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MÉTIERS DU NUMÉRIQUE

GUIDE

DÉVELOPPEUR
WEB
Comme au temps
de la conquête de l’ouest...

Nous avons une image faussée


du monde du travail.
D’abord, parce que nous avons été bercés par les
spectres du chômage, de la crise et de la mondialisation.
Et puis, il y a eu cette accélération du progrès à une
cadence en apparence insoutenable. La transformation
digitale, finalement, c’est la version pour adulte du
croquemitaine.

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D’après une étude d’Harris
Interactive, 1 français sur 2
considère que le numérique est
une menace pour les salariés.

La vérité, c’est qu’il n’y a pas de monstre dans le placard.


Ces histoires sont des fables et la réalité est tout autre. La
vérité, c’est qu’on est comme au temps de la conquête de
l’Ouest, et que l’Ouest aujourd’hui est digital.

Le monde du travail requiert comme d’autres domaines


de la vie un esprit d’aventure. Et ce n’est sans doute pas
un hasard si la Silicon Valley est en Californie : les
pionniers du numérique ont gardé le même
tempérament que leurs ancêtres.

Il se peut même que vous ayez plus d’atouts que vous ne


le pensez. Car vous êtes probablement un native. Non pas
un amérindien, mais un membre de la génération Y, dite
digital native.

Autrement dit, le monde numérique est votre territoire. Le


temps est venu de vous en emparer !

Ce guide est fait pour vous aider à vous y


repérer.

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L’autre côté du chômage :
la pénurie dans les métiers du numérique

Tout d’abord, regardons quelques chiffres pour établir le


fait qu’on n’est pas en train de vendre du rêve.

Le plan Big Data annoncé par le Gouvernement en 2014


évoquait le besoin de 137 000 spécialistes de la donnée.

Dans le Rapport du Conseil d'Orientation pour l'Emploi, on


trouve ceci :

“D’après le groupe de travail « Prospective des métiers et


des qualifications », quelques 110 000 nouveaux emplois
seraient créés dans les métiers des technologies de
l’information entre 2012 et 2022.”

“Dans un rapport de 2015, la


Commission Européenne estime
pour sa part à 100 000 les créations
d’emplois dans le numérique entre
2012 et 2020 en France.”

“Compte tenu de l’importance des créations d’emplois


attendues, l’offre de compétences en France, insuffisante
(Empirica estime la pénurie en 2017 à 60 000 offres
d’emplois non-pourvus), le restera dans les années à
venir.”

“On pourrait ainsi s’attendre, d’après le rapport Empirica, à


80 000 emplois vacants d’ici 2020 en France.”

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En même temps que certains emplois disparaissent, de
nouveaux métiers apparaissent. ça s’appelle la
destruction créatrice et cela a été théorisé par
l’économiste Joseph Schumpeter.

C’est bien plus facile de voir que quelque chose disparaît,


surtout si c’était là depuis longtemps. Mais si on y réfléchit
bien, le boom des assistants vocaux (Alexa, Siri et Cortana)
va amener les marques tôt ou tard à se poser la question
de leur identité sonore. D’ici quelques années, on va sans
doute voir apparaître des designers conversationnels.

Vous voyez, on est dans un monde


d’opportunités.
Pour certains métiers du numérique, le rapport de force
est inversé. C’est plus souvent nous qui choisissons notre
entreprise que le contraire. Nous pouvons donc choisir le
plus offrant (ou le plus passionnant !).

Une nouvelle manière d’apprendre

Cette révolution numérique, finalement, a pris tout le


monde de vitesse. Et aujourd’hui, elle tourne autour de
métiers pour lesquels la plupart du temps personne n’a
été formé. Pour la simple et bonne raison que ces métiers
n’existaient pas il y a dix ans. Certains métiers sont mêmes
apparus dans les 5 dernières années. Que dire de ceux qui
apparaîtront dans les 5 prochaines années ?

C’est le Far West ! Les règles sont en train d’être posées. Il


y a encore beaucoup de choses à créer.

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Et avec la transformation digitale, il faut repenser le
monde de la formation. Car un cursus détaillé en 3 ou 5
ans, n’a plus de sens. Il se pourrait que les connaissances
du jeune diplômé soient obsolètes avant même qu’il ait
commencé à travailler.

La vraie réponse à ces nouveaux métiers, c’est bien


entendu la formation continue. Une formation courte,
intensive et en contact étroit avec le terrain.

Ne pensons pas que les autres sont mieux préparés. Ceux


qui ont appris le code il y a dix ans doivent constamment
se tenir au courant des nouveautés. Ceux qui ont appris le
marketing digital il y a 5 ans, doivent oublier une bonne
partie de ce qu’ils ont appris.

Ce qui compte, c’est de choisir ce que l’on veut être et de


foncer. L’époque où l’on devait suivre de longues études
est révolu.

Un peu comme dans ces westerns où le héros saisit un


colt pour la première fois, sort dans la cour et commence
à s’exercer au tir sur des boîtes de conserve.

Bon, en vérité, c’est un peu plus complexe que cela. On


fait beaucoup plus que tirer sur des boîtes de conserve, à
la Wild Code School. Mais vous voyez l’idée.

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Non, ce n’est pas que pour les matheux !

Si vous êtes matheux, tant mieux, mais si ce n’est pas le


cas, ça ne veut pas dire que les portes du monde
numérique sont fermées pour vous.
Le seul critère requis pour intégrer une formation
développeur web et mobile, par exemple, est d’être
majeur. Peu importe si l’on a un bac+5 ou si l’on a quitté
l’école avant le bac. 15% des élèves de la Wild Code
School n’ont pas le bac.

Surtout, aucun niveau préalable en informatique


n’est requis.

Il y a cependant des qualités requises. Les voici :

1- Motivation et autonomie :
Les formations que l’on propose sont intensives. Il est
primordiale d’être animé par l’envie de réussir. La
persévérance et la capacité à se prendre en main sont
des atouts. Nous devons apprendre à être de plus en plus
autonome.

2- La passion et la créativité
Vous avez envie de faire les choses vous-même. Vous
aimez expérimenter. Il vous faut être inventif, chercher des
solutions aux problèmes rencontrés.

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3- L’esprit d’équipe
Beaucoup de métiers du numérique occupent des
positions transverses. Cela veut dire que nous sommes
amenés à collaborer avec différentes équipes. Être un
team player est un avantage pour faire la différence dans
le far west digital.

4- La communication
Savoir écouter et ne pas hésiter à prendre la parole sont
aussi très appréciables pour certains métiers du
numérique, comme le data analyst ou le product
manager. Il ne faut pas hésiter à travailler sa communica-
tion tant orale qu’écrite.

À présent, et parmi ces métiers les plus demandés dans


le monde numérique, intéréssons-nous plus particulièr-
ment à celui de développeur web.

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Le développeur
web
Architecte de
l’internet
Dans cette fiche métier, on vous dit tout sur le
développeur web : son rôle, sa position dans la société,
son quotidien, et plus encore...

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Le développeur web, tout le monde sait qui c’est. C’est ce
geek boutonneux, avec de grosses lunettes et qui passe
sa vie devant son écran d’ordinateur. À moins… à moins
qu’on ne se le représente comme celui qui a révolutionné
le monde au fond du garage de ses parents et s’est hissé
tout en haut du panthéon du cool.

Et si l’on allait au-delà des clichés ?

Aujourd’hui, le métier du code est plus accessible qu’on ne


le pense. Même si vous n’avez pas de grosses lunettes et
que vous n’aimez pas trop trainer dans la cave de vos
parents.

L’intitulé du métier : développeur web

Autres appellations possibles :


Programmeur, analyste programmeur

Parlez-vous développeur web ?

Application
Avant le terme désignait simplement un logiciel.
Aujourd’hui, c’est plus souvent une application mobile (soit
un logiciel sur téléphone). Et de plus en plus, le terme
“application” signifie des plateformes en ligne, car les
applications web se substituent aux logiciels.

Exemple : avant vous installiez Outlook sur votre ordinateur.


Maintenant, on utilise Gmail.t

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Base de données
Une entité dans laquelle il est possible de stocker des
données de façon structurée. Ces données doivent
pouvoir être utilisées par des programmes et par des
utilisateurs différents.

ESN
Acronyme pour Entreprise de Services du Numérique, il
définit une entreprise qui met à disposition des experts
La pénurie de
informatiques profils
(dont de data analyst
des développeurs web) pour d’autres
entreprises.

Back-end
(traduire par “arrière plan” ou “épine dorsale”) désigne la
plateforme qui n'est pas accessible directement par les
utilisateurs, mais seulement par les administrateurs qui
configurent le site internet. C’est la surface immergée de
l’iceberg (si l’on veut comparer un site ou une application
web à un gros bloc de glace).

Front-end
(le “frontal”) désigne ce qui est visible par l’utilisateur, la
face visible du code. Vous l’avez compris, on parle de la
partie émergée de l’iceberg. Le look du fil d’actualité de
Facebook, le design du site Netflix, l’interface de l’app
Evernote...

Full stack
le terme est de moins en moins utilisé, mais encore
recherché. En gros, il s’agit d’un développeur qui sait tout
faire. Est-ce une utopie de DRH ? Il est aujourd'hui
impossible de tout connaître de A à Z, de la création de
bases de donnée à la mise en ligne sur serveur, jusqu’aux
technologies back-end et front-end. Les métiers
deviennent de plus en plus spécialisés.

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Les IDE (Integrated Development Environment)
En programmation informatique, un environnement de
développement est un ensemble d'outils qui permet
d'augmenter la productivité des programmeurs. Certains
environnements sont dédiés à un langage de
programmation en particulier, comme les langages
utilisés par les codeurs du web.

Que fait concrètement le développeur web ?

1. En quoi consiste le métier ?


D’abord, il consiste à développer des applications
disponibles via internet, pour ordinateur et, aujourd’hui, en
priorité pour mobile. Un développeur, c’est quelqu’un qui
est capable de construire une application aussi bien sur la
partie front-end que back-end.

Le développeur doit identifier les besoins clients et les


assimiler. Qu’est-ce qui est prioritaire ? Puis, il va répondre
techniquement — avec du code — à ces besoins. Donc,
avant de programmer, on réfléchit.

Une bonne partie du métier consiste ainsi à transposer les


besoins réels en une logique algorithmique. Le
développeur web, c’est une sorte de traducteur entre
l’Homme et la machine.

2. Quels types de besoins clients peut-il


rencontrer ?

On peut lui soumettre un projet de mise en relation (entre


des conférenciers et des organisateurs de conférence,
une entreprise qui fait des stages de récupérations de
points et des gens qui ont besoin de récupérer des points
sur leur permis, etc.).

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La grande tendance des sites web, c’est de réunir les
gens sur des critères ou des demandes précises.

Exemple de mise en oeuvre d’un projet : comment calculer


un coût par kilomètre parcouru ? Imaginons que l’on veuille
lancer une application de covoiturage, comme Blablacar.
On commence par récupérer le coût sur ViaMichelin.fr.
Dans ce cas, on consulte un outil qui existe déjà. Ensuite, on
peut le recalculer en fonction de tous les autres
covoitureurs qui vont préciser le coût exact d’un trajet, et
revoir le prix à la hausse. On va donc intégrer dans la
programmation des outils déjà existants.

3. Quelles sont les différentes tâches réalisées ?

Il y a d’abord l’analyse des besoins.

On commence par concevoir ce que l’on veut faire à


travers un schéma. Le développeur web ne s’occupe pas
de la conception graphique, qui est plutôt confiée à un
web designer.

Puis, le développeur s’attaque à la partie fonctionnalité :


faire en sorte que toutes les interactions nécessaires à
l’application soient développées.

Par exemple : quel va être le comportement de tous les


boutons, la gestion des événements utilisateurs,
l’enregistrement et la circulation des données dans
l’application...

Puis, vient la tâche d’intégration : faire en sorte que la


maquette graphique conçue par un designer soit codée
pour s’afficher dans un navigateur. Le fait d’avoir une
bannière bleue, la taille et même la couleur de la
bannière, tout ça, c’est du code. Il faut faire passer tout le
côté graphique en code. Vous vous souvenez de Matrix ?
Quand Néo arrive à voir l’architecture de la Matrice ?

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Enfin, il y a le déploiement de l’application, c’est-à-dire la
mise en ligne.

En parallèle de tout ça, le développeur web doit aussi


régulièrement faire de la veille. Il peut ainsi se tenir au
courant des nouveautés en termes de techno, de manière
de faire (pour faire du code propre qu’un autre peut
reprendre après). Le code doit correspondre à certains
standards pour que les briques logiciels puissent mieux
communiquer entre elles.

4. Quels outils, machines le métier nécessite-t-il


d’utiliser ?

Il faut un ordinateur — portable de plus en plus, car le


télétravail se développe.

Le développeur a souvent besoin d’un deuxième écran.


Ça lui permet d’avoir le code d’un côté et le rendu de
l’autre. Bon, certains vont en prendre un troisième, pour la
frime !

Le développeur web doit connaître un langage de


programmation : côté navigateur, ça sera JavaScript,
HTLM pour la structure de l’affichage et le CSS. Côté
serveur, il faut maîtriser un des langages suivants :
JavaScript, PHP, Java, Python….

Comme on ne va pas, à chaque fois, réinventer la roue, le


développeur utilise les millions de lignes de code qui ont
été écrites par d’autres développeurs. Il utilise des
frameworks (“structures” en anglais) et des bibliothèques
de code. Le développeur va aussi se servir des IDE,
l’ensemble d’outils dont se sert le développeur, qu’on
peut appeler aussi les éditeurs de code.

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On va pouvoir gérer avec un seul logiciel la mise à jour du
code, le développement, la visualisation et la mise en
ligne. Le logiciel va aussi enregistrer un historique du
code.

Les IDE sont d’une grande aide, notamment grâce à


l’autocomplétion. Le développeur commence à taper un
bout de code et il lui propose automatiquement la suite.
Le développeur va gagner du temps et éviter les
coquilles.

Les IDE offrent aussi une coloration sympathique : en gros


tel type de mot-clé sera de telle couleur, tel type de
mot-clé d’une autre. Ça permet visuellement de voir s’il y
a des erreurs dans le code. Est-ce qu’il y a des sections
tronquées ? Par exemple : je devrais avoir un mot-clé en
violet parce que c’est une fonction. Or, il n’est pas en violet.
C’est peut-être qu’il y a une faute dans le code.

Il y a également des outils comme Github qui permettent


de garder un historique du code : qu’est-ce qu’on a fait ?
Quand est-ce qu’on l’a fait ? Si l’on se rend compte que la
nouvelle version est moins performante que la version
précédente, on peut revenir en arrière.

Il faut aussi maîtriser des logiciels serveur, pour le


déploiement.

On va utiliser également des outils de versioning (pas de


traduction française !), ce qui permet de partager son
code et de travailler à plusieurs. Il existe un outil qui
s’appelle Git par exemple. Ça ressemble un peu à un
Google doc où l’on peut voir qui a fait quoi. Il permet de
gérer les versions. On peut comparer celles-ci, et même
les fusionner.

Bref, c’est un métier presque exclusivement technique. Il


y a une partie créative, mais ce qu’on attend d’un
développeur web, c’est qu’il fasse quelque chose qui
fonctionne et qui réponde au cahier des charges.

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5. À quelle place de la hiérarchie de l’entreprise
le métier se situe-t-il : a-t-il des supérieurs ?
a-t-il des subordonnés ?

Le développeur a une position assez spéciale, en fait.

Il est en bout de chaîne. C’est un subordonné. Au-dessus


de lui, il a des chefs de projet. En même temps, il est
dépositaire de connaissances techniques. Il doit être force
de proposition. Et il a une certaine liberté à la fin. Le
développeur est finalement assez autonome dans son
travail. Il peut difficilement être contrôlé sur l’aspect
technique. Disons qu’il est maître en son royaume.

Cependant, aujourd’hui, il existe différents grades de


développeur.

Il y a le lead developper, qui a plus d’expérience. Il va être


en charge de la qualité du travail des autres développeurs
et aussi des choix techniques.

Et au-dessus, il y a le CTO (Chief Technical Officer —


souvent un ancien développeur). Le CTO peut, dans une
start up être le numéro 2 ou le numéro 3 de la boîte.

En méthode agile, qui est une façon de concevoir un


produit, le développeur va beaucoup discuter avec un
product owner.

6. Le métier nécessite-t-il un travail en équipe


ou travaille-t-on seul ?

Le développeur est un animal grégaire.

Il doit savoir travailler en équipe, recevoir les critiques,


s’améliorer, et être capable de corriger les autres. Bref la
communication est cruciale, de même que la capacité à
intégrer une équipe.

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C’est très important. La compétence technique ne suffit
pas. Il faut s’adapter au monde de l’entreprise. Parfois les
meilleurs développeurs vont échouer parce qu’ils ne
s’intègrent pas. D’autres, moins bons, vont réussir grâce à
leurs qualités humaines.

Le développeur geek et asocial n’est pas une réalité.

La pénurie
Vous pouvez de profilsseul,
travailler de data
commeanalyst
freelance, mais
même là, vous travaillez sur des projets en commun avec
d’autres personnes. Vous êtes en contact avec le
graphiste, un intégrateur, le product owner, le CTO, etc.

Au-delà de ça, devenir développeur, c’est intégrer une


énorme communauté avec ses rites, ses plateformes et
qui n’a pas de frontières. C’est un peu comme les motards.
Quand l’un d’entre eux tombe en panne sur la route, vous
verrez toujours d’autres motards s’arrêter pour lui venir en
aide.

Cette communauté se fonde d’abord sur le travail open


source. Aujourd’hui, tous les développeurs se reposent
sur le travail de tous les autres développeurs grâce à des
plateformes de partage de code. Tous les développeurs
peuvent contribuer à des bibliothèques.

Exemple : REACT, c’est une bibliothèque JavaScript faite


Quelles
pour codersont les qualités
l’affichage requises
d’application pour
web. Au exercer
départ, elle a
le métier
été conçued’analyste cybersécurité
par une petite ? Facebook.
équipe chez
Aujourd’hui, tout le monde l’a adoptée. Il y a des
conférences REACT auxquels participent des entreprises
concurrentes qui viennent présenter leur contribution à
cette bibliothèque. C’est avec ça que l’affichage de
Facebook est codé, tout comme Netflix ou AirBnB...

Il n’est pas rare de voir des développeurs travaillant pour


des entreprises concurrentes qui vont s’entraider sur des
forums.

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Cette communauté mondiale s’appuie sur 2 plateformes

Github
une plateforme d’hébergeur de codes source auxquels
tout le monde peut participer. Elle héberge le code de
quasiment tout ce qui se fait aujourd’hui. Vous pouvez
héberger des projets et ils sont consultables par les
développeurs du monde entier ; et ils peuvent participer.
Vous allez y trouver REACT, des discussions sur les
problèmes rencontrés par les développeurs. C’est un
forum et un réseau social de développeurs aussi. Une des
premières choses que les élèves font à la Wild Code
School, c’est se créer un profil Github.

Stack Overflow
la 2e plateforme à connaître. Si un développeur rencontre
un problème — un message d’erreur qu’il n’arrive pas à
résoudre sur une ligne de code —, c’est là qu’il va aller. Il
ouvre un sujet sur cette plateforme. Et, comme pour les
motards en panne au bord de la route, d’autres
développeurs vont venir l’aider. Ils vont ramasser la moto
et la réparer !

Enfin, on a parlé des rites. L’un d’entre eux, c’est le


hackathon. C’est un événement au cours duquel des
développeurs se réunissent et travaillent ensemble
durant plusieurs jours sur un projet collaboratif de
programmation informatique ou de création numérique.

Le truc à savoir (ce qu’on ne dit pas toujours)

Vous n’avez pas besoin d’être bon en math ! Il faut avoir


un esprit logique. S’il y a des formules mathématiques à
appliquer, on les trouve sur internet ou chez le client.

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Une journée dans la vie d’un développeur web

Ça commence avec ce qu’on appelle le “daily scrum” :


“réunion” du matin où chacun va venir énumérer ce qu’il a
fait la veille et ce qu’il va faire dans la journée. Quels sont
les problèmes qu’il a rencontrés. Ça permet à tout le
monde de savoir où l’on en est et d’identifier aussi entre
développeurs si l’un va rencontrer un problème déjà
abordé par un autre. Ils peuvent ainsi échanger.

Puis le développeur commence sa liste de tâches en


faisant appel à ses collègues dès qu’il en a besoin. On
demande toujours un avis et de la relecture. Il y a donc
beaucoup d’interaction avec les autres développeurs au
cours de la journée.

Il y a aussi beaucoup de recherche sur internet, dans les


bibliothèques de code ou les forums d'entraide.

Qualités requises (hard skills, soft skills) :

Sur les soft skills :

• la communication donc être capable de se mettre dans


la peau de l’utilisateur,
• être à l’écoute des besoins
• être patient, voire même têtu : accepter le fait de passer
2 jours sur un détail. Il faut une véritable ténacité pour
parvenir à la résolution d’un problème.
• être rigoureux
• avoir un esprit logique
• être curieux (pour tout ce qui concerne la veille
technologique). On peut très vite devenir obsolète.

Sur les hard skills, il faut la maîtrise des langages : Java,


JavaScript, PHP, Python

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Salaire

• Le salaire de développeur web junior se situe en


général dans une fourchette de 25K à 40K.

• Ce salaire peut doubler après 3-4 années d'expérience


et si on fait ses preuves.

C’est quoi la différence entre le développeur


web et le développeur logiciel ?

Le développeur logiciel n’aura pas toutes les probléma-


tiques de réseau. Le développeur web doit avoir
conscience qu’il communique sur internet. Le
développeur logiciel ne va pas jouer avec ces contraintes.
Un logiciel est prévu pour fonctionner sur un PC, sur un
bureau.

Le développeur web doit réfléchir à : l’utilisateur est-il sur


un smartphone, un PC ? A-t-il une connexion 4G ? Le
téléphone est-ce un Android ? Un iPhone ? On doit jongler
avec un utilisateur inconnu.

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Formation
de la Wild Code School

Devenir le développeur web le


plus cool de l’ouest
Nous avons conçu une formation extrêmement efficace
qui permet d’acquérir le maximum de compétences en un
minimum de temps.

Nous atteignons une telle efficacité grâce à l’utilisation des


outils numériques dans l’apprentissage, à la pédagogie par
projet et à un accompagnement personnalisé apporté par
nos formateurs.

Demandez-le programme de la formation !

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wildcodeschool.com

pour devenir

DÉVELOPPEUR
WEB
L
C
D
W

I L

O
D
O H
C E

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