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ECOLE SUPERIEURE DE GESTION DE L’INFORMATION ET DE LA SCIENCE

LES NORMES COMPTABLES INTERNATIONNALES


MODULE 1 HISTORIQUE ET MISE EN
ŒUVRE
FAKEYE Herman Brice
Doctorant en science de gestion à la FASEG
Expert comptable en formation
Auditeur comptable et financier
Cel : 96 12 40 82 fakhermano16@gmail.com 1
PROGRAMME DE NORMALISATION SYSCOHADA (IFRS)

• ORIGINE DES NORMES INTERNATIONALES .....................................................4


• LES ENJEUX DE L’HARMONISATION INTERNATIONALE ..............................5
• STRUCTURE ET OBJECTIFS DE L’IASCF (INTERNATIONAL ACCOUNTING STANDARD
COMMITTEE FOUNDATION).........................................................5
• STRUCTURE ET OBJECTIFS DE L’IASB .............................................................6
• STRUCTURE ET OBJECTIFS DU SAC .................................................................8
• STRUCTURE ET OBJECTIFS DE L’IFRIC ...........................................................8
• CREATION D'UN COMITE DE SURVEILLANCE ..............................................9
• LE CADRE CONCEPTUEL DE L’IASB .............................................................9
• ETAT DES LIEUX DU SYSTEME COMPTABLE OHADA : ......................... 11
• SYSCOA OHADA à l’heure des IFRS : Quelles convergences ? ........................ 13
• LA CRISE FINANCIERE UN LES IFRS : LES EFFETS PERVERS DE LA JUSTE VALEUR (IAS
39) ............. 13
• REGLES DE PRESENTATION ET D’EVALUATION DES COMPTES ANNUELS
INDIVIDUELS ................ 14
• BILAN ou ETAT DE SITUATION FINANCIERE (IAS 1) ................................................................. 15
• COMPTE DE RESULTAT(IAS 1) ........................................................................................................ 18
• LE RESULTAT DE (BASE) PAR ACTION (IAS 33) ........................................................................... 23
• TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (IAS 7) ............................................................................. 25
• ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES .......................................................................... 30
• NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS .................................................................................. 31
• LA NOUVELLE PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS SELON IASB/FASB ...................... 32
• METHODES COMPTABLES, CHANGEMENTS D’ESTIMATIONS COMPTABLES ET ERREURS
(IAS8) .. 39
POURQUOI LA NORMALISATION
C’EST QUOI LA NORMALISATION

4
ORIGINE DES NORMES INTERNATIONALES
L’IASC, l’International Accounting Standards Committee (IASC), est né en 1972
au cours d’une conversation entre deux comptables britanniques lors d’une
conférence internationale en Australie : Douglas Morphet, alors président de
l’institut des experts comptables d’Angleterre et du pays de Galles et associé
dans un cabinet d’Audit international, et Henry Benson, lui aussi associé de
Cooper & lybrand de Londres. Leur projet consistait à mettre en place un
normalisateur international pour fournir des règles comptables aux entreprises
internationales et encourager ainsi l’harmonisation des règles comptables
nationales.
5
SUITE
C’est le 29 juin 1973 qu’a été signée à Londres, à l’initiative de Henry Benson,
et par les représentants des organisations comptables professionnelles
d’Australie, du Canada, de France, d’Allemagne, du Japon, du Mexique, des
Pays-Bas, de Grande Bretagne, d’Irlande et des Etats-Unis , la charte de
création d’un organisme international, le comité des normes comptables
internationales, l’IASC (International Accounting standards committee), ayant
pour objet de mettre en forme des standards comptables de base qui seraient
acceptés dans le monde entier.
Afin de professionnaliser l’organisme, une nouvelle organisation s’est mise en
place en 2001, composée notamment :

6
D’une foundation IASC, l’International Accounting standards
Committee fondation (IASCF)
D’un nouveau conseil dénommé International Accounting Standards Board
(IASB)
D’un comité d’interprétation dénommé International Financial Reporting
Interpretations Committee (IFRC)
d’un comité consultatif dénommé Standards Advisory Council (SAC)

Et en début 2009 d’un comité de surveillance appelé Monotoring


Board
SUITE DE L’HISTORIQUE

Aujourd’hui plus de cent pays représentés par les comptables exerçant en profession libérale,
mais aussi dans l’industrie, la finance, le commerce, l’enseignement, les services publics, partout
dans le monde, participent (directement ou indirectement) à la normalisation internationale.
Dates importantes
1973. Création de l’IASC à Londres par les instituts comptables 9 pays.
1975. Publication des deux premières normes IAS1 et IAS 2
1987-1993. Processus d’amélioration des normes : <<comparabilité des états financiers>>.
1989. Publication du cadre conceptuel : <<cadre pour la préparation et la présentation des états
financiers>>
1995. Accord IASC – Organisation Internationale des commissions de valeurs mobilières (IOSCO)
2001. Réforme de l’IASC : création de l’IASCF, de l’IASB, de l’IFRIC et du SAC.
2002. Règlement européen pour l’application des normes comptables internationales
(application des normes existantes. Nouvelles normes IFRS 1 à IFRS 8. Elaboration d’une norme
spécifique application aux PME.
LES ENJEUX DE L’HARMONISATION INTERNATIONALE

La comptabilité financière est un instrument permettant d’établir des états financiers qui
donnent des informations fidèles ; elle permet les prises de décision et la comparaison des
performances pour les entreprises.
Le problème est que la comptabilité financière s’inscrit au sein de plusieurs référentiels
comptables, ceux ci présentant des différences significatives entre eux.
Le rôle de l’IASCF est de contribuer au développement et à l’adoption de principes
comptables pertinents, équilibrés et comparables internationalement, et d’encourager leur
observance dans la présentation des états financiers. Les entreprises cotées européennes
utilisent déjà le référentiel IAS/IFRS depuis janvier 2005.
STRUCTURE ET OBJECTIFS DE L’IASCF (INTERNATIONAL
ACCOUNTING STANDARD COMMITTEE FOUNDATION)

L’objectif de l’IASCF est d’élaborer, dans l’intérêt général, un jeu unique de normes
comptables de haute qualité, compréhensibles et que l’on puisse faire appliquer dans le
monde entier.
L’International Accounting Standards Committee Foundation (IASCF) a été créée en février
2001, sous la forme d'une entité à but non lucratif enregistrée dans l'Etat du Delaware (USA).
L'IASCF est l'entité mère de l'IASB, instance chargée de l'élaboration des normes comptables
internationales.
L'IASCF est composée de 22 membres appelés " Trustees" qui ont pour fonction d'assurer la
direction de l'IASB ainsi que des entités qui lui sont associées (notamment le SAC et l’IFRIC).
STRUCTURE ET OBJECTIFS DU SAC
Le comité "conseil" de l'IASB, le Standards Advisory Council (SAC), a pour objectif de
permettre à des organismes ou à des particuliers qui s'intéressent à l’information
financière internationale de s'associer à son processus de normalisation.
La constitution de l’IASCF définit les responsabilités de ce comité :
Conseiller l’IASB sur son programme de travail et les travaux prioritaires ;
Informer l’IASB des avis que les organisations et les particuliers ont adressés au SAC sur les
principaux projets de normalisation ;
Conseiller, d’une manière générale, l’IASB et les Trustees (membres) de l'IASCF.
L'IASB est tenu de consulter préalablement le SAC sur tous ses projets principaux. De
même, les Trustees doivent consulter le SAC avant toute proposition de modification de la
constitution de l'IASCF.
SUITE

Le SAC rend compte de ses travaux auprès de l’IASB au moins trois fois
par an, lors de réunions en principe ouvertes au public.
Le SAC compte dorénavant une quarantaine de membres (la constitution
prévoit un minimum de 30 membres) nommés pour un terme de trois
ans, renouvable. Ils sont d’origine et de formation diverses, recrutés pour
leur compétence professionnelle. Ils ne sont pas rémunérés.
Depuis le 1er janvier 2009, le SAC est présidé par Paul Cherry et vice-
présidé par MM. Patrice Marteau (Actéo) et Charles Macek. Trois postes
d'observateurs ont été accordés à la Commission européenne, à l'Agence
Japonaise des Services Financiers (Financial Services Agency of Japan) et
à la US SEC (Security and Exchange Commission).
STRUCTURE ET OBJECTIFS DE L’IFRIC
Ce comité, connu jusqu'en mars 2002 sous le nom de SIC (Standing
Interpretations Committee), a pour rôle de fournir des commentaires, en temps
utile, sur :
les questions de reporting financier nouvellement identifiées qui n'ont pas été
spécifiquement traitées dans les IFRS ;
les questions qui donnent lieu ou qui pourraient donner lieu à des
interprétations non satisfaisantes ou contradictoires.
Il vise à promouvoir l'application rigoureuse et uniforme des IAS/IFRS. L'IFRIC
aide également l'IASB à assurer la convergence internationale des normes
comptables en coopérant avec des groupes similaires patronnés par des
normalisateurs comptables nationaux.
STRUCTURE ET OBJECTIFS DE L’IFRIC SUITE
• L'IFRIC est composé de 14 membres votants, en sus du président (Robert
Garnett, membre du board de l'IASB) qui ne détient aucun droit de vote
et de deux observateurs (l'OICV et la CE). Les membres votants sont
nommés par les trustees (membres) de l'IASCF pour un mandat fixe
pouvant aller jusqu'à 3 ans, renouvelable. Ils sont choisis pour leur
capacité à se tenir au courant des questions actuelles et pour leur
compétence technique à les résoudre. Il s'agit normalement de
professionnels comptables en entreprise et en profession libérale et
d'utilisateurs d'états financiers, répartis selon une diversification
géographique suffisamment large. Ils ne sont pas salariés.
CREATION D'UN COMITE DE SURVEILLANCE

En vertu des changements constitutionnels effectués au cours de leur réunion


organisée à New Dehli (Inde), les 15 et 16 janvier 2009, les trustees seront
dorénavant responsables vis-à-vis du comité de surveillance (Monotoring
board) composé d'autorités publiques.
Ce dernier sera notamment composé des représentants de l'Organisation
Internationale des Commissions de Valeurs mobilières (OICV), de la Commission
européenne (CE), de l'Agence des Services Financiers du Japon (FSA) et de la
Securities and Exchange Commission (SEC). Le Comité de Bâle - supervision
bancaire - siègera en tant qu'observateur.
LE CADRE CONCEPTUEL DE L’IASB

Un cadre conceptuel (framework) est un système cohérent d’objectifs et de principes


fondamentaux liés entre eux qui a pour objet de donner une représentation utile de
l’entreprise. C’est un préambule à la préparation et à la présentation des états financiers
qui, à ce jour, prend appui sur 35 normes en vigueur en février 2002.
Le cadre conceptuel prévoit, en particulier :
La nature des documents composants les états financiers (bilan, annexe,…) ;
Des hypothèses de base (comptabilité d’engagement et continuité) ;
Des principes ou objectifs devant être respectés (prudence, exhaustivité, comparabilité…) ; -
Des définitions (ce qu’est un actif, une charge,…) et des règles d’évaluation.
Le cadre conceptuel de l’IASB a été approuvé en Avril 1989 pour publication en juillet 1989.
LES NORMES DE L’IFAC

Faisant suite à la création de l’IASC en 1973 dont la


mission était d’édicter des normes comptables
applicables à l’élaboration des comptes et de promouvoir
leur acceptation à travers le monde, l’IFAC (International
Fédération of Accountants) fut constituée le 07 octobre
1977 par 63 organisations professionnelles représentant
49 pays différents.
LES NORMES DE L’IFAC

L’objectif essentiel de l’IFAC est de « favoriser le développement d’une profession


comptable homogène utilisant les normes harmonisées ». Aujourd’hui, plus de 160
organisations professionnelles représentant plus de 120 pays réunissant ensemble
environ un million de professionnels participent à l’IFAC est à New York (alors que
celui de l’IASB est situé à Londres).
Pour pouvoir mettre en place les recommandations qui composent son objet, l’IFAC a
constitué des commissions permanentes dans les domaines de la formation de
l’éthique, de la comptabilité financière et de gestion, dans le secteur public et en
matière de pratiques d’audit.
International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB)

L’IAASB (qui a pris en 2002 la suite de l’IAPC, International Auditing


Practice Committee) est une commission permanente du conseil de
l’IFAC. Elle a reçu expressément la mission et le pouvoir de publier, au
nom du conseil de l’IFAC, des recommandations et des projets de
recommandations sur l’audit et les missions qui s’y rattachent.
Les membres de l’IAASB (au nombre de 18 actuellement) sont nommés
par le conseil de l’IFAC, le comité international des auditeurs (TAC,
Transnational Auditors Committee) et par les organisations publiques
nationales d’auditeurs.
SYSCOA OHADA à l’heure des IFRS : Quelles convergences

Avantages à aller vers les IFRS


Lisibilité des investisseurs
lecture commune des états financiers quel que soit l'utilisateur
jeu unique d'états financiers comparable à l'échelle
internationale
accès à l'information financière et comptable et confort des
investisseurs.
Options possibles
Il existe deux options possibles permettant une convergence du système comptable
OHADA vers les normes IFRS : l’adoption ou l’adaptation
Adoption : c’est une adhésion au processus de mondialisation de la comptabilité qui
passe par une acceptation de la totalité des normes IFRS sans exception;
L’adaptation : il s’agit ici d’une tropicalisation des normes, c’est-à-dire d’une adoption
partielle

Chemin à emprunter
IL sera plus judicieux de choisir la voix de l’adaptation plutôt que celle de l’adoption. Cette
adaptation se fera à travers une révision voire une actualisation du référentiel OHADA dans
un souci de rapprochement progressif mais substantiel du Système comptable OHADA aux
normes IFRS.
LES NORME IFRS EN COMPTABILITE
LES EFFETS PERVERS DE LA JUSTE VALEUR (IAS 39)
Selon la norme IAS 39, les actifs financiers s'évaluent à la Juste valeur dans le cas où ils sont «
disponibles à la vente » ou « détenus pour la vente ». C'est à la fin de chaque période qu’ils sont
ainsi évalués sur les bases du marché financier et la variation de Juste valeur qui en découle est
inscrite directement en capitaux propres (actifs disponibles à la vente) ou au compte de résultat
(actifs destinés à la vente). Si seule la seconde catégorie de variations modifie les performances de
l'entité (son résultat), toutes deux ont un impact direct ou indirect sur les capitaux propres. Or
ceux-ci déterminent le seuil d'endettement acceptable et le niveau de risque de l'entité. Ils
conditionnent également le volume des prêts à la clientèle.
Tant que les cours montent, les résultats s'améliorent et les capitaux propres s'accroissent. Le titre
s'apprécie sur le marché et l'entité peut s'endetter sans changer son degré de solvabilité pour
accroitre encore ses activités de prêts.
LES NORME IFRS EN COMPTABILITE
Traitement comptable de juste valeur en IFRS
Une entité achète des titres au cours de 100 début Nl. Fin N5, leur cours est
de 210 mais en N6 il chute à 120.
Selon l'IAS 39 :
Durant la période N1-N5, l'entité constate un écart de Juste valeur positif
(110 au total) qui accroît ses capitaux propres et peut-être ses résultats
(actifs destinés Il la vente).
En N6, la chute brutale des cours impose de constater un écart négatif de
Juste valeur de 90 qui grève ses capitaux propres et peut-être son résultat.
LES NORME IFRS EN COMPTABILITE
Traitement comptable Selon le coût historique
Les titres sont comptabilisés à 100 en N1 et demeurent à ce coût, même en
N6 puisque le cours de bourse reste supérieur au coût d'achat, bien qu'ayant
fortement baissé.
Le même phénomène comptable peut aussi concerner les Immeubles de
rapport, puisque l'IAS 40 laisse le choix entre la méthode du coût et celle de
la Juste valeur avec inscription des variations en capitaux propres. Avec la
baisse actuelle de ce secteur, la douche comptable est encore bien froide,
même si elle n'est pas la cause principale de l’écroulement du marché.
Dispositions de base
Objectifs des états financiers IFRS
L'objectif des états financiers est de fournir des informations sur la situation financière, la
performance financière et les flux de trésorerie de l’entité, qui soient utiles à un large
éventail d'utilisateurs pour la prise de décisions économiques.

Objectifs des états financiers SYSCOHADA REVISE


L'objectif des états financiers est de fournir des informations sur la situation financière, la
performance financière et les flux de trésorerie de l’entité, qui soient utiles à un large
éventail d'utilisateurs pour la prise de décisions économiques.
Composantes des états financiers IFRS
• un Bilan (ou Etat de situation financière) à la fin de l’exercice ;
• un Etat du résultat net et des autres éléments du résultat global (ou Etat du
résultat global) de l’exercice ;
• un Tableau des flux de trésorerie de l’exercice ;
• un Etat des variations de capitaux propres de l’exercice ;
• les Notes annexes.
Ils forment un tout indissociable et sont établis conformément aux normes
internationales d’information financière (IFRS).
Ils sont présentés, conformément aux modèles préconisés par le présent guide
d’application IFRS de l’espace OHADA.
Composantes des états financiers SYSCOHADA REVISE
• un Bilan (ou Etat de situation financière) à la fin de l’exercice ;
• un Etat du résultat net et des autres éléments du résultat global (ou Etat du résultat
global) de l’exercice ;
• un Tableau des flux de trésorerie de l’exercice ;
• un Etat des variations de capitaux propres de l’exercice ;
• les Notes annexes.
Ils forment un tout indissociable et sont établis conformément aux normes internationales
d’information financière (IFRS).
Ils sont présentés, conformément aux modèles préconisés par le présent guide
d’application IFRS de l’espace OHADA.
Principes de préparation des états financiers IFRS
• image fidèle et conformité aux normes internationales d’information financière
(IFRS) ;
• continuité d’exploitation ;
• méthode de la comptabilité d’engagement ;
• importance relative et regroupement ;
• non-compensation ;
• fréquence de l’information financière ;
• informations comparatives avec la précédente période ;
• permanence de la présentation.
Continuité d’exploitation

Lors de l’établissement des états financiers, la direction doit évaluer la capacité de l’entité
à poursuivre son exploitation.
L’entité doit préparer les états financiers sur une base de continuité d’exploitation sauf si la
direction a l’intention, ou n’a pas d’autre solution réaliste, que de liquider l’entité ou de
cesser son activité.
Lorsque la direction prend conscience, à l’occasion de cette appréciation, d’incertitudes
significatives liées à des événements ou à des conditions susceptibles de jeter un doute
important sur la capacité de l’entité à poursuivre son activité, l'entité doit indiquer ces
incertitudes.
Lorsque l’entité ne prépare pas les états financiers sur une base de continuité
d’exploitation, elle doit indiquer ce fait ainsi que la base sur laquelle ils sont établis et la
raison pour laquelle l’entité n’est pas considérée en situation de continuité d’exploitation.
Méthode de la comptabilité d’engagement

L’entité doit établir ses états financiers selon la méthode de la comptabilité d’engagement, sauf
pour les informations relatives aux flux de trésorerie.
Lorsque la méthode de la comptabilité d’engagement est utilisée, l’entité comptabilise les éléments
en tant qu’actifs, passifs, capitaux propres, produits et charges (les éléments des états financiers)
lorsqu’ils satisfont aux définitions et aux critères de comptabilisation.

Importance relative et regroupement

L’entité doit présenter séparément chaque catégorie significative d'éléments similaires. L’entité doit
présenter séparément les éléments de nature ou de fonction dissemblables, sauf s’ils sont non
significatifs. L’entité n'est pas tenue de fournir une information spécifique imposée par une norme
IFRS si cette information est non significative.
Non compensation

L’entité ne doit pas compenser les actifs et les passifs ou les produits et les charges, sauf si
cette compensation est imposée ou autorisée par une norme IFRS.

Fréquence de l’information financière

Un jeu complet d'états financiers IFRS (y compris les informations comparatives) doit être

présenté au moins une fois par an. Lorsque l’entité modifie sa date de clôture et présente
ses états financiers sur une période plus longue ou plus courte qu'une année, elle doit,
dans ce cas, indiquer dans ses notes annexes :
la durée de l’exercice couverte par les états financiers ;

la raison pour laquelle l’exercice est plus long ou plus court ;


la durée de l’exercice couverte par les états financiers ;
la raison pour laquelle l’exercice est plus long ou plus court ;

le fait que les montants présentés dans ses états financiers ne


le fait que les montants présentés dans ses états financiers ne sont pas totalement
comparables.

sont pas totalement comparables.


Informations comparatives avec la précédente période

Des informations comparatives au titre de l'exercice précédent doivent être présentées dans les

états financiers IFRS, pour tous les montants figurant dans les états financiers de l’exercice, sauf
autorisation prévue par des dispositions spécifiques.

Permanence de la présentation

Pour assurer la comparabilité des états financiers d'un exercice à l'autre, la présentation et le

classement des postes dans les états financiers doivent être conservés d'une période à l'autre sauf en
cas : d’un changement imposé par une disposition normative ;
• ou d’un changement justifié par une modification importante de la nature des activités
de l’entité ou jugé approprié suite à un examen de la présentation des états financiers.
Postulat de la prééminence de la réalité
économique sur l’apparence juridique

Selon ce postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les transactions et autres événements
qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la
réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique.
Le Système comptable OHADA opte pour une application limitée de ce postulat comptable.
inscription à l’actif du bilan du locataire des biens utilisés dans le cadre d’un contrat de location acquisition (côté
preneur) et d’une créance de location financement (côté. bailleur).Ces dispositions sont limitées aux contrats de
crédit-bail, de location-vente ou tout autre contrat de location assortie d’une option d’achat dont le preneur est
raisonnablement certain d’exercer) ;
inscription à l’actif du bilan des effets remis à l’escompte et non encore échus ou honorés ;
inscription dans les « charges de personnel » du personnel facturé par d’autres entités.
Dans ces quatre cas, les conséquences comptables de ces solutions sont les suivantes :
inscription au passif, en contrepartie des valeurs d’actif, de comptes de dettes financières spécifiques (crédit-bail et
location-vente, réserve de propriété...), de dettes de trésorerie (crédits d’escompte...) ;
inscription dans les charges et les produits des éléments correspondants : dotations aux amortissements, charges
financières (crédit-bail, location-vente), charges de personnel (personnel intérimaire).
Les conventions
:
Les conventions comptables sont destinées à guider le
préparateur des comptes dans l’évaluation et la présentation
des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles
ont un caractère de généralité moins grand que les postulats
comptables et peuvent varier d’un pays ou d’un espace
géographique à un autre.
Les conventions comptables servant de guide pour
l’élaboration des états financiers annuels
La convention du coût historique:
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la valeur nominale
de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir d’achat. Il repose sur la
stabilité de l’unité monétaire qui doit permettre d’additionner des unités monétaires de différentes
périodes, sans dénaturer l’information comptable.
Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou pour la
valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont comptabilisés pour le
montant des produits reçus en échange de l’obligation ou, dans certaines circonstances (par exemple, les
impôts sur les bénéfices), le montant que l’on s’attend à verser pour éteindre le passif (passif externe)
dans le cours normal de l’activité. La convention du coût historique consiste à comptabiliser les
opérations sur la base de la valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations
de son pouvoir d’achat. Il repose sur la stabilité de l’unité monétaire qui doit permettre d’additionner des
unités monétaires de différentes périodes, sans dénaturer l’information comptable.
Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou pour la
valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont comptabilisés pour le
montant des produits reçus en échange de l’obligation ou, dans certaines circonstances (par exemple, les
impôts sur les bénéfices), le montant que l’on s’attend à verser pour éteindre le passif (passif externe)
dans le cours normal de l’activité.
La convention de prudence :
Cette convention est énoncée d’entrée dans les articles 3 et 6 de l’Acte uniforme
relatif au droit comptable et à l’information financière : « La comptabilité doit
satisfaire, dans le respect de la convention de prudence, aux obligations de
régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la
présentation et à la communication des informations qu’elle a traitées. » La
prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions
d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes
présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l'entité. Les actifs
et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne
doivent pas être sous-évalués.
La convention de prudence est avant tout, dans le contexte socio-économique et
culturel de nos entités, un moyen d’une part, de protéger et, surtout de garder la
confiance des tiers et, d’autre part de prévenir toutes distributions de dividendes
fictifs (distribution de plus-values potentielles) susceptibles de nuire à leur
équilibre financier, leur croissance et leur capacité d’autofinancement.
La convention de régularité et transparence :

Elle permet à l’entité de donner une présentation claire et loyale de


l’information
La convention de l’intengibilité du bilan

Dans le droit comptable OHADA, cette convention a été affirmée dans les articles 6, 8, 9, 10 et
11 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière. En fait, il
imprègne tous les textes relatifs à l’information externe.
Il faut inclure dans ce concept :
la conformité aux règles et procédures du Système comptable OHADA, au plan comptable et à
sa terminologie, à ses présentations d’états financiers (notion de régularité)... ;
la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention de
dissimuler la réalité derrière l’apparence (article 6 de l’Acte uniforme) ;
le respect de la règle de non-compensation, dont l’inobservation entraînerait des confusions
juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les états financiers
annuels. Sont uniquement autorisées les compensations juridiquement fondées (article 34 de
l’Acte uniforme) en vertu de la loi ou du contrat... Cette convention est rappelée à l’article 34
de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière : « le bilan
d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent ».
Convention de l’importance significative :

Cette convention, bien qu’énoncée formellement à l’article 33 de l’Acte


uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière, à propos des
notes aux états financiers, concerne également tous les autres états
financiers.
Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement
que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la
situation financière et le résultat de l’entité » (article 33 de l’Acte uniforme).
Cette définition de l’importance significative par ses conséquences sur le
jugement des utilisateurs montre le caractère relatif du critère (en fonction de
la taille de l’entité notamment) et la difficulté de son application, puisqu’elle
place en responsabilité les comptables, les dirigeants et les auditeurs, qui ont
à prendre la décision de retenir ou non l’élément en fonction de son
importance significative présumée, donc de son influence sur le jugement
porté par telle ou telle catégorie de lecteurs des états financiers annuels.
APPLICATION SUR LES PRINCIPES COMPTABLES

Pour le compte de votre formation vous êtes appelés à analyser chaque opération ci-après :
les facture de location payées d’avance sont adresser à l’entreprise tous les deux mois, la dernière facture établie le 10-12-
2016 comprend le loyer du 05 Décembre au 31 Janvier 2016.
1 En cas des licenciements dite abusifs d’un employé de l’entreprise, les dommages et intérêts afférents à ce licenciement
s’élève a une somme importante.
2 Un terrain acquit il y a 10 ans figure pour sa valeur d’acquisition à l’actif du bilan.
3 Evaluation de la sortir des stocks de matière première pour cet exercice est réalisée selon la méthode FIFO, alors qu’au
cour de l’exercice précédent cette évaluation a été faite au coût moyen pondéré.
4 La prime d’assurance risque versée le 03 novembre 2016 couvre la période du 03 novembre au 31 décembre 2017.
5 Vous constatez dans le bilan de la société que le résultat observé au 31-12-2016 a diminué de 175 000 le 01-01-2017.
6 La société « LA COMPETANCE » vous demande en tant que brillant consultant qui a étudié à ESAE si elle peut chaque
année faire varier son amortissement en fonction des résultats.
7 Le DG de la société OLOUXY FOSTER utile le véhicule PRADO de la société pour se rendre à ITA-DJEBOU tous les
dimanches pour visiter sa maman
TAF Analyser chaque opération afin de faire ressortir chaque postulat, convention comptable et l’hypothèse de base si
nécessaire
APPLICATION SUR LED NOTIONS DU MODULE

Donner la définition et l’objectif financier de la comptabilité


Citer et expliquer les postulats et conventions comptables
Rappeler brièvement les techniques de réalisation d’un bilan (le principe de classement des éléments d’actif et
du passif).
Donner la définition d’un actif et passif du bilan ?
Est-ce que toute entreprise doit avoir nécessairement un comptable ?
Il existe combien de système comptable dans l’OHADA et quelles sont les conditions d’utilisation dans une
entité selon le SYSCOHADA Révisé ?
Quels sont les documents utilisés pour réaliser les états financiers d’une entité après avoir définir les états
financiers ?
C’est quoi une information financière, donner un exemple d’une information non financière
Comment les informations financières sont traitées dans une entité et quel est le service qui s’occupe d’elles ?
Quelles sont les obligations comptables ?
Est-ce que toutes les entités doivent tenir la comptabilité selon l’acte uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière ?
A SUIVRE …
2 – LE BILAN COMPTABLE
DEFINITION DE L’ACTIF ET DU PASSIF DU BILAN
LES TECHNIQUE DE REALISATION DU BILAN COMPATBEE

FAKEYE Herman Brice


Doctorant en science de gestion à la FASEG
Expert comptable financier
Auditeur comptable et financier
Cel : 96 12 40 82
Courriel : fakhermano16@gmail.com 45
Présentation du Bilan (ou situation financière) en IFRS
Règles générales

Les actifs et les passifs doivent être présentés dans le Bilan (ou Etat de situation
financière) en distinguant séparément les éléments courants et non courants, sauf
lorsqu'une présentation en fonction de la liquidité apporte des informations fiables
et plus pertinentes.
Lorsque cette exception s'applique, tous les actifs et passifs doivent être présentés
par ordre de liquidité.
Quelle que soit la méthode de présentation adoptée (selon la distinction
courant/non courant ou par ordre de liquidité), l’entité doit donner une ventilation
entre montants courants et non courants dans ses états financiers.
Actif courant/actif non courant
Un actif est classé en actif courant lorsqu'il satisfait à l'un des quatre critères
suivants : l'entité s'attend à réaliser l'actif, le vendre ou le consommer dans le cadre
du cycle normal de son exploitation, et ce même s'il est réalisé dans un délai
supérieur à douze mois après la date de clôture (par exemple, les stocks ou créances
clients) ; l'entité le détient essentiellement aux fins d'être négocié (par exemple, les
titres de placement) ; l'entité s'attend à réaliser l'actif dans les douze mois suivant la
date de clôture de l'exercice (par exemple, certaines avances et acomptes versés aux
fournisseurs à échéance de 3 mois) ; l'actif constitue de la trésorerie ou un équivalent
de trésorerie sauf s'il ne peut être échangé ou utilisé pour régler un passif dans les
douze mois qui suivent la date de clôture.
Un actif courant est un actif qui va pouvoir être réalisé, vendu ou consommé dans le
 remplit l’une des trois cycle d’exploitation normal de l’entreprise.
conditions suivantes :  est détenu principalement dans un but de transaction
ou pour une courte durée et l’entité s’attend à le
réaliser dans les douze mois qui suivent la clôture de
l’exercice.
 représente de la trésorerie ou équivalent
Un passif courant est un passif • doit être réglé dans le cadre du cycle d’exploitation
qui remplit l’une des trois normal de la société.
conditions suivantes : • est détenu essentiellement aux fins d’être négocié.
• doit être réglé dans les douze mois suivant la clôture.
Passif courant/passif non courant
Un passif est classé en passif courant lorsqu'il satisfait à l'un des quatre critères suivants :
l'entité s'attend à régler le passif au cours du cycle normal d'exploitation et ce, même s'il doit
être réglé plus de douze mois après la date de clôture (par exemple, les dettes fournisseurs et
dettes envers le personnel) ; le passif est détenu essentiellement dans le but d'être négocié ; le
passif est à régler dans les douze mois à compter de la date de clôture et ce même si l'échéance
d'origine est fixée à plus de douze mois et qu'un accord de refinancement ou de
rééchelonnement des paiements à long terme est conclu après la date de clôture et avant la
date d'approbation des comptes (par exemple, un emprunt à échéance 5ans, remboursable en
totalité à échéance le 30 Avril N+1, est à classer en passif courant à la clôture de l'exercice N ;
l'entité ne dispose pas sur le passif d'un droit inconditionnel de différer le règlement du passif
pour au moins douze mois à compter de la date de clôture. Tous les autres passifs doivent être
classés comme des passifs non courants (notamment les passifs d'impôts différés).
ETAT DE L’ETAT FINANCIER
Compte de résultat
Bilan
Charges par
Eléments classés :
fonction ou par
Courants / non
courants nature

§ Fiabilité accrue
§ Meilleure
comparabilité

Tableau des flux


Etat des variations
de trésorerie
des capitaux
propres

Notes Annexes
Informations plus
nombreuses et plus
qualitatives

1 ( IA 1
3 S )
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
Capitaux propres
Immobilisations corporelles
Capital émis
Titres de participations
Réserves et résultat
Prêts
Passifs non courants
Actifs courants
Emprunt
Stocks
Provisions
Créances clients et autres créances
Passifs courants
Trésorerie Dettes fournisseurs
Provisions
Emprunts et découverts
APPLICATION SUR LE BILAN EN IFRS
La SA KABATO est une société Béninoise appartenant à un groupe international qui établit ses états financiers
selon les règles du système comptable OHADA, mais qui souhaite dans le cadre des exigences de la société Mère
du groupe présentera aussi des états financiers conformément aux normes IFRS.
Bilan de SA KABATO (avant affectation) au 31/12/N (en KF)
•il s’agit de titres de participation pour 300 et d’un prêt accordé à une autre filiale pour un montant de
50. Ce prêt doit être remboursé dans 6 mois.
•Dont 60 correspondant à des créances à échéance supérieure à 12 mois ( hors exploitation)
•Il s’agit d’un litige avec un salarié. La décision du tribunal est attendue dans 3 mois.
•Dont 150 de découverts et 50 remboursables dans les 12 mois.
•Ces dettes ont une échéance inférieure à 12 mois.

 Travail à faire :
Présentez le bilan de KABATO selon la présentation courant/non courant requise par la norme IAS 1.
Actifs immobilisés Capitaux propres
Immobilisations incorporelles 200 Capital social . 300
Immobilisations corporelles 800 Réserves 400
Immobilisations financières (1) 350 Résultat de l’exercice 150

Provisions pour risques et charges


Provisions pour litiges (3) 50
Actifs circulant Dettes
Stock de marchandises 400 Dettes financières (4) 600
Créances (2) 300 Dettes fournisseurs (5) 400
Trésorerie Actif Dettes fiscales et sociales (5) 200
VMP 40
Disponibilités 10
TOTAL 2100 TOTAL 2100
correction Actifs non courants Capitaux propres
Immobilisations incorporelles 200 Capital émis 300
Immobilisations corporelles 800 Réserves 400
Titres de participations 300 Résultat non distribués 150
Créances clients 60
Passifs non courants
Emprunt 400
Passifs courants
Actifs courants Dettes fournisseurs 400
Stocks 400 Dettes fiscales et sociales .200
Créances clients . 240 Provisions 50
Autres créances (prêt filiale) 50 Dettes financières 200
Trésorerie (40+10) . 50 TOTAL 2100
TOTAL .. 2100
Présentation de l’Etat du résultat net
Règles générales

L'état du résultat net et des autres éléments du résultat global (ou état du résultat
global) doit

être présenté en liste. Cet état est composé de deux parties :


ü une première partie correspondant au compte de résultat permettant de
déterminer le résultat net de l'exercice ;
ü et une seconde partie intitulée « Etat des autres éléments du résultat global »
qui regroupe tous les éléments de produits et de charges qui sont présentés en
capitaux propres.
COMPTE DE RESULTAT(IAS 1)
L’entreprise a le choix entre une présentation par nature des charges ou bien par
fonction.
Poste devant obligatoirement figurer au compte de résultat
Comme pour le bilan, la norme IAS 1 ne prescrit aucun ordre ou format de
présentation du compte de résultat.
L’entité a le choix entre deux méthodes pour la classification des charges :
CHARGES CLASSEES PAR NATURE ET CHARGES CLASSEES PAR
FONCTION
Exemple de classement des charges par nature
Revenue X Produits des activités ordinaires X
Other income X Autres produits X
Charges in inventories of finished
goods and work in progress X
Variations des stocks et produits en cours
Raw materials and consumables used X
Marchandises et matières
Employee benefits costs consommées X

Depreciation and X Frais de personnel


amortisation expense X X
Dotation aux amortissements et
Other expenses X provisions X
Total expenses Autres charges
Profit Total des charges
X X
(X) Bénéfice (X)
X X
Exemple de classement des charges par fonction
Revenue X Produits des activités ordinaires X
Cost of sales (X Coûts des ventes (X)
Gross profit ) Marge brute
Other income X Autres produits X

Distribution costs X Coûts commerciaux X

Administrative expenses X Charges administratives X

Other expenses X Autres charges X


X X
Profit Bénéfice
X X
Il est désormais interdit d’utiliser la notion d’élément extraordinaire
aussi bien au compte de résultat qu’en annexe : « No items may be
presented on the face of the income statement or in the income
statement orin the notes as extraordinary items ».
La différence majeure entre la présentation IAS et le Système Comptable
OHADA est que les IAS ne distinguent plus à partir de 2004 le résultat
ordinaire et extraordinaire. Par ailleurs,
Le Système Comptable OHADA n’a pas prévu dans le compte de
résultat la détermination du résultat par action.
APPLICATION SUR LE RESULTAT EN IFRS

Dans la comptabilité de la SA RESULTAS, on peut lire les informations suivantes :

Production de l’exercice : 140 pièces


100 000 par pièce (dont 60 000 pour matières et 40 000 pour
Coûts de production :
salaires)

Stocks initial produits finis : 0

Ventes de l’exercice : 100 pièces

Prix de vente : 130 000 par pièce


 Travail à faire :
Présenter le compte de résultat :
•Avec un classement des charges par nature ;
•Avec un classement des charges par destination / fonction.
correction
Compte de résultat avec un classement des charges par nature

Charges Compte de résultat Produits


Achats de matières 8 400 Ventes de produits finis 13 000
premières 000 000
(= 100 x 130 000)
(= 140 X 60000)
Variation des stocks de
Autres charges externes - produits finis (= +40 x 100 4 000 000
Charges de personnel 5 600 000) (1)
000
(= 140 x 40 000)
Résultat d’exploitation
3 000
000
Actif Bilan Passif

Stocks de produits finis 4 000 000


(= +40 x 100 000)

(1) 40 = 140 – 100


Dans la présentation du compte de résultat avec un classement des charges par nature, le
compte de résultat comprend toutes les charges de l’exercice (14 000 000 = 140 x 100 000)
qu’elles soient liées aux ventes de l’exercice ou non. Les variations de stocks de produits finis
sont prises en compte en ajustant les produits (écriture : débit du compte stocks au bilan par le
crédit du compte de variation des stocks de produits finis au compte de résultat).
Compte de résultat avec un classement des charges par destination / fonction

Charges Compte de résultat Produits


Coût des ventes 10 000 000 Ventes de produits finis 13 000
(= 140 X 60 000) 000
Charges commerciales - (= 100 x 130 000)
Charges administratives -

Résultat d’exploitation 3 000 000


Dans la présentation du compte de résultat avec un classement des
charges par destination/fonction, le poste « coût des ventes »
comprend uniquement les charges de production liées aux ventes de
l’exercice. Les charges de production de l’exercice qui ne concernent
pas les ventes de l’exercice sont sorties du compte de résultat
(écriture : débit du compte stocks au bilan par le crédit des comptes
de charges concernés). Les variations de stocks sont donc prises en
compte en ajustant les charges.
EXERCICE
• Vous disposez des informations suivantes concernant l’activité d’une société en N :
• Ventes de 100 000 unités de produits finis à 150 l’unité ;
• Production de 90 000 unités de produits finis en N ;
• Stock initial de produits finis (au 1/1 N) : 25 000 unités à 80
• Achats de 95 000 composants à 40 l’unité ; il faut un composant par unité de produit fini. Le stock
initial de composants était de 10 000 unités de 40;
• Charges de personnel : 6000 000 dont 3 600 000 concernent le personnel de production, 1 400 000 le
personnel commercial et 1 000 000 le personnel administratif ;
• Dotations aux amortissements du matériel industriel : 500 000 ;
• Loyer du siège : 80 000 ;
• Frais de transport des produits vendus : 2 par unité vendue ;
• Impôt sur les bénéfices : 1 200 000
• Les stocks sont valorisés en FIFO (ou PEPS).
Travail à faire :
• Présentez le compte de résultat
• Avec un classement des charges par nature ;
• Avec un classement des charges par destination/fonction.
CORRECTION
A - Présentation du compte de résultat par nature des charges
Il faut d’abord déterminer le coût de production des produits finis fabriqués pour pouvoir évaluer le stock final
de produits finis et en déduire la variation de stock.
Le coût de production des produits fabriqués est égal à :
Composants : 90 000 x 40 = 3 600 000
Personnel de production : 3 600 000
Dotations aux amortissements matériels de production : 500 000
TOTAL : 7 700 000 Soit par unité : 7 700 000/90 000 = 85,55
Le stock final est donc évalué à : 15 000 x 85,55 = 1 283 250 (le stock final est de 15 000 unités, soit 25 000 + 90
000 – 100 000).
Le stock initial étant de 2 000 000, la variation du stock de produits finis (ou production stockée) est égale à -716
750.
Compte de résultat par nature des charges
PRESENTATION DU COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE
Ventes (100 000 x 150) 1 5000 000
+ variation du stock de produits finis - 716 750
-consommation de matières premières (1) - 3 600 000
-charges externes (transport + loyer) - 280 000
-charges de personnel - 6 000 000
-dotations aux amortissements - 500 000
-impôt sur les bénéfices - 1 200 000
= résultat net 2703250

(1) Achats de matières premières, soit 3 800 000 (95 000 x 40) + variation du stock de matières
premières, soit 400 000 – 600 000
B- Présentation du compte de résultat par destination

Le coût de production des produits vendus est de : 25 000 x 80 + 75 000 x 85,555= 8 416 750 (montant
arrondi).
Compte de résultat par destination
Ventes (100 000 X 150) 15 000 000
- coût de production des produits vendus - 8 416 750
- frais de commercialisation (1 400 000 + 2 x 100 000) - 1 600 000
- frais d’administration générale ( 1 000 000 + 80 000) - 1 080 000
- impôt sur les bénéfices - 1 200 000
= Résultat net - 2 703 250
LE RESULTAT DE (BASE) PAR ACTION (IAS 33)
Un chiffre clé pour l’appréciation de la performance d’une
entreprise en générale ou l’évaluation de ses actions en
particulier est le résultat par action (earnings per share : EPS)
Les modalités de calcul du résultat par action : le résultat
de base par action doit être calculé en divisant le résultat net
de l’exercice attribuable aux actionnaires ordinaires par le
nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au
cours de l’exercice.
Résultat de l’exercice attribuable aux actionnaires ordinaires de l’entité
Résultat de base par mère après déduction des dividendes préférentiels
action
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice

Illustration

Ajustement du nombre moyen d’actions ordinaires dans le cas d’une émission d’actions gratuites
Bénéfice net de l’exercice N-1 attribuable aux 180
porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère

Bénéfice net de l’exercice N attribuable aux 600


porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère

Actions ordinaires en circulation jusqu’au 200


30/09/N
Emission d’actions gratuites du 01/10/N 2 actions ordinaires pour chaque action
ordinaire en circulation au 30/09/N, soit : 200 x
2 = 400 actions
Résultat par action de l’exercice N 600 / (200 + 400) = 1,00

Résultat par action de l’exercice N-1 180 / (200 + 400) = 0,30

Dans la mesure où l’émission d’actions gratuite est sans contrepartie, elle est traitée comme si elle s’était
produite avant l’ouverture de l’exercice N-1, plus ancien exercice présenté.
Résultat de l’exercice attribuable aux actionnaires ordinaires de
l’entité mère ajusté des effets de toutes les actions ordinaires
potentielles dilutives
Résultat
dilué par =
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation
action au cours de
l’exercice ajusté des effets de toutes les actions ordinaires
potentielles dilutives
Illustration Cas d’obligations convertibles
Bénéfice net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère 1 004
Actions ordinaires en circulation 1 000
Résultat de base par action 1
Obligations convertibles 100
Chaque bloc de 10 obligations est convertible en trois actions ordinaires.

Charge d’intérêt de l’exercice au titre de la composante dette de 10


l’obligation convertible
Impôt courant et différé afférent à la charge d’intérêt 4
Déterminons le résultat dilué par action
Bénéfice net ajusté attribuable aux porteurs d’actions 1 004 + 10 – 4 = 1
ordinaires de l’entité mère 010

Nombre d’actions ordinaires résultant 30


de la conversion d’obligations

Nombre d’actions ordinaires pris en compte dans le calcul 1 000 + 30 = 1 030


du résultat dilué par action

Résultat dilué par action 1 010 / 1 030 = 0,98


DEFINITION DU BILAN SELON SYSCOHADA REVISE

Le bilan est un état récapitulatif de la situation patrimoniale


d’une entité à une date donnée. En d’autre thème, on peut
définir le bilan comme étant la photographie, en début
d’exercice ou en fin d’exercice, de la situation patrimoniale
de l’entité.
Selon l’article 29 de l’acte uniforme « Le bilan décrit
séparément les éléments d’actif et les éléments de passif
constituant le patrimoine de l’entité. Il fait apparaître, de
façon distincte, les capitaux propres ».
78
Actif du bilan

Cette partie du bilan enregistre les biens de l’entité à savoir :


Les immobilisations (Terrains, Bâtiments, Matériels, Titres de
participation, Prêts, Dépôts et cautionnement versés,…)
Les stocks (Marchandises, Matières premières, produits finis,
Emballages, …)
Les créances (Clients, Clients effets à recevoir, Fournisseurs
avances et acomptes, Etat avances et acomptes,…)
Les disponibilités (Titres de placement, Banque, Chèques
postaux, Caisses)

La colonne gauche est appelé « Actif du bilan » 79


Passif du bilan
C’est la partie du bilan qui enregistre les capitaux propres et
les dettes de l’entité.
Les capitaux propres (Capital, Réserves, Résultat, Subventions
d’investissement, Provisions réglementées, …)
Les dettes (Emprunts, Fournisseurs, Etat, Personnel,
Organismes sociaux, Découvert bancaire, …)
Egalité entre Actif et Passif
Dans un bilan, les éléments de l’actif constituent les emplois
alors que les éléments du passif constituent les ressources. Or
nous avons précédemment étudié que « Total Emploi = Total
Ressource ». On peut donc déduire que dans un bilan « Total
Actif = Total Passif » : C’est le principe de la partie double.

La colonne doite est appelé « Passif du bilan »


PRESEENTATION GENERALE DU
BILAN
ACTIF
CIRCULANT

ACTIF TRESORERIE
IMMOBILISE ACTIF
BILAN

PASSIF
PASSIF
EXTERNE
INTERNE
Dettes
CAPRO
exigibles

81
Présentation proprement dite

Pour faire la présentation du bilan suivant le système normal, les éléments d’actif et de
passif doivent être regroupés par masse.

Les masses d’actif du bilan


On distingue :
L’actif immobilisé : il enregistre les immobilisations
L’actif circulant : il enregistre les stocks et créances
La trésorerie-actif : On y mentionne les disponibilités

Les masses du passif du bilan


On distingue :
Les capitaux propres
Les dettes financières : Ce sont les dettes à moyen et long terme telles que les emprunts, les
provisions pour risques et charges,…
Le passif circulant : Il s’agit des dettes Fournisseurs, Etat, Personnel, Organismes sociaux,…
La trésorerie-actif : Il des découverts bancaire, des crédits de trésorerie,…
82
Détermination de la situation nette
Postes Montants Postes Montants
Actif immobilisé Capitaux Propres
- -
- -
- -
- Dettes Financières
Actif Circulant -
- -
- Passif circulant
- -
Trésorerie-Actif -
- Trésorerie-Passif
- -
- -

Total Total

83
APPLICATION SUR LE BILAN COMPTABLE
:
L’entité « HUMILITE » vous communique les informations suivantes sur son patrimoine au 31-12-N
Terrains 1.600.000F
Matériels 2.000.000F
Bâtiments 7.000.000F
Subventions d’investissement 1.200.000F
Emprunts et dettes financières diverses 1.500.000F
Provisions pour risques et charges 1.000.000F
Clients et comptes rattachés 6.500.000F
Titres de placement 2.000.000F
Capital social 20.000.000F
Réserves 3.000.000F
Résultats (A déterminer)
Titres de participation 3.000.000F
Stocks de marchandises 5.300.000F
Caisse en monnaie nationale 300.000F
Banques en monnaie nationale 5.900.000F
Découverts bancaire 700.000F
Fournisseurs 2.600.000F
Etat 900.000F
Organisme sociaux 300.000F
Caisse en devise 4000€ (1€ = 650F CFA)

Présentez le bilan comptable de l’entité au 31-12-N


84
L’entreprise « FAKLAND-CENTER » vous demande de présenter son bilan au 1er janvier 2000 avec les informations suivantes
Frais de recherche et développement d’une valeur de 3.500.000 activable pour 2.000.000, Brevet 500.000 ; Licence 550.000 ; Marque
qui constitue des frais générer à l’interne d’une valeur de 350.000 ; prêt à OXVALDO-PEREZ pour 5.000.000 le solde après deux
remboursements est de 1.000.000 ; fond commercial d’une valeur estimée à 2.000.000 qui ne relève pas du passé ; les titres acquit par
les dirigeants de FAKLAND-CENTER après avis favorable des actionnaires s’élèvent pour 6.000.000 plus d’un an et 2.500.000 dans un but
spéculatif «revendre au cour de l’année» Il existe quatre voitures dans la société à savoir RAV4 de 25.500.000 ; TOYOTA PRADO du DG
pour 155.000.000 ; CAMRY SE du DAF pour 18.000.000 et une SONATA pour DM d’une valeur de 11.000.000 ; les mobiliers de bureau
font au total une valeur de 12.000.000 ; les machine de production acquise pour 100.000.000 avec dépréciation ou amortissement de
10.000.000 ; l’ensemble de fauteuil visiteur évaluer à 2.500.000 ; banque solde créditeur chez FAKLAND-CENTER pour 10.000.000 et
banque solde débiteur pour 1.500.000 ; caisse solde créditeur pour 100 .000 et caisse solde débiteur de 100.000
Money électronique d’une valeur de 100.000 Facilité de caisse 300.000 ; découvert bancaire 500.000 ; capital à déterminer, résultat à
déterminer, réserve légale pour 10.000.000 réserve libre 40.000.000 ; dettes fournisseur 5.000.000 ; dettes fiscales 2.000.000 ; dettes
sociales 2.500.000 dettes d’exploitation 3.500.000 ; Dette fournisseur d’investissement 8.000.000 avec solde actuel de 5.000.000 ;
Emprunt bancaire de dix 10 ans de remboursement pour 10.000.000 ; Emprunt PADME remboursement dans cinq 05 mois de 1.000.000

NB le chiffre d’affaire est de 35.000.000 et les charges font 18.000.000 ; l’impôt 30%. Le solde du compte marchandise donne une
valeur de 5.550.000F

Travail à faire: 1) Déterminer le capital et résultat net de la société


2) Etablir le bilan de l’entreprise au 31 janvier 2000 en tenant compte du SYSCOHADA révisé
3) Donner le ou les principes comptables qui gouvernent la réalisation du bilan comptable en SYSCOHADA
Détermination du résultat net

Resultat Net = Résultat comptable– Impots

Résultat PAO +PHAO – CAO – CHAO


- Impôts – PT
net
=

86
Détermination de résultat

Résultat = TA - TP

Résultat Produits d’exploitation


Comptable Produits financiers
= Produits exceptionnels
- Chagres d’exploitation –
Charges financières –
Charges exceptionnelles
87
Détermination de la situation Nette

SITUATION NETTE = Total Actif – Dettes Exigiblees

SITUATION ACTIF TOTAL


NETTE
= - PASSIF EXTERNE

88
TOTAL ACTIF
IMMOBILISATION INCORPORELLE

IMMOBILISATION CORPORELLE

TOTAL
ACTIL IMMOBILISATION FINANCIERE

= STOCKS ET CREANCES CLIENTS

TRESOREIES ACTIF
PASSIF TOTAL
CAPRO

DETTE FINANCIERE

PASSIF PASSIF CIRCULTANT

TOTAL
TRESOREIES PASSIFS
A SUIVRE …
MODULE 3 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (IAS 7)

FAKEYE Herman Brice


Doctorant en science de gestion à la FASEG
Expert comptable financier
Auditeur comptable et financier
Cel : 96 12 40 82
Courriel : fakhermano16@gmail.com
FLUX ÉCONOMIQUES
Définition des flux économiques
Les flux économiques sont des mouvements ou de déplacements de
biens, de services ou de la monnaie d’un agent économique vers un
autre.

Distinction des flux économiques


Les flux peuvent classer en deux catégories :
Flux interne
Le flux est dit interne lorsque les mouvements de biens, de services, ou
de la monnaie sont réalisés à l’intérieur de l’entité.
Flux externe
Le flux externe est le mouvement de biens, de services ou de monnaies
qui se réalise de l’entité vers un autre agent économique (banque, client
…).
FLUX ÉCONOMIQUES

O
P
INTERNE
FLUX E
R
A
ÉCONOMIQUES T
I
O
N
S EXTERNE
FLUX ÉCONOMIQUES
Dans une autre classification des flux économique, on
peut faire la distinction suivante :
Flux réel : C’est le mouvement des biens et services
Flux monétaire : C’est le mouvement de monnaie
(espèces, chèques, carte bancaire, monnaie
électronique,…)
Flux de créances ou de dettes : C’est la
matérialisation des mouvements de crédit (obtention
de crédit, remboursement de crédit)
CONSTATATION DES FLUX
ECONOMIQUES
La constatation des flux économiques se fait à travers un
certain nombre de documents. On distingue entre autres:

Le bon de commande,
Le bon de livraison,
Le bon de réception,
La facture de doit,
La facture d’avoir,
Le chèque bancaire,
La lettre de change,
Le billet à ordre,
La pièce de caisse
SCHEMA DES FLUX

A FAIRE AU COURS
Activité :
Consigne : Lire attentivement le texte ci-après et effectuer la tâche qui suit.
Texte
La société commercial « Faithful » est spécialisée dans la commercialisation de
produits alimentaires.
Au cours du mois de novembre 2015, elle a effectué les opérations suivantes :
08/11/2015 : Acquisition d’un véhicule Peugeot pour 5.200.000F à crédit.
10/11/2015 : Vente à crédit de marchandises pour 18.450.000F
15/11/2015 : Achat de marchandises contre espèce pour 24.370.000F
19/11/2015 : Règlement d’un client pour 11.573.000F par mobile money
22/11/2015 : Réglé les fournisseurs pour 28.625.000F par virement bancaire
25/11/2015 : Vente de marchandises pour 23.150.000F par chèque postal (coût
d’achat des marchandises vendues 21 450 000F)
Tâche : A partir de l’exemple précédent, faites la description comptable des flux
Application

Monsieur AMINOU, promoteur de l’Etablissement SEDEGGE, a réalisé


au titre de l’exercice N un résultat de 5.432.987,
Il dispose d’un immeuble mis en location qui lui procure un revenu
annuel de 6.000.000, les charges de propriété liées à l’immeuble
s’élèvent à 300.000 le mois.
Monsieur AMINOU possède également des actions de la société AZ; à
ce titre, il a perçu au titre de l’année N des dividendes pour 800.000
dont 80.000 d’impôt retenu par la société AZ
On précise que l’immeuble et les titres ne sont pas inscrits à l’actif de
l’établissement SEDEGBE et que monsieur AMINOU est marié et père
de trois 3 enfants
L’ANALYSE COMPTABLE DES FLUX
Définition des emplois
L’emploi exprime l’utilisation qui est faite des ressources c’est-à-dire des
moyens obtenus. Il constitue la destination c’est-à-dire le point d’arrivée
de l’opération. On distingue les emplois provisoires et les emplois
définitifs.
Distinction des emplois

Les emplois provisoires :


Ce sont des biens qui restent longtemps dans l’entité dans leur état
d’acquisition, sans changer de forme et qui se transforment rapidement
en ramenant dans l’entité d’autres biens. On peut aussi dire que ce sont
des emplois qui peuvent devenir plus tard des ressources.
Exemple : bâtiments, Matériels, Marchandises, clients, les
disponibilités.
Emplois definitifs

Les emplois définitifs :


Ce sont des emplois qui ne peuvent pas constituer plus tard de
ressources pour l’entité dans l’obtention d’autres emplois. Ils sont
assimilables à des charges ou de perte.
Exemple: les factures d’électricité, de téléphone, les notes d’impôts,
Sommes versées au personnel
DEFINITION ET DISTINCTION DES
RESSOURCES
Définition des ressources
Les ressources représentent les moyens qui ont permis à l’entité de
réaliser une opération donnée. Elles constituent l’origine c’est-à-dire le
point de départ de toute opération. Alors on distingue les ressources
propres et les ressources empruntées.
Distinction des ressources

Ressources propres :
Ce sont des moyens propres à l’entité. Elles sont issues des activités
de l’entité et des ressources fournies par l’exploitation ou par les
associés.
Exemple : Le Capital, les réserves, le résultat …
Ressources étrangères :
Ce sont des moyens, ou des dettes contractées auprès des institutions
financières qui doivent être remboursées à plus ou moins d’un an. Les
dettes fournisseurs sont classées aussi dans cette catégorie de
ressources.
Exemple : Les emprunts, les dettes diverses, …
ANALYSE COMPTABLE

• ANALYSE COMPTABLE DES FLUX


L’analyse comptable est la traduction des opérations en des
mouvements d’emplois (E) et des ressources (R). Ainsi, toute
opération à traduire en termes d’analyse comptable doit
répondre au principe de la partie double. Selon ce principe, le
total emploi doit correspondre au total des ressources.
TOTAL EMPLOIS = TOTAL RESSOURCES.

104
ANALYSE COMPTABLE

Notons que l’analyse comptable peut faire appel à un ou


plusieurs emplois ou à une ou plusieurs ressources.
Pour identifier les emplois on se pose la question suivante :
« quelle est la finalité de cette opération ? Ou qu’est-ce que
l’entité reçoit ? »
Pour identifier les ressources on se pose la question ci-après :
« quel est le moyen qui a permis à l’entité de réaliser l’emploi
ou l’opération ».

105
EXEMPLE

Exemple : Soit l’opération suivante :


Achat de marchandises pour 1.200.000 à crédit.
L’analyse comptable de cette opération est :
E : Marchandises : 1.200.000
R : Fournisseur : 1.200.000

106
EXERCICE

• Activité :
• Consigne : Lire attentivement le texte ci-après et effectuer la tâche qui suit.
• Texte
• La société commercial « Faithful » est spécialisée dans la commercialisation de
produits alimentaires.
• Au cours du mois de novembre 2015, elle a effectué les opérations suivantes :
• 08/11/2015 : Acquisition d’un véhicule Peugeot pour 5.200.000F à crédit.
• 10/11/2015 : Vente à crédit de marchandises pour 18.450.000F
• 15/11/2015 : Achat de marchandises contre espèce pour 24.370.000F

107
SUITE DE L’EXERCICE

• 19/11/2015 : Règlement d’un client pour 11.573.000F


par mobile money
• 22/11/2015 : Réglé les fournisseurs pour 28.625.000F
par virement bancaire
• 25/11/2015 : Vente de marchandises pour 23.150.000F
par chèque postal (coût d’achat des marchandises
vendues 21 450 000F)
• Tâche : A partir de l’exemple précédent, faites l’analyse
comptable des opérations
108
DIFFERENTS REGIMES D’IMPOSITION

2- REGIME SIMPLIFIE D’IMPOSITION (RSI)


• Les entreprises éligibles au régime simplifié sur option
sont celles de la taxe professionnelle synthétique. Cette
option doit être expresse et faire l’objet d’une demande
adressée au service des Impôts compétent avant le 30
novembre de l'année précédant celle au titre de laquelle
elle est exercée.
• Ce service est tenu de notifier l’agrément ou le refus au
contribuable au plus tard le 31 décembre de l’année
concernée. Le défaut de réponse équivaut à une
acceptation. Cette option prend effet à compter du 1er
janvier de l’année suivant celle de la demande.
109
DIFFERENTS REGIMES D’IMPOSITION

2- REGIME SIMPLIFIE D’IMPOSITION (RSI)


• Dénonciation de l’OPTION: La période d’assujettissement
minimale au régime simplifié d’imposition est de deux
(02) ans et se renouvelle par tacite reconduction à l’issue
de cette période, sauf dénonciation avant le 30
novembre de la deuxième année.

110
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

Il est créé une contribution unique dénommée Taxe


Professionnelle Synthétique (TPS) regroupant les impôts et
taxes ci-après :
l’impôt sur le revenu commercial et non commercial ;
la contribution des patentes ;
la contribution des licences ;
le versement patronal sur les salaires.
Sont assujetties à la TPS les personnes dont le chiffre
d’affaires annuel est inférieur ou égal à cinquante millions
(50 000 000) de francs CFA.

111
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

Exonérations

Sont exonérés de la TPS, les peintres, sculpteurs,


graveurs dessinateurs et autres personnes considérées
comme artistes et ne vendant que le produit de leur art
ainsi que les personnes physiques et morales dont
l’activité relève de la catégorie des bénéfices des
exploitations agricoles, de pêche et d’élevage..

112
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

IMPOSITION DES MICROS ENTREPRISES

Les micros entreprises s’entendent des personnes qui


réalisent, par exercice comptable, un chiffre
d’affaires inférieur ou égal à vingt millions (20 000 000)
de francs CFA.
Les dispositions du présent alinéa ne sont pas applicables
aux:
-Personnes morales;
-Personne exerçant une profession libérale;
-Pharmaciens;
-Personne physique qui, dans le cadre de leurs activités,
doivent fournir une attestation fiscale.
113
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

IMPOSITION DES MICROS ENTREPRISES


La taxe professionnelle synthétique due par les micros entreprises
est liquidée conformément au barème ci-après :
TRANCHE DE CHIFFRE TARIFS DE L’IMPOTS ( EN
D’AFFAIRES FRANCS CFA
0 à 1 000 000 10 000
1 000 001 à 2 500 000 35 000
2 500 001 à 5 000 000 75 000
5 000 001 à 10 000 000 150 000
10 000 001 à 15 000 000 250 000
15 000 001 à 20 000 000 350 000
114
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

IMPOSITION DES MICROS ENTREPRISES

La taxe professionnelle synthétique est due par commune et


par établissement.
Les marchands forains qui vendent en étalage ou sur
inventaire des objets de menues valeurs sont passibles de la
moitié des droits prévus au barème ci-dessus. Toutefois, le
marchand ambulant qui justifie du paiement de l’impôt dans
une commune n’est plus imposable dans les autres
communes pour cette même activité.

115
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018
IMPOSITION DES PETITES ENTREPRISES
Les petites entreprises s’entendent des personnes physiques
ou morales qui réalisent, par exercice comptable, un chiffre
d’affaires supérieur à vingt millions (20 000 000) de francs
CFA et inférieur ou égal à cinquante millions (50 000 000)
de francs CFA.
Toutefois, les petites entreprises peuvent opter pour le
régime du bénéfice réel simplifié dans les conditions
prévues à l’article 32 du présent code.

116
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

IMPOSITION DES PETITES ENTREPRISES

La taxe professionnelle synthétique est déterminée par


application au montant du chiffre d’affaires réalisé, d’un
taux de 2% quelle que soit la nature de l’activité.

Le montant de l’impôt ne peut être inférieur à quatre


cent mille (400.000) francs CFA.

117
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

DISPOSITIONS COMMUNES AUX MICROS ET PETITES


ENTREPRISES
En cas de dépassement des seuils fixés aux articles 1084-
20 nouveau et 1084-28 nouveau du présent code, le
contribuable est tenu de se soumettre aux dispositions
relatives au régime correspondant à son nouveau chiffre
d’affaires au plus tard le 1er jour du mois suivant la
constatation du dépassement.
La TPS payée, avant le changement de régime, est
considérée comme un acompte imputable sur les
nouvelles impositions, à raison de 50% pour les impôts
locaux et 50% pour les impôts d’Etat.
118
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

Recouvrement
La TPS est payée en deux versements. Le premier au plus tard le
31 janvier et le second, au plus tard le 30 avril lors de la
souscription de la déclaration.
Le premier versement est calculé sur la base du montant de
l’impôt dû au titre du dernier exercice connu.
Les nouvelles entreprises payent la TPS, en totalité, au plus tard le
dernier jour du mois suivant celui au cours duquel elles ont
commencé à exercer. Toutefois, lorsque l’entreprise est créée en
décembre, la taxe est exigible, en intégralité, au plus tard le 31 du
même mois.
Tout retard dans le paiement donne lieu à l’application d’une
majoration de 10% du montant des sommes dont le versement est
différé.
119
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

DISPOSITIONS COMMUNES AUX MICROS ET PETITES


ENTREPRISES
Obligation déclarative

Les entreprises soumises à la TPS doivent souscrire,


au plus tard le 30 avril de chaque année, au service
des impôts territorialement compétent, une
déclaration relative à l’exercice précédent.
Cette déclaration, souscrite en trois (03) exemplaires,
accompagnée des états financiers, doit comporter :

120
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

DISPOSITIONS COMMUNES AUX MICROS ET PETITES ENTREPRISES


Obligation déclarative Article 1084-41 :
•les noms, prénoms ou raison sociale ;
•le numéro de l’identifiant fiscal unique ;
•la nature de la ou des activité(s) ;
•les références de localisation (ville, quartier, ilot, parcelle, rue,
entrée, numéro de porte) ;
•le numéro de la boîte postale ;
•le numéro de téléphone et, le cas échéant, l’adresse électronique ;
•la liste des cinq principaux fournisseurs et cinq principaux clients
de l’entreprise ;
•le montant des achats de l’année précédente, ventilé par nature
des marchandises achetées ;
•le montant du chiffre d’affaires ;
•le montant annuel de leurs loyers professionnels. 121
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

DISPOSITIONS COMMUNES AUX MICROS ET PETITES ENTREPRISES


Obligation déclarative
Article 1084-42 :
Les entreprises qui se maintiennent frauduleusement sous le
régime de la taxe professionnelle synthétique font l’objet, en cas
de constatation, des procédures de redressement visées aux
articles 1085-A et suivants du présent code. Le contribuable est
alors reclassé de droit dans son régime d’imposition.

Lorsque la constatation de minoration de chiffre d’affaires


n’aboutit pas à un changement de régime, le complément de la
taxe professionnelle synthétique est soumis, le cas échéant, à la
pénalité prévue à l’article 1096 ter du présent code pour mauvaise
foi. 122
3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE LF 2018

DISPOSITIONS COMMUNES AUX MICROS ET PETITES


ENTREPRISES
Obligation déclarative
Article 1084-42 :
Les entreprises qui se maintiennent frauduleusement sous le
régime de la taxe professionnelle synthétique font l’objet, en cas
de constatation, des procédures de redressement visées aux
articles 1085-A et suivants du présent code. Le contribuable est
alors reclassé de droit dans son régime d’imposition.

Lorsque la constatation de minoration de chiffre d’affaires


n’aboutit pas à un changement de régime, le complément de la
taxe professionnelle synthétique est soumis, le cas échéant, à la
pénalité prévue à l’article 1096 ter du présent code pour mauvaise
foi. 123
DIFFERENTS REGIMES D’IMPOSITION

3- REGIME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE


• Les petites entreprises peuvent opter pour le régime
simplifié d’imposition lorsque leur chiffre d'affaires au
cours d'un exercice dépasse quarante millions (20 000
000) de francs CFA.
• Ce service est tenu de notifier l’agrément ou le refus au
contribuable au plus tard le 31 décembre de l’année
concernée. Le défaut de réponse équivaut à une
acceptation. Cette option prend effet à compter du 1er
janvier de l’année suivant celle de la demande.

124
DIFFERENTS REGIMES D’IMPOSITION

REMARQUE 1: La période d’assujettissement minimale en cas d’option


• La période d’assujettissement minimale en cas d’option est de deux (02)
ans et se renouvelle par tacite reconduction à l’issue de cette période,
sauf dénonciation avant le 30 novembre de la deuxième année.

125
DIFFERENTS REGIMES D’IMPOSITION

REMARQUE 2: Reclassement dans un régime inférieur

• Les entreprises imposées d’après le régime du réel normal


dont le chiffre d’affaires s’abaisse en dessous du seuil visé
supra ne sont soumises au régime du bénéfice réel simplifié
ou, le cas échéant, au régime de la taxe professionnelle
lorsque cette baisse est constatée pendant deux exercices
consécutifs. Il en est de même pour les entreprises relevant
du régime simplifié d’imposition dont les chiffres d’affaires
sont inférieurs à la limite fixée supra.

126
TABLEAU SYNTHESE REGIME D’IMPOSITION,
ECHEANCES DE DECLARATION, SERVICES DGI

CHIFFRE D’AFFAIRES ECHEANCE Segmentation


REGIME D’IMPOSITION DE DGI
DECLARATIO
N
≥ 1.000.000.000 REGIME REEL NORMAL Mensuelle DGE

> 500.000.000 REGIME REEL NORMAL MENSUEL DGE/DDI (CIME)


50.000.000
> CA ≥ REGIME SIMPLIFIE MENSUEL CIME
500.000.000 D’IMPOSITION

≤ 50.000.000 REGIME DU FORFAIT (TPS) ANNUEL CIPE

127
A SUIVRE …
4 – ORGANISATION DE LA DIRECTION GENERALE
DES IMPÔTS (DGI)

GBAGUIDI Ahontondji Christian Sylvie KOUDJINA Foly Serge


Expert en Finance d’Entreprise Inspecteur des Impôts
Conseil Fiscal
Inspecteur Vérificateur Grandes Entreprises
Chargé de cours dans les Universités du Bénin
Cel : 95 05 46 56
Cel : 96 41 85 64
Courriel : gprincelines@yahoo.fr Courriel : koudjinas@gmail.com 129
GENERALITE SUR L’ADMINISTRATION
FISCALE BENINOISE

La structure spécialisée qui s'occupe de la fiscalité est la


Direction Générale des Impôts (DGI).
En matière de fiscalité, cette direction gère des structures
rattachées au Directeur Général, des directions centrales
et des directions opérationnelle à compétence nationale
et territoriale.

130
I- LES DIRECTIONS CENTRALES

• La Direction des Systèmes d’Informations (DSI) ;


• La Direction de la Législation et du Contentieux (DLC) ;
• La Direction de la Planification et du Suivi évaluation (DPSE) ;
• La Recette Nationale des Impôts (RNI) ;
• La Direction du Contrôle Fiscal (DCF) ;
• La Direction de la Gestion des Ressources (DGR) ;
• Le Centre de Formation Professionnelle des Impôts (CFPI).
1- La Direction des Systèmes d’Informations

Elle a pour attributions, la coordination, l’assistance et


l’animation des services informatiques. Elle est aussi chargée
du traitement, du stockage et de la diffusion des
informations sous forme de données au sein de la DGI.
Elle est la correspondante de la Direction de l’Informatique
et du Pré-archivage (DIP) du Ministère de l’Economie et des
Finances. Elle centralise et gère également l’immatriculation
et le fichier national des contribuables.
2- La Direction de la Législation et du Contentieux

Elle a pour attributions :

l’élaboration des avant-projets des textes fiscaux ;


les avant-projets de codification et de mise à jour du Code Général des
Impôts et du Livre des Procédures Fiscales ;
l’élaboration des textes d’application en toutes matières fiscales ;
la conception et la rédaction de la documentation fiscale et la préparation
des campagnes d’information à l’intention des contribuables en liaison avec la
Cellule de Services aux contribuables ;
le traitement de tous les dossiers de réclamation contentieuse et de recours
gracieux ;
la tenue du secrétariat de la Commission des Impôts ;
le contrôle des états de dégrèvement d’office établis par les services
d’assiette et les services de contrôle.
3- La Direction du Contrôle Fiscal (DCF)

Elle est chargée de la mise en œuvre des stratégies de contrôle fiscal.


Elle est notamment chargée de la collecte, la centralisation et la mise
à la disposition des services opérationnels de toutes informations,
analyses et rapports à des fins de recoupements.
A ce titre, elle assure :
l’appui technique des services opérationnels en matière de
contrôle fiscal,
la coordination des enquêtes fiscales ;
l’analyse risque du tissu fiscal ;
l’élaboration des programmes de vérifications fiscales ;
la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la fraude et
l’évasion fiscale ;
3- La Direction du Contrôle Fiscal (DCF)

Elle comprend, outre le secrétariat, deux (02) services :

La Brigade des Enquêtes, du Renseignement et de


l’Analyse-Risque ;

La Brigade de Vérifications et d’Interventions Rapides


(BVIR).
Chaque brigade est placée sous l’autorité d’un chef qui a
rang de chef de service.
3- La Direction du Contrôle Fiscal (DCF)

Par enquêtes fiscales, il faut entendre toutes procédures de


recherches à but fiscal mises en œuvre par l’administration
fiscales et destinées à opérer des recoupements et à mettre en
évidence des systèmes de fraude visant à éluder totalement ou
partiellement l’impôt.
4- La Direction de la Planification et de Suivi-Evaluation (DPSE)

Elle a pour mission l’élaboration de tous outils de


planification, de gestion et de suivi-évaluation des activités
de la DGI. Elle est la correspondante de la Direction de la
programmation et de la prospective du Ministère de
l’Economie et de Finances. Elle est également chargée de
coordonner les opérations d’assiette de tous les impôts.
II- DIRECTIONS OPERATIONNELLES A COMPETENCE NATIONALE ET TERRITORIALE

 Direction des Grandes Entreprises;

 Mission Fiscale des Régimes d’Exception;

 Directions Départementales des impôts.


A- DIRECTIONS OPERATIONNELLES A COMPETENCE NATIONALE

Les directions opérationnelles à compétences nationale


ont pour mission l’animation, la coordination et le contrôle
des activités des services fiscaux dont la compétence
couvre l’ensemble du territoire national. Elles
comprennent la Direction des Grandes Entreprises et la
Mission Fiscale des Régimes d’Exception.
1-La Direction des Grandes Entreprises

La Direction des Grandes Entreprises (DGE) a pour mission


la gestion, la liquidation, le contrôle et le recouvrement
des impôts et taxes des personnes physiques et morales
dont le chiffre d’affaires annuel atteint le seuil des grandes
entreprises suivant la segmentation mise en place.
La Direction des Grandes Entreprises comprend :
Un Secrétariat ;
-deux (02) Services de Gestion (SG) ;
-trois (03) Brigades de Vérification Générale (BVG) ;
-une (01) Recette des Impôts (RI).
2 - La Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MEFRE)

Elle est chargée de :


-la gestion et du suivi des exonérations des marchés
publics à financement extérieur et des autres régimes
d’exception en liaison avec la Direction Général des
Douanes et Droits Indirects ;
-l’appréciation des clauses des contrats de marchés soumis
à l’avis de la DGI;
-la représentation de la DGI dans les commissions de
passation des marchés publics ;
-l’évaluation des dépenses fiscales, en collaboration avec
l’unité de Politique Fiscale.
b- DIRECTIONS OPERATIONNELLES A COMPETENCE TERRITORIALE

Les directions opérationnelles à compétence territoriale


sont chargées de l’animation, de la coordination et du
contrôle des activités des services fiscaux implantés au
niveau des communes et de la représentation de la DGI
dans les diverses instances administratives
départementales.
Les DDI sur le plan territorial

Elles sont au nombre de six (06), à savoir :


• la Direction Départementale des Impôts de l’Atacora et de la
Donga ;
• la Direction Départementale des Impôts de l’Atlantique et du
Littoral;
• La Direction Départementale des Impôts du Borgou et de
l’Alibori;
• la Direction Départementale des Impôts du Mono et du
Couffo ;
• la Direction Départementale des Impôts de l’Ouémé et du
Plateau ;
• la Direction Départementale des Impôts du Zou et des Collines.
Organisation des DDI

Chaque Direction Départementale des Impôts (DDI)


comprend :
• Un secrétariat ;
• Des Centres des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME) ;
• Des Centres des Impôts des Petites Entreprises (CIPE) ;
• Un Centre de l’Enregistrement et du Timbre ;
• Un Service Informatique.
A SUIVRE …
5 – APROCHE PAR COMPOSANTE

GBAGUIDI Ahontondji Christian Sylvie KOUDJINA Foly Serge


Expert en Finance d’Entreprise Inspecteur des Impôts
Conseil Fiscal
Inspecteur Vérificateur Grandes Entreprises
Chargé de cours dans les Universités du Bénin
Cel : 95 05 46 56
Cel : 96 41 85 64
Courriel : gprincelines@yahoo.fr Courriel : koudjinas@gmail.com 146
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
Principes généraux

Lorsqu’un ou plusieurs éléments constitutifs d’un actif ont chacun des


utilisations différentes, ou procurent des avantages économiques à l’entité selon
un rythme différent, chaque élément peut être comptabilisé séparément dans un
sous compte de l’immobilisation principale et un plan d’amortissement propre
à chacun de ces éléments est retenu.

Ainsi, peuvent avoir des durées d'utilisation différentes, un immeuble et ses ascenseurs,
un avion et ses moteurs ou ses sièges, un four et son revêtement intérieur, un bateau de
transport de passagers et son moteur ou ses hélices.
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES Exemple d’approche par composants :
Cas d’un bâtiment
Gros œuvre
Infrastructures Etanchéité, toiture
Façades
Ascenseurs
Installations électriques
Groupes électrogènes
Climatisation, désenfumage
Installations
techniques Câblages techniques
Installations de sûreté et de
surveillance
Plomberie, canalisations
Protection incendie
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
Les modalités de la décomposition dès l’origine

Appliquer l'approche par composants à un actif, impose de décomposer le bien


dès l’origine entre l'actif principal et ses différents composants lorsqu'ils sont
significatifs, et d'affecter le coût d'entrée global de ce bien entre ces différents
éléments.

3.1. Affectation du coût d'entrée global initial


Les composants identifiés préalablement :
étant au sein de l'actif principal (et non au-delà), la décomposition requiert l'affectation du coût d'entrée entre
les différents composants et la structure. Le coût d'entrée global n'est donc pas modifié par cette
décomposition, il doit être réparti.
Deux situations peuvent se présenter, selon que l'entité dispose directement ou non des éléments permettant cette
décomposition :
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES

3.1.1. Décomposition validée par des pièces justificatives


C'est notamment le cas :
• pour les immobilisations acquises neuves à titre onéreux, si les factures liées à l'achat des
immobilisations font figurer de manière suffisamment détaillées le coût des différents
éléments composant l'actif ;
Les bases d’amortissement sont les mêmes en matière fiscale
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES

3.1.2. Décomposition non validée par des pièces justificatives


Cette situation, fréquemment rencontrée dans la pratique, se présente par exemple :
• lors de l'acquisition d'un bien d'occasion ;
• en cas d'apport de biens ;
pour les immobilisations acquises neuves à titre onéreux, lorsque les factures liées à l'achat des
immobilisations, ne font pas figurer le coût des différents éléments composant l'actif. Lorsque la
décomposition ne peut être validée par des pièces justificatives, il est possible de faire la
décomposition par certaines techniques comptables. Ces techniques ne donnent pas avec certitude
la valeur du composant.
Le défaut de pièce comptable et de certitude dans l’évaluation vont obliger à soumettre au plan
fiscal l’ensemble de l’immobilisation au même rythme d’amortissement
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
3.1.3. Impossibilité d’une décomposition à l’origine
La décomposition peut se révéler impossible, généralement dans les cas suivants :
• l’entité a identifié des éléments susceptibles d'être remplacés mais ne connaît pas
l’échéance à laquelle ce remplacement devrait avoir lieu ;
• l’entité ne dispose d'aucune information lui permettant de conclure à l'obligation
d'effectuer des remplacements d'éléments au sein de l'immobilisation.
Dans ces cas, l’ensemble du bien suit le même rythme d’amortissement

Même si les composants ne sont pas identifiables à l'origine, ils le deviennent en principe lors de
la survenance de la dépense de remplacement.
Pour le renouvellement, la loi de finances ou une mesure administrative pour préciser si une correction
est nécessaire ou le composant renouvelé sera considéré comme une simple acquisition
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES

3.2. Affectation des différents coûts à la structure et aux composants


Les éléments du coût d’acquisition (coûts directement attribuables, frais d'acquisition, coûts
d’emprunt) devraient, en principe, être affectés distinctement aux composants et à la
structure.
Au plan fiscal, la loi de finances ou une mesure administrative précisera les modalité
d’affectation
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES

3.3. Base amortissable d’un composant et valeur résiduelle


La base amortissable d’une immobilisation qu’elle soit la structure ou un
composant ne tient pas compte de la valeur résiduelle
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
 Exemple applicatif
Soit une immobilisation acquise début N, pour être utilisée 10 ans par l'entité. Un
composant, qui doit pour des raisons techniques être remplacé tous les 4 ans, a été
identifié dès l'inscription à l'actif de l'entité.
Les durées d'amortissement comptable retenues pour le plan d'amortissement sont les
suivantes :
• pour la structure, 10 ans (durée d'utilisation) ;
• pour le composant identifié à l’origine : 4 ans (durée d'utilisation) ;
• pour le composant renouvelé une fois début N+3 : 4 ans (durée d'utilisation);
L’entité a reparti le coût d’acquisition sur la base d’une évaluation à l’interne
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
APPROCHE PAR COMPOSANTS

 Exemple applicatif

Une entité a acquis le 02/01/N un bâtiment administratif de 150 000 000


F d’une durée d’utilité de 30 ans. Le coût de l’ascenseur est estimé à
30 000 000 F renouvelable après 10 ans. L’ascenseur doit finalement
être remplacé au bout de 8 ans pour une valeur de 25 000 000 F.
Quel est la décomposition du bâtiment par composantes ?

 Passer les écritures nécessaires


- De Comptabilisation de l’acquisition du bâtiment (02/01/N)
- De Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N) :
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
Solution

1. Décomposition du bâtiment
En utilisant l’approche par composant, le bâtiment sera décomposé de la façon suivante :
Bâtiment – structure : 120 000 000 F (150 000 000 – 30 000 000) ;
Bâtiment – composant ascenseur : 30 000 000 F.
2. Comptabilisation de l’acquisition du bâtiment (02/01/N) :
02/01/N
23131 Bâtiments administratifs - structure 120 000 000
23132 Bâtiments administratifs – composant 30 000 000
ascenseur
4812 Fournisseurs d’investissements 150 000 000
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
Solution

3. Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N) :


Dotation aux amortissements du bâtiment - structure :120 000 000/30 = 4 000 000
Dotation aux amortissements du bâtiment – composant ascenseur : 30 000 000/10 = 3 000 000

Total = 7 000 000

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 7 000 000

283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 4 000 000

283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 3 000 000


ascenseur

Dotation fiscale= soit 5000.000 la valeur du composant l’ascenseur n’est pas soutenue par une
pièce justificative
A SUIVRE …
6 – CONTRAT DE LOCATION

GBAGUIDI Ahontondji Christian Sylvie KOUDJINA Foly Serge


Expert en Finance d’Entreprise Inspecteur des Impôts
Conseil Fiscal
Inspecteur Vérificateur Grandes Entreprises
Chargé de cours dans les Universités du Bénin
Cel : 95 05 46 56
Cel : 96 41 85 64
Courriel : gprincelines@yahoo.fr Courriel : koudjinas@gmail.com 160
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES

DEFINITION

Le contrat de location est un acte qui donne au


preneur le droit de la capacité de décider de
l’utilisation d’un actif identifié et de tirer tous les
avantages économiques pour une période en
échange d’une contrepartie.
161
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES CONTRAT DE LOCATION (LOCATION ACQUISITION)

 Exemple applicatif

Le 01 Janvier N, une entité finance une machine industrielle via un contrat de


crédit-bail. La valeur de la machine est 450.000 KF. Le contrat consiste en une
série de 7 versements à terme échu de 80.650 KF. La durée d’utilité de la
machine est de 10 ans. L’option d’achat est très incitative et un prix d’achat
résiduel est fixé à 51.600 KF. Les frais d’installation de la machine s’élèvent à
50 000 KF et ont été réglés le 15 janvier N.

NB : KF millier de francs


Passer les écritures nécessaires

162
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES Solution
1. Qualification du contrat

Il s’agit d’un contrat de location acquisition car le preneur est raisonnablement certain d’exercer l’option
(option d’achat est incitative).

2. Taux d’intérêt implicite

Le taux d’intérêt implicite (i) se détermine en résolvant l’équation :

450.000 = 80650 x(1-(1+i)-7 )/i + 51600 (1+i)-7

On obtient par tâtonnement dichotomique un taux d’intérêt implicite i = 8%.

3. Evaluation initiale de la dette et du coût d’acquisition du bien

• Dette de location acquisition = 450 000 KF

• Coût d’acquisition du matériel :

Dette de location acquisition = 450 000 KF

Frais d’installation = 50 000 KF

Total = 500 000 KF


163
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES Solution
4. Tableau d’amortissement de la dette de location acquisition

Ventilation des loyers


Dette à
Nature Dates Loyers rembourser
(KF)
Dette Intérêts
A la signature 01/01/N - - - 450 000
Échéance 1 31/12/N 80650 44650 36000 (1) 405 350 (2)
Échéance 2 31/12/N+1 80 650 48220 32430 357 130
Échéance 3 31/12/N+2 80 650 52080 28570 305 050
Échéance 4 31/12/N+3 80 650 56245 24405 248 805
Échéance 5 31/12/N+4 80 650 60745 19905 188080
Échéance 6 31/12/N+5 80 650 65605 15045 122455
Échéance 7 31/12/N+6 80 650 70855 9795 51600
Levée option 31/12/N+6 51 600 51600 0 0
TOTAL(1) 450000 x 8% = 36000 616 150 450 000 166150
(2) 450 000 – 44650 = 405 350

164
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES Solution

5. Comptabilisation
Au 01/01/N (à la signature), on passe l’écriture suivante :

01/01/N
2411 Matériel Industriel 500 000
173 Dettes de location acquisition/crédit-bail 450 000
mobilier
4812 Fournisseurs d’investissements 50 000

L’acquisition de l’immobilisation ne donne pas lieu à une TVA sur achat


d’immobilisation (4451). Les TVA sont comptabilisées lors du paiement des redevances

15/01/N
4812 Fournisseurs d’investissements 50 000
521 Banques 50 000

165
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES Solution

Au 31/12/N, on passe les écritures suivantes :


Constatation de la redevance

31/12/N
623 Redevances de location acquisition 80 650
4454.1 TVA récupérable SE (cpte d’attente) X
401 Fournisseurs 80 650+X

166
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES Solution
Règlement de la redevance

31/12/N
401 Fournisseurs 80 650
521 Banques 80 650

31/12/N
4454 TVA, récupérable sur SE X
4454.1 TVA, récupérable (cpte d’attente) X

Eclatement du montant de la redevance


31/12/N
173 Dettes de location acquisition/crédit-bail mobilier 44 650
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 36 000

623 Redevances de location acquisition 80 650

167
A SUIVRE …
7 – LES CONTRATS PLURI-EXERCISES

GBAGUIDI Ahontondji Christian Sylvie KOUDJINA Foly Serge


Expert en Finance d’Entreprise Inspecteur des Impôts
Conseil Fiscal
Inspecteur Vérificateur Grandes Entreprises
Chargé de cours dans les Universités du Bénin
Cel : 95 05 46 56
Cel : 96 41 85 64
Courriel : gprincelines@yahoo.fr Courriel : koudjinas@gmail.com 170
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
DEFINITION

Un contrat pluri-exercices, est un contrat spécifiquement négocié pour la


construction d’un actif ou d’un ensemble d’actif qui sont étroitement liés
ou interdépendant en terme de conception, de technologie et de fonction,
de finalité ou d’utilisation.
Ce type de contrat s’étend sur des périodes comptables différentes. Au
moins deux exercices comptables.
La durée de chaque exercice peut être largement inférieur à douze (12)
mois.

171
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
Après la réforme

Avancement

Achèvement

Bénéfice partiel

172
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
Au plan fiscal (une seule méthode)

Avancement

Achèvement

Bénéfice partiel

Au plan fiscal, une seule méthode est retenue,


il s’agit de la méthode de l’avancement
173
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES
Contrats pluri-exercices

• Le chiffre d’affaires partiel à l’avancement, non encore facturé est


comptabilisé ainsi qu’il suit au 31 décrembre

4181 Montant TTC


705/706 Montant HT

4435 Montant TVA

au plan fiscal, la TVA sur facture à établir ne sera exigible qu’au paiement car il s’agit d’une
prestation de service

CA PARTIEL FIN EXERCICE = PRIX DE VENTE PRÉVU X TAUX D’AVANCEMENT


174
A SUIVRE …
8 – LES CHARGES IMMOBILISEES (supplément formation)
(8.1 Les frais de constitution et 8.2 Les frais d’émission

GBAGUIDI Ahontondji Christian Sylvie KOUDJINA Foly Serge


Expert en Finance d’Entreprise Inspecteur des Impôts
Conseil Fiscal
Inspecteur Vérificateur Grandes Entreprises
Chargé de cours dans les Universités du Bénin
Cel : 95 05 46 56
Cel : 96 41 85 64
Courriel : gprincelines@yahoo.fr Courriel : koudjinas@gmail.com 176
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES

8.1-Les frais de constitution

177
Frais de constitution

Avant la réforme

Les frais de constitution sont


immobilisées, amortissables au taux de
20%

178
Frais de constitution

Après la réforme

Les frais de constitution sont devenus des


charges de l’exercice de constitution
Au plan fiscal,
Ils doivent remplir les conditions générales
de déductibilité d’une charge

179
Frais de constitution

Rappel des conditions générales de déductibilité d’une charges :


 Etre exposé dans l’intérêt direct de l’exploitation
 Correspondre à une charge effective et appuyées de pièces justificatives
IMPACT :  Facture délivrée par un contribuable figurant dans le fichier du contribuable
Respect des conditions
 Se traduire par une di munition de l’actif net
générales d’une charge
 Etre comprise dans les charges de l’exercice au duquel, elles ont été engagée
 Concourir à la formation d’un produit non exonéré de l’impôt assis sur les bénéfices

Pour la loi de  Vérifier l’existence d’un seuil pour l’étalement de la charge sur plusieurs exercices
Finances 2019
 S’assurer de l’actualisation de la note circulaire relative au taux des amortissements

180
A SUIVRE …
OPERATIONS ET PROBLEMES
SPECIFIQUES

8.2-Les frais d’émission

182
Les frais d’émission et les charges à étaler

Avant la réforme

Les frais d’émission des emprunts et les


charges à étaler sur plusieurs exercices
sont immobilisés
Ils sont par la suite amortissables

183
Frais d’émission et les charges à étaler

Après la réforme

Les frais de constitution sont devenus des


charges de l’exercice de réalisation
Au plan fiscal,
Ils doivent remplir les conditions générales
de déductibilité d’une charge

184
Frais d’émission et les charges à étaler

Rappel des conditions générales de déductibilité d’une charges :


 Etre exposé dans l’intérêt direct de l’exploitation
 Correspondre à une charge effective et appuyées de pièces justificatives
IMPACT :  Facture délivrée par un contribuable figurant dans le fichier du contribuable
Respect des conditions
 Se traduire par une di munition de l’actif net
générales d’une charge
 Etre comprise dans les charges de l’exercice au duquel, elles ont été engagée
 Concourir à la formation d’un produit non exonéré de l’impôt assis sur les bénéfices

Pour la loi de  Vérifier l’existence d’un seuil pour l’étalement de la charge sur plusieurs exercices
Finances 2019

185
FIN DU SEMINAIRE
PLACE AUX QUESTIONS / REPONSES

JE VOUS REMERCIE
TROISIEME SEMINAIRE DE FORMATION DES
ENSEIGNANTS DU SECONDAIRE ET DU SUPERIEUR SUR
LE SYSCOHADA RÉVISÉ du 20 au 30 Août 2018
MODULE FISCALITE
GBAGUIDI Ahontondji Christian Sylvie KOUDJINA Foly Serge
Expert en Finance d’Entreprise Inspecteur des Impôts
Conseil Fiscal Inspecteur Vérificateur Grandes Entreprises
Chargé de cours dans les Universités du Bénin
Cel : 96 41 85 64
Cel : 95 05 46 56
Courriel : gprincelines@yahoo.fr Courriel : koudjinas@gmail.com
187

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