Janvier 2023

La vie plus chère, la coupe du monde

de foot, les feux de forêt, la danse... n°28
 Améliorer le collège, c’est possible ?

A votre avis comment

pourrait-on faire pour
améliorer le collège ?
C’est cette question,
que nous avons posée à
des collégiens et collé-
giennes de 5ème et à
une surveillante. Nous
ne sommes pas sûr que
tout se réalise mais les
idées ne manquent pas !

M
athis, 13 ans, aimerait avoir des meil-
leures chaises et tables dans les
salles de classe car, selon lui, quand
on est par deux, nous n’avons plus
beaucoup de place. Justin voudrait renforcer la
sécurité et rénover le garage à vélo car malheu-
reusement, sa trottinette a déjà été déplacée et
utilisée par d’autres. Kylian, 12 ans, pense qu’il
faut moins d’heures de cours et améliorer la
rapidité des ordinateurs. Rayan lui, aimerait ré-
nover les lignes de foot et de basket. Cloélia, 13
ans, aimerait avoir un ascenseur dans le col-
lège pour les personnes en situation de handi-
cap ou quand on est en béquille. Hugo aimerait
avoir un préau plus grand pour avoir plus de
place pour s’abriter en cas de pluie. Nolan ai-
merait avoir des meilleurs plats au self comme
un burger frites par exemple. Nous avons aussi
interrogé Sahra, 22 ans, surveillante au collège.
Selon elle, pour améliorer la vie au collège, il
faut apprendre à communiquer et stopper la
violence physique comme verbale.
Nous avons également posé une dernière ques-
tion concernant les horaires d'entrée au col-
lège : plutôt 8h ou 8h30 ? La réponse est
claire : tout le monde serait pour commencer à
8h30 le matin pour pouvoir dormir un peu plus
longtemps ou pour avoir plus de temps le matin.
Mathis et Justin

La Rédaction : BENARD Shayna, BER-
NARD Ezio, BOUTET LIOT Jennifer,
DANCRE LECLERC Rayan, DEGENNE
Manon, DEL ROSARIO Justin, GALARD
FRANCOIS Nolan, HENRIQUE Kenza,
HERNANDEZ Perle, LOURDEAU
Manon, MERY Cloélia, MEUNIER Ma-
this, PERROCHE Kylian, POIRIER Em-
ma, VAN GEENEN Ricky, VERCEUX
Hugo et Azad LEGRAND
Directeur de publication : Agathe
Gautier et Séverine Lenhard
Janvier 2023
Maquette : Lenhard Séverine
Crédits photo ©Splash, 2022
Collège René Descartes, 98, Bd
Blossac, 86100 Châtellerault
Imprimé par nos soins au collège à
100 exemplaires
 La vie de plus en plus chère
Comme l’argent ne tombe pas du ciel et que
beaucoup de choses augmentent, comme
l’électricité, il faut faire des économies.
Comment ça se passe au collège et à la maison ?
faire des économies, elle elle éteint les lumières quand elle
évite d’allumer le chauf- part de la pièce, elle débranche les
fage pour le moment et appareils (la cafetière, le micro-
pense à éteindre les lu- onde, les prises...). Pour le mo-
mières correctement. Elle ment, la facture n'a pas encore
essaye de chercher les augmenté pour elle.
fournitures scolaires les Elodie, 37 ans, trouve également
moins chères et fait des que l'électricité a beaucoup aug-
économies sur la nourri- menté. Elle trouve que tout devient
ture. Malheureusement, cher. Selon elle, ce qui a augmenté

J
ulie Lasagne, 42 ans, est la
gestionnaire du collège. Julie
a remarqué que le tarif de
l’électricité, du gaz et de la nourri-
ture ont énormément augmenté.
Selon elle, c’est l’électricité qui a le
plus augmenté. Il y a une augmen-
tation de 40% pour le collège. Pour
les sorties scolaires se font aussi
plus rares cette année.
Géna, 32 ans, constate aussi que
l’électricité a beaucoup augmenté.
Elle trouve que la vie est dure
parce que tout augmente beau-
coup. Pour faire des économies,
le plus sont les courses. Elle fâche
ses filles pour qu’elles éteignent les
lumières et elle allume le chauffage
au minimum… Sa facture a aug-
menté de 40%.
Emma et Kenza

A la maison, est-ce que tu aides ?

Les professeurs nous donnent des devoirs mais les parents aussi. Je ne parle pas des de-
voirs de maths, mais des devoirs ménagers : vaisselle, ménage… J’ai donc voulu savoir
au collège qui aide à la maison ?

D
ans ma classe, 10 élèves sur 17
aident quotidiennement leurs pa-
rents dans les tâches ménagères.
Mais il y a une majorité de filles qui ai-
dent (6 filles contre 4 garçons).
Manon Degenne, 12 ans, aide déjà ses
parents : elle fait le ménage. Elle balaie
toute la maison, elle lave le sol, mais
aussi la vaisselle et ce n’est pas tout :
elle fait aussi la poussière ! Manon Lour-
deau fait le ménage chez elle avec sa
sœur quand ses parents ne sont pas là.
Elles font l’aspirateur, parfois elle plie le
linge et font la vaisselle ! Justin, lui, est spécialiste
passe du temps aussi avec son père : il l’aide à faire
du sol : il passe le balai, l’aspirateur et la serpillère.
de la mécanique. Il range aussi sa chambre et
Ezio débarrasse la table, passe le balai et l’aspira-
passe l’aspirateur. Cloélia aide sa maman à plier le
teur et s'occupe aussi du jardin. Kenza aide beau-
linge, elle prépare aussi à manger et elle aide son
coup à la maison : elle passe le balai, nettoie les
père à faire du bricolage. Par contre, certains n’ai-
placards, range sa chambre, fait son lit, fait les
dent pas beaucoup comme Emma qui aide unique-
poussières sur son bureau, lave le sol, fait la vais-
ment sa mère à mettre la table et Hugo qui se con-
selle et s’occupe aussi de son chien et du jardin !
tente de ranger sa chambre : c’est mieux que rien !
Pas une minute de répit ! Nolan prend soin de son
jardin, il aide sa mère chez lui à faire la vaisselle. Il Shayna

3
 QUEEN ELIZABETH II
La reine Elizabeth est morte à 96 ans. Est-
ce que la mort de la reine vous a touché ?
L’avis d’une professeure d'anglais.

H
élène Forget, 57 ans, est pro-
fesseur au collège. Elle a re-
gardé les funérailles de la
reine. Comme une grande majorité
de britanniques, elle n’a connu que
cette reine sur le trône. Elle était en
Angleterre l’année de ses 25 ans
de règne (jubilé d’argent) et elle
avait été frappée par la ferveur des
anglais (beaucoup de fête, dra-
peaux, événement, souvenirs à
acheter…). Les britan-
niques avaient bien orga-
nisé la cérémonie. A l’an-
nonce de son décès, elle
fût assez triste mais elle
s’y attendait car elle n’était plus en des détracteurs de la famille royale
grande forme depuis quelques mois au Royaume-Uni qui militent pour la
ce qui était tout à fait normal à son fin de la royauté, ils pensent par
âge avancé (mais sa mère avait été exemple que la famille royale coûte
centenaire !). La reine était vrai- trop cher au pays. Manon L.
ment très populaire mais il y a aussi

Attention ça brûle !
Cet été, il y a eu beaucoup de feux de forêt en France. Nous
avons interrogé Sarah, une surveillante du collège, qui est
aussi pompier volontaire pour en savoir plus.

cimes (la cime est la partie haute et lacs, réserves ou faire appel à des
feuillue des arbres) rendent la pro- camions de réserve d’eau.
pagation plus rapide et l’extinction Pour avoir le droit de s’entrainer
plus difficile. Il y a aussi les feux de Sarah rappelle qu’il faut avoir une

S
arah Bassereau, 25 ans, ex-
plique pourquoi les feux de
forêt se produisent. Il y a des
causes humaines qui sont majori-
taires : soit involontaires (barbecue,
mégot de cigarette, travaux, agri-
cole …) soit les feux volontaires
mais il y a aussi les feux d’origine
naturelle (foudre,…). Dans tous les
cas, ce qui augmente le risque de
feux de forêt et leur propagation se
sont les conditions météorolo-
giques, principalement la séche-
resse et les vents, c’est pour cela
que la période estivale est plus pro-
pice à ces feux. Il n’y a pas de du-
rée pour arrêter un feu. Les pom-
piers font leur maximum pour
éteindre ces incendies rapidement
mais cela peut prendre du temps. Il
y a beaucoup de variables à pren-
dre en compte (conditions météoro-
logiques, nombres de moyens et
personnels disponibles, situation en
géographique du feu...). Le type de
feu de forêt est à prendre en
compte également, en fonction de
la surface, du type d’arbres, de
feuilles... Par exemple, les feux de
tourbe : la tourbe est ce qui consti-
tue le sol et lorsqu’elle prend feu et
se propage sous terre, elle est diffi-
cile voir impossible à éteindre et
imprévisible sur la durée et le lieu
de reprise de feu. Sarah nous ex-
plique que quand le feu se propage
de plus en plus vite il faut qu’on
essaye de changer de moyen d’ac-
tion, d’augmenter les personnels et
véhicules. Parfois il faut bruler plus
loin ou creuser des fossés pour
stopper le feu.
Pour prendre l’exemple de la ca-
serne de Châtellerault, un CCFM
moyen (camion de citerne feu de
foret) comprend quatre personnes :
le conducteur, le chef d’agrès qui
commande l’opération de pompiers
sur place. Comme pour la durée,
Sarah nous a dit que le nombre de
pompiers est variable. Également
variable en fonction de la durée et
de l’importance du feu. A titre indi-
catif un CCFM contient entre 3 et 4
tonnes d’eau, parfois cela suffit
d'autres fois non. Si la capacité du
CCFM n’est pas suffisante, ils peu-
vent puiser l’eau dans les étangs,
formation. Pour les pompiers de la
Vienne, c’est une formation sur
quatre jours au CFSPV (Centre de
Formation des Sapeurs-Pompiers
de la Vienne, à Valdivienne). Puis,
en caserne ils réalisent des ma-
nœuvres pour s’entraîner régulière-
ment.
Cet été, Sarah a ressenti beaucoup
de reconnaissance envers les pom-
piers qui se sont engagés dans l’ex-
tinction de ces feux, mais aussi de
la colère et de l’impuissance de ne
pas avoir pu aller aider sur place
(elle était blessée à ce moment).
Elle était triste face à la situation, la
perte de tant de forêts, d’animaux...
Les feux de forêt sont bien une réa-
lité et malheureusement ils sont de
plus en plus nombreux. Selon elle,
le meilleur moyen de les éviter est
de rester vigilant et donc de faire de
la prévention. On voit aussi certains
pompiers réaliser des brulis
(défricher en mettant le feu) utile
pour éviter les départs de feu ou
empêcher la propagation de ces
feux.
Rayan et Hugo

7

M
athieu Fougeret, 38
ans, pense que c'est
une question compli-
quée car il aime bien
regarder les matchs de football
et y jouer avec ses copains
mais il n’a jamais été dans un
club. Son équipe préférée est
Angoulême : c’est une équipe
pas très connue. Pour lui, le
football représente un jeu, du
fun et du plaisir. C’est aussi un
moment de fête. Mais il est très
embêté parce qu’il a l’impres-
sion que ça devient une coupe
du monde de l’argent plus que
du foot. D’abord on voit qu’il y a
des problèmes de climat en ce
moment. Il a vu, cet été la sé-
cheresse chez nous et dans le
monde. Malgré cela, au Qatar,
ils sont crée des stades avec la
climatisation. On sait aussi qu’il
y a beaucoup de gens qui sont
morts en construisant ces
stades là. Dans ces conditions,
on ne peut pas faire comme ci
de rien n’était et faire la fête en
pensant à ça. Mr Fougeret n’est
pas sûr de regarder les matchs.
Sandrine Tribot, professeur
d'EPS au collège, est en colère
contre cet évènement et ne re-
gardera pas un seul match. Se-
lon elle, dans un pays grands
La coupe du
monde de foot
Avant le début de la coupe
du monde de football, une
grande question se posait :
allez-vous la regarder ou
non ? Enquête...
comme la Corse, dont la tempé- ment qu'ils sachent que le sport
rature en été atteint 50 degrés, est politique. Elle nous dit que
organiser un des plus grands le problème se pose pour
événement de la planète est toutes les grandes organisa-
une aberration. Elle nous ex- tions des compétitions interna-
plique que pour accueillir les tionales comme les jeux asia-
athlètes et les spectateurs du tiques d'hiver qui vont se dérou-
monde entiers, des construc- ler en Arabie Saoudite sur de la
tions monumentales, des neige 100% artificielle. Pour ces
stades couverts et climatisés à différentes raisons, son choix
usage unique ont été construits est fait, elle ne regardera pas
en plein désert. Air irrespirable, un seul match de cette coupe
plus de 90% d’humidité en jour- du monde de football.
née et un ciel sans nuage, des
Nolan et Ricky
milliers d’ouvriers sont con-
traints de travailler dans des
conditions inhumaines et infer-
nales plus de 12 heures par
jour. Selon l’enquête du Guar-
dian, plus de 6500 ouvriers
étrangers sont morts. Pour
Mme Tribot, une véritable prise
de conscience collective doit
s'amorcer, la planète est en
grave danger, le dérèglement
climatique est une réalité à
court terme. Il faut prendre des
mesures drastiques et au len-
demain de la COP 27, le monde
entier va assister à "une coupe
du monde de la honte". Elle
aime le sport, elle encourage
ses élèves à bouger, progres-
ser, réfléchir pour qu'ils se sen-
tent bien dans leur corps et
dans leur tête mais il faut égale-
5

Quatre métiers en un, c’est le travail de
mon père. Rencontre…
Raphaël a 34 ans, il est plombier
-électricien-plaquiste-carreleur
dans l'entreprise SOPLOLEC qui
se situe à Pleumartin. Son métier
regroupe plusieurs compétences
car il rénove des vieux bâti-
ments. Il travaille aussi sur des
bâtiments neufs. Il installe l’isola-
tion des maisons, il fait du placo.
Le placo sert pour les doublages
de murs, les faux plafonds, la
création de cloisons, l'aménage-
ment et la séparation des pièces.
Il fait des passages de fils élec-
triques pour les lumières et les
prises de courant. Il installe l’ali-
mentation d’eau jusqu'à l’évacua-
B
runo a 51ans. Il pratique le
métier de paysagiste de-
puis 8 ans, chez des parti-
culiers. Il s'est lancé dans ce
métier suite à son licenciement
de son ancienne entreprise.
Il sait tout faire !
tion sani-
taire, pour
faire des
salles de
bain, mais
il fait aussi
le carre-
lage et la
faïence.
Raphael
m'explique
qu'il y a
beaucoup
de risques rien que pour l’électri- sage de l’électrique, de l’eau et
cité. Les grandes étapes sont le de l’évacuation, le plaquage des
montage des murs plus la cou- murs puis faire tous les branche-
verture, faire l’isolation, le pas- ments. Manon D.
Le métier de paysagiste
Embellir les espaces extérieurs,
tailler, tondre... voilà quelques mis-
sions du paysagiste. J’ai fait cet ar-
ticle parce que je voudrais faire ce
métier plus tard, comme mon père.
commençait à 8h00 le matin
et terminait à 18h00. Bruno
préfère le travail en exté-
rieur et apprécie d'être auto-
nome dans son travail. Il y a
aussi des inconvénients
dans son métier: Bruno dé-
teste tailler les grandes
haies et travailler sous la
pluie. Pour devenir paysa-
giste, il faut faire une forma-
tion de paysagiste, passer
Comme matériel, Bruno utilise un CAP en 2 ans. Ce que Bruno
une tondeuse, une débroussail- trouve difficile dans son métier
leuse (une débroussailleuse est est de faire une bonne estima-
un outil servant à faucher la tion du temps de travail.
broussaille ou à élague) et un
Kylian
taille-haie. Bruno m’a dit qu’il
5
 A chacun sa collection !
Vous connaissez les DVD ? Ce moyen très populaire
de regarder des films en 2000. C'est maintenant révolu
avec internet et les plateformes comme Netflix par
exemple. Mais moi je les collectionne encore alors...
Bienvenue dans le monde des collectionneurs !

M
arek, 32 ans, collec-
tionne des Vinyles de
hip hop old school. Il
les range et les expose dans
une vitrine car ce n’est pas
très encombrent. Il a dépensé
aux alentours de 600€ au
total pour cette collection. Il
agrandit sa collection en al-
lant dans des magasins spé-
cialisés et le plus souvent sur
internet.
Perle, 13 ans, collectionne
des objets Winx et Naruto.
Elle range ses collections
dans sa chambre. Elle a dé-
pensé environ 200€. Elle
aime les dessins animés et
les collections, qu'elle a grâce
à son père qui lui achète cer-
tains objets.
Jennifer, 12 ans, collectionne
des CD de musique dans sa
chambre. Même si les CD se
font de plus en plus rares,
elle a commencé cette collec-
tion parce qu'elle écoutait
souvent de la musique dans
le bus.
Azad

Son métier : aider les

Magalie 34 ans travaille à l’ADMR. L’ADMR est
une association qui propose une large gamme
de services à la personne pour tous ses besoins.
Grâce à ce travail, leurs courses. Parfois, c’est dur
elle passe plus de quand les personnes sont inva-
temps avec sa fa- lides comme avec une per-
mille car les ho- sonne qui ne marche pas ou
raires lui convien- ne peut pas se lever seule.
nent mieux : 9h00- C’est difficile car elle doit les
12h30 et 13h30- porter, et parfois elle a mal au

M
agalie aime ce travail
parce qu’elle aime ap-
porter son aide aux
gens en difficulté. Son travail
lui plait car c’est valorisant
pour elle d’apporter son aide
aux personnes qui en ont be-
soin. Elle sait que son travail
les aide à avoir le sourire et à
être de meilleure humeur.
13h45-17h. Mais parfois, elle
est obligée de travailler le
week-end.
Ses activités
Quand elle est chez les gens,
elle leur fait la toilette le matin,
les préparations pour les repas
le midi, le ménage, la prome-
nade l’après-midi mais aussi
dos. C'est assez physique.
Elle reste assez longtemps
chez les gens : la toilette c’est
entre 30 minutes et 45 mi-
nutes, la préparation de repas
c’est 30 minutes, le ménage
entre 1h et 2h et la promenade
c’est 30 minutes.
Ezio

6
 da n s es
Les
s t a r s
v ec l es
a anser
, il fau
t
ien d mais
u r s a voir b mps,
Po lo n g t e
ainer rs.
s’entr d e s cou é,
s i p rend r e
n t r e de Zo
aus nco
n s à la re ui aim
e la
Pa r t o q ro-
o l l é g ien n e
e s s e ures p
une c prof re
e , p uis de o n s e rvatoi
dan s du c
s i o n nelles tellera
ult.
fes e C h â
nse d
de da

Z
oé De Carvalo a 13 ans,
elle fait de la danse depuis
2 ans à Danger Saint Ro-
main. Elle garde un très bon sou-
venir de son premier spectacle qui
était joyeux. En dansant, elle utilise
des accessoires comme des ru-
bans, des bâtons, des pompons,
des cerceaux...
Laura Bouvier a 41 ans, elle en-
seigne la danse classique au con-
servatoire de Châtellerault. Elle a
commencé la danse grâce à Annie
Teysseire, sa professeur de danse
dans la ville où elle a grandi. Son
premier spectacle, elle s'en sou-
vient comme d’une grande fête,
avec les costumes et la musique
avec une ambiance de partage et
de joie. Puis, elle a eu envie d’être
professeur de danse pour partager
ce qu'elle a appris, pour accompa-
gner les autres dans la découverte
de l’univers de la danse, pour évo-
luer dans un domaine créatif et
sensible. Dans son métier elle pré-
fère le contact et la relation qu'elle
a avec les élèves.
Elle s’appelle Géraldine Jault, elle
a 44 ans et a débuté la danse à
Niort auprès de Mme Guyonnet
puis au conservatoire d’Angers et
de Poitiers. Encore aujourd’hui, elle
apprend beaucoup lors des stages
et en formation continue. Elle en-
seigne la danse contemporaine au
conservatoire Clément Janequin de
Châtellerault. Ayant débuté la
danse très jeune (à 4 ans), elle ne
garde pas de souvenir particulier
de son premier spectacle de
danse. Mais par la suite, chaque
spectacle auquel elle a participé lui
a laissé un très bon souvenir : ef-
fervescence lors de la préparation
(découverte du thème, des mu-
siques et des costumes), joie et
stress lors de la montée sur scène,
émulation du groupe, partage fort
avec le public… elle a envie de
partager sa passion avec le plus
grand nombre, c'est ce qui l'a
poussé à devenir professeur de
danse. Selon Géraldine, la danse
est source de plaisir et de décou-
vertes, mais elle est aussi un formi-
dable vecteur d’épanouissement :
appel à la conscience, à l’écoute,
au dépassement de soi, à la con-
fiance, à l’esprit de groupe, à la
créativité… Elle aime plus que tout
transmettre cet art qui implique une
présence totale, physique, men-
tale, sensible et émotionnelle. Se-
lon Géraldine, le risque principal du
métier c'est la blessure lors des
démonstrations. Dans son métier
elle aime le partage, l’échange et la
relation avec les élèves. Puis elle
aime l’expérience humaine. Que ce
soit lors des cours, des évaluations
ou des spectacles, c’est toujours
un réel bonheur d’accompagner les
élèves dans leur découverte du
mouvement et leur projet. C’est
d’ailleurs ce face à face avec les
élèves qui lui a manqué le plus lors
du confinement. J’aime également
le travail en équipe : avec mes
deux collègues danseuses (Katia
et Laure), les musiciens et les co-
médiens.
Jennifer et Perle