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SALL Fatimata El Bachir Groupe 6

MTU: Carnet de bord

8H57 est l'heure à laquelle je suis arrivée dans l'amphithéatre du batiment C1. En effet, je me
suis trompée de campus, m'étant rendue à Pont de Bois au lieu de Cité Scientifique. Il pleuvait le
matin de la rentrée et une chose m'a frappée, cela ne semblait déranger personne, a vrai dire je
n'ai croisé que très peu de personnes avec un parapluie. Cela change énormément du sénégal, il
ne pleut que deux moi dans l'année, pendant les grandes vacances, c'était donc assez nouveau et
ça m'en a dit long sur ce qui m'attendais par rapport au changement du climat. Le changement de
cadre de vie, de société a été assez compliqué pour moi. Je suis passée d'un cadre de vie assez
chalereux, entourée de ma famille à un autre que je juge plus austère ou je suis beaucoup plus
renfermée sur moi. Me faire des amis à l'université est une tache compliquée, je suis assez timide
et renfermée ce qui fait que j'ai énormément de mal à aller vers les autres. Lors de la rentrée, à la
fin de la journée, les amitiés et fréuentations étaient d'une certaine manière formées, des petits
groupes sortaient tous ensembles de l'amphithéatre mais j'en sortais seule, comme il est toujours
le cas aujourd'hui. Cependant cette situation ne me dérange pas du tout. A la prérentrée, on nous
tout de suite "mis dans le bain". J'ai tout de suite compris qu'il fallait se débrouiller sans réel
encadrement, il fallait etre le plus autonome possible.

L'entrée à l'université à totalement boulversé mon quotidien. J'ai tout d'abord changé de pays, de
climat et d'habitudes. Les réalités françaises sont aux antipodes de celle de mon pays d'origine, le
Sénégal. Une différence assez notable est le fait de dire "bonjour". Par exemple, j'ai remarqué
qu'en France on rentre dans le métro sans dire bonjour, et meme si on le dis, il n'y a tout
simplement pas de réponse et c'est la normalité ici. Cependant, il serait impensable au Sénégal de
rentrer dans le bus et de ne pas saluer tout le monde, ce serait jugé par tous comme le paroxysme
de l'impolitesse. C'est un exemple assez anodin, mais il m'a poussé à, d'une certaine manière, me
refroidir d'avantage car la chaleur que j'avais l'habitude de donner et de recevoir n'est pas
réellement présente, à mon avis. Depuis que je suis à l'université, j'ai assez de mal à trouver du
temps pour les sports que je pratiquais, j'ai du réduire leur nombre. En effet au lycée je faisais du
handball, du football et de l'équitation, cependant je ne trouve désormais qu'à peine le temps de
faire du handball. Egalement, mes habitudes alimentaires ont elles aussi changé. Quand on finit
les cours tard le soir vers 18h30, il est difficile de trouver le temps de reviser et de se préparer à
manger donc souvent, je me retrouve à plus grignoter qu'autre chose. Sur l'aspect du travail
personnel, il faut enormément se responsabiliser, il faut toujours aller plus loin dans les cours et
surtout les intérioriser d'avantage. La terminale m'avait donné un aperçu de ce qu'était le
supérieur, mais ça reste tout de meme un mode complétement différent.

En terminale, l'une de mes spécialité était les SES, j'avais donc une certaine base en sociologie.
Cependant, les approches sont très disctinctes, il semblerai qu'en terminale nous ne faisions de la
sociologie qu'en surface. En L1, nous étudions des méthodes et des textes, souvent assez
compliqués pour aborder la sociologie. Je trouve ça assez intéressant, toutefois ça reste assez
littéraire, meme avec le cours de sociologie par les chiffres qui,d'ailleurs, est l'un de mes cours
préférés. Le cours d'économie également fait partie de mes favoris, l'économie étant ma matière
préférée. La, il n'y a pas de réel fossé avec ce que j'ai eu a voir en terminale alors qu'avec la
sociologie, j'ai l'impression que c'est un réel retour a zéro. La matière MTU et le tutorat on été
d'une grande aide car il y a certaines choses qu'on est souvent censés deviner il me semble. En
effet, la méthodologie par exemple n'est pas apprise en CM ou en TD, mais les professeurs
attendent quand meme de notre part qu'elle soit acquise, ainsi la MTU nous sert grandement dans
ce cas la. Le tutorat m'est également très utile car cette aide nous viens directement d'étudiants
qui, comme nous, sont passés par ces moments de découverte et de flou, ainsi ils nous rendent le
chemin plus facile d'une certaine manière. L'ethnologie en contrepartie est le cours qui
m'intéresse le moins, je ne connaissais pas avant la L1 et très honnetement, je n'accroche pas
avec cette matière. J'ai souvent du mal à rester concentrée en Cours Magistraux et j'ai également
du mal à faire le travail demandé en travaux dirigés, je m'y met difficilement car j'éprouve assez
peu d'interet pour la matière. Je ne me vois pas chosir ce parcours en L2 mais plutot le parcours
politiques sociales.

De manière plus générale, grace aux études de sociologie, je me rends compte que j'aborde et
j'analyse les faits sociaux de manière assez différente. J'avais souvent pour habitude d'avoir une
vision assez manichéenne des choses et du monde en général. Mais désormais, devant chaque
fait social, devant chaque comportement humain autour de moi, meme le plus anodin, je me dis
qu'il y a forcément une chose dans laquelle il prend son origine et qui pourrait l'expliquer. Je fais
souvent des hypothèses pour comprendre comme,nt telle chose ou telle personne en est arrivée
la. Ce changement de vision et d'analyse sur le monde me permet de relativiser d'avantage sur ce
qu'il se passe autour de moi, m'a également d'avantage ouvert l'esprit et surtout à renforcé ma
curiosité.

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