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1- Définition de la gestion :
Entreprise Environnement
Forces/faiblesses Menaces/opportunités
Mission du Gestionnaire :
- Valoriser et multiplier les forces. - Prévoir les menaces pour amortir les chocs.
- Réduire voir anéantir les faiblesses. - Saisir les opportunités de l’environnement.
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Une entreprise comme une personne dispose de nombreux objectifs. Cependant, ces
derniers n’ont pas la même importance .ainsi trouve-t-on des objectifs principaux et d’autres
secondaires. D’où la nécessité de procéder à une classification par ordre de priorité.
Aussi, parfois les objectifs peuvent être conflictuels C’est à dire, que la réalisation d’un
objectif X rend difficile ou impossible la réalisation d’un autre objectif
3- La démarche de la gestion :
1. L’identification du problème.
2. L’organisation des faits pertinents.
3. La détermination des différentes possibilités ou scénarios.
4. L’évaluation de chaque possibilité.
5. Choix de la possibilité à recommander.
6. Le contrôle a posteriori de cette option
4- Domaine de la gestion :
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* G. DEPALLENS :
La gestion financière est la fonction qui a pour essentiel but d’assurer régulièrement à
l’entreprise les fonds nécessaires à son équipement rationnel et son exploitation courante
et de contrôler la rentabilité des opérations desquelles transite une matière depuis
d’approvisionnement jusqu'à la distribution.
Les mots clés :
- Idée de fonction : ensemble, structure………..
- Assurer les fonds nécessaires : traite des ressources financières.
- Exploitation courante : L’activité courante de l’entreprise.
- Contrôle de rentabilité : fonction de contrôle.
* La centrale des bilans de la banque de France :
L’objet de la gestion financière est de prévoir les besoins en capitaux de l’entreprise, les
lui procurer dans des conditions satisfaisantes et d’en contrôler la bonne utilisation.
Les mots clés :
- prévision des ressources : évaluation prospective des ressources nécessaires.
- Procurer les fonds : recherche les ressources les moins onéreuses.
- Le contrôle d’efficacité : contrôler l’efficacité de l’usage et son efficience.
N.B :
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- Efficacité : tient compte du quantitatif et du qualitatif.
- Efficience : mesure le degré de réalisation des objectifs quantitatifs.
A partir de ces deux définitions, il en découle une nette différence entre le métier de
financier et celui de comptable
Un comptable : Remplit les documents de synthés (fait les calculs).
Un financier : tient la comptabilité, interprète les chiffres et prend les décisions.
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Diagnostic financier et équilibre financier à
court terme :
La comptabilité des entreprises est organisée conforment aux dispositions du P.C.G des
entreprises (DAHIR du 25/12/1992).
Le code général de la normalisation comptable a prévu un ensemble de règles et de
modalités permettant de tenir correctement la comptabilité en respectant les principes
comptables fondamentaux et les méthodes d’évaluation et d’obtenir ainsi une image fidèle
de la situation de l’entreprise.
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- La permanence des méthodes : l’entreprise établit ses états de synthèse en appliquant
les mêmes règles d’un exercice à un autre.
- Le coût historique : La valeur à laquelle est inscrit un bien reste fixe quelle que soit les
éventuelles variations monétaires intervenues par la suite.
- La spécialisation des exercices : les charges et les produits de l’exercice doivent être
rattachés à l’exercice qui les concerne directement.
- la prudence : dès qu’une charge est probable, elle doit être enregistrée en comptabilité.
Un produit n’est enregistré que lorsqu’il est certain.
- la clarté : les opérations et les informations doivent être inscrites dans les bonnes
rubriques sans compensation entre elles.
- l’importance significative : les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont
l’importance peut affecter les évaluations et les décisions.
Chaque année l’entreprise doit présenter ses comptes dans des états de synthèse. Ils sont
en nombre de cinq :
- Le Bilan : est l’état de synthèse qui donne une photographie de la situation du
patrimoine d’une entreprise à un moment donné.
- Le C.P.C : il est en quelque sorte le film de l’activité de l’entreprise pendant une
période donnée.
- L’état des soldes de gestion (ESG) : est un état qui n’est obligatoire que pour les
entreprises astreintes au régime normal, c à d celles dont le CA > 7 500 000DH.
Il permet de :
➢ Décrire en cascade la formation du résultat.
➢ Calculer la capacité d’autofinancement.
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- l’état des informations complémentaires (ETIC) : il a pour but de fournir les
explications nécessaires pour une meilleure compréhension des autres états de
synthèse. Il complète les informations données par le bilan, le CPC, le TF et l’ESG.
N.B :
Que seules les entreprises astreintes au régime normal c à d celles dont le CA - 7 500 000
DH sont tenues de présenter tout ces états de synthèse ! Les autres ne doivent présenter que
le bilan et le CPC
3 : Le Bilan :
* Présentation :
L’actif et le passif se présentent sous la forme de deux tableaux. Chacun est divisé en
masses ou classes. Celles-ci sont scindées en rubriques, elles mêmes divisées en postes.
Actif Passif
Actif immobilisé (class2) Financement permanent (classe1)
Actif circulant (classe3) Passif circulant (classe4)
Trésorerie Actif (classe5) trésorerie passive (classe5)
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Actif
M1 : Actif immobilisé ; il s’agit des emplois permanents, il comporte cinq rubriques :
R1 : Les immobilisations en non-valeurs ; frais préliminaires, les charges à répartir sur
plusieurs exercices et primes de remboursement des obligations…
R2 : Les immobilisations incorporelles ; immobilisations en recherche et développement,
brevet ;…
R3 : Les immobilisations corporelles ; Terrains, constructions, installations, matériels,
immobilisations corporelles en cours…
R4 : Les immobilisations financières ; prêts immobilisés, titres de participation…
R5 : Ecarts de conversion actif ; on constate une diminution des créances immobilisées
et/ou une augmentation des dettes de financement.
PASSIF
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R1 : Capitaux propres ; capital social ou personnel, report à nouveau réserves, Résultat
de l’exercice…
R2 : Capitaux propres assimilés ; provisions réglementées, subventions
d’investissement…
R3 : dettes de financement ; Emprunts obligataires, Autres dettes de financement…
R4 : Provisions durables pour risques et charges ; Provisions pour charges…
R5 : Ecart de conversion passif ; Augmentation des créances immobilisées et/ou
diminution des dettes de financement.
M3 : Trésorerie-passif
N.B : pour le détail des comptes et postes voir le plan comptable marocain
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Section 2 : Le passage du bilan comptable au bilan financier :
A- Retraitement de l’Actif :
1. L’actif immobilisé :
• Immobilisations en non-valeur :
Ce sont des immobilisations qui n’ont pas une valeur réelle, elles regroupent les
frais préliminaires, les charges à répartir sur plusieurs exercices et les primes de
remboursement des obligations…
S’agissant de l’actif fictif leur montant doit être retranché de l’actif et en contre
partie, on diminue les capitaux propres pour rétablir l’égalité du bilan.
• Immobilisations financières :
On trouve à ce niveau :
- Les titres de participation : si ces derniers permettent à une entreprise d’en
contrôler entièrement une autre, le risque encouru par cette société mère ne se
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limite pas à la seule valeur de participation, mais englobe le risque d’insolvabilité
de la filiale, d’où l’examen des comptes de cette dernière apparaît important.
- Les prêts : Ils sont à reclasser selon leurs échéances
2. L’actif circulant :
• Stocks et encours :
Les stocks doivent être correctement évalués car ils peuvent contenir des moins
values lorsque leur valeur réelle se trouve inférieure à leur coût d’entrée ; et
donc font l’objet d’une provision pour dépréciation, comme ils peuvent contenir
d’importantes plus values résultantes d’une hausse conjoncturelle des cours.
B- Retraitement du passif :
➢ passif exigible :
• Dettes de financement :
Elles sont à classer par ordre d’exigibilité croissante. Ceci aura comme effet une
diminution du financement permanent et une augmentation dans la même mesure
du passif circulant.
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Généralement elles constituent des fonds permanents, mais dans la mesure où
elles ont un caractère certain et prochain, elles sont à réintégrer dans le passif
circulant.
• Comptes d’associés :
Ils font normalement partie du passif circulant car ils constituent généralement
des dépôts temporaires, leur montant peut être assimilé à des ressources stables
dans le cas ou ils représenteraient des dépôts bloqués.
➢ Capitaux propres :
• Résultat de l’exercice :
A ce niveau, 3 cas de figure peuvent se présenter :
- Distribution intégrale : hormis la réserve légale (5% du bénéfice dans la limite-
de ce poste- de10% du capital), le montant du bénéfice doit être intégrer à la
rubrique du passif circulant.
-Rétention intégrale : Le bénéfice est totalement affecté aux réserves et donc
constitue une ressource stable pour l’entreprise.
-Distribution/Rétention : On procède à l’incorporation de la partie distribuée
dans le passif circulant et le maintien de la partie retenue dans la rubrique des
capitaux propres.
C- Autres retraitements :
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• Stock outil :
Il correspond au stock minimum nécessaire que l’entreprise constitue pour faire
face à ses besoins d’exploitation et éviter d’éventuelles ruptures de stocks. Il est
destiné à rester en permanence dans l’entreprise et par conséquent perd son
caractère cyclique.
Il est préconisé d’en retrancher le montant de l’actif circulant et de le rajouter à
l’actif immobilisé.
• Solde de trésorerie :
Il est souhaitable d’établir le solde de la trésorerie pour dégager un montant
unique. Ainsi, on aura besoin du solde dans le cadre de l’analyse financière.
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Section 3 : Bilan financier et FDR
A- Le bilan financier :
Le bilan financier se présente en masses sous une forme consolidée :
Actif Passif
Valeurs Immobilisées Capitaux propres et assimilés
Actif passif
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VI FP
AC PC
B : Le fond de roulement :
1- Définition :
C’est un concept important en gestion financière, il constitue l’excédent des
financements permanent (ressources stables) à l’actif immobilisé (emplois stables)
Le FDR permet donc de financer tout ou partie des besoins liés à l’exploitation.
2- Type et calcul :
Il existe deux façons de le calculer :
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Ce pendant, c’est la première méthode qui comporte plus de signification, car il donne
une idée sur la situation financière permanente et stable de l’entreprise.
➢ Investissement et FDR :
Tout investissement en immobilisations a pour conséquence immédiate une
diminution du FDR, sauf si les financements permanents ont augmenté dans les
mêmes proportions.
Exemple :
2010 2011
A.I 400 800
F.P 1100 1100
FDR 700 300
➢ Amortissements et FDR :
Il y a une relation largement établie entre la politique d’amortissement et
l’augmentation du FDR :
Exemple :
2010 2011
F.P 600 600
A.I 400 350
AMRT 50 50
FDR = 250 = 300
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En fait, une augmentation des amortissements conduit à une augmentation du FDR
si Les immobilisations et F.P restent stables
N.B :
Parfois on recommande l’utilisation de l’amortissement dérogatoire pour forcer son FDR si
la législation en autorise l’option.
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➢ La croissance rapide et le FDR :
Une croissance trop rapide peut conduire à une asphyxie financière qui se caractérise par
un blocage du à l’impossibilité de pouvoir augmenter le FDR, c'est-à-dire d’augmenter
les capitaux propres ou l’endettement.
Exemple :
Une entreprise qui veut augmenter son chiffre d’affaires mène une politique de crédits
clients généreuse, ce qui ce qui se traduit par une augmentation du BFDR d’où la
nécessité d’existence d’un FDR suffisant pour se permettre d’octroyer des délais-clients
alléchants.
N.B :
De nombreuses entreprises ont fait faillites à cause de la recherche des clients et des
marchés sans se procurer les fonds nécessaires pour se permettre des délais crédits clients
avantageux pour ces derniers, cas des marchés publics…
- Le FDR joue un rôle fondamental dans la relation de l’entreprise avec ses partenaires
notamment la banque. Il constitue un indicateur sur la solvabilité et la capacité
d’endettement de l’entreprise…
Ainsi, le financier de l’entreprise avant de chercher un crédit bancaire, doit commencer
d’abord par améliorer la situation du FDR de l’entreprise. Il existe un seuil jugé
acceptable de cet indicateur appelé FDR normatif.
N.B :
A toute branche d’activité s’allie un FDR qui lui est spécifique.
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- Il n’existe aucune relation automatique entre le niveau du FDR et la performance de
l’entreprise.
- La valeur du FDR n’est pas significative si elle n’est pas comparée aux besoins
financiers de l’entreprise, principalement le BFDR.
- Le FDR négatif est- il bon ou mauvais ? il peut être bon ou mauvais selon le cas. En
fait, il est parfois très utile pour certaines entreprises notamment celles de la
distribution. Car elles vendent au comptant et achètent à crédit de façon permanente.
Donc elles parviennent à dégager des ressources à CT importantes ayant un caractère
durable qu’elles peuvent utiliser pour financer des VI telles :
- L’investissement en magasins,
- Prise de participation,
- Voir même la production de produits…
Exemple : CARREFOUR
Signalons enfin, que l’important ce n’est pas calculer le FDR ; mais de l’analyser.
Cette analyse doit être faite selon des normes telles :
- Le besoin en FDR (norme interne)
- La situation des concurrents (FDR normatif du secteur)
- L’histoire financière de l’entreprise (FDR moyen des 3à 5 dernières années)
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Section 4 : Le compte de produit et de charge.
A- Définition :
Le CPC est un tableau qui retrace les différents niveaux de la formation du résultat :
exploitation, financière et non courant.
Le résultat du CPC est égal à l’ensemble des produits moins l’ensemble des charges,
est égal au résultat du bilan.
- Les charges sont formées des achats consommés des biens et services dans le cycle
d’exploitation et de la rémunération des différents facteurs de production (impôts,
F de P, intérêts…)
- Les produits sont formés des ventes de biens et services, des produits financiers
(intérêts reçus) et des produits accessoires et exceptionnels.
B- Structure :
N.B :
Il faut savoir la contribution du financier et du non financier, du courant et du non courant
dans le résultat net.
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Section II : L’analyse financière par les ratios
- Sur le plan externe : Elle constitue une solide ‹‹ carte de visite›› de l’entreprise.
Ainsi permet t- elle aux partenaires de l’entreprise en question d’avoir une idée
sur sa position financière.
B- Définition du ratio :
C’est un rapport entre deux grandeurs de l’entreprise exprimé généralement en
pourcentage (parfois en jour).
Ces grandeurs sont des informations financières de l’entreprise qui peuvent être :
des masses, Rubriques ou comptes… du bilan, du CPC ou autres états de synthèse.
2ème cas :
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Le ratio normatif du secteur : Si le taux normatif (qui peut être la moyenne)
de l’activité se situe à 9%, c à d l’entreprise est relativement performante par
rapport à la moyenne de ses concurrents.
3ème Cas :
L’évolution du ratio dans le temps : (2009) 10,95 % ; (2010) 11,1 % ; (2011)
11%
La rentabilité financière de l’entreprise est maintenue puisqu’il avoisine les
11% pendant les trois années objet de la comparaison.
N.B :
Qu’il est très souhaitable de recourir à plusieurs normes à la fois !
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Le BC comporte les capitaux propres qui comportent à leur tour le résultat en
instance d’affectation. Or, il se peut que l’entreprise procède à des distributions
donc les capitaux seront gonflés, d’où la nécessité d’utiliser les capitaux
propres du bilan financier.
Cas d’application :
Bilan
Capital : 10 000
Résultat en instance : 500
1ére cas : Résultat /capitaux propres (BC) =500/10 500
2éme cas : Résultat /capitaux propres (BF)=500/10 000
Si l’entreprise décide de distribuer la totalité du bénéfice. Il va sans dire que la
valeur du ratio n’est la même.
- Les ratios de gestion : par opposition au premier, ces ratios permettent de porter
un jugement dans une perspective dynamique. Généralement, le fonctionnement
de l’entreprise exige plusieurs types de gestion (gestion des stocks, gestion des
crédits fournisseurs, des créances…)
- Les ratios de risque : d’une manière générale, on appelle risque la possibilité que
survienne un fait préjudiciable. En fait l’entreprise affronte des risques multiples.
Ces risques peuvent être liés à l’environnement politique, technologique, social
(grève), économique (inflation, baisse d’activité…) ou financier (taux de
change)…. C’est surtout le risque économique et financier qui nous importe.
Ces ratios permettent de donner une idée sur le risque qu’en- court l’entreprise.
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A – LES RATIOS DE SITUATION :
• Capacité de remboursement :
Actif total / dettes totales : Il nous indique le taux de couverture des dettes
par le total actif.
Plus ce ratio est élevé pour les dettes peuvent être remboursée (notamment
en cas faillite).
Si ce ratio est inférieur à 1 en cas de liquidation judiciaire tous les créanciers
ne seront pas remboursés.
IL donne une idée sur la capacité de remboursement de l’entreprise.
Limites de ce ratio :
C’est un ratio global mais surtout c’est un ratio qui peut induire en erreur. En
fait la liquidité de l’actif est moins certaine que l’exigibilité du passif
Exemple, il est fort probable que la V.N.C des immobilisations corporelles
est gonflée ou certaines créances sont douteuses… .Donc il surestime la
solvabilité de l’entreprise.
• Autonomie financière :
DLMT / capitaux permanents : Il mesure la proportion des dettes dans les
capitaux permanents qui financent l’investissement de l’entreprise.
Donc il répond à la question :
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- Qu’elle est la proportion de l’investissement financer par les capitaux
propres et celle financer par les dettes ?
Donc ce ratio donne une idée sur l’autonomie financière de l’entreprise dans
la mesure où ils permettent d’évaluer le potentiel d’endettement de
l’entreprise.
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• Si les dettes sont certainement exigibles, certains éléments de l’A C ne
sont pas immédiatement liquide ; Exemple les stocks nécessitent du temps.
Donc il y a surestimation de la liquidité de l’A C.
• Les techniques d’évaluation des stocks : Les stocks peuvent être évalués
de différentes manières : CMP, LIFO, FFO, le prix courant…
Le plan comptable marocain autorise les méthodes : CMP et FIFO qui
aboutissent à des estimations différentes des stocks selon la conjoncture
économique (inflation, sécurité des sources d’approvisionnement….).
Or, ce ratio suppose que toutes les entreprises aient une seule technique,
donc selon la technique utilisée ce ratio peut être plus au moins important
et partant non fiable.
• stocks outil : Qui consiste en un seuil minimum auquel est ajoutée une
marge de sécurité et qui a un caractère permanent du fait qu’il est
immobilisé au bilan. Donc du point de vue gestion, il relève plus de l’A I.
Sa prise en considération dans ce ratio entraîne un gonflement de la liquidité
de l’entreprise.
2. La liquidité relative :
Créances AC+s. Trésorerie / PC* 100
Objet :
Ce ratio pallie l’insuffisance du premier notamment en éliminant les
stocks.
Pour mesurer la capacité de l’entreprise à honorer ses échéances à court
terme. Il rapporte les créances de l’actif circulant (plus le ST s’il est
débiteur) au passif circulant.
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Limites :
Même si ce ratio est plus significatif que le premier. En fait, la liquidité
d’une créance n’est égale à l’exigibilité d’une dette. D’où l’appellation
liquidité relative.
3. La liquidité immédiate :
Exemple :
C. clients = 100 000 ; CA=1 400 000
R.R.C.C = 1400 000/100000 = 14 c à d l’entreprise transforme 14 fois son
CC en CA.
D.M.C.C = 100 000/ 1400 000 x 365j = 1/ 14 x 365j = 26j c à d l’entreprise
accorde à ses clients un crédit d’un durée moyenne de 26j.
N.B :
Chercher à maximiser R.R.C.C et minimiser D.M.C.C ne doit pas être fait en dehors de la
situation commerciale de l’entreprise et celle de ses concurrents surtout en cas de crise.
Autrement dit : la poursuite aveugle de cet objectif peut réduire la part de marché.
N.B :
C.FRS implique un coût pour l’entreprise (absence d’escompte) donc il faut le gérer dans le
cadre d’une analyse de type coûts/ avantages.
- Le D.R.S matières premières = stocks moyen des M.P/ coût d’achat des
M.P utilisées x 365
- Le D.R.S marchandises = stocks moyen des M /ses/ coût d’achat des M/ses
vendues x 365
- Le D.R produits finis = stocks moyens des P.F/ prix de vient des P.F
vendus x 365
Tous ces délais doivent être minimisés. Plus le délai est court plus l’entreprise
transforme ses stocks en CA.
N.B :
Que pour le stock moyen généralement on retient SI+SF /2 ce qui constitue un pis-aller !
Quand le prix de R des P. finis est difficile à déterminer, on fait recours au CA.
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le produit est périssable la rotation des stocks doit être rapide. Par contre si le
cycle d’exploitation est long et complexe, la rotation de stocks peut prendre des
mois voir plus d’un an.
Objet :
Il se calcule en rapportant le CA (HT) à l’actif total réel :
CAHT/ Actif total réel
Actif total réel = total actif – les valeurs financières.
Il s’appelle aussi, capital économique ou actif non financier
Il permet de mesurer l’aptitude de l’entreprise à transformer son actif total réel
en CA d’où la nécessité de la maximiser.
Or : ce ratio traduit une lacune notamment en cas d’inflation.
En fait : le CA suit le rythme des prix
A.T.R est comptabilisé en valeur nominale.
Le résultat surestimation de ce ratio.
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1. La rentabilité d’exploitation :
Objet :
La rentabilité d’exploitation se mesure par le rapport : EBE/CA (HT)
Si il y a insuffisance brute d’exploitation, ce ratio est insignifiant par
conséquent il ne faut pas le calculer.
Intérêt :
Ce ratio exprime la performance industrielle et commerciale de l’entreprise. Il
ne tient pas compte du financement aussi bien interne qu’externe
(endettement). Il n’est significatif qu’en cas de comparaison.
En revanche, il est possible d’utiliser un autre ratio :
Résultat d’exploitation/CA (HT)
qui est bien différent du premier car il intègre d’autres charges et produits. Il
va sans dire que le premier demeure plus pertinent quant à la mesure de la
rentabilité d’exploitation.
2- la rentabilité économique :
Il s’agit d’exprimer le taux de rémunération de l’ensemble des ressources
utilisées par l’entreprise, quelles qu’en soient les origines (internes/ externes ;
long ou court terme). Au moins trois ratios peuvent être envisagés :
Résultat d’exploitation/ Actif total non financier
Ce ratio privilégie la mesure de l’ensemble de la rentabilité d’exploitation de
l’entreprise (numérateur et dénominateur liés exclusivement à l’exploitation)
Autrement dit, il exclut le résultat financier et l’actif générant le résultat
financier (immobilisations financières, titres de placement et comptes
bancaires) EBE / actif total non financier
financier
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EBE/ Actif total non financier mesure la rentabilité économique brute, la rentabilité
économique nette peut être calculée en rapportant : ENE/actif total non financier, avec
ENE=EBE- (AT+PRO)
3- la rentabilité financière :
a- Le rendement des capitaux propres : (il intéresse l’actionnaire)
La rentabilité des capitaux propres se définit comme étant le DH rapporté
en terme financier par les capitaux investis.
R.R.C.P = rendement net / capitaux propres
Il mesure la capacité de l’entreprise à rémunérer les actionnaires. Il est très
important.
Une rentabilité des capitaux propres inférieure aux produits financiers des
placements (dépôts bancaires, bons de trésorerie…) découragent les
actionnaires. Cependant, il faut prendre en compte le secteur d’activité ou
le cycle de vie de l’investissement pour porter le jugement le plus juste.
N.B :
Que chaque investissement passe par des phases de croissance .Si le calcul de ce ratio est
important, il risque parfois d’induire en erreur. Son taux ne peut être analysé sans la prise
en compte du cycle de vie de l’entreprise :
Parfois, il peut être élevé pas parce que la rentabilité financière est importante mais à cause
d’une sous capitalisation propre.
D’où la nécessité de calculer le rendement des capitaux permanents.
RC la rentabilité
R le rendement des capitaux investis.
I le coût de l’endettement.
D les dettes de financement.
C les capitaux propres.
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Généralement, l’effet de levier joue en période de « vaches maigres »,
caractérisée par la récession économique.
Donc la rentabilité et la conjoncture sont intiment liée.
Application :
X Y
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- capitaux propres 5000 000 5000 000
- capitaux étrangers - 5000 000
- capitaux investis 5000 000 10 000 000
- BA / I et FF 400 000 800 000
- FF - 500 000
- BA/I 400 000 300 000
- Bénéfice net (IS 50%) 200 000 150 000
- BNA 200 150
En termes de rentabilité les deux entreprises ont réalisé des résultats plus
faibles :
X taux de baisse de 60%.
Y taux de baisse de 80%.
Avec Y, l’effet de massue à jouer pleinement.
Conclusion :
Recommander à l’entreprise l’endettement si (r- i) ≥ 0. Or comment le
savoir ? Surtout parle observation de la conjoncture, décodage des
signaux de l’environnement et l’implantation d’un système
prévisionnel efficace.
4- la rentabilité boursière :
En présence d’une société cotée en bourse, il est indispensable de raisonner en
terme de valeur de marché. Donc on utilise la capitalisation boursière (nombre
d’actions x le cours de l’action) au lieu des capitaux propres.
Pour mesurer la rentabilité boursière plusieurs ratios sont utilisés a cette fin tels
que :
Le bénéfice par action (BPA) = RT net / Nombre d’actions
Donne la valeur du benefice rapportée par chaque action
Le crédit-men c’est l’analyste financier qui évalue les risques liés aux demandes de
crédits de l’entreprise. Donc, il exerce logiquement dans les Banques et les O.F.S
(organismes financiers spécialisés). Son travail consiste à prévoir le risque de solvabilité de
tout demandeur de crédit. A cette fin il peut utiliser une méthode (entre autres) dite : de
crédit –men.
Le crédit-men établie une note synthétique qui donne une idée sur la position financière
de l’entreprise par rapport à ses concurrents sachant que cette N concerne le seul F 3.
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Fonctionnement de la méthode :
Interprétation de N :
Ses avantages :
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- Elle permet de porter un jugement sur l’entreprise compte tenu de la situation de ses
concurrents.
- Elle combine plusieurs ratios à la fois en quête de l’appréciation.
- Elle résume toute la situation de l’entreprise en un seul chiffre et par là facilite la prise
de décision.
Ses limites : Sa principale limite consiste en la difficulté des choix des ratios et surtout
des coefficients de pondérations. En plus, elle demeure réductrice de la réalité.
Le 1er qui a travaillé sur ce sujet est ALTMAN célèbre par l’utilisation de la méthode
discriminante. Il s’est posé la question suivante : comment peut- on procéder pour
distinguer deux types d’entreprises : les entreprises performantes et celles qui ne le sont pas.
Il a essayé de mener une étude multidimensionnelle pour répondre à cette question.
Ensuite, CONAN et HOLDER, se sont intéressés aux PMI en France et ils se sont basés
comme ALTMAN sur la fonction Z qui se présente comme suit :
Z = a1 X1+ a2X2+a3X3+…………..anXn
La valeur de Z diffère d’une entreprise à une autre et pour la même entreprise d’un temps
à un autre.
Z donne une idée sur le risque de défaillance ou non de l’entreprise donc, le score
prévisionnel de l’entreprise étudiée.
Les travaux des deux auteurs ont fait ressortir la fonction suivante :
Z= 16x1+22x2-87x3-10x4+24x5
X5 => E.B.E /Les dettes => la couverture des dettes par l’excédent brut d’exploitation.
A cette fin, ils ont établi un tableau qui permet d’exploiter le résultat de Z dans un horizon
de défaillance de 3 ans.
Z Probabilité de défaillance
. .
Z< -4,5 90%
. .
. .
5< Z<8,5 50%
. .
. .
Z>16 10%
. .
50% signifie que si : 5< Z< 8,5 ça veut dire que l’entreprise à une probabilité de 50% de
disparaître dans 3 ans.
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