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Université Mohammed V Faculté des Sciences Juridiques,

Economiques et Sociales Rabat

DIAGNOSTIC FINANCIER
Etudes de Cas
SOCIETE MAFODER

Réalisé par :

Encadré par : M. kandrouch


Abdelkrim

Année universitaire 2016-2017


Plan du travail

Présentation de la société MAFODER.....................................................2


I. L’analyse de la structure financière...............................................4
1) Le bilan fonctionnel.............................................................................4
2) Analyse fonctionnelle.........................................................................5
II. Analyse de l’activité et des performances...................................7
1) Etat des Soldes de Gestion.................................................................7
2. Capacité d’autofinancement...............................................................12
2-1.Méthode additive.................................................................................12
2-2 .Méthode soustractive........................................................................13
III. Analyse par les ratios des performances...................................14
3.1. Les ratios d’activité............................................................................14
3 .2 .Les ratios de rentabilité...................................................................14
IV. Analyse de la rentabilité et mise en évidence de l’effet de
levier...............................................................................................................15
V. Analyse des flux finances................................................................17
1-Tableau de synthèse des masses.......................................................17
Diagnostic et suggestions.........................................................................17

2
Présentation de la société MAFODER

La société Anonyme «Mafoder »,crée au milieu des années 80 située à Casablanca,


dirigée par M. Ibrahim SLAOUI est une société de fabrication de pièce de fonderie à
forte valeur ajoutée et des pièces de voirie au design et fabrication d’articles pour
mobilier urbain , et dont la production est écoulée au niveau national .

Dans ce travail, on va procéder à l’analyse globale de la société générale du projet en


commençant par l’analyse de la structure financière, l’analyse du compte des produits
et des charges et finalement par l’analyse dynamique des flux financiers de la société,
en passant au fur et à mesure par le calcul de certains ratios significatifs sans oublier le
calcul des ratios d’activité et de rentabilité.

Ce rapport est basé sur le document comptable 2011 -2012

3
I. L’analyse de la structure financière

1) Le bilan fonctionnel
Afin d’établir le bilan fonctionnel, plusieurs retraitements doivent être effectués dans
le but de calculer et d’analyser les indicateurs financiers à savoir : le Fond de
Roulement (FR), le Besoin en Fond de Roulement (BFR) et la Trésorerie Nette (TN)

ELEMENTS 2012 2011


Ressources stables (A): 200 504 695,3 183 689 537,92
Capitaux Propres 73 411 695.88 72 189 934.07
Capitaux Propres Assimilés 44305.63 87449.98
- Immobilisation en non-valeur (net) 0,01 -
Dettes de Financement 9 806 561.57 303 333 3.48
Amortissement et provision de l’AI (HNV) 118 242 131.7 108 529 639,2
Provision durable pour risque et charge - -

Emplois stables (B): 155 352 709,96 147 088 837,44


Immobilisations incorporelles (brut) 1815995,45 171 595 4 ,38
Immobilisations corporelles (brut) 150 446 906,73 142 703 741,22
Immobilisations financières (brut) 308 980 7,78 266 914 2,44

Fonds de Roulement (A – B) 46 151 985,34 36 600 699,91


Emplois d’exploitation (C): 141 497 952,62 99 778 173,22
Stocks 33 686 972,18 26 284 013,38
Créances –autres débiteurs 107 810 980,44 73 494 159,84
Ressources d’exploitation (D): 64 354 061,11 48 450 522,14
Dettes du passif circulant-autres créanciers 64 354 061,11 48 450 522,14

BFR d’exploitation : BFRE (C – D) 77 143 891,51 51 327 651,08


Emplois hors exploitation (E) 4 932 056 ,49 10 156 412,12

Autres débiteurs 4 639 379,89 9825879,89


Ecart de conversion actif 262535,40 296892.33
TVP 30141,20 33640.00

Ressources hors exploitation (F) 2 329 614 2 134 762,71

Autres créanciers 10 405 95,74 958 373 ,45


Ecart de conversion passif 576 482 ,87 429 496,93
Autre provision pour risque et charge 712 535,39 746 892 ,33

4
BFR hors exploitation : BFRHE (E-F) 260 244 2,49 802 164 9,41
Besoin en fonds de roulement (BFRE + BFRHE) 797 463 34 593 4930 0,49

Trésorerie Actif (TA) 571 749 8,24 113 450 77,97


Trésorerie Passif (TP) 393 118 47 ,38 340 936 78,65

Trésorerie Nette (FR – BFR) -335 943 49,14 -227 486 00 ,068
Trésorerie Nette (TA – TP) -335 943 49,14 -227 486 00 ,068

2) Analyse fonctionnelle

On constate que les ressources stables ont évolués, malgré la diminution du résultat qui
est passé de 4124635,20 en 2011 à 73411695,88 en 2012.

Cette augmentation est due principalement à l’accroissement des dettes de financement


qui est passé de 3 033 333.48 en 2011 à 9806 561.57 en 2012.

Les emplois stables ont connu une légère hausse due à l’augmentation des
immobilisations corporelles.

La société Mafoder voit sont FRF augmenter entre l’année 2011 et 2012 .Cette
augmentation s’explique plus particulièrement par une hausse plus rapide des
ressources permanente par rapport aux emplois stables.

Le fond de roulement est positif, c’est-à-dire que les ressources stables arrivent à
financer les emplois de même nature et dégagent un excèdent de ressources, on
peut dire que la première condition d’équilibre est satisfaite.

Les stocks ont fait l’objet d’une légère hausse ceci est due par l’accroissement des
marchandises et des matières et fournitures ce qui signifie que l’entreprise Mafoder
n’arrive pas a écoulé sa marchandise elle doit revoir sa politique commerciale.

Les créances ont augmenté suite principalement à l’augmentation des créances envers
l’Etat.

Le B.F.R de l’entreprise en 2011 est de 59 349 300,49 et en 2012 de 79 746 33 ce qui


signifie que les besoins créé par l’exploitation ne sont pas totalement couvert

.la trésorerie s’est fortement détériorés entre l’année 2011 et 2012 indiquant le recours
massif de Mafoder aux concours bancaires pour financer ses activités d’exploitation.

5
La situation de l’entreprise en:

2012 2011

FR+ FR+
BFR BFR

TN - TN -

Avec un FR positif, un BFR positif et une TN qui est négatif, la situation MAFODER
décrit une position de déséquilibre financier, cette situation avait lieu durant l’exercice
précédent et qui s’est aggravé. Le fait que l’augmentation du BFR est plus rapide celle
du FRF.

L’intégralité du BFR n’est pas financée par des ressources stables (BFR>FR),
l’entreprise fait recours à des crédits bancaires à court terme pour financer une partie
de son BFR.

Ainsi, les BFR ont été financé une partie par les ressources (FRF) et une partie par un
excédent des concours bancaires courants sur les disponibilités, ce qui explique une
trésorerie nette négative durant l’exercice.

6
 Les ratios de structure financière :

Il faut appuyer l’argumentation pas des ratios.

 Ratio de couverture des capitaux investis :

Ressources stables 200504 695 ,3


= =0 , 85 ≈ 85 %
Immobilisations ( brut )+ BFRE 156252225 , 96+ 77143 891 , 51

Ce ratio vérifie l’équilibre du financement de l’entreprise.85% des capitaux investit


sont couvert par les ressources stable.

 Ratio d’autonomie financière :

Capitaux propres 73411695 , 88


= =0 , 36 ≈ 36 ,61 %
Ressources stables 200 504 695 , 3

Ce ratio mesure la part des capitaux propres dans les ressources stables de
l’entreprise. Les capitaux propres représentent 36,6% des ressources stables qui reste
une niveau acceptable.

 Ratio de fond de roulement :

F. R.F 1556 628 , 14


= =0 , 83 ≈ 83 %
Actif circulant ( hors tr é sorerie) 1872 858 , 94

83% des besoins de l’entreprise sont couvert par des ressources stables

 Ratio de couverture des immobilisations :

Ressources stables 200504 695 ,3


= =1.29
emplois stables 155 352709 , 96

Les ressources stables financent la totalité des emplois stables et dégagent un

Excédent de 29%.

7
II. Analyse de l’activité et des performances

Cette analyse s’effectue grâce à l’étude du compte de produits et de charges de la


société.

Si le CPC permet de déterminé les différents niveaux de rentabilité (exploitation,


financier, courant et non courant), L’Etat des Soldes de Gestion permet de
visualiser à travers les soldes de gestion comment l’entreprise a géré son bénéfice et
sa capacité d’autofinancement (CAF).

1) Etat des Soldes de Gestion

Le tableau de formation des résultats se constitue d’un ensemble de soldes

Successifs qui sont nommés les soldes intermédiaires de gestion (SIG). Ces solde

Vont nous permettre permettent à :

- Dégager des valeurs significatives (indicateurs de gestion).

- Mesurer la performance de l’entreprise et la création de la richesse par


l’activité.
- Détailler la répartition de la valeur ajoutée généré par l’activité de l’entreprise.

- Saisir la décomposition de la formation des résultats.

- Facilité la comparaison des résultats entre entreprises et les variations dans le

- temps au sein d’une même entreprise.

8
Eléments 2012 2011
Ventes de marchandises en l’état 0.00 0.00
- Achats revendus de marchandises 61720255,95 35983180 ,53
= Marge brute sur ventes en l’état (A) -617 202 55,95 -359 831 80 ,53
+ Production de l’exercice (B): 183 507 200.9 146 906 828.7
Ventes de biens et services produits 177 236 493,87 139 465 032,46
Variation de stocks de produits 627 070 7,14 744 179 6,27
Immob. produites par l’Ese pour elle même 0,00 0,00
- Consommation de l’exercice (C) : 770 60 012.78 730 700 85 .16
Achats consommés de mat. et fournit. 58622056.17 55610568.75
Autres charges externes 18437956.61 17459516.41
= Valeur Ajoutée (VA) [A + (B – C)] 447 269 32,17 378 535 63 ,01
+ Subventions d’exploitation 0,00 0,00
- Impôts et taxes 964775.38 899081.97
- Charges de personnel 20543094.47 19872440.50
= Excédent brut d’exploitation (EBE) 23 219 062,32 17 082 040.54
+ Autres produits d’exploitation 1073.76 1039.22
- Autres charges d’exploitation 70776.45 24860.78
+ Reprises d’exploitation, transfert de charge 784663.60 969795.15
- Dotations d’exploitation 17714639.18 10775516.69
= Résultat d’exploitation 621 938 4 ,05 725 249 7.44
+/
Résultat financier -2028678.28 -913544.23
-
= Résultat courant 41 907 05,77 633 89 53.21
+/
Résultat non courant -164494.07 -309121.99
-
= Résultat avant impôt 402 621 1,7 602 983 1 .2
- Impôts sur les résultats 1304450.00 1905196.00
= Résultat net de l’exercice 2 721 761.81 412 4 635.20

9
- Commentaire :

- La marge brute ou commerciale, indicateur relatifs aux activités


commerciales de l’entreprise. Elle permet de voir si l’activité commerciale de
l’entreprise s’améliore.
La marge brute a connu une dégradation en 2012 ce déficit est due
essentiellement à l’absence des ventes de marchandise en l’Etat ce qui signifie
que l’entreprise n’est pas de nature commerciale.
On peut mesurer l’importance de cette marge par rapport au CA en calculant le ratio
suivant :
Marge brute
Chiffre d’affaires

2012 2011

Marge brute -61720255,95 -35983180 ,53

Chiffre d’affaire 177236493 , 87 139465032,46

(M.B/CA)×100 -34 ,82% -25,8%

- La production de l’exercice mesure l’activité productrice de l’exercice. Elle


mesure ce que l’entreprise a réalisé comme production .On constate qu’elle a
connu une augmentation de 36600372 ,2 entre l’année 2011 et 2012.cette
augmentation est due par l’augmentation significative des ventes de biens et
services produits. Pour ce qui concerne la variation de stock est positive ce qui
signifie que l’entreprise a une bonne politique de gestion de stock.
-

La consommation de l’exercice : nous indique la consommation intermédiaire


supportée pour assurer la production.

10
La valeur ajoutée : représente la richesse crée par les facteurs de productions De
l’entreprises, elle nous permet de calculer d’une année à une autre la Croissance de la
richesse mais il s’agit d’une croissance nominale à juger avec Prudence.

Pour notre entreprise, La valeur ajoutée a nettement augmenté de 37853563,01en 2011


à 44726932,17 en 2012. Soit une augmentation de 15,36%.Ceci est due à
l’augmentation de la production de l’exercice par rapport à la consommation.vu son
caractère industriel.

La valeur ajoutée permet de renseigner sur un ensemble de critère de l’entreprise dont


notamment :

o Sa dimension à travers le ratio du taux de VA :

2012 2011

VA / Chiffre d’affaire 25,23% 27 ,14%

Ce taux est très important en 2011 soit de 27 ,14% qui a diminué à 25,23% en 2012 ce
qui signifie que l’entreprise n’est pas bien intégrer dans son environnement
économique.

o Son degré d’intégration par :

2012 2011

VA/production 24.37% 25,76%

En effet, plus ce ratio est important, plus l’entreprise est intégrée.

C'est-à-dire qu’elle participe au plus grand nombre de phases de processus de


production.

La valeur ajoutée crée par rapport à la production égale à 25,76%en 2011, qui a
diminué de 24.37% en 2012, ce qui traduit que l’entreprise n’est pas bien intégrer
dans le processus de production.
11
La valeur ajoutée peut nous renseigner sur la structure d’exploitation de
l’entreprise à travers une panoplie de ratios, le ratio suivant nous permettra de se
renseigner sur le poids des charges du personnel sur la valeur ajoutée, le deuxième
concernera la part des dotations aux amortissements d’exploitation, le troisième la part
des impôts et taxes.

charge du personnel
=≃ 45 , 9 %
Valeur ajoutée

45,9% de la valeur ajoutée VA est absorbée par les charges du personnel. .ce qui
pèsent lourd, donc l’entreprise doit minimiser ses charges de personnel

Dotations aux amorts 118242131 ,7


= ≃ 2, 64 %
Valeur ajoutée 44726932 , 17

Les amortissements sont le moyen de financement interne de l’entreprise, ça permettra


à l’entreprise de renouveler ses équipements. 2,64% de la valeur ajouté et garder
comme réserve pour renouveler les investissements dans l’entreprise ce chiffre reste
insuffisant donc l’entreprise doit sacrifier plus de ressource pour son avenir.

Impôts et taxes 964775 ,38


= ≃ 2 ,15 %
Valeur ajoutée 44726932 ,17

La part de l’Etat n’est pas si importante et ne cause pas de diminution remarquable de


la valeur ajoutée.

L’excédent brut d’exploitation représente le résultat provenant du cycle


d’exploitation et constitué à ce titre le premier solde signifiant en termes de rentabilité.

12
Ce solde tire son intérêt de son indépendance de toute politique financière ou fiscale
puisqu’il est calculé avant la prise en compte des amortissements et des impôts.

L’entreprise a dégagé une valeur ajouté positive, ce qui démontre la bonne marche de
son activité, le bénéfice dégagé a put absorber les charges de personnel et ceux liés aux
impôts et taxe pour dégager un excédent brut positive, ceci signifie que l’entreprise est
assez bien intégré.

EBE
CA

2012 2011

Taux de marge brut 0.13% 0 .12%


d’exploitation

Le résultat d’exploitation: Le résultat d’exploitation est la contrepartie des


investissements utilisés par l’entreprise pour effectuer sa production. Il permet une
bonne mesure des performances industrielles et commerciales de l’entreprise,
indépendamment de sa politique de financement et des opérations non courantes.IL
correspond au résultat se rapportant à l'exploitation normale et courante de l’entreprise,
y compris les dotations d'exploitation aux amortissements ainsi que leurs reprises.

- Ce résultat est lui-même positif, parce que l’EBE et la VA sont positifs.

Taux d’exploitation = Résultat d’exploitation


Chiffre d’affaires

2012 2011

Taux d’exploitation 0,03% 0 ,05%

13
Le résultat financier : traduit la politique financière de l'entreprise et le choix de la
structure de financement. Il met en évidence le poids des charges financières et des
produits financiers de l'entreprise. C’est un résultat qui permet d’apprécier la
performance de l’entreprise quant à sa politique de financement liée l’activité
courante.

Le résultat financier a connu une dégradation en 2012 ce déficit est du essentiellement


à l’ampleur des charges financière plus précisément des charges d’intérêt ce qui
justifient l’augmentation de la trésorerie passive

Le résultat courant : est un indicateur de l'activité économique et financière de


l'entreprise indépendamment des opérations exceptionnelles ou non courantes. Il
exprime l’enrichissement de l’entreprise après prise en compte du coût de ses
financements extérieurs

Le résultat non courant résulte des opérations réalisées à titre exceptionnel pour
l’entreprise. Il est passé de -309121.99 à -164494.07, soit une diminution de
1335827.08. cette diminution est essentiellement due à une amélioration des produits
non courants contre une légère baisse des charges non courantes.

Le résultat net de l’exercice, dernier solde intermédiaire de gestion. Il est passé de


4124635.20 en (2011) à 2721761.81 (2012)

2. Capacité d’autofinancement

2-1.Méthode additive

La capacité d'autofinancement représente l’ensemble des ressources dégagées par


l'activité de l'entreprise, au cours d'une période de référence, restant à la disposition de
l'entreprise lorsque tous les produits auront été encaissés et les charges décaissées.

14
Ces ressources permettent de rémunérer des actionnaires avec le versement de
dividendes, de financer le maintien ou le renouvellement des outils de production et de
financer la croissance, soit par le financement des investissements, soit par la
contribution au remboursement des emprunts contractés. La CAF se calcule soit à
partir du résultat de l'exercice (voir méthode additive), soit à partir de l'Excédent Brut
d'Exploitation (voir méthode soustractive) .

Rubriques 2012 2011


Résultat net de l’exercice 2721761.81 4124635.20
+ Dotation D’exploitation (1) 9863311 ,33 10137542,02
+ Dotation Financières (1) -- --
+ Dotations Non Courantes (1) -- --
- Reprises D’exploitation (2) -- --
- Reprises Financières (2) -- --
- Reprises Non Courantes (2) (3) 43144,35 543144,35
- Produits Des Cessions D’immobilisation -- --
+ Valeur Nettes D’amortissement Des
-- --
Immobilisations Cédées
= Capacité D'autofinancement (CAF) 12541928,79 13719032,87
Distribution Des Bénéfices 1500000 ,00 1500000 ,00
Autofinancement 11041928,79 12219032.87

(1) A L Exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(2) A l’Exclusion des reprises relatives aux actifs circulants et à la trésorerie.
(3) Y compris reprises sur subventions d’investissement

2-2 .Méthode soustractive

Le calcul de la CAF par la méthode soustractive nous renseigne sur l’origine de la


CAF, celle-ci provient du premier revenu dégagé par l’exploitation à savoir l’E.B.E
auquel on rajoute tous les produit encaissés ou encaissables et on retranche toutes les
charges décaissées ou décaissable.

15
Rubriques 2012 2011
E.BE ou I.B.E 23 219 062,32 17082040.54

+ Autres Produits D’exploitation 1073,76 1039,22 Co
+ Reprise D’exploitation, Transfert De
784663,63 969 795,15
Charge
+ Produits Financiers 1 091 869,83 748 774,3
+ Produits Non Courants 386 223,19 168 326,67
- Autres Charges D’exploitation 70 776,32 24 860,78
- Dotation D’exploitation 7 851 327,85 637 974,66
- Charges Financières 3 120 548,11 1 662 318,51
- Charges Non Courantes 593 861,61 1 020 593,01
- Impôt Sur Les Résultats 1 304 450 1 905 196
Capacité D’autofinancement (C.A.F) 12541928,79 13719032,87
Distribution Des Bénéfices 1500000 ,00 1500000 ,00
Autofinancement 11041928,79 12219032.87
mmentaire :

La CAF permet à l’entreprise de financer ses investissements, son cycle d’exploitation


ainsi que la rémunération versé aux apporteurs de capitaux (à travers les dividendes).

On remarque une diminution de la CAF, ceci pour un simple raison qui est le
diminution du chiffre d’affaires remarquable par rapport à l’année 2012.

Donc cette entreprise verra l’année prochaine sa situation s’améliorer nettement,


par conclusion de nouveaux contrats avec des promoteurs immobiliers, ce qui pourra
permettre aussi à l’entreprise d’effectuer des investissements et de distribuer des
dividendes aux actionnaires.

III. Analyse par les ratios des performances

Ces ratios sont calculés à partir du tableau des ESG et du calcul de la CAF

3.1. Les ratios d’activité

Afin de mesurer la performance de l’entreprise, on doit procéder au calcul de quelques


ratios significatifs :

 Rotation des stocks

16
Délai de stockage des mat. 1ères
Stock final brut 11490442 ,96
Achats de matières premières 6085978 ,18
Variation des stocks 5404464,78
(S.F./(achats de M.P. + variation des stocks de M.P)) * 360 jours
360j

Stock final brut


Délai de stockage des mat. 1 ères
=-----------------------------------------------------------X 360j
(Achats de mat. 1èm HT + Variation de stock de M.P)

Délai de stockage des Produits


Stock final brut 15889074,17
Production 14507688 ,32
Variation des stocks 1381385,85
(S.F./(production + variation des stocks des P.F.)) * 360 jours
360j

La durée de rotation de stock des matières premières s’avère importante d’une année
presque ce qui peut résulter d’une faible gestion des stocks de la part de l’entreprise et
donc d’une politique de stock défavorable. Plusieurs explications sont possibles : une
gestion de production peu optimisée, ou une surconsommation de matières premières
compte tenue de difficultés techniques sur la chaîne de production occasionnant des
rébus.

 Délais clients :
Ce ratio sert à mesurer l’efficacité de la gestion des comptes clients. Un
recouvrement rapide des comptes réduit les besoins de fonds

17
Créances clients 1 084 515,87
Effets escomptés non échus 0
Chiffre d’affaire TTC 27 836 858,95
((créances clients+ EENE)/ CA TTC1)*360 14 jours

Créances clients + EENE


Délai du crédit-clients=------------------------------------- x 360
Chiffre d'affaires TTC

Ce ratio n’est pas élevé et qui est inférieur au ce qui implique que les clients ne
tardent pas dans le règlement de leurs créance et cela présente un avantage pour
l’entreprise (les fonds liquides).

Fournisseurs 49804446 ,16


Consommation de l’exercice (TTC) 92472015 ,34
(fournisseurs/ consommation de l’exercice 193 jours
TTC)*360
 Délais fournisseurs

La durée de paiement fournisseurs a atteint en N 193 jours ce qui dénote d’une bonne
force de négociation fournisseur de la part de l’entreprise.

3 .2 .Les ratios de rentabilité

 Taux de marge nette :

Résultat net 2721761.81


1 = =0.015 ≈ 1 , 53 %
CA HT 177236493.870
18
C’est l’aptitude de l’entreprise de réaliser un bénéfice.

 Taux de valeur ajoutée :

Valeur ajoutée 44726932 ,17


= =0.1093 ≈10 , 93 %
CA HT 177236493.870

Ce ratio mesure l’apport spécifique de l’entreprise à sa production.

Analyse de la rentabilité et mise en évidence de l’effet de levier


 Bilan économique (net) en 2012

Actif économique net Montant Passif financier Montant

Actif Immobilisé net 37110578,2 Capitaux propres


2
(les capitaux propres 73456001,51
+capitaux propres assimilés
B.F.R
+provisions durables pour
79 746 334
risques et charges)

Dettes de financement
globales
Disponibilités (TA) 49118408 ,95
5717498,24 (y compris la trésorerie
passive)

Total 122574410. Total 122574410.5


5

19
Le ratio de la rentabilité économique représente la rentabilité des capitaux engagés
c’est à dire l’intégralité des moyens mis en œuvre pour assurer l’activité de
l’entreprise, et donc la comparaison des investissements et des résultats qu’ils
génèrent :

Resultat d ' exploitation 6219384 , 05


Rentabilit é é conomique= = =0 , 05=5 , 07 %
Actif é conomique 122574410.5

Ce résultat indique la performance de l’entreprise à partir des opérations


d’exploitation.

La rentabilité financière appelée aussi rentabilité des capitaux apportés représente le


rendement des capitaux investis .

R é sultat net 2721761.81


Rentabilit é financi è ℜ= = =0.03=3.70 %
Capitaux propres 73456001 , 51

 Pour la mise en œuvre de l’effet de levier il faut procéder à quelques calculs


préliminaire notamment le calcul du taux d’intérêt « i » et le taux d’impôt « T » :

Ratio rapport 2012


Taux d’intérêt Charges financi è res 1988392, 43
∗100 =0 , 04=4 , 04 %
Dettes financi è res 49118408 ,95

Ratio rapport 2012


Taux d’intérêt Imp ô t sur ≤r é sultat 1304450.00
∗100 =0 , 32=32.39 %
R é sultat avant imp ô t 4026211 ,7

20
 Après avoir calculé la rentabilité économique et financière de l’entreprise, ainsi que
le taux d’intérêt et le taux d’IS, on peut maintenant mettre en évidence l’effet de
levier

[
Rentabilité financière= 0.12+ ( 0.12−0.2 )
71 846 , 25
2 361534 ,74 ]
( 1−( 0.3 ) ) =0 , 08

(ratio de rentabilité financière)

Dans notre cas, la rentabilité économique > rentabilité financière, ce qui génère un
effet de levier Positif donc l’entreprise à intérêt de faire un recours avec prudence à
l’endettement et parallèlement d’améliorer son chiffre d’affaire.

IV. Analyse des flux finances

L’analyse des flux financiers permet de construire des tableaux de flux qui sont des
outils fondamentaux de l’analyse financière .Le bilan est un état de synthèse par
excellence, il représente l’activité passée de l’entreprise. Toute fois, cette analyse
statique du bilan se révèle insuffisante pour analyser les flux enregistrés sur une
période donnée et mettre en évidence une logique financière d’évolution. Pour cela on
fait appel au tableau de financement du plan comptable Marocain qui nous permet
d’élaborer une analyse dynamique en termes de flux financiers en vue d’apprécier
l’évolution dans le temps de la situation financière de l’entreprise. Il traduit ainsi les
éléments qui ont contribué à la modification du patrimoine.

21
. 1-Tableau de synthèse des masses

Δ
MASSES (nettes) 2012 2011
Emplois Ressources

Financement 83262563 ,08 75310717,53 7951845,55


Permanant
Actif Immobilisé 37110578,22 38710017 ,62 1599439,4

FRF 46 151 984,86 36 600 699,91 9551285,43

Actif Circulant 146430009.11 109934585 .44 36495423.7


Passif Circulant 66683675.11 50585284.85 16098390.26

BFR 79 746 334 59 349 300,49 20397033.44

TN (FR – BFR) -33 594 349,14 -22748600 ,068 10845749 ,08

FRF 46 151 984,86 36 600 699,91

22
BFR 79 746 334 59 349 300,49

BFR 79 746 334 59 349 300,49

2) Tableau des Emplois-Ressources

Le tableau des emplois stables et ressources stables fournit des informations précieuses
sur l’évolution du financement des besoins de l’entreprise ‘analyse des emplois stables
permet de connaitre le poids respectif des distributions de dividendes, des
remboursements d’emprunts et des nouveaux investissements en actifs immobilisés
entre immobilisations corporelles et incorporelles d’une part (investissements de
croissance interne), et immobilisations financières, d’autre part (investissements de
croissance externe). L’analyse des ressources durables fournit également des
renseignements intéressants sur l’évolution respective des capitaux propres et des
emprunts et, par conséquent, sur l’évolution du degré d’Independence financière de
l’entreprise.

23
24
2012
Eléments
E R
I- Ressources stables de l’exercice :
Autofinancement (A) 110 419 28,79

Cessions et réduction d’immob. (B)


Cessions d’immob. Incorporelles
Cessions d’immob. Corporelles
Cessions d’immob. Financière
Récupérations sur créances immob.

Augmentation des capitaux propres et assimilés (C)


Augmentation de capital, apports
Subventions d’investissements 6773228,09
756389,32
Augmentation des dettes de financement (D)

Total I – Ressources stables de l’exercice A + B+ C+ D - 18 571 544,31


II- Emplois stables de l’exercice :
Acquisitions et augmentations d’immob. (E)
Acquisitions d’immob. Incorporelles 8 588 424,8
Acquisitions d’immob. Corporelles 100 041,07
Acquisitions d’immob. Financières -
Augmentation des créances immob. 331 794
-
Remboursement des capitaux propres (F)

Remboursement des dettes de financement (G)

Emplois en non-valeurs (H)

Total II – Emploi stables E + F + G + H 9 020 259,87 -

III- Variation du besoin en fonds de roulement BFR 20 397 033,51

IV- Variation de la trésorerie nette TN - 10 845 749,07

Total Général 29 417 293.38 29 417 293.38

25
Commentaire :

 Les ressources stables ont augmenté de (18 571544,31) ce qui nous


renseigne que l’entreprise à pu financer ces investissements. Ainsi l’entreprise
n’a pas récupérer ses créances immobilisées et n’a pas réaliser aucun produits
de cession des immobilisations corporelles.

 Les emplois stables de l’exercice s’élèvent (9 020 259,87) il s’agit de l’acquisition


des immobilisations corporelles (100 041,07) et de l’augmentation des
immobilisations incorporelles de (8588424,8) L’augmentation des
immobilisations peuvent être considérée comme étant un bon signe, pour
renforcement du capital productif va permettre une amélioration de la
rentabilité des années futures, mais cette investissement reste faible.

 Le présent tableau nous a permis de savoir quelle est l’origine des ressources
stables de 2012 ainsi que les emplois stables. Le cycle d’exploitation a dégagé
en 2012 un emploi de (+20 397 033,51). Pour ce qui concerne la trésorerie
constitue une ressource pour l’entreprise (10 845 749,07).

I. Diagnostic et suggestions
Avec un FRF positif, un BFR positif et une TN négative, la situation MAFODER
décrit une position de déséquilibre financier.
L’excédent des ressources stables n’a pas suffi pour financer les BFR. Ces
derniers n’ont pas été entièrement financés (BFR > FRF).
Ainsi, les besoins en fonds de roulement ont été financés partie par des
ressources (FRF) et partie par un excédent des concours bancaires courants
sur les disponibilités c’est ce qui explique une trésorerie nette négative de
-335 943 49,14 en 2012.

26
Ceci dit, l’importance de la variation des BFR par rapport à celle du FRF qui
explique le recours de MAFODER à l’endettement à travers les concours
bancaires afin de financer une partie des besoins créés pour couvrir les
emplois de même nature.

La société MAFODER doit améliorer son FRF (ses ressources) pour qu’elle
puisse couvrir ses besoins en financement BFR :

- Soit en convertissant les dettes à court terme, risquées et coû teux, en


dettes de haut de bilan dans la limite de la capacité d’endettement et la
capacité de remboursement.
- Soit en faisant appel aux associés, elle doit changer son mode de
financement qui est à long terme à part l’endettement soit par
l’augmentation de capital.

Dans un deuxième temps l’entreprise doit diminuer son BFR en réduisant les
coû ts relatifs au stockage ou en négociant des crédits fournisseur à une durée
qui soit plus supérieur aux créances. Et si l’entreprise à arriver à augmenter
son FRF et à diminuer son BFR il va maintenir par la suite une trésorerie
positive nette permettant de financer ses investissements futures.

- L’entreprise doit revoir sa politique de gestion de stock parce qu’elle


possède un stock important qui pour le transformer en liquidité par
l’instauration d’une bonne politique de marketing et aussi par la
prospection de nouveaux marchés.

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