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RAPPORT DE STAGE N 01

LES INSPIRATIONS DU SCF DE LA


NORMALISATION INTERNATIONALE

Karima BERRAYAH
05/11/2009

Maitre de stage :

Mr : Mustapha REFAFA

(Commissaire aux comptes)

Contrôleur de stage :

Mr : Ali ABDELKAFI

Commissaire aux comptes


Membre de la Compagnie des Comptables de Tunisie C.C.T
Sommaire
Introduction : .................................................................................................................................................. 3
PREMIER CHAPITRE : LE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER INTERNATIONAL ................................. 4
I. Les organismes internationaux de normalisations: ................................................................................ 4
1. IASCF : .......................................................................................................................................... 4
2. IASC/IASB: .................................................................................................................................... 5
3. IFRIC : ........................................................................................................................................... 5
4. SAC : .............................................................................................................................................. 6
II. Processus d'élaboration des normes comptables internationales ........................................................ 7
1. Champ d'application et autorité des normes comptables internationales :...................................... 7
2. Processus d'élaboration des IAS/IFRS : ......................................................................................... 7
3. Processus d'élaboration des interprétations :.................................................................................. 8
III. Les normes comptables internationales et leur interprétation: ........................................................... 8
1. Les normes I.A.S/ I.F.R.S : ............................................................................................................. 8
2. Les interprétations S.I.C/ I.F.R.I.C: ............................................................................................. 15
DEUXIEME CHAPITRE : LE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER ALGERIEN........................................ 18
I. Le champ d’application du SCF:.......................................................................................................... 19
II. Le cadre conceptuel du SCF: .......................................................................................................... 19
1. Définition du cadre conceptuel : ................................................................................................... 19
2. Les principes comptables SCF : .................................................................................................... 19
III. Les normes comptables du SCF: ...................................................................................................... 20
1. Les règles d’évaluation et de comptabilisation:............................................................................. 21
IV. Les états financiers du SCF: ............................................................................................................ 23
1. Les utilisateurs des états financiers : ............................................................................................ 23
2. Eléments des états financiers : ...................................................................................................... 23
3. Comptabilisation des éléments du bilan & des comptes de résultats: ............................................ 26
V. L’organisation de la comptabilité : ...................................................................................................... 28
VI Divergences entre le S.C.F. et les normes I.A.S/I.F.R.S. :.................................................................... 30

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Introduction :

La mondialisation et ses conséquences sur la globalisation financière qui en a résulté,


ont placé la comptabilité, principale source de l'information financière, au cœur du
fonctionnement des marchés financiers, cette globalisation financière a rendu indispensable
l’harmonisation à l'échelle mondiale de l'information financière fournie aux investisseurs.

La normalisation internationale exige une reconnaissance officielle au niveau


international de normes qui seront un référentiel comptable compréhensible par tous,
indépendamment du pays où les normes ont été produites.

En conséquent L’International Accounting Standards Committee « IASC » cet


organisme, créé en 1973 par la profession comptable, a développé un ensemble cohérent de
normes comptables internationales, Par ailleurs, l’IASC a conclu avec l’Organisation
Internationale des Commissions de Valeurs (OICV) un accord destiné à permettre la
reconnaissance des normes comptables internationales comme référence pour les entreprises
souhaitant internationaliser la cotation de leurs titres. Ce programme a conduit à une
modification en profondeur de toutes les normes comptables approuvées jusque là, parmi ces
normes les IAS « Standards International Accounting » et les IFRS « International Financial
Reporting Standards ».

Au niveau européen, l'opportunité de cette harmonisation a été bien ressentie par


l'Union européenne qui a décidé d’harmoniser l'information financière des sociétés cotées
en bourse afin de garantir la protection des investisseurs. Par l'application des règles
comptables internationales, elle entend préserver la confiance envers les marchés financiers
tout en facilitant la négociation transfrontalière et internationale des valeurs mobilières dont
la comparabilité, la fiabilité et la transparence des comptes des entreprises européennes
constituent un facteur essentiel de l'intégration des marchés financiers européens et de leur
compétitivité internationale

Les pays frères et voisins (Tunisie et Maroc) ont entamé la convergence vers les
normes IAS/IFRS depuis quelques années, l’Algérie ne peut rester à l’écart de ce mouvement
international, et a décidé l’application du nouveau système comptable financier SCF a partir
de 2010 qui s’aligne avec les IAS/IFRS. Il ne s’agit plus de produire une information
factuelle destinée à l’administration fiscale, mais de construire un véritable outil de
communication pour se présenter, au marché, aux actionnaires et aux investisseurs potentiels
nationaux et étrangers.

Le présent rapport traitera en premier lieu le cadre conceptuel de la normalisation


internationale à savoir IAS/IFRS et en deuxième lieu les inspirations du SCF des IAS/IFRS.

3
PREMIER CHAPITRE : LE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER INTERNATIONAL

Le nouveau système comptable financier Algérien, qui seras appliqué a partir de


l’exercice 2010, est inspiré principalement des normes comptables internationales dites «
International Accounting Standards » (IAS) et « International Financial Reporting Standards
» (IFRS).

Les normes comptables internationales (IAS) ont été émises par le Comité des
normes comptables internationales dite « International Accounting Standards Committee »
(IASC) en 2000 il y a eu les normes (IFRS) qui sont émises par le Conseil des normes
comptables internationales dite « International Accounting Standards Board » (IASB).

Chaque norme est suivie par des interprétations, avant 2002 c’était le SIC émises par
le Comité d’interprétation des normes, succédé par les interprétations IFRIC émises par le
comité d’interprétation des normes internationales d’information financière.

I. Les organismes internationaux de normalisations:

1. IASCF :

L'IASCF (International Accounting Standards Committee Fundation), La fondation du


comité international de normalisation comptable, fut créé en 1973 par des représentants des
associations professionnelles d'experts-comptables de plusieurs pays. Elle a connu une
grande réforme en 2001, est établie à Londres en Grande Bretagne et a pour objectifs de :

 Développer dans l’intérêt public, un ensemble unique de normes comptables de


haute qualité, compréhensible et applicable en pratique, requérant une
information de haute qualité, transparente et comparable dans les états financiers
afin d’aider les acteurs des marchés de capitaux mondiaux dans la prise des
décisions économiques.
 Promouvoir l’usage et l’application rigoureuse de ces normes.
 Contribuer à la convergence des normes comptables nationales et des normes
comptables internationales vers des solutions de haute qualité.

L’ IASCF s’est dotée d’un ensemble de structures lui permettant :

Les Trustees (Administrateurs) :

Les trustees sont au nombre de 19 choisi par le comité de nomination. Cinq membre
parmi eux doivent être membres des grands cabinets internationaux de comptabilité et
doivent être proposés par l’IFAC. Ils sont Choisis pour un mandat de 3 ans renouvelable
une seule fois les administrateurs ont principalement pour rôles :

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 Collecter des fonds pour le financement des activités de l’IASCF ;
 Publier un rapport annuel sur les activités de l’IASCF et sur ses priorités pour
l’année à venir ;
 Nommer les membres de l’IASB, de l’IFRIC et du SAC ;
 Evaluer la stratégie et l’efficacité de l’IASCF et de l’IASB ;
 Désigner parmi eux un président pour l’IASCF.

2. IASC/IASB:

L’IASC (International Accounting Standard Committee) est un organisme privé qui a


été fondé en 1973 par les instituts d’experts-comptables de 10 pays, en 2001 l’IASC
se réforme et devient l’ IASB « International Accounting Standards Board ».

L'IASB, Conseil international de normalisation comptable, est un organe travaillant


sous l’égide de L’IASCF.

L'IASB est responsable de :


 La préparation, l’adoption et la modification des normes comptables
internationales ;
 La publication des exposés sondages sur les projets en cours ;
 Etablissement et application d’une procédure qui permet d’examiner dans des
délais raisonnables les commentaires recueillis sur les exposés sondages ;
 La constitution des comités de pilotage et des groupes de réflexion pour les sujets
importants ;
 Consultation du SAC en ce qui concerne les projets importants, l‘établissement de
l’agenda de travail et l’ordre de priorités ;
 Réalisation des études dans les pays développés et émergeants à fin de s’assurer
de l’applicabilité des normes adoptées.

3. IFRIC :

L’International Financial Reporting Interpretations Committee (IFRIC) dite Comité


international de l’interprétation de la comptabilité financière, anciennement (SIC) est un
organisme dépendant de l’IASB.

L'IFRIC est composé de 14 membres votants, Ils sont choisis pour leur capacité à se
tenir au courant des questions actuelles et pour leur compétence technique à les résoudre. Il
s'agit de professionnels comptables en entreprise et en profession libérale et d'utilisateurs
d'états financiers, répartis selon une diversification géographique suffisamment large.

L’IFRIC vise à promouvoir l'application rigoureuse et uniforme des IAS/IFRS.


L'IFRIC aide également l'IASB à assurer la convergence internationale des normes

5
comptables en coopérant avec des groupes similaires patronnés par des normalisateurs
comptables nationaux.

4. SAC :

SAC est le comité "conseil" de l'IASB, le Standards Advisory Council (SAC), a pour
objectif de permettre à des organismes ou à des particuliers qui s'intéressent à l’information
financière internationale de s'associer à son processus de normalisation.

La constitution de l’IASCF définit les responsabilités de ce comité :

 Conseiller l’IASB sur son programme de travail et les travaux prioritaires ;


 Informer l’IASB des avis que les organisations et les particuliers ont adressés au
SAC sur les principaux projets de normalisation ;
 Conseiller, d’une manière générale, l’IASB et les Trustees (membres) de l'IASCF.

L'IASB est tenu de consulter préalablement le SAC sur tous ses projets principaux. De
même, les Trustees doivent consulter le SAC avant toute proposition de modification de la
constitution de l'IASCF.

Le SAC rend compte de ses travaux auprès de l’IASB au moins trois fois par an, lors
des réunions, généralement ouvertes au public.

SCHEMA DE LA STRUCTURE AU 1er Juillet 2005

IASCF
Nomme, supervise, finance

IASB
SAC Approuve standards, exposés-
Conseille techniquement sondages, interprétations

Direction des IFRIC


études techniques Interprète standards

Direction des opérations Direction des publications Direction de l’éducation

Nomination Rapport Avis


Source : R.F.C.380 Septembre 2005

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II. Processus d'élaboration des normes comptables internationales
1. Champ d'application et autorité des normes comptables internationales :

Toutes les normes comptables internationales et les interprétations qui ont été
publiées par l'IASC restent en vigueur, à moins qu'elles ne fassent l'objet d'un amendement
ou d'une suppression.

Les normes comptables internationales s'appliquent aux états financiers à usage


général et aux autres informations financières établis par des entités à but lucratif (qui
exercent leurs activités dans les secteurs commercial, industriel, financier ou dans des
activités similaires, sans considération pour leur forme légale). Les entités à but non lucratif
peuvent également trouver appropriée l'utilisation des normes comptables internationales
même si elles ne leur sont pas destinées.

Dans les normes comptables internationales, les principes fondamentaux sont


présentés en caractères gras et d'autres indications sont fournies en caractère non gras.
Cependant, ces deux types de paragraphes ont la même force d'application.

Il n'est possible de déclarer des états financiers conformes aux normes comptables
internationales seulement si toutes les dispositions des IAS, des IFRS et de leurs
interprétations sont respectées.

2. Processus d'élaboration des IAS/IFRS :

Le processus d'élaboration d'une norme suit, en principe, les étapes suivantes :

1. L'équipe technique de l'IASB est chargée d'identifier et d'analyser tous les problèmes
comptables associés au sujet traité ;
2. Analyse des règles existantes aux niveaux nationaux et des pratiques adoptées et
échanges point de vues avec les normalisateurs comptables nationaux .
3. Consultation avec le Conseil consultatif des normes « Standards Advisory Council »
(SAC) de la possibilité d'inscrire ce projet dans le programme de travail de l'IASB.
4. L'IASB met en place un groupe consultatif pour conseiller l'IASB sur le sujet.
5. L'IASB publie un document de travail " discussion paper" pour appel à
commentaires.
6. L'IASB analyse les commentaires reçus concernant le document de travail qu'il a
publié.
7. L'IASB publie un exposé-sondage approuvé par au moins 9 votes favorables sur un
total de 14 membres de l'IASB. L'exposé-sondage présente également les opinions
divergentes et le fondement des conclusions.
8. L'IASB analyse les commentaires reçus sur l'exposé-sondage.
9. L'IASB étudie l'opportunité de tenir une réunion publique sur le thème envisagé et
d'effectuer des tests sur le terrain ;
10. L'IASB approuve la norme définitive par au moins 9 votes favorables sur un total de .

7
3. Processus d'élaboration des interprétations :

Les interprétations sont préparées par (IFRIC) avant d'être approuvées par l'IASB, le
processus d'élaboration d'une interprétation suit, en principe, les étapes suivantes1 :

1. Identification du problème : cette responsabilité incombe aux membres de


l'IFRIC. L'équipe de l'IASB évalue la question posée, prépare une analyse
concernant son champ d'application et vérifie si elle remplit les critères
d'inscription au programme de travail de l'IFRIC.
2. Etablissement du programme de travail de l'IFRIC, au cours d'un débat ouvert
au public. Pour être inscrits à son programme, les problèmes posés doivent
répondre à un certain nombre de conditions (présenter un caractère général et
un intérêt pratique...).
3. Réunion de travail de l'IFRIC.
4. Rédaction d'un projet d'interprétation et vote. Un consensus est atteint lorsque
pas plus de quatre membres de l'IFRIC votent contre une proposition.
5. Publication du projet (sauf si au moins 4 membres de l'IASB s'y opposent).
6. Période d'appel à commentaires (d'au moins 60 jours) puis décision d'adoption
définitive par l'IFRIC, ou modifications apportées sur la base des
commentaires reçus.
7. Ratification par l'IASB (par au moins 9 membres).

III. Les normes comptables internationales et leur interprétation:

1. Les normes I.A.S/ I.F.R.S :

Les normes IAS/IFRS sont des règles relatives à l'établissement et à la présentation


des états financiers. Elles ont été développées au terme d'une procédure publique au sein de
l'IASB telle que explicitée précédemment.

Les premières normes IAS sont numérotées de 1 à 412 suivies des IFRS numérotées de
1 à 8, le contenu minimal pour chaque norme est : Objectif de la norme, champ
d’application, définition, date d’application, dispositions transitoires, information à fournir,
des annexes avec des exemples détaillés3

1
Sur la base du manuel des procédures de l'IFRIC publié le 22 février 2007.
2
Certaines normes ne sont plus en application et remplacées par des normes IFRS.
3
Voir annexe n° ;;;; exemple d’une norme.
8
Liste des normes et l’objectif de chacune :

IAS 1 - Présentation des états financiers : La présente Norme prescrit la base de


présentation des états financiers à usage général, afin qu’ils soient comparables tant aux
états financiers de l’entité pour les périodes antérieures qu’aux états financiers d’autres
entités. Elle énonce les dispositions générales relatives à la présentation des états financiers,
des lignes directrices concernant leur structure et les dispositions minimales en matière de
contenu.

IAS 2 – Stocks : L’objectif de la présente Norme est de prescrire le traitement comptable des
stocks. Une des questions fondamentales de la comptabilisation des stocks est celle du
montant des coûts à comptabiliser en tant qu’actif et à différer jusqu’à la comptabilisation
des produits correspondants. La présente Norme donne des commentaires sur la
détermination du coût et sa comptabilisation ultérieure en charges, y compris toute
dépréciation jusqu’à la valeur nette de réalisation. Elle donne également des commentaires
sur les méthodes de détermination du coût qui sont utilisées pour imputer les coûts aux
stocks.

IAS 3 - Supprimée (remplacée par les IAS 27 et 28)

IAS 4 - Supprimée (remplacée par les IAS 16, 22 et 38)

IAS 5 - Supprimée (remplacée par IAS 1)

IAS 6 - Supprimée (remplacée par IAS 15)

IAS 7 - Tableaux des flux de trésorerie : L’objectif de la présente Norme est d’imposer la
fourniture d’une information sur l’historique des évolutions de la trésorerie et des
équivalents de trésorerie d’une entité au moyen d’un tableau des flux de trésorerie classant
les flux de trésorerie de la période en activités opérationnelles, d’investissement et de
financement

Les informations concernant les flux de trésorerie d’une entité sont utiles aux
utilisateurs des états financiers car elles leur apportent une base d’évaluation de la capacité
de l’entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des besoins
d’utilisation de cette trésorerie par l’entité. Les décisions économiques que prennent les
utilisateurs imposent d’évaluer la capacité d’une entité à dégager de la trésorerie ou des
équivalents de trésorerie ainsi que l’échéance et le caractère certain de leur concrétisation.

IAS 8 - Méthodes comptables, changements d’estimations comptables erreurs : L’objectif


de la présente Norme est d’établir les critères de sélection et de changement de méthodes
comptables, ainsi que le traitement comptable et l’information à fournir relative aux
changements de méthodes comptables, aux changements d’estimations comptables et aux
corrections d’erreurs. La présente Norme est destinée à renforcer la pertinence et la fiabilité
des états financiers d’une entité ainsi que la comparabilité de ces états financiers tant dans le
temps qu’avec les états financiers d’autres entités.

9
Les informations à fournir sur les méthodes comptables, sauf celles qui se rapportent
aux changements de méthodes comptables, sont énoncées dans IAS 1 Présentation des états
financiers.

IAS 9 - Supprimée (remplacée par IAS 38) :

IAS 10 - Evénements postérieurs à la date de clôture : L’objectif de la présente Norme est


de prescrire : (a) quand une entité doit ajuster ses états financiers en fonction d’événements
postérieurs à la période de reporting ; et (b) les informations qu’une entité doit fournir
concernant la date de l'autorisation de publication des états financiers et des événements
postérieurs à la période de reporting.

IAS 11 - Contrats de construction : L’objectif de la présente Norme est de prescrire le


traitement comptable des produits et coûts relatifs aux contrats de construction. Compte tenu
de la nature de l’activité entreprise dans le cadre des contrats de construction, la date de
démarrage du contrat et la date d’achèvement se situent en général dans des périodes
différentes. En conséquence, la principale question concernant la comptabilisation des
contrats de construction est l’affectation des produits et des coûts du contrat aux périodes au
cours desquelles les travaux de construction sont exécutés.

IAS 12 - Impôts sur le résultat : L’objectif de la présente Norme est de prescrire le


traitement comptable des impôts sur le résultat. La question principale en matière de
comptabilisation des impôts sur le résultat est de déterminer comment comptabiliser les
conséquences fiscales actuelles et futures.

IAS 13 - Supprimée

IAS 14 - Information sectorielle (remplacée par IFRS 8)

IAS 15 - Supprimée (en décembre 2003)

IAS 16 - Immobilisations corporelles : L’objectif de la présente Norme consiste à prescrire


le traitement comptable pour les immobilisations corporelles de sorte que les utilisateurs des
états financiers puissent distinguer les informations relatives aux investissements d’une entité
dans ses immobilisations corporelles et celles relatives aux variations de cet investissement.
Les questions fondamentales concernant la comptabilisation des immobilisations corporelles
portent sur la comptabilisation des actifs, la détermination de leur valeur comptable ainsi
que des dotations aux amortissements et des pertes de valeur correspondantes.

IAS 17 - Contrats de location : L’objectif de la présente Norme est d’établir, pour le preneur
et le bailleur, les principes comptables appropriés et les informations à fournir au titre des
contrats de location-financement et des contrats de location simple.

IAS 18 - Produits des activités ordinaires : L’objectif de la présente Norme est de prescrire
le traitement comptable des produits des activités ordinaires provenant de certains types de
transactions et événements.

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IAS 19 - Avantages du personnel : L’objectif de la présente Norme est de prescrire le mode
de comptabilisation et de présentation des avantages du personnel.

IAS 20 - Comptabilisation des subventions publiques et Informations à fournir sur l’aide


publique : La présente Norme s’applique à la comptabilisation et à l’information à fournir
sur les subventions publiques ainsi qu’à l’information à fournir sur les autres formes d’aide
publique.

IAS 21 - Effets des variations des cours des monnaies étrangères : L’objectif de la présente
Norme est de prescrire comment il convient d’intégrer des transactions en monnaie étrangère
et des activités à l’étranger dans les états financiers d’une entité, et comment il convient de
convertir les états financiers dans la monnaie de présentation.

IAS 22 - Supprimée (remplacée par IFRS 3 - Regroupements d’entreprises)

IAS 23 - Coûts d’emprunt : La norme traite les coûts d’emprunt qui sont directement
attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif qualifié font partie du
coût de cet actif. Les autres coûts d’emprunt sont comptabilisés en charges.

IAS 24 - Information relative aux parties liées : L’objectif de la présente Norme est
d’assurer que les états financiers d’une entité contiennent les informations nécessaires pour
attirer l’attention sur la possibilité que la position financière et le résultat puissent avoir été
affectés par l’existence de parties liées et par des transactions et soldes avec celles-ci.

IAS 25 - Supprimée (remplacée par IAS 39 et 40)

IAS 26 - Comptabilité et rapports financiers des régimes de retrait : La présente Norme


s’applique aux états financiers présentés par les régimes de retraite lorsque de tels états sont
établis.

IAS 27 - Etats financiers consolidés et individuels : La présente Norme doit être appliquée à
la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d’un groupe d’entités
contrôlées par une société mère. Elle doit également être appliquée pour la comptabilisation
de participations dans des filiales, des entités contrôlées conjointement et des entreprises
associées lorsqu’une entité choisit de présenter des états financiers individuels ou y est
obligée par des dispositions locales.

IAS 28 - Comptabilisation des participations dans des entreprises associées : La présente


Norme s’applique à la comptabilisation des participations dans des entreprises associées.
Toutefois, elle ne s’applique pas aux participations dans des entreprises associées détenues
par : (a) des organismes de capital-risque, ou (b) des fonds communs, des formes de trust et
des entités similaires telles que des fonds d’assurance liés à des participations qui, lors de
leur comptabilisation initiale, sont désignés comme étant à leur juste valeur avec variation en
résultat, ou sont classés en actifs détenus à des fins de transaction et comptabilisés selon IAS
39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. De telles participations doivent
être évaluées à leur juste valeur selon IAS 39, et les variations de juste valeur, comptabilisées
en résultat pendant la période au cours de laquelle la variation se produit.

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IAS 29 - Information financière dans les économies hyperinflationnistes : La présente
Norme s’applique aux états financiers individuels, y compris les états financiers consolidés,
de toute entité dont la monnaie fonctionnelle est la monnaie d’une économie
hyperinflationniste.

IAS 30 - Informations à fournir dans les états financiers des banques et des institutions
financières assimilées : La présente Norme s’applique aux états financiers individuels et aux
états financiers consolidés dune banque. Lorsqu’un groupe exerce des activités bancaires, la
présente Norme s’applique à ces activités sur une base consolidée.

IAS 31 - Information financière relative aux participations dans des coentreprises : La


présente Norme s’applique à la comptabilisation des participations dans des coentreprises et
à la présentation des actifs, passifs, produits et charges de coentreprises dans les états
financiers de coentrepreneurs et d’investisseurs, quelles que soient les structures ou les
formes selon lesquelles sont menées les activités de la coentreprise. Toutefois, elle ne
s’applique pas aux participations de coentrepreneurs dans des entités contrôlées
conjointement détenues par : (a) des organismes de capital-risque, ou (b) des fonds
communs, des formes de trust et des entités similaires telles que des fonds d’assurance liés à
des participations qui, lors de leur comptabilisation initiale, sont désignés comme étant à
leur juste valeur avec variation en résultat, ou sont classés en actifs détenus à des fins de
transaction et comptabilisés selon IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et
évaluation. De telles participations doivent être évaluées à leur juste valeur selon IAS 39, et
les variations de juste valeur, comptabilisées en résultat pendant la période au cours de
laquelle la variation se produit.

IAS 32 - Instruments financiers : informations à fournir et présentation : L’objectif de la


présente Norme est d’établir des principes régissant la présentation des instruments
financiers comme passifs ou comme capitaux propres ainsi que la compensation des actifs
financiers et passifs financiers. Elle traite du classement des instruments financiers, du point
de vue de l’émetteur, en actifs financiers, en passifs financiers et en instruments de capitaux
propres, du classement des intérêts, dividendes, profits et pertes y relatifs, et des
circonstances dans lesquelles des actifs et des passifs financiers doivent être compensés. 3
Les principes exposés dans la présente Norme complètent les principes de comptabilisation et
d’évaluation des actifs financiers et des passifs financiers, énoncés dans IAS 39 Instruments
financiers : Comptabilisation et évaluation, ainsi que les principes régissant l’information à
fournir énoncés dans IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir.

IAS 33 - Résultat par action : L’objectif de la présente Norme est de prescrire les principes
de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer les
comparaisons de la performance entre entités différentes pour une même période de
reporting et entre périodes de reporting différentes pour la même entité. Même si les données
de résultat par action présentent des limites en raison de l’emploi de méthodes comptables
différentes pour déterminer le « résultat », le fait qu’un dénominateur soit déterminé de façon
cohérente et permanente améliore l’information financière. La présente Norme se concentre
sur le dénominateur du calcul du résultat par action.

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IAS 34 - Information financière intermédiaire : L’objectif de la présente Norme est de
prescrire le contenu minimum d’un rapport financier intermédiaire ainsi que les principes de
comptabilisation et d’évaluation à appliquer aux états financiers complets ou résumés d’une
période intermédiaire. Une information financière intermédiaire rapide et fiable permet aux
investisseurs, aux créanciers et autres destinataires de mieux appréhender la capacité de
l’entité à générer des bénéfices et des flux de trésorerie, ainsi que sa situation financière et
sa liquidité.

IAS 35 - Abandon d’activités (remplacée par IFRS 5)

IAS 36 - Dépréciation d’actifs : L’objectif de la présente Norme est de prescrire les


procédures qu’une entité applique pour s’assurer que ses actifs sont comptabilisés pour une
valeur qui n’excède pas leur valeur recouvrable. Un actif est comptabilisé pour une valeur
qui excède sa valeur recouvrable si sa valeur comptable excède le montant à recouvrer par
son utilisation ou sa vente. Si tel est le cas, l’actif est déclaré comme étant déprécié et la
Norme impose que l’entité comptabilise une perte de valeur. La Norme spécifie également
dans quels cas une entité doit reprendre une perte de valeur et prescrit de fournir certaines
informations.

IAS 37 - Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels : L’objectif de la présente Norme


est de faire en sorte que les critères de comptabilisation et les bases d’évaluation appliquées
aux provisions, aux passifs éventuels et aux actifs éventuels soient appropriés et que les notes
fournissent suffisamment d’informations pour permettre aux utilisateurs de comprendre la
nature, l’échéance et le montant de ces provisions, passifs éventuels et actifs éventuels.

IAS 38 - Immobilisations incorporelles : L’objectif de la présente Norme est de prescrire le


traitement comptable des immobilisations incorporelles qui ne sont pas spécifiquement
traitées par une autre Norme. La présente Norme impose à une entité de comptabiliser une
immobilisation incorporelle si, et seulement si, il est satisfait à certains critères. La Norme
spécifie également comment évaluer la valeur comptable des immobilisations incorporelles et
impose de fournir certaines informations sur les immobilisations incorporelles.

IAS 39 - Instruments financiers : comptabilisation et évaluation : L’objectif de la présente


Norme est d’établir les principes de comptabilisation et d’évaluation des actifs financiers,
des passifs financiers et de certains contrats d’achat ou de vente d’éléments non financiers.
Les dispositions relatives à la présentation des instruments financiers sont définies dans IAS
32 Instruments financiers : Présentation. Les dispositions relatives à l’information à fournir
sur les instruments financiers sont définies dans IFRS 7 Instruments financiers: Informations
à fournir.

IAS 40 - Immeubles de placement : L’objectif de la présente Norme est de prescrire le


traitement comptable des immeubles de placement et les dispositions correspondantes en
matière d’informations à fournir.

IAS 41 – Agriculture : L’objectif de la présente Norme est de prescrire le traitement


comptable et les informations à fournir liés à l’activité agricole.

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IFRS 1 - Première application des IFRS : L’objectif de la présente Norme consiste à
s’assurer que les premiers états financiers IFRS d’une entité ainsi que ses rapports
intermédiaires relatifs à une partie de la période couverte par ces états financiers
contiennent des informations de qualité élevée qui : (a) sont transparentes pour les
utilisateurs et comparables pour toutes les périodes présentées ; (b) fournissent un point de
départ approprié pour une comptabilité selon les Normes internationales d’information
financière (IFRS) ; et (c) peuvent être mises en place à un coût qui ne dépasse pas les
avantages qu’en retireront les utilisateurs.

IFRS 2 - Paiements en actions et assimilés : L’objectif de la présente Norme est de spécifier


l’information financière à présenter par une entité qui entreprend une transaction dont le
paiement est fondé sur des actions. En particulier, elle impose à une entité de refléter dans
son résultat et dans sa situation financière les effets des transactions dont le paiement est
fondé sur des actions, y compris les charges liées à des transactions attribuant aux membres
du personnel des options sur action.

IFRS 3 - Regroupements d’entreprise : L’objectif de la présente Norme consiste à améliorer


la pertinence, la fiabilité et la comparabilité de l’information relative à un regroupement
d’entreprises et à ses effets que fournit dans ses états financiers une entité présentant les
états financiers. À cet effet, la présente Norme établit les principes et les conditions qui
régissent la manière dont l’acquéreur : (a) comptabilise et évalue dans ses états financiers
les actifs identifiables acquis, les passifs repris ettoute participation ne donnant pas le
contrôle dans l’entreprise acquise ; (b) comptabilise et évalue le goodwill acquis dans le
regroupement d’entreprises ou le profit résultant d’une acquisition à des conditions
avantageuses ; et (c) détermine quelles sont les informations à fournir pour permettre aux
utilisateurs des états financiers d’évaluer la nature et les effets financiers du regroupement
d’entreprises.

IFRS 4 - Contrats d’assurances : L’objectif de la présente Norme est de spécifier


l’information financière pour les contrats d’assurance devant être établie par toute entité qui
émet de tels contrats (définie dans la présente Norme comme un assureur) jusqu’à ce que le
Conseil achève la seconde phase de son projet sur les contrats d’assurance. En particulier, la
présente Norme impose : (a) des améliorations limitées apportées à la comptabilisation par
les assureurs des contrats d’assurance. (b) de fournir des informations qui identifient et
expliquent les montants figurant dans les états financiers d’un assureur résultant de contrats
d’assurance et aident les utilisateurs de ces états financiers à comprendre le montant,
l’échéance et le degré d’incertitude des flux de trésorerie futurs résultant des contrats
d’assurance.

IFRS 5 - Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées:


L’objectif de la présente Norme est de spécifier la comptabilisation d’actifs détenus en vue de
la vente, et la présentation et les informations à fournir sur les activités abandonnées. En
particulier, la présente Norme impose : (a) que les actifs qui satisfont aux critères de
classification comme détenus en vue de la vente soient évalués au montant le plus bas entre
leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente, et que
l’amortissement sur de tels actifs cesse ; et (b) que les actifs qui satisfont aux critères de
classification comme détenus en vue de la vente soient présentés séparément dans l’état de la
14
situation financière et que les résultats des activités abandonnées soient présentés
séparément dans l'état du résultat global.

IFRS 6 - Exploration et évaluation des ressources minières : L’objectif de la présente


Norme est de préciser l’information financière relative à la prospection et l’évaluation de
ressources minérales. En particulier, la présente Norme impose : (a) des améliorations
limitées aux pratiques comptables existantes relatives aux dépenses de prospection et
d’évaluation. (b) aux entités qui comptabilisent des actifs de prospection et d’évaluation de
procéder à des tests de dépréciation de ces actifs selon la présente IFRS et d’évaluer toute
dépréciation selon IAS 36 Dépréciation d’actifs. (c) de fournir des informations qui
identifient et expliquent les montants figurant dans les états financiers de l’entité, générés par
la prospection et l’évaluation de ressources minérales, et aident les utilisateurs de ces états
financiers à comprendre le montant, l’échéance et le degré de certitude des flux de trésorerie
futurs découlant des actifs de prospection et d’évaluation comptabilisés.

IFRS 7 - Instruments financiers, informations à fournir : L’objectif de la présente Norme


est d’imposer aux entités de fournir des informations dans leurs états financiers, de façon à
permettre aux utilisateurs d’évaluer : (a) l’importance des instruments financiers au regard
de la situation financière et de la performance financière de l’entité ; et (b) la nature et
l’ampleur des risques découlant des instruments financiers auxquels l’entité est exposée
pendant la période et à la fin de la période de reporting, ainsi que la façon dont l’entité gère
ces risques. Les principes exposés dans la présente Norme complètent les principes de
comptabilisation, d’évaluation et de présentation des actifs financiers et des passifs
financiers énoncés dans IAS 32 Instruments financiers: Présentation et IAS 39 Instruments
financiers: Comptabilisation et évaluation.

IFRS 8 - Secteurs opérationnels : Une entité doit fournir des informations qui permettent
aux utilisateurs de ses états financiers d'évaluer la nature et les effets financiers des activités
auxquelles elle se livre et des environnements économiques dans lesquels elle opère. Cette
norme s’applique aux états financiers individuels d'une entité et aux états financiers
consolidés d'un groupe avec une société mère.

2. Les interprétations S.I.C/ I.F.R.I.C:

Les premières interprétions sont les onze (11) SIC suivies de dix sept (17) IFRIC,
chaque interprétation se réfère a une ou plusieurs normes, ci-dessous la liste des SIC/IFRIC
publiées :

N° Libellé Références
Interprétations
SIC 7 Introduction de l’euro IAS 1, IAS 8, IAS 10, IAS
21, IAS 27
SIC 10 Aide publique – absence de relation spécifique IAS 8, IAS 20
avec des activités opérationnelles
SIC 12 Consolidation – Entités ad hoc IAS 8, IAS 19, IAS 27, IAS

15
N° Libellé Références
Interprétations
32, IFRS 2
SIC 13 Entités contrôlées en commun – Apports non IAS 8, IAS 16, IAS 18, IAS
monétaires par des coentrepreneurs 31
SIC 15 Avantages dans les contrats de location simple IAS 1, IAS 8, IAS 17
SIC 21 Impôt sur le résultat – Recouvrement des IAS 8, IAS 12, IAS 16, IAS
actifs non amortissables réévalués 40
SIC 25 Impôt sur le résultat – Changements de statut IAS 1, IAS 8, IAS 12
fiscal d’une entité ou de ses actionnaires
SIC 27 Évaluation de la substance des transactions IAS 8, IAS 11, IAS 17, IAS
impliquant la forme juridique d’un contrat de 18, IAS 37, IAS 39, IFRS
location 4
SIC 29 Informations à fournir – Accords de IAS 1, IAS 16, IAS 17, IAS
concession 37, IAS 38, IFRIC12
de services
SIC 31 Produit des activités ordinaires – Opérations IAS 8, IAS 18
de roc impliquant des services de publicité
SIC 32 Immobilisations incorporelles – Coûts liés aux IAS 1, IAS 2, IAS 11, IAS
sites web 16, IAS 17, IAS 36, IAS
38, IFRS 3
IFRIC 1 Variation des passifs existants relatifs au IAS 1, IAS 8, IAS 16, IAS
démantèlement, à la remise en état et 23, IAS 36, IAS 37.
similaires
IFRIC 2 Parts sociales des entités coopératives et IAS 32, IAS 39.
instruments similaires
IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat IAS 8, IAS 16, IAS 17, IAS
de location 38, IFRIC 12.
IFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds de IAS 8, IAS 27, IAS 28, IAS
gestion dédiés au démantèlement, à la remise 31, IAS 37, IAS 39, SIC
en état et à la réhabilitation de 12.
l’environnement
IFRIC 6 Passifs découlant de la participation à un IAS 8, IAS 37.
marché spécifique – déchets d’équipements
électriques et électroniques
IFRIC 7 Application de l’approche du retraitement IAS 12, IAS 29.
dans le cadre de IAS 29 Information
financière dans les économies
yperinflationnistes
IFRIC 8 Champ d'application de IFRS 2 IAS 8, IFRS 2.
IFRIC 9 Réexamen de dérivés incorporés IAS 39, IFRS 1, IFRS 3.
IFRIC 10 Information financière intermédiaire et IAS 34, IAS 36, IAS 39.
dépréciation
IFRIC 11 IFRS 2 – Actions propres et transactions IAS 8, IAS 32, IFRS 2.
intra-groupe

16
N° Libellé Références
Interprétations
IFRIC 12 Accords de concession de services IFRS 1, IFRS 7, IAS 8,
IAS 11, IAS 16, IAS 17,
IAS 18, IAS 20, IAS 23,
IAS 32, IAS 36, IAS 37,
IAS 38, IAS 39, IFRIC 4,
SIC 29.
IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle IAS 8, IAS 18, IAS 37.
IFRIC 14 IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des IAS 1, IAS 8, IAS 19, IAS
régimes à prestations définies, les exigences 37.
de financement minimal et leur interaction
IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IAS 1, IAS 8, IAS 11, IAS
18, IAS 37, IFRIC 12,
IFRIC 13.
IFRIC 16 Couverture d’un investissement net à IAS 8, IAS 21, IAS 39.
l’étranger
IFRIC 17 Distributions d’actifs non monétaires aux IAS 1, IAS 10, IAS 27,
propriétaires IFRS 3, IFRS 5, IFRS 7
IFRIC 18 Transferts d’actifs provenant de client IAS 8, IAS 16, IAS 18, IAS
20, IFRS 1, IFRIC 12

17
DEUXIEME CHAPITRE : LE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER ALGERIEN

La loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 a définie le système comptable financier


algérien et son application qui était fixé initialement en 2009 ensuite reporté pour 2010 par
l’Article 62 de l’Ordonnance n° 08-02 du 24 juillet 2008 portant loi de finances
complémentaire pour 2008. De même la loi n° 07-11 dans son article 42 a abrogé
l'ordonnance n° 75-35 du 29 avril 1975 portant plan comptable national et ce á compter de
la date d’application du SCF.

Une nouvelle ère financière et comptable débutera en 2010, ce système intègrera au


niveau conceptuel les normes conceptuelles I.A.S./I.F.R.S. Cela exige un nouveau
vocabulaire et l’abandon de nombreux réflexes.

A ce jour nous avons eu trois publications officielles se rapportant au SCF:

1. Loi n° 07-11 du 25 Novembre 2007 qui a pour objet de fixer le système


comptable financier ainsi que les conditions et les modalités de son application.
2. Décrit exécutif n° 08-156 du 26 Mai 2008 portant modalté d’application des
dispositions des articles (5, 7, 8, 9, 22, 25, 30, 36, et 40) de la loi n° 07-11
3. Arrêté ministériel publié dans le numéro 19 du journal officiel du 25 Mars
2009, ce texte du ministère des Finances définit, en application de la loi de 2007,
les règles d’évaluation et de comptabilisation des actifs et passifs des charges et
produits, le contenu et le mode de présentation des états financiers ainsi que la
nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes.

Le système comptable financier comprend trois composantes :

* Le champ d’application du SCF.

* Le cadre conceptuel.

* Les normes comptables qui comportent à leur tour trois sous-composantes :

- Les règles d’évaluation et de comptabilisation.

- La présentation des états financiers.

- La nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes.

18
I. Le champ d’application du SCF:

La loi n° 07/11 dans son article 4 a énuméré les personnes physiques ou morales qui sont
tenue de tenir une comptabilité financières a savoir:

a) les sociétés soumises aux dispositions du code de commerce.


b) les coopératives.
c) les personnes physiques ou morales produisant des biens ou des services
marchands ou non marchands dans la mesure ou elles exercent des
activités économiques qui se fondent sur des actes répétitifs,
d) toutes autres personnes physiques ou morales qui y sont assujetties par
voie légale ou réglementaire.

Sont exclus de ce champ les sociétés soumises à la comptabilité public.

II. Le cadre conceptuel du SCF:

1. Définition du cadre conceptuel :

Le cadre conceptuel de la comptabilité financière constitue la structure de référence


théorique qui sert de support et de guide à l’élaboration des normes comptables. C’est un
ensemble d’objectifs, de concepts fondamentaux et d’éléments qui entretiennent entre eux,
des liens de cohérence et de complémentarité. Il a pour objectif d’aider à :

- l’élaboration des normes cohérentes pouvant faciliter la production de données et d’états


financiers ;

- l’arbitrage en cas de divergences d’appréhension ou d’oppositions d’intérêts et la


recherche de solutions appropriées ;

- l’interprétation des états financiers ;

- la résolution des questions comptables n’ayant pas été traitée par les normes.

2. Les principes comptables SCF :

Le cadre conceptuel à présenté les concepts sous-jacents à la préparation et la


présentation des états financiers, qui se base sur des principes comptables généralement
reconnus4 notamment :

4
IAS 1 La présente Norme prescrit la base de présentation des états financiers, dont le SCF s’inspire.
19
2-1 Les hypothèses sous-jacentes

 La continuité de l’exploitation : Les états financiers sont préparés selon l’hypothèse


que l’entreprise continuera son exploitation et poursuivra ses activités dans un avenir
prévisible. Dans le cas contraire les états financiers doivent être préparés sur une
base différente.
 La comptabilité d’engagement : Les transactions et événements sont pris en compte dès
qu’ils se produisent et non pas au moment des encaissements ou décaissements.

2-2 Les caractéristiques qualitatives de l’information financière

 L’intelligibilité : l’information fournie dans les états financiers doit être


compréhensible immédiatement par les utilisateurs ;
 la pertinence : l’information doit être pertinente, par sa nature et son importance
significative, pour les besoins de prise de décisions des utilisateurs ;
 la fiabilité : l’information possède la qualité de fiabilité quand elle est exempte
d’erreur et de biais significatifs et que les utilisateurs peuvent lui faire confiance pour
présenter une image fidèle de ce quelle est censée présenter ou ce qu’on pourrait
d’attendre raisonnablement à la voir présenter ;
 la comparabilité: les utilisateurs doivent être en mesure de comparer les états
financiers dune entreprise dans le temps et les états financiers d’entreprises différentes
afin dévaluer et d’identifier les tendances de leurs situations financières et de leurs
performances.
 Le cout historique : le SCF a défini le cout historique comme étant le montant de
trésorerie payé ou juste valeur de la contrepartie donnée pour acquérir un actif à la
date de son acquisition ou de production, Le coût historique ne tient pas compte des
effets de variation des prix d'une part et de l'évolution du pouvoir d'achat de la
monnaie'.
 prééminence de la réalité économique sur l'apparence juridique : La substance des
opérations et autres événements n'est pas toujours cohérente avec ce qui ressort du
montage juridique apparent. Pour que l'information représente d'une manière fiable les
transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils
soient enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et
non pas seulement selon leur forme juridique.

III. Les normes comptables du SCF:

Les normes comptables fixent les règles d'évaluation et de comptabilisation des actifs, des
passifs, des charges et des produits, le contenu et le mode de présentation des états
financiers, ces normes seront fixées par voie réglementaire.

Les normes comptables peuvent ne pas s’appliquer aux éléments sans importance
significative.

20
1. Les règles d’évaluation et de comptabilisation:

1-1 Règles d’évaluation :

L’évaluation est une opération ou un processus d’opérations qui déterminent la valeur


monétaire à laquelle sera comptabilisé l’élément évalué. Le référentiel I.A.S.B. a prévu
quatre types d’évaluations telles que défini par le SCF Algérien:

a) Le coût historique : Les opérations et les faits sont constatés dans les états financiers
pour le montant des liquidités versées ou reçues, ou pour la juste valeur qui leur a été
attribuée lorsqu'ils sont intervenus.
b) Le coût actuel : Montant de trésorerie qu’il faudrait payer si le même actif ou un actif
équivalent était acquis actuellement. Pour le passif c’est le montant non actualisé de
trésorerie qui serait nécessaire pour régler une obligation actuellement.
c) La valeur de réalisation : Montant de trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement
en vendant l’actif lors d’une sortie volontaire.
d) La valeur actuelle : La valeur actuelle d’un actif est le montant actuel des entrées nettes
de trésorerie qu’il génère dans le cours normal de l’activité. Inversement pour un
passif, c’est la valeur actuelle des sorties nettes de trésorerie que l’on s’attend à payer
pour l’éteindre dans des conditions normales d’activités.

Le coût historique demeure la base de mesure la plus communément utilisée pour


préparer les états financiers. Au cours de l’exercice l’entité peut utiliser d’autres valeurs qui
sont indispensables à l’ajustement de la valeur comptable, tel que 5:

a) La juste valeur : Le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif
éteint entre parties bien informés, consentantes et agissant dans des conditions de
concurrence normale.
b) La valeur de réalisation : Montant de trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement
en vendant l’actif lors d’une sortie volontaire.
c) La valeur actualisée (valeur d’utilité) : Estimation actuelle de la valeur actualisée des
flux futurs de trésorerie dans le cours normal de l’activité.

1-2 Règles de comptabilisation:

Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques
spécifiques appliqués par une entité lors de l’établissement et de la présentation de ses états
financiers.

5 Arrêté ministériel publié dans le numéro 19 du journal officiel du 25 Mars 2009.


21
Dans le cas où l’application d’une règle comptable se révèle impropre á donner une
image fidèle de l’entité, un changement de méthode comptable se révèle nécessaire, dont les
motifs doivent être mentionnés dans l’annexe aux états financiers.

Les regelais et méthodes comptable celons le SCF ont étaient définis par le Décrit
exécutif n° 08-156 du 26 Mai 2008 comme suit :

 Convention de L’entité : l’entité est considérée comme étant une unité comptable
autonome et distincte de ses propriétaires. Les états financiers de l’entité ne doivent
prendre en compte que les transactions de l’entité, et non celles des propriétaires.
 L’unité de mesure monétaire : L’unité de mesure unique pour enregistrer les
transactions d’une entité est le dinar algérien. Le dinar algérien est l’unité de mesure
de l’information véhiculée par les états financiers.
 La périodicité de l’exercice comptable : L’information financière doit être produite
et fournies à des intervalles périodiques et réguliers, la période étant désignée «
exercice comptable » d’une période de douze mois.
 Indépendance des exercices : Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui
qui le précède et de celui qui le suit. On ne doit imputer à un exercice que les
évènements et les opérations qui lui sont propres et ceux-là seulement.
 Principe de prudence6 : « La formulation de jugements fondés sur la prudence dans des
situations d’incertitude exerce sur la neutralité des états financiers une incidence qui
est acceptable. Dans les situations d’incertitude, on procède à des estimations
prudentes en vue d’éviter toute surévaluation des actifs, des revenus et des gains, ou,
inversement, toute sous-évaluation des passifs, des charges et des pertes. Toutefois, le
principe de prudence ne justifie pas que l’on sous-évalue à dessein les actifs et les
revenus, ni que l’on surévalue à dessein les passifs et les charges»
 Permanence des méthodes : L'une des qualités caractéristiques de l'information
comptable est la comparabilité. En effet, l'information doit permettre à l'utilisateur de
faire des comparaisons dans le temps, pour déterminer les tendances de la situation
financière et des performances de l'entreprise. Ces utilisateurs doivent être également
en mesure de comparer les informations financières issues d'entreprises semblables
pour évaluer de façon relative les situations financières, les performances et leur
évolution. Ce principe doit consacrer la comparabilité des informations comptables au
cours de plusieurs périodes. Cela implique la permanence dans l’application des règles
et procédures relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des
informations..
 Le cout historique : le coût historique (ou valeur d’origine) sert de base adéquate pour
la comptabilisation des postes d’actif et de passif de l’entreprise. Le choix du coût
historique se justifie par le fait que la valeur d’origine constitue une information
véritable reposant sur une évidence et est, par conséquent, objective. Cependant des
6
ICCA Avril 2002.
22
actifs et passifs particuliers tels que les actifs biologiques et les instruments financiers
sont valorisés á leur juste valeur.

IV. Les états financiers du SCF:

Les mécanismes de communication de l’information financière se base sur des états


financiers dont la publication périodique est utile pour les utilisateurs afin d’évaluer,
comparer et prédire la rentabilité de l’entreprise, sa solvabilité et sa liquidité. Ils dérivent
des objectifs des états financiers.

Les états financiers sont arrêtés sous la responsabilité des dirigeants de l’entité. Ils sont
émis dans un délai maximum de six mois suivant la date de clôture de l’exercice.

Ces états financiers sont soumis a des règles d’établissement telles que énumérés ci-
dessus.

1. Les utilisateurs des états financiers :

 Investisseurs actuels et potentiels : ils mesurent le risque inhérent à leurs


investissements et mesure de leur rentabilité ; résolution de la question : faut-il acheter,
conserver ou vendre ? ; capacité à payer des dividendes (pour les actionnaires).
 Membres du personnel : information sur la stabilité et la rentabilité de l’entreprise,
capacité de l’entreprise à payer une rémunération, avantages en matière de retraite,
opportunités en matière d’emploi.
 Prêteurs : paiement des intérêts et des prêts à l’échéance ainsi la solvabilité.
 Fournisseurs et autres créditeurs : paiement à l’échéance, solvabilité, pérennité de
l’entreprise si elle est un client majeur.
 Clients : continuité de l’entreprise
 État et organismes publics : répartition des ressources, activités de l’entreprise,
politiques fiscales, statistiques nationales.
 Public : contribution à l’économie locale, tendances et évolutions récentes de la
prospérité de l’entreprise et sur l’étendue de ses activités.

2. Eléments des états financiers :

Les états financiers des entités autres que les petites entités comprennent :

2-1 Bilan :

Le bilan fournit l’information sur la situation financière de l’entreprise et


particulièrement sur les ressources économiques qu’elle contrôle ainsi que sur les

23
obligations et les effets des transactions, événements et circonstances susceptibles de
modifier les ressources et les obligations.

Les ressources économiques, obtenues ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que
les obligations correspondent aux passifs qui, avec les capitaux propres constituent la
structure financière de l’entreprise.

La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la
distinction entre éléments courants et éléments non courants. La distinction courant/non
courant découle en général de la destination ou de l’utilisation réelle de l’élément et
rarement de sa nature.

Les éléments inclus dans le bilan sont par conséquent les actifs, les passifs et les capitaux
propres. Ces différents éléments sont définis comme suit :

a) Actifs : Ressource contrôlée par l’entreprise du fait d’événements passés et dont des
avantages économiques futurs sont attendus par l’entreprise.
b) Passifs : Obligation actuelle de l’entreprise résultant d’événements passés et dont
l’extinction devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources
représentatives d’avantages économiques.
c) Capitaux propres : intérêt résiduel dans les actifs après déduction de tous les passifs.

Actifs Capitaux
propres

Passifs

2-2 Compte de résultats:

L’état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l’entreprise.


L’information sur la performance est utile pour évaluer la rentabilité de l’entreprise et sa
capacité à générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu’elle contrôle. Elle est
aussi utile pour évaluer l’efficacité avec laquelle l’entreprise a utilisé ces ressources et sa
capacité à employer des ressources supplémentaires.

Les produits et les charges sont présentés dans l’état de résultat par destination
(présentation par fonction). La présentation en fonction de la provenance et de la nature des
produits et des charges est autorisée (présentation par nature).

a) Produits : Les produits portent sur les revenus et les gains.

24
a-1 : Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l’actif
d’une entreprise, soit le règlement des dettes de l’entreprise (soit les deux) résultant
de la livraison ou de la fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de
la réalisation d’autres opérations qui s’inscrivent dans le cadre des activités
principales ou centrales de l’entreprise.
a-2 : Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions
périphériques ou incidentes ainsi que de toute autre transaction et autres événements
et circonstances affectant l’entreprise à l’exception de ceux résultant des revenus ou
des apports des propriétaires du capital.

b) Charges : Les charges englobent à la fois les charges proprement dites et les pertes.
b-1 : Les charges proprement dites, sont soit les sorties de fonds ou autres formes
d’utilisation des éléments d’actif, soit la constitution de passifs (soit les deux),
résultant de la livraison ou de la fabrication de marchandises, de la prestation de
services ou de la réalisation d’autres opérations qui s‘inscrivent dans le cadre des
activités principales ou centrales de l’entreprise.
b-2 : Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions
périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres
événements et circonstances affectant l’entreprise à l’exception de ceux résultants des
charges ou des distributions aux propriétaires du capital.

2-3 Tableau de flux de trésorerie:

L’état des flux de trésorerie retrace l’évolution de la situation financière au cours d’un
exercice comptable. Il fournit des informations sur les activités d’exploitation, de
financement et d’investissement de l’entreprise, ainsi que sur les effets de ces activités sur sa
trésorerie.

Il se distingue en trois tableaux distincts 7 :

a) Les flux nets de trésorerie générés par l'activité d’exploitation.


(Encaissement clients, règlement fournisseurs, intérêts payés ...)
b) Les flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement
(Acquisitions d'immobilisations, cessions , variation de périmètre);
c) Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement
(Emprunts, dividendes, augmentation de capital).

7
www.edubourse.com
25
2-4 Etat de variation des capitaux propres :

L’état de variation des capitaux propres constitue une analyse des mouvements ayant
affecté chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l’entité au cours de
l’exercice ;

L'entité doit présenter des informations concernant les mouvements liés:


a) Au résultat net de l’exercice.
b) aux changements de méthode comptables et aux corrections d'erreurs fondamentales
dont l'impact a directement été enregistré en capitaux propres.
c) aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres.
d) aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement...).
e) aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l'exercice.

2-5 Annexe des états financiers :

L'annexe comporte des informations sur les points suivants, dès lors que ces informations
présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des opérations
figurant sur les états financiers8 :

a) les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et


l'établissement des états financiers (la conformité aux normes doit être précisée, et toute
dérogation doit être expliquée) ;
b) les compléments d'information nécessaires à une bonne compréhension du bilan, du
compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et de l'état de variation des
capitaux propres ;
c) les informations concernant les entités associées, filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants : nature
des relations, types de transaction, volume et montant des transactions, politique de
fixation des prix concernant ces transactions ;
d) les informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l'obtention d'une image fidèle

3. Comptabilisation des éléments du bilan & des comptes de résultats9:

3-1 Condition de comptabilisation :

 Un élément d’actif, de passif, de produit, de charge est comptabilisé dès lors que :
- il est probable que tout avantage économique futur qui lui est lié ira à l’entité ou en
proviendra,
- l’élément a un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon fiable.
8
Arrêté ministériel publié dans le numéro 19 du journal officiel du 25 Mars 2009.
9
Projet de système comptable financier publié par le Conseil National de la Comptabilité, Juillet 2006
26
 Les transactions concernant des actifs, des passifs, des capitaux propres, des produits
et des charges doivent être enregistrées en comptabilité ; une absence de
comptabilisation ne peut être justifiée ou corrigée par une information narrative ou
chiffrée d’une autre nature, telle qu’une mention en annexe.

 Les produits des activités ordinaires provenant de la vente de biens doivent être
comptabilisés lorsque les conditions suivantes sont satisfaites :
- l'entreprise a transféré à l'acheteur les risques et avantages importants inhérents à la
propriété des biens ;
- l'entreprise ne continue ni à être impliquée dans la gestion, telle qu'elle incombe
normalement au propriétaire, ni dans le contrôle effectif des biens cédés ;
- le montant des produits des activités ordinaires peut être évalué de façon fiable
- il est probable que des avantages économiques associés à la transaction iront à
l'entreprise ;
- les coûts encourus ou à encourir concernant la transaction peuvent être évalués
de façon fiable.
 Les produits provenant de ventes ou de prestations de service et autres activités
ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir à la date
de la transaction.
 Les produits provenant de l’utilisation par des tiers d’actifs de l’entité correspondent :
- à des intérêts, comptabilisés en fonction du temps écoulé et du rendement effectif de
l’actif utilisé,
- à des loyers et redevances comptabilisés au fur et à mesure de leur acquisition en
fonction des accords conclus,
- à des dividendes, comptabilisés lorsque le droit des actionnaires sur ces dividendes
est établi.
 Les charges nettement précisées quant à leur objet, que des évènements survenus ou en
cours rendent probables, entraînent la constitution de provisions. Les provisions sont
rapportées aux résultats quand les raisons qui les ont motivées ont cessé d’exister.
 Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et prépondérant
avec une situation existant à la date d’arrêté des comptes d’un exercice, est connu entre
cette date et celle de l’établissement des comptes dudit exercice, il convient de rattacher
les charges ou produits liés à cet événement à l’exercice clos.
 Une charge est comptabilisée dans le compte de résultat dès qu’une dépense ne produit
aucun avantage économique futur ou bien lorsque les avantages économiques futurs ne
remplissent pas ou cessent de remplir les conditions de comptabilisation au bilan en
tant qu’actif.

27
3-2 Nomenclature des comptes :

Chaque entité établit au moins un plan de comptes qui doit être adapté à sa structure,
son activité, et ses besoins en information de gestion. Le compte est la plus petite unité
retenue pour le classement et l’enregistrement des mouvements comptables.

Les comptes sont regroupés en catégories homogènes appelées classe. Il existe deux
catégories de classe de comptes :

- des classes de comptes de situation ;

- des classes de comptes de gestion.

Chaque classe est subdivisée en comptes qui sont identifiés par des numéros à deux
chiffres ou plus, dans le cadre d’une codification décimale. Un résumé du plan de comptes
présentant pour chaque classe la liste des comptes à deux chiffres constitue le cadre
comptable dont l’application est obligatoire pour toutes les entités quelle que soit leur
activité et quelle que soit leur taille sauf dispositions spécifiques les concernant.

A l’intérieur de ce cadre, les entités ont la possibilité d’ouvrir toutes les subdivisions
nécessaires pour répondre à leurs besoins. Une nomenclature de comptes à trois chiffres ou
plus correspondant à une ventilation des charges par nature est également proposée.

Les opérations relatives au bilan sont réparties en cinq classes de comptes qualifiées de
comptes de bilan. Le cadre comptable de ces comptes de bilan est annexé au rapport.

Les classes 0, 8 et 9 non utilisées au niveau du cadre comptable peuvent être utilisés
librement par les entités pour le suivi de leur comptabilité de gestion, de leurs engagements
financiers hors bilan, ou d’éventuels comptes spéciaux qui n’auraient pas leur place dans les
comptes de classes 1 à 7.

Un suivi permanent des engagements financiers hors bilan constitue une obligation ; la
situation de ces engagements en fin de période doit figurer dans l’annexe des états financiers.

V. L’organisation de la comptabilité 10 :

 L'entité détermine sous sa responsabilité les procédures nécessaires á la mise en place


d'une organisation comptable permettant un contrôle á la fois interne et externe.
 La comptabilité est tenue en monnaie nationale. Les opérations libellées en monnaies
étrangères sont traduites en monnaie nationale selon les conditions et modalités qui
sont définies dans les normes comptables.

10
Arrêté ministériel publié dans le numéro 19 du journal officiel du 25 Mars 2009.
28
 Les actifs et les passifs des entités soumises á la présente loi doivent faire l'objet, au
moins une fois par an, d'inventaires en quantité et en valeur sur la base d'examens
physiques et de recensements de documents justificatifs. Ces inventaires doivent
refléter la situation r»elle de ces actifs et passifs.
 Aucune compensation n'est possible entre un élément d'actif et un »l»ment de passif, ni
entre un élément de charge et un élément de produit, sauf si cette compensation est
effectuée sur des bases légales ou contractuelles, ou si, dès l'origine, il est prévu de
réaliser ces éléments d'actif et de passif de charge et de produit simultanément ou sur
une base nette.
 Les écritures comptables sont passées selon le principe dit « á partie double » chaque
écriture affecte au moins deux comptes, l'un étant débité et l'autre crédité, dans le
respect de l'enregistrement chronologique des opérations. Le montant du débit doit
être égal au montant du crédit.
 Tout enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et l'imputation de chaque
donnée, ainsi que la référence de la pièce justificative qui l'appuie.
 Chaque écriture comptable s'appuie sur une pièce justificative datée, établie sur
papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution sur
papier de son contenu. Les op»rations de même nature, réalisées en un même lieu et
au cours d'une même journée, peuvent être récapitulées sur une pièce comptable
unique.
 Une procédure de clôture destinée á figer la chronologie et á garantir
l'intangibilité des enregistrements doit être mise en œuvre.

Livres légaux comptables :

Le livre journal enregistre les mouvements affectant les actifs, passifs, capitaux
propres, charges et produits de l'entité. En cas d'utilisation de journaux auxiliaires, le
livre journal ne comprend que la centralisation mensuelle des écritures port»es sur les
journaux auxiliaires (totaux généraux mensuels de chaque journal auxiliaire).

 Le grand livre comprend l'ensemble des comptes mouvementés au cours de la


période.
 Le livre d'inventaire reprend le bilan et le compte de résultats de l'entité.
 Les livres comptables ou les supports qui en tiennent lieu ainsi que les pièces
justificatives sont conservés pendant dix (10) ans á compté de la date de clôture de
chaque exercice comptable.
 Le livre journal et le livre d'inventaire sont cotés et paraphés par le président du
tribunal du siège de l'entité.

29
Les entités soumises á une comptabilité financière simplifiée tiennent des journaux de
recettes et de dépenses et doivent conserver les pièces justificatives pendant dix (10) ans á
compter de la date de clôture de chaque exercice comptable. Les modalités de tenue des
journaux de recettes et de dépenses des entités susvisées sont fixées

VI Divergences entre le S.C.F. et les normes I.A.S/I.F.R.S.11 :

Le SCF se veut totalement compatible avec les I.F.R.S. mais il, existe quelques nuances.

Le S.C.F. prévoit des règles spécifiques pour les cas suivants :

 Organisation et tenue de la comptabilité ;


 Nomenclature des comptes ;
 Enregistrement des opérations dans ces comptes.

Ces domaines ne font l’objet d’aucune norme internationale et ne sont pas traités dans
les I.F.R.S.

2. Le S.C.F. traite le cas particulier des très petites entreprises qui sont autorisées à ne tenir
qu’une comptabilité basée sur les mouvements de trésorerie alors que les I.F.R.S.
n’envisagent aucune disposition particulière pour ces entreprises.

3. Les coûts de prestation des retraites et méthodes d’évaluation des charges à provisionner
à ce titre font l’objet de dispositions nombreuses et détaillées au niveau des I.F.R.S., ces
dispositions ne sont reprises que de façon très globale par le projet.

4. Le nouveau référentiel traite du domaine spécifique des banques et assurances et ne traite


que de façon succincte du domaine des instruments financiers, des immeubles de placement
et nécessite une prise en compte du texte complet des I.A.S./I.F.R.S.

5. L’inventaire permanent est obligatoire dans le S.C.F. mais seulement autorisé dans les
I.A.S./I.F.R.S.

Par ailleurs, il existe des traitements alternatifs autorisés par les I.F.R.S. et non repris
par le référentiel algérien :

 Evaluation des immobilisations corporelles à la juste valeur à la clôture ;


 Application de la méthode P.E.P.S. pour l’évaluation des stocks ;
 Comptabilisation des coûts d’emprunts rattachés à l’acquisition,

11
Document d’appui – Nouveau Système Comptable Financier – S.C.F. Publié par PIGIER
30
 La construction, la production d’un actif identifié en tant que composante du
prix de revient de l’actif ;
 Comptabilisation d’une immobilisation donnant lieu à une subvention
d’investissement à sa valeur d’acquisition diminuée du montant de la
subvention reçue ;
 Comptabilisation d’un changement de méthode comptable ou de correction
d’erreur dans le résultat de l’exercice ne cours.

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Conclusion générale

En préparant ce rapport j’ai constaté que les normes comptables internationales ne


peuvent être appliquées du jour au lendemain en Algérie ; depuis 1976 les normes
internationales ont connues plusieurs révisions et modification et même des suppressions, ce
qui implique que la norme ne peut être appliquée éternellement si les conditions de son
établissement dans le temps et l’éspace ont étaient modifié alors que dire d’une application
intégrale des normes dans une économie Algérienne ?

Ce qui amène l’Algérie a introduire ce système comptable financier par étapes en


fonction du développement économique et de la culture financière de tous les agents
économiques, soit pour les utilisateurs ou les préparateurs des états financiers.

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Bibliographie

Les sites internet :


http://www.focusifrs.com
http://www.iasplus.com
http://rfcomptable.grouperf.com
http://www.neo-finance.com
http://www.procomptable.com
http://ec.europa.eu
http://europa.eu
http://www.elbassit.com
http://www.algerie-dz.com
http://www.zoom-algerie.com
http://www.liberte-algerie.com
http://www.elwatan.com

http://www.memoireonline.com (Magister de Mr Samir Merouani, sous le theme « Le projet du nouveau


système comptable financier algérien, anticiper et préparer le passage du PCN 1975 aux normes IFRS » de
l’école Supérieur du commerce »)

http://www.oboulo.com
http://www.algerie-monde.com
http://www.algeria-watch.org

Les revues :

- Michel Méau, Theme « Le cadre conceptuel comptable de l’IASB »


- RMS Salustro Reydel,
Supplément du n° 789 du 14 Juin 2004,thème « Maitriser l’essentiel des IFRS »
-KPMG,
Actualité, n° 3 du 24 Mai 2009, thème « Le nouveau système comptable financier ».
Actualité trimestrielle, n° 2, Juillet 2009
-PIGIER, Document d’appui – Nouveau Système Comptable Financier – S.C.F.

Publication officiel :

- Conseil National de la Comptabilité, Juillet 2006,


« PROJET DE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER »
-Loi n° 07-11, JO n° 74 du 25 Novembre 2007.
-Décrit exécutif n° 08-156, JO n° 27 du 26 Mai 2008
-Article 62, JO n° 42 du 27 Juillet 2008.
-Arrêté ministériel publié dans le JO n° 19 du 25 Mars 2009.

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