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Les SIG permettent une analyse dans le temps (l’idéal étant sur trois ans) et dans l’espace
(l’entreprise doit récupérer les SIG de son secteur auprès d’organismes ou syndicats
professionnels).
MARGE COMMERCIALE :
Elle est l’indicateur d’activité des entreprises commerciales. Il s’agit de l’excédent
des ventes de marchandises par rapport au coût d’achat des marchandises vendues (achats
de marchandises + ou – la variation de stocks de marchandises). Ce calcul permet de vérifier la
marge d’une année sur l’autre, et la marge par rapport à celle du secteur (secteur à forte marge
ou à faible marge). Il faut l’utiliser pour calculer :
PRODUCTION DE L’EXERCICE :
Elle est l’indicateur d’activité des entreprises industrielles et de services. Elle
mesure l’activité de production de l’entreprise, peu importe l’acte de vente. Le simple fait de
produire est une richesse pour l’entreprise. C’est donc un solde relevant d’une logique
macroéconomique qui mesure l’activité plutôt que l’efficacité commerciale. Attention : cette
méthode rapproche trois valeurs qui ne sont pas calculées de la même façon. La production
vendue est valorisée au prix de vente HT ; la production stockée et celle immobilisée sont
valorisées au coût de production. Il faut regarder la part de chaque type de production dans
le solde production de l’exercice : Production vendue/ Production de l’exercice, Production
stockée/ Production de l’exercice, Production immobilisée/ Production de l’exercice
VALEUR AJOUTEE :
Elle représente la richesse créée par l’entreprise du fait de ses opérations de revente
de marchandises, de transformation de biens : ou de création de services. Elle mesure la
contribution de l’entreprise à la production nationale (à travers le PIB).
Elle est un bon indicateur économique car elle mesure le poids économique des
entreprises. Elle est un critère de taille pertinent et permet de classer les entreprises,
d’apprécier le développement ou la régression de l’entreprise, d’étudier l’importance relative de
chaque activité de l’entreprise en calculant la VA par activité.
Elle est nécessaire pour étudier le degré d’intégration de l’entreprise. Degré
d’intégration : Quel est le niveau d’intégration de l’entreprise ? Si celui-ci est élevé, l’entreprise
fait peu appel à l’extérieur et ses consommations en provenance des tiers sont réduites. Si VA/
(Production de l’exercice + marge commerciale) › 50%, alors l’entreprise est intégrée. Mais
pour analyser le niveau d’intégration de l’entreprise, il est nécessaire de séparer les charges
externes « obligatoires » : ex : assurance, électricité, frais postaux, et celles « stratégiques
» : location (l’entreprise aurait pu acheter) idem pour le crédit-bail, les honoraires (ex : faire
appel à un expert-comptable extérieur plutôt que d’avoir un comptable salarié), idem pour le
personnel extérieur ou la sous-traitance.
Elle doit permettre de rémunérer les différents acteurs :
- le personnel : (les salaires N + la participation au résultat N)/VA
- le capital technique : les dotations aux amortissements (exploitation) N/VA
- l’Etat : les impôts et taxes + les impôts sur les bénéfices N/VA
- les établissements financiers : les intérêts des emprunts N/VA
- les actionnaires : les dividendes versés en N/VA
- l’entreprise elle-même : l’autofinancement N/VA
Pour cela, il faut rapporter chaque poste à la valeur ajoutée puis faire la somme de ces
pourcentages. Si la somme est inférieure ou égale à 100%, cela veut dire que la VA est
suffisante pour rémunérer les acteurs. Dans le cas inverse, l’entreprise n’a pas assez créé de
richesse.
RESULTAT D’EXPLOITATION :
Il peut aussi se calculer par la différence entre produits d’exploitation et charges
d’exploitation. Il est influencé par la politique d’amortissement de l’entreprise. Il est
souhaitable qu’il soit un bénéfice car cela signifie que l’activité d’exploitation, le métier de
l’entreprise, est rentable et qu’il est logique que la société étudiée existe.
RESULTAT EXCEPTIONNEL :
Le PCG ne fait pas la différence entre des événements non répétitifs mais prévisibles
(cession d’immobilisation) et des événements extraordinaires dont l’impact sur le résultat
n’est pas du fait de la décision des dirigeants (catastrophe naturelle), son sens en est donc
altéré.
Mais il permet de voir son impact sur le RNC. Si ce dernier est faible en raison d’une
perte exceptionnelle (alors que les autres soldes sont positifs) cela est moins grave qu’un
RNC positif, uniquement en raison d’un bénéfice exceptionnel
Toutefois, il est possible de calculer les plus ou moins-values de cession : la cession d’une
immobilisation a-t-elle été bénéficiaire ou non ? Pourquoi a-t-on vendu cette immobilisation
(besoin de liquidités pour payer une facture ≠ besoin de liquidités pour renouveler ses
immobilisations).
2) la capacité d’autofinancement
Il s’agit de la partie liquide du résultat. En effet, celui-ci est influencé par des jeux
d’écritures n’entraînant aucun mouvement d’argent. Pour connaître cette partie liquide, il faut
retraiter le résultat. Elle est une richesse monétaire potentielle pour l’entreprise parce que
c’est une ressource dont disposera l’entreprise lorsque tous les produits encaissables auront
été encaissés et toutes les charges décaissables auront été décaissées. La CAF – les dividendes
représentent l’autofinancement, soit un financement interne disponible pour l’investissement
ou un garant pour le remboursement des prêteurs.
RNC
+ charges non décaissables d’exploitation : DADP
+ charges non décaissables financières : DADP
+ charges non décaissables exceptionnelles (DADP + VCEAC)
- produits non encaissables d’exploitation RADP
- produits non encaissables financiers RADP
- produits non encaissables exceptionnels RADP
- quote-part, des subventions d’investissement, virée au compte de résultat.
- PCEA
CAF
COMPTES DE GESTION SOLDES INTERMÉDIAIRES DE
GESTION
PRODUITS (+) CHARGES (-) • MARGE COMMERCIALE
Ventes de marchandises Coût d'achat des marchandises vendues