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LES SIG

Marge Ventes de m/ses - cout HA des m/ses vendues (HA m/ses consommées) +
Commerciale (Frais accessoires sur HA m/ses +HA m/ses +  de stock de marchandise) (quote-part de résultat sur opérations faites en commun)
+ +
Production Production vendue + production stockée + production immobilisée Produits financiers (Intérêts perçus + RAP financières)
de L'exercice (Biens et Services) -
- Charges financières (charges d’intérêt+ DAP financière+ Charge nette
Consommation en provenance des tiers sur cession de VMP)
(HA matières premières +  stock matières premières + Autres HA et charges externe) =
= Résultat courant avant impôts
VALEUR AJOUTÈE +
Richesse créée par l'E par ses opérat° d'exploitat°. Représente le poids économique de l'E Résultat Produit exceptionnel= RAP exceptionnel+ PCEA+
Revenu à répartir = VA +- autres produits et charges d’exploitation +- produits et charges exceptionnel produit exceptionnel sur opération de gestion
hors exploitation + transfert de charges = Charges exceptionnels= DAP exceptionnel + Charge
La VA est distribué comme suit: Salariés, Autofinancement, Etat, créanciers, Actionnaires Produits exceptionnel sur opération de gestion+ VCEA
+ exceptionnels RMQ: plus ou moins-values sur cessions d’éléments
Subvention d’exploitation - d’actifs=
- Charges PCEA– VCEA (produit et charge exceptionnelle sur
Impôts, taxes et versements assimilés exceptionnels opération en K). Cette +ou- value est notifié à la fin du
- calcul du SIG : Elle Mesure le résultat des opérations
Charges de personnels (salaires + traitements + charges sociales) non courantes.
= -
EBE Participation des salariés
Ressource qu'obtient l'E du fait de ses opérations d'exploitation. Critère de performance -
industrielle et commerciale de l'E Impôt sur les bénéfices
+ =
Reprises et transferts de charges d'exploitations Résultat de l’exercice
-
Dotations aux amortissements et provisions (d’exploitation)
+
Autres produits
-
Autres charges
=
Résultat d’exploitation
Ressource nette (après reprise et DAP d’exploitation) dégagée par l’E. Evalue la
rentabilité économique de l’entreprise.
LA CAF
Définition La CAF est un surplus (flux) de trésorerie potentielle (Seuls sont pris en comptes les produits et charges encaissables et non les produits et charges
encaissés) générée par l’activité propre de l’E. La CAF exprime la capacité de l’entreprise à rémunérer les associés, à accroitre ou renouveler les
investissements, à rembourser les dettes financières et à mesurer l’indépendance financière de l’entreprise.
- Permet d’apprécier les possibilités d’autofinancement de l’entreprise.
- Détermine la capacité de remboursement de l’E. Plus la CAF est forte, plus l’endettement peut être élevé.
- Se calcule en déduisant les charges d’exploitations décaissables des produits de gestions encaissables.
- Limites : Sa mesure est toutefois très sujette à des fluctuations liées aux pratiques comptables et fiscales (provisions, étalement des plus-values) et ne
permet pas d’effectuer des comparaisons interentreprises significatives.
Calcul  Méthode indirecte
Résultat de l’exercice + DAP (exploitation, financière, exceptionnelle) – RAP () +VCEA (charge exceptionnelle sur opération en capital) – Quote-part des
subventions d’investissement – PCEA.
 Méthode Directe
Produit encaissable – Charge décaissable. On exclut les DAP et RAP d’exploitations, financières et exceptionnelles. On exclut les produits et charges
exceptionnelles sur opérations en capital.
Les retraitements :
Retraitement du personnel intérimaire : Retraitement de la CAF :
Le personnel intérimaire est normalement comptabilisé en charges externe. Le CAF retraité = CAF (pcg) + Dotations en crédit-bail car
retraitement consiste alors à : La dotation en crédit-bail a été ajouté au poste DAP d’exploitation (exclu du
- transférer la charge externe (comptabilisé en 61) en charge de personnel calcul de la CAF) et enlevé du poste consommation en provenance des tiers
(comptabilisé en 421). (Charge que l’on prend en compte dans le calcul de la CAF).
- Déduire le montant de la charge du personnel intérimaire du poste
consommation en provenance des tiers.
- on ajoute ce même montant au poste de charges du personnel. L’EBE
n’est pas modifié.
Retraitement du Crédit-bail

Le crédit-bail est une forme de crédit financé par les établissements de banque. Le crédit-bail consiste à louer un bien avec possibilité d’achat à la fin du contrat.
Il y a donc uniquement comptabilisation du loyer en charge externe qui apparaitra au compte de résultat et non au bilan contrairement à un emprunt. Le
retraitement consiste alors à :
- répartir la charge du loyer payé, en DAP et en charges d’intérêt)
- Déduire le montant du loyer du poste consommation en provenance des tiers (augmentation EBE et VA).
- Ajouter le montant des DAP au poste DAP d’exploitation.
- Ajouter les intérêts au poste charges financières.
Analyse fonctionnelle du bilan : Regrouper les postes du bilan selon leur fonction :

Emploi Stables : Ressources durables : Capitaux permanents + Dettes financières


Immobilisation incorporelle Capitaux permanents : Dettes financières :
+ Immobilisation corporelle Capitaux propres (capital +réserves +résultat) Emprunts obligataires convertibles -ICNE (intérêts courus non échus)
+ immobilisation financières -CSNA (en haut de l'actif) + Autres emprunts obligataires -Primes de Remboursement
+ valeur des biens financés + Amortissement et dépréciations de l’actif + Emprunts auprès des - ECA lies a des dettes financières (sur
par crédit-bail (total de la colonne) établissements de crédit emprunt)
+ Cumul amortissement du Crédit-Bail + Emprunts et dettes fi divers + ECP lies a des dettes financières
+ Provision Risque & Charges -CBC + Valeur nette du CB
ACE : DCE :
Stocks + Avances et acomptes verses + Créances d'exploitation (clients,...) + EENE Avances et acomptes reçus + Dettes fournisseurs + Dettes fiscales et sociales +
+Charges constatées d'avance + ECA lies aux créances d'exploitation Produits constates d'avance + ECP lies aux dettes d'exploitation - ECA lies aux
- ECP lies aux créances d'exploitation) dettes d'exploitation
ACHE : DCHE :
Autres créances (ou cr. diverses) + VMP liquidables en + de 3 mois Dettes sur immobilisation + Autres dettes (ou d. diverses) + Intérêts courus non
échus + dettes de l’IS (si renseigne)
TA : TP :
CSANV + Dispo + VMP (si liquidables en - de 3 mois) CBC + EENE
Analyse-Structure financière: Bilan fonctionnel permet de juger l’équilibre financier de l’E qui passe par le calcul du fond de roulement, du BFR et de la trésorerie nette
Comparaison BFR, FDR, Trésorerie : Calculs Règles orthodoxie financière
CAS 1 :  Le fond de roulement : Fdr = Ressources durables  Fdr > 0 : Les emplois stables
BFR+ Le FR est positif (ressources durables> Emplois stables) et est – Emplois stables= Actifs circulants bruts – Passifs doivent être financés par
FR+ assez élevé pour financer la totalité du BFR (positif) et circulants. des ressources durables.
T+ dégager une trésorerie positive.  Besoin en fond de roulement d’exploitation :  Fdr>=BFR : Le BFR doit en
CAS 2 : BFRE= ACE – DCE moyenne être financé par le
BFR+ FR+ Le FR est positif, mais son montant est inférieur à celui du  Besoin en fond de roulement hors exploitation : Fdr.
BFR. Par conséquent une partie du BFR est financée par des BFRHE= ACE-DCHE  Dettes financières
T- CBC. La trésorerie est donc négative.  Besoin en fond de roulement : BFR= BFRE+BFRHE <=Capitaux propres.
CAS 3 : (ou ACE+ACHE-DCE-DCHE)
Le fond de roulement est négatif. (ressources durable<Emploi  Trésorerie nette : TN= TA-TP= Fdr - BFR
FR- stable) et ne peut financer le BFR. Par conséquent, les CBC
T- financent une partie des actifs stables, la totalité du BFR et Définitions :
BFR+ les disponibilités (si il y’en a). La trésorerie est fortement
négative. Cette situation est préoccupante si elle persiste. - Le Fond de roulement (net global): C’est l’excèdent des ressources stables sur les
CAS 4 : emplois stables. Il représente la part des ressources durables qui concourt au financement
Le FR est positif. Le BFR est négatif, cad que les dettes à court de l’actif circulant. Il constitue une marge de sécurité.
FR+
T+ terme sont supérieurs au total stock + créances à court - Le Besoin en fond de roulement: Les opérations d’exploitation entrainent la formation
terme. L’E dispose d’un excèdent de liquidité qui permettent de besoin de financement représentés par les stocks et les créances clients et atténués par
BFR-
de disposer d’une trésorerie confortable. les dettes fournisseurs. La confrontation de ces besoins et de ces moyens de financement
CAS 5 : définit le besoin de financement induit par l’activité de l’E ou BFR. Le BFR est
Le FR est négatif ainsi que le BFR. L’entreprise dispose de généralement positif (l’exploitation dégage un besoin de financement net). Le BFR négatif
FR- ressources à court terme (Dettes à CT> Stock+ créances à CT) pour les entreprises de la grande distribution s’explique par le fait que les créances clients
qui financent une partie des emplois stables. Ces ressources à sont nulles, car les clients payent comptant, tandis que les dettes fournisseurs sont
BFR-
CT étant supérieures à l’insuffisance de FR, l’excédent importantes (obtention de long délais de paiement). Pour les entreprises de travaux
T+ alimente une trésorerie positive. Cette situation publics, cela s’explique par le montant important des avances et acomptes reçus à la
déséquilibrée doit être corrigée. commande.
CAS 6 : - La trésorerie : L’E dispose de moyens de financement à court terme qui constituent les
Le FR est largement négatif. Le BFR est également négatif ressources de trésorerie ou trésorerie passive (découverts bancaires et effets escomptés
BFR- (excédent de ressource à CT), mais pour un montant non échus). D’autre part, l’E génère des excédents monétaires, qui se répartissent en
moindre. Donc, une partie des emplois stable est financée emplois de trésorerie ou trésorerie active (disponibilité et VMP)
FR-
T- par des ressources à court terme et une autre par des CBC,
d’où une trésorerie négative
Le risque d’exploitation : correspond au risque qu’une baisse de l’activité (du CA) entraine une diminution du résultat d’exploitation.
Définitions : Analyse de l’endettement: Au regard du risque et de la capacité de remboursement.
 Le résultat d’exploitation : Plus la baisse du REX est importante ou amplifiée  Ratio autonomie financière: Dettes financière / capitaux propres. Doit être inférieur à 1.
plus le risque d’exploitation est grand. La baisse du REX se traduit pas une  Ratio capacité de remboursement: Dette financière / CAF. Doit être inférieur à 3 ou 4.
chute de la rentabilité économique (Re). Probabilité de ruines : Probabilité de perte de trésorerie
 Marge sur couts variables= Chiffre d’affaire – Couts variables = Chiffre
d’affaire * Taux de marge sur couts variables (≠ taux de couts variables). Méthode seuil de rentabilité Méthode avec REX
 REX = Marges sur couts variables – Couts fixes = (Taux de marge sur cout Calculer Probabilité que CA< SR : Probabilité que Rex < 0 :
variables * CA) – Couts fixes. 1-Calculer SR : SR= CF/ TDM 1-Calculer Espérance du REX : E(REX)
2- Calculer la probabilité recherchée : =E(CA*TDM-CF)=E(CA)*TDM-CF
𝐂𝐨𝐮𝐭𝐬 𝐟𝐢𝐱𝐞𝐬 𝐂𝐀− 𝐄𝐬𝐩é𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 (𝐂𝐀) 𝐒𝐑− 𝐄𝐬𝐩é𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 (𝐂𝐀)
- Seuil de rentabilité: 𝐒𝐑 = 𝐓𝐚𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐬 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 = P( 𝐄𝐜𝐚𝐫𝐭 𝐭𝐲𝐩𝐞 (𝐂𝐀) < 𝐄𝐜𝐚𝐫𝐭 𝐭𝐲𝐩𝐞 (𝐂𝐀) ) 2-Calculer Ecart-type du REX : δ(REX)
= δ(CA*TDM-CF) = δ(CA) * TDM
Soit u= Ca-E(CA)/δ et x= SR-E(CA)/ δ 3-Calculer la probabilité recherchée :
- Indice de sécurité : IS= MS/CA - Indice de Prélèvement : IP = CF/CA Donc : 𝐑𝐄𝐗− 𝐄 (𝐑𝐄𝐗) − 𝐄(𝐑𝐄𝐗)
P(CA<SR) = P (u < x); = P( 𝛅(𝐑𝐄𝐗) < 𝛅(𝐑𝐄𝐗) )
- Marge de sécurité : MS = CA – SR Si x est négatif on a P(CA<SR)= 1- P(u<x) = P (u < x): u=𝐑𝐄𝐗− 𝐄 (𝐑𝐄𝐗); x=− 𝐄(𝐑𝐄𝐗)
𝛅(𝐑𝐄𝐗) 𝛅(𝐑𝐄𝐗)

Evaluation du risque par le levier d’exploitation (noté e) : Le risque Si x est négatif :P(REX<0)= 1- P(u<x)
3-Chercher P(u) dans le tableau de loi
économique dépend de la sensibilité du résultat d’exploitation à une baisse 4-Chercher P(u) dans le tableau de loi
normale
du CA. Cette sensibilité se mesure par la variation du résultat d’exploitation normale
par rapport à celle du CA. Plus ce rapport est élevé, plus le risque économique
est grand. Voici les formules à connaitre : Analyse de la rentabilité :
∆𝐑𝐄𝐗(%) 𝐑𝐄𝐗𝟐−𝐑𝐄𝐗𝟏⁄
𝐑𝐄𝐗𝟏 𝑪𝑨 𝑪𝑨 𝟏 𝑴𝑪𝑽  La rentabilité économique (Re): Mesure l’efficacité des moyens mis en œuvres. Elle mesure
𝒆= = 𝐂𝐀𝟐−𝐂𝐀𝟏⁄ = = = =
∆𝐂𝐀(%) 𝐂𝐀𝟏 𝑪𝑨−𝑺𝑹 𝑴𝑺 𝑰𝑺 𝑹𝑬𝑿 les performances de l’exploitation et exprime l’aptitude des capitaux investis à engendrer
des ressources potentielles de trésorerie quelle que soit l’origine de ces capitaux. Elle
représente le rapport entre un résultat économique (le REX) et les moyens en capitaux ayant
Les ratios de rotations : Délai moyen de rotation permis de l’obtenir sans distinguer leur origine (Fonds propres ou dettes).
Délai rotation des (Stock moyens Marchandise ou MP * 360) / Re = REX / (Capitaux propres + Dettes financiéres)
Stock de M/se et MP Consommation de Marchandises vendues  La rentabilité financiére (Rf): Elle mesure la rentabilité des capitaux propres donc interresse
Délai règlement des [Créance Client TTC+ Effet escompté non échu* avant tous les actionnaires. Contrairement à la Re, la Rf tient compte du mode de
Clients 360]/CA TTC financement car le résultat comprend la déduction des charges financiéres.
Délai règlement Frs Dette frs*360 / Achats TTC Rf = Bénéfice obtenue (Résultat net comptable) / Capitaux propres engagés
Ex : Soit un investissement de 100 000 qui rapporte un REX de 12 000. Investissement est
financé pour moitié par un emprunt de 6%.
Re= 12 000 / 100 000 = 12 %. (L’associé gagne 12 centime par euros investi)
Rf= [12 000 – (50 000*0.06)]/ 100K- 50K= 18% (L’associé gagne 12 centime par euros investi)
Le tableau de financement :
Complété l’analyse du bilan en fournissant des informations qui n’y figurent pas: CAF, dividendes versés, acquisition d’immobilisations, souscriptions d’emprunts…
Il conduit à analyser la variation de la trésorerie en fonction de la  du fond de roulement et du BFR. Basé sur le pincipe: FRNG= BFR + TN, il se décompose en 2 parties :
Le tableau des emplois et ressources Le tableau de variation du fond de roulement net global
Emplois Ressources Besoin Dégagement Solde
Distributions Résultat de l’exercice N-1 CAF : EBE+ autres produits  actifs d’exploitation :
mise en -Réserves -Réserves légale - CA- CV d’exploitation-autres charges -Stock et encours
paiement report à nouveau -CF d’exploitation+ produits -Avances et acomptes versés
(Haut passif) -↗K incorporation réserve (=EBE) financiers encaissables-charges -Créance clts et compte rattaché
– DAP financières décaissables+  Dettes d’exploitation :
Acquisition ↗ IC - ↘Encours production - (=REX) produits exceptionnels
Immobilisation : ↘Avances et acomptes -Avances et acomptes recus
- IS encaissables-charges -Dettes frs et compte rattachés
-Corporelles (tableau immo) ou ↗ IC – (=RNE) exceptionnelles décaissables
cession immo-VB (actif bilan)  nette d’exploitation :
+ DAP -IS
-incorporelles ↗ II hors frais établissement  Autres débiteurs
(tableau immo) Cession PCEA sur opération en  Autres créditeurs
brute II/IC capital (Cdr) ou info comp  nette hors exploitation : X
Cession ou Remboursement des prêts -Besoin de l’exercice en
-financières ↗IF (tableau immo) ou VB – réduction accordés et des créances fond de roulement : (X<0)
Rbsmt d’emprunt recu (actif) IF immobilisés. -Dégagement net de fonds
Charge à Charge à répartir (bas de ↗ de Y compris prime émission de roulement dans l’exercice : (X>0)
répartir l’actif) - Amort charge à capital ou hors incorporation de -Variation disponibilités
répartir (Tableau amort) apports réserves et K non appelé. -Variation CBC et solde créditeur
Réduction des Hors réduction de capital par ↗ des Il s’agit des subventions  nette de trésorerie :
capitaux imputation de perte autres d’investissement. TOTAL : Variation fond de roulement
propres capitaux =Subvent° investissement net global ( ressource ou emploi net)
Remboursement Emprunt= I+New emprunt propres (au bilan) + QPSI (Cdr)
de dettes I-Rbst Emprunt ↗ =Emprunt+ Rbst Emprunt
financières effectuée dettes Effectué
= Rbsmt Rbsmt d’emprunt peut être financières Emprunt Hors CBC et
d’emprunt donné directement en info = Nouvel ICNE
effectué complémentaire emprunt
contracté
Total Total :
Variation fond de roulement net global Variation Fond de roulement net global
(Ressource nette) (emploi net)
Le tableau de flux de trésorerie à partir du résultat net
Résultat net Résultat de l’exercice (Passif) -Acquisition II ↗ des immo incorporels hors frais d’établissement (voir tableau des immo)
+ DAP (hors actif  + Total DAP (CDR) – Total Reprise (CDR) -Acquisition IC ↗ des IC - ↘Encours de production - ↘ Avances et acomptes (tableau des immo)*
circulant)  -  DAP Actif Circulant (bilan et Tab provision) -Acquisition IF ↗ Immobilisation financière (voir tableau des immo)
-Transfert de Voir charge à répartir (bilan) réparti en Transfert +Cession IC (II) (net d’impôt) : PCEA – IS/PV (calculé précédemment Dans plus-value de cession)
charge à répartir- de charge et amortissement (voir tableau des +Réduction IF Diminution des immo financiers (voir tableau immo)
Bilan amortissements). Déduire montant transfert. + créance et + Dettes sur immo (Passif) - créances sur immo (actif) (Si cette ligne n’apparait
-Quote-part  Calculer  Subvent° inv (au bilan); réparti dette d’immo pas à l’examen, ajouter la variation aux immo correspondantes).
subvention entre : Nouvelle subvention (augmentation) et Total : Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (FNTOI) (B) (valeurs brutes)
investissement QPSI (diminution). Déduire montant QPSI. *↘Encours de production et ↘ Avances et acomptes en valeur absolue
-Plus-value de  Produit cession K (au CDR) réparti entre: QPSI
cession net et PCEA (Produit cession sur opért° en K – QPSI)
-Dividend +Affectation Résultat net (N-1) en réserve ou en K
d’impôt  Plus-value= PCEA – VNC (opérat° en K) (au CDR) Résultat net N-1
versé +Affectations aux dividendes versés (ce qu’on veut)
 IS/PV= PV *1/3 PV/net IS= PV- IS/PV
-↗Frais Voir tableau variation des immo ou calculer + +Apport externe= ↗K +Affectat° RN (N-1) en réserve
établissement directement sur le bilan ↗ K (objectif à calculer) Réserves (calculé ci-dessus)
Total = MBA Capital +Incorporat° réserve en K +Incorporat° réserve en K
Stock net (N) – Stock net (N-1) (voir bilan) = Apport K = K (passif) + Primes Réserves= réserves légales + Autres réserves +
- Stock (net)
externe d’émission - CSNA Report à nouveau
-Créance + Avance et acomptes versés + créance client
exploitation +Autres créance exploitation + CCA -CSANV Bilan Actif circulant.
(NET) +ECA -ECP (rattaché aux créances exploitation) + Emprunt = Autres emprunts obligataires + Emprunts et dettes auprès des
Emission établissements de crédit + Emprunts et dettes financières diverses-CBC momentanés
+Dette +Avances et acomptes reçus +Dettes frs
emprunt ( dettes de trésorerie) - ICNE. (Dettes au passif du bilan)
exploitation +Dette fiscale, sociale + Autre dette exploitat°
(NET) +PCA -ECA +ECP (rattaché Dette exploitation) Emprunt= I+Nouveau emprunt (Augmentation) (info complémentaire ou à déduire)
- Autres +Créance diverse (Déduire créance immo inclus) I-Rbst Emprunt (Diminution)
créances liés à +VMP (si liquidité>3 mois) +ECA -ECP Prime de remboursement I+Prime de remboursement (augmentation) (bas actif)
l’activité (NET) I -Amortissement prime de remboursement (Diminution)
(créance hors exploitation) +Intérêts sur prêts
Emission emprunt= New Emprunts – AUGMENTATION inclus dans la  Prime de Rbsmt
+Autres dettes + Autres Dettes hors exploitation
- Emprunt= I +Nouveaux emprunts (Augmentation)
liés à l’activité +IS (impôt sur les bénéfices) +ECA -ECP
Rbsmt I -Rbst Emprunt (Diminution)
(Dettes hors exploitation) +Intérêts courus
Emprunt A Déduire à partir du montant du nouvel emprunt et de la Variation totale emprunt.
Total= BFR lié à l’activité
New Subvention Investissement reçu Information complémentaire (Augmentation subvention N)
Flux net de trésorerie généré par l’activité : FNTGA = MBA - BFR (A)
TOTAL : Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

Variation de trésorerie (A+B+C) :


+Trésorerie de fermeture Disponibilités (N-) + VMP(N) nette et liquidité< 3 mois – CBC momentanés (N)
-Trésorerie d’ouverture Disponibilités (N-1) + VMP (N-1) nette et liquidité< 3 mois – CBC momentanés (N-1)

Le tableau de flux de trésorerie à partir du résultat d’exploitation


Résultat exploit Résultat de l’exercice (CDR) -Acquisition II ↗ des immo incorporels hors frais d’établissement (voir tableau des immo)
+ DAP Exploitation  + Total DAP exploitation(CDR) – Total Reprise -Acquisition IC ↗ des IC - ↘Encours de production - ↘ Avances et acomptes (tableau des immo)*
Hors actif circulant exploitation(CDR) -Acquisition IF ↗ Immobilisation financière (voir tableau des immo)
 -  DAP Actif Circulant (bilan et Tab provision) +Cession IC (II) (net d’impôt) : PCEA – IS/PV (calculé précédemment Dans plus-value de cession)
-Transfert de Charge I + Transfert charge (on cherche) +Réduction IF Diminution des immo financiers (voir tableau immo)
charge à répartir- A répartir I - Amort charge à répartir + créance et + Dettes sur immo (Passif) - créances sur immo (actif) (Si cette ligne n’apparait
Bilan (bas de l’actif) (Tableau amort) dette d’immo pas à l’examen, ajouter la variation aux immo correspondantes).
Total = Résultat brut d’exploitation (RBE) Total : Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (FNTOI) (B) (valeurs brutes)
- Stock (net) Stock net (N) – Stock net (N-1) (voir bilan) *↘Encours de production et ↘ Avances et acomptes en valeur absolue
-Créance + Avance et acomptes versés + créance clt
-Dividend +Affectation Résultat net en réserve ou en K
exploitation +Autres créance exploitation + CCA Résultat net N-1
versé +Affectations aux dividendes versés (ce qu’on veut)
(NET) +ECA -ECP (rattaché aux créances exploitat°)
+ +Apport externe= ↗K +Affectat° RN (N-1) en réserve
+Dette +Avances et acomptes reçus +Dettes frs
↗ K (objectif à calculer) Réserves (calculé ci-dessus)
exploitation +Dette fiscale, sociale + Autre dette exploit
Capital +Incorporat° réserve en K -Incorporat° réserve en K
(NET) +PCA -ECA +ECP (rattaché Dette exploitat°) = Apport K = K (passif) + Primes Réserves= réserves légales + Autres réserves +
= Variation BFRE externe d’émission - CSNA Report à nouveau
Total = Flux net de trésorerie d’exploitation (FNTE)= RBE - BFRE
-CSANV Bilan Actif circulant.
-Frais financiers Charges financières (Cdr) – DAP financière (Cdr)
+ Emprunt = Autres emprunts obligataires + Emprunts et dettes auprès des
+Produit financier Produit financier (Cdr) – Reprises DAP (Cdr)
Emission établissements de crédit + Emprunts et dettes financières diverses-CBC momentanés
-IS (hors impôt sur = IS (Cdr) – IS (sur Plus-Value)
emprunt ( dettes de trésorerie) - ICNE. (Dettes au passif du bilan)
plus-value de  > Plus-value= PCEA(Cdr) – VNC (opérat° K Cdr)
cession) > IS/PV= PV *1/3 >IS/Cdr= Bas des charges Emission emprunt= New Emprunts – AUGMENTATION inclus dans la  Prime de Rbsmt
+ Résultat + Produit exceptionnel – Charge exceptionnelle Emprunt= I+Nouveau emprunt (augmentation) (info complémentaire ou à déduire)
exceptionnel Sur opération de Gestion I-Rbst Emprunt (diminution) (info comp ou à déduire comme ci-dessous)
-Autres - Participation des salariés Prime de remboursement I+Prime de remboursement (augmentation) (bas actif)
-↗Frais Voir tableau variation des immo ou calculer I -Amortissement prime de remboursement (diminution)
établissement directement sur le bilan - Emprunt= I +Nouveaux emprunts (Augmentation)
= Autres encaissements et décaissements liés à l’activité Rbsmt I -Rbst Emprunt (Diminution)
Emprunt A Déduire à partir du montant du nouvel emprunt et de la Variation totale emprunt.
- Autres créances +Créance diverse (Déduire créance immo inclue)
liés à l’activité New Subvention Investissement reçu Information complémentaire (Augmentation subvention N)
+VMP (si liquidité>3 mois) +ECA -ECP
(NET) TOTAL : Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement (C)
(créance hors exploitation) +Intérêts sur prêts
+Autres dettes + Autres Dettes hors exploitation
liés à l’activité +IS (impôt sur les bénéfices) +ECA -ECP Variation de trésorerie (A+B+C) :
(Dettes hors exploitation) +Intérêts courus +tréso fermeture Disponibilités (N-) + VMP(N) nette et liquidité< 3 mois – CBC momentanés (N)
= Variation BFR hors exploitation lié à l’activité -Trésorerie Disponibilités (N-1) + VMP (N-1) nette et liquidité< 3 mois
TOTAL= FNTGA= FNTE- Charge + Produits - BFRHE activité d’ouverture – CBC momentanés (N-1)
Le tableau de flux de trésorerie de la centrale des bilans (CDB) (Valeur brute)
CA HT et autres CA HT (v/tes m/ses + production vendue) -Cdr Invest exploitation Acquisit° II Hors frais établissement et R&D (actif) (↗T.immo)
produits + Subvention exploitation (Cdr) + Autres produits (Cdr) hors production + Acquisit° IC Hors↘ encours et avance et acompte (hors ↗et↘)
- Clt et autres créance clt + Avances et acomptes versés + autres immobilisée +Valeur origine C-B si contrat conclu en N – Prod immobilisée (Cdr)
créances d’exploit créances exploitations+ créances diverses d’exploit + +Acquisit° participat° et titres ↗Participat° (≠créance) +↗TIAP+↗Autres titres
(Valeurs brutes) EENE +CCA exploitation + ECA sur créance d’exploit° immobilisées immobilisés (≠créance immo) (Actif immo FI)
- ECP sur créance exploitation (Tout à l’actif) +Autres actifs ↗ Frais établissement + R&D ↗ (Actif immo incorporelle)
= Encaissement sur Produit d’exploitation immobilisés (hors +  créance rattachée à des participations (Actif immo financière)
Achats et autres HA m/ses, MP, et autres appro + Autres HA et charges charge à répartir) +↗ prêts (IF)+ ↗ autres IF – Réduct° financière (↘immo financière)
charges externe + Autres services extérieures (hors loyer annuel C-B) -↗Subvention investissement reçu Subvent° inv(N) - Subvent° inv(N-1) + QPSI N (Passif)
d’exploitation + Impôts et taxes+ Charge de personnel + Autres charges - -Dettes sur immo  Dettes sur immo (passif) (slmt dettes pas créances)
Compte de résultat Transfert charge exploitat° entre compte de charge. -Encaissement sur cession d’immo Produit exceptionnelle opérat en K (Cdr) (cession)
- Fournisseurs et  Dettes frs+ Avance et acomptes reçus AU - créance cession immo (Bas actif) – QPSI
autres dettes +dettes exploitat° fiscales et sociale PASSIF TOTAL= FLUX LIES A L’INVESTISSMENT (B)
d’exploitation +PCA -ECA dette exploit +ECP dette exploit
= Décaissement sur charge d’exploitation
↗OU↘ du capital Capital (passif) + Primes émission (passif) – CSNA (haut actif)
Encaissement – Décaissement= Flux trésorerie Exploitation
+Flux liés aux Produit financier hors reprise (Cdr) -créance CSANV  CSANV (bas de l’actif)
opérations hors –Charges financières hors intérêts et DAP (Cdr) = Flux liés au capital
exploitation +Produit exceptionnel sur opération de gestion (Cdr) + Nouveau Nouveau emprunt conclu en N = Soit information complémentaire Soit à
–Charges exceptionnelles sur opération de gestion (Cdr) emprunts calculer+ Valeur d’origine du C-B si contrat conclu en N (Passif)
Compte -créance hors exploitation liées à l’activité (sauf -Rbsmt Remboursement Emprunt N = Emprunt –Nouveau emprunt
De disponibilités, VMP, CSANV, Créance sur cession immo) (Bas emprunt + Montant DAP annuelle C-B (contrat peut être conclu en N ou non)
Résultat de l’actif) +Dettes hors exploitation liées à l’activité (sauf Emprunt = Autres emprunts obligataires + Emprunts et dettes auprès
dette immo, IS et participation) + ICNE (Bas du passif) des établissements de crédit + Emprunts et dettes financières diverses-
-Charges d’intérêts Intérêts et charges assimilés (charges financières Cdr) CBC momentanés ( dettes de trésorerie) - ICNE. (Dettes au passif du
+Intérêts sur C-B retraité (Loyer CB– (MT contrat/Durée)) bilan)
-Impôt sur IS (Cdr) = Variation des Emprunts
bénéfice décaissée - Dettes fiscale impôt sur bénéfice (Bas du Passif) +CBC CBC (N) – CBC (N-1) (Bas du passif)
-Participat salariés Participation des salariés (CdR) + Créance cédées EENE (N) – EENE (N-1)
-Distribution mise Résultat de l’exercice N-1 - Réserves - Réserves légale non échues
en paiement -report à nouveau (Haut passif) = Variation Trésorerie Passif
TOTAL = Flux DE TRESORERIE INTERNE (A) TOTAL= FLUX LIES AU FINANCEMENT (C)

trésorerie  disponibilité (actif) Dispo brutes (N) – Dispo brutes (N-1)


(A-B+C) : +VMP (actif) VMP Brutes (N) – VMP brutes (N-1)
Définitions :

-Le résultat brut d’exploitation (RBE): représente les ressources Commentaire Tableau de flux de trésorerie :
potentielles de trésorerie générées par les opérations Analyse du FTE :
d’exploitation(indépendamment des politiques Si Positif : Génére de la trésorerie. Marge de maneouvre possible en matiére de politique financiére :
d’amortissement et de financement). Il représente donc un Permet de verser des dividendes aux actionnaires, Rembourser les emprunts et financer au moins
flux de trésorerie potentielle issu des opérations d’exploitation partiellement ses investissements.
uniquement. Notion proche de l’EBE. Si Négatif: L’E est en phase de croissance, ce qui la conduit à avoir des décaissements d’exploitations
plus important que ses encaissements. Ceete situation ne peut durer sur le long terme.
-Le flux net de trésorerie d’exploitation : Représente le flux
de trésorerie réel issu des opérations d’exploitation au sens Analyse du BFRE :
strict. Notion proche de l’ETE. -Si BFRE augmente : augmentation et gonflement des stock, augmentation des créances
d’exploitations et baisse des dettes d’exploitation (hausse absorbe le RBE si résultat d’exploitation). Permet
-Le flux de trésorerie généré par l’activité : Représente le de financer les investissements.
flux de trésorerie réel issu de l’activité courante de l’entreprise. -Au niveau de l’investissement :
L’activité est une notion plus large que l’exploitation, dans la >Si Immo Corporelle ↗ -> Croissance interne
mesure où elle englobe aussi les produits et charges >Si Immo Financière ↗ -> Croissance externe
financiers, les produits et charges exceptionnels sur comparer le flux dégagé par l’activité et flux dégagé par l’investissement -> Expliquer la cause de la
opération de gestion, enfin l’IS et la participation des salariés. différence (dette fournisseur non encore réglée…)
-Si l’E investit alors que sa trésorerie est faible, elle consomme de la trésorerie au lieu d’en générer.
-Marge brut d’autofinancement (MBA) : Elimination du résultat Elle doit donc réussir à financer son investissement par du financement (externe si recours à l’emprunt et si
net de toutes les charges et produits sans incidences sur la l’emprunt ne couvre pas la totalité de l’investissement, elle a eu recours au concours bancaire)
trésorerie et non liés à l’activité (DAP, RAP, financement et -Si la trésorerie est d’un bon niveau, alors la trésorerie peut financer totalement ou partiellement (le
investissement). C’est uniquement un flux potentiel de trésorerie reste par de l’emprunt) l’investissement.
car elle ne tient pas compte des décalages de paiement et ne -Au niveau du Financement :
supprime les dotations et reprises sur l’actifs circulants (car -Nouveaux emprunts : Pour rembourser des anciens emprunts, financer des investissements par des
considérés comme des flux décaissables et encaissables). financements extérieurs.
Différent de la CAF car pour le calcul de la CAF, toutes les DAP et
RAP sont neutralisés et pour la MBA, ceux de l’actif circulant, -Au niveau de l’activité, - Variation du BFR lié à l’activité (
non. Ceci conduit alors à calculer la variation du BFR lié à -Cause Flux de trésorerie liée à l’activité : Augmentation/baisse du BFR hors exploitation
l’activité sur la base de valeurs nettes et non brutes. -Si BFR hors exploitation négatif -> BFR d’exploitation a fortement augmenté
Autres différences avec la CAF : impot sur les plus value ( net d’IS -Nouveaux emprunts : Pour rembourser des anciens emprunts, financer des investissements par des
dans l’OEC) et élimination des transfrts de charges ( charge à financements extérieurs
répartir ne figurant pas dans les flux liés aux investissements.) -Trésorerie : Subvention, emprunt, peuvent augmenter la trésorerie et les dettes peuvent la diminuer
En conclusion, la combinaison des flux de trésorerie des trois cycles aboutissent à une
augmentation/diminution de la trésorerie
La Valeur et le temps La valeur et le risque (rappel: VAR x = (E(x))^2 )
Taux d’intérêt annuel et proportionnel : Le taux communiqué lors d’une opération Tous les actifs financiers ne présentent pas le même degré de risque. Les actifs
financière est un taux annuel. Si le calcul doit être effectué sur des périodes mensuelles ou sans risque (obligations d’État) se caractérisent par une rentabilité certaine. Les
trimestrielles, un taux proportionnel devra être calculé actifs risqués (actions par exemple) sont caractérisés par une rentabilité
Ex: Taux annuel de 6%-> Taux mensuel proportionnelle= 6%*1/12=0.005% aléatoire. Plus le risque est élevé, plus le taux de rentabilité exigé par les
Rmq: 2 manières de calculer les intérêts: Calcul intérêt simple (intérêt calculé en 1 fois sur investisseurs est élevé. (une période peut être une année, un mois, trimestre..)
Mt placé) ou intérêt composé (chq fin de période, les intérêts sont rajoutés au K investi). La rentabilité d’une action : (C1-C0+D)/C0
C1 : Cours action année 1 ; C0 : Cours action aujourd’hui ; D : dividende perçu.
La valeur d’un capital aujourd’hui et à une date ultérieure n’est pas la même du fait que le Rmq: Rentabilité moyenne plsrs période= Rentabilité chq période / Total période.
temps doit être rémunéré. D’où la nécessité de procéder à des calculs financiers pour Mesure du risque : Par écart type (𝜎(𝑅𝑥)) et variance de la rentabilité (VAR(Rx)).
déterminer la valeur aujourd’hui d’un capital attaché à une date future (calcul Plus l’écart type (ou la variance) est élevé, plus le titre est risqué.
d’actualisation) et la valeur obtenue au terme d’une certaine durée de placement par un ∑ 𝑹𝒙𝟐
𝑽𝑨𝑹(𝑹𝒙) = − 𝑹𝒎𝒐𝒚 𝒙𝟐 𝝈(𝑹𝒙) = √𝑽𝑨𝑹(𝑹𝒙)
capital placé aujourd’hui (calcul de capitalisation). 𝒏
Rentabilité espérée (attendue) d’une action: Estimation rentabilité dans le futur
via des hypothèses sur les cours et les dividendes futurs (appréciés en fonction
La Capitalisation : Capitaliser consiste à calculer la valeur acquise par une somme, au taux
des perspectives futures).
d’intérêt t, au bout de n périodes. :
Prime de risque : supplément de rentabilité exigé d’un investissement risqué par
-Capitalisation placement unique: Placer Mt en N et calculer sa valeur les années suivantes.
rapport à la rentabilité d’un actif sans risque.
Cn = C * (1+t)n avec Cn = valeur capitalisée ; t= Taux intérêt de placement
Réduction du risque par la diversification : Combiner des titres de différents
n = Période de capitalisation
secteurs d’activité de façon à limiter l’écart type de la rentabilité du portefeuille.
-Capitalisation Placement constant : Placer un Mt constant à chaque fin de période
(𝟏+𝒕)𝒏 −𝟏 - Rentabilité espérée portefeuille composé de 2 actions:
𝑽𝒏 = 𝒂 ∗ avec n= Nb Mt constants versés Vn : Valeur fin période E(Rp) = p1 E(R1) + p2 E(R2) avec E(Rp): espérance // p1, p2: proportion titre
𝒕
t = Taux correspondant à la période retenue a = MT versé fin chq période -Variance et écart type de ce portefeuille si  des titres indépendantes :
VAR(Rp)= p12 VAR(R1) + p22 VAR(R2) ET σ(Rp) = √ VAR(Rp)
L’actualisation : Actualiser revient à déterminer la valeur aujourd’hui d’une somme ou d’une Décomposition du risque: Le risque global de l’action se décompose en 2 elmts :
suite de sommes dont on connait le montant à une date ultérieure. -Risque de marché: Dépend des facteurs globaux: taux intérêt, conjoncture
-Actualisation placement unique: Connaitre la valeur d’un seul Capital futur aujourd’hui économique… à l’origine des fluctuations de l’ensemble du marché.
C0 = Cn * (1+t)—n avec t: Taux actualisation ; C0 : Valeur actuelle K futur -Risque spécifique: Caractéristique propre à la Sté cotée avec attrait spéculatif.
Cn : Capital à percevoir en fin de période Estimation taux de rentabilité exigé avec modèle à deux facteurs : Rendement
-Actualisation placement constant : Connaitre Valeur actuelle suite de Mt futurs constants des titres sensible à 2 facteurs de risque ne pouvant être éliminé par diversificat°.
𝟏−(𝟏+𝒕)𝒏
𝑽𝟎 = 𝒂 ∗ avec V0: Valeur actuelle ; a= Mt versé chq fin de période -Le bêta (β): Coefficient qui mesure le risque (sensibilité) d’une action par
𝒕
n: nb de versements constants ; t: Taux actualisation rapport à un facteur de risque. Plus le bêta par rapport à un facteur de risque
Rmq: -Cette formule sert aussi pour le calcul de l’emprunt par annuité constante : donné est élevé, plus le risque supporté par l’action est important.
a = annuité constante ; t= taux intérêt emprunt, V0= Mt emprunt ; n= durée de l’emprunt -Rentabilité espérée: E(R)= RF + β1[E(R1) − RF] + β2[E(R2) − RF] (F1: facteur 1)
-Actualisation sur longue durée: Ex-> HA action dont le propriétaire souhaite que le RF: Taux sans risque; β: Bêta Act°; E(R1): Rentabilité espérée β=1 pr F1 et 0 pr F2
dividende reste constant sur une longue durée: V0= d/t -> d=Mt dividende / t: Taux intérêt Le MEDAF: Permet de trouver le taux de rentabilité exigé d’un actif risqué à partir
Taux de rendement actuariel t (taux annuel) d’un placement: Gain obtenu pendant la du taux sans risque (Rf) d’un actif sans risque:
durée de ce placement. Il suffit de rechercher t dans la formule d’actualisation -Rentabilité espérée : E(R)= RF + β[E(RM) − RF] avec [E(RM) − RF]: Prime de
risque (rentabilité du marché- Rentabilité actif sans risque.)
Le marché financier
Le marché financier contribue à faciliter la circulation des capitaux, à financer le développement Le marché efficient :
des entreprises cotées à permettre le regroupement et l’évaluation de ces sociétés. Un marché est efficient si les conditions suivantes sont réunies : rationalité
des opérateurs, libre circulation des informations, réaction instantanée des
En France les marchés boursier sont gérés par une entreprise de marché Euronext-Paris qui opérateurs, gratuité de l'information, absence de coûts de transaction et
appartient au groupe boursier NYSE Euronext. d'impôts, atomicité des opérateurs, liquidité. Si les anticipations des
investisseurs sont rationnelles, les prix reflètent à tout moment la
L’AMF: Chargé de surveiller le bon fonctionnement des marchés, d’assurer une information meilleure estimation possible de la vraie valeur de l'actif, dite « valeur
de qualité et d’appliquer des sanctions si nécessaires.
fondamentale ».
Toutefois, la rationalité des investisseurs et l'arbitrage sont remis en cause
Il existe deux types de marchés financiers :
au travers d'études qui montrent l'existence de phénomènes inefficients
-Marchés au comptant : marché des obligations et des actions sur lesquels se négocient les Titres
qualifiés d'« anomalies boursières » (effets calendaires, effets de taille,
-Marchés dérivés : sr lequel se négocient les instruments financiers dérivés.
effets météorologiques, bulles spéculatives et krach boursier).
Le marché des obligations : Les obligations sont cotées en % du nominal et sans le coupon couru.
Les indices français et européens déterminés et calculés permettent de
Leur cours varie inversement au taux d’intérêt.
suivre l’évolution d’un mâché plus ou moins large d’actions
Prix HA obligation = Valeur cotée + Coupon d’intérêt couru.
(CAC 40, SBF 80..).
Les marchés d’actions : Les actions sont cotées en 3 compartiments : Eurolist (seul marché
réglementé), Alternext et le marché libre. Les actions sont caractérisés et jugés par : son cours, son
PER, sa volatilité, sa liquidité et son rendement.

Cours de l’action : Résulte à un instant donné de l’offre et la demande sur le marché financier.

PER : Mesure le nb d’années de bénéfices contenus dans le cours de l’action. Il permet de repérer
les actions surcotés (vendre), sous-cotées (acheter) et de prendre les décisions d’HA et v/te qui
s’imposent. PER = Cours de l’action / Bénéfice net par action

Volatilité : Mesure l’amplitude des variations de cours d’une action (marché d’actions un autre
instrument financier). Indication du risque associé au titre. (Calcul = écart-type rentabilité cf.)

Liquidité : Une action est liquide lorsque le volume des transactions quotidiennes relatives à cette
action est tel qu’un ordre peut être exécuté rapidement et sans modification de cours.
Un faible volume de transaction peut se traduire par des écarts de cours importants nuisible à une
bonne visibilité du marché.

Rendement : Calculé sur la base du dernier dividende distribué. Rendement = Dividende / cours
Besoin en fond de roulement Ex: Sté répartit ses V/tes comme suit: 70% en France et 30% à l’export
Le besoin en fond de roulement varie constamment en fonction du niveau des stocks, des créances Données compte de résultat Délai moyen observé dans l’E
et des dettes d’exploitation. Il est impossible de connaitre toutes les valeurs, on évalue donc son CA HT: 2 120 Stock MP: 75 jours
niveau moyen: Le BFR normatif calculé selon un CAHT donné. Le BFR normatif permet alors de HA matières premières: 600 Stocks produit fini: 40 jours
déterminer le Mt du fond de roulement (qualifié de normatif). C’est un outil de gestion conso de matières: 720,8 Cycle de production: 15 jours
Calcul du BFR normatif : Le Mt moyen de chq poste du bilan (P) est exprimé en jours de CAHT. coût production encours: 1261,4 Clt France : 60 Jours
Chq poste intervenant dans le calcul du BFR peut s’exprimer comme le produit de deux facteurs : coût production fabriquée:1684 Clt Export : 90 jours
 Le temps d’écoulement moyen du poste (TE) : Durée moyenne de détention avant utilisation coût production vendue: 1,802 Frs MP: 60 jours
(pour stocks) et durée moyenne de crédit accordé ou obtenu (pour créance client et dettes). Plus Autres charges externes: 306, 34 Frs autre charge externe:
la durée d’écoulement est grande, plus le niveau moyen du poste est important. 30% réglé comptant/ 70% à 30J
TE= (P*360) / Flux annuel du poste. TVA réglé le 21 du mois suivant. Taux TVA 20%. Evaluer le BFR normatif:
 Coefficient de structure (CS): Poids du poste par rapport au CAHT. CS= Flux annuel du poste/ Jours de CA HT
CAHT Pour un CA donné, plus un % important de clients bénéficie d’un crédit, plus le poids du TE CS Emploi Ressource
poste client par rapport au CAHT (le CS) sera élevé. BFR normatif = TE* CS Pour chacun des postes
Stock MP 720 800/2 120
d’actifs et de passif. Chaque poste d’actif et de passifs est ensuite additionné 75 25,5
=0,34
Poste TE théorique (temps/délai moyen) CS théorique
Stocks 15 1261.4/2 120 8,92
Stock MP Stock MP*360/ Consommation MP [HA MP + Stock MP]/ CAHT d’encours =0,595
Stock M/se Stock Marchandise*360 /Conso de Cout HA de marchandises vendues / Stocks de 40 1802/2120 34
M/ses vendues CA HT produits finis =0,85
Stock encours Stock encours*360/ Cout de Cout de production des encours / Clients France 70%*1.2 50,40
production des encours CA HT 60
=0,84
Stock produit Stock produit fini* 360 / Cout de Cout de production des produits Clients Export 90 0,3 27
fini production produit fini vendus* / CA HT
TVA 36 [(720.8+306.34)*0.2]/2 120 3,49
Créance Client [CC TTC+ Effet escompté non échu* -V/te Fr: %V/te Fr* (1 + taux TVA) déductible =0,0969
360]/CA TTC -Export: % exportation
FRS (matières [720 800*1.2]/2 120
TVA déductible 15+T (Ex: Pmt 21 mois suivant= 36J) Taux TVA* HA déductibles / CAHT 60 24,48
premières) =0,408
Frs m/se ou MP Dette frs*360 / Achats TTC Achats TTC / CAHT FRS (charges [306.34*1.2]/2 120
Salaire 15+T (Pmt 3 du mois suivant= 15+3J) Salaire net annuel / CAHT 211 3,64
externes) =0,1734
TVA collecté 15 + T jours -V/te Fr: %V/te Fr* Taux TVA TVA collectée 362 70%* 0.2= 0,14 5,04
-Export: (1 - %export)*Taux TVA TOTAL 149,31 33,16
Cotisation 15+T jours Charge sociale annuel / CAHT BFR normatif = 116,152 jours de CA HT
Le BFR normatif permet de prévoir le BFR d’exploitation futur en fonction du CA prévisionnel : 1
TE FRS charge externe= 30%*0 + 70%*30= 21 jours
BFRE = [CA prévisionnel/360]* BFR exprimé en jours de CA HT 2
TE TVA collecté= 15 + 21= 36 jours
*1-marge sur cout de production =
* conso en provenance des tiers + Cout MP consommés+ Salaires bruts de production+ Cotisations patronales+ dépenses d’exploitation+ impôt et taxes sur salaires
Intérêt et limite BFR normatif : Repérer les postes importants du BFRE sur lesquels les dirigeants pourront agir. Mesure l’incidence sur le BFRE d’une modificat° du TE ou CS.
Permet de déduire à partir d’une prévision du CAHT, le BFRE correspondant, de simuler les effets d’une modification des délais et d’effectuer des comparaisons par rapport au
BFR moyen du secteur d’activité. Modèle repose sur des hypothèses simplificatrices (durée moyenne, CA HT régulièrement réparti) et inadapté pr E aux activités saisonnières.
Projets d’investissement : Les Flux net de trésorerie :
L’investissement est une dépense dont l’objectif est d’obtenir des gains futurs Ex: L’investissement concerne un terrain de 90 000 euros, un local de 140 000
d’un montant supérieur, créant ainsi de la valeur. L’avenir de l’entreprise amortissable en linéaire sur 20 ans et un matériel de 70 000 euros amortissable en
dépend de la réussite financière de ses investissements. Elle doit donc s’assurer linéaire sur 4 ans. Le CAHT est estimé à 240 000 euros la première année et sera en
de la rentabilité des projets avant de les réaliser. Pour effectuer les calculs progression de 2% par an. Le taux de charges variables est de 40% du CAHT. Les frais
nécessaires, elle a besoin d’un certain nombre d’informations en grande partie fixes annuels hors DAP sont 30 000 HT. La valeur résiduelle nette d’IS est de 200 000
prévisionnelles : le capital investi, durée du projet (amort) , flux net attendus et euros. Le BFRE est de 60 jours du CAHT. Durée de vie du projet= 4 ans
valeur résiduelle. Calculer les flux net de trésorerie générés par le projet.
Capital investi (I) : Dépense que doit supporter l’entreprise pour réaliser le 1ere étape : Calcul de la CAF d’exploitation
projet. I= Prix HA immo (HT) + Frais de transports HT + variation BFRE. CAF exploitation Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
Ex: Sté construit un bâtiment. CAHT devrait passer de 12M à 18M. Dépense Chiffre d’affaire 240 000 240K*1.02= 244800 249 696 254 690
immo: 1.5M; BFRE estimé à 1 mois de CAHT. ↗BFRE= (18-12)*1/12= 500K. -Charges variables (40%) - 96 000 -97 220 -99 878 -101 876
Capital investi (I)= 1.5M + BFRE= 1.5M+ 500K= 200 000. -Charges fixes - 30 000 - 30 000 - 30 000 - 30 000
Valeur résiduelle : Correspond le +souvent à une plus-value. Elle doit être = EBE = 114 000 = 116 880 =119 818 = 122 814
ajoutée nette d’IS au dernier flux net de trésorerie. -DAP* -24 500 -24 500 -24 500 -24 500
Flux net de trésorerie: Flux évalué de manière prévisionnelle sur plusieurs = REX =89 500 = 92 380 = 95 318 = 98 314
années. FNT= Recettes dues au projet – Dépenses imputables au projet. -IS (33.1/3 %) -29 833 -30 793 -31 773 -32 771
Les flux doivent être calculés après impôt. L’IS seul est ensuite imputable au = RNE =59 667 = 61 587 = 63 545 = 65 543
projet. L’objectif est de calculer la rentabilité économique du projet. Calcul en 2 +DAP +24 500 +24 500 +24 500 + 24 500
étapes : CAF exploitation et FNT à partir de la CAF d’exploitat°. = CAF 84 167 86 087 87 045 90 043
 Calcul CAF exploitation: CA- CV- CF (EBE)– DAP (=REX) – IS (=RNE)+ DAP. *DAP= 140 000/20 + 70 000/4 = 24 500
Rmq: CAFE= CAHT– Charge décaissable (y compris IS)= CAHT- (Charge - Dotation) 2eme étape: Calculer la Variation du BFRE
=Résultat net (CAHT – charges) + dotations.
An BFRE Variation BFRE
 Calcul final FNT: FNT = CAF exploitation - BFRE (+ Valeur résiduelle +
Fin N 240 000* 60/ 360 = 40 000 40 000
Récupération BFRE en fin de projet).
Fin N+1 244 800* 60/360= 40 800 40 800 – 40 000 = 800
Cout du capital: Rentabilité au moins égal au cout moyen de financement
Fin N+2 249 696* 60/360= 41 616 41 616 – 40 800= 816
Moyenne arithmétique pondérée des couts des ≠ financements auxquels l’E fait
Fin N+3 254 690* 60/360= 42 448 42 448- 41 616= 832
appel. CMPC = D/ (KP+D) * Couts des dettes + KP/ (KP+D)* Couts des KP
3éme étape : Calcul des FNT (Valeur résiduelle= valeur revente – valeur revente*1/3)
D: Mt dettes financières ; Kp: Mt Capitaux propres
Cout des dettes: Taux t’intérêt net d’IS = Charges d’intérêts* (1- 33.33%) Eléments Début N+1 Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
Cout KP: D / Cours de l’action avec D, dividende constant et perpétuel. Si D -Investissement -300 000
croissant selon un taux de croissance constant g -> Cout KP= (D/Cours) + g. CAF 84 167 86 087 87 045 90 043
RMQ : le cout du capital est Le taux d’actualisation des FNT futurs. C’est donc le -Variation BFRE - 40 000 -800 -816 -832
cout des financements nécessaires à la réalisation du capital compte tenu de + Valeur résiduelle +200 000
son risque. +Récupération BFRE + 42 448
FNT -340 000 83 367 85 271 87213 332 491
Critère de sélection des projets d’investissements et les différents modes d’investissement :
Il existe différents outils d’aide à la décision lorsque l’E veut déterminer avec précision les états futurs du projet. Pour comparer les FNT futurs avec un investissement actuel, il
faut les actualiser. La méthode consistant à calculer cette différence est la VAN.
La valeur actuelle nette-VAN: Excédent des flux actualisés par rapport au montant investi. La VAN Permet de comparer différents projets à condition qu’ils aient le même Mt
d’invest et la même durée. Si la VAN est positive, le projet est rentable.
VAN= - I0 + FNT1 / (1+r)1+…+ FNTk / (1+r)k avec
I0: Valeur investissement en T0 ; FNTk: Flux net de trésorerie fin année k;
r: Taux actualisation à appliquer au projet (=cout du capital). (Si on ne nous donne pas directement les flux de trésorerie, il faut les calculer comme vu précédemment)
L’indice de profitabilité (IP) : permet de comparer différents projets à conditions qu’ils aient la même durée (peuvent avoir un investissement différent). Préférer d’office un
projet dont la VAN est la plus importante n’a pas forcément de sens si l’investissement initial de ce projet est également plus important. Dans un tel cas, il est préférable de
calculer l’IP égal au rapport entre la valeur des FNT actualisés et le montant investi soit: IP= [ FNT1 / (1+r)1 +…+ FNTk / (1+r)k ] / I0. // IP = 1+ (VAN/ I0) en valeur absolue//
RMQ : Pour comparer deux projets présentant le même risque mais de durée différente, il suffit de comparer les 2 projets sur la période du plus petit multiple commun. (projets
de 4 et 5 ans seront évalués sur 20 ans). Le projet est rentable si IP > 1.
Le taux interne de rentabilité-TIR: Le TIR est le taux d’actualisation r vu précédemment tel que la VAN est nulle (ou l’IP=1) CAD tel que -I0 + FNT1 / (1+r)1 +…+ FNTk / (1+r)k= 0.
r correspond au taux de rentabilité minimum exigé par les investisseurs compte tenu du risque du projet. Le TIR est le taux offert par le marché pour le même niveau de risque. Le
projet est donc intéressant s’il offre un taux de rentabilité supérieur. Cette technique présente l’avantage de pouvoir comparer directement, le taux de rentabilité du projet avec
ce qu’offre le marché financier. RMQ : le critère VAN est préféré au TIR car le TIR suppose que les recettes sont réinvesties sur le marché financier ce qui est peu probable.

TIR et VAN global : Sont adaptés lorsqu’il faut faire un choix entre différents projets même si les montants investis sont différents ou que la durée des projets diffère. Le TIR
suppose que les FNT soient réinvestis au même taux que celui du TIR d’où la préférence pour la VAN. Mais pour résoudre cette divergence, il faut calculer la VAN et le TIR en
fixant un taux plausible de réinvestissement des FNT. Exemple: Soit deux projets d’investissement: Sans taux choisi (gauche) et taux réinvestissement 8%(droite)
FNT Invest An 1 2 3 4 5 FNT 1 2 3 4 5 ∑FNT Si on actualise au taux de 10%, la valeur de ces FNT
initial capitalisés à 8% on obtient :
A -100 80 40 10 5 2 A 108.8 50.4 11.66 5.4 2 178.29 VANG(A)= -100+ [178.29/(1.1^5)] = 10.705
B -100 2 5 10 80 100 B 2.72 6.30 11.66 86.4 100 207.08 VANG(B)= -100+ [207.08/ (1.1^5)] = 28.58
VAN(A)= 17.9 et B= 30.2; TIR(A)= 22.8% et B=17% TIRG (A) = r tel que (178.29/ (1+r)^5)-100=0 -> r= 12.26% On voit bien que Le défaut du TIR précédemment
Projet A retenu Projet B retenu TIRG (B) = r tel que (207.08/ (1+r)^5)-100=0 -> r= 15.67% constaté est corrigé.

RMQ : Cette méthode permet également de comparer des projets d’investissements qui n’auraient pas la même durée. Dans ce cas, si en plus les projets comparés n’ont pas le
même investissement de départ, il faut calculer l’IPG. même principe que pour l’IP mais il faut calculés les FNT réinvestis avant.
Le délai de récupération : Mesure le temps necessaire pour récupérer l’investissement initial grace aux flux dégagés par le projet. Il mesure la liquidité du projet
independamment de sa rentabilité. Il se calcule à partir des flux de trésorerie cumulé dans le temps :
Ex :
Année 0 1 2 3 4 L’investissement initial est récupéré entre la 2eme et la 3 eme année : Délai récupération
Flux -100 40 45 50 60 = Nb années min+ [(investissement initial– Cumul de flux min) / (Cumul Flux max – Cumul flux min)]
Flux cumulés 40 85 135 195 = 2 + [ (100-85) / (135-85) ] = 2.3 soit 2 ans et 4 mois. RMQ: Invest initial en valeur absolue.
La politique de financement :
L’entreprise peut recourir à différents modes de financements dont le cout Exemple Cout de financement du crédit-bail : Souscription en N contrat de crédit-bail sur 4
varie en fonct° de leur origine et du risque supporté par les bailleurs de fonds. ans pour un bien de 150 000€ amorti sur 6 ans. Dépôt de garantie de 10 000 versé à la
Autofinancement : trésorerie générée par l’activité de l’E (y compris cession souscription. Les redevances annuelles sont de 34200 et sont versés en début de période.
d’immo…).Part de la CAF qui n’est pas distribuée. Pour les actionnaires, il s’agit Option d’achat prévue en fin de contrat pour 30 000. E exploite le matériel jusqu’à terme.
d’un arbitrage entre les revenus distribués et l’augmentation de la valeur de l’E. IS= 1/3
L’autofinancement favorise et augmente l’indépendance financière de l’E et ne Eléments Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4 Fin N+5
génère aucune obligation de décaissement mais suppose une rentabilité Bien 150 000
suffisante. -Dépôt - 10 000 +10 000
Augmentation de capital en numéraire : ↗K augmente la garantie des tiers et garanti
ne génère aucun remboursement ultérieur. Mais elle suppose la capacité des - Redevance - 34 200 -34 200 -34200 -34200
actionnaires à recapitaliser et peut provoquer des effets de dilution du capital +Eco IS sur *1/3= 11 400 11 400 11 400
et une perte de contrôle de la sté en cas de nouveaux actionnaires. Ce loyer 11 400
financement est couteux (Frais ↗K et dividendes à verser. -Perte Eco -8333 -8333 -8333 -8333 -8333 -8333
Emprunt : Le recours à l’emprunt dépend de la capacité de remboursement de IS DAP
l’Entreprise, de sa capacité d’endettement et du risque encouru par les immo1
préteurs. Il permet de bénéficier de l’effet de levier si le taux de l’emprunt -Option HA -30 000
n’excède pas celui de la rentabilité économique. Il est couteux en raison des + Eco IS DAP + 5 000 + 5000
remboursements d’emprunts et des frais financiers. Il réduit la rentabilité de l’E option HA2
ainsi que son autonomie financière. Total 105 800 -31 133 -31 133 -31 133 -16 933 -3 333 -3 333
Crédit-Bail: Le C-B permet de supprimer tout ou partie des décaissements 1
150 000/6 * 1/3= 8333 2
Durée résiduelle= 6 – 4 = 2 ans ; 30000*1/2*1/3= 5000
initiaux et de ne pas obérer la capacité d’endettement de l’entreprise. Il met le Cout du crédit-bail (t): 105 800 – 31 133 (1+t)^-1 + … + - 3333 (1+t)^-6 = 0 -> t= 4.8%.
locataire à l’abri des risques et des incertitudes liés à l’obsolescence des biens
et aux opérations de revente des biens. Onéreux et diminue la rentabilité de l’E
Exemple cout de financement d’un emprunt: Contracter un emprunt de 40 000 euros remboursable au taux d’intérêt annuel de 5% sur 5 ans par amort constant.
Tableau remboursement de l’emprunt : Amort= 40 000/5= 8 000 Tableau des FNT liés au financement par emprunt :
An Capital début Intérêts Amortissement Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
1 40 000 2 000 8 000 Valeur origine +40 000
2 32 000 1 600 8 000 -Intérêts -2000 -1600 -1200 -800 -400
3 24 000 1 200 8 000 +Eco IS intérêts +667 +533 +400 +267 +133
4 16 000 800 8 000 -Amort Emprunt -8000 -8000 -8000 -8000 -8000
5 8 000 400 8 000 FNT liés au +40 000 -9333 -9067 -8800 -8533 -8267
Intérêt = Capital début * Taux intérêt financement :
Cout actuariel de l’emprunt (t): 40 000 – 9333 (1+t)-1-9067 (1+t)-2+…+ - 8267(1+t)-5= 0 -> t= 3.33%
Autre méthode : 5%* (1- 1/3) = 3.33%
Rappel Remboursement de l’Emprunt :
In FINE Amortissement constant Annuité constante
Emprunt effectué en N de 300 000€ au Emprunt effectué en N de 300000 au taux de 5%, 𝒊
𝒂=𝑪∗
𝟏 − (𝟏 + 𝒊)^(−𝒏)
taux de 5% remboursé In Fine en n+5 remboursé par amortissement constant sur 5 ans :
Emprunt effectué en N de 300000 au taux de 5% remboursable par annuité
Intérêt à payer/an : 300 000* 5%= 15K Emprunt à rembourser/an en 5 ans : 300K/5 = 60K 𝟎.𝟎𝟓
L’emprunt est remboursé en une seule Annuité N: 60 000 +300 000*5%; constante. Annuité cste= 𝟑𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝟏−(𝟏+𝟎.𝟎𝟓)^(−𝟓)=69292.44
fois en N+5 Annuité N+1: 60 000 +240 000*5% N : >Intérêt= 300000*5%=15000 >Emprunt =69292.44-15000=54292.44
N+1: >Intérêt= (300 000-54292.44)*5%=12285.38
>Emprunt= 69292.44-12285.38= 57007.06
Le plan de financement :

Objectifs: Document prévisionnel intégrant l’ensemble des flux financiers impactant la trésorerie. Il confronte les investissements aux ressources financières disponibles et
permet de vérifier si l’équilibre de la trésorerie sera assuré. Dans le cas contraire, des moyens de financement supplémentaires seront mis en place et leur impact sur les emplois
sera pris en compte (dividendes, charges d’intérêts et remboursement d’emprunt). Il sert à vérifier que la politique financière est bien adaptée aux besoins de l’Entreprise afin
d’éviter le recours aux découverts bancaires. Il permet aussi de déterminer la politique de dividendes. Il constitue un outil de communication externe, il est utile pour négocier les
emprunts auprès des préteurs ou pour lever des capitaux auprès de nouveaux actionnaire (↗K).
Le tableau se présente comme suit :
Début N+1 N+1 N+2 N+3
Ressource :
CAF CA- CV- CF (EBE) – DAP (=REX)– IS (=RNE) + DAP
Prix de cession MT net d’impôt sur le résultat de cession
Subvention invest Subvention perçue au titre de l’exercice concernée
Dette Emprunt Emprunt effectué. Constat juste à la date de souscription
↗ Capital Emplact nécessaire pour le rééquilibrage d’un plan de financement non avantageux. Impact rbst, intérêt, dividende
Dette nécessaire
TOTAL
Emplois :
Dépôt garanti
Investissement Investissement en immo pour leur montant HT si TVA ded
 BFRE Début N+1: BFRE N+1 N+1->3: BFRE (Fin-début exercice)
BFRE = [CA prévisionnel/360]* BFR en jours de CA HT
Dividendes Mt Dividendes distribués au cours de l’exercice
Rbsmt dette Mt K remboursé sur emprunt (amort emprunt)(≠ annuité)
Intérêts (net IS) Mt Intérêt sur emprunt versé net d’IS (i net IS= i – 33.1/3%)
TOTAL
Ressource-Emploi

Trésorerie Début n+1: Trésorerie initiale


Ouverture N+1 à N+3: Trésorerie fermeture de l’année précédente
Trésorerie = Ressource – Emploi + trésorerie initial
Fermeture
Gestion de la trésorerie

Le budget de trésorerie permet de vérifier que le fond de roulement couvre le BFR. Les moyens de financements à court terme :
Particulièrement important pour les activités saisonnières ou les flux de trésorerie
peuvent varier d’n mois à l’autre. Comme le plan de financement, il est établi puis - Le découvert bancaire : L’Entreprise obtient de sa banque le droit d’avoir un solde
ensuite équilibré. Le tableau de trésorerie se présente comme suit : débiteur avec un montant maximum appelé « plafond de découvert ».
Elément Janvier Février …. Décembre
Encaissement :  Cout du découvert: Se compose des intérêts et d’une commission. (+1j de bq)
Créance sur client Mt intérêt= C*n* t /360 -> C: Mt découvert; n: Nb jours de découvert; t: Taux intérêt (%)
Vente Janvier (comptant ou différé) TTC Commission= 0.05%* Mt du plus fort découvert. Agios= intérêt + commission
Vente Février… TTC (*1.2)  Calcul du taux d’intérêt réel: Il est nécessaire de calculer le taux réel d’intérêt qui est
Vente Décembre TTC imposé car le nombre réel de jours est de 365 et la commission vient augmenter le cout
Nouvel emprunt dû. Soit I, taux intérêt réel
Subvention Calcul de I -> On a (C*n* I)/365 = Agios-> I= Agios*365 / C*n.
Cession d’immo TTC (*1.2) Si plusieurs découverts on a N = C1n1+C2n2… -> Mt intérêt= N*t /360 et I= Agios*365/ N
TOTAL Encaissement Non réél réél
Décaissement :
- La remise à l’escompte des effets de commerce: L’E se refinance auprès de sa banque
Dettes fournisseur
en remettant à l’escompte des effets de commerce qu’elle a reçu de ses clients. Elle
Achat Janvier
encaisse la valeur nominale des effets minorés des commissions et agios précomptés.
Achat Février…
Achat Décembre
 Cout Remise à l’escompte: Intérêt+ commission+ Endos (intérêt supplémentaire)
Salaire et charges sociales
Agio= Mt effet escompté* Nb jour /360*Taux (escompte+ endos) +Commission Fixe
Autres charges de production Nb jours: Nb de jours entre remise à l’escompte (négociation) et l’échéance : De ce fait,
Charges de distribution la banque applique un jour de banque (+1j). (min jours échéance= 10)
Règlement TVA- TVA du 01/N dû en 02/N Montant final de l’escompte= Montant escompte – Agio
Autres impôts et taxes  Calcul du Taux réel: Il est nécessaire de calculer le taux réel imposé car nombre réel
Remboursement d’emprunt de jours= 365, les commissions et le taux d’endos viennent augmenter le cout dû. Ici, le
Frais financiers nombre de jours réels est le nb de jours entre la date d’encaissement et l’échéance. La
Dividendes Bq applique ici des jours de valeurs : Soit I, le taux réel du cout de la remise à l’escompte
Impôt sur sociétés Calcul de I -> Mt final de l’escompte* Nb de jours réels/365* I = Mt Agios
TOTAL Décaissement I= (Mt agio Total* 365) / Somme (Mt final de l’escompte* Nb de jours réels)
Encaissement – Décaissement :  Calcul du taux moyens du cout :
Trésorerie début du mois Taux moyen = Somme (Mt agio*365) / Somme (Mt final escompte * Nb de jours réels)
Trésorerie Fin du mois
Si Solde trésorerie final < 0, le trésorier recherche des moyens de financements à Calculer le cout chaque année pour chaque effet escompté
court terme. Si Trésorerie finale excédentaire, il réalise des placements à court
terme. L’impact de ces moyens de financements (agios..) et de ces placements
(intérêts reçus) est intégré à la version finale du budget de trésorerie.
Gestion de la trésorerie (suite)

Les autres moyens de financement à court terme : Les moyens de placement à court terme
-Le crédit de mobilisation des créances commerciales (CMCC): L'entreprise remet -Dépôt à terme: Placement réalisé pour une durée supérieure ou égale à un mois. La
à la banque des factures clients et reçoit un billet à ordre unique que la banque somme bloquée sur un compte bancaire génère des intérêts. Le taux de rémunération
escompte. À l’échéance, c’est l’entreprise qui se charge de se faire payer par ses est librement fixé par la banque. Il peut être fixe ou indexé sur le marché monétaire.
clients et qui rembourse la banque.
-Parts d’OPCVM : Les OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières)
-La loi Dailly : L’entreprise cède ses créances à la banque et reçoit un crédit sous sont des fonds d’investissement qui peuvent prendre la forme de SICAV (sociétés
forme d’avance en compte. d’investissement à capital variable) ou de FCP (fonds communs de placement). Dans les
deux cas, leur actif est constitué de différents titres (actions, obligations, monétaire, etc.)
-L'affacturage : L’entreprise cède ses créances à un factor qui se charge de dans une logique de diversification et donc de réduction du risque pris. En matière de
l’encaissement de celles-ci contre le paiement d’une commission. gestion de trésorerie, pour éviter tout risque de défaut à l’entreprise, les OPCVM utilisés
devront impérativement être monétaires. Leur indice de référence est alors géné-
-Les crédits de trésorerie spécialisés : Il s'agit de crédits tels que les crédits de ralement l’EONIA (Euro OverNight Index Average) qui représente la moyenne des taux
campagne destinés aux entreprises, dont le cycle d’exploitation est saisonnier, ou pratiqués entre les banques de la zone euro, sur vingt-quatre heures.
encore de crédits destinés à financer les stocks.
-Titres de créances négociables: Titres émis sur le marché monétaire, dont la valeur
-Les billets de trésorerie et titres de créances négociables (TCN) : Ce sont des minimum est de 150 000 €. Ils peuvent être émis par l’État, les entreprises ou encore les
titres émis par l’entreprise et négociables sur un marché réglementé. Il s'agit de établissements financiers.
bons de trésorerie si leur durée est inférieure à un an, sinon on parle de TON. fis
sont réservés aux très grandes entreprises, car le montant minimal s'élève à 150 -Bons du Trésor négociables: Emis par l’État et présentent donc un risque nul du fait de
000 €. la qualité de l’émetteur. La durée de placement est très variable, allant de quelques
semaines à plusieurs années. Ils sont facilement cessibles sur le marché secondaire en
cas de besoin de liquidités.

Billets de trésorerie émis et les bons à moyen terme négociables: Comme dit supra, il
sont émis par les entreprises ayant des besoins de liquidités. Ils se distinguent par leur
durée de vie : le billet de trésorerie a une durée inférieure à un an et le bon à moyen
terme a une durée de vie supérieure à un an.

-Les certificats de dépôt: Emis par un établissement financier autorisé ou par la Caisse
des dépôts et consignations. Leur durée doit être comprise entre un jour et un an.
La gestion du risque de change

Moyens de couverture :
 Moyens internes :
- Imposer sa monnaie - Avancer ou retarder le règlement
- Compenser les paiements - Prévision du partage des risques
- Convertir aujourd’hui le Mt du et placer ces devises en attendant l’échéance
 Moyens Externes :
- Garantie Coface : Couvrir contre le risque de change et contre le risque d’impayés des clients étrangers. COFACE Vend une assurance contre le défaut de paiement
moyennant une prime.
Si Cours devise < Cours créance initial -> COFACE verse la différence à l’E
Si Cours devise> Cours créance initial-> l’E verse la différence à la COFACE
Si importation-> Signer le contrat à terme
- Le change à terme : Permet à l’une des parties d’acheter ou de vendre une devise à une date donnée et un cours déterminé à l’avance. Echéance peuvent être de 1 mois, 3
mois, 6 mois ou 1 an. On parle de FORWARD
Ex 1:Un importateur devant payer en devise craint une hausse de cette devise. Il lui suffit d’acheter à terme cette devise à un cours déterminé aujourd’hui. (il ne profite
pas de la baisse du cours qui lui aurait été bénéfique)
Ex 2 : Un exportateur devant recevoir une devise craint une baisse de celle-ci. Il doit vendre à terme cette devise. Mais ce faisant, il ne profitera pas d’une hausse qui lui
aurait été bénéfique.
- Option de change: Donne à son acquéreur le droit d’acheter (pour une option d’achat appelé Call) ou de vendre (pour une option de vente appelé Put) une devise, jusqu’à une
certaine échéance à un cours déterminé à l’avance (e cours est appelé prix d’exercice ou Strike). L’acheteur d’une option de change paie une prime qui constitue le prix de
l’option (prémium).

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