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REMERCIERMENTS …………………………………………………………4
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………….5
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE
D’ACUEILLE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION D’AKEWA ACCELERATEUR…………………….7
SECTION 1 : HISTORIQUE…………………………………………………………………7
a. Création et Evolution…………………………………………………….8
b. Différents partenaires……………………………………………………10
SECTION 2 : MISSIONS ET ORGANISATION…………………………………………...14
a. Missions…………………………………………………………………14
b. Organisation……………………………………………………………..15
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU SERVICE D’ACCUEIL ET DEROULEMENT
DU STAGE
SECTION1 : PRESENTATION DU SERVICES D’ACCUEIL …………………………..16
a. Organisation administrative……...………...……………………………….16
b. Gestion du service…..…………………………………………………..16
a) Taches effectuées..……………………………………………………....19
b) Apport du stage………………………………………………………….20
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DEUXIEME PARTIE : REPORTING FINANCIER, OUTILS D’AIDE A
LA DECISION
CHAPITRE 1 : GENERALITE DU REPORTING………………………………………
SECTION 1 : Définition et Objectifs………………………………………...………………23
a. Définition……………………………………………………………….23
b. Objectifs…………………………………………………………………24
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REMERCIERMENTS
L’occasion m’est offerte, d’adresser mes remerciements à l’Eternel mon DIEU, qui m’a
donné la capacité de mener à bien ces travaux. J’aimerais aussi remercier toutes les personnes
qui ont, de près ou de loin, participées à la réussite de ce stage.
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INTRODUCTION GENERALE
Une entreprise se définit comme une unité économique, juridiquement autonome, organisée
pour produire des biens et des services dans le but de tirer des profits. Il existe plusieurs types
d’entreprises à l’instar des entreprises de l’économie sociale et solidaire.
Une entreprise de l’économie sociale et solidaire est, par définition, une entreprise dont le but
est de générer des bénéfices sociaux ou environnementaux afin de financer son action en
totalité ou partiellement. Elle se différencie des entreprises traditionnelles dans la mesure où
elle réinvestie ses profits pour poursuivre ses missions sociales. Ce n’est donc pas le profit
qu’elle recherche mais plutôt des résultats dans l’action sociale dans laquelle elle se
positionne. Ainsi, l’obtention de ces résultats passe par la mise en place, soit en interne ou en
externe, d’un service de comptabilité fiable.
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PREMIERE PARTIE
Ce chapitre sera réparti en deux (2) sections. Il s’agira pour nous de présenter l’historique de
l’accélérateur de croissance AKEWA, ses missions et son organisation.
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SECTION 1 : HISTORIQUE
a. Création et Evolution
a.1 Création
Cette organisation nait de la volonté d’un jeune entrepreneur gabonais, ingénieur en gestion
et conduite de projet de formation et acteur de la société civile. Il est aussi un professionnel
des TIC, consultant en politiques et stratégies de Développement Durable. L’un de ses
challenges est de dynamiser les secteurs du management environnemental, des TIC, de
favoriser la croissance des Start UP et des Juniors Entreprises les plus innovantes au GABON
et dans la sous-région. C’est pourquoi, il met sur pied l’ACCELERATEUR AKEWA qui vise
à accompagner le porteur de projet dans la recherche de financement, la formalisation
juridique et la stratégie de communication. Les mesures d’accompagnements tiennent aussi
compte de la gestion et la comptabilité. Ce, de l’idée au projet, de l’incubation à la réalisation.
En effet nous sommes convaincus que les compétences développées lors d’une aventure
d’accélération permettent une meilleure insertion professionnelle. Afin de proposer un
accompagnement sur-mesure et de qualité, nous faisons le choix d’accompagner un bon
nombre de projets innovants. L’ambition de l’ACCELERATEUR AKEWA est de faire de
l’innovation sociale au même titre que l’innovation technique. Car elle reste convaincue que
l’innovation sociale fait partie des solutions nouvelles que développent des entreprises
performantes afin de répondre aux besoins sociétaux.
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AKEWA ACCELERATEUR est structurée autour de trois programmes dédiés : aux étudiants
et jeunes diplômés, aux salariés en reconversion professionnelles et aux dirigeants
d’entreprises.
GREEN BUSINESS : L’objectif de ce programme est d’aider à monter les projets qui
favorisent les économies d’eaux, d’énergies, de déchets et des produits à faible
émission de carbone. L’idée est d’amener le projet à surfer sur la vague du
développement durable pour séduire de plus en plus des clients exigeants.
a.2 Evolution
Afric’Art
L’association AJP-TIC
OKR consulting
Hope entreprise
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Ara Labs
Corporate challenge
BBS
ESGIS
EM Gabon
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Entreprise d’ingénierie informatique et de conseil en stratégie de communication et de
marketing, partenaire d’ELIORA GROUP, de l’ACCELERATEUR AKEWA et du
COPORATE CHALLENGE. Elle bénéficie d’un vaste réseau d’entreprise implanté en
Afrique centrale et de l’ouest. IBOUNDJI TECHNOLOGIE (IT) a pour mission d’apporter
une valeur ajoutée dans diverses prestations de services, de redynamiser les systèmes de
gestions des entreprises, d’assurer leur implantation et la mise en place de politiques
commerciales. Elle assure également leur information avec toute l’assistance nécessaire. Elle
est composée d’une équipe d’ingénieurs, de gestionnaires de projets, de techniciens, de
communicateurs tous très expérimentés.
AFRIC’ART
Créé sous l’égide de Jeunes Panafricains au printemps 2013, AFRIC’ART est la première
entreprise panafricaine dédiée à l’édition, la vente en ligne et sur support imprimé de bandes
dessinées. C’est une start-up révolutionnaire dans le monde de la bande dessinée. Bien plus
qu’une simple maison d’édition, AFRIC’ART se propose de construire un réseau entre les
maisons d’éditions, les éditeurs indépendants et auteurs qui, traitent différents types et genres
de bandes dessinées en ligne. AFRIC’ART représente une opportunité pour des milliers de
jeunes africains à la recherche de valorisations de leurs talents. De même elle est un repère
pour les occidentaux désirants découvrir les bandes dessinées 100% Africaine.
AJP-TIC (Association)
AJP-TIC est une organisation spécialisée dans la promotion du numérique à travers des
formations spécialisées pour les couches défavorisées. Depuis sa création en 2014, elle a
participé à la formation de plus de 600.000 jeunes à Libreville. L'Association des Jeunes
Panafricains passionnés de TIC (AJP-TIC) a pour mission de promouvoir les TICs en
Afrique.
Winpartners (entreprise)
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Corporate challenge est une plateforme de promotion d’œuvres associatives et un outil de co-
hésion qui favorise l’esprit d’équipe. C’est également un projet qui a pour vocation de croiser
l’offre de financement RSE des entreprises et les projets sociaux ou caritatifs des ONG et des
associations gabonaises.
Association pour une Jeunesse Africaine Progressiste(AJAP) est une association africaine
qui a vu le jour au BURUNDI. Sa section Gabonaise, l’AJAP GABON est composée de
jeunes nationaux et internationaux, dont le rêve est d’utiliser les acquis, pour aller plus loin.
Tout en impulsant une nouvelle dynamique panafricaine par les jeunes leaders, l’AJAP
GABON vise la concrétisation de ses objectifs à savoir : le développement durable, le
dialogue intergénérationnel, et la démocratie participative et normative. L’Association pour
une Jeunesse Africaine Progressiste est bâtie sur quatre piliers fondamentaux : le
développement durable, l’entrepreneuriat social et solidaire, la culture et la démocratie
participative.
Elle propose des services tels que : conseil et intégration de logiciels, développement sur
mesure, business intelligence, biométrie, service web. Grâce à son approche multi-
compétences, elle est en mesure d’appréhender l'ensemble des domaines touchant au système
d’information et concernant les cinq grands besoins de l'entreprise en matière d’information.
Eliora Group met à la disposition de sa clientèle des produits tels que :
- Eloira School adapté aux universités et aux lycées, est un logiciel de gestion des écoles
et universités tenant compte du circuit de la rentrée à la fin de l'année scolaire ;
- Eliora Hospital Management qui est l’application de gestion des hôpitaux, cliniques et
cabinet de soins, prend en compte de la gestion de rendez-vous au don sanguin et à la
facturation ou trésorerie ;
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- Eliora GED est le gestionnaire électronique de documents et archives. Il est utile pour
les entreprises évoluant vers du numérique ; Produits Sage (tous les produits Sage
100,100 &30).
La Startup Jeunesse Panafricaine.com est un média d'information en ligne qui est spécialisée
dans la promotion des jeunes africains (entrepreneurs).
Gabon Emailing est une agence de marketing digital, qui permet aux entreprises de
communiquer autrement via les outils disponibles sur le net. Elle offre aux entreprises une
base de données de plus de 30.000 E-mails pour les communications. Elle a, à sa direction, M.
Fabrice NTCHANGO.
JFC est un cabinet d’expertise juridique fiscale et comptable. Il travaille avec un autre cabinet
de la place. Il est sous la présidence de M. Simplice NZE NDONG, juriste de profession.
OKR Consulting dont l’Administrateur Directeur Général est Mme Olivia KIKI, est un
cabinet de conseil en Audit Marketing et communication, spécialisée dans le suivi de projets
en markéting politique, marketing évènementiel et business.
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E-BOGA digital
E-BOGA Digital est également un incubateur puisqu’il soutient des entrepreneurs dont les
projets sont liés aux domaines du web, du numérique ou de la programmation.
Constituées d’une équipe forte et battante pour réussir les ambitions du groupe avec, pour
vision, d’être représenté dans la sous-région. E-BOGA DIGITAL fournie des prestations
d’étude et de réalisation de logiciels en gestion au forfait et en régie, ainsi que l’élaboration
des progiciels d’amélioration de la productivité des entreprises avec tout l’accompagnement et
l’assistance nécessaires.
Events consulting :
Events Consulting est une organisation à service complet fournissant des ressources, une
expertise, des outils et les informations nécessaires pour créer et exécuter des événements
réussis. A partir de l’offre d’une approche créative et d’orientation, au cycle de la
planification complète d’événements et de gestion, Events Consulting accompagne la
multitude de besoins des clients.
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SECTION 2 : ORGANISATION DE LA STRCTURE
a) Missions
b) Organisation
On peut définir l'organisation d’une entreprise comme l’action et le résultat des mesures
prises par une hiérarchie. Elle délimite, ordonne, réparti, planifie et adapte les ressources
disponibles au sein de l'entreprise afin de pouvoir fonctionner le plus efficacement possible.
Ainsi, dans l’optique d’atteindre des résultats favorables et efficaces, AKEWA
ACCELERATEUR a mis en place une hiérarchie dynamique et rigoureuse qui s’établit
comme suit :
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Direction
Générale
Secrétariat
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Secrétariat : Il assure l’ensemble des tâches administratives et juridiques de l’entre-
prise. Il s’agit le plus souvent de rédiger des correspondances, établir des comptes ren-
du de réunions et tenir les différents registres et archives à jour.
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Chapitre2 : Présentation du service d’accueil et taches effectuées
Ce chapitre sera modulé en deux (02) sections. Il sera question pour nous de présenter le ser-
vice au sein duquel nous avons effectué notre stage, les taches effectuées au sein dudit service
et les apports du stage.
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SECTION 1 : Présentation du service d’accueil
L’organisation est un outil essentiel au bon fonctionnement d’une entreprise. Elle permet,
ainsi, d’obtenir les résultats attendus. Dans le cadre de ce stage, nous avons été affectés au
service finance et comptabilité de AKEWA ACCELERATEUR. Ce service répond à une
organisation standard qui, en quelques lignes, se présente comme suit :
a. Organisation administrative
Le service finance et comptabilité est un outil centrale pour toute entreprise, quelques soit ses
effectifs, ses objectifs ou son format. L’organisation interne de ce service reste une priorité.
En ce qui concerne AKEWA ACCELERATEUR, ce service est suivi par Mme Pélagie
TEMBANGOYE. Pendant toute la période de ce stage, nous devions l’assister dans ses
différentes activités. Ce qui consistait à recueillir toutes les informations liées à l’entreprise,
ainsi que les transactions financières et comptables effectuées par l’ensemble des services de
AKEWA ACCELERATEUR. Le but étant de fournir une image exacte sur sa situation
financière.
A la fin de l’année, il établit les bilans de ces sociétés constituées qu’il accompagne et qu’il
dépose au service des impôts.
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- Le service comptabilisation
- Le service « reporting » financier
- Le service relation avec les tiers
- L'ordinateur,
En effet, le service comptable fonctionne en son sein avec des ressources humaines, celles-ci
constituent un moyen puissant et indispensable, pour toute bonne gestion.
Ainsi, le personnel à affecter au service finance et comptabilité est, dans l’ensemble, qualifié
et formé techniquement. Il est composé d’un caissier, d’un aide comptable, d’un comptable, et
d’un Expert-comptable externe qui suit la comptabilité et certifie les comptes.
- La Caissière : Elle procède aux paiements et aux encaissements, sur présentation des
pièces justificatives et les enregistre pour archivage.
- L’aide comptable : Elle enregistre les pièces comptables sur les livres comptables.
Elle collecte et classe aussi les documents comptables, établi les balances et contrôle
la concordance des journaux et des comptes d'origine externe.
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- La Comptable : Elle analyse les pièces d'origine, prépare les documents d'imputation
et traduit en écritures toutes les opérations et pièces comptables.
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Section 2 : Taches effectuées
a) Journée d’intégration
Il s’est tenu plus tard dans la journée une réunion avec les membres de la structure. Cette
réunion avait pour objectifs de nous faire la présentation de la structure AKEWA. En effet,
M. Fabrice NTCHANGO a demandé à chaque membre de présenter tour à tour l’accélérateur
de croissance AKEWA. Nous avons, à la sortie de cette réunion, été briefé sur notre structure
d’accueil. M. Fabrice NTCHANGO nous a par la suite fait une proposition de thème pour
notre rapport et nous a demandé de commencer à effectuer des recherches sur la première
partie de notre rapport qui est axée sur la présentation de la structure. Enfin, il nous a affecté
temporairement au secrétariat sous la supervision de la comptable de la structure, Mme
Pélagie TEMBANGOYE, temporairement absente.
Le classement
Le classement c’est la première tâche qui doit être effectuée par le comptable. C’est une étape
qui précède la comptabilisation des pièces justificatives. Elle consiste à ranger
méthodiquement des documents pour une utilisation ultérieure plus efficace et plus
convenable.
Cette fonction permet aussi l’exécution d’un travail rapide et bien ordonné.
Les pièces comptables doivent être classées chronologiquement dans des dossiers différents
selon les entreprises.
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Les dossiers de AKEWA ACCELERATEUR sont les suivants :
Dossier Achats
Dans ce dossier, nous faisons le classement de toutes les factures et bons d’achats, quittances
de loyer et d’électricité, les factures de téléphone, réglées soit par chèque bancaire, par effet
de commerce ou par virement bancaire suivant leur date de facturation.
Nous ne prenions pas en compte les factures d’achat réglées en espèce dans ce dossier.
Dossier Ventes
Dans ce dossier nous classions toutes les factures de vente quel que soit leur mode de
règlement, c'est-à-dire qu’elles soient réglées en espèces, par chèque, par effet ou par
virement, et nous les classions selon leur numéro de facture.
Dossier Caisse
Dossier Banque
Dans ce dossier nous y disposons tous les documents concernant les opérations traitées avec
ou par le biais de la banque tel que : avis de débit, avis de crédit, avis de versement en
espèces, …
Ces pièces émises par la banque sont classées selon l’ordre du relevé bancaire (un ordre
chronologique mensuel).
Par exemple, un dossier banque du mois de Décembre doit contenir uniquement les pièces
bancaires du mois de Décembre.
Dossier fiscal
Nous y incérions, uniquement les déclarations et taxes collectées et/ou reversées par AKEWA
ACCELERATEUR.
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c) Apports du stage
Au court de notre stage nous avons assisté à différents ateliers de renforcements de capacités.
En effet nous avons d’abord eu un atelier de renforcement de capacité sur le secrétariat. Il
s’est tenu sur deux (02) jours et était animé par Mme Regina YAKOMA Assistante de
direction à la Primature. Durant ces deux jours, elle nous a entretenu sur les aspects
fondamentaux d’une bonne secrétaire. Nous avons retenue qu’une bonne secrétaire doit être
polyvalente. Elle doit savoir gérer les aspects internes (connaitre l’agenda du chef, gérer son
emploi du temps, organiser l’espace de travail et les réunions, savoir prendre des notes, faire
des comptes rendus et les rapports des réunions), et les aspects externe (vérifier le travail des
femmes de ménage, veiller à la propreté de la structure) de l’entreprise. Nous avons
également appris à faire le rangement, le classement et l’archivage.
Ensuite, nous avons eu une formation sur la rédaction des Termes de Références (TDR) qui a
été fait par M. Fabrice NTCHANGO. En effet, nous avons retenu qu’un TDR est un
document central dans le pilotage d’une activité. C’est ce qui présente les points centraux
d’une activité. Divisé en 6 grandes parties, c’est un document de quelques pages, qui permet à
celui qui organise l’activité d’orienter les cibles, les parties prenantes sur ce qu’il veut faire et
en quoi consiste son activité. M. Fabrice NTCHANGO nous a également donné des TDR à
effectuer.
Enfin nous avons eu une formation sur l’Introduction à la rédaction d’un Business Plan ou
Plan d’Affaires. En effet, nous avons retenu que le business plan est un document qui
formalise par écrit les projections d’évaluation d’une entreprise. Il contient les objectifs
d’affaires, les méthodes, la façon et les délais dont ces objectifs peuvent et doivent être
atteints.
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DEUXIEME PARTIE
Cette partie sera modulée en deux (02) sections. Il s’agira pour nous de comprendre la notion
de « reporting » financier, présenter ses objectifs et les outils qui composent un « reporting ».
Ce qui nous amènera a montré comment s’élabore le « reporting » financier au sein de la
structure AKEWA ACCELERATEUR.
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SECTION 1 : Définitions et Objectifs
a. Définition
Le « reporting » est avant tout un système d’information d’une entreprise, filiale ou entre des
équipes. D’origine anglaise, le mot « reporting » signifie communication des données. C’est
une opération qui consiste, pour une entreprise, à faire le rapport de son activité. C’est la
représentation périodique de rapport et bilan analytique sur le résultat de l’activité d’une
organisation ou d’une unité de travail. Il est destiné à informer ceux qui sont chargés de la
supervision (en interne ou en externe) ou tout simplement concernées par les résultats. C’est
un des éléments de bilan qui permet de faire un point régulier sur la stratégie de l’entreprise,
les moyens mis en service de cette stratégie et les résultats obtenus. Il est généralement
communiqué aux actionnaires, aux potentiels investisseurs, aux partenaires et aux
superviseurs internes.
Par conséquent nous pouvons définir le « reporting » financier comme étant l’ensemble des
actions de suivi et de contrôle des données et performance financières au sein d’une
organisation. Il apporte une forme de maitrise de budget, des dépenses et des résultats via la
visualisation des données chiffrées et qualitatives sur l’évolution d’une entité. Il permet de
surveiller l’état de la trésorerie, l’équilibre entre les ventes, les achats et les stocks.
Autrement dit le « reporting » financier est un ensemble de documents comptables fournis aux
actionnaires, aux investisseurs et aux autres parties concernées. Il porte sur la santé
économique d’une entreprise. Son rôle est de préparer le budget, élaborer des rapports
consolidés, validés les budgets, exploiter l’analyse financière. L’objectif étant de fournir aux
décideurs un outil de lecture de données de l’activité pendant une période définie. Il dispose
d’éléments concrets qui lui permet de mesurer efficacement des actions entreprises et d’avoir
une vision globale de l’entreprise. En fonction des résultats, il constitue un outil d’aide à la
décision.
Le compte de résultat ;
Le bilan ;
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En outre dans le cadre d’un projet, il peut inclure un résumé de la stratégie de l’entreprise et
des prévisions, et même un business ou un plan d’affaire, dans certains cas. Cet ensemble de
documents (en papier ou numérique) apporte des informations chiffrées ou lettrées sur le
passé récent, le présent et le futur de l’entité. Il est en mesure d’éclairer les parties concernées
dans leur choix ou prise de position.
b. Objectifs
Le reporting financier a pour principal objectifs de fournir des informations exactes sur la
santé financière, la performance, et les flux de trésorerie d’une entreprise. Il a pour but de :
- Justifier de l’utilisation des fonds gérés par une entreprise (qu’il s’agisse des fonds propres,
des subventions ou des dons si c’est une association),
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Section 2 : Les outils du reporting financier
Les documents comptables sont la base indispensable de l’analyse financière. Les systèmes
comptables sont tous organisé autour des documents clés : le compte de résultat, le bilan, et
l’annexe.
a. Le compte de résultat
Le compte de résultat est le document comptable. Il synthétise la totalité des charges et des
produits d’une entreprise ou d’une organisation ayant une activité marchande pour une année
donnée, nommée exercice comptable.
En effet c’est le premier document utilisé lors d’une analyse financière pour poser un
diagnostic sur la santé financière de l’entreprise. Il permet de calculer, d’une part, la capacité
d’autofinancement de l’entreprise et d’autre part, les soldes intermédiaires de gestion. Ces
derniers servent à établir des « ratios » pour pousser plus loin l’analyse de l’activité de
l’entreprise.
Le compte de résultat est utilisé dans des multiples circonstances. En fonction de ces
circonstances, l’élaboration du compte de résultat répond à des besoins divers :
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b. Le bilan
Par définition, le bilan d’une entreprise est un tableau qui représente sa situation patrimoniale
à un moment précis, en générale à la clôture de son activité. Il est couramment présenté
comme une photographie du patrimoine de l’entité.
En effet il rend effectivement compte des stocks de l’entreprise, c'est-à-dire des ressources
(passifs) et des emplois (actifs) dont l’entreprise dispose à un moment donné, mais qui se sont
constitués par accumulation tout au long de sa vie. C’est une image des biens dont l’entreprise
est propriétaire (actifs) et de la manière dont ils sont financés.
Le bilan est organisé en grande masse, que l’on peut schématiquement représenter comme
suit :
Actifs Passifs
Actifs immobilisé Capitaux propre
Immobilisation corporelle Capitaux sociales
Immobilisation incorporelle Réserves
Immobilisation financière Résultat
Subventions d’investissement
Actifs circulant
Stocks Provision pour risques et charges
Créances clients
Dettes
Autres créances
Dettes financière
Valeurs mobilières de placements
Dettes d’exploitation
Disponibilités
Dettes divers
Compte de régularisation des actifs Comptes de régularisation passifs
Charges constatés d’avance
Charge à repartis Produits constatés d’avance
Ecarts de conversion actifs Ecarts de conversion passifs
Primes de remboursement
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c. Annexes
En effet tout l’intérêt de l’annexe est de décrire en détail et d’expliquer les variations qui ont
lieu d’un exercice à un autre. On peut observer ces variations au niveau des tableaux du bilan
et /ou du compte de résultat. Elle permet d’expliquer pourquoi tel actif a augmenté ou
diminué ; pourquoi la valeur des produits d’exploitation a sensiblement changé par rapport à
son niveau lors du compte de résultat de l’exercice comptable précédent etc. C’est pour cette
raison que l’annexe doit être jointe en complément au bilan et au compte de résultat.
Les annexes contiennent des informations obligatoires dont le nombre varie selon la taille, la
forme de l’entreprise et toutes les informations pertinentes afin de rendre les états financiers
plus clairs et compréhensibles. Il s’agit de :
Lors de la rédaction de l’annexe, il faut être clair et bref. On pourra par exemple utiliser des
tableaux afin de faciliter la compréhension du lecteur.
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CHAPITRE 2 : « REPORTING » FINANCIER : CAS DE AKEWA
ACCELERATEUR
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SECTION 1 : Reporting financier
La particularité des entreprises de l’économie sociale et solidaire est qu’elles n’ont pas un
système de « reporting » type que se soit pour leur comptabilité interne ou dans le cadre d’un
projet. Selon sa taille et la nature du projet chaque entreprise adopte un reporting qui lui est
propre.
tableau de vente
le reporting interne
Le reporting
tableau de synthése
fiinancier
le reporting dans le
cadre d'un projet
I. Le reporting « interne »
Pour avoir un meilleur suivi et une visibilité globale sur les activités de la structure, AKEWA
ACCELERATEUR a mis en place un système de reporting journalier et hebdomadaire. En
effet grâce à l’utilisation de l’outil informatique, AKEWA ACCELERATEUR a deux
tableaux sur Excel qui permet le suivi et la cohérence de leurs activités.
a) Tableau de vente
C’est un tableau dans lequel sont enregistrées les ventes effectuées au cours de la journée. Il
facilite ainsi leur analyse. Il renseigne le manager sur le nombre de client reçu, leur identité et
leur mode de règlement (cheque, espèce, bon de commande, instance ou avoir). Si le client a
réglé par bon de commande, cela sera renseigner dans l’onglet « bon de commande » tout en
précisant la nature du bon (original ou copie) ainsi que son numéro. L’onglet « dispense de
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TVA » est réserver au client exonère de TVA (entreprises de l’économie sociale et solidaire
etc.) c’est à dire qui ne paye pas tout ou une partie de la TVA qui leur ait facturée.
Le tableau de vente est un outil indispensable qui aide à la décision. Il permet un meilleur
pilotage de l’activité de l’entreprise et permet au manager d’accéder à des informations en
temps réel. Cette gestion coordonnée lui donne le pouvoir de de réadapter ses stratégies.
Exemple :
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b) Le tableau de synthèse
Le tableau de synthèse quant à lui donne les informations recueillit lors de l’accueil ou la
téléprospection des clients. Le commercial renseigne le tableau en fonction des différentes
informations utiles:
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Exemple :
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II. Le reporting financier dans le cadre d’un projet.
Le reporting financier a une place prépondérante dans le suivi d’un projet. Il permet de
communiquer sur l’avancer des plannings budgétaires. Notons qu’il n’existe pas un reporting
type dans le cadre d’un projet. En effet dans le cadre d’un projet, AKEWA
ACCELERATEUR adapte un reporting en fonction du type de projet, ses objectifs et, dans
certains cas, en fonction des recommandations faites par le bailleur de fond. Ses derniers
peuvent imposer à l’entreprise un canevas de reporting et un comptable ou leur laisser le libre
arbitre. Dans tous les cas les objectifs du reporting restent inchangés.
L’objectif principal du reporting dans le cadre d’un projet est de faire un suivi minutieux sur
la réalisation prévisionnelle du budget. En effet la comptable affectée au projet doit
régulièrement faire une comparaison entre le budget prévisionnel et les dépenses réalisées
pour éviter des déficits ou des reliquats. Elle collecte alors des données financières dans le but
de fournir aux parties prenantes du projet des éléments sur l’utilisation des fonds alloués.
Le suivi financier permet en outre de s’assurer que, tout en faisant chemin vers les objectifs
escomptés, l’exécution du projet respecte les limites du budget et les modalités de
décaissements prévu dans les accords avec les bailleurs.
La comptable doit alors établir une concordance comptable entre tous les décaissements, leurs
opérations, leurs enregistrements et ainsi assurer la tenue et le suivi du journal comptable
incluant le rôle des dépenses, du solde du journal et du budget. Ce qui garantit alors que :
Ces données sont entrées dans des tableaux afin de permettre aux
différentes parties prenantes d’avoir une visibilité financière globale sur le
projet.
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Exemple : Reporting financier du premier trimestre du projet SIDA réalisé par la structure
AKEWA ACCELERATEUR.
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Section 2 : Remarques et suggestions
1. Remarques
Après trois mois de stage au sein de la strcture AKEWA ACCELERATEUR, nous avons pu
faire des remarques susceptibles de constituer des obstacles a son bon fonctionnement.
En effet, bien qu’étant une strcture de l’economie sociale et solidaire, disposant de peu de
moyens, l’utilisation du fichier Excel reste un handicap car ce dernier presente quelques
limites. Nous avons relevé:
L’ajout des pièces jointes : Les cachier de charges et les devis ne peuvent pas etre
joints au fichier EXCEL.
2. Suggestions
Pratique dans ses debuts , le logiciel excel est rapidemment dépassé par des logiciels de
gestion professionnels. L’acquisition d’un logiciel de gestion professionnel serait un atout
majeur pour l’entreprise en ce qui concerne le « reporting ».
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Conclusion Générale
Au terme de notre travail, nous retiendrons que les entreprises de l’économie sociale et
solidaire ne disposent pas d’un « reporting » type. Chaque entreprise opte pour un reporting
qui lui est propre en fonction de sa taille, la nature de ses besoins et surtout du type de projet
qu’il conduit. En effet l’accélérateur de croissance AKEWA a, quant à lui, opté (en interne)
pour un système de reporting journalier et hebdomadaire qui se fait sur la base de deux (2)
tableaux : le tableau de vente, qui renseigne les ventes journalières et permet ainsi leur
analyses et le tableau de synthèse regroupant toutes les informations recueillit lors de l’accueil
et la téléprospection des clients. Ils sont réalisés sur le logiciel Excel qui présente néanmoins
de nombreuses limites.
Aussi dans le cadre d’un projet, AKEWA ACCELERATEUR adapte un reporting en fonction
du type du projet, ses objectifs et, dans certains cas, en fonction des recommandations faites
par le bailleur de fond. Ses derniers peuvent imposer à l’entreprise un canevas de reporting et
un comptable ou leur laisser le libre arbitre. Mais dans tous les cas les objectifs du reporting
restent inchangés.
Dès lors, avoir un libre arbitre sur le choix du système de reporting financier serait-il un
handicap pour ses entreprises auprès des bailleurs de fonds, lors de l’acquisition d’un possible
financement ?
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