Vous êtes sur la page 1sur 13

MASTER 1 

: GFAC

COURS DE
COMPTABILITÉ
APPROFONDIE

Par : Dr. Colette Sara EDDING

Ce cours sera limité à étudier les règles d’évaluation des immobilisations compte tenu du
volume horaire consenti.

1
OBJECTIFS :

- Evaluer les immobilisations acquises, produites, louées et placées par l’entité compte
tenu des conventions du coût historique, de prudence et de l’hypothèse de base de
continuité de l’exploitation.
- Savoir distinguer dans le processus d’acquisition et sans ambages, les immobilisations
des charges de l’entité.

Principes : L’évaluation des immobilisations est régie par la convention du coût historique
qui stipule que toute immobilisation fait son entrée dans le patrimoine de l’entité :

- À son coût historique réel d’acquisition pour les biens achetés à des tiers,
- À la valeur d’apport pour ceux apportés par les actionnaires, les associés ou les
membres,
- À la valeur actuelle pour ceux acquis à titre gratuit ou, en cas d’échange, par la valeur
actuelle de celui des deux éléments dont l’estimation est la plus sûre.
- Au coût réel de production pour les biens produits par l’entreprise pour elle-même.

Le contenu du cours portera sur l’évaluation des immobilisations incorporelles et


corporelles à l’entrée dans l’entreprise et à la clôture de l’exercice

Chapitre 1 : Les règles d’évaluation

Chapitre 2 : Applications

Chapitre 1 : LES REGLES D’EVALUATION

2
Nous référant sur le SYSCOHADA révisé :
L’article 37 stipule :
I- COÛT REEL D’ACQUISITION = Prix d’achat net de remises, rabais, ristournes,
d’escomptes de règlement et des taxes récupérables + Les frais accessoires rattachables
directement à l’opération d’achat. Il s’agit : des droits de douane, de transport, des frais
d’assurance sur achats, des commissions, courtages sur achats, des frais de transit + les frais
d’acquisition, comprenons : les droits d’enregistrement, les honoraires du notaire, les débours,
les frais d’actes, après déduction des taxes récupérables + les frais d’installation, les frais de
montage + l’estimation initiale des coûts liés au démantèlement, à l’enlèvement de
l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située si ces coûts incombent à
l’entreprise.
N.B. Ces éléments s’entendent taxes comprises si l’entité n’est pas habilitée à déduire la
TVA, HT dans le cas contraire.
Remarque :
- Pour les terrains : le prix d’achat est additionné des frais pour les rendre libre et nus (frais de
démolition, de déblaiement d’une construction existante par exemple, l’indemnité d’éviction
payée).
- Pour les constructions : tenir compte des frais d’honoraire et d’architecte parce que ces frais
ont une valeur vénale. Ne pas oublier la taxe locale d’équipement (taxe communale) si elle
existe.
-Les travaux d’aménagement des terrains ayant un effet permanent (drainage, irrigation,
défrichement, nivellement, défonçage, plantation d’arbres et d’arbustes, etc.) doivent être
considérés comme des créations d’immobilisations. Ces travaux sont enregistrés dans le
compte 224 « Travaux de mise en valeur des terrains » ou 229 « Aménagement des terrains en
cours ».

- S’agissant d’un matériel de transport, les frais de peinture pour mettre le véhicule aux
couleurs de la société avant la mise en service, en vue d’un effet publicitaire, ainsi que des
équipements et accessoires faisant l’objet d’une livraison distincte sont à considérer dans le
coût du véhicule.

-Les coûts d’emprunt nécessaires au financement de l’acquisition ou de la production d’un


actif qualifié (qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou
vendu) font partie du coût du bien lorsqu’ils concernent la période de production de cet actif
jusqu’à la date d’acquisition ou à la date de réception définitive.
En conclusion, tous les frais accessoires encourus sont inclus dans le coût d’acquisition
ou de production du bien jusqu’à son lieu d’exploitation et sa mise en état de
fonctionner.

II- COÛT REEL DE PRODUCTION d’une immobilisation ou d’un service = coût


d’acquisition des matières et fournitures utilisées pour cette production + charges directes de
production + charges indirectes de production dans la mesure où elles peuvent être
raisonnablement rattachées à la production du bien + l’estimation initiale des coûts liés au

3
démantèlement, à l’enlèvement de l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel
elle est située si ces coûts incombent à l’entreprise.

III- BIENS ACQUIS CONJOINTEMENT OU PRODUITS DE FAÇON INDISSOCIABLE

Pour l’article 38, tous les biens acquis conjointement ou produits de façon indissociable pour
un coût global, la ventilation sera effectuée selon que les éléments ont une utilisation
différente, la durée d’utilité de chaque élément est différente, le coût de chaque élément peut
être évalué de façon fiable et qu’il est significatif par rapport au coût total de
l’immobilisation. Chacun de ces éléments sera alors comptabilisé isolement dès son
acquisition ou son remplacement. On parle de l’approche par composants, l’immobilisation
est alors décomposée en structure et composants.

En conclusion, on comptabilise des composants lorsque les éléments d’une même


immobilisation comportent des durées d’utilité différentes et des estimations bien fiables.
Chaque élément doit avoir un rythme d’utilisation différent et une valeur significative par
rapport à la valeur totale de l’immobilisation.

Les immobilisations concernées sont : les bâtiments et autres ouvrages, les avions, les
bateaux, les camions, les autocars, les bus, les véhicules blindés de transport de fonds, certains
matériels et outillages des entités industriels, minières, agricoles, hospitalières et pétrolières
dès que l’entité connaît avec précision la durée d’utilité de chaque élément.

Seuls les composants à longue durée (plus d’1 an) sont concernés, sinon, l’enregistrement
s’effectue dans des charges. Mais aussi les immobilisations de faible valeur telles que les
matériels informatiques, les véhicules de tourisme, les matériels et mobiliers.

Article 39 : Dans l’hypothèse de la continuité d’exploitation, l’entité doit normalement


fonctionner dans un avenir raisonnablement prévisible. Lorsqu’elle est obligée de se mettre en
liquidation ou de réduire sensiblement son activité, sa continuité n’est plus assurée et
l’évaluation de ses biens doit être reconsidérée. Cette considération est aussi valable pour un
ensemble de biens autonomes dont la continuité d’utilisation est compromise en raison
notamment de l’évolution irréversible des marchés ou de la technique.

Chapitre 2 : APPLICATIONS

4
I- COUTS D’ACQUISITION

1- En 2020, la SABC a acquis une machine industrielle auprès de son fournisseur, le


10/09/2020, elle a reçu la facture ci-après :
- Marchandise-----------------------------530 000
- Remise de 5%------------------------------26 500
- Net -----------------------------------------503 500
- TVA--------19,25%------------------------
- TOTAL TTC------------------------------

Les frais de transport et de montage ont été pris en compte par le fournisseur, par contre, des
travaux évalués à 30 000 ont été effectués par les personnels de la SABC pour permettre
l’installation de cette machine, en fin des honoraires de 15 000 HT ont été réglés à un bureau
d’étude au titre de cette opération.
Travail à faire : Enregistrer cette opération au journal de cette entreprise.

2- Un laboratoire pharmaceutique a engagé au cours de l’exercice N, des dépenses de


recherche et développement pour un montant de 333 000 000 F, se décomposant
comme suit :
- Frais de recherche fondamental : 30 000 0000F,
- Frais de recherche appliqués au produit P1 : 90 000 000 F,
- Frais de développement du produit P1 : 210 000 000 F (dont 100 000 000 F de
janvier à fin avril et 110 000 000 F de mai à fin décembre).
Les conditions d’activation sont au début du mois de mai. Un brevet pour le
médicament P1 a été déposé fin N moyennant 750 000 F de frais de dépôt payés par
chèque.
La date de début de consommation des avantages économiques est le 01/01/N+1 avec
une durée estimée à 5 ans.

Travail à faire : Enregistrer les opérations de l’exercice N et N+1

3- Une entité a procédé à l’acquisition d’une marque Y dont les caractéristiques sont les
suivantes :
Marques-Y acquis le 1er octobre N-4 pour 100 000 KF (règlement le même jour par
chèque bancaire). Sa durée d’utilité est définie, mais l’entité décide le
01/01/N+1d’arrêer cette marque le 31/12/N+2
Travail à faire : Enregistrer les opérations relatives à cette marque en N-4, N+1 et
N+2.

4- Une entité a acquis un brevet le 01/01/N moyennant un versement immédiat de 50 000


KF et redevances annuelles de 1% du chiffre d’affaires, payable pendant 3 ans le
31/12 de chaque année. Le taux d’actualisation est de 10%. Le chiffre d’affaires
prévisionnel est de 2 500 000 KF. L’entité pense exploiter ce brevet pendant 10 ans.
Le chiffre d’affaires hors taxes s’est élevé respectivement à 3 25 000 KF, 2 250 000
KF, et 2 000 000 KF au titre des exercices N, N+1 et N+2.
Travail à faire :

5
- Déterminer le coût du brevet.
- Enregistrer les opérations au 01/10/N.
- Comptabiliser les écritures au 31/12/N, 31/12/N+1 et 31/12/N+2.

II- COUT REEL DE PRODUCTION

5- Une entité a procédé à la création d’une marque X dont les caractéristiques sont les
suivantes : développement en interne de la marque au cours de l’exercice N. le coût du
développement de la marque s’élève à 50 000 KF.

Travail à faire : Enregistrer les opérations relatives à cette marque en N.


6- Une entité vous présente les différentes phases de la création d’un logiciel de calcul de
coûts par la méthode ABC conformément au tableau ci-après :

Au cours du quatrième trimestre N-1 :


Etude préalable 18 000 000F
Analyse fonctionnelle 30 000 000F
Analyse organique 54 000 000F
Au cours du premier trimestre N
Programmation 15 000 000F
Tests et jeux d’essai 60 000 000F
Documents pour les utilisateurs 39 000 000F

La maintenance du logiciel sera réalisée par le service informatique de l’entité. Les frais de
maintenance pour l’exercice N s’élèvent à 15 000 000F. Les conditions requises pour
l’immobilisation sont remplies. La durée d’utilisation est de 5 ans. La date de mise en service
du logiciel est prévue le 1er avril N.

Travail à faire :

- Analyser les opérations concernées courant N-1 et à la fin N-1


- Faire la même analyse pour l’année N compte tenu de la fin des travaux.
- Enregistrer les écritures de la maintenance du logiciel courant N et à la clôture de
l’exercice.

7- Les dirigeants d’une entité ont décidé fin janvier N de créer un Site internet servant de
vitrine commerciale à la société et permettant aux clients de réaliser certaines
opérations en ligne (commandes clients, règlements sécurisés). Les travaux
correspondant à la création du Site sont confiés aux employés du service informatique
de l’entité. Les différentes phases du projet sont résumées comme suit :

Etudes préalables réalisées en janvier N 425 000F


Sélection des fournisseurs en février N 100 000F
Obtention d’un nom de domaine le 12/03/N 295 000F

6
Développement du logiciel d’exploitation nécessaire à la mise en 375 000F
fonctionnalité du site le 30/04/N
Développement des logiciels et base des données 1 950 000F
Développement des codes le 01/05/N 260 000F
Réalisation d’une documentation technique le 15/10/N 550 000F
Enregistrement du site auprès des moteurs de recherche le 25/10/N 300 000F
Le projet est achevé et mis en service le 01/11/N. la durée d’utilisation est de 5 ans.
Les coûts activables ont été comptabilisés en charges.
Travail à faire :
- Calculer le coût d’entrée du site
- Comptabiliser à la clôture de l’exercice.

8- Un fournisseur de services remporte un appel d’offres pour fournir des services


pendant 5 ans à un nouveau client. L’entité a engagé les frais suivants :
- Frais juridiques externe (fiscaux) : ------------------------- 750 000F
- Frais de déplacement------------------------------------------250 000F
- Honoraires d’avocats et droits d’enregistrement----- 9 000 000F
Total des coûts courus-----------------------------------------10 000 000F

Tous les frais ont été réglés au comptant par chèque bancaire. Les services sont transférés aux
clients pendant la durée du contrat (5 ans) et l’entité prévoit que le contrat sera renouvelé
pendant une durée de 3 ans. Les honoraires d’avocat et les droits d’enregistrement seront
recouvrés. Les frais juridiques externes (fiscaux) et les frais de déplacement ont été engagés
indépendamment du fait que le contrat a été obtenu.

Travail à faire : Enregistrer les opérations correspondantes

III- BIENS ACQUIS CONJOINTEMENT OU FABRIQUES DE FAÇON


INDISSOCIABLE
9-Une entité a acquis le 01/01/2008 (depuis 10 ans) un matériel d’une valeur de 500 000 000
F amortissable sur 20 ans. Au 31/12/2017, les données relatives à ce matériel sont les
suivantes : Calcul des amortissements : 250 000 000 F ; Valeur Nette Comptable :
250 000 000 F. en fonction des données actuelles ressortant d’études techniques, la valeur
nette du composant représente 25% avec une valeur résiduelle d’amortissement de 5ans et
celle de la structure de 75%. La durée d’amortissement de la structure n’est pas modifiée
(10ans).

Travail à faire :

- Passer les écritures du bilan d’ouverture


- Passer les écritures au 31/12.

7
10-Une entité a acquis le 02/01/N un bâtiment administratif de 150 000 000F d’une durée
d’utilité de 30ans. Le coût de l’ascenseur est estimé à 30 000 000F renouvelable après 10 ans.
L’ascenseur a été finalement remplacé au bout de 8 ans pour une valeur de 25 000 000F.

Travail à faire : Présenter les opérations au 02/01/N et au 31/12/N, ainsi que le


renouvellement de l’ascenseur.

Travail à faire : Enregistrer les opérations concernées.

11-Une entité a acquis un fonds de commerce le 1er juin N pour une valeur globale de
250 000 000F.

Une expertise a permis de valoriser les actifs identifiables. Les valeurs de ces actifs
identifiables sont les suivantes :

Brevet 40 000 000
Droit au bail 25 000 000
Licence 5 000 000
Matériel et outillage industriel 87 500 000 (dont 27 500 000 d’outillage
industriel)
Matériel automobile 50 000 000
Travail à faire : Enregistrer l’opération d’acquisition correspondante après avoir déterminé la
valeur du fonds commercial.

12-Une entité a acquis le 01/01/N un matériel industriel lourd d’une valeur de 200 000 000F.
La durée d’utilité du matériel est de 10 ans. Les frais de démantèlement au terme de la durée
d’utilité s’élèvent à 8 203 480F. Le taux d’inflation est de 2% et le taux d’actualisation de
12%. Les travaux de démantèlement ont été effectués au cours du mois de février N+10. Le
coût effectif de ces travaux s’élève à 10 000 000F.

Travail à faire : Effectuer les enregistrements au :

- A l’acquisition le 01/01/N
- A la clôture de l’exercice N
- A la clôture de l’exercice N+9
- Au cours du mois de février N+10
- A la clôture de l’exercice N+10

IV- LES CONTRATS DE REVISION, DE LOCATION ET DE RENTE VIAGERE ET


AUTRES

 REVISION
13-Une entité a acquis le 02/01/N un matériel industriel d’une valeur de 190 000 000F sa
durée d’utilité est estimée à 6 ans. Le contrat d’acquisition implique un contrat de révision
majeure tous les 2 ans, le coût de la livraison est de 10 000 000F.

Travail à faire : Enregistrer les opérations concernées.

8
 LE CREDIT-BAIL OU LEASING

Le crédit-bail, encore appelé leasing, est un contrat de location-acquisition (la levée de


l’option est presque sûre), ou de location financement, assorti d’une promesse
unilatérale de vente. Aucun apport initial n’est exigé à l’entreprise bénéficiaire du
crédit-bail. Il n’est donc pas propriétaire du bien, et n’est qu’usufruitier. Le locataire a
la possibilité en fin de contrat, de racheter le bien à un prix préalablement fixé dans le
contrat.

Le SYSTÈME COMPTABLE OHADA traite cette opération comme une


acquisition d'immobilisation assortie d'un emprunt de même montant, appliquant
ainsi le principe de "la prééminence de la réalité sur l’apparence ». Pour ce faire, ce
bien est inscrit dans la rubrique actif immobilisé de l’entité.
Le contrat de crédit-bail est caractérisé par les mentions ci-après :

- La durée du contrat qui est nécessairement inférieure à la durée de vie du


bien, celle à considérer pour l’amortissement fiscal du bien (à la levée de l’option)
selon le système d’amortissement retenu.
- La redevance à payer, c’est-à-dire la rémunération du capital et les intérêts. Cette
redevance est payable mensuellement ou trimestriellement.
- Les charges regroupant les frais d’entretien, de réparation et d’assurance du bien qui
incombent à l’entreprise usufruitière ou le « preneur ».
- Le montant à payer en fin de période par l’usufruitier dans l’optique d’une levée de l’option
d’achat.
- Une clause de fin de contrat mentionnant soit le prix résiduel du bien pour la levée de
l’option, soit le renouvellement du contrat de crédit-bail ou encore la restitution du bien au
propriétaire.

 Location-acquisition (chez l’acheteur)

14-Le 01/01/N, une entité finance une machine industrielle via un contrat de crédit-bail. La
valeur de la machine est de 450 000 KF. Le contrat consiste en une série de 7 versements à
terme échu de 80 650 KF. La durée d’utilité de la machine est de 10 ans. L’option d’achat
étant très incitative, le locataire compte la lever. Le prix d’achat résiduel est fixé à 51 600 KF.
Les frais d’installation de la machine s’élèvent à 50 000 KF not été réglés le 15/01/N.

Travail à faire :

9
- Qualifier ce contrat
- Calculer le taux d’intérêt implicite
- Evaluer le coût d’acquisition du bien
- Présenter le tableau d’amortissement de la dette de location acquisition
- Comptabiliser l’opération de la date d’acquisition au 31/12/N.
- Enregistrer la levée de l’option en fin de contrat
- Comptabiliser la remise en cause de la levée de l’option.

 Location location-financement (chez le bailleur)

15- Le 01/01/N, une entité industriel fabrique et met en location-vente une machine
spécialisée. Cette entité a conclu avec un client un contrat de location-vente d’une durée de 10
ans.la durée d’utilité de la machine est également de 10 ans. Le coût de fabrication s’élève à
400 000 KF et son prix de vente à 450 000 KF. Le 05/01/N, le bailleur acquitte au comptant
par chèque bancaire une commission de 2 000 KF à l’intermédiaire ayant permis de conclure
le contrat. Le contrat consiste en une série de 10 loyers à terme échu de 70 000 KF. Le
premier loyer a été réglé par chèque bancaire le 31/12/N. le taux implicite du bailleur est de
10%. Le dernier loyer est fixé à 51 570 KF. A l’issu de la location, la machine aura une valeur
résiduelle nulle. L’entité tient ses comptes selon la méthode de l’inventaire permanent.

Travail à faire :

- Présenter le tableau d’amortissement de l’emprunt


- Enregistrer les écritures de location chez le bailleur

 RESERVE DE PROPRIETE ACHETEUR ET VENDEUR

Insérer une telle clause en appui d’une acquisition signifie que le transfert de propriété
entre acheteur et le vendeur n’interviendra qu’après paiement intégral du prix du bien et
non dès la livraison. Le bien est remis à l’acheteur qui peut ainsi l’inscrire dans ses
comptes.

16-Une entité a procédé le 02/01. N à l’acquisition d’un matériel industriel avec clause de
réserve de propriété d’une valeur de 50 000 000F. Règlement le 01/06/

Travail à faire : Comptabiliser l’opération

17- La société SOVAL a vendu à l’entité X, 20/12/N, « une chaine d’embouteillage » au


prix de 100 000 000F, charge normalement amortissable en 6 ans. Elle a accordé à X un
crédit de 60 000 000F, au 31/12/N+1, après paiement comptant à la livraison de
40 000 000F en difficultés financières, X n’honore pas l’échéance du 31/12/N+1 et paraît
sur le point de déposer le bilan. A l’inventaire du 31/12/N+1, SOVAL apprend que le
matériel a été mal entretenu et endommagé, mais est toujours dans l’entité X. valeur nette
probable de réalisation 42 000 000F.

Travail à faire :

10
- Comptabiliser la vente et l’engagement reçu
- Comptabiliser les provisions pour SOVAL
- Revendication par le vendeur
- Enregistrer le montant effectivement récupéré
- Présenter le compte « Créances douteuses » X
- Présenter l’inventaire fin N+2.

 IMMEUBLES DE PLACEMENT

18- Une entité vient d’acheter à crédit un immeuble de 4 étages pour 200 000 000F. Elle
occupe le 1er étage pour ses besoins administratifs et loue les autres étages à d’autres entités.

Travail à faire : Comptabiliser l’opération.

 CONSTRUCTION SUR SOL D’AUTRUI

19- L’entité AUTRUS a fait construire courant N un atelier industriel sur un terrain dont elle
est locataire. Le coût total de l’atelier industriel est de 60 000 000F, les travaux sont achevés
et facturés le 01/10/N. la durée de l’atelier est de 15 ans. Le bail expire dans 15 ans. A
l’expiration du bail, l’entité AUTRUS percevra une indemnité d’éviction de 10 000 000F.

Travail à faire :

- Comptabiliser les écritures en N


- Comptabiliser chez l’entité AUTRUS à l’expiration du bail
- Comptabiliser chez le propriétaire du terrain à l’expiration du bail

 RENTES VIAGERES

20- Une entité a acquis le 01/10/N, un ensemble immobilier à usage administratif et


commercial évalué à 350 000 000 (dont 50 000 000 pour le terrain le 1er/10/N). Cette
acquisition donne lieu à un versement initial (bouquet) de 110 000 000 et le solde faisant
l’objet d’une rente viagère annuelle de 20 000 000 payable le 01/10 de chaque année. La
durée d’utilité du bâtiment est de 30 ans.

Travail à faire :

- Passer les écritures des exercices N et N+1


- Considérant l’hypothèse que le crédirentier est décédé le 15/08/N+5, enregistrer
l’écriture qui s’impose
- Le crédirentier est décédé le 10/11/N+14, enregistrons les écritures
correspondantes.

 En cas d’échange standard, c’est-à-dire en cas de remplacement d’une pièce


importante de l’immobilisation en panne et que la panne n’était pas prévue et non
considérée comme composant, il faut retenir le prix d’achat de la pièce au jour de la
panne sans actualisation comme composant.
11
Traitement comptable : Reconstituer les amortissements de la structure et des composants
jusqu’au 31/12 de l’année avant la panne, procéder à la sortie du composant de l’actif
comptabiliser l’entrée du nouveau composant.
A l’inspection ou à la révision d’une immobilisation, le coût de cette révision remplace la
VNC de l’immobilisation concernée.
Application de la méthode aux dépenses de gros entretiens et de grandes révisions
2 méthodes de traitement comptables :

- On enregistre chaque année des provisions pour risques et charges (méthode qui
coïncide avec les règles fiscales),
- La méthode préférentielle (on comptabilise dès l’origine un composant dont la
valeur correspond à l’estimation des dépenses d’entretien à venir.
N.B. Les 2 méthodes ont le même impact sur le compte de résultat calculé sur la durée totale.
21- Soit un matériel industriel acquis le 01/01/N pour 120 000 FHT, durée 10 ans. Aucun
composant n’est identifié. Le 15/03/N+6, panne et remplacement du moteur d’une valeur de
78 800 FHT. Inflation au taux annuel moyen de 2%.

 COUT DE PROSPECTION

22- Une entité minière engage au cours de l’exercice N, des dépenses relatives à la


prospection et l’élévation des ressources minérales suivantes :

Le 05/01, l’entité a engagé des dépenses encourus liées à des études de recherche
géographiques et géologiques ayant pour but de déterminer les sites susceptibles de renfermer
des gisements importants. Ces études ont été effectuées avant l’obtention des droits légaux de
prospecter. Elles ont été confiées à un cabinet spécialisé et la facture s’élève à 75 000 000F
(règlement par chèque bancaire le 25/05/N).

En juin N, il a paru que la région X constituait un site potentiellement intéressant. Des


démarches ont été entreprises avec les autorités du pays concerné pour l’obtention d’un
permis de prospection. Le 29/10/N, l’entité a obtenu pour 150 000 000F le droit de prospecter
une zone délimitée. Ce droit a été réglé le même jour par chèque bancaire. Le 15/03/N+1, la
faisabilité technique et la viabilité commerciale de l’extraction d’une ressource minérale ont
établies.

L’entité décide d’enregistrer les dépenses d’exploitation et d’évaluation des ressources


minérales après obtention des droits d’exploitation en immobilisations incorporelles.

Travail à faire : Comptabiliser cette opération.

 COUT D’EMPRUNT

12
23- Une entité a contracté le 1er mai N un emprunt remboursable in fine dans 5 ans pour la
construction d’un immeuble destiné à devenir son siège. Le montant de l’emprunt est de
120 000 000F au taux de 12%. La construction débute le 1er avril N pour s’achever le 15
novembre N+1. Le montant total de la construction s’élève à 120 000 000F. N’ayant pas pu
débloquer l’intégralité des fonds immédiatement, l’entité effectue du 1er mai N au 30
septembre N des placements temporaires de trésorerie générant les revenus financiers
s’élevant à 800 000F. La période de construction débute le 1er avril N et s’achève le 15
novembre N+1, soit 20 mois. L’emprunt est contracté un mois après le début des
constructions. Déterminé le coût de l’emprunt.

Travail à faire :

- Présenter le tableau d’amortissement de la créance de location


- Comptabilisation du contrat de location chez le bailleur

13

Vous aimerez peut-être aussi