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INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT

BUDGET DE TRÉSORERIE, BILAN ET


COMPTE DE RÉSULTAT
PRÉVISIONNELS

Proposé par :
M. Bouaziz Si Mohamed
Encadrée par :
Mme. Idrissi Chouahdi Amina Réalisé(e) par :
Idtaleb Rachida
El Hadiri Amine
2021 / 2022
El Goud Zakaria
PLAN

1 1 Décision d'investissement

3 2 Décision de financement

3 Budget de trésorerie, bilan et


compte de résultat
Prévisionnels
Introduction
La décisions
d'investissement
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

 Pourquoi investir ?
 Maintenir le niveau de rentabilité et mieux encore accroître la
profitabilité
 Recherche du retour sur investissement

 Qu’apporte l’investissement

 Des produits futurs

 Des économies de charges

 Quand
 Le investir ?
coûtfinancier de l’investissement doit être soit
inférieur économies de charges générées soit à la marge aux
dégagée
 Le délai de retour est donc déterminant

 L’investissement est une prise de risque


LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Il est possible de classer les investissements de plusieurs manières. On peut


ainsi distinguer:
 les investissements de remplacement qui visent à remplacer les équipements
usés et maintiennent en l’état le stock de capital fixe.
 les investissements d’expansion: Les investissements d’expansion sont
destinés à permettre à l’entreprise de faire face à la croissance de la demande
et ceci, soit par la réalisation de nouveaux investissements destinés à
augmenter sa capacité de production (investissements de capacité), soit par
l’élargissement de sa gamme de produits (investissements de
diversification).
 les investissements stratégiques: à caractère défensif ou offensif. recherche et
développement (R & D).
 investissements humains et sociaux: Toute décision d’investissement doit
être précédée par une étude dont le but est de fournir les éléments permettant
de se prononcer sur l’opportunité et la viabilité du projet. L’opportunité du
projet implique un diagnostic externe et interne de l’entreprise et dépasse le
cadre strictement financier. Quant à sa viabilité, elle dépend de la rentabilité
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

1. Nature et typologie des investissements


1. La définition de l’investissement
L’investissement est un engagement de fonds destinés a acquérir des actifs
(corporels/incorporels) dans le but d’entirer un revenu futur satisfaisant. Il
représente plusieurs caractéristiques :
 Montant important ;
 Décision irréversible;
 Engagement sur une longue période;
 Porteur de risque pour l’entreprise – étude de flux futurs qui sont
incertains.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

1.2. Classification selon la nature


♦ Investissements corporels (Biens physiques)
♦ Investissements incorporels (Recherche, publicité, brevets…)
♦ financiers (Actions, droits de propriété)

1.3. Classification selon la finalité


♦ Investissements productifs
♦ Investissements non directement productifs
Les projets productifs : Ce sont tous les projets dont la production est
destinée à être commercialisée (vendue) sur le marché.
Parmi les projets productifs on peut distinguer :
 Substitution aux importations

 Modernisation de l’outil de production

 Mise en valeur des ressources naturelles

 Exportation
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

1.4. Classification selon l’objectif


Il y a des investissements :
 De remplacement (Maintenir les équipements en
état)
 De modernisation (Abaisser les coûts de production

 D’expansion (Aspect quantitatif ou qualitatif)

 Stratégiques (Aspects défensifs ou offensifs)

 Sociaux (Bien-être, sécurité des salariés)

 D’utilité publique (Pollution)


LA DECISION D’INVESTISSEMENT

6. Les paramètres financiers de l’investissement


Ils existent 4 paramètres financiers sur l’investissement :
1.7.1. Le Montant de l’investissement initial
Le montant de l’investissement initial (I0) représente la dépense que doit
supporterl’entreprise au départ pour réaliser son projet. Il comporte :
 Le prix d’achat (HT) de l’investissement, c’est le coût de fabrication ;

 Tout l’ensemble des frais accessoires (ex. transport, installation,


teste
MP, droits de douane, formation de la main d’oeuvres …etc.) ;

 Augmentation du besoin en fonds de roulement (BFR), c’est le besoin


de financement supporté par l’entreprise a cause du décalage de paiement.
En effet la mise en place de l’investissement augmente ce décalage.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

1.7.2. La durée de vie du projet


 Durée de vie physique

 Durée de vie économique

 Horizon raisonnable de prévision

Il s’agit de savoir pendant combien de temps va-t-on exploiter cet


investissement ? C’est la durée de vie économique de l’investissement qui
est souvent très difficile a déterminer. En conséquence on la remplace dans
la pratique par la durée d’amortissement.
1.7.3. La valeur résiduelle de l’investissement
- La valeur de revente, après impôt des immobilisations
- La récupération des besoins en fonds de roulement (initiaux et
supplémentaires) investis dans l’activité.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Prix de cession net d’impôt


= Prix de cession - Valeur nette d’amortissement
=
Plus value de cession xTaux d’IS
=
impôt sur plus value ( ou économie fiscale)

Prix de cession net d’impôt: Prix de cession Avant impôt - impôt sur
plus value (économie fiscale)

Valeur résiduelle = Prix de cession – Impôt sur la plus value


éventuelle
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

1.7.4. Les flux de trésorerie(cash-flows) dégagés de l’investissement


- les flux d’exploitation ( recettes et dépenses)
- les flux financier (recettes et dépenses)
Ce sont les flux nets de trésorerie (FNT). Quand une entreprise met en place
un investissement, elle attend que son exploitation apporte plus de recettes
que de dépenses liés au projet, et qui lui permettra de réaliser certaines
économies de coût grâce à la mise en place de ce projet.
FNT 3
FNT FNT
FNT 2 n
Encaissement 1

0 1 2 3 n
Année

Décaissement
I0
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Calcul du cahs-flows:
Années 1 2 ……..n
Chiffres d’affaires (1)
Charges variables (2)
Charges fixes hors amortissement (3)
Amortissement (4)
Résultat avant impôt :IS (5)
5 = 1- (2+3+4)
IS : (6) = 5 x taux
Résultat net: (7) = (5) – (6)
Cash- flows nets (8):
= résultat net +
amortissement (8) = (7) + (4)
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Application:
De l’analyste d’un projet d’investissement, on retient les
informations suivantes:
- Capital investi qui comprend:
* 150.000 dh de matériel amortissables linéairement en 5 ans.
* 15.000 d’augmentation du BFR
- La durée de vie est de 5 ans.
-La valeur résiduelle nette d’impôt des matériels, au terme des 5 ans, est
estimé à 1.500
- Les prévisions d ’exploitation sont données ci-dessous:
années 1 2 3 4 5
CA 120.000 180.000 270.000 225.000 195.000
CV 45.000 79.500 105.000 84.000 76.500
CFHA 45.000 45.000 60.000 60.000 75.000
TAF: Déterminer les FNT de chaque année.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT
Solution:

Années 1 2 3 4 5
CASolution 120.000 180.000 270.000 225.000 195.000
CV: 45.000 79.500 105.000 84.000 76.500
CF 45.000 45.000 60.000 60.000 75.000
AMORT 30.000 30.000 30.000 30.000 30.000
RAI 0 25.500 75.000 51.000 13.500
RN 0 16.575 48.750 33.150 8.775
CASH-FLOWS 30.000 46.575 78.750 63.150 38.775

Récupération du BFR +15.000


Valeur résiduelle +1.500
55.275
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

2. Les critères de choix d’investissement en univers certain


L’avenir certain est la situation ou le décideur, en dépit d’une connaissance
imparfaite de l’évolution économique à la quelle il se trouvera confronté
d’ici un horizon donné, fonde sa décision sur les valeurs les plus probables
(par exemple, moyenne ou médiane) des divers paramètres du projet
d’investissement.
Face à plusieurs projets d’investissement, le gestionnaire doit faire un
choix entre ceux qui sont bénéfiques pour l’entreprise et ceux qui ne le
sont pas.
Cinq critères peuvent être utilisés pour pouvoir choisir un projet:
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Face à plusieurs projets d’investissement, le gestionnaire doit faire un choix


entre ceux qui sont bénéfiques pour l’entreprise et ceux qui ne le sont pas.
Cinq critères peuvent être utilisés pour pouvoir choisir un projet:

 Méthodes sans actualisation:


1- Le taux de rentabilité comptable
(TRC). 2- Le délai de récupération (DR).
 Méthodes avec actualisation:
3 La valeur actuelle nette (VAN).
4 L’indice de profitabilité (IP).
5 Le taux de rentabilité interne (TRI).
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

2.1. Le Taux de Rendement Comptable (TRC)


Le taux de rendement comptable est obtenu en rapportant le résultat
net comptable moyen au capital investi.
TRC= résultat net comptable moyen / capital investi
Application.
Soient deux projets d’investissement A et
B.
Année Bénéfices annuels T.A.F: déterminer le taux de
Rendement comptable des
Projet A Projet B
deux projets sachant que le
1 25.000 30.000 Capital investi dans les deux
2 30.000 60.000 Projets est 120.000 DH.

3 50.000 40.000
4 30.000 20.000
5 15.000 30.000
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Solution :
Année Bénéfices annuels
Projet A Projet B
1 25.000 30.000
2 30.000 60.000
3 50.000 40.000
4 30.000 20.000
5 15.000 30.000
Total 150.000 180.000
Bénéfice moyen 30.000 36.000
Taux de rentabilité projet A: (30.000 /120.0000) x 100 = 25%
Taux de rentabilité projet B: (36.000/120.000) x 100 = 30%
Conclusion: selon le critère du TRC, on doit choisir le projet
B
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

2.2. Le délai de récupération du capital (pay back period)


Le délai de récupération peut être défini comme la période de temps
nécessaires pour le cumul des cash-flows générés par un projet soit égal à
son coût. En d’autres termes c’est le délai de récupération du capital
investi à partir des flux de trésorerie dégagés par l’investissement.
n
∑ CFt = I0 (
non actualisé) t=1
D’après ce critère, il faut déterminer le délai au bout duquel les flux nets
de trésorerie permettent de récupérer le capital investi.
L´investissement choisi sera celui dont le délai est le plus court.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Application: soient les deux projets d´investissement suivants A et


B.
Années Flux nets de trésorerie
Projet A Projet B
1 50.000 30.000
2 50.000 30.000
3 50.000 30.000
4 50.000 30.000
5 50.000 30.000

Le capital investi dans le projet « A » est de 150.000 dh, et 120.000 pour « B


»

TAF: Déterminer le délai de récupération du capital pour chacun des projets.


LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Solution:
Années Projet A Projet B
CF ∑ CF CF ∑ CF
1 50.000 50.000 30.000 30.000
2 50.000 100.000 30.000 60.000
3 50.000 150.000 30.000 90.000
4 50.000 200.000 30.000 120.000
5 50.000 250.000 30.000 150.000
- Le délai de récupération de projet A: 3 ans
- Le délai de récupération de projet B: 4 ans

Conclusion: le projet A sera retenu car il présente le délai de


récupération le plus court ( 3 ans).
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Les deux méthodes ci-dessus ( taux de rendement comptable et le délai de


récupération) présentent l’avantage de la simplicité mais n’intègrent pas le
facteur temps d’où le recours à des méthodes d’évaluation basées sur
l’actualisation.

NB: l’actualisation est l’opération par laquelle on détermine en fonction du


taux d’actualisation la valeur actuelle d’une somme à partir de sa valeur
future.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

2.3. La Valeur Actuelle Nette (VAN)


La VAN correspond au bénéfice actualisé réalisé par le projet. De façon plus
précise, la VAN correspond à la différence entre les cash-flows actualisés et
le montant de l’investissement (actualisé ou non selon qu’il soit engagé en
différentes périodes ou qu’il soit engagé en inégalité au début).
VAN= cash flows actualisés – capital investi
d’une façon plus détaillée:
VAN= -I0 + CFt1/ (1+i)1 + CFt2/ (1+i)2+….CFtn/(1+i)n
n
VAN= -I0 + ∑ CFtn / (1+i)n
t=1
VAN= -I0 + ∑ CFt x (1+i)-n
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Application:
Le dirigeant de l’entreprise « AMAL » vous présente les caractéristiques
de deux projets d’investissement et vous demande de lui indiquer le projet à
choisir selon le critère de la VAN :
Projet A:
-I0 = 100
-CF1=40, CF2=60, CF3=30
-Coût de capital= 10%
Projet B:
-I0= 300
-CF1=120, CF2=180, CF3=90
-Coût de capital= 10%
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Solution:

VAN= -I0 + CFt1/ (1+i)1 + CFt2/ (1+i)2+….CFtn/(1+i)n

VAN A = -100 +40 x(1,1)-1 + 60 x(1,1)-2 + 30 (1,1)-3 = 8,49

VAN B = -300 + 120 x (1,1)-1 + 180 x (1,1)-2 + 90 x (1,1)-3= 25,47

Donc, nous choisissons le projet B. ( 8,49 < 25 ,47 ).


LA DECISION D’INVESTISSEMENT

2.4. Indice de profitabilité:


L'indice de profitabilité est un indicateur qui permet de mesurer la
rentabilité du capital investi par une entreprise.
n
IP = ∑ CFt actualisés / I0 = ∑ CFt x (1+i)-n /I0
t=1
IP = VAN + I0 / I0 = I0/I0 + VAN/I0

IP = 1 + VAN/I0
 Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il faut que
son
indice de profitabilité soit supérieur à 1.
 Il est d’autant plus rentable que son indice de profitabilité est grand.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Application:
Une entreprise commerciale envisage investir dans une nouvelle de vente. Le
projet est évalué à de 1.500.000 dh et amorti sur 5 ans, les cash- flows
attendus sont :
Années Cash-flows
1 300.000
2 420.000
3 600.000
4 730.000
5 1000.000
T.A.F: Calculer l’IP sachant que le taux d’actualisation est de 9%.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Solution:
Années Cash-flows actualisation Cash – CF
flows actualisés
actualisé cumulés
1 300.000 (1,09)-1 275.229 275.229
2 420.000 (1,09)-2 353.506 528.735
3 600.000 (1,09)-3 463.310 529.198
4 730.000 (1,09)-4 517.150 1.046.348
5 1.000.000 (1,09)-5 649.931 1.696.279

Ip = 1.696.279 / 1.5000.000 = 1,13


Le projet est rentable: chaque dirham investi génère une rentabilité
De 0.13 dirham ( profit) .
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

2.5. Le taux de rentabilité interne (TRI)


Le taux de rentabilité interne (TRI) est un taux qui a la propriété d’annuler
la
VAN de manière à établir une stricte égalité entre le montant des
capitaux investis et la valeur actualisée des flux de revenus. Le TRI est
donc le taux pour lequel la VAN est nulle.
VAN=0 I0 = n∑ CFt / (1+TRI)t
t=1
VA
N

TRI Taux d´actualisation


LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Deux méthodes de calculs:


- Interpolation linéaire
- Méthode mathématique ( la table financière).
Exemple1: soient deux projets A et B dont les
caractéristiques sont les suivantes:
 Projet A:

- Dépense d’investissement: 180.000


- Cash-flows générés annuellement: 60.000
- Durée: 5 ans
 Projet B:

- Dépense d’investissement: 227.500


- Cash-flows générés annuellement: 70.000
- Durée: 5 ans
T.A.F: Lequel des deux projets est rentable en utilisantle critère du TIR?
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Solution:
Projet A:
TIR (A) = ?
180.000 = 60.000 (1+t)-1 + 60.000(1+t)-2+ 60.000(1+t)-3 + 60.000 (1+t)-4
+ 60.000(1+t)-5
Ou 180.000 = 60.000 (1-(1+t)-5/t
180.000/60.000 = (1-(1+t)-5/t 3 = (1-(1+t)-5/t
(la table financière nous donne pour n=5 une valeur de t = TIR=20%
Projet B:
TIR (B)= ?
227.500 = 70.000 (1+t)-1 + 70.000(1+t)-2+ 70.000(1+t)-3 + 70.000
(1+t)-4
+ 70.000(1+t)-5
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Interprétation:
 Cela signifie que le coût maximal des fonds supportable par le projet est
20% pour le projet A, et 16,25% pour le projet B.
 Si notre coût de financement est au-delà de 20% (projet A) et 16,25%
(projet B) la VAN devient négative il ne faut pas entreprendre le projet. Par
contre, pour tout taux d’intérêt compris entre 0% et 20% et 0% et 16,25%,
le projet a une VAN positive, et donc devrait être entrepris.
Conclusion:
 Si taux de financement (i) < TRI (r) : rentable d’investir

 Si taux de financement (i) > TRI (r) : pas rentable d’investir

Mieux placer l’argent sur les marchés financiers!


LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Exemple 2:
Soit un projet nécessitant un investissement immédiat de 1.000
dhs et offrant les flux de liquidité suivants :
 300 dhs en 1 année ;

 500 dhs en 2 année;

 650 dhs en 3 année 3.

En actualisant les flux au départ, par exemple à 19 %, la VAN est :

VAN 19% = - 1.000 +300/(1,19)1 +500/(1,19) 2 +650/(1,19) 3


VAN= - 9,10
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Ce taux d’actualisation choisi arbitrairement est trop élevé puisque la VAN


est négative. Il convient alors de choisir un taux d’actualisation plus faible,
par exemple 18 %.
La VAN obtenue est alors la suivante :
VAN 18% = - 1.000 +300/(1,18)1 +500/(1,18)2 +650/(1,18)3 = 8,94
Cette fois, le taux d’actualisation est trop faible puisque la VAN est positive.
Pour se rapprocher d’une VAN nulle, il suffit de prendre un taux
d’actualisation supérieur à 18 % de manière à réduire la VAN de 8,94 puis
de faire appel à une simple règle de trois.
18% 8,94
Ainsi, l’interpolation linéaire obtenue
X% 0 pour le TRI est égale à : 18,5 %
-9,10
19%
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

3. Les critères de choix d’investissement en univers incertain


 Si l’on ne peut pas probabilisé l’investissement dans l’avenir, l’opérateur
aura recours à des critères subjectifs, car l’univers est incertain.
 La théorie de la décision (théorie de jeux, théorie de l’utilité espérée)
permet au décideur, en se basant sur son expérience ou son intuition,
d’attribuer aux différentes situations et à leurs conséquences une
probabilité subjective. Dans ce cas, le choix de l’opérateur dépendra
essentiellement de son attitude face au risque.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Exemple:
Voyons à l’aide d’un exemple comment les différents trois décisions dont
les conséquences dépendent de trois états aléatoires:
Considérons trois investissement A, B et C dont les taux de
rentabilité possibles, selon l’état qui se réalisera à l’échéance, sont
comme suit:
Projets Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3
A 10% 20% 30%
B 4% 25% 30%
C 5% 15% 50%

Si on note:
d: la décision;
Ci (d): conséquence de la décision en cas de survenance du scénario
i i: 1,2…n
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

3.1.Critère de Laplace
Selon ce critère, on assigne la même probabilité aux différents événements.
n
L (d) = 1/n ∑ Ci (d)
i=1
L(A) = 1/3 (10+20+30) = 20
L(B) =1/3 (4+25+30) = 19,66 C>A>
B L(C) = 1/3 (5+15+50) = 23,33

Ce critère retient la moyenne arithmétique des conséquences ( gains) de


chaque décision dans les différents états de la nature. L’idée de prendre la
moyenne arithmétique, qui correspond à une pondération uniforme, est
justifié par une absence d’information sur les probabilités des événements
aléatoires.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

3.2.Critère de Bernouilli
n
B (d) = 1/n ∑ log (Ci
(d)) i=1
B(A) = 1/3
(log10+log20+log30) = A>C>B
1/3 log 6000
B(B) =1/3 (log4+log25+log30) = 1/3 log
3000 B(C) = 1/3 (log5+log15+log50) = 1/3
 A différence du critère de Laplace, ce ne sont pas les conséquences
log 3750
numériques dont la moyenne est calculée, mais une fonction de ceux-ci.
 Cette propriété est de la conséquence de la concavité de la fonction
logarithme.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

3.3.Critère de Wald (Maximum)


Ce critère privilégie l’attitude la plus prudente. Sera retenue la décision
offrant le résultat minimum le plus élevé.
W(d) = min ( Ci (d), i =1,2…,n
Projets S1 S2 S3 Min/ligne
A 10% 20% 30% 10%
B 4% 25% 30% 4%
C 5% 15% 50% 5%

A>B>C
 Le critère de Wald fera prendre la décision qui a le plus grand
gain minimal
( qui maximise le gain minimal).
Ce critère correspond à un comportement de prudence vis-à-vis du risque en
accordant toute l’importance au scénario le plus pessimiste de chaque décision
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

3.4.Critère d’Hurwicz (Maximum)


Le critère d’Hurwicz permet de relativiser la prise de décision. En utilisant

les critères précédents, on considère implicitement que les décisions sont

équiprobables. Hurwicz recommande de pondérer les résultats probables

minimum et maximum selon un coefficient subjectif reflétant le degré

d’optimisme ou de pessimisme, la nature offensive ou prudente du

décideur.
H(d) = k:
avec: k*paramètre
M(d)+ (1-k)*m
déterminé
(d) par k=le décideur ( 0≤
k≤1)

M(d): gain maximal de


LA DECISION D’INVESTISSEMENT

Projets S1 S2 S3 M(d) M(d) H(d) H(d)


Max /ligne Min/ligne K=0,1 K= 0,9
A 10% 20% 30% 30 10 12 28
B 4% 25% 30% 30 4 6,6 27,4
C 5% 15% 50% 50 5 9,5 45.5

K =0,1 on aura A > C >


B K = 0,9 on aura C >A
>B
Remarquons que les valeurs extrêmes de k, à savoir 0 et 1, correspondent
respectivement au critère du Maximin (pessimisme absolu) et de Maximax
(optimiste absolu). La valeur attribuée à k reflète donc le degré
d’optimisme du décideur ( et donc son attitude face au risque)
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

3.5.Critère de Savage (ou du Minimax regret)


Ce critère privilégie la prudence. Savage recommande, pour chaque état de la
nature possible, de calculer le « regret » qui correspond à la différence entre
le cas le plus favorable et le cas particulier. La décision à retenir est celle
pour laquelle le regret maximal est le plus faible.
S(d) = Min {ri(d), i= 0,1….,n]
Avec ri (d) = Max { (Ci (d’)-C(d)]
Projets S1 S2 S3 Regrets
S1 S2 S3 Max/ligne
A 10% 20% 30% 10-10=0 25-20=5 50-30=20 20
B 4% 25% 30% 10-4=6 25-25=0 50-30=20 20
C 5% 15% 50% 10-5=5 25-15=10 50-50=0 10

C>A≈
LA DECISION D’INVESTISSEMENT

4. Etude d’une thèse sous le titre « L’impact de la finance de


marché sur le comportement d’investissement des
entreprises » de Yaan Guy en France (2012)

Le but de cette étude est de tenter de faire le point sur les conséquences du
comportement des investisseurs sur la stratégie de croissance des
entreprises, dans le contexte de domination de la finance de marché. Tout
en répondant à la question suivante : Est-ce qu’il existe une indépendance
d’investissement des entreprises par rapport au comportement des
investisseurs sur le marché financier ?
LA DECISION D’INVESTISSEMENT
Le comportement d’investisseurs dans un monde parfait
(efficience du marché)
Daniel Kahneman et
La théorie des
Amos Tversky en 1979
perspectives

La manière dont
les individus
évaluent de
façon
face à un choix risqué asymétrique face à un choix risqué
conduisant à des pertes, elles leurs conduisant à des gains,
affichent une forte recherche perspectives de elles affichent une forte
perte et de gain
de risque, préférant les aversion au risque,
solutions conduisant à une préférant les solutions
utilité espérée inférieure conduisant à une utilité
pourvu qu'il y ait une chance de espérée inférieure, mais
diminuer les pertes plus sûre
LA DECISION D’INVESTISSEMENT
Le comportement d’investisseurs dans un monde parfait
(efficience du marché)
La théorie du Loomes et Sugden
regret (1982) et Bell (1982)

Dans la théorie du
L'idée est donc regret l'investisseur se
d'investir dans préoccupe aussi de la
une stratégie rentabilité d'autres
qui réduira le portefeuilles qu'il aurait
regret futur pu choisir
LA DECISION D’INVESTISSEMENT
Le comportement d’investisseurs dans un monde parfait
(efficience du marché)
Accélérateur
Clarck (1917)
simple

Quand la demande
croît, l’investissement
net est positif.

Il diminue lorsque la
demande se ralentit.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT
Le comportement d’investisseurs dans un monde parfait
(efficience du marché)
Accélérateur
Koyck (1954)
flexible

Toute augmentation de la demande


L'accélérateur
n'entraînera pas un investissement;
flexible relativise
il faut également que l'entreprise
donc le rôle de la
estime cette augmentation
demande dans la
suffisamment importante et
décision d'investir.
durable pour mériter un
investissement.
LA DECISION D’INVESTISSEMENT
Le comportement d’investisseurs dans un monde parfait
(efficience du marché)
Le théorème de
Modigliani-
Miller
Lorsque le rendement d'un investissement
supplémentaire permet d'accroitre la
valeur de marché de l'entreprise, cela
signifie que ce rendement est supérieur au
Les auteurs partent du coût du capital.
postulat que les dirigeants
cherchent à maximiser la L'entreprise
valeur de marché des actions doit investir
Les auteurs vérifient que lorsque
émises. l'information est parfaite sur les marchés
financiers, les conditions de financement
de l'investissement n'ont pas d'impact sur
la valeur de marché de l'entreprise et par
suite sur le montant de l'investissement.
La décisions de
financement
Les décisions de financement

Une fois le choix du projet d’investissement est effectué, il reste bien souvent
pour l’entreprise à déterminer le meilleur mode de financement, et pour le
déterminer, l’entreprise peut faire appel à différentes sources de financement.
Les instruments de financement sont destinés à renforcer les fonds propres
(augmentation du capital par émission de nouvelles actions) ou à procurer
des crédits à l’entreprise (emprunt bancaire, emprunt obligataire.)

Le choix entre ces modalités de financement peut influencer fortement la


rentabilité et le risque de l’entreprise. Le coût moyen du financement dépend
du coût de chacune des modalités.
Les décisions de financement

Le choix définitif va ainsi porter sur le financement le moins coûteux en tenant compte les
calculs l’impact de la fiscalité.
Le choix du mode de financement à adopter pour réaliser un investissement est une décision aussi
importante et déterminante que celle du choix du projet d’investissement à réaliser. Il s’agit, en
effet, de choisir le mode de financement adéquat qui optimisera la rentabilité globale du
projet.
Il existe une variété de sources de financement, chacune comportant un coût qu’il faut bien
calculer afin de pouvoir faire un choix judicieux.

Les ressources choisies doivent être suffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins générés par
l’investissement. Ces ressources doivent, en outre, être d’une durée de disponibilité adéquate et
mises à la disposition de l’entreprise au bon moment et au moindre coût.
Les décisions de financement

I- Les principales sources de financement


1- Financement par des fonds propres
1.1L’autofinancement

L’autofinancement est le financement des investissements par les moyens propres de


l’entreprise, c’est la ressource qui provient de l’activité de l’entreprise et conservée par
elle.

L’autofinancement a pour avantage d’assurer à l’entreprise son indépendance.


Le niveau de cette ressource est fonction de la CAF et de sa politique de dividendes.

Autofinancement = CAF - dividendes.


Les décisions de financement

L’autofinancement permet :

Le financement de l’actif économique (Ensemble des immobilisations + BFR).

Le remboursement de dettes financières.

D’accroître la capacité d’endettement.

Il permet de sauvegarder l’autonomie des dirigeants.

limites de l’autofinancement

Perte des projets investissements ambitieux

Baisse de la croissance de l’activité de l’entreprise

Risque de trésorerie
Les décisions de financement

1.2. L’augmentation de capital

Il existe plusieurs formes d’augmentation de capital :

-Par des apports nouveaux en nature ou en numéraire

-avec augmentation de la valeur nominale des titres en ne sollicitant que d’anciens


actionnaires (solution simple mais peu utilisée)

-avec émission d’actions nouvelles (solution fréquente).

-en faisant appel aux marchés financiers (si l'entreprise est cotée en bourse)
Les décisions de financement

1.2. L’augmentation de capital

Avantages:
 Elle évite le recours à l’endettement (pas de charges financières).
 La capacité d’endettement reste intacte.
 Permet d’accroitre le fonds de roulement financier de l’entreprise

Inconvénients
 L’entrée de nouveaux associés entraîne une dispersion du capital
(répartition des dividendes sur plus d’actions, baisse du dividende par
action).
 Risque de perte de contrôle de l’entreprise par les actionnaires actuels.
 Le rendement attendu par les nouveaux investisseurs peut entamer les
futures possibilités d’autofinancement, voire se traduire par un coût plus
élevé que celui d’un emprunt.
Les décisions de financement

2. Le financement par endettement à long terme :


2.1 emprunts auprès des établissements de crédits :

Les emprunts sont des ressources apportées à l’entreprise par des prêteurs.
En contrepartie, l’entreprise s’engage à les rembourser et à payer des intérêts
indépendants de l’évolution de l’activité.

Ses caractéristiques :
 Le montant.
 La durée.
 Le taux d’intérêt.
 Les garanties.
 Les modalités de remboursement
Les décisions de financement

2. Le financement par endettement à long terme :

2.2 L’emprunt obligataire :

Consiste en l’émission d’obligations auprès du public par l’intermédiaire du


système bancaire.
Ses caractéristiques :

 Sa valeur nominale.
 Son prix d’émission.
 Son prix de remboursement.
 Son taux d’intérêt.
Les décisions de financement

2. Le financement par endettement à long terme :

2.3 Le crédit bail :


C’est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble
assorti d’une option d’achat à un prix fixé à l’avance.
2.3.1. Crédit bail mobilier:
Il porte sur les machines ou sur des véhicules, le contrat prévoit :
 La durée de la période irrévocable.
 Le montant et la période irrévocable.
 La pouvoir de rachat.
2.3.2. Le crédit bail immobilier:
Il porte sur les immeubles à usage professionnel,
ses caractéristiques :
 Longue durée de contrat.
 Indexation des loyers et de la valeur
résiduelle.
 Pré-loyers.
Les décisions de financement

2. Le financement par endettement à long terme :

 Les avantages du crédit bail

 Financement souple, rapide sans décaissement initial important,


 Durée prévue de mise à disposition du bien selon les besoins,
 Bien d’équipement de qualité sans dépenses de maintenance,
 Valeur vénale ou d’acquisition en fin de contrat faible et attractive,
 Charges de redevances de crédit bail, déductibles fiscalement,
 Décaissement à prévoir lors de la levée de l’option d’achat en fin
de contrat,
 Versement d’un dépôt de garantie à la signature du contrat et récupérable,
 L’entreprise est responsable des dommages subis par le matériel, il faut alors
penser à une couverture de ce risque par le biais d’une assurance.
Les décisions de financement

2. Le financement par endettement à long terme :

 Les inconvénients du crédit bail

-Généralement, le montant investi dans un crédit-bail est nettement supérieur à celui


engendré par un prêt bancaire puisque l'entreprise de crédit-bail retient sa rémunération
sur la marge du loyer de la location

-La palette de choix des biens/matériels : Elle n’est pas illimitée.


Les entreprises de crédit-bail peuvent refuser d’acquérir un bien/matériel si elle juge
qu’il est obsolète ou si elle estime qu’il sera difficile de le revendre au terme du contrat
de location.
Les décisions de financement

II- Les sources de financement de cycle d’exploitation

l’importance des besoins issus de l’exploitation dépend essentiellement de


la durée du cycle de fabrication, de la gestion des stocks, de la politique de
crédit consenti aux clients et des délais de paiement obtenus des
fournisseurs.
A. Le crédit consenti par les fournisseurs
Il s’agit de l’octroi de délais de paiement. Les délais de règlement accordés
par
les fournisseurs constituent une forme de crédit inter-entreprises qui permet
le financement des stocks immobilisés et d’une partie des délais de
paiement accordés aux clients.
Les décisions de financement

II- Les sources de financement de cycle d’exploitation

B. L’escompte bancaire des effets de commerce


Forme de crédit à court terme par laquelle un banquier achète un effet de
commerce avant son échéance et en verse à son porteur le montant diminué
des intérêts et des commissions.
C. Les découverts bancaires
Le découvert bancaire s'applique quand un compte courant est débiteur. Le
découvert s'apparente alors à un crédit de trésorerie que la banque met à
disposition d'une société pour un moment limité.
D. L’affacturage
C’est un procédé de financement et de recouvrement des créances
commerciales par l’intermédiaire de sociétés spécialisées.
E. L’émission des billets de trésorerie
Les billets de trésorerie sont des titres de créance négociables (TCN)
d’une durée allant de 1 jour à un an.
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

Le choix d’une structure de financement optimal peut être schématisé par le


souci de minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de
l’entreprise. Ce choix intervient dans le cadre de certaines contraintes qui
limite le champ des possibilités.
Les contraintes à respecter lors d’une décision de financement :

 Règle d’équilibre financier minimum: c'est-à-dire les emplois stables


doivent être financés par les ressources stables.
 Règle de l’endettement maximum: le montant de dettes de financement
ne doit pas excéder le montant des fonds propres. Ce principe s’exprime
dans le ratio d’autonomie financière (DLMT /Capitaux propres) qui doit
être inférieur à 1.
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement


 Règle de la capacité de remboursement : le montant
de dettes de financement ne doit pas présenter plus de 4 fois la
C.A.F.
 Règle minimum de la C.A.F : l’entreprise doit autofinancer une partie
de l’investissement pour lequel elle sollicite des crédits.
 Le coût réel

pour déterminer le coût d’une source de financement, il faut comparer le


Capital mis à la disposition de l’entreprise et les sommes qui doivent être
versés en contre partie en prenant en considération les économies d’impôts.
Le coût de source de financement est le taux d’actualisation pour lequel il y a
une équivalence entre le capital et l’ensemble des sommes réellement
décaissées en contrepartie.
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

 Les décaissements réels

Il s’agit de calculer pour chaque source de financement, les sommes des décaissements nets
actualisées qui correspond au total des remboursements qui seront encaissés par l’entreprise.
Ces remboursements doivent être nets d’économies fiscales et actualisés à la période initiale
du fait que leur décaissement intervient de manière étalée dans le temps. Ce critère de
décaissement réel permet de comparer des formules mixtes de financement.

Les modalités de remboursement de ces emprunts :


 Remboursement par annuité constante.
 Remboursement par amortissement constant.
 Remboursement in Fine.
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

A. Le plan
d’amortissement
Le plan d’amortissement est un tableau qui permet de présenter la façon dont le
capital emprunté va être remboursé.
L’emprunt est un contrat qui prévoit plusieurs éléments :
 Le montant du capital emprunté (= nominal) à la date T0

 Le taux d’intérêt nominal (si les emprunts sont proposés a taux fixes)

 La durée de l’emprunt

 Le mode d’amortissement de l’emprunt (3 possibilités: amortissement constant,

annuités constantes et amortissement in fine). Défini entre les parties au


contrat mais le plus souvent imposé par le prêteur.
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement


A. Le plan
d’amortissement
Années Capital Amortissement Intérêts Annuité
restant dû du capital
1 Co R1 I1=i *Co A1 = R1+I1
2 C1=Co-R1 R2 I2= i*C1 A2 =R2+I2

N Cn-1= Cn-2 -Rn-1 Rn In= i*Cn-1 An = Rn+In

L’annuité: est la somme totale versée par l’emprunteur au prêteur à chaque


versement annuel.
L’annuité comprend a la fois le remboursement du capital
et les intérêts.
Le montant des amortissements du capital dépend du mode d’amortissement
propose dans le contrat.
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement


Application:
Une entreprise contracte un emprunt de 100.000 dh, au taux d’intérêt de
8,7% sur une durée de 5 ans.
T.A.F:
Présenter le tableau d’amortissement d’emprunt correspondant à chacune
des modalités.
Solution:
 Remboursement par annuité constante :
Dans cette modalitéde remboursement, ce sont le annuités qui sont
constantes: a1 =a2 =ak
L’annuité constante " a " est donnée par:
annuité : C 0 x i /1-( 1+ i)-n
annuité = 100.000 x 0,087 / 1- (1+0,087)-5 = 25.509
Intérêt (I) = 100.000 x 8,7 % = 8.700
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

Année Capital Amortissement Intérêt Annuité


début de
période
1 100.000 16.809 8.700 25.509
2 83191 18.271 7.238 25.509
3 64.920 19.861 5.648 25.509
4 45.05 21.589 3.920 25.509
5 23.470 23.467 2.042 25.509

Annuité = Amortissement + Intérêt


Intérêt = C0 x taux d’intérêt
Première Annuité = 16.809 + 8.700 = 25.509
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

Remarque : Les annuités sont constantes, les décaissements seront donc


répartis de manière homogène tout au long de la durée de l’emprunt.

B- Remboursement par amortissement constant :

Les remboursements sont échelonnés tout au long de la période de


l’emprunt. Dans cette modalité de remboursement, les différents
amortissements sont constants : A1 = A2 = A
A = C0 / n
A: 100.000/5 = 20.000
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

B- Remboursement par amortissement constant :

Année Capital début période Amortissement Intérêt Annuité


1 100.000 20.000 8.700 28.700
2 80.000 20.000 6.960 26.960
3 60.000 20.000 5.220 25.220
4 40.000 20.000 3.480 23.480
5 20.000 20.000 1.740 21.740
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

B- Remboursement par amortissement constant :

En comparant les résultats obtenus selon les deux modalités de


remboursement, il apparait que chacune revêt un avantage qui devient un
inconvénient pour l’autre.
Avantages Inconvénients
Remboursement Remboursement Annuité dégressives
par amortissements cumulé moins élevé
constants
Remboursement Annuité constantes Remboursement
par annuité (progressives après cumulé plus élevé
constante impôt)
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement


C- Remboursement in Fine:
L’emprunt est remboursé en une seule fois à la fin de sa " durée de vie « (échéance
prévue par le contrat). Les annuités sont donc uniquement composées des intérêts,
sauf la dernière.
La valeur des annuités est égale aux intérêts: Annuiték = I
sauf pour la dernière : Annuitén = Amortn + I
avec: Amortn = Emprunt
Année Capital début période Amortis Intérêt Annuité
1 100.000 0 8.700 8.700
2 100.000 0 8.700 8.700
3 100.000 0 8.700 8.700
4 100.000 0 8.700 8.700
5 100.000 100.000 8.700 108.700
Les décisions de financement

III- les critères de sélection des modes de financement

Remarque:
Sur le plan financier, cette modalité de remboursement (amortissement in
fine) est caractérisée par un décaissement très important pour l’emprunteur
jusqu’à la cinquième année. Les flux de trésorerie sont donc déséquilibrés.
Sans une anticipation, l’entreprise risque de connaître des difficultés de
trésorerie cette dernière année.

Parmi les 3 méthodes, on choisit la méthode qui nous permet de rembourser


le minimum d´intérêt: remboursement par amortissement constant.
Les décisions de financement

Le coût d´une source de financement (décaissements réels)


Application 1:
Une PME qui fabrique des chaussures, souhaite acquérir une nouvelle
machine, le coût de l’investissement est de 1.200.000 dh, amortissable
linéairement sur 5 ans. Pour financer cet investissement elle a le choix entre
deux modes de financement.

1er choix: emprunt bancaire dont le montant est égal au coût de l’investissement, à
un taux d’intérêt de 12%, remboursable sur 5 ans par annuité constante.

2eme choix: crédit bail aux conditions suivantes: redevances annuels de 300.000
dh, pendant 5 ans. L’entreprise devient propriétaire du bien au bout de 5 ans. Le taux
d’actualisation est de 10%, l’IS est de 30%.
T.A.F: quelle option faut-il choisir
Les décisions de financement

Solution:
Taux = 100/n = 100/5 = 20%
Amortissement constant: 1.200.000/5 =
240.000
Années Capital en début de Intérêt Amortissement Annuité
période
1 1.200.000 144.000 240.000 384.000
2 960.000 115.200 240.000 355.200
3 720.000 86.400 240.000 326.400
4 480.000 57.600 240.000 297.600
5 240.000 28.800 240.000 268.800

Annuité = amortissement + intérêt


Les décisions de financement

Annuité= C x i / 1- (1+i)-
n Annuité= 1.200 x 0,12 / 1-(1+0,12)-5 = 332,89

(valeurs en milliers de
dh)
Années C.D.P Intérêt Amort Annuité E.F/A E.F/Int D.R D.R.A
1 1200 144 188,89 332,89 72 43,2 217,69 197,9
2 1011,11 121,33 211,56 332,89 72 34,56 226,33 187,05
3 799,55 95,94 236,95 332,89 72 25,92 234,97 176,54
4 562,60 67,51 265,38 332,89 72 17,28 243,61 166,39
5 297,22 35,67 297,22 332,89 72 8,64 252,25 156,63

Décaissement réel actualisé = DR x (1+i)-


n

Total DRA = 884,51 dh


Les décisions de financement

Deuxième choix: crédit bail


- Annuité: 300
- Économie fiscale: 300 x 30% = 90
- Décaissement réel: 300 -90 = 210
- Décaissement réel actualisé: 210 x 1- (1+0,1)-5/0,1

DRA= 796,06 dh

Conclusion:
l’entreprise a donc intérêt à financer son projet par crédit bail puisqu’il est
la
source de financement la moins coûteuse.
796,06 dh < 884,51 dh
BUDGET DE
TRESORERIE

82
Dans l'ensemble du processus budgétaire, le budget de trésorerie
apparait comme une résultante des budgets opérationnels
(d'exploitation) et budget des investissements conformément au
schéma suivant :

Budget des Budget de Budget des Budget des Budget des


ventes production approvisionnements charges investissements

Budget de trésorerie

83
GENERALITES SUR LE
BUDGET DE TRESORERIE

Définition Objectifs Composition

84
Dans l'ordre logique des choses, le budget de trésorerie est le
dernier budget à élaborer, le budget de trésorerie est la conséquence
de tous les autres budgets.

1.1. Définition du budget de trésorerie : le budget de


trésorerie est la transformation des charges et des produits de tous les
budgets précédents en encaissements et en décaissements, notions
qui privilégient l'échéance des flux monétaires.

1.2. Objectifs du budget de trésorerie : dans une optique


strictement budgétaire, le budget de trésorerie répond à plusieurs
impératifs :
 Prévoir les encaissements et les décaissements.
 Assurer l'équilibre entre les encaissements et les décaissements.
 Connaitre le solde de fin de période budgétaire.
.

85
1.3. Composition du budget de trésorerie : le budget de trésorerie
se compose de deux parties distinctes :
 Les encaissements (recettes).
 Les décaissements (dépenses).
 
1.4. Schéma du budget de trésorerie :

Budget des Budget de Budget des Budget des Budget des


ventes production approvisionnements charges investissements

Encaissements Décaissements
Budget de trésorerie

: Budgets d'exploitation
: Budgets hors exploitation

86
BUDGET DES
ENCAISSEMENTS

Encaissements Encaissements hors


d’exploitation exploitation

87
2. Budget des encaissements :

2.1. Encaissements d'exploitation :


Les encaissements d'exploitation sont issus du budget des ventes auquel
ils intègrent le délai de règlement des clients. Ils sont évalués toutes taxes
comprise puisque les encaissements sur les ventes comprennent la TVA.
Les encaissements d'exploitation comprennent aussi les encaissements
encore à venir sur les ventes à crédit réalisées au cours de l'exercice
précédent.

2.2. Encaissements hors exploitation :


Les encaissements hors exploitation comprennent :
Les ressources de financement stable (nouvel emprunt, apport de capital,
subvention).
Les ressources résultant indirectement de la politique d'investissement de
l'entreprise (cession d'immobilisation).

88
Exemple :
Vous disposez les prévisions suivantes pour une entreprise industrielle :

Janvier Février Mars Avril Mai Juin

Chiffre d’affaires (TTC) 5000 6000 4800 5400 6200 5600

 L’entreprise encaisse 50 % au comptant et le reste après 1 mois.


 Créances client au 31/12/N étaient 2700 DH, payable au mois de
janvier N+1.
 L’entreprise envisage de réaliser un emprunt au cours du mois d’Avril
pour un montant de 40000 DH.

TAF : Elaborer le budget des encaissements.

89
Solution :

Encaissement des ventes :


Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total

5000 6000 4800 5400 6200 5600


Chiffre d'affaires  
2500
Janvier

Février 5500
Encaissements

5400
Mars
5100
Avril
5800
Mai
5900
Juin
2800
Juillet

90
Budget des encaissements :

Janvier Février Mars Avril Mai Juin  

Encaissement des ventes 2500   5500 5400   5100 5800   5900  2800

Créances 2700             

       40 000      
Emprunt
 5200  5500  5400  45 100 5800   5900  
Total

91
BUDGET DE LA TVA

Formule Structure

92
3.1 . Formule de calcul :
La TVA à décaisser fait l'objet d'un budget séparé, elle se calcule comme
suit :

TVA à décaisser = TVA collectée – TVA déductible – Crédit de TVA.

93
Avec :

TVA à décaisser : Le montant de la TVA à décaisser pour la période P.


TVA collectée : Le montant de la TVA collectée sur les ventes de la
période P.
TVA déductible : le montant de la TVA déductible sur les achats de biens
et services de la période P, et aussi déductible sur les achats
d'immobilisations de la même période (TVA déductible = TVA déductible
sur charges+ TVA déductible sur immobilisation).
Crédit de TVA : il peut arriver que pour une période donnée, le montant
de la TVA déductible soit supérieur à celui de la TVA collectée,
l'entreprise bénéficie alors d'un crédit de TVA (crédit reportable et à
déduire de la ou des déclarations suivantes).

94
3.2. Structure :

Période 1 Période 2 Période N

TVA collectée

TVA déductible sur charges

TVA déductible sur immobilisations

Crédit de TVA

TVA à décaisser

95
Exemple :

Vous disposez les prévisions suivantes pour une entreprise industrielle :


Janvier Février Mars Avril Mai Juin
TVA collectée 726 871 697 784 900 813
TVA déductible charges 400 460 370 420 530 450

TVA déductible sur - - - 500 - -


immobilisations

TAF : Elaborer le budget de la TVA.

96
Solution :

Janvier Février Mars Avril Mai Juin

TVA collectée 726 871 697 784 900 813


TVA déductible sur charges 400 460 370 420 530 450

TVA déductible sur 500


immobilisations
Crédit de TVA 136
TVA à décaisser 326 411 327 0 234 363

97
BUDGET DES
DECAISSEMENTS

Décaissements Décaissements hors


d’exploitation exploitation

98
2. Budget des décaissements :

2.1. Décaissements d'exploitation :


Les décaissements d'exploitation sont issus du budget des
approvisionnements auquel ils intègrent le délai de règlement des
fournisseurs. Ils sont évalués toutes taxes comprise puisque les
décaissements des achats comprennent la TVA.
Les décaissements d'exploitation comprennent aussi les décaissements
encore à venir sur les achats réalisés au cours de l'exercice précédent et
qui n'ont pas encore réglés.
Ils comprennent aussi les décaissements des autres charges (salaires,
charges de commercialisation, … etc.).
Ils comprennent aussi les décaissements de la TVA due.

99
2.2. Décaissements hors exploitation :
Les décaissements hors exploitation comprennent :
 Les acquisitions d'immobilisations (l'investissement).
 Les remboursements d'emprunts et les intérêts des emprunts (le
financement).
 Les dividendes à payer au cours de l'exercice à la suite de l'affectation
du résultat de l'exercice précédent.
 Les acomptes et le solde de l'impôt sur les bénéfices.

100
Exemple :
Vous disposez les prévisions suivantes pour une entreprise industrielle :
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Achats (TTC) 2754 3166 2546 2890 3650 3100
TVA à décaisser 326 411 327 - 234 363
Autres charges 800 980 920 850 1000 950

 L’entreprise encaisse 50 % des achats au comptant et le reste après 2


mois.
 Dette fournisseurs au 31/12/N étaient 1850 DH, payable au mois de
janvier N+1.
 La TVA due le mois de décembre était 250 DH.
 Les autres charges sont décaissées le mois même.
 L’entreprise envisage d’acquérir un équipement industriel d’un montant
de 20000 DH (TTC) en mais N+1, les fournisseurs d’immobilisations
seront réglés à 30 jours.
 TAF : Elaborer le budget des décaissements.
101
Solution :

Décaissement des achats :

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total

Achats TTC  
Janvier 1377

Février 1583
Décaissements

Mars 2650

Avril 3028

Mai 4923

Juin 2995

Juillet 3375

102
Budget des décaissements :
Janvie Février Mars Avril Mai Juin Dette
r
Décaissements 1377 1583 2650 3028 4923 2995 3375
des achats

Dette 1850
fournisseurs

TVA 250 326 411 327 - 234 363


Autres charges 800 980 920 850 1000 950
Immobilisatio 20 000
n
Total 4277 2889 3981 4205 5923 24 179

103
STRUCTURE DE BUDGET
DE TRESORERIE

104
Janvier Février Mars Avril Mai Juin

Solde initial

Encaissements

Décaissements

Solde final

 
 Le solde final de trésorerie = le solde initial + les encaissements –
les décaissements.
 Le solde final d’une période est le solde initial de la période
suivante.
 
105
Exemple :
Utilisez les résultats des exemples précédents pour l’élaboration de
budget de trésorerie, le solde de trésorerie au 31/12/N était 6 000 DH.

Solution :

Janvier Février Mars Avril Mai Juin


Solde initial 6 000 6 923 9 534 10 953 51 848 51 725
Encaissements 5 200 5 500 5 400 45 100 5 800 5 900
Décaissements 4 277 2 889 3 981 4 205 5 923 24 179
Solde final 6 923 9 534 10 953 51 848 51 725 33 446

106
Ajustement de budget de trésorerie :
Le budget de trésorerie fait apparaitre les soldes en fin de période qui
témoignent :
 Des insuffisances de trésorerie (solde négatif) : les insuffisances de
trésorerie conduisent l’entreprise à chercher des moyens de
financements à cour terme (découvert bancaire).
 Des excédents (solde positif) : le trésorier doit chercher les
placements les plus rentables et présentant le moins de risque pour
l’entreprise.
On ajuste les prévisions pour résorber ces soldes.

107
LES DOCUMENTS DE
SYNTHESE PREVISIONNELS

108
BILAN PREVISIONNEL
Il est établi à partir des données figurant dans le bilan réel
de début d’exercice, les plans d’amortissements
prévisionnels des immobilisations et dans les différents
budgets établis.
Eléments de l'actif prévisionnel Eléments du passif prévisionnel
· Immobilisations prévues à partir · Capitaux propres et réserves,
du budget des investissements, · Résultat prévisionnel de l’exercice
· Stocks finaux prévus selon le (bénéfice ou perte),
budget des approvisionnements, · Emprunts prévus en fin de période selon
· Créances clients (TTC) dans le le budget de financement des
budget des ventes à la fin de la investissements,
période, en fonction des créances à · Dettes fournisseurs (TTC) dans le budget
recouvrer, des achats,
· Effets à payer selon les échéances des
· Effets à recevoir selon les
dettes auprès des fournisseurs,
échéances prévues pour les créances, · TVA à décaisser, issue du budget de TVA,
· Disponibilités dans le budget de · Budgets des charges de personnel, des
trésorerie, charges sociales et fiscales à payer,
BILAN PREVISIONNEL
Pour toute entité économique ou entreprise, le bilan
prévisionnel permet :

 d’établir la situation économique et juridique prévue à la


fin d’une période,
 de prévoir à terme la structure financière de l’entreprise,
 d’évaluer le résultat prévisionnel,
 de comparer, à posteriori, le bilan réel établi en fin de
période avec les prévisions.
BILAN PREVISIONNEL
ACTIF PASSIF
Brut Amort Net Capital NET
ACTIF IMMOBILSATION

CAPITAUX PROPRES
Bilan d’ouverture
Bilan d’ouverture + modification de
+ budget d’inv. capital

Bilan d’ouverture Réserves


SI+ budget des Résultat de la période
app+ de prod°
Bilan des
Stocks et en cours SF financement/
Créances d’exploitation investissement
Dettes financières
ACTIF CIRCULANT

Budget de ventes
DETTES

Dettes d’exploitation TTC


Créances diverses
Budget des
Budget de
approvisionnements
trésorerie
Disponibilités Dettes diverses
TABLEAU DE RESULTAT
PREVISIONNEL
Eléments de produits prévisionnel Eléments du charges prévisionnel
• le chiffre d’affaires HT prévu pendant • les achats HT prévus pendant la
la période budgétaire, dans le budget période dans le budget des achats -
des ventes, les variations de stocks,
• ·la production stockée prévue, dans le • les charges d’exploitation prévues
budget de production, dans le budget de production,
• les autres produits d’exploitation, • les charges financières prévues dans
• les produits financiers prévus, le budget des investissements, ...
• … • les charges de personnel, les charges
sociales et fiscales prévues,
• les dotations prévues selon les plans
d'amortissement,
• ….
TABLEAU DE RESULTAT
PREVISIONNEL
Le tableau de résultat prévisionnel permet, pour une
entreprise ou une unité de production :
• de prévoir l’activité pendant la période,
• d’évaluer le résultat prévisionnel (bénéfice ou perte),
• de contrôler les réalisations avec les données du tableau de
résultat réel établi en fin de période.
Les éléments exceptionnels imprévisibles (charges et produits)
sont, par principe, exclus du tableau de résultat prévisionnel
(cessions d’immobilisations, opérations exceptionnelles de
gestion, …).
TABLEAU DE RESULTAT PREVISIONNEL
Charges HT Produits HT

Charges d’exploitation Produits d’exploitation


Achats de marchandises Ventes de marchandises
Budget
Achats de matières premières Production vendue
des
Achats de fournitures consommables Production stockée
ventes
Budget des app
Produits financières
Différents budget
Autres charges externes
Impôt, taxes, et versement assimilés Budget de productions+
Charges de personnel Bilan d’ouverture
Dotations aux Amort. et dép
Solde créditeur :
Charges financières
Budget de
Budget des trésorerie
financements
Solde créditeur : Bénéfice
Total général Total général
TABLEAU DE RESULTAT PREVISIONNEL

• Les charges et les produits exceptionnels sont exclus


du compte de résultat prévisionnel.
• Une présentation en liste du compte de résultat
permettrait de faire apparaître certains soldes
intermédiaires de gestion : résultat d'exploitation,
résultat exceptionnel, résultat courant avant impôt.
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE

• Mustapha BENGRICH, Mini manuel de Finance d'entreprise, So-


me Print Agadir, 1ere édition, 2021, p 142.

• Yann GUY, L’impact de la finance de marché sur le comportement


d’investissement des entreprises : une confrontation des
approches microéconomique et macroéconomique, Economies et
finances. Université Paris-Diderot - Paris VII, 2012, p 271.

• Brigitte DORIATH, Contrôle de gestion en 20 fiches, Dunod, Paris,


5e édition, 2008, p 45.

• MOHAMMED, H. La gestion de trésorerie de l'entreprise.


Publications Pimido, 2009, p 123.

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