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FINANCIER
Le diagnostic financier est un ensemble de méthodes permettant d’apprécier la situation financière
passée et actuelle en mettant en évidence les forces et les faiblesses de l’entreprise
Les utilisateurs de l’analyse financière sont multiples, leurs intérêts peuvent être conjoints ou
différents, voire divergents dans certains cas.
Les principaux utilisateurs de l’analyse financière avec leurs objectifs respectifs sont présentés dans le
tableau ci-dessous :
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Chapitre 2 : ANALYSE DE L'ACTIVITE ET DE
LA RENTABILITE : L'ETAT DES SOLDES DE
GESTION
1- GENERALITES
• L'état des soldes de gestion (E.S.G) constitue le troisième état de synthèse qui n'est
obligatoire que pour les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 7,5
millions de dirhams et donc soumises au régime normal.
• L'E.S.G comporte deux tableaux :
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Excédent brut d'exploitation • Mesure les performances économiques et financières des
entreprises
• Il se prête particulièrement aux comparaisons interentreprises
parce qu'il est calculé indépendamment de la politique propre à
chaque entreprise en matière d'investissement, de financement,
de fiscalité et d'opérations exceptionnelles (non courantes).
• C'est le dernier solde à ne comprendre que les charges
décaissables et les produit encaissables.
4- L’intérêt de la CAF
La CAF constitue la « ressource de financement dégagée par l’activité de l’exercice avant affectation du
résultat net » elle recense donc l’ensemble des ressources dégagées par l’entreprise elle-même sans
appel aux apporteurs externes (prêteurs ou associés) et qui seront disponibles pour mener les
politiques de distribution des bénéfices, de remboursement des emprunts et d’investissements.
En général, une partie de la capacité d’autofinancement est consacrée aux distributions de bénéfices,
ce qui permet d’évaluer l’autofinancement de l’exercice de la façon suivante :
Autofinancement = Capacité d’autofinancement – Distribution de bénéfices
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1. Le crédit- bail
La comparaison entre une entreprise propriétaire de ses immobilisations et une autre entreprise
locataire de ces mêmes biens est rendue difficile. C’est pourquoi les analystes financiers traitent,
comme nous l’avons vu, le crédit-bail comme une opération d’investissement financée par voie
d’endettement. Dans cette optique, la redevance de crédit-bail doit être déduite des « autres charges
externes » et reclassée en :
• Dotations d’exploitation pour l’amortissement, qui aurait été pratiqué par l’entreprise dans
l’hypothèse de l’achat du bien acquis en leasing.
• Charges financières pour la rémunération de la dette qui aurait servi à financer cette
acquisition.
2. Les charges de personnel :
Le reclassement vise à permettre la comparaison entre la situation d’une entreprise qui recourt à du
personnel intérimaire et celle d’une entreprise qui dispose de son propre personnel. En partant du
principe que le personnel extérieur à l’entreprise a contribué par son travail à la formation de la valeur
ajoutée, on procède aux retraitements suivants : les « rémunérations du personnel extérieur à
l’entreprise » doivent être retranchées des charges externes et reclassées en charges de personnel. On
procède de la même façon pour les « rémunérations du personnel détaché ou prêté à l’entreprise »
aux termes d’accords de partenariat ou dans le cadre de relations internes à un groupe.
Le retraitement des charges de sous-traitance obéit aux mêmes préoccupations, à savoir rendre
pertinente la comparaison entre une entreprise qui recourt à la sous-traitance et une entreprise dont
les activités sont totalement intégrées. on neutralise donc les charges de sous-traitance des « autres
charges externes » et on les reclasse soit en achats pour la part « matières » soit en charges de
personnel pour la part « main d’œuvre ».
Le P.C.M exclut du calcul de la valeur ajoutée les subventions d’exploitation. Ce choix est discutables
car les subventions d’exploitations sont les plupart du temps des compléments du prix de vente et
doivent à ce titre venir en accroissement du chiffre d’affaires.
Il convient de noter que les divers retraitements examinés plus haut ont pour effet de corriger
plusieurs agrégats de l’E.S.G. les reclassements du crédit –bail, du personnel extérieur à l’entreprise et
de la sous-traitance ont pour effet de diminuer la consommation de l’exercice et d’accroître la valeur
ajoutée. Le retraitement des subventions d’exploitation quant à lui permet d’accroître la production et
par conséquent la valeur ajoutée de l’entreprise.
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Chapitre 3 : Le diagnostic des équilibres
financiers
Il s'agit d'analyser la capacité d'une entreprise à faire face à ces engagements. Ce diagnostic peut être
mené soit à partir d'un bilan comptable fonctionnel ou à partir d'un bilan financier.
1. Analyse du bilan
L’analyse du bilan fait appel à deux types d’approches distinctes, à savoir : l’approche fonctionnelle et
l’approche patrimoniale ou liquidité exigibilité.
L’analyse fonctionnelle est celle préconisée par le plan comptable marocain. Elle permet de classer les
différentes opérations réalisées par l’entreprise par rapport à leur fonction d’où l’appellation « Bilan
fonctionnel ». Ainsi, le bilan fonctionnel permet d’expliquer le fonctionnement de l’entreprise.
Le bilan financier est le bilan comptable retraité en fonction de critères qui intéressent particulièrement les
banques . C’est la raison pour laquelle on parle de bilan financier.
En effet, le bilan financier est établi par les banques qui cherchent à apprécier la solvabilité d’une entreprise
avant de s’engager vis-à-vis d’elle (en lui consentant, par exemple, un emprunt, des découverts bancaires…).
Autrement dit le but du bilan financier est de savoir si l’entreprise serait solvable en cas de cessation
d’activité ; ainsi la banque, avant d’accorder ses concours, veut s’assurer qu’elle court un minimum de
risques de non-remboursement.
Définitions :
■liquidité : la liquidité est l’aptitude de l’entreprise à transformer plus ou moins rapidement ses actifs en
trésorerie.
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■exigibilité : l’exigibilité exprime la capacité de l’entreprise à respecter les dates d’échéance de règlement de
ses dettes.
Les emplois stables doivent être financés par les ressources stables.
Le fonds de roulement fonctionnel ou financier représente la part des ressources durables consacrée à
financer des emplois circulants. Il constitue une marge de sécurité financière pour l’entreprise.
Le fonds de roulement fonctionnel ou financier positif est nécessaire dans la plupart des entreprises
pour assurer l’équilibre financier. Il sert à financer le besoin en fonds de roulement.
Toutefois, un fonds de roulement net global négatif traduit une situation normale pour les entreprises
de distribution, ceci dans la mesure où Le délai de paiement clients est inferieur au délai de paiement
frs
C'est la part des besoins en financement non couverte par les ressources provenant de cette
même exploitation.
Par exemple, si une entreprise commerciale voit son cycle d’exploitation caractérisé par les éléments
suivants
• Les besoins en financement sont essentiellement constitués par les stocks et les créances clients,
les dettes fournisseurs.
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• L'importance de ces postes dépendent à la fois des contraintes propres au secteur de l'entreprise
(durée du cycle de production, le décalage entre le crédit client et le crédit fournisseur…).
2. 3 La Trésorerie Nette
• La trésorerie nette est la résultante du fonds de roulement net global et du besoin en fonds
de roulement. L’équilibre financier est analysé à l’aide de la relation suivante
FRF – BFG
Ou
– le fonds de roulement net global est supérieur au besoin en fonds de roulement : la trésorerie est
positive ; elle constitue un excédent de ressources ;
– le fonds de roulement net global est inférieur au besoin en fonds de roulement : la trésorerie est
négative ; elle constitue une insuffisance de ressources qui doit être comblée par un crédit bancaire
2. 4 Interprétations :
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Scénario 1
FRF 200
BFG -50
TN 250
Commentaire :
La situation de cette entreprise est jugée très équilibrée vue qu’elle a dégagé un FDR positif, ce qui signifie
que la totalité de ses emplois stables ont été financés en intégralité par des ressources stables et un BFG
négatif ca veut dire la totalité des emplois circulants ont été financés par des ressources circulants.
L’excédent généré sur le haut et le bas du bilan ont alimenté la trésorerie active
Scénario 2
FRF > 0 ; BFG > 0 ; TN > 0 :
FRF 200
BFG 150
TN 50
Commentaire :
La situation de cette entreprise est jugée équilibrée vue qu’elle a dégagé
un FDR positif, ce qui signifie que la totalité de ses emplois stables ont été financés en intégralité
par des ressources stables, cet excédent a couvert la totalité du BDFR et le reste a alimenté la
trésorerie active .
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Scénario 3
FRF < 0 ; BFG < 0 ; TN > 0
FRF -100
BFG -420
TN 320
Commentaire :
L’excédent dégagé sur l’exploitation (BFG négatif) a permet de combler le besoin de
financement des investissements et le reste a alimenté la trésorerie active
On trouve cette situation notamment dans le cas de la restauration ou de la grande distribution
(ces entreprises encaissent généralement au comptant leurs ventes et règlent leur fournisseur à
l’issue d’un délai de règlement)
Scénario 4
FRF > 0 ; BFG > 0 ; TN < 0
FRF 200
BFG 250
TN -50
Commentaire :
l’entreprise a dégagé un FDR positif ce qui signifie qu’elle a pu financer l’intégralité de son actif
immobilisé grâce au financement permanents en réalisant une marge de sécurité financière pour
financer les besoins financier du cycle d’exploitation. Cette dernière malheureusement n’a pas pu
couvrir la totalité du BFDR, ce qui a donné lieu à une trésorerie nette négative.
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Scénario 5
FRF -100
BFG -80
TN -20
Commentaire :
cette situation n'est pas équilibrée vue que L’excédent dégagé sur l’exploitation (BFG négatif) n’a
pas pu couvrir la totalité des emplois stable , ce qui a donné lieu à une trésorerie nette négative.
Scénario 6
FRF -200
BFG 40
TN -240
Commentaire :
cette situation révèle une incapacité de l’entreprise à maintenir une marge de sécurité, alors que
le besoin en fonds de roulement net est positif. Ceci met l’entreprise dans l’obligation de recourir
au financement externe pour financer son cycle d’exploitation,
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Tableau de redressement et reclassement Retraitement du bilan financier
Eléments Actif Stock AC- Trésorerie Capitaux propres D.L.M.T D.C.T Trésorerie
immobilisé Stock Actif passif
Totaux comptables nets
12 stock rossignol - -
13 TP facilement négociables – +
13
14 TVP facilement négociables – +
20 Créances renouvelables + –
26 Billets abimés – –
14
31 Dividendes distribués – +
32 Provision durable pour risque et charges annulé et imposé + Reste 70% – VC + Impôt 30%
(sans objet)
33 Provision momentanée pour risque et charges annulé et + Reste 70% - Reste 70%
imposé (sans objet)
34 Provision durable pour risque et charges moins plus d’un – +
an
35 Provision momentanée pour risque et charges à payer + –
N° Eléments Explication
1 Actif fictif (Immob. en non-valeur) Puisque le bilan financier est établi dans une perspective liquidative donc il ne prend pas en considération
les immobilisations en non valeurs
2 + ou – values sur les immobilisations Le bilan financier étant effectué en vue d’une éventuelle liquidation, il s’agit de savoir si la vente des actifs
et l’encaissement des créances permettraient le règlement de toutes les dettes de l’entreprise. C’est pourquoi les
immobilisations sont intégrées au bilan pour leur valeur réelle, appelée également valeur actuelle
La différence entre la valeur réelle et la valeur nette comptable fait apparaître des plus ou moins-values latentes
Si valeur réelle > valeur nette comptable ⇒ on parle de plus-values latentes.
Si valeur réelle < valeur nette comptable ⇒ on parle de moins-values latentes
3,4 Actif à -/+ d’un an L’actif du bilan financier est classé par ordre de liquidité croissante, c’est-à- dire du moins liquide au plus liquide
5, 6, 7,8 ECA ET ECP il s’agit des gains et des pertes latents qui ne sont pas pris en considérations par le bilan financier sauf pour les ECA
couverts par des provisions
11 Stock outil le stock-outil, appelé aussi stock de sécurité. Il s’agit du stock minimal que conserve l’entreprise afin d’éviter les
ruptures de stock. Il est en quelque sorte « permanent » à l’entreprise
12 stock rossignol il s’agit d’un stock dormant, défectueux, non vendable
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13,14 ,1 TP et TVP négociables Certains analystes placent l’ensemble des TP et TVP à la trésorière active, dans la mesure où elles peuvent être
5,16,17, vendues, en cas de besoin, très rapidement
18,19
24 Compte d’associés créditeurs bloqué Les comptes courants d'associés sont généralement considérés comme des financements stables
28 Effet escomptables ou bancables Les effets qui seront portés à l’escompte dans un avenir très proche (quelques jours), ou les effets dont
l’échéance est imminente, n’ont plus de raison de figurer en créance, mais trouvent davantage leur place en valeur
disponible (trésorerie active).
32 ,33 Provisions sans objet La fiscalité latente concerne les provisions pour risque et charges sans objet, qui sont à réintégrer au résultat
imposable de l’entreprise, et qui doivent par conséquent supporter l’impôt sur les résultats. D’un point de vue
financier, il est possible de rapporter aux capitaux propres la partie nette d’impôts et de classer l’impôt latent en
dettes à court terme.
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Chapitre 4 : Les ratios
1. Définition :
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs significatives (masses du bilan, du CPC, indicateurs de
gestion…) ayant pour objectif de fournir des informations utiles et complémentaires aux données
utilisées pour son calcul.
Les ratios sont des outils de mesure et de contrôle de l’évolution dans le temps et dans l’espace d’un
phénomène étudié en analyse financière.
Pour être révélateurs, les ratios ne doivent pas être analysés individuellement, mais en batterie.
L’étude des ratios permet :
En outre, pour mener à bien l’analyse des ratios d’une entreprise, il faut tenir compte :
– de sa nature juridique ;
– de sa taille ;
– de son vécu ;
– de ses ressources humaines (dirigeants, associés, personnel).
À NOTER :
• Les ratios peuvent s’exprimer en pourcentage ou en valeur absolue
• Les valeurs du numérateur et du dénominateur de chaque ratio doivent être homogènes
• Ne soyez pas catégorique dans l’interprétation d’un ratio, avant d’avoir fait la synthèse de
l’ensemble des ratios.
2. Les ratios :
La liste des principaux ratios est présentée ci-après, selon la classification proposée :
A – Les ratios de structure
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Autonomie financière Capitaux propres Il mesure la capacité de l’entreprise
Total des dettes à s’endetter.
Capacité de remboursement Dettes de financement L’endettement ne doit pas excéder
Capacité d’autofinancement 3 ou 4 fois la capacité
d’autofinancement.
Autofinancement Autofinancement Il mesure la part de valeur ajoutée
Valeur ajoutée consacrée à l’autofinancement.
Couverture de l’actif circulant Fonds de roulement fonctionnel Il indique la part du fonds
par le FRF Actif circulant de roulement qui finance l’actif
circulant.
Évolution du FRF FRF *360 Il mesure l’importance du
CA(HT) ;; FRF en nombre de jours de CA.
Évolution du BFR BFG *360 Il mesure l’importance du
CA(HT) ….; BGF en nombre de jours de CA.
Solvabilité générale Total actif Il mesure la capacité de l’entreprise
(Dettes + 1 an) + (Dettes - 1 an) à payer l’ensemble de ses dettes
en utilisant l’ensemble de l’actif.
Liquidité générale Actif réel net à moins d’un an Il mesure la capacité de l’entreprise
Passif réel à moins d’un an à payer ses dettes à court terme en
utilisant ses actifs à court terme.
Liquidité restreinte Créances à moins d’un an +Disponibilités Il mesure la capacité de l’entreprise
Passif réel à moins d’un an à payer ses dettes à court terme en
utilisant les créances et les
disponibilités.
Liquidité immédiate Disponibilités Il mesure la capacité de l’entreprise
Passif réel à moins d’un an à payer ses dettes à court terme en
utilisant les disponibilités.
Endettement Dettes de financement Il mesure le niveau d’endettement
Capitaux propres par rapport aux fonds propre. Il
doit se situer entre 50 % et 66 %.
Structure Financière Capital engagé par l’exploitation* Il mesure le niveau d’endettement
Capitaux propres de l’entreprise.
* Capitaux propres + Dettes financières
B – Les ratios d’activité
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il permet d’apprécier le niveau de
compétitivité de l’entreprise.
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Si ce ratio est inférieur à la
norme du secteur, il peut signifier que
l’entreprise mène une politique de crédit
clients restrictive par rapport à ses
concurrents au risque de perdre des
clients.
Il mesure la durée moyenne
en jours du crédit obtenu
par l’entreprise de la part de
ses fournisseurs. Il doit être
Durée moyenne Dettes Frs et comptes rattachés x 360 supérieur au ratio du crédit
du crédit Achats TTC+Autres charges externes TTC…… clients.
fournisseurs Si ce ratio est supérieur à
celui du secteur, cela peut
provenir d’une difficulté de
l’entreprise à honorer ses
échéances.
Si ce ratio est inférieur à
celui du secteur, l’entreprise
doit revoir sa politique
de négociation avec ses
fournisseurs.
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Excédent brut d’exploitation Il mesure la performance
Capital engagé pour l’exploitation économique de l’entreprise
Taux (ou actif économique)* dans l’utilisation de son actif
de rentabilité OU financé par des ressources stables.
économique Résultat d’exploitation net d’IS Selon le secteur d’activité ou les choix de
Capital engagé pour l’exploitation gestion de l’entreprise, la rentabilité
(ou actif économique)* économique peut résulter d’un taux de
marge nette d’exploitation élevé et d’un
taux de rotation du capital
engagé faible ou inversement.
* Capital engagé pour l’exploitation = Immobilisations pour l’exploitation + BFRE OU Capitaux propres + Dettes financières
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Chapitre 5 : le tableau de financement
1. Définition :
Le tableau de financement est un état de synthèse obligatoire pour toute entreprise réalisant un CA
>7.5 millions de Dhs.
Il est axé principalement sur la présentation des trois indicateurs d’équilibre financier de l’entreprise :
Le tableau de synthèse des masses du bilan se base sur la relation fondamentale d’équilibre financier
formulée de la façon suivante :
Cette relation signifie, que la situation du cycle de trésorerie dans l’entreprise, est conséquence des
situations des cycles d’investissement et de cycle d’exploitation ; en d’autres termes, la variation de la
trésorerie dépend des variations du fonds de roulement fonctionnel et du besoin en fonds de
roulement.
• Les augmentations du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie nette ainsi que les
réductions du fonds de roulement fonctionnel correspondent à des emplois à financer ;
• Les augmentations du fonds de roulement fonctionnel ainsi que les réductions d’éléments de
l’actif, du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie nette constituent des ressources de
financement.
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Exemple :
Il s’agit d’un tableau visant à interpréter les variations trouvées dans le tableau de synthèse des
masses du bilan. Il est constitué de quatre masses fondamentales :
Les deux premières masses sont analysées en termes de flux de l’exercice ; les deux dernières
apparaissent pour leurs variations nettes globales.
Les flux de ressources et emplois stables mettent en évidence les politiques d’investissement, de
désinvestissement, de remboursement et de financement à caractère permanent de l’entreprise
survenue au cours de l’exercice ; ils expliquent la variation du fonds de roulement fonctionnel trouvée
dans le tableau de synthèse des masses du bilan.
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• Augmentation des capitaux propres : seules les augmentations de capital en numéraire et en
nature ainsi que les primes d’émission ou de fusion qui sont retenues (on ne prend pas en
considération l’augmentation du capital par incorporation des réserves).
Exemple :
(Rés+RAN) N-1 - réserves incorporées au capital + résultat non distribué N-1= (Rés+RAN) N
1100 – X+220=1020
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Les acquisitions sont prises par leurs valeurs d’origine pour chaque catégorie d’immobilisations
(incorporelles, corporelles, financière).
Exemple :
Au cours de l’exercice N :
✓ Cession d’un terrain pour 120 (il a été acquis pour 60)
✓ Cession d’un camion pour 300 (il a été acquis pour 200)
✓ Immobilisations corporelles :
480+X-260 =600
X=380
✓ Immobilisations financière :
30-10 =20
✓ Augmentations /CI :
15-10=5
• Remboursement des capitaux propres : il s’agit des réductions de capital qui se traduisent par
des sorties monétaires de ce fait sont exclus les réductions de capital par imputation des
pertes
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