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LA COMPTABILITE INTERNATIONALE:

LES NORMES IAS/IFRS :

NIVEAU 1

INTERVENANT: M. MOR NIANG

CERTIFIE AUX NORMES IFRS


Chapitre1: La philosophie de la comptabilité internationale
SECTION 1 : les fondements

1.1 : Historiquecomptables d’Australie, du Canada, de France, d’Allemagne


Les organisations
, du Japon, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de l’Irlande et des Etats-Unis ont mis
en place en 1973, un organisme privé non gouvernemental :
-Fondation de l’ IASC(avec nombreuses options).
-Elaboration d’un premier corps de normes de 1973 à 1988.
-Publication du premier cadre conceptuel en 1989.
-Elaboration d’un dispositif complet de normes de 1995 à 2000.

1. 2. Les idées directrices


Les idées sont aux nombre de deux :
 fonctionnement d’un standard unique : qui permet une harmonisation des
règles de présentation des états financiers (IAS1) et d’harmonisation des
méthodes de calculs en mettant l’accent surtout sur le fond ;
 le recours à la valeur économique : l’objectif visé est le recours à la juste valeur ; les
comptes de l’entreprise doivent être très proches de la valeur du marché (en l’absence
de marché) les normes qui font allusion à cette juste valeur sont :
• IAS 21: Effets de variation des cours des monnaies étrangères
 IAS 39 : les instruments financiers: les actions, les obligations et les produits
dérivés
 IAS 40 : les immeubles de placement ou immeuble de rapport (c’est un immeuble
acquis dans un but de rentabilité et non dans un but d’exploitation) cet immeuble
doit apparaître dans le patrimoine à sa valeur réelle car destiné à la vente ou à la
valorisation du patrimoine,
 IAS 41 : concerne l’agriculture, l’élevage avec la possibilité de comptabiliser les
matières animales, agricoles à leur juste valeur ;
 IFRS 1 : (first time application) : Possibilité de valoriser les biens à leur juste valeur
et non à leur valeur historique pour les sociétés qui appliquent les normes IFRS
pour la première fois. Simple possibilité et non une obligation,

 IFRS3 : les regroupements d’entreprises : ce sont les fusions ou acquisitions


effectuées sur la base des valeurs réelles des différentes sociétés.
SECTION 2 : Les institutions et cadre conceptuel
2. 1.La situation actuelle des IFRS en France

Comptes sociaux Comptes consolidés

Sociétés cotées PCG99 IFRS

Sociétés consolidées loi du 06/04/98 : choix entre le système


PCG99
non cotées français, américain et international.

PME PCG99

Commentaires
Le choix d’un référenciel pour un groupe international se fait au regard de quatre critères :
 La localisation géographique de l’activité
 La cotation en bourse
 La nationalité des principaux bailleurs de fonds : actionnaires et investisseurs
 La nationalité du groupe et ce qui est autorisé par la législation locale en rapport avec
le siège social.
2. 2.Les institutions de la fondation et gouvernance
IASC a changé de statut et est devenu IASB depuis le 6 février 2001, une
structure de droit privé et comprend: un organe de surveillance(IFRS
Foundation),une instance interprétative (IFRS Interpretations committee/IFRIC),
un organe de conseil (IFRS Advisory Council/SAC) et l’instance normalisatrice
(IASB).
La fondation est une entité à but non lucratif, indépendante, d’intérêt international
et enregistrée aux Etats Unis.
Les objectifs de la fondation décrits par l’article 2 des statuts sont les suivants :
 élaborer dans l’intérêt général un jeu unique de normes comptables de haute
qualité compréhensible et que l’on puisse appliquer dans le monde entier ;
 imposer la fourniture dans les états financiers l’information de haute qualité,
transparente, comparable de manière à aider les différents intervenants sur
les marchés de capitaux dans le monde ainsi que les autres utilisateurs à une
prise de décision économique ;
 harmoniser l’utilisation et l’application rigoureuse de ces normes ;
 tendre vers la convergence des normes comptables nationales avec les
normes comptables internationales.
Conclusion : La structure organisationnelle de l’IASB est la suivante selon
w.w.w.ifrs.org: Monitoring Board (un conseil de surveillance qui est composé
d’autorités publiques des marchés de capitaux), Trustees de l’Ifrs Foundation, Ifrs
SAC, Ifrs IASB, Ifrs IFRIC.
Les différents organes de la fondation sont :
A. Trustees IFRS Foundation
Ils sont administrateurs au nombre de vingt deux et représentatifs des marchés de
capitaux du monde et de la diversité des origines géographique et professionnel
(direction de l’IASB).
Les membres doivent être nommés comme suit :
 Sept trustees d’Amérique du Nord
 Sept trustees d’Europe
 Cinq trustees d’Asie pacifique
Les trois derniers trustees sont réservés au reste du monde sous réserve de
respecter un équilibre géographique global.
Les trustee ont trois rôles :
 Nommer les membres des autres organisations ;
 Voter le budget tout en assurant la responsabilité du financement ;
 Examiner la grande question stratégique affectant les normes comptables
sans intervenir sur le domaine technique.
B. IASB
Il comprend quatorze membres nommés par les trustees et sont tous issus du monde privé et nul ne peut
être en même temps trustees et membre du conseil.
Le conseil a pour mission de préparer et d’adopter les nouvelles normes appelées IFRS.
Les membres du conseil sont ainsi répartis :
 D’abord du point de vue géographique :
 Europe en a sept membres
 Quatre britanniques,
 Un allemand,
 Un Français,
 Un Suisse.
 Amérique du nord (4)
Trois Américains et un canadien.
 Océanie (un Australien).
 Afrique (un Sud Africain).
 ASIE(un japonais)
 Ensuite du point de vue professionnel :
 Cinq normalisateurs,
 Quatre préparateurs aux Etats financiers,
 Trois Auditeurs,
 Deux universitaires.
Le mandat est de cinq ans renouvelable une fois.
C. IFRIC-IFRS (International Financial Reporting Interpretation Committee)
Le nombre de membres est de quatorze membres nommés par les trustees pour une durée de trois ans et
le comité travaille avec les comités d’urgence des normalisateurs nationaux.
Le rôle du comité est le suivant :
 interpréter, commenter l’application des normes dans le contexte du cadre conceptuel ;
 exécuter d’autres tâches à la demande du conseil ou du Board ;
 rendre compte au conseil des interprétations définitives et obtenir son approbation.

D. SAC-IFRS (Standard Advisory Council = Conseil Consultatif de Normalisation)


Ce comité est composé de cinquante et un membres selon les statuts et sont nommés par les trustees pour
un mandat de trois ans renouvelables.
Ce comité constitue une tribune à laquelle participe les organismes et les particuliers ayant un intérêt pour
l’information financière.
Ce comité a pour rôle :
 de conseiller le Board et les trustees ;
 d’orienter le programme de travail du Board;
 de servir d’intermédiaire pour la transmission des attentes et des désirs des pays membres d’IASB ;
 d’être proche de la réalité économique et à l’écoute des membres.
SECTION 3 : Présentation des normes comptables
3.1. : Modalités pratiques d’elaboration d’une norme ou « Due
process »
Le conseil :
 Etablit les procédures d’examen des commentaires ;
 Constitue normalement des comités de pilotage – Steering Committee) ou
d’autres groupes consultatifs spécialisés ayant une mission de conseil sur les
principaux projets ;
 Consulte le Comité Consultatif de Normalisation (SAC) sur les projets
importants, les décisions relatives à l’ordre du jour et aux priorités des
travaux ;
 Envisage l’organisation d’auditions publiques ;
 Envisage l’organisation de tests sur le terrain tant dans les pays développés
que sur les marchés émergents pour s’assurer que les normes proposées sont
applicables en pratique et qu’elles fonctionnent dans tous les environnements.
La publication d’un exposé-sondage (projet de normes) d’une norme définitive ou
d’une interprétation définitive du Comité Permanent d’Interprétation (IFRIC) doit
être approuvée par huit des quatorze membres du Conseil.
3.2 : Les normes IAS/IFRS

Les normes publiées, visent à simplifier la comptabilité internationale, la réduction


des coûts de tenue de comptabilité, à harmoniser les méthodes pour faciliter la
compréhension et l’utilisation de l’information comptable par les partenaires de
l’entreprise. Elles soutiennent la communication financière des acteurs
économiques et leur facilité l’accès au marché. Les normes sont arrêtées de manière
consensuelle. Les normes édictées avant la réforme d’Avril 2001, sont appelées IAS
(normes comptables). Les normes produites à partir de la réforme prennent le nom
d’IFRS (normes reporting).
Autrement dit les normes internationales tendent de plus en plus vers l’information
financière que la satisfaction des besoins internes. La prédominance des marchés et
des souhaits anglo-saxons s’affirment dans cette tendance.
Les normes peuvent être classées en deux groupes :
 Les normes d’informations financières ;
 Les normes d’enregistrement et d’évaluation.
A. Les normes d’informations financières

Elles comprennent d’une part les normes relatives aux états financiers individuels,
consolidés et d’autre part, les normes relatives aux informations complémentaires.
 Les normes relatives aux états financiers
 IAS 1 : Présentation des états financiers
 IAS 7 : Tableau des flux de trésorerie
 IAS 8:Méthodes comptables, changement d’estimations comptables et
correction d’erreurs
 IAS 10 : Evènements postérieurs à la clôture.
 IFRS1: Première adoption des normes IFRS
 Les informations complémentaires
 IAS 24 : Informations relatives aux parties liées
 IAS 33 : Résultat par action
 IAS 34 : Information financière intermédiaire.
 Les normes relatives aux états financiers consolidés
 IAS 27 : Etats financiers consolidés
 IAS 28 : Participation dans les entreprises associées
 IAS 31 : Participation dans les co-entreprises.
 IFRS 10: Etats financiers consolidés
 IFRS 11: Partenariats
 IFRS12: Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres
entités
 Les modifications du périmètre
 IFRS 3 : Regroupements d’entreprises
 IFRS 5 : Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
abandonnées
 Les normes du secteur non financier
 IAS 26 : Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
 IAS 41 : Agriculture.
 IFRS 4: Contrats d’assurance
 IFRS 8: Secteurs opérationnels
 IFRS 17: Contrats d’assurance (applicable le 1/1/2023)
B. Les normes d’enregistrement et d’évaluation
Elles comprennent d’une part, celles relatives à l’évaluation des actifs et des passifs
non financiers ; d’autres relatives à l’évaluation des actifs et des passifs financiers
et enfin celles relatives à l’évaluation du résultat et des variations de cours.
 Normes relatives à l’évaluation des actifs non financiers
 IAS 2 : Stocks
 IAS 16 : Immobilisations corporelles
 IAS 36 : Dépréciation d’actifs
 IAS 38 : Immobilisations incorporelles
 IAS 40 : Immeuble de placement.
 IFRS 6: Prospection et évaluation des ressources minérales
 Normes d’évaluation des passifs non financiers
 IAS 17 : Contrat de location
 IAS 19 : Avantages du personnel
 IAS 23 : Coûts des emprunts
 IAS 37 : Provision, passifs éventuels et actifs éventuels.
 IFRS 14 : Comptes de report réglementaires
 IFRS 16:Contrats de location(applicable le 1/1/2019 avec un
amendement en cours concernant la concession de loyers liés au COVID
-19)
 Normes relatives aux instruments financiers consolidés
 IAS 32 : Informations à fournir et présentation
 IAS 39 : Comptabilisation et évaluation.
 IFRS 7: Instruments financiers, informations à fournir
 IFRS 9:Instruments financiers
 Normes d’évaluation du résultat
 IAS 11 : Contrats de construction
 IAS 12 : Impôt sur le résultat
 IAS 18 : Produits des activités ordinaires
 IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques et informations à
fournir sur l’aide publique.
 IFRS 2: Paiement fondé sur des actions
 IFRS 13: Evaluation de la juste valeur
 IFRS 15 : Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec
les clients
 Normes relatives aux variations du cours des prix et des monnaies
 IAS 21 : Effet de variations des cours des monnaies étrangères
 IAS 29 : Informations financières dans les économies hyper
inflationnistes.
LES INTERPRETATIONS
IFRIC 1: variation des passifs existants relatifs au démantèlement
IFRIC 2: parts sociales des entités coopératives et instruments similaires
IFRIC 5: droits aux intérêts émanant des fonds de gestion dédiés au démantèlement, à la
remise en l’état et à la réhabilitation de l’environnement
IFRIC 6: passifs découlant de la participation à un marché spécifique- déchets d’équipements
électriques e électroniques
IFRIC 7: application de l’approche du retraitement dans le cadre d’IAS 29
IFRIC 9: réexamen de dérivés incorporés
IFRIC 10: information financière intermédiaire et dépréciation
IFRIC 12: accord de concession de services
IFRIC 13: programme de fidélisation de la clientèle supprimé par IFRS 15
IFRIC 14 IAS 19: le plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies
IFRIC 16: couverture d’un investissement net dans un investissement à l’étranger
IFRIC 17:distribution d’actifs hors trésorerie aux propriétaires
IFRIC 19: extinction de passifs financiers au moyen d’instruments de capitaux propres
IFRIC 20 : frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à ciel
ouvert
IFRIC 21:droits ou taxes
IFRIC 22: transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée
IFRIC 23: incertitude relative au traitement des impôts sur le résultat:
SIC 7: introduction de l’euro
SIC 10: aide publique
SIC 32:immobilisations incorporelles- couts liés aux sites web
Chapitre 2: LA JUSTE VALEUR
Elle relève de la norme IFRS 13 Evaluation de la juste valeur,
Cette norme est le fruit de convergence entre le référentiel IFRS et les nomes USGAAP qui a
conduit l’IASB et FASB à publier le 12 mai 2011, un guide d’évaluation de la juste valeur
comprenant les informations à fournir en notes aux états financiers.
La date de son application est fixée pour les périodes annuelles du 1 er janvier 2013.
Section 1: Définition et champ d’application
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif; ou payé pour le transfert
d’un passif (prix de sortie) lors d’une transaction normale entre des intervenants sur le
marché à la date d’évaluation.
Pour l’évaluation IFRS 13 fournit des précisions complémentaires sur:
- les caractéristiques spécifiques de l’actif ou du passif; objet de l’évaluation;
- le marché sur lequel a lieu la transaction;
- les hypothèses que les intervenants du marché prendraient en considération;
- les caractéristiques du prix servant de référence à la juste valeur;
- les techniques d’évaluation appropriées et de leur hiérarchie(cotation en bourse fiable
donc niveau 1 ou plus élevé, donnée observable et mesurable en niveau 2 ou non
observable en niveau 3 ou le plus bas ;
- l’évaluation de la juste valeur d’actifs non financiers, de passifs ou d’instruments de
capitaux propres de l’entité.
- les principes d’évaluation de la juste valeur figurant dans cette norme, s’appliquent à la
fois à l’ évaluation initiale et aux évaluations ultérieures.
IFRS 13 ne s’applique pas:
- aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions, qui relèvent de IFRS 2;
- aux transactions de location, qui relèvent des normes IAS 17 puis IFRS 16;
- à l’évaluation des valeurs proches de la juste valeur sans toutefois être identiques telles
que la valeur nette de réalisation (IAS 2 Stocks) ou la valeur d’utilité (IAS 36
Dépréciations d’actifs);
- aux actifs de régime de retraite évalués à la juste valeur en application d’IAS 19 Avantages
du personnel;
- aux participations dans un régime de retraite évaluées à la juste valeur selon la nome IAS
26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite;
- aux pour lesquels la valeur recouvrable est la juste valeur diminuée des coûts de la vente
selon IAS 36 Dépréciations d’actifs.
Section 2: Les précisions relatives à la détermination de la juste valeur
- Les caractéristiques spécifiques d’actifs: l'état de l’actif et l’endroit ou il se trouve
- Le marché de la transaction: principal avec un volume ou niveau d’activités les plus
élevés, à défaut sur le marché le plus avantageux avec une maximisation du prix pour un
actif ou une minimisation du prix pour un passif.
- Comportement des intervenants sur le marché: les participants agissent dans leur
meilleur intérêt économique.
- Prix servant de référence: à recevoir pour un actif et à payer pour un passif.
- Evaluation initiale de la juste valeur: le prix de la transaction (prix d’entrée) est égal à la
juste valeur (prix de sortie).
- Techniques d’évaluation appropriées: existence de données suffisantes pour évaluer.
TEST DE CONNAISSANCES: QCM
1. À quelles périodes annuelles, s’applique IFRS 13 Evaluation de la juste valeur?
Δ Aux périodes annuelles commençant à compter du 01/01/2011
Δ Aux périodes annuelles commençant à compter du 01/01/2012
Δ Aux périodes annuelles commençant à compter du 01/01/2013
2. Une application anticipée de la norme IFRS 13 est-elle autorisée?
Δ OUI Δ NON
3,La norme IFRS 13 est- elle adoptée par l’union européenne?
Δ OUI Δ NON
4, La norme IFRS 13:
Δ Indique dans quels cas l’ évaluation à la juste valeur est obligatoire ou possible
Δ Fournit une définition de la juste valeur
Δ Liste les informations à fournir relatives aux évaluations à la juste valeur
Δ Est obligatoirement applicable par toutes les entités établissant leurs états financiers
selon le référentiel IFRS
5. IFRS 13 ne s’applique pas:
Δ Aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions
Δ Aux transactions de location
Δ A la détermination de la juste valeur de l’immeuble de placement
Δ A la détermination de la juste valeur des immobilisations corporelles réévaluées
6. Selon IFRS 13, la juste valeur est:
Δ Le montant pour lequel, un actif pourrait être ’échangé ,ou un passif éteint, entre des
parties bien informées et consentantes, pour une transaction conclue dans des conditions de
concurrences normales.
Δ Le prix qui serait reçu pour vendre un actif ou pour transférer un passif (prix de sortie)
lors d’une transaction normale entre les intervenants du marché à la date de l’évaluation.
7. La norme IFRS 13 est le fruit du programme de convergence entre le référentiel IFRS et les
normes USGAAP?
Δ OUI Δ NON
8.Selon IFRS, la juste valeur d’un actif doit être déterminé en tenant compte de l’utilisation
particulière que prévoit d’en faire l’acquéreur?
Δ VRAI Δ FAUX
9. Les coûts de transaction spécifiques à l’entité, doivent être pris en compte lors de la
détermination de la juste valeur?
Δ VRAI Δ FAUX
10. Une évaluation à la juste valeur implique que la transaction de vente de l’actif ou de
transfert du passif, a lieu sur le marché le plus avantageux, ou à défaut sur le marché
principal?
Δ VRAI Δ FAUX
11.Pour fixer le prix de l’actif ou du passif, l’entité doit considérer que les intervenants du
marché agissent dans leur meilleur intérêt économique?
Δ VRAI Δ FAUX
CHAPITRE 3: Norme IAS 21 Effets de variation des cours des monnaies étrangères
Les plus ou moins values constatées vont impacter le calcul du résultat comme suit:
 Les plus values latentes générées par les créances ou dettes sont enregistrées en produits
 Les moins values latentes sur créances ou dettes sont enregistrées en charges
Section 1: Traitement comptable des différences de change
Les comptes tenus en monnaie étrangère à parité fluctuante doivent être ajustés pour avoir la valeur actuelle
dans notre comptabilité. L'ajustement consiste à comparer le cours actuel de la devise au dernier cours inscrit en
comptabilité dans le compte concerné. Si un gain de change est constaté, on l’inscrit au crédit du compte 776 ou
756. Si une perte de change est constatée, on l’inscrit au débit du compte 676 ou 656
Dans la comptabilité du SYSCOHADA les gains de change et les pertes de change ne sont enregistrés qu’au
moment de la réalisation ou du règlement contrairement aux normes IFRS
APPLICATION
Une entité qui utilise le référentiel international a réalisé les opérations suivantes:
1/1/N : contracter un emprunt bancaire de 250 000 dollars au cours de 600 FCFA remboursable sur 5 ans par
amortissement constant, un virement bancaire est reçu à cet effet.
1/11/N : Facture N°720 : achat de matières premières pour 12 000 YEN au cours de 5,46 FCFA.
1/12/N : Facture de vente N° 180 ventes de marchandises pour 100 000 livre sterling au cours de 772,64 FCFA.
31/12/N : on doit établir les états financiers et on constate que les cours des devises sur le marché financier sont
les suivants :
 1$= 650 FCFA 1Y = 5,20 FCFA 1Livre sterling= 770,50 FCFA
02/01/N+1 : chèque bancaire émis en remboursement de la première échéance d’emprunt, à cette date le cours
du dollar est de 625,32 FCFA.
10/01/N+1 : virement bancaire reçu du client pour solde FN 180, à cette date la Livre est 774,80 FCFA.
15/01/N+1 chèque bancaire émis en règlement de la facture N° 720, à cette date 1Y = 5,50 FCFA.
Mission : Passer toutes les écritures nécessaires en FCFA dans le journal de cette entité.
Chapitre 4: Les instruments financiers
Les normes qui traitent des instruments financiers prévus par l’IASB sont:
• IAS 32 « Instruments financiers: présentation »;qui traite du classement des instruments
financiers en actifs financiers, en passifs financiers et en capitaux propres, du classement
des intérêts, des dividendes, des profits, des pertes et des circonstances dans lesquelles
des actifs financiers et des passifs financiers doivent être compensés;
• IAS 39 « Instruments financiers: comptabilisation et évaluation », qui reste très
partiellement applicable sur option de l’entité;
• IFRS 9 « Instruments financiers »,qui remplace IAS 39 à compter du 1/1/2018 sauf pour
le secteur des assurances qui bénéfice d’une période transitoire jusqu’en 2021, date
d’application de la norme IFRS 17 contrat d’assurance remplaçant IFRS4, elle vise à
améliorer l’information financière relative aux instruments financiers en tenant compte
des préoccupations qui sont apparues pendant la crise financière;
• IFRS7 « Instruments financiers: informations à fournir »,qui impose aux entités de fournir
des informations dans leurs états financiers, de façon à permettre aux utilisateurs
d’évaluer l’importance des instruments financiers , la performance financière de l’entité,
la nature et l’ampleur des risques découlant des instruments financiers auxquels l’entité
est exposée au cours de l’exercice, à la date de clôture et la façon dont l’entité gère ces
risques.
Section 1: définitions et champ d’application
• Un instrument financier est tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et un passif financier ou un
instrument de capitaux propres d’une autre entité.
• Un instrument de capitaux propres est tout contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans les actifs d’une entité
après déduction de tous les passifs.
• Un actif financier est actif qui est:
- de la trésorerie(avoir en banque ou les espèces en caisse);
- un droit contractuel (créances sur clients);
- un instrument de capitaux propres d’une autre entité (Titres d’emprunt, Titres de participation non consolidé)
les titres des sociétés consolidées sont des actifs financiers exclus du champ d’application des normes d’instruments
financiers et relèvent des normes IAS 27,IAS 28; IFRS10, IFRS 11, IFRS 12;
- de recevoir d’une autre entité de la trésorerie ou un autre actif financier(transfert d’argent , achat de devises,
achat titres de placement, affacturage,);
- d’échanger des actifs ou passifs financiers avec une autre entité dans des conditions potentiellement
favorables à l’entité ou;
- un contrat qui sera ou pourra être réglé en instrument de capitaux propres de l’entité elle – même
(instrument dérivé ou instrument dérivé).
 Un passif financier est un passif qui est:
- une obligation contractuelle:
- de remettre à une autre entité de la trésorerie ou un autre actif financier ( emprunt; dette fournisseur , ou
- d’échanger des actifs ou passifs financiers avec une autre entité, à des conditions potentiellement
défavorables à l’entité ou
- un contrat qui sera ou pourra être réglé en instruments de capitaux propres de l’entité elle-même (instrument
dérivé ou instrument dérivé).
Un dérivé est un instrument financier dont sa valeur varie en fonction d’un taux d’intérêt, d’un taux de change, d’un
indice de prix, d’une notation de crédit tel que swaps de taux; swaps de devises, option d’achat ou de vents, caps; floors;
collars.Un instrument financier émis peut contenir à la fois une composants de passif et une composante de capitaux
propres.
Exemple 1:
L’entité OMEGA effectue des prestations pour l’entité DELTA, facturées 125 000 F à régler dans 45 jours.
Pour OMEGA détient une créance client qui est un droit contractuel de recevoir de la trésorerie d’où un
actif financier.
Pour DELTA une dette fournisseur est contractée qui représente une obligation contractuelle de
remette de la trésorerie d’où un passif financier.
Exemple 2:
L‘entité Alpha augmente son capital par apport nouveaux en émettant 2 500 actions nouvelles au prix
de 12 000
L’entité Beta souscrit pour 1000 actions libérées intégralement par virement bancaire.
L’émission d’actions nouvelles, constitue pour Alpha un contrat mettant en évidence un intérêt
résiduel de tous les actifs après déduction de tous les passifs et représente un instrument de capitaux
propres pour 30 000 000.
Pour Beta, il s’agit un actif financier inscrit dans son bilan pour un montant de 12 000 000.
Application 1:
01/01/N, l’entité SAXRE émet un emprunt obligataire convertible en actions au gré du porteur pour un
montant de 5 000 000 000 F remboursable in fine sur 2 ans au taux d’intérêt annuel de 3% avec un taux
de 5% pour les obligations non converties. Toutes les transactions sont faites par banque.
MISSION: Ecritures nécessaires dans la comptabilité de l’entité SAXRE
VA = 150 000 000 (1,05)¨1 + 5 150 000 000 (1,05) ¨2
VA = 4 814 058 957
Ecart = 5 000 000 000 – 4 814 058 957 soit 185 941 043 F
Section 2: Classement et évaluation des actifs et passifs financiers

2.1 Les Actifs financiers


IFRS 9 classe les actifs financiers en 3 catégories:
-Actif financier évalué au coût amorti (obligations souscrites, créances - clients): détenu afin
de percevoir des flux de trésorerie contractuels donnant lieu à des dates spécifiées au
remboursement du principal et au versement d’intérêts sur le principal restant dû.
L’évaluation initiale se fait à la juste valeur majorée des coûts de transaction tandis que
l’évaluation postérieure se fait à la méthode du coût amorti du taux d’intérêt effectif avec
un impact sur le résultat net.
-Actif financier évalué à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat
global(actions acquises): sa détention est à la fois d’en percevoir des flux de trésorerie
contractuels et par la vente d’actifs financiers. L’évaluation initiale se fait à la juste valeur
majorée des coûts de transaction tandis que l’évaluation postérieure se fait à la juste valeur
modifiant les capitaux propres sans passer par le résultat net avec un impact sur le résultat
net.
-Actif financier évalué en juste valeur par le résultat net(titres de sociétés non consolidées
ou actions): L’évaluation initiale se fait à la juste valeur majorée des coûts de transaction
tandis que l’évaluation postérieure se fait en juste valeur par le résultat si l’actif ne doit être
évalué, ni au coût amorti, ni en juste valeur par les autres éléments du résulta global avec
un impact sur le résultat net.
2.2 Passifs financiers
IFRS 9 classe les passifs financiers en 2 catégories:
- Passif financier évalué en juste valeur par le résultat net: dans le cadre d’une option de désigner une
exposition au risque de crédit comme étant évalué en juste valeur par le résultat net et détenu à des
fins de transaction.
- Passif financier évalué au coût amorti: au taux d’intérêt effectif(dette fournisseur, emprunt)contracté:
méthode utilisée pour les passifs qui ne sont pas évalués en juste valeur par le résultat net.
Leur évaluation initiale se fait en juste valeur diminuée des coûts de transaction et leur évaluation
postérieure va impacter le résultat.
Section 3: Exclusion du champ d’application de la norme IFRS 9
Les instruments financiers de toute les entités sont éligibles à la norme IFRS 9 à l’exception:
- des participations dans des filiales, des entreprises associées et des coentreprises qui sont éligibles
aux normes IFRS 10, IFRS 11, IAS27, IAS28;
-des droits et obligations résultant des contrats de location financement, éligibles à la norme IAS 17ou
IFRS 16 ,sauf exception;
-des droits et obligations des employeurs auxquels s’appliquent la norme IAS 19;
-les droits et obligations auxquels la norme IFRS 4 ou IFRS 17 s’applique;
-les contrats à terme qui donnent lieu à une date d’acquisition future, à un regroupement
d’entreprises, éligibles à la norme IFRS 3;
-aux engagements de prêts sauf exception;
-Les instruments financiers, contrats et obligations relevant de la norme IFRS2,sauf exception;
-les droits à remboursement des dépenses qu’une entité est tenue de faire pour éteindre un passif
qu’elle comptabilise comme provision conformément à la norme IAS 37;
Section 4: Les caractéristiques d’un Dérivé éligible à la norme IFRS 9

Elles sont au nombre de trois:


- la valeur varie selon un indicateur financier comme le taux d’intérêt, le taux de de change; le cours
d’un bien ou service sur le marché etc…..;
- il ne requiert aucun investissement net initial;
-son règlement se fait à une date ultérieure.
Détenu à des fins de transaction. Se dit actif financier ou passif financier qui satisfait à l’une ou l’autre
des conditions suivantes:
• Il est acquis ou pris en charge principalement en vue d’être vendu ou racheté à court terme;
• Lors de sa comptabilisation initiale, il fait partie d’un portefeuille d’instruments financiers
déterminés qui sont gérés ensemble;
Les flux de trésorerie contractuels sont composés de remboursement sur le principal et d’intérêts sur le
principal restant dû.
Les dérivés sont classés dans la catégorie des actifs financiers en juste valeur par le résultat net ou
passifs financiers s’ils sont potentiellement défavorables à l’entité.
Les variations de valeurs ultérieures sont comptabilisées en résultat.
APPLICATION3 :
Le 15 novembre N achat de 3 000 actions cotées au prix de 17 000 FCFA l’une, règlement par chèque bancaire.

31/12 /N le cours de l’action cotée est de 15 800 FCFA.

31/12/N+1 le cours de l’action cotée est de 17 100 FCFA


Mission : Passer les écritures nécessaires conformément aux dispositions de la norme IFRS 9
Application 7
L’entité Alpha débute son exercice comptable le 01/10 pour le clôturer le 30/09.
Elle acquiert des obligations le 01/10/N pour 1 100 000F à conserver jusqu’à leur échéance,
les frais supportés s’élèvent à 20 000F, un chèque bancaire est émis en règlement.
Les obligations ont été émises le 01/10/N-1 pour 1 000 000F au taux de 10% et sont
remboursables à cette valeur le 30/09/N+3.
Mission1: Donner la nature et la méthode d’évaluation.
Mission 2: Calculer le taux d’intérêt effectif.
Mission 3: Passer les écritures nécessaires dans la comptabilité de Alpha.
CORRIGE
Application 8: TEST DE CONNAISSANCES SOUS FORME DE QCM
1. Parmi les éléments ci-dessous, lesquels sont des actifs financiers ?
Δ Immobilisations corporelles Δ Valeurs mobilières de placement
Δ Créances-clients Δ Dérivés (favorables)
Δ Stocks Δ Disponibilités
2. Les actifs financiers sont classés en:
Δ 2 catégories Δ 4 catégories
Δ 3 catégories Δ 5catégories
3. La comptabilité des instruments financiers est:
Δ Une comptabilité de trésorerie Δ Une comptabilité d’intention
4.Les actifs financiers acquis dans le but de percevoir des flux de trésorerie contractuels et
des flux de cession sont évalués par la méthode de la ou du:
Δ Juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global
Δ Coût amorti
5. Une entité peut choisir de manière irrévocable, lors de la comptabilisation initiale, de
présenter dans les autres éléments du résultat global, les variations futures de la juste valeur
des placements particuliers dans les instruments de capitaux propres
Δ Vrai Δ Faux
6. Une entité doit systématiquement évaluer, lors de la comptabilisation initiale un actif
financier ou un passif financier à sa juste valeur majorée (pour un actif) ou minorée (pour un
passif) des coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition ou à l’émission de cet
actif ou de ce passif
Δ Vrai Δ Faux
7. Les variations de juste valeur des passifs à la juste valeur par le biais du compte résultat,
sont enregistrées en:
Δ Autres éléments du résultat global Δ Résultat net
8. Les passifs financiers sont classés en:
Δ 2 catégories Δ 4 catégories
Δ 3 catégories Δ 5 catégories
9.La norme IFRS 9 remplace quelle norme IAS?
Δ IAS 32 Δ IAS 39
10. La normé IFRS 7 remplace quelles normes ?
Δ IAS 32 Δ IAS 39
Δ IAS 30 Δ IAS 10
Chapitre 5: NORME IAS 40 Immeubles de placement

Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu par le propriétaire ou


par le preneur dans le cadre d’un contrat de location- financement pour en tirer des
loyers (dans le cadre d’une location simple) et ou valoriser le capital.
 Bien immobilier acquis et destiné à la vente relève de la norme IAS 2 Stocks.
 Bien immobilier occupé par le propriétaire relève de la norme IAS 16.
Immobilisations corporelles à amortir.
 Bien immobilier ou en cours de construction destiné à être loué à des tiers autres
les filiales, relève de la norme IAS 40 Immeuble de placement.
Le modèle d’évaluation retenu pour tous les immeubles de placement est soit:
- le coût de la norme IAS 16 et amortissable avec constatation de pertes de
valeur si elles existent avec possibilité aussi de procéder à une réévaluation;
- la juste valeur par le biais du résultat net et non amortissable.
NB: le modèle est applicable à tous les immeubles de placement de l’entité à
comptabiliser en PCGO dans le compte 2315 Bâtiment- immeuble de placement
La plus –value sur évaluation est inscrite dans un compte de produits soit 758
produits divers ou 841 produits HAO constatés.
La moins-value sur évaluation est inscrite dans un compte de charges soit 658
charges diverses ou 831 charges HAO constatées.
Application 1
01/01.N, acquisition d’un immeuble de placement pour 40 millions
Les justes valeurs sont: 41 millions au 31/12/N et 35 millions le 31/12/N+1

1/1/N
2315 Bâtiment immeuble de placement 40 000 000
4812 Fournisseur d’investissement 40 000 000
Acquisition d’un immeuble de
placement
31/12/N

VNC=VO =40 000 000


VA =41 000 000
41 000 000> 40 000 000 => PV de 1
000 000
2315 Immeuble de placement 1 000 000
841 PRODUITS HAO 1 000 000
Plus-value constatée
31/12/N +1
VO = 41 000 000
VA =35 000 000

35 000 000 < 41 000 000=>M V de 6


000 000
831 Charges HAO 6 000 000
2315 Bâtiment immeuble de placement 6 000 000
Moins-value constatée
Application 2
Une entité acquiert un immeuble de 4 étages pour 200 000 000 F.
Durée d’utilité est de 20 ans.
Elle occupe le premier étage pour ses besoins administratifs.
Elle loue les trois autres étages à d’autres entités pour des bureaux.
Les différents étages sont de valeur égale et peuvent être vendus séparément.
Mission: Quelle est la classification de cet immeuble dans le bilan en coût amorti utilisé en
SYCOHADA et en juste valeur selon IAS 40
CORRIGE
APPLICATION 3: TEST DE CONNAISSANCES EN COCHANT LES BONNE REPONSES
1. Une entité industrielle fait construire un bien immobilier destiné à la location sur un
terrain lui appartenant. La construction débute en février N pour se terminer en mai
N+1.
Δ Stock Δ Immeuble de placement Δ Immobilisation corporelle
2. Une entité acquiert un immeuble situé dans une zone résidentielle pour y installer son
siège social, souhaitant profiter de cet emplacement pour en valoriser son capital.
Dans quelle catégorie, ce bien est classé ?
Δ Stock Δ Immeuble de placement Δ Immobilisation corporelle

3. Une entité mère loue à sa filiale un local servant pour exercer son activité de fabrication
de médicaments. Dans les comptes consolidés du groupe, le local est inscrit au bilan en tant
que:
Δ Stock Δ Immeuble de placement Δ Immobilisation corporelle
4.Une entité acquiert un immeuble de placement valant 50 000 000 F, elle obtient une
remise 10%. les frais de transaction se montent à 5% du prix d’achat.
Pour quel montant doit-on comptabiliser ce bien au bilan?
Δ 42 750 000F Δ 47 500 000 F Δ 47 250 000 F.
5.Selon la norme IAS 40, les variations de valeur d’un immeuble de placement évalué selon
la méthode de la juste valeur sont inscrites dans les capitaux propres directement.
Δ Vrai Δ Non
6. Préciser la ou les méthode(s) d’évaluation pour les immeubles de placement d’une entité
postérieurement à leur acquisition.
Δ Juste valeur pour tous Δ Coût amorti pour tous Δ juste valeur ou coût amorti
Chapitre 6: NORME IAS 41 AGRICULTURE
Une activité agricole est la gestion par une entité de la transformation biologique et de la
récolte d’actifs biologiques pour la vente ou la transformation en production agricole ou en
d’autres actifs biologiques,
Section 1: Champ d’application
La norme IAS 41 s’applique aux éléments suivants:
- aux actifs biologiques: animaux (moutons, brebis, vaches, porcs) ou plantes
vivantes(céréales, raisins non cueillis, arbres cultivés pour récolter des rondins );
- à la production agricole: récolte provenant des actifs biologiques comme rondins de bois
ou raisins ou mangues et ne couvre pas la transformation des produits récoltés en jus ou
en vins qui sont couverts par la norme IAS 2 Stocks;
- subventions d’actifs biologiques évalués en juste valeur diminuée des coûts de vente.
L’évaluation initiale des actifs biologiques à la juste valeur, à défaut la méthode du coût.
Les produits agricoles sont évalués par la méthode de la juste valeur diminuée des coûts
estimés au point de vente. Les variations de juste valeur sont imputées en résultat net.
La méthode à l’avancement est utilisée pour la comptabilisation des dépenses engagées.
Sont exclus du champ d’application de la nome IAS 41:
• les terrains concernant une activité agricole ,éligibles aux normes IAS 16 ou IAS 40;
• les plantes productrices telles que les manguiers, les vignes éligibles à IAS 16;
• les immobilisations incorporelles concernant une activité agricole, éligibles à IAS 38;
• les entités agro-alimentaires qui produisent par transformation de produits agricoles tels
que les producteurs de cigarettes, de café, de yaourt etc…à l’exception des entités qui
détiennent elles-mêmes les actifs biologiques originels.
Section 2 : Classification et traitement comptable
Il existe 2 catégories d’actifs biologiques:
- Les actifs biologiques non courants à cycle de vie long tels que
2461 Cheptel, animaux de trait comme bovins laitiers
2462 Cheptel, animaux reproducteurs comme brebis
2463 Animaux de garde comme chien
2465 Plantations agricoles ou plantes vivantes comme arbustes forestiers
- Les actifs biologiques courants à cycle de vie court
3131 Animaux (animaux destinés à être vendus)
3132 Végétaux(végétaux destinés à la vente ou céréales en cours de maturation)
Une plante productrice(manguier, vigne) exclue de la norme IAS 41, éligible à la norme IAS
16, est une plante vivante aux caractéristiques suivantes:
• est utilisée dans la production ou la fourniture de produits agricoles(mangue, raisin;
• est susceptible de produire sur plus d’une période;
• n’a qu’une faible probabilité d’être vendue comme produit agricole, sauf à titre accessoire
en tant que rebut.
Exemple:

Actifs biologiques Production agricole Produits issus de la transformation récolte


Moutons Laine Fil de tissage, tapis
Arbustes forestiers Rondins Bois
Bovins laitiers Lait Fromage
Arbres fruitiers Fruits cueillis Fruits transformés
IAS 41/IAS 16 IAS 41 IAS 2 / IAS 18 ou IFRS 15
Application 1:
vous disposez des données suivantes

Exercice N (comptabilisation initiale) H1 : N+1 H2: N+1


Juste valeur plantation 100 000 80 000 110 000
Coût de la vente (10 000) (8 000) (8 000)
Valeur comptable 90 000 72 000 102 000
Variation 0 (18 000 ) 12 000

Mission: Ecritures pour les exercices N et N+1 concernant chaque hypothèse et naissance d’un
veau dont la juste valeur diminuée des coûts estimés à la vente est 65 000
N
Actif biologique 100 000
Banque 100 000
Achat
H1: N+1
Perte de valeur 18 000
Actif biologique 18 000
Variation juste valeur négative
H2: N+1
Actif biologique 12 000
Produit 12 000
Variation juste valeur positive
Actif biologique 65 000
Application 2: Ecritures nécessaires
01/01/N, une entité reçoit un virement bancaire par avis de crédit de 500 000 sous forme de
subvention pour la mise en jachère de ses terres agricoles pendant cinq ans.
30/06/N+1, l’entité décide de reprendre les cultures sur ses mêmes terres.
Hypothèse 1: elle rembourse la subvention restante.
Hypothèse: elle rembourse l’intégralité de la subvention.
Application 3: Test de connaissances sous forme de QCM
1.Les terrains concernant une activité agricole, entrent dans le champ d’application de la
norme IAS 41
Δ Vrai Δ Faux
2.Un actif biologique doit être évalué, dès lors que cela est possible, lors de la
comptabilisation initiale et à chaque date de clôture à sa juste valeur diminuées des coûts de
la vente.
Δ OUI Δ NON
3. Une entité développe des actifs biologiques spécifiques et elle ne parvient pas à
déterminer la juste valeur de ses actifs au 31/12/N.

Actif Nature Comptabilisation


A Terrain planté comptabilisation initiale le 01/01.N-3 au coût
B Récolte du terrain planté comptabilisation initiale le 31/12/N
C Animaux reproducteurs comptabilisation initiale le 31/12/N-2 à la JV

Laquelle des affirmations suivantes vous paraît vraie au 31/12/N, selon IAS 41?
Δ A B C seront comptabilisés au coût en l’absence de méthode efficace pour déterminer la
juste valeur de façon fiable.
Δ B et C pourront être exceptionnellement comptabilisés au coût, A est un terrain hors
champ d’application d’IAS 41
Δ C doit être comptabilisé à la juste valeur.
Δ B pourrait être comptabilisé au coût mais cette méthode est irréversible.
4. Un taureau reproducteur présente une juste valeur au 31.12.N de 1 000 000.
Les coûts de la vente estimés sont nuls. Au 31.12.N+1, la juste valeur est de 1 100 000 et les
coûts de la vente sont estimés à 20 000.
Laquelle des affirmations suivantes est correcte, considérant le traitement de l’évolution de
la valeur comptable au 31.12.N+1?
Δ 100 000 en écart de réévaluation et 20 000 en charges.
Δ 20 000 en charges.
Δ 80 000 en produits.
Δ 80 000 en écart de réévaluation.
5.Les subventions publiques avec ou sans conditions versées aux actifs biologiques
comptabilisés à leur coût, entrent dans le champ d’application d’IAS 41.
Δ Vrai Δ Faux
6.Une entité agricole cultive diverses céréales (blé, mais). Ala date de clôture des comptes,
les champs sont ensemencés mais non moissonnés. Les céréales en cours de maturation,
peuvent être qualifiées de:
Δ Actifs biologiques selon IAS 41 Δ Plantation agricole selon IAS 41
Δ En cours de production selon IAS 2
7. Le coût de revient d’une récolte s’élève à 1 000 000.
Au 31/12/N, la juste valeur de la récolte est 1 100 000 et les coûts de la vente sont
estimés à 120 000. Quel est l’impact de la récolte sur le résultat de l’exercice N?
Δ + 1 100 000 Δ + 100 000 Δ+980 000
Δ 0 Δ -20 000
Chapitre 7: Première adoption des normes internationales d’information financière/IFRS1
La norme IFRS1 s’applique à toute entité qui publie pour la première fois des états financiers
annuels comportant une déclaration explicite et sans réserve de conformité au référentiel
IFRS.
Les principes généraux sont:
• un premier adoptant doit présenter un état de la situation financière d’ouverture en IFRS à
la date de transition au référentiel IFRS;
• une entité doit expliquer l’incidence de la transition de son ancien référentiel au
référentiel IFRS sur sa situation financière, sa performance et ses flux de trésorerie;
• une application rétrospective à la date de l’état de situation financière d’ouverture, des
IFRS en vigueur à la date de reporting;
• l’entité doit effectuer un rapprochement entre
- ses capitaux propres IFRS et ses capitaux propres ancien référentiel au 01.01.N-1
- ses capitaux propres IFRS et ses capitaux propres ancien référentiel au 31.12.N-1
- son résultat IFRS et son résultat ancien référentiel .N-1
• l’entité doit expliquer les ajustements significatifs apportés à l’état des flux de trésorerie
N-1.
Section 1: Traitement comptable de l’application rétrospective des normes IFRS
L’établissement du premier état de situation financière d’ouverture IFRS doit être effectué
comme si les normes en vigueur à la fin de sa première période de reporting IFRS, avaient
toujours été appliquées, entrainant les conséquences suivantes:
Conséquences liées à l’application rétrospective Exemples

Comptabilisation de tous les actifs et passifs - Activation des frais de développement


dont les IFRS imposent la comptabilisation - Activation des contrats de location-

financement
- Comptabilisation des avantages du
personnel (retraites et autres)
- Comptabilisation des instruments
financiers dérivés

Non comptabilisation des actifs et passifs - Frais d’établissement


non autorisés par les IFRS - Provisions pour grosses réparations
- Provisions réglementées
- Bénéfice partiel sur contrat long terme

Reclassement des actifs, passifs ou composantes - Actions propres (5021) en diminution


Classés différemment par les IFRS des capitaux propres
- Subvention d’investissement (14)
en produits différés ou constatés
d’avance (méthode indirecte) ou en
diminution du compte subventionné
Conséquences liées à l’application rétrospective Exemples
Evaluation des actifs et passifs conformément - Utilisation de la juste valeur pour
aux normes IFRS les actifs biologiques, la production
agricole et certains instruments
financiers
- Retraitement du coût d’entrée de
certaines immobilisations, ainsi
que des amortissements et
dépréciations
NB: les ajustements résultant du changement de référentiel, doivent être imputés
directement sur les capitaux propres d’ouverture (résultats non distribués) à la date de
transition aux normes IFRS.
Le principe général d’application rétrospective des IFRS , comporte deux types d’exceptions:
• 22 cas d’exceptions facultatives appelées exceptions
• 8 cas d’exceptions obligatoires
Application 1 :Référentiel SYSCOA utilisé et on extrait de la balance les comptes suivants:
N° Intitulés des comptes Débit Crédit
1971 Provisions pour grosses réparations 4 000 000
2011 Frais de constitution 1 000 000
2022 Frais d’acquisition immobilisations 5 000 000
2228 Autres terrains nus 20 000 000
En normes IFRS, on constate :
Les frais de constitution sont supprimés et restent dans les comptes de charges
L’évaluation du coût du terrain doit tenir compte des droits d’enregistrements pour 3.000.000 FCFA et
honoraires de 2.000.000 FCFA; clef de répartition des 5 000 000 de frais d’acquisition
Provisions pour grosses réparations doivent être supprimées
Prise en compte de provisions pour départ à la retraite pour 28.000.000 FCFA non comptabilisées
TAF : Passer les écritures de retraitement nécessaires pour assurer le basculement en normes IFRS
H1 : Sans la prise en compte d’impôts différés (cas du Sénégal pour les comptes sociaux ou personnels )

1
1290 Report à nouveau débiteur 1.000.000
2011 Frais de constitution 1.000.000
Elimination compte crédité

2
2222 Terrain Nu 5.000.000
2022 Frais d’acquisition sur immobilisations 5.000.000
Ajustement des frais

3
1971 Provisions pour grosses réparations 4.000.000
1211 Report à nouveau créditeur 4.000.000
Elimination du passif fictif

4
1290 Report à nouveau débiteur 28.000.000
1961 Provisions pour départ à la retraire 28.000.000
Imputation de la provision
Données comptables après retraitements :
Numéro Libellés Débit Crédit
1290 Report à nouveau (29 000 000 – 1 000 000) 25 000 000
1961 Provisions pour indemnités de retraite 28 000 000
2228 Autres terrains Nus 25 000 000

H2 : Avec la prise en compte d’impôts différés


1
1290 Report à nouveau débiteur 700.000
1…. Impôt différé- actif 300.000
2011 Frais de constitution 1.000.000
Elimination du compte crédité
2
2222 Autre terrains nus 5.000.000
5 000.000
2022 Frais d’acquisition d’immobilisations
Ajustement des frais
3
1971 Provisions pour grosses réparations 4.000.000
1….. Impôt différé - passif 1.200.000
1211 Report à nouveau créditeur 2.800.000
Elimination du passif fictif
4
1290 Report à nouveau débiteur 19.600.000
1…… Impôt différé - actif 8.400.000
1961 Provisions pour départ à la retraire 28.000.000
Imputation de la provision
Application 2: Test de connaissances sous forme de QCM
1. Selon IFRS 1, tout premier adoptant doit préparer et présenter un état de situation
financière en IFRS à la date de transition aux IFRS.
Δ Vrai Δ Faux
2.Une entité présente dans ses comptes consolidés au 31.12.N selon le référentiel
comptable antérieur un goodwill négatif. Cette entité choisit de passer en IFRS le 01.01.N+1
Elle choisit de ne procéder à aucun retraitement des regroupements d’entreprises
(exception IFRS 1). Dans un état de situation financière d’ouverture au 01.01.N+1, quel sera
le montant du goodwill?
Δ Maintien du goodwill négatif
Δ Elimination du goodwill négatif en contrepartie des capitaux propres d’ouverture
Δ Elimination du goodwill négatif en contrepartie du résultat
3. Une entité a comptabilisé une provision dans son référentiel comptable antérieur qui n’est
pas compatible avec le référentiel IFRS. Quelle position doit retenir le premier adoptant ?
Δ La provision doit être supprimée avec un impact sur les capitaux propres
Δ La provision doit être reprise en résultat dans les premiers états financiers IFRS
Δ La provision sera reprise en résultat lorsqu’elle ne sera plus justifiée
4. Lorsqu’un premier adoptant utilise un coût présumé pour évaluer ses immobilisations à la
date de transition aux IFRS, doit-il effectuer ce choix:
Δ Immobilisation par immobilisation ? Δ Par catégorie d’immobilisation ?
Δ Pour l’ensemble des immobilisations ?
Chapitre 8: Norme IFRS 2 Paiement fondé sur des actions
Cette norme rend obligatoire la comptabilisation des attributions d’options sur action (stock
options) aux membres du personnel.
Section 1: Objectif et champ d’application
L’objectif d’IFRS 2 est de spécifier l’information financière à présenter par une entité qui
entreprend une transaction dont le paiement est fondé sur des actions. La norme couvre :
• les transactions qui sont réglées en instruments de capitaux propres;
• les transactions qui sont réglées en trésorerie, mais dont le montant est fondé sur le
prix(ou valeur) d’instruments de capitaux propres de l’entité (cas de prime à payer);
• Les transactions dont les caractéristiques de l’accord laissent soit à l’entité soit au
fournisseur de biens et services, le choix entre le règlement de la transaction en trésorerie
ou l’émission de capitaux propres;
• Les transactions dont le paiement est fondé sur des actions, peuvent être réglées par une
autre entité du groupe pour le compte recevant ou acquérant les biens et services.
Section 2: Comptabilisation
Débit :Biens comptabilisés en actif ou en charge au moment de l’obtention(1)
Débit: Services comptabilisés en actif ou en charge au fur et à mesure de l’obtention(1)
Crédit: Capitaux propres si transaction réglée en instruments de capitaux propres(2)
ou
Débit :Biens comptabilisés en actif ou en charge au moment de l’obtention(3)
Débit: Services comptabilisés en actif ou en charge au fur et à mesure de l’obtention(3)
Crédit: Passif si transaction réglée en trésorerie (3)
(1) Evaluation à la juste valeur et non réévaluée ultérieurement.
(2) Attribution immédiate enregistrée et évaluée à la juste valeur.
(3) Evaluation à la juste valeur et réévaluée à chaque date de clôture comme à la date de
règlement et toute variation constatée est en inscrite en résultat.
Application 1: Cas d’acquisition immédiate à la date d’attribution
01.01.N, une entité attribue à ses employés 5 000 options d’action de juste valeur
30 000 l’une qui sont immédiatement acquises et ne pourront pas être exercées avant
2ans.En N+2, on prévoit les possibilités suivantes:
Hypothèse 1: Option non exercée
Hypothèse 2: Option exercée au prix unitaire de 40 000, la valeur nominale de l’action est de
15 000. Règlement par virement bancaire.
01.01.N
Charges de personnel (5 000 x 30 000 ) 150 000 000
Capitaux propres 150 000 000
Attribution d’options d’action : écriture définitive
N+2/ H 1: aucune écriture à constater

N+2/H2
5211 Banque ( 5 000 x 40 000) 200 000 000
1013 Capital (5 000 x 15 000) 75 000 000
1051 Prime d’émission (5 000 x 25 000) 125 000 000
Augmentation du capital par apport en numéraire
Tous les modèles d’options sur action, prennent en compte au minimum les facteurs suivants:
- le prix de l’exercice de l’option;
- la durée de vie de l’option;
- le prix actuel des actions sous-jacentes;
- la volatilité attendue du prix de l’option;
- les dividendes attendus sur les actions;
- le taux d’intérêt sans risque pour la durée de vie de l’option.
Application 2: Etalement de la charge tout au long de la période d’acquisition des droits
attendus
01.01.N, une entité attribue à son dirigeant 8 000 options d’action de juste valeur
12 000 s’il reste dans l’entité pendant 3 ans, avec une probabilité de 10% de quitter.
A l’issue de ce délai, les options pourront être exercées pendant 4 ans.
Hypothèse 1: Le dirigeant est en service.
Hypothèse 2: Le dirigeant a quitté en octobre N+2.
Application 3:Transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont
réglées en trésorerie
01.01.N, une entité accorde à chacun de ses salariés actuels, une prime égale à 200 fois
l’augmentation du cours de l’action, à condition qu’ils soient présents dans l’entité dans
deux ans. A cette date, la juste valeur est estimée à 60 000 000.
31.12.N, la juste valeur s’élève à 66 000 000.
31.12.N+1, la juste valeur s’élève à 58 000 000.
01.01.N+2, le règlement de la prime par banque pour 58 000 000.
Application 4 : Test de connaissances /QCM/ EXERCICES
1.Selon la norme IFRS 2; une entité doit comptabiliser les services rendus au fur et à mesure
dans le cadre d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions, au fur et à mesure
qu’elle reçoit les services.
Δ Vrai Δ Faux
2,Selon IFRS 2, comment sont évaluées, les transactions menées avec des membres du
personnel et des tiers fournissant des services similaires ?
Δ A la juste valeur des services rendus
Δ A la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués
Δ Cela dépend de la méthode généralement utilisée par l’entité
3.Une entité attribue 1 000 options d’action à un de ses cadres. Les options sont
immédiatement acquises, mais ne pourront pas être exercées avant trois ans.
La juste valeur d’une option à la date d’attribution est de 24 000.
Quelle écriture comptable doit être enregistrée, selon IFRS 2 ?
Δ Débit: charge pour 24 000 000 Crédit: capitaux propres pour 24 000 000
Δ Débit: charge pour 8 000 000 Crédit: capitaux propres pour 8 000 000
4.Les options d’action acquises immédiatement sont comptabilisées, à quelle date ?
Δ Date de clôture de chaque exercice d’étalement
Δ Date d’attribution
5.Quel est le traitement comptable de la variation de la juste valeur des instruments de
capitaux propres attribués?
Δ Réévaluable
Δ Non réévaluable
6. Une entité attribue, au début de l’exercice N, 10 000 options d’action à un cadre à
condition qu’il reste dans l’entité pendant 3 ans .
Les options ne pourront être effectivement exercées que si le cours de l’action qui est de 20
000 passe à 30 000 au moins en fin d’exercice N+2.
Si ces conditions sont satisfaites, le cadre pourra exercer les options à sa convenance entre le
01.01.N+5 et le 31.12.N+9.
Le 01.01.N, la juste valeur de l’option est de 24 000 et la probabilité que le cadre reste plus 3
ans en poste est très proche de 100%.
Au 31.12.N, le cours de l’action est de 25 000
Au 31.12.N+1, le cours de l’action est de 27 000
H1: Au 31.12.N+2, le cours de l’action est de 29 000 et il est en service.
H2: Au 31.12.N +2, le cours de l’action est de 32 000 mais il a quitté en cours d’exercice.
Mission 1: Calculer le montant de la charge à comptabiliser en N et N+1 et écritures
correspondantes.
Mission 2: Ecriture correspondante à H1
Mission 3: Ecriture correspondante à H2
7. Le 01.01.N, une entité accorde à l’un de ses dirigeants, à condition qu’il reste en poste
pendant 5 ans au moins, le droit de recevoir, selon son choix, soit 10 000 actions qu’il devra
nécessairement conserver au moins 3ans, soit une somme égale à la valeur de
6 000 actions. La probabilité qu’il reste est quasiment de 100%.
A la date d’attribution, le cours boursier de l’action est de 32 000, mais la condition de
conservation des actions pour au moins 3 ans, conduit à évaluer la juste valeur du paiement
en instruments de capitaux propres à 25 200 par action.
Le cours boursier de l’action a évolué comme suit durant ses années:
31/12/N 33 500
31.12/N+1 34 000
31/12/N+2 33 800
31/12/N+3 35 000
31/12/N+4 36 000
Hypothèse 1: le dirigeant choisit de recevoir la somme d’argent.
Hypothèse 2: le dirigeant choisit de recevoir les actions.
Mission 1: Ecritures nécessaires du 31/12/N au 31/12/N+4.
Mission 2 : Ecriture relative à chaque hypothèse au 31/12/N+4.

8. Le 01.01.N, une entité attribue 1 000 options d’action à un dirigeant.


Les options sont immédiatement acquises, mais ne pourront être exercées avant
2 ans. La juste valeur d’une option à la date d’attribution est de 20 000.
Le 29/12/N+1, l’entité rachète sur le marché 1 000 actions au prix unitaire de
115 000, règlement par chèque bancaire.
Le 31/12/N+1, le dirigeant exerce l’option en acquérant les 1 000 actions au prix
unitaire de 100 000 par virement bancaire.
Mission : Passer toutes les écritures qui s’imposent dans la comptabilité de cette entité.
CHAPITRE 9 :
NORME IAS 2 LES STOCKS ET ENCOURS DE
PRODUCTION
Section 1 : Le cadre comptable
PCGO prévoit les comptes suivants :
31 Marchandises
32 Matières premières et fournitures liées 39 DÉPRÉCIATION DES STOCKS ET DES
33 Autres approvisionnement PRODUCTIONS EN COURS

34 Produits, travaux, actifs biologiques en cours 6031 VARIATION DE STOCKS DE


MARCHANDISES
35 Services en cours
36 Produits finis 6032 VARIATION DE STOCKS DE MATIÈRES
PREMIÈRES ET FOURNITURES LIÉES
37 Produits intermédiaires et résiduels
38 Stocks en cours de route, en consignation ou en 6033 VARIATION DE STOCKS D’AUTRES
APPROVISIONNEMENTS
dépôt
734 VARIATION DE STOCKS DE PRODUITS
736 Variation de stocks de produits finis
EN COURS
737 Variation de stocks de produits intermédiaires et
résiduels 735 VARIATION DE SERVICES EN COURS
Section 2 :
Définition et champ d’application de la norme IAS 2
Les stocks sont des actifs :
- détenus pour être vendus dans le cadre normal de l’activité ;
- en cours de production pour une telle vente ou ;
- sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans le
processus de production ou de prestations de services.
La norme IAS 2 s’applique à l’ensemble des stocks, excepté :
l les instruments financiers (IAS 32 et IFRS 9)
l les actifs biologiques relatifs à une activité agricole (IAS 41)
Les coûts engagés pour l’exécution d’un contrat conclu avec un client qui ne génèrent
pas de stock, sont comptabilisés conformément à la norme IFRS 15.
Comme tout actif, la date d’entrée des stocks est déterminée sur la base de transfert
des risques et avantages et sur la prise de contrôle des avantages économiques futurs
dont bénéfice l’activité.
Section 3 :
Evaluation à l’entrée
Le coût d’un stock inclut les éléments suivants
Coût d’un stock = coût d’achat + coût de transformation +autres coûts
supportés pour mettre les stocks dans l’état et l’endroit où ils se
trouvent.

3.1 Coût d’achat


Il est obtenu par la somme des éléments suivants :
- prix d’achat
- droit de douane et taxes non récupérables
- transport et manutention
- autres coûts directs imputables
- déduction des rabais, remises, ristournes et escomptes de
règlement.
3.2 Coût de transformation
Il s’agit :
- des coûts directs liés aux unités produites (main d’œuvre)
- des coûts indirects de production variables et fixes calculés d’après la
capacité normale de production (le coût de la sous activité ne peut être imputé
aux stocks.
Sont à exclure des coûts des stocks :
• montants anormaux des déchets de fabrication, de main d’œuvre, ou
d’autres coûts de production ;
• coûts de stockage, sauf s’il s’agit d’un stockage nécessaire entre deux
étapes de production ;
• coûts d’emprunts sauf disposition de la norme IAS 23 ;
• frais généraux administratifs ne contribuant pas à mettre les stocks dans
l’état et l’endroit où ils se trouvent ;
• différences de change liés à l’achat des stocks (Norme IAS 21)
• frais de commercialisation.
Section 4 :
La gestion des stocks en inventaire permanent

Au cours de l’exercice, les entrées en magasin sont constatées par une


écriture de stockage en utilisant les comptes du PCGO.
3…… Stock concerné
603…/ 73….. Variation de stock concerné
Bon d’entrée

Au cours de l’exercice, les sorties du magasin sont constatées par une écriture de déstockage.

603……/ 73….. Variation de stock concerné


3……… Stock concerné
Bon de sortie

A l’inventaire si stock final réel de l’inventaire physique est inférieur au stock final comptable ou
théorique, on constate un manquant ou des avaries ou un malus d’inventaire de la différence par une
écriture de bon de sortie.
603……/ 73….. Variation de stock concerné
3……… Stock concerné
Malus d’inventaire

Les sorties de stocks sont évaluées selon soit :


- la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS ou FIFO)
- la méthode du coût moyen pondéré (CMP).
A l’inventaire si stock final réel de l’inventaire physique
que est supérieur au stock final comptable ou théorique, on constate un excèdent ou un bonus
d’inventaire de la différence par une écriture de bon d’entrée.

3…… Stock concerné


603…/ 73….. Variation de stock concerné
Bonus d’inventaire
Section 5 :
La gestion des stocks en inventaire intermittent

Au cours de l’exercice, les entrées et les sorties du magasin ne sont pas


comptabilisées.
Seules les factures d’achats et de ventes sont comptabilisées en cours
d’exercice.
A l’inventaire, on procède aux régularisations nécessaires en annulant
le stock initial et on imputant le stock final réel.
603……/ 73…. Variation de stock concerné
3……… Stock concerné
Solde du stock de début d’exercice
3…. Stock concerné
603../ 73….. Variation de stock concerné
Constatation du stock final réel
Section 6 :
Les dépréciations constatées sur les stocks

La valeur d’inventaire correspond au montant le plus petit entre le coût et la valeur nette de
réalisation.

Valeur Nette de Réalisation (VNR) = prix de vente estimé dans le cadre normal de l’activité –
les coûts estimés pour l’achèvement du stock – les coûts estimés nécessaires à la réalisation
de la vente.

Si la valeur nette de réalisation est inférieure au coût du stock vendable d’une marchandise,
d’un produit, d’une matière première en cas de non continuité d’exploitation, on comptabilise
une dépréciation.

Dans le cas d’une continuité d’exploitation, l’évaluation concernant la matière première


change et le prix de remplacement majoré des frais supportés doit être inférieur au coût réel
d’achat pour qu’il y’ait une dépréciation et à comptabiliser s’il existe aussi une dépréciation
sur le produit auquel il sera incorporé (règle de l’accessoire qui suit le principal).
L’écriture d’inventaire constatant une dépréciation devient avec les comptes du PCGO :

6593 Charges pour dépréciation sur stocks


39……… Dépréciation stock concerné
Perte de valeur probable constatée

NB : pour solder ou annuler cette dépréciation ultérieurement, on passe l’écriture


suivante

39…… Dépréciation stocks


7593 Reprises de charges pour dépréciation stock
Solde de la perte valeur existante
Application 1 :
Extrait d’une facture d’un fournisseur les données ci-
après :
- Nombre d’articles facturés : 200 au prix unitaire de 5
000
- Remise : 5%
- Frais de port : 150 000
- Taxes de l’aéroport : 20 000
- TVA récupérable : 20%
- Escompte de règlement : 2%
Mission : Quel est le coût d’achat d’un article ?
Solution :
Prix d’achat brut 200 x 5 000 1 000 000
Remise 1 000 000 x 5% - 50 000
Net commercial vente 950 000
Port 150 000
Net commercial facture 1 100 000
Taxe non récupérable 20 000
Total HT 1 120 000
Escompte 1 120 000 x 2% -22 400
Coût d’achat 1 097 600
TVA 1 097 600 x 18% 197 568
Coût d’achat TTC 1 097 600 x 118% 1 295 168
Coût d’achat unitaire 1 097 600 / 200 5 488
Application 2 :

Une entité dispose des stocks suivants au 31/12/N des :

• Marchandises A ayant un coût de 12 000 000 F, les frais restants à engager


sont estimés à 200 000 F et le prix de vente probable est estimé à 12 100 000

• Marchandises B ayant un coût de 15 000 000 F, les frais restants à engager


sont estimés à 500 000 F et le prix de vente probable est estimé à 16 000 000

• Matières premières M qui entrent dans la production du produit X, le coût


d’achat est 4 500 000 F avec un prix du marché actuel de 3 000 000F compte non tenu
des frais de remplacement de 10%, tandis que le coût de production du stock de
produit fini est de 32 000 000 Fet sa valeur nette de réalisation est 31 000 000F
Application 3
Une entité fabrique un produit P dans les conditions suivantes :
La capacité normale est de 12 000 unités
La production réelle du mois de décembre N est de 9 000 unités ayant
nécessité :
• Matières consommées pour 7 650 000
• Main d’œuvre directe pour 4 500 000
• Frais variables de production pour 3 735 000
• Frais fixes de production pour 1 620 000
• Frais administratifs pour 900 000
• Frais de stockage des produits pour 135 000
Le stock final est 1 500 unités
Le stock de début d’exercice est de 3 000 000
La méthode PEPS est utilisée pour la valorisation de la sortie des stocks
Mission 1 : Calculer le coût de production réel global et unitaire du mois de
décembre N et en déduire la valeur du stock final
Mission 2 : Passer les écritures d’inventaire qui s’imposent en utilisant les comptes
du PCGO.

Solution :
Mission 1
Coefficient d’imputation rationnelle = 9 000 / 12 000 soit 0,75
Calcul du coût de production des 9 000 unités

LIBELLES CALCULS MONTANTS


Matières consommées 7 650 000
MOD 4 500 000
Frais variable de production 3 735 000
Frais fixes de production imputés 1 620 000 x 0,75 1 215 000
Coût de production global et unitaire <17 100 000 / 9000> =1 17 100 000
900
Valeur du stock final < 1 500 x 1 900> 2 850 000
Application 4
Une entité dispose en fin d’exercice des stocks suivants :
 Marchandises acquises pour 18 500 000
• Les frais restants à engager 1 500 000
• Le prix vente probable est estime à 19 000 000
• Un contrat de vente ferme a été conclu au prix 19 500 000
 Matières premières de 1500 unités dont le prix unitaire d’entrée est de 8 000 F
• Les charges directes d’achat s’élèvent à 10% du prix d’achat
• Le prix d’achat a fortement chuté et passe à 6 000 F ayant entrainé une perte notable sur la
vente des produits finis

Mission : Calculer les dépréciations sur les différents stocks et régulariser en utilisant les comptes du
PCGO
Application 5 : TEST DE CONNAISSANCES / QCM
Quels sont les éléments incorporés au coût d’entrée des stocks selon la norme IAS 2 ? Cochez la
bonne réponse.
Eléments OUI NON
1. Remise exceptionnelle pour achats d’articles soldés
2. Surplus de consommation d’huile d’une machine de production
3. Coût de stockage d’une marchandise
4. Salaires des commerciaux vendant les articles du stock
5. Taxe à la valeur ajoutée récupérable
6. Frais de transport sur achat
7. Heures de main d’œuvre directe de production
8. Escompte de règlement sur facture du fournisseur
9. Perte de change liée à la variation de la monnaie
10. Frais de stockage d’en-cours de production
11. Salaire de l’assistant des achats
12. Frais de publicité pour solder un article
13. Mise en bouteille de produits finis
14. Taxe spécifique pour acheminer des matières dangereuses
15. Location d’un espace de stockage de produits détenus chez des tiers
16. Dotations aux amortissements d’un matériel de production
17. L’entretien des bâtiments et équipement industriel
18. Frais de gestion et d’administration de l’usine
19. L’amortissement du véhicule de livraison des articles vendus
20. Cadeaux à la clientèle
CHAPITRE 10 : NORME IAS 16 IMMOBILISATIONS
CORPORELLES.

SECTION1: DEFINITIONS ET OBJECTIFS.


1.1.DEFINITION DES IMMOBILISATIONS

Les immobilisations sont des éléments destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entité elles ne
se détruisent pas par le premier usage : elles concourent à la production de biens et de services (location à
des tiers) pendant plusieurs exercices et à ce titre, figurent à l’actif du bilan sous forme d’investissement.

1.2.DEFINITION DES IMMOBILISATIONS SELON LA NORME IAS 16

Les articles 36 et 37 du droit comptable OHADA relatifs à la détermination du coût réel d’acquisition
sont en convergence avec la norme IAS 16.
La norme définit une immobilisation corporelle comme une ressource contrôlée, indépendamment du
critère juridique de propriété.
Une immobilisation corporelle est comptabilisée en tant qu’actif lorsque les deux conditions
indissociables suivantes sont réunies :
•les avantages économiques futurs associés à l’actif, iront à l’entité ;
•le coût de l’actif peut être évalué de façon fiable.
La norme IAS 16 s’applique à la comptabilisation des immobilisations corporelles, sauf lorsqu’une autre
norme impose ou autorise un traitement comptable différent par exemple IFRS 5 Actifs non courants
détenus en vue de la vente et IAS 41 Agriculture.
L’approche par les composants qui consiste à dissocier un actif en une somme d’éléments significatifs et
à traiter comptablement chacun d’eux de façon individuelle, est obligatoire.
SECTION2: EVALUATION

2.1.EVALUTION INITIALE OU EVALUTION DU COÛT D’ENTREE

Elle est faite selon la méthode du coût, les paiements à terme sont actualisés.
Ce coût est égal au prix brut d’achat net des réductions commerciales et d’escompte
de règlement majoré :
•des droits de douane, des taxes non récupérables ;
•des coûts directs liés à la livraison, à la manutention de l’actif ;
•des frais d’installation, de montage ;
•des coûts de démantèlement, de mise au rebut d’une immobilisation, de restauration
du site ;
•certains honoraires liés à l’acquisition ;
•les droits de mutation et frais d’actes liés à l’acquisition ;
•des coûts de personnel liés à l’acquisition d’un actif et directement imputable à cette
acquisition (heures de convoyage de l’immobilisation) ;
•le test de fonctionnement :
•le coût d’emprunt attribuable à l’acquisition, la construction, la production d’une
immobilisation corporelle est compris dans le coût de l’actif qualifiable selon la
norme IAS 23.
Sont à exclure du coût de l’immobilisation :
•les coûts d’ouverture d’une nouvelle installation, d’introduction d’un nouveau produit :
•les frais administratifs et généraux :
•les frais de démarrage et de préexploitation :
•les pertes opérationnelles initiales ;
•les coûts de relocalisation ou de restructuration de tout ou partie des activités.
L’écriture constant l’entrée de l’immobilisation dans le patrimoine, a comme contrepartie selon
le PCGO soit :
•481 Fournisseur d’investissement
•404 Fournisseur, acquisitions d’immobilisations courantes

EXERCICE D’APPLICATION1

Une ligne de mise en bouteille est immobilisée dans les comptes d’un producteur de boissons.
Un ensemble de coûts se greffe à une acquisition, sont-ils immobilisables selon IAS 16 ?
Dépenses engagées OUI NON
1.Livraison de la ligne par le fabricant

2.Huile pour le moteur principal de la ligne

3.Livraison de divers consommables pour la machine

4.Frais de déplacement pour visite d’une même ligne chez un


concurrent
5.Heures de négociation du prix de la ligne du directeur des achats

6.Frais de démarrage de la ligne

7.Convoyage par l’acquéreur d’une partie de la ligne non livrée par le


fabricant
8.Réalisation d’une dalle en bêton pour réception du moteur principal
de la ligne
9.Peinture des tapis roulants deb la ligne pour les harmoniser à ceux
déjà présents dans l’usine
10.Pertes opérationnelles liées à la mise en route de la ligne

11.Ristourne exceptionnelle sur le prix brut de la ligne intervenant


deux mois plus tard avant sa mise en service
12.Honoraires des prestataires pour certification de la machine
EXERCICE D’APPLICATION2

01/01/. N Acquisition d’un véhicule et financé comme suit :


1 000 000 au comptant
1 100 000 à payer dans un an
1 210 000 à payer dans deux ans
Le taux d’actualisation retenu est de 10 % l’an
Mission 1 : Pour quel montant apparaîtra le véhicule dans l’actif brut du bilan
en N selon IAS 16 ?
Mission 2 : Pour quel montant apparaîtra le véhicule dans l’actif brut du bilan
en N+2 selon IAS 16 ?
Mission 3 : Quelles sont les écritures liées à l’acquisition du véhicule en N,
N+1, N+2 selon IAS 16 (utiliser les comptes du PCGO)
EXERCICE D’APPLICATION3

• 02/01/2018. Facture n° 75 reçue du fournisseur Français relatif à l’acquisition d’un matériel industriel. Prix CAF 15

000 000 FCFA.

Les conditions du marché prévoient un escompte 2% en cas de règlement sous quinzaine.


• 02/01/2018. Facture n°12 du transitaire : droit de douanes pour 4 000 000 F ; Honoraires pour 1500.000F. TVA 18%

calculée sur le montant total.


• 02/01/2018. Facture n°26 du transporteur 200 000HTVA 18%.

• 03/01/2018. Facture n°42 du technicien : Installations, Pose, montage pour 500.000HT. Aussi les frais de formation

engagée pour l’utilisation du Matériel industriel est fixée à 300 000HT. TVA 18%.
• 05/01/2018. Mise en utilisation de l’appareil.

• 12/01/2018. Chèque bancaire n°42 émis en règlement de la facture n° 75.

Mission :

• Enregistrer les opérations du 02/01/2018 au 12/01/2018


EXERCICE D’APPLICATION4

Une entité qui loue des voitures a réalisé les opérations suivantes :
5/5/N Acquisition d’un véhicule destiné à la location :
• Prix HT : 10 000 000 F (facture N° 12)
• Commission sur achat HT : 5% (facture n°08)
• Carte grise : 200 000 F (quittance n° 123)
• Souscription à une police d’assurance annuelle : 300 000 F (facture n °62)
• TVA 18% récupérable
1/7/ N Acquisition du matériel de bureau pour 980 000F ; frais de transport 20.000
F ; TVA 18% récupérable, le tout facturé par le fournisseur (facture n° 37)
1/10/N Réception à titre gratuit un ordinateur d’une valeur actuelle de 120 000 F :
• H1 : montant significatif
• H2 : montant non significatif
Mission : passer les écritures d’acquisition dans la comptabilité de cette entité
2.2.EVALUATION ULTERIEURE
La norme prévoit deux méthodes d’évaluation : le modèle du coût et le modèle de la réévaluation dont les variations des
justes valeurs ne transitent pas par le biais du compte résultat mais aux autres éléments du résultat global (106 Ecart de
réévaluation).
2.2.1.MODELE DU COÛT
La valeur comptable d’un actif évalué au coût est la suivante :

Valeur comptable = Coût – Amortissements cumulés – Pertes de valeurs.


2.2.2.MODELE DE REEVALUATION

La valeur comptable d’un actif réévalué se définit comme suit :


Valeur comptable = Juste valeur à la date réévaluation – Amortissements ultérieurs – Pertes de valeurs ultérieures.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour vendre un actif ou payé pour transférer un passif (prix de sortie), lors d’une
transaction normale entre les intervenants d’un marché à la date de l’évaluation (IFRS 13).
La réévaluation est une méthode comptable soumise au principe de la permanence des méthodes (à appliquer
régulièrement).
L’écart de réévaluation d’un actif est inscrit en autres éléments du résultat global, sauf s’il compense une perte antérieure
constatées en charges.
Quand l’écart de réévaluation est négatif, il s’impute en priorité sur l’écart de réévaluation positif précédemment constaté
et en charges, à concurrence du surplus.
Les écarts de réévaluation peuvent être transférés en réserves distribuables au rythme de l’amortissement du bien ou lors
de la cession de l’immobilisation réévaluée
2.3.LAMORTISSEMENT D’UN ACTIF CORPOREL

Le montant amortissable (valeur d’origine diminuée de la valeur résiduelle si le montant significatif) est réparti de manière systématique sur la

durée d’utilité de l’actif.

La méthode d’amortissement utilisée doit refléter le rythme des avantages attendus.

Il existe différents modes d’évaluation de l’amortissement annuel :

•amortissement linéaire ;

•amortissement dégressif obtenu à partir de taux décroissants ;

•amortissement en fonction du nombre d’unités d’œuvres.

La valeur résiduelle, la durée d’utilité et le mode d’amortissement doivent être réexaminés au minimum chaque année et si une révision

intervient, elle doit être comptabilisée en tant que changement d’estimation comptable conformément aux dispositions de la norme IAS 8.
EXERCICE D’APPLICATION 5 :

01/01/N ; acquisition d’un matériel industriel pour 100 000 000.


Elle est amortie en système linéaire sur une durée de 20 ans.
Elle est évaluée selon le modèle de la réévaluation.
31/12/N, sa juste valeur est de 95 500 000.
31/12/N+1, sa juste valeur est de 108 000 000.
31/12/N+2, sa juste valeur est de 93 500 000.
31/12/N+3, sa juste valeur est de 72 000 000.
Mission : Passer toutes les écritures nécessaires du 01.01.N au 31.12. N+3 (utiliser les
comptes du PCGO)
CHAPITRE11: NORME IAS 19 AVANTAGES DU PERSONNEL

La norme traite de quatre catégories d’avantages du personnel :


les avantages à court terme ;
les avantages postérieurs à l’emploi ;
les autres avantages à long terme ;
les indemnités de cession d’emploi.
Section 1 : Les avantages à court terme
Le montant non actualisé des avantages à court terme tels que les salaires et cotisations
sociales, les congés payés qu’une entité s’attend à payer en contrepartie d’un service rendu
par un employé sur une période donnée doit être comptabilisé sur cette période comme suit
en utilisant le PCGO :
6611 Rémunérations directes versées du personnel national (SBS)
6621 Rémunérations directes versées du personnel non national (SBS)
6631 Indemnités forfaitaires versées au personnel (primes non imposables)
4221 Personnel, rémunérations dues
Selon le livre de paie
6613 Congés payés
4281 Dettes provisionnées pour congés à payer
Droits aux congés

Section 2 : Avantages postérieurs à l’emploi

En règle générale, ces avantages concernent les prestations de retraite et d’autres prestations
comme l’assurance-vie et l’assistance médicale postérieure à l’emploi
On distingue deux types de régime très différents quant au risque financier encouru par
l’entité
2.1. Le régime à cotisations définies

Une entité paie des cotisations fixes à une autre entité distincte comme la caisse de retraite,
mais n’a aucune obligation juridique ou implicite d’effectuer des paiements supplémentaires si
le fonds de retraite ne dispose pas d’actifs suffisants pour assurer les paiements de leurs
avantages aux ex- salariés bénéficiaires au titre des exercices en cours ou antérieurs.
Le risque actuariel (que les prestations soient moindres que prévues) et le risque de
placement (que les actifs investis soient insuffisants pour couvrir les avantages attendus)
incombent aux employés.
Quand un employé a rendu service à une entité sur une période donnée, l’entité bénéficiaire
du service doit enregistrer sur la même période les cotisations définies en échange de ces
services.
L’écriture selon les comptes du PCGO devient

6641 Charges sociales (cotisations patronales)


4313 Caisse de retraite (cotisations patronales)
Selon état des charges patronales
Si les cotisations à ce type de plan, n’interviennent pas dans les 12 mois qui suivent la fin de la période
où l’employé a généré ce droit par un service rendu, elles doivent être actualisées au taux de
rendement du marché des obligations.
2.2. Le régime à prestations définies
L’obligation de l’entité est de fournir des avantages convenus aux employés actuellement en poste ou
ex-salariés bénéficiaires.
Le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entité.
La comptabilisation de ce type de régime est complexe en raison de la difficulté d’évaluation du passif
afférent.
La norme IAS 19 encourage les entités à faire appel à un actuaire pour évaluer les obligations sans
toutefois le leur imposer.
2.2.1. Evaluation des engagements de retraite
L’engagement de retraite est le montant des droits accumulés par le salarié en matière d’indemnités de
départ, qui est à actualiser et à pondérer de la profitabilité de devoir verser ces droits.
Cette évaluation se fait selon la méthode des unités de crédits projetées, selon laquelle chaque période
d’activité engendre au droit complémentaire aux avantages prévus par le régime.
a) Collecte d’information
L’évaluation est réalisée salarié par salarié et pour chacun, il est nécessaire de
disposer une information sure :
- l’identité du salarié ;
- la catégorie professionnelle pour déterminer la croissance des salaires ;
- la date de naissance, la date d’embauche, l’âge, l’ancienneté à la clôture de
l’exercice ;
- l’âge légal de départ à la retraite dans le pays ou dans le secteur d’activité
concerné
- le statut du contrat (CDD ou CDI) ;
- le taux des charges fiscales et sociales patronales applicables aux indemnités de
départ à la retraite.
b) Evaluation du salaire en fin de carrière(S)
Pour le déterminer, l’entité doit tenir compte des augmentations de salaires futures
estimées qui sont fonction de l’inflation, de l’ancienneté, de la promotion et divers
autres facteurs.
S = salaire moyen actuel (1 + t)n
t = taux de progression des salaires
t = ( Salaire en fin de carrière / salaire moyen actuel) 1/n
n = nombre d’années d’activité avant l’âge de départ à la retraite.
c) Engagement de retraite
N : nombre de droits à indemnités au moment du départ à la retraite, avec deux formules de calcul :
- méthode rétrospective : selon cette méthode, le nombre de droits est exprimé en nombre de mois ou

en pourcentage calculés d’après l’ancienneté actuelle (Aa), N = t% x Aa ;


- méthode prospective : en considérant l’intégralité des droits qui seront acquis par le salarié, puis la
répartir de façon linéaire sur l’ensemble de sa carrière. Dans ce cas, le nombre de droits est exprimé en
nombre de mois ou en pourcentage calculés d’après l’ancienneté future x Ancienneté actuelle
/Ancienneté future (Aa / At), N = t% x Aa / At

Pp = Probabilité de présence :

• Pp = (1- taux de départ annuel) nombre d’années d’activité avant l’âge de la retraite

Le taux de départ est le rapport entre le nombre de départs de l’année et le nombre de salariés. Lorsque
les effectifs ne varient pas, le taux de départ est équivalent au taux de rotation (turnover), ce qui ne sera
pas le cas si l’entité connait des augmentations ou des réductions de son effectif.
La probabilité de présence peut être donnée par la moyenne des 5 dernières années des personnes ayant
quitté l’entité sans bénéficier de prestations.
• Pp = 1/5 (NDTDA-4 / NTTDA-4+ NDTDA-3 / NTTDA-3+ NDTDA-2 / NTTDA-2+ NDTDA-1 / NTTDA-1+ NDTDA /

NTTDA+).

NDTDA : nombre de travailleurs partis de l’entité sans bénéficier des prestations des
engagements en matière de retraite à la date d’aujourd’hui (DA).
NTTDA = nombre de travailleurs totaux à la date d’aujourd’hui (D).

PS = Probabilité de survie.

PS = nombre de vivants à l’âge de la retraite / nombre de vivants à l’âge actuel.

Probabilité de Paiement ou PP = Pp X PS

(1 + i)-n : (1 + taux d’actualisation)- nombre d’années d’activité avant l’âge de retraite


(1 + T) : (1 + Taux de charges fiscales et sociales) si de telles charges sont prévues et
supportées par l’entité.
Montant des droits acquis = S x N
Engagement de retraite = Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice.
Engagement à la clôture de chaque exercice
NB : Les hypothèses actuarielles prises en compte sont de deux ordres et doivent faire l’objet d’une
évaluation régulière pour obtenir des montants fiables à la clôture de l’exercice :
Hypothèses démographiques  La mortalité
 La rotation du personnel
 L’incapacité et retraite anticipée
Hypothèses financières  Le taux d’augmentation des salaires
 Le taux d’actualisation

Application 1 :
La convention collective dont dépend l’entité SAXRE prévoit le versement au moment du départ à la
retraite d’une indemnité de 1.5% du dernier salaire par année d’ancienneté pour les salariés présents
dans la structure à cette date.
Les éléments d’information concernant l’employé ANDRE sont les suivants :
Ancienneté au 31/12/N 10 ans
Date de départ à la retraite 31/12/N+15
Salaire annuel N 22 000 000
Probabilité de départ avant l’âge de retraite (turnover et mortalité pris en compte) 35 %
Hypothèses financières sont les suivantes
Taux moyen annuel d’augmentation des salaires 1%
Taux d’actualisation 2%
Mission :
Déterminer l’engagement de retraite d’ANDRE au 31/12/N.
SOLUTION
Valeur actuelle de l’obligation
S = 22 000 000 (1.01)15 soit 25 541 317
N = 1,5% x 10 soit 15% (1ère méthode)
N = 1,5% x 25 x10 /25 soit 15% (2ème méthode)
Aa = 10
At = 25
Pp x PS = 1- 0,35 soit 0,65
(1 + i)-n = (1,02) -15 soit 0 ,74301473
Engagement = 22 000 000 (1.01)15 x 1,5% x 10 x 0.65 x (1.02) -15
Engagement = 25 541 317 x 15% x 0,65 x 0,74301473
Engagement = 1 850 314

Application 2
- Age à la date d’embauche du salarié Lamine : 28 ans
- Départ à la retraite : 60 ans
- Date de recrutement : 01/01/N
- Salaire moyen actuel calculé sur les 12 derniers mois au 31/12/N : 1800 000
- Taux de progression des salaires : 4%
- Taux d’intérêt de l’emprunt obligataire émis par l’Etat (taux d’actualisation) : 6%
- Probabilité de présence : 97%
- Probabilité de survie : 80%
- Taux de charges fiscales et sociales :15%
- Taux pour l’indemnité de départ à la retraite appliqué sur le salaire moyen des 12 derniers
de service : 40%

Mission 1 : Déterminer le montant de l’engagement de l’exercice N.


Mission 2 Déterminer le montant de l’engagement de l’exercice N+ 1.

Solution
Mission 1
-Salaire projeté (S) = 1 800 000 (1,04)31 soit 6 071 640
-Ancienneté actuelle / Ancienneté totale (Aa / At) = 1/ 32
-Nombre de droits à indemnités à la retraite(N)= 40% x 1/32 soit 0,0125
-Probabilité de paiement = (0,97 x 0,80) soit 0,776
-Facteur d’actualisation = (1,06) -31 soit 0,1 642 548 405
-Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N
= [1 800 000 (1,04)31 x (40% x 1/32)] x 0,776 x (1,06) -31 x (1,15)
= 6 071 640 x 0,0125 x 0,776 x 0,1 642 548 405 x 1,15
= 11 125
Mission 2
-Salaire projeté (S) = 1 800 000 (1,04)30 soit 5 838 116
-Ancienneté actuelle / Ancienneté totale (Aa / At) = 2/ 32
-Nombre de droits à indemnités à la retraite(N)= 40% x 2/32 soit 0,025
-Probabilité de paiement = (0,97 x 0,80) soit 0,776
-Facteur d’actualisation = (1,06) -30 soit 0,1 741 101 309
-Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N
= [(1 800 000 x 1,04) (1,04)30 x (40% x 2/32)] x 0,776 x (1,06) -30 x (1,15)
= 6 071 640 x 0,025 x 0,776 x 0,1 741 101 309 x 1,15
= 23 585
Variation de l’obligation = 23 585 – 11 125 soit 12 460 à décomposer
• Le coût financier ou coût d’une année de dés actualisation
= 11 125 x 6% soit 668
• Le coût des services rendus au cours de l’exercice
= [(1 800 000 x1,04) (1,04)30 x (40% x 1/32)] x 0,776 x (1,06) -30 x (1,15)
= 6 071 640 x 0,0125 x 0,776 x 0, 1 741 101 309 x 1,15
= 11 792
Contrôle : coût des services rendus + coût financier= variation
11 792 + 668 = 12 460
2.2.2. Mode de gestion des indemnités de départ à la retraite
Il existe deux modes de gestion des engagements de retraite :
La gestion interne : l’entité gère elle-même des fonds qui lui permettent de payer ses engagements futurs ;
La gestion externe : l’entité verse des fonds à un tiers (compagnie d’assurance ou fonds de pension) qui les
gère et qui paiera les engagements futurs.
D’une manière générale, la gestion des indemnités de départ à la retraite, fait recourir à l’entité deux types
de risques :
Le risque actuariel : risque que les prestations coûtent plus chères que prévues ;
Le risque de placement : risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire aux prestations
prévues.

2.2.3. Comptabilisation des engagements de retraite


a) Règles générales
Le montant comptabilisé au passif à la clôture de l’exercice s’établit comme suit :
Passif (actif net) au titre des prestations = Valeur actuelle de l’obligation – Juste valeur des actifs de
régime (s’ils existent et qui sont utilisés directement pour éteindre les obligations) -Effet de
plafonnement de l’actif.
La charge enregistrée au compte résultat, a pour contrepartie un compte de passif.
L’écriture avec les comptes du PCGO, dévient :

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges


1961 Provisions pour pensions et obligations similaires
Constatation de l’engagement de retraite
Application 2 : Ecriture correspondante pour l’exercice N
Ecritures provenant de l’application 2 avec les comptes du PCGO

31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques 11 125
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires 11 125
Constatation de l’engagement de retraite

L’accroissement d’un engagement de retraite d’une année à une autre peut s’expliquer par :
• le coût des services ;
• Et les intérêts nets sur le passif (actif net) au titre des prestations définies.
Ecritures provenant de l’application 2 avec les comptes du PCGO

31/12/N+1
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques 11 792
6971 Dotations aux provisions financières pour risques 668
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires 12 460
Constatation de l’engagement de retraite
Les intérêts nets sur le passif (actif net) au titre des prestations définies correspondent à la
variation pour la période attribuable au facteur temps et sont composés :
du produit d’intérêt généré par les actifs du régime de retraite (JV des actifs du régime x taux
d’actualisation défini) qui peut être différent du rendement de l’actif ;
du coût financier relatif à l’obligation au titre des prestations définies (charge de dés
actualisation) ; et
des intérêts relatifs à l’effet du plafonnement de l’actif
(montant de l’effet du plafonnement de l’actif x taux d’actualisation défini).

• La valeur des actifs du régime de retraite à la clôture de l’exercice est déterminée à l’aide
de la formule suivante :

Valeur des actifs du régime de retraite en début de l’exercice


+ Rendement sur les actifs du régime
+ Contribution aux actifs au cours de l’exercice
-Prestations payées aux retraités durant l’exercice
= Valeur des actifs du régime de retraite à la clôture de l’exercice
• Détermination de la juste valeur des actifs du régime de retraite
Une entité devant faire face à une obligation relative à un régime de prestations définies, peut
décider de le financer intégralement ou partiellement en souscrivant un contrat d’assurance
qualité ou en versant des cotisations à une autre entité ou à un fonds juridiquement distinct
de l’entité, sur lesquelles sont prélevées les prestations servies au personnel.
Il convient de distinguer les actifs de régime (actifs éligibles) des autres actifs (actifs non
éligibles).
Les actifs du régime qui ne sont pas disponibles pour les créanciers de l’entité et
comprennent :
les actifs détenus par un fonds d’avantages à long terme en faveur du personnel ; et
les contrats d’assurance éligibles.
Ces actifs sont évalués en juste valeur selon les dispositions le la norme IFRS 13 comme suit :
Nature de l’actif associé
Actifs du régime Autres actifs
(actifs éligibles) (actifs non éligibles)
Traitement comptable La juste valeur des actifs du Ils sont comptabilisés à leur juste
régime est déduite de valeur en tant qu’actifs distincts
l’obligation
Le rendement des actifs du régime : désigne les intérêts, les dividendes et autres produits tirés desdits
actifs, ainsi que les profits ou pertes réalisés ou latents relatifs à ces actifs, après déduction du coût
d’administration du régime et des impôts à payer par ledit régime (autres que ceux inclus dans les
hypothèses actuarielles utilisées pour évaluer l’obligation au titre des prestations définies.
Depuis le 1er janvier 2013, le rendement des actifs du régime est calculé de la même manière que la charge
financière sur la dette comme suit : Juste valeur des actifs du régime x taux d’actualisation défini.
• Effet du plafonnement de l’actif
Le déficit ou l’excèdent est la différence entre :
- la valeur actualisée de l’obligation ;
- la juste valeur des actifs du régime.
Lorsque la juste valeur des actifs du régime > valeur actualisée de l’obligation, on a un excèdent et l’entité
doit évaluer l’actif net au titre des prestations définies, au plus faible des deux montants suivants :
- l’excèdent du régime ;
- le plafond de l’actif déterminé par application du taux d’actualisation retenu pour l’actualisation de
l’obligation et le rendement des actifs du régime.
Le plafond de l’actif est la valeur actualisée des avantages économiques disponibles sous forme de
remboursement par le régime ou de diminution des cotisations futures dues au régime. Le montant de la
dette ou de l’actif au titre des prestations définies se détermine donc comme suit :
Passif(actif) net au titre Valeur actualisée de Juste valeur des Effet du plafonnement de
des prestations définies = l’obligation - actifs du régime - l’actif

{ Déficit ou Excèdent }
La variation de la dette ou de l’actif entre l’ouverture et la clôture se détermine par ailleurs comme suit

Passif(actif) net au Coût des Intérêts Réévaluation Passif(actif) net au


titre des = services + nets sur le passif + du passif (actif = titre des prestations
prestations (actif net) net) définies à la clôture
définies à
l’ouverture

{ En résultat net } {En autres éléments du RG}


Application 3
Voici les données dont dispose le service comptable d’une entité a l’origine de deux régimes à prestations
définies
31/12/N Régime A Régime B
Valeur actuelle de l’obligation 1 000 (1 000)
Juste valeur des actifs du régime (750) 1 300
Plafonnement de l’actif ------------- 1 100
Passif net : déficit 250 ------------
Actif net : excèdent ----------- 100
Mission
Ecriture relative à chaque plan de régime en utilisant les comptes du PCGO
31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques 250
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires 250
Engagement pour le régime A
1962 Actif régime de retraite 100
7588 Autres produits divers 100
Engagement pour le régime B
Application 4
On vous communique les données suivantes :
- la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies :
6 600 000
-la juste valeur des actifs du régime : 6 000 000
-le taux d’actualisation : 5%
Solution
La situation est celle d’un déficit
La charge d’intérêt nette sur le passif= (6 600 000 – 6 000 000) x 5%
La charge d’intérêt nette sur le passif (débit du compte 6911
Dotations aux provisions pour risques et charges par le crédit du
compte 1961) = 30 000 (diminution du résultat net de l’exercice)
Application 5
On vous communique les données suivantes :
- la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations
définies : 6 200 000
-la juste valeur des actifs du régime : 6 700 000
-le plafonnement de l’actif : 6 500 000
-le taux d’actualisation : 5%
Solution
La situation est celle d’un excèdent
Le produit d’intérêt net sur le passif= (6 500 000 – 6 200 000) x
5%
Le produit d’intérêt net sur le passif (crédit du compte 7791
Reprise de provisions pour risques et charges par le débit du
compte 1961) = 15 000 (augmentation du résultat net de
l’exercice)
b) Comptabilisation des régimes couverts par des actifs
• Lorsqu’un contrat d’assurance est souscrit au nom d’un placement ou d’un groupe de
participants au régime et que l’entité n’a pas l’obligation juridique ou implicite de combler
les pertes sur le contrat, elle n’a pas l’obligation de payer les prestations aux membres du
personnel, le paiement de celles-ci relevant de la seule responsabilité de l’assureur.
En conséquence, l’entité n’a plus ni actif, ni passif.
Il convient d’enregistrer les cotisations au débit du compte en PCGO 6686 Assurances
retraite et fonds de pension par le crédit du compte 4332 Assurance retraite.
• Lorsque l’entité finance ses obligations d’indemnités de fin de carrière par la souscription
d’un contrat d’assurance ou d’un fonds de pension selon lequel elle conserve une
obligation juridique ou implicite et l’assureur est une parie liée.
L’une des deux méthodes de comptabilisation peut être retenue :
- L’entité peut comptabiliser les cotisations et les primes versées au fonds de retraite au débit
du compte en PCGO 6686 Assurances retraite et fonds de pension.
En contrepartie, la provision pour retraite (compte 1961 Provisions pour pensions et
obligations similaires) est reprise pour ne faire apparaitre au bilan que le montant de
l’engagement non couvert.
Lors des versements des retraites aux salariés, il est également possible de débiter en
PCGO le compte 6618 ou 6628 Autres rémunérations directes par le crédit d’un compte
de dette envers les salariés ou d’un compte de trésorerie et en contrepartie, une
reprise de la provision pour retraite existante.
- Le paiement des primes est assimilé à un actif, dans ce cas, il convient d’enregistrer
son droit à rembourser en tant qu’actif distinct : les versements au débit du compte
1962 Actif régime de retraite par le crédit du compte de trésorerie.
A la clôture de l’exercice, il faut procéder à une dotation aux provisions 6911 et 6971
par le crédit du compte 1961 Provisions pour pensions et obligations similaires pour le
montant global de l’engagement.
Lors du paiement des prestations aux bénéficiaires directement par le fonds ou
l’assurance, le compte 1961 est débité par le crédit du compte 1962 du montant des
versements effectués.
Si l’entité fait le versement, on débite le compte 1961 par le crédit du compte de
trésorerie et par la suite, on débite le compte de trésorerie par le crédit du compte
1962 du montant remboursé.
C) Règle de comptabilisation des écarts actuariels
Au-delà des variations de l’engagement de retraite liées au coût des
services et au coût financier, l’engagement de retraite peut
augmenter ou diminuer du fait de la modification des hypothèses
retenues au moment de l’évaluation (nombre de départ, mortalité,
actifs dédiés à la couverture, différences entre données réelles et
celles estimées………).
• Calcul de l’écart actuariel
Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N+1
-Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N
-Coût des services rendus durant l’exercice
-Coût financier
= Ecart actuariel de l’exercice ou réévaluation de la valeur de l’obligation
• Comptabilisation des écarts actuariels
Les écarts constituent des changements d’estimation comptable, enregistrer en
autres éléments du résultat global sans recyclage au résultat net et avec comme
contrepartie le compte en PCGO 196 (selon qu’il s’agit d’une perte actuarielle ou un
gain actuariel).
• Cas particulier des régimes excédentaires ou surfacturés
L’entité doit comptabiliser à l’actif du bilan l’excédent éventuel du régime dont le
montant est limité et correspond au plus faible entre :
- l’excèdent du régime qui est égal à la différence entre la valeur actualisée de
l’obligation et la valeur actuelle des actifs du régime ;
- le plafond de l’actif déterminé par application du taux d’actualisation retenu pour
l’actualisation de l’obligation et le rendement des actifs du régime.
Le plafond de l’actif est la valeur actualisée des avantages économiques disponibles
sous forme de remboursement par le régime ou de diminution des cotisations
futures dues au régime.
L’excédent éventuel de cotisations versées par rapport à la charge annuelle
déterminée selon la méthode actuarielle retenue devait être inscrit en charges
constatées d’avance.
Application 6
Un régime à prestations définies est sur financé sans que l’entité puisse se prévaloir de la
totalité de l’excédent des actifs du régime sur la valeur actualisée de l’obligation en raison de la
règle du plafond de l’actif. Le taux d’actualisation de la dette est supposé égal à 5%. Les
éléments de l’information relatifs à ce régime sont les suivants :
Valeur Juste valeur Effet du Montant
actualisée de des actifs plafonnement Net
l’obligation du régime de l’actif
Solde d’ouverture (1 000) 1 500 (300) 200
Coût du service (60) ------ -------- (60)
Coût financier (50) 75 (15) 10
Total avant réévaluation (1 110) 1 575 (315) 150
Ecart actuariel (60) 25 15 (20)
Solde à la clôture (1 170) 1 600 300 130

Produit d’intérêt net de 10 est comptabilisé en résultat net


Cette charge nette de (20) est comptabilisée en autres éléments du résultat global sans
recyclage ultérieur au résultat net.
Section 3 : Autre avantages à long terme
Les autres avantages à long terme sont les avantages dont le règlement
intégral est attendu au-delà de douze mois suivant la clôture de l’exercice au
cours duquel les salariés ont rendu les services correspondants tels que :
- les absences rémunérées de longue durée (congés sabbatiques) ;
- les jubilés ou autres avantages liés à l’ancienneté (médaille du travail……)
- les indemnités d’incapacité de longue durée.
Les autres avantages à long terme sont évalués et comptabilisés selon les
mêmes principes que les engagements de retraite, à l’exception des
réévaluations du passif net (de l’actif net) dont font partie les écarts
actuariels qui doivent être immédiatement et intégralement comptabilisés
au compte résultat.
Montant comptabilisé au passif = Valeur actuelle de l’obligation à la
clôture – Juste valeur à la clôture des actifs du régime associés à
l’obligation.
Section 4 : Indemnités de cessation d’emploi
Les indemnités de cessation d’emploi désignent les avantages du personnel fournis en
contrepartie de la cessation d’emploi d’un membre du personnel, du fait de :
- la décision de l’entité de mettre fin à l’emploi d’un membre du personnel avant l’âge
normal de départ à la retraite ; ou
- la décision d’un membre du personnel d’accepter une offre d’indemnités en échange de la
cession de son emploi (plan de départ volontaire).
La comptabilisation se fait comme suit avec les comptes du PCGO :
Débit : 6614 ou 6624 indemnités de préavis de licenciement et de recherche d’embauche
Crédit : 4221 Personnel, rémunération due

Application 7 : TEST DE CONNAISSANCE/ QCM


1. Les logements de fonction sont des avantages à long terme selon IAS 19.
□ vrai □ faux
2. Les avantages du personnel peuvent résulter d’obligations juridiques ou d’obligations
implicites.
□ vrai □ faux
3. Quand un employé a de fortes chances d’utiliser des absences rémunérées acquises
en N, durant N+1, l’entité doit les comptabiliser au 31/12/N dans ses états financiers
comme
□ un avantage à court terme
□ d’autres avantages à long terme
□ un avantage postérieur à l’emploi
4. Les avantages sur capitaux propres dans le champ d’application de la norme IAS 19

□ vrai □ faux
5. Les avantages postérieurs à l’emploi concernent uniquement les régimes de retraite
ou de pensions
□ vrai □ faux
6 . Quelle(s) est (sont) fausse (s) ?
□ Les régimes à prestations définies supposent une obligation juridique ou implicite pour
l’entité
□ Les régimes à prestations définies ne font pas supporter le risque de placement à l’entité

□ Les régimes à prestations définies font incomber à l’entité qui les souscrit le risque
actuariel
□ Les régimes à prestations définies font incomber à l’entité qui les souscrit le risque de
placement
7. Le turnover est une hypothèse actuarielle
□ vrai □ faux
8. Le coût des services au titre d’un régime à prestations définies, comprend
□ au coût des services rendus durant la période
□ au coût des services passés
□ au profit ou la perte résultant d’une liquidation de régime
□ aux deux premiers éléments ci-dessus
□ aux trois éléments ci-dessus
9. Les écarts actuariels relatifs à un régime à prestations définies peuvent être
comptabilisés
□ intégralement en résultat net
□ étalés selon la méthode du corridor
□ intégralement en autres éléments du résultat global
10. Quelle(s) affirmation (s) parmi les suivantes est (sont) vraie (s) concernant le coût des
services relatif aux avantages postérieurs à l’emploi ?
□ il peut être négatif
□ sa constatation en charge est étalée, quelle que soit la date d’acquisition des droits
□ sa comptabilisation relève de la technique du corridor
Application 8 : TEST DE CONNAISSANCE/ QCM
Une somme globale est attribuable à titre d’avantage au personnel à raison de 2% du dernier
salaire pour chaque année se service sur les cinq dernières années. Le salaire d’un employé pour
l’exercice N est de 100 000. Le salaire est supposé augmenter de 10% par an.
Le taux d’actualisation retenu est de 5% par an.
La date de départ à la retraite est fixée au 31/12/N+4.

1. Quel devrait être le salaire annuel d’un employé au titre de N+4 si les hypothèses
actuarielles se vérifient ?
□ 100 000 □ 120 452 □ 146 410 □ 150 000
2. Quel sera pour cinq ans de service, la rétribution d’un employé qui quittera l’entité au
31/12/N+4
□ 10 000 □ 12 045 □ 14 641 □ 15 000
3. Quelle est la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N
□ 2 038 □ 2 409 □ 2 500 □ 2 928
4. Quelle est la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1
□ 2 529 □ 2 928 □ 5 059 □ 5 856
5. Quel est le coût financier relatif à l’exercice N+1
□ 121 □ 146 □ 253 □ 293
Chapitre 12 : Norme IFRS 3 Regroupement d’entreprises
La norme porte sur:
- la méthode à appliquer pour comptabiliser un regroupement d’entités chez l’acquéreur;
- l’évaluation et le traitement du goodwill ou écart d’acquisition généré par l’opération;
- les informations à fournir pour permettre aux utilisateurs des états financiers d’évaluer la
nature et les effets financiers du regroupement d’entreprises.
Tous les regroupements doivent être comptabilisés en appliquant la méthode de l’acquisition,
qui se décompose en quatre étapes principales.
• Première étape: Identification d’un acquéreur, celui qui obtient le contrôle des autres
entités ou activités qui se regroupent.
• Deuxième étape: Détermination de la date d’acquisition, celle de transfert du contrôle le
l’entité acquise à l’acquéreur.
• Troisième étape: Evaluation et comptabilisation des actifs acquis, des passifs repris dont
passif éventuel et de toute participation ne donnant pas le contrôle dans l’entité acquise,
la prise en compte des plus ou moins values par comparaison de la juste valeur et de la
valeur comptable de ces différents éléments nets d’impôts différés (calculés au taux IS).
• Quatrième étape: Evaluation et comptabilisation du goodwill complet appelé Full goodwill
ou goodwill partiel appelé Purschase goodwill et du profit résultant d’une acquisition
avantageuse appelé goodwill négatif, imputé au compte résultat.
Le goodwill n’est pas amorti mais un test de dépréciation est obligatoire pour déterminer
l’existence de pertes de valeur dont leur montant cumulé est diminué du coût pour avoir la
valeur au bilan. Les frais supportés liés à l’acquisition sont enregistrés en charges.
Section 1 : ECART EVALUATION ET ECART ACQUISITION OU GOODWILL
Lorsqu'une entité prend une participation dans une autre entité, on détermine l’écart
d’évaluation puis le montant de l’écart d’acquisition appelé goodwill
Ecart d’évaluation
L’écart d’évaluation positif ou négatif afférant à certains éléments identifiables de l’actif ou
du passif correspond à la différence entre la valeur d’entrée dans le bilan consolidé des
éléments identifiables réestimés à la juste valeur et leur valeur comptable dans l’entité
contrôlée.
Les écarts d’évaluation donnent lieu à une imposition différée ou fiscalité différée.
Ecart d’acquisition ou Goodwill
C’est un écart résiduel qui correspond à la quote-part de l’écart de consolidation non
affectable à l’actif et au passif de l’entité. Il n’y a pas d’impôt différé sur l’écart d’acquisition.
La date d’acquisition correspond à la prise de contrôle ou d’influence notable de l’entité
acquise et donc la date d’entrée dans le périmètre de consolidation.
La période d’évaluation ne doit pas excéder 12 mois à compter de la date d’acquisition.
Lorsqu’ il existe, l’écart d’acquisition peut être déterminé de deux manières différentes:
- l’écart d’acquisition ou goodwill partiel;
-l’écart d’acquisition calculé dans l’hypothèse d’une participation détenue à 100% et appelé
Ecart d’acquisition total ou goodwill complet et s’il est positif, on dit Full Goodwill.
Première méthode: GOODWILL PARTIEL
Coût d’acquisition des titres de la filiale
-Quote-part de l’entité mère dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables (capitaux propres réestimés à la juste valeur)

ECART D’ACQUISITION

Deuxième méthode : GOODWILL COMPLET

Coût d’acquisition des titres de la filiale à 100%

- La juste valeur des actifs et passifs identifiables acquis (capitaux propres réestimés à la juste valeur)

ECART D’ACQUISITION COMPLET

1er CAS : Ecart d’acquisition positif


Il est considéré comme une survaleur ou goodwill représentant les avantages que procure
la prise de participation. Il est inscrit à l’actif dans le poste immobilisation incorporelle
avec comme contrepartie au crédit soit le poste Titres de participation, soit le poste
réserves consolidées de l’acquéreur si la méthode d’intégration globale ou
proportionnelle est pratiquée. Lorsque la méthode de la mise en équivalence est
pratiquée, cet écart est inclus dans la valeur comptable des titres mis en équivalence
L’écart d’acquisition ne fait l’objet d’amortissement.
Un écart d’acquisition doit faire l’objet obligatoirement d’un test de dépréciation qu’il existe ou non un
indice de perte de valeur.
S’il n’est pas possible de déterminer la valeur actuelle de l’écart d’acquisition pris isolément, ce qui est
souvent le cas en pratique, il convient de déterminer la valeur actuelle du groupe d’actifs immobilisés
auquel il appartient.
En cas de dépréciation à comptabiliser dans un groupe d’actifs, elle est allouée, en premier, à l’écart
d’acquisition, puis aux autres actifs immobilises appartenant à ce groupe.
Les dépréciations relatives à l’écart d’acquisition ne seront jamais reprises en résultat.
2eme
CAS : Ecart d’acquisition ou Goodwill négatif
Cet écart négatif appelé Badwill correspond généralement soit à une plus-value potentielle du fait
d’une acquisition effectuée dans des conditions avantageuses.
Lorsque les faits et circonstances permettent de le justifier, l’écart d’acquisition négatif peut être repris
globalement par imputation au résultat de l’exercice d’acquisition.
Application1 : Goodwill positif avec la méthode d’intégration globale
01/01/N, une entité M prend une participation de 60% dans une filiale F pour 75 000 000.
A la date de l’opération, les capitaux propres de F s’élèvent à 50 000 000.
A la même date, on vous communique, les informations suivantes :
Un terrain de valeur comptable 20 000 000, a une juste valeur de 48 000 000
Une marque non comptabilisée, a une juste valeur de 12 000 000
Des provisions pour engagement à la retraite non comptabilisée, sont estimées à 15 000 000
La durée d’utilité de l’écart d’acquisition est limitée dans le temps mais ne peut être évaluée de
manière fiable
L’entité F est une unité génératrice de trésorerie (UGT) et sa valeur d’utilité au 31/12/N est de 180 000
000
Total actif du bilan social de F au 31/12/N : 90 000 000
Le taux de l’impôt sur le bénéfice est de 30%
Missions
1.Calculer le montant de l’écart de consolidation.
2.Calculer le montant de l’écart d’évaluation.
3.Calculer le montant du full goodwill et le montant de l’écart d’acquisition ou purchase goodwill.
4. Passer au journal de consolidation, les écritures relatives aux écarts d’évaluation et d’acquisition à la
date du 01/01/N.
5. Passer au journal de consolidation au 31/12/N, les écritures nécessaires pour le bilan consolidé et
pour le compte de résultat consolidé après avoir calculé le montant de la dépréciation.
Solution
1. Ecart de consolidation
Coût d’acquisition des titres : 75 000 000
Quote-part dans les capitaux propres de F <50 000 000 x 60%> : -30 000 000
Ecart de consolidation 45 000 000
2. Ecart d’évaluation
Plus-value sur le terrain (48 000 000 – 20 000 000) : 28 000 000
Plus-value sur la marque : 12 000 000
Provisions pour engagement de retraite : - 15 000 000
Plus-value 25 000 000
Impôt différé sur
Plus-value sur le terrain (28 000 000 x 30%) : -8 400 000
Plus-value sur la marque (12 000 000 x 30%) : -3 600 000
Moins-value sur provisions pour retraite (15 000 000 x 30%) : +4 500 000
Total impôt différé (25 000 000 x 30%) : -7 500 000
Ecart d’évaluation (25 000 000 – 7500 000) : 17 500 000
Part du groupe (17 500 000 x 60%) : 10 500 000
Part hors groupe (17 500 000 x 40%) : 7 000 000
3.Ecart d’acquisition
Coût total d’acquisition des titres F (75 000 000 x 100 /60) : 125 000 000
Capitaux propres F réestimés (50 000 000 + 17 500 000) : - 67 500 000
Ecart total d’acquisition ou full goodwill 57 500 000
Part du groupe ou purchase goodwill ou Ecart d’acquisition (57 500 000 x 60%) : 34 500 000
1 er contrôle
Ecart de consolidation : 45 000 000
Part du groupe sur l’écart d’évaluation :-10 500 000
Ecart d’acquisition 34 500 000
2 -ème contrôle
Coût d’acquisition des titres F : 75 000 000
Quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs de F<67 500 000 x 60%> :-40 500 000
Ecart d’acquisition 34 500 000

4.Les écritures pour le bilan consolidé au 01 /01/N


a) Ecart d’évaluation : 1 ère méthode
Marque 12 000 000
Terrain 28 000 000
Provision pour engagements de retraite 15 000 000
Impôt différé-passif 7 500 000
Titres de participation F (part du groupe) 10 500 000
Part hors groupe ou intérêts minoritaires 7 000 000
Ecart d’évaluation en intégration globale

Ecart d’évaluation : 2 -ème méthode

Marque 12 000 000


Terrain 28 000 000
Provision pour engagements de retraite 15 000 000
Impôt différé-passif 7 500 000
Réserves de réestimation F 17 500 000
Ecart d’évaluation en intégration globale

b) Ecart d’acquisition : (méthode du purchase goodwill)

Goodwill filiale F 34 500 000


Titres de participation F ou réserves consolidées 34 500 000
Ecart d’acquisition
Application2 : Goodwill négatif avec la méthode d’intégration globale
01/01/N, une entité M prend une participation de 70% dans une filiale F pour 70 000 000.
A la date de l’opération, les capitaux propres de F s’élèvent à 120 000 000.
A la même date, on vous communique, les informations suivantes :
 Un bâtiment de valeur nette comptable 40 000 000, a une juste valeur de 55 000 000.
 Une licence de valeur nette comptable de 10 000 000, a une valeur juste de 15 000 000.
 Le taux de l’impôt sur le bénéfice est de 30%.
 L’écart d’acquisition négatif est repris globalement par imputation au résultat de l’exercice
d’acquisition.

Missions :
1.Calculer le montant de l’écart de consolidation.
2.Calculer le montant de l’écart d’évaluation.
3.Calculer le montant du full goodwill et le montant de l’écart d’acquisition ou purchase goodwill.
4. Passer au journal de consolidation, les écritures relatives aux écarts d’évaluation et d’acquisition à la
date du 01/01/N.
5. Passer au journal de consolidation au 31/12/N, l’écriture nécessaire pour le compte de résultat
consolidé.
Solution
1. Ecart de consolidation
Coût d’acquisition des titres : 70 000 000
Quote-part dans les capitaux propres de F <120 000 000 x 70%> : -84 000 000
Ecart de consolidation -14 000 000

2.Ecart d’évaluation
Plus-value sur le bâtiment (55 000 000 – 40 000 000) : 15 000 000
Plus-value sur la licence (15 000 000 – 10 000 000) : + 5 000 000
Plus-value brute 20 000 000
Impôt différé sur
Plus-value sur le bâtiment (15 000 000 x 30%) : -4 500 000
Plus-value sur la licence (5 000 000 x 30%) : -1 500 000
Total impôt différé (20 000 000 x 30%) : -6 000 000
Ecart d’évaluation (20 000 000 – 6 000 000) : 14 000 000
Part du groupe (14 000 000 x 70%) : 9 800 000

Part hors groupe (14 000 000 x 30%) : 4 200 000

3.Ecart d’acquisition
Coût total d’acquisition des titres F (70 000 000 x 100 /70) : 100 000 000
Capitaux propres F réestimés (120 000 000 + 14 000 000) : - 134 000 000
Ecart total d’acquisition ou full baddwill -34 000 000
Part du groupe ou purchase baddwill ou Ecart d’acquisition (-34 000 000 x 70%) : -23 800 000
1 er contrôle
Ecart de consolidation : -14 000 000
Part du groupe sur l’écart d’évaluation : -9 800 000
Ecart d’acquisition - 23 800 000

2 -ème contrôle
Coût d’acquisition des titres F : 70 000 000
Quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs de F<134 000 000 x 70%> :-93 800 000
Ecart d’acquisition -23 800 000
4. Les écritures pour le bilan consolidé au 01 /01/N
a) Ecart d’évaluation : 1 ère méthode

Licence 5 000 000


Bâtiment 15 000 000
Impôt différé-passif 6 000 000
Titres de participation F (part du groupe) 9 800 000
Part hors groupe ou intérêts minoritaires 4 200 000
Ecart d’évaluation en intégration globale
Ecart d’évaluation : 2 -ème méthode

Licence 5 000 000


Bâtiment 15 000 000
Impôt différé-passif 6 000 000
Réserves de réestimation F 14 000 000

Ecart d’évaluation en intégration globale

b) Ecart d’acquisition : (méthode du purchase goodwill)

Titres de participation 23 800 000


Résultat M 23 800 000
Ecart d’acquisition

5. Ecriture au compte de résultat consolidé

Résultat global 23 800 000


Produit 23 800 000
Ecart d’acquisition
Application 3: TEST DE CONNAISSANCES /QCM/ EXERCICES
1.Quel est le traitement comptable d’une acquisition d’une filiale à des conditions
avantageuses ?
Δ Il est inscrit au passif du bilan
Δ Il est inscrit au passif du bilan et fait l’objet d’une reprise échelonnée
Δ Il est inscrit en résultat
2. Selon IFRS 3, si une entité a choisi la méthode du goodwill complet, elle doit l’appliquer lors
de chaque regroupement d’entreprises ?
Δ Vrai Δ Faux
3. Selon IFRS 3, quels coûts encourus lors d’ un regroupement d’entreprises, doivent être
incorporés au coût du regroupement ?
Δ Les honoraires versés aux professionnels pour effectuer le regroupement
Δ Le coût de fonctionnement du service chargé des fusions-acquisitions
Δ La quote- part des frais indirects répartie entre tous les frais directs
Δ Aucun de ces frais
4. Une entité A prend le contrôle d’une entité B par l’acquisition des 54% de ces actions.
Selon IFRS 3, comment doivent être présentés les terrains et les bâtiments de l’entité B
lors du regroupement d’entreprises ?
Δ A leur valeur comptable qu’ils ont dans les comptes de l’entité B
Δ A leur juste valeur
Δ A leur valeur comptable qu’ils ont dans les comptes de B majorés de 54%
5. L’entité Alpha a acquis 60 % du capital de l’entité Beta au coût de 8 100 000.
A cette date, les actifs identifiables sont évalués à 20 000 000 et les passifs
identifiables à 13 000 000 dont 3 000 000 de passifs éventuels évalués de façon
fiable. Quel est le montant du goodwill partiel opté par Alpha ?
Δ 1 100 000 Δ 2 100 000 Δ 3 900 000
6. Selon IFRS 3, comment se déprécie le goodwill ?
Δ Linéairement sur 20 ans
Δ On détermine chaque année, la valeur du goodwill et l’on constate le cas échéant
la perte de valeur
Δ Le coût diminué du cumul des pertes de valeur
7. L’entité Gamma acquiert des actions de l’entité de Delta ayant au total 15 000 actions,
de manière successive:
31/12/N : 5 000
01/07/N+1: 6 000
31/12/N+1: 3 000
A quelle date, Gamma doit comptabiliser le regroupement ?
Δ 31/12/N Δ 01/07/N+1 Δ 31/12/N+1
8. Une entité Omega acquiert 100% des actions de l’entité SAXRE
Quelle méthode utilisée pour effectuer le regroupement d’entreprises ?
Δ Choisir entre la méthode du GW partiel et la méthode du GW complet
Δ La méthode du GW partiel
Δ La méthode du GW complet
9. Quel est l’avantage de choisir la méthode du goodwill complet ?
Δ Augmentation des capitaux propres du regroupement
Δ Minoration des dettes du regroupement
Δ Diminution des impôts différés
10. L’entité Sandock absorbe l’entité Soussoum:
Bilan de Soussoum
Actif Montant Passif Montant
Terrain 3 000 000 Capital 20 000 000
Bâtiment 12 000 000 Réserves 17 900 000
Matériels 21 000 000 Dettes 33 000 000
Stocks 14 000 000
Créances 20 000 000
Disponibilités 900 000
Total 70 900 000 Total 70 900 000
Informations complémentaires sur les valeurs évaluées: Taux IS de 35%

Eléments incorporels identifiables 4 000 000


Terrains 5 000 000 (sans impôt différé)
Bâtiment 18 000 000
Matériels 24 000 000
Stocks 15 000 000

Sandock remet 400 actions de valeur réelle 150 000 et de nominal 100 000 à Soussoum
Mission: Calculer le montant du Goodwill de l’opération

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