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1. Principe
Lors de l’étude de la rentabilité économique du projet, des critères de rentabilité ont été
calculés et interprétés sans prendre en compte le mode de financement de l’investissement,
ce qui correspond à l’hypothèse implicite d’un financement sur fonds propres.
Cependant un investissement important ne peut pas toujours être financé exclusivement par
fonds propres. De ce fait l’entreprise doit souvent recourir à d’autres sources de financement
(emprunt, contrat de crédit – bail, subvention, etc.). Le choix du mode de financement a alors
une incidence sur les flux de trésorerie et sur la rentabilité économique du projet.
Une fois le choix de l’investissement validé, il est indispensable d’étudier la rentabilité
financière du projet en intégrant, dans le calcul des flux de trésorerie, les charges entraînées
par les différents modes de financement envisagés.
Les charges décaissables : ce sont les charges qui donnent lieu à un règlement immédiat
ou futur qu’elles soient d’exploitation, financières ou exceptionnelles. Ce n’est pas le cas des
dotations aux amortissements et provisions ainsi que de la valeur nette comptable des
éléments d’actif cédés.
CAF = RN + DAP
Augmentation par apport nouveau
Elle prend la forme d’une émission d’actions nouvelles dont le prix d’émission est compris
entre la valeur nominale et la valeur réelle de l’action.
La valeur réelle peut être déterminée à partir de la valeur boursière ou d’une valeur
calculée sur le patrimoine de l’entreprise.
Lorsqu’une société décide de lancer une augmentation de capital à titre onéreux, autrement
dit d’émettre des actions nouvelles contre des espèces afin de trouver de l’argent frais qui
servira à développer ses activités, naturellement elle en fait profiter ses anciens actionnaires
en priorités : d’où l’existence d’un droit préférentiel de souscription (DPS).
L’émission d’actions nouvelles à un prix inférieur à la valeur réelle des titres entraîne une
diminution de la valeur après l’augmentation de capital. Le DPS a pour objectif de
dédommager les anciens actionnaires, au moment d’une augmentation de capital, en raison
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des droits que vont acquérir les nouveaux actionnaires sur les réserves de la société.
Ce droit qu’on appelle le droit de souscription à titre irréductible, permet à tout
actionnaire qui entend souscrire à l’augmentation de capital de conserver sa quote-part dans
le capital de la société.
Pour participer à l’opération d’augmentation du capital, il est nécessaire de détenir des DPS.
Les anciens actionnaires obtiennent gratuitement ces DPS. Les nouveaux actionnaires
doivent en premier lieu acheter des DPS pour pouvoir participer à l’opération
- Apports en numéraires :
Le prix de vente d’une action ou part social au moment de l’augmentation du capital est
appelé prix d’émission.
La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale constitue la prime d’émission.
Son rôle est d’obtenir une équité de droit entre les anciens et les nouveaux actionnaires
lorsqu’il existe des réserves et des plus values d’actifs. Cette prime doit être versée
intégralement lors de l’émission des titres.
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obligataires - au remboursement de l’obligation.
Valeur Identique pour toutes les obligations d’un même emprunt, elle doit
nominale être égale à 10 000F CFA ou à un multiple de 10 000F CFA.
On donne ainsi, pour attirer les souscriptions, un avantage aux prêteurs. Un prix d’émission
supérieur au nominal se rencontre très rarement.
Prix de
Il peut être fixé à un montant supérieur à la valeur nominale.
remboursement
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Exemple :
Si des obligations de 10 000F, émises à 9 900F sont remboursables :
- A 10 000FCFA (au pair), la prime de remboursement est de 100 F CFA (10 000F CFA
- A 9900F CFA),
- A10 500F CFA (au dessus du pair) la prime de remboursement est de 600 F CFA (10
500F CFA – 9900F CFA) (1).
Modalités de remboursement
1- Principes
Le contrat d’émission peut prévoir l’une des modalités suivantes :
Remboursement total des obligations en une seule fois, à la fin de la durée de
l’emprunt ; chaque année, des intérêts constants sont payés.
Remboursement (amortissement) d’un certain nombre d’obligations, chaque année, à
la date prévue dite «échéance».
Pour cela, les obligations émises sont divisées en n séries de M titres, chaque série étant
désignée par une lettre. A chaque échéance, on tire au sort la série qui sera remboursée.
L’annuité totale diminue régulièrement chaque année (remboursements constants et intérêts
calculés sur le capital restant dû).
Application 1
La société NESCAFE a émis 10 000 obligations de 10 000F CFA, au taux de 12%,
remboursables en 5 ans par annuités constantes. Chaque année, on tire au sort une série de
10 000 / 5 = 2 000 obligations et on règle :
- les intérêts : 1200F CFA par obligation vivante ;
- Le prix de remboursement est de 10 000 F CFA
Le remboursement de 10 000F CFA x 2 000 = 20 000 000 F CFA.
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Dr. SAMB CESAG 2018
Nombre Nombre Intérêts Remboursement
Années d’obligations d’obligations (coupons Annuités
vivantes amorties de 1200F CFA)
1
2
3
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5
Le plan d’amortissement doit être tel que le total des sommes consacrées chaque année au
remboursement des obligations et au paiement des intérêts soit pratiquement constant.
On applique des règles de mathématiques financières. N étant le nombre d’obligation
émises, C leur valeur nominale et leur prix de remboursement, i le taux constant d’intérêt
annuel par le franc, n la durée des années de l’emprunt,
- l’annuité théorique constante a, calculée à partir de l’expression de la valeur actuelle, à
l’émission de la suite des annuités,
NC = a (1 + i)-1 + a (1 + i)-2 + …a (1 + i) -n,
D’où a= NC x i
1 – (1 + i)-n
Un amortissement de rang p : Mp = M1 (1 + i) p –1
En pratique, on utilise des tables financières ou des calculatrices pour, à partir du capital
emprunté, de la durée et du taux de l’emprunt, calculer l’annuité, puis les autres éléments
(1). Puis, on construit le tableau en calculant, pour chaque année :
- les intérêts à payer,
- la somme à consacrer à l’amortissement.
Avant chaque échéance, les numéros des titres ou les numéros des séquences de titres à
amortir sont tirés au sort.
Exemple :
La société GHT a émis 10 000 obligations de 10 000 FCFA au taux de 12%
remboursables en 5 ans à leur valeur nominale :
- Avec amortissement constant
- Remboursement in fine
- Avec des annuités constantes.
Amortissement constant
Nombre Nombre
Remboursemen
d’obligations d’obligations Intérêts Annuité
Années t
vivantes amorties
1………....
2……...….
3……...….
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Dr. SAMB CESAG 2018
4……..…..
5………....
In fine
Nombre Nombre
Remboursemen
d’obligations d’obligations Intérêts Annuité
Années t
vivantes amorties
1………....
2……...….
3……...….
4……..…..
5………....
Annuités constantes
Nombre Nombre
Remboursemen
d’obligations d’obligations Intérêts Annuité
Années t
vivantes amorties
1………....
2……...….
3……...….
4……..…..
5………....
Remarques
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Emission des emprunts
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Le Droit comptable de l’OHADA traite cette opération comme une acquisition
d’immobilisation assortie d’un emprunt de même montant, appliquant ainsi le principe de « la
prééminence de la réalité sur l’apparence » (norme I.A.S 17 : Comptabilisation des contrats
de location).
Comme indiqué dans le cadre conceptuel, La norme fournit une application simplifiée et
partielle du principe de la prééminence, en raison des difficultés qu’entraînerait une
généralisation de ce principe au plan de l’analyse des diverses formes de contrats de
locations voisines du « crédit-bail ». En effet, il faudrait rechercher dans les caractéristiques
de ces contrats (nature, durée, engagements du bailleur et du preneur, montants relatifs des
loyers, etc.) les éléments justifiant leur classement :
- soit en location financement, contrat transférant au preneur l’essentiel des
avantages et des risques inhérents à la propriété du bien, que cette propriété soit
ou non finalement transféré ;
- soit en location exploitation, pour tous les autres contrats de « location ».
Une telle analyse pourra sans doute être demandée aux entreprises dans un avenir plus ou
moins lointain. Elle a paru prématurée à ce jour, et se trouve en porte à faux technique et
culturel avec les pratiques juridiques et comptables actuelles dans l’UEMOA.
En conséquence, le retraitement qu’implique la solution fournie a été limité au cas des
contrats de crédit-bail et en supposant à priori (présomption non irréfragable) que tout
contrat de crédit-bail est un contrat de location financement.
Pour pouvoir décomposer les paiements successifs des loyers ou des redevances en
intérêts et en remboursements de l’emprunt équivalent, il faut en déterminer le taux constant
sur la durée des remboursements.
1. Détermination du taux de l’emprunt équivalent
Ce taux i est obtenu, de façon classique, par l’égalité :
Montant de l’emprunt = Valeur (au taux i) de l’ensemble des annuités.
Le taux i, souvent appelé « taux apparent », est parfois indiqué dans le contrat de crédit-bail.
Toutefois, il convient de vérifier sa validité en le calculant.
Le membre de gauche (montant de l’emprunt) est égal à la valeur d’entrée du bien V (prix
figurant dans le contrat, ou « valeur actuelle ».
Le membre de droite représente la valeur actualisée aux taux i des annuités. Ces dernières
comprennent :
- le premier versement immédiat S, sauf s’il est exclu du calcul en raisonnant sur
un montant d’emprunt de V – S ;
- les divers loyers successifs (L1, L2,…Ln) ;
- le prix fixé pour la levée d’option : P.
Le taux de l’emprunt i est celui qui rend égaux les deux membres de l’équation.
L’hypothèse réaliste de la levée de l’option est faite de ce raisonnement car :
- il est très probable qu’effectivement l’entreprise lèvera l’option, généralement fixée
à un niveau faible par les sociétés de crédit-bail, pour inciter les preneurs à
acquérir le bien en fin de contrat ;
- dans la plupart des contrats, le « poids » dans le calcul du prix de rachat P est
minime, en raison tout à la fois du faible montant relatif de P et de la date éloignée
de ce paiement (coefficient d’actualisation faible).
2. Construction du tableau d’amortissement
L’entreprise ayant calculé le taux i, peut alors établir le tableau d’amortissement d’emprunt
équivalent. Chaque « annuité » est décomposée, comme dans tout emprunt, en intérêts et
en amortissements. Selon les montants des redevances successives, certaines annuités
peuvent ne comprendre que des intérêts. Lorsque les redevances sont constantes, il
apparaît une structure classique d’emprunt dont les amortissements successifs sont en
progression géométrique (approximativement, en raison de l’influence du prix rachat P final).
A une date quelconque et, en particulier, dans les bilans successifs, le « capital restant dû »
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de l’emprunt n’est pratiquement jamais égal à la valeur comptable nette du bien
correspondant, à l’actif. Cette égalité ne s’observe qu’à la date d’entrée du bien, à l’exception
d’un pur hasard arithmétique.
C'est le taux d'actualisation pour lequel il y a équivalence entre les encaissements et les
décaissements liés au mode de financement.
Exemple, pour un financement par emprunt la détermination du coût du financement se
présente comme suit :
Eléments 0 1 2 ….n
Encaissements (I)
Emprunt X
Economie d’impôt sur intérêts X X X
Décaissements (II)
Intérêts X X X
Remboursement de l’emprunt X X X
Flux net de trésorerie (I)-(II) E D1 D2 Dn
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Il s'agit de calculer ou d'évaluer les flux de décaissement engendrés par le mode de
financement. Il est tenu compte ici des économies d'impôt. Le mode de financement à retenir
ici est celui dont le décaissement minimal est le plus faible. L’évaluation des flux nets de
trésorerie se fait dans un tableau qui se présente comme suit :
Fonds propres
Eléments 0 1 2 3 4 …N
Encaissements
Economies d’impôts sur
amortissement du bien
Valeur résiduelle nette
TOTAL ENCAISSEMENTS (A)
Décaissements
Coût d’acquisition du bien
TOTAL DECAISSEMENTS (B)
Cash-flows nets (A-B)
Actualisation
CFN actualises
Emprunt indivis
Eléments 0 1 2 3 4 …N
Encaissements
Emprunt E
Economies d’impôt sur charges
financières 0.3I1 0.3I2 0.3I3 0.3I4 0.3In
Economies d’impôts sur
amortissement du bien 0.3*A 0.3*A 0.3*A 0.3*A 0.3*A
Emprunt obligataire
Eléments 0 1 2 3 …N
Encaissements
Emprunt (N*PE)
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Economies d’impôt sur charges financières
Economies d’impôts sur amortissement du bien
Economies d’impôts sur amortissement prime
Economies d’impôts sur amortissement frais d’émission
Economies d’impôts sur amortissement frais d’entrée en bourse
Valeur résiduelle nette
TOTAL ENCAISSEMENTS (A)
Décaissements
Coût d’acquisition du bien
Annuités
Frais d’entrée en bourse
Frais d’émission
Démantèlement
TOTAL DECAISSEMENTS (B)
Cash-flows nets (A-B)
Actualisation
CFN actualises
Ce critère intègre dans le calcul de la VAN aussi bien les flux liés au mode de financement
que ceux du tableau des flux nets de trésorerie.
Exemple pour un financement par emprunt le tableau se présente comme suit
Eléments 0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
Charges d'exploitation
Amortissement
Charges financières
Résultat avant impôt
- impôts
Résultat net
Amortissement
CAF
+V R N
+emprunt
Total Flux entrant
Coût d'acquisition
Remboursement emprunt
Total Flux sortants
Flux nets
(1+t)-n
Flux nets actualisés
Cette méthode, simple à mettre en œuvre, permet de mieux comprendre les deux sources
de création de valeur : gains liés aux flux économiques et gains liés à l’endettement qui
permet d’abaisser le CMP.
VAN ajustée = VAN de base + VAN du financement
La VAN de base représente la valeur créée par le projet si ce dernier est financé entièrement
par capitaux propres. Elle s’obtient en actualisant les flux économiques au taux requis par
les actionnaires, compte tenu du seul risque économique du projet.
La VAN du financement mesure la valeur créée par la décision de financement. Elle prend en
compte principalement le gain lié à la déductibilité des intérêts, les éventuelles bonifications
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d’intérêt. Elle consiste à actualiser les flux de financement au coût normal de la dette de
l’entreprise.
Nota : L’impôt sur les bénéfices étant payés en fin d’année, lorsque les loyers sont payés
en début d’année il y a un décalage d’un an qu’il faut prendre en compte dans les calculs.
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Application 1
Travail à faire
1. Etudier la rentabilité économique du projet en retenant le critère de la VAN.
2. Choisir le mode de financement le plus avantageux pour l’entreprise
Corrigé
1. Etude de la rentabilité économique du projet selon le critère de la VAN
Eléments 0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
Charges
d'exploitation
amortissement
Résultat avant impôt
- impôts
Résultat net
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Amortissement
CAF
+V R N
Total Flux entrants
Coût d'acquisition
1) AUTOFINANCEMENT
Eléments 0 1 2 3 4 5
Encaissements
Economies d’impôts sur
amortissement du bien
Valeur résiduelle nette
TOTAL ENCAISSEMENT(A)
Décaissements
Coût d’acquisition du bien
TOTAL DECAISSEMENT (B)
Cash-flows nets (A-B)
Actualisation ( 1,12-n)
CFN actualises
VAN =
Eléments 0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
Charges d'exploit.
Amortissement
Résultat avant impôt
- impôts
Résultat net
Amortissement
CAF
+VRN
+ Récupération BFR
Total Flux entrants
Coût d'acquisition
∆ BFR
Total Flux sortants
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Flux nets
(1+t)-n = 1,10-n
Flux nets actualisés
Cumul Flux nets
actualisés -
VAN =
VAN ajustée =
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2) EMPRUNT INDIVIS
Eléments 0 1 2 3 4 5
Encaissement
- Emprunt
- Economie d'impôt sur
Charges Financières
-Economie d’impôt sur
amortissement
- VRN
Total encaissement (A)
Décaissement (B)
- coût d'acquisition
- Annuités
Total décaissement (B)
CFN (A - B)
Actualisation (1+i)-n
CFN actualisés
Eléments 0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
Charges d'exploitation
Amortissement
Charges financières
Résultat avant impôt
- impôts
Résultat net
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Amortissement
CAF
+V R N
+emprunt
Total Flux entrant
Coût d'acquisition
Remboursement
emprunt
Total Flux sortants
Flux nets
(1+t)-n
Flux nets actualisés
VAN=
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Méthode 3 : VAN ajustée
Eléments 0 1 2 3 4 5
Encaissement
- Emprunt
- Economie d’impôt sur intérêts
Décaissement
Annuités
Flux nets
(1+ t)-n
Flux nets actualisés
VAN du financement =
VAN ajustée = +
VAN ajustée =
3) Emprunt obligataire
Principe
Rappel
1 1 r r Vxi
n
r a = NR x 1 1 r Avec r = R
n
NR = a x
1- Calcul de l'annuité constante théorique
Vxi 10000x12%
r= R = 10500 = 0,1143
r 0,1142
a = NR x 1 1 r = 360 x 10500 x 1 (1,1142) =1 033 842
n 5
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Coupon = V x i = 10 000 x 12% =1200
Nota
- Intérêts = nombre d'obligations vivantes x coupon
- Valeur de l'amortissement = nombre d'obligations amorties x prix de remboursement
- Annuité = intérêts + valeur de l'amortissement
Le coût de l'emprunt obligataire est obtenu à partir du tableau retenu pour le calcul de la VAN du
financement.
Prime de remboursement (PR) = (R -E) x V = (10 500 – 9 800) x 360 = 252 000
Amortissement PR = 252 000/5 = 50 400
Frais d’émission = 50 000
Amortissement frais = 50 000/5 = 10 000
(1)
: N x E = 360 x 9 800 =3 528 000
(2)
: E.I = Intérêt x 25% = 432 000 x 0,25 = 108 000
Décaissement minimal
Eléments 0 1 2 3 4 5
Encaissements
- Emprunts
- Economie d'impôts sur intérêts
- Economie d'impôts sur
amortissement du bien
- Economie d'impôt sur
amortissement de la prime
- Economie d'impôts sur
amortissement des frais d'émission
Total encaissements (A)
Décaissements
Annuités
coût d'acquisition
frais d'émission
Total décaissements (B)
CFN (A-B)
(1+t)-n
CFN actualisés
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CFN actualisés cumulés
Décaissement réel =
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Dr. SAMB CESAG 2018
VAN intégrant les flux liés
Eléments 0 1 2 3 4 5
Chiffre d’affaires
Charges d'exploitation
Amortissement du bien
Charges financières
Amortissement de la prime de remboursement
Amortissement des frais d'émission
Résultat avant impôt
Impôts
Résultats nets
Amortissement du bien
Amortissement de la prime de remboursement
Amortissement des Frais d’émission
CAF
Emprunt
récupération BFR
VRN
Flux entrants
coût d'acquisition
∆ BFR
Frais d'émission
Prime de remboursement
Flux sortants
Flux nets
(1+t)-n
Flux nets act.
Flux nets actualisés cumulés
VAN intégrant =
VAN ajustée
Calcul de la VAN du financement
VAN de financement
Eléments 0 1 2 3 4 5
Encaissement
- Emprunts
- Economie d'impôts sur intérêts
- Economie d'impôts sur
amortissement de la prime
- Economie d'impôts sur
amortissement des frais d'émission
Total encaissement (A)
Décaissement
- Annuité
- Frais d'émission
Total décaissement (B)
Flux nets de trésorerie (A-B)
(1+ t)-n
Flux nets actualises
Flux nets actualisés cumulés
VAN de financement =
VAN ajustée = + =
4) Crédit-bail
*Décaissements minimal
Eléments 0 1 2 3 4 5
Décaissements
- Loyer
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- Dépôt de garantie (ou caution)
- Prix de levée d'option (ou rachat)
TOTAL DECAISSEMENT (A)
Encaissements
- Economie d'impôts sur loyer
Décaissements réels =
Eléments 0 1 2 3 4 5
Encaissements
- Economie sur achat bien
- Economie d'impôts sur loyer
- Remboursement caution
- Economie d'impôt sur amortissement
- Intérêt sur Caution net d’impôt
Total encaissement (A)
Décaissements
- Loyer
- Perte d'impôt sur amortissement
- Caution
- Rachat
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Total décaissement (B)
Flux nets de trésorerie (A-B)
(1+t)-n
Flux nets actualisés
Flux nets actualisés cumulés.
VAN de financement =
VAN ajustée = + =
- 2ème Méthode : Rentabilité financière à partir des flux économiques nets liés à
l’investissement
Eléments 0 1 2 ... N
Encaissements
Flux économiques nets liés à l’investissement X X X X X
Montant de l’emprunt équivalent de CB X
Economie d’impôt sur charges financières X X X X
Remboursement de caution
Intérêts sur caution
TOTAL ENCAISSEMENTS (I)
Décaissements
- Intérêt X (en cas
d’annuité
X X X X
Annuités d’emprunt payable
- Remboursement
d’avance)
Versement de la caution
Impôt sur intérêts de caution
TOTAL DECAISSEMENTS (II)
Cash-flows nets (I-II)
Actualisation (1 + i)-n
Cash-flows nets actualises
Travail à faire
1. Evaluer la rentabilité économique du projet à travers le critère de la valeur actuelle
nette.
2. Calculer le taux actuariel ou taux équivalent relatif au contrat de crédit-bail en
sachant que ce taux varie entre 13% et 14%. Vous arrondissez le taux à la quatrième
décimale la plus proche.
3. Présenter le tableau équivalent de l’emprunt.
4. Etudier la rentabilité financière de ce projet financé par crédit-bail selon les critères
suivants :
- Coût du crédit bail de deux façons différentes ;
- Décaissement réel ;
- VAN intégrant les flux du mode de financement ;
- VAN ajustée ;
5. Calculer le taux de rentabilité financière du projet.
Corrigé
1. Evaluation de la rentabilité économique du projet
Eléments 0 1 2 3
Chiffre d'affaires
Charges variables (60% du chiffre
d’affaires)
Marge sur coût variable
Frais fixes hors amortissement
Amortissement (1)
Résultat avant impôt
- impôts
Résultat net
Amortissement
Capacité d’autofinancement
+V R N
Total Flux entrants (I)
Coût d'acquisition
Total Flux sortants (II)
Flux économiques nets (I-II)
(1+t)-n
Flux économiques nets actualisés.
VAN =
Le projet est car la VAN est
Eléments 0 1 2 3
Encaissements
Montant de l’emprunt équivalent de crédit-bail
Economies d’impôt sur intérêts
TOTAL ENCAISSEMENTS (I)
Décaissements
Annuités d’emprunt (loyers et prix de rachat)
TOTAL DECAISSEMENTS (II)
Flux nets de trésorerie (I-II)
Eléments 0 1 2 3
Encaissements
Montant de l’emprunt équivalent de crédit-bail
Economies d’impôt sur amortissement du
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Dr. SAMB CESAG 2018
bien
Economies d’impôt sur charges financières
Valeur résiduelle nette
TOTAL ENCAISSEMENTS (I)
Décaissements
Coût d’acquisition du bien
Annuités d’emprunt équivalent (loyers et prix
de rachat)
TOTAL DECAISSEMENTS (II)
Cash-flows nets (I-II)
Actualisation (1 + i)-n
Cash-flows nets actualisés
Cash-flows nets actualises cumulés
CFN =
Eléments 0 1 2 3
Chiffre d’affaires HT
Charges variables (60% du chiffre d’affaires)
Marge sur coût variable
Frais fixes hors amortissement
- Amortissement du bien
- Charges financières (intérêts d’emprunt)
+ produits financiers (intérêts sur caution)
Résultat avant impôt
- Impôt sur les bénéfices
Résultat net
+ Amortissement du bien
Capacité d’autofinancement
+ Montant de l’emprunt équivalent de CB
+ Valeur résiduelle nette
Total flux entrants (I)
Variation du besoin de financement d’exploitation
Investissement
Amortissement de l’emprunt
Total flux sortants (II)
Cash-flows nets (I–II)
Actualisation (1 + i)-n
Cash-flows nets actualisés
Cash-flows nets actualisés cumulés
VAN =
2ème Méthode
Eléments 0 1 2 3
Encaissements
Flux économiques nets liés à l’investissement
Montant de l’emprunt équivalent de CB
Economies d’impôt sur charges financières
TOTAL ENCAISSEMENTS (I)
Décaissements
Annuités d’emprunt
TOTAL DECAISSEMENTS (II)
Cash-flows nets (I-II)
Actualisation (1 + i)-n
Cash-flows nets actualisés
Cash-flows nets actualises cumulés
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d. VAN Ajustée
VAN du financement
Eléments 0 1 2 3
Encaissements
Montant de l’emprunt équivalent de crédit-
bail
Economies d’impôt sur intérêts
TOTAL ENCAISSEMENTS (I)
Décaissements
Annuités d’emprunt (redevance de crédit-
bail)
Prix de rachat du bien
TOTAL DECAISSEMENTS (II)
Flux nets de trésorerie (I-II)
Actualisation (1 + i)-n
Flux nets de trésorerie actualisés
Flux nets de trésorerie actualisés
cumulés
VAN du financement =
VAN ajustée = VAN de base + VAN du financement
VAN ajustée =
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