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UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL
PRESENTE PAR :
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE........................................................................2
I. Contexte général...........................................................................................2
II. Problématique.............................................................................................2
V. Méthodologie................................................................................................3
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DEDICACE
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REMERCIEMENT
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AVANT- PROPOS
FILLIERE TETIAIRE
Finance comptabilité et gestion des entreprises (FCGE)
Gestion commerciale (GEC)
Logistique (LOG)
Resource humaine et communication (RHCOM)
Tourisme hôtellerie (TH)
Filière industrielle
Mine géologie et pétrole (MGP)
Informatique et développeur d’application (IDA)
Réseau informatique et télécommunication (RIT)
Génie bâtiment (GBAT)
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C’’est une école d’avenir avec ses installation à Abidjan, à l’intérieur du pays et
aussi dans la sous-région, précisément au Mali.
Par ailleurs, il existe en plus de ces filières citées plus haut des formations
qualifiantes.
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INTRODUCTION GENERALE
I. CONTEXTE GENERAL
Ainsi l'entreprise, pour atteindre ses objectifs, doit prendre en compte tous les
paramètres susceptibles d'agir sur son fonctionnement afin de garantir son
efficacité.
II. PROBLEMATIQUE
Mais quels seront donc les objectifs poursuivis par une telle étude ?
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III. OBJECTIFS POURSUIVIS
Notre objectif spécifique poursuivi à travers cette étude est de faire l'analyse
théorique des différentes étapes entrant dans le cadre de la mise en place d'une
comptabilité dans une entreprise.
- Pour l'Institut Burkinabé des Arts et Métiers ce rapport pourra guider les
générations futures et apporter un plus à la bibliothèque de l'établissement dans
le domaine de la gestion des entreprises ;
V. METHODOLOGIE
Malgré la difficulté que cela comporte, la rédaction a été possible grâce aux
informations recueillies auprès des encadreurs, à la lecture des documents mis à
notre disposition et aussi aux connaissances théoriques acquises au cours de
notre formation de comptable.
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VI. STRUCTURATION DU RAPPORT
- La deuxième partie qui traitera le thème lui-même « La mise en place d'une
comptabilité générale dans une PME» comportera trois chapitres :
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PREMIÈRE PARTIE :
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCU
PRÉSENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL
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CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE
I. HISTORIQUE
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Conscient des réalités économiques et des difficultés que rencontrent la plupart
des entreprises dans les zones dans lesquelles il intervient, le cabinet
STRATAIGE s’est donné pour mission de se positionner comme l’un des
acteurs majeurs capable d’accompagner tout type d’entreprise dans sa gestion
quotidienne.
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CHAPITRE II : MISSIONS EFFECTUEES
Nous sommes intervenus principalement dans deux (2) domaines qui sont :
l’expertise-comptable et l’audit et le commissariat au compte.
I. EXPERTISE-COMPTABLE
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La structure d’accueil étant présentée, nous allons exposer la deuxième partie de
notre étude à savoir l’amélioration de la gestion de la trésorerie dans les
pharmacies.
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DEUXIEME PARTIE :
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CHAPITRE I. : LES PERSONNES SOUMISES A LA
COMPTABILITE
Les personnes juridiques sont des sujets de droits, c'est à dire les êtres humains
et groupements aptes à acquérir des droits et à être soumis à des obligations. Un
certain nombre de facteurs (taille, chiffre d'affaires annuel, etc.) permet de
connaître le système comptable qui doit être appliqué pour l'élaboration des états
financiers. C'est ainsi qu'on parle de système normal, de système allégé et de
système minimal de trésorerie. Toutefois, certaines personnes ne sont pas
soumises à la tenue de la comptabilité. Les personnes concernées par la
comptabilité sont :
Une personne morale est une personne juridique, qui sans avoir une existence
physique, acquiert des droits et assume des obligations conformément aux lois
en vigueur. A l'instar des personnes physiques, les personnes morales
s'identifient à travers un nom (raison sociale), un domicile (siège social), et une
nationalité (au Côte d’Ivoire, on retient le critère du siège social). Les personnes
morales agissent par l'intermédiaire de leurs représentants. Elles ont un
patrimoine indépendant du patrimoine propre de chacun des associés. Les
personnes morales sont soumises à des systèmes comptables différentes pour
l'établissement de leur états financiers compte tenues de leur taille et de leur
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chiffres d'affaires. On distingue de ce faite le Système Normal, le Système
Allégé, et le Système Minimal de Trésorerie.
- Le livre journal : qui enregistre jour par jour les opérations commerciales
Par ailleurs, le livre journal et le livre d'inventaire doivent être établis sur des
registres côtés et paraphés par le président du tribunal. On doit y mentionner le
numéro d'immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier ; les
livres doivent être tenus sans blanc, ni d'altération d'aucune sorte.
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CHAPITRE II : SYSTEME COMPTABLE OHADA
Un système comptable est un ensemble de principes et de règles comptables
mises en place dans une entreprise permettant de collecter, d'organiser et de
traiter l'information afin d'en donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l'entreprise.
I. PRINCIPES COMPTABLES
Le droit comptable OHADA a retenu neuf (09) principes comptables. Les huit
(08) premiers font l'unanimité dans les normes internationales.
Par contre, l'application intégrale du neuvième principe est délicate et peut être
source de distorsions d'une entité à une autre.
1. Le principe de prudence
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prudence, appréciation raisonnable des évènements et des opérations (article 6),
s'illustre plus facilement qu'elle se définit ; sa finalité est d'éviter de transférer
sur des exercices ultérieurs des risques nés dans l'exercice et susceptibles
d'entraîner des pertes futures.
Dans tous les cas, les changements de méthodes ayant une incidence sur le
résultat doivent être indiqués dans l'état annexé.
- Ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été
omis. Ces corrections doivent transiter par le compte de résultat du nouvel
exercice.
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4. Le principe d'indépendance des exercices
Ce principe est énoncé dans l'article 34 du règlement. Tout utilisateur des états
financiers doit intégrer ce principe dans son raisonnement. Cela veut dire que
l'entreprise doit continuer à fonctionner dans un avenir raisonnablement
prévisible car étant en activité.
Les états financiers sont établis selon le principe du coût historique. Les biens
acquis sont enregistrés à leur coût d'acquisition à la date d'entrée dans le
patrimoine.
7. Le principe de la transparence
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Ce principe est capital pour l'obtention d'une information loyale. L'information
fournie par les états financiers doit être compréhensible, conforme aux règles et
conventions du SYSCOA, suffisante et claire. On peut rattacher à ce principe les
deux « règles »suivantes :
ACTIF PASSIF
Etat 1000000 Etat 1200000 (clients) (dette fiscale) et non simplement 200000
(somme algébrique résultant de la compensation).
La règle d'exhaustivité
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8. Le principe de l'importance significative
Ce principe n'a pas été retenu par le SYSCOA. Toutefois, certaines de ses
applications ont été adoptées. Il s'agit de l'inscription :
- A l'actif du bilan du preneur, des biens faisant l'objet d'un contrat de crédit-
bail ;
- A l'actif du bilan de l'acheteur des biens faisant l'objet d'une clause de réserve
de propriété ;
- A l'actif du bilan des effets remis à l'escompte et non encore échus ou honorés ;
A l'exception du dernier et pour partir du coût historique, tous ces principes sont
retenus dans toutes les comptabilités du monde. Leur application correcte doit
conduire à obtenir dans les états financiers une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l'entreprise.
2. Organisation comptable
2.1. Création des journaux
Le journal est un livre coté et paraphé par les autorités compétentes dans chaque
Etat dont la loi impose la tenue à tout commerçant. Il est destiné à enregistrer
sans blanc, ni altération, dans un ordre chronologique, tous les mouvements
affectant le patrimoine de l'entreprise.
Selon son organisation comptable propre, l'entreprise peut utiliser des journaux
auxiliaires ; elle peut aussi créer plusieurs journaux. On distingue :
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Le journal de caisse qui enregistre au jour le jour les encaissements et les
décaissements de l'entreprise ;
Le journal des achats, quant à lui, constate les mouvements d'entrée des
biens ;
Le journal des ventes enregistre les mouvements de sortie des biens ;
Le journal des opérations diverses qui constate les opérations non prises
en compte ailleurs.
2.2. Elaboration du plan comptable
Toutes les entreprises font recours au plan de comptes normalisés dont la liste
figure dans le SYSCOA. Les comptes sont identifiés par un numéro et un
intitulé. Le plan comptable de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé
pour permettre l'enregistrement des opérations. Le SYSCOA distingue trois (03)
types de comptes à savoir les comptes de bilan, les comptes de gestion et les
comptes des engagements hors bilan.
Lorsque les comptes prévus par le SYSCOA ne suffisent pas à l'entreprise pour
enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes
subdivisions nécessaires.
Inversement, si les comptes prévus par le SYSCOA s'avéraient trop détaillés par
rapport aux besoins de l'entreprise, elle peut les regrouper dans un compte global
de façon à permettre l'établissement des états financiers annuels.
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La justesse des calculs ;
La concordance entre factures, bon de commande et bordereaux de
livraison s'il y'a lieu.
Lorsqu'il décèle des anomalies sur les pièces qu'il vérifie, le comptable procède
à leurs corrections par des émetteurs de ces pièces avant leur enregistrement
dans la comptabilité.
Après avoir été vérifiées par le comptable, les pièces justificatives sont imputées
à l'aide d'une pièce d'imputation comptable (PIC).
La saisie se fait à partir des pièces d'imputations comptables et par journal. Afin
d'éviter toute confusion entre les PIC saisies et les PIC non saisies, il sera apposé
un cachet portant la mention « SAISIE » sur toutes les PIC traitées, ainsi que la
date de saisie.
Les pièces comptables doivent être saisies sans retard dans la chronologie des
opérations.
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A partir des brouillards des journaux, le comptable procède au contrôle des
saisies en faisant le rapprochement avec les PIC. Les éventuelles erreurs de
saisie constatées seront corrigées avant l'édition des journaux définitifs.
I. Présentation de l'entreprise
L'entreprise " STRATAIGE EXPERT CONSULT " est une société de la place
créée en 2006 ; elle est spécialisée dans la formation et au recrutement du
personnel pour le compte des entreprises qui sont dans le besoin. En d'autres
termes, l'entreprise " STRATAIGE EXPERT CONSULT " est une entreprise de
prestation de service.
Le plan comptable utilisé par cette entreprise est celui du SYSCOA. Etant une
entreprise de prestation de service, les comptes couramment utilisés sont :
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- 60 Achats et variations de stocks,
- 61 Transports,
- 64 Impôts et taxes,
- 65 Autres charges
- 66 Charges de personnel,
- 70 Ventes,
- 71 Subventions d'exploitation,
- 72 Production immobilisée,
- 75 Autres produits ;
- 78 Transferts de charges,
- 79 Reprises de provisions.
Ce sont les comptes de la classe "4" prévu par le SYSCOA. On distingue les
comptes clients et les comptes fournisseurs :
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- 41 Clients et comptes rattachés
- 42 Personnel
- 43 Organismes sociaux
- 45 Organismes internationaux
- 46 Associés et Groupes
Ils sont représentés par la classe "5" du SYSCOA. Cette classe comprend les
rubriques suivantes :
- 50 Titres de placement
- 51 Valeur à encaisser
- 52 Banques
- 54 Instruments de trésorerie
- 57 Caisse
Compte tenu du fait que les comptes du SYSCOA ne suffisent pas à l'entreprise
pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle a procédé à des
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subdivisions nécessaires à son enregistrement. Ces subdivisions concernent les
comptes des classes "4" et "5":
Exemples
- comptes de trésorerie :
"5212" Banque B
o Les décharges
- Les factures clients comprenant les factures fournies aux clients à la fin de la
prestation de services rendues a ceux-ci.
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IV. La création des journaux
- l'utilisation des comptes de virement interne (585 et 588) pour éviter les
doubles emplois.
Les opérations groupées dans le compte commun donnent son nom au journal
(par exemple le compte caisse pour le JA de caisse, le compte banque pour le JA
de banque).
§ Recrutement de personnel.
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de caisse le compte « 571 caisse » : encaissements ou
décaissements d'espèces.
Lorsque les pièces justificatives arrivent au service comptable, elles font l'objet
d'une vérification portant sur :
- les montants
- les cachets
Après la vérification, les pièces comptables sont classées par date et par nature
et sont ensuite collées sur des papiers.
Exemple : deux reçues d'achat de carburant ayant été consommé le même jour
sont collés sur le même papier.
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Les pièces comptables collées sont ensuite classées dans des chronos par ordre
chronologique et par mois.
L'imputation consiste à rechercher les comptes qui doivent être utilisés au regard
des informations fournies par la pièce comptable. En effet, les pièces comptables
classées sont imputées sur des fiches appelées " Pièces d'Imputations
Comptables"(Annexe 1).
Pour les entreprises ou les individus soumis aux Bénéfices non commerciaux
(BNC) les états financiers doivent être déposés aux impôts au plus tard le 28
février 200N+1.
Peuvent présenter leurs états financiers annuels selon le « système allégé », les
entreprises qui satisfont aux deux (02) conditions ci-après :
Toutefois, les entreprises visées ci-dessus ont la faculté d'utiliser « le système
normal » de présentation de leurs états financiers annuels.
Sans préjudice des dispositions prévues ci-dessus, ces entreprises ont la faculté
d'utiliser le « système normal » ou le « système allégé » de présentation de leurs
états financiers annuels.
En fonction des critères qui sont définis, il existe trois (03) classifications
possibles :
- le bilan,
- le compte de résultat,
- l'état supplémentaire (obligatoire, mais ne fait pas partie des états financiers :
tableau 12 donnant respectivement la production de l'exercice et les achats
destinés à la production en quantité et en valeur).
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- le bilan,
- le compte de résultat,
- l'état annexé.
Enfin, pour les très petites entreprises (secteur informel), « un système minimal
de trésorerie » modulable et dérogatoire est prévu en fonction des besoins de
l'entreprise. Il repose sur l'établissement d'un état des recettes et des dépenses
dégageant le résultat de l'exercice.
Le bilan est complété par des documents apportant une information significative
et qui figurent dans l'état annexé : tableau de l'actif immobilisé, tableau des
amortissements.
Bilan au 31/12/N
1 3
4 4
5 5
V-3.1.1 L'ACTIF
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L'actif regroupe par poste, les comptes à solde débiteurs des classes 2 à 5 du
plan comptable
Ces postes sont classés par ordre de liquidité croissante en trois catégories :
- actif immobilisé,
- actif circulant,
- trésorerie actif.
L'actif circulant: Ce sont les stocks et les créances des A.O. et des H.A.O. du
cycle d'exploitation.
La trésorerie actif : Ce sont les disponibilités y compris les titres qui seront
réalisés à court terme. Il y a aussi les écarts de conversion actif qui représentent
les pertes probables de change.
V-3.1.2 LE PASSIF
Le passif du bilan regroupe, par poste, les comptes à solde créditeur des classes
1, 4 et 5 du plan comptable. Ces postes sont classés par ordre d'exigibilité
croissante (du moins exigible : les dettes ou découverts bancaires) et en quatre
catégories :
- passif circulant,
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- trésorerie passif.
Il y a enfin les écarts de conversion passif qui sont les gains probables de
change.
- activités d'exploitation,
- activités financières,
Elle est obtenue par la différence entre les comptes (70 à 75) et les comptes
(60 à 65).
(ce qu'elle décide de faire et ce qu'elle fait faire par l'extérieur ; ses options
d'investir ou de recourir à la main d'oeuvre).
RF= Produits financiers y compris les reprises et les gains de change - charges
financières y compris les dotations et les pertes de change.
RAO = RE + ou - RF
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V-3.2.7- Le résultat hors activités ordinaires (RHAO)
Il y a aussi l'autofinancement
- 2ème partie : le tableau
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V-3.3.1 Première partie : Détermination des soldes financiers de l'exercice
N
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du résultat de l'entreprise en indiquant par exemple les modes d'évaluations,
l'état des provisions et des amortissements.
L'état annexé est rendu obligatoire par le SYSCOA et est exigé dans les deux
(02) systèmes plus évolués (normal et allégé).
Tableau 2- Amortissements
Tableau 4- Provisions
personnel extérieur.
L'état supplémentaire est obligatoire dans le système normal et ne fait pas partie
des états financiers annuels ; il fournit des informations additionnelles. Son
élaboration vise à satisfaire les besoins d'informations de certains partenaires de
l'entreprise (administrations, banques, représentants du personnel, ...)
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L'état supplémentaire doit être cohérent avec les autres états financiers annuels
car il se situe dans le prolongement des informations produites par ces états. Il se
rapporte aux informations suivantes :
- l'organisation de base,
Nous avons constaté l'insuffisance de définition des fonctions et des responsabilités au niveau
du personnel. Les tâches et responsabilités définies ne correspondent pas à celles
effectivement exercées.
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I-1.2 L'organisation du travail
Les relations fonctionnelles entre les services comptables et les services opérationnels ne sont
pas définies.
Le personnel comptable n'est pas suffisant et n'a pas reçu parfois une formation suffisante ; ce
qui entraîne des retards dans la production des états financiers.
Les modalités de contrôle et de validation des informations ne sont pas précisées. Le planning
des travaux comptables n'est souvent pas établi.
La méconnaissance parfois totale des renseignements nécessaires aux services comptables par
l'inexistence d'un manuel des procédures entraîne souvent les services opérationnels et
administratifs à stocker à leur niveau des informations indispensables à un suivi comptable
correct des opérations.
Nous avons constaté que les comptes ne sont pas analysés et justifiés de manière régulière ; ce
qui entraîne un encombrement en fin d'année rendant difficile la détection des erreurs et les
omissions ou fraudes commises. Par ailleurs, les services comptables adoptent très souvent
une position d'attente.
Les documents ne sont enregistrés que dans la mesure où ils sont transmis par les services
opérationnels. Les procédures de confirmation des soldes (clients et fournisseurs) ne sont pas
mises en oeuvre.
De plus, nous avons remarqué une méconnaissance totale par les services opérationnels, des
informations nécessaires aux services comptables.
L'entreprise « Alpha » ne dispose pas d'un service de contrôle interne qui est chargé de veiller
à l'application effective des procédures comptables et opérationnelles.
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II. Suggestions
II-1. Sur le plan organisationnel
L'entreprise « Alpha » doit mettre en place une organisation formelle et pertinente fondée
sur : une définition claire et précise des responsabilités et tâches du personnel comptable, des
relations fonctionnelles entre les services comptables et les services opérationnels, du
planning des travaux comptables (passation des écritures, analyse et justification des
comptes), des délais de transmission des informations aux services comptables, des modalités
de regroupement des informations comptables détenues au niveau des services opérationnels,
des modalités d'archivage et de conservation des documents.
Les procédures décrites doivent être précises et toucher tous les cycles d'activités de
l'entreprise (achats, ventes, stocks, immobilisations, trésorerie,
- le système comptable,
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- les modalités de contrôle de l'information comptable,
Lorsque la comptabilité est informatisée, les procédures doivent garantir : la justification des
enregistrements (pièces justificatives), l'irréversibilité des enregistrements et des traitements,
le respect de la chronologie des opérations (clôture informatique périodique), la durabilité des
enregistrements, la possibilité de contrôle (chemin de révision).
L'organisation comptable mise en place dans l'entreprise doit respecter les exigences de
régularité et de sécurité pour assurer l'authenticité des écritures de façon à ce que la
comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de mesure des droits et obligations des
partenaires de l'entreprise, d'instrument de preuve, d'information des tiers et de gestion. »
II-1.2.2 La nécessité d'une analyse et d'une justification régulière des comptes en cours
d'année
Ces travaux d'analyse et de justification des comptes en cours d'année sont essentiels. Ils
permettent d'assurer la maîtrise des comptes de l'entreprise et contribuent à la production
d'états fiables, de détecter rapidement des erreurs, omissions ou fraudes commises et d'établir
dans les délais raisonnables, des états de fin d'année. Il est important de rappeler que le solde
après justification d'un compte doit être contrôlé au niveau du contrôle interne de l'entreprise
(par exemple le solde d'un compte client avec la situation de ce client par le service de
recouvrement) et au niveau externe par la confirmation du solde par le tiers concerné. Les
différentes étapes de la justification des comptes par les services comptables peuvent être
résumées comme suit :
II-1.2.3 -La nécessité, en cas de traitement informatisé des informations, de produire les
documents comptables
Les travaux d'analyse et de justification ne peuvent être correctement effectués que dans la
mesure où les applications développées au niveau du traitement informatique sont
performantes et permettent aux services comptables de disposer dans les délais raisonnables
des états comptables nécessaires aux analyses
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(Balance, grand livre des comptes).
CONCLUSION GENERALE
Bien que le SYSCOA soit un référentiel comptable assez performant, sa mise en oeuvre pose
un certain nombre de difficultés au niveau de certaines entreprises burkinabé. Au cours de
notre stage au cabinet PANAUDIT, nous avons participé à plusieurs missions de mise en
place de comptabilité qui nous ont permis de faire les constats suivants dans certaines
entreprises burkinabés :
- la non maîtrise par le personnel comptable des écritures pour chaque cycle d'activité,
Face aux difficultés rencontrées par les entreprises citées ci-dessus dans la mise en application
du SYSCOA et par delà certaines entreprises burkinabé, nous voulions faire quelques
suggestions. Nous pensons que celles-ci contribueront à l'amélioration de l'application du
SYSCOA.
- Sur le plan organisationnel les entreprises doivent élaborer les documents préconisés par le
règlement du SYSCOA. Ces entreprises doivent mettre en place un manuel des procédures
comptables et opérationnelles en conformité avec le nouveau système comptable. Cette
formalisation des procédures doit être précise, concerner tous les cycles d'activité et être
connue de tous. En outre, elles doivent veiller à faire une définition claire et précise des
fonctions, des responsabilités et des tâches des différents agents notamment ceux des services
comptables.
- Sur le plan humain, nous pensons que les entreprises burkinabé doivent opter pour une
formation continue de leur personnel tant comptable que non comptable afin d'accroître leurs
connaissances au nouveau système comptable. Ceci permettra de les familiariser aux
nouvelles techniques comptables, aux techniques d'analyse et de justification des comptes,
aux nouvelles dispositions fiscales.
- Sur le plan du système du traitement de l'information, les entreprises doivent se doter d'un
logiciel performant de comptabilité, de gestion des stocks, de gestion des immobilisations, de
gestion de la paie. Cela facilitera le traitement notamment la saisie des données comptables, le
suivi de la gestion des stocks et des immobilisations et enfin l'élaboration des états financiers
dans les délais (au plus tard le 30/04/200N+1)
Pour les entreprises n'ayant pas mis en place le nouveau système comptable et une
organisation comptable n'auront pas des états financiers fiables et risquent des redressements
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sur le plan fiscal, et la non certification de leurs états financiers par les commissaires aux
comptes.
En effet, il serait souhaitable que l'administration fiscale prenne en compte les difficultés de
mise en oeuvre réellement éprouvées par les entreprises burkinabé en étant par exemple plus
tolérante quant au respect des délais de dépôt des états financiers et aussi, en jouant
pleinement son rôle de conseil par l'information et la sensibilisation des contribuables en
général et des entreprises en particulier.
BIBLIOGRAPHIE
Ø PRECIS DE COMPTABILITE PLAN SYSCOA TOME 2
ANNEXES
· Fiche d'Imputation Comptable (Annexe 1)
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