Vous êtes sur la page 1sur 85

COMPTABILTE GENERALE ET GESTION FINANCIERE DES

ENTREPRISES
UNIVERSITE HASSAN II AÏN CHOK
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ELECTRICITE DE
MECANIQUE

ANNEE: 2009 – 2010

M. BOUJIDA Bouchta

Février 2009

1
CHAPITRE PREMIER
La comptabilité générale au service de l’entreprise

1- La Notion d’entreprise
1-1 Définitions.

Pour saisir la notion d’entreprise, plusieurs définitions peuvent


être avancées. Nous retenons les plus simples :
- Une entreprise est un lieu socialement organisé ayant pour objet
de produire, à l’aide de facteurs de production acquis sur le
marché, des biens ou services destinés à être cédés sur les
marchés.
- Une entreprise est un groupe de personnes organisés pour
produire des biens et/ou des services destinés au marché. 2
En conséquence:

Ainsi définie, une entreprise peut désigner une société


industrielle ou Commerciale. ex:
Pour fonctionner:
- Elle doit disposer d’un système d’information permettant aux
décideurs de prendre les bonnes décisions.
- Elle doit garder les traces des transactions effectuées avec ses
partenaires.
- Elle doit mettre en place un système de mesure de coûts de
production.

3
1-2 L’entreprise, un système ouvert sur l’extérieur

De part son activité et son existence même, l’entreprise se


trouve au cœur d’un système mettant en relation un certain
nombre de Partenaire:
Elle a besoin de capitaux fournis par les différents opérateurs
Elle doit bénéficier de services non marchands fournis par les
Administrations Publiques.
Elle a besoin:
- de main d’oeuvre qualifiée.
- de matières premières et autres biens de consommation
courante, donc des fournisseurs.
- d’agents économiques (clients) pour pouvoir écouler
- ses marchandises.
4
1-3 Classification des Entreprises

Cette classification peut se faire suivant un certain nombre de


critères. On en retiendra deux:
A- Classification selon le critère juridique
La considération de la propriété du capital d’une entreprise
permet de distinguer trois sortes d’entreprises :
-Entreprises publiques.
-Entreprises semi-publiques.
-Entreprises privées.

5
B- Classification des entreprises suivant l’activité
économique

La considération du domaine d’activité conduit à


distinguer trois grandes catégories d’entreprises:

- les entreprises du secteur primaire,

- les entreprises du secteur secondaire,

- les entreprises du secteur tertiaire.

6
1-4 L’organigramme interne des entreprises

Au sein d’une entreprise, on peut distinguer

plusieurs fonctions plus au moins importantes selon

sa taille et son domaine d’activité.

7
1-5 Organisation d’une entreprise de taille moyenne.

-Fonction commerciale.
-Fonction production.
-Fonction personnel.
-Fonction administrative
-Fonction financière.
-Fonction comptable.

La fonction comptable enregistre les informations


concernant les flux générés par l’ensemble des fonctions
de l’entreprise. Elle obéit aussi à des contraintes légales
et est destinée à la Direction Générale et à l’extérieur
(administration, banquiers , fournisseurs etc.)
8
Organigramme d’une entreprise industrielle de taille moyenne

Direction générale

Direction Direction Direction


commerciale administrative et technique
financière

Service Service Service Service Chef Bureau


ventes marketing de comptable atelier d’aide
personnel
9
2- La notion de flux économiques

2-1 Définition

L’ensemble des relations qui lient une entreprise à ces


partenaires économiques se matérialise, d’un point de
vue économique et comptable, par l’existence d’un
flux.
Nous pouvons donc définir un flux comme étant un
mouvement d’un bien physique, monétaire ou
financier d’un point de départ qui est l’unité
économique d’origine vers un point d’arrivée qui est
10
l’unité économique destinataire.
2-2 Différentes catégories de flux

- flux interne

- flux externe

2-3 Interprétation des flux

Exemples schématiques:
- Achats de marchandises (espèces).
- Règlements de salaires par chèques.
- Emprunt bancaire.
- Achat de marchandises à crédit. 11
3 La notion de Comptabilité Générale

Le rôle premier de la comptabilité est alors


d’enregistrer l’ensemble des flux de l’entreprise ayant
une incidence sur l’un des éléments de son patrimoine.
3-1 Définition
La comptabilité Générale est une branche des
sciences économiques ayant pour objet la collecte, le
classement, le traitement et l’analyse des données
chiffrées au sein de l’entreprise.
Elle permet de décrire toute l’activité de l’entreprise
au cours d’une période annuelle appelée « exercice
comptable ».
12
3-2 Objet de la comptabilité générale

La comptabilité générale enregistre de façon


systématique toutes les opérations réalisées par
l’entreprise selon une organisation variable dans sa
forme ou sa périodicité mais qui comporte
Invariablement :
- L’enregistrement par ordre chronologique des
opérations au fur et à mesure de leur constatation au
sein d’un document appelé: le « journal ».
- Le regroupement périodique des mouvements qui
ont affecté les comptes de l’entreprise dans: le « grand
livre ».
- L’établissement de comptes annuels : bilan, compte
de résultat et annexe.
13
3-3 L’objectif de la comptabilité générale :

- La comptabilité générale est un instrument de


gestion et un tableau de bord pour l’entrepreneur.
- La comptabilité générale est un outil d’information :
banquiers, clients, fournisseurs, État, assurances,
consommateurs,etc.
- La comptabilité est un moyen de preuve en cas de
litige avec un tiers ( obligations fiscales).

14
4- Développement de la comptabilité au Maroc
Dans le processus d’évolution de la comptabilité
générale au Maroc on peut constater deux grandes
périodes:
- La période d’avant 1992 Où c’est les plans
comptables Français de1957 puis celui de 1982 qui
étaient adoptés.
- La période d’après 1992 durant laquelle un
premier plan comptable marocain a vu le jour.
A partir de l’année 1994 toutes les entreprises
marocaines sont obligées de tenir leur comptabilité
sur la base du plan comptable marocain.
Le plan comptable est une liste exhaustive de
tous les comptes dont les entreprises auront besoin
afin de décrire leurs activité.
En élargissant la liste des comptes, le plan
comptable a tenu comptes de la spécificité de chaque
entreprise. 15
5-Les principes de la comptabilité générale

• Principe de l’homogénéité de l’information


L’ensemble des données comptables est organisé
et présenté dans le cadre d’un système normalisé.
La terminologie employée et les règles de
classement ou de présentation sont donc
commune à l’ensemble des entreprises
D’une part cela facilite la lecture et l’interprétation
des documents,donc même méthode d’analyse.
D’autre part cela permet de suivre l’évolution d’une
année à l’autre de l’ensemble des entreprises de la
même manière, donc même méthode d’évaluation. 16
• Principe de la globalité de l’information:
Une fois regroupées dans les divers
documents de synthèse, les données
comptables permettent une vision globale de
l’entreprise.
Ainsi, le bilan présente l’ensemble des
droits détenus par l’entreprise et les
obligations auxquelles elle est tenue. Il s’agit
des ressources et des emplois de
l’entreprise.
Dans le même esprit, le compte de
résultat montre l’ensemble de flux de
charges et de produits qui ont concerné
l’entreprise au cours de l’exercice
comptable. 17
• Principe de sincérité de l’information
Les fondements de la comptabilité reposent, avant
tout, sur la sincérité et la véracité des comptes. Les
documents établis doivent être d’une logique
rigoureuse s’inscrivant dans un cadre stricte.
A ce propos s’il est parfois tentant pour un chef
d’entreprise « d’habiller ses comptes, en fonction
des entités à qui il les destine, cette pratique reste
toutefois limitée.
La certification des comptes par les commissaires
aux comptes s’inscrit d’ailleurs dans cette optique de
transparence. Leur certificat atteste que les comptes
ont bien été établis dans le respect des normes
comptables en vigueur. 18
Le Code Général de la normalisation Comptable
marocain(CGNC) tout en précisant les mécanismes
de base de la comptabilité, a retenu d’autres
principes fondamentaux:
- Le principe de la continuité de l’exploitation:
L’entreprise doit établir ses états de de synthèse à la
fin de l’exercice dans le perspective d’une poursuite
normale de ses activités.
- Le principe du coût historique:

19
Les éléments du patrimoine de l’entreprise doivent
demeurer inscrits, en comptabilité générale, à leur
valeur d’entrée exprimé en unité monétaire courante
à la date d’acquisition.
- Le principe de prudence.
Les produits ne sont pris en compte et inscrits que
s’ils sont définitivement acquis à l’entreprise.
- Le principe de clarté.
Les éléments d’actif et de passif doivent être évalués
séparément sans aucune compensation,

20
6-L’enregistrement des flux dans l’entreprise
L’enregistrement comptable des opérations de
l’entreprise s’effectue en terme de ressources et des
emplois.
6-1 Les Ressources.
Il s’agit de l’ensemble des moyens financiers dont
dispose l’entreprise. Ces moyens sont regroupés
selon leur origine et selon la date d’échéance à
laquelle l’entreprise devra rembourser les sommes
perçues (capital apporté par les actionnaires, prêts,
découverts accordés par les banques, crédit
fournisseurs…).
21
Ainsi, on entend par ressource le moyen qui a
permis l’opération.
6-2 Les Emplois.
Il s’agit d’une présentation de ce que
l’entreprise a fait des ressources mises à sa
dispositions. Ces ressources peuvent être
utilisées par exemple, soit pour acquérir des
immobilisations ( machines…) soit pour
constituer des stocks de matières
consommables nécessaires à la production,
soit simplement déposées à la banque ou en
caisse.
Par conséquent , comptabiliser une opération
(un flux) revient à préciser le moyen de
l’opération, c.à.d. la ressource et à montrer
comment cette ressource a-t-il été utilisée:
l’emploi. 22
Exemple d’application:
Achat de matières premières par caisse pour 1.000 dh
et d’une machine pour 10.000 dh.
6-3 Application sur le tableau des ressources et
emplois:
Pour commencer son activité commerciale, le
commerçant Omar a effectué les opérations
suivantes en dh:
a/ Apport d’un local commercial d’une valeur de
200.000 et de l’argent déposé en banque d’un
mentant de 130.000.
b/ Acquisition par chèque d’un matériel de
transport et d’un matériel de bureau pour
respectivement 80.000 et 6.000.
c/ Retrait de la banque pour alimenter la caisse
20.000.
23
d/ Achat de marchandise pour une valeur de 17.000
dont 10.000 par chèque et le reliquat contre espèces.
e/ Vente de marchandise, ayant coûté 5.000 pour
une valeur de 6.000 . Le règlement est effectué
comme suit: 4.000 par chèque et 2.000 en espèces.
f/ Vente de marchandise ayant coûté 3.000 pour un
montant de 2.500, 1.500 sont réglés au comptant par
chèque, le reste à crédit.
g/ Recouvrement de le créance relative à
l’opération (f) en recevant un chèque de 600 et des
espèces de 400.
Travail à faire:
Analyser toute les opérations effectuées par
l’entreprise 0mar en terme des ressources et emplois.
24
Commentaire du tableau des emplois des ressources:
- pour l’ensemble des opérations comme pour chaque
opération, la somme des emplois est égale à la somme des
ressources.
- L’égalité des ressources et des emplois traduit tout
simplement le principe selon lequel : toute ressource est
nécessairement employée.
- La banque par exemple, intervient dans le tableau
plusieurs fois. Trois fois en tant que ressource et quatre
fois en tant qu’emploi. Ainsi pour suivre minutieusement
tous les flux de la banque, il est proposé de les enregistrer
dans un tableau en « T ».
6-4 La présentation du compte schématique.
.

25
6-4-1 Définition et présentation du compte.
Pour chaque opération intervenant dans l’entreprise, la
comptabilité générale prévoit un tableau en T appelé
«compte schématique » qui enregistre tous les
mouvements en dégageant leurs soldes.

Débit ( emplois) Crédit (ressources)

6-4-1-1 Le débit du compte.


Par convention la partie gauche, destinée à enregistrer
les emplois est appelée débit d’un compte.
Par conséquent, débiter un compte signifie inscrire un
montant à son débit.
6-4-1-2 Le crédit du compte.
Il correspond à la partie droite du compte. Il est réservé
aux ressources. Ainsi, créditer un compte c’est
inscrire un montant à son crédit.
26
6-4-1-3 Le solde du compte.
Le solde du compte est la différence entre le total de son
débit et celui de son crédit. Ainsi, un compte peut
présenter trois situations:
- Si le total débit est supérieur au total crédit, le solde
du compte est débiteur.
- Si le total du débit est inférieur au total crédit, le solde
est alors créditeur.
- Si le total débit est égal au total crédit, le compte est
soldé: le solde est nul.
6-4-1-4 Exemples d’application sur le comte schématique.
Reprendre le tableau précédent des emplois et des
ressources et déterminer les soldes des comtes
suivants: banque, Caisse, Capital, Client.

27
6-4-1-5 Le principe de la partie double.
Le principe de la partie double signifie que la
comptabilisation d’une opération se traduit par une
double écriture: une première écriture concerne le
débit d’un ou de plusieurs comptes et une seconde
écriture, imputée au crédit d’un ou de plusieurs autres
comptes.
- Application :
a/vente de marchandise pour 2.500 dh dont 1.500
sont réglés par chèque et le reliquat à crédit.
b/ Acquisition d’un matériel industriel pour 40.000 dh
15.000 par chèque, 10.000 en espèces et le reste à
crédit.
28
7- Présentation du plan comptable marocain (PCM).
La comptabilité générale marocaine propose une
liste exhaustive et ordonnée des comptes dont les
entreprises pourront avoir besoin . Cette liste
intégrale des comptes est appelée: le Plan Comptable
marocain.
7-1 La classification des comptes du PCM.
Pour faciliter le repérage des différents comptes
du plan marocain, la comptabilité propose une
codification décimale.
Il s’agit de numéroter les différents comptes du
plan selon un code allant de 0 à 9 pour faciliter leur
classement et donc leur recherche dans ledit plan.

29
Les dix grandes catégories de comptes sont
appelées « classes » ou « masses ».
Chaque classe étant divisée en rubriques qui à leur
tour sont subdivisées en poste. Les postes se
décomposent de comptes principaux. Ce sont ces
comptes qui sont utilisés par les entreprises dans
l’enregistrement quotidiennes de leurs opérations.
Par ailleurs, les entreprises qui ont besoin de plus
de détail peuvent utiliser les comptes
divisionnaires, c’est-à-dire les comptes à cinq chiffres.

30
Exemple de subdivisions de la classe 1: financement
permanent:

Classe1 Rubrique11 Poste 111


Financement Capitaux Capital social
Permanent propres ou personnel

Compte principale1117 Compte divisionnaire 11171


Capital personnel Capital individuel

31
7-2 Les comptes de situation.
Il s’agit des comptes des cinq 1ères classes du PCM
lesquels forment le bilan.
Classe 1 : Comptes de financement permanent.
Classe 2 : Comptes d’actifs immobilisé.
Classe 3: Comptes d’actif circulant (hors trésorerie).
Classe 4: Comptes du passif circulant (hors trésorerie)
Classe 5: Compte de trésorerie.
7-3 Les comptes de gestion.
Classe 6: Comptes de charges
Classe 7: Comptes de produits
Classe 8: Comptes de résultats

32
Ces trois classes de gestion forment le support de
deux états se synthèse appelés: Compte de produits
et charges(CPC) et état des soldes de gestion(ESG).
La classe 9 réservée à la comptabilité analytique et la
classe 0 concerne les comptes dits « spéciaux ».

33
CHAPITRE 2 :L’ETABLISSEMENT DES
ETATS DE SYNTHESE.
1- LE BILAN: Définition, structure et interprétation
1-1 Définition.
Le bilan est un état de synthèse qui permet
de décrire en terme d’emplois et de ressources la
situation du patrimoine de l’entreprise à une date
donnée. C’est un tableau dont la partie des
ressources est appelée « Passif » est celle des
emplois est dénommée « Actif ».
1-2 Structure du bilan.
Le bilan est déterminé à partir des comptes de
situation, c’est-à-dire des classes 1,2,3,4,5 du PCM.
Les éléments du bilan sont classés par ordre croissant
de liquidité. 34
Exemple chiffré d’un bilan

Actif Montant
2- Actif immobilisé 66.000
21- immobil. en non- valeurs 6.000
22- immobilisa. Incorporelles 30.000
23- immobilisa. Corporelles 20.000
24/25- immobilisa.financières 10.000
27- écart de conversion actif
3- Actif circulant( hors tréso.) 30.000
31- stocks 13.000
34- créances de l’actif circul. 8.000
35- titres et valeurs de plas. 9.000
5- trésorerie 7.000
51- trésorerie actif 7.000
Total 103.000 35
Passif Montant
1- financement permanent 70.000
11- capitaux propres 19.000
13- capitaux propres assimilés 5.000
14- dettes de financement 36.000
15- provisi. durables pour risque et charge 10.000
17-écart de conversion passif
4- Passif circulant (hors tréso) 33.000
44- dettes du passif circulant 27.000
45- autres provi. Pour risques et charges 6.000
47- écarts de conversion passif(élém. circ)
5- Trésorerie
55- trésorerie passif
36
Total 103.000
PS:Les fonds propres:
Encore appelés capitaux propres, traditionnellement
regroupés en haut à droite du bilan résultent de la
différence de ce que l’entreprise possède (les actifs)
et ce qu’elle doit (les dettes).Ainsi:

FONDS PROPRES = ACTIFS – DETTES


FONDS PROPRES + DETTES = ACTIF
1-3 Fonctionnement des classes du bilan.
La classe 1- financement permanent:
Regroupe l’ensemble des fonds propres et étrangers,
mis à la disposition de la société pour une durée
>12mois.
La classe 4- passif circulant(hors trésorerie)
37
Elle représente le montant des fonds d’origine
interne(provisions) ou externe(dettes) et ce quel que
soit leur délai d’exigibilité.
La classe 5- Trésorerie- Passif.
Cette dernière classe du passif comporte
généralement les crédits offerts par les banques pour
une courte durée: crédit d’escompte, découvert
bancaire, facilité de caisse…
L’actif du bilan représente la manière dont l’entreprise
a utilisé ses ressources du passif. Il se décompose en
trois grande classe:
La classe 2- Actif immobilisé.
Se compose de tous les biens et valeurs destinés à
rester dans l’entreprise( plus d’un an).

38
ps: Les immobilisations qui font l’objet de dépréciation
de leur valeur, sont assorties de correction sous
forme d’amortissement et de provisions.

39
La rubrique 21- immobilisations en non valeurs
Cette rubrique présente un cas particulier. Il s’agit
d’un ensemble de charges et de frais que l’entreprise
décide d’immobiliser car ils se rattachent à plusieurs
exercices comptables par ex. frais de constitution, de
publicité...

La classe 3- Actif circulant (hors trésorerie).


Elle représente l’ensemble des biens et valeurs liés à
l’activité d’exploitation tels que les stocks, les
créances d’exploitation, les titres et valeurs de
placement…
40
Les éléments de l’actif circulant sujets à dépréciation
sont assortis de correction sous forme de provisions
pour dépréciation.
La classe 5 - Trésorerie actif.
Elle traduit les mouvements de valeurs en espèces:
chèques, virements ainsi que les opérations
bancaires présentant des soldes débiteurs chez
l’entreprise: facilités accordées par la Banque.

41
Exercice
La situation patrimoniale de l’entreprise Omar au 1er
janvier 2000 et au 31de la même année se présente
comme suit:
Comptes de situation 02/01/2000 31/12/2000
Fonds commercial 80.000 90.000

Caisse 20.568 16.378


Clients effets à recevoir 61.083 59.977
Clients 125.866 122.793
Fournisseurs 150.686 169.656
Fournisseurs- effets à payer 65.365 81.226
Marchandises en stock 55.000 74.213
Dépôts et caution versés 8.661 8.661
Dépôts bancaires 35.586 32.78242
Matériel de bureau 85.105 80.440

Matériel de transport 79.400 63.520

Mobilier de bureau 25.650 32.985

Capital À déterminer À déterminer

Travail à faire:
1/ Établir le bilan de l’entreprise au 01/01/2000(ouvertu)
2/ Établir le bilan de l’entreprise au 31/12/2000(fermetu)
3/ Déterminer le résultat de l’activité de l’entreprise au
cours de l’année 2000.
43
Exercice 2.
M. Moussa, exploitant agricole, veut établir le bilan de
son exploitation. Il vous communique la valeur des
éléments qu’il possède au 10 Octobre:
- Terrain: 3.000.000
- Construction: 2.000.000
- Dettes envers les fournisseurs: 8.000
- Tracteur: 400.000
- Camionnette: 50.000
- Stock d’engrais: 30.000
- Emprunt au Crédit Agricole: 32.000
- Stock de semences: 15.000
- Fonds déposés à la BMCE: 120.000
- Avoirs en caisse: 25.000
44
Travail à faire:
- Trier les éléments d’actif et de passif, conformément
au P.C.G. .
- Déterminez la valeur du Capital au 10 Octobre.

45
2- LE COMPTE DE CHARGES ET DE PRODUITS.
(COMPTE DE RESULTAT)

2-1 Présentation
Le compte de résultat est un document de synthèse
qui regroupe à son débit, l’ensemble des charges
supportées au cours de l’exercice:compte de la classe 6
et à son crédit, l’ensemble des produits enregistrés au
au cours de l’exercice:compte de la classe 7.
Les produits regroupent l’ensemble des ventes de
marchandises et des services.
Les charges regroupent l’ensemble des achats et des
frais nécessaires à l’exploitation de l’entreprise.

46
2-2 Structure du compte des charges et produits.
Ce compte est établi à partir des comptes de gestion
regroupés dans les classes : 6,7, et 8.
- La classe 6: comptes de charges.
Elle comporte quatre rubriques:
+ 61 Les charges d’exploitation.
+ 63 Les charges financier.
+ 65 Les charges non courantes.
+ 67 Les impôts sur les résultats.
- La classe 7: Comptes de produits.
Elle se compose de trois rubriques:
+ 71 Les produits d’exploitation.
+ 73 Les produits financiers.
+ 75 Les produits non courants.

47
- La classe 8: Comptes de résultats.
Six nivaux de résultats sont distingués:
+ 81 Résultat d’exploitation
+ 83 Résultat financier
+ 84 Résultat courant
+ 85 Résultat non courant
+ 86 Résultat avant impôt
+ 88 Résultat net de l’exercice

48
Le compte des produits et charges permet de
décomposer le résultat net de l’exercice en trois
nivaux:
- Le résultat d’exploitation est obtenu par la différence
entre l’ensemble des produits et l’ensemble des
charges d’exploitation.
- Le résultat financier est la différence entre les produits
financiers et les charges financières.
Le résultat d’exploitation plus le résultat financier
donne le résultat courant. C’est le résultat qui découle
de l’activité normale et courante de l’entreprise.
- Le résultat non courant est déterminé par les produits
non courant et les charges non courantes.
Le résultat net dégagé est reporté au passif du Bilan:
poste 119: Résultat net de l’exercice, avec signe + ou -
49
La détermination du résultat de l’exercice
Produits, Charges, Résultats Exercice Exercice
N N -1
I- Produit d’exploitation
II- Charges d’exploitation
III- Résultat d’exploitation ( I- II )
IV- Produits financiers
V- Charges financières
VI- Résultat financier (IV –V )

VII- Résultat courant ( III + VI )

VIII- Produits non courants


IX- Charges non courants
X- Résultat non courant ( VIII – IX )
50
La détermination du résultat de l’exercice
( suite )

XI – Résultat avant impôt ( VII + X ) Exercice Exercice


N N-1
XII –Impôt sur les résultats

XIII- Résultat de l’exercice ( XI –XII )

51
Compte schématique de produits et charges

Charges classe 6 Produits classe 7


D Charges C D Produits C

+ - - +
   

52
2-3 La notion des Stocks
Les stocks sont inventoriés évalués et pris en
compte uniquement en début et en fin de période
comptable.
La méthode de l’inventaire consiste à faire
disparaître en fin d’année le stock initial et à faire
apparaître le stock final.
L’intérêt de l’inventaire est de déterminer le coût
d’achat des matières 1eres utilisées ou le coût d’achat
des marchandises vendues ou encore la production
stockée de l’exercice.
Variation de stock de mat.1eres et march. = SI –SF
Coût d’achat des march. vendues = SI + achats de la
période – SF = achats de la période +ou – variation de
stock( peut être positif comme négatif).
53
Variation du stock produits finis =SI(stock initial)- SF
(stock final)
Si la variation>0 (positive) = déstockage
Si la variation<0 = stockage( on a vendu moins que ce qu’on a
acheté ).

Exemple:
Une entreprise en début d’exercice a un stock initial de
100.000 DH.
En cours d’exercice elle achète des marchandises pour
285.000 DH.
En fin d’exercice l’inventaire mentionne un stock final
de 80.000 DH
Donc SI = 100.000, Achats =285.000, SF = 80.000

Déterminer la valeur de la marchandise vendue.


54
1ère opération : annulation stock initial

Débit stock de marchandise Crédit


100.000 100.000

Variation de
stock
100.000 80.000
Sd = 20.000

2ème opération : constatation stock final

Stock de marchandise
80.000

Achat de marchandise = 285.000 + variation de stock 20.000 = 305.000


Donc déstockage : la quantité vendue est > à la quantité achetée.
55
Application:
Les comptes de gestion de l’entreprise MANOC
présentent les soldes suivants en DH.
• Achat de marchandise 100.000
• Achat de matière première 200.000
• Prime d’assurance 8.500
• Achats de petites fournitures de bureau 5.000
• Salaires payés 40.000
• Payement d’eau et d’électricité 5.000
• Payement d’impôts et taxes 10.000
• Construction d’un magasin par l’entreprise
par elle-même 20.000
• Règlement du loyer du magasin 5.000
• Règlement facture réparation mat. Transport 1.000
56
. Revenus des titres de participation 77.000
. Subventions reçus 4.500
• Pénalité et amande fiscale 1.500
• Ventes de produits sur le marché local 400.000
• Intérêts des prêts accordés aux personnel 1.500
• Diverses cotisations sociales(CNSS,mutuelle) 10.000
• Achat de petits outillages 500
• Achat d’emballage 8.000
• Vente de marchandise au Maroc 150.000
• Intérêts d’un emprunt bancaire 3.000
• Impôt sur le résultat 103.725
Travail à faire:
A partir du tableau ci-dessus, établir le compte de
produits et charges de l’entreprise et déterminer le
compte de résultat, sachant que:

57
La situation des stocks au début et à la fin de l’exercice
se présente comme suit.

Stock Stock
final initial
Matière premières 70.000 80.000
Produits finis 200.000 150.000
Marchandises 30.000 25.000

58
Regroupement des comptes de charges et de produits
6 Comptes de charges.
61 Charges d’exploitation 398.000
612 Achat revendus de marchandise 95.000
Achat de marchandise 100.000
Variation de stocks de marchandises - 5.000
612 Achats consommés de matières et fournitures 228.500
Achats de matières premières 200.000
Achats de petites fournitures de bureau 5.000
Achats d’emballages 8.000
Achats de petits outillage 500
Achats non stockés de mat.et fournitures 5.000
Variations de stocks de matières 1er +10.000
613/614 Autres charges externes 14.500
Location et charges locatives 5.000
Primes d’assurances 8.500
Entretien et réparations 1.000

59
616 Impôts et taxes 10.000
617 Charges du personnel 50.000
Rémunération du personnel 40.000
Charges sociales 10.000
61 Charges financières 3.000
631 Charges d’intérêts 3.000

56 Charges non-courantes 1.500


Pénalités et amendes fiscales 1.500
67 Impôts sur les résultats 103.725
670 Impôts sur les résultats 103.725

Total des charges 506.225

60
7 Comptes de produits

716 Produits d’exploitation 620.000


711Ventes de marchandises 150.000
712 Ventes de biens et services produits 400.000
713 Variation de stocks de produits +50.000
714 Immobili. Prod. Par l’ense pour elle même 20.000

73 Produits financiers 78.000


732 Produits des titres de part. et des autres immob. 77.000
738 Intérêts et autres produits financiers 1.500

75 Produits non courants 4.500

Total 703.000

61
Compte de produits et charges de l’entrepris MARCO

Produits, charges, résultat Montants


I- Produits d’exploitation 620.000
Vente de marchandise( en l’état ) 150.000
Ventes de biens et services produits 400.000
Chiffre d’affaire 550.000
Variations de stocks produits 50.000
Immob. Produites par l’entrep. pour elle-même 20.000
II- Charges d’exploitation 398.000
Achats revendus de marchandises 95.000
Achats consommés de mat. 1ere et fournitures 228.500
Autres charges externes 14.500
Impôts et taxes 10.000
Charges du personnel 50.000
RESULTAT D’EXPLOITATION ( I- II ) 222.000
62
Compte de produits et charges de l’entreprise MARCO:suite
IV- Produits financiers 78.500
Produits des titres de participation 77.000
Intérêts et autres produits financiers 1.500
V- Charges financières 3.000
Charges d’intérêts 3.000
VI- Résultat financier 75.500
VII- Résultat courant 297.500
VIII- Produits non courant
4.500
4.500
Subventions d’équilibre
IX- Charges non courantes
1.500
1.500
Autres charges non courantes
X- Résultat non courantes ( VIII- IX )
3.000
XI- Résultat avant impôt 300.500
XII- Impôts sur le résultat 103.725
63
XIII- Résultat de l’exercice ( XI- XII ) 196.775
3- LES SYSTEMES COMPTABLES D’ENREGISTREMENT
Le traitement comptable des opérations de
l’entreprise est effectué selon un type d’organisation
comptables bien déterminée, conduisant à établir les
documents de synthèse nécessaires à la production de
l’information financière.
Les étapes de cette organisation sont:
- Collecte et classement des pièces
justificatives( bulletins de paye, souches de chèques,
factures, plan d’amortissement, reçu de règlement…).
- Enregistrement des opérations dans un document légal
obligatoire appelé « LE JOURNAL »;
- Report des opérations du journal dans un document
appelé « LE GRAND LIVRE ».
- Établissement de LA BALANCE des comptes.
- Établissement des documents de synthèse à partir de la
balance.

64
3-1 Le livre Journal.
Il s’agit d’un document comptable qui enregistre de
façon chronologique toutes les opérations effectuées
par les entreprises. C’est un registre obligatoire qui
doit être tenu avec le plus grands soins, sans blanc ni
rature. Les opérations y sont enregistrées sous forme
d’articles. Un article du journal doit faire apparaître les
éléments suivant:
- La date de l’opération
- Le code et l’intitulé (titre) du compte débité
- Le code et l’intitulé (titre) du compte crédité
- Le montant de l’opération
- Le libellé de l’opération ( justificatif )

65
Le tracé du journal
la date Montants Montants
N°de Comptes débités débits Crédits
compte à
débiter ou ( libellé )
à créditer Comptes crédités
( libellé )

Libellés
----------- ----------- ----------- -------- ----------

Total N N

66
Exemple d’application sur le journal
L’entreprise MARCO a effectué au cours de la 1ere décade du
mois de Mai les opérations suivantes en DH.
- 04/05 Achat de marchandises par chèque pour 1000.
- 06/05 Achat de mat. 1ères pour 5.000; 2.000 sont réglés par
chèque , le reliquat étant à crédit.
- O8/05 Vente de produits finis pour un valeur de 14.000; le
règlement est effectué comme suit:10.000 par chèque,3.000 en
espèces, 1.000 à crédit.
- 10/05 Vente de marchandise à crédit 8.000.
- 12/05 Règlement de dettes fournisseurs par virement bancaire
2.500.
- 13/05 Recouvrement de créances client de 7.000 dont 4.000 par
chèque et le reste en espèces.
- 15/05 Retrait de la Banque pour la Caisse 3.500.
- 15/05 Paiement des salaires pour 5.000, 50% chèque.50 caisse
Enregistrer au Journal les opérations ci-dessus. 67
Remarques:
- En chaque bas de page , il est nécessaire de
calculer le total débit et le total crédit et de les porter en
tête de la page suivante
- L’égalité débit = crédit est vérifiée aussi bien pour
chaque article du journal que pour l’ensemble des ces
articles . Il s’agit du principe de la partie double qui
fonde l’enregistrement comptable des opérations
- L’enregistrement chronologique des op. au journal
rend leur exploitation difficile. Ainsi pour connaître le
solde du compte « banque » par exemple il faut
parcourir tout le journal à la recherche des
mouvements ayant affectés ce compte; travail
fastidieux dans le cas d’un journal comportant un
nombre important d’opérations.
68
Pour résoudre ce problème la comptabilité générale
propose de regrouper toutes les opérations de même
nature dans des comptes schématiques appropriés.
L’ensemble de ces comptes forme un autre document
comptable appelé: le Grand livre.
3-2 Le grand livre
Le grand livre est un document comptable
obligatoire. Il regroupe par nature l’ensemble des
comptes figurant au journal.
Chaque compte doit faire apparaître le solde au début
de l’exercice, les mouvements débit et les mouvements
crédit, depuis le début de l’exercice ainsi que le solde
en fin d’exercice.

69
Le grand livre se présente généralement sous forme de
fichier avec chaque fiche pour chaque compte.

COMPTE
Débit Crédit
Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants

Exemples d’application sur le grand livre:


Reprendre l’exemple précédent de l’entreprise MARCO et reporter
les écritures du journal dans le grand livre.

D 3421 Client C D 4411 Fournisseur C

7.000 2.500 3.000


1.000 2.000 SC 500
SD
8.00 3.000 3.000 70
0
9.00 9.00
D 5141- Banques C D 5161- Caisse C
10.000 3.500 3.000 2.500
4.000 2.500 3.000 7.000 SD
2.500 3.500
2.000
1.000
2.500 SD
14.000 14.000 9.500 9.500

6111- Achats de marchandises 6211- Achats de matières 1ères


1.000 1.000 5.000 5.000
SD SD
6171- Rémunération du personnel
5.000 5.000 SD
71
Le grand livre permet d’exploiter directement les
opérations du journal après les avoir regroupés dans leur
comptes appropriés.
Cependant pour éviter tous risques d’erreurs, surtout
dans le cas où on aurait un grand nombre de compte à
gérer, on recours à un moyen de contrôle comptable
appelé la Balance.
3-3 La Balance
La balance des comptes est un document qui reprend
l’ensemble des comptes ouverts par l’entreprise et
classés dans l’ordre du plan comptable et mentionnant
pour chacun d’eux les informations suivantes:
- numéro de compte - intitulé du compte(libellé) -
total des sommes portées au débit et au
crédit –
solde débiteur ou créditeur.
72
Présentation de la balance à partir du grand livre
Mouvement des
Soldes
N° du soldes
Intitulé du compte
compte Solde Solde
Débit Crédit
débiteur créditeur
3421 Clients 9.000 7.000 2.000

4411 Fournisseurs 2.500 3.000 500

5141 Banques 14.000 11.500 2.500


5161 Caisses 9.500 2.500 7.000

6111 Achats de marchandises 1.000 1.000


6121 Achats de matières premières 5.000 5.000
6171 Rémunération du personnel 5.000 5.000

7111 Ventes de marchandises 8.000 8.000


7121 Ventes de biens produits 14.000 14.000

Totaux 46.000 46.000 22.500 22.500


73
Commentaire:
- Le total des sommes au débit est au total des
sommes au crédit.
- Le montant qui est de 46.000 DH est le même que
celui du journal.
- Le total des soldes débiteur est égal à celui des
soldes créditeurs (22.500).

Exercices d’application sur le système comptable:


Le bilan de l’entreprise Marco au 1er Janvier 2008, se présente comme suit:
- Fonds de commerce: 100.000 Capital social: ?
- Matériel de transport: 40.000 Dettes de financement: 90.000
- Mat .mob. de bureau: 50.000 Fournisseurs: 60.000
- Marchandises: 60.000
- Banque: 70.000
- Caisse: 20.000
74
Au du mois de Janvier 2008 L’entreprise MARCO réalise les opérations
suivantes:
- 3/01 Emprunt bancaire à long terme de 50.000.
- 5/01 Règlement par chèque d’un loyer pour 16.000.
- 8/01 Achat au comptant des marchandises pour 17.000 dont 10.000 par Bq.
- 10/01 Ventes à crédit des marchandises pour 20.000.
- 12/01Ventes de marchandises contre espèces 35.000.
- 15/01 Versement des espèces à la banque 5.000.
- 17/01 Acquisition d’une machine pour 35.000 ; 18.000 réglés par banque et
le reliquat à crédit.
- 19/01 Règlement par chèque d’une dette au fournisseur pour 20.000.
- 21/01 versement en espèces de 8.000 pour dépôt et cautionnement
- 24/01 Règlement d’une prime d’assurance de 12.000 ; 8.000 par chèque et
4.000 en espèces.
- 27/01 Recouvrement en espèces d’une créance client de 15.000.
- 30/01 Paiement par chèque des salaires pou 25.000.

Travail à faire: 1- Déterminer le capital social. 2- Enregistrer toutes les


opérations au Journal de l’entreprise. 3- Présenter le grand livre de
l’entreprise 4- Établir la Balance.
75
Grand livre de l’entreprise MARCO
- Comptes de la classe 1: Financement permanent.

D capital social C D emprunts bancaires C


90.000
SC 150.000 150.000 SC 140.000
50.000

- Comptes de la classe 2 : Actif immobilisé

D Fonds de commerce C D Mat. de trans. C D Mat. de bureau C


40.000
100.000 100.000 40.000
40.000 SD 40.000
SD SD

D Matériel et outillage C D Dépôts et cautionnement C


35.000 8.000 8.000
35.000
SD SD 76
Comptes de la classe 3 : Actif circulant (hors trésorerie )

D Marchandise C D Clients C
40.00 40.00 20.00 20.00
0 0 0 0
SD SD

Comptes de la classe 4 : Passif circulant ( hors trésorerie )

D Fournisseurs C D Dettes sur acquisi d’immobil. C


20.000 60.000
SD 40.000 SD 17.000 17.00
0

77
Comptes de la classe 5 : Trésorerie ( actif )

D Banque C D CAISSE C
60.000 16.000 20.000 7.000
50.000 10.000 35.000 5.000
5.000 18.000 15.000 8.000
8.000 4.000
115.000 70.000
25.000 46.000 SD
20.000
18.000 SD 70.00
115.000 0

Comptes de la classe 6 : Comptes de


charges
D Locations et charges locat. C D Achats de marchandises C
16.000 16.000 SD 17.000 17.000 SD
D Primes d’assurances C D rémunération du person. C
12.000 12.000 SD 25.000 25.000 SD
78
Comptes de la classe 7 : Comptes des produits

D Ventes de marchandises C

20.000
SD 55.000 35.000
55.000

79
La balance de entreprise MARCO (en milliers) de DH

Soldes Mouvement Solde fin


COMPTES début de l’exercice d’exercice
d’exercice
D C D C D C
Capital social 150 150
Emprunts bancaire s 90 50 140
Fonds de commerce 100 100
Matériel et outillage 35 35
Matériel de transports 40 40
Mobiliers de bureau 40 40
Dépôts et cautionnements 8 8
Marchandises 40 40
Clients 20 15 5
Fournisseurs 60 20 40
Dettes/acquisition d’immobilisat 17 17
Banque 60 55 97 18
Caisse 20 50 24 46
80
La balance de l’entreprise MARCO (en milliers de DH) suite

Soldes Mouvements Soldes fin


Comptes début de l’exercice D’exercice
d’exercice
D C D C D C

Achats de marchandises 17 17
Locations et charges locatives 16 16
Primes d’assurances 12 12
Rémunération du personnel 25 25
Ventes de marchandises 55 55

TOTAL 300 300 258 258 402 402

81
CHAPITRE 3: LE TRAITEMENT COMPTABLE DE
CERTAINES OPERATIONS.

Nous nous intéressons ici plus particulièrement aux


opérations d’achats(marchandises, matières premières,
emballages, services, etc.) et de vente(marchandises,
biens produits, services, etc.).
Ces opérations d’achats et de ventes donnent lieu,
dans la majorité des cas, à:
- L’établissement par les vendeurs de pièces comptables
appelées « Factures ».
- La collecte, pour le compte de l’État, d’un impôt
indirect appelé: la Taxe sur la Valeur Ajouté (TVA).

82
1- Établissement et comptabilisation des factures.
La facture est écrit (document) obligatoire établie
entre le vendeur et l’acheteur; c’est une pièce
justificative dressée par le commerçant vendeur pour
illustrer les conditions auxquelles il a vendu les biens et
services au client.
La facture doit contenir:
- Identité et informations sur les deux parties(vendeur et
acheteur).
- Informations sur les biens ou services vendus, leurs prix
hors taxes et TTC ainsi que leurs quantités.
- Montant de la TVA.
- Date de l’opération.
- Information sur les moyens de règlement de la
facture(chèque, espèces, virement…etc.)
- Montant des réductions et frais accessoires, le cas
échéant. 83
Deux types de factures sont en circulation:
La facture « doit » et la facture « avoir ».
1-1 La facture doit ou facture ordinaire
Une facture doit est une facture qui mentionne en
générale le montant que le client doit au fournisseur,
c’est-à-dire la créance du vendeur sur l’acheteur après
une opérations de vente.
Autrement dit la mention « doit » figure en face de le
dénomination du client, c’est pourquoi ce type de
facture est souvent appelé facture de doit ou facture
ordinaire.
1-2 Factures avec réductions
Deux sortes de réductions sont à distinguer: les
réductions à caractère commercial et les réductions à
caractère financier.
84
1- 3 Les réductions commerciales
Les réductions sur ventes sont:
- Les rabais: réductions sur les prix de vente accordées
aux clients en raison d’un défaut de qualité des
produits ou de non-conformité des produits avec la
commande.
- Les remises: réductions accordées aux clients qui
achètent des grandes quantités/
- Les ristournes: réductions sur le montants global des
ventes d’une certaine période (mois
trimestre…)consentes aux clients en raison de
l’importance des quantités achetées.
1-4 Les réductions financières

85

Vous aimerez peut-être aussi