenter le nombre de QR EcobankPay déployés.
La composition de notre portefeuille de dépôts est favorable
puisque ce dernier se compose de comptes courants et de
comptes d’épargne (CASA) peu onéreux et affiche un ratio
de dépôts non-rémunérés (NIB) de 84 %. En 2021, le total des
dépôts a progressé de 11 %, à 4,8 milliards $EU, ce qui témoigne
du succès de notre stratégie ciblant les solutions numériques.
4 Soutenir la croissance des prêts
Lors du dernier trimestre 2021, nous avons augmenté de
118 millions $EU nos mécanismes de partage des risques
auprès des institutions de financement du développement
pour clôturer l’année avec 259 millions $EU. Ces dispositifs
nous aideront à élargir l’accès au crédit et à gagner en taille de
manière durable en 2022. Nous sommes sur le point d’étendre
nos services clients de façon à accompagner aussi bien les
emprunteurs existants que les emprunteurs nouveaux, et
ainsi garantir la croissance de notre portefeuille. Certains
de ces dispositifs sont, en outre, assortis d’un programme
d’assistance technique qui améliorera notre capacité à créer,
surveiller et gérer les actifs couverts par les mécanismes de
partage des risques.
5 Cultiver nos talents
Développer notre vivier de talents pour atteindre efficacement
nos objectifs stratégiques en matière de génération de
revenus, de croissance des prêts et des dépôts, d’acquisition de
clients et de numérisation est une de nos priorités.
Au cours de l’année, nous avons proposé des programmes de
formation sur mesure au personnel de la Banque commerciale.
Avec le soutien de l’Académie de Ecobank, les directeurs et
les chargés de clientèle de la Banque commerciale ont reçu
une formation sur la gestion de trésorerie qui mettait l’accent
sur les ventes, les paiements, la gestion de la liquidité et
les canaux numériques. Ils ont également bénéficié d’une
formation avancée sur le risque de crédit, d’une formation sur
la conformité et la lutte contre le blanchiment de capitaux et
du programme EuroMoney Core Trade.
L’Académie des directeurs d’agences de Ecobank a dispensé à
nos directeurs d’agences une formation sur les compétences
en gestion d’entreprise afin de renforcer leurs connaissances
concernant la gestion d’une agence et d’instaurer une culture
d’exécution propre à stimuler la croissance.
6 Avoir un impact social
Ellever
Ellever par Ecobank, notre programme de financement
de l’égalité hommes-femmes, a permis de répondre aux
besoins des femmes entrepreneurs mal desservies, qui ont
tant à offrir au développement commercial et économique
de l’Afrique. A fin 2021, 13 000 clientes ont été intégrées au
programme, nous avons accordé des prêts, accordé des prêts
pour un montant de 87 millions $EU et drainé des dépôts
pour un montant de 187 millions $EU.
87 millions $EU
Prêts accordés par le programme Ellevate
Ellever par Ecobank a également suscité un vif intérêt de la
part des institutions de financement du développement, qui
ont reconnu le travail accompli pour soutenir les entreprises
détenues par des femmes sur tout le continent.
L’initiative Global Skilling
Pour continuer de répondre avec pertinence aux besoins
de nos clients PME et les aider à se développer et à réussir
au lendemain de la crise sanitaire, nous nous sommes
associés à Microsoft, LinkedIn, GitHub et l’Académie de
Ecobank pour lancer en juillet l’initiative Global Skilling.
Ce partenariat est une excellente occasion de transmettre
aux entrepreneurs et à leurs employés les compétences
numériques dont ils ont besoin pour rester connectés à
leurs clients.
Les PME se sont inscrites à une formation en ligne et
ont commencé leur parcours d’apprentissage dans l’un
des dix modules de compétences recherchées (services
à la clientèle, marketing numérique, analyse financière,
conception graphique, support informatique/service
d’assistance, gestion de projet, ventes, analyse de données,
administration informatique et développement de logiciels).
En cinq mois, plus de 50 000 entreprises et leur personnel
ont participé à un programme de leur choix.
45
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Le programme Ecobank de formation au financement Anticiper l’année à venir

à l’intention des MPME Avec l’année 2022 qui débute, nous nous attachons à maintenir
En partenariat avec l’AUDA NEPAD, nous avons organisé entre les gains réalisés en 2021 et à poursuivre notre expansion
juin et juillet un programme de formation au financement en identifiant de nouvelles opportunités de croissance, en
à l’intention des MPME dans huit pays, à savoir le Togo, le dynamisant la vente de nos produits et services et en menant
Tchad, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Niger, le Nigeria nos activités avec un sentiment d’urgence.
et le Rwanda. Sur les près de 3 000 MPME qui ont postulé,
Suite à l’émission d’obligations durables par ETI, la
450 ont été retenues pour le programme de formation virtuel
banque commerciale a pris des mesures pour réorienter
dispensé sur six semaines et ont suivi quatre modules et
son personnel vers les principes du prêt durable. Nous
quinze sessions de formation couvrant des thèmes liés à la
chercherons de nouvelles opportunités de croissance pour
gestion des risques, le développement durable et la viabilité
financer ou refinancer des actifs existants ou nouveaux dans
financière des entreprises, l’adaptabilité des opérations,
le Cadre de financement durable du Groupe.
la conformité et le leadership des entreprises, ainsi qu’un
module juridique gratuit conçu par l’AUDA-NEPAD. Nous cherchons à nous positionner comme la banque de
choix des PME pour le financement du commerce dans le
Toutes les sessions ont été organisées par les équipes de
cadre de la ZLECAF. Dans l’ensemble de nos marchés, nos
Ecobank dans ces pays, qui ont bénéficié d’un solide soutien
équipes sont prêtes à promouvoir notre nouveau produit,
de l’Académie de Ecobank sur le plan de la conception et
Bancassurance, ainsi que le compte Business, afin de
de l’animation. En outre, les MPME qui ont achevé avec
favoriser l’acquisition de nouveaux clients sur nos canaux
succès la formation ont eu la possibilité de demander
numériques. En outre, nous avons l’intention d’élargir le
un financement sous la forme d’un soutien au fonds de
champ d’application du programme Ellever par Ecobank pour
roulement. L’enthousiasme soulevé par le programme de
aider davantage de femmes.
formation ne laisse aucun doute sur le potentiel d’expansion
des opportunités économiques en Afrique. En 2022, nous ferons preuve de discipline en matière de crédit
à mesure que nous développerons notre portefeuille de prêts à
L’initiative Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent l’aide des mécanismes de partage des risques supplémentaires
Notre engagement dans la lutte contre le paludisme a et nous mettrons l’accent sur nos activités de paiement et de
permis d’étendre l’initiative Zéro Palu ! Les entreprises recouvrement pour accélérer la croissance des dépôts.
s’engagent à trois pays - le Bénin, le Sénégal et le Burkina
En conclusion, je profite de cette occasion pour remercier nos
Faso) - en phase 1, et à quatre pays en 2022, avec l’ajout de
chers clients de la Banque Commerciale de nous accorder leur
l’Ouganda en phase 2.
confiance. Je tiens à remercier également toute l’équipe de
Au Bénin, nous avons obtenu l’implication d’un acteur la Banque commerciale pour son implication et les résultats
essentiel du secteur privé de l’industrie des remarquables obtenus en 2021.
télécommunications pour amplifier les efforts de
Ensemble, nous avons le vif désir de faire de 2022 une année
sensibilisation du Programme national de lutte contre le
incroyable pour nos clients et notre unité commerciale.
paludisme dans le pays. Au cours de l’année à venir, nous
espérons mobiliser d’autres entreprises et instituer ainsi de Merci.
nouveaux champions de la lutte contre le paludisme afin de
contribuer à l’effort de sensibilisation et d’éradication de cette
maladie.

Reconnaissance par le secteur de la Banque Josephine Anan-Ankomah

Directrice du Groupe,
commerciale
Banque Commerciale

• Prix « SME Bank of the Year »

(African Banker Awards)

• Prix « Ellevate by Ecobank – Outstanding

Crisis Finance Innovation Award »
(Global Finance Innovators awards 2021)

• Prix « Excellence in SME Banking » (The

Digital Banker – Middle East & Africa
(MEA)

• Prix « Ellevate by Ecobank – Best New

Product Launch » (The Digital Banker –
MEA).

• Prix « Ellevate by Ecobank – Winner

Impact Award 2021 » (Financial Alliance
for Women).

46
 ASS U R A N C E
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GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

REVUE DU
DIRECTEUR DU
GROUPE,
BANQUE DES
GRANDES
ENTREPRISES ET
D’INVESTISSEMENT

48

Banque des Grandes ENTREPRISES ET D’INVESTISSEMENT
Akin Dada
Directeur du Groupe
Banque des Grandes Entreprises
et d’Investissement
“Pour la deuxième année
consécutive, Ecobank a été
la seule banque africaine
à participer à l’exécution
d’opérations de couverture
de change de référence de
plus de 234 millions $EU
pour le compte de l’un de
nos clients dans la région
UEMOA, dans le but de
gérer l’exposition au risque
de change à long terme.”
REVUE DU DIRECTEUR DU GROUPE,
La Banque des Grandes Entreprises et
d’Investissement (CIB) a enregistré de solides
résultats en 2021, conformément aux priorités
stratégiques du Groupe Ecobank, tout en apportant
de la valeur à notre clientèle diversifiée sur le
continent africain et au-delà.
Dans un contexte marqué par les difficultés liées à
la persistance du Covid-19, nos produits et activités
ont fait preuve de résilience. CIB clôture l’exercice
sur un résultat avant impôt de 404 millions $EU, en
croissance de 11 % par rapport à 2020.
Gestion des paiements
Notre département Gestion des paiements (PCM)
reste au cœur de l’activité de CIB, notamment en ce
qui est de favoriser la mobilisation des dépôts des
clients et l’adoption du numérique. À cet égard, PCM a
affiché une forte croissance des dépôts de la clientèle
de 1,0 milliard $EU (+13 %), à 8,6 milliards $EU, grâce
à une hausse significative des transactions tant en
termes de volume que de valeur sur l’ensemble de nos
canaux numériques.
18 millions de transactions clients d’une valeur de
39 milliards $EU ont été générées sur Omni Plus,
notre plateforme PCM qui, entre autres, facilite les
paiements B2B de nos clients, soit une augmentation
de 40 % par rapport à l’exercice précédent. Grâce
à notre démarche donnant systématiquement la
priorité au traitement numérique des paiements
à travers tous nos canaux de distribution et nos
segments d’activité, nous prévoyons une croissance
continue du nombre et de la valeur des transactions,
ce sur tous les marchés.
39 milliards $EU
Volume des transactions réalisé avec Omni Plus
en 2021 + 45 % sur 1 an
49
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Les prix suivants, remportés en 2021, ont
récompensé le succès de notre approche
innovante en matière de gestion des
paiements
• L’Africa FinTech Forum award pour le
Best Banking Innovation en Côte d’Ivoire
• Les Digital Banker MEA Innovation
Awards : Meilleure banque pour la gestion
des paiements au Ghana
• Les Digital Banker MEA Innovation
Awards : Meilleure banque pour les
services de paiement au Ghana
• Les Digital Banker MEA Innovation
Awards : Meilleure banque de transaction
au Ghana
• Les Digital Banker MEA Innovation
Awards : Transformation numérique
exceptionnelle de la gestion des
paiements
2,5 milliards $EU
41 % de croissance des prêts commerciaux accordés par la
CIB
Services et financement du
commerce
Le financement du commerce reste à nos yeux un
moteur de croissance pour les actifs à risque auto-
amortissables. Les prêts commerciaux bruts ont progressé
de 41 % en glissement annuel, à 2,46 milliards $EU. Cette
croissance a été tirée par le financement de la chaîne
d’approvisionnement et par notre solide leadership dans le
financement des matières premières non-agricoles (coton,
cacao, noix de cajou et engrais), avec un financement total
d’environ 450 millions $EU.
Nous nous sommes focalisés sur l’amélioration de
l’expérience client via notre plateforme numérique, avec une
croissance des volumes du commerce électronique de 60 %,
de 529 millions à 846 millions $EU. Nous avons également
maintenu la part de marché du Groupe pour les lettres de
crédit à l’importation en Afrique à 6,1 %.
À noter que certaines filiales (Ecobank Côte d’Ivoire,
Ecobank Rwanda et Ecobank Ghana) ont été distinguées en
tant que meilleurs prestataires de financement commercial
par le magazine Global Finance en 2021, ce qui témoigne de
notre engagement à être la banque commerciale préférée
des clients en Afrique. Par ailleurs, à l’approche de 2022 et
alors que la Zone de libre-échange continentale africaine
50
(ZLECAf) monte en puissance, nous demeurons en bonne
position pour générer de la valeur grâce à notre offre de
produits de paiements des échanges commerciaux et
multidevises, en tirant parti des avantages de notre réseau
et des canaux bancaires numériques.
Taux, devises et matières premières
(FICC)
S’agissant de notre métier FICC, les opérations de change
avec nos clients ont progressé de 17 % pour atteindre 54
milliards $EU en 2021. EBI SA, notre filiale bancaire basée à
Paris, est une composante essentielle de notre stratégie FICC
car elle nous donne un accès indispensable aux marchés
internationaux. EBI SA agit en tant que contrepartie en
devises pour les clients du G10 négociant en 20 devises
africaines.
Nous avons encore étoffé notre gamme de produits FICC
en proposant de nouveaux produits et en apportant des
innovations aux produits existants. En outre, nous avons
commencé à négocier des titres d’État à revenu fixe dans la
région UEMOA, où Ecobank est un acteur majeur et se classe
dans le trio de tête des activités obligataires en termes de
volume.
Poursuivant notre approche innovante visant à fournir un
éventail plus complet de solutions à nos clients, nous avons
constitué des bureaux de vente dédiés aux titres à revenus
fixes afin de gérer les clients institutionnels en tant que
nouvelles activités distinctes et viables dans les régions
UEMOA et CEMAC.
Notre stratégie de solutions de couverture axées sur le client
a continué de porter ses fruits en 2021. Pour la deuxième
année consécutive, Ecobank a été la seule banque africaine
à participer à l’exécution d’opérations de couverture de
change de référence de plus de 234 millions $EU pour le
compte de l’un de nos clients dans la région UEMOA, dans le
but de gérer l’exposition au risque de change à long terme.
Banque d’investissement (IB)
En 2021, IB a amorcé une transformation holistique visant
à proposer la gamme complète des services bancaires
d’investissement dans l’ensemble de notre réseau, y compris
des services de conseil financier, de fusions-acquisitions et
de capital-investissement.
Le plan de transformation envisagé, qui favorise le
renforcement du lien entre IB et le reste de CIB pour exploiter
tout le potentiel de nos activités de IB, porte ses fruits.
Les transactions exécutées par la IB ont totalisé 1,5 milliard
$EU en 2021, soit une progression de 114 % en glissement
annuel sur nos principaux marchés. Ces transactions
comprenaient une émission d’obligations environnementales
de 250 millions $EU pour le compte d’un client spécialisé
dans l’extraction aurifère au Ghana, une émission
d’obligations sur le marché de la dette de 122 millions $EU
pour le compte d’un client opérant dans le secteur de la
fabrication de ciment au Nigeria et une mission de conseil
financier d’un montant de 100 millions $EU auprès d’un client
indépendant producteur d’électricité au Nigeria.
1,5 milliard $EU
Volume des transactions réalisé par IB + 114 % sur 1 an
 REVUE DU DIRECTEUR DU GROUPE,
Banque des Grandes ENTREPRISES ET D’INVESTISSEMENT

Gestion de titres, d’actifs et de

patrimoine (SWAM)
Notre activité de gestion d’actifs a maintenu sa trajectoire
de forte croissance en dépit de l’augmentation des rachats,
par les investisseurs, déclenchés par la crise sanitaire et
les difficultés économiques qu’elle a engendrées. Les actifs
sous gestion (AUM) ont augmenté de 19 %, passant de 1,16
milliard $EU à 1,38 milliard $EU en 2021. Par ailleurs, nous
avons consolidé notre position de leader sur le marché des
placements collectifs au Ghana et dans la région UEMOA,
où nos fonds obligataires Fixed Income Unit Trust et Bond
Fund demeurent les plus importants.

S’agissant de notre activité Titres et Services aux

investisseurs, nous avons effectué des opérations sur les
marchés des titres de participation et de créance de plus
de 1,46 milliard $EU, contre 823 millions $EU en 2020, soit
une croissance de 77 % en glissement annuel. Par ailleurs,
notre activité de courtage au sein de la région UEMOA a
conservé son leadership sur le marché de la négociation
et de l’exécution à la bourse BRVM. Le total des actifs
conservés dans le cadre de notre activité Titres s’est élevé à
1,8 milliard $EU en 2021.

Dans le sillage du lancement réussi de notre activité

de gestion d’actifs dans la région CEMAC en 2020, nous
avons lancé notre fonds obligataire dans cette région,
nous y positionnant ainsi comme le produit de détail le
plus important. Nous nous concentrons désormais sur
l’expansion de l’activité de gestion d’actifs en Afrique de l’Est.

Akin Dada
Directeur du Groupe,
Banque des Grandes Entreprises
et d’Investissement

51
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
GOUVERNANCE
D’ENTREPRISE
SOLUTIONS STRUCTURÉES POUR
LE FINANCEMENT DU COMMERCE
STRUCTURÉES DE LA BANQUE
DES GRANDES ENTREPRISES ET
D’INVESTISSEMENT
Nos relations avec les
institutions financières
multilatérales et les agences
de crédit à l’exportation
améliorent nos capacités de
financement du commerce.
52
Notre expertise dans le financement
des matières premières agricoles, de
l’énergie et des métaux, ainsi qu’une
présence exclusive sur tous les principaux
marchés d’importation et d’exportation
d’Afrique subsaharienne, permettent à nos
techniques de structuration complexes
de contrôler les niveaux de risque, par
exemple pour établir et maintenir le
contrôle dans le financement des matières
premières. Nos facilités de structuration
comprennent également des facilités
de couverture du risque de change, des
structures de financement commercial
pour les opérations importantes permettant
de partager le risque de crédit avec d’autres
établissements et l’accès aux financements
internationaux.
GOUVERNANCE
D’ENTREPRISE

53
ECOBANK GROUP
ANNUAL REPORT 2021

LE CONSEIL
D’ADMINISTRATION
Alain Nkontchou

Président
Administrateur Non-Éxécutif
Camerounais

Ade Ayeyemi

Administrateur Éxécutif
Directeur Général du
Groupe
Nigérian

Mfundo Nkuhlu

Administrateur Non-Éxécutif
Sud-africain

Dr Catherine Ngahu

Administrateur Non-Éxécutif
indépendant
Kenyane

54
 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

David O’Sullivan Dr George Donkor

Administrateur Non-Éxécutif Administrateur Non-Éxécutif

Irlandais Ghanéen

Brian Kennedy Simon Dornoo

Administrateur Non-Éxécutif Administrateur Non-Éxécutif

Sud-Africain indépendant
Ghanéen

Aichatou Agne Pouye Prof. Enase Okonedo

Administrateur Non-Éxécutif Administrateur Non-Éxécutif

indépendant indépendant
Sénégalaise Nigériane

Dr Aasim Ahmad Qureshi Ms. Zanele Monnakgotla

Administrateur Non-Éxécutif Administrateur Non-Éxécutif

Britannique Sud-Africaine

Deepak Malik Hervé Assah

Administrateur Non-Éxécutif Administrateur Non-Éxécutif

Indien indépendant
Congolais (Brazzaville)

55
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
CONSEIL D’ADMINISTATION
– PROFILS
Alain Nkontchou (58 ans)
Président depuis 2020
Administrateur Non-Exécutif
depuis 2014
Camerounais
Alain Nkontchou est Directeur Associé et Cofondateur
de Enko Capital Management LLP, société de gestion
d’actifs établie à Londres et à Johannesburg qui se
spécialise dans les opportunités d’investissement en
Afrique.
M. Nkontchou a été conseiller de la Maison Laurent
Perrier, producteur de champagne en France, où il
a exercé un mandat d’administrateur non exécutif
de 1999 à 2009. Il a travaillé à Londres de 1995 à
2008 comme Directeur général du Global Macro-
Trading Group de Crédit Suisse et également chez
JP Morgan Chase & Co. où il a exercé la même
fonction. De 1989 à 1994, il a travaillé chez Chemical
Bank à Paris et à New York, où il est devenu Vice-
Président, Responsable du Trading et de la Vente.
M. Nkontchou a obtenu des succès remarquables et
généré d’importants revenus en dollars EU pour les
grandes entreprises avec lesquelles il a travaillé.
Titulaire d’un Master en Génie Électrique de Supélec
et de l’Université Pierre et Marie Curie à Paris, M.
Nkontchou a en outre obtenu un Master en Finance et
Comptabilité à l’ESCP (École Supérieure de Commerce
de Paris).
56
Ade Ayeyemi (59 ans)
Administrateur Exécutif depuis 2015
Directeur Général du Groupe
Nigérian
Ade Ayeyemi est le Directeur Général du Groupe
Ecobank Transnational Incorporated (ETI), la
société mère du Groupe Ecobank. Il est un banquier
chevronné ayant plus de 30 ans d’expérience. Avant
de rejoindre ETI en 2015, il a eu une longue et brillante
carrière au sein de Citigroup, où il a été le Directeur
Général de Citigroup Afrique Sub-saharienne basée à
Johannesburg, Afrique du Sud.
Ade a diverses expériences remarquables dans les
domaines des Opérations et Technologie, Banque des
Grandes Entreprises et d’Investissement, Services
de Transactions, Analyse de Crédit de niveau senior,
Conseil dans le Secteur Public entre autres.
M. Ayeyemi est titulaire d’un diplôme en comptabilité
de l’Université d’Ife, devenue l’Université Obafemi
Awolowo, à Ile-Ife, au Nigéria, où il a obtenu une
licence ès sciences avec mention d’excellence. Il
a également étudié à l’Université de Londres et est
un ancien de l’Advanced Management Program
de la Harvard Business School. Comptable agréé, il
s’intéresse entre autres à la stratégie d’entreprise,
à l’économie, à l’ingénierie des processus et à la
technologie. Ade dirige le Groupe Ecobank en qualité
de Directeur Général depuis septembre 2015, date à
laquelle il a commencé la feuille de route du Groupe
pour le leadership et le parcours de la transformation
digitale. Il a repositionné le groupe bancaire à une
position de leader à travers l’Afrique, en tirant parti
de l’innovation de pointe, de la compréhension
stratégique du marché et de la technologie.

Mfundo Nkuhlu (55 ans)
Administrateur Non-Exécutif
depuis 2015
Sud-africain
Mfundo Nkuhlu est Directeur de
l’Exploitation et Administrateur Exécutif
de Nedbank Limited et de Nedbank Group
Limited depuis janvier 2015. Il a occupé des
postes de direction chez Nedbank pendant
18 ans dont celui de Directeur Exécutif
de Nedbank Corporate de 2009 à 2014, de
Directeur de Corporate Banking de 2005 à
2009 et de Directeur de Nedbank Afrique de
2004 à 2005.
Avant de rejoindre Nedbank, il était
Responsable Exécutif de la stratégie, des
revenus et de l’analyse économique pour
South African Revenue Services (SARS
- Administration fiscale sud-africaine).
Il a également travaillé au Ministère du
Commerce et de l’Industrie en qualité
de Directeur Général pour l’Afrique et le
Programme du Nouveau Partenariat pour le
Développement de l’Afrique (NEPAD).
M. Nkuhlu est titulaire d’une licence
avec mention de l’Université de Western
Cape et a suivi le programme Strategic
Management in Banking à l’INSEAD
(France). Il a également suivi l’Advanced
Management Program (AMP) de la Harvard
Business School (États-Unis).
M. Mfundo Nkuhlu a été proposé
au poste d’administrateur
par Nedbank Group Limited.
Dr. Catherine Ngahu
(60 ans)
Administrateur Non-Exécutif
indépendant depuis 2016
Kényane
Consultante, chercheuse, enseignante
et entrepreneuse, Dr Catherine Ngahu
possède une longue expérience en stratégie
d’entreprise, marketing, stratégie de marque,
politiques en matière de technologies de
l’information et de la communication, et
gouvernance d’entreprise.
Elle a été maître de conférences à
l’Université de Nairobi pendant de
nombreuses années et est la fondatrice et
présidente de SBO Research Limited, un
prestataire de services présent dans 23
pays africains. Elle a effectué des missions
de conseil pour diverses entreprises dans
les secteurs des services financiers, des
FMCG (biens de grande consommation), de
l’énergie, des TIC, des télécommunications et
dans le secteur manufacturier.
Elle est une ex-Présidente du Conseil
Consultatif de l’Universal Service Fund
for ICT au Kenya et siège au Conseil
d’Administration de l’Africa Centre for
Transformative and Inclusive Leadership.
Elle a été la première Présidente du Conseil
d’Administration de Kenya ICT Authority et
du Comité de gouvernance et de surveillance
du projet de la Banque Mondiale « Kenya
Transparency and Communications
Infrastructure ». Le Président de la
République du Kenya lui a décerné le titre de
« Elder of the Order of the Burning Spear »
en 2011.
Titulaire d’un doctorat en Administration
des Affaires, d’un MBA et d’une licence en
Éducation (mention très bien) de l’Université
de Nairobi, elle a été chercheuse à la
Wharton Business School de l’Université de
Pennsylvanie.
CORPORATE GOVERNANCE
David O’Sullivan (47 ans)
Administrateur Non-Exécutif
depuis 2017
Irlandais
David O’Sullivan est le Directeur Juridique
du Groupe Qatar National Bank (QNB)
depuis 2012. Il a acquis plus de 20 années
d’expérience en tant que juriste et
banquier d’investissement, travaillant
sur des transactions d’entreprises et des
financements sur des marchés émergents,
principalement au Moyen-Orient, en
Afrique et en Europe de l’Est.
Avant d’occuper son poste actuel, il a
été Administrateur de Gulf Investment
Incorporation de 2006 à 2012 et Associé
Principal chez Clifford Chance LLP à
Londres, Dubaï et Moscou de 1996 à 2003.
Il a joué un rôle majeur dans
l’investissement réalisé par la QNB dans
Ecobank. Depuis 2016, il est administrateur
de QNB Global Funds ICAV, un fonds
européen autorisé par la Banque Centrale
d’Irlande dont les compartiments
ciblent les secteurs de la région Moyen-
Orient et Afrique du Nord et de l’Afrique
subsaharienne.
M. O’Sullivan est analyste financier agréé,
avocat et membre de la Law Society of
England and Wales. Il est titulaire d’une
licence en droit (LLB) du Trinity College de
Dublin.
David O’Sullivan a été proposé au poste
d’administrateur par Qatar National Bank.
57
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
CONSEIL D’ADMINISTATION
– PROFILS
Brian Kennedy (61 ans)
Administrateur Non-Exécutif
depuis 2017
Sud-africain
M. Kennedy a travaillé dans le domaine
de la banque d’investissement depuis 33
ans dont 24 ans avec le Groupe Nedbank.
Il a occupé divers postes de direction au
sein des activités de Banque de gros du
Groupe Nedbank, siégeant notamment au
Comité Exécutif et au Comité de Gestion
Actif-Passif du Groupe de 2003 à 2020.
Au cours de cette période, il a joué un
rôle actif pour un nombre important de
transactions de marché de capitaux pour
de nombreux pays du continent africain
durant cette période.
Titulaire d’une licence en ingénierie,
d’un Master en ingénierie et d’un MBA
de l’Université du Witwatersrand, il a
également suivi l’Advanced Management
Program (2003) de la Harvard University
et le INSEAD International Directors
Program (2015).
M. Kennedy a été proposé au poste
d’administrateur par Nedbank Group
Limited.
. Commerce du Sénégal en 2001, puis Ministre
58
Aichatou Agne Pouye
(63 ans)
Administrateur Non-Exécutif
indépendant depuis 2018
Sénégalaise
Mme Aichatou A. Pouye cumule plus de 33
ans d’expérience acquise dans le secteur
privé, l’administration publique et les
organisations internationales.
Elle a occupé des postes de direction dans
de nombreuses organisations et possède de
solides compétences en audit, ressources
humaines et gestion des entreprises, en
commercialisation de services bancaires,
en accès au financement des PME, en
négociations commerciales internationales et
en assistance technique liée au commerce.
Elle a commencé sa carrière en tant
qu’auditeur chez Ernst and Young
International, Dakar, Sénégal en 1984. En
1990, elle rejoint Citibank et y passe 10 ans en
tant que Directrice, Vice-Présidente
résidente, Vice-Présidente du Groupe et
membre du comité de direction.
En 2000, elle est nommée Administratrice
Générale du Fonds de Promotion
Economique, un fonds de refinancement
pour les PME créé par la Banque Africaine
de Développement et le gouvernement
sénégalais. Elle a été Ministre des PME et du
du Commerce en 2003. Elle a reçu le prix du
meilleur décideur africain pour la promotion
du secteur privé. De 2006 à 2017, elle a été
Directrice de la Division de Services d’Appui
aux Entreprises et Institutions et Directrice de
la Division Développement des Marchés du
Centre du Commerce International (ITC), une
agence des Nations Unies et de l’OMC basée
à Genève.
Elle est titulaire d’un diplôme de troisième
cycle spécialisé en Gestion et Administration
des Affaires de l’IAE, Caen, France, ainsi que
d’une licence et d’un Master en Economie de
l’Université de Paris IX Dauphine (France).
Dr. Aasim Ahmad Qureshi
(45 ans)
Administrateur Non-Exécutif
depuis 2019
Britannique
Dr Aasim Ahmad Qureshi possède plus
de 20 ans d’expérience à des postes de
direction dans les domaines de la banque
d’investissement, du droit et de la médecine.
Il est actuellement Directeur Général
du pôle Banque d’investissement chez
QNB Capital LLC et occupe un poste de
dirigeant chez QNB Capital à Londres et à
Paris. Il est également membre du Comité
d’investissement d’un fonds réglementé de la
Banque Centrale du Qatar doté de plusieurs
millions de dollars et supervise la gestion
d’un important portefeuille immobilier
européen. Avant de rejoindre le Groupe QNB
en 2008, il a travaillé chez Nomura Code
Securities Limited en tant que banquier
d’investissement et chez CMS Cameron
Mckenna LLP en tant que juriste, conseillant
des entreprises privées et cotées.
Il possède une expérience significative du
marché des capitaux, ayant levé plus de 50
milliards $EU en obligations d’entreprises
et souveraines, et 4,5 milliards $EU dans le
cadre d’opérations primaires et secondaires
d’offres au public de titres financiers.
Conseiller hautement expérimenté, il
intervient auprès de sociétés privées et
cotées concernant tous les aspects des
stratégies de financement des entreprises,
supervise des opérations de fusions et
acquisitions, de leur lancement à leur clôture,
et gère des restructurations d’entreprises
complexes.
Il est titulaire de plusieurs diplômes de
troisième cycle en droit, gestion et médecine.
Dr Qureshi a été proposé au poste
d’administrateur par Qatar National Bank.
 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Deepak Malik (64 ans) Dr. George Donkor (55 ans) Simon Dornoo (60 ans)
Administrateur Non-Exécutif Administrateur Non-Exécutif Administrateur Non-Exécutif
depuis 2019 depuis 2020 Indépendant depuis 2020
Indien Ghanéen Ghanéen
M. Malik a été le Directeur Général d’Arise Dr George Agyekum Nana Donkor a à son actif plus M. Simon Dornoo est un consultant en
B.V. jusqu’au 31 décembre 2021 et a superviséde 27 ans d’expérience à des postes de direction dans affaires qui a à son actif plus de 25 ans
ses opérations en tant que partenaire les domaines de la finance, de la gestion stratégique, d’expérience dans le secteur bancaire et les
d’investissement et de développement du marketing, des affaires juridiques, de la conformité services financiers.
pour les prestataires de services financiers et de l’administration. Il est le Président de la Banque Il a été Directeur Général de la Ghana
en Afrique subsaharienne. Dans le cadre d’Investissement et de Développement de la CEDEAO Commercial Bank de 2010 à 2016, où il a
(BIDC) et Président du Conseil d’Administration, une piloté avec succès la restructuration de
de son mandat, il a soutenu la croissance
institution financière régionale détenue par 15 Etats la banque en une banque commerciale
économique en Afrique subsaharienne membres de la CEDEAO. Dans le cadre de cette fonction,
et la prospérité de sa population en moderne, rentable et résistante.
il a dirigé et mis en œuvre plusieurs réformes qui ont
favorisant l’inclusion financière, l’emploi et
permis à la Banque d’obtenir une note B2 (perspective De 1999 à 2010, il a occupé des postes de
le développement rural et en réduisant la stable) de Moody’s en l’espace de deux ans. direction à la Barclays Bank au Ghana,
pauvreté. notamment celui de Directeur Financier et
Il a été également le Vice-Président de la BIDC chargé de Trésorier National, ainsi qu’à la Barclays
Auparavant, M. Malik a travaillé au des finances, et des services institutionnels pendant Plc au Royaume-Uni, comme Directeur
sein de l’institution de financement du plus de sept ans et Responsable de la Division Juridique/ Financier de Barclays Africa, chargé de
développement Norfund, où il a été chef Conformité pendant quatre ans. superviser les opérations financières dans 11
du bureau Afrique australe et chef du Auparavant, Dr Donkor a travaillé pendant plus de pays d’Afrique et de l’Océan Indien.
département des Institutions financières. quatre ans chez ARB Apex Bank, au Ghana, en tant que
À ce poste, il a promu les investissements Il a occupé divers postes de direction à la
Directeur des affaires juridiques/réglementaires et de la Cal Bank Ghana comme premier Directeur
norvégiens et a assumé la responsabilité Conformité. Il a également exercé le droit dans plusieurs Financier, puis comme chef des unités
globale du portefeuille d’institutions cabinets d’avocats au Ghana. de crédit et de relations bancaires. Il a
financières de Norfund dans la région Ses intérêts professionnels se portent sur le droit des une grande expérience dans le marché
Afrique Australe, Amérique Centrale et sociétés, le leadership, la gestion du changement, obligataire, ayant servi de surintendant pour
Asie du Sud. Il a également été membre du l’élaboration des politiques, la conception l’émission de plus d’1 milliard de Dollar EU
Comité d’investissement de Norfund. organisationnelle, et le développement et le d’obligations. Avant de travailler dans le
M. Malik a également été le représentant perfectionnement. secteur bancaire, il a travaillé chez KPMG
régional du Fonds d’investissement pour Dr Donkor est titulaire d’un Doctorat en Administration dans les services d’assurance.
les pays en développement (IFU), qui est la des Affaires (DBA) et d’un Master en recherche appliquée Il est le Président du conseil d’Administration
branche d’investissement du Gouvernement aux affaires (MABR) de la Swiss Business School (SBS) à d’ESLA Plc, un Fonds Commun de Créances,
danois pour les pays en développement, Zurich en Suisse. Il a également obtenu un Doctorat en parrainé par le gouvernement, et membre
Directeur Général de la Banque de marketing de la Commonwealth Open University (CoU) du conseil d’Administration de Hollard Life
développement de la Zambie. Il est des îles Vierges Britanniques et un Executive MBA en Ghana Limited. Il a auparavant siégé dans
actuellement administrateur non-exécutif marketing de la Business School de l’Université du Ghana, les conseils d’Administration de sociétés
au sein de divers conseils d’Administration. Legon ; et un Bachelor of Laws (LLB) de l’Université du de services financiers au niveau local et
Ghana, Legon. Par ailleurs, il possède également un à l’étranger, de la Bourse du Ghana et de
M. Malik est Membre de l’Institute of diplôme de troisième cycle en gestion contemporaine sociétés actives dans la facilitation du
Chartered Accountants en Inde, et titulaire de la Nobel International Business School au Ghana. commerce et dans les soins de santé.
d’une licence en commerce (avec mention) Il a été admis au barreau du Ghana en 1994. Lauréat M. Dornoo détient un MBA Finance du
de l’Université de Delhi, Inde. de nombreux prix, il est membre de plusieurs conseils Manchester Business School, Manchester,
d’Administration au niveau local et à l’étranger. UK. Il est un Expert Comptable (CA Ghana)
M. Malik a été proposé au poste
d’administrateur par Arise B.V. Dr Donkor est le représentant permanent de la BIDC au et membre de l’Institute of Chartered.
sein du Conseil. Accountants (Ghana).

59
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
CONSEIL D’ADMINISTATION
– PROFILS
Prof. Enase Okonedo,
FCA (55 ans)
Administrateur Non-Exécutif
indépendant depuis 2020
Nigériane
Mme Enase Okonedo est Professeure de
gestion et actuellement Vice-Chancelière de
la Pan-Atlantic University au Nigéria. Elle était
auparavant doyenne de la Lagos Business
School (LBS) au Nigéria pendant 11 ans, de
juillet 2009 à décembre 2020. Forte de plus
de 30 ans d’expérience dans les secteurs des
services financiers et de l’enseignement de la
gestion, ayant travaillé chez IMB Securities ;
elle a occupé des postes dans les activités
de fonds, d’investissement et de marchés de
capitaux.
Elle siège aux conseils d’Administration
du Nigerian Exchange Group Plc, de Global
Business School Network (GBSN), de
Principles for Responsible Management
Education (UNPRME) et d’ATC Nigeria Wireless
Infrastructure Limited. Auparavant, elle a
siégé aux conseils d’Administration de la
Rand Merchant Bank (Nigéria), du Graduate
Management Admission Council (GMAC) et a
occupé les mandats de Secrétaire-trésorière
du Conseil d’Administration d’AACSB
International et de Présidente de l’Association
of African Business Schools.
La Professeure Enase Okonedo est titulaire
d’un Doctorat en Administration des Affaires
(DBA) de l’International School of Management
(ISM) de Paris, d’un Master en Administration
des Affaires (MBA) de l’International Graduate
School of Management (IESE) de l’Université
de Navarre de Barcelone en Espagne, et d’une
Licence en Comptabilité (BSc) de l’Université
du Bénin. Elle est également membre de
l’Institute of Chartered Accountants of Nigeria
(FCA), de la Society of Corporate Governance
du Nigéria et de l’International Academy of
Management.
60
Zanele Monnakgotla Hervé S. Assah (61 ans)
(50 ans) Administrateur Non-Exécutif
Administrateur Non-Exécutif indépendant depuis 2020
depuis 2020 Congolais (Brazzaville)
Sud-Africaine Hervé S. Assah compte plus de 35 ans d’expérience
à des postes de responsabilité dans divers
Mme Zanele Monnakgotla est une domaines, notamment la banque d’investissement
administratrice exécutive de Freewi (financement des entreprises, financement de
Technologies, une société informatique projets et finance structurée) et le financement du
innovante principalement spécialisée dans les développement au sein d’institutions régionales et
systèmes Wi-Fi et réseaux, qu’elle a fondée en d’Administrations publiques, principalement dans
2015. Elle apporte une vaste expérience dans les domaines des infrastructures et des ressources
le financement de projets et d’entreprises, minérales.
l’évaluation des risques, la réflexion
stratégique, l’innovation et la gestion du Il est Directeur Associé d'Æquaria Capital, une société
changement, ainsi que son engagement ferme de gestion de fonds axée sur les entreprises en
à améliorer la qualité de vie des Africains. croissance en Afrique subsaharienne.
Auparavant, elle a été en fonction pendant 14 Il a été Directeur Adjoint de la Banque
ans à la Industrial Development Corporation, d’investissement interne du Groupe Thales à
où elle a occupé les postes de Directrice Paris ; il a été ensuite avec le Groupe des Marchés
de l’innovation, Directrice des projets Emergents de la Deutsche Bank à New York,
stratégiques à fort impact, Directrice de Londres et avec BNP-Paribas. Là, M. Assah a dirigé
cabinet du Directeur Général et Directrice et participé aux travaux d’équipes qui ont mis en
Senior en gestion de projets. Elle a également place des financements structurés, des opportunités
été consultante chez Investec Bank dans la d’investissements dans les entreprises par capitaux
division de la banque privée. d’emprunt et par capitaux propres, et fournissaient
des services de conseil.
Mme Monnakgotla est actuellement
Administratrice non-exécutive de Sasol Au cours des dernières décennies, Il a travaillé
Khanyisa, Sasol South Africa et Philafrica Pty pendant 25 ans dans le Groupe de la Banque
Ltd. Elle a la désignation d’administratrice Mondiale, y compris la Direction des investissements
agréée du « Institute of Directors South pour les secteurs du pétrole et des mines à la SFI,
Africa ». avant d’aboutir au pôle mondial de compétitivité
et d’innovation en Finance, où il a conseillé les
Elle est titulaire d’un diplôme en gouvernements sur les secteurs stratégiques de
Investissement immobilier de l’Université
l’économie dans le but d’améliorer leur compétitivité
du Cap, en Afrique du Sud, d’une maîtrise et d’attirer des investissements directs étrangers.
en Finance de la Wits Business School,
Il a été Administrateur non-exécutif chez Africa
Johannesburg et d’une Maîtrise (LLM) en Droit Reinsurance Corporation et à la Banque Ouest
fiscal de la Wits University. Elle est également Africaine de Développement.
diplômée (LLB et B Com) de la Rhodes
University, en Afrique du Sud. Il est titulaire d’un MBA en finance de la Wharton
School, Université de Pennsylvanie, d’un Master en
Mme Monnakgotla a été proposée au poste économie et finances internationales de l’Université
d’administrateur par la Public Investment de Paris Sorbonne et d’un Master en Gestion et
Corporation (PIC), Afrique du Sud. Administration des Entreprises (MBA) de l’Institut
Supérieur de Gestion.
 Contributions de Ecobank à la lutte
actuelle contre le Coronavirus

Un certain nombre d’actions de préventions ont déjà été mises en place

pour réduire la propagation de la COVID-19. Nous devons continuer à
atténuer l’impact du virus sur nos économies et sociétés. Ecobank soutient
le Fonds de riposte à la COVID-19 de l’Union Africaine. Nous encourageons
chaque Ecobanquier à faire un geste et contribuer au Fonds.

Communautés Partenariats Clients

Montant total des fonds :

3 millions $EU
Equipements Equipements Sensibilisation
de Protection médicaux

AWA – 725 500 $EU

CESA – 612 000 $EU

Nigéria – 954 000 $EU

UEMOA – 675 500 $EU Aide Dispositifs Appui

Alimentaire d’Hygiène financier

Fonds de Riposte COVID-19 Appui aux

Sensibilisation
de l’Union Africaine MPME
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Cadre juridique et réglementaire
Ecobank Transnational Incorporated (« ETI »), maison-mère
du Groupe Ecobank (le « Groupe »), est une holding qui a été
constituée sous forme de Société Anonyme à Lomé, au Togo,
le 3 octobre 1985, à l’initiative du secteur privé, sous l’égide
de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie
d’Afrique de l’Ouest et de la Communauté économique des
États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
ETI bénéficie de privilèges et exonérations spécifiques qui
lui ont été accordés dans le cadre de l’accord de siège conclu
avec la République Togolaise en vertu de l’ordonnance n° 85-
16 du 5 septembre 1985. Il s’agit notamment d’immunités,
de privilèges accordés à la Société, à son conseil
d’Administration et à son équipe de direction, ainsi que d’un
statut financier de non-résident.
Depuis 2006, en raison de la cotation de ses actions sur les
trois bourses ouest-africaines, à savoir la Bourse Régionale
des Valeurs Mobilières (BRVM) à Abidjan, la Bourse du
Ghana (Ghana Stock Exchange - GSE) à Accra et la Bourse
du Nigeria (Nigeria Stock Exchange - NSE) à Lagos, ETI
se conforme aux règles des régulateurs des marchés des
capitaux ainsi qu’à celles des bourses des trois marchés
susmentionnés.
ETI est supervisée par la Commission Bancaire de l’Union
Monétaire Ouest-Africaine.
Activité principale
Son activité principale consiste à créer et à acquérir des
unités opérationnelles assurant la fourniture de services
bancaires, économiques, financiers et de développement.
Le Groupe Ecobank est la première banque panafricaine et
il est présent dans 33 pays du continent africain. Le Groupe
bénéfice également d’un agrément pour exercer ses activités
à Paris et dispose de bureaux de représentation à Addis-
Abeba, Beijing, Dubaï, Johannesburg et Londres.
Revue de l’activité
Malgré les difficultés inhérentes à la pandémie de
COVID-19 en 2021, ETI a poursuivi le déploiement de ses
plateformes numériques pour fournir, par l’intermédiaire
de ses filiales, des services bancaires à ses clients dans les
trois segments d’activité du Groupe, à savoir la Banque des
Grandes Entreprises et d’Investissement (CIB), la Banque
Commerciale (CMB) et la Banque des Partculiers (CSB).
S’appuyant sur son partenariat avec les opérateurs de
réseaux mobiles et les fintechs, ETI est constamment en
quête d’opportunités lui permettant de fournir des services
bancaires aux populations non bancarisées, conformément
62
à sa vision qui est de « contribuer au développement
économique et à l’intégration financière du continent
africain ».
Une revue détaillée de l’activité et de la performance
financière du Groupe pour l’année 2021 figure à la section
« Analyse financière et revue sectorielle » du présent rapport
annuel aux pages 132 à 159.
Résultats financiers
ETI a réalisé un bénéfice après impôt de 295 millions $EU
pour l’exercice clos le 31 décembre 2021.
Les résultats détaillés de l’exercice 2021 sont présentés
dans les états financiers de la société mère. Le Conseil
d’Administration a arrêté les comptes de la société mère et
du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 lors de sa
séance du 25 février 2022
MM. Alain Nkontchou, Ade Ayeyemi et Ayo Adepoju ont été
autorisés à signer les états financiers pour le compte du
Conseil d’Administration.
Les états financiers de ETI et du Groupe Ecobank sont établis
conformément aux normes internationales d’information
financière (« IFRS »).
Capital social
Le capital autorisé de ETI est de 1 250 000 000 $EU au 31
décembre 2021.
Négociation des actions ETI
Environ 1 157 808 694 actions ordinaires de ETI ont été
respectivement négociées sur la Bourse du Nigeria (NSE)
à Lagos, sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières
(BRVM) à Abidjan et sur la Bourse du Ghana (GSE) à Accra
en 2021.
Principaux changements dans
l’actionnariat
Il n’y a eu aucun changement majeur dans l’actionnariat de
ETI en 2021.
 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Conseil d’Administration
Le nom des administrateurs de la Société figure aux
pages 52 et 53 du présent rapport annuel.
Au 31 décembre 2021, le Conseil d’Administration était
composé de quatorze (14) administrateurs, dont treize (13)
administrateurs non exécutifs et un (1) administrateur
exécutif, et comprenait dix (10) hommes et quatre (4)
femmes de dix nationalités différentes.
Le Conseil d’Administration s’est réuni cinq (5) fois durant
l’année. Le Comité d’Audit, de Contrôle interne et de la
Conformité, le Comité des technologies de l’information,
du Social et de la Réputation et le Comité de Gouvernance,
de Nomination, de Rémunération et d’Éthique se sont
réunis, chacun, à quatre (4) reprises pour examiner des
sujets relevant de leurs attributions respectives. Le Comité
Finance, Risques et Crédit s’est réuni six (6) fois.

Actions ordinaires Ecobank détenues par les administrateurs

Vous trouverez ci-dessous un tableau présentant les participations des administrateurs de ETI :
Directement Indirectement* Total
S/N Nom 2021 2020 2021 2020 2021 2020
1 M. Alain Nkontchou 261 714 332 47 640 411 - - 261 714 332 47 640 411
2 M. Ade Ayeyemi 21 513 000 21 513 000 - - 21 513 000 21 513 000
3 M. Hervé Assah - - - - - -
4 Dr George Donkor (Représentant BIDC) - - 240 209 077 240 209 077 240 209 077 240 209 077
5 M. Simon Dornoo - - - - - -
M. Brian Kennedy (Nommé par le
6 - - - - - -
Groupe Nedbank)
7 M. Deepak Malik (Nommé par Arise BV) - - 3 487 337 828 3 487 337 828 3 487 337 828 3 487 337 828
Mme Zanele Monnakgotla (Nommée
8 - - 3 333 333 333 3 333 333 333 3 333 333 333 3 333 333 333
par GEPF/PIC)
9 Dr Catherine Ngahu - - - - - -
M. Mfundo Nkuhlu (Nommé par le
10 - - 5 249 014 550 5 249 014 550 5 249 014 550 5 249 014 550
Groupe Nedbank)
11 Prof. Enase Okonedo - - - - - -
12 M. David O’Sullivan (Nommé par QNB) - - 4 970 904 524 4 970 904 524 4 970 904 524 4 970 904 524
13 Mme Aichatou Agne Pouye - - - - - -
Dr. Aasim Ahmad Qureshi (Nommé par
14 - - - - -
QNB)
Total 283 227 332 69 153 411 17 280 799 312 17 280 799 312 17 564 026 644 17 349 952 723

* Les participations indirectes ci-dessus représentent des actions détenues par d’importants actionnaires institutionnels qui ont nommé les administrateurs
au Conseil d’Administration. Il ne s’agit pas des actions détenues par ces administrateurs à titre individuel.

63
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Contrats dans lesquels les
administrateurs ont un intérêt
Au cours de l’année, aucun administrateur n’a eu d’intérêt
dans un contrat attribué par l’institution ou l’une de ses
filiales.
Gouvernance d’entreprise et
conformité
Les pratiques du Groupe en matière de gouvernance
d’entreprise ont continué de s’améliorer. Des informations
complémentaires sont données à ce sujet dans le Rapport
sur la gouvernance d’entreprise aux pages 66 à 77 du
présent rapport. La Société continue d’appliquer des
politiques d’entreprise et des normes destinées à favoriser
la transparence, à éviter les conflits d’intérêts potentiels et à
promouvoir des pratiques commerciales éthiques.
Le Conseil est très attaché à l’amélioration de la
gouvernance de l’institution et travaille en étroite
collaboration avec les régulateurs et les autres parties
prenantes du marché afin de la renforcer.
La Société continue de respecter les exigences de la
Commission Bancaire de l’Union Monétaire Ouest-Africaine
(UMOA) en matière de gouvernance d’entreprise, le Code de
gouvernance d’entreprise de la SEC et le Code nigérian de
gouvernance d’entreprise 2018.
Filiales
En 2021, le nombre de filiales de ETI est resté inchangé par
rapport à 2020. Le Groupe entend mettre à profit l’avantage
que lui procure sa dimension panafricaine pour offrir de la
valeur à long terme à ses parties prenantes.
ETI détient une participation majoritaire dans toutes
ses filiales et leur fournit des services de gestion, de
développement des activités, de formation et de conseil
ainsi que des services opérationnels et techniques. Au total,
les filiales de ETI consolidées dans le présent rapport annuel
sont au nombre de 57.
64
Événements postérieurs à la clôture
Il n’y a pas eu d’événements postérieurs à la clôture
susceptibles d’avoir une incidence importante sur la
situation de la Société ou du Groupe au 31 décembre
2021, ou sur le résultat de l’exercice clos à cette date, qui
n’auraient pas fait l’objet de provisions adéquates ou d’une
communication appropriée dans le présent rapport.
Responsabilités des administrateurs
Le Conseil d’Administration est responsable de
l’établissement des états financiers et des autres
informations financières contenus dans le présent rapport
annuel, donnant une image fidèle de la situation de la
Société à la clôture de l’exercice et des résultats de cet
exercice.
Les responsabilités impliquent de veiller :
• à la mise en place de procédures de contrôle interne
adéquates en vue de sauvegarder les actifs et de prévenir
et détecter les fraudes et autres irrégularités ;
• à la tenue d’une comptabilité correcte ;
• au respect des normes comptables applicables ;
• à l’utilisation et à l’application de méthodes comptables
appropriées de manière constante ; et
• à l’établissement des états financiers selon le principe de
continuité de l’exploitation, à moins qu’il soit inapproprié
de présumer que la Société poursuivra ses activités.
Commissaires aux comptes
Conformément à la réglementation applicable, une résolution
portant sur la nomination des commissaires aux comptes
suppléants de la société sera présentée lors de l’Assemblée
Générale Ordinaire de 2022.
Fait à Lomé, le 31 mars 2022.
À la demande du Conseil d’Administration,
Madibinet Cissé
Secrétaire Général
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GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

COMITÉ EXÉCUTIF
DU GROUPE,
GROUPE ECOBANK
Ade Ayeyemi

Directeur Général du
Groupe
Nigérian

Le Comité Exécutif du Groupe

se réunit mensuellement
et assure la gestion
opérationnelle courante du
Ayo Adepoju
Groupe et de ses filiales.
Directeur Financier du
Il dispose de pouvoirs Groupe
Nigérian
décisionnels dans des
domaines spécifiques de
gestion du Groupe.

Patrick Akinwuntan1

Directeur Régional et
Directeur Général
Ecobank Nigéria
Nigérian

Divine Fola Cheick Travaly

Directeur du Groupe, Directeur Régional, CESA et

Conformité Directeur Général,
Camerounais Ecobank Kenya
Senegalese

1 Jubril Mobolaji Lawal a remplacé Patrick Akinwuntan en février 2022.

66
 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Eric Jones Odhiambo1 Mamadou Moustapha Fall

Directeur du Groupe Directeur du Groupe,

Gestion des Risques Audit interne et Services
Kenyan généraux
Sénégalais

Daniel Sackey Nana Araba Abban

Directeur Régional, AWA et Directrice du Groupe,

Directeur Général, Banque des Partculiers
Ecobank Ghana Ghanéene
Ghanéen

Akin Dada2 Paul-Harry Aithnard

Directeur du Groupe, Directeur Régional, UEMOA

Banque des Grandes et Directeur Général,
Entreprises et Ecobank Côte d’Ivoire
d’Investissement Togolais
Nigérian

Josephine Anan- Tomisin Fashina

Ankomah
Directeur du Groupe,
Directrice du Groupe, Operations et Technologies
Banque Commerciale Nigérian
Ghanéene

Madibinet Cisse Yves Mayilamene

Conseil Juridique du Directeur du Groupe,

Groupe, Secrétaire Général Ressources Humaines
Guinéen Congolais

1 Chinedu Ikwudinma a remplacé Eric Odhiambo en janvier 2022.

2 Eric Odhiambo a remplacé Akin Dada en janvier 2022.

67
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Introduction
Ecobank s’est dotée de structures de gouvernance
d’entreprise conçues pour lui permettre d’être plus
responsable et transparente vis-à-vis de toutes les parties
prenantes, accroissant ainsi sa valeur à long terme tout
en assurant sa croissance potentielle. Ces structures
définissent les dispositions appropriées visant à faciliter
et permettre la mise en œuvre de la vision et des objectifs
globaux du Groupe, à savoir s’imposer comme un Groupe
bancaire panafricain de stature internationale.
Attachée à l’esprit de coopération régionale et d’intégration
économique des pays africains, Ecobank a conscience de
l’importance de ses relations avec les autorités de tutelle
de l’ensemble des pays de son réseau pour la réalisation de
ses ambitions et l’exercice de ses responsabilités envers ses
clients, ses investisseurs, ses actionnaires et les communautés
au sein desquelles elle exerce ses activités. Ecobank
cherche à appliquer les normes les plus exigeantes et les
meilleures pratiques en matière de gouvernance d’entreprise,
conformément aux codes les plus largement acceptés,
notamment ceux des marchés sur lesquels elle est cotée.
Cette approche est conforme à la conviction de Ecobank
selon laquelle une bonne gouvernance d’entreprise est
synonyme de durabilité et de performance financière qui, in
fine, génèrent des rendements pour les actionnaires.
Principes de gouvernance
d’entreprise
La structure de gouvernance d’entreprise de Ecobank est
fondée sur les principes suivants:
a. Le pouvoir appartient en dernier ressort aux actionnaires.
Les droits des actionnaires doivent être respectés et des
mesures doivent être prises pour faciliter l’exercice effectif
de ces droits.
b. Les actionnaires délèguent leur pouvoir au Conseil
d’Administration. Le Conseil d’Administration délègue à
son tour les activités courantes de la Société à la Direction
Générale. L’étendue des pouvoirs de chacun de ces organes
est clairement définie et acceptée. Le mandat et l’obligation
de rendre compte des comités constitués au niveau du
Conseil et de la Direction Générale sont clairement définis
et communiqués.
c. Le Conseil d’Administration est structuré de manière à
pouvoir apporter une valeur ajoutée à la Société et aux
actionnaires (composition, taille et engagement des
membres).
d. Ecobank procède à des levées de fonds auprès
d’investisseurs institutionnels et des marchés de
capitaux et s’engage à rembourser ces fonds à l’échéance
68
contractuelle, accorde des prêts à ses clients et leur offre
également des services pratiques, accessibles et fiables.
e. Ecobank souscrit à la collaboration avec et au adhère aux
exigences des différents régulateurs qui réglementent et
supervisent ETI et ses filiales bancaires.
f. La prise de décision doit être éthique et responsable
conformément aux lois et aux politiques internes
applicables des pays hôtes, et les décisions doivent
être prises de manière à garantir la responsabilisation.
Les décisions seront objectives, prises en temps utiles
et viseront systématiquement à satisfaire les parties
prenantes (actionnaires, clients, employés de Ecobank,
régulateurs et grand public), répondant ainsi à la mission
d’ETI.
g. Il convient de procéder à une vérification indépendante des
états financiers des sociétés membres afin de préserver
l’intégrité du reporting financier.
h. La gestion des risques d’entreprise doit être reconnue et
ancrée dans les politiques, procédures et pratiques définies
et appliquées de manière cohérente par l’ensemble du
Groupe.
i. Il convient de procéder à un examen équitable et actif des
informations de la Société afin de favoriser l’efficacité du
Conseil d’Administration et la performance de la Direction,
ainsi qu’une rémunération compétitive et responsable dans
le respect de règles transparentes.
j. Les intérêts légitimes des parties prenantes doivent être
dûment pris en compte
k. La prise de décision doit se faire au niveau approprié, le
plus proche possible des actions requises et des clients,
comme indiqué dans les dispositifs de délégations de
pouvoirs qui fournissent les contrôles et contrepoids
nécessaires au sein d’un groupe bancaire panafricain.
l. Les autorités compétentes au sein du Groupe doivent
être responsabilisées et la responsabilité individuelle
institutionnalisée.
m. Il convient de mettre en place une communication et un
partage des informations efficaces entre la Direction et le
Conseil d’Administration, et entre les membres du Conseil
en dehors des réunions.
n. Un processus d’escalade clair doit impérativement être mis
en place afin de s’assurer que les questions nécessitant
l’implication et/ou l’approbation des organes concernés au
sein du Groupe sont portées à leur attention pour examen
et décision ou simplement pour information.
Structure du Groupe - Concept de
« Banque Unique » (« One Bank »)
Afin de s’assurer qu’il opère en tant que Groupe bancaire
et non en tant que groupe de banques, Ecobank met en

place autant que possible une structure organisationnelle
standard au niveau de la société mère et des filiales. En
tant que société mère, Ecobank Transnational Incorporated
est responsable de la stratégie globale et doit continuer à
agir en tant qu’« Architecte stratégique » du Groupe.
Les décisions et politiques du Groupe sont prises pour
application par tous les membres du Groupe et sont mises
en œuvre dans toutes les filiales sous réserve des lois et
réglementations locales. Aucune modification ne peut y
être apportée sans l’approbation de la société mère.
La société mère, par le biais de sa filiale à part entière, gère
la technologie de manière centralisée et la déploie dans
toutes ses filiales. Elle abrite également les plateformes de
Services partagés à des fins d’efficacité opérationnelle et
pour tirer parti des économies d’échelle.
Toutes les fonctions sont coordonnées depuis la société
mère (Gestion des Risques, Contrôle interne, Audit
international, Juridique, Trésorerie, etc.). Elles sont
chapeautées chacune, par un Directeur Groupe au niveau
de la société mère et par des Responsables Fonctionnels
Pays qui lui sont rattachés .
Le Conseil d’Administration tient deux réunions
annuelles avec les Présidents des Conseils des filiales et
les Directeurs fonctionnels Groupe afin de partager les
informations sur l’orientation générale et les grandes
décisions politiques du Groupe.
Documents institutionnels
Les Statuts de Ecobank Transnational Incorporated,
et ceux de ses filiales, prévoient une délimitation et
une séparation nettes des droits et responsabilités du
Conseil d’Administration, de la Direction Générale et
des actionnaires en vue de garantir la non-ingérence du
Conseil d’Administration dans les fonctions de direction
et la communication exhaustive des informations aux
actionnaires. Alors que le Conseil d’Administration approuve
les politiques et la stratégie à l’échelle du Groupe, il incombe
à la Direction Générale de veiller à la mise en œuvre au
quotidien des politiques et stratégies adoptées par le Conseil.
La Charte de Gouvernance du Groupe définit les structures
et processus à suivre pour asseoir la crédibilité et garantir
la transparence et l’obligation de rendre des comptes dans
l’ensemble du Groupe. Elle définit également les politiques
et processus appropriés permettant la mise en œuvre de la
vision globale de Ecobank. La Charte de Gouvernance est
régulièrement mise à jour afin de prendre en compte un
environnement en évolution constante.
La Charte est adaptée et applicable à tous les membres du
Groupe sous réserve des lois et réglementations locales.
Tous les Administrateurs, Dirigeants et employés concernés
du Groupe sont tenus de respecter les dispositions de la
Charte de Gouvernance.
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Reconnaissance des actionnaires
L’Assemblée Générale Ordinaire, qui constitue un forum
essentiel de partage des informations et de prises
de décisions, est destinée à favoriser la participation
active des actionnaires. Le droit d’accès à l’information
des actionnaires de Ecobank est un principe essentiel
fondamental de la philosophie de gouvernance d’entreprise
du Groupe, qui encourage la mise en place d’un dialogue
constructif.
Le Conseil d’Administration a toujours considéré qu’il est
extrêmement important de communiquer efficacement
avec ses actionnaires. Une telle démarche garantit
la protection des droits des actionnaires en toutes
circonstances. Les avis de convocation aux assemblées et
les notifications et informations légales sont communiqués
aux actionnaires dans les délais impartis.
Le Conseil d’Administration est tenu de soumettre des
informations financières et de gestion complètes et
détaillées à l’Assemblée Générale Ordinaire en vue de
faciliter un échange de vues objectif et juste au sein de la
Société. Il veille à ce que le dialogue avec les actionnaires
soit permanent et à ce que les informations fournies lors de
l’Assemblée Générale Ordinaire soient exactes et fiables.
Les actionnaires sont encouragés à communiquer,
chaque fois qu’ils l’estiment nécessaire, leurs avis et
leurs recommandations au service des Relations avec
les investisseurs et/ou au Secrétaire Général dont les
coordonnées sont disponibles sur le site Internet du Groupe
Ecobank : www.ecobank.com.
Responsabilités du Conseil
d’Administration
La responsabilité première du Conseil d’Administration
est d’agir au mieux des intérêts du Groupe et de favoriser
la réussite à long terme de Ecobank, dans le respect des
exigences légales et de ses responsabilités envers les
actionnaires, les régulateurs et les autres parties prenantes.
Le Conseil veille à ce que le Groupe dispose des dirigeants
et des ressources financières et humaines lui permettant
d’atteindre ses objectifs. Il s’assure de l’absence de conflits
d’intérêts potentiels ou avérés entre la Direction Générale,
les membres du Conseil et les actionnaires. Le Conseil
veille également à ce que les rattachements hiérarchiques
des principales fonctions de contrôle, comme l’Audit
interne, la Conformité et la Gestion des risques, soient
indépendants et structurés de manière à assurer l’efficacité
des mécanismes contrepoids et de contrôle.
Une fois par an, le Conseil d’Administration rend compte
aux actionnaires de l’intégrité et de la publication en
temps utile des performances commerciales et financières
de Ecobank en produisant un rapport et des comptes
69
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
consolidés annuels, dans lesquels figurent également
d’autres informations financières et non financières
importantes dont les actionnaires et les investisseurs
potentiels doivent avoir connaissance. Le Conseil
d’Administration est chargé d’évaluer la capacité du Groupe
à respecter ses obligations et doit en rendre compte à ses
actionnaires.
Le Conseil d’Administration encourage un dialogue actif
avec les actionnaires et les investisseurs potentiels, fondé
sur une compréhension mutuelle des objectifs et des
attentes.
Nomination des administrateurs
Le processus de sélection et de nomination d’un
administrateur au Conseil d’Administration est clairement
défini dans la Charte de Gouvernance, laquelle prévoit un
Comité de Gouvernance, de Nomination, de Rémunération
et d’Éthique chargé de sélectionner et de nommer les
administrateurs. Avant toute nomination, ce Comité définit
les fonctions et les principales compétences associées
à chaque mandat d’administrateur à pourvoir. Le Comité
détermine également les critères de sélection appropriés,
puis fait une présélection et procède à l’audition des
candidats potentiels. Le Comité soumet ensuite le candidat
présélectionné à l’examen de l’ensemble du Conseil
d’Administration. Sur avis du Conseil, les candidats retenus
sont cooptés pour siéger au Conseil d’Administration puis
présentés à l’Assemblée Générale Ordinaire pour ratification
de leur nomination. Une lettre de nomination définissant
clairement les conditions d’exercice de leurs fonctions est
envoyée aux nouveaux administrateurs.
La sélection des administrateurs non exécutifs tient compte
des compétences présentées ci-dessous.
Des capacités entrepreneuriales confirmées
Les administrateurs doivent attester d’une solide expérience
des affaires ainsi que d’une compréhension des processus
institutionnels et commerciaux, confirmées par une carrière
réussie, et doivent jouir d’une solide réputation dans le
monde des affaires.
Leadership et expérience en qualité d’administrateur
Capacité reconnue à créer de la valeur et à faire preuve
de leadership, allant de pair avec une capacité à défendre
des opinions objectives et constructives devant le Conseil
d’Administration.
Compétences techniques ou expertises spécifiques
Posséder une expérience des bonnes pratiques bancaires
internationales, et plus particulièrement de celles qui
concernent le secteur bancaire africain. Cela englobe
la banque commerciale, la banque de détail, la banque
d’investissement, la trésorerie, les marchés de capitaux
et les levées de fonds, la gestion d’actifs, les banques
centrales, les agences de notation, les technologies de
70
l’information et la banque numérique, la comptabilité et
l’audit, la réglementation et la gestion des risques, les
plans de succession, la rémunération des dirigeants, les
relations avec les pouvoirs publics et les renseignements
politiques, les assurances internationales, le droit et la
fiscalité, les relations avec les investisseurs et le commerce
international, en particulier lié aux matières premières.
L’expérience des administrateurs du Conseil pris dans leur
ensemble doit refléter ces compétences.
Intégrité
Les administrateurs doivent démontrer un niveau élevé
d’intégrité et un sens aigu de l’éthique, tant sur le plan
professionnel que personnel, ainsi que leur attachement à
des valeurs conformes à celles du Groupe Ecobank.
Caractère
Les administrateurs doivent faire preuve de force de
caractère et montrer qu’ils ont la capacité et la volonté
de poser toutes les questions et de les étudier de manière
approfondie. Cela englobe un jugement sûr, un excellent
relationnel et la capacité à écouter attentivement et à
communiquer de façon claire et objective.
Disponibilité
Les administrateurs doivent être capables de consacrer
suffisamment de temps à la fonction afin de s’acquitter
convenablement de leurs obligations.
Les Statuts de la Société limitent la durée du mandat
des administrateurs non exécutifs à neuf (9) ans. Les
administrateurs sont nommés pour un mandat initial de
trois (3) ans et sont rééligibles.
Toutefois, le renouvellement n’est pas automatique. Les
administrateurs doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière.
Les résultats de cette évaluation et les exigences de
compétences du Conseil d’Administration, ainsi que les
contributions des administrateurs, sont pris en compte
pour décider de renouveler ou non un mandat.
Outre les dispositions statutaires, il existe des principes
clairs régissant la révocation ou le départ en retraite d’un
administrateur. Un administrateur peut être démis de
ses fonctions en cas de manquement à ses obligations
fiduciaires et/ou de performance insuffisante au regard des
termes de sa lettre de nomination ou d’autres documents
institutionnels. De plus, le Conseil peut recommander
le remplacement de l’administrateur désigné par un
actionnaire institutionnel ou de son représentant lorsque
cette personne ne possède pas les compétences requises
par le Conseil ou que sa performance est jugée insuffisante.
 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Composition et structure du Conseil

d’Administration
Les Statuts de la Société limitent la taille du Conseil • un minimum de cinq (5) administrateurs indépendants,
d’Administration à quinze (15) membres. La composition y compris les administrateurs choisis dans les régions
du Conseil est représentative des intérêts des actionnaires. où le Groupe est présent ; et
Les Statuts indiquent que le Conseil doit comprendre :
• des administrateurs indépendants dont le nombre
dépend des sièges restants à pourvoir.
• des personnes désignées par tout actionnaire, pour
chaque dix pour cent (10 %) du capital social (actions La composition du Conseil d’Administration tient compte,
ordinaires émises) d’ETI, ou un multiple de ce chiffre, dans la mesure du possible, de la couverture géographique
détenu directement par cet actionnaire, avec un du Groupe, de l’expérience professionnelle, de la
maximum de deux (2) sièges par actionnaire ; représentation des actionnaires et de l’égalité hommes-
femmes.
• un (1) représentant de la Banque d’Investissement et de
Développement de la CEDEAO (BIDC) ;
• deux (2) administrateurs exécutifs au maximum, y
compris le Directeur Général du Groupe ;

Participation aux réunions du

Conseil d’Administration en 2021
Le Conseil d’Administration s’est réuni cinq (5) fois en 2021.

Année de
nomination Nombre de
au conseil réunions Nombre de
Nom Fonction d’Administration tenues participations
1. M. Alain Nkontchou Vice-Président Indépendant en 2015 5 5
exercice
2. M. Ade Ayeyemi Directeur Général du Groupe 2015 5 5
3. Mme Aichatou Agne Pouye Non-Exécutive/Indépendante 2018 5 5
4. M. Herve Assah Non-Exécutif/Indépendant 2020 5 5
5. Dr George Donkor (BIDC) Non-Exécutif 2020 5 5
6. M. Simon Dornoo Non-Exécutif/Indépendant 2020 5 5
7. M. Brian Kennedy Non-Exécutif 2017 5 5
(Nedbank Group Ltd)
8. M. Deepak Malik Non-Exécutif 2019 5 5
(ARISE B.V.)
9. Mme Zanele Monnakgotla Non-Exécutif 2020 5 5
(Fonds de pension des fonctionnaires/Photo)
10. Dr Catherine Ngahu Non Exécutive/Indépendante 2016 5 5
11. M. Mfundo Nkuhlu (Nedbank Group Ltd) Non-Exécutif 2015 5 4
12. Prof. Enase Okonedo Non-Exécutive/Indépendante 2020 5 5
13. M. David O’Sullivan Non-Exécutif 2017 5 5
(Qatar National Bank)
14. Dr. Aasim Qureshi Non-Exécutif 2019 5 5
(Qatar National Bank)

71
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Comités du Conseil d’Administration Responsabilités du Comité de Gouvernance,

de Nomination, de Rémunération en charge
Au 31 décembre 2021, les comités du Conseil
d’Administration étaient au nombre de quatre (4) :
de l’Éthique :
• Élaborer et examiner les politiques applicables à toutes
les entités du Groupe, veiller à la mise en œuvre de ces
1. Comité de l’Audit, du Contrôle Interne et de la Conformité ;
politiques et à la bonne gouvernance dans l’ensemble du
2. Comité des Finances, des Risques et du Crédit ; Groupe.
3. Comité de la Technologie de l’information en charge du
Social et de la Réputation ; • Gérer les relations entre la Société et ses actionnaires
et filiales, notamment les relations avec les Conseils
4. Comité de Gouvernance, de Nomination, de Rémunération
d’Administration des filiales ;
en charge de l’Éthique.
• Évaluer la performance des administrateurs et de la
Les chartes des différents Comités du Conseil Direction Générale ;
d’Administration ont été établies conformément aux
bonnes pratiques et aux règles applicables à la Société. Les • Définir des critères appropriés pour la sélection et la
administrateurs exécutifs ne peuvent pas faire partie de nomination des nouveaux administrateurs, ainsi que
ces Comités. De plus, afin de renouveler la composition des pour la sélection, la nomination et la révocation des
Comités du Conseil d’Administration, la durée d’exercice administrateurs du Groupe et des filiales ;
de leurs membres est limitée à deux (2) mandats de trois • Examiner la stratégie et les politiques du Groupe en
(3) ans, avec possibilité de prorogation si cela est jugé matière de ressources humaines ; et
approprié. Chaque Comité est composé majoritairement
d’administrateurs indépendants et présidé par un • Définir la politique de rémunération (notamment les
administrateur indépendant. avantages, régimes de retraite et indemnités de cessation
de fonction) des administrateurs non exécutifs, du
Président du Conseil d’Administration, du Directeur
Composition des comités du Conseil Général, des administrateurs exécutifs et des dirigeants
d’Administration d’ETI.
• Superviser l’approche du Groupe en matière de diversité
Comité de Gouvernance, de et d’inclusion, de bien-être des employés, d’intimidation
et de harcèlement et d’engagement des employés.
Nomination, de Rémunération en • Superviser la manière dont le Groupe gère sa culture, ses
charge de l’Éthique valeurs et son respect du Code de conduite du Groupe.
• Superviser le respect des politiques du Groupe en matière
Le Comité de Gouvernance, de Nomination, de
de conduite éthique, y compris l’identification, les
Rémunération en charge de l’Éthique s’est réuni quatre (4)
enquêtes, les conflits d’intérêts, les délits financiers, la
fois au cours de l’exercice pour examiner les sujets relevant
comptabilité transparente, la fraude et la corruption et la
de ses attributions.
vente et le marketing responsables.
Composition et participation aux réunions : Au cours de l’exercice 2021, le Comité a examiné et formulé
Nombre de des recommandations au Conseil d’Administration
réunions Nombre de (pour son avis de non-objection) sur la nomination
Nom Fonction tenues participations d’administrateurs non exécutifs de filiales et a également
Prof. Enase Okonedo Présidente 4 4 fait passer des entretiens aux candidats aux postes de
Mr. Herve Assah Membre 4 4 Président dans les filiales. Il a également supervisé le
Mr. Brian Kennedy Membre 4 4 processus de sélection des candidats au remplacement du
Président et des administrateurs indépendants sortants.
Mr. Deepak Malik Membre 4 4
Dr. Catherine Ngahu Membre 4 4 Le Comité a également étudié la nomination de cadres
Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur supérieurs dans l’organisation et la rémunération variable
Juridique du Groupe et Secrétaire Général. à court terme. En collaboration avec le Comité chargé du
Social, de l’Éthique et de la Réputation, il a examiné la
structure de gouvernance de la Fondation Ecobank afin
d’assurer sa conformité aux normes mondiales.

72
 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Comité de l’Audit, du Contrôle Comité des Finances, des Risques et

Interne et de la Conformité du Crédit
Le Comité de l’Audit, du Contrôle Interne et de la Le Comité des Finances, des Risques et du Crédit s’est
Conformité s’est réuni quatre (4) fois pour examiner les réuni six (6) fois pour examiner les sujets relevant de ses
sujets relevant de ses attributions. attributions.

Composition et participation aux réunions : Composition et participation aux réunions :

Nombre de Nombre de
réunions Nombre de réunions Nombre de
Nom Fonction tenues participations Nom Fonction tenues participations
Aïcha Agne Pouye Présidente 4 4 Mr. Simon Dornoo Président 6 6
Mr. Simon Dornoo Membre 4 4 Mr. Mfundo Nkuhlu Membre 6 6
Mr. David O’Sullivan Membre 4 4 Mr. Aasim Qureshi Membre 6 6
Prof. Enase Okonedo Membre 6 6
Tous les membres possèdent des connaissances et des
Mr. Herve Assah Membre 6 6
compétences appropriées au regard de l’activité de la
banque et connaissent bien les principes et pratiques Tous ses membres ont une bonne connaissance des
comptables. affaires, de la finance, de la banque, de la gestion
d’entreprise et du crédit.
Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur des
Services d’audit interne et de gestion Groupe. Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur de la
Gestion des Risques du Groupe.
Responsabilités du Comité de l’Audit, du Responsabilités du Comité des Finances,
Contrôle Interne et de la Conformité : des Risques et du Crédit :
• Examiner les contrôles internes, notamment les • Être à l’initiative de la définition des politiques et
contrôles financiers et opérationnels. procédures d’approbation des risques au sein du Groupe
(risques de crédit et de marché/prix, risque opérationnel,
• Examiner la fonction d’audit interne et les travaux
autres risques) ; définir les risques acceptables et les
d’audit ;
critères d’acceptation des risques.
• Faciliter le dialogue entre les auditeurs et la Direction • Fixer et réviser les limites d’autorisation des crédits pour
concernant les conclusions des audits ; la Direction ;
• Formuler des propositions pour la désignation et la • Examiner et ratifier les changements de la politique
rémunération des commissaires aux comptes ; opérationnelle et de la politique de crédit engagés par la
• Travailler avec les commissaires aux comptes pour direction ;
examiner les états financiers annuels avant leur • Veiller au respect des politiques de crédit de la Banque
présentation au Conseil d’Administration qui arrête les et des exigences légales imposées par les autorités de
comptes ; et régulation ou de contrôle ;
• Veiller au respect de l’ensemble des lois, réglementations • Examiner les rapports périodiques relatifs au portefeuille
et normes opérationnelles applicables. de crédits et évaluer la performance du portefeuille ; et
En 2021, le Comité a travaillé à la modification du Manuel • Examiner tous les autres risques (technologie, marché,
des Services d’audit interne et de gestion du Groupe assurance, réputation, réglementation, etc.).
afin d’aligner l’approche d’audit à distance. Le Comité a - Superviser les stratégies financières, les fonds propres
également recommandé une révision de la Politique en et la liquidité ;
matière de conflits d’intérêts du Groupe Ecobank ainsi que
- Examiner les performances financières de la Société
de la Politique de lutte contre la corruption du Groupe.
et du Groupe ;
- Examiner le respect des exigences réglementaires
financières applicables ; et
- Examiner certaines opérations de développement, sur
demande du Conseil d’Administration.
Au cours de l’exercice 2021, le Comité a revu et
recommandé pour approbation la Politique révisée en
matière de dividende du Groupe ainsi que la Politique
révisée de gestion du capital du Groupe.

73
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

- Examiner les processus permettant à Ecobank

Comité de la Technologie de d’identifier et de gérer le risque de réputation de
l’information, en charge du Social et manière efficace, transparente et conforme à la
de la Réputation déclaration d’appétit pour le risque approuvée par le
Conseil d’Administration ;
Le Comité de la Technologie de l’information, en charge - Veiller à ce que Ecobank respecte ses déclarations
du Social et de la Réputation s’est réuni quatre (4) fois pour concernant les activités auxquelles le Groupe prendra
examiner les sujets relevant de ses attributions. part/ne prendra pas part, conformément aux promesses
de sa marque ; et
Composition et participation aux réunions : - Examiner les priorités de Ecobank en matière de
développement durable en veillant à ce que le Groupe
Nombre de dispose des politiques appropriées pour répondre à tout
réunions Nombre de
problème résultant de facteurs externes.
Nom Fonction tenues participations
Dr. Catherine Ngahu Présidente 4 4 En 2021, le Comité a supervisé l’optimisation des actifs
Mrs. Aichatou Agne Membre 4 4 technologiques, la collaboration de Ecobank avec les
Pouye entreprises de fintech, les efforts de numérisation et la
modernisation de l’architecture des systèmes.
Dr. George Donkor Membre 4 4
Ms. Zanele Membre 4 4 Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur Groupe,
Monnakgotla Operations et Technologies ou son représentant.
Le secrétariat du Comité est assuré par le Directeur de la
Technologie du Groupe. Conseils d’Administration des filiales
Les filiales sont des organes juridiques fonctionnant de
Responsabilités du Comité de la manière autonome dans leurs pays respectifs. Chaque
Technologie de l’information, en charge du filiale dispose d’un Conseil d’Administration qui exerce des
Social et de la Réputation : fonctions de supervision de la direction de la filiale.
• Mettre les systèmes d’information du Groupe en ETI est l’actionnaire majoritaire de toutes les filiales,
adéquation avec la stratégie et les orientations générales toutefois des citoyens et institutions du pays d’accueil
du Groupe ; ont des participations dans les filiales. Chaque filiale
• Superviser la maintenance de systèmes d’information dispose d’un Conseil d’Administration dont les membres
adaptés venant en support des activités du Groupe ; sont en majorité des administrateurs non exécutifs. La
• Approuver et piloter les programmes et projets de Charte de Gouvernance du Groupe exige que les Conseils
développement informatique stratégiques ; d’Administration des filiales appliquent les mêmes
principes de gouvernance que la société mère. Les Conseils
• Surveiller et évaluer les tendances existantes et d’Administration des filiales ont l’obligation de rendre
futures en matière de technologies qui peuvent avoir compte aux actionnaires des filiales de la bonne gestion
une incidence sur les plans stratégiques du Groupe, et des filiales dans le respect de la stratégie et des orientations
surveiller notamment les tendances globales dans le
générales du Groupe. Ces Conseils sont par ailleurs soumis à
secteur bancaire ;
des obligations légales découlant du droit des sociétés et du
• Veiller au respect des politiques et processus droit bancaire de leurs pays respectifs. En cas de conflit avec
informatiques dans le Groupe ; et les politiques du Groupe, les lois locales prévalent.
• Examiner périodiquement le profil de développement
informatique général du Groupe et veiller à ce que la Modèle de gouvernance des filiales
stratégie informatique n’exclut aucune entité et qu’elle
En ce qui concerne la gouvernance des filiales, le Groupe
soit coordonnée et dotée de moyens appropriés pour
adopte un modèle de rattachement double. La gouvernance
répondre à l’ensemble des besoins des entreprises liées du
Groupe. d’entreprise de la filiale relève à la fois du Conseil
d’Administration local et de celui du Groupe. Juridiquement,
- Superviser et examiner le positionnement de la marque c’est le Conseil d’Administration local qui a la responsabilité
Ecobank afin de veiller à la mise en œuvre d’une en dernier ressort de la filiale, mais il incombe à ETI, en sa
stratégie claire visant à accroître la valeur de la marque, qualité d’actionnaire majoritaire (avec dans certains cas une
ainsi que le prestige, la réputation et la légitimité du participation de 100 %) et d’« architecte stratégique », de veiller
Groupe aux yeux de toutes les parties prenantes ;

74

à ce que la filiale soit bien gérée. Par conséquent, le Directeur
Général de la filiale a un double rattachement, au Conseil
d’Administration local et à la Direction Générale d’ETI.
Le Conseil d’Administration local a accès aux instances
de gouvernance et de direction d’ETI. Le Conseil
d’Administration local est juridiquement constitué et les
missions des administrateurs sont conformes au système
juridique du pays d’accueil.
Les filiales ont adopté les dispositions de la Charte de
Gouvernance du Groupe, sous réserve des exigences
légales locales.
Les candidats aux mandats d’administrateur dans les
filiales sont présélectionnés par les administrateurs
de la filiale et d’ETI ou par d’autres personnes dignes
de confiance. Les candidatures proposées sont ensuite
examinées par le Conseil d’Administration de la filiale en
concertation avec ETI.
Les candidatures sont par la suite soumises aux processus
internes officiels du Conseil d’Administration de la filiale,
notamment à l’approbation du Conseil, des autorités de
régulation et des actionnaires, le cas échéant.
Options de souscription d’actions attribuées
aux dirigeants
En 2021, aucune nouvelle option de souscription d’actions
ETI n’a été attribuée aux dirigeants dans le cadre du plan
d’option de souscription d’actions.
Politique de négociation de titres de parties
liées
Le Groupe a mis en place, pour les membres du personnel
négociant des titres Ecobank, un code de bonnes
pratiques en vertu duquel ils doivent, avant d’acheter
des actions de la société mère ou d’une filiale du Groupe
Ecobank, obtenir l’approbation du Secrétaire Général du
Groupe ou du Secrétaire Général de la filiale concernée.
Cette politique impose à ces collaborateurs de
communiquer la nature des titres, le montant devant
être investi, la nature de la transaction et leur
participation. Ces collaborateurs s’engagent à veiller à
ce que la transaction n’ait pas de lien avec la possession
d’informations privilégiées et prennent en outre
l’engagement de ne pas réaliser cette transaction au cas
où ils viendraient à détenir des d’informations privilégiées
avant son exécution.
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Indépendance des administrateurs
La Charte de gouvernance prévoit une politique
d’évaluation de l’indépendance et définit la notion
d’« administrateur indépendant ».
Au moins un tiers des membres du Conseil
d’Administration doivent être des administrateurs
indépendants. De manière générale, un administrateur est
considéré comme étant indépendant s’il satisfait à tous les
critères énoncés dans la Charte de gouvernance.
Un administrateur peut toutefois être considéré comme
indépendant même s’il ne satisfait pas à l’un ou à
plusieurs de ces critères, mais seulement si le Conseil
d’Administration estime que le fait de ne pas satisfaire
à ces critères ne compromettra pas son indépendance.
L’indépendance des administrateurs fait l’objet d’une
évaluation annuelle.
Même s’il n’est pas nécessaire que les administrateurs non
exécutifs répondent tous à la définition d’« administrateur
indépendant », tous doivent pouvoir exercer librement
leur jugement et prendre des décisions de manière
indépendante.
A fin décembre 2021, les Administrateurs étaient au
nombre de quatorze (14), dont cinq (5) Administrateurs
indépendants, à savoir M. Hervé Assah, M. Simon Dornoo,
Dr Catherine Ngahu, Professeure Enase Okonedo et
Mme Aichatou Agne Pouye.
Performance du Conseil d’Administration et
de ses membres
Le Conseil d’Administration suit différentes étapes pour
s’assurer que les administrateurs s’acquittent de leurs
fonctions avec les compétences requises. Tout d’abord,
avant toute nomination, le Comité de Gouvernance et de
Nomination doit réaliser une évaluation des compétences
des candidats potentiels afin de s’assurer qu’ils satisfont
aux critères requis.
La Charte de Gouvernance fixe les exigences de
compétences minimales auxquelles chaque administrateur
doit satisfaire. En outre, les administrateurs bénéficient
d’un programme d’intégration adapté et doivent s’engager
dans un processus continu de perfectionnement
professionnel afin de répondre aux exigences en constante
évolution de leurs fonctions.
75
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Suite à l’évaluation du Conseil d’Administration par
l’Institute of Directors, d’ Afrique du Sud, il a été constaté
que le Conseil d’Administration avait été performant en
2021. Parmi les domaines de gouvernance évalués, les
meilleures performances ont été identifiées au niveau
de la composition du conseil d’Administration, la culture
du conseil d’Administration, les comités du Conseil
d’Administration, la culture, les Comités et la prise en
charge de leur fonction par les membres du Conseil
d’Administration. Il a été noté que les rôles et responsabilités
du Conseil d’Administration pourraient être améliorés.
Formation des Administrateurs
Tous les Administrateurs doivent bénéficier de formations
appropriées, lorsque nécessaire et dès que possible, en vue de
posséder les compétences qui leur sont demandées.
En 2021, les Administrateurs ont reçu des formations en
Gouvernance Environnementale et Social (GES) et en matière
de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement
du terrorisme.
Politiques relatives aux conflits d’intérêts et
aux parties liées
Il existe une politique relative aux conflits d’intérêts et des
procédures y afférentes pour l’ensemble du personnel et
les Administrateurs. Les administrateurs doivent remplir,
chaque semestre, des formulaires standards en vue de
s’assurer qu’il n’existe aucun conflit d’intérêts. Aucun conflit
d’intérêts n’a été identifié dans l’exercice des fonctions des
administrateurs.
Le Comité des Risques procède à un examen mensuel
des prêts octroyés aux parties liées et en rend compte au
Conseil d’Administration.
Surveillance des fonctions de contrôle
Les chartes de Contrôle Interne et d’Audit Interne
définissent un cadre pour ces deux fonctions et sont revues
périodiquement en tant que de besoin.
76
Politique d’alerte
Ecobank a mis en place une politique d’alerte ainsi qu’un
portail d’alerte. Le portail est un système simple à utiliser
qui produit des rapports et les transmet directement au
Directeur de la Conformité et Réglementation du Groupe,
auquel il appartient de mener les enquêtes nécessaires. Les
problèmes peuvent être signalés en ligne, sur un site Web
spécifique, en suivant les étapes exposées dans la politique
d’alerte de Ecobank.
Le portail d’alerte de Ecobank garantit l’entière
confidentialité des informations qui y sont échangées. C’est
un prestataire externe spécialisé dans les services d’alerte
qui gère ce portail, et il est indépendant des systèmes
informatiques internes de Ecobank. Les membres du
personnel bénéficient ainsi d’un environnement sûr pour
déposer une plainte ou signaler un comportement non
professionnel et peuvent le faire de manière anonyme.
Ils peuvent signaler, sans restriction, des problèmes
concernant par exemple :
• le vol, la fraude, la corruption, ou tout autre acte
malhonnête ;
• le harcèlement ou la discrimination ;
• des irrégularités comptables ou financières ;
• l’utilisation de drogue ou d’alcool sur le lieu de travail ;
• tout comportement violent ou menaçant ;
• la violation des lois, réglementations, politiques ou
procédures.
Il existe des procédures définissant le processus d’enquête
indépendant des allégations formulées par les lanceurs
d’alerte et les actions de suivi qui s’imposent. Les dossiers
sont gérés par la fonction Conformité et les enquêtes sont
menées par l’Audit interne. Le Conseil d’Administration est
informé de ces dossiers et de l’avancement des mesures
prises pour y remédier.
 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Rémunération des administrateurs

La Politique de Rémunération des administrateurs exécutifs
et non exécutifs figure dans la Charte de Gouvernance du
Groupe. Elle prend en compte les nouvelles réglementations
très lourdes existant dans de nombreux pays en matière
de gouvernance d’entreprise en vertu desquelles les
administrateurs sont individuellement et collectivement
tenus responsables des actions du Conseil d’Administration.
Les administrateurs perçoivent une rémunération
appropriée, ce afin d’attirer et de fidéliser des professionnels
expérimentés capables d’exercer cette fonction.
La Politique de Rémunération des administrateurs non
exécutifs n’est pas destinée à récompenser l’assiduité
aux réunions par le versement d’indemnités journalières,
mais prend en compte les responsabilités, l’implication et
les difficultés inhérentes à la fonction. La rémunération
des administrateurs est fixée de manière à leur garantir
un niveau de rémunération comparable à celui offert par
des entreprises similaires, tout en tenant compte des
compétences et des efforts qui leur sont demandés, ainsi
que de l’étendue de leurs travaux, notamment du nombre
de réunions auxquelles ils assistent.
Des enquêtes comparatives sur la rémunération sont
régulièrement menées par des consultants externes. Une
fois ces enquêtes terminées, le Conseil d’Administration
passe en revue les conclusions et, le cas échéant, soumet
les résolutions relatives à l’examen de la rémunération des
administrateurs à l’approbation de l’Assemblée Générale
Ordinaire de la Société.
Les administrateurs non exécutifs perçoivent une
rémunération forfaitaire au titre de leur mandat auprès du
Conseil d’Administration d’ETI. Ils perçoivent en outre des
indemnités pour leur participation aux réunions du Conseil
d’Administration et de ses Comités. Les Administrateurs
non exécutifs ne perçoivent aucune rémunération fondée
sur les performances à court ou long terme.
Le tableau ci-dessous détaille la rémunération totale de
chaque Administrateur non exécutif au titre de l’exercice
clos le 31 décembre 2021.

Rémunération Indemnités de Autres avantages Total

Nom annuelle ($EU) présence ($EU) ($EU)1 ($EU)
M. Alain Nkontchou 150 000 6 000 15 000 171 000
Mme Aichatou Agne Pouye 100 000 11 250 15 000 126 250
M. Hervé Assah 110 000 12 750 15 000 127 750
Dr George Donkor 100 000 8 250 15 000 123 250
M. Simon Dornoo 100 000 12 000 15 000 127 000
M. Brian Kennedy (Nedbank Group Limited) 100 000 10 500 15 000 125 500
M. Deepak Malik(Arise B.V) 100 000 10 500 15 000 125 500
Mme Zanele Monnakgotla (GEPF/PIC) 100 000 8 250 15 000 123 250
Dr Catherine Ngahu 100 000 14 250 15 000 129 250
M. Mfundo Clement Nkuhlu (Nedbank Group Limited) 100 000 8 250 108 250
Prof. Enase Okonedo 100 000 15 750 15 000 130 750
M. David O’Sullivan (Qatar National Bank) 100 000 7 500 15 000 122 500
Dr Aasim Qureshi (Qatar National Bank) 100 000 9 750 15 000 124 750
Total 1 350 000 135 000 180 000 1 665 000

En plus des coûts mentionnés ci-dessus, la Société
rembourse ou paie toutes les dépenses raisonnablement
engagées par les Administrateurs non exécutifs dans
l’exercice de leur fonction, notamment les frais de
déplacement, d’hébergement et de téléphone.
Rémunération de la Direction
Générale
La rémunération de la Direction Générale comprend
une composante fixe et une composante variable. La
rémunération fixe est déterminée en tenant compte de
la complexité de la fonction ainsi que des compétences
et de l’expérience de la personne. La rémunération fixe a
pour objectif d’attirer et de fidéliser les talents en restant
compétitive par rapport au marché tout en rétribuant les
services rendus dans la durée. Toute augmentation de
salaire dépend de la performance, laquelle est évaluée en
fonction d’indicateurs convenus à l’avance.
La rémunération variable vise à récompenser l’atteinte
des objectifs annuels financiers et non financiers qui sont
essentiels à la réalisation de la stratégie à court et à long
terme de la Société. La rémunération variable à long terme
vise à encourager et à récompenser la création de valeur à
long terme pour l’actionnaire.

77
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Conformément à l’objectif de Ecobank d’être un employeur
de référence sur ses marchés et afin d’attirer les meilleurs
talents, les Dirigeants bénéficient d’une composante de
rémunération fixe (salaire, avantages sociaux et retraite)
et d’une composante de rémunération variable (primes).
La rémunération totale versée à l’ensemble des Dirigeants
au cours de l’exercice 2021 s’est élevée à 11.,7 millions $EU
contre 12,36 millions $EU en 2020.
Code de conduite
Le Groupe Ecobank a adopté un Code de conduite pour ses
Administrateurs. Ce code exige qu’un administrateur, tout
en agissant au mieux des intérêts de l’ensemble du Groupe,
tienne compte des intérêts des actionnaires du Groupe,
de ses salariés et de ses créanciers et, lorsqu’il est nommé
en qualité de représentant d’une catégorie spécifique
d’actionnaires, de salariés ou de créanciers, accorde une
attention particulière, mais non exclusive, aux intérêts de
cette catégorie.
Ce Code interdit à un administrateur de se mettre, sans
le consentement du Conseil d’Administration, dans une
situation telle que ses intérêts personnels entrent en conflit,
ou pourraient être considérés comme entrant en conflit,
avec ses obligations envers le Groupe.
Il interdit également à un administrateur de conclure
un contrat pour le compte du Groupe ou de l’une de ses
filiales ou entreprises liées, dans laquelle lui-même, ou un
autre administrateur du Groupe ou d’une société associée,
peut avoir des intérêts importants, soit directement
soit indirectement, tant qu’une résolution du Conseil
d’Administration n’a pas été adoptée pour approuver le
contrat. Aucun administrateur n’a enfreint le Code de
conduite en 2021.
Politique de règlement des litiges
Une Politique de règlement des litiges est intégrée dans
la Charte de Gouvernance d’entreprise. Elle présente les
procédures que doit suivre le Conseil d’Administration pour
régler les litiges survenant entre ses membres. Elle s’applique
systématiquement à tous les membres du Conseil dans
l’exercice de leurs fonctions.
Le Comité de Gouvernance et de Nomination est l’organe
de règlement des litiges survenant au sein du Conseil
d’Administration de Ecobank. Le Comité recommande une
ligne de conduite qui est soumise pour examen à l’ensemble
du Conseil d’Administration, si nécessaire. Lorsque le
litige concerne un ou plusieurs membres du Comité de
Gouvernance et de Nomination, son Président désigne des
membres impartiaux du Conseil d’Administration chargés
d’intervenir au nom de l’ensemble du Conseil.
Les parties impliquées dans le litige doivent prendre acte du
litige de manière respectueuse, écouter objectivement les
questions soulevées et prendre en compte les avis d’autrui.
Le président du Comité de Gouvernance et de Nomination
veille à ce que le litige soit abordé en toute franchise et que des
questions soient posées à toutes les parties concernées en vue
78
de déterminer des mesures correctives. Aucun litige de ce type
n’a opposé des membres du Conseil d’Administration en 2021.
Structures de gouvernance du
Groupe Ecobank
La Charte de Gouvernance du Groupe Ecobank précise les
structures de gouvernance du Groupe.
La Charte traite essentiellement des aspects suivants :
• le rôle de la société mère ;
• les liens et les relations entre la société mère et ses
filiales ;
• les règles de conduite et les procédures à suivre par les
administrateurs.
• Les entités de gouvernance du Groupe sont les suivantes :
- Conseil d’Administration de la société mère (ETI) ;
- Conseil d’Administration par pays ;
- Comité Exécutif du Groupe ;
- Conférence des Cadres Dirigeants ; et
- Comités Exécutifs de Gestion des filiales.
Le rôle et les responsabilités de chacune des entités de
gouvernance sont brièvement présentés ci-dessous.
Conseil d’Administration de la
société mère
Le Conseil d’Administration d’ETI est élu par les actionnaires
et a l’obligation de leur rendre compte de la bonne gestion
du Groupe Ecobank. La première responsabilité du Conseil
d’Administration est de favoriser la réussite à long terme de
la société, dans le respect de ses responsabilités fiduciaires.
Les profils complets de tous les Administrateurs sont
présentés aux pages 54 à 58 du présent rapport annuel.
Comité Exécutif du Groupe
Au 31 décembre 2021, le Comité Exécutif du Groupe (Group
Executive Committee – GEC) comprenait :
• le Directeur Général du Groupe ;
• le Directeur Financier du Groupe ;
• le Directeur Exécutif du Groupe, Banque Commerciale
• le Directeur Exécutif du Groupe, Banque des Partculiers ;
• le Directeur Exécutif du Groupe, Banque des Grandes
Entreprises et d’Investissement ;
• le Directeur Exécutif du Groupe, Opérations et
Technologie ;
• le Directeur Juridique du Groupe /Secrétaire Général;
• le Directeur du Département de l’Audit interne et de
Services de gestion du Groupe ;

• le Directeur des Risques du Groupe ;
• le Directeur de la Conformité du Groupe ;
• le Directeur Exécutif du Groupe, Ressources Humaines ;
• le Directeur Exécutif Régional, Afrique Centrale, de l’Est
et australe ;
• le Directeur Exécutif Régional, Nigeria ;
• le Directeur Exécutif Régional, Afrique de l’Ouest
anglophone ;
• le Directeur Exécutif Régional, Union Économique et
Monétaire de l’Afrique de l’Ouest
Le GEC, qui se réunit une fois par mois, est chargé de la
gestion opérationnelle courante du Groupe et de ses filiales.
Il rend compte au Conseil d’Administration et joue un rôle
important dans la structure de gouvernance du Groupe. Le
GEC gère la stratégie globale et les grandes orientations
du Groupe, les soumet le cas échéant à l’approbation du
Conseil d’Administration, et supervise leur mise en œuvre.
Le GEC détient des pouvoirs de décision dans des
domaines spécifiques de la gestion du Groupe. Le GEC
travaille notamment avec le Directeur Général du Groupe et
lui apporte son concours afin de :
• définir et affiner la stratégie du Groupe ;
• s’assurer de l’adéquation des plans des différentes filiales
avec la stratégie globale du Groupe ;
• suivre et gérer la performance stratégique et
opérationnelle par rapport au plan, au niveau du Groupe
et des filiales ;
• mettre en œuvre la politique et les décisions du Groupe ;
• formuler des recommandations sur les questions
relatives au personnel ;
• recommander l’ouverture ou la fermeture de filiales ;
• répondre de manière appropriée aux questions
environnementales, à la réglementation, aux politiques
des pouvoirs publics, à la concurrence et à toute autre
question de cet ordre dans l’ensemble du Groupe ;
• élaborer des politiques visant à promouvoir les objectifs
du Groupe ; et
• prendre des décisions importantes dans les domaines où
le GEC bénéficie d’une délégation de pouvoir.
Conférence des Cadres Dirigeants
La conférence des Cadres Dirigeants (Business Leaders
Conférence – BLC), qui est une réunion collégiale de tous
les directeurs généraux des filiales et des responsables
des fonctions centrales du Groupe, a été mise en place
pour encourager la collaboration dans la définition de
la stratégie et des politiques du Groupe. Elle réunit le
GEC, l’ensemble des directeurs généraux des filiales et
les responsables du Groupe. La BLC est présidée par le
Directeur Général du Groupe.
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Elle constitue le principal organe de coordination
permettant d’assurer la cohésion et l’intégration du Groupe,
ainsi que la mise en œuvre de la stratégie du Groupe.
C’est un organe consultatif, et non un organe de décision.
Elle joue un rôle essentiel dans l’harmonisation et
l’intégration de la stratégie du Groupe. Son rôle consiste à :
• partager et diffuser l’information, les expériences et les
bonnes pratiques dans l’ensemble du Groupe ;
• instaurer des politiques qui encouragent l’intégration et
assurent la promotion du concept de « Banque Unique » ;
• promouvoir l’intégration et l’uniformisation des
politiques et procédures du Groupe ;
• promouvoir et surveiller le respect des normes
opérationnelles du Groupe ;
• contribuer à l’élaboration des politiques du Groupe.
Comité Exécutif de Gestion de la
filiale
Le Comité Exécutif de gestion de la filiale est composé du
Directeur Général et des autres membres de la direction de
chaque filiale. Outre la gestion courante des activités de la
filiale, le Comité Exécutif de Gestion de la filiale a pour rôle de :
• mettre les objectifs stratégiques et les plans
opérationnels en adéquation avec la stratégie globale du
Groupe ;
• définir les missions et objectifs pour les activités des
filiales ;
• approuver les orientations et stratégies des unités
opérationnelles ;
• prendre des décisions en matière de plans et budgets
opérationnels ;
• examiner le reporting financier et le dispositif de
contrôle interne ;
• suivre et gérer la stratégie de la filiale et sa performance
par rapport au plan ;
• suivre et contrôler l’état d’avancement et les réalisations
des grandes initiatives et principaux projets au niveau
de la filiale ;
• répondre de manière appropriée aux questions
environnementales, à la réglementation, aux politiques
des pouvoirs publics, à la concurrence et à toute autre
question de cet ordre concernant la filiale ;
• élaborer des politiques visant à promouvoir les objectifs
dans la filiale ;
• conseiller la société mère sur l’adaptation de la stratégie
globale aux spécificités de l’environnement local ;
• donner des conseils sur l’impact des dispositions
législatives et réglementaires locales sur les politiques
du Groupe.
79
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Pourquoi les questions ESG En intégrant les facteurs ESG dans sa prise de décision
stratégique, Ecobank entend poursuivre son objectif de
(Environnement, Social, développement durable et de croissance financières sur le
long terme, tout en favorisant un système financier sain,
Gouvernance)/de Développement la transition vers une économie verte et la résilience de
durable sont importantes pour la société.

Ecobank Chez Ecobank, nous travaillons à la définition d’objectifs

tangibles pour atteindre les ambitions du Groupe et
Selon l’édition 2022 du rapport sur les risques concrétiser notre engagement à reconstruire en mieux. Ce
mondiaux du Forum économique mondial, qui faisant, nous sommes conscients de la nécessité de définir
analyse les conclusions de la dernière enquête de nos objectifs à l’aune de notre propre environnement et de
perception des risques dans le monde au regard les intégrer dans notre cœur de métier. De cette manière,
nous évitons la langue de bois « écologique » fabriquée de
des perspectives mondiales actuelles, ce sont toutes pièces pour nous concentrer sur notre impact réel
les risques environnementaux qui pourraient et durable.
causer le plus de dommages aux humains et
à la planète, suivis par les enjeux de société. Dans cette optique, nous continuerons à nous appuyer
essentiellement sur l’allocation du capital et le
Un constat d’autant plus vrai en Afrique, où la
financement durable pour attirer l’attention sur les
croissance économique devrait être de 5,5 % ces questions ESG et nous récompensons les clients qui font
deux prochaines années, loin derrière les niveaux les bons choix. C’est précisément la vocation de l’émission
de croissance observés avant la pandémie.1 de notre « obligation durable » : permettre à Ecobank de
financer de manière responsable et systématique des
L’Afrique doit être résiliente, seule la résilience est programmes, initiatives et opérations qui contribueront
indispensable pour reconstruire en mieux. Une stratégie au développement durable, comme en témoigne notre
de transition à l’échelle du continent est primordiale et engagement envers les objectifs de développement durable
Ecobank doit y prendre part. Un projet certes de longue (ODD).
haleine qu’un gouvernement, une entreprise ou un individu
ne peuvent entreprendre seuls. Nous devons prendre en
priorité des mesures idoines qui permettront à l’Afrique
la transition vers un avenir meilleur et faire des choix
responsables en termes d’allocation des capitaux pour y
parvenir. Nous devons également encourager et aider nos
clients et nos fournisseurs à faire de même.
Les investisseurs comprennent de mieux en mieux que
le développement durable est un objectif à long terme qui
permettra de définir les modèles économiques prospères
de demain. En outre, l’ensemble de nos parties prenantes
accordent une plus grande importance au fait de s’engager
auprès d’une entreprise citoyenne et responsable qui
partage leurs valeurs et leur conduite. En rendant compte de
sa conduite d’entreprise responsable, Ecobank se donne les
moyens de renforcer sa marque et d’asseoir la réputation du
Groupe, gage de sa pérennité sur le long terme.

1 Forum économique mondial, Rapport sur les risques mondiaux 2022 – 17ème édition

80
Comme le suggère notre rapport sur le développement
durable et les questions ESG, notre engagement envers le
développement durable ne se limite pas à l’émission d’une Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe
obligation durable :
“La finalité de notre mission est de
• Nos pôles d’activité encouragent la finance durable, contribuer à améliorer la résilience
l’inclusion financière et les pratiques respectueuses de
de la société dans l’intérêt de nos
l’environnement à travers leurs produits et services.
communautés et de nos clients. Plus
• Les mesures que nous prenons pour renforcer la qu’un bon réflexe à adopter, c’est le seul
résilience environnementale et climatique de nos
propres opérations, par le biais de l’énergie solaire par moyen par lequel Ecobank s’assure de la
exemple, signalent à nos communautés qu’elles ont pérennité de ses activités.”
également la possibilité d’agir à leur modeste échelle.
Les petits gestes de chacun ont le pouvoir d’engendrer
des changements et des améliorations spectaculaires.
• Nos investissements auprès des communautés dans
lesquelles nous opérons, par le biais de la Fondation
Ecobank, par exemple, encouragent l’éducation
financière, la santé et l’éducation, soutenant ainsi la
résilience de la société.
• Ancré dans nos valeurs, notre engagement continu
envers nos collaborateurs se traduit dans notre stratégie
de gestion des ressources humaines. Dr. Catherine Ngahu, Présidente du Comité de la
• Nos bonnes pratiques en matière de gouvernance Technologie de l’information, en charge du Social et
soutiennent les activités durables, ce qui se traduit in de la Réputation
fine par de bonnes performances financières et des
rendements appropriés pour les actionnaires. “Groupe bancaire de premier plan
largement présent en Afrique, Ecobank
Fondées sur une éthique forte, les valeurs défendues par
le Groupe, Respect, Acte Responsable, Clients en Priorité, aspire à faire figure d’exemple pour le
Excellence, Intégrité, Travail d’équipe, sont désormais continent. Nous pouvons démontrer qu’il
inscrites dans notre ADN et les comportements sur est possible d’agir de manière durable,
lesquelles elles reposent permettent de comprendre d’avoir un impact positif sur la société
comment ces valeurs doivent être défendues. Elles posent
tout en se conduisant en entreprise
les bases de comportements durables qui bénéficient
à Ecobank, à l’environnement et à nos communautés. citoyenne.”
Engagé envers les ODD des Nations Unies, l’UNEP FI, l’ONU
PRB, le PMNU et les Principes de l’Équateur, Ecobank est,
en Afrique subsaharienne, un défenseur de premier plan
des actions et initiatives progressistes dont les sociétés
africaines de demain ont besoin. Nous espérons qu’à
l’avenir, davantage d’institutions financières encourageront
les comportements durables.

Le rapport indépendant de Ecobank sur le développement durable et les questions ESG présente de manière détaillée notre
performance et nos perspectives en matière d’ESG, qui ont un impact significatif sur la réussite à long terme du Groupe. Il
met également en avant nos principales initiatives et activités en matière de développement durable qui soutiennent notre
engagement à bâtir l’Afrique de demain. Notre rapport sur le développement durable et les questions ESG est disponible en
ligne sur www.ecobank.com

81
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Faits marquants en 2021 sur les questions ESG

Obligation durable de Ecobank : nous avons levé avec succès Plus de 750 millions $EU d’exposition au
350 millions $EU  financement durable, dont 60 % dans des actifs
d’obligations durables Tier 2, une première pour une sociaux
institution financière en Afrique subsaharienne et 40 % dans des actifs verts
durable
Finance

L’initiative “Ellever par Plus de 87 millions $EU 187 millions $EU

Ecobank” a été lancée dans  13 000 clients  de prêts ont  de dépôts ont été
30 pays en ont bénéficié été approuvés effectués

Nous avons économisé

Au Kenya, des 39 Nous avons Nous avons préservé
362 397 $EU
panneaux solaires sites de Ecobank économisé près de
Transformation de

grâce à nos initiatives

équipent 6 fonctionnent à 1 321 934 kg 61 153
notre activité

axées sur l’énergie

filiales de Ecobank l’énergie solaire d’émissions de CO2 arbres
solaire

Nous soutenons officiellement la Taskforce Ecobank a investi

Nous avons mis en œuvre les
on Nature-related Financial Disclosures 260 millions $EU
Directives du Groupe en matière d’achats
(TNFD) et nous sommes devenus membres chez ses fournisseurs dans l’ensemble
durables
de l’African Natural Capital Alliance de la chaîne de valeur du Groupe

Ecobank a investi Ecobank Côte d’Ivoire a épaulé la En partenariat avec le Fonds d’équipement
8,5 millions $EU Fondation SEPHIS en consacrant des Nations Unies, nous avons déployé une
dans des initiatives d’éducation 1,8 million $EU campagne d’éducation financière auprès de
communautés

financière aux entreprises créées par des 4 250 personnes

femmes et l’emploi des femmes dans les zones rurales du Ghana.
Nos

L’initiative d’éducation financière des jeunes menée
par la Fondation Ecobank a bénéficié à
2,1 millions de jeunes
par le biais de nos réseaux sociaux
Notre webinaire panafricain qui sensibilise à la santé mentale à
l’occasion de la Journée Ecobank a été suivi par
plus de 5 300 participants
et pourrait toucher 26 millions de personnes via les réseaux
sociaux et 29 millions de personnes via la campagne médiatique.

Ecobank emploie Le score d’engagement global a progressé à

6 059 femmes 8 386 79 %
dans l’ensemble du Groupe et collaborateurs ont participé Le score mesurant la pertinence des missions a
Nos collaborateurs


30 % de nos dirigeants, 31 % de à l’enquête sur l’expérience augmenté à 89 %
nos directeurs et au travail en 2021 Le score lié au sens donné au travail a progressé à
45 % des cadres sont des femmes 92 %

30 424
modules de formation ont été
validés par les collaborateurs
de Ecobank en 2021
Gouvernance
Nous avons consacré Nous avons formé plus Nos plateformes d’apprentissage
4 929 000 $EU à la formation de 16 000 personnes chez numériques et animées par un
et au développement des Ecobank et dans d’autres instructeur virtuel ont obtenu un
compétences sociétés score de qualité de 94 %

Nous avons élaboré des

Le Groupe Ecobank a versé une contribution fiscale de
programmes de formation au Code de conduite
361 millions $EU
afin d’inculquer à nos collaborateurs les principes d’une
dans les 35 pays africains où le Groupe est présent
conduite éthique dans le cadre de leur travail quotidien.

Sélectionner les notations et évaluations ESG

Notations ESG attribuées par MSCI Score d’impact ESG sur la qualité de crédit Score d’impact ESG sur la qualité
2020 : AA attribué par Moody’s : -2 de crédit attribué par Fitch : 3
Échelle 1 : AAA à CCC neutre à faible1 Enjeux ESG : neutres sur le crédit2

1 Un score neutre à faible (CIS-2) reflète l’impact limité sur le crédit des facteurs de risque environnementaux, sociaux et de gouvernance sur la notation à ce jour.
Notre gouvernance saine d’entreprise et l’amélioration de notre stratégie financière et de notre gestion des risques sont modérées par les contraintes d’opérer
dans des juridictions difficiles et les risques inhérents résultant de notre présence dans un grand nombre de juridictions.
2 Le niveau le plus élevé de pertinence de crédit ESG, s’il est présent, est un score de 3. Cela signifie que les questions ESG sont neutres en matière de crédit ou
n’ont qu’un impact minimal sur le crédit, soit en raison de leur nature, soit de la manière dont elles sont gérées par Ecobank.

82

Notre stratégie en matière de développement durable
La croissance des entreprises ne doit pas se faire
au détriment des citoyens et de la planète.
Chinedu Ikwudinma, Directeur Groupe de la gestion
des risques
“Tout l’enjeu d’une économie durable
repose sur notre capacité à détourner les
flux financiers mondiaux des initiatives
néfastes pour l’environnement et la
société, pour les rediriger vers des
projets à impact positif. Les institutions
financières, les autres entreprises, les
régulateurs et les décideurs politiques ont
tous un rôle à jouer.”
Rachael Akosua Antwi, Directrice Groupe
du développement durable et des risques
environnementaux
“Ecobank ambitionne de devenir le chef de
file en matière de développement durable
et la passerelle privilégiée de la finance
et des investissements durables vers
l’Afrique.”
SUSTAINABILITY REPORT
Pour Ecobank, le développement durable représente une
réelle opportunité commerciale d’augmenter ses revenus
ainsi qu’un moyen de prendre des décisions plus pertinentes
en termes d’allocation du capital, de mieux gérer les risques
et d’apporter sa contribution à la société. Etant la plus grande
banque panafricaine, avec plus de 32 millions de clients dans
35 pays africains, Ecobank jouit d’une position stratégique
unique pour tirer parti du potentiel de croissance macro-
économique de l’Afrique. Nous y parviendrons en agissant en
véritable catalyseur de la croissance « verte » et durable et en
partenaire de choix pour nos clients.
En intégrant les facteurs ESG dans sa prise de décision
stratégique, Ecobank entend poursuivre son objectif de
développement durable et de croissance financières à
long terme, tout en favorisant un système financier sain,
la transition vers une économie verte et la résilience de la
société.
Indissociable de la stratégie commerciale du Groupe, notre
stratégie en matière de développement durable sera encore
renforcée ces prochains mois afin de concrétiser notre
ambition de devenir un ambassadeur du développement
durable.
La stratégie de Ecobank en matière de développement
durable s’appuie sur :
• Nos engagements envers les Objectifs de Développement
Durable (ODD) des Nations Unies et d’autres cadres ESG
mondialement reconnus.
• Notre cadre pour la finance durable.
• Les politiques et procédures applicables en matière de
gestion des risques environnementaux et sociaux.
• Nos engagements envers le développement durable.
• Les politiques du Groupe en matière de gouvernance.
• Les engagements des parties prenantes et un leadership
éclairé.
• Nos opérations responsables.
Nous nous fondons sur notre stratégie en matière
de développement durable pour :
• Accompagner nos clients, partager nos connaissances
et offrir des services de conseil ainsi que des produits et
services de financement durable.
• Améliorer notre offre existante de produits et services.
• Créer de nouvelles opportunités de revenus pour nos
clients.
• Remplir notre rôle au sein de la société et définir des
normes sur la manière dont les banques peuvent
contribuer à un monde plus durable.
• Communiquer nos politiques et nos objectifs et rendre
compte, en toute transparence, de notre position et de nos
progrès.
83
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Notre engagement envers les ODD

Nous mettons en œuvre notre stratégie en matière de développement durable et donnons corps à la vision du Groupe
en nous engageant envers les ODD. Le suivi des performances par rapport aux ODD permet d’aligner notre activité sur la
tendance mondiale et constitue un baromètre extérieur du développement durable. Ecobank contribue, à divers degrés,
aux ODD à travers les engagements suivants :

Transformation de Bonne gouvernance

Finance durable Nos communautés Nos collaborateurs
notre activité d’entreprise

Nos principales priorités en matière d’ODD

Nos priorités secondaires en matière d’ODD

Nous mettons en œuvre notre stratégie en matière de En complément des ODD, Ecobank adhère à d’autres
développement durable et nous donnons corps à la vision cadres ESG mondialement reconnus :
du Groupe en nous engageant envers les ODD, un appel
universel à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la • L’initiative financière du Programme des Nations Unies
planète et garantir à tous les citoyens, d’ici 2030, paix et pour l’environnement (UNEP FI) est un partenariat entre
prospérité. Le suivi des performances par rapport aux ODD le PNUE et le secteur mondial de la finance visant à
permet d’aligner notre activité sur la tendance mondiale et mobiliser le financement du secteur privé en faveur du
constitue un baromètre extérieur du développement durable. développement durable. Ecobank a adhéré à l’UNEP FI
en 2009.
Ecobank contribue, à divers degrés, aux ODD des
• Les Principes des Nations Unies pour une banque
Nations Unies. Le Groupe s’est engagé dans un parcours
responsable (UN PRB) sont un cadre ayant vocation à
d’alignement sur les ODD de plusieurs années. Dans cette
développer un secteur bancaire durable par le biais d’un
optique, nous étudions les capacités opérationnelles
partenariat innovant entre les banques du monde entier et
fondamentales du Groupe pour choisir les objectifs
l’UNEP FI. Nous sommes devenus signataires en 2019.
auxquels nous pouvons contribuer de manière
significative. • Le Pacte mondial des Nations Unies (PMNU) est un
engagement non contraignant des dirigeants d’entreprise
Notre rapport sur le développement durable et les visant à encourager les entreprises à adopter des
questions ESG présente en détail les objectifs prioritaires politiques durables et socialement responsables et à
et les cibles que le Groupe s’est fixés ainsi que les mesures rendre compte de leur mise en œuvre. Ecobank a signé le
mises en œuvre pour y parvenir. Ecobank contribue, à PMNU en 2011.
divers degrés, à l’ensemble de ses 17 objectifs des ODD
• Les Principes de l’Équateur sont un ensemble volontaire de
à travers son organisation tout entière. Toutefois, en
normes adoptées par les banques pour déterminer, évaluer
examinant les points forts de notre activité et les marchés
et gérer les responsabilités sociales et environnementales
dans lesquels nous opérons, nous donnons la priorité à
dans le cadre du financement de projets. Nous avons
deux objectifs fondamentaux des ODD : l’ODD n° 8 – travail
adopté ces principes en 2012.
décent et croissance économique et l’ODD n° 13 – mesures
relatives à la lutte contre les changements climatiques,
assortis de sept autres objectifs complémentaires : 1, 2,
5, 7, 9, 15 et 17. Nous pensons pouvoir avoir un impact
optimal dans ces domaines grâce à l’investissement, le
financement et l’accompagnement de nos clients.

1 Veuillez consulter notre rapport sur le développement durable et les questions ESG pour une synthèse des principes UN PRB.
2V euillez consulter notre rapport sur le développement durable et les questions ESG pour une synthèse du PMNU, à laquelle nous nous référons pour
communiquer les progrès accomplis.

84

Quelques-unes de nos réalisations
en 2021 sur le front ESG
Thèmes importants matière d’ESG/de
développement durable en 2021
L’émergence de nouveaux facteurs et l’évolution des facteurs
extérieurs influent également sur les thèmes clés qui ont un
impact sur le développement durable de Ecobank. Durant
l’exercice 2021, nous avons mené une étude d’impact de haut
niveau impliquant une analyse comparative globale par les
pairs ainsi qu’un examen interne de nos parties prenantes.
Les thèmes ESG identifiés, à savoir ceux qui ont eu l’impact le
plus significatif, sont traités en détail dans notre rapport sur le
développement durable et les questions ESG.
En 2021, ces thèmes ont été les suivants :
• Gérer les risques et opportunités liés au climat.
• Investir dans les communautés dans lesquelles nous
exerçons nos activités afin d’améliorer l’inclusion
financière et bâtir une prospérité commune.
• Offrir aux collaborateurs une proposition de valeur
compétitive, une véritable culture d’entreprise et des
valeurs.
• Exercer nos activités de manière éthique, dans le respect
des lois et des réglementations.
Les réalisations présentées ci-après, ainsi que les
informations complémentaires contenues dans le rapport
sur le développement durable et les questions ESG, offrent un
aperçu des réponses globales mises en œuvre par Ecobank
dans le cadre de ces thèmes centraux en 2021.
L’obligation durable de Ecobank
En juin 2021, nous avons levé avec succès
350 millions $EU d’obligations durables Tier 2, une
première pour une institution financière en Afrique
subsaharienne.
Notre obligation durable est également la première à disposer
d’une structure 10NC5 conforme à Bâle III, en dehors de
l’Afrique du Sud, et elle est cotée sur le marché principal de
la Bourse de Londres. L’obligation, dont l’échéance est prévue
en juin 2031, est assortie d’une option d’achat en juin 2026
et a été émise avec un coupon de 8,75 % servant des intérêts
semestriellement à terme échu.
L’émission a été soutenue par Nederlandse Financierings-
Maatschappij voor Ontwikkelingslanden N.V., banque de
développement néerlandaise, à raison d’un ordre engagé de
50 millions $EU. L’émission a remporté un vif succès auprès
des investisseurs du monde entier, notamment au Royaume-
Uni, aux États-Unis d’Amérique, en Europe, au Moyen-Orient,
en Asie et en Afrique. L’obligation a été sursouscrite 3,6 fois
et a atteint plus de 1,3 milliard $EU au plus fort de l’émission.
Ce succès témoigne de la confiance que Ecobank inspire aux
investisseurs quant à ses capacités à tenir son engagement
envers le financement durable.
SUSTAINABILITY REPORT
En 2022, nous avons été récompensés par le prix Bonds,
Loans & Sukuk Africa Conference pour le meilleur
accord international en matière d’ESG et de finance
durable au titre de notre obligation durable.
L’enjeu est fondamental pour Ecobank, car il incarne notre
stratégie clairement définie, notre positionnement solide au
sein de l’industrie bancaire panafricaine et notre volonté à long
terme de soutenir des initiatives de développement durable.
En 2021, nous avons lancé un processus d’évaluation de
toutes les opérations traitées par le Groupe durant l’année.
Toutes nos opérations éligibles font l’objet d’évaluation à
l’aide d’indicateurs pertinents de façon à rendre compte de
leur impact. Les résultats seront publiés dans notre rapport
d’allocation et d’impact en juin 2022. Pour de plus amples
informations, veuillez consulter notre site :
www.ecobank.com/group.
Leader de la gestion des risques
environnementaux en Afrique
Le 14 février 2022, Ecobank a officiellement
soutenu la Taskforce on Nature-related Financial
Disclosures (TNFD) en Afrique et est devenu
membre de l’African Natural Capital Alliance.
Riche en ressources naturelles, l’Afrique dépend de ce
précieux capital pour soutenir la croissance économique et
sociale. Les ressources naturelles sont indispensables au
quotidien de nombreux Africains, car elles leur fournissent
d’importants moyens de subsistance par le biais d’activités
telles que l’agriculture, la sylviculture, la pêche et l’exploitation
minière et sont essentielles à la croissance économique
et sociale de l’Afrique. La part des ressources naturelles
en termes de richesse totale est estimée entre 30 % et 50 %
dans la plupart des pays africains. Malheureusement, le
dérèglement climatique, la surpopulation et les nouvelles
méthodes d’exploitation des sols sont autant de facteurs qui
contribuent à la perte de biodiversité en Afrique, ce qui met en
péril la stabilité économique et la prospérité.
85
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le secteur financier a un rôle déterminant à jouer dans ce
combat. C’est en s’appuyant sur une vision précise de notre
exposition aux risques environnementaux que nous pouvons
rediriger le financement vers des projets et des opportunités
bénéfiques pour l’environnement, en abandonnant ceux qui
sont préjudiciable.
La Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD)
fournit un cadre pour gérer et communiquer sur les risques et
opportunités liés à l’environnement. La TNFD devrait devenir
la norme mondiale du secteur en matière de gestion et de
publication des risques liés à l’environnement, en s’appuyant
sur les travaux de la Task Force for Climate-Related Financial
Disclosures (TCFD).
L’African Natural Capital Alliance réunit des institutions
financières, des décideurs politiques et des régulateurs, des
membres de la société civile et d’autres parties prenantes qui
militent en faveur de la TNFD et de la gestion des risques liés
à l’environnement en Afrique.
À l’instar de la TCFD, établir et rendre compte de publications
en matière de climat et de ressources naturelles s’inscrit
dans un parcours de longue haleine, que Ecobank vient juste
d’entamer. Cependant, nous sommes fiers de figurer parmi
les premiers à s’être engagés sur cette voie au sein de notre
secteur. Ecobank soutiendra les travaux de la Taskforce on
Nature-related Financial Disclosures et entend adopter les
recommandations du groupe de travail dans le cadre de
son engagement de portée plus vaste envers le programme
mondial pour la nature, en parallèle des priorités liées au
climat.
Trophée « Group Chairman Sustainability
Award »
valeur transactionnelle estimée à près de 870 300 $EU.
Zoomlion a bénéficié d’un financement accordé par le
programme « Ellever par Ecobank ».
• Ecobank Nigeria, pour son programme de soutien
aux petits exploitants agricoles qui met en contact
les agriculteurs et les entreprises intervenant dans la
production et la transformation de matières premières
agricoles essentielles, telles que le maïs et le riz. Le
programme accorde des prêts aux agriculteurs, afin
de stimuler la production agricole et l’emploi dans
l’agriculture, en garantissant aux exploitants un revenu
durable et en soutenant également les efforts pour
atteindre la suffisance alimentaire. Ecobank Nigeria
a ouvert plus de 118 000 comptes dans l’ensemble des
36 États et a consenti des prêts pour un montant total
de 28,95 millions $EU la première année du programme.
La troisième place est revenue à :
• L’initiative « Power to Gaz » de Ecobank Sénégal qui
contribue à soutenir la diversification des sources de
production d’électricité dans un objectif d’électrification
pour tous. L’initiative vise à réduire les dépenses
énergétiques des ménages et les entreprises, grâce à un
coût de production de l’électricité diminué et des services
de meilleure qualité. Elle vise en outre à développer des
infrastructures gazières et à convertir des unités de
production pour pouvoir exploiter le gaz. La Banque prête
30,128 millions $EU et ouvre des lettres de crédit pour un
montant de 23,737 millions $EU. Par ailleurs, elle multiplie
drastiquement le nombre d’opérations numériques via
l’application Ecobank Mobile pour l’achat d’électricité.
Les gagnants de la quatrième édition annuelle du trophée
seront annoncés lors de l’Assemblée générale annuelle de
Ecobank, le 25 mai 2022.

Lancé en 2018, le trophée « Group Chairman Sustainability

Award » s’inscrit dans le cadre de notre engagement à
bâtir un monde meilleur pour les générations futures.
Parrainé par notre président, M. Alain Nkontchou, le trophée
récompense et honore la filiale Ecobank qui s’est distinguée
par ses efforts pour encourager un véritable changement
environnemental et social par le biais d’initiatives ayant
également un impact positif sur les activités de la banque.

La troisième édition annuelle du trophée a

été remportée par :
• Ecobank Ghana, pour un prêt à moyen terme consenti
à Zoomlion Ghana Limited, une entreprise entièrement
détenue par par des intras privés locaux, qui fournit des
solutions clées en main pour la gestion des déchets,
de la collecte des déchets jusqu’à leur recyclage et leur
élimination, en passant le transfert et le tri. Avec ce
prêt, Zoomlion Ghana Limited a pu acheter un million
de poubelles pour trier les déchets et les distribuer aux
ménages et aux entreprises dans tout le pays, afin de
réduire les déchets et de promouvoir la bonne santé. À ce
jour, 44 000 clients ont bénéficié du programme, pour une

86
Ensemble pour
une meilleure santé
Prévenir les maladies
non-transmissibles

Ensemble pour
une meilleure santé
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
RAPPORT SUR LE PERSONNEL
Stimuler la dynamique d’exécution grâce à une
stratégie RH agile et axée sur les métiers
Notre fonction Ressources Humaines (RH) Groupe
s’appuie sur une stratégie de gestion du personnel
souple et axée sur les métiers. Pour ce faire, nous
soutenons et responsabilisons en permanence
nos collaborateurs afin d’honorer les engagements
stratégiques du Groupe.
Yves Mayilamene, Directeur du Groupe,
Ressources Humaines
“Chaque jour, plus de 13 000 Ecobanquiers
se mobilisent pour servir des millions
de clients et de communautés à travers
le continent et à l’international, leur
engagement envers notre mission et notre
vision est total. Pour rester fidèle à cet
engagement avant et pendant la pandémie,
il a fallu continuer à se concentrer sur
l’expérience et le bien-être des employés,
sur une culture de la performance
mobilisatrice et sur des solutions adaptées,
axées sur les métiers, conçues pour
développer, responsabiliser, augmenter et
récompenser notre personnel intervenant
sur nos 39 marchés.”
Notre stratégie en matière de ressources humaines
s’articule autour de trois piliers fondamentaux sur lesquels
repose la stratégie de la Banque en matière de dynamique
d’exécution. Premièrement, nous mettons en œuvre des
initiatives clés pour attirer, développer et retenir les bons
talents. Deuxièmement, nous fournissons, sur cette base,
des outils et des processus qui permettent de créer une
culture et un environnement axés sur la performance.
Troisièmement, nous déployons efficacement notre
personnel et nos autres ressources.
Parallèlement au déploiement de ces initiatives en 2021,
une année sans précédent, nous avons continué de mettre
l’accent sur l’expérience et le bien-être des employés.
Nous sommes fermement convaincus que plus le niveau
d’implication de nos collaborateurs est élevé, plus
l’expérience qu’ils offriront à nos clients sera de qualité
et plus leur impact sur la croissance globale de l’activité
sera maximisé. Dans le cadre d’une action qui a réuni tous
88
les dirigeants du Groupe, nous avons fait de l’expérience
et du bien-être de nos collaborateurs une priorité, ce qui
a permis en terme d’expérience en 2021, d’augmenter le
niveau d’implication de nos collaborateurs. Nous n’avons
cessé de trouver des occasions de renforcer l’implication
des employés et avons collaboré avec l’ensemble du Groupe
pour nous assurer que toutes les lacunes identifiées soient
traitées tout au long de l’année et dans l’avenir.
En 2021, nous sommes restés concentrés sur les domaines
destinés à renforcer la culture de notre organisation. Nos
mesures de transformation organisationnelle comprennent
des initiatives à long terme visant à doter l’organisation
des outils et processus nécessaires à un fonctionnement
efficace. De plus, nous arrimons les comportements aux
objectifs de performance tout en nous assurant que nos
dirigeants et ceux qui sont sous leur responsabilité vivent
et font vivre nos valeurs d’entreprise afin de promouvoir
une culture, une conduite et une éthique tant durables
qu’appropriées.
Opérant dans un secteur en pleine mutation et sur de
nombreux marchés, nous renforçons nos initiatives de
formation et de développement dans l’ensemble du Groupe
en renforçant la formation et la requalification de nos
collaborateurs. Malgré la pandémie, nous avons dispensé
des formations à l’ensemble du personnel du Groupe. Ces
formations axées sur les métiers ont un impact direct
sur les résultats financiers de la Banque. Par le biais de
l’Académie de Ecobank, nous collaborons activement avec
les départements commerciaux pour former nos clients
et nos partenaires. Cette approche pluridisciplinaire nous
permet d’être un partenaire commercial polyvalent, au sein
du Groupe comme à l’extérieur.
La numérisation de nos processus internes reste un objectif
essentiel de notre Groupe, et nos investissements dans les
technologies ont permis à nos équipes de rester connectées, de
servir les clients et de continuer à apprendre et à collaborer sur
le terrain tout au long de la pandémie. Nous multiplions nos
actions dans ce domaine en numérisant, en automatisant et
en centralisant davantage la plupart des processus RH.
Soucieux d’assurer la continuité de l’activité tout en
planifiant la réussite future, le Groupe continue d’accorder
la priorité à une gestion efficace des talents et à la
planification de la succession. En 2021, nous avons poursuivi
nos travaux de planification de la succession des dirigeants
les plus âgés, aussi bien ceux du Groupe que ceux des
filiales. Ces efforts ciblés permettent à la Banque d’évaluer,
de qualifier et de nommer des dirigeants en interne, de
renforcer la représentation des femmes à des postes de
direction et de développer les compétences des nouveaux
diplômés pour qu’ils deviennent les futurs dirigeants de
notre institution.
Ce rapport dresse un bilan détaillé des initiatives menées en
2021 qui ont permis, et qui permettent encore de renforcer
la compétitivité et d’exploiter tout le potentiel de nos
collaborateurs.
 RAPPORT SUR LE PERSONNEL

1. Notre capital humain en chiffres

2. Favoriser l’expérience employé

3. Toujours accorder la priorité au travail de

transformation organisationnelle

4. Toujours accorder la priorité à la formation et

au développement, ainsi qu’à la gestion des
performances

5. Gestion des talents et planification de la

succession aux postes-clés

1. Notre capital humain en chiffres

Banque des
Grandes
Entreprises
Région/ et d’Investis- Banque Banque des Relation Autres
Entité sement Commerciale Partculiers Opérations Technologie clientèle fonctions Total
CESA 199 227 283 1 264 71 275 502 2 821

NIGERIA 167 702 444 2 405 98 186 325 4 327

UEMOA 209 279 339 1 389 55 198 441 2 910

AWA 145 226 253 1 030 48 271 281 2 254

International 34 0 0 19 9 0 42 104

Groupe EDC 85 0 0 7 2 0 19 113

eProcess 0 0 0 8 486 0 10 504

ETI Holdco 15 7 13 10 0 0 89 134

Total 854 1 441 1 332 6 132 769 930 1 709 13 167

Pyramide des âges Répartition selon le genre

1%
4%

25% Jusqu’à 30 ans

31 à 40 ans
30% 41 à 50 ans
Femme
51 à 55 ans Homme 46%
plus de 55 ans 54%

40%

89
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
RAPPORT SUR LE PERSONNEL
2. Favoriser l’expérience employé
« L’expérience employé » est un des axes prioritaires de notre
Groupe. Son caractère primordial n’a cessé de s’accentuer au
cours de la pandémie, car nous devions garantir la sécurité et
le bien-être de nos équipes. Nous pensons que l’implication
du personnel améliore la productivité et a un impact favorable
sur nos activités. Par conséquent, chaque année, nous menons
une enquête sur l’expérience employé pour requérir l’opinion
de l’ensemble du personnel sur les principaux aspects de nos
objectifs, de notre culture, de l’évolution de carrière au sein du
Groupe et de nos domaines de performance.
Au terme de l’enquête de 2021, les résultats ont été discutés
et communiqués au niveau du Conseil d’administration, du
Groupe, des régions et des filiales/entités. Une fois les résultats
publiés, chaque filiale a organisé des groupes de discussion
virtuels qui ont élaboré des plans d’action afin de poursuivre,
d’interrompre ou d’initier les actions nécessaires.
Principaux résultats de l’enquête
2021 sur l’expérience employé
• Participation accrue
Huit mille trois cent quatre-vingt-six (8 386) collaborateurs
ont participé à l’édition 2021 de l’expérience employé
dans l’ensemble du Groupe. Au cours des trois dernières
années, nous avons constaté une augmentation du taux de
participation, respectivement de 63 %, 71 % et 77 % en 2019,
2020 et 2021.
• Implication accrue
+1,10 %
+7,23 %
+3,95 % 91 92
89
83
79
76
Engagement Connecté à Sens au
clé la Raison d'Être Travail
2020 2021
Les chiffres font apparaître une augmentation du taux
d’implication de base des employés (79 %), de leur sentiment
d’être en phase avec la finalité de l’institution (89 %), et
de leur sentiment d’utilité (92 %). Bien que ces résultats
soient encourageants et nettement supérieurs à l’indice
de référence du marché, nous cherchons continuellement
à améliorer ces dimensions et d’autres aussi, à l’instar de
90
l’évolution de carrière et les récompenses. Nous pensons
qu’une meilleure expérience sur le lieu de travail se traduit
par une expérience de qualité supérieure pour nos clients.
• Priorité à l’amélioration continue
Même si les indicateurs relatifs à l’implication des employés
sont en hausse, nous croyons qu’il est possible de nous
améliorer en permanence en recherchant des solutions pour
pallier les points faibles et en reconnaissant nos points forts.
Par conséquent, comme nous l’avons fait dans le passé après
la publication des résultats de l’enquête annuelle, nous avons
organisé des groupes de travail virtuels dans chaque pays
afin d’identifier les axes d’amélioration de l’expérience des
employés dans l’ensemble du Groupe. Le Comité exécutif,
les directeurs généraux de chaque filiale et leurs équipes
dirigeantes pilotent la mise en œuvre de ces actions.
3. Priorité toujours accordée
au travail de transformation
organisationnelle
En étroite collaboration avec l’équipe de direction et d’autres
parties prenantes, nous priorisons nos impératifs de
transformation organisationnelle. Il s’agit notamment de
solutions visant à relever les défis immédiats (tels que l’impact
de la pandémie sur nos effectifs), d’améliorer la culture et de
veiller à ce que les processus au sein de notre organisation
produisent les niveaux élevés de performance attendus. Par
exemple, en 2021, nous avons mené à bien les initiatives
suivantes :
a. Numérisation et centralisation des processus RH
Conformément à notre objectif de numérisation de tous
nos processus internes, nous avons lancé en 2021 notre
nouveau système RH à l’échelle du Groupe (connu en
interne sous le nom de MY-HR). Depuis lors, nous déployons
progressivement de nouveaux modules.
Cette solution basée sur le Cloud, accessible sur ordinateurs,
mobiles et tablettes, permet d’automatiser de nombreux
processus RH grâce à des fonctionnalités améliorées
en libre-service. En outre, la migration vers le nouveau
système permettra à notre organisation de bénéficier des
dernières technologies et de nouvelles fonctionnalités, avec
à la clé, une amélioration de la qualité du reporting et de
l’efficacité, et donc de notre productivité.
Cette solution automatisée en libre-service permet aux
employés et aux responsables d’accéder par voie numérique
à un large éventail de processus RH fondamentaux, qu’il
s’agisse des avantages sociaux, de la gestion des absences et
des performances, ainsi que de la gestion de carrière ou de la
formation.
Conformément à notre objectif d’efficacité, nous avons
centralisé 70 % des processus RH via le centre d’excellence
RH qui vient en aide à toutes nos filiales.
Géré par l’équipe des Ressources Humaines du Groupe,
ce centre d’excellence assiste toutes nos filiales dans des
domaines essentiels, notamment la gestion des performances,
la formation et le développement, la gestion des talents, le
recrutement, la rémunération et les avantages sociaux.

b. Efficacité et productivité
Nombre d’employés Ecobank (2017-2020)
16 386
15 930
14 878
14 023
13 167
2017 2018 2019 2020 2021
Pour améliorer l’efficacité et la productivité, nous ciblons
les domaines où nous pouvons minimiser les coûts tout en
améliorant la qualité de nos solutions. Dans le droit-fil de
notre stratégie de transition numérique, nous poursuivons
la refonte et l’optimisation de notre organisation et, grâce
à des efforts redoublés au cours des cinq dernières années
(2017-2021), nous avons réduit nos effectifs de 15 930 à
13 167 personnes.
Par ailleurs, nous continuons d’améliorer notre ratio
front office/back office, qui est de 44 %/56 %. Nous avons
également constaté une amélioration dans l’une de nos
filiales les plus importantes, Ecobank Nigeria, où nous
avons atteint un équilibre de 50 %/50 % entre le front office
et le back office.
c. Intégration du code de conduite
Suite à l’adoption du nouveau Code de conduite du
Groupe Ecobank et avec l’assistance des équipes Culture,
Conduite et Éthique et Conformité, nous avons élaboré des
programmes de formation sur notre Code de conduite.
Ces cours aident tous les membres du personnel à intégrer
les comportements conformes au Code de conduite dans
leur travail quotidien. Nous avons ensuite demandé à
l’ensemble des collaborateurs d’apposer leur signature
numérique sur le Code de conduite après lecture.
d. Mobiliser tous les dirigeants pour soutenir la
transformation culturelle
En 2021, nous avons continué à organiser des forums de
leadership virtuels ciblant les 1 400 dirigeants de l’ensemble
du Groupe. Animés par les directeurs généraux des filiales,
ces forums ont été conçus pour permettre aux directeurs et
aux superviseurs des filiales d’acquérir des connaissances
et des compétences dans plusieurs domaines, y compris
l’environnement économique, le modèle d’exploitation, notre
finalité, les valeurs de l’entreprise et le développement du
leadership dans la Banque.
RAPPORT SUR LE PERSONNEL
e. Le bien-être de notre personnel pendant à la pandémie
La pandémie étant toujours très présente sur l’ensemble de
nos marchés, nous restons vigilants. Nous travaillons en
étroite collaboration avec nos équipes de direction locales
pour assurer la sécurité de nos collaborateurs. Nous avons par
ailleurs mis à la disposition de nos équipes, les technologies
nécessaires pour qu’elles disposent, quel que ce soit l’endroit
où elles travaillent, des outils et de l’accès aux plateformes
dont elles ont besoin pour accomplir leurs tâches.
Nous continuons à diffuser des messages expliquant et
rappelant à nos collaborateurs ce qu’ils doivent faire pour
assurer leur protection et celle de leurs collègues, de leurs
familles et de nos clients. Nous sommes aussi constamment
à la recherche de vaccins accessibles et nous encourageons
nos collaborateurs à se faire vacciner tout en respectant les
directives données dans chaque pays.
Enfin, nous travaillons avec le comité Covid-19 et l’équipe
de direction du Groupe pour décider du calendrier de retour
physique sur le lieu de travail de l’ensemble du personnel
du Groupe. Cette décision sera prise dans le respect des lois
locales et des recommandations sanitaires de chaque pays.
f. Santé mentale
Dans le cadre de l’engagement du Groupe à reconnaître
l’importance de la santé mentale, nous continuons à
favoriser le bien-être mental de notre personnel par des
communications ciblées et des interventions dans les
pays. A titre d’illustration, le vendredi 22 octobre 2021, nous
avons mobilisé tous les Ecobanquiers pour participer à notre
événement annuel de la Journée Ecobank dont le thème
était « Santé Mentale – Il est temps d’en parler et d’agir! ».
Ces efforts se poursuivront et nous prévoyons de mettre à la
disposition des Ecobanquiers, un éventail plus large d’outils
et de mesures de soutien en vue d’améliorer leur bien-être
mental.
4. Priorité toujours accordée à la formation
et au développement, ainsi qu’à la gestion
des performances
Renforcement des compétences de l’intégralité de l’effectif
par mode virtuel
En mettant l’accent sur la formation et le développement,
nous continuons à élaborer et à mettre en œuvre une
stratégie et des programmes axés sur les métiers dans
l’ensemble du réseau. Ces solutions de formation axées sur les
métiers constituent encore l’un de nos principaux avantages
concurrentiels, car elles sont conçues pour répondre aux
besoins commerciaux d’aujourd’hui et de demain. La Banque
continue d’investir dans le perfectionnement de ses talents et
plus de 8,5 millions $EU ont été budgétisés en 2021 en faveur
d’initiatives de formation interne.
Nous continuons également à mettre en œuvre 100 % de
nos solutions par voie virtuelle au travers de plateformes
de formation à distance animées par un instructeur et de
plateformes numériques. En 2021, nous avons dispensé plus
de 1 000 formations à l’intention de l’ensemble du personnel
du Groupe.
Nous sommes heureux de constater que, bien que ces
programmes soient dispensés en format virtuel, leur qualité
générale reste à un niveau identique à celui atteint avant la
pandémie.
91
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

RAPPORT SUR LE PERSONNEL

Nombre de programmes de formation dispensés en Qualité globale des programmes dispensés

2021

CESA 488

UEMOA 351
94%
AWA 129

NIGERIA 50

Autres 32

Les programmes mis en œuvre ont porté entre autres sur

les thèmes suivants : gestion des risques, développement
du leadership, expérience client, lutte contre le blanchiment
de capitaux et connaissance du client (LCB/KYC), gestion
des succursales, produits et services numériques,
entretiens avec les talents, sécurité de l’information, banque
numérique, opérations numériques, gestion de la trésorerie,
produits, services et transition LIBOR.

Priorité toujours accordée à l’expérience client (CX)

Initiatives Détails Réalisations 2021

CX Academy Nous mettons en œuvre les initiatives • Finalisation du cadre de compétences CX

de l’Ecobank Customer Experience (CX)
Academy dont l’objectif général est de
développer les compétences de base pour
améliorer l’expérience client dans l’ensemble
du Groupe.
• Finalisation du catalogue du programme CX
• Organisation de sessions sur les meilleures pratiques
en matière de CX à l’intention des cadres supérieurs
(conférence des cadres dirigeants)
• Poursuite des sessions de sensibilisation CX

Plateforme Mise en place d’une plateforme pour évaluer • Élaboration d’une évaluation CX 360 qui sera déployée en
CX 360 les compétences CX de base et identifier les 2022
domaines à améliorer afin de combler les
lacunes CX identifiées.

92

Investir dans les compétences de leadership
Nous croyons en l’importance stratégique du
développement de nos dirigeants. Grâce à notre philosophie
et à notre approche du leadership, nous avons défini ce que
nous attendons de tous les dirigeants à tous les niveaux.
Nous avons poursuivi cette tâche pendant la pandémie en
perfectionnant les compétences de plus de 1 400 dirigeants.
Dans l’environnement actuel, le développement du
leadership est un facteur de différenciation dans la nature
du travail réalisé et la façon dont il est effectué, que ce soit
en pilotant des équipes en présentiel ou à distance, ce qui a
été le cas la plupart du temps au cours des deux dernières
années.
“76 % des collaborateurs
apprécient grandement la qualité
du leadership de Ecobank.”
source : enquête Ecobank sur l’expérience employé
Développement des clients et des
partenaires de la Banque :
Par le biais de l’Académie de Ecobank, nous proposons
des séances de formation et de perfectionnement à des
entreprises extérieures à Ecobank. Notre partenariat avec
l’équipe de la Banque commerciale en est un exemple
éloquent. Nous œuvrons ensemble à la formation des
micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sur tout le
continent. Depuis le lancement réussi de l’Académie des
MPME en 2020, nous avons touché plus de trois millions de
personnes sur le continent africain.
En 2021, nous avons lancé dans huit pays le programme
phare de formation au financement, destiné à transmettre
aux MPME africaines les compétences et les capacités
nécessaires pour gérer et développer leurs activités. Le
programme se compose de quatre modules : gestion des
risques, développement durable et viabilité financière des
entreprises, adaptabilité des opérations, et conformité et
leadership des entreprises.
RAPPORT SUR LE PERSONNEL
La formation des MPME au financement en
chiffres
6 8 100 120
Semaines Pays Formation Séances
de dispense concernés interne réalisées
Renforcement de la gestion de la
performance
Suite au lancement de notre nouveau système RH en 2021,
le processus est désormais déployé en ligne de bout en
bout , y compris la déclinaison des objectifs du Comité
exécutif du Groupe à l’ensemble du personnel du Groupe,
la réalisation d’évaluations périodiques et semestrielles et
l’évaluation des performances de fin d’année.
Dans le cadre de notre engagement en faveur d’une
culture de la performance axée sur les valeurs, nous avons
achevé l’élaboration de la plateforme d’évaluation des
comportements, qui fera partie intégrante du processus
de gestion de la performance en 2022.
Nous sommes convaincus que l’intégration de valeurs
dans notre gestion de la performance est l’une des
mesures fortes qui renforcera notre culture d’entreprise.
Plusieurs avantages en résultent: donner une
orientation plus nette à nos collaborateurs et renforcer
leur détermination et leur implication, réaffirmer les
objectifs stratégiques du Groupe et en tenir compte dans
les décisions au quotidien. Autre bénéfice tout aussi
important, notre approche axée sur les valeurs constituera
un point de référence cohérent pour toutes les équipes,
même en période de changement.
5. Gestion des talents et planification
de la succession pour les postes clés
La stratégie de gestion des talents de
Ecobank vise à attirer, développer et
fidéliser les collaborateurs afin de produire
des résultats durables, tout en favorisant
l’acquisition de nouvelles compétences et
la parité hommes-femmes.
93
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

RAPPORT SUR LE PERSONNEL

Planification de la succession axée sur la

stratégie
Notre plan de succession, qui repose sur un processus
d’évaluation continue des talents, est conçu pour identifier
les successeurs, les talents à fort potentiel ou susceptibles
d’être promus, et mettre en correspondance les fonctions
essentielles à la réalisation de nos objectifs d’entreprise avec
nos principaux talents.

Au niveau supérieur de notre organisation, nous planifions

la relève de manière structurée, ce plusieurs fois par an, afin
de répondre aux besoins immédiats et à venir en matière de
talents. Le processus de succession a lieu chaque année dans
toutes les filiales. La planification de la relève à tous les postes
de direction et essentiels, est organisée au niveau du Conseil
d’administration.

En 2021, nous avons ajouté des points forts à notre boîte à

outils d’évaluation des talents. Nous pensons que les points
forts, les performances et le potentiel sont des critères qui nous
permettent d’identifier les personnes à fort potentiel et d’établir
un parcours structuré pour développer leurs compétences
afin qu’elles remplissent avec succès les fonctions actuelles et
futures.

LE TALENT
ÉQUIPE
SUPÉRIEUR HIÉRARCHIQUE BR
ER I
IS

GU
AL

ER

CO
RÉ

• Évaluer le vivier de talents

• Préparer les
R par le biais d'une revue annuelle
L
LE T GE

N TALEN

T
N
NA T

talents à se déplacer des talents à l'échelle du groupe

E
E
BOU
AL

horizontalement
ÎTRE

ou verticalement REVUE DES • Déterminer les capacités de

à travers le Groupe TALENTS base pour atteindre les objectifs
ECOBANK stratégiques et la préparation de
la succession pour les rôles clés
GR
A N DIR • Analyser les talents avec la Direction
L E TA LE N T
et le Conseil d'administration

A S PI R E R

• Développer les talents identifiés via l'apprentissage

formel (Apire), le Coaching (Strive) et l'apprentissage
en cours de carrière (Archive)

94

Développement ciblé de nos talents
Nous avons commencé à intervenir auprès des
successeurs qui ont été identifiés à la suite du processus
régional d’évaluation des talents de l’année dernière.
Une partie de ces interventions ciblées est consacrée au
coaching sur le terrain, à la formation et aux certifications.
Nous proposons des programmes de développement
rigoureux et structurés, qui sont renforcés par des
formations, des périodes d’immersion et des programmes
de coaching et de mentorat au travers de l’approche de
développement de l’Académie de Ecobank : Espérer, Agir et
Accomplir.
Développement des femmes
Dans le cadre de nos initiatives en cours visant le
développement des femmes, nous avons lancé le 25 mars
2021 le Programme Ecobank de mentorat destiné aux
femmes. L’objectif de cette initiative est de fournir à notre
personnel des outils pratiques de mentorat servant à
l’évolution de carrière. Le programme de mentorat permettra,
conjointement à d’autres initiatives de développement des
femmes en cours, de renforcer la planification de la relève et
de développer à un rythme régulier et soutenu les femmes
pour qu’elles accèdent à des postes de direction.
Développer les futures générations de
dirigeants de Ecobank
Dans le cadre de nos objectifs stratégiques visant à former
la prochaine génération de dirigeants de Ecobank, nous
poursuivons le déploiement de nos programmes de gestion
et de développement des jeunes diplômés. Après avoir
achevé ces programmes intensifs, d’une durée respective de
deux ans et un an, les candidats sélectionnés sont nommés
à des postes qui correspondent à leurs compétences, leur
expérience et leurs points forts.
RAPPORT SUR LE PERSONNEL
En 2021, nous avons poursuivi l’exécution de ces
programmes au Nigeria et en Afrique de l’Ouest anglophone
(AWA), et l’avons déployé dans la région de l’Afrique de
l’Ouest francophone (UEMOA).
Conclusion et perspectives
L’année 2021, dominée par la pandémie de Covid-19, est
venue s’ajouter aux années à nulles autres pareilles.
Malgré les défis soulevés par la pandémie, nous sommes
heureux de constater une amélioration notable dans
chacun des principaux aspects de notre stratégie de
gestion des ressources humaines, à savoir le renforcement
de l’implication du personnel, la formation et le
développement qui produisent des résultats commerciaux,
l’accent mis sur la transformation organisationnelle,
l’automatisation des processus RH, l’amélioration des
outils de gestion de la performance et le renforcement de
nos processus de planification de la relève. L’ensemble
de ces mesures, et d’autres encore, sont menées dans le
souci constant de garantir la sécurité et le bien-être de
nos collaborateurs tout au long de la pandémie. La mise
en œuvre de notre stratégie de gestion des ressources
humaines repose sur une collaboration de tous les instants
entre nos équipes et les différentes parties prenantes.
Afin de favoriser la mise en œuvre de la stratégie du
Groupe en matière de dynamique d’exécution, nos priorités
pour 2022 seront notamment les suivantes :
1. Poursuivre les initiatives en matière d’expérience
employé ;
2. Mettre en œuvre une gestion intégrée de la performance
pour favoriser l’adoption de comportements appropriés
et obtenir des résultats durables ;
3. Améliorer l’efficacité organisationnelle de l’exécution de
la stratégie ;
4. Déployer notre stratégie de rémunération dans
l’ensemble du Groupe en examinant et en évaluant
tous les postes, et en passant en revue les grilles de
rémunération dans toutes les filiales ;
5. Assurer la continuité des activités à long terme grâce à
la gestion des talents et à la planification de la relève ;
6. Poursuivre la formation et le développement de nos
collaborateurs en vue de renforcer leurs capacités
actuelles et futures.
95
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
GESTIONS DES
RISQUES
LE MARCHÉ UNIQUE
DE LA ZONE DE LIBRE-
ÉCHANGE CONTINENTALE
AFRICAINE (AFCFTA)
La dynamisation des échanges
et des investissements intra-
africains par l’AfCFTA crée des
opportunités importantes pour
Ecobank.
96
Ecobank tire parti de ses avantages
comparatifs (présence géographique,
technologie, plateformes numériques,
expérience, clients et partenariats
stratégiques) pour rester à la pointe des
paiements, des transferts de fonds, du
financement du commerce et de l’inclusion
financière. Notre écosystème numérique
se caractérise par sa modularité et son
faible coût, ce qui nous confère une position
de choix pour tirer pleinement parti des
immenses opportunités créées par le marché
unique de l’Afrique libre en faveur des
échanges et des paiements.
 GESTION
DES RISQUES

97
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
1. Cadre de gestion des risques
Le risque est inhérent à nos activités. En conséquence,
notre cadre de gestion des risques et notre structure de
gouvernance sont conçus pour atteindre un équilibre
acceptable entre risque et rendement.
Le cadre de gestion des risques est constitué d’un ensemble
complet de politiques, normes, procédures et processus
destinés à identifier, mesurer, surveiller et atténuer les
expositions à un risque important de manière cohérente et
efficace dans l’ensemble du Groupe, et à établir les rapports
y afférents.
• Mesure du risque : Le Groupe utilise diverses techniques
de mesure des risques. Il s’agit notamment du calcul
des pertes attendues et non attendues, de la notation
du risque, des tests de résistance et des analyses
comparatives.
• Atténuation des risques : Le Groupe a recours à des
mesures spécifiques pour minimiser ou éliminer les
risques inacceptables. Il s’agit notamment de leur
répartition judicieuse entre les filiales ou d’autres
institutions financières, de clauses imposées à
l’emprunteur (obligation de faire ou de ne pas faire ou
de respecter des ratios financiers), de l’assurance et des
garanties.
• Surveillance et contrôle des risques : Le Groupe procède
à un examen régulier de ses politiques et systèmes de
gestion des risques afin de s’adapter aux évolutions des
marchés et des produits et de s’inspirer des meilleures
pratiques. La surveillance des risques couvre les
principales catégories de risque : risque de crédit (y
compris le risque de contrepartie), risque de marché,
risque de liquidité, risque opérationnel et risque pays.
Les spécialistes de la gestion des risques et les auditeurs
internes surveillent, à l’aide de systèmes d’information
fiables et à jour, les expositions aux risques et le respect
des limites de risque approuvées, selon une fréquence
quotidienne, hebdomadaire et mensuelle.
• Rapports sur les risques : Le Groupe consacre des
ressources considérables au respect permanent des
limites de risque approuvées. Il a défini des lignes
directrices concernant la communication d’informations
aux organes de direction concernés, notamment le
Conseil d’Administration et le Comité exécutif du Groupe.
Les changements importants dans le portefeuille
de crédit, les prêts non performants et les autres
indicateurs de risque font l’objet de rapports quotidiens,
hebdomadaires et mensuels.
98
2. Gouvernance des risques et
organisation
Le Conseil d’Administration détermine le niveau de risque
que le Groupe Ecobank est prêt à accepter dans le cours
normal de ses activités (l’« appétit pour le risque ») et définit
ainsi le profil de risque général du Groupe. Il supervise
la gestion des risques par l’intermédiaire du Comité des
risques et du Comité de l’audit et de la conformité du Conseil
d’Administration.
Le Comité des risques propose les politiques de gestion des
risques et l’approche générale en matière de gestion des
risques. Il veille également à l’adéquation des contrôles et au
respect des politiques de gestion des risques et du profil de
risque du Groupe. Le Comité des risques est composé d’au
moins trois administrateurs non exécutifs. Le Directeur des
Risques du Groupe et d’autres cadres dirigeants des équipes
chargées de la gestion des risques assistent aux réunions du
Comité des risques.
Le Comité de l’audit et de la conformité veille à ce que les
activités de financement de l’entreprise fassent l’objet d’un
examen indépendant et d’un audit externe.
Le Directeur des Risques du Groupe est la plus haute autorité
du Groupe Ecobank en matière de gestion des risques. Il est
responsable de toutes les activités liées aux risques. À ce
titre, il :
• élabore la stratégie, les principes, le cadre et les politiques
de gestion des risques ;
• met en œuvre des processus, méthodes et outils de
gestion des risques appropriés ;
• donne des conseils et des instructions aux membres de la
direction et aux unités opérationnelles sur la gestion des
risques ;
• surveille l’application et l’efficacité des processus de
gestion des risques ;
• coordonne la communication en temps utiles
d’informations appropriées sur la gestion des risques
au Directeur général du Groupe, au Comité exécutif du
Groupe (« GEC »), au Comité des risques et au Conseil
d’Administration.
 GESTION DES RISQUES

Gestion des risques - structure de gouvernance

Conseil d’Administration

Comité des Finances, des Risques et du Directeur Général Comité de l’Audit, du Contrôle Interne
Crédit du Groupe et de la Conformité

Directeur du Groupe,
Gestion des risques

Le Directeur des Risques du Groupe est rattaché

fonctionnellement au Comité des risques du Conseil
d’Administration et administrativement au Directeur
général du Groupe. Le Directeur des Risques du Groupe
supervise le département Risque de crédit du Groupe
(composé du Directeur du crédit, des directeurs régionaux
du crédit, de l’unité d’Administration du crédit du Groupe,
de l’unité de gestion des risques pays et souverains, et de
l’unité de gestion du contentieux), l’unité d’analyse des
risques et du système d’information de gestion (MIS), le
département Contrôle Interne qui comprend l’unité de
gestion du risque opérationnel, l’unité de gestion du risque
de marché, l’unité Environnement et développement
durable et les Directeurs régionaux de la gestion des
risques.

Dans chaque filiale bancaire, le département de gestion

des risques est totalement indépendant de l’ensemble
des unités opérationnelles et exposées aux risques. Il
est dirigé par un Directeur des risques Pays, qui rend
compte sur le plan administratif à un Responsable Pays
et sur le plan fonctionnel au Directeur régional des
risques. Les Directeurs régionaux des risques sont placés
sous l’autorité administrative de leur Directeur régional
respectif, mais sous l’autorité fonctionnelle du Directeur
des Risques du Groupe.

99
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Organigramme de la Direction des risques du Grooupe

Directeur du Groupe,
Gestions des Risques

Directeur de Directeur des Directeur du Directeur Directeurs

Directeur Directeur de la Gestion Directeur Risques Environ- Contrôle Interne des Risques Régionaux
du Crédit du l’exploitation Préventive Modélisation et nementaux du Groupe (y
et Corrective et Sociaux du compris Risque de Marché des
Groupe MIS du Groupe
du Groupe Groupe Opérationnel) du Groupe Risques

Directeur
Risques Pays et
Souverains

Directeur
Administration
Centrale du
Crédit

Directeurs
Régionaux du
Crédit

• Risque pays : risque qu’un événement survenu dans

3. Principaux types de risque
Le Groupe est exposé aux grandes catégories de risques
suivantes :
Risque de crédit : risque de perte résultant du défaut ou
de la migration du risque de crédit d’un client ou d’une
contrepartie. Ce risque peut survenir en cas de refus de la
contrepartie de s’acquitter de ses obligations de paiement
et/ou d’altération de sa capacité à le faire. Le risque de crédit
direct est lié aux facilités de crédit, telles que les prêts et
avances, tandis que le risque de crédit indirect ou éventuel
découle d’obligations contractuelles envers les clients
résultant de l’émission de lettres de crédit et de garanties.
Il existe également un risque de crédit lorsque le Groupe
et son client ont des obligations mutuelles d’échange ou
de livraison d’instruments financiers à une date future. Eu
égard au risque de crédit, Ecobank emploie notamment les
termes suivants :
un pays (provoqué par des évolutions internes ou
externes à celui-ci) diminue la valeur des actifs de
Ecobank ou compromette la capacité des débiteurs de
ce pays à honorer leurs obligations envers Ecobank.
Les événements de risque pays peuvent comprendre
des événements politiques, des mesures politiques
débouchant sur une nationalisation, une expropriation
et d’autres risques réglementaires pour les entreprises,
des défauts souverains, des crises bancaires, des crises
monétaires et l’imposition de contrôles des changes et
des capitaux qui entraverait la capacité à convertir la
devise locale en devise étrangère et/ou à procéder à des
transferts de fonds transfrontaliers, donnant lieu à un
risque de transfert et de convertibilité.
• Risque de contagion : risque que l’évolution de la situation
d’un pays entraîne une dégradation de la notation ou des
conditions de crédit défavorables non seulement pour le
pays en question, mais également pour d’autres pays dans
lesquels le Groupe a des intérêts.
• Risque de pré-règlement : risque de défaut avant
paiement se produisant lorsqu’une contrepartie fait
défaut avant l’échéance du contrat de sorte que le
Groupe subit une perte financière dans le processus
de remplacement du contrat non exécuté. Le risque de
règlement se transforme en risque de crédit direct au
moment du défaut.
Risque de marché : risque de perte résultant d’évolutions
défavorables des conditions de marché au cours de la
période requise par le Groupe pour dénouer ses positions au
bilan et hors bilan. Les principales catégories de risques de
marché sont les suivantes :

100

• Risque lié aux transactions : risque généralement lié aux
activités de tenue de marché dans le cadre desquelles
le Groupe agit en qualité de mandant. Il résulte des
positions de taux d’intérêt et de change non couvertes et
il est généralement affecté par les variations du niveau
et de la volatilité des rendements et des taux de change.
Il ne concerne pas les positions discrétionnaires que le
Groupe assume à des fins de couverture des liquidités ou
des capitaux.
• Risque de change : risque auquel sont exposés les
résultats et les fonds propres en raison des fluctuations
des taux de change. Ce risque peut provenir directement
des transactions en devises, de l’octroi de prêts dans
une monnaie autre que la monnaie locale du débiteur,
de l’achat de valeurs mobilières émises à l’étranger,
ou de l’émission de dettes libellées en devises comme
source de financement. Il peut également survenir
lorsque les actifs et passifs sont libellés dans des devises
différentes. Le Groupe est également exposé au risque de
change résultant de la conversion en dollar américain, la
monnaie de présentation des états financiers de Ecobank,
des valeurs comptables et des flux de résultat libellés en
devises locales.
• Risque de taux d’intérêt : exposition des résultats et
des fonds propres à une évolution défavorable des taux
d’intérêt. L’exposition au risque de taux d’intérêt peut
résulter de divers facteurs :
- Risque de révision de taux en raison de différences
dans les échéances de révision des taux des
instruments.
- Risque de déformation de la courbe des taux en raison
d’une asymétrie des échéances des instruments.
- Risque de base lié aux différences de taux de référence
utilisés pour les instruments.
- Risque de clauses optionnelles lié aux options
incorporées (par exemple, clauses de remboursement
anticipé des prêts) qui peuvent modifier la valeur
économique des actifs et passifs.
Risque de liquidité : risque que les exigences des déposants
et des prêteurs excèdent la capacité du Groupe à générer
des liquidités à partir de ses actifs. Le risque de taux
d’intérêt et le risque de liquidité sont liés dans la gestion
des actifs et des passifs. Il existe deux types de risque de
liquidité :
• Le risque de liquidité de financement : risque que
les fonds ne soient pas disponibles lorsqu’ils sont
nécessaires pour que nous honorions nos obligations
financières.
• Le risque de liquidité de marché : risque que les actifs ne
puissent être liquidés à des prix de marché raisonnables.
Cela peut se produire lorsqu’un marché perd sa liquidité,
rendant difficile ou onéreux de clôturer ou modifier une
position sans subir de pertes.
Le risque de marché comprend également le risque
de position sur titres (risque de perte résultant des
fluctuations du cours des actions) et le risque de cours
des matières premières (risque de perte résultant des
fluctuations du cours des matières premières).
GESTION DES RISQUES
Risque opérationnel : risque de perte résultant d’une
inadéquation ou d’une défaillance attribuable à des
procédures, au personnel, aux systèmes internes ou à des
événements extérieurs. Il est inhérent à tout produit ou
service fourni par Ecobank. Il se manifeste de diverses
manières, notamment la fraude interne, la fraude externe,
des erreurs de traitement des opérations, des interruptions
d’activité et des litiges avec les salariés, les clients ou les
fournisseurs. Le risque opérationnel comprend le risque
juridique (risque de perte due au non-respect des lois,
des normes éthiques et des obligations contractuelles)
et le risque de non-conformité, à savoir le risque de perte
(résultant de sanctions, de pénalités, de dommages-intérêts
ou de la nullité de contrats) lié à la violation des règles et
réglementations en vigueur dans les pays où le Groupe est
implanté. Le risque lié à l’information, qui constitue une
forme spécifique du risque de non-conformité, résulte de
la présentation d’informations incomplètes ou fausses ou
du non-respect des exigences en matière de comptabilité
et d’établissement de rapports imposées par les autorités
fiscales, de régulation ou de surveillance. Le risque de non-
conformité est accru lorsque les règles ou réglementations
applicables sont ambiguës.
Les incidents liés au risque opérationnel peuvent donner
lieu à un risque de réputation pour le Groupe.
Risque de réputation : risque pesant sur les résultats et les
fonds propres qui résulte d’une perception défavorable de
la marque Ecobank auprès des parties prenantes actuelles
et potentielles, telles que les clients, les contreparties, les
salariés, les fournisseurs, les autorités de régulation, les
organismes gouvernementaux et les investisseurs. La
perception des parties prenantes, telles que les médias, les
organisations non gouvernementales (ONG), les syndicats,
les concurrents et le grand public, peut affecter la capacité
de la banque à maintenir ses relations existantes, à générer
de nouvelles activités ou à préserver son accès aux sources
de financement.
Risque stratégique : le risque que notre stratégie puisse
échouer, ce qui affecterait la capacité du Groupe à générer
ou conserver des contrats. Le risque stratégique apparaît
chaque fois que le Groupe lance un nouveau produit ou
un nouveau service, ou qu’il met en œuvre une nouvelle
stratégie. Lorsqu’il prend des décisions stratégiques,
le Groupe évalue soigneusement l’impact des facteurs
externes et des commentaires des clients, des actionnaires
et des autorités de régulation.
Risques environnementaux et sociaux : les risques
environnementaux englobent le risque de pollution ou
de destruction de l’environnement naturel (terre, eau, air,
habitats naturels et espèces animales et végétales) par des
actions accidentelles ou délibérées, et les risques sociaux
désignent le risque qu’un client ne respecte pas les normes
acceptables relatives à l’emploi, aux conditions de travail et
à l’éthique des affaires.
101
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
4. Approche de gestion des risques
4.1 Risque de crédit
Gouvernance et approbation de crédits
La structure de gouvernance du risque de crédit a clairement
défini les responsabilités et les niveaux de pouvoirs
d’approbation des crédits. Le Conseil d’Administration est
la plus haute autorité d’approbation des crédits au sein de
Ecobank. Il détermine les politiques de crédit et veille à ce
qu’elles soient strictement respectées par tous les agents
participant au processus d’octroi de crédits dans l’ensemble
du Groupe. Bien que les pouvoirs d’approbation de crédits
soient délégués aux agents de crédit (Credit Officers), aucun
d’entre eux n’approuve seul un crédit. Tous les octrois de
crédit sont approuvés par au moins trois agents de crédit
(dont un au moins doit faire partie de la Direction des
Risques) qui ont chacun des pouvoirs d’un niveau égal ou
supérieur au montant du crédit considéré.
Par l’intermédiaire de son Comité des risques, le Conseil
d’Administration a délégué ses pouvoirs aux cadres
dirigeants, notamment le Directeur des Risques du Groupe
et le Directeur général du Groupe, pour examiner et
approuver tous les crédits, y compris ceux qui dépassent la
limite fixée dans la politique. La limite est définie dans la
politique comme étant l’exposition maximale au risque de
crédit sur un emprunteur ou groupe d’emprunteurs liés, soit
actuellement 7,5 % des fonds propres consolidés du Groupe.
Bien que la responsabilité de la gestion du risque de crédit
incombe principalement à la première ligne de défense, le
Directeur des Risques du Groupe est chargé de veiller à ce
que Ecobank dispose des ressources, de l’expertise et des
systèmes de contrôle nécessaires pour assurer une gestion
efficace et efficiente du risque de crédit dans l’ensemble
du Groupe. Les filiales de Ecobank se voient déléguer
des pouvoirs d’approbation des crédits par leurs conseils
d’Administration respectifs, conformément au cadre général
fixé par le Directeur général du Groupe et le Directeur des
Risques du Groupe.
Le processus d’approbation de crédits est totalement
indépendant des activités.
Pour les crédits accordés aux États, aux institutions
financières et aux entreprises :
• Les filiales bancaires initient et approuvent les demandes
de crédit dans les limites qui leur échoient. Les
approbations des pays sont fournies par les Comités de
crédit du pays et, en dernier ressort, par les Comités de
crédit du Conseil d’Administration du pays concerné.
• Une fois l’approbation donnée, et en fonction des
montants définis dans le Manuel de crédit, certaines
demandes de crédit doivent, le cas échéant, être envoyées
aux spécialistes des risques du secteur, du produit et du
pays concernés pour qu’ils donnent leur aval (« aucune
objection »).
• Lorsque le montant d’un crédit dépasse le seuil
d’approbation de la filiale, la demande est transférée aux
membres du Comité de crédit compétents, conformément
à la matrice d’attribution des pouvoirs d’approbation
définie par la Banque, pour qu’ils donnent leur aval
(« aucune objection »).
102
• Après obtention de l’aval « aucune objection » et des
autres approbations requises, la filiale à l’origine de la
demande la soumet, en fonction des limites de la facilité
et de la nature de l’opération, au Conseil d’Administration
local pour qu’il approuve les opérations dont les montants
dépassent les limites approuvées qui relèvent du Comité
de crédit du pays.
Pour les crédits aux particuliers, aux PME et aux entreprises
locales :
• Les opérations de crédit sont approuvées conformément
aux conditions générales des programmes de crédit
préalablement approuvées par la Direction des Risques du
Groupe.
• La fonction Crédit Groupe examine les demandes de
crédit supérieures aux limites locales afin de s’assurer
de leur cohérence avec les politiques et procédures du
Groupe, puis accorde son aval (« aucune objection »).
• Après obtention de l’aval de la fonction Crédit Groupe, la
filiale à l’origine des demandes les soumet à l’approbation du
Conseil d’Administration local lorsqu’elles sont supérieures
aux limites relevant du Comité de crédit du pays.
Mesure du risque de crédit
Le Groupe estime les pertes économiques probables dans
l’éventualité d’un défaut de paiement. Il s’agit des pertes que
subirait le Groupe à compter de la date du défaut jusqu’à
la fin du processus de recouvrement. Les pertes de crédit
englobent toutes les provisions constituées au titre des
créances douteuses, les créances passées en perte, les
intérêts acquis entièrement provisionnés non recouvrés
et les frais de justice éventuellement engagés lorsque le
Groupe instruit une plainte devant les tribunaux.
La mesure du risque de crédit repose sur trois indicateurs
clés : l’exposition au risque en cas de défaut (« exposition en
cas de défaut » ou « EAD »), la probabilité de défaut (« PD »)
et le pourcentage de perte en cas de défaut (également
appelé « perte en cas de défaut » ou « LGD »). Le Groupe
attribue ensuite une note de risque à chaque facilité de
crédit du portefeuille de crédit. Le montant de l’exposition
au risque de crédit est multiplié par des normes de pertes
(qui correspondent aux notes de risque de la facilité) pour
obtenir une estimation des pertes attendues.
Les notes de risque constituent un moyen objectif de
comparer les débiteurs et les facilités de crédit, ainsi que
de mesurer et de gérer le risque de crédit selon les zones
géographiques, les secteurs d’activité et d’autres facteurs
de risque pertinents. Par conséquent, le niveau de pouvoir
requis pour approuver les opérations de crédit dépend de la
note de risque des débiteurs, du montant total des facilités
demandées et de leur durée.
Les décisions de crédit sont fondées sur une analyse
approfondie de la solvabilité du débiteur et de sa capacité
à générer des flux de trésorerie couvrant les besoins
opérationnels et les obligations liées au service de la dette.
Le Groupe utilise une échelle de notation interne des
risques de 1 à 10 pour noter les emprunteurs commerciaux
et industriels, les établissements financiers, les États et les
PME. La note « 1 » est attribuée aux emprunteurs de premier
ordre. Elle équivaut à un « AAA » sur l’échelle de Standard
& Poor’s. La note « 10 » est attribuée aux emprunteurs
possédant le niveau le plus faible de qualité ou le plus élevé

de risque. Elle équivaut à un « D » sur l’échelle de Standard
& Poor’s. Les débiteurs notés de 1 à 6 sont considérés
comme des « emprunteurs de bonne signature » ; ceux qui
sont notés 7 entrent dans la catégorie des « emprunteurs
exigeant des précautions » ; ceux qui sont notés 8 et 9 sont
considérés comme des « emprunteurs non conformes
aux normes requises » et ceux ayant reçu un 10 sont des
« emprunteurs exposés à un risque de défaut permanent ».
Les notations de risque sont attribuées aux emprunteurs
et à chaque facilité. La note de risque d’un emprunteur
correspond au risque de défaut des dettes à long terme
non garanties en devise locale sur une période de 12 mois.
Elle est attribuée et approuvée lorsqu’une facilité de
crédit est accordée pour la première fois, puis elle fait
l’objet d’une révision chaque année et en cas d’événement
défavorable notable. La notation est le fruit d’une
analyse des états financiers passés et prévisionnels de
l’emprunteur et de critères qualitatifs tels que les enjeux
de son secteur d’activité, sa position sur le marché, la
qualité du Conseil d’Administration et de la direction,
et l’accès au financement. Le processus de notation du
risque associé à l’emprunteur s’appuie sur des outils de
décision automatisés. La note de risque de la facilité
est généralement équivalente à la note de risque de
l’emprunteur, mais elle peut différer en raison de certains
facteurs comme la structure de la facilité ou la garantie.
En ce qui concerne le crédit à la consommation, le Groupe
utilise une approche par programme de crédit, qui consiste
à octroyer un crédit en fonction de paramètres de risque
spécifiques à un produit, en utilisant des systèmes de
notation. Les produits concernés sont garantis et auto-
amortissables.
La Direction des Risques Groupe utilise également des
modèles statistiques pour déterminer le niveau des pertes
inattendues. L’unité d’analyse des risques et du système
d’information de gestion se sert des indicateurs de pertes
inattendues pour surveiller l’absence d’exposition du
Groupe à des concentrations excessives de risque de crédit
sur un emprunteur, une classe d’actifs, un secteur d’activité
ou une zone géographique.
Au 31 décembre 2021, 84 % du portefeuille de crédit était
classé en « risque de crédit normal », contre 83 % au 31
décembre 2020. Cette amélioration s’explique en grande
partie par l’incorporation de nouvelles contreparties
disposant d’une qualité de crédit élevée, qui appartiennent
majoritairement à la catégorie de « risque normal ».
Globalement, la note de risque du portefeuille s’améliore
d’année en année (2021 vs. 2020), comme en témoigne
l’augmentation de la catégorie « risque normal » et la
diminution de la catégorie « risque sous surveillance »’.
GESTION DES RISQUES
Répartition du portefeuille par catégorie de risque
Pourcentage du portefeuille total
83 84
8 9 8 6
1 1
Risque Risque sous Risque sous Risque de
acceptable observation surveillance perte totale
(1-6) (7) (8-9) (10)
Déc. 20 Déc. 21
Surveillance et contrôle du risque de crédit
Les expositions au risque de crédit des filiales font l’objet
d’un suivi tant au niveau des filiales que du Groupe. Au
niveau des filiales, les unités d’Administration du crédit
surveillent chaque jour la performance des expositions
individuelles, s’assurent de la régularité des approbations
et des utilisations des crédits, autorisent les décaissements
des facilités de crédit lorsque les conditions d’approbation
sont réunies et procèdent régulièrement à un examen
des garanties. Ces unités sont également responsables de
l’élaboration des rapports internes sur la gestion des risques
à l’attention de leur direction générale et la Direction des
Risques du Groupe.
Les unités de contrôle des risques rattachées aux
départements de contrôle interne constituent une
deuxième ligne de défense dans la mesure où elles
s’assurent de la mise en place de contrôles et de leur
efficacité. Les unités de gestion du contentieux procèdent
à la détection précoce des signaux de détérioration de la
qualité du portefeuille, suivent les impayés avec l’objectif
de maximiser les recouvrements sur les créances en
souffrance et les créances antérieurement provisionnées ou
passées en perte.
Au niveau du Groupe, l’unité d’analyse des risques et du
système d’information de gestion surveille les risques
pris par les filiales sur des emprunteurs individuels et des
groupes de contreparties liées en examinant les rapports
mensuels transmis par les unités de gestion des risques
du pays des filiales bancaires. Ces rapports comportent
des systèmes de détection précoce destinés à suivre les
expositions douteuses et les problèmes de gestion du
crédit. Ils comprennent également des données détaillées
sur les risques de crédit qui permettent à la Direction des
Risques du Groupe de surveiller, tant au niveau national
qu’au niveau du Groupe, le profil de risque en fonction de
l’emprunteur, du secteur d’activité, de la zone géographique,
de la devise et de la maturité des actifs.
103
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Vue d’ensemble du portefeuille de crédit Le portefeuille se compose de prêts et avances à la clientèle

(9,6 milliards $EU), de bons du Trésor (2,1 milliards $EU),
Le portefeuille de crédit, net de provisions, s’élevait
de titres de créance (6,6 milliards $EU), de prêts, d’avances
à 29,5 milliards $EU au 31 décembre 2021, soit une
et de placements auprès des banques et établissements
augmentation de 10 % par rapport à l’exercice précédent
financiers (2,3 milliards $EU), de dépôts auprès des banques
(26,8 milliards $EU), en raison principalement de notre
centrales (3,09 milliards $EU) et d’expositions hors bilan
exposition aux passifs éventuels et aux titres de créance,
(4,7 milliards $EU) sous la forme de garanties financières
qui a augmenté de 0,7 milliard $EU et 0,5 milliard $EU
et de garantie de bonne exécution, comme indiqué dans le
respectivement au cours de l’exercice.
tableau ci-dessous.

Actifs à risque (millions $EU) 2021 2020

Prêts et créances à la clientèle 9 576 9 240

Bons du trésor 2 087 1 731
Titres de créance (y compris obligations d’État) 6 560 6 074
Prêts et créances aux banques et institutions financières 2 289 2 011
Dépôts auprès des banques centrales 4 209 3 753
Sous-total engagements directs 24 722 22 809

Lettres de crédit à l’importation 1 977 1 257

Autres garanties et engagements 2 753 2 743
Sous-total engagements hors bilan 4 730 4 000
Total du portefeuille 29 452 26 809

Prêts et avances bruts

De décembre 2020 à décembre 2021, les prêts et avances
à la clientèle (bruts) ont augmenté pour s’établir à
10,23 milliards $EU, contre 9,80 milliards $EU l’exercice
précédent. En 2021, les prêts bruts ont augmenté
dans la région AWA (+186 millions $EU), dans notre
activité internationale (+179 millions $EU) et au Nigéria
(+143 millions $EU), tandis que notre exposition a diminué
dans la région CESA (-45 millions $EU) et dans la région
UEMOA (- 33 millions $EU).

104
 GESTION DES RISQUES

Contribution géographique à l’augmentation des Prêts Bruts (en millions $EU)

179
186
143 10 228
-45
9 798 -33

2020 UEMOA NIGÉRIA CESA AWA International 2021

Prêts bruts Prêts bruts

Au 31 décembre 2021, le segment Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement représentait 73 % (71 % en décembre
2020) du total des prêts et avances bruts aux clients, contre 11 % pour la Banque des Partculiers (12 % en décembre 2020) et
15 % pour la Banque Commerciale (17 % en décembre 2020). Au niveau des produits, l’augmentation des prêts a été tirée par les
prêts à terme, qui représentent 88 % du total des prêts (87 % en 2020).

Prêts bruts par pôle d’activité (million $EU) Prêts bruts par type de produit

9 798 10 228 1% 1%

1 581
1 638
1 175
1 166

87 % 88 %

6 994 7 472

12 % 11 %
Déc. 2020 Déc. 2021 Déc. 2020 Déc. 2021

Banque de Grandes Entreprises Découverts

et d’Investissement
Prêts à terme
Banque de Particuliers
Prêts Immobiliers
Banque Commerciale

105
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Qualité des actifs Évolution des ratios bruts de dédradation de portefeuille

Les prêts non performants (« PNP ») ont diminué de (%)
15 %, passant de 749 millions $EU en décembre 2020 à
639 millions $EU en décembre 2021. Au niveau régional, le 7,6 %
Nigeria arrive en tête avec 67 % (57 % en décembre 2020) du
volume total de PNP, suivi par les régions UEMOA et CESA
qui détiennent respectivement 17 % (14 % en décembre 2020) 6,2 %
et 9 % (16 % en décembre 2020) du total des PNP.

Sous l’effet de la contraction de 15 % des prêts non

performants, le ratio des créances en souffrance rapportées
aux prêts et avances bruts (ou « ratio brut de dégradation du
portefeuille ») a diminué et ressort à 6,2 % en décembre 2021,
contre 7,6 % en décembre 2020.

La Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement

comportait la plus forte concentration de PNP, avec 58 % du
volume total de prêts non performants (50 % en décembre
2020), la Banque Commerciale représentant 31 % (40 % en Déc. 20 Déc. 21
décembre 2020).

Le taux de provisionnement total des PNP (« ratio de

couverture total des créances douteuses ») s’est amélioré,
passant de 75 % en 2020 à 102 % en 2021, et le ratio de
Créances douoteuses par pôle d’activité
couverture pour la phase 3 a également augmenté, passant
de 50 % à 67 %.

Le total des dotations nettes de provisions sur prêts et avances

à la clientèle s’est élevé à 170 millions $EU pour l’exercice, en
recul par rapport à 2020 (181 millions $EU). Le coût du risque,
31 %
défini comme le rapport entre les provisions pour dépréciation
et le volume moyen des prêts et avances bruts, s’est ainsi
amélioré, passant de 1,9 % en 2020 à 1,7 % en 2021.
$ 749 m
58 %
Créances douteuses par région géographique
11 %

17 %
7%
Banque de Grandes Entreprises
9% et d’Investissement
<1% $ 749 m Banque de Particuliers
Banque Commerciale

67 %

NIGÉRIA UEMOA AWA

CESA International

106
 GESTION DES RISQUES

Ratio de couverture total des créances douteuses (PNP) Concentration par emprunteur
(%) Une exposition importante est définie comme toute
exposition qui, à elle seule, représente au moins 10 % du
portefeuille de crédit total, ou tout débiteur ou emprunteur
dont l’exposition totale dans le Groupe représente au
102
moins 10 % des fonds propres du Groupe. Au 31 décembre
2021, aucun engagement n’était égal ou supérieur à 10 %
75 du portefeuille total. Toutefois, deux emprunteurs non
67 bancaires détenaient un encours individuel supérieur à 10 %
des fonds propres du Groupe.
50
Diversification sectorielle
Le portefeuille de crédit se compose essentiellement des
secteurs des administrations publiques, des banques
centrales et des services. Les titres des secteurs des
administrations publiques et des banques centrales
se composent principalement de bons du Trésor et
d’obligations d’État détenus à des fins de gestion de la
liquidité.
Total Stage 3

Déc. 2020 Déc. 2021

Gestion du risque de concentration de crédit

Des limites de concentration des risques ont été mises en
place dans un souci de conformité avec l’appétit du Groupe
pour le risque. Le Comité des risques passe régulièrement
en revue ces limites afin de prendre en compte les
modifications affectant notre environnement opérationnel
ou nos pôles d’activité. Le Groupe dispose d’un cadre
servant à déterminer les limites de concentration.

Le risque de concentration est géré au travers de mesures

visant à préserver la qualité du crédit et améliorer la
diversification du portefeuille. En ce qui concerne la qualité
du crédit, la probabilité de défaut par facteur de risque
(zone géographique, secteur, produit, etc.) est le principal
paramètre utilisé pour déterminer les limites, car il s’agit
de l’indicateur principal de la qualité du portefeuille. En
ce qui concerne la diversification du portefeuille, le risque
de concentration est mesuré par le niveau des pertes
inattendues d’un point de vue statistique et liées à chaque
facteur de risque. En évaluant les pertes inattendues, la
Direction des Risques du Groupe peut identifier et plafonner
les risques de concentration qui pourraient ne pas être
détectés par d’autres indicateurs (pertes attendues ou actifs
pondérés en fonction des risques réglementaires).

107
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Exposition sectorielle - pourcentage du portefuille

Administration publique
Banques centrales
Services

Établissements financiers

Pétrole et Gaz (production)

Pétrole et Gaz (Distribution)

Secteur manufacturier

Commerce de gros et détail

Construction

Télécommunications

Autres secteurs 2020

2021
Négoce café et cacao
Coton

108
 GESTION DES RISQUES

Diversification géographique
Le Groupe bénéficie largement de la diversification
géographique de son portefeuille de crédit puisqu’il exerce
des activités bancaires dans 33 pays africains et une filiale
bancaire en France. Le Groupe dispose également de
bureaux de représentation à Londres, Dubaï et Pékin.
Au 31 décembre 2021, le portefeuille de crédit du Groupe
se répartit de la façon suivante : Afrique de l’Ouest
Francophone (34 %), Nigeria (23 %), Afrique centrale,
orientale et australe (CESA) (22 %), Afrique de l’Ouest
anglophone, hors Nigeria (16 %) et pays de l’OCDE (5 %).
Au niveau national, 23 % de l’enveloppe de crédit du Groupe
a été octroyée à des emprunteurs du Nigeria (22 % en
décembre 2020), 12 % à des emprunteurs de Côte d’Ivoire
(13 % en décembre 2020) et 11 % à des emprunteurs du
Ghana (10 % en décembre 2020) . En dehors de ces trois
pays, aucun autre ne représente plus de 10 % du portefeuille.

Exposition par région de résidence - pourcentage du portefeuille

36
34

22 23 22
20
16
14

6 5
1 1
Afrique de l’Ouest Nigéria Afrique Centrale, Afrique de l’Ouest Pays de l’OCDE Autres
francophone de l’Est et Australe anglophone hors
Nigéria

Déc. 2020 Déc. 2021

109
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Répartition par devise
Le portefeuille reste majoritairement libellé dans trois
grandes devises, à savoir le Franc CFA (41 %), le Dollar US
(23 %) et le Naira Nigérian (14 %). Ces trois devises
représentent 79 % du portefeuille de crédit.
Portefeuille de crédit par devises
10 %
7%
4%
41 %
23 %
14 %
XOF/XAF NGN
$EU EUR
GHS Autres
Tests de résistance appliqués au portefeuille
Les tests de résistance sont un outil important d’analyse de
notre profil de risque, car ils permettent à la Direction de mieux
comprendre l’impact des changements macroéconomiques et
des événements défavorables sur le Groupe. Les tests facilitent
la conformité aux exigences de fonds propres réglementaires
et constituent un instrument de choix dans la prévision des
besoins en fonds propres prudentiels.
Pour le risque de crédit, le Groupe utilise des modèles
statistiques permettant de mesurer les niveaux de pertes à
partir de scénarios macroéconomiques. Les modèles sont
utilisés pour simuler une hausse de la probabilité de défaut
(PD), entraînant ainsi une élévation du coût du risque des
prêts et une érosion des fonds propres. Les modèles testent
également la résistance de la valeur des garanties.
4.2 Risque de marché
Gouvernance du risque de marché
La politique de gestion des risques de marché a pour objectif
de garantir que tous les risques de marché substantiels sont
identifiés, évalués et gérés de manière cohérente et efficace
dans l’ensemble du Groupe. De cette façon, la Banque
peut stabiliser ses résultats et ses fonds propres dans des
conditions de marché très diverses et préserver son accès à
des sources de liquidité suffisantes.
110
Le Comité de gestion actif-passif du Groupe (GALCO),
rattaché au Comité exécutif du Groupe (GEC), est
responsable de la supervision et de la gestion des risques
de marché au niveau du Groupe. Il se compose du
Directeur général du Groupe, du Directeur financier du
Groupe, du Directeur des Risques du Groupe, du Directeur
exécutif Groupe de la Banque des Partculiers, du Directeur
exécutif Groupe de la Banque Commerciale, du Directeur
exécutif Groupe de la Banque des Grandes Entreprises et
d’Investissement, du Directeur exécutif Groupe Opérations
et Technologie, du Trésorier du Groupe, de tous les directeurs
régionaux, du Directeur de la Conformité du Groupe et du
Directeur de la gestion actif-passif du Groupe. Le comité se
réunit une fois par trimestre (même si des réunions plus
fréquentes ou ponctuelles peuvent être organisées) afin de
passer en revue la structure et la tarification des actifs et
des passifs du Groupe, pour convenir du profil d’échéances
optimal et de la composition souhaitable des actifs et passifs
supplémentaires, d’évaluer les risques de marché inhérents
aux nouveaux produits et d’exprimer la vision du Groupe en
matière de taux d’intérêt.
Au niveau des filiales, la responsabilité de la gestion
actif-passif incombe au département de la Trésorerie.
Plus précisément, c’est la cellule de gestion actif-passif du
département de la Trésorerie qui gère le bilan. Les résultats
de l’analyse du bilan, ainsi que les recommandations
appropriées, sont examinés lors des réunions mensuelles du
Comité de gestion actif-passif (ALCO), au cours desquelles
des décisions importantes sont prises en vue de minimiser
les risques et de maximiser les rendements. Au niveau
local, les membres de l’ALCO sont le Directeur général, le
Trésorier, le Directeur des Risques, le responsable Audit
interne, le responsable Finance et le Directeur juridique.
Organisation concernant le risque de marché
La Direction de la Gestion des Risques de Marché du Groupe
surveille les risques de marché relatifs à tous les actifs,
passifs et éléments hors bilan. Le Comité des Risques du
Conseil d’Administration établit les politiques générales
concernant les expositions du Groupe au risque de marché,
y compris les limites de risque. L’Audit interne du Groupe
fournit en temps utile une assurance objective quant
au cadre formé par ces politiques afin de déterminer s’il
est toujours approprié et si le niveau de conformité à ce
dispositif est suffisant.
Le Directeur des Risques de marché du Groupe (DRMG) assure
un rôle de coordination, de regroupement des données et
de facilitation. Le DRMG rédige les politiques de gestion des
risques de marché, définit des normes de gestion des risques
de marché, élabore et distribue des outils et techniques,
tout en étant également responsable de la formation au
sein du Groupe. Il approuve les limites de risque de prix et
les plans d’urgence en matière de liquidité pour les filiales
de Ecobank. En outre, le HGMR veille en permanence à ce
que les expositions au risque de marché se maintiennent

à des niveaux prudentiels. Il veille également à ce que les
processus de gestion des risques de marché (y compris le
personnel, les systèmes, les opérations, les limites et les
contrôles) respectent les politiques du Groupe. Les pôles
d’activité sont responsables de la gestion et du contrôle au
jour le jour des risques de marché.
Mesure du risque de marché
Conformément au principe de gestion indépendante et
centralisée des risques, Ecobank mesure, surveille et gère
chaque jour son exposition aux risques de marché et établit
des rapports y afférents. Il effectue également des contrôles
ponctuels intrajournaliers des risques de marché de chaque
filiale en calculant les expositions au risque à l’aide de
systèmes élaborés en interne et couvrant l’ensemble de ses
positions. En outre, des mesures de risque conventionnelles
et des mesures mathématiques et statistiques, telles que
la « valeur à risque » (VaR), sont utilisées pour calculer le
risque de marché.
Au niveau des filiales, les unités de négociation consignent
dans un registre (dit « blotter ») les mouvements et les
positions au bilan des instruments négociés sur le marché,
en assurant notamment le suivi quotidien des pertes et
profits des positions du portefeuille de négociation et hors
négociation. Les contrôleurs internes et les responsables
du risque de marché surveillent les transactions réalisées
au quotidien pour s’assurer que les expositions acquises
respectent les limites de risque de prix approuvées et les
seuils généraux de tolérance au risque fixés par le Conseil
d’Administration.
Chaque jour, les membres de l’ALCO, les trésoriers et les
responsables du risque de marché surveillent les facteurs
de risque de marché qui influent sur la valeur des positions
du portefeuille de négociation et hors négociation, ainsi que
les flux de résultat dans les portefeuilles hors négociation.
Ils suivent également les indicateurs de liquidité afin
de s’assurer que les filiales de Ecobank honorent en
permanence leurs obligations financières.
Gestion des risques du portefeuille bancaire
Le portefeuille bancaire et les produits de dépôt traditionnels
de Ecobank sont des positions hors portefeuille de
négociation, qui sont habituellement comptabilisées au coût
amorti. Toutefois, compte tenu de la présence du Groupe
dans 33 pays d’Afrique, d’une filiale bancaire en France et de
son exposition à plus de 20 devises, la valeur économique
de ces positions peut varier en fonction de l’évolution des
conditions de marché, principalement des fluctuations des
taux d’intérêt et des taux de change. Le risque de variation
défavorable de la valeur économique de nos positions
hors portefeuille de négociation est géré par les équipes de
Gestion actif-passif de la banque.
Le Groupe recourt actuellement à une analyse des écarts
dans les échéances de révision des taux pour mesurer
l’exposition au risque de taux d’intérêt dans son portefeuille
GESTION DES RISQUES
hors négociation. Cette méthode d’analyse permet aux
filiales bancaires de comparer la valeur des actifs et des
passifs sensibles aux variations du taux d’intérêt qui
arrivent à échéance ou qui feront l’objet d’une révision
de taux à des dates différentes. Dans le cadre de cette
analyse, le Groupe peut prendre des hypothèses sur le
comportement des actifs et des passifs pour lesquelles les
dates d’échéance contractuelle ou de révision des taux ne
sont pas déterminées.
Un écart est dit positif, ou son profil est dit sensible aux
actifs, lorsque le montant des actifs sensibles aux taux
d’intérêt est supérieur à celui des passifs sensibles aux
taux d’intérêt arrivant à échéance ou faisant l’objet d’une
révision de taux à une date déterminée. Il est négatif
(sensible aux passifs) lorsque le montant des passifs
sensibles aux taux d’intérêt est supérieur à celui des actifs
sensibles aux taux d’intérêt arrivant à échéance ou faisant
l’objet d’une révision de taux à une date déterminée.
En général, un établissement financier sensible aux actifs
peut s’attendre à ce que le produit net d’intérêts augmente
avec la hausse des taux d’intérêt du marché et diminue
avec une baisse des taux d’intérêt du marché. Inversement,
un établissement financier sensible aux passifs peut
s’attendre à ce que le produit net d’intérêts augmente en cas
de baisse des taux d’intérêt du marché et diminue lorsque
les taux d’intérêt du marché augmentent.
Gestion du risque du portefeuille de négociation
Le Groupe utilise plusieurs outils pour gérer le risque lié aux
transactions, notamment :
• les limites de risque, définies en fonction de la taille
notionnelle des positions ouvertes nettes par devise et
par filiale ;
• les seuils de déclenchement des mesures correctives ;
• les limites de sortie en perte (« stop loss ») ;
• la valeur à risque.
Le Groupe mesure et gère les risques de prix dans ses
portefeuilles de négociation de positions de change et de
titres obligataires sur la base d’une évaluation de la valeur à
risque (« VaR ») et de tests de résistance. La VaR représente
la perte potentielle sur la valeur de marché d’une position
ou d’un portefeuille dans un intervalle de confiance donné
et sur un horizon temporel prédéfini. Elle est utilisée pour le
suivi du risque et l’évaluation du capital économique.
Le tableau suivant donne les principales valeurs prises
par la VaR à 1 jour pour les positions de change et titres
obligataires en 2020. La VaR moyenne a augmenté, passant
de 1,87 millions $EU en 2020 à 2,93 millions $EU en 2021,
principalement en raison d’une hausse de la volatilité
des rendements et d’une hausse des positions de change
moyennes au cours de la période considérée.
111
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Catégorie de risque VaR moyenne VaR minimale VaR maximale

2021 Valeur à Risque

(millions $EU)

Risque de taux d’intérêt 0,95 0,14 2,59

Risque de change 1,98 0,26 4,80
VaR totale 2,93 0,40 7,39

Risque de taux d’intérêt raison de sa taille, l’impact favorable (défavorable) sur

Le profil de révision des taux d’intérêt du Groupe au
vendredi 31 décembre 2021 indique que le bilan du Groupe
est sensible aux passifs sur les échéances inférieures ou
égales à un mois et aux actifs sur les échéances supérieures.
Par conséquent, dans un contexte de hausse (ou de baisse)
des taux d’intérêt, l’impact défavorable (favorable) attendu
sur le produit net d’intérêts dans la tranche des échéances
inférieures ou égales à un mois compense largement, en
le produit net d’intérêts dans les tranches d’échéances
supérieures à un mois qui sont sensibles aux actifs.
En particulier, il est estimé, sur la base du profil de
risque des taux d’intérêt au 31 décembre 2021, qu’une
diminution/(augmentation) de 100 points de base des taux
sur l’ensemble des tranches d’échéance augmenterait/
(réduirait) les bénéfices sur un an d’environ 33 millions $EU
(23,6 millions $EU en décembre 2020).

Profil du risque de taux d’intérêt (millions $EU)

4 735
4 013

2 727 2 657
2 132

996 1 159
733

-4 110

-6 961

À moins d’un mois 1 à 3 mois 3 à 12 mois 1 à 5 ans À plus de 5 ans

Déc. 2020 Déc. 2021

112
 GESTION DES RISQUES

Risque de change Au 31 décembre 2021, le Groupe affichait au bilan une

position ouverte courte nette en euros de 153 millions $EU
Le Groupe Ecobank est exposé aux fluctuations des taux
(185 millions $EU en décembre 2020), une position
de change de 20 devises. Le Groupe reste principalement
ouverte courte nette en dollar US de 1 921 millions $EU
exposé au franc CFA, au dollar américain et naira nigérian,
(542 millions $EU en 2020) et une position ouverte longue
qui représentent respectivement 41 %, 23 % et 14 % du
nette en franc CFA de 1 767 millions $EU (1 694 millions $EU
portefeuille de crédit du Groupe à fin 2021. Il est important
en décembre 2020) comme le montre le graphique ci-
de noter que le franc CFA est une monnaie commune à 14
dessous.
des 40 pays où le Groupe est implanté, et qu’il est arrimé
à l’euro en vertu des accords financiers conclus entre le
Trésor français et les pays des régions d’Afrique de l’Ouest
francophone et d’Afrique centrale.

Position nette de change (millions $EU)

1 694 1 767

497 497

-185 -153
-542

-1 921

Dollar Euro CFA Naira

Déc. 2020 Déc. 2021

Risque de liquidité Au 31 décembre 2021, le Groupe est exposé au risque de

Le risque de liquidité est actuellement géré selon une
approche bilancielle qui s’appuie sur une estimation de
toutes les sources et utilisations de liquidités, y compris
les prêts, les investissements, les dépôts et les emprunts,
ainsi que les éventuelles expositions hors bilan. Le trésorier
de chaque filiale est généralement chargé de formuler les
stratégies en matière de liquidité et de plans de liquidité
en cas d’urgence, ainsi que d’identifier et de surveiller
tous les risques de liquidité et d’en rendre compte. Les
principaux outils utilisés pour mesurer le risque de liquidité
sont l’estimation des écarts d’échéance contractuels et
comportementaux, l’analyse des ratios et les tests de
résistance.
liquidité sur des échéances inférieures ou égales à un
mois, comme le montre le graphique ci-dessous. Cela
s’explique principalement par l’échéance contractuelle
à vue des comptes courants et des comptes d’épargne
qui représentent plus de 86 % du total des dépôts et sont
comptabilisés dans cette tranche d’échéance. Toutefois, le
risque est atténué par la stabilité de ces dépôts sur le plan
comportemental et par la capacité du Groupe à mettre en
gage son solide portefeuille d’investissements auprès des
banques centrales en échange de liquidités.

113
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Écarts contractuels de liquidité

(millions $EU)

4 039 4 447 4 082

3 217
2 269 2 673 2 266
1 303

-10 163
-10 785
À moins d’un mois 1 à 3 mois 3 à 12 mois 1 à 5 ans À plus de 5 ans

Déc. 2020 Déc. 2021

La position de liquidité du Groupe continue de s’améliorer
sur la période. Le ratio prêts/dépôts (LDR) s’est amélioré,
passant de 54 % à 52 %, tandis que le ratio de liquidité (actifs
liquides/actifs totaux) a augmenté, passant de 48 % à 50 %
entre décembre 2020 et décembre 2021. Le ratio dépôts à
vue/total des dépôts a augmenté, passant de 63 % en
décembre 2020 à 64 % en décembre 2021, tandis que le ratio
des dépôts non rémunérés (NIB) a augmenté, passant de
111 % à 120 % sur la période.

Indicateurs clés de liquidité (%)

120
111

63 64 54
52
48 50

Actifs liquides / Dépôts à vue / Dépôts non rémunérés / Ratio de prêts

total de l’actif total des dépôts total des prêts sur les dépôts

Déc. 2020 Déc. 2021

114

Le Groupe réalise également régulièrement des tests
de résistance en vue de mesurer son risque de liquidité
immédiat et de s’assurer qu’il dispose de suffisamment
de temps pour réagir aux crises potentielles. Le test de
résistance couvre un horizon temporel allant jusqu’à trente
jours et permet d’estimer le risque de liquidité selon divers
scénarios, notamment un scénario spécifique au Groupe et
une crise générale du marché selon divers degrés de gravité.
Les analyses se basent sur l’hypothèse que le Groupe
ne réduit pas ses activités de prêt. Cela signifie que les
activités de prêt existantes sont maintenues et nécessitent
un financement. La plupart des avoirs en bons du Trésor et
en obligations non grevés du Groupe peuvent être utilisés
en garantie des facilités de prêt des banques centrales et
sont donc considérés comme très liquides. Des décotes
propres à chaque scénario sont appliquées sur les sorties
de dépôts, les remboursements de prêts et le portefeuille
d’obligations et de bons du Trésor. Les décaissements
éventuels relatifs à des engagements de prêts non utilisés,
mais irrévocables, sont également pris en compte.
Le degré de refinancement possible des sources de
financement varie en fonction du scénario considéré
et de chaque source de financement. Pour analyser la
stabilité des ressources, le Groupe décompose les dépôts
par unités d’exploitation, par devise, par maturité, par zone
géographique, mais aussi selon le statut « core » ou « non-
core » et la position de Ecobank sur chaque marché.
Le Groupe surveille la diversification des sources de
financement par produit, devise, échéance et contrepartie
afin de s’assurer que sa base de financement offre la meilleure
protection possible en cas de tensions sur les marchés.
Le ratio de liquidité à court terme (LCR) du Groupe est resté
supérieur à 100 % au vendredi 31 décembre 2021.
4.3 Risque opérationnel et contrôle interne
La fonction Contrôle interne et Gestion du risque opérationnel
du Groupe continue d’assurer un engagement proactif et un
partenariat avec les pôles d’activité et les unités fonctionnelles
du Groupe afin d’instaurer une solide culture des risques
opérationnels et de contrôle au sein du Groupe.
Revue des performances
En 2021, la fonction Risque opérationnel/Contrôle interne
du Groupe a joué un rôle essentiel dans l’accompagnement
des initiatives COVID-19 du Groupe afin d’assurer la
continuité des opérations et la sécurité des parties
prenantes, conformément aux directives de santé publique.
Les réunions bihebdomadaires du groupe de travail
COVID-19 présidées par le Contrôle interne du Groupe se
sont concentrées sur la sécurité du personnel et des clients,
ainsi que sur le respect des directives et des mesures des
autorités locales concernant la crise sanitaire.
Le groupe de travail a organisé plusieurs séances de
sensibilisation à la vaccination et a facilité, dans la mesure
du possible, des campagnes de vaccination du personnel.
Des Flyers électroniques « I am Responsible » ont été
GESTION DES RISQUES
publiés en continu pour orienter le personnel et veiller à ce
qu’il reçoive une formation appropriée autour du virus.
Une hausse du taux de vaccination a été enregistrée
dans l’ensemble du groupe . Fin décembre 2021, 65 % du
personnel aurait reçu au moins 1 dose de vaccin.
Fin décembre 2021, le Groupe recensait
1 904 contaminations et 7 décès, soit un taux de létalité de
0,35 %.
Le 1er décembre 2021, une directive générale sur le « retour
au travail » a été publiée. Il a été recommandé de mettre en
œuvre deux (2) mesures clés dans l’ensemble du Groupe
conformément aux spécificités locales/nationales (par ex.,
réglementation, directives en matière de droit du travail,
taux de contamination, disponibilité des vaccins et au cas
par cas) :
• Protocole « Pas de vaccin – Pas d’accès au bureau ».
• « Retour intégral au bureau » à partir du 1er février 2022.
Les contrôles et protocoles mis en œuvre pour répondre
au risque COVID-19 ainsi que pour assurer la sécurité des
parties prenantes comprenaient (liste non exhaustive) :
• Plan de rotation du personnel sur deux semaines /
Télétravail à domicile (WFH) le cas échéant et structure
améliorée de réponse aux incidents.
• Mesures préventives dans l’ensemble du Groupe pour
détecter les symptômes de la COVID-19, isoler et signaler
les cas suspects.
• Collaboration avec les fournisseurs et partenaires
essentiels pour assurer la continuité des fournitures et
services.
• Mise à disposition de tous les salariés d’un nombre
suffisant de masques, dont le port a été rendu obligatoire
dans les bureaux partagés
• Déploiement de dispositifs de visioconférences
sécurisées pour les réunions avec clients, partenaires et
fournisseurs.
• Mise à disposition de gel hydroalcoolique pour les mains
dans tous les sites et distributeurs automatiques Ecobank
pour une utilisation obligatoire par les employés, les
clients et tous les visiteurs.
• Utilisation accrue de désinfectants pour nettoyer
régulièrement les distributeurs de billets où qu’ils soient,
ainsi que les portes, les plateaux de table et autres
surfaces
• Recommandation d’utiliser les plateformes numériques
s’agissant des clients : Application Ecobank Mobile,
plateforme Ecobank Online, Ecobank OMNI et centres
d’appel
• Mise en œuvre de mesures de gestion des flux de
personnes et distanciation sociale au sein de nos
différents locaux, conformément aux conseils et
directives de l’OMS et des autorités sanitaires.
115
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Cybersécurité renforcée pour permettre le télétravail Gouvernance du risque opérationnel

La protection des données dans l’ensemble des centres
de données (centres de données à Accra et Lagos) et leur
intégrité ont été testées dans le cadre de déplacements
de service planifiés et non planifiés d’Accra à Lagos et
inversement.
Les processus et procédures suivants ont également été mis
en œuvre :
• Accès à distance sécurisé pour les utilisateurs et les tiers
via un réseau privé virtuel sans client crypté.
• Restriction de l’accès à distance au VPN en fonction des
besoins. Ces mesures sont également renforcées par de
solides politiques de contrôle des entrées réseau
• Solution efficace concernant la sécurité des terminaux
pour tous les appareils mobiles accédant à distance au
réseau de l’entreprise.
• Capacité d’effacement à distance pour effacer ou
supprimer à distance les données d’entreprise des
appareils compromis ou malveillants qui se connectent à
distance.
• Surveillance 24h/24 et 7j/7 des incidents de sécurité de
façon centralisée et automatisée.
• Actions régulières de communication et de sensibilisation
à la sécurité à l’intention de tous les employés pour les
conseiller sur la manière de se protéger et sur l’approche
adoptée par Ecobank face à la pandémie de COVID-19
• Mots de passe complexes et authentification multifacteur
obligatoires pour tous les comptes d’accès à distance
La Direction du Risque opérationnel du Groupe (GORM) est
secondée par les responsables du Risque opérationnel et
du contrôle interne présents dans toutes les filiales. Les
Responsables du Risque opérationnel pilotent et intègrent
le cadre GORM dans l’ensemble du Groupe et veillent
également à son respect par la première et de la deuxième
ligne de défense.
Le Conseil d’Administration et le Directeur général du
Groupe jouent un rôle déterminant dans la surveillance du
risque opérationnel par l’intermédiaire du Comité de l’audit
et de la conformité du Conseil d’Administration. Le Comité
de l’audit et de la conformité du Conseil d’Administration
a renforcé l’attention portée aux incidents liés au risque
opérationnel et veille à la mise en œuvre proactive
de contrôles préventifs et d’atténuation. Le Directeur
des Risques du Groupe supervise la fonction Risque
opérationnel/Contrôle interne du Groupe.
La direction du Groupe met en œuvre la Politique de gestion
des risques opérationnels et les normes de conduite
attendues, et assure leur diffusion aux différents niveaux
de l’organisation. Toutes les fonctions opérationnelles, de
contrôle et de support ont la responsabilité d’identifier les
risques, d’évaluer les contrôles, d’assumer la gestion au
quotidien et de faire remonter les problèmes à la direction.
Les lignes de défense de Ecobank
La Direction Gestion du Risque opérationnel/Contrôle
interne du Groupe collabore de façon proactive avec
l’ensemble des pôles d’activité et des unités fonctionnelles
du Groupe afin d’implanter une culture forte et un cadre
solide en matière de gestion des risques opérationnels dans
l’ensemble du Groupe.

Le dispositif des trois lignes de défense est utilisé dans

toutes les filiales du Groupe pour favoriser l’appropriation,
l’identification rapide et proactive des risques, la gestion
et l’atténuation des risques réels et potentiels au sein de
l’organisation.

1ère Ligne de défense : Chaque pôle d’activité gère directement ses risques et a la responsabilité
et l’obligation d’évaluer, de contrôler et d’atténuer directement ses risques.
Pôles d’activité et unités / Il est tenu de rendre des comptes.
départements fonctionnels

2ème Ligne de défense :

Les fonctions de contrôle surveillent et facilitent la mise en œuvre de
Fonctions de contrôle pratiques efficaces de gestion des risques, aider les propriétaires de
(Gestion des risques, Risque risques à communiquer en amont et en aval suffisamment d’informations
opérationnel / Contrôle relatives aux risques pour pouvoir les évaluer, les contrôler et les atténuer
interne, Conformité, Finance, directement.
Juridique, etc.)

L’audit interne fournit au Conseil d’Administration et à la Direction

3ème Ligne de défense : une évaluation indépendante de l’environnement de contrôle ainsi que
l’assurance de l’efficacité de la première et de la deuxième lignes de
Audit interne défense, et de la manière dont l’organisation évalue et gère ses risques.

116

Outre le dispositif des trois lignes de défense mis en
œuvre dans l’ensemble des filiales, le Groupe Ecobank
continue de déployer des efforts considérables et
soutenus en vue d’aligner les activités de ses filiales
sur les modèles de gouvernance et les exigences des
différents organes de régulation régissant ses activités.
Rapports sur les risques opérationnels
Les rapports sur les risques dans l’ensemble de
l’organisation circulent des filiales vers le Groupe, avant
d’être transmis au Conseil d’Administration du Groupe
qui est informé des problèmes graves. Il s’agit de s’assurer
que tous les niveaux de direction disposent de moyens
de surveillance et d’information appropriés sur les
manquements aux contrôles et les défaillances au sein de
l’organisation. Les rapports sont fournis par les Comités
Cadre de gestion des risques opérationnels
RCSA KRIs
• Identifier les • Sélectionner les
risques risques clés
• Définir les • Définir les
contrôles indicateurs
•T ester les • Suivre les cas de
• Unités contrôles non-conformité
opération-
nelles Plans d’actions correctives (CAP) / Remédiation
• Paternité
des risques
• Paternité Examens des scénarios, modélisation, évaluation du capital, reporting sur les risques et les contrôles.
des
contrôles
Autoévaluation des risques et des contrôles
Le programme d’autoévaluation des risques et des contrôles
(RCSA), élément central du Cadre de gestion des risques
opérationnels du Groupe, continue de donner la priorité à
l’amélioration de la performance des contrôles dans toutes
les entités de l’organisation.
Le programme RCSA du Groupe facilite une identification
complète et cohérente des risques (risques inhérents et
émergents), des lacunes et des faiblesses de contrôle au
sein des pôles d’activité et des unités fonctionnelles du
Groupe. Ce programme a également permis d’assurer un
suivi des risques identifiés et mettre en œuvre des actions
correctives pour chaque défaillance identifiée.
GESTION DES RISQUES
de gouvernance des risques et contrôles au niveau des
départements, des filiales, des directions régionales et
du Groupe afin de renforcer la surveillance des risques
opérationnels par la direction exécutive, régionale et locale.
Cadre de gestion des risques opérationnels du
Groupe (GORMF)
Le Cadre de gestion des risques opérationnels du Groupe
repose sur le dispositif d’autoévaluation des risques et
des contrôles (RCSA), les indicateurs clés de risque (KRI),
l’identification des événements générateurs de pertes
et les actions correctives. Le GORMF continue d’évoluer
pour se conformer aux normes de Bâle et du secteur, ainsi
qu’aux autres exigences réglementaires.
Évènements
• Enregistrements
• Analyse des
causes
• Back-testing
Gouvernance
Assurance
Dans le cadre de la stratégie du Groupe concernant
l’intégration du programme RCSA, le Groupe a lancé en
2021 un programme/une mission d’évaluation annuelle des
risques. Ce programme permettait d’évaluer et d’actualiser
périodiquement les principaux risques de l’organisation
sous le prisme des changements apportés aux objectifs, aux
processus, aux produits, aux systèmes et à l’environnement
réglementaire de l’entreprise et d’assurer l’identification
rapide des risques nouveaux et émergents et de les gérer de
manière appropriée.
117
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
Suivi et correction des problèmes
La fonction Risque opérationnel/Contrôle interne du Groupe
continue de travailler avec les autres départements pour
s’assurer que les faiblesses des contrôles identifiées par
divers moyens (tests de contrôle RCSA, audits internes
et externes, évaluations réglementaires, examens de
la sécurité de l’information, évaluations par les pairs,
contrôle interne et conformité) sont centralisées et dûment
surveillées de leur détection jusqu’à leur correction.
Le Système électronique d’actions correctives (eCAP) du
Groupe sert de référentiel central et de plateforme pour
suivre et gérer les problèmes liés aux contrôles. Le système
assure la transparence des indicateurs significatifs et donne
à la Direction davantage de visibilité sur les cas de non-
conformité, les plans d’actions correctives et les statistiques
de gestion des problèmes dans l’ensemble du Groupe.
Le Groupe continue de tirer parti des activités d’assurance
combinée des fonctions de contrôle (Contrôle interne du
Groupe, Gestion des risques opérationnels, Audit interne et
Services de gestion qui englobent la sécurité interne et les
services d’enquête, Gestion des risques, Conformité, Sécurité
de l’information et Finance) pour intégrer et harmoniser
les processus d’assurance tels que l’évaluation du profil
de risque général du Groupe, l’examen des principaux
problèmes liés aux contrôles et le suivi de l’avancement des
mesures correctives des principaux problèmes au sein du
Groupe.
Pertes opérationnelles nettes liées - pourcentage du total
4 2021
Fraude interne
21
Fraude externe
12
Exécution, livrasion et
gestion des processus
5
Interruption d’activité et
défaillances des systèmes 14
3
Autre catégorie
3
118
Événements générateurs de pertes opérationnelles
Conformément aux pratiques du secteur et aux exigences
réglementaires, les pertes liées aux risques opérationnels
du Groupe sont classées selon sept principaux types
d’événements : fraude interne, fraude externe, pratiques
en matière d’emploi et sécurité sur le lieu de travail,
dommages aux actifs corporels, interruptions d’activité et
dysfonctionnements des systèmes, exécution, livraison
et gestion des processus, et clients, produits et pratiques
commerciales.
En 2021, le Groupe a enregistré une perte nette liée aux
risques opérationnels de 7,9 millions $EU, soit une baisse en
glissement annuel de 50 % par rapport à 2019 et de 12 % par
rapport à 2020.
En 2021, la perte opérationnelle du Groupe s’explique
principalement par les pertes suivantes :
• pertes historiques de 2011 à 2020 totalisant environ
3,9 millions $EU (43 % de la perte nette totale liée au
risque opérationnel) identifiées ou déclarées en 2021.
• Pertes liées à l’exécution, à la livraison et à la gestion des
processus totalisant environ 3,8 millions $EU. Les pertes
liées à l’exécution, la livraison et la gestion des processus
du Groupe sont principalement dues à des amendes
et pénalités réglementaires d’environ 1,6 millions $EU
comptabilisées dans les régions CESA (Afrique centrale,
orientale et australe).
Le Groupe a toutefois enregistré une diminution des pertes
liées aux amendes et pénalités de 34 % par rapport à 2020.
En 2021, les pertes pour fraude interne se sont élevées
à 346 000 $EU, soit 4 % des pertes nettes totales de
l’exercice, contre 3,1 million $EU (39 % des pertes nettes
totales) pour la fraude externe. Les événements liés à
l’exécution, la livraison et la gestion des processus ont
totalisé 3,8 millions $EU (49 % de la perte nette totale de la
période). Les pertes liées aux interruptions de l’activité et
aux défaillances des systèmes ont totalisé 365 000 $EU, soit
5 %. La perte dans la catégorie des autres événements s’est
élevée à 225 000 $EU, soit 3 % de la perte totale.
2020
39
49
50

La fonction Contrôle interne/Gestion du risque
opérationnel du Groupe poursuit la mise en œuvre d’une
série de mesures visant à réduire durablement les pertes
opérationnelles au sein du Groupe : surveillance des fraudes
et des bases de données, transferts de réussite, assurance/
recouvrement, activités d’assurance combinée menées
conjointement avec d’autres fonctions de contrôle et
amélioration des rapports et des analyses concernant les
pertes liées au risque opérationnel.
Conformément à l’Accord de Bâle et au cadre réglementaire,
Ecobank utilise l’approche élémentaire (BIA) pour le calcul
des fonds propres nécessaires à la couverture du risque
opérationnel. Le Groupe détient des fonds propres pour
couvrir le risque opérationnel égaux à la moyenne sur les
trois exercices précédents d’un pourcentage fixe (15 pour
cent) du produit brut annuel positif.
Gestion de la continuité de l’activité
Le programme du Groupe en matière de gestion de la
continuité de l’activité se fonde sur les normes et les
principes internationaux en la matière. Il décrit les
procédures opérationnelles et fonctionnelles essentielles
permettant la reprise des activités ou leur repli sur un autre
site en réponse à diverses perturbations. Ces procédures
fournissent aux collaborateurs de Ecobank des informations
visant à :
• assurer la sécurité du personnel et protéger les biens de
Ecobank ;
• reprendre les opérations pour assurer la continuité de
l’activité ;
• réaliser une analyse de situation et mettre en place les
actions appropriées ;
• fournir aux clients un accès aux applications
essentielles ;
• établir la communication avec nos employés, nos clients
et les autorités de réglementation ;
• protéger les archives et la propriété intellectuelle de
Ecobank.
Les filiales et les pôles d’activité sont guidés dans
l’élaboration, la mise à jour et le test régulier de plans
complets de continuité de l’activité (PCA). Les PCA sont
conçus pour garantir la fourniture dans des délais de
rétablissement prédéfinis d’applications et de processus
opérationnels essentiels.
Les rôles et les responsabilités définis par le programme
de gestion de la continuité de l’activité sont détaillés dans
la politique et les normes de l’entreprise. Cette approche
est une garantie de la cohérence à l’échelle du Groupe et
de l’efficacité des capacités en matière de continuité de
l’activité. Les spécialistes de la continuité de l’activité gèrent
le programme au niveau local et au niveau du Groupe.
GESTION DES RISQUES
L’équipe de gestion de la continuité de l’activité du Groupe
met son expertise et ses conseils à la disposition de toutes
les filiales de Ecobank pour les aider à élaborer, mettre en
œuvre, tester et tenir à jour des PCA et des procédures de
rétablissement efficaces.
Risque de non-conformité et risque réglementaire
En raison de sa présence sur le continent africain, le groupe
Ecobank doit faire face à des exigences réglementaires
importantes dans chaque pays où il exerce ses activités.
Ces exigences réglementaires pourraient avoir un impact
défavorable sur ses activités, en particulier dans un
contexte de croissance mondiale anémiée et d’extrême
intensité concurrentielle. Ecobank continue d’être affecté
par un nombre considérable de nouvelles exigences
réglementaires provenant de sources différentes. Par
conséquent, la Direction continue de fournir l’attention
et les ressources nécessaires pour veiller à ce que les
réformes réglementaires et les exigences y afférentes
soient intégrées dans les politiques, processus, produits et
opérations de Ecobank.
Ecobank a mis en place des processus robustes pour
s’assurer que tous les pôles d’activité respectent l’ensemble
des lois et réglementations applicables. Il s’appuie pour
ce faire sur son département Conformité, qui conseille les
pôles d’activité et les fonctions support au regard du respect
de la réglementation partout où le Groupe est implanté. Le
Groupe a également conçu un programme de conformité
afin de s’assurer que ses activités sont constamment en
adéquation avec les exigences réglementaires de tous
les pays où il est présent. Nous avons pour principale
responsabilité de veiller à la conformité des activités à la
réglementation locale, à l’atténuation des risques identifiés
par des mesures appropriées et au respect de l’appétit pour
le risque du Groupe.
Connaissance du client (KYC) et suivi des opérations
La qualité des informations recueillies auprès de nos clients
est essentielle pour améliorer le service à la clientèle
et concevoir des produits et services appropriés. Nos
politiques exigent donc une mise à jour permanente des
informations clients dans nos fichiers et systèmes.
Le département Conformité veille à ce que notre réseau
soit sécurisé et protégé contre le blanchiment de capitaux,
la corruption et le financement du terrorisme (LCB/
FT). Ecobank assure un suivi des opérations des clients
afin d’identifier celles qui paraissent suspectes à l’aide
d’un système automatisé. En outre, Ecobank collabore
étroitement sur le plan local avec les autorités chargées
de faire respecter la loi et les cellules de renseignements
financiers qui mènent la lutte contre le blanchiment
d’argent et le terrorisme.
119
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
4.4 Risques environnementaux et sociaux
(E&S)
Suivi des risques E&S
Sous la direction et l’autorité du Directeur des Risques
du Groupe, l’unité Environnement et développement
durable (E&S) a pour mission de gérer les efforts déployés
par la Banque en vue d’adhérer aux critères de durabilité
environnementale et aux principes socialement acceptables
des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations
Unies. L’unité E&S est directement responsable de la mise
en œuvre de la politique de Ecobank en matière de risques
environnementaux et sociaux. Pour ce faire, elle veille à ce
que toutes les activités de la Banque soient menées dans
le respect de l’environnement et de manière socialement
acceptable, tout en collaborant avec les pôles d’activité
pour s’assurer que les clients emprunteurs exercent leurs
activités en favorisant des pratiques responsables en
matière de développement durable. À cet égard, l’unité
examine et gère les activités et les opérations de la Banque
en vue de détecter les risques et impacts environnementaux
et sociaux potentiels, en particulier en ce qui concerne
les opérations dans des secteurs sensibles du point de
vue environnemental et social, comme le pétrole et le gaz,
l’exploitation minière, la construction d’infrastructures
lourdes, l’agriculture et l’agroforesterie, ainsi que l’industrie
manufacturière.
Dans la réalisation de ses objectifs, la gestion de l’E&S au
sein de Ecobank comporte trois niveaux. Le premier se
compose des chargés de clientèle des pôles d’activité qui
sont tenus de jouer un rôle proactif dans la conduite des
procédures de contrôle des risques E&S en filtrant et en
classant les opérations éligibles au regard des catégories
de risques E&S. Le deuxième niveau est celui de l’équipe
Risque Pays qui a un rôle de supervision visant à garantir le
respect des procédures de la politique E&S de Ecobank pour
les opérations classées dans les catégories de risques Faible
et Moyen de la classification des risques E&S de Ecobank.
Le troisième niveau correspond à l’unité E&S du Groupe
dont la responsabilité première consiste à s’assurer que les
procédures de risque E&S sont dûment mises en œuvre pour
toutes les opérations éligibles, quelle que soit la catégorie
de classification. Le Responsable E&S Groupe collabore
avec l’équipe Risque Pays pour veiller à ce que les pratiques
des clients en matière d’E&S soient étayées par des
éléments probants qui soient satisfaisants et suffisamment
documentés en vue d’un examen ultérieur.
. conformément à la politique E&S de Ecobank, la banque
120
Mise à jour de la politique E&S
Principes de l’Équateur (PE) et Ecobank
Les Principes de l’Équateur (PE) sont un cadre de gestion
des risques adopté par les établissements financiers pour
déterminer, évaluer et gérer les risques environnementaux
et sociaux dans le financement de projets. Il vise
principalement à fournir une norme minimale de diligence
raisonnable venant en appui de la prise de décision
responsable en matière de risque. Ecobank a adhéré à
l’association en 2012.
En 2020, l’Association des Principes de l’Équateur a publié
un nouvel ensemble d’exigences et élargi la portée du PE 4
pour inclure le changement climatique, la biodiversité, les
droits humains et les impacts sur les peuples autochtones.
Ces nouvelles exigences visent à renforcer l’évaluation des
risques et la gestion des opérations entrant dans le champ
des principes. Ecobank met à jour sa politique E&S afin
d’intégrer les nouvelles exigences EP 4.
Système de gestion environnementale et sociale
(SGES)
Les principales procédures relevant du système de gestion
environnementale et sociale du Groupe sont les suivante :
• Contrôle des opérations au regard des activités figurant
dans la Liste d’exclusion.
• Examen des transactions au regard des risques E&S
conformément aux directives sectorielles E&S ;
• Vérification des transactions en vue de l’identification
potentielle de risques E&S ;
• Classification des opérations par niveau de risques E&S
(Faible, Moyen et Élevé) ;
• Pour les opérations à faible risque E&S, le chargé de
clientèle validera les formulaires de Contrôles préalables
sur le plan environnemental et social (ESDD) que le
Directeur des Risques aura la charge de vérifier ; et
• Pour toutes les opérations associées à un niveau de
risques E&S Moyen et Élevé, un formulaire ESDD détaillé
est nécessaire (le chargé de clientèle et le Directeur des
Risques valideront toutes les opérations ayant un niveau
de risque moyen qui seront vérifiées par le Directeur E&S
du Groupe).
As indicated in Figure 1 opposite and in line with the
Comme indiqué dans le graphique 1 ci-dessous et
filtre, classe, évalue, présente et surveille les opérations dans
les secteurs présentant des risques E&S importants. Notre
objectif est de maintenir les niveaux de risque E&S dans des
limites internes et externes acceptables. Les conditions et
les plans d’action en matière d’E&S sont pris en compte dans
les demandes de crédit sous la forme de clauses imposées
à l’emprunteur et font l’objet d’un suivi régulier comme
indiqué dans la convention de crédit.
 GESTION DES RISQUES

Graphique 1
Procédures GRES

Liste d’exclusion Liste de contrôle Liste de contrôle Plan d’action Plan d’action
E&S E&S E&S Niveau de risque E&S
Critère de Directives sectorielles Lettre d’offre Exposition globale de
classification E&S Ecobank
E&S Conditions de prêts
Modèle de rapport

Étapes
Sélection Classification Contrôle préalable Formulation et Surveillance
incorporation du plan et reporting de
d’action convenu dans conformité
la lettre d’offre

Données finales
Décision de Classification Exigences spécifiques Plan d’action Rapport de suivi
poursuivre Détermination du E&S E&S E&S
ou rejeter niveau des contrôles Mesures correctives
préalables Plan d’action

L’élaboration des procédures GRES appliquées au sein de

Graphique 2
Ecobank repose sur l’engagement de la Banque à l’égard
des Normes de performance de l’IFC ainsi que sur son Transaction par catégorie de risque E&S
adoption de l’interprétation que font d’autres institutions Nombre d’opérations
financières de la gestion environnementale et sociale au Catégories de risque E&S éligibles
regard du processus de surveillance des crédits. Par ailleurs, Élevé 35
le Groupe établit l’ensemble des rapports E&S obligatoires
Moyen 862
ou volontaires attendus par ses prêteurs tels que l’IFC et les
Faible 2 524
cadres ESG auxquels il a adhéré, notamment les Principes
de l’Équateur et le Pacte Mondial des Nations Unies. Total 3 421

Analyse des opérations éligibles au regard du risque

Examen du portefeuille E&S
E&S
Au 31 décembre 2021, l’équipe de gestion E&S du Groupe
En décembre 2021, 3 421 opérations menées dans des
a examiné un total de 3 421 opérations dans des secteurs
secteurs E&S sensibles ont été déclarées et gérées au
présentant des risques E&S importants tels que l’industrie
regard des risques et de l’impact E&S au niveau du
extractive, l’industrie pétrolière et gazière intermédiaire et
Groupe. Le Nigeria est arrivé en tête avec 2 155 opérations
aval, la construction d’infrastructures lourdes, l’industrie
examinées, tandis que la région AWA se situait en dernière
manufacturière, l’électricité (production/transport/
position en termes opérations examinées (297). Ecobank
distribution) et l’immobilier commercial. Les opérations
continue de gérer les risques environnementaux et
classées dans un niveau de risque dit « Faible » posent un
sociaux à travers son cadre de GRES.
risque moins grave et ont un impact moins préoccupant,
voire négligeable, sur la qualité esthétique des normes
environnementales et sociales. Le graphique 2 ci-dessous
présente la ventilation par catégories des opérations
éligibles au regard des critères E&S au 31 décembre 2021 :

121
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Graphique 3
Opérations gérées suivant les critères E&S dans les régions Ecobank par catégorie de classification en 2021

2 155

264 218 210

170 202
118
9 49 17 4 5
AWA CESA Nigéria UEMOA

Faible Moyen Élevé

Renforcement des capacités

L’équipe Risques E&S de Ecobank continue de dispenser
une formation formelle et informelle au personnel et aux
clients. Au total, 76 membres du personnel ont été formés
chez Ecobank Liberia et Ecobank Sierra Leone au cours de
l’exercice.
5. Gestion des fonds propres
5.1 Au niveau du Groupe
La Politique de gestion des fonds propres du Groupe a
pour but d’assurer le respect de toutes les exigences de
fonds propres réglementaires et d’appuyer les objectifs
du Groupe en matière de notation de crédit. Elle définit
également les principes d’allocation des fonds propres
aux activités afin de garantir un rendement optimal aux
apporteurs de capitaux.

Sur une base consolidée, le Groupe est tenu de respecter

les exigences de fonds propres de Bâle II/III fixées par la
BCEAO pour les banques ayant leur siège dans la zone
UEMOA. Les filiales bancaires sont tenues, de manière
autonome, de maintenir des niveaux minimaux de fonds
propres et des ratios minimums d’adéquation des fonds
propres, lesquels sont déterminés par leurs régulateurs
nationaux ou régionaux.

Au 31 décembre 2021, le Groupe respectait les ratios

d’adéquation des fonds propres minimaux réglementaires
et se situait au-delà de ses objectifs internes, avec un
ratio de fonds propres de base T1 de 10,7 % et un ratio de
solvabilité total de 14,7 % (le minimum réglementaire de
l’UEMOA était de 7,875 % pour le ratio de fonds propres de
base et de 10,375 % pour le ratio de solvabilité en 2021).

122

vo
us a
N o
Nous sommes la banque
des PME en Afrique en 2021
Ecobank est ravie d’avoir été reconnue la
Banque de l’année pour les PME à l’occasion
des Trophées African Banker 2021.
Merci d’avoir fait de nous la banque
panafricaine des petites et moyennes
entreprises (PME).
n é
g ag
ns
Visitez ecobank.com/commercial-banking
pour découvrir nos produits, services et
solutions pour les PME qui peuvent vous
aider à développer votre entreprise et
à réussir.
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET
REVUE SECTORIELLE
ECOBANK A ÉMIS
AVEC SUCCÈS 350
MILLIONS $EU DE TITRES
DURABLES
Ecobank est devenue
la première institution
financière d’Afrique
subsaharienne à émettre
des titres Tier 2 devant
financer des projets liés au
développement durable.
L’euro-obligation Sophomore, émise
en juin 2021 et arrivant à échéance
en juin 2031, est cotée sur le marché
principal de la Bourse de Londres. Elle a
été sursouscrite de 3,6 fois et a suscité
l’intérêt des investisseurs du monde
entier. Ecobank utilise un montant
équivalent au produit net pour financer
ou refinancer des actifs éligibles
nouveaux ou existants qui s’accordent
avec son Cadre de financement durable
et confirment son orientation à long
terme vers des initiatives durables.

124
 ANALYSE
FINANCIÈRE ET
REVUE SECTORIELLE

125
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Introduction
Ecobank Transnational Incorporated (ETI) et ses
banques, filiales non bancaires et sociétés affiliées
sont collectivement dénommées le « Groupe
Ecobank », ou « Ecobank », ou « le Groupe ».
Ecobank est la première institution panafricaine
en Afrique. Elle est présente dans 35 pays africains
et possède des bureaux à Paris, Londres, Dubaï et
Pékin. Ecobank est au service d’environ 30 millions
de clients et dispose d’actifs et de fonds propres
s’élevant respectivement à 27,56 milliards $EU et
2,16 milliards $EU au 31 décembre 2021.
Pour les besoins de sa gestion, le Groupe organise
ses activités en trois grands secteurs faisant
chacun l’objet d’une information sectorielle. Il
exerce ses activités de détail au sein de la Banque
des Partculiers et ses activités de gros au sein de la
Banque Commerciale et de La Banque des Grandes
Entreprises et d’Investissement.
Les activités sont en outre organisées selon quatre
régions faisant chacune l’objet d’une information
géographique, à savoir le Nigeria, l’Afrique de
l’Ouest Francophone (UEMOA), l’Afrique de l’Ouest
Anglophone (AWA) et l’Afrique centrale, de l’Est et
australe (CESA).
Ecobank établit ses états financiers consolidés
conformément aux normes internationales
d’information financière IFRS (International
Financial Reporting Standards). L’« analyse
financière et la revue sectorielle » figurant ci-
dessous fournissent un aperçu comparatif et
une analyse des résultats financiers consolidés
du Groupe Ecobank pour les exercices clos les
31 décembre 2021 et 31 décembre 2020.

Synthèse
Présentation de la situation financière
Exercice clos le 31 décembre (en millier $EU, sauf données par action et ratios) 2021 2020
Produit Net Bancaire 1 756 714 1 679 765
Résultat d’exploitation, avant provisions et impôts 722 016 625 727
Bénéfice avant impôts, perte monétaire nette et dépréciation du goodwill 504 336 398 702
Bénéfice avant impôt (hors dépréciation du goodwill) 477 992 337 882
Résultat avant impôt 477 992 174 318
Résultat net de l’exercice 357 366 88 319
Résultat net, part du Groupe 262 234 4 202
Résultat net dilué par action ordinaire ($EU cents) 1,063 0,010
Valeur nette compatible tangible par action ($EU cents) 5,70 5,47
Rendement moyen de capitaux propres (ROE)(1) 17,3 % 0,3 %
Rentabilité des capitaux propres tangibles (ROTE)(2) 19,0 % 0,3 %
Rentabilité des capitaux propres tangibles (hors goodwill) 19,0 % 13,3 %

1 Le ROE est calculé en utilisant le bénéfice part du Groupe divisé par les capitaux propres moyens de fin de période de ETI.
2 Le ROTE est calculé en divisant le bénéfice part du Groupe parpar les capitaux propres tangible moyens de fi de période. Les capitaux
propres corporels sont les capitaux propres de ETI déduits des intérêts minoritaires, du goodwil et des actifs incorporels.

Nos résultats commerciaux et financiers pour l’année
2021 témoignent des progrès que nous avons réalisés
concernant nos priorités stratégiques, à savoir créer de
la valeur pour nos actionnaires et parties prenantes.
Notre modèle opérationnel diversifié nous a permis
d’enregistrer, sur l’exercice, un rendement record
des capitaux propres tangibles (ROTE) de 19 %, un
bénéfice dilué par action (BPA) en hausse de 59 %, à
1,06 cent $EU, et une valeur comptable corporelle par
action (TBVPS) de 4 % à 5,70 cents $EU. Le résultat
avant impôt ressort à 478 millions $EU, en hausse de
140 millions $EU (+41 %) (hors dotations aux provisions
pour dépréciation du goodwill de 164 millions $EU
en 2020). L’augmentation des bénéfices s’explique
par la hausse des revenus, quoique modeste, malgré
les défis auxquels nous avons été confrontés dans
l’environnement opérationnel, par la maîtrise des
dépenses, une gestion du risque de crédit rigoureuse
et le dévouement sans faille de nos équipes de
Ecobankers envers nos clients.
Le produit net bancaire (produit d’exploitation total)
a augmenté de 77 millions $EU pour atteindre
1,76 milliard $EU, porté par une dynamique
commerciale encourageante dans l’ensemble de nos
métiers et de nos régions. Nous avons travaillé dans
un souci accru de maîtrise des dépenses, avec à la
clé une baisse des charges d’exploitation totales du
Groupe de 19 millions $EU, à 1,03 milliard $EU, ce qui
nous a permis d’atteindre un coefficient d’exploitation
record de 58,9 %, le plus bas des dix dernières années.

126
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Nos indicateurs de risque de crédit reflètent une résilient et liquide.

reprise progressive de l’activité économique et
une amélioration des conditions de crédit. En
conséquence, le ratio de prêts non performants et
le ratio de couverture des prêts non performants
s’améliorent respectivement de 140 points de base,
à 6,2 %, et de 28 points de base, à 102,1 %. Les dépôts
de la clientèle ont augmenté de 1,4 milliard $EU, à
19,71 milliards $EU, pour clôturer 2021 avec un ratio
prêts/dépôts de 51,9 %. Globalement, nous avons
terminé l’année avec un bilan en nette amélioration,
Enfin, la forte croissance bénéficiaire conjuguée
à l’émission de titres Tier 2 devant financer
des projets liés au développement durable
(350 millions $EU) et de dettes supplémentaires
Tier 1 (AT1) (75 millions $EU) a renforcé nos ratios
d’adéquation des fonds propres. En conséquence, le
ratio des fonds propres Tier 1 et le ratio d’adéquation
des fonds propres total pour l’exercice s’établissent
respectivement à 10,7 % et 14,8 %.

Analyse du compte du résultat

Résultat d’exploitation (produit net bancaire)
Exercice clos le 31 décembre (en milliers $EU) 2021 2021 Variation %
Marge nette d’intérêts (NII) 944 430 907 226 4
Revenu hors intérêts (NIR) 812 284 772 539 5
Produit net bancaire 1 756 714 1 679 765 5
Contribution des NIR au produit net bancaire 46,2 % 46,0 % –

Produit net bancaire

Le produit net bancaire, qui correspond à la somme
des produits d’intérêts nets et des produits hors
intérêts, s’est élevé à 1,76 milliard $EU, soit une
augmentation de 77 millions $EU ou 5 % par rapport
à 2020, porté par une dynamique commerciale
encourageante dans l’ensemble de nos métiers
et de nos régions. Le produit net bancaire hors
effet de change a augmenté de 93 millions $EU,
ce qui témoigne des avantages de notre modèle
opérationnel diversifié. Les revenus ont également
bénéficié de notre détermination à augmenter notre
part de marché dans nos activités Financement
du commerce, Paiements et FICC, ainsi que de nos
investissements continus dans nos ressources
humaines, nos technologies et nos processus.

Produit net d’intérêts (NII) et Marge d’intérêts

Exercice clos le 31 décembre (en milliers $EU) 2021 2021 Change %
Produits d’intérêts 1 473 554 1 390 438 6
Charges d’intérêts -529 124 -483 212 4
Produit net d’intérêts (NII) 944 430 907 226 4
Actifs rémunérés moyens 18 586 604 17 228 840 8
Rendement brut des actifs rémunérés 7,9 % 8,1 %
Moins : rendement brut sur des passifs porteurs d’intérêts 2,3 % 2,4 %
Marge brute d’intérêts 5,6 % 5,7 %
Marge nette d’intérêts 5,1 % 5,3 %

Revenus nets d’intérêts

Les produits d’intérêts nets correspondent aux
intérêts acquis sur les prêts et créances à la
clientèle et autres établissements financiers, les
titres de créance et les autres actifs rémunérés
moins les intérêts versés sur les dépôts de la
clientèle, les autres dépôts et les emprunts à court
et long terme. Les produits d’intérêts perçus sur
les Prêts et créances à la clientèle et aux autres
établissements financiers, les titres de créance
et les autres actifs productifs d’intérêts ont
augmenté de 83 millions $EU (+6 %), pour atteindre
1,47 milliard $EU, principalement en raison de
la hausse du portefeuille de titres de placement
et de l’augmentation des soldes de prêts au sein
de la Banque Commerciale et de la Banque des
Partculiers, une hausse partiellement annulée par
la baisse des revenus sur les titres du Trésor. Le
rendement brut moyen des actifs rémunérés s’est
légèrement replié pour s’établir à 7,9 %, contre 8,1 %
en 2020. Les charges d’intérêts sur les dépôts de la
clientèle, les autres dépôts et les emprunts à court
et long terme ont augmenté de 46 millions $EU

127
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

(+10 %), à 529 millions $EU, principalement en raison
de la hausse des coûts de financement au sein de
la Banque des Grandes Entreprises et des coûts de
financement sur les emprunts. Cette hausse a été
partiellement compensée par la baisse des coûts
de financement sur les emprunts interbancaires
et l’augmentation des dépôts de la clientèle non
rémunérés au sein de la Banque des Partculiers.
Le taux brut moyen versé sur toutes les sources de
financement ressort à 2,3 % en 2021, contre 2,4 %
en 2020. En conséquence, les produits d’intérêts
nets ont augmenté de 37 millions $EU (+4 %), à
944 millions $EU. La marge d’intérêts nette (NIM), qui
se calcule en divisant les produits d’intérêts nets par
la moyenne totale des actifs rémunérés et qui est un
indicateur de la rentabilité des actifs rémunérés de
la Banque déduction faite des coûts du financement,
s’est élevée à 5,1 %, contre 5,3 % en 2020, du fait
principalement de l’impact de la baisse des taux
d’intérêt et de la hausse des passifs rémunérés.

Revenus hors intérêts (NIR)

Exercice clos le 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Produits d’honoraires et de commissions

Commissions et honoraires liés au crédit 144 412 127 099 14
Honoraires de financement des entreprises 8 438 16 264 -48
Honoraires de gestion de portefeuille et autres 9 525 10 900 -13
Honoraires et commissions de courtage 10 174 3 418 198
Gestion de la trésorerie et frais annexe 218 671 187 226 17
Revenus de gestion de cartes bancaires 78 177 64 553 21
Autres 30 752 15 129 103
Charges d’honoraires et de commissions -48 720 -35 643 37
Produits nets d’honoraires et de commissions 451 429 388 946 16
Net fee and commission income
Produits de change 268 776 265 459 1
Négociation de titres 26 841 80 817 -67
Revenus nets de trading 295 617 346 276 -15
Gains nets sur titres de placement 18 563 16 617 12
Produits des autres activités 46 675 20 700 125
Total autres revenus 65 238 37 317 75
Revenus hors intérêts (NIR) 812 284 772 539 5
Contribution des NIR au produit net bancaire 46,2 % 46,0 %
* La rubrique : Gestion de la trésorerie et frais annexe correspondent à la somme des commissions de transfert de fonds, des commissions
en euros, du transfert rapide, de la gestion des comptes courants, des commissions d’émission de traites, des commissions Western Union,
des commissions bancaires par Internet et SMS, des revenus de l’argent mobile, des autres commissions de gestion de trésorerie, des
commissions Money Gram , Commissions RIA, Commissions WARI, Commissions Bancassurance, Gestion de trésorerie des filiales.

Produits hors intérêts

Les produits hors intérêts se sont élevés à
812 millions $EU, soit une hausse de 40 millions $EU
ou de 5 % par rapport à 2020. Cette hausse s’explique
principalement par les commissions perçues sur les
prêts, la gestion de trésorerie et les cartes bancaires,
qui ont été alimentées par une forte activité de
la clientèle. Les produits nets des honoraires et
commissions atteignent 451 millions $EU, soit une
hausse de 62 millions $EU (16 %), principalement
grâce aux commissions perçues sur le crédit,
la gestion de trésorerie et les cartes bancaires.
Les revenus nets de trading ont diminué de
51 millions $EU (-15 %), à 296 millions $EU, en raison
d’une baisse des ventes de devises pour le compte
de la clientèle, partiellement compensée par une
hausse des revenus de trading et des gains de
réévaluation. Les autres revenus ont augmenté de
28 millions $EU (+75 %), à 65 millions $EU, grâce
à la vente d’actifs non stratégiques et de produits
de dividendes associés aux entités détenues
par certaines de nos filiales. En conséquence, la
contribution des produits hors intérêts au produit
net bancaire total s’est légèrement améliorée, à
46,2 %, contre 46,0 % en 2020.

128
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Charges d’exploitation
Exercice clos le 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Charges du personnel 454 937 462 992 -2

Dotations aux amortissements 108 669 104 206 4

Communication et technologie 133 967 136 180 -2

Cotisations professionnelles 54 282 63 949 -15
Loyers et charges locatives 41 350 42 978 -4
Entretien et réparations 18 726 20 605 -9
Assurances 34 659 31 423 10
Frais de restructuration 681 31 682 -98
Autres(1) 187 427 160 023 17
Autres charges d’exploitation 471 092 486 840 -3
Total charges d’exploitation 1 034 698 1 054 038 -2

Coefficient d’exploitation 58,9 % 62,7 %

1 La rubrique “autres” comprend les pertes opérationnelles et les amendes, la publicité et la promotion, les voyages d’affaires, les achats
et fournitures de services, le carburant, etc.

Charges d’exploitation
Les charges d’exploitation de l’exercice s’élèvent à
1,03 milliard $EU, soit une baisse de 19 millions $EU
(-2 %). Abstraction faite des effets de change,
ces charges ont diminué de 18 millions $EU. Les
charges d’exploitation continuent de bénéficier
très largement de notre stratégie « One Bank »,
« conception centralisée mais distribution locale ».
Les charges de personnel se sont élevées à
455 millions $EU, soit une baisse de 8 millions $EU,
en raison des réductions d’effectifs. Les dotations
aux amortissements ressortent à 109 millions $EU,
en hausse de 4 millions $EU, en raison des
investissements réalisés dans le numérique et les
capacités mobiles afin d’améliorer l’expérience
client et de stimuler la croissance des revenus.
Les autres charges d’exploitation ont baissé de
16 millions $EU, à 471 millions $EU, en raison d’une
réduction des coûts discrétionnaires. De plus, les
charges d’exploitation totales ont bénéficié en 2021
des coûts exceptionnels de restructuration de 2020,
d’un montant de 32 millions $EU. En conséquence,
le coefficient d’exploitation s’est amélioré de
3,8 points de base pour atteindre un niveau record
de 58,9 %, le plus bas des dix dernières années. Par
ailleurs, le ratio coût/actif, qui mesure les coûts
par rapport à la valeur moyenne de l’actif total,
s’établit à 3,9 % sur l’exercice, contre 4,3 % en 2020.
Nous continuons de procéder à des changements
structurels afin de réduire les coûts et nous visons
à moyen terme un coefficient d’exploitation
d’environ 55 %.

Provisions pour dépréciation (Provision pour

pertes sur créances douteuses)
Exercice clos le 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Provisions pour dépréciations des Prêts et créances

Provision spécifique (Stage 3) 271 705 240 157 13
Provision collective (Stages 1 et 2) 102 412 71 915 42
374 117 312 072 20
Moins recouvrements et reprises de provision -204 507 -130 517 57
Charges nettes de dépréciation sur Prêts et créances 169 610 181 555 -7
Provisions sur autres actifs financiers 48 070 45 470 6
Provisions pour dépréciaiton des actifs financiers 217 680 227 025 -4

Coût du risque 1,69 % 1,85 %

129
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Provisions pour dépréciation
(Provision pour pertes sur créances
douteuses)
Les provisions pour pertes sur créances
correspondent au montant comptabilisé pour
porter la provision pour pertes sur créances (ACL)
à un niveau que la direction estime suffisant
pour absorber les pertes sur créances encourues
et attendues au sein du portefeuille de prêts de
la Banque, déduction faite de tout recouvrement
de prêts. En 2021, les provisions pour pertes sur
créances au titre des Prêts et créances se sont
élevées à 374 millions $EU, soit une augmentation
de 62 millions $EU (32 millions $EU sur les prêts en
Stage 3 [prêts non performants] et 30 millions $EU
sur les prêts en Stage 1 et 2 [prêts performants]) par
rapport à l’exercice précédent. Cette augmentation
des provisions pour pertes sur créances s’explique
principalement par leur forte hausse dans l’UEMOA.
En outre, les 374 millions $EU de provisions
pour pertes sur créances pour 2021 incluent une
provision au titre des risques macroéconomiques de
85 millions $EU, une provision de sécurité venant
s’ajouter à l’estimation calculée par le modèle pour
les pertes sur créances attendues afin de tenir
compte des incertitudes persistantes pesant sur
l’environnement de crédit. Les recouvrements de
prêts et les reprises de provisions pour pertes sur
créances se sont élevés à 205 millions $EU en 2021,
en hausse de 74 millions $EU par rapport à l’exercice
précédent. Cette hausse est due à des recouvrements
de 32 millions $EU dans le cadre du mécanisme de
résolution et aux reprises de provisions pour pertes
sur créances dans les régions UEMOA, Nigeria et
CESA à la faveur d’une amélioration des conditions
de crédit. En conséquence, le montant total des
provisions pour pertes sur créances au titre des
Prêts et créances de l’exercice, déduction faite des
recouvrements de prêts et des reprises de provisions
pour pertes sur prêts, a diminué de 12 millions $EU
pour s’établir à 170 millions $EU. Les provisions
pour pertes sur autres actifs financiers ont atteint
48 millions $, contre 3 millions $ l’exercice précédent.
Globalement, le coût du risque pour l’année s’élève
à 1,69 % (1,85 % en 2020), soit une amélioration de
16 points de base.
Impôt
L’impôt sur le résultat s’élève à 122 millions $EU
en 2021, contre 89 millions $EU pour l’exercice
précédent. Le taux effectif d’impôt sur le revenu
s’établit à 25,6 %, contre 26,4 % (hors impact de la
provision pour dépréciation du goodwill) en 2020.
Analyse du bilan
Le bilan du Groupe reste solide, liquide et diversifié.
Le total de l’actif publié s’élevait à 27,56 milliards $EU
au 31 décembre 2021, en hausse de 1,6 milliard $EU
par rapport aux 25,94 milliards $EU au 31 décembre
2020.
Cette hausse est principalement due à un
augmentation record des dépôts de la clientèle
d’un montant de 1,4 milliard $EU. Une analyse d’un
exercice sur l’autre de certains postes du bilan
consolidé est présentée ci-après :

Total actif
Au 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %
Actif
Trésorerie et soldes auprès des banques centrales 4 209 138 3 752 596 12
Prêts et créances aux établissements de crédit 2 289 445 2 011 343 14
Actifs financiers détenus à des fins de transactions 346 042 156 490 121
Titres de placement :
Bons du trésor et autres effets publics 2 087 085 1 730 845 21
Instruments financiers dérivés 78 404 115 162 -32
Titres de placement 6 560 228 6 074 244 8
Actifs affectés en garantie 206 001 423 599 -51
Prêts et créances à la clientèle (brut) 10 228 241 9 798 063 4
Minoré du cumul des pertes de valeur -652 376 -558 115 17
Prêts et créances à la clientèle (net) 9 575 865 9 239 948 4
Immobilisations incorporelles 122 288 151 870 -19
Immobilisations corporelles 750 615 810 521 -7
Autres actifs 1 336 682 1 472 855 -9

Total actif 27 561 793 25 939 473 6

130

Caisse et avoirs auprès des banques
centrales
Nous déposons des liquidités auprès des banques
centrales afin de satisfaire aux exigences en
matière de réserves et de faciliter la gestion de la
liquidité dans le cadre normal de nos activités. La
caisse et les avoirs auprès des banques centrales
au coût amorti s’élèvent à 4,21 milliards $EU au
31 décembre 2021, contre 3,75 milliards $EU en
2020, soit une hausse de 457 millions $EU (+12 %)
qui s’explique par une augmentation des avoir
auprès des banques centrales autres que les
réserves obligatoires. Les réserves obligatoires
auprès des banques centrales ont augmenté de
26 millions $EU pour atteindre 1,68 milliard $EU.
Un grand nombre de ces réserves ne portent
pas intérêt et sont détenues au Nigeria afin de
respecter le taux de réserves obligatoires qui a été
relevé à 27,5 % par la banque centrale.
Prêts et créances aux établissements
de crédit
Les Prêts et créances aux établissements de
crédit sont constitués de dépôts détenus auprès
d’autres établissements de crédit afin de faciliter
les relations de correspondant bancaire et de gérer
nos risques de liquidité et de taux d’intérêt, ainsi
que nos placements. Les Prêts et créances aux
établissements de crédit s’élèvent, au coût amorti,
à 2,29 milliards $EU au 31 décembre 2021, contre
2,01 milliards $EU au 31 décembre 2020, soit une
augmentation de 278 millions $EU.
Actifs financiers détenus à des fins de
transaction
Les actifs financiers détenus à des fins de
transaction sont des titres que nous détenons à
des fins de transaction et sont principalement des
obligations d’État détenues au Ghana (74 % du total
des actifs financiers du Groupe détenus à des fins
de transaction), au Nigeria (18 %) et dans la région
CESA (8 %). Au 31 décembre 2021, nous détenions
346 millions $EU de titres comptabilisé à la juste
valeur par le biais du compte de résultat, contre
156 millions $EU en 2020. Cette augmentation de
190 millions $EU s’explique par une hausse des
titres de la dette souveraine, notamment au Ghana.
Titres de placement
Notre portefeuille de titres de placement se
compose principalement de bons du Trésor de
différentes durées, de titres de créance et de titres
de participation. Nous détenons ces titres pour
répondre aux besoins de trésorerie, de liquidité et
de gestion actif-passif.
Bons du Trésor et autres effets publics
Nous investissons les dépôts que nous n’avons
pas besoin d’utiliser immédiatement à des fins de
prêts aux clients dans des bons du Trésor. Fin 2021,
ces bons du Trésor s’élèvent à 2,09 milliards $EU
ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE
comptabilisés à la juste valeur par le biais des
autres éléments du résultat global, soit une hausse
de 356 millions $EU par rapport à 2020.
Titres de placement
Il s’agit de titres de placement, à l’exclusion des
bons du Trésor. Ils se composent de titres de
créance et de titres de participation cotés et non
cotés. Les titres de créance sont détenus à la juste
valeur par le biais des autres éléments du résultat
global et les titres de participation sont détenus soit
à la juste valeur par le biais des autres éléments
du résultat global, soit à la juste valeur par le biais
du compte de résultat. Au 31 décembre 2021, nous
détenions au total 6,56 milliards $EU de titres de
placement (dont 97 % d’obligations et 3 % d’actions),
soit une hausse de 486 millions $EU par rapport à
l’exercice précédent. Par ailleurs, 57 % des titres de
placement sont détenus dans la région UEMOA.
Prêts et créances à la clientèle
Le Groupe accorde des prêts à la clientèle, qu’il
s’agisse de particuliers, de petites entreprises,
d’entreprises régionales et multinationales ou
d’entités publiques. Les Prêts et créances à la clientèle
sont détenus au coût amorti. Au 31 décembre
2021, le montant brut des Prêts et créances à la
clientèle s’élevait à 10,23 milliards $EU, contre
9,80 milliards $EU au 31 décembre 2020, soit une
hausse de 430 millions $EU (+4 %). Le montant net
des Prêts et créances, déduction faite du montant
cumulé des provisions pour dépréciation de
créances, s’élèvent à 9,58 milliards $EU, en hausse
de 336 millions $EU (+4 %) par rapport à l’exercice
précédent. Hors effets de change, les prêts nets ont
augmenté de 914 millions $EU en 2021. La reprise
progressive de l’activité économique a soutenu la
croissance des prêts. Sur le plan sectoriel, les prêts de
la Banque des Grandes Entreprises et de la Banque
des Partculiers ont augmenté respectivement de
347 millions $EU, principalement au quatrième
trimestre, et de 10 millions $EU. Toutefois, le
portefeuille de prêts de la Banque Commerciale a
diminué de 21 millions $EU (-2 %), en raison des effets
de change. Sur le plan géographique, le montant
net des Prêts et créances à la clientèle a progressé
respectivement de 193 millions $EU, 188 millions $EU
et 40 millions $EU au Nigeria, dans la région AWA et
la région CESA. En revanche, la demande de prêts a
été très faible dans la région UEMOA, où les prêts ont
diminué de 61 millions $EU en 2021.
Les provisions pour pertes sur créances s’élevaient
à 652 millions $EU au 31 décembre 2021, contre
558 millions $EU au 31 décembre 2020, soit une
augmentation de 94 millions $EU. Ce montant
de 652 millions $EU comprenait des provisions
pour pertes sur créances en Stage 3 (prêts non
performants) pour un montant de 429 millions $EU,
des provisions pour pertes sur créances en
Stage 2 pour un montant de 143 millions $EU
et des provisions pour pertes sur créances en
Stage 1 pour un montant de 80 millions $EU.
131
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Les provisions en Stages 1 et 2 concernent les
prêts performants et les instruments hors bilan.
L’augmentation de 94 millions $EU des provisions
pour pertes sur créances en 2021 se décompose de
la manière suivante : hausse de 54 millions $EU
des provisions pour pertes sur créances en
Stage 3 et de 51 millions $EU des provisions pour
pertes sur créances en Stage 2 et diminution de
10 millions $EU des provisions pour pertes sur
créances en Stage 1. Les provisions pour pertes
sur créances de fin de période comprennent
une provision au titre des risques économiques
de 164 millions $EU (85 millions $EU en 2021)
détenue en guise de coussin de sécurité contre
l’incertitude persistante entourant les perspectives
économiques. Pour plus d’informations sur les
provisions pour créances douteuses, voir les notes
annexes aux états financiers
Les prêts non performants représentaient
639 millions $EU au 31 décembre 2021, contre
749 millions $EU au 31 décembre 2020. La
diminution nette de 110 millions $EU s’explique
par les sorties de fonds (réduction des prêts en
Stage 3) provenant de recouvrements de prêts pour
un montant de 89 millions $EU, de recouvrements
de 124 millions $EU, de reclassements en prêts
performants (Stages 1 et 2) pour un montant de
37 millions $EU et d’abandons de créances pour
un montant de 152 millions $EU, et par les entrées
de fonds (rattachement aux prêts en Stage 3) des
prêts en Stage 1 et en Stage 2 pour un montant de
291 millions $EU. En conséquence, le ratio de prêts
non performants s’améliore de 140 points de base
pour s’établir à 6,2 %, tandis que le provisionnement
des prêts non performants s’établit à 102,1 %,
en nette amélioration par rapport aux 74,5 %
enregistrés en 2020.

Prêts et créances à la clientèle

Au 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Groupe
Prêts et créances à la clientèle (brut) 10 228 241 9 798 063 4
Provisions cumulées -652 376 -558 115 17
Prêts et créances à la clientèle (net) 9 575 865 9 239 948 4

Créances douteuses 639 158 749 054 -15

Ratio de créances douteuses 6,2 % 7,6 % –
Ratio de couverture 102,1 % 74,5 % –

Prêts et créances par pôle d’activité

Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement 7 132 280 6 784 919 5
Banque Commerciale 1 343 521 1 364 766 -2
Banque des Particuliers 1 100 064 1 090 263 1
Total Prêts et créances à la clientèle 9 575 865 9 239 948 4

Prêts et créances par Région géographique

UEMOA 3 735 447 3 796 413 -2
Nigéria 2 394 721 2 202 138 9
AWA 1 329 660 1 141 538 16
CESA 1 672 427 1 632 914 2
Autres 443 610 466 945 -5
Total Prêts et créances à la clientèle 9 575 865 9 239 948 4

132
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Dépôts de la clientèle représente 26 % du total des dépôts de la clientèle)

Les dépôts de la clientèle, qui représentent
environ 72 % du total des passifs et des capitaux
propres du Groupe, constituent sa principale
source de financement. Les dépôts de la clientèle
sont détenus au coût amorti. Au 31 décembre
2021, les dépôts de la clientèle s’élevaient à
19,71 milliards $EU, soit une augmentation record
de 1,4 milliard $EU (+8 %) par rapport à 2020.
Hors effet de change, les dépôts de la clientèle
ont progressé de 2,5 milliards $EU en 2021. La
hausse des dépôts de la clientèle a été généralisée.
Sur le plan sectoriel, la Banque des Grandes
Entreprises (qui représente 44 % du total des
dépôts de la clientèle) a vu ses dépôts augmenter
de 1,0 milliard $EU, la Banque Commerciale
(24 %) de 479 millions $EU, tandis que la Banque
des Partculiers (32 %) a enregistré une légère
diminution de ses dépôts, de 81 millions $EU.
Sur le plan géographique, la région CESA (qui
a vu ses dépôts augmenter de 579 millions $EU,
le Nigeria (20 %) de 413 millions $EU, l’AWA
(18 %) de 325 millions $EU et l’UEMOA (35 %) de
128 millions $EU. L’augmentation du montant total
des dépôts de la clientèle reflète l’accumulation
continue de liquidités au niveau des entreprises,
partiellement annulée par l’augmentation des
dépenses de consommation à mesure que les
gouvernements de la région assouplissent les
restrictions liées à la pandémie. Nos produits et
plateformes numériques ont également contribué à
la croissance des dépôts. Par exemple, BankCollect,
qui facilite le paiement des factures pour notre
clientèle d’entreprises et OMNI, qui supporte les
paiements B2B, ont permis une augmentation
des soldes de liquidité. Les comptes courants et
d’épargne (CASA) qui ne sont généralement pas
rémunérés ont représenté 82 % du total des dépôts
de la clientèle et s’élèvent à 16,1 milliards $EU.

Dépôts de clientèle
Au 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Dépôts de la clientèle par pôle d’activité

Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement 8 578 284 7 559 606 13
Banque Commerciale 4 764 099 4 285 149 11
Banque des Particuliers 6 370 966 6 452 197 -1
19 713 349 18 296 952 8
Dépôts de la clientèle par région géographique
UEMOA 6 976 583 6 848 581 2
Nigéria 3 950 947 3 537 718 12
AWA 3 504 441 3 179 786 10
CESA 5 088 288 4 509 529 13
Autres 193 090 221 338 -13
19 713 349 18 296 952 8
Dépôts de la clientèle par type de compte
Courant 12 592 727 11 549 431 9
Épargne 3 503 713 3 536 642 -1
À terme 3 616 909 3 210 879 13
19 713 349 18 296 952 8
Coût du financement 2,3 % 3,4 %
Ratio Prêts sur Dépôts 51,9 % 53,6 %
Ratio CASA Dépôts 81,7 % 82,5 %

133
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Total passif et capitaux propres

Au 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Passif
Dépôts des autres établissements de crédit 2 229 935 2 386 747 -7
Dépôts de la clientèle 19 713 349 18 296 952 8
Emprunts 2 352 437 1 923 182 22
Autre passif 1 101 766 1 304 879 -16
Total passif 25 397 487 23 911 760 6
Capitaux propres 2 113 961 2 113 961 –
Report à nouveau 434 419 199 172 118
Autres réserves -1 015 989 -809 737 25
Capitaux propres, part du Groupe 1 532 391 1 503 396 2
Autres instruments de capitaux propres 74 088 – –
Intérêts minoritaires 557 827 524 317 6
Total capitaux propres 2 164 306 2 027 713 7
Total passif et capitaux propres 27 561 793 25 939 473 6

Emprunts Total des capitaux propres

Les emprunts représentent une autre source de
financement à relativement long terme et sont une
composante essentielle des activités de gestion
de la liquidité et des fonds propres du Groupe.
Les emprunts sont détenus au coût amorti. Au
31 décembre 2021, le total des emprunts du Groupe
ressort à 2,35 milliards $EU, soit une hausse
de 429 millions $EU (+22 %) par rapport à 2020.
Cette augmentation est principalement due aux
350 millions $EU de titres Tier 2 émis sur 10 ans
en juin 2021 et devant financer des projets liés
au développement durable. Pour de plus amples
informations sur la composition de nos emprunts,
veuillez vous référer à la Note 33 : Emprunts figurant
aux pages 256 à 258 du présent rapport annuel.
Le total des capitaux propres incluant les
participations ne donnant pas le contrôle s’élève
à 2,16 milliards $EU, contre 2,03 milliards $EU en
2020. Les capitaux propres disponibles pour les
actionnaires d’ETI n’ont atteint que 1,53 milliard $EU,
contre 1,50 milliard $EU en 2020. L’augmentation
de 29 millions $EU des capitaux propres d’ETI est
attribuable à une forte croissance des bénéfices
nets (+262 millions $EU), partiellement annulée
par des pertes liées aux réserves de change
(-176 millions $EU) en 2021 et des pertes liées
à la valeur de marché (-62 millions $EU) sur
titres de créance. En septembre 2021, ETI a levé
75 millions $EU de titres subordonnés à durée
indéterminée (fonds propres additionnels Tier 1),
comptabilisés en « Autres instruments de capitaux
propres », qui ne constituent pas des capitaux
propres mais qui viennent compléter le total des
fonds propres.

134
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Actifs à risques pondérés

Actifs à risques pondérés
Au 31 décembre (en millions $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Par type de risque

Risque de crédit 12 058 12 335 -2
Risque opérationnel 3 315 3 190 -2
Risque de marché 78 103 -25
Total actifs à risques pondérés (RWA) 15 271 15 628 -2

Le total des actifs à risques pondérés (RWA)
pour l’exercice s’élève à 15,27 milliards $EU, soit
une baisse de 356 millions $EU par rapport à
2020. Les actifs pondérés en fonction du risque
de crédit, qui sont évalués en appliquant une
hiérarchie de pondérations de risque liée à
la nature des risques associés à chacune des
classes d’actifs du bilan et hors bilan du Groupe,
se sont élevés à 12,06 milliards $EU, soit une
baisse de 276 millions $EU par rapport à l’exercice
précédent, principalement en raison des mesures
d’optimisation du bilan. Les actifs pondérés en
fonction du risque opérationnel sont calculés en
appliquant un coefficient d’ajustement à la valeur
moyenne du résultat brut d’exploitation du Groupe
sur les trois derniers exercices. Ils s’établissent à
3,3 milliards $EU, soit une baisse de 54 millions $EU
par rapport à 2020. Les actifs pondérés en fonction
du risque de marché, que nous calculons en tenant
compte des expositions de trading du Groupe aux
devises, taux d’intérêt et autres prix du marché,
ont diminué de 26 millions $EU pour s’établir à
78 millions $EU en 2021.

Fonds propres
Fonds propres et ratios réglementaires
Au 31 décembre (en millions $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %

Capital-actions ordinaire de première catégorie (CET1) 1 534 1 439 7

Ajouts de fonds propres Tier 1 (AT1) 98 24 300
Fonds propres Tier 1 1 632 1 463 12
Fonds propres Tier 2 624 454 37
Fonds propres 2 255 1 917 18
Ratio de fonds propres Tier 1 10,7 % 9,4 %
Ratio d’adéquation de fonds propres (CAR) 14,8 % 12,3 %

En 2021, les fonds propres Tier 1 du Groupe des instruments Tier 2, de l’émission d’AT1 pour un
s’élevaient à 1,63 milliard $EU, en progression de montant de 75 millions $EU et des variations nettes
168 millions $EU par rapport à 2020. En conséquence, positives des autres réserves Tier 1. Ces mouvements
notre ratio de fonds propres Tier 1 a augmenté ont toutefois été partiellement annulés par les pertes
de 1,3 point de base pour atteindre à 10,7 %. Par liées aux réserves de change et aux actifs pondérés
ailleurs, les fonds propres Tier 2 ont augmenté de du risque de crédit et du risque opérationnel.
170 millions $EU pour atteindre 624 millions $EU Remarque : la ratio d’adéquation des fonds propres de
en 2021, notamment à la suite de l’émission en juin l’exercice s’entend hors dividendes, d’un montant de
2021 par ETI de 350 millions $EU de titres à 10 ans 40 millions $EU.
devant financer des projets liés au développement
durable. En conséquence, le capital réglementaire
total pour 2021 était de 2,26 milliards $EU, en
hausse de 338 millions $EU (+18 %) par rapport à
l’année dernière. Le ratio d’adéquation des fonds
propres s’élevait donc à 14,8 %, contre 12,3 % en
2020. L’amélioration du ratio d’adéquation des fonds
propres s’explique par l’augmentation des bénéfices
non distribués, des dotations et amortissements

135
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performance par pôle d’activité
Banque des Grandes Entreprises
et d’Investissement
La Banque des Grandes Entreprises et
d’Investissement (CIB) propose des solutions
financières adaptées aux entreprises
internationales et régionales, aux gouvernements,
aux établissements financiers et aux organisations
internationales. Elle propose des solutions sur
mesure pour répondre aux besoins de ses clients
et Elle propose une gamme complète de produits
et services financiers, notamment des prêts aux
entreprises, des services de financement du
commerce, des solutions de gestion de trésorerie
et de financement de la chaîne de valeur. Le pôle
CIB fournit également des services de trésorerie,
de financement d’entreprise (corporate finance), de
banque d’investissement, de titres et des services
de gestion de patrimoine et d’actifs.

Banque des Grandes Entreprises et

d’Investissement (CIB)
Au 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %
Chiffres clés du compte de résultat
Marge nette d’intérêt (NII) 551 550 0,1
Produits nets d’honoraires et de commissions 186 149 24
Autres produits 203 249 -18
Revenus hors intérêts (NIR) 389 398 -2
Produit net bancaire 939 949 -1
Charges d’exploitation -421 -427 -1
Résultat avant impôt et provisions 518 522 -1
Provisions sur actifis financiers -105 -126 -17
Perte monétaire nette résultant de l’économie
hyperinflationniste -10 -31 -70
Résultat avant impôt 404 364 11
Prêts et avance à la clientèle (brut) 7 473 6 994 7
Dépôts de la clientèle 8 578 7 560 13
Ratios clés
Coefficient d’exploitation 44,9 % 45,0 % –
Ratio de prêts sur dépôts 87,1 % 92,5 % –
Ratio de créances douteuses 4,9 % 4,3 % –
Ratio de couverture 92,3 % 70,2 % –
Remarque : Lignes sélectionnées à partir du compte de résultat uniquement, les totaux présentés pevent donc différer de la somme
des valeurs qu’ils incluent.

136
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

La Banque des Grandes Entreprises et

d’Investissement a enregistré un résultat
avant impôt de 404 millions $EU, en hausse de
40 millions $EU (+11 %) par rapport à 2020, en
données publiées. Cette croissance s’explique
principalement par des gains d’efficacité, une
diminution des pertes pour dépréciation et
une réduction des pertes monétaires dues à
l’hyperinflation.

Le produit net bancaire de 939 millions $EU a

reculé de 9 millions $EU (-1 %) en raison de la
baisse des produits hors intérêts. Les produits
d’intérêts nets, à 551 millions $EU, sont restés
pratiquement inchangés par rapport à l’exercice
précédent, car l’effet net de la baisse des taux a
été partiellement compensée par une croissance
modeste des prêts moyens. Les prêts en fin de
période ont augmenté de 347 millions $EU, à la
faveur, principalement, des prêts commerciaux
dans le secteur des matières premières, surtout
au quatrième trimestre. Mais leur impact sur
les produits d’intérêts nets 2021 est minime. Les
produits hors intérêts, à 389 millions $EU, ont
diminué de 10 millions $EU (-2 %), l’augmentation
des commissions perçues sur le crédit (+18 %)
et sur la gestion de trésorerie (+17 %) ayant été
compensée par une baisse des commissions
FICC, en particulier sur les ventes de devises.
Les charges s’élèvent à 421 millions $EU, soit
une baisse de 5 millions $EU (-1 %) par rapport
à l’exercice précédent grâce à la poursuite du
programme d’économies de coûts.

Les provisions pour dépréciation des prêts

et autres actifs financiers ont diminué
de 22 millions $EU (-17 %), pour s’établir
à 105 millions $EU. Les recouvrements et
encaissements au titre des prêts expliquent en
partie cette baisse. Le pourcentage des prêts non
performants dans le montant total des prêts bruts
s’élève à 4,9 %, contre 4,3 % en 2020.

137
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performance par pôle d’activité
Banque Commerciale et moyennes entreprises (PME), le secteur public
et les entreprises locales. L’activité PME contribue
invariablement à 60 % du produit net bancaire.
La Banque Commerciale se concentre sur la
Toutefois, la Banque Commerciale vise à accroître
fourniture de solutions financières adaptées aux
la part des revenus des autres métiers. La Banque
petites et moyennes entreprises (PME) africaines
Commerciale tire parti de la technologie numérique
en croissance en leur proposant des prêts, des
dans sa gamme de produits, avec des produits
solutions de gestion de trésorerie, de financements
comme EcobankPay, Bank Collect, Omni Lite et
du commerce, des services FICC (taux, devises et
eGovernment qui offrent aux clients des solutions
matières premières), des cartes et des services
numériques de paiements et d’encaissements et de
bancaires en ligne à un large éventail de clients dans
gestion des flux de trésorerie.
ses principaux secteurs d’activité, à savoir les petites

Banque Commerciale
Au 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Variation %
Chiffres clés du compte de résultat
Marge nette d’intérêt (NII) 200 179 12
Produits nets d’honoraires et de commissions 115 99 16
Autres produits 95 94 1
Revenus hors intérêts (NIR) 210 193 9
Produit net bancaire 410 372 10
Charges d’exploitation -280 -280 -0
Résultat avant impôt et provisions 130 92 42
Provisions sur actifis financiers -52 -52 -1
Perte monétaire nette résultant de l’économie
hyperinflationniste -11 -16 -30
Résultat avant impôt 67 23 189
Prêts et avance à la clientèle (brut) 1 581 1 638 -3
Dépôts de la clientèle 4 764 4 285 11
Ratios clés
Coefficient d’exploitation 68,2 % 75,3 % –
Ratio de prêts sur dépôts 33,2 % 38,2 % –
Ratio de créances douteuses 12,7 % 22,3 % –
Ratio de couverture 118,5 % 74,8 % –
Remarque : Lignes sélectionnées à partir du compte de résultat uniquement, les totaux présentés pevent donc différer de la somme
des valeurs qu’ils incluent.

138

La Banque Commerciale a enregistré un résultat
avant impôt de 67 millions $EU, soit une hausse
de 44 millions $EU (+191 %) par rapport à l’exercice
précédent, grâce, principalement, à la croissance
des revenus, aux gains d’efficacité et à une
gestion rigoureuse du risque de crédit.
Le produit net bancaire à augmenté de 38
millions $EU, ou 10 %, pour atteindre 410
millions $EU. Les produits nets d’intérêts, d’un
montant de 200 millions $EU, ont augmenté de
21 millions $EU (+12 %) grâce à la hausse des
actifs rémunérés. Les produits hors intérêts,
d’un montant de 210 millions $EU, augmentent
de 18 millions $EU (+9 %) par rapport à
l’exercice précédent. Cette augmentation est
principalement le résultat d’une augmentation
de 25 % de la gestion de trésorerie où nous
nous sommes concentrés sur l’utilisation de
nos solutions de paiement et de nos services
bancaires en ligne.
ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE
Les charges, d’un montant de 280 millions $EU,
sont stables par rapport à celles de l’exercice
2020, car le maintien de la maîtrise des dépenses
et des gains d’efficacité a permis d’améliorer
sensiblement le coefficient d’exploitation, qui est
passé de 75,3 % en 2020 à 68,2 % en 2021.
Les provisions pour dépréciation se sont élevées
à 52 millions $EU en 2021, soit pratiquement le
même niveau que l’exercice précédent. Cela a
été réalisé grâce à une meilleure discipline de
crédit et à un suivi rigoureux du portefeuille, qui
ont contribué à faire passer le montant des prêts
recouvrés de 57 millions de dollars en 2020 à 89
millions de dollars en 2021.
Les créances douteuses représentent 12,7 %
du montant total des prêts bruts, en nette
amélioration par rapport au taux de 22,3 %
enregistré en 2020. L’amélioration du ratio de
prêts non performants s’explique principalement
par les abandons de créances et les
recouvrements de prêts. Les Services bancaires
aux entreprises continueront de se concentrer
sur l’augmentation des produits, grâce à la
surveillance du portefeuille, ainsi que sur
l’amélioration de l’efficacité de l’entreprise.
139
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performance par pôle d’activité
Banque des Particuliers Banque des Partculiers fournit les plateformes
numériques qui permettent aux clients
d’effectuer des paiements et des encaissements
La Banque des Partculiers propose des produits
de manière efficace, et de transférer des fonds
de dépôt, des transferts de fonds, des cartes,
en Afrique et hors d’Afrique. La Banque des
des prêts personnels et des prêts hypothécaires
Partculiers a pour objectif d’être la banque
aux clients Premier, Advantage et sur les
préférée des particuliers pour des services
segments jeunes/marché de masse par le biais
bancaires fonctionnels dans toute l’Afrique
des succursales, des agence (Xpress Points),
en offrant de manière efficace et rentable des
des distributeurs automatiques et des services
produits et services bancaires essentiels pour
bancaires mobiles et en ligne. Par ailleurs, la
satisfaire en permanence ses clients.

Banque des Particuliers

Au 31 décembre (en milliers $EU hors ratios) 2021 2020 Change
Chiffres clés du compte de résultat
Marge nette d’intérêt (NII) 241 229 5
Produits nets d’honoraires et de commissions 155 135 15
Autres produits 31 36 -14
Revenus hors intérêts (NIR) 186 171 9
Produit net bancaire 426 400 7
Charges d’exploitation -314 -326 -4
Résultat avant impôt et provisions 112 74 52
Provisions sur actifis financiers -21 -22 -4
Perte monétaire nette résultant de l’économie
hyperinflationniste -5 -10 -53
Résultat avant impôt 87 42 105
Prêts et avance à la clientèle (brut) 1 175 1 166 1
Dépôts de la clientèle 6 371 6 452 -1
Ratios clés
Coefficient d’exploitation 73,7 % 81,6 % –
Ratio de prêts sur dépôts 18,4 % 18,1 % –
Ratio de créances douteuses 6,0 % 7,3 % –
Ratio de couverture 106,4 % 88,3 % –
Remarque : Lignes sélectionnées à partir du compte de résultat uniquement, les totaux présentés pevent donc différer de la somme
des valeurs qu’ils incluent.

140

La Banque des Particuliers a enregistré un résultat
avant impôt de 87 millions $EU, en hausse de
44 millions $EU (+105 %) par rapport à 2020. La
hausse des revenus et la baisse des charges ont été
les principaux moteurs de cette hausse du résultat
avant impôt.
Le produit net bancaire (426 millions $EU) a
augmenté de 26 millions $EU (+7 %) grâce à la
croissance des revenus financés et non financés.
Les produits d’intérêts nets (241 millions $EU)
ont augmenté de 11 millions $EU (+5 %), portés
par la croissance des volumes. En comparaison,
les produits hors intérêts, d’un montant de
186 millions $EU, ont augmenté de 15 millions $EU
(+9 %) principalement grâce à la gestion de
trésorerie et aux cartes qui ont bénéficié de
l’allègement des restrictions liées à la pandémie et
de la forte activité de la clientèle.
ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE
Les charges se sont élevées à 314 millions $EU,
en baisse de 12 millions $EU (-4 %) grâce aux
mesures de réduction des coûts. En conséquence,
le coefficient d’exploitation s’est amélioré, passant
à 73,7 % contre 81,6 % en 2020.
Les provisions pour dépréciation, d’un montant
de 21 millions $EU, sont globalement restées au
même niveau que l’exercice précédent qui avait
bénéficié de l’amélioration des conditions de
crédit sur fond de reprise de l’activité économique.
En conséquence, les prêts non performants
représentent 6,0 % du total des prêts bruts, soit une
amélioration considérable par rapport au taux de
7,3 % de 2020. Là encore, les abandons de créances
dans la région UEMOA ont en partie contribué à
l’amélioration du ratio de prêts non performants.
141
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performance par pôle régional
Les activités du Groupe sont organisées selon quatre régions de Ecobank Development Corporation (EDC) et des activités de
géographiques. Ces secteurs opérationnels sont l’Afrique de Banque d’investissement (IB) et de Gestion de titres, d’actifs et
l’Ouest Francophone (UEMOA), le Nigeria, l’Afrique de l’Ouest de patrimoine (SWAM) du Groupe des différentes zones où nous
Anglophone (AWA) et l’Afrique centrale, de l’Est et australe sommes présents sont segmentés en fonction de leurs pays
(CESA). En outre, les résultats financiers des filiales constitutives de domiciliation et figurent en conséquence dans un segment
régional – UEMOA, Nigeria, AWA ou CESA.
Régions géographiques de Ecobank
Exercice clos le 31 décembre INTERNA- ETI& GROUPE
(en milliers $EU hors ratios) UEMOA Nigéria1 AWA CESA TIONAL Autres2 ECOBANK
Chiffres clés du compte de résultat
Marge nette d’intérêt 345 91 344 275 6 -116 944
Revenus hors intérêts 214 132 176 245 31 15 812
Produit net bancaire 559 223 520 520 37 -101 1 757
Charges de personnel 123 66 99 102 15 65 455
Autres charges d’exploitation 180 115 142 171 10 -28 580
Charges d’exploitation 303 181 241 274 25 11 1 035
Résultat avant provisions et impôt 256 42 279 246 12 -112 722
Provisions pour dépréciation des actifs financiers 64 -15 40 27 3 99 218
Résultat après charges de dépréciation 192 57 239 219 9 -211 504
perte nette résultant de l’économie
hyperinflationniste – – – -26 – -26
Résultat avant impôt 192 57 239 194 9 -212 478
Résultat net 174 54 159 143 6 -180 357
Chiffres clés du bilan
Total du bilan 10 072 5 985 4 813 6 695 1 141 -1 145 27 562
Prêts et créances à la clientèle (brut) 3 837 2 625 1 399 1 751 617 - 10 228
dont Stage 1 3 555 1 567 1 306 1 519 601 - 8 547
dont Stage 2 174 631 50 176 11 - 1 043
dont Stage 3, prêts douteux (prêts non
performants) 108 427 44 55 5 - 639
Moins : Provisions cumulées -102 -230 -69 -78 -9 -164 -652
dont Stage 1 : ECL(1) à 12 mois -27 -11 -17 -22 -3 - -80
dont Stage 2 : ECL à vie -33 -75 -12 -23 -1 - -143
dont Stage 3 : ECL à vie -42 -144 -40 -33 -5 -164 -429
Prêts et créances à la clientèle (net) 3 735 2 395 1 330 1 672 608 -164 9 576
Prêts non performants 108 427 44 55 5 - 639
Dépôts de la clientèle 6 977 3 951 3 504 5 088 193 - 19 713
Total passif 894 703 649 690 120 -891 2 164
Rentabilité des capitaux propres - ROE3 20,3 % 7,2 % 25,8 % 22,3 % 5,4 % - 19,0 %
Rentabilité des actifs - ROA 1,7 % 0,9 % 3,5 % 2,3 % 0,6 % - 1,3 %
Ratio de prêts sur dépôts 54,2 % 81,2 % 46,4 % 52,7 % 68,2 % - 58,9 %
Ratio de créances douteuses 55,0 % 66,4 % 39,9 % 34,4 % 319,5 % - 51,9 %
Ratio de couverture 2,8 % 16,3 % 3,1 % 3,2 % 0,8 % - 6,2 %
Ratio de couverture de Stage 3 93,8 % 53,9 % 159,4 % 141,5 % 174,8 % - 102,1 %

*1. Sont inclus dans la région du Nigéria les résultats du train de résolutions.
2. ETI et autres comprennent les résultats financiers d’ETI (société mère), eProcess (la société technologique de services partagés du Groupe), d’autres sociétés
affiliées à ETI et entités structurées, ainsi que l’impact net des éliminations de la consolidation comptable du Groupe.
3. Le ROE pour les Régions est calculé en utilisant le bénéfice après impôt divisé par le total moyen des capitaux propres en fin de période (EOP). Cependant, le
ROE du Groupe est calculé en utilisant le résultat net, part du Groupe divisé par les fonds propres moyens de l’EOP.

142
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GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performances régionales
Afrique de l’Ouest francophone (UEMOA)
Variation Devise
Exercice clos le 31 décembre (en millions $EU) 2021 2020 annuelle constante*
Marge nette d’intérêt 345 311 11 7
Revenus hors intérêts 214 201 7 3
Produit Net Bancaire 559 511 9 6
Charge d’exploitation -303 -304 -0,4 -4
Résultat avant provisions et impôt 256 207 23 19
Provisions brutes sur prêts à la clientèle -142 -104 37 34
Recouvrements et reprises de provisions 79 53 50 48
Provisions nettes sur prêts -63 -51 24 20
Provisions sur autres actifs financiers -1 -5 -88 -87
Provisions sur actifs financiers -64 -56 14 12
Résultat avant impôt 192 152 27 22

Prêts et créances à la clientèle (brut) 3 837 3 870 -1 7

dont Stage 1 3 555 3 460 3 –
dont Stage 2 174 281 -38 –
dont Stage 3, prêts douteux (prêts non
performants) 108 129 -16 -21
Moins : Provisions cumulées
-102 -73 38 19
dont Stage 1 : ECL(1) à 12 mois -27 -27 -1 –
dont Stage 2 : ECL à vie -33 -13 150 –
dont Stage 3 : ECL à vie -42 -33 26 –
Prêts et créances à la clientèle (net) 3 735 3 796 -2 7
Total actif 10 072 9 969 1 9
Dépôts de la clientèle 6 977 6 849 2 10
Total passif 894 822 9 18
Coefficient d’exploitation - 54,2 % 59,5 % – –
Rentabilité des capitaux propres - ROE 20,3 % 18,6 % – –
Ratio de prêts sur dépôts 55,0 % 56,5 % – –
Raio de créances douteuses 2,8 % 3,3 % – –
Ratio de couverture 93,8 % 56,8 % – –
Ratio de couverture de Stage 3 38,6 % 25,6 % – –
Remarque : Lignes sélectionnées à partir du compte de résultat uniquement, les totaux présentés pevent donc différer de la somme des
valeurs qu’ils incluent
* Devis constante = Variation en pourcentage d’une année sur l’autre à taux de change constant
1 ECL = Perte de crédit attendue

144

L’UEMOA a enregistré un résultat avant impôt de
192 millions $EU pour 2021, soit une hausse de
41 millions $EU (+27 %) par rapport à 2020. Hors
effet de change, ou à taux de change constant, le
résultat avant impôt a augmenté de 35 millions $EU
(+22 %). Le ROE de l’exercice s’établit à 20,3 %.
Le produit net bancaire (559 millions $EU) a
augmenté de 47 millions $EU (+9 %) et, à taux
de change constant, de 29 millions $EU (+6 %),
essentiellement du fait de la croissance des
produits d’intérêts nets. Les produits d’intérêts nets
(345 millions $EU) ont augmenté de 34 millions $EU
(+11 %), bénéficiant sensiblement d’une baisse du
coût des ressources due à une amélioration de la
composition des dépôts. Les produits hors intérêts,
d’un montant de 214 millions $E, ont augmenté
de 13 millions $EU (+7 %) principalement grâce
aux commissions liées à la gestion de trésorerie,
aux cartes et au crédit, en raison d’une hausse
significative de l’activité de la clientèle.
ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE
Les charges, d’un montant de 303 millions $EU,
n’ont quasiment pas bougé par rapport à
l’exercice précédent. Elle ont toutefois diminué de
12 millions $EU (-4 %) en raison de la réduction des
coûts discrétionnaires à taux de change constant.
En conséquence, le ratio d’efficacité s’est amélioré
de 526 points de base pour atteindre 54,2 % en 2021.
Les provisions pour créances douteuses s’élèvent
à 63 millions $EU, contre 51 millions $EU il y a un
an. Les provisions pour dépréciation de la période
sous revue sont en hausse, une augmentation
partiellement compensée par une hausse des
recouvrements et encaissements liés aux prêts non
performants.
145
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performances régionales
Nigéria
Variation Devise
Exercice clos le 31 décembre (en millions $EU) 2021 2020 annuelle constante*
Marge nette d’intérêt 91 161 -43 -39
Revenus hors intérêts 132 109 22 30
Produit Net Bancaire 223 269 -17 -11
Charge d’exploitation -181 -222 -18 -13
Résultat avant provisions et impôt 42 47 -12 -5
Provisions brutes sur prêts à la clientèle -15 -33 -55 -52
Recouvrements et reprises de provisions 36 27 34 39
Provisions nettes sur prêts 21 -6 n.s n.s
Provisions sur autres actifs financiers -7 -6 14 22
Provisions sur actifs financiers 15 -12 n.s n.s
Résultat avant impôt 57 35 61 68

Prêts et créances à la clientèle (brut) 2 625 2 481 6 12

dont Stage 1 1 567 1 343 17 –
dont Stage 2 631 645 -2 –
dont Stage 3, prêts douteux (prêts non
performants) 427 493 -13 -8
Moins : Provisions cumulées -230 -279 -18 -13
dont Stage 1 : ECL(1) à 12 mois -11 -9 14 –
dont Stage 2 : ECL à vie -75 -62 21 –
dont Stage 3 : ECL à vie -144 -208 -31 –
Prêts et créances à la clientèle (net) 2 395 2 202 9 15
Total actif 5 985 5 630 6 13
Dépôts de la clientèle 3 951 3 538 12 18
Total passif 703 796 -12 53
Coefficient d’exploitation 81,2 % 82,4 % – –
Rentabilité des capitaux propres - ROE 7,2 % 4,2 % – –
Ratio de prêts sur dépôts 66,4 % 70,1 % – –
Raio de créances douteuses 16,3 % 19,9 % – –
Ratio de couverture 53,9 % 56,7 % – –
Ratio de couverture de Stage 3 33,8 % 42,2 % – –
Remarque : Lignes sélectionnées à partir du compte de résultat uniquement, les totaux présentés pevent donc différer de la somme des
valeurs qu’ils incluent
* Devis constante = Variation en pourcentage d’une année sur l’autre à taux de change constant
1 ECL = Perte de crédit attendue
n.s = non significatif

146
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Le Nigéria a enregistré un résultat avant impôt Les charges ont reculé de 41 millions $EU (-18 %), à
de 57 millions $EU en 2021, soit une hausse de 181 millions $EU, sous l’effet des gains d’efficacité,
21 millions $EU (61 %) par rapport à 2020. Hors effet de la diminution des charges de personnel et de
de change, ou à taux de change constant, le résultat la baisse des dotations aux amortissements. Le
avant impôt augmente de 23 millions $EU, soit 68 %. coefficient d’exploitation ressort à 81,2 %. Il demeure
Le ROE ressort à 7,2 %. quasiment inchangé par rapport à 2020 à cause d’un
effet de ciseaux négatif lié à la baisse notable du
Le produit net bancaire s’inscrit à 223 millions $EU, produit net bancaire.
soit une baisse de 46 millions $EU (-17 % ou
-29 millions $EU à taux de change constant), la Les provisions nettes pour dépréciation des prêts
croissance des produits hors intérêts ayant été ont représenté un bénéfice de 21 millions $EU,
annulée par une baisse des produits d’intérêts contre une charge de 6 millions $EU en 2020,
nets. Les produits d’intérêts nets (91 millions $EU) principalement en raison d’une augmentation
ont diminué de 59 millions $EU à taux de change significative des recouvrements et encaissements
constant en raison d’une hausse significative des liés aux prêts.
coûts de financement s’expliquant par l’impact net
de la hausse des taux. En outre, les exigences de
réserves discrétionnaires de trésorerie (CRR) de la
Banque centrale du Nigéria continuent d’affecter la
liquidité, la marge d’intérêts nette et la rentabilité. En
revanche, les produits hors intérêts, d’un montant de
132 millions $EU, ont augmenté de 31 millions $EU à
taux de change constant, soit 30 %, principalement
grâce aux commissions perçues sur le crédit, la
gestion de trésorerie et les cartes bancaires, dans
un contexte de rebond de l’activité des clients et de
dépenses des clients sur fond de reprise de l’activité
économique. Les ventes de devises et de titres à
revenu fixe et les autres revenus tirés de la clientèle
ont également bénéficié de la reprise de l’activité de
la clientèle.

147
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performances régionales
Afrique de l’Ouest Anglophone (AWA)
Variation Devise
Exercice clos le 31 décembre (en millions $EU) 2021 2020 annuelle constante*
Marge nette d’intérêt 344 317 8 11
Revenus hors intérêts 176 167 5 7
Produit Net Bancaire 520 485 7 9
Charge d’exploitation -241 -235 3 4
Résultat avant provisions et impôt 279 250 12 14
Provisions brutes sur prêts à la clientèle -54 -53 2 4
Recouvrements et reprises de provisions 14 13 6 9
Provisions nettes sur prêts -40 -40 1 2
Provisions sur autres actifs financiers -0,2 -0,0 n.s n.s
Provisions sur actifs financiers -40 -40 1 3
Résultat avant impôt 239 210 14 16

Prêts et créances à la clientèle (brut) 1 399 1 213 15 17

dont Stage 1 1 306 1 078 21 –
dont Stage 2 50 59 -14 –
dont Stage 3, prêts douteux (prêts non
performants) 44 77 -43 -42
Moins : Provisions cumulées -70 -72 -3 -1
dont Stage 1 : ECL(1) à 12 mois -17 -22 -20 –
dont Stage 2 : ECL à vie -12 -7 73 –
dont Stage 3 : ECL à vie -40 -43 -7 –
Prêts et créances à la clientèle (net) 1 330 1 142 16 18
Total actif 4 813 4 304 12 13
Dépôts de la clientèle 3 504 3 180 10 11
Total passif 649 585 11 14
Coefficient d’exploitation 46,4 % 48,5 % – –
Rentabilité des capitaux propres - ROE 25,8 % 30,0 % – –
Ratio de prêts sur dépôts 39,9 % 38,2 % – –
Raio de créances douteuses 3,1 % 6,3 % – –
Ratio de couverture 159,3 % 93,5 % – –
Ratio de couverture de Stage 3 92,6 % 56,5 % – –
Remarque : Lignes sélectionnées à partir du compte de résultat uniquement, les totaux présentés pevent donc différer de la somme des
valeurs qu’ils incluent
* Devis constante = Variation en pourcentage d’une année sur l’autre à taux de change constant
1 ECL = Perte de crédit attendue
n.s = non significatif

148
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

La région AWA enregistre un résultat avant impôt Les charges s’élèvent à 241 millions $EU, en hausse
de 239 millions $EU pour 2021, en hausse de de 6 millions $EU (+3 %) par rapport à 2020. À taux
29 millions $EU (+14 %) par rapport à 2020. Hors effet de change constant, les charges ont diminué de
de change, ou à taux de change constant, le résultat 10 millions $EU (-4 %), principalement en raison
avant impôt augmente de 34 millions $EU (+16 %). Le des charges de personnel. Le coefficient d’efficacité
ROE ressort à 25,8 %. s’est amélioré pour s’établir à 46,4 %, contre 48,5 % en
2020.
Le produit net bancaire (520 millions $EU)
a augmenté de 35 millions $EU (7 % et Les provisions nettes pour dépréciation des prêts
+35 millions $EU à taux de change constant), à s’élèvent à 40 millions $EU, contre 40 millions $EU
la faveur principalement des produits d’intérêts pour l’exercice précédent, à la faveur, notamment,
nets. Les produits d’intérêts nets (344 millions $EU) d’une diminution des prêts non performants.
a augmenté de 26 millions $EU (+8 %) sous l’effet
de l’augmentation des soldes d’actifs rémunérés,
l’impact net de la hausse des rendements et
l’amélioration de la composition des dépôts. Les
produits hors intérêts (176 millions $EU) ont
augmenté de 9 millions $EU (+5 %) principalement
grâce aux commissions perçues sur la gestion de
trésorerie, les cartes bancaires et d’autres opérations,
dont l’effet a été partiellement annulé par une
diminution des opérations de change de la clientèle.

149
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

Performances régionales
Afrique Centrale, de l’Est et Australe (CESA)
Variation Devise
Exercice clos le 31 décembre (en millions $EU) 2021 2020 annuelle constante*
Marge nette d’intérêt 275 211 30 23
Revenus hors intérêts 245 247 -1 10
Produit Net Bancaire 520 458 13 16
Charges d’exploitation -274 -249 10 9
Résultat avant provisions et impôt 246 209 18 26
Provisions brutes sur prêts à la clientèle -45 -50 -9 -11
Recouvrements et reprises de provisions 36 27 35 31
Provisions nettes sur prêts -9 -23 -60 -60
Provisions sur autres actifs financiers -17 -5,8 200 180
Provisions sur actifs financiers -27 -29 -8 -9
Perte monétaire nette résultant d’une économie
hyperinflationniste -26 -61 -57 –
Résultat avant impôt 194 119 62 83

Prêts et créances à la clientèle (brut) 1 751 1 796 -3 4

dont Stage 1 1 519 1 437 6 –
dont Stage 2 176 194 -9 –
dont Stage 3, prêts douteux (prêts non
performants) 55 165 -66 -64
Moins : Provisions cumulées -78 -163 -52 -49
dont Stage 1 : ECL(1) à 12 mois -22 -29 -25 –
dont Stage 2 : ECL à vie -23 -20 14 –
dont Stage 3 : ECL à vie -33 -114 -71 –
Prêts et créances à la clientèle (net) 1 672 1 633 2 9
Total actif 6 695 5 961 12 22
Dépôts de la clientèle 5 088 4 510 13 23
Total passif 690 595 16 25
Coefficient d’exploitation 52,7 % 54,4 % – –
Rentabilité des capitaux propres - ROE 22,3 % 16,0 % – –
Ratio de prêts sur dépôts 34,4 % 39,8 % – –
Raio de créances douteuses 3,2 % 9,2 % – –
Ratio de couverture 141,5 % 98,9 % – –
Ratio de couverture de Stage 3 60,4 % 69,0 % – –
Remarque : Lignes sélectionnées à partir du compte de résultat uniquement, les totaux présentés pevent donc différer de la somme des
valeurs qu’ils incluent
* Devis constante = Variation en pourcentage d’une année sur l’autre à taux de change constant
1 ECL = Perte de crédit attendue
n.s = non significatif

150
 ANALYSE FINANCIÈRE ET REVUE SECTORIELLE

La région CESA a enregistré un résultat avant
impôt de 194 millions $EU pour 2021, en hausse de
74 millions $EU (+62 %) par rapport à 2020. Hors effet
de change, ou à taux de change constant, le résultat
avant impôt augmente de 88 millions $EU. Le ROE
ressort à 22,3 %.
Les charges, d’un montant de 274 millions $EU, ont
augmenté de 25 millions $EU (+10 %), principalement
en raison de dynamiques hyperinflationnistes. Le
ratio d’efficacité s’est toutefois amélioré à 52,7 %,
contre 54,4 % l’exercice précédent, grâce à un levier
d’exploitation positif.

Le produit net bancaire (520 millions $EU) a Les provisions pour créances douteuses s’élèvent
augmenté de 62 millions $EU (13 %) ou, à taux de à 9 millions $EU, contre 23 millions $EU il y a un
change constant, de 73 millions $EU (16 %), grâce an. La baisse comparable des provisions nettes
à une hausse importante des produits financés pour dépréciation sur la période s’explique par une
et non financés. Les produits d’intérêts nets, d’un augmentation significative des recouvrements de
montant de 275 millions $EU, ont augmenté de prêts, qui a permis de compenser la hausse des
64 millions $EU (+30 %), reflet d’une forte croissance provisions brutes pour dépréciation.
des produits d’intérêts de 17 %, partiellement annulée
par une augmentation du coût de financement. Les
produits hors intérêts (245 millions $EU)
reculent de 2 millions $EU (-1 %) et augmentent
de 23 millions $EU à taux de change constant.
Cette hausse, alimentée par la croissance des
commissions perçues sur la gestion de trésorerie,
le courtage, le crédit et les cartes bancaires, a été
partiellement annulée par une diminution des
opérations de change de la clientèle et des ventes de
produits de taux.

151
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ÉTATS FINANCIERS
CONSOLIDÉS
EXPLOITER LA
TECHNOLOGIE ET
TIRER PARTI DES
PARTENARIATS FINTECH
Ecobank considère les fintechs
comme des développeurs de
solutions avec lesquels s’associer
de façon à fournir des services de
pointe à ses clients.
Pour être la banque de demain, nous devons
accentuer notre orientation numérique et,
en tant que pionniers du numérique, nous
encourageons et soutenons activement
les entrepreneurs et les start-ups dans le
domaine des fintechs grâce à nos initiatives
telles que notre Fintech Challenge annuel,
nos partenariats fintech et notre Banking
Sandbox. Les fintechs sont des partenaires
clés pour stimuler l’innovation et l’agilité, et
Ecobank s’oriente vers un profil de « banque
en tant que plateforme », en permettant aux
fintechs d’ouvrir des comptes bancaires
« allégés » pour leurs clients.

152
ÉTATS FINANCIERS
CONSOLIDÉS

153
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

RESPONSABILITÉS DES ADMINISTRATEURS

Responsabilité à l’égard des états financiers consolidés annuels

Les Administrateurs sont responsables, au titre de chaque exercice, de l’établissement d’états financiers
consolidés qui donnent une image fidèle et sincère de la situation financière du Groupe au 31 décembre
2021 et du résultat de ses opérations, du tableau des flux de trésorerie, du compte de résultat et du tableau
de variation des capitaux propres pour l’exercice clos, conformément aux normes internationales
d’information financière (« IFRS »). Cette responsabilité implique de s’assurer que le Groupe :

(a) tient des livres comptables appropriés qui rendent compte, avec une précision raisonnable, de
lasituation financière du Groupe ;

(b) établit des contrôles internes appropriés pour protéger ses actifs et prévenir et détecter les fraudes et
autres irrégularités ; et

(c) établit ses états financiers consolidés à l’aide de méthodes comptables appropriées reposant sur
desjugements et estimations raisonnables et prudents, et qui sont appliquées de manière constante.

Les Administrateurs assument la responsabilité des états financiers consolidés, qui ont été établis à l’aide
de méthodes comptables appropriées reposant sur des jugements et estimations raisonnables et prudents,
conformément aux normes IFRS.

Les Administrateurs n’ont eu connaissance d’aucun élément indiquant que l’activité du groupe ne se
poursuivrait pas pendant douze mois au moins à compter de la date de la présente déclaration.

Les Administrateurs sont d’avis que les états financiers consolidés donnent une image fidèle et sincère
de la situation financière du Groupe et de son résultat. Les Administrateurs assument également la
responsabilité de la tenue de livres comptables qui peuvent être utilisés pour l’établissement des états
financiers, ainsi que des systèmes adéquats de contrôle financier interne.

Approbation des états financiers consolidés annuels

Les états financiers consolidés annuels ont été approuvés par le Conseil d’Administration le 25 février 2022
et signés en son nom par :

Alain Nkontchou Ade Ayeyemi

Président du Groupe Directeur Général du Groupe

154
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS

AUX ACTIONNAIRES DE ECOBANK
TRANSNATIONAL INCORPORATED

Rapport sur les états financiers consolidés

Opinion
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joint de Ecobank Transnational Incorporated
et ses filiales (« le Groupe ») figurant aux pages 157 à 275 qui comprennent l’état consolidé de la situation
financière au 31 Décembre 2021, ainsi que le compte de résultat consolidé et l’état consolidé du résultat
global, l’état consolidé de variation des capitaux propres et, l’état consolidé des flux de trésorerie pour
l’exercice clos à cette date et, les notes explicatives aux états financiers consolidés incluant un résumé
des principales méthodes comptables.

A notre avis, les états financiers consolidés ci-joint donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une
image fidèle de la situation financière consolidée de Ecobank Transnational Incorporated au 31 Décembre
2021, ainsi que de sa performance financière consolidée et de ses flux de trésorerie consolidés pour
l’exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS).

Fondement de l’opinion
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d’audit (ISAs). Les responsabilités qui
nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Responsabilités
des auditeurs pour l’audit des états financiers consolidés » du présent rapport. Nous sommes
indépendants vis- à-vis de Ecobank Transnational Incorporated conformément aux dispositions du
Code de déontologie des professionnels comptables émis par le Conseil des normes internationales de
déontologie comptable (Code IESBA), au code international de déontologie des professionnels comptables
(y compris les normes internationales d’indépendance) (IESBA code) ainsi que d’autres exigences
d’éthique dont nous devons tenir compte pour l’audit des états financiers et, nous nous sommes acquittés
de toute nos autres responsabilités éthiques conformément au Code IESBA et aux autres exigences
éthiques pertinentes pour notre audit des états financiers.

Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.

Points clés de l’audit

Les points clés de l’audit sont les questions qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus
importantes dans l’audit des états financiers consolidés de la période considérée. Ces questions ont été
traitées dans le contexte de notre audit des états financiers consolidés pris dans leur ensemble et aux
fins de formation de notre opinion sur ceux-ci, et nous n’exprimons pas une opinion distincte sur ces
questions. Le point clé de l’audit relevé ci-dessous est lié aux états financiers consolidés.

155
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS
AUX ACTIONNAIRES DE ECOBANK
TRANSNATIONAL INCORPORATED
Point clé de l’audit
Dépréciation des prêts et créances à la clientèle
Les prêts et créances à la clientèle constituent
une part significative du total de l’actif de Ecobank
Transnational Incorporated.
Au 31 Décembre 2021, le montant brut des prêts et
créances s’élevait à 10 228 millions de $EU (2020 : 9 798
millions de $EU) contre lequel une charge de provision
totale de 652 millions de $EU (2020 : 558 millions de
$EU) a été enregistrée, dégageant ainsi un solde net
de 9 576 millions de $EU (2020 : 9 240 millions de $EU),
représentant environ 35 % (2020 : 36 %) du total du bilan • Tester l’efficacité de la conception et du
à la date de l’arrêté des comptes (voir Note 20).
La base de détermination des provisions est décrite
dans les règles et méthodes comptables des états
financiers consolidés.
Les Administrateurs font preuve d’un jugement
important lorsqu’ils déterminent la période et le
montant à comptabiliser au titre des dépréciations
des prêts et créances à la clientèle. Cette situation
s’explique par le fait qu’un grand nombre d’hypothèses
et de données entrent dans la détermination des
dépréciations des prêts et créances à la clientèle.
Le Groupe a mis en œuvre la norme IFRS 9,
Instruments Financiers au 1er janvier 2018. Cette
nouvelle norme complexe impose au Groupe
de comptabiliser les pertes de crédit attendues
(Expected Credit Loss – « ECL ») sur les instruments
financiers, ce qui implique l’exercice d’un jugement et • Analyser les critères d’affectation des
d’estimations significatifs. Les principaux domaines
pour lesquels nous avons identifié des niveaux plus
élevés de jugement de la part de la Direction et, par
conséquent, pour lesquels nous avons effectué des
procédures ciblées dans le cadre de l’audit dans la
mise en œuvre de la norme IFRS 9, Instruments
Financiers par le Groupe sont les suivants :
i.  I dentification et modélisation de scénarios
économiques pour mesurer les pertes de crédit
attendues sur une base prospective reflétant un
éventail de conditions économiques futures.
ii.  Évaluation et mesure de l’augmentation significative
du risque de crédit (Significant Increase in Credit Risk
– « SICR ») selon différents critères.
iii. Modélisation pour l’estimation des paramètres des
pertes de crédit attendues:
 • Probabilités de défaut (Probabilities of Default – «
PD ») - 12 mois et à maturité,
• P
 ertes en cas de défaut (Loss Given Default – «
LGD »),
 • Exposition en cas de défaut (Exposure at Default
– « EAD »).
iv. Exhaustivité et exactitude des données utilisées
pour calculer les pertes de crédit attendues.
Considérant l’importance de ces estimations, des
jugements et de la taille du portefeuille des prêts et
créances, l’audit de la charge de provision des prêts et
créances est considéré comme un point clé de l’audit.
156
Traitement du point clé de l’audit
Nous avons focalisé nos tests de dépréciation des
prêts et créances à la clientèle sur les données
et hypothèses clés retenues par la Direction et
les Administrateurs. De manière spécifique, nos
procédures d’audit ont consisté à :
• Obtenir une compréhension du processus de
calcul de la dépréciation des pertes sur prêts
au sein du Groupe ;
fonctionnement des contrôles clés dans
l’ensemble des processus liés aux pertes de
crédit attendues (répartition des expositions
par strates, gouvernance du modèle, exactitude
et intégralité des données, surveillance du
crédit, scénarios économiques multiples,
ajustements postérieurs au modèle, provisions
individuelles et production des écritures et des
notes annexes);
• Évaluer les niveaux de provision pour
dépréciation de crédit attendues par strate
afin de déterminer s’ils étaient raisonnables
compte tenu du portefeuille, du profil de risque,
des pratiques de gestion du risque de crédit
et de l’environnement macroéconomique du
Groupe.
expositions aux strates 1, 2 ou 3 conformément
à la norme IFRS 9 ;
• Tester les hypothèses, les données et les
formules utilisées dans un échantillon de
modèles de pertes de crédit attendues avec
l’aide de nos spécialistes internes du risque
de crédit (y compris évaluer la pertinence
de la conception du modèle et des formules
utilisées, envisager d’autres techniques de
modélisation et recalculer la probabilité de
défaut, la perte en cas de défaut et l’exposition
en cas de défaut pour un échantillon de
modèles) ;
• Tester les données utilisées dans le calcul des
pertes de crédit attendues en les rapprochant
des systèmes sources ;
• Évaluer le caractère adéquat et appropriés des
informations données en annexe au regard de
la conformité aux normes comptables.
Sur la base de notre revue, nous avons conclu
que la méthodologie de dépréciation des prêts du
Groupe, y compris le modèle, les hypothèses et
les données principales utilisées par la Direction
et les Administrateurs pour estimer la charge de
provision et, les charges de provision de prêts
déterminées sont appropriées en la circonstance.
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Autres informations
Les Administrateurs sont responsables des autres informations. Les autres informations comprennent la
déclaration des Administrateurs quant à leurs responsabilités. Les autres informations n’incluent pas les
états financiers consolidés et notre rapport d’audit y afférent.

Notre opinion sur les états financiers consolidés ne concerne pas les autres informations et nous n’y
donnons aucune forme d’assurance ou de conclusion.

En relation avec notre audit des états financiers consolidés, notre responsabilité est de lire les autres
informations et, ce faisant, nous assurer qu’elles ne sont pas substantiellement contraires aux états
financiers consolidés ou à nos connaissances obtenues lors de l’audit ou qu’elles ne paraissent pas
autrement contenir des anomalies significatives.

Au cas où nous concluions, sur la base des travaux effectués sur les autres informations, qu’il existe des
anomalies significatives dans les autres informations obtenues avant l’émission de notre rapport d’audit,
nous sommes tenus de rendre compte de ce fait. Nous n’avons pas relevé de telles anomalies.

Responsabilités des Administrateurs vis-à-vis des États financiers consolidés

Les Administrateurs sont responsable de l’établissement des états financiers consolidés donnant une
image fidèle conformément aux normes Internationales d’Information Financière (IFRSc), ainsi que du
contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre l’établissement d’états financiers
consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

Dans le cadre de l’établissement des états financiers consolidés, les Administrateurs doivent apprécier la
capacité de la société à poursuivre son exploitation, à rapporter, le cas échéant, les informations relatives
à la continuité de l’exploitation et d’appliquer le principe comptable de continuité d’exploitation, à moins
que les Administrateurs entendent liquider le Groupe ou qu’ils n’ont d’autres alternatives réalistes que de
le faire ainsi.

Responsabilités des Auditeurs vis-à-vis de l’audit des États Financiers

Consolidés
Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés pris dans leur
ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives qu’elles proviennent de la fraude ou résultent
d’erreurs et, d’émettre un rapport d’audit qui comprend notre opinion. L’assurance raisonnable correspond
à un niveau élevé d’assurance qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conformément aux normes
internationales d’audit (ISAs) permettra toujours de détecter toute anomalie significative qui pourrait
exister.

Les anomalies peuvent résulter de fraudes ou d’erreurs et elles sont considérées comme significatives
lorsqu’il est raisonnable de s’attendre à ce que, individuellement ou collectivement, elles puissent influer
sur les décisions économiques que les utilisateurs des états financiers consolidés prennent en se fondant
sur ceux-ci.

Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes internationales d’audit (ISAs), nous exerçons
notre jugement professionnel et faisons preuve d’esprit critique tout au long de cet audit. En outre, nous ::

• i dentifions et évaluons les risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, concevons et mettons en œuvre des
procédures d’audit en réponse à ces risques, et réunissons des éléments probants suffisants et
appropriés pour fonder notre opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative résultant
d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude
peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le
contournement du contrôle interne;
• acquérons une compréhension des éléments du contrôle interne pertinents pour l’audit afin de
concevoir des procédures d’audit appropriées dans les circonstances, et non dans le but d’exprimer une
opinion sur l’efficacité du contrôle interne du groupe ;
• apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que des informations y afférentes fournies par
cette dernière ;

157
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS

AUX ACTIONNAIRES DE ECOBANK
TRANSNATIONAL INCORPORATED

• tirons une conclusion quant au caractère approprié de l’utilisation par la direction du principe
comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments probants obtenus, quant à l’existence ou
non d’une incertitude significative liée à des événements ou situations susceptibles de jeter un doute
important sur la capacité du groupe à poursuivre son exploitation. Si nous concluons à l’existence d’une
incertitude significative, nous sommes tenus d’attirer l’attention des lecteurs de notre rapport sur les
informations fournies dans les états financiers au sujet de cette incertitude ou, si ces informations
ne sont pas adéquates, d’exprimer une opinion modifiée. Nos conclusions s’appuient sur les éléments
probants obtenus jusqu’à la date de notre rapport. Des événements ou situations futurs pourraient par
ailleurs amener le groupe à cesser son exploitation ;
• évaluons la présentation d’ensemble, la forme et le contenu des états financiers consolidés, y compris
les informations fournies dans les notes, et apprécions si les états financiers consolidés représentent les
opérations et événements sous-jacents d’une manière propre à donner une image fidèle ;
• obtenons des éléments probants suffisants et appropriés concernant l’information financière des entités
et activités du groupe pour exprimer une opinion sur les états financiers consolidés. Nous sommes
responsables de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit du groupe, et assumons
l’entière responsabilité de notre opinion d’audit.
Nous communiquons aux responsables de la gouvernance notamment l’étendue et le calendrier prévus
des travaux d’audit et nos constatations importantes, y compris toute déficience importante du contrôle
interne que nous aurions relevée au cours de notre audit.
Nous fournissons également aux responsables de la gouvernance une déclaration précisant que nous
nous sommes conformés aux règles de déontologie pertinentes concernant l’indépendance, et leur
communiquons toutes les relations et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés
comme susceptibles d’avoir des incidences sur notre indépendance ainsi que les sauvegardes connexes
s’il y a lieu.
Parmi les questions communiquées aux responsables de la gouvernance, nous déterminons quelles ont
été les plus importantes dans l’audit des états financiers consolidés de la période considérée : ce sont
les questions clés de l’audit. Nous décrivons ces questions dans notre rapport, sauf si des textes légaux
ou réglementaires en empêchent la publication ou si, dans des circonstances extrêmement rares, nous
déterminons que nous ne devrions pas communiquer une question dans notre rapport parce que l’on peut
raisonnablement s’attendre à ce que les conséquences néfastes de la communication de cette question
dépassent les avantages pour l’intérêt public.

Pour : Deloitte & Touche Pour : Grant Thornton

Expert-comptable Expert-comptable
Lagos, Nigeria Abidjan, Côte d’Ivoire
07 Mars 2022 07 Mars 2022

Associé signataire : David Achugamonu Associé signataire : Georges Yao-Yao

FRC/2013/ICAN/0000000840

158
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Au 31 décembre Notes 2021 2020

Produits d’intérêts 7 1 473 554 1 390 438

Charges d’intérêts 7 -529 124 -483 212
Marge nette des intérêts 944 430 907 226
Produits d’honoraires et de commissions 8 500 149 424 589
Charges d’honoraires et de commissions 8 -48 720 -35 643
Revenus nets de trading 9 295 617 346 276
Revenus nets sur titres de placement 10 18 563 16 617
Produits des autres activités 11 46 675 20 700
Revenus hors intérêts 812 284 772 539
Produit net bancaire 1 756 714 1 679 765
Charges de personnel 12 -454 937 -462 992
Dotations aux amortissements 12 -108 669 -104 206
Autres charges d’exploitation 12 -471 092 -486 840
Charges d’exploitation -1 034 698 -1 054 038
Résultat d’exploitation avant provisions pour dépréciation et impôts 722 016 625 727
Provisions pour dépréciation des actifs financiers 13 -217 680 -227 025
Résultat d’exploitation après provisions pour dépréciation 504 336 398 702
Perte monétaire nette résultant de l’économie hyperinflationniste 2.5 -25 852 -60 523
Quote-part dans le résultat net des entreprises associées mises en équivalence 25 -492 -297
Bénéfice avant impôts et dépréciation du goodwill 477 992 337 882
Dépréciation du goodwill 26 - -163 564
Résultat avant impôt 477 992 174 318
Impôts sur les bénéfices 14 -122 281 -89 335
Résultat net d’impôts des activités poursuivies 355 711 84 983
Résultat net d’impôts des activités abandonnées 30 1 655 3 336

Résultat net 357 366 88 319

Résultat net attribuable à :
Actionnaires du Groupe 262 234 4 202
• Activités poursuivies 261 340 2 401
• Activités en cours de cession 894 1 801
Intèrêts minoritaires 95 132 84 117
• Activités poursuivies 94 371 82 582
• Activités en cours de cession 761 1 535
357 366 88 319
Résultat par action des activités poursuivies attribuable aux actionnaires du
Groupe au cours de l’exercice (exprimé en centimes de $EU par action) :
• Résultat de base 15 1,063 0,010
• Résultat dilué 15 1,063 0,010
Résultat par action au titre des activités arrêtées ou en cours de cession
attribuable aux actionnaires du Groupe au cours de l’exercice (exprimé en
centimes de $EU par action) :
• Résultat de base 15 0,004 0,007
• Résultat dilué 15 0,004 0,007

Les notes annexes font partie intégrante des présents états financiers

159
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ÉTAT DU RÉSULTAT
GLOBAL CONSOLIDÉ
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Exercice clos le 31 décembre Notes 2021 2020

Résultat net 357 366 88 319

Autres éléments du résultat global :

Éléments recyclables en résultat net :

Écart de conversion des opérations en monnaie étrangère -214 710 -8 553

Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

recyclables 40 -53 482 76 639
Impôts liés 40 -6 607 -2 025
-274 799 66 061

Éléments non recyclables en résultat net :

Réévaluation des immobilisations 16 258 29 208
Variation des instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par
capitaux propres (FVOCI) 40 509 79
Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 40 -931 -233

Impôts liés 40 -4 076 -9 605

11 760 19 449

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -263 039 85 510

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 94 327 173 829

Résultat net global total attribuable aux :

Actionnaires du Groupe 36 190 69 446
– Activités poursuivies 35 296 67 645
– Activités en cours de cession 894 1 801

Intèrêts minoritaires 58 137 104 383

– Activités poursuivies 57 376 102 848
– Activités en cours de cession 761 1 535

94 327 173 829

Les notes annexes font partie intégrante des présents états financiers.

160
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA
SITUATION FINANCIÈRE
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Au 31 décembre Notes 2021 2020

Actif
Caisse et soldes auprès des banques centrales 16 4 209 138 3 752 596
Actifs financiers de transaction 17 346 042 156 490
Instruments financiers dérivés 18 78 404 115 162
Prêts et créances aux établissements de crédit 19 2 289 445 2 011 343
Prêts et créances à la clientèle 20 9 575 865 9 239 948
Bons du trésor et autres effets publics 21 2 087 085 1 730 845
Titres de placement 22 6 560 228 6 074 244
Actifs affectés en garantie 23 206 001 423 599
Autres actifs 24 1 095 569 1 128 200
Participations dans les entreprises mises en équivalence 25 4 863 3 468
Immobilisations incorporelles 26 122 288 151 870
Immobilisations corporelles 27 11 019 810 521
Immeubles de placement 28 750 615 12 365
Actifs d’impôts différés 36 201 196 164 486
27 538 558 25 775 137
Actifs non courants destinés à être cédés 30 23 235 164 336
Total de l’actif 27 561 793 25 939 473
Passif
Dépôts des établissements de crédit 31 2 229 935 2 386 747
Dépôts de la clientèle 32 19 713 349 18 296 952
Instruments financiers dérivés 18 29 101 78 908
Emprunts 33 2 352 437 1 923 182
Autres passifs 34 821 264 823 112
Provisions 35 72 230 60 462
Passifs d’impôts courants 66 342 68 534
Passifs d’impôts différés 36 87 751 76 528
Obligations au titre des retraites 37 25 078 22 168
25 397 487 23 736 593
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 30 - 175 167
Total du passif 25 397 487 23 911 760
Capitaux propres
Capital et primes liées 39 2 113 961 2 113 961
Résultats non distribués et réserves 40 -581 570 -610 565
Capitaux propres part du groupe 1 532 391 1 503 396
Autres instruments de capitaux propres 40 74 088 -
Intérêts minoritaires 557 827 524 317
Total des capitaux propres 2 164 306 2 027 713
Total du passif et des capitaux propres 27 561 793 25 939 473

Les notes annexes font partie intégrante des présents états financiers.
Les états financiers ont été approuvés en vue de leur publication par le Conseil d’Administration le 25 février 2022 et signés en son nom par :

Alain Nkontchou Ade Ayeyemi Ayo Adepoju

Président du Groupe Directeur Général du Groupe Directeur Financier du Groupe

FRC/2020/003/00000021578 FRC/2020/003/00000020528 FRC/2017/ICAN/00000017517

161
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ÉTAT CONSOLIDÉ DES

VARIATIONS DE CAPITAUX PROPRES

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Total
Intérêts capitaux
mino- propres
Capitaux propres part du Groupe Total ritaires consolidés
Autres
Capital Bénéfices instruments
social et non Autres de capitaux
Note prime distribués réserves propres
Au 31 décembre 2019/ 1er janvier 2020 2 113 957 245 563 -882 827 1 476 693 – 409 084 1 885 777
Variations nettes des intruments de
40 – – 74 614 74 614 – – 74 614
dettes, nettes d’impôts
Gain net de la juste valeur des
instruments de capitaux propres
désignés au FVOCI 40 – – 79 79 – – 79
Écarts de conversion des opérations en
monnaies étrangères 40 – – -28 819 -28 819 – 20 266 -8 553
Gains nets sur la réévaluation des actifs
immobiliers 40 – – 19 603 19 603 – – 19 603
Réévaluation des engagements relatifs
aux avantages postérieurs à l’emploi 40 – – -233 -233 – – -233
Autres éléments du résultat global de
l’exercice – – 65 244 65 244 – 20 266 85 510
Résultat net de l’exercice – 4 202 – 4 202 – 84 117 88 319
Résultat global de l’exercice – 4 202 65 244 69 446 – 104 383 173 829
Ajustement du capital social 40 4 – - 4 – – 4
Impact d’Hyperinflation 40 – – -31 897 -31 897 – - -31 897
Affectation aux réserves générales
bancaires 40 – -2 227 2 227 – – – –
Affectation à la réserve légale 40 – -48 366 48 366 – – – –
Variation des intérêts minoritaires – – -10 850 - 10850 – 10 850 –
Au 31 décembre 2020 2 113 961 199 172 -809 737 1 503 396 – 524 317 2 027 713
Variations nettes des intruments de
40 – -62 238 -62 238 – 2 149 -60 089
dettes, nettes d’impôts –
Gain net de la juste valeur des
instruments de capitaux propres
désignés au FVOCI 40 – – 509 509 – – 509
Écarts de conversion des opérations en
monnaies étrangères 40 – – -175 566 -175 566 – -39 144 -214 710
Réévaluation des engagements relatifs
aux avantages postérieurs à l’emploi 40 – – -931 -931 – – -931
Gains nets sur la réévaluation des actifs
immobiliers 40 – 12 182 12 182 – – 12 182
Autres éléments du résultat global de
l’exercice – – -226 044 -226 044 – -36 995 -263 039
Résultat net de l’exercice – 262 234 – 262 234 – 95 137 357 366
Résultat global de l’exercice – 262 234 -226 044 36 190 – 58 137 94 327
Augmentation capitaux Tier 1 40 – – – – 74 088 – 74 088
Autres Réserves du Groupe 40 – – - 7 195 - 7 195 – – - 7 195
Affectation aux réserves générales
bancaires 40 – - 23 935 23 935 – – – –
Affectation à la réserve légale 40 – - 3 052 3 052 – – – –
Dividendes au titre de 2020 – – – – – -24 627 -24 627
Au 31 décembre 2021 2 113 961 434 419 -1 015 989 1 532 391 74 088 557 827 2 164 306

Les notes annexes font partie intégrante des présents états financiers.

162
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

TABLEAU CONSOLIDÉ
DES FLUX DE TRÉSORERIE

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Exercice clos le 31 décembre Notes 2021 2020 retraité

Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation
Résultat avant impôt 477 992 174 318
Ajustements au titre des :
Revenus des opérations de change -200 115 -205 585
Gains nets sur titres de placement 10 -18 563 -16 617
Perte sur la juste valeur des immeubles de placement 11 592 2 730
Provisions pour dépréciations des prêts et créances 13 169 610 181 555
Provisions pour dépréciations des autres actifs financiers 13 50 255 45 470
Dépréciation du Goodwill 26 - 163 564
Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 12 75 177 82 679
Dotations aux amortissements des logiciels et autres actifs incorporels 12 33 492 21 527
Produits de cessions d’immobilisation corporelles -15 778 -1 928
Quote-part dans le résultat net des entreprises associées mises en équivalence 25 492 297
Impôts payés -160 211 -126 841
Variation des actifs et des passifs d’exploitation
• Actifs financiers de transaction -189 552 26 172
• Instruments financiers dérivés 36 758 -49 703
• Bons du trésor et autres effets publics -385 958 157 824
• Prêts et créances aux établissements de crédit 21 783 -66 269
• Prêts et créances à la clientèle -430 178 35 595
• Actifs affectés en garantie 217 598 -72 121
• Autres actifs 32 631 56 570
• Réserves obligatoires auprès des banques centrales -26 343 87 327
• Autres dépôts bancaires -198 090 100 129
• Dépôts de la clientèle 1 416 397 2 050 832
• Passifs dérivés -49 807 27 653
• Provisions 11 768 -8 020
• Autres passifs -1 848 -22 858
Flux net de trésorerie provenant des activités d’exploitation 868 102 2 644 300
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement
Acquisition de logiciels 26 -20 353 -25 393
Acquisition d’immobilisations corporelles 28 -276 250 -265 000
Produits de cession d’immobilisations corporelles 28 205 919 255 842
Acquisition de titres de placement 22 -4 160 242 -3 419 589
Acquisition d’immeubles de placement 27 - -7 023
Cession d’immeubles de placement - 3 985
Produits liés à la vente et au remboursement de titres de placement 22 3 152 384 2 547 499
Coût d’émission des autres instruments de capitaux propres 40 -912 -
Paiement pour l’acquisition de Pan African Savings and Loans 46 -897 -
Paiement pour la cession de filiale 30 -10 496 -
Flux net de trésorerie provenant des activités d’investissement -1 110 847 -909 679
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
Remboursement des emprunts 33 -448 579 -548 463
Nouveaux emprunts 33 729 361 363 617
Encaissement des autres instruments de capitaux propres 40 75 000 -
Dividendes versés aux participations ne donnant pas le contrôle -24 627 -24 322
Flux net de trésorerie provenant des activités de financement 331 155 -209 168
Augmentations net de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 525 453 1 525 453
Trésorerie et équivalent de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 41 3 800 456 2 559 766
Effets des différences de change sur la trésorerie et équivalents de trésorerie -97 443 -284 763
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 41 3 986 309 3 800 456

Les notes annexes font partie intégrante des présents états financiers.

163
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
1 Informations générales
Ecobank Transnational Incorporated (ETI) et ses filiales
(collectivement, « le Groupe ») exercent des activités de
banque de détail, de financement et d’investissement dans
divers pays d’Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud). Au
31 décembre 2021, le Groupe est implanté dans 39 pays avec
un effectif de plus de 13 167 collaborateurs (31 décembre 2020 :
14 023).
Ecobank Transnational Incorporated est une société anonyme
immatriculée et domiciliée au Togo. Son siège social est situé
au : 2365 boulevard du Mono, Lomé, Togo. La société est cotée
à la Bourse du Ghana (Ghana Stock Exchange), à la Bourse du
Nigéria (Nigerian Stock Exchange) et à la Bourse Régionale
des Valeurs Mobilières (Abidjan) de Côte d’Ivoire.
Les états financiers consolidés pour l’exercice clos
le 31 décembre 2021 ont été approuvés par le Conseil
d’Administration du 25 février 2021.
2 Résumé des principaux principes
comptables
Cette note annexe présente les principales méthodes
comptables adoptées pour l’établissement des présents
états financiers consolidés, à l’exception des méthodes déjà
exposés par ailleurs. Sauf indication contraire, ces méthodes
ont été appliquées de manière uniforme à l’ensemble des
exercices présentés. Les notes annexes mettent également
l’accent sur les nouvelles normes et interprétations publiées
lors de la préparation des états financiers consolidés,
ainsi que sur leur impact potentiel sur le Groupe. Les états
financiers concernent le Groupe constitué de Ecobank
Transnational Incorporated et de ses filiales.
2.1 Principes d’établissement des comptes
Les états financiers consolidés du Groupe pour l’exercice
clos le 31 décembre 2021 ont été établis conformément
aux Normes internationales d’information financière
(International Financial Reporting Standards, IFRS) et aux
interprétations du Comité d’interprétation des normes
IFRS (IFRIC) applicables aux sociétés présentant leurs états
financiers selon les normes IFRS. Les états financiers sont
conformes aux normes IFRS publiées par l’International
Accounting Standards Board (IASB).
Ces états financiers consolidés ont été préparés selon la
méthode du coût historique, à l’exception des éléments
suivants:
• actifs et passifs financiers (y compris les instruments
dérivés) évalués à la juste valeur par le biais des autres
éléments du résultat global et par le biais du compte de
résultat, et immeubles de placement évalués à la juste valeur
• actifs destinés à la vente - évalués à la juste valeur moins le
coût de la cession ; et
• engagements liés aux obligations au titre des prestations
définies comptabilisés à la valeur actualisée de l’obligation
au titre des prestations définies diminuée de la juste valeur
des actifs du régime et des actifs du régime évalués à la juste
valeur.
Les états financiers consolidés sont présentés en dollars des
États-Unis ($EU), monnaie fonctionnelle et de présentation
du Groupe. Les chiffres indiqués dans les états financiers
consolidés sont exprimés en milliers de dollars EU. Les états
164
financiers consolidés comprennent l’état consolidé des autres
éléments du résultat global présenté sous forme de deux états
séparés, l’état de la situation financière, le tableau de variation
des capitaux propres, le tableau des flux de trésorerie et les
notes annexes aux états financiers.
Le tableau consolidé des flux de trésorerie présente les
variations de trésorerie sur la période liées aux activités
d’exploitation, d’investissement et de financement. Le
poste Trésorerie et équivalents de trésorerie comprend des
investissements très liquides.
Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation
sont déterminés en utilisant la méthode indirecte. La
répartition des flux de trésorerie entre flux d’exploitation,
d’investissement et de financement repose sur le modèle
économique du Groupe.
L’établissement des états financiers conformément aux
normes IFRS requiert l’utilisation de certaines estimations
comptables fondamentales. Il impose également aux
administrateurs d’exercer leur jugement dans le processus
d’application des principes comptables utilisés par le Groupe.
Les changements d’hypothèses peuvent avoir un impact
significatif sur les états financiers au cours de la période où
ces hypothèses ont été modifiées. La direction estime que les
hypothèses sous-jacentes sont appropriées et que les états
financiers du Groupe donnent par conséquent une image
fidèle de sa situation financière et du résultat de ses activités.
Les domaines pour lesquels les enjeux sont les plus élevés en
termes de jugement ou de complexité, et ceux pour lesquels
les hypothèses et les estimations sont significatives au regard
des états financiers consolidés, sont décrits dans la note 3.
2.2 Continuité d’exploitation
A la date de la clôture des comptes, rien n’est venu à la
connaissance des Administrateurs indiquant que le groupe ne
poursuivra pas son exploitation pendant au moins douze mois
à compter de la date de ces comptes. Ainsi, les Administrateurs
continuent d’adopter le principe comptable de continuité
d’exploitation dans la préparation de ces états financiers.
2.3 Nouvelles normes et amendements
adoptés par le Groupe
Le Groupe a appliqué pour la première fois certaines normes
et amendements, qui sont applicables aux exercices annuels
ouverts à compter du 1er janvier 2021. Le Groupe n’a pas
adopté par anticipation aucune autre norme, interprétation ou
amendement qui aurait été publié mais ne serait pas encore
en vigueur.
a) Réforme des taux d’intérêt de référence - Phase 2 :
Amendements à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16
Les amandements prévoient des allègements temporaires
qui traitent des effets sur les rapports financiers lorsqu’un
taux interbancaire offert (IBOR) est remplacé par un autre
taux d’intérêt presque sans risque (RFR). Les modifications
comprennent les expédients pratiques suivants :
• Un procédé pratique pour exiger que les modifications
contractuelles, ou les modifications des flux de trésorerie
directement requises par la réforme, soient traitées comme
des modifications d’un taux d’intérêt flottant, équivalant à
une variation d’un taux d’intérêt du marché.

• Autoriser que les modifications requises par la réforme
IBOR soient apportées aux désignations de couverture et
à la documentation de couverture sans que la relation de
couverture ne soit interrompue.
• Fournir une dispense temporaire aux entités de l’obligation
de respecter l’exigence identifiable séparément lorsqu’un
instrument RFR est désigné comme couverture d’une
composante de risque
Ces amendements n’ont pas d’impact sur les états financiers
consolidés du Groupe. Le Groupe entend utiliser les procédés
pratiques dans les périodes futures s’ils deviennent
applicables.
b) Amendements à l’IFRS 16, Allègements de loyers liés
à la Covid-19
Le 28 mai 2020, l’IASB a publié « Allègements de loyers
liés à la Covid-19 - amendement à IFRS 16, Contrats de
location ». Les amendements prévoient une dispense pour
les preneurs d’appliquer les directives de l’IFRS 16 sur la
comptabilisation des modifications de contrats de location
pour les allègements de loyers résultant directement de
la pandémie de Covid-19. En pratique, un locataire peut
choisir de ne pas déterminer si un allègement de loyer lié
à la Covid-19 d’un bailleur est une modification de bail. Un
preneur qui fait ce choix comptabilise toute modification des
paiements de location résultant des allègements de loyer
liés à la Covid-19 de la même manière qu’il comptabiliserait
la modification en vertu de l’IFRS 16, si la modification n’était
pas une modification de bail. Cet amendement s’applique aux
exercices ouverts à compter du 1er juin 2020. Une application
anticipée est autorisée. Cet amendement n’a pas eu d’impact
sur les états financiers consolidés du Groupe.
2.4 Normes/interprétations nouvelles et
amendées qui ont été publiées mais pas
encore adoptées par le Groupe
Les normes suivantes ont été publiées ou modifiées par l’IASB
mais ne sont pas encore entrées en vigueur pour les exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2021 :
i) IFRS 17 Contrats d’assurance
En mai 2017, l’IASB a publié l’IFRS 17 Contrats d’assurance
(IFRS 17), une nouvelle norme exhaustive applicable aux
contrats d’assurance qui couvre la comptabilisation et
l’évaluation, la présentation et les informations à fournir.
Lorsqu’elle entrera en vigueur, la norme IFRS 17 remplacera
la norme IFRS 4 Contrats d’assurance (IFRS 4) publiée
en 2005. La norme IFRS 17 s’applique à tous les types
de contrats d’assurance (c.-à-d. vie, non-vie, assurance
directe et réassurance), quel que soit le type des entités
qui les émettent, ainsi qu’à certaines garanties et certains
instruments financiers dotés de caractéristiques de
participation discrétionnaire.
L’objectif général de l’IFRS 17 est de fournir un modèle
comptable pour les contrats d’assurance plus utile et plus
cohérent pour les assureurs. Contrairement aux exigences de
la norme IFRS 4, qui reposent en grande partie sur le respect
des principes comptables locaux antérieurs, la norme IFRS
17 fournit un modèle complet pour les contrats d’assurance,
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
couvrant tous les aspects comptables pertinents. Le cœur de
la norme IFRS 17 est le modèle général, complété par :
• Une adaptation spécifique pour les contrats assortis de
caractéristiques de participation directe (l’approche des frais
variables)
• Une approche simplifiée (l’approche d’allocation des primes)
principalement pour les contrats de courte durée
La norme IFRS 17 est applicable aux exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2023, avec obligation de fournir des
chiffres comparatifs. Une application anticipée est autorisée
sous réserve de l’application par l’entité des normes IFRS 9
et IFRS 15 au plus tard à la date de première application de la
norme IFRS 17.
L’impact de cette norme n’est pas significatif pour le Groupe. .
ii) Amendements à l’IAS 1 Classement des passifs en
tant que passifs courants ou non courants
En janvier 2020, l’IASB a publié des amendements aux
paragraphes 69 à 76 de la norme IAS 1 afin de préciser les
exigences de classification des passifs en tant que passifs
courants ou non courants. Les amendements clarifient :
• le concept du droit de différer le règlement
• le fait qu’un droit de report doit exister à la fin de la période
sous revue
• que la classification n’est pas affectée par la probabilité
qu’une entité exerce son droit de report
• que ce n’est que dans le cas où un instrument dérivé
incorporé dans un passif convertible est lui-même un
instrument de capitaux propres que les termes d’un passif
n’ont pas d’incidence sur sa classification
Ces amendements sont applicables aux exercices s’ouvrant à
compter du 1er janvier 2023 et doivent s’appliquer de manière
rétrospective.
iii) Référence au Cadre Conceptuel – Amendements à
IFRS 3
En mai 2020, l’IASB a publié des amendements à IFRS
3 Regroupements d’entreprises - Référence au cadre
conceptuel. Les modifications visent à remplacer une
référence au cadre pour la préparation et la présentation
des états financiers, publié en 1989, par une référence au
cadre conceptuel de l’information financière publié en mars
2018 sans modifier de manière significative ses exigences.
Le Board a également ajouté une exception au principe
de comptabilisation d’IFRS 3 afin d’éviter le problème des
gains ou pertes potentiels du « jour 2 » découlant des passifs
et des passifs éventuels qui entreraient dans le champ
d’application d’IAS 37 ou d’IFRIC 21 Taxes, s’ils étaient
encourus séparément. Dans le même temps, le Board a décidé
de clarifier les indications existantes dans IFRS 3 pour les
actifs éventuels qui ne seraient pas affectés en remplaçant
la référence au Cadre pour la préparation et la présentation
des états financiers. Les modifications entrent en vigueur
pour les périodes de reporting annuelles à compter du 1er
janvier 2022 et s’appliquent de manière prospective. Il n’y a eu
aucun regroupement d’entreprises au cours de la période de
référence.
165
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
iv) Immobilisations corporelles : Produits avant
utilisation prévue – Amendements à IAS 16
En mai 2020, l’IASB a publié a publié des amendements à
: Immobilisations corporelles - Produit avant utilisation
prévue, qui interdit aux entités de déduire du coût d’une
immobilisation corporelle tout produit de la vente d’éléments
produits lors de la mise en place et de l’état de cet actif.
nécessaires pour qu’il puisse fonctionner de la manière prévue
par la direction. Au lieu de cela, une entité comptabilise le
produit de la vente de ces articles et les coûts de production
de ces articles en résultat net. L’amendement est en vigueur
pour les périodes de reporting annuelles à compter du
1er janvier 2022 et doit être appliqué rétrospectivement
aux immobilisations corporelles mises à disposition pour
utilisation à compter du début de la première période
présentée lorsque l’entité applique l’amendement pour la
première fois. Les amendements ne devraient pas avoir
d’impact significatif sur le Groupe.
v) Contrats déficitaires – Coûts d’exécution d’un contrat
– Amendements à IAS 37
En mai 2020, l’IASB a publié des modifications à IAS 37
pour préciser les coûts qu’une entité doit inclure lorsqu’elle
évalue si un contrat est de type onéreux ou déficitaire.
Les modifications appliquent une « approche des coûts
directement liés ». Les coûts directement liés à un contrat de
fourniture de biens ou de services comprennent à la fois les
coûts différentiels et une répartition des coûts directement
liés aux activités contractuelles. Les frais généraux et
administratifs ne sont pas directement liés à un contrat
et sont exclus sauf s’ils sont explicitement imputables à la
contrepartie en vertu du contrat. Les modifications entrent en
vigueur pour les périodes de reporting annuelles à compter
du 1er janvier 2022. Le Groupe n’a aucun contrat aux dates de
clôture auxquelles les modifications s’appliquent.
vi) IFRS 9 Instruments financiers – Frais dans le cadre
du test des « 10 % » pour la décomptabilisation de
passifs financiers
Dans le cadre de ses améliorations annuelles 2018-2020 du
processus des normes IFRS, l’IASB a publié un amendement
à l’IFRS 9. L’amendement clarifie les frais qu’une entité inclut
lorsqu’elle évalue si les termes d’un nouveau passif financier
ou d’un passif financier modifié sont substantiellement
différents des termes du passif financier initial. Ces frais
comprennent uniquement ceux payés ou reçus entre
l’emprunteur et le prêteur, y compris les frais payés ou reçus
par l’emprunteur ou le prêteur pour le compte de l’autre. Une
entité applique l’amendement aux passifs financiers qui sont
modifiés ou échangés à partir du début de l’exercice au cours
duquel l’entité applique l’amendement pour la première fois.
Cet amendement est applicable aux exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2022, une application anticipée étant
autorisée. Le Groupe appliquera les amendements aux passifs
financiers qui sont modifiés ou échangés à partir du début de
l’exercice au cours duquel l’entité applique l’amendement pour
la première fois. Ces amendements ne devraient pas avoir
d’impact significatif sur le Groupe.
166
vii) Définition des estimations comptables -
Amendements à IAS 8
En février 2021, l’IASB a publié des amendements à IAS 8,
dans lesquels il introduit une définition des « estimations
comptables ». Les amendements clarifient la distinction
entre les changements d’estimations comptables et les
changements de méthodes comptables et la correction
d’erreurs. De plus, elles clarifient la manière dont les entités
utilisent les techniques d’évaluation et les données d’entrée
pour élaborer des estimations comptables. Les modifications
entrent en vigueur pour les périodes de reporting annuelle à
compter du 1er janvier 2023 et s’appliquent aux changements
de méthodes comptables et aux changements d’estimations
comptables qui surviennent à compter du début de cette
période. Une application anticipée est autorisée tant que
ce fait est présenté dans les informations à fournir. Les
amendements ne devraient pas avoir d’impact significatif sur
le Groupe.
viii) Informations à fournir sur les méthodes
comptables - Amendements à IAS 1 et IFRS Practice
Statement 2
En février 2021, l’IASB a publié des modifications d’IAS 1 et de
l’IFRS Practice Statement 2 Making Materiality Judgements,
dans lesquelles il fournit des indications et des exemples
pour aider les entités à appliquer des jugements d’importance
relative aux informations à fournir sur les méthodes
comptables. Les modifications visent à aider les entités à
fournir des informations sur les méthodes comptables plus
utiles en remplaçant l’obligation pour les entités de divulguer
leurs méthodes comptables « importantes » par une obligation
de divulguer leurs méthodes comptables « importantes » et
en ajoutant des indications sur la manière dont les entités
appliquent le concept d’importance relative. dans la prise
de décisions concernant les informations à fournir sur
les méthodes comptables. Les amendements à IAS 1 sont
applicables pour les périodes annuelles ouvertes à compter
du 1er janvier 2023, une application anticipée étant autorisée.
Étant donné que les modifications apportées à l’énoncé de
pratique 2 fournissent des indications non obligatoires sur
l’application de la définition de l’information importante
sur les méthodes comptables, une date d’entrée en vigueur
de ces modifications n’est pas nécessaire. Le Groupe évalue
actuellement l’impact des modifications afin de déterminer
l’impact qu’elles auront sur les informations à fournir sur les
méthodes comptables du Groupe.
ix) Améliorations annuelles des normes IFRS 2018-2020
Les améliorations suivantes ont été finalisées en mai 2020 :
•IFRS 9 Instruments financiers – précise quels frais doivent
être inclus dans le test de 10 % pour la décomptabilisation des
passifs financiers.
• IFRS 16 Contrats de location – amendement visant à
supprimer l’illustration des paiements du bailleur relatifs aux
améliorations locatives, afin de lever toute confusion sur le
traitement des incitations à la location.
• IFRS 1, Première adoption des Normes internationales
d’information financière – permet aux entités qui ont évalué
leurs actifs et passifs aux valeurs comptables enregistrées
dans les livres de leur société mère d’évaluer également
les écarts de conversion cumulés en utilisant les montants

déclarés par la société mère. Cet amendement s’appliquera
également aux entreprises associées et aux coentreprises
ayant bénéficié de la même exemption d’IFRS 1.
• IAS 41 Agriculture – suppression de l’obligation pour les
entités d’exclure les flux de trésorerie à des fins fiscales
lors de l’évaluation de la juste valeur selon IAS 41. Cet
amendement vise à s’aligner sur l’exigence de la norme
d’actualisation des flux de trésorerie sur une base après
impôt.
Les amendements entrent en vigueur pour les périodes de
reporting annuelles à compter du 1er janvier 2022. L’impact de
cette norme n’est pas significatif pour le Groupe.
x) Impôt différé lié aux actifs et passifs résultant d’une
transaction unique - Amendements à IAS 12
Les amendements à IAS 12 Impôts sur le résultat obligent
les sociétés à comptabiliser des impôts différés sur les
transactions qui, lors de leur comptabilisation initiale,
donnent lieu à des montants égaux de différences
temporelles imposables et déductibles. Elles s’appliqueront
généralement à des transactions telles que les baux
des locataires et les obligations de démantèlement et
nécessiteront la comptabilisation d’actifs et de passifs
d’impôts différés supplémentaires.
L’amendement doit être appliqué aux transactions qui ont lieu
au début ou après le début de la première période comparative
présentée. En outre, les entités doivent comptabiliser les
actifs d’impôt différé (dans la mesure où il est probable
qu’ils pourront être utilisés) et les passifs d’impôt différé au
début de la première période comparative pour toutes les
différences temporelles déductibles et imposables associées :
• les actifs au titre du droit d’utilisation et les dettes de
location, et
• les passifs de démantèlement, de remise en état et assimilés,
et les montants correspondants comptabilisés dans le coût
des actifs correspondants.
L’effet cumulé de la comptabilisation de ces ajustements
est comptabilisé dans les bénéfices non répartis ou dans
une autre composante des capitaux propres, selon le cas.
Les modifications entrent en vigueur pour les périodes de
reporting annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2023.
L’impact de cette norme n’est pas significatif pour le Groupe.
2.5 Conversion des opérations en monnaies
étrangères
a) Monnaie fonctionnelle et de présentation
Les éléments inclus dans les états financiers de chacune des
entités du Groupe sont évalués en utilisant la monnaie de
l’environnement économique principal dans lequel chacune
d’elles évolue (« monnaie fonctionnelle »).
Les états financiers consolidés sont présentés en dollars des
États-Unis, monnaie de présentation du Groupe.
b) Opérations et soldes
Les transactions en monnaie étrangère sont converties dans
la monnaie fonctionnelle à l’aide du taux de change officiel
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
en vigueur à la date de la transaction ou de l’évaluation
s’agissant d’éléments de bilan réévalués. Les gains et les
pertes de change résultant du règlement de ces transactions
et de la conversion aux taux de change de clôture des actifs
et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont
comptabilisés au compte de résultat.
Les variations de juste valeur des actifs monétaires libellés en
monnaie étrangère et classés à la FVTOCI sont ventilées entre
les écarts de conversion résultant de la variation du coût
amorti de l’actif et les autres variations de la valeur comptable
de l’actif. Les écarts de conversion relatifs à la variation
du coût amorti sont comptabilisés au compte de résultat,
tandis que les autres variations de la valeur comptable sont
comptabilisées en autres éléments du résultat global.
Les éléments non monétaires qui sont évalués à la juste
valeur dans une devise étrangère sont convertis en utilisant
es taux de change à la date de détermination de la juste
valeur. Les écarts de conversion sur les actifs et passifs
financiers non monétaires, tels que les titres de capitaux
propres détenus à la juste valeur par le compte de résultat,
sont enregistrés au compte de résultat en gains ou pertes de
juste valeur. Les écarts de conversion sur les actifs financiers
non monétaires, tels que les titres de capitaux propres classés
à la FVTOCI, sont présentés dans les autres éléments du
résultat global.
c) Entités du Groupe
Les résultats et la situation financière de toutes les entités
du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de la
monnaie de présentation sont convertis dans la monnaie de
présentation comme suit :
i) les actifs et les passifs de chaque état de la situation
financière présenté sont convertis au taux de change en
vigueur à la date de clôture de la situation financière ;
ii) l es produits et les charges de chaque compte de résultat
sont convertis au taux de change moyen. Si le cours moyen
n’est pas une approximation raisonnable de l’effet cumulé
des taux prévalant à la date des transactions, les produits
et charges sont convertis à la date des transactions ; et
iii) l es écarts de change qui en résultent sont enregistrés
dans les autres éléments du résultat global.Exchange
differences arising from the above process are reported
in shareholders’ equity as ‘Foreign currency translation
differences’.
Les écarts de change résultant du processus décrit ci-
dessus sont présentés dans les capitaux propres – part
du Groupe, dans le poste « Écarts de conversion ». Dans
les états consolidés, les différences de change résultant
de la conversion de l’investissement net dans les entités
étrangères sont constatées dans les autres éléments du
résultat global. Lors de la cession d’une participation dans
une entité étrangère, ces écarts sont enregistrés au compte de
résultat en gains ou pertes sur cession.
Le goodwill et les ajustements de juste valeur résultant de
l’acquisition d’une entité étrangère sont considérés comme
des actifs et passifs de cette entité et convertis au taux de
change de clôture.
167
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
d) Classification du Zimbabwe et du Soudan du Sud
comme des économies hyper-inflationnistes.
La norme IAS 29 « Information financière dans les économies
hyper-inflationnistes » exige que les états financiers des
entités dont la monnaie fonctionnelle est celle d’une
économie hyper-inflationniste soient retraités pour refléter
l’évolution du pouvoir d’achat général de la monnaie
fonctionnelle et qu’ils soient libellés dans l’unité de mesure
ayant cours à la date de clôture. Par conséquent, les postes
non monétaires doivent prendre en compte l’inflation
produite à partir de la date d’acquisition ou de la date de
réévaluation, selon le cas.
L’économie du Zimbabwe a été qualifiée d’hyper-inflationniste
à partir du 1er juillet 2019. Par conséquent, la norme IAS 29
« Information financière dans les économies hyper hyper-
inflationnistes » a été appliquée à Ecobank Zimbabwe. En
outre, le Soudan du Sud est également une économie hyper-
inflationniste. La norme IAS 29 a été appliquée à Ecobank
Soudan du Sud.
La norme IAS 29 impose d’effectuer les ajustements à
compter du début de l’exercice sous revue de l’entité
concernée.
• Le compte de résultat est converti au taux de change en
vigueur à la date de clôture et non pas selon un taux moyen
et ;
• Ajustement du compte de résultat pour refléter l’impact de
l’inflation et des fluctuations des taux de change sur les
actifs et passifs monétaires détenus en monnaie locale.
• Une perte monétaire nette de 25,9 millions $EU,
comptabilisée dans le compte de résultat, a ainsi été
occasionnée.
2.6 Mises en pension
Les titres cédés dans le cadre d’une mise en pension (« repos »)
sont reclassés dans les états financiers comme des actifs
donnés en garantie lorsque le cessionnaire a le droit, conféré
par un contrat ou par la coutume, de vendre l’actif ou de le
redonner en garantie ; la dette correspondante est enregistrée
dans les dépôts des établissements de crédit ou de la
clientèle, selon le cas. Les titres acquis dans le cadre d’une
prise en pension (« reverse repos ») sont enregistrés comme
des prêts et créances à d’autres établissements de crédit ou
à la clientèle, selon le cas. L’écart entre le prix de vente et le
prix de rachat est considéré comme un produit ou une charge
d’intérêts et comptabilisé sur la durée de vie du contrat à
l’aide de la méthode du taux d’intérêt effectif. Les titres prêtés
à des contreparties restent également comptabilisés dans les
états financiers.
2.7 Détermination de la juste valeur
La juste valeur selon IFRS 13, Évaluation de la juste valeur
(« IFRS 13 ») est définie comme le prix qui serait reçu pour la
vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une
transaction normale sur le marché principal (ou le marché
le plus avantageux) à la date d’évaluation aux conditions
actuelles du marché (c’est-à-dire un prix de sortie), que ce
prix soit directement observable ou estimé selon une autre
technique d’évaluation.
Pour les instruments financiers négociés sur des marchés
actifs, la détermination de la juste valeur des actifs et passifs
168
financiers repose sur les cours du marché ou les cours établis
par les intermédiaires. Sont compris les actions cotées et
les instruments de dette cotés sur les places boursières (par
exemple, NSE, BVRM, GSE) et les cours fournis par les teneurs
de marché obligataire approuvés.
Un instrument financier est considéré comme coté sur un
marché actif si des cours sont aisément et régulièrement
disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier ou d’un
négociateur, et si ces prix représentent des transactions
réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des
conditions de concurrence normale. Si les critères ci-dessus
ne sont pas respectés, le marché est considéré comme inactif.
Certains signes permettent de reconnaître un marché inactif :
un écart élevé entre les cours vendeurs et les cours acheteurs,
une hausse significative de cet écart ou encore un nombre
réduit de transactions récentes.
La juste valeur de tous les autres instruments financiers est
déterminée à l’aide de techniques de valorisation. La juste
valeur est ainsi estimée à partir des données observables pour
des instruments financiers similaires, à l’aide de modèles
d’estimation de la valeur actualisée des flux de trésorerie
futurs attendus ou à l’aide d’autres techniques de valorisation,
sur la base des données existantes à la date de clôture de
l’état consolidé de la situation financière.
Le Groupe utilise des modèles de valorisation largement
reconnus pour déterminer la juste valeur des instruments
financiers non standardisés peu complexes tels que les
options ou les swaps de taux d’intérêt et de devises. Pour
ces instruments financiers, les données utilisées sont
généralement des données de marché observables.
Le résultat d’un modèle est toujours une estimation ou une
approximation d’une valeur qui ne peut pas être déterminée
avec certitude, et les techniques de valorisation utilisées
peuvent ne pas refléter pleinement tous les facteurs relatifs
aux positions détenues par le Groupe. Les valorisations
sont donc ajustées, le cas échéant, pour intégrer d’autres
facteurs tels que les risques de modèle, le risque de liquidité
et le risque de contrepartie. Compte tenu des règles de
gouvernance régissant le modèle de juste valeur, des
contrôles connexes et des procédures appliquées, la direction
estime que ces ajustements sont nécessaires et appropriés
pour évaluer raisonnablement la valeur des instruments
financiers comptabilisés à la juste valeur dans l’état
consolidé de la situation financière. Les données de prix et
les paramètres utilisés dans les procédures d’évaluation sont
examinés attentivement et ajustés, si nécessaire, notamment
en fonction des dernières évolutions du marché.
La juste valeur des dérivés négociés de gré à gré (OTC)
est déterminée à l’aide de méthodes de valorisation
communément acceptées sur les marchés financiers,
comme les techniques d’évaluation de la valeur actuelle et
les modèles de valorisation des options. La juste valeur des
contrats de change à terme de gré à gré est généralement
déterminée sur la base des taux de change à terme en
vigueur. Les produits dérivés de taux d’intérêt structurés
sont évalués à l’aide de modèles de valorisation d’options
appropriés (par exemple, le modèle Black-Scholes) ou d’autres
procédures telles que la simulation Monte Carlo.
Lorsque la juste valeur des instruments de capitaux propres
non cotés ne peut être déterminée de manière fiable, les
instruments sont comptabilisés au coût diminué des

dépréciations. La juste valeur des prêts et créances ainsi que
des dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
est déterminée à l’aide d’un modèle d’évaluation de la valeur
actuelle reposant sur les flux de trésorerie contractuellement
convenus, en prenant en compte la qualité du crédit, la
liquidité et les charges associées.
La juste valeur des passifs éventuels et des engagements de
crédit irrévocables correspond à leur valeur comptable.
2.8 Produits d’honoraires et de commissions
Le Groupe applique IFRS 15 à tous les produits provenant de
contrats avec des clients, sauf si ces contrats entrent dans le
champ d’application des normes sur les contrats de location,
les contrats d’assurance et les instruments financiers. Le
Groupe comptabilise les produits afin de matérialiser le
transfert du service promis aux clients selon un montant
qui reflète la contrepartie que le Groupe s’attend à recevoir
en échange du service. Les honoraires et commissions sont
généralement constatés suivant le principe de la comptabilité
d’engagement dès lors que la prestation a été effectuée et en
tenant compte stade d’achèvement. Les frais liés au service
d’un prêt sont comptabilisés dans les produits au fur et à
mesure que le service est fourni, ce qui a lieu mensuellement
dans la plupart des cas, lorsque les frais sont prélevés.
Les honoraires et commissions liés aux prêts syndiqués
sont comptabilisés en tant que produits d’honoraires et de
commissions une fois que l’opération a été exécutée et dès
lors que le Groupe ne conserve aucune partie du programme
de prêt ou qu’il en conserve une partie au même taux d’intérêt
effectif que les autres participants. Les honoraires relatifs à
la gestion de portefeuille, aux conseils financiers et autres
services sont comptabilisés généralement prorata temporis
sur la base des contrats de prestation de services applicables.
C’est d’autant plus le cas pour le Groupe lorsque la nature du
service fourni est telle que le client bénéficie au fur et à mesure
de la prestation des services. Lorsque ce n’est pas le cas et
lorsque la nature du service fourni est telle que le client n’en
bénéficie qu’à l’achèvement, ces frais sont comptabilisés à un
moment donné et généralement lors des transferts de contrôle.
Les commissions et honoraires résultant de la négociation
ou de la participation à la négociation d’une transaction
pour tiers – telles que les conventions pour l’acquisition
d’actions ou d’autres valeurs mobilières ou les conventions
d’achat ou de vente d’entreprises – sont comptabilisés une
fois l’opération sous-jacente finalisée. Les commissions de
gestion d’actifs relatives aux fonds d’investissement sont
comptabilisées sur la période de fourniture du service. Les
commissions initiales supérieures au niveau des commissions
récurrentes et relatives à la fourniture future de services sont
différées et amorties sur la durée projetée de la prestation
des services concernés. Le même principe s’applique pour la
gestion de fortune, la planification financière et les services de
conservation qui sont fournis en permanence sur une longue
période. Les commissions ou éléments de commissions liés à
la performance sont constatés au moment où les critères de
performance sont remplis. Les commissions d’engagement
sur prêts susceptibles de faire l’objet de tirages sont différées
(ainsi que les coûts directs associés) et comptabilisées par
ajustement du taux d’intérêt effectif du prêt à la rubrique
produits d’intérêts.
2.9 Produits de dividendes
Les dividendes sont comptabilisés dans le compte de résultat
consolidé dans les autres produits d’exploitation lorsque
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
le droit de l’entité à recevoir le paiement est établi, c’est-à-
dire généralement lorsque les actionnaires approuvent les
dividendes.
2.10 Gains nets sur les actifs financiers de
transactions
Les produits nets des activités de trading comprennent les
gains moins les pertes liés aux actifs et passifs de négociation
et incluent l’ensemble des variations de juste valeur, les
dividendes et les différences de change.
2.11 Dépréciation des actifs non financiers
Le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une
durée d’utilité indéfinie ne font pas l’objet d’amortissement
et sont soumises à un test annuel de dépréciation, ou plus
fréquemment si des événements ou changements de
circonstances indiquent qu’elles pourraient avoir subi une
dépréciation. Les autres actifs font l’objet d’une revue de
dépréciation à chaque date de clôture. Une dépréciation
est comptabilisée à concurrence de l’excédent de la valeur
comptable sur la valeur recouvrable de l’actif. Le montant
recouvrable est le montant le plus élevé entre sa juste valeur
diminuée des coûts de cession, et sa valeur d’utilité. Aux fins
de l’évaluation de la dépréciation, les actifs sont regroupés au
niveau le plus fin pour lequel il existe des entrées trésorerie
identifiables séparément et largement indépendantes des
flux de trésorerie provenant d’autres actifs ou groupes d’actifs
(unités génératrices de trésorerie). Le test de dépréciation
peut également être réalisé sur un actif unique lorsque la
juste valeur diminuée des coûts de la vente ou la valeur
d’utilité peuvent être déterminées de manière fiable. Les
actifs non financiers autres que le goodwill qui ont subi une
dépréciation sont réexaminés à chaque date de reporting
pour une éventuelle reprise de dépréciation.
2.12 Paiements fondés sur des actions
Le Groupe effectue des transactions dont le paiement est
fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de
capitaux propres, en contrepartie des services rendus par
certaines catégories d’employés. La juste valeur des services
reçus est évaluée par référence à la juste valeur des actions
ou options d’actions accordées à la date de l’attribution. Le
coût des services rendus par les collaborateurs relatifs aux
actions ou options d’actions attribuées est constaté dans le
compte de résultat consolidé. Cette charge est étalée sur la
période d’acquisition des droits.
La juste valeur des options attribuées est déterminée
en utilisant les modèles de valorisation des options, qui
prennent en compte le prix d’exercice de l’option, le cours
actuel de l’action, le taux d’intérêt sans risque, la volatilité
attendue du titre sur la période de levée d’option et d’autres
facteurs pertinents. À l’exception de celles qui comportent
des termes liés aux conditions du marché, les conditions
d’acquisition des droits incluses dans les termes du contrat
d’attribution ne sont pas prises en compte dans l’estimation
de la juste valeur.
Les conditions d’acquisition des droits autres que les
conditions du marché sont prises en compte en ajustant le
nombre d’actions ou options d’actions inclus dans le calcul
du coût des services rendus de manière à ce que le montant
constaté dans le compte de résultat consolidé reflète le
nombre d’actions ou d’options attribuées.
169
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
2.13 Trésorerie et équivalents de trésorerie
Aux fins de présentation dans le tableau des flux de trésorerie,
la trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent
les liquidités en caisse, les dépôts à vue auprès d’institutions
financières, les autres placements à court terme très liquides
dont l’échéance initiale est inférieure ou égale à trois mois
et qui sont facilement convertibles en un montant connu de
trésorerie et soumis à un risque négligeable de changement
de valeur, et les découverts bancaires. Les découverts
bancaires figurent au poste Emprunts dans le passif courant
dans l’état de la situation financière.
2.14 Actifs et biens immobiliers saisis en
réalisation de garantie
Les reprises de garantie sont constituées des actions,
propriétés foncières ou autres placements saisis à des clients
et utilisés afin d’honorer leurs engagements. Ces placements
et autres actifs sont classés conformément à l’intention du
Groupe dans la classe d’actifs à laquelle ils appartiennent.
Les reprises de biens immobiliers acquis en échange de prêts
dans le cadre d’une réalisation ordonnée sont comptabilisées
dans les « autres actifs » en tant qu’inventaire lorsqu’ils sont
détenus en vue de la vente dans le cours normal de l’activité.
Les reprises de biens immobiliers sont comptabilisées
lorsque les risques et avantages des biens ont été transférés
au Groupe. Les prêts correspondants sont décomptabilisés
lorsque le Groupe devient détenteur du titre de propriété. Les
biens immobiliers acquis sont initialement comptabilisés
à leur coût, qui correspond au montant le plus faible entre
leur juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur
comptable du prêt (déduction faite de la provision pour
dépréciation) à la date d’échange. Ils sont ensuite évalués au
montant le plus faible entre la valeur comptable ou la valeur
nette de réalisation. Ces immeubles ne font l’objet d’aucune
dépréciation. Toute réduction de valeur ultérieure des
biens immobiliers acquis à la valeur de réalisation nette est
comptabilisée dans l’état du résultat global, dans les « Autres
dépréciations ». Toute augmentation ultérieure de la valeur
de réalisation nette, dans la mesure où elle n’excède pas la
dépréciation cumulée, est également comptabilisée dans les «
Autres dépréciations ». Les plus ou moins-values sur cession
d’immeubles repris sont comptabilisées en « Autres produits
d’exploitation » ou en « Charges d’exploitation », selon le cas.
2.15 Contrats de location
Le Groupe loue divers bureaux, agences, logements,
emplacements de DAB, équipements et automobiles. Les baux
sont généralement signés pour des durées fixes allant de 1 à
65 ans, mais peuvent prévoir des clauses de renouvellement
comme décrit au (ii) ci-dessous. Les termes du bail sont
négociés au cas par cas et contiennent un large éventail de
conditions générales différentes. Les contrats de location
n’imposent pas de clauses restrictives, mais les actifs loués ne
peuvent pas être utilisés comme sûretés pour des emprunts.
Jusqu’à l’exercice 2018, les contrats de location
d’immobilisations corporelles étaient classés en contrats de
location-financement ou en contrats de location simple. Les
paiements effectués en vertu de contrats de location simple
(nets de tout avantage incitatif reçu du bailleur) ont été
comptabilisés au compte de résultat sur une base linéaire sur
la durée du bail.
170
Depuis le 1er janvier 2019, les contrats de location sont
constatés comme un actif comptabilisé au titre du droit
d’utilisation avec un passif correspondant à la date à laquelle
l’actif loué est disponible pour utilisation par le groupe.
Chaque loyer versé est ventilé entre le remboursement du
principal et la charge d’intérêts. La charge d’intérêts est
imputée au compte de résultat sur la durée du contrat de
manière à générer un taux d’intérêt périodique constant sur
le solde résiduel de l’engagement pour chaque période. L’actif
comptabilisé au titre du droit d’utilisation est amorti de façon
linéaire sur la durée la plus courte entre la durée d’utilité de
l’actif et la durée du contrat de location.
Les actifs et passifs résultant d’un contrat de location sont
initialement évalués sur la base de leur valeur actualisée. Les
passifs locatifs comprennent la valeur actualisée nette des
paiements de loyers suivants :
• l es paiements fixes (y compris en substance), déduction
faite des avantages incitatifs relatifs à la location à
recevoir
• l es paiements de loyers variables qui sont fonction d’un
indice ou d’un taux
• l es sommes que le preneur devrait payer au titre de la
valeur résiduelle des garanties données
• le prix d’exercice de toute option d’achat que le preneur a la
certitude raisonnable d’exercer
• l es pénalités exigées en cas de résiliation anticipée du
contrat de location, si la durée du contrat de location prend
en compte l’exercice par le preneur de cette option.
Les paiements de loyers sont actualisés au taux d’intérêt
implicite du contrat de location. Si ce taux ne peut être
déterminé, le taux d’emprunt marginal de la filiale est utilisé,
à savoir le taux que le preneur devrait payer pour emprunter
les fonds nécessaires pour obtenir un actif de valeur similaire
dans un environnement économique similaire à des
conditions générales similaires.
Les actifs comptabilisés au titre du droit d’utilisation sont
évalués au coût, qui comprend :
• le montant de l’évaluation initiale du passif locatif
• le cas échéant, le montant des loyers versés à la date
de prise d’effet ou avant cette date, déduction faite des
avantages incitatifs relatifs à la location reçus
• les éventuels coûts directs initiaux, et
• les coûts de remise en état.
Les paiements associés aux contrats de location à court
terme et aux contrats de location d’actifs de faible valeur
sont comptabilisés linéairement en charges dans le compte
de résultat. Les contrats de location à court terme sont les
contrats d’une durée inférieure ou égale à 12 mois. Les actifs
de faible valeur comprennent les équipements informatiques,
les copieurs et autres petites fournitures de bureau.
Dans le Groupe, de nombreux contrats de location de biens
immobiliers et d’équipement contiennent des options de
renouvellement et de résiliation. Ces conditions sont utilisées
dans le but de maximiser la flexibilité opérationnelle en
termes de gestion des contrats. La majorité des options de
renouvellement et de résiliation existantes ne peuvent être
exercées que par le Groupe et non par le bailleur concerné.

2.16 Immeubles de placement
Les biens immobiliers qui sont détenus à des fins de rendement
locatif à long terme ou de valorisation du capital ou les deux,
et qui ne sont pas occupés par les entités du Groupe, sont
classés comme des immeubles de placement. Les immeubles
de placement se composent d’immeubles de bureaux et du
parc immobilier de la Banque Commerciale mis en location au
travers de contrats de location-exploitation.
Certains biens immobiliers peuvent être partiellement
occupés par le Groupe, le reste étant détenu à des fins
locatives ou de valorisation du capital. Si la partie du bien
occupée par le Groupe peut être vendue séparément, le
Groupe la comptabilise séparément. La partie occupée par
le propriétaire est comptabilisée suivant la norme IAS 16
et la partie détenue à des fins locatives ou de valorisation
du capital ou les deux est traitée comme un immeuble de
placement suivant la norme IAS 40. Lorsque les parties ne
peuvent être vendues séparément, l’ensemble du bien est
considéré comme un immeuble de placement uniquement si
une partie négligeable est occupée par le propriétaire.
Les immeubles de placement sont enregistrés en comptabilité
uniquement lorsqu’il est probable que les avantages
économiques futurs liés à l’immeuble de
placement iront à l’entité et que le coût peut être évalué de
façon fiable. La comptabilisation intervient généralement
le jour où tous les risques sont transférés. Les immeubles
de placement sont évalués initialement au coût, frais de
transaction compris. La valeur comptable inclut le coût de
remplacement d’une partie d’un immeuble de placement
existant à la date où le coût a été engagé si les critères
d’enregistrement ont été remplis ; elle exclut les frais d’entretien
courant de l’immeuble de placement. Par la suite, les immeubles
de placement sont évalués à la juste valeur, qui reflète les
conditions du marché à la date de clôture de
l’état consolidé de la situation financière. Les gains ou pertes
découlant des variations de la juste valeur des immeubles de
placement sont inclus dans le compte de résultat consolidé
de l’année au cours de laquelle ils se présentent. Les dépenses
ultérieures sont incluses dans la valeur comptable de
l’actif uniquement lorsqu’il est probable que les avantages
économiques futurs associés à l’élément iront au Groupe et que
le coût de l’élément peut être évalué de façon fiable. Tous les
autres frais de réparation et d’entretien sont comptabilisés au
compte de résultat consolidé de l’exercice au cours duquel ils
sont engagés.
Les revenus locatifs des immeubles de placement sont
comptabilisés dans le compte de résultat de manière linéaire
sur la durée du bail.
La juste valeur des immeubles de placement dépend de la
nature, de l’emplacement et des conditions du bien spécifique.
La juste valeur est calculée en actualisant les loyers nets
attendus à un taux qui reflète les conditions de marché
actuelles à la date de l’évaluation, ajustée le cas échéant de
tout changement dans la nature, l’emplacement et l’état du
bien spécifique. La juste valeur de l’immeuble de placement
ne reflète pas la valeur future des dépenses d’investissement
destinées à augmenter ou améliorer la valeur du bien
immobilier et ne reflète pas non plus les avantages futurs
procurés par ces dépenses. Ces valorisations sont effectuées
annuellement par des experts indépendants.
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Les immeubles de placement sont décomptabilisés lors de
leur cession ou lorsqu’ils ne sont définitivement plus utilisés
et qu’aucun avantage économique futur n’est attendu de leur
cession. Le résultat de la cession correspond à la différence
entre le produit net de cession et la valeur comptable de
l’actif. Il est constaté en tant que produit ou charge dans le
compte de résultat.
2.17 Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont initialement
comptabilisées à leur coût s’il est probable que les éventuels
futurs avantages économiques associés à ces éléments iront
au Groupe et qu’ils ont un coût mesurable de manière fiable.
Les dépenses ultérieures sont imputées à la valeur comptable
des immobilisations corporelles si elles sont mesurables et s’il
est probable qu’elles augmentent les avantages économiques
futurs associés à l’actif. La valeur comptable de tout élément
comptabilisé comme un actif distinct est décomptabilisée
lors du remplacement. Tous les autres frais de réparation et
d’entretien sont comptabilisés en Autres charges d’exploitation
de l’exercice au cours duquel ils sont engagés.
Les terrains et constructions sont principalement constitués
d’agences et de bureaux et sont évalués selon le modèle de la
réévaluation. Toutes les immobilisations corporelles utilisées
par le Groupe sont évaluées au coût historique minoré des
amortissements. Une fois la comptabilisation initiale effectuée,
les matériels roulants, le mobilier et les équipements, les
installations et le matériel informatique sont évalués au coût
minoré du cumul des amortissements et du cumul des pertes
de valeur.
Les terrains et constructions, dont la juste valeur peut être
évaluée de façon fiable, sont comptabilisés à des montants
réévalués, c’est-à-dire la juste valeur à la date de la réévaluation
minorée des éventuels cumuls des amortissements et pertes
de valeur ultérieurs. Si une immobilisation corporelle est
réévaluée, la classe entière à laquelle cet actif appartient doit
être réévaluée. Les réévaluations sont effectuées avec une
régularité suffisante pour que la valeur comptable de l’actif
ne diffère pas de façon significative de celle qui aurait été
déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture
de l’exercice. Si la valeur comptable d’un actif augmente à
la suite d’une réévaluation, l’augmentation doit être créditée
directement en autres éléments du résultat global (OCI).
Toutefois, l’augmentation devra être comptabilisée en résultat
si elle compense une diminution de réévaluation du même
actif, précédemment comptabilisée en résultat. Si la valeur
comptable d’un actif diminue à la suite d’une réévaluation, la
diminution doit être comptabilisée dans le compte de résultat.
Toutefois, la diminution doit être directement imputée en
capitaux propres sous la rubrique Réserve de réévaluation
si la réserve de réévaluation présente un solde créditeur au
titre de ce même actif. Pour les actifs réévalués, le cumul
des amortissements à la date de la réévaluation est déduit
de la valeur brute comptable de l’actif, et la valeur nette est
alors retraitée pour obtenir le montant réévalué de l’actif.
Les terrains et constructions font partie de la catégorie des
éléments régulièrement réévalués. Les autres éléments sont
évalués au coût.
Une évaluation indépendante des terrains et constructions du
Groupe a été réalisée par des experts indépendants qualifiés
afin de déterminer leur juste valeur à la fin de l’exercice. Le
surplus de réévaluation net des impôts différés applicables a été
porté au crédit des autres éléments du résultat global et figure
171
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
en « Réserve de réévaluation – immobilisations corporelles
» dans les capitaux propres (Note 40). La juste valeur est
déterminée grâce à l’application de techniques d’évaluation
acceptables à l’échelle internationale et dûment étalonnées,
comme le coût de remplacement amorti ou l’approche par
la valeur de marché. L’approche du coût de remplacement
amorti consiste à estimer la valeur du bien dans son utilisation
existante ainsi que le coût de remplacement brut. Ces
déductions appropriées sont faites pour tenir compte de l’âge,
de l’état et de l’obsolescence économique ou fonctionnelle, de
facteurs environnementaux et autres qui pourraient amener
le bien existant à valoir moins qu’un nouveau remplacement.
L’approche de la valeur de marché consiste à comparer
les biens immobiliers à des biens identiques ou similaires,
pour lesquels des preuves de transactions récentes sont
disponibles ou à défaut à des biens identiques ou similaires
disponibles sur le marché de la vente, en ajustant de manière
appropriée les informations relatives aux prix de manière à
refléter tout écart en termes de durée réelle de la transaction,
y compris les caractéristiques juridiques, physiques et
économiques des biens concernés.
Les terrains ne sont pas amortis. Les amortissements des
autres immobilisations corporelles sont calculés suivant la
méthode linéaire de manière à affecter leur coût à leur valeur
résiduelle sur leur durée d’utilité estimée, comme suit :
• Construction 25 à 50 ans
• Amélioration locative 25 ans, ou sur la
durée du bail si
inférieure à 25 ans
• Mobilier et équipement 3 à 5 ans
• Matériel roulant 3 à 10 ans
Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité retenues sont
revues et, le cas échéant, ajustées à la clôture de chaque
exercice. Les actifs immobilisés font l’objet de test de
dépréciation quand des changements dans les conditions
d’exploitation indiquent que la valeur comptable de l’actif
pourrait ne pas refléter sa valeur recouvrable. Lorsque la
valeur comptable d’un actif est supérieure à son montant
recouvrable estimé, une dépréciation est constatée
immédiatement. Le montant recouvrable d’un actif est le
montant le plus élevé entre sa juste valeur diminuée des
coûts de cession, et sa valeur d’utilité.
2.18 Immobilisations incorporelles
a) Goodwill
Le goodwill correspond à l’excédent du prix d’acquisition par
rapport à la juste valeur de la quote-part du Groupe dans les
actifs nets identifiables des filiales ou entreprises associées
acquises, à la date d’acquisition. Le goodwill résultant de
l’acquisition de filiales est inclus dans les immobilisations
incorporelles. Le goodwill résultant de l’acquisition
d’entreprises associées est inclus dans les participations dans
des entreprises associées.
Pour les besoins des tests de dépréciation, le goodwill est
affecté à chacune des unités génératrices de trésorerie.
Chacune de ces unités génératrices de trésorerie est
représentée par chaque segment de reporting primaire.
Le goodwill n’est pas amorti, mais fait l’objet d’un test de
dépréciation une fois par an, ou plus fréquemment si des
événements ou changements de circonstances indiquent une
possible dépréciation. Il est comptabilisé au coût diminué
172
du cumul des pertes de valeur. La dépréciation est testée
en comparant la valeur actualisée des flux de trésorerie
futurs attendus d’une unité génératrice de trésorerie à la
valeur comptable de ses actifs nets, y compris le goodwill
attribuable. Les pertes de valeur sur le goodwill sont
constatées de façon définitive.
b) Logiciels
Les licences de logiciel acquises sont capitalisées sur la base
des dépenses engagées pour l’acquisition et le démarrage
du logiciel. Ces coûts sont amortis sur leur durée d’utilité
prévisionnelle.
Les coûts associés à la maintenance des logiciels
informatiques sont comptabilisés comme une dépense
engagée. Les coûts de développement qui sont directement
liés à la production de produits logiciels uniques et
identifiables contrôlés par le Groupe, et qui génèreront
probablement des bénéfices économiques supérieurs aux
coûts au-delà d’un an, sont reconnus comme des actifs
incorporels. Les coûts directs comprennent les frais de
personnel liés au développement des logiciels ainsi qu’une
part appropriée des frais généraux concernés.
Les frais de développement des logiciels sont comptabilisés
à l’actif et amortis de manière linéaire sur leur durée d’utilité
(qui ne peut excéder trois ans).
2.19 Impôt sur le résultat
a) Impôt sur le résultat exigible
L’impôt sur le résultat exigible (à recevoir) est calculé sur la
base de la législation fiscale applicable dans la juridiction
concernée ; il est comptabilisé comme une charge dans le
compte de résultat de la période, sauf dans le cas où l’impôt
exigible concerne des éléments portés au crédit ou au débit
dans les autres éléments du résultat global ou directement
dans les capitaux propres. Dans de telles circonstances, l’impôt
exigible est porté au débit ou au crédit dans les autres éléments
du résultat global ou dans les capitaux propres (par exemple,
impôt exigible sur les instruments de dette évalués à la FVOCI).
Lorsque le Groupe enregistre des pertes fiscales qui peuvent
être déduites d’un passif fiscal d’un exercice précédent, il
comptabilise ces pertes comme un actif, car la déduction
fiscale est récupérable par le remboursement de l’impôt payé
précédemment. Cet actif compense un solde d’impôt exigible
existant. L’imputation des pertes fiscales par report en avant
sur des bénéfices imposables futurs donne lieu à une différence
temporelle déductible. Ces pertes reportées compensent les
passifs d’impôt différé dans l’état consolidé de la situation
financière. Le Groupe ne compense pas les passifs d’impôt sur
le résultat et les actifs d’impôt sur le résultat exigible.
b) Impôts différés
L’impôt différé est constaté en totalité, suivant la méthode
du report variable, pour les différences temporelles existant
entre les traitements fiscal et comptable des actifs et
passifs. Toutefois, les passifs d’impôt différé ne sont pas
comptabilisés s’ils proviennent de la comptabilisation initiale
du goodwill. L’impôt sur le résultat différé n’est pas non plus
constaté s’il découle de la comptabilisation initiale d’un actif
ou d’un passif dans une transaction autre qu’un regroupement
d’entreprises qui, au moment de la transaction, n’affecte ni le
résultat comptable ni le bénéfice ou la perte fiscale. L’impôt
différé est déterminé sur la base des taux d’imposition (et
législations fiscales) qui ont été adoptés ou substantiellement

adoptés à la date de clôture de l’état consolidé de la situation
financière et dont l’application est attendue sur l’exercice au
cours duquel l’actif d’impôt différé sera réalisé ou le passif
d’impôt différé réglé.
Les principales différences temporelles découlent de
l’amortissement des immobilisations corporelles, de la
réévaluation de certains actifs et passifs financiers, des
provisions pour retraites et autres avantages postérieurs à
l’emploi et des déficits reportables ; en ce qui concerne les
acquisitions, il s’agit de la différence entre la juste valeur des
actifs nets acquis et leur base fiscale, les variations de juste
valeur des titres de placement (disponibles à la vente en vertu
de la norme IAS 39), les déficits reportables et les réévaluations
d’immobilisations corporelles. Un actif d’impôt différé est
comptabilisé uniquement s’il est probable que des montants
imposables futurs permettront d’utiliser ces différences
temporelles et pertes. Un passif d’impôt différé est comptabilisé
pour toute différence temporelle liée à des participations
dans des filiales et entreprises associées, sauf si le Groupe est
capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle
s’inversera et s’il est probable que la différence temporelle ne
s’inversera pas dans un avenir prévisible.
Le report en avant de pertes fiscales ou de crédit d’impôts
non utilisés est comptabilisé comme actif s’il est probable que
des bénéfices imposables futurs seront disponibles et que les
pertes fiscales reportées pourront en être déduites.
Les impôts différés liés à la réévaluation de la juste valeur
des titres de placement, qui sont constatés dans les autres
éléments du résultat global, sont également constatés dans
les autres éléments du résultat global et par la suite dans le
compte de résultat consolidé avec les pertes ou gains différés.
2.20 Provisions
Les provisions pour coûts de restructuration et pour actions
en justice sont constatées lorsque le Groupe a une obligation
juridique ou implicite actuelle résultant d’événements
antérieurs, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera
requise pour honorer l’engagement, et qu’une estimation
fiable du montant de l’engagement peut être faite. Le Groupe
ne constate pas de provisions pour pertes d’exploitation
futures.
Lorsque plusieurs obligations similaires existent, la
probabilité qu’une sortie de ressources soit requise pour
honorer l’obligation est déterminée en prenant en compte la
catégorie d’obligations dans son ensemble. Une provision est
constatée même si la probabilité d’une sortie de ressources au
titre d’une seule obligation de la même catégorie est faible.
Les provisions sont évaluées à la valeur actualisée de
la meilleure estimation par la direction des dépenses
nécessaires pour honorer l’engagement actuel à la date de
clôture. Le taux d’actualisation utilisé pour déterminer la
valeur actualisée est un taux avant impôt qui reflète les
évaluations actuelles du marché de la valeur temps de
l’argent et les risques propres au passif.
2.21 Avantages du personnel
a) Engagements au titre d’un régime de retraite
Un régime à cotisations définies est un régime de retraite
dans lequel le Groupe verse des cotisations fixes à une entité
distincte. Le Groupe n’a aucune obligation légale ou implicite
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
d’effectuer des paiements supplémentaires si le fonds
ne dispose pas des ressources nécessaires pour verser à
l’ensemble des employés les prestations relatives aux années
de service actuelles et antérieures. Un régime à prestations
définies est un régime de retraite qui n’est pas un régime à
cotisations définies.
Généralement, ces plans de retraite prévoient un montant
que l’employé recevra au moment où il prendra sa retraite, la
plupart du temps en fonction d’un ou plusieurs paramètres
tels que l’âge, les années de service et la rémunération.
Le passif comptabilisé au bilan au titre des régimes de retraite
à prestations définies correspond à la valeur actualisée de
l’engagement au titre des prestations définies à la date de
clôture diminuée de la juste valeur des actifs du régime. Les
engagements au titre des régimes de retraite à prestations
définies sont calculés chaque année par des actuaires
indépendants en utilisant la méthode des unités de crédit
projetées. La valeur actualisée de ces engagements est
déterminée en actualisant les estimations des décaissements
futurs à l’aide des taux d’intérêt des obligations d’entreprises
de premier ordre libellées dans la monnaie dans laquelle
les indemnités seront versées et dont les échéances se
rapprochent de celles des engagements au titre d’un régime
de retraite. Dans les pays où ce type de marché n’est pas actif,
les taux retenus sont ceux des obligations d’État.
Les gains et pertes actuariels issus d’ajustements liés à
l’expérience et de modifications des hypothèses actuarielles
sont crédités ou débités dans les capitaux propres dans les
autres éléments du résultat global de la période au cours de
laquelle ils surviennent.
Les coûts des services passés sont comptabilisés
immédiatement au compte de résultat.
S’agissant des régimes à cotisations définies, le Groupe
verse des cotisations à des régimes de retraite publics ou
privés sur une base obligatoire, contractuelle ou volontaire.
Une fois les cotisations versées, le Groupe n’est assujetti à
aucune autre obligation de versement. Les cotisations sont
enregistrées en tant que charge résultant des avantages
accordés au personnel lorsqu’elles deviennent exigibles. Les
cotisations payées d’avance sont portées à l’actif dans la
mesure où elles sont remboursables ou donnent lieu à une
réduction des paiements futurs.
b) Autres indemnités de départ à la retraite
Le Groupe verse aussi des indemnités complémentaires de
départ à la retraite. Ces avantages sont souvent soumis au
maintien du salarié en poste jusqu’à l’âge de la retraite et à
l’achèvement d’une période de service minimale. Les coûts
estimés de ces avantages sont provisionnés sur la période
d’activité en utilisant la même méthode comptable que celle
des régimes de retraite à prestations définies. Les gains et
pertes actuariels issus d’ajustements liés à l’expérience et de
modifications des hypothèses actuarielles sont crédités ou
débités dans les capitaux propres dans les autres éléments
du résultat global de la période au cours de laquelle ils
surviennent. Ces obligations sont estimées annuellement par
des actuaires indépendants.
c) Indemnités de fin de contrat
Les indemnités de fin de contrat sont dues lorsque le contrat
de travail est résilié par le Groupe avant la date normale de
173
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
la retraite ou lorsqu’un employé accepte un départ volontaire
en échange de ces indemnités. Le Groupe comptabilise les
indemnités de fin de contrat à la première des dates suivantes
: (a) lorsque le Groupe ne peut plus retirer cette proposition
d’indemnité ; et (b) lorsque l’entité comptabilise les coûts de
restructuration entrant dans le champ d’application de IAS 37
et impliquant le paiement d’indemnités de licenciement. Dans
le cas d’une proposition destinée à encourager les départs
volontaires, les indemnités de fin de contrat sont évaluées en
considérant le nombre d’employés susceptibles d’accepter
la proposition. Les indemnités dues à plus de douze mois à
compter de la date de clôture font l’objet d’une actualisation.
d) Plans d’intéressement et de primes
Le Groupe comptabilise un passif et une charge pour les
primes et l’intéressement aux bénéfices sur la base d’une
formule prenant en considération le bénéfice imputable
aux actionnaires de la société après certains ajustements.
Le Groupe comptabilise une provision lorsqu’il y est tenu
contractuellement ou lorsqu’il existe une pratique antérieure
qui a créé une obligation implicite.
e) Avantages à court terme
L’entreprise cherche à s’assurer que les mécanismes de
rémunération de ses employés sont équitables et offrent une
protection adéquate aux employés actuels et aux retraités.
Les avantages au personnel sont déterminés en fonction du
niveau individuel et des performances dans les catégories de
salaires définies pour chaque échelon. Les postes individuels
et les responsabilités seront également pris en compte pour
déterminer les avantages sociaux des employés. Les employés
recevront des prestations médicales adéquates et une
assurance les protégeant contre l’invalidité et autres aléas de
la vie. Les employés recevront des indemnités de départ à la
retraite conformément aux politiques sur la cessation d’emploi.
Le détail des avantages du personnel est disponible auprès des
Ressources humaines du Groupe ou du pays.
2.22 Emprunts
Les emprunts sont comptabilisés initialement à leur juste
valeur, nette des coûts de transactions engagés. Ils sont ensuite
constatés à leur coût amorti ; tout écart entre les produits, nets
des coûts de transaction, et la valeur de remboursement est
enregistré dans le compte de résultat sur la durée de l’emprunt
en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les emprunts sont retirés du bilan lorsque l’obligation
spécifiée dans les contrats est éteinte, annulée ou a expiré.
La différence entre la valeur comptable d’un passif financier
éteint ou transféré à une autre partie et la contrepartie payée,
y compris les actifs non monétaires transférés ou les passifs
repris, est comptabilisée au compte de résultat en autres
produits d’exploitation.
Les emprunts sont classés en passifs courants sauf si le
Groupe a un droit inconditionnel de différer le règlement du
passif pendant au moins 12 mois après la période de référence.
2.23 Instruments financiers hybrides
Les instruments financiers hybrides émis par le Groupe
sont constitués d’obligations convertibles qui peuvent être
converties en capital social à l’initiative du détenteur.
La composante de dette d’un instrument financier hybride
est initialement comptabilisée à la juste valeur que prendrait
174
une dette similaire qui n’aurait pas d’option de conversion en
capital. La composante de capitaux propres est comptabilisée
initialement pour un montant équivalent à la différence entre
la juste valeur de l’instrument financier hybride dans son
ensemble et la juste valeur de la composante de dette. Les
éventuels frais de transaction directement imputables sont
alloués aux composantes de dette et de capitaux propres au
prorata de leurs valeurs comptables initiales.
Après la comptabilisation initiale, la composante de dette
d’un instrument financier hybride est évaluée au coût
amorti à l’aide de la méthode du taux d’intérêt effectif. La
composante de capitaux propres d’un instrument financier
hybride n’est pas réévaluée après la comptabilisation initiale
sauf en cas de conversion ou d’expiration.
2.24 Activités fiduciaires
Les sociétés du Groupe interviennent généralement en qualité
d’Administrateurs et à d’autres titres fiduciaires qui aboutissent
à la détention ou au placement d’actifs pour le compte de
personnes physiques, de fiducies, de régimes de retraite et
autres institutions. Une évaluation du contrôle a été réalisée et
a conclu que le Groupe n’exerçait pas de contrôle. Les actifs et
les revenus qui en découlent sont exclus des états financiers,
dans la mesure où il ne s’agit pas d’actifs du Groupe.
2.25 Capital social
Les instruments financiers émis sont classés en capitaux
propres lorsqu’il n’y a pas d’obligation contractuelle de
transférer de la trésorerie, d’autres actifs financiers ou
d’émettre le nombre disponible d’instruments de capitaux
propres. Les coûts différentiels directement attribuables à
l’émission de ce nouvel instrument financier sont présentés
dans les capitaux propres en déduction du produit.
Les titres assortis d’un coupon discrétionnaire et sans date
d’échéance ou de remboursement fixe sont classés en autres
instruments de capitaux propres. Les paiements d’intérêts
sur ces titres sont comptabilisés comme des distributions des
capitaux propres dans la période au cours de laquelle ils sont
payés.
a) Frais d’émission des actions
Les actions ordinaires sont classées en capitaux propres.
Les coûts supplémentaires directement liés à l’émission
des nouvelles actions ou à l’acquisition de sociétés sont
comptabilisés dans les capitaux propres en déduction, nets
d’impôts, des produits.
b) Dividendes sur les actions ordinaires
Les dividendes sur les actions ordinaires sont comptabilisés
en capitaux propres dans la période au cours de laquelle ils
sont approuvés par les actionnaires de Ecobank Transnational
Incorporated. Les dividendes de l’exercice déclarés après
la date de clôture de l’exercice sont présentés dans la note
consacrée aux événements postérieurs à la clôture.
c) Actions propres
Lorsque la Société rachète ses propres actions, le montant payé
apparaît en déduction des capitaux propres en tant qu’actions
propres – part du Groupe, jusqu’à leur annulation. Lorsque ces
actions sont par la suite vendues ou remises sur le marché, les
montants perçus sont enregistrés en capitaux propres.

2.26 Information sectorielle
Le reporting sectoriel du Groupe est conforme à la norme
IFRS 8, Secteurs opérationnels (« IFRS 8 »). Les informations
relatives aux secteurs opérationnels sont présentées de
manière cohérente avec le reporting interne fourni au Comité
exécutif du Groupe, qui est chargé d’allouer les ressources et
d’évaluer la performance des secteurs opérationnels et qui
a été identifié par le Groupe comme le principal décideur
opérationnel (CODM).
Toutes les transactions entre les pôles d’activités sont
effectuées aux conditions de marché, et les produits et charges
au sein des pôles d’activités sont éliminés au niveau du siège.
Les résultats de chaque pôle d’activités sont déterminés à l’aide
des revenus et charges directement liés à ce pôle.
Conformément à la norme IFRS 8, le Groupe a défini les
pôles d’activités suivants : Banque des Grandes Entreprises
et d’Investissements, Banque Commerciale et Banque des
Particuliers.
2.27 Actifs non courants détenus en vue de la
vente (ou activités abandonnées)
Les actifs non courants (ou groupes d’actifs et de passifs
destinés à être cédés) sont classés comme actifs destinés
à la vente lorsqu’il est prévu que leur valeur comptable soit
recouvrée principalement par le biais d’une transaction de
vente plutôt que par la poursuite de leur utilisation. Pour que
cette condition soit remplie, l’actif (ou le groupe destiné à être
cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans
son état actuel. La direction doit impérativement s’engager
à conclure la vente qui devrait pouvoir être comptabilisée
comme une vente conclue dans un délai d’un an à compter
de la date de la classification. Immédiatement avant le
classement en actifs destinés à la vente, les actifs (ou les
éléments d’un groupe destiné à être cédé) sont réévalués
conformément aux principes comptables du Groupe. Par
la suite, les actifs (ou le groupe destiné à être cédé) sont
évalués au montant le plus faible entre leur valeur comptable
et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Toute
dépréciation d’un groupe destiné à être cédé est d’abord
affectée à la réduction du goodwill, puis aux actifs et passifs
restants au prorata, à l’exception des actifs financiers, des
actifs d’impôt différé, des immeubles de placement, des
actifs d’assurance et des actifs résultant des avantages du
personnel qui continuent d’être évalués conformément
aux principes comptables du Groupe. Les pertes de valeur
résultant de la classification initiale des actifs détenus en
vue de la vente ainsi que les gains ou pertes ultérieurs liés à
une réévaluation sont comptabilisés en résultat. Les gains ne
sont pas comptabilisés au-delà de toute dépréciation cumulée
jusqu’à la vente finale. Les immobilisations corporelles et
incorporelles, une fois classées comme détenues en vue de la
vente, ne sont pas ni dépréciées ni amorties.
Lorsque le Groupe est engagé dans un plan de cession
impliquant une perte de contrôle d’une filiale, tous les actifs
et passifs de cette filiale sont classés comme détenus en vue
de la vente lorsque les critères décrits ci-dessus sont remplis,
que le Groupe conserve ou non une participation ne donnant
pas le contrôle dans son ancienne filiale après la vente.
Les actifs non courants classés comme détenus en vue de
la vente et les actifs d’un groupe destiné à être cédé classés
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
comme détenus en vue de la vente sont présentés séparément
des autres actifs dans l’état de la situation financière. Les
passifs d’un groupe destiné à être cédé classés comme détenus
en vue de la vente sont présentés séparément des autres
passifs dans l’état de la situation financière.
2.28 Activités abandonnées :
L’activité abandonnée étant une composante de l’entité qui a
été cédée ou est classée comme détenue en vue de la vente et
qui représente une ligne d’activité ou une région géographique
principale et distincte, fait partie d’un plan unique et coordonné
pour se séparer d’une telle ligne d’activité ou d’une telle zone
d’activité, ou est une filiale acquise exclusivement dans la
perspective d’une revente. Le Groupe présente les activités
abandonnées sur une ligne distincte du compte de résultat.
Le résultat net des activités abandonnées comprend le
résultat d’exploitation avant impôt des activités, y compris le
résultat net avant impôt de la vente ou l’évaluation à la juste
valeur diminuée des coûts de la vente et de la charge d’impôt
des activités abandonnées. Une composante d’une entité
comprend les opérations et les flux de trésorerie qui peuvent
être clairement distingués, sur le plan opérationnel et à des
fins d’élaboration de présentation de l’information financière,
du reste des opérations et des flux de trésorerie du Groupe. Si
une entité ou une composante d’une entité est classée comme
activité abandonnée, le Groupe retraite les périodes antérieures
dans le compte de résultat.
2.29 Données comparatives
Sauf si une norme ou une interprétation permet ou exige
une autre approche, tous les montants sont présentés ou
communiqués avec des données comparatives.
Lorsque la norme IAS 8 Méthodes comptables, changements
d’estimations comptables et erreurs (« IAS 8 »), s’applique, les
données comparatives ont été retraitées pour respecter les
changements de présentation intervenus lors de l’exercice en
cours.
2.30 Actifs et passifs financiers
2.30.1 Actifs financiers - Principes de classification et
d’évaluation
Les actifs financiers sont évalués lors de leur comptabilisation
initiale à la juste valeur et sont classés puis évalués à la juste
valeur par le biais du résultat net (« FVTPL »), à la juste valeur
par le biais des autres éléments du résultat global (« FVTOCI »)
ou au coût amorti selon notre modèle économique applicable
à la gestion des instruments financiers et aux caractéristiques
contractuelles des flux de trésorerie de l’instrument. Pour
les facilités de crédit non renouvelables, la date d’octroi
correspond à la date de décaissement de la facilité alors que
la date d’octroi des facilités renouvelables correspond à la
date de mise à disposition de la ligne de crédit. Les achats
et ventes normalisés d’actifs financiers sont comptabilisés
à la date de règlement. Tous les autres actifs et passifs
financiers, y compris les instruments dérivés, sont initialement
comptabilisés à la date d’opération à laquelle la Banque devient
partie aux dispositions contractuelles de l’instrument.
a) Un actif financier est évalué au coût amorti s’il
remplit les deux conditions suivantes :
(i) sa détention s’inscrit dans un modèle économique dont
175
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
l’objectif est de détenir des actifs afin d’en percevoir les
flux de trésorerie contractuels ; et
(ii) l es conditions contractuelles de l’actif financier donnent
lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui
correspondent uniquement à des remboursements de
principal et à des versements d’intérêts sur le principal
restant dû.
Après l’évaluation initiale, les titres de créance relevant
de cette catégorie sont comptabilisés au coût amorti en
utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Le coût amorti
est calculé en tenant compte de toute décote ou prime sur
acquisition, des coûts de transaction et des commissions
qui font partie intégrante du taux d’intérêt effectif. La
dépréciation des actifs financiers évalués au coût amorti
est calculée en utilisant l’approche des pertes sur créances
attendues. La valeur comptable de ces actifs est ajustée de
toute provision pour dépréciation sur créances attendues
comptabilisée. Les produits d’intérêts de ces actifs financiers
sont inclus dans le poste « Intérêts et produits assimilés »
selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
b) Un investissement dans un titre de créance est
évalué à la FVTOCI s’il remplit les deux conditions
suivantes et n’est pas désigné à la FVTPL :
(i)  sa détention s’inscrit dans un modèle économique dont
l’objectif est de détenir des actifs afin d’en percevoir les
flux de trésorerie contractuels ; et
(ii) l es conditions contractuelles de l’actif financier donnent
lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui
correspondent uniquement à des remboursements de
principal et à des versements d’intérêts sur le principal
restant dû.
Les instruments de dettes sont les instruments qui
répondent à la définition d’un passif financier du point de
vue du détenteur, tels que les prêts, les obligations d’État
et d’entreprise et les créances commerciales achetées de
clients dans le cadre d’accords d’affacturage sans recours.
Les variations de la valeur comptable de ces actifs sont
comptabilisées dans les autres éléments du résultat global,
à l’exception des profits ou pertes de valeur, des intérêts
créditeurs et des gains et pertes de change sur le coût amorti
de l’instrument qui sont comptabilisés en résultat. Lorsque
l’actif financier est décomptabilisé, le cumul des gains et
des pertes comptabilisés antérieurement dans les autres
éléments du résultat global est reclassé des capitaux propres
au résultat net et comptabilisé dans les Gains ou pertes nets
sur titres de placement. Les produits d’intérêts de ces actifs
financiers sont inclus dans les produits d’intérêts selon la
méthode du taux d’intérêt effectif.
c) Un instrument de dettes évalué à la juste valeur par
le résultat
Les titres de créance évalués à la FVTPL comprennent les
actifs détenus à des fins de transaction, les actifs détenus
dans le cadre d’un portefeuille évalué à la juste valeur et
les actifs dont les flux de trésorerie ne constituent pas des
paiements qui sont uniquement des paiements relatifs
au principal et aux intérêts. Les actifs financiers peuvent
également être désignés à la FVTPL si cette opération élimine
ou réduit de manière significative un décalage comptable qui
se produirait autrement. Ces instruments sont évalués à la
juste valeur dans l’état consolidé de la situation financière,
176
les coûts de transaction étant immédiatement comptabilisés
dans le compte de résultat consolidé au poste Résultat net
de négociation. Les gains et pertes réalisés et latents sont
comptabilisés dans les Revenus nets de trading au compte de
résultat consolidé.
d) Instruments de capitaux propres
Les instruments de capitaux propres sont des instruments qui
satisfont à la définition des capitaux propres du point de vue
du détenteur, c’est-à-dire qui ne comportent pas d’obligation
contractuelle de paiement et qui matérialisent un intérêt
résiduel dans l’actif net de l’émetteur. Les instruments de
capitaux propres sont évalués à la FVTPL. Cela étant, lors
de la comptabilisation initiale d’une participation qui n’est
pas détenue à des fins de transaction, le Groupe peut choisir
de manière irrévocable, pour des raisons stratégiques ou
d’investissement à long terme, de présenter les variations
ultérieures de la juste valeur dans les autres éléments du
résultat global. Ce choix se fait placement par placement.
Lors de l’adoption de la norme, le Groupe a désigné certains
de ses instruments de capitaux propres comme à la FVTOCI.
Les profits et pertes sur ces instruments, y compris lorsqu’ils
sont décomptabilisés/vendus, sont comptabilisés en autres
éléments du résultat global et ne sont pas reclassés dans le
compte de résultat consolidé. Pour les instruments de capitaux
propres évalués à la FVTPL, les variations de juste valeur sont
comptabilisées dans le compte de résultat consolidé. Les
dividendes reçus sont comptabilisés en produits d’intérêts
dans le compte de résultat consolidé. Les coûts de transaction
encourus à l’achat du titre sont ajoutés à la base de coût du titre
et ne sont pas reclassés dans le compte de résultat consolidé à
la vente du titre (uniquement pour les instruments de capitaux
propres mesurés à la FVTOCI).
e) Évaluation du modèle économique
Le modèle économique reflète la manière dont le Groupe gère
les actifs aux fins de générer des flux de trésorerie. C’est-à-
dire, si l’objectif du Groupe est uniquement de collecter les flux
de trésorerie contractuels provenant des actifs ou s’il est de
collecter à la fois les flux de trésorerie contractuels et les flux
de trésorerie provenant de la vente d’actifs. Si ni l’un ni l’autre
ne s’applique (par exemple, les actifs financiers sont détenus à
des fins de transaction), alors les actifs financiers sont classés
comme faisant partie d’un « autre » modèle économique et
évalués à la FVTPL. Les facteurs pris en compte par le Groupe
pour déterminer le modèle économique d’un Groupe d’actifs
incluent l’expérience passée relative à la manière dont les
flux de trésorerie pour ces actifs ont été collectés, comment
la performance de l’actif est évaluée et communiquée aux
principaux dirigeants, comment les risques sont évalués
et gérés et comment les gestionnaires sont rémunérés. Par
exemple, le portefeuille d’actifs de liquidité, qui est détenu par
Ecobank Ghana (filiale du Groupe) dans le cadre de la gestion
de la liquidité et est généralement classé dans le modèle
économique de détention à des fins de collecte et de vente.
Les titres détenus à des fins de transactions sont détenus
principalement en vue d’être vendus ou rachetés à court
terme ou s’ils appartiennent à un portefeuille d’instruments
financiers gérés ensemble et présentant des indications d’un
profil récent de prise de bénéfices à court terme. Ces titres sont
classés dans le modèle économique « autres » et évalués à la
FVTPL. Le Groupe évalue l’objectif d’un modèle économique
dans lequel un actif est détenu au niveau d’un portefeuille,
car il reflète au mieux la manière dont l’activité est gérée et
l’information fournie à la direction.

Parmi les autres facteurs pris en compte dans la détermination
du modèle économique, mentionnons les suivants :
• les politiques et les objectifs énoncés pour le portefeuille
et le fonctionnement de ces politiques dans la pratique. En
particulier, si la stratégie de la direction se concentre sur
l’obtention de revenus d’intérêts contractuels, le maintien
d’un profil de taux d’intérêt particulier, l’appariement de
la durée des actifs financiers à la durée des passifs qui
financent ces actifs ou la réalisation de flux de trésorerie par
la vente des actifs ;
• la manière dont la performance du portefeuille est évaluée et
communiquée à la direction du Groupe ;
• les risques qui influent sur le rendement du modèle
d’affaires (et les actifs financiers détenus dans le cadre de ce
modèle d’affaires) ainsi que la façon dont ces risques sont
gérés ;
• la façon dont les dirigeants de l’entreprise sont rémunérés -
par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur
des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels
perçus ; et
• la fréquence, le volume et le calendrier des ventes au cours
des périodes antérieures, les raisons de ces ventes et ses
attentes quant aux activités de vente futures. Toutefois,
l’information sur l’activité commerciale n’est pas considérée
isolément, mais dans le cadre d’une évaluation globale de
la manière dont l’objectif déclaré du Groupe eu égard à la
gestion des actifs financiers est atteint et la manière dont les
flux de trésorerie sont réalisés.
Le Groupe peut décider de vendre des instruments financiers
détenus dans le but de collecter des flux de trésorerie
contractuels sans nécessairement modifier son modèle
économique si l’une ou plusieurs des conditions suivantes sont
remplies :
(i) Lorsque le Groupe vend des actifs financiers pour réduire
le risque de crédit ou les pertes de crédit en raison d’une
augmentation du risque de crédit des actifs. Le Groupe
considère que les cessions d’actifs financiers qui peuvent
survenir dans des actifs détenus dans le seul but de
collecter des flux de trésorerie sont peu fréquentes si les
ventes sont exceptionnelles au cours de l’exercice et/ou
interviennent au maximum une fois au cours du trimestre
ou trois (3) fois au cours de l’exercice.
(ii)Lorsque ces ventes sont peu fréquentes même si leur valeur
est importante. Une vente d’actifs financiers est considérée
comme peu fréquente si la vente est ponctuelle au cours de
l’exercice et/ou intervient au maximum une fois au cours du
trimestre ou trois (3) fois au cours de l’exercice.
(iii) L
 orsque la valeur de ces ventes, considérées
individuellement ou globalement, n’est pas significative
même si elles sont fréquentes. Une vente est considérée
comme non significative si la quote-part des actifs
financiers vendus est égale ou inférieure à 5 % de la valeur
comptable (valeur comptable) du total des actifs traités par
le modèle économique.
(iv) Lorsque ces ventes sont réalisées à des dates proches de
l’échéance des actifs financiers et que le produit de ces
ventes correspond approximativement au recouvrement
des flux de trésorerie contractuels restants. Une vente
est considérée comme proche de l’échéance si l’échéance
des actifs financiers n’est pas supérieure à un (1) an et/
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
ou si la différence entre les flux de trésorerie contractuels
restants attendus de l’actif financier n’excède pas les flux
de trésorerie des ventes de 10 %.
Autres raisons : Les raisons exposées ci-dessous peuvent
constituer des « Autres raisons » pouvant nécessiter la vente
d’actifs financiers du portefeuille détenu dans le seul objectif
de collecter des flux de trésorerie qui ne constitueront pas un
changement de modèle économique :
• Vendre l’actif financier pour obtenir des liquidités afin de
faire face à un besoin imprévu de liquidité (peu fréquent).
• Vendre l’actif financier pour gérer le risque de
concentration du crédit (peu fréquent).
• Vendre les actifs financiers suite à des modifications de
la législation fiscale ou à une exigence réglementaire (peu
fréquent).
• Les autres situations dépendent également de faits et
circonstances nécessitant un jugement de la part de la
direction
Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ou gérés
et dont le rendement est évalué à la juste valeur sont évalués
à la FVTPL parce qu’ils ne sont ni détenus pour recouvrer
des flux de trésorerie contractuels ni détenus à la fois pour
recouvrer des flux de trésorerie contractuels et pour vendre des
actifs financiers.
f) Évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont
uniquement des paiements de capital et d’intérêts
Aux fins de cette évaluation, le « principal » est défini comme
la juste valeur de l’actif financier lors de sa comptabilisation
initiale. Ce montant peut évoluer sur la durée de vie des
instruments du fait des remboursements. Les « intérêts »
se composent d’une contrepartie pour la valeur temps de
l’argent, le risque de crédit associé au principal restant dû
pour une période de temps donnée et les autres risques
et frais qui se rattachent à un prêt de base (ex. : risque de
liquidité et frais administratifs), ainsi que d’une marge.
Pour apprécier si les flux de trésorerie contractuels sont
uniquement des paiements de principal et d’intérêts, le
Groupe considère les termes contractuels de l’instrument.
Il s’agit notamment d’évaluer si l’actif financier prévoit une
clause contractuelle qui pourrait modifier le calendrier ou le
montant des flux de trésorerie contractuels de manière à ce
qu’il ne remplisse pas cette condition. En procédant à cette
évaluation, le Groupe tient compte :
• des événements imprévus qui modifieraient le montant et
l’échéancier des flux de trésorerie ;
• les caractéristiques de l’effet de levier ;
• les modalités de remboursement anticipé et de prorogation
• les conditions qui limitent le droit du Groupe aux flux de
trésorerie provenant d’actifs spécifiques (par exemple, les
accords d’actifs sans recours) ; et
• les caractéristiques qui modifient la prise en compte
de la valeur temporelle de l’argent - par exemple, la
réinitialisation périodique des taux d’intérêt
2.30.2 Passifs financiers
La comptabilisation des passifs financiers est en grande partie
inchangée, à l’exception des passifs financiers désignés à
177
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
la juste valeur par le compte de résultat (FVTPL). Les gains
et pertes sur ces passifs financiers doivent désormais être
présentés dans les autres éléments du résultat global (OCI),
dans la mesure où ils sont liés à l’évolution du risque de crédit
propre. Le Groupe ne détient aucun actif de ce type à la clôture.
Les passifs financirs dérivés sont classés à la FVTPL et sont
évalués avec les gains et les pertes résultant des variations
de leur juste valeur et sont inclus dans le compte de résultat
consolidé présentés comme « Revenu net de négociation ». Ces
instruments financiers sont comptabilisés dans l’état consolidé
de la situation financière en « Instruments financiers dérivés ».
Les passifs financiers qui ne sont pas classés comme étant
mesurés à leur juste valeur par le compte de résultat sont
évalués au coût amorti. Les passifs financiers évalués au coût
amorti sont constitués des dépôts des établissements de crédit
et de la clientèle, des autres dépôts, des passifs financiers
classés en autres passifs, des emprunts émis pour lesquels
l’option de juste valeur n’est pas appliquée, des obligations
convertibles et des dettes subordonnées.
Modèle de dépréciation des pertes sur créances
attendues
La provision pour dépréciaitons sur créances du Groupe
est calculée à partir de modèles comportant un certain
nombre d’hypothèses sous-jacentes concernant le choix
des variables retenues et leurs interdépendances. Le modèle
de dépréciation des pertes sur créances attendues reflète
la valeur actualisée de tous les déficits de flux de trésorerie
liés à des événements de défaut soit sur les douze mois
suivants, soit sur la durée de vie attendue d’un instrument
financier en fonction de la détérioration du crédit observée
depuis l’origine. La provision pour dépréciaiton sur créances
matérialise un résultat non biaisé, pondéré en fonction des
probabilités, qui tient compte de plusieurs scénarios fondés
sur des prévisions raisonnables et justifiables.
Le Groupe adopte une approche en trois étapes pour
l’évaluation de la dépréciation, fondée sur l’évolution de la
qualité de crédit depuis la comptabilisation initiale :
(i)  Stage 1 – Lorsqu’il n’y a pas eu d’augmentation significative
du risque de crédit (SICR) depuis la comptabilisation
initiale d’un instrument financier, un montant égal à 12
mois de pertes sur créances attendues est enregistré. La
perte sur créances attendue est calculée en utilisant une
probabilité de défaut intervenant dans les 12 prochains
mois. Pour les instruments assortis d’une échéance
résiduelle inférieure à 12 mois, une probabilité de défaut
correspondant à l’échéance résiduelle est retenue.
(ii)  Stage 2 – Lorsqu’un instrument financier fait l’objet d’une
SICR après l’émission mais n’est pas considéré comme
étant en défaut, il est inclus dans le Stage 2. Il convient
alors de calculer la perte sur créances attendue sur la
base de la probabilité de défaut sur la durée résiduelle
estimée de l’instrument financier.
(iii)  Stage 3 – Les instruments financiers considérés comme
en défaut relèvent de cette phase. Comme pour le Stage
2, la provision pour pertes sur créances tient compte des
pertes sur créances attendues sur toute la durée de vie
des instruments.
Le principe directeur du modèle ECL vise à refléter le
schéma général de la détérioration ou de l’amélioration de
la qualité de crédit des instruments financiers depuis la
178
comptabilisation initiale. La provision pour ECL est basée sur
les pertes sur créances attendues sur la durée de vie de l’actif
(pertes sur créances attendues sur la durée de vie), sauf si
aucune augmentation significative du risque de crédit n’a été
observée depuis l’origine.
La provision est basée sur les ECL associées au risque de
défaut au cours des douze prochains mois, à moins qu’il n’y
ait eu une augmentation significative du risque de crédit
depuis l’origine. Si l’actif financier répond à la définition
d’achat ou d’origine de crédit déprécié (POCI), la provision est
basée sur la variation des ECL sur la durée de vie de l’actif.
Le Groupe évalue les provisions pour pertes à un montant
équivalent aux ECL à vie, sauf pour les éléments suivants,
pour lesquels elles sont évaluées en ECL à 12 mois :
• les titres de créance dont le risque de crédit est déterminé à
la date de clôture ; et
• les autres instruments financiers (hors créances
locatives) sur lesquels le risque de crédit n’a pas augmenté
significativement depuis leur comptabilisation initiale.
Les provisions pour pertes sur les créances locatives sont
toujours évaluées à un montant égal à la durée de vie. Le
Groupe considère généralement qu’un titre de créance
présente un faible risque de crédit lorsque sa notation de
risque de crédit est équivalente à la définition généralement
admise de « investment grade ».
Les ECL sur 12 mois correspondent à la partie des ECL
résultant d’événements de défaut sur un instrument financier
qui sont possibles dans les 12 mois suivant la date de clôture
Évaluation de l’ECL - Explication des intrants, des
hypothèses et des techniques d’estimation
a) Évaluation
L’ECL est une estimation pondérée des pertes sur crédit. Ils
sont évalués comme suit :
• les actifs financiers qui ne sont pas dépréciés à la date
de déclaration : à la valeur actualisée de tous les déficits
de trésorerie (c’est-à-dire la différence entre les flux de
trésorerie dus au Groupe en vertu du contrat et les flux de
trésorerie que le Groupe s’attend à recevoir) ;
• les actifs financiers dépréciés à la date de déclaration :
selon la différence entre la valeur brute comptable et la
valeur actualisée de la trésorerie future estimée des flux ;
• les engagements de prêts non tirés : à la valeur actualisée
de la différence entre les flux de trésorerie contractuels qui
sont dus au Groupe si l’engagement est tiré et les flux de
trésorerie que le Groupe s’attend à recevoir ; et
• les contrats de garantie financière : les paiements attendus
pour rembourser le détenteur moins les montants
éventuels que le Groupe s’attend à recouvrer.
b) Actifs financiers restructurés
Si les termes d’un actif financier sont renégociés ou modifiés
ou si un actif financier existant est remplacé par un nouvel
actif financier en raison des difficultés financières de
l’emprunteur, une évaluation est dès lors effectuée pour
déterminer si l’actif financier doit être décomptabilisé et l’ECL
est évalué comme suit.

• Si la restructuration prévue n’entraîne pas la
décomptabilisation de l’actif existant, les flux de trésorerie
attendus de l’actif financier modifié sont alors inclus dans
le calcul des déficits de trésorerie de l’actif existant.
• Si la restructuration prévue entraîne la décomptabilisation
de l’actif existant, la juste valeur attendue du nouvel actif
est alors traitée comme le flux de trésorerie final de l’actif
financier existant au moment de sa décomptabilisation. Ce
montant est inclus dans le calcul des déficits de trésorerie
liés à l’actif financier existant qui sont actualisés à partir
de la date prévue de décomptabilisation jusqu’à la date de
clôture en utilisant le taux d’intérêt effectif initial de l’actif
financier existant.
c) Actifs financiers dépréciés
À chaque clôture d’exercice, le Groupe évalue si les actifs
financiers comptabilisés au coût amorti et les actifs financiers
de type créance comptabilisés à la FVTOCI sont dépréciés. Un
actif financier est « déprécié » lorsque se sont produits un ou
plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de
trésorerie futurs estimés de cet actif financier.
Parmi les indications probantes selon lesquelles un actif
financier est déprécié figurent les données observables
suivantes :
• difficultés financières importantes de l’emprunteur ou de
l’émetteur ;
• une rupture de contrat telle qu’un défaut ou un événement
de retard de paiement ;
• la restructuration d’un prêt ou d’une avance par le Groupe à
des conditions que le Groupe n’envisagerait pas autrement ;
• lorsqu’il devient probable que l’emprunteur fasse faillite ou
l’objet d’une autre réorganisation financière ; ou
• la disparition d’un marché actif pour un titre en raison de
difficultés financières ;
• des données observables indiquant une diminution
mesurable des flux de trésorerie futurs estimés
provenant d’un portefeuille d’actifs financiers depuis
la comptabilisation initiale de ces actifs, bien que la
diminution ne puisse pas encore être rattachée aux dits
actifs financiers individuels du portefeuille.
Un prêt qui a été renégocié en raison d’une détérioration
de la situation de l’emprunteur est généralement considéré
comme ayant subi une dépréciation, à moins qu’il n’existe des
éléments probants selon lesquels le risque de ne pas recevoir
les flux de trésorerie contractuels a considérablement
diminué et qu’il n’existe aucun autre indicateur de
dépréciation. De plus, un prêt de détail en souffrance depuis
90 jours ou plus est considéré comme déprécié.
Pour déterminer si un investissement dans des titres de
créance a subi une dépréciation, le Groupe prend en compte
les facteurs suivants.
• L’évaluation par le marché de la solvabilité telle qu’elle se
reflète dans les rendements obligataires.
• Les évaluations de solvabilité des agences de notation.
• La capacité de l’émetteur à accéder aux marchés des
capitaux pour de nouvelles émissions de titres de créance.
• La probabilité que la dette soit restructurée, ce qui se
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
traduirait par des pertes pour les détenteurs par le biais
d’une remise de dette volontaire ou obligatoire.
d) Présentation de la provision pour ECL dans l’état de
la situation financière
Les provisions sur prêts au titre des ECL sont présentées à
l’état de la situation financière comme suit :
• Actifs financiers évalués au coût amorti : en déduction de la
valeur comptable brute des actifs ;
• Engagements de prêt et contrats de garantie financière
: généralement, en tant que provision dans la rubrique
“Autres passifs” ;
• Lorsqu’un instrument financier comprend à la fois une
composante prélevée et une composante on prélevée,
et que le Groupe ne peut pas identifier les ECL sur la
composante de l’engagement de prêt séparément de celle
sur la composante prélevée, alors le Groupe présente une
provision combinée pour perte sur les deux composantes.
La valeur combinée est présentée en déduction de la valeur
comptable brute de la composante tirée. Tout excédent
des provisions pour pertes sur le montant brut de la
composante tirée est présenté en provision ; et
• Instruments de dette évalués à la FVTOCI : aucune
provision pour pertes n’est comptabilisée à l’état de la
situation financière car la valeur comptable de ces actifs
correspond à leur juste valeur. Toutefois, la provision pour
dépréciation est présentée et comptabilisée dans la réserve
de juste valeur à l’état consolidé du résultat global.
e) Passage en pertes de créances
Les prêts et titres de créance sont annulés (en tout ou en partie)
lorsqu’il n’existe aucune perspective réaliste de recouvrement.
C’est généralement le cas lorsque le Groupe détermine que
l’emprunteur ne dispose pas d’actifs ou de sources de revenus
susceptibles de générer des flux de trésorerie suffisants pour
rembourser les montants faisant l’objet de l’annulation de
dette. La durée moyenne d’annulation de dette se situe autour
d’un an. Cependant, dans certains cas, les exigences légales
ou réglementaires existantes peuvent s’accompagner de
contraintes qui augmentent la durée d’annulation bien au-delà
de l’année annoncée. Toutefois, les actifs financiers qui sont
annulés pourraient encore faire l’objet de mesures d’exécution
afin de se conformer aux procédures de recouvrement des
montants dus du Groupe.
f) Définition du défaut
Le Groupe considère un actif financier en défaut étant
totalement aligné sur le crédit déprécié lorsqu’il répond à un
ou plusieurs des critères suivants :
Critères quantitatifs
L’emprunteur est en retard de plus de 90 jours sur ses
paiements contractuels.
Critères qualitatifs
L’emprunteur répond à des critères d’improbabilité de
paiement, ce qui indique qu’il éprouve d’importantes
difficultés financières. Ce sont des cas où :
• l’emprunteur bénéficie d’une longue période de différé
• l’emprunteur est décédé
• l’emprunteur est insolvable
179
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
• l’emprunteur ne respecte pas son(ses) engagement(s)
financier(s)
• la disparition d’un marché actif pour cet actif financier,
suite à des difficultés financières
• des concessions ont été faites par le prêteur concernant les
difficultés financières de l’emprunteur
• il devient probable que l’emprunteur fera faillite
• les actifs financiers sont achetés ou générés moyennant
une forte décote qui reflète les pertes sur créances subies.
Les critères ci-dessus ont été appliqués à tous les
instruments financiers détenus par le Groupe et sont
cohérents avec la définition du défaut utilisée aux fins de la
gestion interne du risque de crédit. La définition de défaut
a été appliquée de manière cohérente pour modéliser la
Probabilité de défaut (PD), l’exposition en cas de défaut (EAD)
et la perte en cas de défaut (LGD) dans tous les calculs de
perte attendue du Groupe.
Un instrument est considéré comme n’étant plus en défaut
(c’est-à-dire qu’il a recouvré sa valeur) lorsqu’il ne remplit plus
aucun des critères de défaut pendant une période consécutive
de six mois. Cette période de six mois a été déterminée sur
la base d’une analyse qui tient compte de la probabilité qu’un
instrument financier revienne à la situation de défaut après
avoir recouvré sa valeur en utilisant différentes définitions du
recouvrement de valeur possibles
g) Explication des intrants, des hypothèses et des
techniques d’estimation Exposition en défaut (EAD),
probabilité de défaut (PD) et pertes en cas de défaut
(LGD)
L’ECL est évaluée soit sur 12 mois (12M), soit sur toute la durée
de vie, selon qu’une augmentation significative du risque
de crédit soit intervenue depuis la comptabilisation initiale
ou selon qu’un actif est considéré comme ayant subi une
dépréciation. Les pertes sur crédit attendues correspondent
au produit actualisé de la PD, de l’EAD et de la LGD, définis
comme suit :
(i) La PD représente la probabilité qu’un emprunteur manque
à ses obligations financières (selon la « Définition de défaut
(2.29.6f ci-dessus) et des actifs financiers dépréciés »
(2.29.6c ci-dessus), soit au cours des 12 prochains mois (PD
12M), soit pendant la durée de vie restante (PD sur toute la
durée de vie) de l’obligation. Cette PD 12M est utilisée pour
calculer les ECL à 12 mois. La PD sur toute la durée de vie
est utilisée pour calculer les ECL sur la durée de vie des
expositions de Stages 2 et 3.
(ii)  Pour les produits renouvelables, l’exposition en cas
de défaut est prédite en prenant le solde tiré actuel et
en ajoutant un « facteur de conversion du crédit » qui
autorise le tirage attendu de la limite restante au moment
du défaut. Ces hypothèses varient en fonction du type
de produit et de la fourchette d’utilisation des limites
actuelles, sur la base de l’analyse des données récentes
de défaut du Groupe. Les LGD à 12 mois et sur toute la
durée de vie sont déterminées en fonction des facteurs
qui ont une incidence sur les recouvrements effectués
après le défaut. Celles-ci varient selon le type de produit.
(iii) L
 a perte en cas de défaut (LGD) représente l’ampleur de la
perte attendue par le Groupe sur une exposition en défaut.
Elle dépend généralement du type de contrepartie, du
180
type et de l’antériorité de l’encours et de l’existence d’une
garantie ou autre instrument de couverture. La LGD est
exprimée en pourcentage de perte par unité d’exposition
au moment du défaut (EAD). Les pertes en cas de défaut
sont calculées sur 12 mois ou sur toute la durée de vie,
étant entendu que les pertes en cas de défaut sont
calculées en pourcentage de la perte attendue si le défaut
survient au cours des 12 prochains mois et les pertes en
cas de défaut sur toute la durée de vie sont calculées en
pourcentage de la perte attendue si le défaut survient au
cours de la durée de vie prévue du prêt.
L’ECL est déterminé en projetant les PD, LGD et EAD pour
chaque mois futur et pour chaque exposition individuelle ou
segment collectif. Ces trois composantes sont multipliées
ensemble et ajustées pour tenir compte de la probabilité
de survie (c.-à-d. que l’exposition n’a pas fait l’objet d’un
paiement anticipé ou d’un défaut au cours d’un mois
antérieur). Cette méthode permet de calculer un ECL pour
chaque mois futur, qui est ensuite actualisé à la date de
déclaration et additionné. Le taux d’actualisation utilisé dans
le calcul de l’ECL est le taux d’intérêt effectif initial ou une
approximation de celui-ci.
La PD sur toute la durée de vie est élaborée en appliquant
un profil de maturité à la PD actuelle de 12M. Le profil des
échéances évalue l’évolution des défauts de paiement d’un
portefeuille à partir du moment de la comptabilisation initiale
jusqu’à l’échéance finale des prêts. Le profil des échéances
est fondé sur des données historiques observées et est
supposé être le même pour tous les actifs d’un portefeuille et
d’une tranche de crédit. Cela est corroboré par une analyse
historique.
Les EAD à 12 mois et sur toute la durée de vie sont
déterminées en fonction du profil de paiement attendu, qui
varie selon le type de produit :
(i) Pour les produits amortissables et les prêts à
remboursement in fine, il s’agit des remboursements
contractuels dus par l’emprunteur sur 12 mois ou sur
toute la durée de vie. Ce montant sera également rajusté
pour tenir compte de tout trop-payé prévu attendu par
un emprunteur. Les hypothèses de remboursement/
remboursement anticipé sont également prises en compte
dans le calcul.
(ii) P
 our les produits renouvelables, l’exposition en cas
de défaut est prédite en prenant le solde tiré actuel et
en ajoutant un « facteur de conversion du crédit » qui
autorise le tirage attendu de la limite restante au moment
du défaut. Ces hypothèses varient en fonction du type
de produit et de la fourchette d’utilisation des limites
actuelles, sur la base de l’analyse des données récentes de
défaut du Groupe. Les LGD à 12 mois et sur toute la durée
de vie sont déterminées en fonction des facteurs qui ont
une incidence sur les recouvrements effectués après le
défaut. Celles-ci varient selon le type de produit.
Les LGD à 12 mois et sur toute la durée de vie sont
déterminées en fonction des facteurs qui ont une incidence
sur les recouvrements effectués après le défaut. Celles-ci
varient selon le type de produit :
(i) P
 our les produits garantis, cela est principalement basé
sur le type de sûreté et les valeurs de sûretés projetées,
les décotes passées par rapport aux valeurs de marché/
comptables en raison des ventes forcées, du délai de reprise

de possession et des coûts de recouvrement observés.
(ii) P
 our les produits non garantis, les LGD sont généralement
fixées au niveau du produit en raison de la faible
différenciation des recouvrements obtenus entre les
différents emprunteurs. Ces LGD sont influencées par
les stratégies de recouvrement, y compris les ventes de
créances et les prix contractuels.
L’information économique prospective est également incluse
dans le calcul de la PD, de l’EAD ainsi que de la LGD sur 12
mois et sur toute la durée de vie. Ces hypothèses varient selon
le type de produit.
Les hypothèses qui sous-tendent le calcul de l’ECL, telles que
la manière dont le profil des échéances des PD et la façon
dont les valeurs des sûretés évoluent, etc. font l’objet d’un
suivi et d’un examen semestriels.
Aucun changement significatif n’a été apporté aux techniques
d’estimation ou aux hypothèses importantes au cours de la
période sous revue.
h) Augmentation significative du risque de crédit
(SICR)
À chaque date de clôture, le Groupe évalue s’il y a eu une
augmentation significative du risque de crédit (SICR) pour les
expositions depuis la comptabilisation initiale, en comparant
le risque de défaut survenant sur la durée résiduelle attendue
de la date de clôture et la date de comptabilisation initiale.
L’évaluation tient compte des informations quantitatives
et qualitatives propres à l’emprunteur, sans tenir compte
des sûretés, et de l’impact des facteurs macroéconomiques
prospectifs. Les évaluations communes de la SICR sur
les portefeuilles « de détail» et « autres que de détail »
comprennent
les perspectives macroéconomiques, le jugement de la
direction, les défauts de paiement et leur suivi. Les facteurs
macroéconomiques prospectifs constituent une composante
essentielle des prévisions macroéconomiques. L’importance et
la pertinence de chaque facteur macroéconomique dépendent
de facteurs tels que le type de produit, le secteur, l’emprunteur,
la région géographique, etc.
Le Groupe adopte une approche multifactorielle pour évaluer
l’évolution du risque de crédit. Cette approche prend en
compte : Des indicateurs quantitatifs, qualitatifs et back-stop
qui sont essentiels pour affecter les actifs financiers aux
différentes phases. Les modèles quantitatifs tiennent compte
de la détérioration de la notation de crédit du débiteur/de la
contrepartie en s’appuyant sur le système de notation interne
du Groupe ou les notations externes, tandis que des facteurs
qualitatifs tiennent compte d’informations telles que la période
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
de différé attendue, la restructuration, la classification des
expositions par le bureau de crédit agréé, etc. Un mécanisme
de backstop est généralement utilisé pour s’assurer que, dans
l’éventualité (peu probable) où les indicateurs quantitatifs
ne changent pas et où il n’y a pas de déclenchement des
indicateurs qualitatifs, un compte qui a franchi les critères de
défaut de 30 jours pour la SICR ou de 90 jours est transféré de
Stage 2 ou 3, selon le cas, sauf s’il existe une preuve raisonnable
et documentée sans coût excessif permettant de réfuter la
présomption.
i) Informations prospectives incorporées dans les
modèles ECL
L’évaluation des pertes sur créances attendues intègre
des informations prospectives. Le Groupe a identifié les
principales variables économiques ayant une incidence sur
son risque de crédit et ses pertes sur créances attendues
et a procédé à des analyses historiques afin de déterminer
l’importance et l’impact de ces variables économiques sur
ces composantes. Les principales variables économiques et
l’impact de ces variables sur les pertes sur créances varient
selon les régions et les filiales du Groupe. Les principaux
facteurs de risque de crédit pour le Groupe sont : les cours
des matières premières, les exportations de pétrole, les
taux de change et le taux de prêt privilégié. L’impact de ces
variables économiques sur les pertes sur créances attendues
a été déterminé en effectuant une analyse des principales
composantes, afin de comprendre les variables importantes
et d’estimer l’impact historique des variations de ces variables
sur les taux de défaut et sur les composantes des pertes
sur créances attendues. Les prévisions de ces variables
économiques (le « scénario économique de base ») sont
fournies par l’équipe Economics du Groupe (ainsi que par
d’autres sources externes fiables telles que Business Monitor
International (BMI), le Fonds monétaire international (FMI), la
Banque mondiale, les banques centrales respectives, etc.) sur
une base trimestrielle et constituent la meilleure estimation
de l’économie au cours des cinq prochaines années. Après
cinq ans, pour projeter les variables économiques sur toute la
durée de vie restante de chaque instrument, la prévision de la
prévision pour la cinquième année est maintenue constante
afin de réduire l’impact de l’incertitude d’évaluation à long
terme. L’impact de ces variables économiques sur la PD,
l’EAD et la LGD a été déterminé en effectuant une analyse de
régression statistique pour comprendre l’impact historique
des variations de ces variables sur les taux de défaut et sur les
composantes de la LGD et de l’EAD.
181
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

En plus du scénario économique de base, l’équipe Economics Comme pour toute prévision économique, les projections et
du Groupe fournit également d’autres scénarios possibles les probabilités d’occurrence sont sujettes à un degré élevé
ainsi que les pondérations des scénarios. Le nombre de d’incertitude et, par conséquent, les résultats réels peuvent
scénarios utilisés est établi en fonction de l’analyse de chaque être sensiblement différents des projections. Le Groupe
grand type de produit pour s’assurer que les non-linéarités considère que ces prévisions représentent sa meilleure
sont appréhendées. Le nombre de scénarios et leurs attributs estimation des résultats possibles et a analysé les non-
sont réévalués à chaque date de clôture. Aux 1er janvier 2018 linéarités et l’asymétrie au sein de ses différents portefeuilles
et 31 décembre 2018, le Groupe a conclu que trois scénarios pour établir que les scénarios choisis sont suffisamment
rendaient compte de manière appropriée des non-linéarités. représentatifs de l’éventail des scénarios.
Les pondérations des scénarios sont déterminées par une
combinaison d’analyses statistiques et d’avis d’experts en Les scénarios économiques retenus au 31 décembre 2021
matière de crédit, en tenant compte de l’éventail des résultats intègrent les indicateurs clés suivants pour les exercices clos
possibles que chaque scénario choisi représente. Le Groupe les 31 décembre 2021 et 2022.
mesure les pertes sur créances attendues comme des
pertes sur créances attendues pondérées en fonction de la Pondération 2021 2022
probabilité. Ces pertes sur créances attendues pondérées en
fonction de la probabilité sont déterminées en faisant passer Nigéria
chacun des scénarii dans le modèle de pertes sur créances Croissance du PIB
attendues pertinent et en le multipliant par la pondération Base 40 % 2,6 % 4,1 %
appropriée du scénario (plutôt que par la pondération des Fourchette haute 23 % 2,6 % 8,4 %
intrants). Pour les dates de clôture actuelles, les pondérations Fourchette basse 37 % 2,6 % -0,2 %
attachées au Scénario de base, au Scénario optimiste et au
Prix du pétrole brut/$EU
Scénario de ralentissement économique sont respectivement
de 55 %, 25 % et 20 %. Base 40 % 51,2 53,8
Fourchette haute 23 % 51,2 76,1
L’évaluation de la SICR est réalisée en utilisant les Fourchette basse 37 % 51,2 31,4
changements de notation du risque de crédit (comme UEMOA/CESA
approximation de la PD sur la durée de vie) ainsi que des Indice des prix des
indicateurs qualitatifs et de backstop. Ceci détermine si matières premières
l’ensemble de l’instrument financier est en Stage 1, Stage 2
Base 40 % 573,6 679,8
ou Stage 3 et s’il convient, par conséquent, d’enregistrer une
ECL à 12 mois ou sur toute la durée de vie. À la suite de cette Fourchette haute 17 % 573,6 806,2
évaluation, le Groupe mesure l’ECL comme étant soit une ECL Fourchette basse 43 % 573,6 553,3
pondérée selon la probabilité à 12 mois (Stage 1), soit une ECL Croissance du PIB
sur pondérée selon la probabilité sur toute la durée de vie
Base 40 % 5,8 % 5,7 %
(Stages 2 et 3).
Fourchette haute 17 % 5,8 % 9,2 %
Fourchette basse 43 % 5,8 % 2,2 %
AWA
Croissance du PIB
Base 40 % 4,7 % 6,9 %
Fourchette haute 22 % 4,7 % 10,7 %
Fourchette basse 38 % 4,7 % 3,2 %

Synthèse des informations prospectives et sensibilité associée :

Provisions cumulées
Nigéria UEMOA AWA CESA ETI et autres Total
Créances brutes 2 624 652 3 837 031 1 399 158 1 750 569 616 830 10 228 241
Provisions -229 933 -101 582 -69 498 -78 143 -173 220 -652 376
Indices des prix des 5 % Hausse -229 933 -101 377 -69 498 -77 986 -173 217 -652 010
matières premières 5 % Baisse -229 933 -101 785 -69 498 -78 300 -173 217 -652 732
5 % Hausse -244 375 -101 582 -69 498 -78 143 -173 217 -666 814
Prix du pétrole brut
5 % Baisse -230 489 -101 582 -69 498 -78 143 -173 217 -652 928
5 % Hausse -214 604 -94 810 -64 865 -78 143 -173 217 -625 638
Croissance du PIB
5 % Baisse -251 202 -112 502 -76 100 -78 143 -173 217 -691 163

Comme on peut le voir ci-dessus, une évolution de 5 % des informations prospectives utilisées dans le calcul de l’ECL entraînerait à
l’échelle du Groupe une baisse de 26,7 millions $EU ou une hausse 38,8 millions $EU de la provision.

182
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

j) Durée de vie attendue termes contractuels de l’instrument financier (par exemple,

les options de remboursement anticipé) mais sans tenir
Pour les instruments de Stage 2 ou de Stage 3, les provisions
compte du risque de crédit futur. Le calcul inclut l’ensemble
pour pertes reflètent les pertes sur créances attendues
des commissions et points de pourcentage payés ou reçus
sur la durée de vie restante escomptée de l’instrument.
par les différentes parties contractantes et qui font partie
Pour la plupart des instruments, la durée de vie attendue
intégrante du taux d’intérêt effectif, les coûts de transaction
est limitée à la durée de vie contractuelle restante. Une
et toutes les autres primes ou décotes.
dérogation est prévue pour les instruments présentant les
caractéristiques suivantes : (a) l’instrument comprend à la
Une fois qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers
fois une composante prêt et une composante engagement
similaires a été déprécié à la suite d’une dépréciation, les
non tiré ; (b) nous avons la capacité contractuelle d’exiger le
produits d’intérêts sont comptabilisés en utilisant le taux
remboursement et d’annuler l’engagement non tiré ; et (c)
d’intérêt utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs
notre exposition aux pertes sur créances ne se limite pas à
aux fins de mesurer la dépréciation.
la période de préavis contractuelle. Pour les produits entrant
dans le champ d’application de cette dérogation, la durée
Pour les actifs financiers achetés ou dépréciés à l’origine,
de vie attendue peut dépasser la durée de vie contractuelle
le Groupe calcule les revenus d’intérêts en calculant le TIE
restante et correspond à la période pendant laquelle notre
ajusté en fonction de la qualité de crédit et en appliquant
exposition aux pertes sur créances n’est pas atténuée par
ce taux au coût amorti de l’actif. Le TIE ajusté en fonction
nos mesures normales de gestion du risque de crédit. Cette
de la qualité de crédit est le taux d’intérêt qui, lors de la
période varie selon les produits et les catégories de risques et
comptabilisation initiale, actualise les flux de trésorerie futurs
est estimée sur la base de notre expérience passée avec des
estimés au coût amorti des actifs.
expositions similaires et de la prise en compte des mesures
de gestion du risque de crédit déployées dans le cadre de
notre cycle régulier d’examen du crédit. Les produits visés par 2.30.4 Reclassement d’actifs financiers
cette dérogation incluent les cartes de crédit, les découverts Les actifs financiers ne sont pas reclassés après leur
et certaines lignes de crédit renouvelables. Il est nécessaire comptabilisation initiale, sauf dans la période suivant le
de faire preuve de jugement pour déterminer les instruments changement de modèle économique du Groupe pour la
concernés par cette dérogation et estimer la durée de vie gestion des actifs financiers.
restante appropriée, sur la base de nos antécédents et de nos
pratiques d’atténuation du risque de crédit. Un changement de modèle économique du Groupe
n’interviendra que lorsque le Groupe commencera ou cessera
2.30.3 Produits d’intérêts d’exercer une activité significative au regard de ses activités
telles que :
Les produits et charges d’intérêts concernant tous les
instruments financiers rémunérés sont comptabilisés au
• Restructuration interne significative ou regroupement
compte de résultat consolidé dans les rubriques Produits
d’entreprises ;
d’intérêts et Charges d’intérêts en utilisant la méthode du
taux d’intérêt effectif. Le Groupe calcule les intérêts créditeurs • Cession d’une ligne métier, c’est-à-dire cession d’un pôle
en appliquant le TIE à la valeur comptable brute des actifs d’activité
financiers autres que les actifs dépréciés. Lorsqu’un actif
• Toute autre raison qui pourrait justifier un changement du
financier fait l’objet d’une dépréciation (comme indiqué à la
modèle économique du Groupe, tel que déterminé par la
Note 2.29.5) et qu’il est donc considéré comme « de Stage 3 »,
direction sur la base des faits et circonstances
le Groupe calcule le produit des intérêts en appliquant le taux
d’intérêt effectif au coût net amorti de l’actif financier. Si l’actif Ne sont pas considérés comme des changements du modèle
financier recouvre sa valeur et n’est plus déprécié, le Groupe économique :
revient au calcul des intérêts créditeurs bruts.
• Un changement d’intention lié à des actifs financiers
En vertu des Normes IFRS 9 et IAS 39, les produits d’intérêts particuliers (même en cas de changements significatifs des
sont comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt conditions de marché)
effectif (TIE) pour tous les instruments financiers évalués au
• La disparition temporaire d’un marché particulier d’actifs
coût amorti et instruments financiers désignés à la FVTPL.
financiers.
Les produits d’intérêts sur les actifs financiers productifs
d’intérêts évalués à la FVTOCI en vertu de la Norme IFRS • Un transfert d’actifs financiers entre des parties du Groupe
9, de même que les actifs financiers productifs d’intérêts ayant adopté des modèles économiques différents.
classés comme disponibles à la vente ou détenus jusqu’à
En cas de reclassification, le Groupe reclasse tous les actifs
leur échéance en vertu de la Norme IAS 39 sont également
financiers concernés conformément au nouveau modèle
comptabilisés selon la méthode du TIE. Le taux d’intérêt
économique. La reclassification est appliquée de manière
effectif est la méthode de calcul du coût amorti d’un actif
prospective à partir de la « date de reclassification ». La
ou passif financier et d’allocation des produits et charges
date de reclassification correspond au « premier jour de
d’intérêts sur une période donnée. Le taux d’intérêt effectif est
la première période de référence suivant le changement
le taux exact d’actualisation des futurs flux d’encaissements
de modèle économique. Les gains, pertes ou intérêts
et de décaissements au cours de la durée de vie attendue
précédemment comptabilisés ne sont pas retraités au
de l’instrument financier ou le cas échéant, sur une période
moment de la reclassification.
plus courte, rapporté à la valeur nette comptable de l’actif ou
du passif financier. Pour calculer le taux d’intérêt effectif, le
Aucun changement n’a été apporté aux modèles économiques
Groupe estime les flux de trésorerie en tenant compte des
du Groupe au cours de l’exercice.

183
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
2.30.5 Restructuration d’actifs financiers
Il arrive que le Groupe renégocie ou modifie d’une autre
façon les modalités des prêts accordés aux clients. Il peut
s’agir de renégociations commerciales, ou, dans le cas de
prêts en difficulté, de manœuvres visant à maximiser le
recouvrement.
Ces activités de restructuration comprennent des accords
de prolongation des délais de paiement, des suspensions
des paiements et des remises. Les politiques et pratiques de
restructuration reposent sur des indicateurs ou des critères
qui, selon le jugement de la direction, indiquent que le
paiement va probablement se poursuivre. Ces politiques font
l’objet d’un examen continu. La restructuration est le plus
souvent appliquée aux prêts à terme.
Le risque de défaut de ces actifs après modification est évalué
à la date de clôture et comparé au risque correspondant aux
conditions initiales à la comptabilisation initiale, lorsque la
modification n’est pas substantielle et n’entraîne donc pas
la décomptabilisation de l’actif initial. Le Groupe surveille la
performance ultérieure des actifs modifiés. Le Groupe peut
déterminer que le risque de crédit s’est significativement
amélioré après restructuration, de sorte que les actifs
passent de Stage 3 ou de Stage 2 (ECL à vie) au Stage 1 (ECL
à 12 mois). Cela ne vaut que pour les actifs ayant réalisé des
performances selon les nouvelles conditions pendant six
mois consécutifs ou plus.
Le Groupe continue de contrôler l’existence d’une
augmentation ultérieure significative du risque de crédit lié
à ces actifs en ayant recours à des modèles spécifiquement
conçus pour les actifs modifiés.
Lorsque les conditions contractuelles d’un actif financier sont
modifiées, le Groupe détermine si les flux de trésorerie de
l’actif modifié sont substantiellement différents. Pour ce faire,
le Groupe tient compte, entre autres, des éléments suivants :
• Si l’emprunteur éprouve des difficultés financières, si
la modification ne fait que réduire les flux de trésorerie
contractuels aux montants que l’emprunteur est censé
pouvoir être en mesure de payer.
• Si de nouvelles conditions substantielles sont introduites,
telles qu’une participation aux bénéfices ou un rendement
basé sur les actions, qui affecte considérablement le profil
de risque du prêt.
• Prolongation significative de la durée du prêt lorsque
l’emprunteur n’éprouve pas de difficultés financières.
• Changement significatif du taux d’intérêt.
• Changement de devise dans laquelle le prêt est libellé.
• Insertion de garanties, autres sûretés ou rehaussements
de crédit ayant une incidence significative sur le risque de
crédit lié au prêt.
Si les flux de trésorerie sont sensiblement différents, alors les
droits contractuels sur les flux de trésorerie de l’actif financier
d’origine sont réputés expirés. Dans ce cas, l’actif financier initial
est décomptabilisé et un nouvel actif financier est comptabilisé
à la juste valeur. Toute différence entre le coût amorti et la valeur
actualisée des flux de trésorerie futurs estimés de l’actif modifié
ou de la contrepartie reçue au titre de la décomptabilisation est
comptabilisée sur une ligne distincte du compte de résultat à la
rubrique Autres produits d’exploitation.
184
Critères quantitatifs
Une modification entraînerait la décomptabilisation d’un
actif financier existant et la comptabilisation d’un nouvel
actif financier, c’est-à-dire une modification substantielle, si
la valeur actualisée des flux de trésorerie selon les nouvelles
conditions, y compris les frais perçus nets de tous frais
payés et actualisés au taux d’intérêt effectif initial, diffère
d’au moins 10 % de la valeur actualisée des flux de trésorerie
restants de l’actif financier d’origine.
Outre ce qui précède, la banque tiendra également compte des
facteurs qualitatifs détaillés ci-dessous.
Critères qualitatifs
Les scénarios dans lesquels des modifications entraîneront
la décomptabilisation du prêt existant et la comptabilisation
d’un nouveau prêt, c’est-à-dire une modification substantielle,
sont les suivants :
• L’échange d’un prêt contre un autre actif financier assorti
de modalités et conditions contractuelles sensiblement
différentes, comme la restructuration d’un prêt en
obligation ; la conversion d’un prêt en instrument de
capitaux propres de l’emprunteur
• La réintégration des intérêts dans un remboursement
unique in fine des intérêts et du principal à la fin de la
durée du prêt
• La conversion d’un prêt d’une devise à une autre devise.
Si les flux de trésorerie de l’actif modifié comptabilisés au
coût amorti ne sont pas sensiblement différents, alors la
modification n’entraîne pas la décomptabilisation de l’actif
financier. Dans ce cas, le Groupe recalcule la valeur comptable
brute de l’actif financier et comptabilise le montant résultant
de l’ajustement de la valeur comptable brute comme un gain
ou une perte lié(e) à la modification dans le compte de résultat,
dans le cadre de la charge de dépréciation de l’exercice.
2.30.6 Décomptabilisation des passifs financiers
Un passif financier est décomptabilisé lorsque l’obligation
qu’il représente est acquittée, annulée ou expire. Le Groupe
décomptabilise un passif financier lorsque ses conditions sont
modifiées et que les flux de trésorerie dudit passif modifié
sont sensiblement différents. Dans ce cas, un nouveau passif
financier régi par les conditions modifiées est comptabilisé
à la juste valeur. La différence entre la valeur comptable du
passif financier éteint et le nouveau passif financier selon des
modalités modifiées est comptabilisée en résultat.
2.30.7 Décomptabilisation des actifs financiers
Le Groupe décomptabilise un actif financier uniquement
lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie de l’actif
expirent ou lorsqu’il transfère l’actif financier et la quasi-totalité
des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif à
une autre entité. Si le Groupe ne transfère ni ne conserve la
quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété
et continue de contrôler l’actif transféré, le Groupe comptabilise
la participation qu’il conserve dans l’actif et un passif associé
pour les montants qu’il pourrait être tenu de payer. Si le Groupe
conserve la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à
la propriété d’un actif financier transféré, le Groupe continue de
comptabiliser cet actif financier et comptabilise également un
emprunt garanti pour les produits perçus.

Les actifs financiers qui sont transférés à une tierce personne
mais ne sont pas admissibles pour une décomptabilisation
sont présentés dans l’état de la situation financière en tant
qu’Actifs affectés en garantie, si le bénéficiaire a le droit de les
vendre ou de les redonner en garantie.
On derecognition of a financial asset, the difference between
Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, la différence
entre la valeur comptable de l’actif (ou la valeur comptable
affectée à la part de l’actif transféré), et la somme (i) de la
contrepartie reçue (y compris tout nouvel actif obtenu minoré
de tout nouveau passif supposé) et (ii) de tout gain ou perte
cumulé qui avait été comptabilisé dans les autres éléments
du résultat global est comptabilisée en résultat.
2.31 Contrats de garantie financière et engagements de
prêts
Les contrats de garantie financière sont des contrats qui
exigent de l’émetteur qu’il effectue des paiements spécifiés
en vue de rembourser le détenteur d’une perte qu’il encourt
du fait qu’un débiteur donné omet d’effectuer des paiements à
leur échéance, conformément aux modalités d’un instrument
de dette. Ces garanties financières sont données aux banques,
établissements financiers et autres pour le compte des
clients afin de garantir les prêts, découverts et autres facilités
bancaires.
Les contrats de garantie financière sont initialement évalués
à la juste valeur et sont par la suite évalués au montant le plus
élevé entre :
• le montant de la provision pour perte ; et
• la prime reçue lors de la comptabilisation initiale moins
le revenu comptabilisé conformément aux principes de la
norme IFRS 15.
Les engagements de prêt accordés par le Groupe
correspondent au montant de la provision pour pertes.
Actifs financiers
Catégorie (telle que définie par la norme IFRS9)
Juste valeur par le compte de résultat (FVTPL)
Coût amorti
Juste valeur par les autres éléments du résultat global (FVTOCI)
Passifs financiers
Catégorie (telle que définie par la norme IFRS9)
Passifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat
Passifs financiers au coût amorti
Instruments financiers hors bilan
Catégorie (telle que définie par la norme IFRS9)
Engagements de prêts
Garanties, acceptations et autres facilités financières
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
S’agissant des engagements de prêts et contrats de garantie
financière, la provision pour dépréciation est comptabilisée en
tant que provision. Toutefois, pour les contrats qui incluent à
la fois un prêt et un engagement non tiré et lorsque le Groupe
ne peut pas identifier séparément les pertes sur créances
attendues sur la composante engagement non tiré de celles
attendues sur la composante prêt, les pertes sur créances
attendues sur l’engagement non tiré sont comptabilisées
conjointement à la provision pour dépréciation au titre du
prêt. Dans la mesure où les pertes sur créances attendues
cumulées excèdent la valeur comptable brute du prêt, les
pertes sur créances attendues sont comptabilisées en
provision.
2.32 Compensation des instruments financiers
Conformément à la norme IAS 32, les actifs et passifs
financiers ne sont portés à l’état de la situation financière et
constatés sur une base nette par le Groupe qu’en présence d’un
droit juridiquement exécutoire de compenser les montants
comptabilisés et de l’intention de régler le montant net, ou
de procéder simultanément à une réalisation de l’actif et un
règlement du passif. Le droit juridiquement exécutoire ne
doit pas être subordonné à des événements futurs et doit être
exécutoire dans le cours normal des affaires et en cas de défaut,
d’insolvabilité ou de faillite de la société ou de la contrepartie.
Les produits et charges sont présentés sur une base nette
uniquement lorsque cela est autorisé par les normes IFRS, ou
pour les gains et pertes découlant d’un groupe de transactions
similaires telles que l’activité de négociation.
2.33 Classification des instruments financiers
Le Groupe classe les instruments financiers en catégories qui
reflètent la nature des informations et prennent en compte
les caractéristiques desdits instruments. La classification se
présente comme suit :
Catégorie (telle que définie par le Groupe) Note
Actifs financiers de transaction 17
Instruments financiers dérivés 18
Caisse et soldes auprès des banques centrales 16
Prêts et créances aux établissements de crédit 19
Prêts et créances à la clientèle 20
Autres créances hors charges constatées d’avance 24
Bons du trésor et autres effets publics 21
Titres de placement 22
Actifs affectés en garantie 23
Catégorie (telle que définie par le Groupe) Note
Instruments financiers dérivés 18
Dépôts des établissements de crédit 31
Dépôts de la clientèle 32
Emprunts 33
Autres passifs, hors passifs non financiers 34
Catégorie (telle que définie par le Groupe) Note
Engagements de prêts 38
Garanties, acceptations et autres facilités financières 38
185
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
3 Estimations comptables critiques et
jugements dans l’application des principes
comptables
L’établissement des états financiers nécessite l’utilisation
d’estimations comptables qui, par définition, seront rarement
égales aux résultats réels. La direction doit également exercer
son jugement dans l’application des principes comptables
du Groupe. Les estimations et les jugements sont évalués
en permanence et reposent sur des données historiques
et d’autres éléments, notamment des anticipations
d’événements futurs qui sont considérées comme
raisonnables dans le contexte présenté.
Cette note donne un aperçu des domaines faisant intervenir
un degré plus élevé de jugement ou de complexité et des
sources majeures d’incertitude attachée à l’évaluation. Des
informations détaillées sur chacune de ces estimations et
chacun de ces jugements sont incluses dans les notes y
afférentes, ainsi que des informations portant sur la base de
calcul pour chaque ligne affectée des états financiers.
a) Provisions pour dépréciations des prêts et créances
Le Groupe effectue une revue du portefeuille de prêts au
moins une fois par mois. Lorsqu’une dépréciation a été
constatée, une provision pour dépréciation est comptabilisée.
La provision est fondée sur les ECL associés à la probabilité
de défaut au cours des douze prochains mois, à moins qu’il
n’y ait eu une augmentation importante du risque de crédit
depuis le début, auquel cas la provision pour pertes est
évaluée à un montant égal à l’ECL sur toute la durée de vie.
Si l’actif financier répond à la définition d’un actif financier
acheté ou d’un actif ayant fait l’objet d’une moins-value
(POCI), la provision est établie en fonction de la variation des
ECL sur la durée de vie de l’actif.
Le Groupe considère généralement qu’un titre de créance
présente un risque de crédit faible lorsque sa notation de
risque de crédit est équivalente à la définition communément
admise d’« investment grade » (« catégorie investissement »).
Les provisions pour pertes sur cet instrument à faible risque de
crédit sont comptabilisées à l’équivalent d’une ECL sur 12 mois.
L’évaluation de la provision pour pertes sur créances
attendues pour les actifs financiers évalués au coût amorti
et à la FVTOCI est un domaine qui nécessite l’utilisation de
modèles complexes et d’hypothèses significatives sur les
conditions économiques futures et le comportement de crédit
(par exemple, la probabilité que les clients fassent défaut et
les pertes qui en résultent). Un certain nombre de jugements
importants sont également nécessaires pour répondre aux
exigences comptables d’évaluation des ECL, comme la durée
de vie attendue de l’instrument, la détermination d’une
augmentation significative du risque de crédit, la sélection
de variables macroéconomiques appropriées et autres
informations prospectives, etc.
(i) Déterminer les critères d’augmentation significative du
risque de crédit et sélectionner les modèles et hypothèses
appropriés pour l’évaluation des ECL
L’évaluation de SICR et le calcul de l’ECL intègrent tous
deux des informations prospectives. Dans le cadre de
l’évaluation du SICR, le Groupe a effectué une analyse
historique et identifié les principales variables économiques
ayant une incidence sur le risque de crédit et les pertes sur
186
créances attendues pour chaque portefeuille. Ces variables
économiques et leur impact sur la PD, l’EAD et la LGD varient
selon les instruments financiers. Le jugement d’experts a
été appliqué dans ce processus.
(ii) Établir le nombre et la pondération relative des
scénarios prospectifs pour chaque type de produit/marché
et l’ECL associé.
La pondération des scénarios appliquée lors de
l’incorporation des informations prospectives dans le calcul
de l’ECL est déterminée par une combinaison d’analyses
statistiques et d’avis d’experts en matière de crédit, en
tenant compte de l’éventail des résultats possibles dont
chaque scénario choisi est représentatif. Les informations
prospectives utilisées dans l’ECL sont basées sur des
prévisions. Comme pour toute prévision économique, les
projections et les probabilités d’occurrence sont sujettes à
un degré élevé d’incertitude et, par conséquent, les résultats
réels peuvent être sensiblement différents de ceux prévus.
Le Groupe considère que ces prévisions représentent sa
meilleure estimation des résultats possibles et a analysé
les non-linéarités et asymétries au sein des différents
portefeuilles du Groupe pour établir que les scénarios
choisis sont suffisamment représentatifs de l’éventail des
scénarios possibles.
(iii) Constituer des groupes d’actifs financiers similaires
aux fins de l’évaluation des ECL
Pour déterminer si une dépréciation doit être comptabilisée
dans le compte de résultat, le Groupe porte un jugement sur
l’évolution du niveau de risque de crédit sur l’instrument
depuis sa création. La direction recourt à des estimations
établies à partir de l’expérience des pertes antérieures
intervenues sur des actifs ayant des caractéristiques de
risque de crédit et une situation objective de dépréciation
similaires à celles que présente le portefeuille lorsqu’on
établit l’échéancier des flux de trésorerie futurs. La méthode
et les hypothèses retenues pour estimer le montant et le
calendrier des flux de trésorerie futurs sont examinées
régulièrement pour réduire les écarts entre les pertes
estimées et les pertes réellement constatées.
(b) Juste valeur des instruments financiers
La juste valeur des instruments financiers non cotés sur
des marchés actifs est déterminée à l’aide de techniques
d’évaluation. Lorsque des techniques d’évaluation (par
exemple, des modèles) sont utilisées pour déterminer les
justes valeurs, elles sont validées et revues régulièrement par
du personnel indépendant du domaine qui les a créés. Dans
la mesure du possible, les modèles devraient n’utiliser que
des données observables ; cela étant, les domaines tels que
le risque de crédit (crédit propre et celui de la contrepartie),
la volatilité et les corrélations nécessitent des jugements
de la part de la direction. La modification des hypothèses
relatives à ces facteurs peut avoir une incidence sur la juste
valeur publiée des instruments financiers. La juste valeur est
déterminée à l’aide de techniques d’évaluation. La juste valeur
est ainsi estimée à partir des données observables pour
des instruments financiers similaires, à l’aide de modèles
d’estimation de la valeur actualisée des flux de trésorerie
futurs attendus ou à l’aide d’autres techniques de valorisation,
sur la base des données existantes à la date de clôture de
l’état consolidé de la situation financière.
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(c) Dépréciation du goodwill (f) Comptabilité hyper-inflationniste

Le Groupe teste chaque année si le goodwill a subi une À compter du 1er juillet 2019, le Groupe a désigné le Zimbabwe
éventuelle dépréciation, conformément aux principes comme une économie hyper-inflationniste conformément à
comptables exposés dans la note 2.17. Ces calculs nécessitent la norme IAS 29, Information financière dans les économies
l’utilisation d’estimations. La valeur recouvrable de toutes les hyper-inflationnistes, et a donc eu recours à la comptabilité
Unités Génératrices de Trésorerie a été déterminée à l’aide de hyper-inflationniste pour consolider et présenter sa filiale
calculs de la valeur d’utilité. Ces calculs utilisent des flux de opérationnelle du Zimbabwe. Le Soudan du Sud est également
trésorerie prévisionnels nets d’impôts fondés sur des budgets une économie hyper-inflationniste. Pour déterminer si une
financiers approuvés par la direction portant sur une période économie est hyper-inflationniste, le Groupe doit procéder
de cinq ans. En ajustant de 1 % les trois estimations principales à certaines estimations et à certains jugements, tels que
(taux de croissance et taux d’actualisation), et également en l’évaluation des taux d’inflation historiques et l’anticipation des
utilisant des calculs de sensibilité, aucune dépréciation du tendances futures. Par ailleurs, l’application d’une comptabilité
goodwill n’a été constatée au cours de l’exercice. hyper-inflationniste conformément à la norme IAS 29 nécessite
la sélection et l’utilisation d’indices de prix pour estimer
(d) Impôts l’impact de l’inflation sur les actifs et passifs non monétaires, et
les résultats d’exploitation du Groupe. La sélection des indices
Des actifs d’impôt différé sont comptabilisés pour les pertes de prix repose sur l’évaluation par le Groupe de différents
fiscales non utilisées dans la mesure où il est probable qu’un indices de prix disponibles sur la base de leur fiabilité et de leur
bénéfice imposable sera disponible, sur lequel ces pertes pertinence. Les variations de ces estimations peuvent avoir un
pourront être imputées. La direction dit faire preuve d’un impact significatif sur la valeur comptable des actifs ou passifs
jugement important pour déterminer le montant des actifs non monétaires et sur les résultats d’exploitation, qui font l’objet
d’impôt différé qui peuvent être comptabilisés, sur la base du d’ajustements hyper-inflationnistes, ainsi que sur les gains et
calendrier probable et du niveau des bénéfices imposables pertes connexes dans les états consolidés (compte de résultat
futurs, ainsi que des stratégies futures de planification fiscale.
et compte de résultat global).
(e) Évaluation du modèle économique
La classification et l’évaluation des actifs financiers dépendent
des résultats du SPPI et du test du modèle économique
(voir les sections sur les actifs financiers de la note 2.29.1).
Le Groupe détermine le modèle économique à un niveau
qui reflète la manière dont des groupes d’actifs financiers
sont gérés ensemble pour atteindre un objectif métier
donné. Cette évaluation comprend un jugement reflétant
toutes les preuves pertinentes, y compris la manière dont
la performance des actifs est évaluée et leur performance
mesurée, les risques qui affectent la performance des actifs
et la manière dont ces risques sont gérés et les modalités de
rémunération des gérants d’actifs. Le Groupe surveille les
actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur
par le biais des autres éléments du résultat global qui sont
décomptabilisés avant leur échéance afin de comprendre
les raisons qui ont conduit à leur cession et détermine si
ces raisons sont cohérentes avec l’objectif du métier pour
lequel l’actif était détenu. La surveillance s’inscrit dans le
cadre de l’évaluation continue par le Groupe de la pertinence
du modèle économique au titre duquel les actifs financiers
restants sont détenus et, s’il n’est pas pertinent, de l’existence
d’un changement de modèle économique et donc d’une
modification prospective de la classification de ces actifs.

187
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
4 Gestion des risques financiers
Cette note explique l’exposition du Groupe aux risques
financiers et la manière dont ces risques pourraient affecter
les performances financières futures du Groupe.
Le Groupe a documenté les politiques de gestion des
risques financiers. Ces politiques définissent les stratégies
globales du Groupe et sa philosophie en matière de gestion
des risques. Le programme global de gestion des risques
financiers du Groupe vise à minimiser les effets négatifs
potentiels de la performance financière du Groupe. Le
Conseil d’Administration fournit des principes écrits pour
la gestion globale des risques financiers et des politiques
écrites couvrant des domaines spécifiques tels que le risque
de crédit, le risque de marché (y compris le risque de change,
le risque de taux d’intérêt et le risque de fluctuation des cours
des actions), le risque de liquidité et l’utilisation d’instruments
financiers dérivés. Ces politiques écrites sont revues chaque
année par le Conseil d’Administration. Des revues périodiques
sont également effectuées pour s’assurer du respect des
directives du Groupe. La gestion des risques relève de
l’équipe Risques du Groupe, qui met en œuvre les politiques
approuvées par le Conseil d’Administration.
Le Conseil d’Administration du Groupe assume la
responsabilité globale de la mise en place et de la surveillance
du cadre de gestion des risques du Groupe. Le Conseil
d’Administration a mis en place un comité de gestion
des risques, qui est chargé d’élaborer et de surveiller les
politiques de gestion des risques du Groupe. Ce comité rend
régulièrement compte au Conseil d’Administration de ses
activités. Les politiques de gestion des risques du Groupe
visent à identifier et analyser les risques auxquels le Groupe
est exposé, fixer des limites et des contrôles appropriés des
risques et surveiller les risques et le respect des limites.
Les politiques et systèmes de gestion des risques sont
revus régulièrement afin de tenir compte de l’évolution des
conditions de marché et des activités du Groupe. Le Groupe
vise à maintenir un environnement de contrôle discipliné et
constructif dans lequel tous les collaborateurs comprennent
leurs rôles et obligations.
Le Comité d’Audit Groupe supervise la façon dont la direction
surveille le respect des politiques et procédures de gestion
des risques du Groupe et examine l’adéquation du cadre de
gestion des risques avec les risques auxquels le Groupe est
exposé. Le Comité d’Audit Groupe est assisté dans sa mission
de surveillance par l’audit interne. L’audit interne procède à
des revues régulières et ad hoc des contrôles et procédures de
gestion des risques, dont les résultats sont communiqués au
comité d’audit.
Il n’y a pas eu de modification de l’exposition du Groupe à ces
risques financiers ni de la manière dont il gère et mesure les
risques autres que ceux induits par l’adoption de la norme
IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018.
4.1 Risque de crédit
Le risque de crédit correspond au risque de perte financière
dans le cas où l’un des clients ou contreparties de marché
du Groupe ne respecterait pas ses obligations contractuelles
envers le Groupe. Ce risque est principalement lié aux prêts et
créances interbancaires, commerciaux et à la consommation,
et aux engagements de prêt découlant de ces activités de prêt,
mais peut également résulter de la fourniture de garanties de
crédit, tels que les dérivés de crédit (credit default swaps), les
garanties financières, les lettres de crédit, les endossements
et les acceptations.
188
Le Groupe est également exposé à d’autres risques de crédit
liés aux investissements dans des titres de créance et
autres expositions découlant de ses activités de négociation
(« expositions de négociation »), y compris des actifs de
portefeuille de négociation hors actions et des dérivés,
ainsi que des soldes de règlement avec des contreparties de
marché et des opérations de prise en pension.
Le risque de crédit est le principal risque auquel les activités
du Groupe sont confrontées, et la direction gère prudemment
l’exposition à ce risque. La gestion et le contrôle du risque
de crédit sont centralisés au sein d’une équipe de gestion du
risque de crédit qui rend compte régulièrement au Conseil
d’Administration et au responsable de chaque pôle d’activité.
4.1.1 Analyse de la qualité de crédit
Le Groupe utilise des notations internes du risque de crédit
qui reflètent son évaluation de la probabilité de défaut d’une
contrepartie donnée. Il utilise des modèles de notation
interne adaptés aux différentes catégories de contreparties.
Les informations spécifiques aux emprunteurs et aux prêts
recueillies au moment de la demande (comme le revenu
disponible et le niveau de garantie pour les expositions
sur la clientèle de détail, et le chiffre d’affaires et le type de
secteur pour les expositions sur la clientèle de gros) sont
intégrées dans ce modèle de notation. Ces informations
sont complétées par des données externes telles que les
informations de notation des agences de crédit sur les
emprunteurs individuels (le cas échéant). En outre, les
modèles de crédit attendus permettent d’intégrer le jugement
d’expert du Credit Risk Officer à la notation de crédit interne
finale de chaque exposition. Cela permet de tenir compte des
considérations qui peuvent ne pas être prises en compte dans
le cadre des autres entrées de données dans le modèle.
Notation de risque de crédit
Les notations de crédit sont calibrées de façon à ce que
le risque de défaut augmente de manière exponentielle à
chaque échelon de risque supérieur. Par exemple, cela signifie
que la différence de PD entre un échelon de notation A et un
échelon de notation A- est inférieure à la différence de PD
entre un échelon de notation B et un échelon de notation B-.
Les considérations suivantes viennent s’ajouter aux facteurs
pris en compte pour chaque type de portefeuille détenu par le
Groupe :
Banque de Détail
Après la date de comptabilisation initiale, pour les activités
de détail, le comportement de paiement de l’emprunteur
fait l’objet d’un suivi périodique afin d’établir un score
de comportement. Toute autre information connue sur
l’emprunteur qui a un impact sur sa solvabilité — comme une
période de chômage et des antécédents de retard de paiement
— est également intégrée au score de comportement. Ce score
est associé à une PD.
Banque de Grande Clientèle
Pour l’activité de grande clientèle, la notation est déterminée
au niveau de l’emprunteur. Un chargé de clientèle consignera
en permanence toute information/évaluation de crédit mise
à jour ou nouvelle dans le système de crédit. En outre, chaque
année, le chargé de clientèle mettra également à jour chaque
année les informations sur la solvabilité de l’emprunteur
à partir de sources telles que les états financiers publics.
Cela déterminera la nouvelle notation de crédit interne et la
nouvelle PD.
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Titres de placement
Pour les titres de créance du portefeuille de bons du Trésor, le Groupe utilise les notations externes des agences de notation. Ces
notes publiées sont surveillées et mises à jour en permanence. Les PD associées à chaque échelon sont déterminées sur la base des
taux de défaut effectifs sur les 12 mois précédents, tels que publiés par l’agence de notation.

La méthode de notation du Groupe comprend 10 niveaux de notation. La grille de notation attribue à chaque catégorie de notation
une plage spécifique de probabilités de défaut, stable dans le temps. Les méthodes de notation font l’objet d’une validation annuelle
et d’un recalibrage afin de refléter les dernières projections à la lumière de tous les défauts effectivement observés.

Échelle de notation interne du Groupe et correspondance avec le système de notation des agences externes :

Notation de
crédit 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
S&P AAA AA A BBB BB B CCC CC C D
Description de Catégorie d’investissement Catégorie spéculative Défaut
la notation
Classement Créance saine
Créance sous surveillance
De qualité inférieure
Douteuse
ou perte
Stages Stage 1
Stage 2
Stage 3

Les notations des principales agences de notation indiquées dans le tableau ci-dessus sont rapprochées des catégories de
notation du Groupe à l’aide de la moyenne à long terme des taux de défaut de chaque classe externe. Lorsque des notations
externes existent, le Groupe les utilise pour étalonner l’évaluation interne du risque de crédit. Les défauts de paiement observés
par catégorie de notation varient d’année en année, et plus encore sur la durée d’un cycle économique. Conformément à la
politique de crédit du Groupe, la Banque n’octroie pas de prêts dont la note est supérieure à 7.

La politique du Groupe consiste à passer en revue au moins une fois par an les actifs financiers individuels qui dépassent les
seuils d’importance relative, ou plus souvent lorsque les circonstances l’exigent.

189
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
4.1.2 Contrôle du niveau de risque et politique de
sauvegarde
Le Groupe gère, limite et contrôle les concentrations de
risque de crédit lorsqu’elles sont identifiées, notamment les
expositions à des contreparties individuelles ou à des groupes,
ainsi que les expositions à des secteurs d’activités et à des
pays. Le Groupe définit les niveaux de risque de crédit auquel il
s’expose en déterminant des limites sur le montant de risque
accepté pour un emprunteur ou un groupe d’emprunteurs, et
pour un secteur d’activités ou une zone géographique. Ces
niveaux de risque sont contrôlés régulièrement et font l’objet
d’une revue annuelle, voire pluriannuelle si nécessaire. Les
limites relatives au niveau de risque de crédit par produit, par
pôle d’activités et par pays sont approuvées chaque trimestre
par le Conseil d’Administration. L’exposition à un emprunteur
donné, y compris les banques et autres établissements
financiers non bancaires, est également contrôlée par
l’existence d’un deuxième niveau de limites appliquées aux
engagements enregistrés au bilan et hors bilan, et des limites
journalières de risque de livraison sur les transactions comme
les contrats de change à terme. Les encours font l’objet de
contrôles journaliers pour s’assurer que les seuils limites
ne sont pas atteints. L’exposition au risque de crédit est
également gérée en analysant régulièrement la capacité des
emprunteurs et des emprunteurs potentiels à satisfaire aux
obligations de remboursement du capital et des intérêts, et en
modifiant les limites de prêt, le cas échéant. D’autres mesures
spécifiques de contrôle et d’atténuation du risque sont décrites
ci-dessous :
(a) Garanties
Le Groupe recourt à un ensemble de politiques et de pratiques
pour atténuer le risque de crédit. La méthode la plus fréquente
consiste à demander des garanties pour toute avance de
fonds, ce qui est une pratique courante dans la profession.
Le Groupe a mis en place des directives pour l’acceptation de
catégories spécifiques de garanties ou d’éléments pouvant
atténuer le risque de crédit. Les principaux types de garanties
pour les prêts et créances sont :
• les hypothèques sur l’immobilier résidentiel ;
• le nantissement d’actifs d’exploitation tels que les
bâtiments, les stocks et les créances clients ;
• le nantissement d’instruments financiers tels que les titres
de créance et les titres de participation.
Les financements à long terme et les prêts accordés à des
grandes entreprises sont généralement assortis de garanties,
les crédits aux particuliers ne sont pas généralement
pas garantis. De plus, pour limiter la perte potentielle, le
Groupe pourra demander à la contrepartie des garanties
supplémentaires dès qu’apparaissent des signes de
dépréciation d’un prêt ou d’une avance consentie.
(b) Engagements liés aux crédits
Le principal objectif de ces instruments est de garantir que les
fonds destinés à un client seront disponibles comme prévu.
Les garanties et les lettres de crédit présentent le même
risque de crédit que les prêts. Les crédits documentaires et les
effets de commerce, qui représentent l’engagement écrit pris
par le Groupe pour le compte d’un client à autoriser un tiers
à faire des tirages sur le Groupe jusqu’à un certain montant
selon des termes et conditions spécifiques, sont garantis par
190
l’expédition des biens objets des crédits documentaires et
sont par conséquent moins risqués qu’un prêt direct.
Les engagements pour extension de crédit représentent
la part non utilisée des autorisations d’extension de crédit
sous la forme de prêts, de garanties ou de lettres de crédit. Le
risque de crédit associé aux engagements pour extension de
crédit se traduit par le fait que le Groupe est potentiellement
exposé à des pertes pour un montant égal au montant total
des engagements non utilisés. Toutefois, le montant probable
de la perte est inférieur au montant total des engagements
non utilisés du fait que la plupart des engagements pour
extension de crédit sont soumis à des conditions que le
client doit respecter. Le Groupe surveille les échéances des
engagements de crédit parce que les engagements à long
terme sont généralement plus risqués que les engagements à
court terme.
4.1.2 Évaluation des pertes sur créances attendues
La norme IFRS 9 définit un modèle de dépréciation en trois
phases fondé sur l’évolution de la qualité de crédit depuis la
comptabilisation initiale, tel que résumé ci-dessous :
a) Un instrument financier qui n’a pas fait l’objet d’une
dépréciation au moment de sa comptabilisation initiale est
classé en « Stage 1 » et son risque de crédit est surveillé en
permanence par le Groupe.
b) Si, après la comptabilisation initiale, une SICR est identifiée,
l’instrument financier passe au « Stage 2 » mais n’est
pas encore considéré comme déprécié. Voir ci-dessous
une description de la manière dont le Groupe détermine
l’existence d’une augmentation significative du risque de
crédit.
c) Si l’instrument financier fait l’objet d’une dépréciation du
crédit, l’instrument financier passe alors en « Stage 3 ».
Vous trouverez ci-dessous une description de la manière
dont le Groupe définit la dépréciation et le défaut.
d) Les ECL des instruments financiers de Stage 1 sont
évaluées à un montant égal à la partie des pertes sur
créances attendues sur la durée de vie qui résulte
d’événements de défaut possibles au cours des 12
prochains mois. Les ECL des instruments de Stages 2
ou 3 sont mesurées sur la base des pertes sur créances
attendues sur la durée de vie. Une description des intrants,
des hypothèses et des techniques d’estimation utilisées
pour évaluer les ECL est fournie ci-dessous.
e) La prise en considération d’informations prospectives
est un concept omniprésent dans l’évaluation des ECL
conformément à IFRS 9. La note 5.1.3 ci-dessous explique
comment le Groupe a intégré cette approche à ses modèles
ECL.
f) Les actifs financiers POCI sont les actifs financiers qui ont
fait l’objet d’une moins-value lors de leur comptabilisation
initiale. Leur ECL est toujours évaluée sur toute la durée de
vie (Stage 3).
Des explications supplémentaires sont également fournies
sur la manière dont le Groupe détermine les Regroupements
appropriés lorsque les ECL sont évaluées sur une base
collective.
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Le schéma suivant résume les exigences en matière de l’expérience. Les échelons de risque de crédit sont définis à
dépréciation en vertu de la norme IFRS 9 (autres que les actifs l’aide de facteurs qualitatifs et quantitatifs indicatifs du risque
financiers POCI) : de défaut. Ces facteurs varient en fonction de la nature de
l’exposition et du type d’emprunteur. Des différences notables
entre la classe de notation actuelle et la classe de notation
Évolution de la qualité de crédit depuis la comptabilisation initiale initiale peuvent indiquer une augmentation significative des
Stage 1 Stage 2 Stage 3 risques de crédit.
(comptabilisation (augmentation (actifs dépréciés) Le Groupe précise le nombre d’augmentations d’échelons
initiale) significative crans qui seront considérées comme une augmentation
du risque de significative du risque de crédit depuis l’octroi. Ce nombre est
crédit depuis la spécifié séparément pour les comptes à risque faible et élevé.
comptabilisation La répartition entre les comptes à risque faible et à risque
initiale) élevé est également précisée par le Groupe. En supposant que
Pertes sur créances Pertes sur créances Pertes sur créances le compte soit actuellement classé en Stage 1, si la notation
attendues à 12 mois attendues sur toute attendues sur toute de crédit actuelle augmente de plus d’échelons que le nombre
la durée de vie la durée de vie spécifié depuis l’origine, alors le compte est classé en Stage 2.
En outre, si la notation de crédit actuelle des comptes est
4.1.3 Augmentation significative du risque de crédit moins bonne que l’indicateur de notation de crédit par défaut,
Le Groupe considère qu’un instrument financier a subi une également spécifié par le Groupe, le compte est classé au
augmentation significative du risque de crédit lorsqu’un ou Stage 3.
plusieurs des critères quantitatifs, qualitatifs ou de backstop
suivants ont été remplis. Ces échelons de risque de crédit sont définis et calibrés de
manière à ce que le risque de défaut augmente de manière
Les critères quantitatifs reposent sur l’évolution absolue exponentielle au fur et à mesure que le risque de crédit se
ou relative de la qualité de crédit. Dans les deux cas, il est dégrade. Par exemple, la différence de risque de défaut entre
attendu que le Groupe indique le pourcentage de variation, les échelons 1 et 2 du risque de crédit est inférieure à la
soit pour les PD à 12 mois soit pour les PD à vie, par rapport différence entre les échelons 2 et 3.
aux PD à 12 mois ou à vie correspondantes, telles que
calculées respectivement lors de l’émission, qui indiquerait Chaque exposition est affectée à un échelon de risque de
une augmentation significative du risque de crédit depuis crédit lors de la comptabilisation initiale sur la base des
l’émission. informations disponibles concernant l’emprunteur. Les
expositions font l’objet d’une surveillance continue, ce qui
a) Transitions : Notations de crédit peut conduire à affecter l’exposition à un échelon de risque
de crédit différent. La surveillance implique généralement
Le Groupe affecte à chaque exposition un échelon de
l’utilisation des données suivantes.
risque de crédit sur la base de diverses données dont il a
déterminé qu’elles permettent de prédire le risque de défaut et
d’appliquer un jugement de crédit reposant sur

Expositions aux marchés de gros Expositions à la clientèle de particuliers Toutes expositions

Informations obtenues lors de l’examen Données internes recueillies sur le Enregistrement des paiements – cela
périodique des dossiers des clients – par ex. comportement des clients — par ex. comprend le statut des retards de paiement
états financiers audités, comptes de gestion, utilisation des facilités associées aux cartes ainsi qu’une série de variables concernant
budgets et projections. Exemples de domaines de crédit les ratios de paiement
d’intérêt particuliers : marge bénéficiaire brute,
ratios de levier financier, couverture du service
de la dette, respect des covenants, qualité de la
direction, changements au sein de la direction

Données des agences de renseignement Indicateurs d’abordabilité Utilisation de la limite accordée

commercial, articles de presse, évolution des
notations externes

Prix des obligations cotées et des CDS (credit Données externes provenant d’agences de Demandes et octroi de moratoires
default swap) pour l’emprunteur, le cas référence en matière de crédit, y compris les
échéant scores de crédit standard du secteur

Changements significatifs, réels et attendus, Évolution existante et prévue des conditions

de l’environnement politique, réglementaire commerciales, financières et économiques
et technologique de l’emprunteur ou de ses
activités

191
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

b) Transitions: Jours d’arriérés
Le passage du Stage 1 au Stage 2 repose sur une hypothèse
de 30 jours de retard de paiement. Le passage du Stage 2 au
Stage 3 repose sur une hypothèse de 90 jours de retard de
paiement. Le tableau ci-dessous présente une synthèse de la
classification des Stages en fonction des jours de retard de
paiement.
Stage Jours de retard de paiement
1 0 à 29
2 30 à 89
3 90+
c) Transitions : liste de surveillance et restructuration
Le Groupe classe les comptes figurant dans sa liste de
surveillance ou ayant fait l’objet d’une restructuration en
Stage 2 si la raison majeure de la mise sous surveillance ou
de la restructuration du compte résulte d’une augmentation
significative du risque de crédit.
d) Transitions : Classification
En plus des jours d’arriérés de paiement, le Groupe classe
les comptes dans les catégories suivantes : « Performant
», «Insuffisant », « Douteux » ou « Irrécouvrable». Cette
classification et les jours d’arriérés sont pris en compte pour
déterminer la classification du Stage. Le tableau ci-dessous
récapitule la classification des comptes et les jours de retard
de paiement.
Classification Jours de retard de paiement
Performant (Courant + À surveiller) 0 à 89
Insuffisant 90 à 179
Douteux 180 à 364
Irrécouvrable 365+
financier est considéré comme ayant subi une augmentation
significative du risque de crédit si l’emprunteur est en retard
de plus de 90 jours sur ses paiements contractuels.
4.1.4 Regroupement des instruments pour les
provisions évaluées collectivement
S’agissant des provisions pour pertes sur créances attendues
modélisées sur une base collective, un regroupement des
expositions est effectué sur la base de caractéristiques de
risque partagées, de sorte que les expositions au risque
au sein d’un Groupe sont homogènes. Pour réaliser ce
Regroupement, il faut disposer d’informations suffisantes
pour que le Groupe soit statistiquement crédible. Lorsque des
informations suffisantes ne sont pas disponibles en interne, le
Groupe a envisagé de comparer des données supplémentaires
internes/externes à des fins de modélisation. Les
caractéristiques et les données supplémentaires utilisées
pour déterminer les regroupements sont présentées ci-
dessous :
Expositions à la clientèle de particuliers – Regroupements en
vue d’une évaluation collective
• Fourchette du ratio prêt/valeur
• Fourchette de notation de crédit
• Type de produit (par ex., prêt hypothécaire résidentiel/prêt
locatif, découvert, carte de crédit)
• Type de remboursement (par ex., remboursement/intérêt
uniquement)
Expositions à la clientèle de grande clientèle –
Regroupements en vue d’une évaluation collective
• Type de garantie
• Fourchette de notation de crédit
Le caractère approprié des regroupements fait l’objet d’un
suivi et d’une revue périodique par l’équipe Risque de Crédit.

Les systèmes de notation interne décrits ci-dessus se
focalisent davantage sur la détermination de la qualité du
crédit au début des activités de prêts.
« Courant » : concerne les actifs classés « Investment Grade »
(pas de faiblesse manifeste).
4.1.5 Exposition maximale au risque de crédit
4.1.5.1 Exposition maximale au risque de crédit – Instruments
financiers soumis à une dépréciation au titre des ECL
Pour les besoins des ECL, l’actif financier de la banque est
segmenté en sous-portefeuilles tels que listés ci-dessous :

« À surveiller » : concerne les éléments pour lesquels il • Prêts et créances à la clientèle

existe une preuve de faiblesse dans la situation financière • Prêts et créances aux établissements de crédit
ou opérationnelle du débiteur qui requiert une attention • Titres de placement – instruments de dettes
particulière de la direction.
• Autres actifs
« Insuffisant » : il existe une faiblesse bien définie dans
• Expositions hors bilan
la situation financière ou opérationnelle du débiteur qui
compromet le remboursement en temps voulu de ses
obligations.
« Douteux » : ces actifs présentent toutes les faiblesses qui
caractérisent généralement les crédits notés «insuffisants»,
plus des caractéristiques qui rendent improbable le
remboursement de la totalité du montant dû.
« Irrécouvrable » : ces actifs sont considérés comme
irrécouvrables et d’une valeur si faible qu’ils doivent être
intégralement dépréciés.
Un mécanisme de backstop est utilisé et l’instrument

192
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Le tableau ci-dessous présente une analyse de l’exposition au risque de crédit des instruments financiers pour lesquels
une provision pour ECL est comptabilisée. La valeur comptable brute des actifs financiers ci-dessous représente également
l’exposition maximale du Groupe au risque de crédit lié à ces actifs.

Prêts et créances à la clientèle

Milliers $EU 31 décembre 2021
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 8 546 550 1 042 533 639 158 – 10 228 241
Provision pour dépréciation -79 923 -143 420 -429 033 – -652 376

Valeur nette comptable 8 466 627 899 113 210 125 – 9 575 865

Prêts et créances à la clientèle

Milliers $EU 31 décembre 2020
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 7 808 277 1 240 732 749 054 – 9 798 063
Provision pour dépréciation -90 218 -92 889 -375 008 – -558 115

Valeur nette comptable 7 718 059 1 147 843 374 046 – 9 239 948

Prêts et créances aux établissements de crédit

Milliers $EU 31 décembre 2021
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 2 290 810 – – – 2 290 810

Provision pour dépréciation -1 365 – – – -1 365

Valeur nette comptable 2 289 445 – – – 2 289 445

Prêts et créances aux établissements de crédit

Milliers $EU 31 décembre 2020
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 2 012 708 – – – 2 012 708

Provision pour dépréciation -1 365 – – – -1 365

Valeur nette comptable 2 011 343 – – – 2 011 343

193
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Titres de placement- instruments de dettes

Milliers $EU 31 décembre 2021
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 6 361 916 – – – 6 361 916

Provision pour dépréciation – – – – –

Valeur nette comptable 6 361 916 – – – 6 361 916

Titres de placement- instruments de dettes

Milliers $EU 31 décembre 2020
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 5 913 929 – – – 5 913 929

Provision pour dépréciation -1 316 – – – -1 316

Valeur nette comptable 5 912 613 – – – 5 912 613

Autres actifs
Milliers $EU 31 décembre 2021
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 1 304 890 – – – 1 304 890

Provision pour dépréciation -209 321 – – – -209 321

Valeur nette comptable 1 095 569 – – – 1 095 569

Autres actifs
Milliers $EU 31 décembre 2020
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 1 287 266 – – – 1 287 266

Provision pour dépréciation -159 066 – – – -159 066

Valeur nette comptable 1 128 200 – – – 1 128 200

194
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

hors bilan
Milliers $EU 31 décembre 2021
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 4 704 451 20 938 4 777 – 4 730 166

Provision pour dépréciation -13 161 -59 -13 – -13 233

Valeur nette comptable 4 691 290 20 879 4 764 – 4 716 933

hors bilan
Milliers $EU 31 décembre 2020
Crédit
Stage 1 Stage 2 Stage 3 acheté -
Stage ECL ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie déprécié Total

Valeur brute comptable 3 913 481 78 433 7 094 – 3 999 007

Provision pour dépréciation -15 088 -302 -27 – -15 418

Valeur nette comptable 3 898 392 78 130 7 067 – 3 983 589

4.1.5.2 Exposition maximale au risque de crédit –

Instruments financiers non soumis à dépréciation au titre des ECL
Le tableau suivant présente une analyse de l’exposition maximale au risque de crédit des actifs financiers qui ne font pas l’objet
d’une dépréciation (c’est-à-dire à la FVTPL) :

Milliers $EU 31 décembre 2021 31 décembre 2020

Actifs financiers de transaction
• Titres de créance 346 042 156 490
• Dérivés 78 404 115 162
Actifs financiers désignés à la juste valeur
• Titres de créance – –
• Prêts et créances à la clientèle – –

195
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.1.5.3 Exposition maximum au risque de crédit avant prise en compte des garanties
Exposition maximum
31 décembre 2021 31 décembre 2020
L’exposition au risque de crédit à l’actif du bilan est détaillée comme suit :
Soldes auprès des banques centrales 3 541 791 3 036 205
Bons du trésor et autres effets publics 2 087 085 1 730 845
Prêts et créances aux établissements de crédit 2 289 445 2 011 343
Prêts et créances à la clientèle:
CIB
• Découverts 669 825 647 414
• Prêts à terme 6 462 455 6 137 505
Banque Commerciale
• Découverts 231 035 353 508
• Prêts à terme 1 112 486 1 011 258
Banque des Particuliers
• Découverts 61 531 1 342
• Cartes de crédit 2 432 2 831
• Prêts à terme 911 501 949 466
• Prêts immobiliers 124 600 136 624
Actifs financiers de transaction
• Instruments de dettes 346 042 156 490
Instruments financiers dérivés 78 404 115 162

Titres de placement :
• Instrument de dettes 6 361 916 5 913 929
Actifs affectés en garantie 206 001 423 599
Autres actifs 901 436 921 567
L’exposition au risque de crédit des engagements hors bilan se présente comme suit :
Garanties financières 3 657 597 1 658 934
Engagements de prêts 1 072 569 1 015 603
30 118 151 26 223 625

Le tableau ci-dessus représente le scénario le plus défavorable pour l’exposition du Groupe au risque de crédit au 31 décembre 2021
et 2020 sans tenir compte des garanties détenues ou autres garanties de crédit. Pour les actifs au bilan, les expositions détaillées
ci-dessus reposent sur les valeurs nettes comptables telles que renseignées dans le bilan.

Comme indiqué ci-dessus, 32 % (2020 : 35 %) de l’exposition maximale totale provient des prêts et créances aux établissements de
crédit et à la clientèle ; 22 % (2020 : 24 %) représente les placements en titres de créance.

La Direction est confiante en sa capacité de continuer à contrôler et maintenir une exposition minimale du risque de crédit
du Groupe résultant de son portefeuille de prêts et d’avances, de titres de créance et autres actifs compte tenu des éléments
suivants :

• 84 % (2020 : 80 %) des prêts et créances du portefeuille sont considérés comme des créances saines et sans impayés ;
• 83 % (2020 : 81 %) des prêts et créances sont couverts par des garanties ;
• Les placements en titres de créances sont essentiellement des effets publics.

196

4.1.6 Garanties et autres rehaussements de crédit
Le Groupe recourt à un ensemble de politiques et de pratiques
pour atténuer le risque de crédit. Parmi elles, l’acceptation
de garanties pour les fonds avancés constitue la pratique
la plus courante. Le Groupe s’est doté de politiques internes
sur l’acceptation de catégories spécifiques de garanties ou
d’éléments pouvant atténuer le risque de crédit. Le Groupe
établit une évaluation des garanties obtenues dans le cadre
du processus d’octroi de prêts. Cette évaluation est revue
périodiquement. Les principaux types de garanties pour les
prêts et créances sont :
• les hypothèques sur l’immobilier résidentiel ;
• le nantissement d’actifs d’exploitation tels que les
bâtiments, les stocks et les créances clients ;
• le nantissement d’instruments financiers tels que les titres
de créance et les titres de participation.
Les financements à long terme et les prêts accordés à des
grandes entreprises sont généralement assortis de garanties,
les crédits renouvelables aux particuliers ne sont pas
généralement pas garantis. Les garanties détenues au titre
d’actifs financiers autres que des prêts et créances dépendent
de la nature de l’instrument. Les titres de créance, bons du
Trésor et autres bons éligibles ne sont généralement pas
garantis. Les dérivés sont également garantis.
Les politiques du Groupe en matière d’obtention de garanties
n’ont pas changé de manière significative au cours de
l’exercice et il n’y a pas eu de changement significatif dans la
qualité globale des garanties détenues par le Groupe depuis la
période précédente.
Une partie des actifs financiers du Groupe provenant de
l’activité hypothécaire présente des ratios LTV (prêt sur valeur)
suffisamment faibles, ce qui signifie qu’aucune provision pour
dépréciation n’est comptabilisée conformément au modèle de
pertes sur créances attendues du Groupe. La valeur comptable
de ces actifs financiers est de 126 millions $EU au 31 décembre
2021.
Le Groupe surveille de près les garanties détenues pour les
actifs financiers considérés comme dépréciés, dans la mesure
où la probabilité que le Groupe prenne possession de garanties
pour atténuer les pertes sur créances potentielles augmente.
Les actifs financiers dépréciés et les garanties y afférentes
détenues afin d’atténuer les pertes potentielles sont présentés
en note 5.1.9 (c) ci-après.
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
4.1.7 Provision pour dépréciation
La provision pour dépréciation comptabilisée au cours de la
période est affectée par divers facteurs, tels que décrits ci-
dessous :
• Transferts entre le Stage 1 et les Stages 2 ou 3 en raison
d’augmentations (ou diminutions) significatives du risque
de crédit ou dépréciations des instruments financiers
au cours de la période, et « step up » (ou « step down »)
consécutif entre l’ECL à 12 mois et l’ECL sur toute la durée de
vie ;
• Provisions supplémentaires pour les nouveaux instruments
financiers comptabilisés au cours de l’exercice, et reprises
pour les instruments financiers décomptabilisés au cours de
l’exercice ;
• Impact sur l’évaluation des ECL de l’évolution des PD, EAD et
LGD sur la période, résultant de l’actualisation régulière des
données d’entrée des modèles ;
• Impacts sur l’évaluation des ECL des modifications
apportées aux modèles et aux hypothèses ;
• Désactualisation des provisions au sein des ECL en raison
du passage du temps, l’ECL étant évaluée sur la base de la
valeur actualisée ;
• Conversion en devises des actifs libellés en devises et
autres variations ; et
• Actifs financiers décomptabilisés au cours de la période et
radiations de provisions relatives à des actifs qui ont été
annulés au cours de la période.
197
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Les tableaux suivants expliquent l’évolution de la provision pour pertes entre le début et la fin de l’exercice en raison de ces
facteurs :

Prêts et créances à la clientèle

Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2021* 90 218 92 889 375 008 – 558 115
Variations ayant un impact sur le résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés 35 634 16 470 28 239 – 80 343
Transfert du Stage 1 au Stage 2 -42 631 42 631 – – –
Transfert du Stage 1 au Stage 3 -12 138 – 12 138 – –
Variations des PD/LGD/EAD 16 719 19 512 55 536 – 91 767
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers 24 235 -44 258 17 523 – -2 500

Total Résultat net de la période 21 819 34 355 113 436 – 169 610

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations -32 114 41 710 27 674 – 37 270
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – -27 183 27 183 – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – 1 649 -1 649 – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – -112 619 – -112 619
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2021 79 923 143 420 429 033 – 652 376

198
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Prêts et créances à la clientèle

Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2020 52 749 74 116 430 185 – 557 050
Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés – – – – –
Transfert du Stage 1 au Stage 2 -5 691 5 691 – – –
Transfert du Stage 1 au Stage 3 -2 906 – 2 906 – –
Variations des PD/LGD/EAD – – – – –
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – 155 767 – 155 767
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers 24 938 19 806 -18 956 – 156 305

Total Résultat net de la période 16 341 25 497 139 717 – 181 555

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations 21 128 35 040 -165 676 – -109 508
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – -41 764 41 764 – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – -171 422 – -171 422
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2020 90 218 92 889 375 008 – 558 115

Les variations significatives de la valeur comptable brute des actifs financiers ayant contribué aux variations des provisions pour
pertes sont les suivantes

• L
 e passage en pertes de prêts d’une valeur comptable brute totale de 113 millions $EU (2020 : 171 millions $EU) a entraîné une
baisse de la provision pour dépréciation du Stage 3 du même montant.

199
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Titres de placement- instruments de dettes

Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provisions pour au 1er janvier 2021 1 316 – – – 1 316

Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Variation des PD/LGD/EAD – – – – –
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers – – – – –
Levée de désactualisation(a) – – – – –

Total Résultat net de la période – – – – –

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations -12 – – – -12
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2021 1 304 – – – 1 304

Titres de placement- instruments de dettes

Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2020 1 031 – – – 1 031

Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Variation des PD/LGD/EAD – – – – –
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers – – – – –
Levée de désactualisation(a) – – – –

Total Résultat net de la période – – – – –

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations 285 – – – 285
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2020 1 316 – – – 1 316

200
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Autres actifs
Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provisions pour au 1er janvier 2021 159 066 – – – 159 066

Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés 3 000 – – – 3 000
Variation des PD/LGD/EAD 47 255 – – – 47 255
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers – – – – –
Levée de désactualisation(a) – – – – –

Total Résultat net de la période 50 255 – – – 50 255

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations – – – – –
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2021 209 321 – – – 209 321

Autres actifs
Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2020 126 363 – – – 126 363
Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés 13 408 – – – 13 408
Variations des PD/LGD/EAD 19 295 – – – 19 295
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers – – – – –
Désactualisation(a) – – – – –

Total Résultat net de la période 32 703 – – – 32 703

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations – – – – –
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2020 159 066 – – – 159 066

201
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Prêts et créances aux établissements de crédit

Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2021 1 365 – – – 1 365

Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés – – – – –
Variations des PD/LGD/EAD – – – – –
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers – – – – –
Levée de désactualisation(a) – – – – –

Total Résultat net de la période – – – – –

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations – – – – –
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2021 1 365 – – – 1 365

Prêts et créances aux établissements de crédit

Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2020 1 365 – – – 1 365

Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés – – – – –
Variations des PD/LGD/EAD – – – – –
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers – – – – –
Levée de désactualisation(a) – – – – –

Total Résultat net de la période – – – – –

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations – – – – –
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2020 1 365 – – – 1 365

202
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Hors bilan
Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2021 15 088 302 27 – 15 418

Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés – – – – –
Variations des PD/LGD/EAD -1 927 -244 -14 – -2 185
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers – – – – –
Levée de désactualisation(a) – – – – –

Total Résultat net de la période -1 927 -244 -14 – -2 185

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations – – – – –
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2021 13 161 59 13 – 13 233

Hors bilan
Créances
Stage 1 Stage 2 Stage 3 douteuses
Milliers $EU ECL à 12 mois ECL à vie ECL à vie acquises Total

Provision pour dépréciation au 1er janvier 2020 2 321 302 27 – 2 321

Mouvements ayant un impact sur le compte de résultat
Nouveaux actifs financiers créés ou achetés – – – – –
Variations des PD/LGD/EAD – – – – –
Modifications des hypothèses et méthodes du modèle – – – – –
Modification des flux de trésorerie contractuels des
actifs financiers 12 767 – – – 12 767
Levée de désactualisation(a) – – – – –

Total Résultat net de la période 12 767 – – – 12 767

Autres variations sans impact sur le compte de résultat

Effets des taux de change et autres variations – – – – –
Transfert du Stage 2 au Stage 3 – – – – –
Transfert du Stage 3 au Stage 2 – – – – –
Actifs financiers décomptabilisés au cours de l’exercice – – – – –
Passage en pertes – – – – –
Provision pour dépréciation au 31 décembre 2020 15 088 302 27 – 15 418

203
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.1.8 Exposition des prêts et créances par note interne

4.1.8 (a) Prêts et créances à la clientèle par notation de crédit de la facilité
Notation de crédit 31 décembre 2021 31 décembre 2020
Prêts et créances Prêts et créances
1 220 323 2% 440 134 5%
2 13 695 0% 29 394 0%
3 79 301 1% 127 375 1%
4 566 416 6% 509 499 5%
5 1 078 285 11 % 940 614 10 %
6 6 588 530 64 % 5 761 261 59 %
7 487 638 5% 489 903 5%
8 554 895 5% 750 829 8%
9 306 787 3% 362 528 4%
10 332 371 3% 386 526 4%
10 228 241 100 % 9 798 063 100 %

4.1.8 (b) Prêts et créances à la clientèle par notation interne

Notation Groupe 31 décembre 2021 31 décembre 2020
Provisions Provisions
créances créances
Prêts et créances douteuses Prêts et créances douteuses
1 Courant 8 018 837 78 % 71 663 1% 7 600 100 78 % 89 557 1%
1A. À surveiller 527 713 5% 8 260 2% 208 177 2% 661 0%
II. Insuffisant 1 042 533 10 % 143 420 14 % 1 240 732 13 % 92 889 7%
III. Douteux 554 781 5% 372 395 67 % 557 733 6% 270 419 48 %
IV. Irrécouvrable 84 377 1% 56 638 67 % 191 321 1% 104 589 55 %
10 228 241 100 % 652 376 6% 9 798 063 100 % 558 115 6%

4.1.9 Prêts et créances par statut

Les prêts et créances se résument comme
suit : 31 décembre 2021 31 décembre 2020
Prêts et créances aux Prêts et créances Prêts et créances aux Prêts et créances
établissements de crédit à la clientèle établissements de crédit à la clientèle
Sains et sans impayés 2 290 810 8 546 550 2 012 708 7 808 277
Avec impayés mais non douteux – 1 042 533 – 1 240 732
Douteux – 639 158 – 749 054
Brut 2 290 810 10 228 241 2 012 708 9 798 063

Moins : provisions pour dépréciation -1 365 -652 376 -1 365 -558 115
Net 2 289 445 9 575 865 2 011 343 9 239 948

Les autres actifs financiers ne sont ni en souffrance ni dépréciés à l’exception des titres de placement et autres actifs dépréciés
respectivement à la Note 22 et à la Note 24.

204
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(a) Prêts et créances saines et sans impayés

La qualité de crédit du portefeuille de prêts et créances qui n’étaient ni en souffrance ni dépréciés peut être évaluée par référence
au système de notation interne adopté par le Groupe dans le Manuel des politiques et procédures de crédit du Groupe (voir la
Note 4.1.3 Augmentation significative du risque de crédit).

31 décembre 2021

Prêts et créances à la clientèle

CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Cartes de Prêts à Cartes de Prêts à Prêts Im-
Catégorie : Découverts terme Découverts crédit terme Découverts crédit terme mobiliers

Courant 632 640 5 272 098 176 608 – 991 344 68 078 2 529 764 952 110 588 8 018 837
À surveiller 7 696 356 027 1 570 – 38 030 109 - 113 098 11 183 527 713
Total 640 336 5 628 125 178 178 – 1 029 374 68 187 2 529 878 050 121 771 8 546 550

31 décembre 2020

Prêts et créances à la clientèle

CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Cartes de Prêts à Cartes de Prêts à Prêts Im-
Catégorie : Découverts terme Découverts crédit terme Découverts crédit terme mobiliers

Courant 607 408 4 944 191 209 778 – 818 116 29 639 2 835 857 414 130 719 7 600 100
À surveiller 19 769 87 223 16 962 – 47 849 33 - 35 592 749 208 177
Total 627 177 5 031 414 226 740 – 865 965 29 672 2 835 893 006 131 468 7 808 277

Tous les prêts et créances aux établissements de crédit sont des créances saines et relèvent de la catégorie « courant ».

205
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

(b) Prêts et créances avec impayés mais non douteux

Les prêts et créances présentant des impayés de moins de 90 jours ne sont pas considérés comme douteux à moins que d’autres
informations disponibles n’indiquent le contraire. Les montant bruts des prêts et créances par type de clients présentant des
impayés mais non douteux se répartissent comme suit :

31 décembre 2021

CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total

Prêts à Prêts à Cartes de Prêts à Prêts Im-
Impayés : Découverts terme Découverts terme Découverts crédit terme mobiliers

Impayés de 1 à
30 jours – 101 983 – – – – 16 – 101 999
Impayés de 30
à 60 jours – 308 763 6 – – – 23 – 308 792
Impayés de 60
à 90 jours 5 288 419 534 38 205 134 733 3 947 – 26 088 3 947 631 742
Total 5 288 830 280 38 211 134 733 3 947 – 26 127 3 947 1 042 533
Juste valeur de
la garantie 2 927 459 527 21 148 74 569 2 185 – 14 460 2 185 577 001
Montant de
(sur) / sous-
collatéralisation 2 361 370 753 17 063 60 164 1 762 – 11 667 1 762 465 532

31 décembre 2020

CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total

Prêts à Prêts à Cartes de Prêts à Prêts Im-
Impayés : Découverts terme Découverts terme Découverts crédit terme mobiliers

Impayés de 1 à
30 jours 4 706 208 263 1 482 23 251 32 – 2 540 1 726 242 000
Impayés de 30
à 60 jours 7 204 152 852 3 944 54 525 300 – 13 344 1 365 233 534
Impayés de 60
à 90 jours 1 385 662 874 59 737 37 209 653 1 3 117 222 765 198
Total 13 295 1 023 989 65 163 114 985 985 1 19 001 3 313 1 240 732
Juste valeur de
la garantie 7 904 603 577 38 509 68 358 585 – 11 526 1 971 732 430
Montant de
(sur) / sous-
collatéralisation 5 391 420 412 26 654 46 627 400 1 7 475 1 342 508 302

Lors de la comptabilisation initiale des prêts et créances, la juste valeur de la garantie est calculée en appliquant les techniques
d’évaluation généralement utilisées pour les actifs correspondants. Pour les périodes ultérieures, la juste valeur est mise à jour
par référence au prix du marché.

206
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

c) Prêts et créances individuellement douteux

Prêts et créances à la clientèle
La ventilation par catégorie du montant brut des prêts et créances à la clientèle, individuellement douteux, ainsi que la juste
valeur des garanties associées à ces créances et détenues par le Groupe, sont présentées ci-dessous :
31 décembre 2021

CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total

Prêts à Prêts à Cartes de Prêts à Prêts Im-
Impayés: Découverts terme Découverts terme Découverts crédit terme mobiliers

Montant brut 64 575 304 007 78 661 121 682 21 074 – 47 804 1 355 639 158
Provision -1 032 -197 942 -61 150 -118 151 -10 328 – -39 914 -516 -429 033
63 543 106 065 17 511 3 531 10 746 – 7 890 839 210 125
Juste valeur de
la garantie -119 663 -199 740 -39 626 -38 531 -26 557 - -19 810 -2 073 -446 000
Montant de
(sur) / sous-
collatéralisation -56 120 -93 675 -22 115 -35 000 -15 811 – -11 920 - 1234 -235 875

31 décembre 2020

CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total

Prêts à Prêts à Cartes de Prêts à Prêts Im-
Impayés: Découverts terme Découverts terme Découverts crédit terme mobiliers

Montant brut 50 277 248 189 128 143 236 906 27 114 1 125 52 657 4 643 749 054
Provision -3 857 -84 357 -63 895 -170 733 -17 845 -1 030 -31 883 -1 408 -375 008
46 420 163 832 64 248 66 173 9 269 95 20 774 3 235 374 046
Juste valeur de
la garantie -47 076 -449 301 -86 751 -88 329 -8 198 - -23 189 -3 933 -706 777
Montant de
(sur) / sous-
collatéralisation -656 -285 469 -22 503 -22 156 1 071 95 -2 415 -698 -332 731

207
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

(d) Autres actifs exposés à des risques de crédit

Actifs Autres actifs

financiers
Soldes détenus à Bons du Actifs (moins
auprès des des fins Instruments Trésor et affectés charges
banques de trans- financiers autres effets Titres de en constatées
centrales action dérivés publics placement garantie d’avance) Total

31 décembre 2021
Sains et sans impayés 3 541 791 346 042 78 404 2 087 085 6 361 916 206 001 1 110 757 13 731 996
Avec impayés mais non
douteux
Douteux - - - - - - 209 321 209 321
Montant brut 3 541 791 346 042 78 404 2 087 085 6 361 916 206 001 1 320 078 13 941 317
Moins : provisions pour - - - - - - -209 321 -209 321
dépréciation
Montant net 3 541 791 346 042 78 404 2 087 085 6 361 916 206 001 1 110 757 13 731 996
Valeur nette comptable 3 541 791 346 042 78 404 2 087 085 6 361 916 206 001 1 110 757 13 731 996

31 décembre 2020
Sains et sans impayés 3 036 205 156 490 115 162 1 730 845 5 915 245 423 599 1 093 400 12 470 946
Avec impayés mais non
douteux
Douteux - - - - - - 171 833 171 833
Montant brut 3 036 205 156 490 115 162 1 730 845 5 915 245 423 599 1 265 233 12 642 779
Moins : provisions pour - - - - -1 316 - -171 833 -173 149
dépréciation
Montant net 3 036 205 156 490 115 162 1 730 845 5 913 929 423 599 1 093 400 12 469 630
Valeur nette comptable 3 036 205 156 490 115 162 1 730 845 5 913 929 423 599 1 093 400 12 469 630

208
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

4.1.10 Répartition des risques des actifs financiers présentant une exposition au risque de crédit
a) Répartition par zone géographique
Le tableau suivant expose la structure des principaux risques du Groupe à leur valeur nette comptable, selon leur répartition
géographique au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020. Dans ce tableau, la répartition des risques par région a été effectuée
en considérant le pays d’origine des contreparties.

Au 31 décembre 2021

UEMOA Nigéria AWA CESA Autres Total

Soldes auprès des banques centrales 1 017 259 1 339 456 663 036 947 708 242 679 4 209 138
Actifs financiers de transaction – 68 846 253 188 28 008 – 346 042
Instruments financiers dérivés 23 197 8 529 – – 46 678 78 404
Prêts et créances aux établissements
de crédit 495 397 362 441 171 342 555 157 705 108 2 289 445
Prêts et créances à la clientèle :
CIB
• Découverts 293 841 28 441 213 605 174 312 – 710 199
• Prêts à terme 2 394 229 2 230 323 633 537 918 112 586 211 6 762 412
Banque des Particuliers
• Découverts 14 016 46 595 16 485 13 551 – 90 647
• Cartes de crédit – 25 2 317 187 – 2 529
• Prêts à terme 532 729 38 078 164 646 219 782 – 955 235
• Prêts immobiliers 69 170 2 38 146 19 062 – 126 380
Banque Commerciale
• Découverts 50 576 88 611 58 201 98 699 – 296 087
• Prêts à terme 448 013 139 248 251 373 446 118 – 1 284 752
Bons du trésor et autres effets publics 84 674 663 016 489 193 850 202 – 2 087 085
Titres de placement – instruments
de dettes 3 747 841 409 274 1 100 949 1 090 437 13 415 6 361 916
Actifs affectés en garantie – 206 001 – – – 206 001
Autres actifs 455 981 193 609 139 650 269 496 62 603 1 121 339

Total 9 626 923 5 818 495 4 195 668 5 629 831 1 656 694 26 927 611
Engagements hors bilan 1 691 087 1 022 090 737 021 988 949 291 019 4 730 166

209
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.1.10 Répartition des risques des actifs financiers présentant une exposition au risque de crédit (suite)
a) Répartition par zone géographique (suite)

Au 31 décembre 2020

UEMOA Nigéria AWA CESA Autres Total

Soldes auprès des banques centrales 971 739 1 129 510 496 265 880 367 274 714 3 752 596
Actifs financiers de
transaction 27 60 731 85 123 10 609 - 156 490
Instruments financiers dérivés 23 892 63 472 - - 27 798 115 162
Prêts et créances aux établissements
de crédit 378 254 244 214 413 414 800 311 175 150 2 011 343
Prêts et créances à la clientèle :
CIB
• Découverts 288 163 24 608 178 060 199 918 – 690 749
• Prêts à terme 2 287 123 2 099 097 566 850 771 085 579 437 6 303 592
Banque des Particuliers
• Découverts 13 062 18 339 11 726 14 644 – 57 771
• Cartes de crédit – 1 216 2 559 186 – 3 961
• Prêts à terme 552 301 43 830 168 645 199 888 – 964 664
• Prêts immobiliers 76 429 3 190 35 981 23 824 – 139 424
Banque Commerciale
• Découverts 107 676 103 040 66 847 142 482 – 420 045
• Prêts à terme 538 143 93 343 182 669 403 704 – 1 217 858
Bons du trésor et autres effets publics 192 506 492 177 369 645 676 517 – 1 730 845
Titres de placement – instruments
de dettes 3 603 481 379 204 986 798 940 863 3 583 5 913 929
Actifs affectés en garantie – 423 599 – – – 423 599
Autres actifs 464 936 184 900 132 758 266 453 44 353 921 567

Total 9 141 574 4 516 518 3 410 383 4 806 042 497 212 22 371 729
Engagements hors bilan 2 761 243 64 635 18 455 1 366 1 153 818 3 999 517

210
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(b) Répartition par secteur d’activité

Le tableau suivant expose la structure des principaux risques du Groupe à leur valeur nette comptable, selon le secteur d’activité
de la contrepartie.

Commerce Mines
Institutions de gros et de Secteur et cons- Services
financières détail Industrie Public truction et autres Total
31 décembre 2021
Soldes auprès des banques
centrales 4 209 138 – – – – – 4 209 138
Actifs financiers de transaction 82 158 – – 263 884 – – 346 042
Instruments financiers dérivés 55 207 – – 23 197 – – 78 404
Prêts et créances aux
établissements de crédit 2 226 704 32 526 – – – 30 215 2 289 445
Prêts et créances à la clientèle :
• Découverts 24 522 319 385 112 291 46 913 81 848 511 974 1 096 933
• Cartes de crédit – – – – – 2 529 2 529
• Prêts à terme 282 882 1 754 516 811 011 1 858 453 1 009 657 3 285 880 9 002 399
• Prêts immobiliers 2 484 4 502 6 010 7 072 6 242 100 070 126 380
Bons du trésor et autres effets
publics 1 227 913 – – 859 172 – – 2 087 085
Titres de placement –
instruments de dettes 269 629 – 50 556 6 015 158 – 26 573 6 361 916
Actifs affectés en garantie 206 001 – – – – – 206 001
Autres actifs 413 607 6 702 – 7 163 – 693 867 1 121 339

Total 9 000 245 2 117 631 979 868 9 081 012 1 097 747 4 651 108 26 927 611
Engagements hors bilan 1 581 004 371 988 172 126 1 595 191 192 833 817 024 4 730 166

31 décembre 2020
Soldes auprès des banques
centrales 3 752 596 – – – – – 3 752 596
Actifs financiers de transaction 146 311 – – 10 179 – – 156 490
Instruments financiers dérivés 115 162 – – – – – 115 162
Prêts et créances aux
établissements de crédit 1 959 984 – – 5 500 – 45 859 2 011 343
Prêts et créances à la clientèle :
• Découverts 51 391 317 351 106 393 81 517 93 765 518 149 1 002 264
• Cartes de crédit – – – – – 3 961 2 831
• Prêts à terme 272 181 1 884 260 601 583 1 595 454 819 381 3 313 253 8 098 229
• Prêts immobiliers 7 280 7 924 22 532 12 915 3 069 85 704 136 624
Bons du trésor et autres effets
publics 822 793 – – 908 052 – – 1 730 845
Titres de placement –
instruments de dettes 1 368 694 25 463 – 4 359 547 – 160 225 5 913 929
Actifs affectés en garantie 423 599 – – – – – 423 599
Autres actifs 357 673 840 148 577 – 734 162 921 567

Total 9 277 664 1 985 910 690 807 6 894 735 916 353 4 499 365 24 265 479
Engagements hors bilan 2 302 735 26 303 148 867 891 1 320 801 120 3 999 517

211
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.2 Risque de marché

Le risque de marché est le risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un actif financier fluctue du fait des
variations des prix du marché (qui comprennent les taux de change et les taux d’intérêt). Ce risque est dû aux prises de position
sur les taux d’intérêt et les devises, qui sont soumis aux fluctuations générales et spécifiques du marché ainsi qu’à la variation du
niveau de volatilité. L’objectif de la gestion du risque de marché est de gérer et de contrôler l’exposition au risque de marché dans
des limites acceptables tout en optimisant la rentabilité des risques encourus. La responsabilité globale de la gestion du risque
de marché revient à la Direction des Risques du Groupe et au Comité des Risques du Conseil d’Administration. La Direction des
Risques du Groupe est chargée de l’élaboration de directives et de procédures détaillées de gestion des risques (après approbation
du Comité des Risques du Conseil d’Administration) et de la mise en œuvre, au quotidien, de ces directives.

Il convient de noter qu’en raison de la fluctuation significative des devises, l’exposition au risque de change en fin d’exercice et
l’analyse de sensibilité aux taux de change et de taux d’intérêt peuvent ne pas être représentatives de l’exposition au cours de
l’année.

Les risques de marché découlant des activités de trading et des autres activités sont concentrés sur la Trésorerie du Groupe.
Des rapports sont régulièrement soumis au Conseil d’Administration et aux directeurs des pôles d’activités. Les portefeuilles de
trading comprennent les positions découlant d’opérations de marché où le Groupe agit comme donneur d’ordre avec des clients
ou avec le marché. Les portefeuilles des autres activités proviennent principalement de la gestion des taux d’intérêt des actifs et
passifs bancaires de la filiale. Ces portefeuilles comprennent également principalement des risques de change liés aux titres de
placement du Groupe.

Le Groupe applique la méthode dite « value at risk » (VAR) à ses portefeuilles de trading, pour estimer le risque de marché des
positions détenues et les pertes maximales attendues.

Notre modèle de VaR est conçu pour tenir compte d’un ensemble complet de facteurs de risque dans toutes les classes d’actifs de
notre portefeuille de trading. Notre modèle de VaR est principalement basé sur une simulation historique qui déduit des pertes
commerciales futures plausibles à partir de l’analyse des prix du marché historiques.

Nous utilisons un ensemble de données historiques sur trois ans, une période de détention d’un jour et un niveau de confiance
de 99 %. Cela signifie que nous nous attendons à ce que les pertes de trading journalières à la valeur du marché dépassent la VaR
déclarée pas plus d’une fois en 100 jours de négociation. Ces hypothèses sont conformes aux normes internationales de gestion
du risque de marché.

L’utilisation de cette approche n’empêche pas les pertes en dehors de ces limites en cas de mouvements de marché plus
significatifs. Pour atténuer certaines des limites de la VaR et estimer les pertes associées à des mouvements de marché
inhabituellement élevées, nous utilisons d’autres mesures conçues à des fins de gestion des risques, notamment la VaR tendue,
le risque de position et l’analyse de scénarios. Le backtesting (test rétroactif) est également utilisé pour évaluer la précision du
modèle VaR, en comparant les résultats produits à partir du modèle VaR avec les revenus de négociation quotidiens réels.

31 décembre 2021 31 décembre 2020

Faible Moyen Élevé Faible Moyen Élevé

Risque de change 141 956 2 594 31 273 152

Risque de taux d’intérêt 258 1 988 4 872 486 1 736 4 333

212
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

4.2.1 Risque de change

Le Groupe est exposé aux effets des fluctuations des taux de change des principales monnaies sur sa situation financière et sur
ses flux de trésorerie. Le Conseil d’Administration limite le niveau d’exposition par devise et au global, pour les positions au jour
le jour et pour les positions à vue qui font l’objet d’un contrôle quotidien. Le tableau ci-dessous présente l’exposition du Groupe
au risque de change, au 31 décembre. Il comprend également la répartition par devise des instruments financiers du Groupe,
enregistrés à leur valeur comptable. .

Au 31 décembre 2021 Dollar Euro CFA Naira Cedis Autres Total

Actif
Caisse et soldes banques centrales 403 217 262 877 1 313 081 1 456 815 313 509 459 639 4 209 138
Actifs financiers de transaction 16 876 - - 64 234 253 188 11 744 346 042
Instruments financiers dérivés - 46 677 23 198 8 529 - - 78 404
Prêts et créances aux établissements de crédit 865 645 313 266 275 571 55 680 7 885 771 398 2 289 445
Prêts et créances à la clientèle 2 301 572 295 442 4 629 645 963 048 984 712 401 446 9 575 865
Bons du Trésor et autres effets publics 30 504 - 361 322 663 016 115 164 917 079 2 087 085
Titres de placement 623 643 89 500 4 547 424 361 806 570 023 367 832 6 560 228
Actifs affectés en garantie - - - 206 001 - - 206 001
Autres actifs 190 781 19 920 311 884 93 026 25 775 260 050 901 436
Total des actifs financiers 4 432 238 1 027 682 11 462 125 3 872 155 2 270 256 3 189 188 26 253 644
Passif
Dépôts des établissements de crédit 335 107 404 018 835 770 45 499 38 518 571 023 2 229 935
Dépôts de la clientèle 4 153 030 679 302 8 579 095 3 001 841 1 306 185 1 993 896 19 713 349
Instruments financiers dérivés - 22 131 - 6 970 - - 29 101
Autres emprunts 1 739 555 8 812 126 547 142 171 12 517 322 835 2 352 437
Autres passifs 125 312 65 950 153 426 178 393 64 602 169 241 756 924
Total passifs financiers 6 353 004 1 180 213 9 694 838 3 374 874 1 421 822 3 056 995 23 440 733
Position nette à l’état de la situation financière - 1920 766 -152 531 1 767 287 497 281 848 434 132 193 1 171 898
Engagements hors bilan 1 646 917 349 499 1 022 073 1 143 402 8 130 560 145 4 730 166

Au 31 décembre 2020 Dollar Euro CFA Naira Cedis Autres Total

Actif
Caisse et soldes banques centrales 464 002 334 389 1 305 264 1 099 416 265 317 284 208 3 752 596
Actifs financiers de transaction - - 27 61 189 85 123 10 151 156 490
Instruments financiers dérivés - 51 691 - 63 471 - - 115 162
Prêts et créances aux établissements de
crédit 1 289 699 215 436 162 712 31 023 86 489 225 984 2 011 343
Prêts et créances à la clientèle 2 026 882 570 410 4 801 361 860 969 394 440 585 888 9 239 948
Bons du Trésor et autres effets publics 54 994 - 451 898 492 177 58 237 673 539 1 730 845
Titres de placement 422 613 124 4 311 789 453 292 583 948 302 479 6 074 244
Actifs affectés en garantie 12 000 - - 411 599 - - 423 599
Autres actifs 243 757 85 069 403 449 67 675 28 744 92 873 921 567
Total des actifs financiers 4 513 947 1 257 119 11 436 500 3 540 811 1 502 298 2 175 122 24 425 794
Passif
Dépôts des établissements de crédit 434 556 386 299 863 637 38 539 4 270 659 445 2 386 747
Dépôts de la clientèle 3 590 109 708 483 8 533 298 2 609 843 1 241 237 1 613 982 18 296 952
Instruments financiers dérivés - 11 069 - 67 839 - - 78 908
Autres emprunts 907 848 292 751 75 035 173 396 7 499 466 653 1 923 182
Autres passifs 123 325 43 539 270 026 153 978 57 624 106 452 754 944
Total passifs financiers 5 055 838 1 442 141 9 741 996 3 043 595 1 310 630 2 846 532 23 440 733
Position nette à l’état de la situation financière -541 891 -185 022 1 694 504 497 216 191 668 -671 410 985 065
Engagements hors bilan 1 678 646 18 909 745 379 759 891 376 741 419 951 3 999 517

213
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Analyse de la sensibilité aux devises

ETI effectue périodiquement des analyses de sensibilité afin de déterminer l’impact sur les résultats du Groupe de l’appréciation
potentielle du dollar américain ($EU) par rapport aux devises auxquelles le Groupe est particulièrement exposé ; Franc CFA
(FCFA), Euro (EUR), Nigérian Naira (NGN) et Ghana Cedi (GHS). Les résultats utilisant les données aux 31 décembre 2021 et 2020
sont présentés dans le tableau ci-dessous.

31 décembre 2021 31 décembre 2020

Impact global
Appréciation prévue du $EU 5% 10 % 20 % 5% 10 % 20 %
Impact estimé sur la valeur nette d’inventaire (en millions $EU) -110 -220 -440 -80 -160 -320
Impact pour le Naira
Appréciation prévue du $EU 5% 10 % 20 % 5% 10 % 20 %
Impact estimé sur la valeur nette d’inventaire (en millions $EU) -18 -37 -74 -23 -45 -91

Impact pour le Franc CFA

Appréciation prévue du $EU 5% 10 % 20 % 5% 10 % 20 %
Impact estimé sur la valeur nette d’inventaire (en millions $EU) -66 -131 -263 -60 -120 -240

Impact pour l’EURO

Appréciation prévue du $EU 5% 10 % 20 % 5% 10 % 20 %
Impact estimé sur la valeur nette d’inventaire (en millions $EU) 6 11 23 18 35 70

Impact pour le Ghana Cedi

Appréciation prévue du $EU 5% 10 % 20 % 5% 10 % 20 %
Impact estimé sur la valeur nette d’inventaire (en millions $EU) -32 -63 -126 -15 -30 -60

4.2.2 Risque de taux d’intérêt

Le risque de taux d’intérêt sur les flux de trésorerie est le risque que les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier
fluctuent du fait des variations des taux d’intérêt sur le marché. Le risque sur la juste valeur des taux d’intérêt est le risque que
la valeur d’un instrument financier fluctue du fait des variations des taux d’intérêt sur le marché. Le Groupe est exposé aux
effets des fluctuations des principaux niveaux de taux d’intérêt sur le marché à la fois sur le risque de la juste valeur et sur
le risque sur les flux de trésorerie. Les marges d’intérêts peuvent augmenter suite aux variations, mais peuvent diminuer les
pertes dans le cas de variations non prévues. Le Conseil d’Administration fixe les limites acceptables sur le niveau d’écart des
taux d’intérêt, avec un contrôle quotidien par la Trésorerie du Groupe.

214
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

4.2.2 Risque de taux d’intérêt (suite)

Le tableau ci-dessous montre l’exposition du Groupe au risque de taux d’intérêt. Il comprend également la répartition par durée
résiduelle des instruments financiers du Groupe, enregistrés à leur valeur comptable, la durée résiduelle étant calculée par rapport
à la date de réajustement ou aux échéances contractuelles, en prenant la durée la plus courte. Les instruments dérivés du Groupe
seront réglés en valeur nette.

Au 31 décembre 2021 0 à 1 mois 1 à 3 mois 3 à 12 mois 1 à 5 ans Plus de 5 ans Non rémunérés Total
Actif
Caisse et soldes auprès des banques
centrales 3 420 372 122 459 63 380 – – 666 376 4 272 587
Actifs financiers de transaction 23 447 45 684 327 873 – – 11 153 453 157
Instruments financiers dérivés 46 677 - 8 529 – 23 197 – 78 403
Prêts et créances aux établissements
de crédit 3 287 157 455 349 663 206 495 303 – – 4 901 015
Prêts et créances à la clientèle 1 923 138 1 314 740 1 833 297 3 380 592 1 379 584 – 9 831 351
Bons du Trésor et autres effets publics 201 363 406 282 1 466 437 10 338 15 133 – 2 099 553
Titres de placement 195 098 285 774 1 355 688 3 639 977 1 188 292 – 6 664 829
Actifs affectés en garantie - - 139 117 66 884 – – 206 001
Autres actifs 303 283 53 330 294 826 64 495 34 629 150 873 901 436
Total des actifs financiers 9 400 535 2 683 618 6 197 353 7 657 589 2 640 835 828 402 29 408 332
Passif
Dépôts des établissements de crédit 2 052 803 85 923 33 815 – – 534 466 2 707 007
Dépôts de la clientèle 10 784 745 1 345 321 2 994 775 1 463 879 723 776 2 598 796 19 911 292
Instruments financiers dérivés 27 799 – 63 472 – – – 91 271
Emprunts 501 066 412 293 342 107 1 308 197 714 010 5 213 3 282 886
Autres passifs 144 303 107 047 106 073 150 780 44 129 204 592 756 924
Total passifs financiers 13 510 716 1 950 584 3 540 242 2 922 856 1 481 915 3 343 067 26 749 380

Total écart de réajustement des intérêts -4 110 181 733 034 2 657 111 4 734 733 1 158 920 -2 514 665 2 658 952

Au 31 décembre 2020
Actif
Caisse et soldes auprès des banques
centrales 2 108 468 85 923 33 815 – – 1 524 390 3 752 596
Actifs financiers de transaction 27 008 50 187 79 295 – – – 156 490
Instruments financiers dérivés 27 799 - 87 363 – – – 115 162
Prêts et créances aux établissements
de crédit 1 406 795 323 680 141 696 139 172 – – 2 011 343
Prêts et créances à la clientèle 1 833 955 943 081 2 223 418 3 127 050 1 112 444 – 9 239 948
Bons du Trésor et autres effets publics 345 575 280 031 1 058 319 45 952 968 – 1 730 845
Titres de placement 1 263 600 387 066 468 431 2 532 219 1 422 928 – 6 074 244
Actifs affectés en garantie - - 344 466 79 133 – – 423 599
Autres actifs 61 345 32 646 360 120 28 445 39 175 399 836 921 567
Total des actifs financiers 7 074 545 2 102 614 4 796 923 5 951 971 2 575 515 1 924 226 24 425 794
Passif
Dépôts des établissements de crédit 847 833 6 305 25 017 – – 1 507 592 2 386 747
Dépôts de la clientèle 12 603 164 983 317 1 526 061 823 933 142 384 2 218 093 18 296 952
Instruments financiers dérivés 5 488 – 73 420 – – – 78 908
Emprunts 443 610 67 222 195 494 938 323 262 000 16 533 1 923 182
Autres passifs 135 064 49 333 249 390 176 347 38 791 106 019 754 944
Total passifs financiers 14 035 159 1 106 177 2 069 382 1 938 603 443 175 3 848 237 23 440 733

Total écart de réajustement des intérêts -6 960 614 996 437 2 727 541 4 013 368 2 132 340 -1 924 011 985 061

215
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.2.2 Risque de taux d’intérêt (suite)

Analyse du risque de taux d’intérêt
Le Groupe procède à une analyse périodique de la sensibilité de ses résultats prévisionnels à un an à une hausse ou à une
baisse des taux d’intérêt de marché en supposant une évolution parallèle des courbes de taux et une position bilan constante.
Les résultats sur la base des données aux 31 décembre 2021 et 31 décembre 2020 sont présentés ci-dessous.

31 décembre 2021
Augmen- Augmen- Augmen-
tation de 25 tation de 50 tation de 100 Baisse de Baisse de Baisse de
points de points de points de 25 points de 50 points de 100 points de
Variation projetée des taux d’intérêt base base base base base base
Impact estimé sur les bénéfices / capitaux
propres (en Millions $EU) 8,3 16,6 33,3 -8,3 -16,6 -33,3

31 décembre 2020
Augmen- Augmen- Augmen-
tation de 25 tation de 50 tation de 100 Baisse de Baisse de Baisse de
points de points de points de 25 points de 50 points de 100 points de
Variation projetée des taux d’intérêt base base base base base base
Impact estimé sur les bénéfices / capitaux
propres (en Millions $EU) 5,9 11,8 23,6 -5,9 -11,8 -23,6

Impact de la réforme IBOR Plusieurs organismes de marchés notables ont influencé la

Le taux interbancaire offert de Londres (LIBOR) est le taux
d’intérêt de référence qui sous-tend des milliards de contrats
de prêt et de dérivés dans le monde. La réforme de ces taux
d’intérêt de référence et leur remplacement par des ARR (“taux
de référence alternatifs”) est devenue une priorité pour les
régulateurs mondiaux.
En juillet 2017, la Financial Conduct Authority (FCA) du
Royaume-Uni a annoncé que le marché devrait cesser de
s’appuyer sur les taux LIBOR à partir du 31 décembre 2021.
Par conséquent, les LIBOR non USD ont cessé à la date du 31
décembre 2021 et seul le LIBOR USD existe à ce stade.
Les ARR (« Taux de référence alternatifs ») sont les taux qui
seront utilisés pour remplacer les références existantes telles
que définies par les taux interbancaires offerts à Londres. Cela
a été suggéré et motivé par les régulateurs afin d’améliorer la
transparence et la crédibilité des indices de référence. Afin de
répondre à ces critères, ces ARR sont basés sur des taux au jour
le jour dérivés de transactions réelles effectuées. L’industrie, en
collaboration avec les régulateurs, est ainsi passée à différents
taux de référence tels que --- USD SOFR (Secured Overnight
Financing Rate), SONIA (Sterling Overnight index Average), YEN
TONAR japonais (Tokyo Overnight Average Rate), EURO €STR
(Euro Short Term Rate) et le franc suisse SARON (Swiss Average
Rate Overnight).
transition du programme LIBOR :
• ICE Benchmark Administrator (IBA) - Administrateur autorisé
du LIBOR publiant la cotation du LIBOR.
• l’IBA a annoncé une prolongation de la cessation des LIBOR
USD à 1, 3, 6 et 12 mois jusqu’en juin 2023.
• L’International Swaps and Derivatives Association (ISDA -
Association Internationale des Swaps et Dérivés) - fixant les
contrats de produits dérivés.
• SDA a publié un protocole et un langage de secours qui
traiteront la plupart des contrats dérivés historiques et futurs.
• La Loan Market Association (LMA) – Influencer le langage
de repli des contrats de prêt en Europe, au Moyen-Orient et
en Afrique (EMEA). LMA a publié un exposé-sondage pour un
accord de prêt à terme et renouvelable avec un mécanisme
permettant de passer du LIBOR aux ARR.
• Loan Syndications and Trading Association (LSTA) –
Influencer le langage de repli des contrats de prêt en Amérique
du Nord.
Comme d’autres institutions financières, Ecobank utilise des taux
de référence comme le LIBOR USD, pour fixer le prix des contrats
spécifiques des clients ou des transactions internationales.
Depuis l’annonce que le marché devrait cesser de s’appuyer sur
les taux LIBOR USD à partir du 31 décembre 2021, un programme
de transition LIBOR a été lancé sous la direction d’un comité de
pilotage dans le but de préparer la banque aux taux alternatifs à
utiliser comme références - Risque Taux libres (RFR), construir
une structure de spread et de terme au même niveau que le
LIBOR, déterminez l’exposition au LIBOR et gérez la transition
entre les différents domaines de risque.

216
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Pour atteindre ces objectifs, le comité directeur du programme 4.3 Risque de liquidité
de transition Libor a mis en place un groupe de travail clé
composé de contributeurs de tous les départements touchés risque de liquidité est le risque que le Groupe ne soit pas en
par ces changements. Afin d’assurer une transition réussie mesure d’honorer ses obligations de paiements à l’échéance
vers les RFR, les groupes de travail suivants ont été constitués des dettes financières et de remplacer les fonds quand ils
: Juridique et Réglementaire, Communication et Formation, font l’objet de retrait. Il pourrait en résulter le non-respect de
Risque, Conformité et Finance, Déploiement du Système. l’obligation de rembourser les déposants ou de l’engagement à
prêter des fonds.
Une analyse d’impact a été réalisée au sein du Groupe et nous
avons identifié un total de 497 contrats qui étaient liés au 4.3.1 Processus de gestion du risque de liquidité
Libor $EU au 31 décembre 2021. Le processus de gestion de la liquidité mis en place par le
Groupe et suivi par une équipe dédiée au sein de la Trésorerie
Il n’y a eu aucun impact sur les dérivés à plus longue du Groupe comprend :
échéance car le prix de base est fixé à taux de change fixe.
• l a mise à disposition de fonds au jour le jour, sur la base
Actifs et passifs financiers soumis à la réforme LIBOR au 31 du suivi des flux de trésorerie futurs pour s’assurer que
décembre 2021 : les demandes peuvent être respectées. Cela comprend le
remplacement de fonds à l’échéance ou quand ces fonds
Actif LIBOR $EU sont empruntés par les clients ;
Prêts et créances à la clientèle 766 016 • l a conservation d’un portefeuille d’actifs très liquides
Total des actifs financiers 766 016 qui peuvent être facilement cédés pour faire face à toute
interruption imprévue des flux de trésorerie ;
• l e suivi des ratios de liquidité en conformité avec les
Actif LIBOR $EU dispositions internes et règlementaires en vigueur ; et
Emprunts 591 364 • l a gestion de la répartition et de la nature des échéances des
dettes.
Total des passifs financiers 591 364

217
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.3.2 Flux de trésorerie non actualisés

Le tableau ci-dessous présente les flux de trésorerie à payer par le Groupe répartis par échéance contractuelle résiduelle à la date
de l’état de la situation financière. Les montants figurant dans le tableau sont les flux de trésorerie contractuels non actualisés
puisque le Groupe gère le risque de liquidité inhérent en s’appuyant sur des prévisions d’encaissement non actualisées.

Au 31 décembre 2021 0 à 1 mois 1 à 3 mois 3 à 12 mois 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total

Actif
Caisse et soldes auprès des banques centrales 2 352 201 – – – 1 676 937 4 209 138
Actifs financiers de transaction 23 010 45 726 104 503 101 881 101 751 376 871
Instruments financiers dérivés 46 737 588 11 435 24 538 - 83 298
Prêts et créances aux ets. de crédit 2 443 592 798 339 344 434 - - 3 586 365
Prêts et créances à la clientèle 2 512 835 1 598 742 2 011 593 3 162 176 1 398 399 10 683 745
Bons du trésor et autres effets publics 383 510 737 754 1 091 532 38 051 18 657 2 269 504
Titres de placement 1 302 652 293 083 1 096 817 3 029 331 1 891 634 7 613 517
Actifs affectés en garantie - - 148 299 71 299 - 219 598
Autres actifs 574 815 165 292 83 997 36 577 40 755 901 436
Total de l’actif (dates d’échéance prévues) 9 819 352 3 639 524 4 892 610 6 463 853 5 128 133 29 943 472
Passif
Dépôts des établissements de crédit 2 713 500 230 735 562 501 273 048 – 3 779 784
Dépôts de la clientèle 17 300 643 523 032 1 172 884 844 892 109 320 19 950 771
Autres emprunts 162 176 409 982 278 383 1 155 906 892 390 2 898 837
Autres passifs 405 669 207 047 606 073 150 780 44 129 1 413 698
Instruments financiers dérivés 22 131 – 6 970 – – 29 101
Total du passif (dates d’échéance contractuelles) 20 604 119 1 370 796 2 626 811 2 424 626 1 045 839 28 072 191
Analyse des écarts -10 784 767 2 268 728 2 265 799 4 039 227 4 082 294 1 871 281
Engagements hors bilan
Engagements de prêts – – 729 347 343 222 – 1 072 569
Garanties et autres facilités financières – – 2 487 166 1 170 431 – 3 657 597
Total – – 3 216 513 1 513 653 – 4 730 166
Au 31 décembre 2020 0 à 1 mois 1 à 3 mois 3 à 12 mois 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total
Actif
Caisse et soldes auprès des banques centrales 2 732 831 – – – 1 177 359 3 910 190
Actifs financiers de transaction 12 940 36 350 37 088 26 196 93 562 206 136
Instruments financiers dérivés 27 799 - 63 478 - - 91 277
Prêts et créances aux ets. de crédit 2 734 366 485 218 336 578 - - 3 556 162
Prêts et créances à la clientèle 1 249 742 1 178 480 2 045 565 3 307 366 1 596 048 9 377 201
Bons du trésor et autres effets publics 651 724 237 142 770 479 160 323 - 1 819 668
Titres de placement 346 970 346 887 1 307 147 2 613 078 2 033 527 6 647 609
Actifs affectés en garantie - - 423 600 - - 423 600
Autres actifs 221 270 151 318 250 622 111 852 186 505 921 567
Total de l’actif (dates d’échéance prévues) 7 977 642 2 435 395 5 234 557 6 218 815 5 087 001 26 953 410
Passif
Dépôts établissements de crédit 2 875 823 43 844 637 485 220 514 – 3 777 666
Dépôts de la clientèle 15 047 313 801 335 1 621 283 749 645 194 383 18 413 959
Autres emprunts 27 062 180 694 103 608 1 719 708 419 655 2 450 727
Autres passifs 179 698 106 670 130 997 311 915 25 664 754 944
Instruments financiers dérivés 11 069 – 67 839 – – 78 908
Total du passif (dates d’échéance contractuelles) 18 140 965 1 132 543 2 561 212 3 001 782 639 702 25 476 204
Analyse des écarts -10 163 323 1 302 852 2 673 343 3 217 033 4 447 299 1 477 206
Engagements hors bilan
Engagements de prêts – – 771 725 324 993 – 1 096 718
Garanties et autres facilités financières – – 2 371 940 530 859 – 2 902 799
Total – – 3 143 665 855 852 – 3 999 517

218
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Les actifs disponibles pour faire face à toutes les dettes et couvrir les engagements de prêts comprennent la trésorerie, les soldes
auprès des banques centrales, les éléments en cours de recouvrement et les bons du Trésor et autres effets publics ; les prêts et
créances aux banques ; les prêts et créances à la clientèle et autres actifs. Dans le cours normal des activités, un certain nombre
de prêts et créances accordés à la clientèle et remboursables à moins d’un an feront l’objet d’une prorogation d’échéance. Le
Groupe pourrait également faire face à des sorties de trésorerie imprévues en vendant des titres de placement.

4.4 Compensation
Au 31 décembre 2021

Montant brut Montant net Montant lié non

Montant brut compensé au bilan présenté au bilan compensé sur Montant net

Actifs financiers dérivés

• contrats à terme 58 032 – 58 032 – 58 032
• swaps 20 372 – 20 372 – 20 372
• options – – – – –
Passifs financiers dérivés
• contrats à terme 10 643 – 10 643 – 10 643
• swaps 18 458 – 18 458 – 18 458
• options – – – – –

Au 31 décembre 2020
Montant brut Montant net Montant lié non
Montant brut compensé au bilan présenté au bilan compensé sur Montant net

Actifs financiers dérivés

• contrats à terme 107 164 – 107 164 – 107 164
• swaps 7 998 – 7 998 – 7 998
• options – – – – –
Passifs financiers dérivés
• contrats à terme 73 271 – 73 271 – 73 271
• swaps 5 637 – 5 637 – 5 637
• options – – – – –

Aucun montant n’a été compensé au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021 (décembre 2020 : néant).

219
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.5 Juste valeur des actifs et passifs financiers

La juste valeur est une évaluation fondée sur le marché et repose sur les hypothèses que les opérateurs de marché utiliseraient
pour fixer le prix d’un actif ou d’un passif dans les conditions actuelles du marché. Lors de la détermination de la juste valeur, il est
supposé que l’entité poursuit son exploitation et qu’il ne s’agit donc pas du montant qu’une entité recevrait ou payerait dans une
transaction contrainte, une liquidation involontaire, ou une vente de biens sur saisie.

(a) Instruments financiers non évalués à la juste valeur

Le tableau ci-dessous présente les valeurs nettes comptables et les justes valeurs des actifs et des passifs financiers qui ne sont
pas évalués à la juste valeur dans l’état consolidé de la situation financière du Groupe.

Valeur nette comptable Juste valeur

31 déc. 2021 31 déc. 2020 31 déc. 2021 31 déc. 2020

Actifs financiers :
Caisse et banques centrales 4 209 138 3 752 596 4 209 138 3 752 596
Prêts et créances aux établissements de crédit 2 289 445 2 011 343 2 988 638 3 556 162
Prêts et créances à la clientèle 9 575 865 9 239 948 9 720 135 9 377 201
Autres créances (hors charges constatées d’avance) 901 436 921 567 901 436 921 567

Passifs financiers :
Dépôts des établissements de crédit 2 229 935 2 386 747 2 412 243 2 467 491
Dépôts de la clientèle 19 713 349 18 296 952 19 950 771 18 413 959
Autres passifs (hors produits constatés d’avance) 756 924 754 944 756 924 754 944
Emprunts 2 352 437 1 923 182 2 898 837 2 450 727

Toutes les justes valeurs sont déterminées en utilisant le niveau 2 de la hiérarchie de la juste valeur.

La direction estime qu’une ventilation plus poussée des éléments présentés dans le tableau ci-dessus, à l’exception des rubriques
présentées dans l’état de la situation financière, ne fournirait pas d’informations plus pertinentes et n’aurait pas d’incidence sur
les montants de juste valeur communiqués.

220
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

4.5 Juste valeur des actifs et passifs (vi) Autres passifs

La valeur comptable des passifs financiers figurant dans les
financiers (suite) autres passifs est une approximation raisonnable de leur juste
(i) Trésorerie valeur car ils sont par nature à court terme (échéance à moins
La valeur comptable de la trésorerie et des soldes auprès des d’un an).
établissements de crédit est une approximation raisonnable
de leur juste valeur. (vii) Emprunts
La juste valeur estimée des prêts et créances représente la
(ii) Prêts et créances aux établissements de crédit somme actualisée des flux de trésorerie attendus. Les flux de
Les prêts et créances aux établissements de crédit trésorerie estimés sont actualisés aux taux actuels du marché
comprennent les placements interbancaires et les éléments pour déterminer la juste valeur. Cette évaluation prendra en
en cours de compensation. La valeur comptable des compte les instruments similaires les plus proches dont les
placements à taux variable et des dépôts à vue est une coupons et les échéances sont similaires, le cas échéant.
approximation raisonnable de leur juste valeur. La juste valeur
estimée des dépôts rémunérés à taux fixe est calculée en (b) Hiérarchie des justes valeurs
actualisant les flux de trésorerie à l’aide des taux d’intérêt du
IFRS 13 définit une hiérarchie des techniques d’évaluation
marché monétaire pour des prêts présentant un risque de
fondée sur le caractère observable ou non des données
crédit et une échéance résiduelle similaires.
de ces techniques d’évaluation. Les données observables
reflètent les données du marché obtenues à partir de sources
(iii) Prêts et créances à la clientèle
indépendantes ; les données non observables reflètent les
Les prêts et créances sont présentés après déduction des
hypothèses de marché du Groupe. Ces deux types de données
provisions. La juste valeur estimée des prêts et créances
ont abouti à la hiérarchie des justes valeurs suivante :
représente la somme actualisée des flux de trésorerie
attendus. Les flux de trésorerie estimés sont actualisés aux
i) Niveau 1 – Cours (non ajustés) dans les marchés actifs pour
taux actuels du marché pour déterminer la juste valeur.
des actifs ou passifs identiques. Ce niveau comprend les
actions cotées et les instruments de dette cotés en bourse.
(iv) Dépôts des établissements de crédits, de la clientèle et
autres dépôts
ii) N
 iveau 2 – Données autres que les cours des titres cotés
La juste valeur estimée des dépôts sans échéance déterminée,
du niveau 1 et observables pour un actif ou un passif, soit
y compris les dépôts non rémunérés, correspond au montant
directement (c’est-à-dire, le cours) ou indirectement (c’est-
remboursable à vue.
à-dire, les données dérivées du cours).
La juste valeur estimée des dépôts rémunérés à taux fixe
iii) N
 iveau 3 – Données pour un actif ou un passif qui ne
non cotés sur un marché actif est calculée en actualisant les
sont pas fondées sur des données du marché observables
flux de trésorerie à l’aide des taux d’intérêt pour de nouveaux
(données non observables). Ce niveau inclut les titres de
emprunts avec des échéances similaires.
capitaux propres et les instruments de dettes comportant
une part non observable importante.
Pour les billets pour lesquels il n’existe pas de cotation, le
Groupe applique un modèle de flux de trésorerie actualisés qui
Cette hiérarchie requiert l’utilisation de données de marché
repose sur une courbe de rendement actuelle appropriée pour
observables lorsqu’elles sont disponibles. Dans la mesure
la durée restant jusqu’à l’échéance.
du possible, le Groupe tient compte des cours du marché
pertinents et observables pour procéder à ses évaluations.
(v) Autres actifs
Pour l’essentiel, ces actifs financiers ont des échéances à
court terme (moins de 12 mois) et leurs montants sont une
approximation raisonnable de leur juste valeur.

221
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.5 Juste valeur des actifs et passifs financiers (suite)

31 décembre 2021 31 décembre 2020
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3

Bons du Trésor et autres effets publics 148 405 1 938 680 – 449 241 1 281 604 –
Actifs financiers de transaction 64 043 281 999 – – 156 490 –
Instruments financiers dérivés – 78 404 – – 115 162 –
Actifs affectés en garantie – 206 001 – – 423 599 –
Titres de placement 369 775 6 070 554 119 899 860 572 4 999 663 114 080
Total des actifs financiers 582 223 8 575 638 119 899 1 309 813 6 796 518 114 080

Instruments financiers dérivés – 29 101 – – 78 908 –

Total passifs financiers – 29 101 – – 78 908 –

Il n’y a aucun mouvement entre les niveaux 1 et 2. Le tableau suivant présente les changements dans les instruments de niveau
3 pour les titres de placement :

31 déc. 2021 31 déc. 2020

Niveau 3 Niveau 3

Solde d’ouverture 114 080 111 608

Cessions – -5
Transfert du niveau 2 au niveau 3 334 –
Gains et pertes constatés au résultat global -3 581 - 5832
Gains et pertes constatés aux autre élémentsq du compte de résultat -34 –

Solde de clôture 119 899 114 080

Total des gains et des pertes de l’exercice inclus dans le compte de

résultat pour les actifs financiers détenus à la fin de l’exercice. 18 563 16 617

222
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Évaluation de la juste valeur de niveau 3

Le tableau ci-après contient des renseignements sur les données non observables significatives utilisées à la fin de l’année
dans l’évaluation des instruments financiers classés en niveau 3.

Variation des Variation des

Données données non données non
Type d’instrument Juste valeur Technique significatives non observables de 10 observables de
financier au 31 déc. 2021 d’évaluation observables points de base 50 points de base

African Finance 92 523 Modèle d’actualisation Coût moyen 98 964 103 314
Corporation des dividendes pondéré du capital

Accion Microfinance 1 391 Revenu moyen et Coût moyen 1 488 1 553

Limited approche du marché pondéré du capital

Afreximbank 2 938 Modèle d’actualisation Coût moyen 3 143 3 281

des dividendes pondéré du capital

Nigerian Automated 5 496 Évaluation par les Coût moyen 5 879 6 137
Clearing System/ revenus (moyenne pondéré du capital
NIBSS du modèle de résultat
d’exploitation et modèle
de flux de trésorerie
disponible par rapport
aux capitaux propres)
FMDQ 9 295 Évaluation par les Coût moyen 9 942 10 379
revenus (moyenne pondéré du capital
du modèle de résultat
d’exploitation et modèle
de flux de trésorerie
disponible par rapport
aux capitaux propres)
Unified Payment 505 Évaluation par les Coût moyen 540 564
Services Limited revenus (moyenne pondéré du capital
du modèle de résultat
d’exploitation et modèle
de flux de trésorerie
disponible par rapport
aux capitaux propres)
AGSMEIS 7 366 flux de trésorerie Coût moyen 7 879 8 225
actualisé pondéré du capital

Credit Reference 269 Évaluation par les Coût moyen 288 300
Company revenus (moyenne pondéré du capital
du modèle de résultat
d’exploitation et modèle
de flux de trésorerie
disponible par rapport
aux capitaux propres)
SANEF 118 flux de trésorerie Coût moyen 126 132
actualisé pondéré du capital

OCEANIC HEALTH 85 flux de trésorerie Coût moyen 91 95

MANAGEMENT actualisé pondéré du capital

223
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

4.5 Juste valeur des actifs et passifs financiers (suite)

(c) Classification des instruments financiers

Juste valeur
par les autres
Juste valeur Instruments éléments Passifs
par les autres de capitaux du résultat financiers
Actifs à éléments du propres à la global- à la juste
la juste résultat global juste valeur Instruments valeur par Passifs
Coût valeur par le - Titres de par le compte de capitaux le compte financiers au
Au 31 décembre 2021 amorti résultat créance de résultat propres de résultat coût amorti Total

Actif
Caisse et soldes auprès
des banques centrales 4 209 138 – – – – – – 4 209 138
Actifs financiers de
transaction – 346 042 – – – – – 346 042
Instruments financiers
dérivés – 78 404 – – – – – 78 404
Prêts et créances aux
établissements de crédit 2 289 445 – – – – – – 2 289 445
Prêts et créances à la
clientèle 9 575 865 – – – – – – 9 575 865
Bons du Trésor et autres
bons éligibles – – 2 087 085 – – – – 2 087 085
Titres de placement -
instruments de dettes – – – 78 413 119 899 – – 198 312
Titres de placement-
instruments de dettes – – 6 361 916 – – – – 6 361 916
Actifs affectés en
garantie 206 001 – – – – – – 206 001
Autres actifs, hors
charges constatées
d’avance 901 436 – – – – – – 901 436

Total 17 181 885 424 446 8 449 001 78 413 119 899 – – 26 253 644

Passif
Dépôts des
établissements de crédit – – – – – – 2 229 935 2 229 935
Dépôts de la clientèle – – – – – – 19 713 349 19 713 349
Instruments financiers
dérivés – – – – – 29 101 - 29 101
Emprunts – – – – – – 2 352 437 2 352 437
Autres passifs, hors
passifs non financiers
– – – – – – 756 924 756 924

Total – – – – – 29 101 25 052 645 25 081 746

224
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Juste valeur
par les autres
Juste valeur Instruments éléments Passifs
par les autres de capitaux du résultat financiers
Actifs à éléments du propres à la global- à la juste
la juste résultat global juste valeur Instruments valeur par Passifs
Coût valeur par le - Titres de par le compte de capitaux le compte financiers au
Au 31 décembre 2020 amorti résultat créance de résultat propres de résultat coût amorti Total

Actif
Caisse et soldes auprès
des banques centrales 3 752 596 – – – – – – 3 752 596
Actifs financiers de
transaction – 156 490 – – – – – 156 490
Instruments financiers
dérivés – 115 162 – – – – – 115 162
Prêts et créances aux
établissements de crédit 2 011 343 – – – – – – 2 011 343
Prêts et créances à la
clientèle 9 239 948 – – – – – – 9 239 948
Bons du Trésor et autres
bons éligibles – – 1 730 845 – – – – 1 730 845
Titres de placement-
instruments de capitaux
propres – – – 47 551 114 080 – – 161 631
Titres de placement-
instruments de dettes – – 5 912 613 – – – – 5 912 613
Actifs affectés en
garantie 423 599 – – – – – – 423 599
Autres actifs, hors
charges constatées
d’avance 921 567 – – – – – – 921 567

Total 16 349 053 271 652 7 643 458 47 551 114 080 – – 24 425 794

Passif
Dépôts des
établissements de crédit – – – – – – 2 386 747 2 386 747
Dépôts de la clientèle – – – – – – 18 296 952 18 296 952
Instruments financiers
dérivés – – – – – 78 908 - 78 908
Emprunts – – – – – – 1 923 182 1 923 182
Autres passifs, hors
passifs non financiers – – – – – – 754 944 754 944

Total – – – – – 78 908 23 361 825 23 440 733

225
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
5 Gestion des risques financiers
Objectifs du Groupe en matière de gestion des fonds propres :
• S
 e conformer aux exigences de fonds propres fixées par
les régulateurs sur les marchés où opèrent les entités du
Groupe et préserver la capacité du Groupe à poursuivre son
exploitation ;
• M
 aintenir une base de capital solide favorable au
développement de l’activité ; et
• M
 aintenir un niveau de rendement suffisant pour les
actionnaires du Groupe.
Sur une base consolidée, le Groupe est tenu de respecter les
exigences de fonds propres de Bâle II/III fixées par la BCEAO
pour les banques ayant leur siège dans la zone UEMOA.
Les filiales bancaires sont tenues, de manière autonome,
de maintenir des niveaux minimaux de fonds propres
et des ratios minimums d’adéquation des fonds propres,
lesquels sont déterminés par leurs régulateurs nationaux ou
régionaux.
226
Les fonds propres du Groupe sont répartis en
trois niveaux :
• F
 onds propres de catégorie 1 : capital social (nets des
actions propres), bénéfices cumulés non distribués, réserves
constituées par appropriation des bénéfices cumulés non
distribués, et intérêts minoritaires autorisés en tant que
fonds propres de catégorie 1 par le régulateur. Certains actifs
incorporels et certaines écarts d’acquisition (goodwill) sont
déduits lors du calcul des fonds propres de catégorie 1 ; et
• L
 es fonds propres de catégorie 1 sont composés des fonds
propres de base de catégorie `1 (CET1), des instruments
reconnus comme fonds propres additionnels de catégorie
1 par le régulateur et des participations ne donnant pas le
contrôle autorisées comme fonds propres additionnels de
catégorie 1 par le régulateur ; et
• F
 onds propres de catégorie 2 : dettes subordonnées et autres
instruments d’absorption des pertes, certaines réserves de
réévaluation et intérêts minoritaires étant autorisés en tant
que fonds propres de catégorie 2 par le régulateur.
Les actifs pondérés en fonction des risques sont calculés
conformément aux directives réglementaires. Les actifs
pondérés en fonction du risque de crédit sont évalués en
appliquant une hiérarchie de pondérations de risque liée à la
nature des risques associés à chacune des classes d’actifs du
bilan et hors bilan du Groupe. Les actifs pondérés en fonction
du risque opérationnel sont calculés en retenant un coefficient
d’ajustement du résultat brut moyen du Groupe sur les trois
derniers exercices. Les actifs pondérés en fonction du risque
de marché sont calculés en tenant compte des expositions de
trading du Groupe aux devises, taux d’intérêt et prix.
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Le tableau ci-dessous présente la composition du capital réglementaire et des ratios du Groupe. Les exigences finales de
l’UEMOA passeront à 8,5 % de ratio d’adéquation des fonds propres et 11,5 % de ratio d’adéquation des fonds propres total en
2023. Le Groupe a continué de respecter les exigences minimales de ratio de solvabilité réglementaire de l’UEMOA en matière
de ratio d’adéquation des fonds propres (ratio d’adéquation des fonds propres Tier 1 de 7,875 % et ratio d’adéquation des fonds
propres total de 10,375 % en 2021). Les ratios d’adéquation de capital sont soumis à notre régulateur tous les 6 mois. Les ratios
pour décembre 2021 devraient être déposés auprès du régulateur d’ici le 30 avril 2022.

31 déc. 2021 31 déc. 2020

Réserve légale
Fonds propres Tier 1
Capital social 2 113 961 2 113 961
Résultats non distribués 434 419 199 172
Ajustement de transition IFRS 9 à l’origine Jour 1 99 767 99 767
Réserves légales 635 814 632 762
Autre reserves -1 848 142 -1 688 385
Participations ne donnant pas le contrôle 220 170 233 108
Moins : goodwill -18 339 -18 844
Moins : actifs incorporels -103 949 -133 026

Total des fonds propres Tier 1 1 533 701 1 438 515

Fonds propres additionels de Tier 1
Autres instrument de caitaux propres Tier 1 75 000 -
Intérêts minoritaires inclus dans fonds propres Tier 2 22 931 24 415
Total fonds propres additionnels de Tier 1 97 931 24 415
Total des fonds propres Tier 1 631 632 1 462 930
Fonds propres Tier 2
Dettes subordonnées et autres instruments 481 362 285 405
Réserve de réévaluation 83 305 102 955
Intérêts minoritaires inclus dans les fonds propres Tier 2 59 131 65 725

Total des fonds propres Tier 2 623 798 454 085

Total des fonds propres réglementaires 2 255 430 1 917 376

Actifs pondérés du risque :

Actifs pondérés du risque de crédit 12 059 454 12 334 703
Actifs pondérés du risque de marché 77 745 103 260
Total des actifs pondérés du risque opérationnel 3 135 424 3 189 821

Total des actifs risqués 15 272 623 15 627 784

Ratio d’adéquation de fonds propres CET 1 10,0 % 9,2 %

Ratio d’adéquation de fonds propres Tier 1 10,7 % 9,4 %
Ratio d’adéquation de fonds propres total 14,8 % 12,3 %

227
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

6 Analyse sectorielle
Conformément à l’approche de gestion d’IFRS 8, les secteurs
opérationnels sont présentés conformément au reporting
interne fourni au Comité exécutif du Groupe (le principal
décideur opérationnel), qui est chargé d’affecter les ressources
aux secteurs opérationnels à présenter et d’évaluer leurs
résultats. Tous les secteurs opérationnels établis par le Groupe
répondent à la définition d’un secteur à présenter en vertu de
la norme IFRS 8.

Les secteurs opérationnels du Groupe sont décrits ci-dessous :

a) Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement :

Se concentre sur la fourniture de services bancaires
uniques aux multinationales, aux entreprises régionales,
aux gouvernements et agences gouvernementales,
aux établissements financiers et aux organisations
internationales du réseau. Cette unité assure également les
activités de trésorerie.

b) Banque Commerciale : Se concentre sur la fourniture de

services bancaire aux entreprises locales, aux petites
et moyennes entreprises, aux PME, aux écoles, aux
communautés religieuses et aux ONG locales ainsi qu’au
secteur public.

c) B
 anque des Particuliers : Se concentre sur le service aux
clients de la banque qui sont des particuliers.

Tous les revenus sont des revenus externes. L’affectation

du chiffre d’affaires aux zones géographiques repose sur
la position géographique et les activités des filiales. Les
éléments de rapprochement sont des ajustements intragroupe
: principalement élimination des revenus de dividendes
intragroupe et des autres actifs et passifs intragroupe.

Les actifs et passifs sectoriels comprennent les actifs

et passifs d’exploitation, qui représentent la majorité du
bilan, mais excluent des éléments tels que les impôts et les
emprunts.

228
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Le tableau ci-dessous présente la performance du Groupe par secteur d’activité.

Total Ajustements
Banque Banque des secteur liés à la Groupe
Au 31 décembre 2021 CIB Commerciale Particuliers Autres d’activité consolidation Ecobank

Marge nette d’intérêts 550 718 199 710 240 613 -47 218 943 823 607 944 430
Produit net des honoraires et
commissions 388 728 210 371 185 505 264 596 1 049 200 -236 916 812 284
Produit net bancaire 939 446 410 081 426 118 217 378 1 993 023 -236 309 1 756 714
Provisions pour dépréciation sur -104 514 -51 870 -20 877 -40 419 -217 680 - -217 680
actifs financiers
Charges d’exploitation -421 427 -279 738 -314 048 -153 943 -1 169 156 134 458 -1 034 698
Résultat d’exploitation après
provisions pour dépréciation 413 505 78 473 91 193 23 016 606 187 -101 851 504 336
Quote-part du résultat des sociétés
mises en équivalence 73 – – -861 -788 296 -492
Perte monétaire nette résultant de
l’économie hyperinflationniste -9 562 -11 403 -4 541 -346 -25 852 – -25 852
Dépréciation du Goodwill – – – – – – –

Résultat avant impôt des activités

poursuivies 404 016 67 070 86 652 21 809 579 547 -101 555 477 992

Total de l’actif 15 301 941 1 930 386 1 105 350 4 036 776 22 374 453 5 187 340 27 561 793

Total du passif 14 680 738 4 981 533 6 374 166 1 889 906 27 926 343 -2 528 856 25 397 487

Au 31 décembre 2020
Marge nette d’intérêts 550 319 179 047 229 307 -52 001 906 672 554 907 226
Produit net des honoraires et
commissions 398 349 192 840 170 670 238 199 1 000 058 -227 519 772 539
Produit net bancaire 948 668 371 887 399 977 186 198 1 906 730 -226 965 1 679 765
Provisions pour dépréciation sur
actifs financiers -126 214 -52 345 -21 681 -26 785 -227 025 - -227 025
Charges d’exploitation -426 713 -280 181 -326 274 -147 475 -1 180 643 126 605 -1 054 038
Résultat d’exploitation après
provisions pour dépréciation 395 741 39 361 52 022 11 938 499 062 -100 360 398 702
Quote-part du résultat des sociétés
mises en équivalence -103 – – – -103 -194 -297
Perte monétaire nette résultant de
l’économie hyperinflationniste -31 464 -16 294 -9 678 -3 087 -60 523 – -60 523
Dépréciation du Goodwill – – – – – -163 564 -163 564
Résultat avant impôt des activités
poursuivies 364 174 23 067 42 344 8 851 438 436 -264 118 174 318

Total de l’actif 14 594 715 1 587 584 1 075 198 3 893 508 21 151 005 4 788 468 25 939 473

Total du passif 12 251 226 4 509 393 6 416 268 1 802 357 24 979 244 -1 067 484 23 911 760

Les éléments rapprochés sont les ajustements entre sociétés, principalement l’élimination des produits de dividendes
intragroupes, des actifs et passifs intragroupes et des autres ajustements en vue de la consolidation.

229
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)
6.1 Informations à l’échelle de l’entité
Le Groupe est également organisé selon les zones
géographiques suivantes :
i) La zone Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA) regroupe l’ensemble des filiales de la zone
monétaire UEMOA. Les pays de cette zone partagent une
monnaie commune, à l’exception du Cap-Vert. Cette région
comprend actuellement des filiales au Bénin, au Burkina
Faso, au Cap-Vert, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au
Sénégal, au Togo et en Guinée-Bissau et toutes autres entités
liées.
ii) L
 a région du Nigéria est constituée de Ecobank Nigéria et
toutes autres entités liées.
iii) La région Afrique de l’Ouest anglophone (AWA) comprend
toutes les filiales des pays d’Afrique de l’Ouest non incluses
dans la zone monétaire commune décrite comme l’UEMOA.
Cette région comprend actuellement des filiales au Ghana,
en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et en Gambie et toutes
autres entités liées.
iv) La région de l’Afrique centrale, de l’Est et Australe (CESA)
comprend toutes les filiales de la zone monétaire CEMAC
(Communauté économique et monétaire centrafricaine),
de la zone EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est) et de la
zone SADC (Communauté de développement de l’Afrique
Australe). Les pays de cette zone partagent une monnaie
commune, sauf Sao Tomé. Ces pays sont : Cameroun, Tchad,
Afrique centrale, Congo Brazzaville, Gabon, Sao Tomé et
Guinée équatoriale, Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie,
Ouganda et Soudan du Sud, République démocratique du
Congo, Malawi, Zambie, Zimbabwe et Mozambique.
230
Les transactions entre les secteurs d’activité sont effectuées
dans des conditions de pleine concurrence. Le chiffre d’affaires
des tiers communiqué au Comité Exécutif du Groupe est
mesuré de la même façon que celui du compte de résultat
consolidé. Les fonds sont généralement répartis entre les
secteurs, ce qui donne lieu à des transferts de coûts de
financement présentés dans les produits d’intérêts nets inter-
secteurs. Les intérêts perçus au titre de ces fonds sont calculés
sur la base du coût du capital du Groupe. Il n’existe pas d’autres
produits ou charges significatifs entre les secteurs d’activité
Les frais internes et les ajustements des prix de transfert ont
été pris en compte dans la performance de chaque activité.
Les accords de partage des revenus sont utilisés pour affecter
les revenus des clients externes à un secteur d’activité sur
une base raisonnable. Le reporting de gestion du Groupe
repose sur une mesure du résultat d’exploitation comprenant
les produits nets d’intérêts, les charges de dépréciation des
prêts, les produits nets des honoraires et commissions,
les autres produits et frais autres que d’intérêts. Cette base
d’évaluation exclut les effets des charges non récurrentes des
secteurs opérationnels tels que les coûts de restructuration,
les frais juridiques et les dépréciations de la survaleur lorsque
la dépréciation résulte d’un évènement exceptionnel isolé
et non récurrent. Le résultat d’exploitation étant revu par
le Comité Exécutif de Gestion du Groupe, le résultat des
activités abandonnées n’est pas pris en compte dans le calcul
du résultat d’exploitation. Les informations communiquées
concernant chaque secteur proviennent des rapports internes
relatifs aux résultats, actifs et autres informations sectoriels,
qui sont régulièrement examinés par le Comité Exécutif de
Gestion du Groupe. Les actifs et passifs sectoriels comprennent
les actifs et passifs d’exploitation, qui constituent la majorité
de l’état consolidé de la situation financière, mais excluent des
éléments tels que les impôts.
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Résultat d’exploitation par secteur

Les informations sectorielles fournies au Conseil d’Administration du Groupe pour les secteurs à présenter au titre de la période
close le 31 décembre 2021 et 2020 sont les suivantes :

Autres
ajustements
liés à la Groupe
UEMOA NIGÉRIA AWA CESA consolidation Ecobank

Au 31 décembre 2021
Marge nette d’intérêts 344 947 90 880 343 836 274 675 -109 908 944 430
Marge hors intérêts 213 695 132 254 176 024 244 968 45 343 812 284
Produit net bancaire 558 642 223 134 519 860 519 643 -64 565 1 756 714
Provisions pour pertes sur actifs
financiers -63 591 14 598 -40 168 -26 532 -101 987 -217 680
Charges d’exploitation -302 742 -181 215 -241 050 -273 632 -36 059 -1 034 698
Résultat d’exploitation 192 309 56 517 238 642 219 479 -202 611 504 336
Quote-part du résultat des sociétés
mises en équivalence - - - 73 -565 -492
Perte monétaire nette résultant de
l’économie hyper-inflationniste - - - -25 852 - -25 852
Dépréciation du Goodwill - - - - - -
Résultat avant impôt 192 309 56 517 238 642 193 700 -203 176 477 992
Impôts sur les bénéfices -18 253 -2 520 -79 243 -50 585 28 320 -122 281

Résultat net
des activités poursuivies 174 057 53 996 159 399 143 116 -173 202 357 366

Total du bilan 10 072 445 5 985 460 4 812 643 6 695 297 -4 052 27 561 793

Total du passif 9 178 558 5 551 776 4 163 432 6 005 532 498 188 25 397 487

Au 31 décembre 2020
Marge nette d’intérêts 310 815 160 608 317 349 210 713 -92 259 907 226
Marge hors intérêts 200 600 108 829 167 455 247 267 57 253 772 539
Produit net bancaire 511 415 269 437 484 804 457 980 -35 006 1 679 765
Provisions pour pertes sur actifs
financiers -55 642 -12 197 -39 706 -28 857 -90 623 -227 025
Charges d’exploitation -304 042 -222 064 -235 077 -249 059 -43 796 -1 054 038
Résultat d’exploitation 151 731 35 176 210 021 180 064 -169 425 398 702
Quote-part du résultat des sociétés
mises en équivalence - - - -103 -194 -297
Perte monétaire nette résultant de
l’économie hyper-inflationniste - - - -60 523 - -60 523
Dépréciation des écarts d’acquisition - - - - -163 564 -163 564
Résultat avant impôt 151 731 35 176 210 021 119 438 -333 183 174 318
Impôts sur les bénéfices -10 761 -1 908 -62 025 -30 740 16 099 -89 335
Résultat net
des activités poursuivies 140 970 33 268 147 966 88 698 -313 748 88 319

Total du bilan 9 969 419 5 629 754 4 303 693 5 961 280 75 327 25 939 473

Total du passif 9 147 215 5 124 621 3 718 862 5 366 479 554 583 23 911 760

231
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

7 Marge nette d’intérêts

2021 2020
Produits d’intérêts
Prêts et créances aux établissements de crédit 34 245 34 567
Prêts et créances à la clientèle :
• Banque desGrandes Entreprises (CIB) 511 862 507 136
• Banque Commerciale 140 898 125 653
• Banque des Particuliers 131 352 123 826
Bons du trésor et autres effets publics 198 596 222 003
Titres de placement 437 263 358 100
Actifs financiers de transaction 15 723 16 442
Autres 3 615 2 711

1 473 554 1 390 438

Charges d’intérêts
Dépôts des établissements de crédit 48 714 77 758
Dépôts de la clientèle :
• Banque desGrandes Entreprises (CIB) 183 327 140 200
• Banque Commerciale 40 934 39 142
• Banque des Particuliers 100 358 109 333
Emprunts 148 029 108 308
Charges d’intérêts associées aux passifs locatifs 4 533 4 425
Autres 3 229 4 046

529 124 483 212

8 Produit net des honoraires et commissions

2021 2020
Produits d’honoraires et de commissions
Commissions et frais liés au crédit 144 412 127 099
Frais de financement des entreprises 8 438 16 264
Frais de gestion de portefeuille et autres 9 525 10 900
Frais et commissions de courtage 10 174 3 418
Commissions de gestion de trésorerie et assimilées 218 671 187 226
Commissions de gestion de cartes 78 177 64 553
Autres frais 30 752 15 129

500 149 424 589

Charges d’honoraires et de commissions

Honoraires de courtage versés 2 069 1 911
Autres honoraires versés 46 651 33 732

48 720 35 643

Le Groupe fournit des services de conservation, d’Administration, de gestion de placements et de conseil à des tiers, ce qui
implique que le Groupe prenne des décisions d’allocation, d’achat et de vente portant sur un large éventail d’instruments
financiers. Les actifs détenus à titre fiduciaire ne figurent pas dans les présents états financiers.

232
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

8 Produit net des honoraires et commissions (suite)

Ventilation des commissions nettes par région

Autres et
ajustement
lié à la
UEMOA NIGÉRIA AWA CESA consolidation Total

31 décembre 2021
Produits d’honoraires et de commissions
Commissions et frais liés au crédit 33 133 24 988 28 624 48 954 8 713 144 412
Frais de financement des entreprises 4 136 – 2 288 2 014 – 8 438
Frais de gestion de portefeuille et autres 8 583 326 – 616 – 9 525
Frais et commissions de courtage 676 960 3 581 4 956 1 10 174
Gestion de la trésorerie et frais annexes (*) 67 310 20 303 48 596 78 050 4 412 218 671
Frais de gestion de carte 19 926 11 583 18 964 27 705 -1 78 177
Autres frais 4 211 469 20 621 7 359 -1 908 30 752
Total 137 975 58 629 122 674 169 654 11 217 500 149
Charges d’honoraires et de commissions
Honoraires de courtage versés 776 1 243 – 49 1 2 069
Autres honoraires versés 5 889 11 993 9 110 14 762 4 897 46 651
Total 6 665 13 236 9 110 14 811 4 898 48 720
Honoraires et commissions nets 131 310 45 393 113 564 154 843 6 319 451 249

31 décembre 2020
Produits d’honoraires et de commissions
Commissions et frais liés au crédit 31 197 10 285 29 333 44 626 11 658 127 099
Frais de financement des entreprises 4 321 – 1 595 2 697 7 651 16 264
Frais de gestion de portefeuille et autres 10 105 333 154 305 3 10 900
Frais et commissions de courtage 543 762 1 823 292 -2 3 418
Gestion de la trésorerie et frais annexes (*) 60 804 17 849 36 144 69 589 2 840 187 226
Frais de gestion de carte 16 166 9 480 14 648 23 977 282 64 553
Autres frais 3 805 442 13 182 2 326 -4 626 15 129
Total 126 941 39 151 96 879 143 812 17 807 424 589
Charges d’honoraires et de commissions
Honoraires de courtage versés 1 081 311 – 518 1 1 911
Autres honoraires versés 6 805 3 617 5 454 12 657 5 199 33 732
Total 7 886 3 928 5 454 13 175 5 200 35 643
Honoraires et commissions nets 119 055 35 223 91 425 130 637 12 607 388 946

233
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

8 Produit net des honoraires et commissions (suite)

Ventilation des commissions nettes par pôle d’activités

Autres et
ajustement
Banque Banque des lié à la
CIB Commerciale Particuliers consolidation Total

31 décembre 2021
Produits d’honoraires et de commissions
Commissions et frais liés au crédit 103 087 32 371 32 371 6 144 412
Frais de financement des entreprises 8 438 – – – 8 438
Frais de gestion de portefeuille et autres 9 522 – 3 – 9 525
Frais et commissions de courtage 5 680 2 477 2 018 -1 10 174
Gestion de la trésorerie et frais annexes (*) 66 909 75 561 76 193 8 218 671
Frais de gestion de carte 1 764 7 813 68 602 -2 78 177
Autres frais 21 530 3 128 8 160 -2 066 30 752
Total 216 930 121 350 163 924 -2 055 500 149
Charges d’honoraires et de commissions
Honoraires de courtage versés 2 068 62 – -61 2 069
Autres honoraires versés 29 194 6 282 9 112 2 063 46 651
Total 31 262 6 344 9 112 2 002 48 720
Honoraires et commissions nets 185 668 115 006 154 812 - 4057 451 249

31 décembre 2020
Produits d’honoraires et de commissions
Commissions et frais liés au crédit 87 471 29 430 7 937 2 261 127 099
Frais de financement des entreprises 8 614 – – 7 650 16 264
Frais de gestion de portefeuille et autres 9 341 – 1 557 2 10 900
Frais et commissions de courtage 3 311 -108 215 – 3 418
Gestion de la trésorerie et frais annexes (*) 57 000 59 514 69 146 1 566 187 226
Frais de gestion de carte 608 4 416 59 264 265 64 553
Autres frais 17 452 1 812 974 -5 109 15 129
Total 183 797 95 064 139 093 6 635 424 589
Charges d’honoraires et de commissions
Honoraires de courtage versés 1 849 62 – – 1 911
Autres honoraires versés 22 344 6 282 3 977 1 129 33 732
Total 24 193 6 344 3 977 1 129 35 643
Honoraires et commissions nets 159 604 88 720 135 116 5 506 388 946

* La gestion de la trésorerie et les frais annexes sont le total de : commissions de transfert de fonds, commissions en euros, virement rapide,
service de compte courant, commissions d’émission de projets, commissions Western Union, commissions bancaires sur opérations
Internet et SMS, revenus de de gestion de comptes par téléphonie mobile, autres commissions de gestion de trésorerie, commissions Money
Gram , Commissions RIA, Commissions WARI, Commissions de bancassurance, Gestion de trésorerie des filiales.

234
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

9 Revenus nets de trading

2021 2020

Change 268 776 265 459

Revenus du négoce de valeurs mobilières 26 841 80 817

295 617 346 276

10 Revenus nets sur titres de placement

2021 2020

Résultat net sur titres de placement 18 563 16 617

18 563 16 617

11 Produits des autres activités

2021 2020

i) Revenus locatifs 420 206

420 206

ii) Dividendes reçus

Titres de transaction 37 255
Autres titres de participation 4 786 5 412

4 823 5 667

iii) Autres
Perte de juste de valeur provenant des immeubles de placement -592 -2 730
Produits de cession d’immobilisations corporelles 15 778 1 928
Produits sur instruments financiers modifiés 1 825 1 243
Produit de cession de filiale (Pan African Savings and Loans of Cameroon) 543 –
Autres 23 878 14 386

41 432 14 827

Total des autres produits d’exploitation 46 675 20 700

235
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

12 Charges d’exploitation
Exercice clos le 31 décembre 2021 2020

a) Charges de personnel
Salaires, indemnités et autres rémunérations 395 488 398 483
Charges sociales 43 707 44 303
Coûts des retraites :
• régimes à cotisations définies 8 809 15 562
Autres avantages postérieurs à la retraite 6 933 4 644
454 937 462 992

b) Amortissements et dépréciation
Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles (Note 28) 54 079 61 687
Dotation aux amortissements des droits d’utilisation (Note 29) 21 098 20 992
Dotation aux amortissements des logiciels et autres actifs incorporels (Note 27) 33 492 21 527
108 669 104 206

c) Autres charges d’exploitation

Rémunération des Administrateurs 1 696 2 137
Coûts de restructuration 681 31 682
Responsabilité sociale 1 361 2 097
Loyers et services collectifs 41 350 42 978
Assurance 34 659 31 423
Publicité et promotion 20 361 18 929
Honoraires juridiques et professionnels 54 282 63 949
Pertes opérationnelles et amendes 8 319 6 115
Communications et technologies 133 967 136 180
Déplacements professionnels 6 977 8 391
Activités de l’AGO et du Conseil d’Administration 1 500 1 602
Formation 4 929 3 875
Activités des salariés 13 725 12 135
Réparations et entretien 18 726 20 605
Fournitures et services 10 017 9 378
Transport de fonds 19 244 17 301
Carburant 7 544 6 849
Autres taxes 24 895 20 665
Frais de cotation 2 180 2 072
Coût lié au fonds d’amortissement et de résolution bancaire (AMCON) 35 079 34 671
Autres frais administratifs 29 600 13 806
Total 471 092 486 840

Total des charges d’exploitation 1 034 698 1 054 038

236
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

13 Provisions pour dépréciations des prêts et créances

2021 2020

Provisions pour dépréciations des prêts et créances 374 117 312 072
Reprise sur provision -204 507 -130 517
Provisions nette sur dépréciaiton des prêts et créances 169 610 181 555

Provisions pour dépréciation hors bilan -2 185 12 767

Provisions pour dépréciation sur autres actifs financiers (Note 24) 50 255 32 703

217 680 227 025

14 Imposition
2021 2020

Impôt sur le résultat courant 158 019 140 619

Impôt sur le résultat différé (Note 36) -35 738 -51 284

122 281 89 335

Le taux d’impôt sur les bénéfices applicable à la majorité des revenus des filiales s’échelonne de 25 % à 45 %.

De plus amples informations sur l’impôt différé sont présentées à la Note 36. L’impôt sur le résultat avant impôt du Groupe diffère
du montant théorique qui résulterait de l’utilisation du taux d’impôt de base de la société mère comme suit :

Résultat avant impôt 477 992 174 318

Impôt calculé aux taux d’imposition locaux applicables aux bénéfices dans les pays respectifs 182 457 158 355
Impact fiscal sur les revenus non imposables -43 378 -42 524
Impact fiscal sur les dépenses non déductibles fiscalement : 3 778 6 850
Utilisation de pertes fiscales non comptabilisées antérieurement -20 576 -33 346

Impôt sur le résultat 122 281 89 335

En vertu de la Convention de siège entre Ecobank Transnational Incorporated (ETI, la « Société ») et la République Togolaise
signée en octobre 1985, ETI est exonérée d’impôt sur tous ses revenus d’exploitation au Togo.

237
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

15 Résultat par action

Résultat de base
Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net attribuable aux actionnaires de la Société par le nombre
moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période.

2021 2020

Résultat net des activités poursuivies attribuable aux actionnaires de la Société 261 340 2 401

Résultat net des activités abandonnées attribuable aux actionnaires de la Société 894 1 801

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises (en milliers) 24 592 619 24 592 619

Résultat de base par action (exprimé en cents $EU par action) des activités poursuivies 1,063 0,010

Résultat de base par action (exprimé en cents $EU par action) des activités abandonnées 0,004 0,007

Résultat dilué
Le résultat dilué par action est calculé en ajustant le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation en supposant
la conversion de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives. La Société dispose de deux catégories d’actions ordinaires
potentielles dilutives : les dettes convertibles et les options sur actions accordées aux salariés. L’impact de la dilution des options
sur actions octroyées n’a pas d’incidence significative sur le calcul du bénéfice par action dilutif.

La dette convertible est supposée avoir été convertie en actions ordinaires, et le résultat net est ajusté pour éliminer la charge
d’intérêt moins l’effet de l’impôt. S’agissant des options sur actions, un calcul est effectué pour déterminer le nombre d’actions qui
auraient pu être acquises à la juste valeur (déterminée comme la moyenne annuelle du cours de l’action de la Société) sur la base de
la valeur monétaire des droits de souscription attachés aux options sur actions en circulation. Le nombre d’actions calculé comme
décrit ci-dessus est comparé au nombre d’actions qui auraient été émises en supposant l’exercice des options sur actions.

Résultat net des activités poursuivies attribuable aux actionnaires de la Société 261 340 2 401
Intérêts sur emprunts convertibles dilutifs – –

261 340 2 401

Résultat net des activités abandonnées attribuable aux actionnaires de la Société 894 1 801
Intérêts sur emprunts convertibles dilutifs – –
894 1 801

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises (en milliers) 24 592 619 24 592 619
Ajustement concernant les prêts convertibles dilutifs

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le résultat dilué par action (en milliers) 24 592 619 24 592 619

Résultat dilutif par action (exprimé en cents $EU par action) des activités poursuivies 1,063 0,010

Résultat dilutif par action (exprimé en cents $EU par action) des activités abandonnées 0,004 0,007

238
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

16 Caisse et soldes auprès des banques centrales

2021 2020

Caisse 667 347 716 391

Soldes auprès des banques centrales autres que réserves obligatoires en dépôt 1 864 854 1 385 611
Inclus dans la trésorerie et les équivalents de trésorerie (Note 41) 2 532 201 2 102 002
Réserves obligatoires auprès des banques centrales 1 676 937 1 650 594

4 209 138 3 752 596

Les réserves obligatoires ne peuvent pas être utilisées dans le cadre des opérations courantes du Groupe. Tous les soldes sont
des soldes courants.

17 Actifs financiers de trading

2021 2020

Titres de créance :
• Obligations d’État 346 042 156 490

Total 346 042 156 490

Courant 346 042 156 490

346 042 156 490

18 Instruments financiers dérivés

Le Groupe utilise les instruments dérivés suivants à des fins autres que de couverture.

Les contrats de change à terme représentent les engagements d’achat de monnaies étrangères et nationales, y compris les
transactions au comptant non livrées. Les contrats à terme sur devises et taux d’intérêt sont des obligations contractuelles de
recevoir ou de payer un montant net qui est fonction des fluctuations des taux de change ou des taux d’intérêt ou d’acheter ou
de vendre une monnaie étrangère ou un établissement financier à une date ultérieure à un prix déterminé. Le risque de crédit
est négligeable, les contrats à terme étant garantis par des liquidités ou des titres négociables, et les variations de la valeur des
contrats à terme sont réglées quotidiennement en bourse.

239
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

18 Instruments financiers dérivés (suite)

Les swaps de devises et de taux d’intérêt sont des engagements d’échange d’un ensemble de flux de trésorerie contre un autre.
Les swaps impliquent l’échange économique de devises ou de taux d’intérêt (par exemple, taux fixe contre taux variable). Ces
instruments ne donnent lieu à aucun échange de principal, à l’exception de certains swaps de devises. Le risque de crédit
du Groupe représente le coût potentiel de remplacement des contrats de swap en cas de défaillance des contreparties dans
l’exécution de leurs obligations. Ce risque est surveillé de manière continue par référence à la juste valeur actuelle et à la liquidité
du marché.

31 décembre 2021 31 décembre 2020

Actif Actif
Juste valeur Juste valeur
Montant Montant
Dérivés notionnel Actif Passif notionnel Actif Passif

Contrats de change à
terme 884 793 58 032 10 643 1 633 892 107 164 73 271
Swaps de devises 51 734 20 372 18 458 20 311 7 998 5 637

Total 936 527 78 404 29 101 1 654 203 115 162 78 908

Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe n’a pas opté pour une évaluation à la juste valeur par le compte de résultat des
passifs financiers.

Tous les instruments financiers dérivés sont courants.

19 Prêts et créances aux établissements de crédit

2021 2020

Éléments en cours de recouvrement auprès d’autres établissements de crédit 46 151 56 031

Dépôts auprès d’autres établissements de crédit (note 41) 1 579 657 1 279 772
Placements auprès d’autres établissements de crédit 663 637 675 540

2 289 445 2 011 343

Tous les prêts et créances aux établissements de crédit sont courants.

240
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

20 Prêts et créances à la clientèle

31 décembre
CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020

a) Analyse par type :

Découverts 710 199 690 749 296 087 420 046 90 647 57 771 1 096 933 1 168 566
Cartes de crédit - - - - 2 529 3 961 2 529 3 961
Prêts à terme 6 762 412 6 303 592 1 284 752 1 217 856 955 235 964 664 9 002 399 8 486 112
Prêts immobiliers - - - - 126 380 139 424 126 380 139 424
Prêts et créances bruts 7 472 611 6 994 341 1 580 839 1 637 902 1 174 791 1 165 820 10 228 241 9 798 063
Moins : provisions pour
dépréciation -340 331 -209 422 -237 318 -273 136 -74 727 -75 557 -652 376 -558 115

Prêts et créances nets 7 132 280 6 784 919 1 343 521 1 364 766 1 100 064 1 090 263 9 575 865 9 239 948

b) Analyse par Stage :

Prêts bruts
Stage 1 6 268 461 5 690 903 1 207 552 1 063 966 1 070 537 1 053 408 8 546 550 7 808 277
Stage 2 835 568 1 004 973 172 944 208 887 34 021 26 872 1 042 533 1 240 732
Stage 3 (douteux) 368 582 298 465 200 343 365 049 70 233 85 540 639 158 749 054
Total 7 472 611 6 994 341 1 580 839 1 637 902 1 174 791 1 165 820 10 228 241 9 798 063
Dépréciation
Stage 1 -41 101 -18 918 -20 362 -26 298 -18 460 -7 533 -79 923 -90 218
Stage 2 -100 256 -26 581 -37 655 -36 951 -5 509 -10 584 -143 420 -92 889
Stage 3 (douteux) -198 974 -163 924 -179 301 -209 887 -50 758 -57 439 -429 033 -375 008
Total -340 331 -209 422 -237 318 -273 136 -74 727 -75 557 -652 376 -558 115

c) Analyse par titre :

Garanti par des biens
immobiliers 2 587 751 898 241 616 527 638 782 278 271 225 945 3 482 549 1 762 967
Autrement garanti 3 689 242 4 977 005 885 270 917 225 427 449 523 169 5 001 961 6 417 399
Sans garantie 1 195 618 1 119 095 79 042 81 895 469 071 416 706 1 743 731 1 617 697
7 472 611 6 994 341 1 580 839 1 637 902 1 174 791 1 165 820 10 228 241 9 798 063
Courant 6 341 509 6 074 799
Non courant 3 886 732 3 723 264

10 228 241 9 798 063

241
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

20 Prêts et créances à la clientèle (suite)

d) Variation des prêts et créances à la clientèle
Le rapprochement des prêts et créances par catégorie se présente comme suit :

Au 31 décembre 2021
CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Prêts à Cartes de Prêts à Prêts im-
Découverts terme Autres Découverts terme Autres Découverts crédit terme mobiliers

Au 1er janvier 690 749 6 303 592 – 420 046 1 217 856 – 57 771 3 961 964 664 139 424 9 798 063
Prêts accordés
au cours de
l’exercice 628 901 4 153 088 982 292 504 972 267 – 70 660 188 439 375 98 009 6 655 974
Remboursements
de l’exercice -547 809 -3 507 562 -82 -338 203 -914 845 – -34 872 -1 459 -278 931 -101 500 -5 725 263
Créances
constatées en
pertes – -70 786 – – -27 186 – – – -14 647 – -112 619
Reclassement – – – – – – – – – – –
Différence de
change -61 642 -115 920 -900 -78 260 36 660 – -2 912 -161 -155 226 -9 553 -387 914

Au 31 décembre
2021 710 199 6 762 412 – 296 087 1 284 752 – 90 647 2 529 955 235 126 380 10 228 241

Au 31 décembre 2020
CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Prêts à Cartes de Prêts à Prêts im-
Découverts terme Autres Découverts terme Autres Découverts crédit terme mobiliers

Au 1er janvier 1 060 015 6 085 231 – 430 407 1 178 417 – 74 039 3 450 860 147 141 952 9 833 658
Prêts accordés
au cours de
l’exercice 446 682 3 191 797 – 277 868 1 041 949 100 72 755 3 297 332 115 208 085 5 574 648
Remboursements
de l’exercice -645 577 -2 971 377 -1 859 -304 657 -1 134 810 -87 -82 306 -2 760 -191 265 -219 768 -5 554 466
Créances
constatées en
pertes – -171 422 – – – – – – – – -171 422
Reclassement -185 844 108 435 1 859 10 145 115 098 -13 -7 798 -76 -48 889 7 083 –
Différence de
change 15 473 60 928 – 6 283 17 202 1 081 50 12 556 2 072 115 645

Au 31 décembre
2020 690 749 6 303 592 – 420 046 1 217 856 – 57 771 3 961 964 664 139 424 9 798 063

242
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

20 Prêts et créances à la clientèle (suite)

e) Provision pour dépréciation
Le rapprochement du compte de provision pour dépréciation sur prêts et créances par catégorie se présente comme suit:

Au 31 décembre 2021
CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Prêts à Cartes Prêts à Prêts im-
Découverts terme Autres Découverts terme Autres Découverts de crédit terme mobiliers

Dépréciation
spécifique (Stage 3)
Au 1er janvier 3 857 84 357 – 63 895 170 633 – 17 845 1 030 31 883 1 408 375 008
Charge de provision 2 154 150 763 – 2 873 57 118 – 2 151 – 56 392 254 271 705
Reprise de provision -124 -18 179 – -85 903 -34 680 – -10 838 -935 -476 -1 285 -152 420
Créances constatées
en pertes 1 173 -78 736 – 1 564 -37 596 – 1 170 – -333 139 -112 619
Reclassement -5 672 64 530 – 75 830 -27 330 – 1 649 – -44 607 130 64 530
Différence de
change -356 -4 793 – -640 -6 563 – -1 649 -95 -2 495 -130 -17 171
Au 31 décembre 2021 1 032 197 942 – 57 619 121 682 – 10 328 – 39 914 516 429 033

Au 31 décembre 2021
CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Prêts à Cartes Prêts à Prêts im-
Découverts terme Autres Découverts terme Autres Découverts de crédit terme mobiliers

Dépréciation
collective (Stages
1 et 2)
Au 1er janvier 39 478 81 730 – 2 643 35 865 – 38 584 100 -16 685 1 392 183 107
Charge de provision 9 398 9 354 – 8 003 26 990 – 10 795 4 35 819 2 049 102 412
Reprise de provision -8 429 -25 114 – -4 934 -6 086 – -6 372 – -279 -873 -52 087
Reclassement 2 542 38 358 – 2 484 -4 984 – -23 699 – -13 526 -1 175 –
Différence de
change -3 647 -2 313 – -763 -1 201 – -520 -7 -1 509 -129 -10 089
Au 31 décembre 2021 39 342 102 015 – 7 433 50 584 – 18 788 97 3 820 1 264 223 343
Total des provisions
pour dépréciation 40 374 299 957 – 65 052 172 266 – 29 116 97 43 734 1 780 652 376

243
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

20 Prêts et créances à la clientèle (suite)

e) Provision pour dépréciation (suite)
Au 31 décembre 2020
CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Prêts à Cartes Prêts à Prêts im-
Découverts terme Autres Découverts terme Autres Découverts de crédit terme mobiliers

Dépréciation
spécifique (Stage 3)
Au 1er janvier 6 533 126 558 – 88 379 170 871 – 29 275 1 377 6 531 661 430 185
Charge de provision 468 107 128 1 098 10 664 86 904 455 2 276 – 30 963 201 240 157
Reprise de provision -6 330 -52 230 -2 675 -19 831 -67 628 2 -3 405 -1 276 -4 681 -619 -158 673
Créances constatées
en pertes – -171 422 – – – – – – – – -171 422
Reclassement 3 292 76 383 1 577 -13 878 -16 632 -457 4 377 951 -15 025 1 176 41 764
Différence de
change -106 -2 060 – -1 439 -2 782 – -14 678 -22 14 095 -11 -7 003
Au 31 décembre 2020 3 857 84 357 – 63 895 170 733 – 17 845 1 030 31 883 1 408 375 008

Au 31 décembre 2020
CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Prêts à Prêts à Cartes Prêts à Prêts im-
Découverts terme Autres Découverts terme Autres Découverts de crédit terme mobiliers

Dépréciation
collective
(Stages 1 et 2)
Au 1er janvier 35 943 30 743 – – 18 471 – 39 257 99 1 622 730 126 865
Charge de provision 3 182 16 125 3 918 32 953 21 833 3 208 1 695 – -11 975 976 71 915
Reprise de provision -1 495 39 387 -188 -3 168 3 247 -757 -723 – -7 318 -829 28 156
Reclassement 2 433 -4 025 -3 730 -27 142 -7 385 -2 451 -1 006 3 1 012 527 -41 764
Différence de
change -585 -500 – – -301 – -639 -2 -26 -12 -2 065
Au 31 décembre 2020 39 478 81 730 – 2 643 35 865 – 38 584 100 -16 685 1 392 183 107
Total des provisions
pour dépréciation 43 335 166 087 – 66 538 206 598 – 56 429 1 130 15 198 2 800 558 115

244
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

20 Prêts et créances à la clientèle (suite)

f) Investissement dans des contrats de location-financement
Au 31 décembre 2021 2020

Les prêts et créances à la clientèle comprennent les créances de location-financement

analysées ci-dessous.
Investissement brut en contrats de location -financement à recevoir
À moins d’1 an – 123
Supérieurs à 1 an et inférieurs à 5 ans 4 027 1 695
4 027 1 818
Produits financiers futurs non acquis sur contrats de location-financement 1 026 121

Investissement net en contrats de location-financement 5 053 1 939

Analyse par secteur des crédits bruts

L’investissement net en contrats de location-financement s’analyse comme suit :
À moins d’1 an 255 98
Supérieurs à 1 an et inférieurs à 5 ans 4 798 1 841

5 053 1 939

21 Bons du trésor et autres effets publics

Au 31 décembre 2021 2020

Arrivant à échéance dans les trois mois (Note 41) 607 646 637 364
Arrivant à échéance au-delà de trois mois 1 479 439 1 093 481

2 087 085 1 730 845

Courant 2 074 082 1 683 925

Non courant 13 003 46 920

2 087 085 1 730 845

Les bons du Trésor et autres effets éligibles sont des titres de créance émis par les États de différents pays dans lesquels le
Groupe est présent.

245
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

22 Titres de placement
Au 31 décembre 2021 2020

Dettes représentées par un titre

• À la Juste valeur par le résultat global cotés 3 002 391 2 654 410
• À la Juste valeur par le résultat global non cotés 3 359 525 3 258 203

Total 6 361 916 5 912 613

Titres de participation
• À la Juste valeur par le résultat global non cotés 119 899 114 080
• À la juste valeur par le resultat cotés 2 148 1 797
• À la juste valeur par le resultat non cotés 76 265 45 754

Total 198 312 161 631

Total des titres de placement 6 560 228 6 074 244

Courant 2 240 149 2 119 097

Non courant 4 320 079 3 955 147

6 560 228 6 074 244

La variation des titres de placement peut se résumer comme suit :

2021 2020

Au 1er janvier 6 074 244 4 857 763

Achats 4 160 242 3 419 589
Cessions (vente et rachat) -3 152 384 -2 547 499
Pertes résultant de la dépréciation de titres de placement 18 563 16 617
Intérêts courus sur les titres de placement 36 439 29 842
Profits/(pertes) résultant des variations de juste valeur -53 482 76 639
Écarts de conversion -523 394 221 293

Au 31 décembre 6 560 228 6 074 244

246
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

23 Actifs affectés en garantie

Au 31 décembre 2021 2020

Bons du Trésor 138 362 389 033

Obligations d’État 67 639 22 566
Eurobonds – 12 000

206 001 423 599

Les actifs donnés en garantie ont été comptabilisés à leur juste valeur

Courant 139 117 344 466

Non courant 66 884 79 133

206 001 423 599

24 Autres actifs
Au 31 décembre 2021 2020

Honoraires à recevoir 8 758 10 642

Créances clients 790 098 733 769
Charges constatées d’avance 194 133 206 633
Actifs résultant de réalisation de garantie 168 840 198 647
Créances diverses 143 421 137 575

1 304 890 1 287 266

Dépréciations des soldes de créances -209 321 -159 066

1 095 569 1 128 200

Courant 989 634 1 058 426

Non courant 105 935 69 774

1 095 569 1 128 200

La variation de la provision pour dépréciation des autres actifs peut se résumer comme suit :

Au 1er janvier 159 066 126 363

Augmentation de la dépréciation 50 255 32 703

Au 31 décembre 209 321 159 066

247
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

25 Participations dans les entreprises mises en équivalence

Au 31 décembre 2021 2020

Au 1er janvier 3 468 3 664

Quote-part de résultat -492 -297
Décomptabilisation de Pan African Savings and Loans of Cameroon -788 -
Écarts de conversion 2 675 101

Au 31 décembre 4 863 3 468

Les participations dans les entreprises mises en équivalence sont non courantes.

Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020

Pan African Accion Pan African Accion

OLD MUTUAL Savings Microfinance OLD MUTUAL Savings Microfinance
General and Loans Bank Ltd General and Loans Bank Ltd
insurance Cameroun (Nigéria) insurance Cameroun (Nigéria)

Actifs courants 35 035 - 33 229 18 614 14 992 29 640

Actifs non courants 353 - 1 755 79 378 2 154

Total de l’actif 35 388 34 984 18 693 15 370 31 793

Passif Disposition
12 678 réputée 20 590 8 852 13 834 19 018
en 2021
Total du passif 12 678 - 20 590 8 852 13 834 19 018

Produit net bancaire 5 590 - 11 225 2 983 2 743 10 202

Résultat net -2 949 - 1 805 -387 -227 -311

Aucune des sociétés mises en équivalence ne figure dans la liste. Aucune cotation de prix n’a été publiée pour les sociétés mises
en équivalence du Groupe. Par ailleurs, il n’existe pas de restriction significative quant à la capacité des les sociétés mises en
équivalence à transférer des fonds au Groupe sous forme de dividendes en espèces ou de remboursement de prêts et créances.
Ces sociétés mises en équivalence sont stratégiques pour le Groupe. Les entités ACCION sont des banques de microfinance
tandis que Old Mutual est une compagnie d’assurance spécialisée en assurance IARD.

Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020

Lieu
d’établissement Actif net des Participations en Actif net des Participations en
principal/Pays sociétés mises en actions (directes Pays sociétés mises en actions (directes
d’immatriculation équivalence et indirectes) d’immatriculation équivalence et indirectes)

EB-ACCION
Cameroun - - - Cameroun 1 536 49,87 %
Accion Microfinance
Bank Ltd (Nigéria) Nigéria 14 394 21,73 % Nigéria 12 776 21,73 %
OLD MUTUAL
General insurance Nigéria 22 710 30,00 % Nigéria 9 841 30,00 %

Rapprochement entre les informations financières résumées et la valeur comptable des participations dans les sociétés affiliées.

248
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

OLD MUTUAL General Pan African Savings and

Au 31 décembre 2021 insurance EB-ACCION Nigéria Loans Cameroun Total

Actifs nets à l’ouverture 9 841 12 776 1 536 24 153

Résultat de la période -2 949 1 805 - -1 144
Écart de conversion 15 818 -187 -1 536 14 095

Actifs nets à la clôture 22 710 14 394 - 37 104

Intérêts dans les sociétés

mises en équivalence 6 813 3 128 - 9 941

OLD MUTUAL General Pan African Savings and

Au 31 décembre 2020 insurance EB-ACCION Nigéria Loans Cameroun Total

Actifs nets à l’ouverture 8 869 14 750 1 410 25 029

Résultat de la période -387 -311 -227 -925
Écart de conversion 1 358 -1 663 354 49
Actifs nets à la clôture 9 841 12 776 1 536 24 153

Intérêts dans les sociétés

mises en équivalence 2 952 2 776 766 6 495

26 Immobilisations incorporelles
Au 31 décembre 2021 2020

Au 1er janvier 18 844 191 634

Acquisition 552 -
Dépréciation des écarts d’acquisition - -163 564
Écarts de conversion -1 057 -9226

Au 31 décembre 18 339 18 844

249
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

26 Immobilisations incorporelles (suite)

2021 2020
Coûts logiciels
Au 1er janvier 133 026 118 340
Acquisitions 20 353 25 393
Amortissements (Note 12) -33 492 -21 527
Écarts de conversion -15 938 10 820

Au 31 décembre 103 949 133 026

Total Immobilisations incorporelles 122 288 151 870

Tests de dépréciation pour les unités génératrices de trésorerie affichant Goodwill

Aux fins des tests de dépréciation, le goodwill acquis par voie de regroupement d’entreprises est affecté à des unités
génératrices de trésorerie (UGT). La valeur recouvrable de toutes les Unités Génératrices de Trésorerie a été déterminée à l’aide
de calculs de la valeur d’utilité, en utilisant les flux de trésorerie prévisionnels d’impôts fondés sur des budgets financiers
approuvés par la direction portant sur une période de cinq ans.

Le goodwill résulte des acquisitions des filiales suivantes :

Au 31 décembre 2021 2020

Ecobank Ghana (The Trust Bank) 6 729 7 048

Ecobank Rwanda 3 760 3 904
Ecobank Zimbabwe 60 79
SOFIPE 608 659
Ecobank Tchad 2 642 2 863
Ecobank Centrafrique 1 626 1 762
Ecobank Burundi 935 964
Ecobank Sierra Leone (ProCredit) 367 408
Ecobank Malawi 120 127
Ecobank Burkina Faso 501 543
Pan African Savings and Loans Ghana (PASL Ghana) 465 487
Pan African Savings and Loans Cameroon (PASL Cameroun) 526 -

18 339 18 844

250
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Le calcul de la valeur d’utilité repose sur les hypothèses clés suivantes :

Au 31 décembre 2021 2020

Synthèse des entrées clés Taux de Taux de
Entités Facteur croissance à Facteur croissance à
d’actualisation long terme d’actualisation long terme
Ecobank Ghana (The Trust Bank) 13,8 % 2,3 % 14,0 % 6,5 %
Ecobank Rwanda 13,1 % 2,3 % 16,3 % 6,8 %
Ecobank Zimbabwe 15,5 % 2,3 % 23,6 % 4,3 %
SOFIPE 13,1 % 2,3 % 16,3 % 7,2 %
Ecobank Tchad 13,2 % 2,3 % 18,0 % 5,5 %
Ecobank Centrafrique 13,2 % 2,3 % 18,0 % 4,9 %
Ecobank Burundi 13,2 % 2,3 % 21,1 % 4,3 %
Ecobank Sierra Leone (ProCredit) 15,5 % 2,3 % 18,0 % 6,6 %
Ecobank Malawi 15,5 % 2,3 % 19,7 % 7,3 %
Ecobank Burkina Faso 13,1 % 2,3 % 16,3 % 7,2 %
Pan African Savings and Loans Ghana 13,8 % 2,3 % 16,3 % 7,2 %
Pan African Savings and Loans Cameroun 13,2 % 2,3 % 17,3 % 6,5 %

1. L
 es flux de trésorerie ont été projetés sur la base du budget approuvé par le Groupe. Les flux de trésorerie ont été établis à partir
de l’expérience passée et ont été ajustés pour refléter les performances futures attendues de la société en tenant compte du
produit intérieur brut du pays.

2. U
 n taux de croissance perpétuel de 2,3 % a été appliqué pour déterminer les flux de trésorerie perpétuels en fonction du pays
de domiciliation de l’entité.

3. En 2021, l’approche du coût des capitaux propres a été adoptée. Des taux d’actualisation compris entre 13,1 % et 15,5 %,
représentant le coût des capitaux propres d’une entité après impôt, ont été appliqués pour déterminer la valeur d’utilité. Le
taux de croissance utilisé pour extrapoler les flux de trésorerie perpétuels dans le cadre des tests de dépréciation du goodwill
est cohérent avec le taux de croissance moyen à long terme pour le secteur et les pays.

4. Le Groupe s’attend à ce que cette acquisition crée une synergie permettant de renforcer sa capacité à exploiter les
opportunités dans les pays de domiciliation des entités concernées ;

5. Les hypothèses clés décrites ci-dessus et résumées ci-dessous peuvent changer à mesure que les conditions économiques et
de marché évoluent. Le Groupe estime que des changements raisonnablement possibles dans ces hypothèses n’entraîneraient
pas une baisse de la valeur recouvrable de l’une ou l’autre des UGT en dessous de la valeur comptable.

251
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

27 Immeubles de placement
Au 31 décembre 2021 2020

Au 1er janvier 12 365 21 710

Dotations - 7 023
Perte de juste valeur -592 -2 730
Reclassification - -10 950
Cessions - -3 985
Écarts de conversion -755 1 297

Au 31 décembre 11 019 12 365

Les montants suivants ont été comptabilisés dans le compte de résultat :

Revenus locatifs 508 362

Charges d’exploitation liées aux immeubles de placement générateurs de revenus locatifs -77 -56
Juste valeur -592 -2 730

-161 -2 424

Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur juste valeur. L’évaluation des immeubles de placement a été effectuée
selon la technique de Stage 2 (données autres que les prix cotés qui sont observables pour l’actif ou le passif). Aucune
modification n’a été apportée aux techniques d’évaluation utilisées pour l’évaluation des immeubles de placement. La juste
valeur des immeubles de placement repose sur une évaluation par un expert indépendant, qui possède une qualification
professionnelle reconnue et ad hoc et une expérience récente dans la localisation et la catégorie de l’immeuble de placement
à évaluer. La juste valeur est obtenue en utilisant l’approche de comparaison des ventes, dans laquelle les principales données
utilisées pour déterminer la juste valeur sont les ventes récentes de terrains ou la demande de prix pour des parcelles de taille
similaire à proximité immédiate de l’immeuble de placement. Dans certains cas, en raison de l’indisponibilité de terrains de
grande taille similaires négociés sur le marché immobilier immédiat, les experts en évaluation ont subdivisé la totalité de la
surface du terrain en parcelles plus petites ; ils ont autorisé la circulation et l’infrastructure et appliqué un prix de vente ajusté
par parcelle pour parvenir à un prix de vente brut. Dans certaines circonstances, d’autres ajustements sont également effectués
sur la base de la qualité du titre et du lieu.

Conformément à la norme IAS 1.60 et dans le but de fournir une information plus fiable sur l’ordre de liquidité du bilan, les
immeubles de placement ont été reclassés après les immobilisations incorporelles.

252
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

28 Immobilisations corporelles
Véhicules Terrains et Mobilier et Constructions
automobiles constructions équipement Installations en cours Total

Au 1er janvier 2020

Coût ou évaluation 50 624 681 250 421 302 156 762 118 548 1 428 486
Amortissements cumulés 40 579 142 288 312 072 102 365 – 597 304

Valeur nette comptable 10 045 538 962 109 230 54 397 118 548 831 182

Exercice clos le 31 décembre 2020

Au 1er janvier 10 045 538 962 109 230 54 397 118 548 831 182
Acquisition d’immobilisations corportelles 17 315 170 381 40 600 10 819 25 886 298 027
Comptabilisation initiale des actifs au titre de
leur droit d’utilisation 63 31 572 820 571 - 33 027
Réévaluation – 29 268 -37 11 -34 29 208
Frais de cession -17 180 -193 441 -49 827 -23 106 -31 248 -314 802
Cessions - amortissements cumulés 7 295 16 713 27 714 8 354 812 60 888
Reclassements - coût 280 5 471 -1 208 -595 -3 948 –
Reclassements - amortissements cumulés 280 5 471 -1 208 -5 994 1 451 –
Charge d’amortissement -4 270 -23 952 -25 462 -8 003 – -61 687
Ajustements de change -2 596 -24 141 2 042 -273 -7 327 -32 295

31 décembre 2020 11 232 556 304 102 664 36 181 104 140 810 521

Au 31 décembre 2020/1er janvier 2021

Coût ou évaluation 49 233 716 796 425 128 155 804 104 140 1 451 101
Amortissements cumulés 38 001 160 492 322 464 119 623 – 640 580

Valeur nette comptable 11 232 556 304 102 664 36 181 104 140 810 521

Exercice clos le 31 décembre 2021

Au 1er janvier 11 232 556 304 102 664 36 181 104 140 810 521
Acquisition d’immobilisations corportelles 17 548 153 684 82 025 10 253 12 740 276 250
Comptabilisation initiale des actifs au titre de
leur droit d’utilisation 35 17 515 455 317 – 18 322
Réévaluation – 16 199 59 – – 16 258
Frais de cession -20 930 -128 359 -44 826 -16 860 -41 343 -252 318
Cessions - amortissements cumulés 11 112 18 729 23 757 7 857 722 62 177
Reclassements - coût – -271 -12 013 12 284 – –
Reclassements - amortissements cumulés 44 1 429 -864 -749 140 –
Charge d’amortissement -4 842 -23 523 -20 010 -5 704 – -54 079
Ajustements de change -2879 -67 151 -39 823 -12 103 -4 560 -126 516

31 décembre 2021 11 320 544 556 91 424 31 476 71 839 750 615
Au 31 décembre 2021
Coûts 43 749 709 026 403 514 146 973 71 839 1 375 101
Amortissements cumulés 32 429 164 470 312 090 115 497 – 624 486

Valeur nette comptable 11 320 544 556 91 424 31 476 71 839 750 615

253
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

28 Immobilisations corporelles (suite)

Les terrains et constructions sont évalués selon le modèle de la réévaluation. L’évaluation des terrains et constructions a été
effectuée en utilisant la technique de Stage 2 (données autres que les prix cotés qui sont observables pour l’actif). Il n’y a pas eu de
changement dans les techniques d’évaluation utilisées pour l’évaluation des terrains et des bâtiments. L’évaluation des terrains
et bâtiments du Groupe visant à déterminer la juste valeur des terrains et bâtiments au 31 décembre 2021 a été effectuée par
des experts indépendants. Les justes valeurs sont déterminées en appliquant des techniques d’évaluation internationalement
acceptables et dûment étalonnées, telles que le coût de remplacement amorti ou l’approche de la valeur de marché. L’approche du
coût de remplacement amorti consiste à estimer la valeur du bien dans son utilisation existante ainsi que le coût de remplacement
brut. Pour ce faire, des déductions appropriées sont faites pour tenir compte de l’âge, de l’état et de l’obsolescence économique ou
fonctionnelle, de facteurs environnementaux et d’autres facteurs qui pourraient faire que la valeur du bien existant est inférieure à
celle d’un nouveau bien de remplacement. L’approche de la valeur de marché consiste à comparer les biens immobiliers à des biens
identiques ou similaires, pour lesquels des preuves de transactions récentes sont disponibles ou à défaut à des biens identiques ou
similaires disponibles sur le marché de la vente, en ajustant de manière appropriée les informations relatives aux prix de manière
à refléter tout écart en termes de durée réelle de la transaction, y compris les caractéristiques juridiques, physiques et économiques
des biens concernés.
Le surplus de réévaluation net des impôts différés applicables a été porté au crédit des autres éléments du résultat global et figure
en « Réserve de réévaluation – immobilisations corporelles » dans les capitaux propres (Note 40).
Si les terrains et constructions étaient comptabilisés aux coûts historiques, les montants seraient les suivants :

Au 31 décembre 2021 2020

Coûts 1 302 693 1 278 761

Amortissements cumulés 277 333 285 431

Valeur nette comptable 1 025 360 993 330

29 Droits d’utilisation d’actifs

Droits d’utilisation d’actifs
Les immobilisations corporelles comprennent les actifs loués qui ne répondent pas à la définition d’immeubles de placement. Il s’agit
des droits d’utilisation, inclus dans les postes Immobilisations corporelles, dans les postes suivants :
Au 31 décembre 2021 2020
Véhicules automobiles 433 821
Terrains et constructions 55 590 66 861
Mobilier et équipement 2 153 1 914
Installations 582 964

58 758 70 560

Additional information on the right-of-use assets by class of assets is as follows:

Véhicules Terrains et Mobilier et

automobiles constructions équipement Installations Total

Au 1er janvier 821 66 861 1 914 964 70 560

Dotations 35 17 515 455 317 18 322
Dépréciations -217 -20 414 -331 -136 -21 098
Ajustements de change -206 -8 372 115 -563 -9026

Au 31 décembre 433 55 590 2 153 582 58 758

254
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

30 Actifs et passifs détenus destinés à être cédés

Au 31 décembre 2021 2020

Actifs destinés à être cédés

Union Bank of Cameroon (UBC) – 153 783
ETI Property 9 961 10 553
Ecobank Nigeria Property 13 724 –
23 235 164 336

Au 31 décembre 2021 2020

Passifs destinés à la vente
Union Bank of Cameroon (UBC) – 175 167
– 175 167

30.1 Union Bank of Cameroon (UBC)

UBC est une société anonyme de droit camerounais, détenue à l’origine par Oceanic Bank of Nigeria à 54 %. En 2011 ETI a acquis
Oceanic Bank Nigeria, qui résulte d’une fusion-absorption d’Oceanic Bank Nigeria par Ecobank Nigeria. ETI a repris les 54 %
initialement détenus par Oceanic Bank Nigeria.

Suite aux pertes enregistrées par UBC et pour éviter la liquidation, les actionnaires d’UBC ont soumis à l’approbation du
gouvernement camerounais un plan de restructuration qui prévois la sortie de ETI du capital d’UBC conformément aux objectifs
stratégiques d’ETI.

Le 28 février 2020, le conseil d’Administration de ETI a approuvé un paiement unique pour la sortie d’UBC. La contribution de
ETI à l’insuffisance d’actif net, pour ses 54 % de participation dans UBC, a été fixée et plus tard, une assemblée générale s’est
tenue le 24 avril 2021 à Douala et la résolution était que ETI paie un montant de 5,771 milliards de FCFA sur le total des actifs
insuffisants de 10,687 milliards de FCFA. ETI a enregistré le paiement (10,496 millions USD) du montant ci-dessus le 31 juillet
2021 après toutes les approbations nécessaires. Toutes les écritures ont été comptabilisées à la fois dans les livres de ETI et
dans les états financiers du Groupe.

2021 2020

Résultat des activités arrêtées ou en cours de cession 1 655 3 336

Paiement unique retrait de UBC -10 496 –

30.2 ETI : Propriété à Ogombo, Lagos, Nigéria

Au 31 décembre 2021 2020

Actifs destinés à être cédés

Propriété Foncière de ETI 9 961 10 553

ETI possède une propriété à Ogombo, Lagos, Nigeria qu’elle souhaite céder. . Un acquéfreur s’est manifesté et la vente se
trouve à un stade avancé. Les négociations sur le prix ont été conclues et un acompte a été reçu. La valeur de cet immeuble a
été ramenée à sa valeur nette de réalisation conformément aux exigences de la norme IFRS 5.

255
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

30.3 ETI : Propriété à Victoria Island, Lagos, Nigéria

Au 31 décembre 2021 2020

Terrain 137 –
Immeuble 13 137 –
13 274 –

Le 6 décembre 2021, Ecobank Nigeria a annoncé officiellement la décision de son conseil d’Administration de vendre son ancien
siège social situé au 21 Ahmadu Bello Way, Victoria Island, Lagos et quelques autres propriétés de la Banque. Ces terrains et
constructions étaient auparavant comptabilisés en tant qu’immobilisations corporelles. La vente du terrain et des bâtiments devrait
être finalisée dans un délai d’un an à compter de la date de clôture. Au 31 décembre 2021, les terrains et constructions ont été classés
en actifs destinés à être cédés. La Banque a déménagé dans son nouveau siège social - Ecobank Pan African Centre (EPAC) situé au
270, Ozumba Mbadiwe Avenue, Victoria Island pour poursuivre ses activités quotidiennes.

31 Dépôts des autres établissements de crédit

Au 31 décembre 2021 2020

Comptes courants des établissements de crédit 733 195 691 917

Autres dépôts des banques 1 496 740 1 694 830

2 229 935 2 386 747

Tous les dépôts des banques sont courants et à taux variable.

256
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

32 Dépôts de la clientèle
Au 31 décembre 2021 2020

CIB
• Comptes courants 6 149 502 5 571 251
• Dépôts à terme 2 428 782 1 988 355
8 578 284 7 559 606

Banque Commerciale
• Comptes courants 3 991 425 3 560 036

• Dépôts à terme 633 300 598 054

• Comptes épargne 139 374 127 059

4 764 099 4 285 149

Banque des Particuliers

• Comptes courants 2 451 800 2 418 144
• Dépôts à terme 554 827 624 470
• Comptes épargne 3 364 339 3 409 583
6 370 966 6 452 197

Total 19 713 349 18 296 952

Courant 18 790 771 17 330 635

Non courant 922 578 966 317

19 713 349 18 296 952

Les dépôts de la clientèle sont rémunérés selon des taux variables.

257
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

32 Dépôts de la clientèle (suite)

Au 31 décembre 2021 CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total
Comptes Dépôts à Comptes Dépôts à Comptes Dépôts à
courants terme courants terme Épargne courants terme Épargne

Au 1er janvier 5 571 251 1 988 355 3 560 036 598 054 127 059 2 418 144 624 470 3 409 583 18 296 952
Dépôts 1 799 307 987 603 1 044 809 142 869 18 712 4 100 970 125 097 618 633 8 838 000
Retraits -955 685 -472 252 -370 007 -70 785 -6 259 -3 876 301 -158 959 -473 549 -6 383 797
Écart de conversion -265 371 -74 924 -243 413 -36 838 -138 -191 013 -35 781 -190 328 -1 037 806

Au 31 décembre 2021 6 149 502 2 428 782 3 991 425 633 300 139 374 2 451 800 554 827 3 364 339 19 713 349

Au 31 décembre 2020 CIB Banque Commerciale Banque des Particuliers Total

Comptes Dépôts à Comptes Dépôts à Comptes Dépôts à
courants terme courants terme Épargne courants terme Épargne

Au 1er janvier 5 078 619 2 105 570 2 840 124 628 759 87 930 1 899 004 840 588 2 765 526 16 246 120
Dépôts 2 021 030 734 633 1 146 697 150 896 54 803 608 520 38 120 639 263 5 393 962
Retraits -1 479 760 -782 622 -346 629 -169 648 -12 263 -122 916 -235 393 -38 925 -3 188 156
Écart de conversion -48 638 -69 226 -80 156 -11 953 -3 411 33 536 -18 845 43 719 -154 974

Au 31 décembre 2021 5 571 251 1 988 355 3 560 036 598 054 127 059 2 418 144 624 470 3 409 583 18 296 952

33 Emprunts
Au 31 décembre 2021 2021

a Eurobond 504 495 502 454

b Eurobond II 342 419 -
c Eurobond Nigeria 304 352 -
d Deutsche Bank 248 658 245 610
e Crédit Europe - 129 829
f FMO 67 038 110 510
g Qatar National Bank 151 394 149 322
h Development Bank of Nigeria 119 097 127 665
i Bank of Industry of Nigeria (BOI) 23 497 39 276
j AL Khaliji 50 201 34 986
k Facilité à terme subordonnée syndiquée A/B - 47 427
l Banque européenne d’investissement (BEI) - 13 760
m Societe de Promotion et Participation pour la Coopération Economique (PROPARCO) 74 378 20 423
n Nigeria Sovereign Investment Authority – NSIA 50 843 64 293
o Banque Cenrtrale du Nigéria 42 115 45 531
p Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire (CRRH) 2 763 1 871
Passifs locatifs 44 563 87 290
Autres emprunts 326 624 302 936
2 352 437 1 923 182
Courant 531 063 783 645
Non courant 1 821 374 1 139 537
2 352 437 1 923 182

258

a) ETI a émis une euro-obligation de premier rang non
garantie à 5 ans de 500 millions $EU à 9,5 % (Reg S /
144A) ayant pour échéance le 18 avril 2024. Une émission
initiale de 450 millions $EU en avril 2019 a été suivie
d’une nouvelle émission de 50 millions $EU en juillet
2019.
b) ETI a levé 350 millions $EU en obligations durable de
niveau 2 conformes à Bâle III en juin 2021. L’obligation
arrive à échéance en juin 2031 avec option d’achat en juin
2026. L’obligation a été émise avec un taux de coupon de
8,75 % qui est payable semestriellement d’avance, les 17
juin et 17 décembre de chaque année.
c) Le 16 février 2021, Ecobank Nigeria a émis une euro-
obligation de 300 millions $EU à un taux de coupon annuel
de 7,125 %. L’Obligation est d’une durée de 5 ans avec une
date d’échéance du 16 février 2026.
d) Deutsche Bank a accordé un prêt convertible de
250 millions $EU à 5 ans à ETI en septembre 2017. Le prêt
ayant pour échéance septembre 2022, est détenu par la
Public Investment Corporation (PIC).
e) ETI a obtenu auprès de Credit Europe Bank des prêts à
terme d’une durée de 1 an de respectivement 100 millions
$EU et 30 millions $EU en février 2020 et septembre 2020.
Ces prêts ont été remboursés par anticipation en juin 2021.
f) Un groupe d’institutions de financement du
développement dirigé par la Netherlands Development
Finance Company (FMO) a décaissé 42 millions EUR et
150 millions $EU pour l’octroi de prêts aux filiales de ETI en
août 2018. La date de remboursement final de cette facilité
est fixée à janvier 2025.
g) ETI a émis une obligation convertible à 5 ans de 150
millions $EU sur le London International Securities
Market en octobre 2017 ; la Qatar National Bank a
acquis pour 148,89 millions $EU et la Convertible
Bond Investment Company Mauritius 1,11 million $EU
d’obligations qui ont pour échéance octobre 2022.
h) En décembre 2020, Ecobank Nigéria a obtenu auprès
de Development Bank of Nigeria (DBN) un prêt de
50 milliards de nairas (121 millions $EU). La durée de ce
prêt est de 10 ans, avec échéance le 29 novembre 2030
et un taux d’intérêt de 6,5 %, fixé pour les 5 premières
années, sous réserve de retarification par la suite
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
i)  Le prêt de la Banque pour l’industrie (BOI) à Ecobank
Nigéria représente les fonds d’intervention de la CBN
(Banque centrale du Nigéria) prêtés à certains clients de la
Banque dans le secteur manufacturier par l’intermédiaire
de la Banque pour l’industrie (BOI). Le fonds est géré
selon un taux d’intérêt global de 7 % par an payable
trimestriellement. La durée maximale de la facilité est de
15 ans.
j)  En août 2021, ETI a obtenu auprès de Al Khalij Commercial
Bank un prêt à terme à 1 an de 50 millions $EU avec
échéance le 12 août 2022.
k)  La Facilité à terme subordonnée syndiquée A/B de 75
millions $EU a été obtenue par Ecobank Nigéria en 2015
auprès de la FMO. Cette facilité a été remboursée en 2021.
l)  Le 6 juillet 2015, la Banque Européenne d’Investissement
(BEI) a accordé une facilité de 40 millions $EU sur 7 ans
à ETI. Les fonds reçus ont été rétrocédés à eProcess,
Ecobank Tanzanie, Ecobank Rwanda et ETI Holding. Le
prêt a été remboursé en juillet 2021.
m) ETI a obtenu une facilité de la Société de promotion et
de participation pour la coopération économique S.A.
(PROPARCO) de 50 millions $EU et 60 millions $EU
respectivement en novembre 2013 et octobre 2021, pour
accompagner le développement du Groupe Ecobank. Les
dates de remboursement respectives sont avril et octobre
2024.
n) NSIA a accordé certaines facilités à Ecobank Nigéria par
l’intermédiaire de ETI. Celles-ci s’élèvaient à 51 millions
$EU et arrivaient à échéance en mars 2022.
o) Le prêt de la Banque centrale du Nigéria représente des
fonds d’intervention sur 7 ans rétrocédé à un client de
la Banque dans le secteur agricole. Les fonds sont gérés
à un taux d’intérêt maximum de 9 % par an et ont pour
échéance le 28 mai 2027.
p) Les facilités de la Caisse régionale de refinancement
hypothécaire (CRRH) accordées à Ecobank Côte d’Ivoire
et Ecobank Sénégal sont remboursables sur dix ans et
arrivent à échéance en 2023. Les intérêts sont payables
semestriellement au taux annuel de 6 %.
259
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

33 Emprunts (suite)
Analyse des emprunts convertibles
Les emprunts convertibles sont présentés à l’état consolidé de la situation financière comme suit :

Taux d’intérêt du Durée

Nom de l’institution contrat (années) Valeur faciale Montant

Deutsche AG (voir note d) 6.46 % + 3 mois Libor 5 250 000 248 658
Qatar National Bank (voir note g) 6.46 % + 3 mois Libor 5 148 890 151 394
CBICMU (voir note c) 6.46 % + 3 mois Libor 5 1 110 1 071
400 000 401 123

2021 2020
Comptabilisation initiale :
• Valeur faciale de l’obligation convertible émise 400 000 400 000
• Composante capitaux propres de l’emprunt convertible net d’impôts différés (Note 39) - 5084 -5 084
Composante du passif 394 916 394 916

Les intérêts de l’emprunt convertible sont calculés sur la base du rendement effectif en appliquant le taux d’intérêt effectif pour un
prêt équivalent non convertible à la composante de dette de l’emprunt convertible et pour l’exercice clos le 31 décembre 2020 ils se
sont élevés à 401 millions $EU (2020 : 396 millions $EU). Les intérêts réels payés en 2021 s’élevaient à 23,8 millions $EU (2020 : 23,6
millions $EU).

Passifs locatifs

Analyse des échéances - flux de trésorerie contractuels non actualisés 2021 2020
Moins d’un an 2 288 23 113
De un à cinq ans 28 763 12 543
Plus de cinq ans 20 049 64 009
Total des passifs locatifs non actualisés 51 100 99 665
Passifs locatifs inclus dans les emprunts
Courant 2 234 22 571
Non courant 42 329 64 719
44 563 87 290

Variation des emprunts

2021 2020

Au 1er janvier 1 923 182 2 075 001

Charges d’intérêts 148 029 108 308
Emprunts accordés 729 361 327 671
Passifs locatifs supplémentaires 18 322 33 027
Remboursements -448 579 -592 220
Écarts de conversion -17 878 - 28 605
Au 31 décembre 2 352 437 1 923 182

260
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

34 Autres passifs
Au 31 décembre 2021 2020

Produits à recevoir 64 340 68 168

Dividendes non réclamés 11 650 4 503
Comptes de régularisation 222 734 226 042
Obligations au titre des lettres de crédit des clients 72 230 60 465
Traites bancaires 57 313 29 151
Dettes fournisseurs 48 913 61 339
Provision pour créances hors bilan 13 233 15 418
Autres 330 851 360 211

821 264 823 112

Les autres passifs devraient être réglés dans un délai maximum de 12 mois après la date de clôture.

35 Provisions
2021 2020

Au 1er janvier 60 462 68 482

Provisions complémentaires comptabilisées au compte de résultat 17 644 13 264
Provision devenue sans objet -3 643 -3 737
Utilisées au cours de l’exercice -1 079 -21 793
Écarts de conversion -1 154 4 246

Au 31 décembre 72 230 60 462

Les provisions représentent les montants provisionnés au titre des différents litiges en instance de jugement. Sur la base de
conseils professionnels, les montants des litiges en cours ont été provisionnés pour couvrir les pertes attendues du Groupe
liées au dénouement de ces litiges.

36 Impôt sur le résultat différé

Les impôts différés sont calculés sur la base du taux d’imposition effectif de chacune des filiales.

Les variations du poste impôt sur le résultat différé se présentent comme suit :
2021 2020

Au 1er janvier -87 958 -48 868

Charge au compte de résultat -35 738 -51 284
Titres de placement directement en résultat global :
• Réévaluation de la juste valeur 6 607 2 025
Réévaluation des immobilisations corporelles (directement en résultat global) 4 076 9 605
Écarts de conversion -1 232 564

Au 31 décembre -114 245 -87 958

261
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

36 Impôt sur le résultat différé (suite)

2021 2020

Les actifs et passifs d’impôts différés sont imputables aux éléments suivants :
Passifs d’impôts différés
Amortissements accélérés 5 495 4 232
Titres de placement 10 476 7 570
Réévaluation des immobilisations corporelles 49 619 53 695
Autres différences temporaires 22 161 11 031

87 751 76 528

Actifs d’impôts différés

Retraites et autres avantages postérieurs à la retraite 315 547
Provisions pour pertes sur créances 69 043 46 218
Autres provisions 13 311 12 992
Déficits reportables 42 250 40 708
Autres différences temporelles 58 615 54 923
Sur les amortissements non utilisés 693 645
Titres de placement 17 769 8 256

201 996 164 486

Passifs d’impôts différés

• A recouvrer dans les 12 mois 55 818 44 621
• A recouvrer après plus de 12 mois 31 933 31 907

87 751 76 528

Actifs d’impôts différés

• A recouvrer dans les 12 mois 129 538 129 538
• A recouvrer après plus de 12 mois 34 948 34 948

201 996 164 486

La charge d’impôt différé dans le compte de résultat comprend les différences temporaires
suivantes :

Amortissements accélérés 1 263 1 400

Retraites et autres avantages postérieurs à la retraite 429 -197
Provisions pour pertes sur prêts -22 825 -35 895
Autres provisions -319 -2 308
Pertes fiscales reportables -1 542 -96
Autres différences temporaires 11 130 -7 598
Écarts de conversion -23 874 -5 887

-35 738 -51 284

262
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Les actifs d’impôt différé ne sont comptabilisés au titre des Pertes fiscales reportables que dans la mesure où la réalisation de
l’avantage fiscal y afférent est probable.

Les actifs et passifs d’impôt différé peuvent faire l’objet de compensation quand il est autorisé de compenser l’impôt courant actif
par l’impôt courant passif et quand l’impôt différé est relatif à un espace fiscal unique.

Effets fiscaux relatifs aux autres éléments du résultat global :

31 déc. 2021 31 déc. 2020

Montant brut Impôt Montant net Montant brut Impôt Montant net

Réévaluation de la juste valeur des titres

de placement -55 122 -6 607 -61 729 76 718 -2 025 74 693
Réévaluation des immobilisations
corporelles 16 258 -4076 12 182 29 208 -9 605 19 603

-38 864 -10 683 -49 547 105 926 -11 630 94 296

37 Obligations au titre des retraites

Autres avantages liés à la retraite
En plus des régimes de retraite classiques, le Groupe a mis en place un régime complémentaire de retraite. Le mode de
comptabilisation et la fréquence des évaluations sont décrits dans la Note 2.20. Le Groupe gère un régime complémentaire de
retraite. Les montants comptabilisés à l’état de la situation financière sont les suivants :

2021 2020

Valeur actualisée des obligations financées 29 758 33 244

Juste valeur des actifs du régime -18 075 -20 617
11 683 12 627

Valeur actualisée des obligations non financées 13 395 9 541

Passif au bilan 25 078 22 168

263
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

37 Obligations au titre des retraites (suite)

En 2021, l’évolution de l’obligation au titre des retraites définies sur l’année est la suivante :

31 décembre 2021 31 décembre 2020

Valeur actualisée Juste valeur des Valeur actualisée Juste valeur des
des obligations actifs du régime Total des obligations actifs du régime Total

Au 1er janvier 44 468 -20 617 23 851 51 959 -15 077 36 882
Coût des services rendus 705 – 705 931 – 931
Charges et produits d’intérêts 492 -825 -333 523 -603 -80

1 197 -825 372 1 454 -603 851

Réévaluations
Rendement des actifs du
régime – -1 443 -1443 – -1 055 -1 055
(Gain)/perte actuariel(le) - 1 199 – -1 199 -4 094 – -4 094

-1 199 - 1443 -2 642 -4 094 -1 055 -5 149

Écart de conversion -240 227 -13 -4 649 – -4 649

Cotisations 901 4 583 5 484 473 -3 882 -3 409
Paiement des prestations -1 974 – - 1 974 -675 – -675

Au 31 décembre 43 153 -18 075 25 078 44 468 -20 617 23 851

Les obligations au titre des retraites définies et les actifs du régime sont ventilées par régions/pays comme suit :

31 décembre 2021 31 décembre 2020

UEMOA/ UEMOA/
ETI CEMAC Autres Total ETI CEMAC Autres Total

Valeur actualisée des

obligations 13 395 26 976 2 779 43 153 9 541 24 045 9 199 42 785
Juste valeur des actifs du
régime – -18 075 – -18 075 – -20 617 – -20 617
Total du passif 13 395 8 904 2 779 25 078 9 541 3 428 9 199 22 168

Effets fiscaux relatifs aux autres éléments du résultat global

Au 31 décembre 2021 2020

Les montants comptabilisés dans le compte de résultat sont les suivants :

Coût des services rendus 705 931
Charges nettes d’intérêts 492 523

Total inclus dans les charges du personnel 1 197 1 454

Autres éléments du résultat global

Gain /(perte) actuariel(le) sur obligations -931 -233
Gain /(perte) actuariel(le) sur actifs du régime - -

-931 -233

264
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Comme les actifs du régime incluent d’importants investissements dans des obligations d’État, le Groupe est également exposé
à des risques de taux d’intérêt et à l’impact des changements de politiques monétaires sur les rendements obligataires. Le
régime à prestations définies n’a pas d’impact significatif sur les flux de trésorerie du Groupe.

Le gain actuariel net sur la juste valeur des actifs du régime provient du fait que les rendements réels des actifs sont supérieurs
au rendement attendu calculé des actifs.

Les actifs du régime se composent comme suit :

31 décembre 2021 31 décembre 2020

% Coté Non coté Total % Coté Non coté Total

Caisse et Banque 13 % 2 350 – 2 350 14 % 2 975 – 2 975

Instruments de capitaux
propres – 9 – 9 – 10 – 10
Instruments de dette
(obligations) 87 % 12 573 3 143 15 716 86 % 14 106 3 526 17 632

100 % 12 582 3 143 18 075 100 % 14 116 3 526 20 617

Le rendement attendu des actifs du régime est déterminé en tenant compte des rendements attendus disponibles sur les actifs
sous-jacents à la politique d’investissement actuelle.

Les principales hypothèses retenues pour ETI et les filiales opérant dans la région UEMOA sont les suivantes :

ETI UEMOA
2021 2020 2021 2020

Taux d’actualisation 5,5 % 5,5 % 4% 4%

Rendement attendu des actifs du régime 4,45 % 4,45 % 1,8 % 1,8 %
Augmentations salariales futures 1,8 % 1,8 % 2% 2%

Analyse de la sensibilité aux hypothèses Augmentation de Baisse des

actuarielles pour ETI l’hypothèse de 1 % Variation des passifs hypothèses de 1 % Variation des passifs

Taux d’actualisation Diminution des Augmentation des

passifs de 4,5 % 9 111 passifs de 8 % 10 015
Taux de sortie Diminution des Augmentation des
passifs de 5 % 9 064 passifs de 13 % 10 062
Taux de licenciement Augmentation des Diminution des
passifs de 5,2 % 10 033 passifs de 9 % 9 088

Le Groupe gère également un régime à cotisations définies. S’agissant des régimes à cotisations définies, le Groupe verse
des cotisations à des régimes de retraite publics ou privés sur une base obligatoire, contractuelle ou volontaire. Une fois les
cotisations versées, le Groupe n’est assujetti à aucune autre obligation de versement. Les cotisations sont enregistrées en tant
que charge résultant des avantages accordés au personnel lorsqu’elles deviennent exigibles. Les cotisations payées d’avance
sont portées à l’actif dans la mesure où elles sont remboursables ou donnent lieu à une réduction des paiements futurs. Aucune
cotisation ne restait due à la fin de l’exercice.

265
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

38 Passifs éventuels et engagements

a) Procédures judiciaires
Le Groupe est engagé dans diverses procédures judiciaires résultant de ses activités courantes. Les Administrateurs estiment que,
sur la base des informations et des conseils actuellement disponibles, aucune des issues qui résulteraient de telles procédures
n’aura d’effet défavorable significatif sur la situation financière du Groupe, que ce soit individuellement ou globalement. Les
montants susceptibles de se matérialiser de l’avis des Administrateurs sont présentés à la Note 35.

b) Engagements d’investissement
Au 31 décembre 2021, le Groupe affichait des engagements d’investissement de 9 millions $EU (décembre 2020 : 6,1 millions $EU) au
titre des achats de bâtiments et d’équipements. Selon la direction générale, les ressources financières et les revenus futurs générés
seront suffisants pour couvrir ces engagements.

c) Engagements à accorder des crédits, garanties et autres facilités

Au 31 décembre 2021, les montants contractuels des instruments financiers hors bilan du Groupe, qui l’engagent à accorder des
crédits et garanties aux clients et autres facilités, se présentent comme suit :

2021 2020

Billets de trésorerie garantis et acceptations bancaires 55 811 55 025

Garanties et lettres de crédit documentaires 1 977 046 1 256 562
Cautions de bonne exécution, garanties et indemnités 1 624 740 1 591 212
Engagements de prêts 1 072 569 1 096 718

4 730 166 3 999 517

Un montant 13 millions $EU (décembre 2020 : 15 millions $EU) a été comptabilisé sur les éléments hors bilan au titre de pertes de
crédit attendues (ECL) indiqué ci-dessus. Celui-ci est présenté en « Autres passifs » (voir note 34).

d) Expositions fiscales
Le Groupe fait l’objet de contrôles fiscaux en cours dans certaines filiales. Le Groupe prend en considération l’impact des risques
fiscaux, notamment la probabilité que des impôts supplémentaires soient à verser. Cette évaluation repose sur des estimations et
des hypothèses et peut impliquer une série de jugements au sujet d’événements futurs. De nouvelles informations peuvent être
disponibles conduisant le Groupe à modifier son jugement sur l’adéquation des passifs d’impôt existants ; de telles modifications
des passifs d’impôt auraient une incidence sur la charge d’impôt de la période au cours de laquelle une telle détermination est
effectuée. Le montant total de l’exposition fiscale au 31 décembre 2021 est de 131 millions $EU (décembre 2020 : 138 millions $EU).
Selon l’évaluation du Groupe, le passif ne dépassera probablement pas 6 millions $EU (décembre 2020 : 9 millions $EU) et une
provision a été constituée à cet effet (Note 35).

266
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

39 Capital social
Nombre d’actions Actions Prime Actions
(en milliers) ordinaires d’émission propres Total
Au 1er janvier 2020 24 592 619 618 255 1 499 145 -3 443 2 113 957

Actions propres – 4 – – 4
Au 31 décembre 2020/ 1er janvier 2021 24 592 619 618 259 1 499 145 -3 443 2 113 961

Actions propres – – – – –

Au 31 décembre 2021 24 592 619 618 259 1 499 145 -3 443 2 113 961

Le nombre total autorisé d’actions ordinaires à la fin de la période est de 50 milliards (décembre 2020 : 50 milliards) d’une valeur
nominale de 0,025 $EU par action (décembre 2020 : 0,025 $EU par action). Au 31 décembre 2021, le nombre total d’actions émises
s’élève à 24 730 milliards d’actions. En tenant compte de l’ajustement des actions propres sur les données consolidées, le
nombre total des actions émises s’élève à 24 592 milliards.

Les actions propres correspondent aux actions ETI détenues par des filiales et entités liées au Groupe à la clôture de la période.
Le nombre d’actions propres au 31 décembre 2021 est de 137,7 millions d’actions.

L’ajustement des actions ordinaires vise à s’aligner sur le registre des actionnaires des actions ordinaires.

Options sur actions

La Société offre une option d’achat d’actions à certains salariés ayant plus de trois ans d’ancienneté. Les options sont
subordonnées à l’ancienneté de l’employé pendant trois ans. Les options sont exerçables à partir de trois ans à compter de la
date d’attribution. La Société n’a aucune obligation légale ou implicite de racheter ou régler les options en espèces.

L’évolution du nombre d’options sur actions en circulation est la suivante :

2021 2020
Au 1er janvier 83 000 110 488
Options annulées -3 500 -27 488
Options perdues – –

Au 31 décembre 79 500 83 000

Les options sur actions exercées au cours de l’exercice l’ont été à un prix de 0,08 $EU.

La fourchette de prix d’exercice des actions en circulation pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 est de 6 cents $EU à 9,2 cents
$EU (cours moyen 7,6 cents $EU). Toutes les actions en circulation au 31 décembre 2021 sont exerçables.

De nouvelles options sur actions, totalisant 119 millions d’actions, ont également été attribuées le 16 juillet 2012 avec une durée
de vie contractuelle de 5 ans. De nouvelles options sur actions, totalisant 50 millions d’actions, ont également été attribuées en
septembre 2015 pour une durée de vie contractuelle de 5 ans. Ce délai a été prolongé de deux années supplémentaires.

Le nombre d’actions en circulation à la clôture de l’exercice est le suivant :

Date d’expiration : 2021 2020

2022 79 500 83 000

79 500 83 000

S’agissant du plan d’options sur actions destiné au personnel général, les options pourront être exercées avant le dixième
anniversaire de l’attribution.

267
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Évaluation de la juste valeur - options sur actions

La juste valeur des services reçus en contrepartie des options sur actions attribuées repose sur la juste valeur des options sur
actions attribuées, évaluée selon la formule Black-Scholes. Les conditions de service et de performance hors marché associées aux
transactions n’ont pas été prises en compte dans l’évaluation de la juste valeur. Les données utilisées dans l’évaluation des justes
valeurs à la date d’attribution des plans de paiement réglés en actions sont les suivantes.

Juste valeur des options et hypothèses sur actions Plan 2012 Plan 2015

Juste valeur à la date d’attribution ($EU) 0,012 0,025

Prix de l’action à la date d’attribution ($EU) 0,063 0,092
Prix d’exercice ($EU) 0,063 0,092
Volatilité attendue 0,75 % 1,73 %
Durée de vie attendue (nombre d’années) 4 5
Dividendes attendus 6% 3%
Taux d’intérêt sans risque 11,8 % 11,8 %

La volatilité attendue est basée à la fois sur le cours historique et sur la moyenne des cours des actions.

40 Résultats cumulés non distribués et autres réserves

2021 2020

Résultats non distribués 434 419 199 172

Autres réserves -1 015 989 -809 737

-581 570 -610 565

a) Résultats cumulés non distribués

Les variations des résultats cumulés non distribués sont les suivantes :

Au 1er janvier 199 172 245 563

Résultat net de l’exercice 262 234 4 202
Transfert aux réserves générales bancaires -23 935 -2 227
Affectation à la réserve légale -3 052 -48 366

Au 31 décembre 434 419 199 172

b) Autres réserves
2021 2020
Réserve générale bancaire 287 368 263 433
Réserve légale 635 814 632 762
Réserve de réévaluation - Titres de placement 12 575 74 304
Obligation convertible - composante capitaux propres 5 084 5 084
Réserve de réévaluation - immobilisations corporelles 178 680 166 498
Réserve d’hyper-inflation -67 439 -67 439
Réserve sur actions 1 251 1 251
Réévaluations des engagements relatifs aux avantages postérieurs à l’emploi -8 063 -7 132
Réserve pour les écarts de conversion -2 326 915 -2 151 349
Autres réserves du Groupe 265 656 272 851

-1 015 989 -809 737

268
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Les autres réserves évoluent comme suit :

i) Réserve générale bancaire

Au 1er janvier 263 433 261 206
Transfert des résultats non distribués 23 935 2 227

Au 31 décembre 287 368 263 433

Les réserves bancaires générales proviennent des résultats accumulés non distribués et sont constituées en couverture des
risques imprévisibles et pertes futures. Ces réserves ne peuvent être distribuées qu’après approbation par l’assemblée générale
des actionnaires.

ii) Réserve légale

Au 1er janvier 632 762 584 396
Transfert des résultats non distribués 3 052 48 366

Au 31 décembre 635 814 632 762

Les réserves légales proviennent des résultats accumulés non distribués conformément à la législation bancaire locale
applicable aux filiales. Ces réserves ne sont pas distribuables.

iii) Réserve d’options sur actions

Au 1er janvier 1 251 1 251

Transfert des résultats non distribués – –

Au 31 décembre 1 251 1 251

iv) Réévaluations des engagements de retraite

Au 1er janvier -7 132 -6 899
Gains actuariels sur engagements de retraite -931 -233

Au 31 décembre -8 063 -7 132

v) Réserves de réévaluation
Au 1er janvier 74 304 -389
Gains/(pertes) nets sur variation de juste valeur des titres de créance -55 631 76 639
Impôts différés (Note 37) -6 607 -2 025
Gains/(pertes) nets sur variation de juste valeur des titres de capitaux propres 509 79

Au 31 décembre 12 575 74 304

La réserve de réévaluation présente les effets de l’évaluation à la juste valeur des titres de placement après déduction des impôts
différés.

Emprunts convertibles – composante capitaux propres

La variation de la part de capitaux propres de l’emprunt convertible se présente comme suit :

Au 1er janvier 5 084 5 084

Exercice de l’option convertible – –

Au 31 décembre 5 084 5 084

La part de capitaux propres de l’obligation convertible est calculée en prenant la valeur résiduelle après soustraction de la partie
dette de l’emprunt qui a été calculée en utilisant le taux d’intérêt du marché pour un emprunt équivalent.

269
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

40 Résultats cumulés non distribués et autres réserves (suite)

vi) Réserve d’hyperinflation
Au 1er janvier -67 439 -35 542
Variation sur l’exercice – -31 897

Au 31 décembre -67 439 -67 439

vii) Réserve de réévaluation - immobilisations corporelles

Au 1er janvier 166 498 146 895
Gains nets sur variations de juste valeur 16 258 29 208
Impôt différé -4 076 -9 605

Au 31 décembre 178 680 166 498

viii) Réserve pour les écarts de conversion

Au 1er janvier -2 151 349 -2 122 530
Écart de conversion au cours de l’exercice -175 566 -28 819

Au 31 décembre -2 326 915 -2 151 349

ix) Autres réserves du Groupe

Au 1er janvier 272 851 283 701
Variation des intérêts minoritaires – -10 850
Variation sur l’exercice -7 195 –

Au 31 décembre 265 656 272 851

x) Autres instruments de capitaux propres

Au 1er janvier – –
Variation sur l’exercice 75 000 –
Coût d’émission -912 –

Au 31 décembre 74 088 –
Au 31 décembre 2021, les titres subordonnés perpétuels (Additional Tier 1 – AT1) émis par le Groupe et comptabilisés en « autres
instruments de capitaux propres » s’élevaient à 74,1 millions $EU (2020 : néant). Il s’agit du produit net après déduction des
frais d’émission. La maison mère a levé cet instrument d’une valeur nominale de 75 millions $EU en septembre 2021 à un taux
de coupon fixe de 9,75 %, avec des dates de paiement du coupon les 3 mars et 3 septembre et une première date de refixation
le 3 septembre 2026. L’instrument AT1 a été levé à des fins commerciales générales et pour augmenter la base de capital
réglementaire du Groupe.

270
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

41 Trésorerie et équivalents de trésorerie

Pour les besoins de l’établissement du tableau des flux de trésorerie, la trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent
des soldes suivants ayant une échéance inférieure à trois mois.

2021 2020

Caisse et banques centrales (Note 16) 2 532 201 2 102 002

Bons du trésor et autres effets publics (Note 21) 607 646 637 364
Dépôts auprès d’autres établissements de crédit (Note 19) 1 579 657 1 279 772
Dépôts d’autres établissements de crédit (Note 31) -733 195 -691 917

3 986 309 3 327 221

42 Entités du Groupe
a) Filiales importantes
Pays de constitution Pourcentage de participation
2021 2020

Ecobank Nigeria Limited Nigéria 100 % 100 %

Ecobank Ghana Limited Ghana 69 % 69 %
Ecobank Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 75 % 75 %
Ecobank Burkina Burkina Faso 78 % 78 %
Ecobank Sénégal Sénégal 78 % 78 %
Ecobank Bénin Bénin 79 % 79 %
Ecobank Cameroun Cameroun 80 % 80 %
Ecobank Mali Mali 93 % 93 %
Ecobank Togo Togo 82 % 82 %

b) Intérêts minoritaires dans des filiales importantes pour le Groupe

Le tableau suivant synthétise les informations relatives aux filiales du Groupe détenant des intérêts minoritaires significatifs
(NCI), avant toute élimination intra-groupe au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020.

Entité Ecobank Ghana Ecobank Côte d’Ivoire Ecobank Burkina

Pourcentage des NCI 31 % 31 % 25 % 25 % 22 % 22 %

Période 2021 2020 2021 2020 2021 2020
Prêts et créances à la clientèle 938 190 857 907 1 319 163 1 194 041 684 060 711 153
Titres de placement 954 146 868 072 1 040 174 1 197 747 575 345 525 351
Autres actifs 135 632 111 470 115 335 122 092 40 093 82 343
Dépôts de la clientèle 2 187 875 2 078 602 1 856 311 1 815 781 1 288 651 1 398 737
Autres passifs 95 527 79 765 106 913 111 995 44 057 45 837
Actifs nets 444 729 424 813 311 101 300 194 117 804 113 527

Valeur nette comptable des NCI 138 166 131 978 77 792 75 065 25 710 24 777

271
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Entité Ecobank Ghana Ecobank Côte d’Ivoire Ecobank Burkina

Pourcentage des NCI 31 % 31 % 25 % 25 % 22 % 22 %
Au 31 décembre 2021 2020 2021 2020 2021 2020
Résultat d’exploitation 344 482 241 027 160 149 106 122 89 386 61 283
Résultat avant impôt 154 064 96 314 60 919 45 539 24 032 9 606
Résultat net 100 381 67 317 59 314 43 619 20 686 9 714
Total Résultat global 82 335 64 367 57 832 40 384 21 503 3 380

Bénéfice attribué aux NCI 25 579 19 954 14 461 10 096 4 693 738

Flux de trésorerie provenant des activités

d’exploitation 37 832 -75 712 551 722 -207 455 630 320 496 222
Flux de trésorerie liés aux activités
d’investissement -168 272 -73 137 -44 079 -78 836 -44 853 -20 804
Flux de trésorerie liés aux activités de
financement -32 327 -19 895 -33 644 -109 817 -12 766 -1 453

Augmentation / (diminution) nette

de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie -162 767 -168 744 473 999 -396 108 572 701 473 965

c) Restrictions importantes
Le Groupe ne subit pas de restrictions significatives sur sa capacité à accéder ou à utiliser ses actifs et à régler ses passifs autres
que ceux résultant des cadres de surveillance dans lesquels ses filiales bancaires opèrent. Les cadres de surveillance imposent aux
filiales bancaires de conserver certains niveaux de fonds propres réglementaires et d’actifs liquides, de limiter leur exposition à
d’autres parties du Groupe et de respecter d’autres ratios.

d) Participation dans les entités structurées non consolidées

Le tableau ci-dessous présente les entités structurées dans lesquelles le Groupe ne détient pas d’intérêt mais est un commanditaire.
Le Groupe se considère comme sponsor d’une entité structurée lorsqu’il facilite la création de cette entité. Ces entités n’ont pas été
consolidées en 2021.

Investissement détenu par le

Nom Type d’entité structurée Nature et finalité Groupe

FCP UEMOA DIVERSIFIÉ
(Créé en Côte d’Ivoire en 2007)
FCP UEMOA RENDEMENT
(Créé en Côte d’Ivoire en 2007)
Entité structurée adossée à des
actifs
Entité structurée adossée à des
actifs
a) Fournir aux investisseurs une Néant
exposition à un actif référencé
comme un instrument
d’emprunt
Néant
b) Générer des commissions
pour les activités d’agent et le
financement des activités de
prêt du Groupe

Le tableau ci-dessous présente les informations au 31 décembre 2021 concernant les entités structurées que le Groupe sponsorise,
mais dans lesquelles il ne détient pas de participation.

FCP UEMOA FCP UEMOA

Entités structurées adossées à des actifs DIVERSIFIÉ RENDEMENT

Commissions perçues sur les entités structurées adossées à des actifs 1 479 204
*Valeur nette comptable des actifs transférés par des tiers au véhicule intermédiaire
Valeur nette comptable des financements reçus de tiers non liés 21 195 2 833
La valeur comptable est constatée à la valeur nette comptable (coût minoré des provisions)

Le Groupe n’est exposé à aucune perte découlant de ces entités structurées.

272
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

43 Opérations avec les parties liées

Une partie liée est un membre important de la direction de la banque, ses sociétés liées et ses proches relations familiales. Les
principaux dirigeants du Groupe comprennent les Administrateurs (exécutifs ou non) et les autres membres du Comité Exécutif
du Groupe.
Dans le cadre de l’exploitation courante du Groupe, un certain nombre d’opérations bancaires sont conclues avec des parties liées.
Ces transactions comprennent les prêts, les dépôts et les opérations en monnaies étrangères. Les volumes des opérations avec les
parties liées, les soldes restant dus à la fin de la période, et les charges et produits correspondants sur la période sont les suivants :

Prêts et créances aux parties liées Administrateurs et principaux dirigeants Entreprises liées
31 déc. 2021 31 déc. 2020 31 déc. 2021 31 déc. 2020

Prêts dus au 1er janvier 2 387 1 942 35 294 31 473

Prêts dus au 31 décembre 2 600 2 387 49 590 35 294

Produits d’intérêts acquis 146 138 2 153 1 936

Aucune provision n’a été comptabilisée au titre des prêts accordés aux parties liées (2020 : néant).

Les prêts consentis au cours de l’exercice aux administrateurs exécutifs et parties liées contrôlées par des Administrateurs l’ont
été suivant les termes et conditions du marché.

31 déc. 2021 31 déc. 2020

Rémunération des Administrateurs

Total des jetons de présence et autres avantages 1 696 2 137

Prêts accordés aux parties liées

Au cours de l’exercice, le Groupe, par l’intermédiaire de ses filiales, a accordé diverses facilités de crédit aux Administrateurs et
sociétés dont les Administrateurs sont également Administrateurs de ETI à des taux et selon des conditions comparables aux
taux et aux conditions d’autres facilités du portefeuille du Groupe. Le solde de ces encours s’élève à un montant total de 49,6
millions $EU à la fin de la période sous revue. L’état des performances de chaque prêt se présent comme suit :

Nom de l’entreprise/de la personne Lien Type État Montant

BIDC Administrateur partie liée Emprunts obligataires Sans garantie 5 180
NEDBANK Administrateur partie liée Caution Sans garantie 22 721
QATAR NATIONAL BANK Administrateur partie liée Caution Sans garantie 21 689

49 590

Société mère
La société mère, qui est également la société mère ultime du Groupe, est Ecobank Transnational Incorporated.

273
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

45 Filiales bancaires
Pourcentage de participation
Ecobank Cameroun 80 %
Ecobank Tchad 74 %
Ecobank Sao Tomé 100 %
Ecobank Centrafrique 75 %
Ecobank Congo (Brazzaville) 86 %
Ecobank Gabon 77 %
Ecobank Guinée Equatoriale 60 %
Ecobank Bénin 79 %
Ecobank Burkina Faso 78 %
Ecobank Côte d’Ivoire 75 %
Ecobank Mali 93 %
Ecobank Niger 81 %
Ecobank Sénégal 78 %
Ecobank Togo 82 %
Ecobank Guinée Bissau 96 %
Ecobank Cap Vert 99 %
Ecobank Ghana 69 %
Ecobank Guinée 83 %
Ecobank Libéria 100 %
Ecobank Sierra Leone 100 %
Ecobank Gambie 97 %
Ecobank Rwanda 97 %
Ecobank Tanzanie 100 %
Ecobank Kenya 100 %
Ecobank Burundi 75 %
Ecobank Ouganda 100 %
Ecobank Sud Soudan 94 %
Ecobank Nigéria 100 %
Ecobank Malawi 96 %
Ecobank Congo (RDC) 100 %
Ecobank Zambie 100 %
Ecobank Zimbabwe 100 %
Ecobank Mozambique 99 %
SOFIPE Burkina 78 %
Ecobank Micro Finance Sierra Leone 100 %
Pan-African Savings and Loans Ghana 70 %
Pan-African Savings and Loans Cameroun 82 %
EBI SA (France) 100 %

274
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Pourcentage de participation

Filiales non bancaires

EDC Holding 98 %
EDCN 85 %
EDC Funds Management 98 %
EDCNIB 98 %
Oceanic Capital 98 %
EIC 98 %
EAM 98 %
EDCGE 98 %
EDCGI 98 %
EDC Ghana Sec 98 %
EDCA 98 %
EDCC 98 %
EDC Kenya 98 %
Treasury Bond Protected Investment Company (TBPIC) (*) 100 %
FCP Obligataire 46 %
E Process international 100 %
ARTSA** 100 %
Bewcastle 100 %
Ecobank Specialised Finance Company LLC 100 %

(*) TBPIC est une entité dont ETI a le contrôle, de telle sorte qu’elle est incluse dans le périmètre de consolidation selon IFRS 10.

(**) Africa Rapid Transfer SA (ARTSA) est une société anonyme de droit français dont l’activité dont l’activité principale est la fourniture de
services de paiement, notamment en vue d’effectuer tout transfert d’argent depuis ou vers tout point en France et à l’étranger. La société
a démarré son activité commerciale le 22 novembre 2020. Africa Rapid Transfer SA est détenue et contrôlée à 100 % par EBI SA, société
anonyme de droit français agréée en tant qu’établissement de crédit spécialisé et dont l’activité est la fourniture de services financiers
et d’investissement. EBI SA est détenue et contrôlée à 100 % par ETI. Africa Rapidtransfer SA et EBI SA sont consolidées directement par
intégration globale.
Au 31 décembre 2021, les principales informations relatives à la situation patrimoniale et financière d’EBI SA et de sa filiale Africa
Rapidtransfer SA sont respectivement les suivantes (en milliers de Dollar EU) : Total du bilan ( 1 135 744 et 4 890), Produit Net Bancaire (36 916
et -67), Résultat net ( 7 371 et -887) et Total capitaux propres ( 115 202 et 4 483).

275
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

45 Informations comparatives - Tableau des flux de trésorerie

Le tableau des flux de trésorerie pour la période comparative close le 31 décembre 2020 a été retraité pour apporter les corrections
indiquées ci-dessous :

1. Les intérêts reçus, les intérêts payés et le revenu net d’intérêts ont été exclus des « flux de trésorerie nets provenant des activités
d’exploitation ». Dans le tableau des flux de trésorerie retraité, la somme des produits financiers nets inclus dans le résultat avant
impôt et de la variation des actifs d’exploitation d’avances et de dépôts donne le flux de trésorerie global pour les avances et les
dépôts. Les éléments n’ont aucun impact sur le « Cash-flow net provenant des activités opérationnelles » au 31 décembre 2020.
2. L’acquisition d’immobilisations corporelles dans les activités d’investissement a été réduit par la comptabilisation initiale des
actifs au titre du droit d’utilisation, avec un ajustement correspondant des produits des fonds empruntés dans les activités de
financement. En effet, la comptabilisation initiale de l’actif au titre du droit d’utilisation selon l’IFRS 16 est une transaction sans
effet sur la trésorerie.
Ces éléments n’ont aucun impact sur l’Augmentation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au 31 décembre 2020.

Tel que Montant

Au 31 décembre 2020 rapporté Ajustement 1 Ajustement 2 retraité
Activités opérationnelles :
Produits d’intérêts 1 390 438 -1 390 438 – –
Charges d’intérêts -483 212 483 212 – –
Marge nette d’intérêts -907 226 907 226 – –

Flux net de trésorerie provenant des activités d’exploitation 2 644 300 – – 2 644 300

Activités d’investissement
Acquisitions d’immobilisations corporelles -298 027 – 33 027 -265 000

Flux net de trésorerie provenant des activités d’investissement -942 706 – 33 027 -909 679

Activités de financement
Produit des emprunts 396 644 – 33 027 363 617

Flux net de trésorerie provenant des activités de financement -176 141 – -33 027 -209 168

Augmentations net de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 525 453 – – 1 525 453

276
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

46 Acquisitions
En juillet 2021, le Groupe Ecobank, par l’intermédiaire de sa filiale Ecobank Cameroun, a finalisé l’acquisition d’une participation
supplémentaire de 32,1 % dans Pan African Savings and Loans of Cameroon, ce qui a porté la participation totale du Groupe à
82 %. L’entité acquise a apporté au Groupe des produits nets bancaires supplémentaires de 2,6 millions $EU et un bénéfice
d’exploitation de 0,1 million $EU pour la période s’achevant le 31 décembre 2021.

Le détail de la juste valeur des actifs et passifs acquis et du goodwill résultant des deux acquisitions se présente comme suit :

Montant retraité
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 495
Prêts et créances à la clientèle 6 353
Immobilisations corporelles 440
Autres actifs 1 282
Dépôts de la clientèle 12 857
Autres passifs 895

Actif net acquis 1 676

Contrepartie transférée (40 %) 897

Juste valeur des investissements précédemment détenus par Ecobank Cameroun (49 %) 1 089
Juste valeur des investissements précédemment détenus par ETI (11 %) 242

2 228

Goodwill 552

47 Analyse de l’impact de la COVID-19

Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021, le Groupe a examiné la situation, y compris, mais sans s’y limiter, le taux
d’infection, le développement et le déploiement de vaccins avec une réouverture progressive et prudente des activités et le
rebond des prix du pétrole brut au cours de l’année. Sur la base de cet examen, rien n’a été porté à l’attention des Administrateurs
indiquant que le Groupe ne poursuivra pas ses activités dans un avenir prévisible. Le Groupe a également évalué ligne par
ligne l’impact de la Covid-19 sur le montant présenté dans l’état de la situation financière et a conclu qu’aucun ajustement
supplémentaire ne serait nécessaire dans les états financiers consolidés.

48 Événements postérieurs à la date du rapport

Il n’y a pas d’événement significatif après la date de clôture, y compris jusqu’à la date de signature du rapport d’audit

277
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ÉTAT DE LA VALEUR AJOUTÉE

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

État de la valeur ajoutée

Exercice clos le 31 décembre (en milliers $EU) 2021 % 2020 %

Produit brut 2 335 721 2 201 659

Charges d’intérêts payées -529 124 -483 212
Frais et commissions -48 720 -35 643
1 757 877 1 682 804
Dépréciation sur actifs financiers -217 680 -483 212
1 540 197 1 455 779

Dépensés en matériel et services -471 092 -486 840

Valeur Ajoutée 1 069 105 100 % 968 939 100 %

Distributions
Employés
Salaires et avantages sociaux du personnel 454 934 43 % 462 992 48 %
Hyper-inflation
Perte monétaire nette découlant des économies hyper inflationnistes 25 852 2% 60 523 6%
Dépréciation des actifs incorporels
Dépréciation du goodwill – 0% 163 564 17 %
État
Impôt sur le revenu 122 281 11 % 89 335 9%
Part du Groupe
Remplacement des actifs (dotations aux amortissements) 108 669 10 % 104 206 11 %
Expansion (transfert aux réserves et intérêts minoritaires) 357 366 33 % 88 319 9%
1 069 105 100 % 968 939 100 %

278
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

ÉTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

CHIFFRES CLÉS DES CINQ DERNIERS EXERCICES

*

2018
2021 2020 2019 Retraité*** 2017

En fin d’exercice
Total de l’actif 27 561 793 25 939 473 23 641 184 22 502 727 22 431 604
Prêts et créances à la clientèle 9 575 865 9 239 948 9 276 608 9 089 200 9 357 864
Dépôts de la clientèle 19 713 349 18 296 952 16 246 120 15 935 999 15 203 271
Total des capitaux propres 2 164 306 2 027 716 1 885 777 1 733 022 2 172 083

De la période
Produit net bancaire 1 756 714 1 679 765 1 622 259 1 825 171 1 831 202
Résultat avant impôt 477 992 174 318 405 079 356 508 288 340
Résultat net * 357 366 88 319 274 934 249 180 228 534
Résultat net part du Groupe 262 234 4 202 193 958 182 178 178 585

Résultat net par action de base (cents $EU) 1,063 0,010 0,778 0,740 0,720
Résultat net par action dilué (cents $EU) 1,063 0,010 0,778 0,740 0,720
Dividende par action (cents $EU) 0,16 – – – –

Coefficient d’exploitaiton 58,90 % 62,75 % 66,20 % 61,50 % 61,80 %

Ratio de créances douteuses (NPL) 6,25 % 7,64 % 9,70 % 9,60 % 10,70 %
Ratio de couverture (NPL) 102,07 % 74,50 % 58,30 % 66,63 % 52,40 %
Rendement moyen des actifs 1,34 % 0,40 % 1,20 % 1,10 % 1,10 %
Rendement des capitaux propres tangibles (ROTE)** 18,99 % 0,33 % 13,20 % 10,90 % 11,60 %
Coût du risque 1,69 % 1,85 % 1,12 % 3,24 % 3,30 %
Ratio de prêts sur dépôts 51,88 % 53,55 % 60,20 % 60,98 % 65,20 %

*Les résultats pour 2021 incluent les effets de la charge de dépréciation du goodwill de 164 millions $EU.
*Le rendement des capitaux propres est calculé par le résultat attribuable aux actionnaires d’ETI divisé par la moyenne des capitaux propres en
fin de période.
***Nous avons retraité nos états financiers 2018

279
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ÉTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Compte de résutat global

Exercice clos le 31 décembre 2021 2020

Produits d’intérêts 10 538 15 461

Charges d’intérêts -122 395 -107 701

Marge nette d’intérêts -111 857 -92 240

Produits d’honoraires et de commissions 34 486 28 047

Autres produits d’exploitation 5 059 2 136
Charge de personnel -22 084 -24 380
Dotations aux amortissements -3 852 -4 092
Autres charges d’exploitation -10 028 -15 906
Pertes de change 571 -4 002
-107 705 -110 437

Provisions sur actifis financiers 2 852 -26 774

Résultat d’exploitation de l’exercice -104 853 -137 211

Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence -862 -113

Quote-part du résultat net des filiales 523 046 421 642
Quote-part de l’impôt sur les bénéfices des filiales -122 757 -83 408

Résultat net 294 574 200 910

Autres éléments du résultat global :

Éléments reclassable en résultat :

Quote-part du résultat global des filiales -62 804 88 644
Réévaluation de l’obligation au titre des prestations de retraite 931 233
Réévaluation sur titres à la juste valeur par capitaux propres -3 204 4 293
Total autres éléments du résultat global -65 077 93 169

Résultat global de l’exercice 229 498 294 080

280
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

ÉTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

État de la situation financière

Au 31 décembre 2021 2020

Actif

Comptes auprès des banques 243 937 41 365

Prêts et créances aux établissements de crédit 213 964 218 279
Titres de placement 4 241 8 576
Autres actifs 57 714 81 600
Participations dans les sociétés mises en équivalence 3 500 3 503
Autres participations 273 –
Titres de participation dans les filiales et autres entités 3 213 284 3 142 443
Immobilisations incorporelles 33 977
Immobilisations corporelles 40 367 40 982

3 777 313 3 537 724

Actifs non courants destinés à être cédés 9 961 10 553
Total de l’actif 3 787 274 3 548 277

Passif
Autres passifs 55 737 48 952
Emprunts à court-terme 45 808 160 203
Emprunts à long-terme 1 490 497 1 272 230
Dettes locatives 1 256 187
Obligations au titre des retraites 13 395 15 633

Total du passif 1 606 693 1 497 204

Capitaux propres
Capital social 618 259 618 259
Prime d’émission 1 499 145 1 499 145
Report à nouveau 1 280 521 985 947
Autres reserves -1 291 432 -1 052 278
Capitaux propres, par du Groupe 2 106 493 2 051 073

Autres instruments de capitaux propres 74 088 -

Total capitaux propres 2 180 581 2 051 073
Total du passif et capitaux propres 3 787 274 3 548 277

Les états financiers annuels de la maison mère ont été approuvés par le Conseil d’Adinistration le 25 février 2022 et signés par :

Alain Nkontchou Ade Ayeyemi Ayo Adepoju

Président du Groupe Directeur Général du Groupe Directeur Financier du Groupe

FRC/2020/003/00000021578 FRC/2020/003/00000020528 FRC/2017/ICAN/00000017517

281
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

ÉTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Autres
États des variations de Capital Prime Report à Autres
instruments
de capitaux
capitaux propres social d’émission nouveau réserves propres Total

Au 1er janvier 2020 618 255 1 499 145 785 037 -988 902 – 1 913 535

Résultat de l’exercice – – 200 910 – – 200 910

Écart de conversion - différence de change – – – -269 – -269
Gains nets latents sur titres disponibles à la vente – – – 24 499 – 24 499

Résultat global – – 200 910 24 230 – 225 139

Ajustement de la conversion des capitaux propres

(pertes de conversion) – – – -156 546 – -156 546
Ajustement aux actions ordinaires 4 – – – – 4
Autres produits du résultat global de RBO – – – 233 – 233
Différence de change sur la conversion d’opérations
à l’étranger – – – -90 – -90
Produits à recevoir sur placement – – – 68 797 – 68 797

Au 31 décembre 2020 / 1er janvier 2021 618 259 1 499 145 985 947 -1 052 278 – 2 051 072

Résultat de l’exercice – – 294 574 – – 295 574

Autres produits du résultat global de RBO – – – 931 – 931
Produits à recevoir sur placement – – – -67 140 – -67 140
Différence de change sur la conversion d’opérations
à l’étranger – – – 1 132 – 1 132
Résultat global – – 294 574 -65 077 – 229 497

Ajustement de la conversion des capitaux propres

(pertes de conversion) – – – -174 077 – -174 077
Augmentation capitaux Tier 1 – – – – 74 088 74 088
Au 31 décembre 2021 618 259 1 499 145 1 280 521 -1 291 432 74 088 2 180 581

282
 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

ÉTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

(Montants en milliers de $EU sauf indication expresse)

Tableau des flux de trésorerie

Exercice clos le 31 décembre 2021 2020

Résultat net de l’exercice 294 574 200 910

Ajustements des éléments non-monétaires :

Perte sur la juste valeur des immeubles de placement 592 2 730
Quote-part de résultats sur sociétés mises en équivalence 862 113
Ajustements de la comptabilisation des capitaux propres -307 722 -247 076
Gains sur cession d’immobilisations corporelles -73 -217
Dotations aux amortissements 3 852 4 092
Amortissements des subventions d’investissement -192 -192
Provisions sur autres créances 26 556 28 897
Revenus des opérations de change -571 4 002
Coût des services actuels et intérêts sur l’obligation au titre des prestations de retraites -1 293 -2 913

16 584 -9 556

Variation du besoin en fond de roulement

– Autres actifs 9 363 -2 400
– Autres passifs 6 785 8 482
– Prêts et créances 4 315 -46 685

Flux net de trésorerie utilisé dans les activités d’exploitation 37 047 -50 258

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement

Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles - 1090 -1 396
Produits de cessions d’immobilisations corporelles 828 13 669

Flux net de trésorerie utilisé dans les activités d’investissement -262 12 273

Flux de trésorerie provenant des activité de financement

Encaissements liés aux emprunts contractés 406 683 497 535
Décaissements liés aux remboursements d’emprunts -314 984 -566 551
Autres instruments de capitaux propres 74 088 –

Flux net de trésorerie provenant des activités de financement 165 787 -69 016

Augmentation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie 202 572 -107 001

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 41 365 148 367

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 243 937 41 365

283
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021
INFORMATIONS
SUR LE GROUPE
LES FACTEURS ESG ET LA
RESPONSABILITÉ SOCIALE ET
ENVIRONNEMENTALE (RSE)
SONT UNE PRIORITÉ POUR
ECOBANK
Ecobank prend
systématiquement en compte
les préoccupations sociales et
environnementales dans ses
activités et ses décisions.
284
Le Groupe Ecobank prend au sérieux le bien-
être et le développement des communautés
au sein desquelles il exerce ses activités
opère et il met en œuvre de nombreuses
initiatives pour les soutenir. Au cours des
trois dernières années, notre événement
annuel « Ecobank Day » s’est concentré sur la
sensibilisation et la prévention des maladies
non transmissibles. Notre Fondation
Ecobank, une organisation de bienfaisance,
est dédiée à la santé, à l’éducation et à
l’inclusion financière et, par le biais de
l’Académie de Ecobank, nous avons dispensé
des formations au Fonds mondial et à la FICR,
entre autres.
 INFORMATIONS
SUR LE GROUPE

285
 GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

DIRECTION
GROUPE ECOBANK

Comité Exécutif du Groupe Titre NATIONALITÉ

Ade Ayeyemi Directeur Général du Groupe Nigérian

Nana Araba Abban Directrice du Groupe, Banque des Particuliers Ghanéenne

Josephine Annan-Ankomah Directrice du Groupe, Banque Commerciale Ghanéenne

Akin Dada 1
Directeur du Groupe, Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement Nigérian

Paul-Harry Aithnard Directeur Régional, UEMOA et Directeur Général, Togolais

Ecobank Côte d’Ivoire

Patrick Akinwuntan2 Directeur Régional et Directeur Général, Ecobank Nigéria Nigérian

Daniel Sackey Directeur Régional, AWA et Directeur Général, Ecobank Ghana Ghanéen

Cheikh Travaly Directeur Régional, CESA et Directeur Général, Ecobank Kenya Sénégalais

Ayo Adepoju Directeur Financier du Groupe Nigérian

Eric Odhiambo 3
Directeur du Groupe, Gestion des Risques Kenyan

Madibinet Cisse Secrétaire Général et Conseiller Juridique du Groupe Guinéen

Tomisin Fashina Directeur du Groupe, Opérations et Technologies Nigérian

Yves Mayilamene Directeur du Groupe, Ressources Humaines Congolais

Moustapha Fall Directeur du Groupe, Audit Interne et Services Généraux Sénégalais

Divine Fola Directeur du Groupe, Conformité Camerounais

1 Eric Odhiambo a remplacé Akin-Dada en janvier 2022.

2 Jubril Mobolaji Lawal a remplacé Patrick Akinwuntan en février 2022.
3 Chinedu Ikwudinma a remplacé Eric Odhiambo en Janvier 2022.

286
 INFORMATIONS SUR LE GROUPE

Directeur Généraux Filiales bancaires Ecobank

Nom Pays
Nigéria

Patrick Akinwuntan1 Nigéria

Région : Afrique de l’Ouest francophone (UEMOA)

Lazare Noulekou Bénin

Noellie Cecile Djimon Dandjinou Tiendrebeogo Burkina Faso

Aminata Nana Sakho Cap Vert

Paul-Harry Aithnard Côte d'Ivoire

Ghislaine Tankeu Samake Guinée-Bissau

Mamady Diakite Mali

Didier Correa Niger

Sahid Yalou Sénégal

Souleymane Toure Togo

Région : Afrique de l’Ouest Anglophone (AWA)

Carl Selasi Asem Gambie

Daniel Sackey Ghana

Diawadou Bah Guinée

George Mensah-Asante Liberia

Aina Moore Sierra Leone

Région : Afrique centrale, orientale et australe (CESA)

Desire Butwabutwa Chanou Burundi

Gwendoline Abunaw Cameroun

Sylvain Pendi République de Centrafrique

Alassane Sorgo Tchad

Jean-Baptiste Siate République Démocratique du Congo

Olivier Brou Guinée Equatoriale

Nicholas Achiri Asangwi Gabon

Cheick Travaly Kenya

Raymond Fordwuo Malawi

Jose Manuel Mendes Mozambique

Ibrahima Bagarama République du Congo

Alice Kilonzo Zulu Rwanda

Dalton Goncalves Sao Tome & Principe

Didier Koffi Yobou 2

Sud Soudan (DG par intérim)

Charles Asiedu Tanzanie

Grace Bo Muliisa Ouganda

Charmel Ognin Zambie

Moses Kurenjekwa Zimbabwe

1 Jubril Mobolaji Lawal a remplacé Patrick Akinwuntan en février 2022.

2 Confirmé en qualité de Directeur Général en février 2022.

287
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Directeurs des bureaux de représentation et de la filiale à Paris

James Kanagwa Addis Abeba, Ethopie (Représentant Pays)

Chanou Moukaram Directeur Général, EBI SA, Paris, France

Akin Dada Johannesbourg, Afrique du Sud

Nathalie Villette Londres, Royaume Uni

Ara Bakjejian Dubaï, Émirats Arabes Unis

Shen LI Pékin, Chine

Avertissement
Ce rapport annuel ou tout extrait de ce dernier y compris la version abrégée dudit rapport peut contenir des déclarations
prospectives basées sur des prévisions actuelles ainsi que des hypothèses concernant des évènements à venir.

Ces déclarations prospectives comportent des risques connus et inconnus, des incertitudes et d’autres facteurs importants qui
pourraient faire en sorte que dans le futur les résultats réels, les rendements ou réalisations du Groupe diffèrent substantiellement
de ceux exprimés explicitement ou tacitement dans ces déclarations prospectives.

Ces déclarations prospectives peuvent être identifiées par le fait qu’elles ne se rapportent pas uniquement à des faits historiques
ou actuels. Elles se reconnaissent à l’utilisation de termes tels que « prévoir », « cibler » « s’attendre à », « estimer », « avoir
l’intention de », « planifier », « orienter », « croire », « fera », « peut », « devrait », « projeter », « pourrait », ou d’autres termes ayant un
sens similaire.

Ces déclarations prospectives sont fondées sur des hypothèses concernant les stratégies d’entreprise actuelles et futures du
Groupe et l’environnement dans lequel il exercera son activité dans le futur.

Le Groupe décline expressément toute obligation de communiquer une quelconque mise à jour ou révision de ces déclarations
prospectives afin de refléter tout changement dans les prévisions du Groupe ou toute modification des évènements, conditions ou
circonstances sur lesquels reposent ces déclarations prospectives.

Ecobank a pris toutes les dispositions nécessaires pour veiller à l’exactitude des informations figurant dans ce rapport annuel
et relatives à ces déclarations prospectives et estime que ces informations sont fondées sur des sources jugées fiables, mais
aucune garantie n’est donnée quant à l’exactitude et l’exhaustivité des informations ou opinions contenues dans ce rapport. Le
Groupe décline toute responsabilité pour des erreurs de faits ou d’opinion associées à ces déclarations prospectives. Ceci n’exclut
ou ne restreint cependant pas les obligations ou responsabilités de Ecobank envers ses client dans le cadre de tout système de
réglementation.

288
CASH MANAGEMENT

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GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

APERÇU DU CAPITAL SOCIAL

Capital Social
Actions ordinaires C
 apital social autorisé de 50 000 000 000 d’actions d’une valeur nominale de 2,5 cents
$EU par action (0,025 $EU), dont 24 730 354 443 d’actions émises et en circulation.

Nombre d’actions
Actionnaires détenu % du Total
1 Nedbank Group Ltd. 5 249 014 550 21,22 %
2 Qatar National Bank (QNB) 4 970 904 524 20,10 %
3 Arise B.V. 3 487 337 828 14,10 %
4 Government Employees Pension Fund / PIC 3 333 333 333 13,48 %
5 Social Security and National Insurance Trust (SSNIT) 955 730 453 3,86 %
6 Nkontchou Alain Francis 261 714 332 1,06 %
7 Ecowas Bank for Investment and Development (BIDC) 225 196 010 0,91 %
8 Mikeade Investment Company Ltd. 166 675 914 0,67 %
9 ZPC/SIBTC PFA - Main A/C. 126 605 908 0,51 %
10 Onuha David Ogba 73 159 453 0,30 %
Top 10 Actionnaires 18 849 672 305 76,22 %
Autres Actionnaires 5 880 682 138 23,78 %
Total des actions en circulation 24 730 354 443 100,00 %

Données au 31 décembre 2021

Ecobank Transnational Inc: analyse de la répartition des actions au 31 décembre 2021

Nombre
d’actionnaires de % du total Nombre d’actions % du Total d’actions
Par tranche de d’actions ETI actionnaires ETI ETI
1 - 1 000 456 026 72,09 % 120 314 131 0,49 %
1 001 - 5 000 131 575 20,80 % 257 217 216 1,04 %
5 001 - 10 000 21 479 3,40 % 142 878 270 0,58 %
10 001 - 50 000 17 645 2,79 % 337 211 922 1,36 %
50 001 - 100 000 2 558 0,40 % 177 339 809 0,72 %
100 001 - 500 001 2 346 0,37 % 487 384 349 1,97 %
500 001 - 1 000 000 469 0,07 % 350 889 777 1,42 %
1 000 001 - 10 000 000 360 0,06 % 1 084 529 602 4,39 %
10 000 001 et plus 84 0,01 % 21 772 589 367 88,04 %
TOTAL 632 542 100 % 24 730 354 443 100 %

Titres à effet de dilution

Dette convertible de ETI de 400 millions $EU
La dette convertible de 400 millions de dollars remboursable en 2022 a une échéance de cinq (5) ans à
compter de la date d’émission, un coupon correspondant à un taux de référence du LIBOR à 3 mois majoré
d’une marge de 6,46 % (soit un LIBOR à 3 mois + 6,46 %), payable semestriellement à terme échu. La dette
sera convertible en actions ordinaires ETI à un prix d’exercice de 0,06 $EU (6,00 cents $EU ou équivalant aux
prix NGN22.85, GHS0,35 et XOF33,13 aux taux de change en vigueur à titre indicatif uniquement), pendant la
période de conversion du 19 octobre 2019 au 13 octobre 2022. Cette dette sera remboursée à 110 % du capital si
l’option de conversion n’est pas exercée.

Option d’achat d’actions

Il s’agit du nombre total de stock-options octroyés aux collaborateurs de ETI et à la Direction, soit un total de
79,5 millions d’actions.

290
 INFORMATIONS SUR LE GROUPE

Historique des dividendes versés par action ordinaire

Année Dividende par action ordinaire Total dividendes
$EU Cents $EU Milliers $EU
2006 0,030 3,0 18 355
2007 0,020 2,0 26 940
2008 0,002 0,2 17 500
2009 0,003 0,3 29 744
2010 0,004 0,4 39 653
2011 0,004 0,4 51 349
2012 0,004 0,4 68 849
2013 0,000 0,0 -
2014 0,000 0,0 -
2015 0,002 0,2 48 200
2016 0,000 0,0 -
2017 0,000 0,0 -
2018 0,000 0,0 -
2019 0,000 0,0 -
2020 0,000 0,0 -
2021 0,0016 0,16 40 000

Historique des dividendes sur actions ordinaires (cents $EU)

3,0

2,0

0,4 0,4 0,4

0,3
0,2 0,2 0,16

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

291
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Cotation
Les actions ordinaires de Ecobank Transnational Incorporated (ETI) sont cotées sur trois marchés boursiers
africains :

Bourse des valeurs NGX GSE BRVM

Lieu Lagos, Nigéria Accra, Ghana Abidjan, Côte d'Ivoire

Cours de l’action au 31 déc. 2021 8,70 0,14 18,00

% variation du prix de l’action en
45,0 % 75,0 % 38,5 %
2020
Volume moyen d’échanges
3 849 996 54 178 531 875
journaliers en 2021
% variation en 2020 -7 % 132 % 449 %

Actions détenues (millions) 20 380 819 119 2 563 592 868 1 785 942 456

292
 INFORMATIONS SUR LE GROUPE

EVOLUTION DU CAPITAL SOCIAL

Actions Capital social

Année Nature de l’augmentation de capital supplémentaires (actions)

2006 Augmentation de capital par placement privé 53 648 147 454 920 279
2006 Augmentation de capital par conversion
d’emprunt convertible 47 500 000 502 420 279
2006 Distribution d’actions gratuites (1:5) 101 533 183 603 953 462
2006 Augmentation de capital par placement privé 5 248 881 609 202 343
2006 Augmentation de capital pour cotation en bourse 1 801 205 611 003 548
2006 Augmentation de capital au personnel 1 284 449 612 287 997
2007 Fractionnement d’actions (2:1) 612 287 997 1 224 575 994
2007 Distribution d’actions gratuites (1:10) 122 457 599 1 347 033 593
2008 Options d’actions du DG du Groupe 7 920 000 1 354 953 593
Mai 2008 Fractionnement d’actions (5:1) 5 419 814 372 6 774 767 965
Août-oct 2008 Émission d’actions en bourse : droit de
souscription 681 958 227 7 456 726 192
Août-oct 2008 Emission d’actions en bourse : actions nouvelles 1 275 585 719 8 732 311 911
Nov 2009 Conversion de l’emprunt convertible de la SFI 1 181 055 863 9 913 367 774
Nov 2011 Augmentation de capital aux actionnaires de
Oceanic 2 488 687 783 12 402 055 557
Déc 2011 Augmentation de capital aux actions minoritaires
de Ecobank Nigéria 401 524 001 12 803 579 558
Déc 2011 Options d’actions au DG du Groupe 33 572 650 12 837 152 208
Juil 2012 Augmentation de capital à GEPF-PIC 3 125 000 000 15 962 152 208
Sept 2012 Augmentation de capital à IFC CAP FUND 596 590 900 16 558 743 108
Sept 2012 Augmentation de capital à AFRICA CAP FUND 340 909 100 16 899 652 208
Sept 2012 Augmentation de capital IFC ALAC HOLDING
COMPANY II 312 500 000 17 212 152 208
Juil 2014 Augmentation de capital à IFC CAP FUND 628 742 514 17 840 894 722
Juil 2014 Augmentation de capital à IFC ALAC HOLDING
COMPANY II 209 580 838 18 050 475 560
Oct 2014 Augmentation de capital à NEDBANK GROUP
LIMITED 4 512 618 890 22 563 094 450
Déc 2014 Options d’actions au personnel 425 000 22 563 519 450
Juin 2015 Options d’actions au personnel 3 300 000 22 566 819 450
Juil 2015 Conversion des actions préférentielles 26 988 980 22 593 808 430
Juil 2015 Distribution d’actions gratuites 1 506 220 104 24 100 028 534
Oct 2016 Augmentation de capital par conversion d’actions
préférentielles 630 325 909 24 730 354 443

293
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

SOCIÉTÉ MÈRE ET FILIALES

Siège : 11. Gambie 22. Nigéria 34. EBI SA Groupe Ecobank

Ecobank Transnational 42 Kairaba Avenue Ecobank Pan African Centre Les Collines de l’Arche
Incorporated P.O. Box 3466 (EPAC), Immeuble Concorde F
2365, Boulevard du Mono Serrekunda – The Gambia 270 B1 Ozumba Mbadiwe Avenue 76 route de la Demi-Lune
B.P. 3261, Lomé – Togo Tél. : (220) 439 90 31 – 33 Victoria Island, Lagos State 92057 Paris La Défense Cedex
Tél. : (228) 22 21 03 03 Nigeria France
(228) 22 21 31 68 12. Ghana Tél. : (234) 1 271 0391/92 Tél. : (33) 1 70 92 21 00
2 Morocco Lane, Off
Fax : (33) 1 70 92 20 90
1. Bénin Independence Avenue, 23. Ouganda
Rue du Gouverneur Bayol Ministerial Area Plot 8A Kafu Road 35. EBI SA Bureau de
01 B.P. 1280, Cotonou – Benin P. O. Box AN16746 Accra, Ghana P.O. Box 7368 représentation
Tél. : (229) 21 31 30 69 Tél. : (+233) 302 251 720 / 23 / 24 Kampala – Uganda Dashwood House
(229) 21 31 40 23 Tél. : (256) 417 700 100 7th Floor, 69 Old Broad Street
13. Guinée (Conakry) (256) 312 266 078 London EC2M 1QS,
2. Burkina Faso Immeuble Al Iman
United Kingdom
49, Rue de l’Hôtel de Ville Avenue de la République 24. Rwanda Tél. : +44 (0)20 3582 8820
01 B.P. 145 B.P. 5687 KN3 AV4
Ouagadougou 01 – Burkina Faso Guinea – Conakry P.O Box 3268 36. Ecobank bureau en China
Tél. : (226) 25 33 33 33 Tél. : (224) 627 27 27 15 Kigali – Rwanda Representative Office
(226) 25 49 64 00 (224) 666 70 14 34 Tél. : (250) 788 16 10 00 / Suite 20709, Building B, Soho
Centre d’Appel (250) 788 16 33 00 Galaxy, Nanzhugan Hutong,
3. Burundi (224) 664 100 100 Dongcheng, Beijing
6-Rue de la Science 25. São Tomé et Príncipe Beijing, China
B.P. 270 Bujumbura – Burundi 14. Guinée-Bissau Edifício HB, Travessa do Tél. : (8610) 66 29 00 98
Tél. : (257) 22 20 81 02 – 03 Avenida Amilcar Cabral Pelourinho
C.P. 126, Bissau – Guinea-Bissau C.P. 316 37. Ecobank Afrique du Sud
4. Cameroun Tél. : (245) 95 560 40 26 São Tomé – São Tomé e Príncipe Representative Office
Rue Ivy French- Bonanjo
Tél. : (239) 222 21 41 135 Rivonia Road
B.P 582 Douala-Cameroon 15. Guinée-Equatoriale
Block F, 8th Floor
Tél. : (237) 233 50 07 00/01 Avenida de la Independencia 26. Sénégal Sandown 2196
APDO.268, Malabo – Km 5 Avenue Cheikh Anta DIOP
5. Cap-Vert Johannesburg – South Africa
Républica de Guinea Ecuatorial B.P. 9095, Centre Douanes
Avenida Cidade de Lisboa Tél. : (27) 11 505 0300
Tél. : (240) 333 098 271 Dakar – Senegal
C.P. 374 / Praia (240) 555 300 203 Tél. : (221) 33 859 99 99 38. Ecobank bureau à Dubaï
Cape Verde
Representative Office
Tél. : (238) 260 36 60 16. Kenya 27. Sierra Leone Emaar Square - Building 1,
Fax : (238) 261 82 50 Ushuru Pension Plaza 3 Charlotte Street Office 504
off Muthangari Drive P.O. Box 1007
6. Centrafrique Down Town Dubai,
P.O. Box 49584, Code 00100 Freetown – Sierra Leone
Place de la République P.O. Box: 29926
Nairobi – Kenya Tél. : (232) 88 141 015 - 025
B.P. 910 Bangui – République Dubai – UAE
Tél. : (254) 20 288 30 00
Centrafricaine 28. Soudan du Sud Tél. : (971) 4 327 6996
(254) 20 496 80 00
Tél. : (236) 21 61 00 42 (254) 719 098 000 Koita Complex, Ministries Road, 39. Ecobank bureau en Ethiopie
P.O. Box 150, Juba Gerdi Rd Yerer Ber Area,
7. Congo (Brazzaville) 17. Liberia South Sudan SAMI Building, 6th Floor 602A
Immeuble de l’ARC, 3ème étage Sinkor, 11th Street Tél. : (211) 922 018 018 P.O. Box 90598
Avenue du Camp Tubman Boulevard (211) 922 118 118 Addis Ababa – Ethiopia
B.P. 2485, Brazzaville – Congo P.O. Box 4825
Tél. : (242) 06 621 08 08 29. Tanzanie Tél. : (251) 116 291 101
1000 Monrovia, 10 – Liberia
Acacia Building GSM : (251) 934 169 784
8. Congo (République Tél. : (231) 886 514 298
(231) 886974 494 Plot no. 84, Kinondoni Road eProcess International SA
Démocratique)
Cell: (231) 886 484 116 P.O.Box 20500, 2365, Boulevard du Mono
Siège et Agence Principale
Dar es Salaam – Tanzania B.P. 3261, Lomé –Togo
Avenue Kasa-Vubu N°2 18. Malawi Tél. : (255) 22 292 3471 Tél. : (228) 22 22 23 70
Commune de Gombe Ecobank House
Kinshasa – RD Congo Corner Victoria Avenue and 30. Tchad
B.P. 7515, Kinshasa Henderson Street, Private Bag 389 Avenue Charles de Gaulle
Tél. : (243) 99 60 16 000 Chichiri, Blantyre 3 – Malawi B.P. 87, N’Djaména – Chad
Tél. : (265) 01 822 099 Tél. : (235) 22 52 43 14/21
9. Côte d’Ivoire
Immeuble Ecobank 19. Mali 31. Togo
Avenue Houdaille Place de la Nation 20, Avenue Sylvanus Olympio
Place de la République Quartier du Fleuve B.P. 3302
01 B.P. 4107 – Abidjan 01 B.P. E1272 Lomé – Togo
Côte d’Ivoire Bamako – Mali Tél. : (228) 22 21 72 14
Tél. : (225) 20 31 92 00 Tél. : (223) 20 70 06 00
(225) 20 21 10 41 32. Zambie
22768 Thabo Mbeki Road
10. Gabon 20. Mozambique P.O. Box 30705
214, Avenue Bouët Avenue Vladimir Lenine Lusaka – Zambia
9 Étages, Montagne Sainte nº 210 – C.P. 1106 Tél. : (260) 211 67 390
B.P. 12111 Maputo – Mozambique (260) 211 250 056
Libreville – Gabon Tél. : (258) 21 31 33 44 (260) 211 250 057
Tél. : (241) 01 76 20 71 21. Niger
(241) 01 76 20 73 33. Zimbabwe
Angle Boulevard de La Liberté Block A, Sam Levy’s Office Park
Et Rue des Bâtisseurs 2 Piers Road
BP.13804 Niamey – Niger P.O. Box BW1464
Tél. : (227) 20 73 10 01 / Borrowdale
(227) 20 73 71 81 Harare – Zimbabwe
Tél. : (263-242) 851644-9 / 885058 /
885443 / 886607-8

294
 INFORMATIONS SUR LE GROUPE

CONTACTS ACTIONNAIRES

Questions au sujet de vos Pour acheter ou vendre Autre requête

actions ? des actions ETI investisseur
Veuillez contacter les registraires pour Nigéria Pour toute autre requête à propos d’un
toute question au sujet de : investissement dans ETI :
EDC Securities Limited
• Omission de dividendes 8th Floor Ecobank Transnational
Ecobank Pan-African Center (EPAC)
• V
 érification ou dématérialisation,
270 B1, Ozumba Mbadiwe Avenue Incorporated
pertes de certificats d’actions
Victoria Island, Lagos State
• Questions de succession Nigéria Relation investisseur
• C
 hangement d’adresse dans le registre Tél. : (234) 1226 5493
2365, Boulevard du Mono
des actionnaires (234) 1226 5361
B.P. 3261, Lomé – Togo
• P
 aiement des dividendes Tél. : (228) 22 21 03 03
directement sur un compte bancaire
Côte d’Ivoire Fax : (228) 22 21 51 19
(enregistrement des e-dividend) EDC Investment Corporation Contact : Ato Arku
ir@ecobank.com
• R
 etrait des doublons des listes d’envoi Avenue Houdaille,
de documents aux actionnaires Place de la République,
Plateau Imm. Ecobank, Secrétaire Général de la
• V
 érification du paiement de 2ème étage
dividendes. 01 BP 4107 Abidjan 01 – C.I. Société
Tél. : (+225) 27 20 21 50 00 / 74
Madibinet Cisse
Registraires (+225) 27 20 21 50 00 / 77
2365, Boulevard du Mono
Email: eic@ecobank.com
B.P. 3261, Lomé – Togo
Abidjan Tél. : (228) 22 21 03 03
Cameroon (228) 22 21 31 68
EDC Investment Corporation
Avenue Houdaille, EDC Investment Corporation Fax : (228) 22 21 51 19
Place de la République, 2ème Etage, Immeuble ACTIVA Contact : madicisse@ecobank.com
Plateau Imm. Ecobank, Rue Prince de Galles, Akwa
2ème étage BP 15385 Douala – Cameroon
Tél. : (237) 233 43 13 71
01 BP 4107 Abidjan 01 – C.I. Contact: edcceeac@ecobank.com
Tél. : +225 20 21 50 00/72
+225 20 21 50 00/20
Contact : Moise Cocauthrey
Ghana
Email : myao@ecobank.com EDC Stockbrokers Ltd
2nd Floor, 2 Morocco Lane,
Accra Off Independence Avenue,
Ministerial Area, P. O. Box AN16746
GCB Bank Limited
Accra – Ghana
Share Registry Department
Tél. : +233 302 610 400 / 302 634 165
Thorpe Road, High Street
Email: edctrading@ecobank.com
P. O. Box 134, Accra-Ghana
Tel: +233 0 244 338 508
Tél. : +233 0 302 668 656
+233 0 302 668 712
Contact: Michael K. Wereko
mwereko@gcb.com.gh
shareregistry@gcb.com.gh

Lagos
Greenwich Registrars and
Data Solutions Limited
274 Murtala Mohammed Way
Yaba, Lagos
Tél. : +234 (01) 2793168
+234 (01) 2793160-2
Email : info@gtlregistrars.com
Website : www.gtlregistrars.com

295
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

CUSTOMER CONTACT SERVICES

Services disponibles

Gestion de comptes • Solde du compte

• Donnée du compte
• Confirmation d’opération
• Confirmation de transfert
• Information sur le compte

Service cartes • Activation de carte pour les transactions en ligne

• Réinitialisation de code PIN
• Blocage de carte

Réclamation • Réclamations liées aux distributeurs automatiques et aux points

de vente
• Réclamations liées aux cartes
• Réclamations liées aux opérations
• Retards liés aux services et produits
• Comportement du personnel
Support numérique • Ecobank Online
• Omni Lite
• Omni Plus
• Ecobank Mobile
• eAlertes
• AOP (ouverture de compte en ligne)

Questionnaire • Gestion des retours clients et médiation

satisfaction clients

Information générale • Information sur les produits et services Ecoabnk

• Taux d’intérêt et taux de change
• DAB et agences
• Coordonnées agences
• Conditions d’ouverture de compte
• Frais et charges

Plateforme d’appels • Mise à jour des clients et règlement des plaintes

• Vente en ligne et marketing

296
 INFORMATIONS SUR LE GROUPE

Si vous avez des questions, veuillez envoyer un email ou contacter l’un de nos centres d’appels (tableau ci-
dessous) ou envoyez nous un email à : ecobankenquiries@ecobank.com

Country RCC RCC RCC RCC Advantage RCC

Main Number Toll Free Premier Number Centre
Number

Benin +229 21315030 Francophone

Burkina Faso +226 25327900 +226 25327979 Francophone
Burundi +257 22280392 Francophone
Cameroun +237 233505300 +237 233505350 Francophone
Cap Vert +238 26 03 660 +238 26 03 660 Francophone
Centrafrique (République) +236 72278960 Francophone
+236 72752603
Congo Brazzaville +242 058020100 Francophone
Côte d’Ivoire +225 2721210021 80080088 Francophone
Congo (RDC) +243 996016000 Francophone
Gabon +241 01791700 +241 (0)11791700 +241 (0)11791700 Francophone
Gambie +2204399033 Anglophone
Ghana +233 302213999 0800003225 (MTN/ +233 302213999 Anglophone
AirtelTigo only)
080030000
(Vodafone only)
Guinée Bissau +245 965296800 Francophone
Guinée Conakry +224 664100100 Francophone
Guinée Equatoriale +240 555300203 Espagnole
+240 555300270
Kenya +254709573000 8002212218 Anglophone
+254719098000
+254204968000
Liberia +231881506900 Anglophone
+231881506901
Malawi +265999970355 Anglophone
+265999970357
+265310002329
Mali +223 44979444 +223 44979449 Francophone
Mozambique +258 21341300 Lusophone
+25821313344
+258828415945
+258847184468
Niger +227 20731360 +227 20731373 Francophone
Nigéria 07005000000 0700PREMIER 0700PREMIER 0700ADVANTAGE Anglophone
+2347080653700 (07007736437) (07007736437) (070023268243)
+23412701323
Ouganda 256757080054 Anglophone
256417700100
256757080054
2566312354100
Rwanda +250788384000 Anglophone
+250788161000
Sao Tome & Principe +239 222 21 41 Lusophone
+239 222 26 72
Sénégal +221 33 849 23 00 Francophone

297
GROUPE ECOBANK
RAPPORT ANNUEL 2021

Pays Numéro Numéro gratuit Numéro Numéro Centre

principal service avantage
premier
Sierra Leone +232 88326326 +232 88326326 +232 88141011 Anglophone
Soudan du Sud +211922018018 Anglophone
+211922118118
Tanzania 0800110021 800110021 Anglophone
Tchad +235 22524314 3202 Francophone
+235 65 72 36 23
Togo +228 22537650 Francophone
Zambie +260211367390 Anglophone
Zimbabwe +2637713977171 Anglophone

298
Ecobank Transnational
Incorporated
The Pan African Centre
2365, boulevard du Mono
B.P. 3261, Lomé – Togo
www.ecobank.com