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ANALYSE et

DIAGNOSTIC
FINANCIER

COURS ET TD
 DIAGNOSTIC FINANCIER

Apprécier Mesurer Analyser


Évaluer
la structure l’activité la dynamique
la rentabilité
financière et les résultats des flux
INTRODUCTION GENERALE

1-L’ANALYSE FINANCIERE(A.F)

2-LES CONCEPTS FONDAMENTAUX ET


UTILISATEURS DE L’A.F.
CHAPITRE I: APPRECIER LA STRUCTURE
FINANCIERE DE L’ENTREPRISE: l’ ÉTUDE
DU BILAN

 I- le bilan fonctionnel.

 II- le bilan financier.

 III-les
ratios comme outils d’analyse
complémentaires de la structure financière.
CHAPITRE II:MESURER
L’ACTIVITE ET LES RESULTATS:
L’ÉTUDE DE L’ESG
I- Généralités
II- Élaboration du tableau de formation des
résultats (TFR).
III- Significations des différents soldes de
gestion.
IV- Élaboration du tableau de calcul de
l'autofinancement.
V- Cas d'application
CHAPITRE III:EVALUER LA
RENTABILITE

 I- la rentabilité d’exploitation

 II- La rentabilité économique.

 III-La rentabilité financière


CHAPITRE IV:ANALYSER LA
DYNAMIQUE DES FLUX: TDF ET TFT

 I- Le Tableau de financement

 II- Le Tableau de flux de trésorerie


CHAPITRE V: DEMARCHE PRATIQUE DE
REALISATION D’UN DIAGNOSTIC
FINANCIER

I – PRISE DE CONNAISSANCE DE
L’ENTREPRISE.

 II-ANALYSE FINANCIERE
BIBLIOGRAPHIE

 Simon Parienté . Analyse financière et évaluation


d'entreprise. Pearson Éducation, 2009

 Michel Salva. Comprendre l'analyse financière : une


méthode d'apprentissage pour tous les acteurs de
l'entreprise.
 Vuibert, 2009

 Zvi Bodie et Robert Merton. Finance. Pearson Education,


2007

 Alain Marion .Analyse financière : concepts et


méthodes. Paris : Dunod, 1998 .
INTRODUCTION GENERALE
1-L’ANALYSE FINANCIERE
1 1 DEFINITION.
L’analyse financière consiste à apprécier le plus
objectivement possible la performance
économique et financière à partir des comptes
(états financiers) publiés par une entreprise.
cette analyse,dite aussi diagnostic financier, est
une démarche qui a pour objectif :
-d’identifier les causes de difficultés présentes ou
futurs de l’entreprise ;
-de mettre en lumière les éléments défavorables
ou les dysfonctionnements dans la situation
financière et les performances de l’entreprise ;
-de présenter les perspectives d’évolution
probables de l’entreprise et de proposer une
série d’action à entreprendre afin d’améliorer
ou de redresser la situation et les performances
de l’entreprise.
Ensuite le diagnostic est communiqué aux intéressés
sous forme d’une note de synthèse qui met en
évidence les points faibles et les points forts de
l’entreprise en fonction de la lettre de mission.

La note doit aborder les différents aspects du


diagnostic financiers:

-Présentation : évolution de la société, perspectives de


développement, objectifs de l’entreprise ;
-Analyse de la rentabilité sous son triple aspects
commercial, économique et financier en s’aidant des
soldes intermédiaires de gestion est des ratios de
rentabilité classiques.
-Analyse de la liquidité qui permet, grâce aux tableaux
d’équilibre financier, de faire le lien entre le fonds de
roulement et besoin en fon de roulement.
-Analyse de la structure financière, c-à-d des tableaux
de financements et des tableaux de flux ; évolution
des ratios fondamentaux de l’analyse financière
orthodoxe
LE BUT DE L’ANALYSE
FINANCIERE EST DE
DIAGNOSTIQUER POUR
DECIDER.
2-LES CONCEPTS FONDAMENTAUX ET
UTILISATEURS DE L’A.F
 2.2-CONCEPTS FONDAMENTAUX
 Trois considérations très simples
 -Pour qu’une entreprise existe, il lui faut des
moyens.
 -Pour qu’une entreprise « tourne », il lui faut
encore des moyens.
 -Pour qu’une entreprise vive, il lui faut une
activité à la hauteur de ces moyens
A- Pour qu’une entreprise existe, il lui faut
des moyens.

Ces moyens sont de deux ordres:


-ECONOMIQUES
Ils sont constitués de l’ensemble des emplois.
-FINANCIERS
Ils concernent les différentes ressources de financement.
(Capitaux propres et dettes).
Capitaux propres:
-capital social:apportés par les associés et que ceux-ci ne
peuvent retirer. Ils peuvent seulement céder leurs parts
entre eux, ou à des tiers;
 -de l’autofinancement dégagé par l’activité et qui
se cumulera année après année.
 Dettes:il s’agit des sommes dues à l’exterieur.

 Quelles différences entre capitaux propres et


dettes ?
 -au niveau de l’appartenance: créanciers
 extérieurs
 -au niveau de l’exigence: remboursables
 un jour ou l’autre
De ces deux caractéristiques découlent deux
problèmes fondamentaux:
-celui de l’autonomie financière.
(indépendance financière)
-celui de la solvabilité: une entreprise ne peut
s’endetter que si elle capable de rembourser ses
dettes.
Ainsi la solvabilité est l’aptitude à rembourser ses
dettes aux échéances fixés lors de l’octroi de
prêts.
La mesure de ce critère intéressera principalement les
créanciers,pour eux il n’a que deux façons d’être payés:

-par l’activité et les résultats qui en découlent


rentabilité et autofinancement.
-par le patrimoine en cas de cessation de
l’activité(liquidation)
exigence de garanties

L’ENTREPRISE SEMBLE MAINTENANT PRETE A


TOURNER
B- Pour qu’une entreprise « tourne »,
il lui faut encore des moyens.

Disposant de moyens, l’entreprise peut commencer


l’exploitation de ceux-ci. Pour cela, elle doit acheter
pour transformer, et finalement vendre(ou
seulement acheter pour vendre dans le cas d’une
activité commerciale)

Achat fabrication ventes


période de decais. période.d’encaiss
Stockage et délais de règlement accentue ce
décalage permanent.
Pour faire face aux aléas de livraisons (achats)
et de production(processus plus ou moins long)
et aux variations de la demande(vente)

L’entreprise va devoir constituer des stocks


(Mat.1ere, produits semi-finis et produits finis)

En accordant des délais de payement à ses clients,


l’entreprise encaissera avec retard des sommes
permettant de couvrir des charges qu’elle aura déjà
dépensées.
Le seul fonctionnement génère un besoin de
moyens supplémentaire(stocks+créances clients)
couvert partiellement par des délais de payement
que les fournisseurs accordent à leurs clients.

Le cycle d’exploitation génère un besoin de


financement:

stocks+créances clients – dettes fournisseurs


Ce besoin de financement se développe à mesure
que l’activité croit. il se renouvelle sans cesse du
fait de la continuité de l’activité.
Ce besoin est permanent du fait de la continuité
de l’activité. Il constitue donc un moyen
indispensable au fonctionnement de l’entreprise et
par conséquent, s’analyse comme un moyen
économique, au même titre que les
investissements figurant à l’actif immobilisé.
ces considérations amènent 4 remarques
importantes:
Remarque 1:
les moyens économiques comprennent les
immobilisations et le Besoin en Fonds de
Roulement d’Exploitation(BFRE).

Remarque 2: la liquidité
la liquidité est l’aptitude de l’entreprise à faire
face à ses dépenses par une circulation
optimale de ses flux de trésorerie.
encaissement – décaissement
Il intéresse les créanciers à court terme
Remarque 3:
Ne pas confondre solvabilité et liquidité.
Une entreprise peut être solvable sans avoir de
liquidité suffisantes.
Elle peut avoir à son actif des terrains et
immeubles pour plusieurs millions de Dirhams
mais ne dispose pas d’argent nécessaire pour
payer une traite de 100 000 DH.
SOLVABILITE:Aptitude à rembourser ses dettes
LIQUIDITE:Aptitude à faire face à ses dépenses
Cette peut être présentée comme la solvabilité à
court terme
Remarque 4: le long terme doit couvrir le
long terme.
Il doit y avoir adéquation des financements
aux emplois,c’un principe de base de la
finance. (à nuancer)

MAIS UNE ENTREPRISE PEUT DISPOSER DE


MOYENS POUR EXISTER ET COMMENCER A
FONCTIONNER, ELLE NE POURRA VIVRE SI
ELLE N’EST PAS RENTABLE.
C- Pour qu’une entreprise vive, il lui faut
une activité à la hauteur de ces moyens.
La rentabilité est un impératif. Mais le profit
n’est pas nécessairement le but ultime de
l’entreprise. D’autres motivations sont
principales: prestige,puissance, indépendance,….
Néanmoins, une entreprise qui cumule les déficits
finit,tôt ou tard, par ne plus pouvoir
faire face à ses engagements(L+S),et est
amenée à déposer son bilan
Le profit et la rentabilité sont toujours la
condition de survie et de développement de
l’entreprise.
La rentabilité consiste donc à comparer un
résultat aux moyens mis en œuvre pour l’obtenir
Les trois considérations(A,B et C) traduisent les
trois cycles de l’entreprise
Le Cycle d’exploitation
Le cycle d’investissement
Le cycle de financement
2.3Diversité des utilisateurs et variété
des objectifs
L’appréciation de la situation d’une entreprise
répond à des préoccupations différentes selon
les utilisateurs. Pour guider leur diagnostic,
ceux-ci vont donc avoir des approches
différentes.
Diversité des Multiplicité des objectifs Variété des
utilisateurs approches

Chef -Rentabilité Approche


d’entreprise -Croissance économique
-Structure financière
Actionnaires -Profit Approche
-politique de distribution financière

Apporteurs -sécurité des fonds Approche


exterieurs avancés patrimoniale
Solvabilité et liquidité
En analyse financière, il n’a pas une approches ou
une méthode, mais des approches et des
méthodes.
Ces approches ne sont pas exclusives, elles sont
complémentaires.
Mais au delà de leur diversité, ces approches
présentent toutes un caractère commun:
LE RISQUE
il y a risque lorsque l’on confie quelques choses à
quelqu’un dés lors qu’il y a possibilité de ne pas
récupérer cette chose ou sa contrepartie
Remarque sur le risque et la
rentabilité
ACTEURS APPORT RISQUE

Actionnaire Capital Faillite, mauvaise rentabilité

Banque Prêt Insolvabilité

Fournisseur Bien ou service Absence de liquidité, non


payement
Client-bailleur Matériel Problème de liquidité et
solvabilité
Salarié Travail Non payement

Gérant de portefeuille Fonds Chute des cours


le montant
Le risque croit
la durée

Or, plus un risque est fort, plus celui qui le prend va


en exiger une contrepartie importante.

Par conséquent: à risque fort, exigence de


rentabilité très forte

Exemple des bons émis par l’État.

Ainsi risque et rentabilité sont très souvent associés


dans les démarches d’analyse financière
Rappel de comptabilité générale
 Cas de l’entreprise MANACO.
CHAPITRE I: APPRECIER LA STRUCTURE
FINANCIERE DE L’ENTREPRISE: l’ ÉTUDE DU
BILAN
Analyser la situation financière d’une entreprise, c’est
examiner son équilibre financier. Il s’agit de
répondre à 2 questions:

– La firme est-elle solvable


– Comment se finance-t-elle

Analyser la situation financière permet de mesurer les


garanties offertes aux partenaires économiques de l’entreprise.
SECTION 1: L’APPROCHE ECONOMIQUE

SECTION 2: L’APPROCHE FINANCIERE


SECTION I:L’APPROCHE ECONOMIQUE:LE
BILAN FONCTIONNEL
A-LA CONCEPTION FONCTIONNELLE DE L’EQUILIBRE
FINANCIER

B-PRESENTATION

C-LES RETRAITEMENTS

D-INTERPRETATION DU BILAN FONCTIONNEL

E-APPLICATION
A-LA CONCEPTION FONCTIONNELLE DE
L’EQUILIBRE FINANCIER
Le bilan fonctionnel est un résumé comptable
ordonné de manière à mettre en évidence
différentes masses qui permettent de calculer
le fonds de roulement fonctionnel(FDRF), le
besoin en fonds de roulement(BFR) appelé
également le besoin de financement
global(BFG), la trésorerie et d’effectuer une
analyse financière.
De manière générale,le BF peut se présenter
comme suit:
ACTIF PASSIF

IMMOBILISATION BRUTES CAPITAUX PROPRES Y


COMPRIS AMORT+PROV
ACTIF IMMOBILISE
ACTIF CIRCULANT HORS PASSIF CIRCULALNT
TRESORERIE HORS TRESORERIE
TRESORERIE-ACTIF TRESORERIE-PASSIF
Dans le BF, les actifs et les passifs sont classés
respectivement selon leur destination et leur
origine. Ils sont regroupés par référence aux
fonctions de firme et aux différents cycles
inhérents à ces fonctions.

Le cycle d’investissement.
Le cycle de financement.
Le cycle d’exploitation.
Le bilan fonctionnel représente la photographie à un
moment donné du déroulement de ces cycles et permet
de voir comment s’effectue le financement des emplois
par les ressources.
Au sens strict, on peut éclater le cycle d’exploitation en
3 sous-cycles:
-Exploitation
-Hors-exploitation
-Trésorerie
A-LA CONCEPTION FONCTIONNELLE DE
L’EQUILIBRE FINANCIER

B-PRESENTATION

C-LES RETRAITEMENTS

D-INTERPRETATION DU BILAN FONCTIONNEL

E-APPLICATION
B-PRESENTATION
ACTIF PASSIF

Actif immobilisé brut Ressources stables


-Imm. en non valeur -Fonds propres internes
-Imm. Incorporelles -Dettes de financement
-Imm. Corporelles -Amortissements et provisions sur actif
-Imm. financières Imm.
Actif circulant Exploitation Passif circulant Exploitation
-Stocks -Frs et comptes rattachés
-Créances d’exploitation -Autres dettes de financement
-État sauf acompte IS -Organismes sociaux
Actif circulant hors Exploitation -État sauf IS
-Créances hors Exploitation
-Acomptes IS
-Titres et valeur de placement
Trésorerie-Actif Trésorerie-Passif
Le bilan fonctionnel peut être présenté sous la forme d’un
graphique; les masses sont alors exprimées en pourcentage.
Cette présentation en facilite la visualisation et permet une
comparaison rapide de plusieurs bilans.

Trois principes de base sont à respecter:

-le bilan fonctionnel est bâti à partir de la valeur d’achat des biens
(Valeur brute). Car on cherche ce que la firme fait de ce qu’elle
achète;
-l’analyse fonctionnelle s’attache à travailler sur un bilan avant
répartition du résultat car on s’interroge sur la rentabilité dégagé
par l’entreprise( le résultat net comptable).
-Bien sur, total actif =total passif
Nécessité de retraiter et de reclasser les postes du bilan
comptables avant répartition du résultat au bilan fonctionnel.
A-LA CONCEPTION FONCTIONNELLE DE L’EQUILIBRE
FINANCIER

B-PRESENTATION

C-LES RETRAITEMENTS

D-INTERPRETATION DU BILAN FONCTIONNEL

E-APPLICATION
C-LES RETRAITEMENTS

 1-DE l ’ACTIF

 2-DU PASSIF
1-DE L’ACTIF
 Les postes d’immobilisation
 -l’ensemble des immobilisation inscrites dans le bilan
comptable se retrouvent dans le bilan fonctionnel.(valeur
brute)
 -Vérifier l’état général des immobilisations
incorporelles(construction et matériels) c a d calculer un taux
d’usure(Amorti./Imm.brute amortissable)
TU>80%..............L’entreprise n’est plus en mesure
de renouveler ses immobilisations.
Dans le cas d’immobilisations peu élevées, il faut vérifier si
l’entreprise n’a pas financé du matériel par crédit-bail. Il faut
donc redresser la situation.
METHODE:
-on ajoute en immobilisation corporelle la
valeur d’origine des biens en crédit-bail.
-on ajoute en fonds propre
interne(ressources stables) les dotations
aux amortissements(parts d’annuité de
crédit-bail payée) qui ont été pratiquées sur
le bien considéré.
-on ajoute aux dettes de financement la
valeur nette d’amortissement du bien en
crédit-bail.
Exemple:
Une immobilisation est louée, au
début de l’exercice, en crédit-bail
moyennant un loyer de 20 000 dh
par an. La valeur brute de
l’immobilisation est de 150 000 dh
et sa durée d’amortissement est
de 10 ans.
Le retraitement comptable consiste à enregistrer:
A l’actif, dans les immobilisations corporelles le
montant de 150 000 dhs
Au passif:
 dans les ressources propres le montant du cumul des
amortissement, soit 15 000 dhs (150 000 *1/10)
 dans les dettes de financement le montant de
150 000 dhs diminué du montant du cumul des
amortissements
2-DU PASSIF
 Uniquement la contrepartie des amortissements et
provisions des immobilisations et les éléments
concernant le crédit-bail.
A-LA CONCEPTION FONCTIONNELLE DE L’EQUILIBRE
FINANCIER

B-PRESENTATION

C-LES RETRAITEMENTS

D-INTERPRETATION DU BILAN FONCTIONNEL

E-APPLICATION
D-INTERPRETATION DU BILAN
FONCTIONNEL
 Une des règles de l’équilibre financier est que
les emplois durables doivent être financés par
des ressources durables. Le fonds de
roulement représente une ressource
durable(ou structurelle) mise à la disposition
de l’entreprise pour financer des besoins du
cycle d’exploitation. Il s’agit donc pour
l’entreprise d’une marge de sécurité financière
destinée à financer une partie de l’actif
circulant.
 Les soldes ou agrégats majeurs usuellement
calculés sont :

 Le fonds de roulement fonctionnel.

 Le besoin de financement global.

 La trésorerie nette.
1-le fonds de roulement fonctionnel
Il est égal à la différence entre le financement
permanent et l’actif immobilisé:
FDR=FP(RS) – AI(ES)
Le calcul par le bas du bilan
FDR=AC et TR- PC et TR
Un des principes fondamentaux de
gestion recommande que le FDR soit
positif.
Application
 Soit le bilan de l’entreprise ESTO arrêté au 31-12-
20 N. Évaluons le FRF selon les deux
approches(haut et bas du bilan).
 Bilan(en dh)

Actif Passif
Actif immobilisé 1 000 000 Financement 2 000 000
Permanant
Actif circulant 1 500 000 Passif circulant 500 000
2 500 000 2 500 000
2-Le besoin de financement
global(BFG)
C’est la différence entre l’actif circulant et le passif
circulant:
BFG=AC(HT) – PC(HT)
 Si le BFG est positif,c’est un besoin à
combler.
 Si le BFG est négatif,il s’agit alors de
ressources de financement
 Le calcul du BFG exclut les écarts de
conversion actif et passif qui ne
représentent pas de flux de fonds
Application
 Entreprise LIKA Bilan 31/12/20N
Actif Passif

Actif Imm. 80 000 Finan.Per. 205 000


Actif circulant(HT) 140 000* Passif circ. (HT) 35 000**
Tresorerie-actif 22 000 Trésorerie-passif 2 000
242 000 242 000
 *Dont 20 000 hors exploitation(actif)
 **Dont 3000 hors exploitation(passif)
 Calculons le BFG
3-La trésorerie nette
Dans le bilan fonctionnel, la trésorerie ne
correspond pas au disponible mais à la
différence entre trésorerie Actif et trésorerie
Passif.
Trésorerie nette=
Tresorerie-Actif - Tresorerie-Passif
OU
Trésorerie nette=FRF - BFG
TN EST POSITIVE, FDF>BFG
L’EQUILIBRE FINANCIER FONCTIONNEL EST
RESPECTE PUISQUE L’ENTREPRISE POSSEDE
DES EXCEDENTS DE TRESORERIE
TN EST NEGATIVE, FDF<BFG
L’ENTREPRISE A RECOURS AUX CREDITS DE
TRESORERIE POUR FINANCER LE BFR.ELLE EST
DEPENDANTE DES BANQUES.
TN PROCHE DE ZERO
CETTE SITUATION EST CONSIDERE COMME LA
MEILLEURE DU POINT DE VUE DE L’ANALYSE
FONCTIONNELLE
E-APPLICATION:
 la société TECTA vient d’achever un programme
d’investissement dans le courant de l’exercice N.
cet investissement a été financé par emprunt
bancaire. Des discussions sont en cours avec le
même organisme de crédit pour l’octroi d’un
deuxième prêt de 3 000 000 DH, sont sur le point
d’aboutir.les banquiers exigent une augmentation
de capital.les dirigeants de la société vous
sollicitent pour analyser sa situation financière .
Bilan Fonctionnel au 31/12/N

Imm. En N.V 116 000 Capitaux propres 6 283 950


.Imm.Incorp Dettes de Fin. 3 611 000
500 000
Dettes de P.C
.Imm. Corp 7 981 400 8 785 180
.Imm.Fin 510 000
Stocks 3 770 300
Créances A.C 5 750 000
Trésorerie-Actif 52 430
18 680 130 18 680 130

Calculer le fonds de roulement fonctionnel,


le besoin de financement global
et la trésorerie nette
 Fonds de roulement:
 9 894 950 -9 107 400= 787 550
 BFG
 9 520 300-8 785 180 =735 120
 TN
 787 550-735 120 = 52 430
SECTION 2: L’APPROCHE
FINANCIERE(PATRIMONIALE)
L’APPROCHE PATRIMONIALE A POUR BUT D’ANALYSER LA
STRUCTURE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE A PARTIR DE
SA CAPACITE A FAIRE FACE A CES DETTES EXIGIBLES A
L’AIDE DE SES ACTIFS LES PLUS LIQUIDES.

LE BILAN EST DONC RESTRUCTURE EN FONCTION

DU CRITERE D’EXIGIBILITE CROISSANTE


AU PASSIF ET EN FONCTION DU CRITERE

DE LIQUIDITE CROISSANTE A L’ACTIF.


LE CRITERE DE DISTINCTION ENTRE LE HAUT ET LE
BAS DU BILAN EST L’ECHEANCE A UN AN.
A- Les principaux retraitements et reclassements à
effectuer au niveau du bilan comptable.

B- La technique d'analyse financière par les ratios.

C- Application
A- Les principaux retraitements et
reclassement à effectuer au niveau du
bilan comptable
1)Les corrections de l'actif.

2)Les corrections du passif.


1-Les corrections de l'actif.
1-LES RECLASSEMENTS

Le stock outil : Correspond au stock minimum


nécessaire que l'entreprise constitue pour faire
face à ses besoins d'exploitation, et éviter ainsi le
risque de rupture de stock.
Le stock étant destiné à rester en permanence
dans l'entreprise, ainsi il y a lieu de retrancher
son montant de l'actif circulant et le rajouter à
l'actif immobilisé.
Les actifs à plus ou moins un an :
Il s'agit de reclasser les éléments de l'actif en
fonction de leur échéance, ainsi la partie des
prêts à recouvrer dans moins d’un an devrait
être transférée à l'actif circulant. De même
on procédera de la même façon pour
les créances commerciales dont l'échéance
peut être supérieure à 1 an ; qui se verra virée
à l'actif immobilisé ;
Les titres et valeurs de placement et les effets
escomptables :

Si ces titres sont aisément négociables, il


convient de les assimiler à la trésorerie actif ;
au même titre que les effets bancables ou
escomptables.
2-LES RETRAITEMENTS DES ACTIFS FICTIFS

• les immobilisations en non valeur


Il s'agit d'un actif fictif, il convient
d'éliminer le montant
correspondant de l'actif et des
capitaux propres.
• Écarts de conversion actif :
Ils correspondent à des pertes de
change latentes . Ils portent soit sur
des créances immobilisées et dettes
de financement (Rubrique 27 Ecart
de conversion actif), soit sur des
créances de l’actif circulant ou des
dettes du passif circulant(37 Ecart de
conversion actif) .
En principe ,la perte de change
latente doit donner lieu à la
constitution d’une provision pour
risque de change. Voyons quel est
le mécanisme comptable des écarts
de conversion actif:

27 ou 37 Ecart de conversion Dettes ou Créances
actif

Débiter Créditer

Dotations 1516 ou 4506 Provisions


Aux Provisions PRCF pour perte de change

Débiter
Créditer
En matière de traitement, deux
cas de figure peuvent se
présenter:
- Si la perte de change latente à été
constatée par une provision
durable ,et donc justifiée, et le
montant de celle-ci a été
correctement évalué, la seule écriture
comptable consiste à contrepasser
(ou annuler) l’écart de conversion
actif et l’accroissement des créances
ou la diminution des dettes
correspondantes
- Si aucune provision n’a été
constatée, l’écart de conversion
actif constitue donc une destruction
potentielle de ressources non
constatée et qui devra être
retranchée de l’actif, et déduit des
capitaux propres
En tout état de cause le montant
de la provision pour perte de
change, tel que retenu pour le bilan
financier, est inscrit en dette
conditionnelle à plus ou moins un
an selon le caractère durable ou
momentané de la provision.
Exemple d’application

On relève sur un bilan comptable les


postes suivants :

-Créances immobilisées…….28 000 DH


-écart de conversion Actif…..5 000 DH
(diminution de créances à + D’un an).
 Sachant que le total du bilan comptable
est de 90 000 DH et qu’une provision
pour pertes de change de 5 000 DH a
été comptablement constituée,

Présenter le traitement à opérer pour


obtenir un bilan financier (ainsi qu’un
schéma de ce dernier pour vérification)
dans les deux hypothèses suivantes :
 La perte de change véridique est
durable, donc justifiée, mais s’élève en
réalité à 6 000 DH,
 La perte de change véridique n’est pas
durable, donc non justifiée et ne doit
donc pas être provisionnée.
Tenir compte, si nécessaire, de toute
incidence fiscale au taux de 30% et
vérifier l’équilibre du bilan financier
Eléments de réponse
-Cas 1:
 -Eliminer la provision PRC de 5 000 dh et la
remplacer par une dette de financement
conditionnelle de 6 000 dh;
 -Diminuer les capitaux propres de :
 (6000 – 5000)(1- 0,30)=700 dh
 -Eliminer L’ECA et ramener les créances
immobilisées à leur valeur avant l’ECA:
 28000+ 5000=33 000 dh
 -inscrire une créance fiscale latente de:
 (6000 – 5000)*30%=300 dh
 Et le bilan financier se présentera ainsi:
Actif Passif
Créances Imm. 33 000 Capitaux propres -700
Ecart de 0 Dette de Fin. 6000
conversion Actif Conditionnelle

Créance fiscale 300


latente
Total 90 300 Total 90 300
 -Cas 2:
- Eliminer la provision PRC de 5 000 dh sans la
remplacer par une dette de financement
conditionnelle de 6 000 dh;
-Eliminer L’ECA et ramener les créances
immobilisées à leur valeur avant l’ECA:
28000+ 5000=33 000 dh;
-Augmenter les capitaux propres de:
5000*(1-0,30)=3500


 -Inscrire une dette fiscale latente de :
 5000*0,30=1500
 Et le bilan financier se présente ainsi:
Actif Passif
Créances 33 000 Capitaux +3500
Imm. propres
Ecart de 0 Dette de 0(pm)
Conv.Actif finan.Cond
Dette fiscale 1500
latente
Total 90 000 Total 90 000
Les plus values et les moins values
latentes :

Les biens de l'entreprise sont pris dans


le bilan financier pour leur valeur réelle
et non comptable ; ainsi les plus values
ou les moins values constatées
devraient être respectivement ajoutées
ou retranchées des capitaux propres.
2- Les corrections du passif
• La répartition du résultat :
Les dividendes à payer doivent être
éliminés des capitaux propres pour être
intégrés parmi le passif circulant hors
trésorerie.

• Dettes de financement :
La partie des dettes de financement
devenue payable à court terme doit
être transférée au passif circulant .
• Dettes fiscales différés ou latente :
tel est le cas des subventions d’investissement ,
des provisions réglementées et des provisions
pour risques et charges non justifiées.

La dette fiscale doit être calculée au taux


d'imposition de l'entreprise et elle sera
assimiler, suivant son échéance à plus ou
moins d'un an, dette de financement ou
au passif circulant .
• Les obligations cautionnées :
Elles matérialisent le crédit des droits de douanes
accordés par l’administration des douanes à
l’entreprise. Comptablement elles figurent parmi
les dettes FR ET CPTS RATTACHES .Elles peuvent
être intégrées à la trésorerie passif.

• Les comptes courants d'associés :

Ils peuvent être généralement considérés comme


des financements stables
B- La technique d'analyse financière par les
ratios.
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs
caractéristiques extraites des documents comptables
permettant une approche du risque que représente
l'entreprise pour ses partenaires (associés, banquiers,
Fournisseurs)
Le ratio peut-être exprimé en pourcentage, en jours, en
dirhams, ou sous forme de quotient.
Le ratio présente plusieurs intérêts :

- Permet de passer des valeurs brutes aux valeurs relatives


- Permet une comparaison financière aussi bien interne
qu'externe
Nous distinguons 6 classes de ratios :

- Les ratios de structure


- Les ratios de gestion ou d'activité
- Les ratios d'endettement ou de structure
financière
- Les ratios de liquidité
- Les ratios de rendement
- Les ratios de rentabilité
1-Les ratios de structure
A- Ratios d’autonomie financière
R1=DLMT/CX PROPRES R1<1
R2=CX PROPRES/DLMT INVERSE
R3=CX PROPRES/CX PERM R3<50%

ON UTILISE L’UN OU L’AUTRE


B- Ratio de financement structurel

RFS=CX PERM/(IMMOB +BFR)


Permet de mesurer l’adéquation des
ressources permanentes aux immobilisations
Utilisées.

RFS>1 structure financière bonne


RFS<1 dettes à CT couvre une partie des
emplois à LT.
2-Ratios de liquidité
Ces ratios ont pour but d'évaluer l'équilibre financier
à court terme de l'entreprise, donc de faire face dans
le court terme à ses engagements. Il existe trois
ratios de liquidité :

Ratio de liquidité générale =Actif circulant / D.C.T.


Ratio de liquidité relative =
Créance de l'actif circulant + trésorerie/DCT
Ratio de liquidité immédiate = trésorerie/DCT
C- Cas d'application
 On vous remet les bilans financiers condensés
suivants de l'entreprise « SOMA »
1- Calculer les ratios suivants pour les années 1995 et 1996

Immobilisation de l'actif : Actif immobilisé


Actif total

Autonomie financière : Capitaux propres


Capitaux permanents

Financement permanent : Ressources stables


Actif immobilisé

2- Commenter l'évolution de ces ratios


3- Préciser les décisions prises par les dirigeants au cours de
l'exercice 1995

CHAPITRE II:MESURER
L’ACTIVITE ET LES RESULTATS:
L’ÉTUDE DE L’ESG
I- Généralités
II- Élaboration du tableau de formation des
résultats (TFR).
III- Significations des différents soldes de
gestion.
IV- Capacité d’autofinancement et
autofinancement.
I- Généralités
• L'état des soldes de gestion (E.S.G) constitue
le troisième état de synthèse qui n'est obligatoire
que pour les entreprises réalisant un chiffre
d'affaires supérieur à 7,5 millions de dirhams et
donc soumises au régime normal.
• L'E.S.G comporte deux tableaux :
 État des soldes de gestion

Tableau de formation Tableau de calcul de


des résultats(TFR) l'autofinancement(A.F)
Cette analyse se fait à partir du CPC en calculant
des résultats partiels ; il s’agit des soldes
intermédiaires de gestion.
Le calcul de ces soldes intermédiaires de gestion
permet :
D’apprécier la performance de l’entreprise
et la création des richesses générée par son
activité;
De décrire la répartition de cette richesse
créée par l’entreprise ;
De comprendre la formation du résultat en
la décomposant.
 Ces soldes intermédiaires de gestion
s’analyse de l’amont vers l’aval, en
partant du chiffre d’affaires jusqu’au
résultat net comptable.
Marge commerciale = ventes de
marchandises en l’état diminuées des
RRRA par l’entreprise – achats revendus de
marchandises nets des RRRO sur achats

La MC intéresse uniquement les entreprises


commerciales ou l’activité de négoce des
entreprises mixtes et en constitue la
principale ressource ; elle est donc vue
comme un indicateur fondamental de la
performance d’une entreprise commerciale.
 Elle dépend :
 des quantités vendues par ligne de
produit ;
 de l’évolution de la marge pratiquée sur
chaque ligne de produit ;
 de la pondération entre lignes de
produits dans l’ensemble des produits
vendus.
Taux de marque
Marge commerciale

Ventes de marchandises HT
Ce ratio mesure l’évolution de la performance de
l’activité commerciale de l’entreprise.
Taux de marge :
Marge commerciale

Achats de marchandises HT
Ce ratio mesure l’évolution de la performance de la
politique des approvisionnements de l’entreprise.
Production de l’exercice = ventes de biens et
services produits ± variation de stocks +
immobilisations produites par l’entreprise pour
elle-même.
C’est un solde qui concerne les entreprises
industrielles et prestataires de services.

La production résulte de trois composantes


principales, c’est un indicateur hétérogène :
la production vendue, évaluée au prix de vente
;
la production stockée, évaluée au coût de
production;
la production réalisée par l’entreprise pour elle
même, évaluée au coût de production.
Seule la production vendue enrichit
l’entreprise pour l’exercice considérée.

Son évolution s’apprécie au regard des


variables du « marketing mix »
Valeur ajoutée = marge commerciale +
production de l’exercice – consommation externe
de l’exercice ( achats consommés de matières +
autres charges externes).

La VA permet d’évaluer le poids économique de


l'entreprise : la valeur ajoutée mesure la
richesse créée par l'entreprise et sa contribution
à l'économie du pays.

Il permet de mesurer le taux d’intégration de


l’entreprise ( accroissement de l’activité de
transformation sans changement du volume
d’activité )
Différentes parties prenantes bénéficient de la répartition
de la valeur ajoutée produite en particulier le personnel,
l’état, les actionnaires, les bailleurs de fonds et
l’entreprise elle-même.
Personnel
Frais de personnel / VA %
Etat
Impôts et taxes / VA %
Rémunération des Bailleur de fonds
bénéficiaires de la VA Frais financiers / VA %
Actionnaires
Dividendes / VA %
Entreprise
autofinancement / VA %
Taux de croissance de la valeur ajoutée :
VA n – VA n-1

VA n-1
L’évolution de la valeur ajoutée est un indicateur
de croissance plus significatif que le taux de
croissance du chiffre d’affaires.
Taux d’intégration :
VA
CA HT ou production de l’exercice
Il mesure le taux d’intégration de l’entreprise
dans le processus de production ainsi que le poids
de charges externes.
Taux de rendement du capital et de la main
d’oeuvre :

VA VA
Capitaux investis Effectifs

Ces ratios sont des indicateurs du nombres de DH


de VA créés par DH de capitaux investis et par
tête d’employé.
Excédent brut d’exploitation = VA + subvention
d’exploitation – impôts et taxes – charges de
personnels.
L’EBE constitue la première ressource potentielle qu'obtient
l'entreprise du seul fait de ses opérations d'exploitation.
C’est le premier résultat de la performance industrielle et
commerciale de l'entreprise
Gestion de Gestion de
production personnel
Gestion Gestion des
commerciale approvisionne
ments

Constitution
du résultat
EBE
Mesure de la performance
C’est un solde indépendant :

 de la politique d'investissement (pas de dotations


aux amortissements dans le calcul du solde) ;

 de la politique de financement (pas de charges


financières dans le calcul du solde) ;

 de la forme juridique (pas d'incidence de la


fiscalité).
C’est donc un bon indicateur qui permet de
faire des comparaisons inter-entreprises,
particulièrement au sein du même secteur.

Il représente une trésorerie potentielle


générée par l’exploitation ; il constitue la
base de calculs financiers ( CAF, ETE,
rentabilité économique brute)
Définition de la CAF :
La capacité d'autofinancement est la ressource
interne dégagée par les opérations enregistrées
en produits et charges au cours d'une période et
qui reste à la disposition de l'entreprise après
encaissement des produits et décaissement des
charges concernés.

Cette notion s'oppose aux ressources externes


provenant des partenaires de l'entreprise.
Entreprise
Internes CAF

Ressources de
l’entreprise Associés Apport en capital

Externes Prêteurs Emprunts

Etat Subvention
d’investissement
A quoi sert la CAF ?

Remboursement L’emprunt est une


des emprunts anticipation de la CAF

Financement des
investissements Financement total ou partiel

Capacité
d’autofinancement
Augmentation des Amélioration du fonds
capitaux propres de roulement

Distribution des En fonction de la politique


dividendes de distribution
de l’entreprise
Calcul de la CAF ?

La CAF peut être calculée selon deux méthodes :

 La méthode soustractive dite également la


méthode explicative ; calculée à partir l’E.B.E ;

 La méthode additive dite également la méthode


vérificative ; calculée à partir du résultat net
comptable.
La méthode additive :
La CAF peut être calculée en partant du résultat
de l'exercice.
Résultat net de l’exercice
+ dotations d’exploitation
+ dotations financières
+ dotations non courantes
- Reprises d’exploitation
- Reprises financières
- Reprises non courantes
- Produits des cessions d’immobilisations
+ VNA des immobilisations cédées

= Capacité d’autofinancement
La méthode soustractive :

Cette formulation est dite explicative car chacun


des postes apparaissant dans la définition est
théoriquement générateur de trésorerie. Cette
méthode doit toujours être préférée à l'approche
vérificative.

Le calcul de la CAF est plus ou moins long selon


que l'on connaît ou non l'excédent brut
d'exploitation (EBE).
 Excédent brut d’exploitation (EBE)
+ Transferts de charges d’exploitation
+ Autres produits d’exploitation
- Autres charges d’exploitation
+ Produits financiers
- Charges financières
+ Produits non courants
- Charges non courantes
- impôts sur les bénéfices

 = CAF
Merci de votre attention

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