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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
SOMMAIRE
Introduction
générale………………………………………………………………………...2
Partie introductive : L’information financière et son importance
Chap1 : Les caractéristiques de l’information financière
Section1 : Les caractéristiques……………………………………………………………3
1. L’intelligibilité……………………………………………………………………3
2. Comparabilité…………………………………………………………………….4
3. Pertinence…………………………………………………………………………
5
4. Fiabilité……………………………………………………………………………
6
Section2 : Contrainte à respecter pour que l’information soit pertinente et fiable.......8
1. Célérité…………………………………………………………………………….
8
2. Rapport
coût/avantage…………………………………………………………...9
3. Equilibre entre les caractéristiques qualitatives……………………………. …
9
Chap2 : Les utilisateurs des états financiers et leur besoins
Section1 :La typologie des utilisateurs et leur besoins……………………………….9
1. Utilisateurs Internes………………………………………………………......10
2. Utilisateurs Externes………………………………………………………......10
Section2 :Les utilisateurs visés en priorité……………………………………………...12
1. Privilège des utilisateurs externes……………………………………………13
2. Quels utilisateurs externes privilégiés……………………………………….13
Conclusion………………………………………………………………………………......15
Partie1 : Bilan
Chap1 : contenu des principales rubriques du bilan
Section1 :Les actifs……………………………………………………………………….16
1. Les actifs courants ou
circulants……………………………………………......17
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Introduction générale
Aux termes de l'article 18 de la loi comptable, les états financiers comportent le bilan,
l'état de résultat, le tableau de flux de trésorerie et les notes aux états financiers
Les états financiers fournissent une information sur la situation financière, la performance
et les variations de la situation financière d'une entreprise, qui soit utile à un large éventail
d'utilisateurs pour prendre des décisions économiques.
Les états financiers peuvent également montrer les résultats de la gestion des dirigeants ou
la reddition de comptes par les dirigeants quant aux ressources qui leur ont été confiées.
La situation financière d'une entreprise est affectée par les ressources économiques qu'elle
contrôle, par sa structure financière, sa liquidité et sa solvabilité, et sa flexibilité qui réside
dans sa capacité à s'adapter aux changements de l'environnement dans lequel elle opère.
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Elle est également utile pour élaborer des jugements sur l'efficacité avec laquelle
l'entreprise pourrait employer des ressources supplémentaires.
L'information concernant les variations de la situation financière d'une entreprise est utile
afin d'apprécier ses activités d'investissement, de financement et opérationnelles au cours de
l'exercice. Cette information est utile pour fournir à l'utilisateur une base pour apprécier la
capacité de l'entreprise à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et pour
déterminer les besoins qu’à l'entreprise d'utiliser ces flux de trésorerie.
A cet égard, on traitera les différents éléments des états financiers, soient le bilan, l’état de
résultat, l’état de flux de trésorerie et enfin les notes aux états financiers. A partir de nos
connaissances et nos recherches, nous précisons les particularités et les difficultés
d’élaboration.
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Selon l'IASC, les états financiers sont préparés dans le but de satisfaire aux besoins
communs à la plupart des utilisateurs. En effet, presque tous les utilisateurs prennent des
décisions économiques, par exemple, pour:
- Décider quand acheter, conserver ou vendre des parts de capital;
- Apprécier la gestion ou la reddition des comptes des dirigeants;
- Apprécier la capacité de l'entreprise à payer les membres de son personnel et lui fournir
d'autres avantages;
- Apprécier la garantie qu'offre l'entreprise pour les prêts qui lui ont été accordés;
- Déterminer les politiques fiscales;
- Déterminer les bénéfices distribuables et les dividendes;
- Préparer et utiliser les statistiques du produit national;
- Réglementer les activités des entreprises.
Les états financiers fournissent une information sur la situation financière, la performance
et les variations de la situation financière d'une entreprise, qui soit utile à un large éventail
d'utilisateurs pour prendre des décisions économiques.
1. L’intelligibilité :
Une qualité essentielle de l’information fournie dans les états financiers est d’être
compréhensible immédiatement par les utilisateurs. A cette fin, les utilisateurs sont supposés
avoir une connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques et de la
comptabilité et une volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement diligente.
Cependant, l’information relative à des sujets complexes, qui doit être incluse dans les états
financiers du fait de sa pertinence par rapport aux besoins de prises de décisions
économiques des utilisateurs, ne doit pas être exclue au seul motif qu’elle serait trop difficile
à comprendre pour certains utilisateurs.
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2. Comparabilité :
Les utilisateurs doivent être en mesure de comparer les états financiers d’une entreprise
dans le temps afin d’identifier les tendances de sa situation financière et de sa performance.
Les utilisateurs doivent également être en mesure de comparer les états financiers de
différentes entreprises afin d’évaluer de façon relative, leurs situations financières, leur
performance et les variations de leurs situations financières. En conséquence, l’évaluation et
la présentation de l’effet financier des transactions et d’événements semblables doivent être
effectués de façon cohérente et permanente pour une même entreprise et de façon cohérente
et permanente pour différentes entreprises.
Le besoin de comparabilité ne doit pas être confondu avec l’uniformité pure et ne doit pas
constituer un obstacle à l’introduction des dispositions normatives comptables améliorées. Il
n’est pas approprié pour une entreprise de continuer à comptabiliser de la même façon une
transaction ou un autre événement si la méthode adoptée ne permet pas de respecter les
caractéristiques qualitatives de pertinence et de fiabilité. De même il est inapproprié pour une
entreprise de maintenir inchangées ses méthodes comptables lorsqu’il existe d’autres
méthodes plus pertinentes et plus fiables.
3. Pertinence :
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Pour être utile, l’information doit être pertinente pour les besoins de prises de décisions
des utilisateurs. L’information possède la qualité de pertinence lorsqu’elle influence
les décisions économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des évènements passés,
présents ou futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
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Lorsqu’il est possible de contrôler que les informations produites sont cohérentes
et de s’assurer qu’elles ne contiennent aucune omission ou erreur dont l’importance serait
telle qu’elle peut influencer ou changer le jugement de tout lecteur raisonnable, les comptes
peuvent être définitivement clôturés.
4. Fiabilité :
Pour être utile, l’information doit également être fiable. L’information possède la qualité
de fiabilité quand elle est exempte d’erreur et de biais significatif et que les utilisateurs
peuvent lui faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée présenter
ou de façon qu’on puisse s’attendre raisonnablement à la voir présenter.
L’information peut être pertinente, mais si peu fiable ou dans sa représentation que
sa comptabilisation pourrait être potentiellement trompeuse. Par exemple
Image fidèle : pour être fiable, l’information doit présenter une image fidèle des
transactions et autres événements qu’elle vise à présenter ou dont on s’attend
raisonnablement à ce qu’elle les présente. Ainsi, par exemple, un bilan doit présenter une
image fidèle des transactions et autres événements qui génèrent des actifs, des passifs et des
capitaux propres pour l’entreprise à la date de clôture et qui satisfont aux critères de
comptabilisation.
Dans le plus part des cas, l’essentiel de l’information financière présente un certain risque
d’être une présentation moins fidèle que ce qu’elle vise à présenter. Ceci n’est pas du à un
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parti pris mais plutôt aux difficultés inhérentes soit à l’identification des transactions et autres
événements à évaluer, soit à la conception et à l’application des techniques d’évaluation et de
présentation qui peuvent traduire ces transactions et événements.
Dans certains cas, l’évaluation des effets financiers des éléments peut être si incertaine
que les entreprises, de façon générale, ne les comptabilisent pas dans les états financiers.
Par exemple, bien que la plus part des entreprises génèrent, de façon interne, un goodwill
au cours du temps, il est habituellement difficile d’identifier ou d’évaluer de façon fiable
ce goodwill. Dans d’autres cas, cependant, il peut être pertinent de comptabiliser des
éléments et d’indiquer le risque d’erreur relatif à leur comptabilisation et à leur évaluation.
Prééminence de la substance sur la forme : Si l’information doit présenter une image
fidèle des transactions et autres évènements qu’elle vise à présenter, il est nécessaire qu’ils
soient comptabilisés et présentés conformément à leur substance et à leur réalité économique
et non pas seulement selon leur forme juridique. La substance des transactions et autres
évènements n’est pas toujours cohérente avec ce qui ressort du montage juridique apparent.
Par exemple, une entreprise peut céder un actif à un tiers, de telles façons que les actes visent
à conférer la propriété juridique à ces tiers. Néanmoins, des accords peuvent exister, qui font
en sorte que l’entreprise continue à bénéficier des avantages économiques futurs
représentatifs de cet actif. Dans de telles circonstances, la comptabilisation d’une vente ne
donnerait pas une image fidèle de la transaction qui a été conclue.
Neutralité : pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit être
neutre, c'est à dire sans parti pris. Les états financiers ne sont pas neutres si, par la sélection
ou la présentation de l’information, ils influencent les prises de décisions ou le jugement afin
d’obtenir un résultat ou une issue prédéterminée.
Prudence : les préparateurs des états financiers, cependant, sont confrontés avec
les incertitudes qui, de façon inévitable, entourent un grand nombre d’événements
et de circonstances, tels que la recouvrabilité des créances douteuses, la durée d'utilité
probable des immobilisations corporelles et le nombre de demandes en garantie qui peuvent
survenir. De telles incertitudes sont reconnues à travers une information sur leur nature et
étendue et par l’exercice de la prudence dans la préparation des états financiers.
La prudence est la prise en compte d’un certain degré de précaution dans l’exercice
des jugements nécessaires pour préparer les estimations dans des conditions d’incertitude,
pour faire en sorte que les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs
ou les charges ne soient pas sous évalués. Cependant, l’exercice de la prudence ne permet
pas, par exemple, la création de réserves occultes ou de provisions excessives, la sous-
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évaluation délibérée des actifs ou des produits ou la surévaluation délibérée des passifs et des
charges, parce que les états financiers ne seraient pas neutres, et, en conséquence, ne
posséderaient pas la qualité de fiabilité.
Exhaustivité : pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit être
exhaustive, autant que le permettent le souci de l’importance relative et celui du coût.
Une omission peut rendre l’information fausse ou trompeuse et, en conséquence, non fiable
et insuffisamment pertinente.
1. Célérité :
L’utilité des états financiers diminue si ceux-ci ne peuvent être mis à la disposition
des utilisateurs dans un délai raisonnable à compter de la date de clôture de l’exercice
(IAS 01§ 52).
Des facteurs tels que la complexité des activités de l'entreprise ne constituent pas un motif
suffisant pour ne pas communiquer les états financiers en temps utile (IAS 01§ 52).
L'information peut perdre sa pertinence si elle est fournie avec un retard indu. La direction
peut avoir à trouver un équilibre entre les mérites relatifs d'une information prompte et ceux
d'une information fiable. Pour fournir une information à bonne date, il peut souvent être
nécessaire de la présenter que ne soient connus tous les aspects d'une transaction, ce qui nuit
à la fiabilité. Inversement, si l'on retarde la présentation de l'information jusqu'à ce que tous
les aspects soient connus, l'information peut être très fiable, mais de peu d'utilité pour les
utilisateurs qui ont des décisions à prendre entre temps. Pour atteindre l'équilibre entre
pertinence et fiabilité, la considération dominante doit être de satisfaire au mieux les besoins
des utilisateurs en matière de prise de décisions économiques.
2. Rapport coût/avantage:
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utilisateurs qui profitent des avantages. Les avantages peuvent également profiter à des
utilisateurs autres que ceux pour qui l'information est préparée; Par exemple, la fourniture
d'une information supplémentaire aux prêteurs peut réduire les coûts des emprunts d'une
entreprise. Pour ces raisons, il est difficile d'appliquer un test coût/avantage dans un cas
particulier.
Néanmoins, les préparateurs et les utilisateurs des états financiers doivent garder à l'esprit
cette contrainte.
Selon l'IASC, les utilisateurs des états financiers comprennent les investisseurs actuels
et potentiels, les membres du personnel, les prêteurs, les fournisseurs et autres créanciers,
les clients, l'Etat et les organismes publics, et le public. Ils utilisent les états financiers afin
de satisfaire certains de leurs besoins différents d'information.
Selon le cadre conceptuel de la comptabilité financière, les états financiers constituent
le principal moyen de communication de l'information financière aux différents utilisateurs
internes et externe de l'entreprise.
1. Utilisateurs internes
Les dirigeants sociaux: Les managers sont les premiers concernés par les
informations contenues dans les états financiers. Ils utilisent la comptabilité financière
comme un outil de gestion qui fournit les informations correspondant au minimum nécessaire
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2. Utilisateurs externes:
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Ils ont besoin d'informations pour les aider à évaluer leur patrimoine et à décider quand
il convient d'acheter, de conserver ou de vendre.
Les prêteurs: les prêteurs sont intéressés par une information qui leur permettra de
déterminer si leurs prêts et les intérêts qui y sont liés seront payés aux échéances.
Les fournisseurs et autres créanciers: les fournisseurs et autres créanciers sont
intéressés par une information qui leur permettra de déterminer si les montants qui leur sont
dus leur seront payés à bonne date.
Les fournisseurs et créanciers courants de l'entreprise seront vraisemblablement intéressés
par celle-ci pour une période plus courte que les prêteurs, à moins que leur continuité ne soit
affectée par la continuité de l'entreprise lorsque celle-ci est un client important.
Les clients: les clients sont intéressés par une information sur la continuité de
l'entreprise, en particulier lorsqu'ils ont des relations à long terme avec elle, ou bien qu'ils en
dépendent.
Le gouvernement et la haute administration: les gouvernements et leurs
administrations sont intéressés par la répartition des ressources et, en conséquence, par
les activités des entreprises.
Ils ont également besoin d'informations afin de réglementer les activités des entreprises,
de définir les politiques fiscales et d'obtenir la base de la comptabilité nationale
et des statistiques économiques.
L'administration fiscale et la caisse nationale de sécurité sociale: les entreprises
utilisent l'information comptable pour la liquidation des impôts et cotisations sociales.
Les administrations utilisent cette information pour contrôler les déclarations établies par
les entreprises.
Une des plus grandes entraves pour les petites et moyennes entreprises à produire
une information comptable utile à la gestion est la crainte de son utilisation à leur détriment
par les contrôles du fisc et de la CNSS.
Le public: les entreprises affectent de multiples façons le public. Par exemple,
elles peuvent contribuer de façon substantielle à l'économie locale notamment en employant
plusieurs personnes ou en recourant à la sous-traitance.
Les états financiers peuvent intéresser le public en fournissant des informations sur
les tendances et les évolutions récentes de la prospérité de l'entreprise et sur l'étendue
de ses activités.
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De nos jours, la naissance des sociétés par actions, l'organisation du marché des valeurs
mobilières… ont provoqué une rupture distincte entre les administrateurs et les actionnaires,
ce qui a donné lieu à la distinction entre la comptabilité financière qui s'adresse
principalement aux tiers, et la comptabilité administrative, qui a comme principale cible la
direction de l'entreprise. S'il est vrai que la comptabilité financière est destinée tant aux
utilisateurs internes qu'aux utilisateurs externes, les personnes visées en priorité ou
privilégiées par cette information sont les utilisateurs externes.
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Il faut noter encore que les informations financières produites par l'entreprise intéressent
une gamme variée d'utilisateurs externes.
Ces utilisateurs n'ont pas tous les mêmes motivations et donc, les mêmes besoins et n'ont
pas non plus la même autorité pour exiger les informations qui répondent au mieux à leur
besoin.
Certains de ces utilisateurs externes pourraient avoir des besoins particuliers et disposent
généralement du pouvoir et des ressources nécessaires pour déterminer la nature
des informations dont ils ont besoin.
Cependant la plupart des utilisateurs n'ont pas suffisamment de pouvoir et de moyen pour
citer la nature de l'information qui leur est communiquée et sont par conséquent contraints de
s'appuyer sur les renseignements fournis dans les états financiers (investisseurs en bourse par
exemple). C'est cette dernière catégorie d'utilisateurs qui devrait normalement être
privilégiée.
Les modèles anglo-saxons font de l'investisseur à risque et du petit porteur leur cible
préférée. Cette hypothèse a été calquée par l'IASC et récemment par la Tunisie.
Le cadre conceptuel du nouveau système comptable tunisien privilégie l'information
financière destinée aux investisseurs tunisiens et étrangers et aux bailleurs de fonds: quels
sont les mobiles?
" L'analyse des préoccupations des différents utilisateurs montre que plusieurs besoins
sont communs ou même, en étant différents peuvent être satisfaits par les mêmes
informations.
Les investisseurs et les bailleurs de fonds font des investissements à risque dans
l'entreprise et leurs besoins d'informations sont naturellement plus larges.
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Il est bon de rappeler à ce niveau, que l'état intervient dans le processus de normalisation
comptable en tant que pouvoir public pour permettre à ceux qui n'ont ni les moyens ni
l'autorité d'exiger une information privée, de disposer gratuitement de l'information publiée
gratuitement par les entreprises.
L'investisseur est, par conséquent, privilégié par le système comptable du fait de:
Son besoin large en information
L'importance de son rôle dans la recapitalisation des entreprises.
Son manque de moyens et d'autorité pour exiger des informations spéciales
L'analyse de la demande d'information permet de mettre en évidence la nécessité de
prendre en compte la diversité des besoins des utilisateurs de l'information comptable pour
que l'information comptable puisse servir utilement à la prise de décision.
Conclusion :
L'information financière constitue, grâce aux efforts sans cesse déployés pour
l'harmonisation comptable au niveau local, régional et international, un langage à part entière
qui s'exprime essentiellement à travers les états financiers publiés par les entreprises pour
un usage externe.
La responsabilité de publication des états financiers se repose sur la direction de
l'entreprise.
En effet, selon l'IASC, c'est d'abord sur la direction de l'entreprise que repose la
responsabilité de la préparation et de la présentation des états financiers. La direction est
également intéressée par l'information contenue dans les états financiers, même si elle a accès
à des informations financières et de gestion supplémentaires qui l'aident dans sa planification,
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Loi no 96-112 du 30 décembre 1996, relative au système comptable des entreprises de Tunisie
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Néanmoins, les états financiers publiés sont fondés sur des informations utilisées par
la direction sur la situation financière, la performance et les variations de la situation
financière de l'entreprise.
Dans le même sens, le cadre conceptuel tunisien dispose que "les dirigeants sont
responsables de la préparation et de la présentation des états financiers"3.
Les définitions des deux parties d’un bilan sont présentées ci-dessous :
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IAS 01 § 06
3
CCCF § 7 alinéa 2
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Et à son tour, les actifs sont répartis en actif non courant et actif courant selon leur
destination et leur duré de vie dans l’entreprise (développer dans la parag2)
La notion d’actifs courants ne doit pas être confondue avec celle de valeurs réalisables
et disponibles à court terme.
Si la rubrique actifs courants comprend donc, la plupart du temps, des éléments dont la
liquidité est forte, elle peut aussi comprendre des éléments à long et moyen terme notamment
les créances dont l’échéance est supérieure à une année.
D’autre part, les actifs courants incluent tous les éléments détenus à des fins de placement
ou d’investissement ; Donc non rattachables au cycle d’exploitation, mais qui sont destinés à
être réalisés dans les douze mois à compter de la date de clôture des comptes.
Pour récapituler, nous pouvons dire qu’il existe deux catégories différentes d’actifs
courants :
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L’inscription des immobilisations incorporelles à l’actif n’est possible que si les deux
conditions suivantes soient simultanément remplies :
Il est probable que des avantages économiques futurs résultent de ces
immobilisations profitent à l’entreprise.
Le coût de ces actifs peut être mesuré de façon fiable.
L’inscription du fonds de commerce en actif de l’entreprise, en plus des deux conditions
énoncées ci-dessus, est autorisée que lorsque cet actif est acquis par la société c'est-à-dire un
fond qui est crié par l’entreprise ne figure pas dans le patrimoine de cette dernière.
Les facteurs qui doivent être pris en considération pour estimer la durée d’utilisation des
actifs incorporels incluent :
Les clauses légales, réglementaires et contractuelles, qui peuvent limiter une
durée fixe d’utilisation.
Les clauses de renouvellement ou d’extension qui peuvent altérer la
spécification de la durée d’utilisation.
Les effets de l’obsolescence, de la demande, de la concurrence et autres
facteurs économiques pouvant affecter la durée d’utilisation.
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Le fond de commerce est une notion spécifiquement comptable qui ne doit pas être
confondue avec l’approche juridique du fonds de commerce. En effet, ce dernier comporte :
Des éléments incorporels : le droit au bail, la clientèle et l’achalandage etc.…
Des éléments corporels ; par exemple le matériel et les marchandises
Les immobilisations corporelles sont les éléments d’actif physiques et tangibles qui :
a) Ayant un potentiel de générer des avantages économiques futurs, sont détenus
par une entreprise pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de
services.
b) Sont censés être utilisés sur plus d’un exercice.
Les immobilisations corporelles comprennent les actifs énumérés aux comptes 22 à 24 :
Comptes Contenu
221 Terrains Il y a lieu de distinguer :
Les terrains nus : sans construction
Les terrains bâtis : sur lesquels sont édifiés
des constructions.
Les terrains aménagés : tels que les parkings.
222 Constructions Elles comprennent les bâtiments administratifs et
techniques, les agencements
223 Installations Elles se composent par les installations techniques,
techniques, matériels et matériel et l’outillage industriel et les agencements du
outillages industriels matériel.
224 Matériel de Il comprend le matériel de transport de biens et le matériel
transport de transport de personnes.
228Autres Ce sont les équipements de bureau, les emballages
4
paragraphe 23 de la norme comptable relative aux immobilisations incorporelles
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Le coût total d’une immobilisation corporelle est la contrepartie monétaire ou autre, cédée
pour l’acquérir et mettre en état de marche en vue de l’utilisation prévue. Sont inclus dans le
coût, le prix d’achat, les droits et taxes supportés et non récupérables et les frais directs tels
que les commissions et frais d’acte, les honoraires des architectes et ingénieurs, les frais de
démolition et de viabilisation, les frais de préparation du site, les frais de livraison et de
manutention initiaux et les frais d’installation.
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Le montant amortissable d’un bien est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle.
La valeur résiduelle d’un bien est le montant net, des coûts de cession prévus à la fin de sa
durée d’utilisation, à recevoir lors de sa vente.
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A la date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les titres de participation et les titres
immobilisés sont enregistrés en comptabilité au prix pour lequel ils ont été acquis. Les frais
d’acquisition tels que les commissions d’intermédiaires, les honoraires, les droits et les frais
de banque en sont exclus. Ils sont inscrits en charges de l’exercice.
Sur le plan international, la norme IAS 25 prévoit d’incorporer dans le coût des titres
acquis, l’ensemble des frais en liaison avec l’acquisition ; commissions d’intermédiaires,
honoraires, frais de banque etc.
A la date de clôture, la norme comptable n°7, relative aux placements prévoit qu’à la date
d’inventaire, il est procédé à l’évaluation les placements à long terme à leur valeur d’usage.
Etant précisé que la valeur d’usage d’un placement est le prix qu’une personne prudente et
avisée, informée de la situation de l’entreprise, accepterait de payer si elle avait à l’acquérir.
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Aucune compensation ne pourra être pratiquée entre les plus-values et les moins-values
dégagées sur des placements de catégories différentes.
Le passif peut être défini comme l’ensemble des sorties futures, certaines ou possibles, du
patrimoine de l’entreprise de moyens d’activité représentatifs d’avantages économiques ;
Ces sorties, constatées à un moment donné, sont liées aux prétentions présentes ou intérêts
de tiers et de propriétaires sur ces moyens d’activité.
A cette définition sont naturellement aussi liés un caractère de probabilité et un de
fiabilité :
- le caractère de probabilité est lié aux de sorties de moyens d’activité ;
- le caractère de fiabilité est lié à l’attribution d’une valeur aux prétentions ou intérêts
présents de tiers ou des propriétaires sur ces moyens d’activité.
Et à son tour, les passifs sont répartis en capitaux propres, passifs non courants et passifs
courants selon leur degré d’exigibilité (développer dans la parag2) :
1. Capitaux propres :
Les capitaux propres sont définis par le nouveau système comptable comme étant l’intérêt
résiduel dans les actifs de l’entreprise après déduction de tous ses passifs. Ils correspondent
à la somme algébrique :
Capital social
Le compte capital enregistre la somme des valeurs apportées par les exploitants (entreprise
individuelle) ou les associés (société).
Ce compte est exclusif aux entreprises dotées d’un capital social. Le capital social
représente la valeur nominale des actions ou des parts sociales. Il est la contrepartie
comptable de la somme des valeurs apportées à la société.
Le capital social d’une entreprise à responsabilité limité doit être intégralement libéré au
moment de la constitution. Pour une société anonyme, le capital social est enregistré au
compte 101 « capital social » pour la valeur des apports initiaux. La libération du capital
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d’une société anonyme pouvant être réalisée par fractions, sur une durée maximale
de cinq ans.
A la création de l’entreprise exploitée sous la forme individuelle, le capital initial est égal
à la valeur de l’apport net que l’exploitant décide d’inscrire au bilan de son entreprise.
Ce compte enregistre les compléments d’apports constitués par les primes liées au capital
ainsi que les réserves provenant des bénéfices affectés durablement à l’entreprise, jusqu’à
décision contraire des organes de délibération.
Les réserves correspondent à des bénéfices laissés à la disposition de l’entreprise.
Elles résultent, en principe, de la décision d’affectation des résultats. On constate plusieurs
types de réserves : les réserves légales (5% du bénéfice distribuable avec un plafond de 10%
du capital non amorti) réserves statutaires, autres réserves.
Le compte 117 « primes liées au capital » enregistre les primes liées au capital social.
Ces primes sont la représentation de la partie des apports purs et simples ainsi que des
compléments d’apports non compris dans le capital social. Parmi les primes liées au capital,
on peut citer :
a) La prime d’émission, qui représente la différence entre la valeur
d’émission et la valeur nominale des actions ou des parts sociales attribuées à
l’apporteur.
b) La prime de fusion, qui correspond à la différence entre la valeur des
biens reçus en apport et la valeur nominale des actions émises en
représentation de ces apports.
Résultats reportés
Les résultats reportés sont les résultats ou la partie du résultat dont l’affectation a été
renvoyée par l’assemblée générale qui a statué sur les comptes de l’exercice précédent.
Concrètement, ils correspondent au montant soit des bénéfices d’exercices antérieurs qui
n’ont pas été distribués ou affectés à un compte de réserves, soit des pertes qui n’ont pas été
compensées par des prélèvements opérés sur les bénéfices, les réserves ou le capital.
Il est également débité ou crédité, des montants des effets des modifications comptables
non imputés sur le résultat de l’exercice.
du résultat de l’exercice
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Tous les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non courants.
Les passifs courants peuvent être classés d'une manière similaire à celle utilisée pour les
actifs courants. Certains passifs courants tels que les fournisseurs et les dettes liées au
personnel et aux autres coûts opérationnels font partie du besoin en fonds de roulement
utilisé dans le cadre du cycle d'exploitation normal de l'entreprise.
Ces éléments opérationnels sont classés en tant que passifs courants même s'ils doivent
être réglés plus de douze mois après la date de clôture de l'exercice6.
D'autres passifs courants ne sont pas réglés dans le cadre du cycle d'exploitation normal
mais doivent être réglés dans les douze mois après la clôture de l'exercice. C'est le cas, par
exemple, de la partie à court terme des passifs portant intérêt, des découverts bancaires, des
dividendes à payer, des impôts sur le résultat et des autres créditeurs non commerciaux. Les
passifs portants intérêt qui financent le besoin en fonds de roulement sur une base de long
terme et qui ne sont pas à régler d'ici douze mois sont des passifs non courants 7.
Une entreprise doit continuer à classer ses passifs à long terme portant intérêt en tant que
passifs non courants même si ceux ci doivent être réglés dans les douze mois après la date de
clôture de l'exercice si 8 :
(a) L'échéance d'origine était fixée à plus de douze mois;
(b) L'entreprise a l'intention de refinancer l'obligation sur le long terme; et
5
Selon IAS 1 § 60
6
Selon IAS 01 §61
7
IAS 01 § 62
8
IAS 01 § 63
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Le montant de tout passif exclu des passifs courants en vertu d'un accord de refinancement
ou de rééchelonnement et les informations justifiant cette présentation doivent être indiqués
dans les notes aux états financiers.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les critères de classifications du bilan sont la liquidité des actifs, l’exigibilité du passif
et la nature de l’utilisation ou de la destination des actifs et des passifs. Une note spéciale doit
être faite dans le bilan ou en annexe lorsque ces critères amènent à des classements
contradictoires, par exemple si des stocks qui seront consommés dans plus d’un an sont
cependant classés en fonction de leur destination dans les actifs circulants ou si toutes
les dettes hypothécaires sont classées selon leur destination dans des dettes à long terme sans
tenir compte de la fraction remboursable dans l’exercice prochain, donc à moins d’un an.
L’ordre de liquidité pour les actifs et l’ordre d’exigibilité pour les passifs ne sont pas les
seuls critères de classement des rubriques du bilan. On doit en particulier tenir compte de la
nature de l’utilisation lorsqu’il faut déterminer la limite entre le court terme, moins d’un an,
et le long terme, plus d’un an. Ainsi pour certaines créances classées dans des actifs
circulants, on indiquera séparément dans les actifs circulants les montants dont la valeur
résiduelle est supérieure à un an ; on inclura, par contre dans les actifs circulants des
éléments réalisables à plus d’un an s’ils ne sont pas destinés à servir de façon durable à
l’activité de l’entreprise. Au passif, les dettes sont généralement classées par nature avec
toutefois une mention séparée pour la fraction remboursable à moins d’un an.
Section2 : Modèle de représentation :
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la
distinction entre éléments courants et éléments non courants. La distinction courant/non
courant découle en général de la destination ou de l’utilisation réelle de l’élément et rarement
de sa nature (développer en parag2 précédente).
Chaque entreprise adapte le modèle qui lui convient en fonction de ses activités
et de ses opérations tout en tenant compte des principes généralement admis.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Présentation en liste :
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
n n-1
ACTIFS
ACTIFS NON COURANTS
Actifs immobilisés
Immobilisations incorporelles
Moins : amortissements
Immobilisations corporelles
Moins : amortissements
Immobilisations financières
Moins : provisions
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Exer Exer
Produits d’exploitation
Produits financiers
Autres produits hors exploitation**
Produits extraordinaires* hors exploitation
Charges d’exploitation
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Charges financières
Autres charges hors exploitation**
Charges extraordinaires* hors exploitation
Charges exceptionnelles
Il faut relever que la structure minimale proposée prévoit un classement des charges par
nature avec cependant la nécessité de les répartir en trois parties : l’exploitation, le hors
exploitation et l’exceptionnel. Une présentation plus développée, c’est-à-dire plus analytique,
est toujours possible.
Le fait de regrouper les rubriques du compte de résultat en trois catégories, l’exploitation,
le hors exploitation et l’exceptionnel signifie que l’utilisateur des états financiers aura
connaissance du résultat d’exploitation et du résultat courant de l’entreprise en plus du
résultat de l’exercice. Il convient dès lors de préciser les caractéristiques des charges et des
produits qui ressortissent à chacune de ces catégories.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les charges et les revenus, les pertes et les gains ont été définis par le cadre conceptuel.
Leur distinction au niveau de la nomenclature (développer parag2/3) ne peut être envisagée
que dans le cas d’une entité particulière. A cet effet la norme « résultat net de l’exercice et
éléments extraordinaires »a affiné et développé les définitions de ces éléments et l’utilité de
les distinguer.
Les charges et les produits sont dits d’exploitation lorsqu’ils sont caractéristiques de
l’activité principale périodique de l’entreprise. L'activité est dite principale au sens large du
terme lorsqu’elle correspond au but social et éventuellement aussi à cause de son importance
relative dans l’ensemble des activités qu’exerce l’entreprise. La notion de périodicité est
reprise plus loin.
Les revenus et les charges proviennent des opérations s’inscrivant dans le cadre des
activités centrales ou principales de l’entreprise, telles que la production ou la vente de
marchandises, la présentation des services, le crédit, l’assurance, l’investissement et le
financement (système comptable des entreprises).
D’après le système comptable des entreprises, les gains et les pertes résultent des
transactions fortuites ou périphériques de l’entreprise avec d’autres entités et découlant
d’événements et circonstances qui l’affectent.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les charges et les produits sont exceptionnels au sens étroit du terme quand ils sont non
périodiques. Un événement est non périodique et dès lors exceptionnel s’il s’agit
de la correction de véritables erreurs indique le manuel ou s’il se rapporte à un tremblement
de terre ou à un autre phénomène aussi inhabituel. Les événements exceptionnels ont donc un
caractère accidentel ou fortuit, non inhérent aux activités courantes de l’entreprise. En
principe, ils ne se reproduiront pas. La troisième catégorie de rubriques du compte de résultat
ne devrait donc que très peu d’éléments voire aucun.
Il est nécessaire de revenir sur la notion de périodicité.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Des plus –ou moins-values sur ventes d’actifs immobilisés, des ajustements de provision
ou d’amortissement résultant de mauvaises estimations et hypothèses faites dans des
exercices antérieurs font aussi partie du résultat courant car ils surviennent dans le cadre du
processus comptable normal. Ils sont liés à la révision ordinaire des évaluations qu’il
convient de mener à la fin de chaque exercice. Dès que ces ajustements, que l’on peut
qualifier d’extraordinaires car ils représentent une correction du passé, ont une importance
relative qui pourrait influencer le jugement de l’utilisateur des états financiers, il conviendra
de les distinguer dans chaque catégorie par une rubrique particulière du compte de résultat
(profits et pertes) ou dans l’annexe.
Comme par exemple, le manuel prévoit dans les modèles qu’il présente de distinguer pour
chaque catégorie exploitation, hors exploitation et exceptionnel les résultats ponctuels issus
de l’aliénation d’actifs immobilisés. Cette distinction devrait aussi porter sur tout mouvement
significatif de dotations extraordinaires ou de reprises d’amortissement et provisions.
Cette distinction importe également dans la mesure où les pertes ou les gains
extraordinaires n’influence pas le fonds de roulement. Il est en effet nécessaire de distinguer
les charges et les produits sans effet sur le fonds de roulement comme les dotations aux
amortissements et à certaines provisions ou les reprises de ces mêmes éléments pour pouvoir
déterminer des capacités d’autofinancement comparables. Les modèles de structure minimale
ci avant proposent cette finesse de présentation même si les normes en usage ne la
demandent pas toujours expressément.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
1. Comptes de produits :
Des subdivisions des comptes de ventes peuvent être ouvertes pour identifier :
Les montants des ventes, des prestations de services, des produits afférents aux activités
annexes sont enregistrés au crédit des comptes 701à708.
Toutes les opérations relatives aux ventes de biens ou de services sont comptabilisées sans
la taxe à la valeur ajoutée collectée.
Les ventes doivent être enregistrées escompte commercial déduit. En cas d’encaissement
de ce dernier, il doit être constaté comme un produit financier relatif à la durée du crédit
accordé.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les frais directs de vente sont des frais spéciaux qui ont été portés sur la facture remise
à certains clients, leur déduction permet de dégager le chiffre d’affaire à proprement parlant
(la fiabilité de l’information financière).
Les rabais, remises et ristournes accordés hors facture ou qui ne sont pas rattachables
à une vente déterminée sont portés au débit du compte709.
Par contre, en vertu du principe de non –compensation, les charges engagées pour réussir
les ventes, comme les commissions aux vendeurs ou la prise en charge des frais d’expédition,
sont des frais de vente, c’est-à-dire des charges, qui doivent être traitées de façon distincte du
chiffre d’affaire des ventes et des prestations de services.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
La méthode la plus utilisée est celle du coût moyen pondéré (CMP) mais il existe d’autres,
comme par exemple FIFO, LIFO, NIFO, etc.….
Le calcul de la valeur des produits fabriqués ou en-cours de fabrication se fait en principe
à partir d’une comptabilité analytique. Elle nécessite de nombreuses précautions.
Les frais de production ajoutés comme la main –d’œuvre, les charges de fabrication ou
les amortissements ne sont pas comprises dans charges de matières et de marchandises. Dès
lors, la variation de stock des prestations et des biens produits par l’entreprise doit être traitée
de façon distincte de cette rubrique.
*75produits financiers :
Ce compte recouvre l’ensemble des revenus que l’entreprise réalise sur des avoirs en
banque, des créances, des placements financiers ou des titres circulants. Des bénéfices en
capital obtenus à la revente d’actifs financiers immobilisés, comme des participations par
exemple, sont des produits extraordinaires comme ceux obtenus lors de l’aliénation d’actifs
immobilisés corporels ou incorporels.
Les subdivisions des comptes 751 « produits de participations »et752 « produits des autres
immobilisations financières » permettent d’identifier les produits provenant de participations
ou d’autres immobilisations financières.
Le compte 755 est crédité du montant des escomptes obtenus par l’entreprise
de ses fournisseurs par le débit du compte de tiers intéressé ou d’un compte de trésorerie.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Le compte 756 est crédité des gains de change réalisés par l’entreprise au cours de
l’exercice.
Le compte757 enregistre les produits nets réalisant des cessions de valeurs mobilières.
Afin d’obtenir une image fidèle de l’entreprise, une rubrique distincte devrait être crée
pour indiquer des dissolutions de provisions pour dépréciation de valeurs encore en
portefeuille devenues sans objet et pour la constatation de plus-values non réalisées sur des
valeurs en portefeuille.
Cependant, en fait, ces plus-values non réalisées devraient être enregistrées comme un
produit si ce portefeuille répond à certaines conditions :
Hormis des entreprises dont les placements financiers sont le but, comme les
établissements financiers, les produits financiers sont des revenus hors exploitation. Ces
revenus pouvant être de nature assez différentes, il conviendrait de distinguer au moins dans
l’annexe lorsque les montants sont significatifs, les revenus du portefeuille réalisés, les autres
revenus financiers réalisés et les revenus financiers non réalisés (lorsqu’on admet cette
pratique).
*autres produits : 73,74, 77, 78,79 :
Souvent cette rubrique générale pourra convenir pour les derniers produits qui n’ont pas
pu être classés dans les comptes70, 71, 72 et 75. Le principe de clarté demande cependant de
ne pas cacher sous une rubrique trop générale des produits particuliers dont
l’importance relative ou la nature sont significatives pour l’utilisateur, par exemple
des produits d’opérations de cessions d’immobilisations, des subventions, des gains
extraordinaires, etc.…. Si cela s’avère nécessaire ces autres produits seront présentés dans
des rubriques appropriées, distinctes ou une analyse sera fournie dans l’annexe. Cette
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
La classe 6 regroupe les comptes destinés à enregistrer, dans l’exercice, les charges qui
se rapportent aux activités ordinaires de l’entreprise et aux éléments extraordinaires.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
60 achats :
Les achats sont inscrits au débit des comptes 601à607.
Des subdivisions des comptes d’achat peuvent être ouvertes pour identifier :
a. Les achats en Tunisie et à l’étranger ;
b. Les achats faits par l’entreprise auprès des parties liées.
Les biens et services sous-traités qui s’intègrent directement dans le cycle de production
de l’entreprise, sont inscrits dans les achats au débit des comptes 604 « achats d’études et de
prestations de services »et605 « achats de matériels, équipements et travaux » .
Le compte 606 regroupe tous les achats non stockables (eau, énergie) ou non stockés par
l’entreprise, tels que ceux afférents à des fournitures qui ne passent pas par un compte de
magasin, et dont les existants neufs, en fin d’exercice, sont inscrits en tant que charges
constatées d’avance au débit du compte 471.
Le compte 609 enregistre à son crédit les rabais, remises et ristournes sur achats obtenus
des fournisseurs et dont le montant ,non déduit des factures d’achats ,n’est connu que
postérieurement à la comptabilisation de ces factures .
o traitement de référence :
Les stocks sont tenus selon le système de l’inventaire permanent. Les achats sont débités
aux comptes 601/602 et 607.
Les entrées en stock sont débitées dans les comptes de stock concerné par le crédit
des comptes achats 601/602et607.ils sont crédités des sorties par le débit des comptes
6031,6032et6037 dont l’intitulé deviendra « achats consommés »
o traitement autorisé :
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Ces comptes de variation des stocks sont débités, pour les éléments qui les concernent,
de la valeur du stock initial et crédités de la valeur du stock final. En conséquence, le solde
du compte 603représente la variation globale de la valeur du stock entre le début et la fin de
l’exercice. Ce solde peut être créditeur ou débiteur.
Sont comptabilisés dans les comptes 61/62/63 les charges ordinaires, autres que les achats,
en provenance des tiers.
61. services extérieurs,
62. autres services extérieurs,
63. charges divers ordinaires.
Le compte636 enregistre les charges nettes résultant des cessions d’immobilisation (perte
sur cession) ainsi que les autres pertes sur éléments non récurrents ou exceptionnels qui
interviennent dans les activités et opérations ordinaires de l’entreprise.
64 charges de personnel :
65 charges financières :
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Ce compte recouvre l’ensemble des intérêts et des frais financiers que l’entreprise
consacre au service de ces dettes, ainsi que les escomptes sur les effets de
change .rationnellement c’est dans ce compte que devraient e’inscrire aussi les escomptes
commerciaux non obtenus pour paiement tardif,de même que les moins-values sur titres ainsi
que les autres éléments financiers et les pertes de change réalisées ou comptable non
enregistrés ailleurs,mais il n’existe pas un loi qui l’exige expressément en Tunisie.
Par exemple, si l’on réfère au plan comptable français figureraient également sous cette
rubrique les escomptes de règlement déduits par le client.
Le compte 654est débité du montant des escomptes accordés par l’entreprise à ses clients
par le crédit du compte 411 « clients » ou d’un compte de trésorerie.
Le compte 656enregistre les charges nettes résultant des cessions de valeurs mobilières
(perte sur cession)
Les comptes utilisés sont 681 et686 qui sont débités du montant respectif des dotations de
l’exercice aux amortissements et aux provisions par le crédit des subdivisions, des comptes
d’amortissements et de provisions concernées.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Par prudence ou à des fins de remplacement, l’entreprise peut décider lorsque les résultats
sont bons d’enregistrer des amortissements supplémentaires qui dépassent ceux prévus dans
le tableau d’amortissement normal, on parlera alors d’amortissements exceptionnels.ils
représentent aussi des charges non-consommatrices de fonds de roulement. Ces dotations
exceptionnelles ne sont pas nécessairement divulguées par le biais d’un compte exceptionnel
d’exploitation ; Elles sont alors amalgamées avec les dotations aux amortissements normales.
Les règles d’évaluation entraînent aussi la nécessité d’enregistrer des moins values sur
certains postes des actifs immobilisés dues par exemple à l’obsolescence de certains postes
de certains matériels ou à la baisse de valeur de titres de participation. ces dépréciations de
long terme surviennent ponctuellement ,elles représentent aussi des charges non
consommatrices de fonds de roulement .Leur enregistrement peut être direct ou indirect par
dotation à des comptes d’amortissement cumulé ou de provision. On, notera par contre, que
les dotations à des provisions sur le court terme qui servent à couvrir des non-encaissements
prévisibles ou des dépenses presque certaines dont le montant n’est pas exactement connu
sont considérées comme des produits négatifs ou des charges influençant le fonds de
roulement.
La distinction entre charges effectives et dotations aux provisions, entre amortissements
ordinaires et exceptionnels, ainsi que la mise en évidence des dépréciations sur le long terme
ne sont pas généralement demandées. Par exemple, la quatrième directive CE utilise le
concept plus général de corrections de valeur, ces dernières comprennent toutes les
corrections destinées à tenir compte de la dépréciation, définitive ou non, des éléments du
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Dans les schémas où les coûts de production des prestations sont divulgués (art25 et26
4˚directive) les corrections de valeur sont comprises dans les coûts et dans les frais généraux
administratifs, à l’exception des corrections de valeur sur les immobilisations financières,
voire les valeurs mobilières, qui sont toujours distinguées.
Dès lors, la capacité d’autofinancement ne peut plus être reconstituée à partir du compte
de résultat publié puisque certaines dotations aux amortissements ou aux provisions de long
terme sont amalgamées avec des charges consommatrices de fonds de roulement.
Les impôts, taxes et versements assimilés sont de charges correspondant aux impôts et
taxes sur rémunérations (TFP, FOPROLOS) et aux autres impôts et taxes (impôts et taxes
divers, taxes sur le chiffre d’affaires non récupérables, droit d’enregistrement, etc.…).
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les impôts sur les bénéfices ne sont pas comptabilisés sous ce poste. Ils sont inscrits au
compte69. Ce dernier enregistre à son débit le montant dû au titre des bénéfices imposables.
67 pertes extraordinaires :
Ne sont comptabilisés dans ce compte que les charges ayant un caractère extraordinaire.
L’enregistrement de telles charges nécessite l’analyse des caractéristiques de l’opération
concernée de manière à traduire correctement l’approche retenue par les normes comptables
(c’est déjà développé dans parag2/1).
GÉNÉRALITÉS
Synthèse des autres états de synthèse, l’état de flux de trésorerie est un état qui est à la fois
extrait des autres états composant les états financiers (puisque pour l’établir, on utilisera le
bilan + l’état de résultat et les détails de certains comptes) et qui les complète ensuite de
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
façon pertinente afin que l’ensemble des états financiers fournisse une information comptable
à même d’aider l’investisseur à risque à améliorer sa prise de décisions économiques.
Ainsi, l’état de flux de trésorerie constitue une innovation des plus pertinentes de la
nouvelle législation comptable des entreprises.
L’état de flux de trésorerie renseigne sur la manière avec laquelle l’entreprise a obtenu et
dépensé des liquidités à travers ses activités d’exploitation, de financement et
d’investissement et à travers d’autres facteurs affectant sa liquidité et sa solvabilité.
L’état des flux de trésorerie, lorsqu’il est utilisé de concert avec le reste des états
financiers, fournit des informations qui permettent aux utilisateurs d’évaluer la capacité de
l’entreprise à générer des flux de trésorerie positifs, d’évaluer sa capacité à honorer ses
engagements, sa capacité à distribuer des dividendes et à couvrir ses besoins de financement
interne. Il lui permet aussi d’évaluer les origines des écarts entre le résultat net et les flux de
trésorerie s’y rapportant ainsi que les effets des transactions d’investissement et de
financement de la période sur la position financière de l’entreprise.
Ces informations sont utiles pour estimer la probabilité de réalisation de flux de trésorerie
ainsi que l’importance de ces flux et les moments auxquels ces derniers peuvent avoir lieu.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
- la méthode directe (méthode de référence) qui consiste à fournir des informations sur
les principales catégories de rentrées et de sorties de fonds.
- la méthode indirecte (méthode autorisée) qui consiste à présenter les flux de
trésorerie liés à l’exploitation en corrigeant le résultat net de l’exercice pour tenir compte des
opérations n’ayant pas un caractère monétaire, de tout report ou régularisation
d’encaissements ou de décaissements passés ou futurs et des éléments de produits ou de
charges associés aux flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.
Cet état doit présenter les flux de trésorerie de l’exercice classés en flux provenant des
activités d’exploitation, d’investissement et de financement.
Les deux méthodes convergent sur la manière de détermination des flux de trésorerie
d’investissement et de financement mais divergent sur la manière de détermination des flux
de trésorerie d’exploitation. Mais que l’on utilise l’une ou l’autre méthode, on aboutit aux
mêmes soldes intermédiaires de flux de trésorerie et, bien entendu, à la même variation nette
de trésorerie de l’exercice.
Les deux méthodes d’élaboration de l’état de flux de trésorerie décomposent les flux de
trésorerie en trois soldes intermédiaires:
- les flux de trésorerie d’exploitation;
- les flux de trésorerie d’investissement;
- et les flux de trésorerie de financement.
Les activités d’exploitation sont les principales activités génératrices de revenus et toutes
activités autres que celles qui sont définies comme étant des activités d’investissement ou de
financement.
Les mouvements de trésorerie liés à l’exploitation sont par exemple:
a) Les rentrées de fonds provenant des clients et les paiements aux fournisseurs
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
b) les encaissements et les décaissements effectués avec l’Etat au titre de taxes indirectes
c) les payements aux membres de personnel et les payements des impôts et taxes
directes à moins qu’ils ne se rapportent aux activités d’investissement et de financement
d) les rentrées et sorties de fonds non définies comme se rapportant aux activités
d’investissement et de financement, telles que les rentrées ou sorties de fonds relatives aux
primes d’assurance, et en général les flux de trésorerie liés à des transactions et autres
événements qui sont pris en compte dans la détermination du résultat net.
e) les flux de trésorerie liés aux placements acquis pour la revente.
t) et tout autre encaissement et autre décaissement non rattachés spécifiquement aux
activités de financement et d’investissement.
Les activités d’investissement portent sur l’acquisition et la cession d’actifs à long terme
et de tout autre investissement qui n’est pas inclus dans les équivalents de liquidités.
Les mouvements de trésorerie liés aux activités d’investissement comprennent par
exemple:
a) les décaissements et les encaissements relatifs à l’acquisition et à la vente des titres
de participation (les flux liés aux instruments considérés comme des équivalents de liquidités
sont exclus de cette catégorie de flux) ; et
b) les encaissements et décaissements découlant des ventes et des achats
d’immobilisations corporelles et incorporelles et d’autres actifs immobilisés.
Les activités de financement sont les activités qui entraînent des changements quant à
l’ampleur et à la composition des capitaux propres et des capitaux empruntés par
l’entreprise. Les mouvements de trésorerie liés aux activités de financement comprennent par
exemple:
a) Les flux liés à l’émission d’actions ou autres instruments de capitaux propres et au
rachat par l’entreprise de ses propres actions.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les liquidités comprennent les fonds disponibles, les dépôts à vue et les découverts
bancaires sauf s’il est établi qu’ils font l’objet d’un financement structurel de l’entreprise et
font l’objet d’un contrat ferme garantissant leur stabilité, auquel cas, ils sont classés parmi les
flux de trésorerie liés aux activités de financement. Les équivalents de liquidités sont des
placements à court terme, très liquides facilement convertibles en un montant connu de
liquidités, et non soumis à un risque significatif de changement de valeur.
L’effet de variation des taux de change sur les liquidités détenues ou dues en monnaies
étrangères est présenté dans l’état des flux de trésorerie d’une manière séparée.
Les flux de trésorerie liés à des éléments extraordinaires et à des effets des modifications
comptables doivent être classés comme flux d’activités d’exploitation, d’investissement ou
de financement, selon le cas, et présentés séparément.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
L’élaboration de l’état de flux de trésorerie fait appel à des arbitrages et choix entre
les nombreuses options et solutions envisageables pour un certain nombre d’opérations.
Aussi, doit-on les rattacher aux impôts et taxes ou doit-on considérer que la retenue
à la source fait partie du décaissement au bénéficiaire.
Les retenues à la source subies par l’entreprise sont de plus en plus nombreuses et
touchent à la fois l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur le revenu et la taxe sur la valeur
ajoutée.
Doit-on rattacher ces retenues aux postes d’encaissements en considérant en même temps
que l’entreprise a décaissé un montant équivalent à l’impôt retenu à la source comme étant
avancé à l’Etat ou doit-on les exclure des encaissements au titre des rubriques d’origine et
constater une créance sur l’Etat d’égal montant.
Il semble que la solution la plus appropriée doit être la même que celle retenue pour les
retenues subies c’est-à-dire considérer la retenue subie comme un encaissement rattaché à
son poste et corrélativement les retenues apparaîtront comme des impôts payés à l’Etat.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les obligations cautionnées sont destinées à payer les droits de douanes et taxes sur achats
à l’importation. Bien que rattachées aux achats, les obligations cautionnées dues sont
comptabilisées en «Etat et collectivités publiques’> compte «435 Obligations
cautionnées».Ce compte doit être rattaché au poste des décaissements aux fournisseurs.
Selon le point (c) du § 63 de la première partie de la NCG, sont rattachés aux activités de
financement, «Les flux liés à l’émission d’emprunts obligataires, d’emprunts hypothécaires,
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Par ailleurs, le modèle d’état de flux de trésorerie présente les intérêts payés parmi les
activités d’exploitation dans la méthode directe et ne réintègre pas les intérêts payés, du
moins sur emprunt, en ajustement des flux de trésorerie liés à l’exploitation dans la méthode
autorisée ou indirecte ce qui implicitement classe la totalité des intérêts payés parmi les
activités d’exploitation.
En effet, selon l’IAS 7, le montant des intérêts payés pourrait être classé soit :
-dans les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation parce qu’ils entrent dans le
calcul du résultat net.
- dans les flux de trésorerie liés aux activités de financement, étant donné qu’ils
représentent des coûts engagés pour l’obtention des ressources financières.
En conclusion, les intérêts sur emprunts qui sont habituellement classés parmi les flux de
trésorerie d’exploitation sont présentés selon la NCG parmi les opérations de financement.
Elle est justifiée, au plan théorique, par le fait que les intérêts des emprunts donnent la
mesure du coût de financement de l’entreprise. La présentation des intérêts (pour leur totalité
parmi les activités de financement) a la préférence des analystes financiers car elle facilite le
calcul du solde net des opérations bancaires déterminé par la différence entre les nouveaux
emprunts et les remboursements d’emprunts et intérêts versés aux banques.
Alors que la NCG ne prévoit aucune disposition spécifique aux intérêts reçus, l’IAS 7
consacre aux intérêts reçus les mêmes options et traitements que les intérêts payés. le
montant des intérêts reçus pourrait être classé soit
- dans les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation parce qu’ils entrent dans le
calcul du résultat net.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
- dans les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement, étant donné qu’ils
représentent des retours sur investissement et le rendement du capital investi
la NCG ne prévoit aucune disposition spécifique aux dividendes reçus, alors que L’IAS 7
consacre aux dividendes reçus les mêmes options et traitements que intérêts reçus (lAS 7 §
33).
Alors que ‘lAS 7 offre une option entre le rattachement des dividendes versés aux flux liés
à l’activité de financement ou aux flux liés aux activités d’exploitation, la NCG rattache
expressément les dividendes et les autres distributions aux actionnaires à la rubrique des flux
de trésorerie liés aux activités de financement.
9. Le leasing :
Le leasing est traité par le § 64 de la première partie de la NCG comme une activité
d’investissement qui n’entraîne pas de flux de trésorerie. L’engagement subséquent au
leasing est par conséquent exclu de l’état de flux de trésorerie. En revanche, les versements
des redevances de leasing doivent être ventilés en deux parties:
- Le principal;
- Les intérêts implicites.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les formules présentées sont définies en fonction des situations les plus courantes. Elles
peuvent faire appel à des adaptations en fonction des situations ou pratiques spécifiques de
l’entreprise.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Immobilisations financières:
+ Montant brut à la clôture de l’exercice (net des versements restant à payer )
+ Valeur brute des titres cédés en cours d’exercice
- Montant brut à l’ouverture de l’exercice (net des versements restant à payer )
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Capital social
Augmentation de capital:
+ Capital en fin de période
+ Prime d’émission en fin de période
- Réserves incorporées au capital en cours de période
- Conversion de dettes en capital
- Capital et prime d’émission en début de période
= Encaissements suite à l’émission d’actions
Diminution de capital:
+ Capital en début de période
- Report déficitaire résorbé par imputation sur le capital
- Capital en fin de période
= Décaissement suite à réduction du capital
Dividende:
+ Somme des réserves en début d’exercice (sauf actions détenues par l’entreprise sur
elle-même)
± Résultat de l’exercice N-1
+ Effets des modifications comptables créditeurs en N
- Effets des modifications comptables débiteurs en N
- Réserves incorporées au capital au cours de l’exercice N
+ Primes d’émissions versées en N
- Somme des réserves à la clôture de N
= Dividende attribué en N
+ Dividende dû aux actionnaires en début d’exercice
- Dividende dû aux actionnaires à la clôture de l’exercice
= Versements au titre de dividende au cours de l’exercice
Emission d’emprunts - Remboursement d’emprunts:
+ Emprunts non courants en fin de période
+ Echéances à moins d’un an en fin de période
1
66
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Selon l’IAS 1, les notes aux états financiers d’une entreprise doivent :
a) Présenter des informations sur les bases d’évaluation des états financiers et sur
les méthodes comptables spécifiques choisies et appliquées aux transactions et
événements ;
b) Indiquer les informations imposées par les normes comptables qui ne sont pas
présentées par ailleurs dans les états financiers ;et
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67
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Les notes aux états financiers comportent des descriptions narratives ou des analyses plus
détaillées des montants apparaissent au bilan, à l’état de résultat, dans l’état de flux de
trésorerie et dans l’état indiquant la variation des capitaux propres, ainsi que des informations
supplémentaires telles que les engagements et passifs éventuels. Elles comportent des
informations dont les normes comptables imposent ou encouragent la présentation.
Les notes aux états financiers doivent être présentées d’une manière comparable d’un
exercice à l’autre. Les notes aux états financiers sont, en règle générale, présentées dans
l’ordre suivant qui permettent aux utilisateurs de comprendre les états financiers et de les
comparer avec ceux d’autres entreprises:
b. note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués;
c. informations afférentes à des éléments figurant dans le corps des états financiers;
1
68
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Cette structure est destinée à présenter en premier lieu les éléments qui sont essentiels
pour la compréhension des états financiers dans leur ensemble, tels que les principes adoptés
et les bases de mesures utilisées. Sont présentés par la suite, les éléments se rapportant aux
différents postes et rubriques des états financiers, dans l’ordre de leur présentation dans les
différents états. Enfin sont présentées les autres informations exigées ou qui sont de nature à
assurer une représentation fidèle.
Dans certains cas, il peut s’avérer utile et souhaitable de changer l’ordre de présentation
de certains éléments des états financiers dans les notes. A titre d’exemple, pour les
placements, les informations relatives aux produits perçus, aux ajustements conduisant à la
juste valeur ainsi qu’aux dates d’échéance gagnent à être présentées, dans la même note,
indépendamment du fait que certains concernent le bilan et d’autres portent sur l’état de
résultat.
Pour être intelligibles et utiles à la prise de décisions, les états financiers incluent des
notes aux états financiers. Les notes aux états financiers analysent et expliquent les éléments
présentés dans le corps des autres états financiers et, dans certaines circonstances, fournissent
le traitement alternatif de certains événements et transactions. Elles fournissent également
des informations sur des éléments non présentés dans le corps des autres états financiers
(NCG).
1
69
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Une information présentée dans les notes aux états financiers doit être impartiale, claire et
exempte de toute ambiguïté. Quand une information présente dans le bilan, l’état de résultat
ou l’état de flux de trésorerie donne une image incomplète de la situation financière, de la
performance et de la conduite financière de l’entreprise, l’information nécessaire pour
compléter cette image devrait être incluse dans les notes (NCG).
Toute entreprise publiant des états financiers, doit déclarer l’utilisation des normes
comptables comme référentiel pour la préparation et la présentation de ses états (NCG).
Les divergences éventuelles entre les normes comptables tunisiennes et les solutions
comptables retenues par l’entreprise, sont divulguées dans la note sur la conformité avec les
normes comptables. Les notes aux états financiers ont pour objet d’améliorer la lecture et la
compréhension des états financiers.
Toute divergence significative entre les normes comptables tunisiennes et les principes
comptables retenus par l’entreprise doit faire d’une note d’information spécifique précisent :
a) la nature de chaque divergence ;
b) la justification du choix retenu ;
c) la quantification de l’impact de cette divergence sur le
résultat et sur la situation financière de l’entreprise.
Dans de telles situations, l’entreprise ne peut pas déclarer que ses états financiers ont été
élaborés et présentés conformément aux normes comptables.
Un traitement comptable erroné d’un élément des états financiers ne peut, en aucun cas,
être considéré comme rectifié par une simple mention dans les notes. Une telle mention ne
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70
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
peut en elle-même être suffisante pour rétablir la pertinence et la fiabilité des états financiers
pris dans leur ensemble.
Dans le but d’aboutir à une représentation fidèle, les éléments des états financiers sont pris
en compte, évalués et présentes conformément aux normes comptables tunisiennes. Les
divergences éventuelles entre ces normes et les solutions comptables retenues par
l’entreprise, sont divulguées dans la note sur la conformité avec les normes comptables.
Les notes ont pour objet d’améliorer la lecture et la compréhension des états financiers.
Une telle mention dans les notes n’est pas suffisante pour restaurer la pertinence et la fiabilité
des états financiers pris dans leur ensemble, dans la mesure où la pertinence et la fiabilité du
bilan, de l’état de résultat ou de l’état de flux de trésorerie demeurent affectées.
Pour cette raison, une réserve dans la note sur la conformité avec les normes comptables
tunisiennes ne justifie pas la non conformité entant que telle. Dans de telles situations, les
états financiers ne peuvent pas traduire fidèlement la situation financière, la performance et
les liquidités de l’entreprise.
Section2 : Note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents:
La note relative aux principes comptables adoptés par l’entreprise doit décrire :
a) Les bases d’évaluation utilisées pour l’élaboration des états
financiers ;
b) Chacune des méthodes comptables spécifiques nécessaires à
une bonne compréhension des états financiers ; et
c) La mention, le cas échéant, de l’absence de changement de
méthodes comptables au cours de l’exercice.
En plus des principes comptables particuliers, utilisés pour la préparation et la
présentation des états financiers, il est essentiel d’informer les utilisateurs sur les bases
d’évaluation utilisées dans les états financiers (coût historique, valeur de remplacement,
valeur de réalisation, juste valeur ou valeur actualisée).
En décidant si un principe comptable particulier devrait être divulgué, les dirigeants
doivent prendre en considération si une telle divulgation est de nature à aider ou si la non
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71
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
divulgation est de nature à affecter, la capacité des utilisateurs à évaluer les risques, les
opportunités et flux futurs de trésorerie de l’entreprise.
Chaque entreprise doit considérer la nature de ses opérations et les principes dont la
divulgation et généralement attendue par l’utilisateur pour des entreprises de même type.
Il est généralement attendu que les entreprises divulguent la méthode comptable appliquée
pour chaque poste significatif figurant dans le bilan et dans la plupart des cas, les règles de
reconnaissance des revenus. Lorsqu’une entreprise réalise, par exemple, des opérations
significatives en monnaies étrangères, une divulgation de règles de prise en compte des gains
et des pertes de change et de la couverture contre les risques de change sont normalement
attendus.
En effet, à cause de la diversité des méthodes et pratiques comptables, le lecteur des états
financiers doit être informé des conventions comptables en vigueur dans une entreprise
donnée pour pouvoir mieux évaluer sa performance, sa situation financière et son évolution
et pour pouvoir comparer ses renseignements à ceux d’autres entreprises.
De ce fait, on doit fournir, comme partie intégrante des états financiers de l’entreprise, une
description claire et succincte des conventions comptables ayant un effet important sur ces
états. On doit, au minimum, fournir des informations sur les conventions comptables
a) lorsqu’un choix a été fait entre divers principes et méthodes comptables acceptables;
b) lorsque certains des principes et des méthodes comptables utilisés sont propres au
secteur d’activité auquel appartient l’entreprise. Même si ces principes et ces méthodes sont
suivis par la majorité des entreprises du secteur.
Voici, en ordre décroissant, les éléments pour lesquels des renseignements sont le plus
souvent fournis:
1
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Exemple réel :
Immobilisations
Les immobilisations sont évaluées à leurs coûts d’acquisition et amorties selon la méthode
d’amortissement constant (linéaire). Les principaux taux d’amortissement appliqués sont les
suivants
- Constructions 2%
- Matériels & Outillages 20%
- Matériels de Transport 20%
- Mobiliers & Matériels de Bureaux 10%
- Agencements, Aménagements & Installations 10%
- Matériels Informatiques 20%
- Logiciels Informatiques 33%
Placements
Les placements sont comptabilisés à leurs coûts d’acquisition tout frais et charges exclues.
Les placements sont classés en deux catégories
Les placements à long terme détenus avec l’intention de les conserver durablement
notamment pour obtenir des revenus et des gains en capital sur une longue échéance ou pour
exercer une influence notable ou un contrôle conjoint sur la société émettrice. Les placements
regroupent principalement, les titres de participations, les obligations et bons à long terme,
les prêts à long terme, les immeubles de rapport.
Les placements à court terme détenus avec l’intention de ne pas les conserver pendant plus
d’un an et qui de part leurs natures peuvent être liquidées à brève échéance. Ces placements
regroupent principalement les bons et obligations à court terme, les prêts à court terme, etc.
Monnaie étrangère :
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Indications sur le traitement des transactions et des postes dont le montant certain est
exprimé en monnaie étrangère, par exemple emploi du cours au moment de la transaction et
du cours de fin d’année avec indication sur le traitement des écarts de conversion.
Lorsque une entreprise réalise des opérations significatives en monnaies étrangères, une
divulgation des règles de prise en compte des gains et des pertes de change et de la
couverture contre les risques de change est normalement attendue (NCG).
Section3 : Informations afférentes à des éléments figurant dans le corps des états
financiers:
Chaque élément positionné dans le bilan, l’état de résultat et l’état de flux de trésorerie
doit faire l’objet d’une référenciation croisée avec les notes correspondantes.
Exemple 1
Bilan N N-1
Note N4
Ces informations sont généralement précisées par la NCG et les nomes comptables
thématiques comme l’illustre les exemples suivants :
NC 5 immobilisations corporelles :
Informations à fournir
Les notes aux états financiers doivent mentionner, pour chaque catégorie
d’immobilisations corporelles les informations suivantes:
1- un rapprochement de la valeur comptable au début et en fin d’exercice, montrant:
- les acquisitions,
- les cessions,
- les réductions de la valeur comptable.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
- les amortissements.
Les notes aux états financiers doivent également indiquer les informations suivantes si
elles sont significatives:
a- si la valeur comptable de l’actif a été réduite à sa valeur récupérable, la méthode de
détermination des cash-flows futurs y compris les hypothèses retenues pour les déterminer
ainsi que la méthode de détermination de la juste valeur;
b- la nature et les effets des changements d’estimations comptables qui ont une incidence
significative sur l’exercice en cours ou qui sont supposés avoir une incidence significative au
cours des exercices ultérieurs,
Exemple 2 :
Note 17
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75
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Section4 : Note sur les mouvements des capitaux propres (tableau de variation des
capitaux propres
Les notes doivent renseigner les utilisateurs des états financiers sur la variation des
capitaux propres et sur la détermination du résultat par action (NCG).
Les renseignements sur la variation des capitaux propres doivent permettre de réconcilier,
pour chaque poste, les montants du début de la période et les montants de fin de la période
en indiquant l’origine de chaque mouvement (NCG).
Le § 6 de la NCT 2 «Capitaux propres» précise que les opérations portant sur les capitaux
propres sont des opérations ayant trait:
b- aux écarts relatifs à la constatation des effets de la variation des prix (réévaluation)
c- aux dividendes, y compris ceux distribués en actions et ceux relatifs aux actions de
l’entreprise rachetées par elle-même;
d- aux affectations des résultats négatifs aux postes de résultats reportés;
e- au rachat par la société de ses propres actions en vue, soit de les revendre, soit de les
annuler; et
f- à tout gain réalisé ou toute perte subie à la suite des opérations de rachat et de revente
ou de rachat et d’annulation.
Bien que le tableau de variation des capitaux propres constitue une note obligatoire la
NCG ne fournit aucun modèle de présentation
Au niveau international, l’IAS 1 retient parmi les états de synthèse, un état du changement
dans les capitaux propres.
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76
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Ainsi, une entreprise doit présenter, comme une composante séparée de ses états
financiers, un état montrant:
a. le profit net ou la perte de la période,
b. chaque élément de produit et charge, gain et perte qui, comme il a été exigé par
d’autres normes, est pris en compte directement dans les capitaux propres, et le total de ces
éléments, et
c. l’effet cumulatif des changements dans les Politiques Comptables et la correction des
erreurs fondamentales présenté en correction des capitaux propres d’ouverture.
En outre, une entreprise doit présenter, soit dans cet état soit dans les notes:
d. les opérations en capital avec les associés et les distributions aux associés,
e. les profits ou pertes accumulés au début de la période et à la clôture du bilan, et les
mouvements de là période ; et
f. un rapprochement entre les montants de chaque rubrique de capitaux propres, prime
d’émission et chaque réserve au début et à la fin de la période, en mentionnant séparément
chaque mouvement.
Les changements dans les capitaux propres d’une entreprise entre deux dates de clôture du
bilan reflètent l’augmentation ou la diminution de ses actifs nets ou de sa richesse durant la
période, selon les principes de mesure adoptés et divulgués dans les états financiers. A
l’exception des changements résultant des transactions avec les actionnaires telles que les
apports en capital et les dividendes, tous les changements dans les capitaux propres
représentent le total des gains et des pertes générés par les activités des entreprises durant la
période.
Les exigences de présenter un état des variations des capitaux propres et des informations
obligatoires fournies dans Cet état peuvent être satisfaites de plusieurs manières. L’approche
adoptée peut suivre une présentation en colonnes qui rapproche entre les soldes d’ouverture
et les soldes de clôture de chaque élément dans les capitaux propres, y compris les éléments
(a) à (f). Une alternative est de présenter un état séparé des états financiers qui présente
uniquement les éléments (a) à (c). Selon cette approche, les éléments décrits dans (d) à (f)
sont présentés dans les notes aux états financiers. Quelle que soit l’approche adoptée, il est
nécessaire d’établir un sous total des éléments figurant dans (b) pour permettre aux
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77
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
utilisateurs de trouver le total des gains et des pertes provenant des activités de l’entreprise
durant la période.
La norme comptable générale se limite à édicter l’obligation d’établir une note sur le
résultat par action sans en préciser les modalités de calcul et de présentation.
La disposition de la NCG s’applique à toutes les entreprises sans exceptions contrairement
à l’IAS33.
Aussi devant les limites du référentiel tunisien sur le sujet, devrions-nous nous référer à
l’IAS 33 moyennant adaptation au contexte tunisien. Le résultat par action permet
d’améliorer la comparaison de la performance entre différentes entreprises sur le même
exercice et entre différents exercices comptables pour la même entreprise.
Il est établi plusieurs types de résultat par action Seuls deux types de résultat par action
sont traités par l’IAS 33: Le résultat de base par action et Le résultat dilué par action.
Le résultat de base par action doit être calculé en divisant le résultat net de l’exercice
attribuable aux actions ordinaires par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en
circulation au cours de la période.
Pour le calcul du résultat de base par action, le résultat net de l’exercice attribuable aux
actions ordinaires doit être le résultat net de l’exercice après déduction des tantièmes aux
administrateurs et des revenus des parts de fondateurs.
Tous les éléments de produits et de charges constatées au cours d’un exercice, notamment
la charge d’impôt, les éléments extraordinaires entrent dans la détermination du résultat net
de l’exercice. Le résultat à prendre en compte est par conséquent le résultat net de l’exercice
avant modifications comptables.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Pour le calcul du résultat de base par action, le nombre d’actions ordinaires à prendre en
compte doit être le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de
l’exercice.
Exemple :
L’entreprise au titre de l’exercice 2002 un bénéfice de 200.000
Les actions ont connu l’évolution suivante :
Tantième =5000
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Dans la plupart des cas, les actions sont incluses dans le nombre moyen pondéré d’actions
à compter de la date à laquelle le prix doit être versé (qui est le plus souvent la date
d’émission). C’est le cas par exemple des actions émises en espèces exigibles a la date de
suscription.
Toutefois, ces états n’ont pas vocation à être uniquement une «mémoire» des opérations
de l’entreprise en fournissant une «photographie» de l’entreprise à une date déterminée.
L’information comptable est également un outil privilégié permettant aux décideurs et aux
partenaires sociaux (propriétaires, bailleurs de fonds...) d’apprécier la santé financière de
l’entreprise en fonction de critères bien déterminés: rentabilité, solvabilité, autofinancement,
capacité à être un agent économique créateur de valeur ajoutée.
L’information comptable est à la base de toute analyse financière.
La publication de ces soldes est utile pour les utilisateurs des états pour situer les données
relatives à l’entreprise et leur évolution par rapport aux données agrégées du même secteur
ou à l’échelle nationale.
La détermination de ces soldes est requise pour les entreprises qui présentent leur résultat
selon le modèle de référence ainsi que celles qui utilisent le modèle autorisé».
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Section7 : Tableau de passage des charges par nature aux charges par destination :
(encouragé)
Au cas où une entreprise utilise la méthode autorisée, elle est encouragée à publier dans
ses notes une répartition de ses charges par destination. Pour ce faire, elle peut utiliser le
modèle figurant à l’annexe 7 de la NCG. Cette opération vise à permettre aux entreprises de
s’adapter à la présentation par destination.
Section8 : Tableau de passage des charges par destination aux charges par nature :
(obligatoire) « Méthode de référence »
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Lorsqu’une information à fournir exigée par une norme comptable porte sur un élément
significatif dans le contexte de l’entreprise, il convient de présenter cette information dans
une note.
Ces notes portent sur :
2) Des informations afférentes à des éléments significatifs figurant
dans le corps des états financiers (bilan, l’état de résultat et l’état de
flux de trésorerie) ;
3) Des divulgations à caractère non financier.
Portant sur les éventualités, engagements et les événements postérieurs au bilan, les
divulgations à caractère non financier et l’opinion de vérification.
Les éventualités :
A la date de l’établissement des états financiers, il peut exister des situations dont la cause
est déjà connue mais dont l’issue ultime dépend d’un ou de plusieurs événements futurs dont
on ne sait s’ils se réaliseront. On donne le nom d’éventualités à ces situations. Les gains
éventuels ne sont jamais comptabilisés dans les états financiers en raison de l’attitude
prudente que doit adopter l’entreprise. En effet, la constatation de gains éventuels pourrait
conduire à la présentation aux états financiers de gains qui ne se matérialiseront jamais.
Toutefois. les gains éventuels probables sont présentés clans une note complémentaire
puisqu’il est utile que les lecteurs en soient informés.
Par contre, la NC14 exige que les pertes éventuelles soient comptabilisées dans les états
financiers, par imputation aux résultats, lorsque les deux conditions suivantes sont remplies
1. Il est probable qu’un événement futur confirmera qu’une diminution de l’actif ou une
augmentation du passif s’était produite avant la date du bilan.
2. Le montant de la perte en question peut être déterminé avec suffisamment de
précision.
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82
Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Pour l’instant, notons simplement que la première condition peut être interprétée avec
beaucoup de subjectivité: ce qui est probable pour une personne peut tout aussi bien être
improbable pour une autre. Ainsi, la direction d’une entreprise ferait preuve d’imprudence si
elle constatait une dette pouvant résulter du règlement d’un litige. car cela reviendrait à dire
qu’elle reconnaît le bien-fondé de la réclamation de la partie adverse. Il est évident que les
procureurs de la partie adverse se régaleraient d’une telle constatation. C’est pourquoi bon
nombre de pertes éventuelles sont présenté strictement par voie, de notes aux états financiers.
Les engagements :
Pour assurer la saine gestion de leur entreprise, les dirigeants doivent en planifier les
activités plus ou moins longtemps à l’avance. Ainsi, une entreprise peut signer un contrat
d’approvisionnement en matières premières afin de S’assurer de la disponibilité sur demande
de matières premières d’une qualité déterminée à un prix d’acquisition convenu d’avance.
Les engagements contractuels peuvent aussi porter sur l’acquisition d’immobilisations, sur de
nouveaux emprunts ou sur l’émission d’actions, sur le versement d’un loyer conditionnel
dont le montant dépend du niveau du chiffre d’affaires. etc. Tous ces événements sont
importants parce qu’ils sont susceptibles d’influer sur la situation financière actuelle de
l’entreprise et sur son exploitation future. C’est pourquoi tous les engagements importants eu
égard à la situation financière actuelle ou à l’exploitation future doivent faire l’objet de notes
jointes aux états financiers, tel que la NC14 voir annexe
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
financière. Il est donc essentiel que la direction informe les utilisateurs de tous les
événements survenus entre la date du bilan et celle de la mise au point définitive des états
financiers qui ont susceptibles d’influer de façon significative sur la situation financière de
l’entreprise ou sur les résultats de son exploitation. De tels événements, appelés événements
postérieurs à la date du bilan ou faits postérieurs à la clôture, peuvent être regroupés en deux
catégories distinctes.
La première catégorie regroupe les événements postérieurs à la date du bilan qui four-
nissent un supplément d’information sur des situations qui existaient à la date du bilan. Par
exemple. Si des procédures de mise en faillite sont entreprises à l’encontre d’un client après
la date du bilan, ceci jette une nouvelle lumière sur la situation financière de l’entreprise à la
date du bilan. Si la provision couvrant la créance de ce client s’avère insuffisante, il faut
redresser les états financiers puisque d’une part, la créance existait à la date du bilan, et
d’autre part, la provision pour créances douteuses ainsi révisée permet de rehausser la
pertinence des informations présentées dans ces états financiers.
La seconde catégorie regroupe les événements postérieurs à la date du bilan qui four-
nissent un supplément d’information sur des situations qui ont pris naissance après la date du
bilan. Contrairement aux situations qui existaient à la date du bilan et qui nécessitent le
redressement des états financiers, les événements liés à des situations survenues après la date
du bilan n’exigent pas un redressement des états financiers. Toutefois, de tels événements
peuvent avoir des répercussions importantes sur la situation financière de l’entreprise au
cours du nouvel exercice ou sur ses activités futures. Si c’est le cas, il faut en aviser les
utilisateurs des états financiers par voie de note.
Parmi les événements postérieurs à la date du bilan qui ne nécessitent pas un redressement
des états financiers mais qu’il convient de mentionner par voie de note si leurs répercussions
sont importantes, citons les sinistres entraînant une perte (incendie, inondation, etc.),
l’apparition d’un litige dont la cause est postérieure à la date du bilan, contrôle fiscal après la
clôture de l’exercice.
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Opinion de vérification :
Les états financiers font habituellement l’objet de vérification externe. Il est important
pour les utilisateurs de distinguer entre les états financiers qui ont fait l’objet d‘une
vérification des autres.
Afin d’accroître leur utilité, la présentation et la publication des états financiers vérifiés
doivent être accompagnés de l’opinion de vérification les concernant
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Mémoire de Fin d’Etudes Institut des Hautes Etudes Commerciales
Conclusion
Les états financiers comportent le bilan, l'état de résultat, le tableau de flux de trésorerie et
les notes aux états financiers
L'objectif des états financiers est de fournir une information sur la situation financière, la
performance et les flux de trésorerie d'une entreprise, information utile à une gamme variée
d'utilisateurs pour la prise de décisions économiques.
Au plan international, en plus des quatre états retenus par les P.C.G.A en Tunisie, il est
notamment ajouté un cinquième état relatif à la variation des capitaux propres. Cet état doit
être présenté en notes aux états dans le système comptable Tunisien.
Aussi à l'échelle internationale, le projet en cours mené par l'IASB et l'ASB (Accounting
Standard Board) du Royaume-Uni dit"Reporting performance" devrait se traduire par la
disparition de l'état de résultat remplacé par un nouvel état plus exhaustif de "compréhensive
income" à l'Américaine qui permet d'apprécier en un seul tenant les performances de
l'entreprises, qu'elles se traduisent ou non par une incidence comptable sur le résultat.
De même, la distinction entre résultat ordinaire et résultat extraordinaire devrait être
abandonnée.
L'objectif du référentiel international est la mesure de la performance en tant que variation
entre deux bilans hors les transactions avec les actionnaires.
La revue Comptable et Financière N58 Quatrième trimestre 2002 page 20
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