Mai 2023 Rencontre avec une dessinatrice,

n°29 Dossier spécial guitaristes…

 Adieu le collège
La retraite, on en entend beaucoup parler en
ce moment. Pour eux, c'est bientôt leur tour !
J'ai interrogé deux professeurs du collège qui
partent à la retraite dans quelques mois.

pressée d’y être car elle préfère vivre l’instant présent

qu’attendre le futur. Elle sera un peu triste de partir
car c’est une page qui se tourne et puis cela l'oblige à
accepter son âge. Elle aime son métier, apprécie les
échanges avec les élèves (enfin la plupart du temps) et
avec les collègues. Elle aime enseigner et créer de nou-
velles activités. Dans sa carrière, certains élèves lui ont
fait savoir que son enseignement leur a permis de pro-
gresser dans leurs apprentissages ou dans leur ré-
flexion. Mais elle a aussi beaucoup de bons souvenirs
sur des séjours pédagogiques comme en Italie par
exemple où une élève est tombée en larmes en voyant
les Alpes car elle n'avait jamais vu de montagne aupa-
ravant. Pour sa retraite, Luce a de nombreux projets :
des randonnées, des voyages, des loisirs créatifs, tra-
vailler pour maîtriser des langues, développer son en-
gagement associatif sans oublier sa famille. Elle n’a
rien prévu de particulier pour son dernier jour de

E
classe mais ce qui lui manquera le plus se seront les
lle s’appelle Sophie Terlutte, elle a 63 ans et
relations quotidiennes avec un grand nombre de per-
part à la retraite cette année. Elle a vraiment
sonnes. Par contre, elle appréciera ne plus avoir à cor-
envie d’y être. Elle aime beaucoup créer, imagi-
riger de copies ou rédiger les appréciations sur les bul-
ner les cours, faire partager des connaissances
letins.
et rendre des services mais maintenant elle a hâte de
partir et de profiter, pour elle. Il y a aussi Mme Gobin professeure d’anglais et M.
Guilbeaud le secrétaire des élèves qui vont partir à la
Luce Marolleau, 63 ans, part à la retraite le 1er sep-
retraite.
tembre 2023. Elle est satisfaite de partir prochaine-
ment en retraite mais elle n’est pas particulièrement Olivia

La Rédaction : MERY Cloélia, AUDET
QUENAULT Yanis, BALKUMAR Olivia,
DE CARVALHO Zoé, DUPRAT Maëly,
DUVALS MORTREUIL Zoé, GRENET Il-
laya, KEFIF Brahim, MARIOLLES MOLLE
Kyllian, THOMAS DEUGNIER Tony
Directeur de publication : Agathe
Gautier et Séverine Lenhard
Mai 2023
Maquette : Lenhard Séverine
Crédits photos ©Splash, 2023
Collège René Descartes, 98, Bd Blos-
sac, 86100 Châtellerault
Imprimé par nos soins au collège à
100 exemplaires
 Le seul enfant à la maison
Il y a entre en France il y a plus de 18% des enfants qui sont des enfants uniques. Est-ce que c’est
une chance ou pas ? J’ai interrogé Zoé D. et Kylian, élèves de 6ème , Enrique et Leny, en 3ème : ils
sont tous enfants uniques ! Moi, Ilaya, j’ai une petite sœur mais parfois, j’aimerais être toute seule
parce qu’elle m’embête souvent !

Kylian aime bien être enfant

unique car selon lui il peut faire
plus d'activités avec ses parents :
comme regarder la télé. Parfois, il
aimerait bien avoir un frère ou une
sœur car parfois, il s’ennuie et il
pourrait jouer avec mais par
contre, il n’aimerait pas partager
ses affaires (sa console ou ses
jouets).
Zoe D. n’aime pas être enfant
Pour s’occuper chez elle, Zoé re-
garde la télé et elle fait des choses
avec ses parents. Aussi, elle aime-
rait bien avoir une petite sœur car
ça l’occuperait.
Enrique, un élève de 3eme a
répondu à mes questions. Il n’ai-
merait pas avoir de frère ou de
sœur car il a sa chambre rien qu’à
lui, il ne se fait pas déranger. Il
aime bien être enfant unique car il
peut faire quasiment ce qu’il sou-
Pour s’occuper, il lit des livres, s'oc-
cupe avec ses parents ou joue avec
son chat.
Leny trouve également que c’est
bien d’être fils unique car on peut
avoir plus de cadeaux mais, il
pense aussi qu'avec un frère ou
une sœur, on peut s’occuper en-
semble et moins s’ennuyer, même
si il s’occupe parfois avec ses pa-
rents ou il invite des amis chez lui.

unique car elle s’ennuie souvent. Ilaya

haite. Il a ses affaires rien qu’a lui.

Le grand saut vers la gymnastique

J’aimerais un jour faire de la gym parce que cette activité m’inté-
resse afin d'être plus souple et faire des compétitions.
Et vous ? Est-ce que la gym vous intéresse ?

elle, elle n’est encore jamais
tombée quand elle montée
sur la poutre. Elle s’entraine
à Châtellerault pendant deux
heures, chaque semaine. Son
meilleur souvenir est sa pre-
mière compétition, un mé-
lange de stress et de joie !
Elisa, 25 ans, fait de la gym-
nastique depuis 22 ans ! C’est
sa maman qui l'a inscrite à la
confié qu'elle tombait tout le temps,
à tous les agrès et plus souvent sur
la poutre. Elle s’est maintenant ha-
bituée et finalement elle a souvent
plus de peur que de mal. Elle fait
toujours des compétions et a même
remporté une médaille d’argent au
championnat de France Team gym.
Outre les capacités, elle m'explique
qu'il faut être physique (force, sou-
plesse...) et avoir des qualités men-

L
tales : courage et persévérance car
baby gym toute petite. Elle a
ilia, 11 ans, fait de la gymnas- certains éléments nécessitent des
donc commencé à l'âge de 3 ans.
tique depuis deux ans. Elle a heures d’entraînement pour les
Elle s'entraine 3 à 4 fois par semaine
commencé quand elle avait 9 maîtriser.
pendant deux heures au stade Poi-
ans. Elle a découvert ce sport
tevin: un rythme intense. Elle a une Zoé De Carvalho
en regardant des vidéos de gym et
préférence pour le côté dynamique
elle a adoré. Heureusement pour
et la poutre pour l’équilibre. Elle m'a

3

D
idier Biven a 60 ans, il a commencé
la guitare à 12 ans car il voulait jouer
de la musique et une guitare c’est un
instrument qui n’est pas trop cher
pour débuter. Il a appris avec un professeur,
puis tout seul, puis de nouveaux avec d’autres
professeurs, en jouant avec des musiciens et
en les écoutants. Il aime écouter et jouer de
belles musiques, découvrir des compositeurs
et de nouveaux morceaux de musique. Il ne
ressent pas les mêmes sensations s’il joue tout
seul ou à plusieurs si il découvre un morceau
ou si il travaille longtemps sur un nouveau
morceau pour le jouer du mieux possible, si il
joue avec d’autres… Selon lui, c’est comme un
voyage dans l’univers des notes et de leur or-
ganisation proposée par les compositeurs.
Didier Biven joue surtout du style classique et
brésilien surtout. Il joue avec ses amis musi-
ciens (violon, flûte, guitare, percussion). Il a
déjà fait des concerts et son plus beau souve-
4
Vive
la guitare
J’ai fait de la
g
uitare pendan
t 3 ans et
cet univers m
’intéresse bea
ucoup.
J’ai interrogé
trois guitariste
s pour com-
prendre cette
passion pour
la guitare.
nir c’est d’avoir joué en duo à la guitare dans
une série de concert avec d’autres guitaristes
à Paris dans un lieu qui s’appelait : « Les
trottoirs de Buenos-Aires ». Malheureusement
ce lieu n’existe plus. Didier a 3 guitares diffé-
rentes : une guitare 7 cordes, une guitare 6
cordes (de concert) et une autre 6 cordes qui
peut aller n’importe où.
Didier m’a donné de précieux conseils pour
ceux qui souhaitent commencer la guitare et
c’est du travail ! Pour lui, il faut apprendre
avec un professeur du classique mais aussi
jouer d’autres musiques. Il faut aussi ap-
prendre à lire la musique et jouer en écoutant,
rejouer des morceaux à l’oreille. Il faut aussi
jouer tous les jours pour arriver à progresser
et savoir qu’il faut plusieurs années pour
« bien jouer ». A chaque moment de l’appren-
tissage, il faut apprécier ce que l’on peut faire
et toujours vouloir s’améliorer.
À suivre sur l’autre page
 Christian Bauland a tou-
James Merlaud, 73 ans a commencé sur une jours était guitariste. « L'odeur
guitare classique vers l'âge de 10 ans après avoir
des amplis, la sueur, et même
eu l'occasion d’écouter une personne en jouer, qui
les groupies. Mais cela ne dure
par la suite lui a donné des cours. Il joue de la gui-
pas longtemps. Il est vrai que
tare parce qu'il apprécie le son qu'elle émet.
monter sur scène est une expé-
Quant il en joue, il ressent de la joie, du bonheur.
rience énorme. Le trac, ça
Elle lui permet de s’évader un court instant. La gui-
passe vite. Crevé, lessivé en
tare lui a permis d’avoir une carrière profession-
sueur, tu pues, mais c’est que
nelle. Il a pu enseigner la guitare classique, folk et
du bonheur » nous dit-il.
électrique pen-
Sa première guitare, c'est son papa qui lui a fabriqué
dant plus de 40
car il n'avait pas les moyens d'en acheter une. Mais
ans. Il a dirigé un
pour lui, il n'est pas question de guitare mais de mu-
orchestre pen-
sique. Il jouait de la guitare avec son meilleur pote fan
dant plusieurs
de batterie qui jouait sur des barils de lessive comme la
années.
chanson d’Antoine : les Elucubrations. Puis son pote à
Ses artistes préfé-
eu un accident, dos cassé… Plus de batterie.
rés sont Eric Clap-
Plus tard, ils ont fait une Jam reprise Hey Joe. La gui-
ton pour le blues
tare pour lui, c'est une drogue. Il n’est plus dans un
baden, Pavel Pes-
groupe mais on parle de lui dans le livre "Rocking Lava"
ta et Django Rein-
qui retrace toute l'histoire du Rock à Laval.
hardt pour le jazz,
Il a un "Mentor", un super musicien, multi instrumen-
Chet Atkins pour
tiste Robert Le Gal. S’il joue encore aujourd'hui c'est
la country. James
grâce à lui.
a une la chance de
Il a fait tous les jobs dans le milieu de la musique. Il a pu
rencontrer des
rencontrer des "pointures”… Jouer au Golf Drouot à Pa-
artistes célèbres
ris qui est club de rock, sur une scène de plus 1000 per-
avec son or-
sonnes. On a parlé de lui dans des articles de journaux, il
chestre comme
a fait une interview sur France Inter… Il a était anima-
Julien Clerc,
teur radio, et a bu un café avec Jean Michel Jarre. Il a
Hugues Aufray,
fini cadre commercial dans un grand Apple Center. Voi-
Michel Polnareff
la… il a eu une vie très Rock…
et Serge Lama.
Kyllian
Voici ses conseils pour commencer la guitare :
« pour choisir une guitare il est préférable de ren-
contrer un spécialiste. Pour un enfant il faut une
guitare ¾. Pour devenir un bon gui-
tariste, il faut écouter
beaucoup de musiciens
et en jouer tous les
jours. Il faut en prendre
soin, la guitare doit
devenir ta meilleure
amie car une fois que
tu seras bien en jouer
tu feras des mer-
veilles ».

5
 Ballon d’or du meilleur entraineur
Vous connaissez Maxence, le surveillant du collège ? Mais savez-vous qu’en plus, il est footballeur
depuis 14 ans. Je l’ai interrogé pour en savoir plus sur le foot et sur son rôle d’entraineur.

M
axence a 20 ans et
pratique le foot en
tant que joueur de-
puis plus de 14 ans.
Cela fait maintenant 5 ans
qu’il est entraineur au Club
Sportif de Naintré (CSN). Il y
consacre 10 heures par se-
maine pour ses élèves. Il n’a
pas vraiment de "meilleur
élève": il aime le foot parce
que, selon lui, c’est un sport situations, les exercices et les jeux. entraineur et est rémunéré. Son
d’équipe, un sport complet, un sport Il nous a appris que pour être entrai- meilleur souvenir reste la victoire de
populaire qui se développe à neur il faut être patient, s'adapter et ses élèves qui ont gagné le tournoi
l’échelle mondiale. Il fait faire 3 ca- être rigoureux. Il a obtenu une for- de Naintré après 3 ans dans la
tégories d’exercices à ses élève : les mation professionnelle pour être même catégorie. Maëly

Grand galop
Si vous voulez en savoir plus sur
l’équitation et un jour en faire à
votre tour, lisez cet article.

D
elphine est ma professeure
d’équitation, elle a 44 ans.
Elle fait ce métier depuis 8
ans. Elle travaille au centre
équestre du Bosquet de Senillé où
elle a 30 chevaux. Son premier che-
val était un ONC: c'est un cheval qui
n’a pas d'origines certifiées c’est
donc un cheval moins cher, donc
plus facile à avoir. J’ai rencontré Del-
phine car je fais de l’équitation de-
puis longtemps. J’ai commencé tout
seul chez moi et depuis 2 ans, je suis
inscris dans à ce centre équestre. J’y
vais une fois par semaine, le samedi
de 11h à 12h. Quand j’étais petit, il y
avait une jument chez ma tante et
j’allais souvent la voir : c’est ce qui
m’a donné envie de faire de l’équita-
tion. J’aime être auprès des animaux
et m’en occuper. J’adore être au
contact des chevaux car ce sont des
animaux magnifiques et qu’ils sont
obéissants. Au centre équestre, je
brosse ma jument qui s’appelle Ca-
pucine, ensuite je la selle (j’installe
la selle correctement, ni trop en
avant, ni trop en arrière). Après je
peux monter dessus et on va dans le
manège pour faire soit du trot, du
galop et des jeux, pour maitriser la
conduite de ma jument. Ensuite, on
installe les barres de saut pour faire
du saut d’obstacles. Le matériel in-
dispensable à un cavalier c’est la
bombe pour protéger sa tête, des
bottes et pantalon d’équitation pour
ne pas glisser.
Brahim

6

E
lle s’appelle Angèle, mais son nom d’artiste, c’est
Angie. Elle m’a expliqué qu’elle fait ce métier
pour partager ses dessins et faire découvrir des
informations sur la nature. Elle fait ce métier
depuis 2 ans mais elle dessine depuis toute petite. Elle a
toujours beaucoup dessiné dans ses souvenirs. Adoles-
cente, elle a même commencé à vendre ses dessins sur
des marchés pour avoir un peu d'argent de poche et
voir si ses dessins plaisaient !
Elle travaille parfois plus de 40h par semaine et les week
-ends quand c'est la période de Noël par exemple. Mais
parfois elle ne travaille que quelques heures : « C'est
comme j'ai envie et surtout, cela dépend du travail que
j'ai à faire » nous dit-elle.
Elle gagne un salaire de 800 euros par mois : « le métier
Sa passion pour
le dessin
Si vous aimez les dessins, cet
article est fait pour vous ! Moi,
Yanis, j’aime beaucoup
dessiner car je peux exprimer
mes émotions, ce que je res-
sens. J’ai voulu rencontrer une
dessinatrice professionnelle,
Angèle, pour en savoir plus sur
ce métier.
d'artiste n'est pas fait pour gagner de
l'argent. C'est dur de pouvoir gagner sa
vie avec ce métier, mais si c'est ce qu'on
aime alors il faut y croire » nous rappelle-t-elle.
Son métier est très varié, elle fait beaucoup d’activités
différentes. Elle dessine bien sûr, mais elle m'explique
qu'il faut aussi s’organiser, gérer et commander son
matériel, faire de la comptabilité et de l’administratif,
préparer des expositions et événements, gérer la com-
munication ! Bref, elle croit passer réellement 10% de
sont temps à dessiner. Elle n’a pas fait d’études liées au
dessin, mais des études en biologie animale pour ap-
prendre plein de choses sur la nature. Elle utilise les
techniques d’aquarelle et d’encre principalement pour
tous ses dessins. Elle aime aussi faire du pointillisme :
cela consiste à appliquer des petits points de couleurs
sur l'ensemble du dessin.
Yanis
7
 Bien au sec
Protéger l’environnement est maintenant essentiel ; mon père y participe tous les jours dans son
métier : il est soudeur étancheur. Personnellement, je ne ferai pas ce métier plus tard mais je voulais
en savoir plus sur son quotidien. J’ai également interrogé son patron, Didier.

P
ascal et Didier ont 47 et 59 ans. Ils font ce
métier pour l’environnement. Ils prati-
quent ce métier à BHD environnement à
Ingrandes. Ils ont découvert ce métier soit
par une mission d’intérim ou dans le
monde agricole.
Pascal pense que c’est plaisant parce qu'il y a
toujours des nouvelles choses à apprendre. Il
pense que c’est un métier intéressant car il y a
un bon rapport avec l’environnement. Didier m’a
dit que c’est un métier qui existe que très peu en
France: seulement une dizaine d’entreprisse
d'étanchéité. Pascal fait ce métier depuis 21 ans
dans l’entreprise et pour Didier cela fait 30 ans mainte-
un métier qui est physique. Didier apprécie le relation-
nant. Ils sont tous les deux expérimentés. Même si les
nel avec les clients.
conditions climatiques sont parfois difficiles, Pascal ap-
précie être souvent à l’extérieur. Il m'explique que c'est Cloélia Méry

Son métier : aider les personnes handicapées

Lucie Beauvais 43 ans, est coordinatrice médico-sociale c'est-à-dire qu’elle est en contact avec des
publics vulnérables, et organise des actions d’insertion professionnelle et sociale.

E
lle occupe ce poste à l’ESAT, René Jaud de Châ-
tellerault. De 2009 à 2021, elle a travaillé en tant
qu’animatrice des activités de soutien. Depuis
2021, elle est coordinatrice médico-sociale. Elle
aime ce métier pour l’accompagnement des personnes
au sein de l’établissement. Elle suit leur projet profes-
sionnel et participe à leur évolution. Son métier con-
siste à accueillir des personnes provenant du milieu
ordinaire des structures d’accueil, I.M.E (Institut médi-
co-éducatif), I.E.M. (Institut d’Education Motrice),
C.A.R.T (Centres d'Adaptation et de Redynamisation au
Travail). Elle leur propose une visite des différents éta-
blissements, et de leurs ateliers pour qu’ils puissent en
choisir un. Après leur stage, la personne est sur liste
d’attente pour une future entrée.
Elle a aussi beaucoup de missions transversales : elle
donne des conseils de vie sociale, elle aide les projets
personnalisés, elle prépare les plannings des sta-
giaires… Elle me confie que : « son métier est épa-
nouissant, l’accompagnement des personnes en difficul-
té est très enrichissant. Et le lien créé avec ces per-
sonnes est très fort ».
Mais son métier a aussi des inconvénients : parfois,
certaines situations délicates ne peuvent pas être ac-
compagnées sur l’ESAT. Elle se trouve parfois démunie
quand elle est sans solution pour aider la personne.
D’autres structures doivent alors intervenir. Lucie
garde en tête chaque étape ou moments importants
dans la vie des personnes qu’elle a accompagnées.
Zoé Duvals