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NIVEAU 1
PME PCG99
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Le choix d’un référenciel pour un groupe international se fait au regard de quatre critères :
La localisation géographique de l’activité
La cotation en bourse
La nationalité des principaux bailleurs de fonds : actionnaires et investisseurs
La nationalité du groupe et ce qui est autorisé par la législation locale en rapport avec
le siège social.
2. 2.Les institutions de la fondation et gouvernance
IASC a changé de statut et est devenu IASB depuis le 6 février 2001, une
structure de droit privé et comprend: un organe de surveillance(IFRS
Foundation),une instance interprétative (IFRS Interpretations committee/IFRIC),
un organe de conseil (IFRS Advisory Council/SAC) et l’instance normalisatrice
(IASB).
La fondation est une entité à but non lucratif, indépendante, d’intérêt international
et enregistrée aux Etats Unis.
Les objectifs de la fondation décrits par l’article 2 des statuts sont les suivants :
élaborer dans l’intérêt général un jeu unique de normes comptables de haute
qualité compréhensible et que l’on puisse appliquer dans le monde entier ;
imposer la fourniture dans les états financiers l’information de haute qualité,
transparente, comparable de manière à aider les différents intervenants sur
les marchés de capitaux dans le monde ainsi que les autres utilisateurs à une
prise de décision économique ;
harmoniser l’utilisation et l’application rigoureuse de ces normes ;
tendre vers la convergence des normes comptables nationales avec les
normes comptables internationales.
Conclusion : La structure organisationnelle de l’IASB est la suivante selon
w.w.w.ifrs.org: Monitoring Board (un conseil de surveillance qui est composé
d’autorités publiques des marchés de capitaux), Trustees de l’Ifrs Foundation, Ifrs
SAC, Ifrs IASB, Ifrs IFRIC.
Les différents organes de la fondation sont :
A. Trustees IFRS Foundation
Ils sont administrateurs au nombre de vingt deux et représentatifs des marchés de
capitaux du monde et de la diversité des origines géographique et professionnel
(direction de l’IASB).
Les membres doivent être nommés comme suit :
Sept trustees d’Amérique du Nord
Sept trustees d’Europe
Cinq trustees d’Asie pacifique
Les trois derniers trustees sont réservés au reste du monde sous réserve de
respecter un équilibre géographique global.
Les trustee ont trois rôles :
Nommer les membres des autres organisations ;
Voter le budget tout en assurant la responsabilité du financement ;
Examiner la grande question stratégique affectant les normes comptables
sans intervenir sur le domaine technique.
B. IASB
Il comprend quatorze membres nommés par les trustees et sont tous issus du monde privé et nul ne peut
être en même temps trustees et membre du conseil.
Le conseil a pour mission de préparer et d’adopter les nouvelles normes appelées IFRS.
Les membres du conseil sont ainsi répartis :
D’abord du point de vue géographique :
Europe en a sept membres
Quatre britanniques,
Un allemand,
Un Français,
Un Suisse.
Amérique du nord (4)
Trois Américains et un canadien.
Océanie (un Australien).
Afrique (un Sud Africain).
ASIE(un japonais)
Ensuite du point de vue professionnel :
Cinq normalisateurs,
Quatre préparateurs aux Etats financiers,
Trois Auditeurs,
Deux universitaires.
Le mandat est de cinq ans renouvelable une fois.
C. IFRIC-IFRS (International Financial Reporting Interpretation Committee)
Le nombre de membres est de quatorze membres nommés par les trustees pour une durée de trois ans et
le comité travaille avec les comités d’urgence des normalisateurs nationaux.
Le rôle du comité est le suivant :
interpréter, commenter l’application des normes dans le contexte du cadre conceptuel ;
exécuter d’autres tâches à la demande du conseil ou du Board ;
rendre compte au conseil des interprétations définitives et obtenir son approbation.
Elles comprennent d’une part les normes relatives aux états financiers individuels,
consolidés et d’autre part, les normes relatives aux informations complémentaires.
Les normes relatives aux états financiers
IAS 1 : Présentation des états financiers
IAS 7 : Tableau des flux de trésorerie
IAS 8:Méthodes comptables, changement d’estimations comptables et
correction d’erreurs
IAS 10 : Evènements postérieurs à la clôture.
IFRS1: Première adoption des normes IFRS
Les informations complémentaires
IAS 24 : Informations relatives aux parties liées
IAS 33 : Résultat par action
IAS 34 : Information financière intermédiaire.
Les normes relatives aux états financiers consolidés
IAS 27 : Etats financiers consolidés
IAS 28 : Participation dans les entreprises associées
IAS 31 : Participation dans les co-entreprises.
IFRS 10: Etats financiers consolidés
IFRS 11: Partenariats
IFRS12: Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres
entités
Les modifications du périmètre
IFRS 3 : Regroupements d’entreprises
IFRS 5 : Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
abandonnées
Les normes du secteur non financier
IAS 26 : Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
IAS 41 : Agriculture.
IFRS 4: Contrats d’assurance
IFRS 8: Secteurs opérationnels
IFRS 17: Contrats d’assurance (applicable le 1/1/2023)
B. Les normes d’enregistrement et d’évaluation
Elles comprennent d’une part, celles relatives à l’évaluation des actifs et des passifs
non financiers ; d’autres relatives à l’évaluation des actifs et des passifs financiers
et enfin celles relatives à l’évaluation du résultat et des variations de cours.
Normes relatives à l’évaluation des actifs non financiers
IAS 2 : Stocks
IAS 16 : Immobilisations corporelles
IAS 36 : Dépréciation d’actifs
IAS 38 : Immobilisations incorporelles
IAS 40 : Immeuble de placement.
IFRS 6: Prospection et évaluation des ressources minérales
Normes d’évaluation des passifs non financiers
IAS 17 : Contrat de location
IAS 19 : Avantages du personnel
IAS 23 : Coûts des emprunts
IAS 37 : Provision, passifs éventuels et actifs éventuels.
IFRS 14 : Comptes de report réglementaires
IFRS 16:Contrats de location(applicable le 1/1/2019 avec un
amendement en cours concernant la concession de loyers liés au COVID
-19)
Normes relatives aux instruments financiers consolidés
IAS 32 : Informations à fournir et présentation
IAS 39 : Comptabilisation et évaluation.
IFRS 7: Instruments financiers, informations à fournir
IFRS 9:Instruments financiers
Normes d’évaluation du résultat
IAS 11 : Contrats de construction
IAS 12 : Impôt sur le résultat
IAS 18 : Produits des activités ordinaires
IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques et informations à
fournir sur l’aide publique.
IFRS 2: Paiement fondé sur des actions
IFRS 13: Evaluation de la juste valeur
IFRS 15 : Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec
les clients
Normes relatives aux variations du cours des prix et des monnaies
IAS 21 : Effet de variations des cours des monnaies étrangères
IAS 29 : Informations financières dans les économies hyper
inflationnistes.
LES INTERPRETATIONS
IFRIC 1: variation des passifs existants relatifs au démantèlement
IFRIC 2: parts sociales des entités coopératives et instruments similaires
IFRIC 5: droits aux intérêts émanant des fonds de gestion dédiés au démantèlement, à la
remise en l’état et à la réhabilitation de l’environnement
IFRIC 6: passifs découlant de la participation à un marché spécifique- déchets d’équipements
électriques e électroniques
IFRIC 7: application de l’approche du retraitement dans le cadre d’IAS 29
IFRIC 9: réexamen de dérivés incorporés
IFRIC 10: information financière intermédiaire et dépréciation
IFRIC 12: accord de concession de services
IFRIC 13: programme de fidélisation de la clientèle supprimé par IFRS 15
IFRIC 14 IAS 19: le plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies
IFRIC 16: couverture d’un investissement net dans un investissement à l’étranger
IFRIC 17:distribution d’actifs hors trésorerie aux propriétaires
IFRIC 19: extinction de passifs financiers au moyen d’instruments de capitaux propres
IFRIC 20 : frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à ciel
ouvert
IFRIC 21:droits ou taxes
IFRIC 22: transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée
IFRIC 23: incertitude relative au traitement des impôts sur le résultat:
SIC 7: introduction de l’euro
SIC 10: aide publique
SIC 32:immobilisations incorporelles- couts liés aux sites web
Chapitre 2: LA JUSTE VALEUR
Elle relève de la norme IFRS 13 Evaluation de la juste valeur,
Cette norme est le fruit de convergence entre le référentiel IFRS et les nomes USGAAP qui a
conduit l’IASB et FASB à publier le 12 mai 2011, un guide d’évaluation de la juste valeur
comprenant les informations à fournir en notes aux états financiers.
La date de son application est fixée pour les périodes annuelles du 1 er janvier 2013.
Section 1: Définition et champ d’application
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif; ou payé pour le transfert
d’un passif (prix de sortie) lors d’une transaction normale entre des intervenants sur le
marché à la date d’évaluation.
Pour l’évaluation IFRS 13 fournit des précisions complémentaires sur:
- les caractéristiques spécifiques de l’actif ou du passif; objet de l’évaluation;
- le marché sur lequel a lieu la transaction;
- les hypothèses que les intervenants du marché prendraient en considération;
- les caractéristiques du prix servant de référence à la juste valeur;
- les techniques d’évaluation appropriées et de leur hiérarchie(cotation en bourse fiable
donc niveau 1 ou plus élevé, donnée observable et mesurable en niveau 2 ou non
observable en niveau 3 ou le plus bas ;
- l’évaluation de la juste valeur d’actifs non financiers, de passifs ou d’instruments de
capitaux propres de l’entité.
- les principes d’évaluation de la juste valeur figurant dans cette norme, s’appliquent à la
fois à l’ évaluation initiale et aux évaluations ultérieures.
IFRS 13 ne s’applique pas:
- aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions, qui relèvent de IFRS 2;
- aux transactions de location, qui relèvent des normes IAS 17 puis IFRS 16;
- à l’évaluation des valeurs proches de la juste valeur sans toutefois être identiques telles
que la valeur nette de réalisation (IAS 2 Stocks) ou la valeur d’utilité (IAS 36
Dépréciations d’actifs);
- aux actifs de régime de retraite évalués à la juste valeur en application d’IAS 19 Avantages
du personnel;
- aux participations dans un régime de retraite évaluées à la juste valeur selon la nome IAS
26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite;
- aux pour lesquels la valeur recouvrable est la juste valeur diminuée des coûts de la vente
selon IAS 36 Dépréciations d’actifs.
Section 2: Les précisions relatives à la détermination de la juste valeur
- Les caractéristiques spécifiques d’actifs: l'état de l’actif et l’endroit ou il se trouve
- Le marché de la transaction: principal avec un volume ou niveau d’activités les plus
élevés, à défaut sur le marché le plus avantageux avec une maximisation du prix pour un
actif ou une minimisation du prix pour un passif.
- Comportement des intervenants sur le marché: les participants agissent dans leur
meilleur intérêt économique.
- Prix servant de référence: à recevoir pour un actif et à payer pour un passif.
- Evaluation initiale de la juste valeur: le prix de la transaction (prix d’entrée) est égal à la
juste valeur (prix de sortie).
- Techniques d’évaluation appropriées: existence de données suffisantes pour évaluer.
TEST DE CONNAISSANCES: QCM
1. À quelles périodes annuelles, s’applique IFRS 13 Evaluation de la juste valeur?
Δ Aux périodes annuelles commençant à compter du 01/01/2011
Δ Aux périodes annuelles commençant à compter du 01/01/2012
Δ Aux périodes annuelles commençant à compter du 01/01/2013
2. Une application anticipée de la norme IFRS 13 est-elle autorisée?
Δ OUI Δ NON
3,La norme IFRS 13 est- elle adoptée par l’union européenne?
Δ OUI Δ NON
4, La norme IFRS 13:
Δ Indique dans quels cas l’ évaluation à la juste valeur est obligatoire ou possible
Δ Fournit une définition de la juste valeur
Δ Liste les informations à fournir relatives aux évaluations à la juste valeur
Δ Est obligatoirement applicable par toutes les entités établissant leurs états financiers
selon le référentiel IFRS
5. IFRS 13 ne s’applique pas:
Δ Aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions
Δ Aux transactions de location
Δ A la détermination de la juste valeur de l’immeuble de placement
Δ A la détermination de la juste valeur des immobilisations corporelles réévaluées
6. Selon IFRS 13, la juste valeur est:
Δ Le montant pour lequel, un actif pourrait être ’échangé ,ou un passif éteint, entre des
parties bien informées et consentantes, pour une transaction conclue dans des conditions de
concurrences normales.
Δ Le prix qui serait reçu pour vendre un actif ou pour transférer un passif (prix de sortie)
lors d’une transaction normale entre les intervenants du marché à la date de l’évaluation.
7. La norme IFRS 13 est le fruit du programme de convergence entre le référentiel IFRS et les
normes USGAAP?
Δ OUI Δ NON
8.Selon IFRS, la juste valeur d’un actif doit être déterminé en tenant compte de l’utilisation
particulière que prévoit d’en faire l’acquéreur?
Δ VRAI Δ FAUX
9. Les coûts de transaction spécifiques à l’entité, doivent être pris en compte lors de la
détermination de la juste valeur?
Δ VRAI Δ FAUX
10. Une évaluation à la juste valeur implique que la transaction de vente de l’actif ou de
transfert du passif, a lieu sur le marché le plus avantageux, ou à défaut sur le marché
principal?
Δ VRAI Δ FAUX
11.Pour fixer le prix de l’actif ou du passif, l’entité doit considérer que les intervenants du
marché agissent dans leur meilleur intérêt économique?
Δ VRAI Δ FAUX
CHAPITRE 3: Norme IAS 21 Effets de variation des cours des monnaies étrangères
Les plus ou moins values constatées vont impacter le calcul du résultat comme suit:
Les plus values latentes générées par les créances ou dettes sont enregistrées en produits
Les moins values latentes sur créances ou dettes sont enregistrées en charges
Section 1: Traitement comptable des différences de change
Les comptes tenus en monnaie étrangère à parité fluctuante doivent être ajustés pour avoir la valeur actuelle
dans notre comptabilité. L'ajustement consiste à comparer le cours actuel de la devise au dernier cours inscrit en
comptabilité dans le compte concerné. Si un gain de change est constaté, on l’inscrit au crédit du compte 776 ou
756. Si une perte de change est constatée, on l’inscrit au débit du compte 676 ou 656
Dans la comptabilité du SYSCOHADA les gains de change et les pertes de change ne sont enregistrés qu’au
moment de la réalisation ou du règlement contrairement aux normes IFRS
APPLICATION
Une entité qui utilise le référentiel international a réalisé les opérations suivantes:
1/1/N : contracter un emprunt bancaire de 250 000 dollars au cours de 600 FCFA remboursable sur 5 ans par
amortissement constant, un virement bancaire est reçu à cet effet.
1/11/N : Facture N°720 : achat de matières premières pour 12 000 YEN au cours de 5,46 FCFA.
1/12/N : Facture de vente N° 180 ventes de marchandises pour 100 000 livre sterling au cours de 772,64 FCFA.
31/12/N : on doit établir les états financiers et on constate que les cours des devises sur le marché financier sont
les suivants :
1$= 650 FCFA 1Y = 5,20 FCFA 1Livre sterling= 770,50 FCFA
02/01/N+1 : chèque bancaire émis en remboursement de la première échéance d’emprunt, à cette date le cours
du dollar est de 625,32 FCFA.
10/01/N+1 : virement bancaire reçu du client pour solde FN 180, à cette date la Livre est 774,80 FCFA.
15/01/N+1 chèque bancaire émis en règlement de la facture N° 720, à cette date 1Y = 5,50 FCFA.
Mission : Passer toutes les écritures nécessaires en FCFA dans le journal de cette entité.
Chapitre 4: Les instruments financiers
Les normes qui traitent des instruments financiers prévus par l’IASB sont:
• IAS 32 « Instruments financiers: présentation »;qui traite du classement des instruments
financiers en actifs financiers, en passifs financiers et en capitaux propres, du classement
des intérêts, des dividendes, des profits, des pertes et des circonstances dans lesquelles
des actifs financiers et des passifs financiers doivent être compensés;
• IAS 39 « Instruments financiers: comptabilisation et évaluation », qui reste très
partiellement applicable sur option de l’entité;
• IFRS 9 « Instruments financiers »,qui remplace IAS 39 à compter du 1/1/2018 sauf pour
le secteur des assurances qui bénéfice d’une période transitoire jusqu’en 2021, date
d’application de la norme IFRS 17 contrat d’assurance remplaçant IFRS4, elle vise à
améliorer l’information financière relative aux instruments financiers en tenant compte
des préoccupations qui sont apparues pendant la crise financière;
• IFRS7 « Instruments financiers: informations à fournir »,qui impose aux entités de fournir
des informations dans leurs états financiers, de façon à permettre aux utilisateurs
d’évaluer l’importance des instruments financiers , la performance financière de l’entité,
la nature et l’ampleur des risques découlant des instruments financiers auxquels l’entité
est exposée au cours de l’exercice, à la date de clôture et la façon dont l’entité gère ces
risques.
Section 1: définitions et champ d’application
• Un instrument financier est tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et un passif financier ou un
instrument de capitaux propres d’une autre entité.
• Un instrument de capitaux propres est tout contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans les actifs d’une entité
après déduction de tous les passifs.
• Un actif financier est actif qui est:
- de la trésorerie(avoir en banque ou les espèces en caisse);
- un droit contractuel (créances sur clients);
- un instrument de capitaux propres d’une autre entité (Titres d’emprunt, Titres de participation non consolidé)
les titres des sociétés consolidées sont des actifs financiers exclus du champ d’application des normes d’instruments
financiers et relèvent des normes IAS 27,IAS 28; IFRS10, IFRS 11, IFRS 12;
- de recevoir d’une autre entité de la trésorerie ou un autre actif financier(transfert d’argent , achat de devises,
achat titres de placement, affacturage,);
- d’échanger des actifs ou passifs financiers avec une autre entité dans des conditions potentiellement
favorables à l’entité ou;
- un contrat qui sera ou pourra être réglé en instrument de capitaux propres de l’entité elle – même
(instrument dérivé ou instrument dérivé).
Un passif financier est un passif qui est:
- une obligation contractuelle:
- de remettre à une autre entité de la trésorerie ou un autre actif financier ( emprunt; dette fournisseur , ou
- d’échanger des actifs ou passifs financiers avec une autre entité, à des conditions potentiellement
défavorables à l’entité ou
- un contrat qui sera ou pourra être réglé en instruments de capitaux propres de l’entité elle-même (instrument
dérivé ou instrument dérivé).
Un dérivé est un instrument financier dont sa valeur varie en fonction d’un taux d’intérêt, d’un taux de change, d’un
indice de prix, d’une notation de crédit tel que swaps de taux; swaps de devises, option d’achat ou de vents, caps; floors;
collars.Un instrument financier émis peut contenir à la fois une composants de passif et une composante de capitaux
propres.
Exemple 1:
L’entité OMEGA effectue des prestations pour l’entité DELTA, facturées 125 000 F à régler dans 45 jours.
Pour OMEGA détient une créance client qui est un droit contractuel de recevoir de la trésorerie d’où un
actif financier.
Pour DELTA une dette fournisseur est contractée qui représente une obligation contractuelle de
remette de la trésorerie d’où un passif financier.
Exemple 2:
L‘entité Alpha augmente son capital par apport nouveaux en émettant 2 500 actions nouvelles au prix
de 12 000
L’entité Beta souscrit pour 1000 actions libérées intégralement par virement bancaire.
L’émission d’actions nouvelles, constitue pour Alpha un contrat mettant en évidence un intérêt
résiduel de tous les actifs après déduction de tous les passifs et représente un instrument de capitaux
propres pour 30 000 000.
Pour Beta, il s’agit un actif financier inscrit dans son bilan pour un montant de 12 000 000.
Application 1:
01/01/N, l’entité SAXRE émet un emprunt obligataire convertible en actions au gré du porteur pour un
montant de 5 000 000 000 F remboursable in fine sur 2 ans au taux d’intérêt annuel de 3% avec un taux
de 5% pour les obligations non converties. Toutes les transactions sont faites par banque.
MISSION: Ecritures nécessaires dans la comptabilité de l’entité SAXRE
VA = 150 000 000 (1,05)¨1 + 5 150 000 000 (1,05) ¨2
VA = 4 814 058 957
Ecart = 5 000 000 000 – 4 814 058 957 soit 185 941 043 F
Section 2: Classement et évaluation des actifs et passifs financiers
1/1/N
2315 Bâtiment immeuble de placement 40 000 000
4812 Fournisseur d’investissement 40 000 000
Acquisition d’un immeuble de
placement
31/12/N
3. Une entité mère loue à sa filiale un local servant pour exercer son activité de fabrication
de médicaments. Dans les comptes consolidés du groupe, le local est inscrit au bilan en tant
que:
Δ Stock Δ Immeuble de placement Δ Immobilisation corporelle
4.Une entité acquiert un immeuble de placement valant 50 000 000 F, elle obtient une
remise 10%. les frais de transaction se montent à 5% du prix d’achat.
Pour quel montant doit-on comptabiliser ce bien au bilan?
Δ 42 750 000F Δ 47 500 000 F Δ 47 250 000 F.
5.Selon la norme IAS 40, les variations de valeur d’un immeuble de placement évalué selon
la méthode de la juste valeur sont inscrites dans les capitaux propres directement.
Δ Vrai Δ Non
6. Préciser la ou les méthode(s) d’évaluation pour les immeubles de placement d’une entité
postérieurement à leur acquisition.
Δ Juste valeur pour tous Δ Coût amorti pour tous Δ juste valeur ou coût amorti
Chapitre 6: NORME IAS 41 AGRICULTURE
Une activité agricole est la gestion par une entité de la transformation biologique et de la
récolte d’actifs biologiques pour la vente ou la transformation en production agricole ou en
d’autres actifs biologiques,
Section 1: Champ d’application
La norme IAS 41 s’applique aux éléments suivants:
- aux actifs biologiques: animaux (moutons, brebis, vaches, porcs) ou plantes
vivantes(céréales, raisins non cueillis, arbres cultivés pour récolter des rondins );
- à la production agricole: récolte provenant des actifs biologiques comme rondins de bois
ou raisins ou mangues et ne couvre pas la transformation des produits récoltés en jus ou
en vins qui sont couverts par la norme IAS 2 Stocks;
- subventions d’actifs biologiques évalués en juste valeur diminuée des coûts de vente.
L’évaluation initiale des actifs biologiques à la juste valeur, à défaut la méthode du coût.
Les produits agricoles sont évalués par la méthode de la juste valeur diminuée des coûts
estimés au point de vente. Les variations de juste valeur sont imputées en résultat net.
La méthode à l’avancement est utilisée pour la comptabilisation des dépenses engagées.
Sont exclus du champ d’application de la nome IAS 41:
• les terrains concernant une activité agricole ,éligibles aux normes IAS 16 ou IAS 40;
• les plantes productrices telles que les manguiers, les vignes éligibles à IAS 16;
• les immobilisations incorporelles concernant une activité agricole, éligibles à IAS 38;
• les entités agro-alimentaires qui produisent par transformation de produits agricoles tels
que les producteurs de cigarettes, de café, de yaourt etc…à l’exception des entités qui
détiennent elles-mêmes les actifs biologiques originels.
Section 2 : Classification et traitement comptable
Il existe 2 catégories d’actifs biologiques:
- Les actifs biologiques non courants à cycle de vie long tels que
2461 Cheptel, animaux de trait comme bovins laitiers
2462 Cheptel, animaux reproducteurs comme brebis
2463 Animaux de garde comme chien
2465 Plantations agricoles ou plantes vivantes comme arbustes forestiers
- Les actifs biologiques courants à cycle de vie court
3131 Animaux (animaux destinés à être vendus)
3132 Végétaux(végétaux destinés à la vente ou céréales en cours de maturation)
Une plante productrice(manguier, vigne) exclue de la norme IAS 41, éligible à la norme IAS
16, est une plante vivante aux caractéristiques suivantes:
• est utilisée dans la production ou la fourniture de produits agricoles(mangue, raisin;
• est susceptible de produire sur plus d’une période;
• n’a qu’une faible probabilité d’être vendue comme produit agricole, sauf à titre accessoire
en tant que rebut.
Exemple:
Mission: Ecritures pour les exercices N et N+1 concernant chaque hypothèse et naissance d’un
veau dont la juste valeur diminuée des coûts estimés à la vente est 65 000
N
Actif biologique 100 000
Banque 100 000
Achat
H1: N+1
Perte de valeur 18 000
Actif biologique 18 000
Variation juste valeur négative
H2: N+1
Actif biologique 12 000
Produit 12 000
Variation juste valeur positive
Actif biologique 65 000
Application 2: Ecritures nécessaires
01/01/N, une entité reçoit un virement bancaire par avis de crédit de 500 000 sous forme de
subvention pour la mise en jachère de ses terres agricoles pendant cinq ans.
30/06/N+1, l’entité décide de reprendre les cultures sur ses mêmes terres.
Hypothèse 1: elle rembourse la subvention restante.
Hypothèse: elle rembourse l’intégralité de la subvention.
Application 3: Test de connaissances sous forme de QCM
1.Les terrains concernant une activité agricole, entrent dans le champ d’application de la
norme IAS 41
Δ Vrai Δ Faux
2.Un actif biologique doit être évalué, dès lors que cela est possible, lors de la
comptabilisation initiale et à chaque date de clôture à sa juste valeur diminuées des coûts de
la vente.
Δ OUI Δ NON
3. Une entité développe des actifs biologiques spécifiques et elle ne parvient pas à
déterminer la juste valeur de ses actifs au 31/12/N.
Laquelle des affirmations suivantes vous paraît vraie au 31/12/N, selon IAS 41?
Δ A B C seront comptabilisés au coût en l’absence de méthode efficace pour déterminer la
juste valeur de façon fiable.
Δ B et C pourront être exceptionnellement comptabilisés au coût, A est un terrain hors
champ d’application d’IAS 41
Δ C doit être comptabilisé à la juste valeur.
Δ B pourrait être comptabilisé au coût mais cette méthode est irréversible.
4. Un taureau reproducteur présente une juste valeur au 31.12.N de 1 000 000.
Les coûts de la vente estimés sont nuls. Au 31.12.N+1, la juste valeur est de 1 100 000 et les
coûts de la vente sont estimés à 20 000.
Laquelle des affirmations suivantes est correcte, considérant le traitement de l’évolution de
la valeur comptable au 31.12.N+1?
Δ 100 000 en écart de réévaluation et 20 000 en charges.
Δ 20 000 en charges.
Δ 80 000 en produits.
Δ 80 000 en écart de réévaluation.
5.Les subventions publiques avec ou sans conditions versées aux actifs biologiques
comptabilisés à leur coût, entrent dans le champ d’application d’IAS 41.
Δ Vrai Δ Faux
6.Une entité agricole cultive diverses céréales (blé, mais). Ala date de clôture des comptes,
les champs sont ensemencés mais non moissonnés. Les céréales en cours de maturation,
peuvent être qualifiées de:
Δ Actifs biologiques selon IAS 41 Δ Plantation agricole selon IAS 41
Δ En cours de production selon IAS 2
7. Le coût de revient d’une récolte s’élève à 1 000 000.
Au 31/12/N, la juste valeur de la récolte est 1 100 000 et les coûts de la vente sont
estimés à 120 000. Quel est l’impact de la récolte sur le résultat de l’exercice N?
Δ + 1 100 000 Δ + 100 000 Δ+980 000
Δ 0 Δ -20 000
Chapitre 7: Première adoption des normes internationales d’information financière/IFRS1
La norme IFRS1 s’applique à toute entité qui publie pour la première fois des états financiers
annuels comportant une déclaration explicite et sans réserve de conformité au référentiel
IFRS.
Les principes généraux sont:
• un premier adoptant doit présenter un état de la situation financière d’ouverture en IFRS à
la date de transition au référentiel IFRS;
• une entité doit expliquer l’incidence de la transition de son ancien référentiel au
référentiel IFRS sur sa situation financière, sa performance et ses flux de trésorerie;
• une application rétrospective à la date de l’état de situation financière d’ouverture, des
IFRS en vigueur à la date de reporting;
• l’entité doit effectuer un rapprochement entre
- ses capitaux propres IFRS et ses capitaux propres ancien référentiel au 01.01.N-1
- ses capitaux propres IFRS et ses capitaux propres ancien référentiel au 31.12.N-1
- son résultat IFRS et son résultat ancien référentiel .N-1
• l’entité doit expliquer les ajustements significatifs apportés à l’état des flux de trésorerie
N-1.
Section 1: Traitement comptable de l’application rétrospective des normes IFRS
L’établissement du premier état de situation financière d’ouverture IFRS doit être effectué
comme si les normes en vigueur à la fin de sa première période de reporting IFRS, avaient
toujours été appliquées, entrainant les conséquences suivantes:
Conséquences liées à l’application rétrospective Exemples
financement
- Comptabilisation des avantages du
personnel (retraites et autres)
- Comptabilisation des instruments
financiers dérivés
1
1290 Report à nouveau débiteur 1.000.000
2011 Frais de constitution 1.000.000
Elimination compte crédité
2
2222 Terrain Nu 5.000.000
2022 Frais d’acquisition sur immobilisations 5.000.000
Ajustement des frais
3
1971 Provisions pour grosses réparations 4.000.000
1211 Report à nouveau créditeur 4.000.000
Elimination du passif fictif
4
1290 Report à nouveau débiteur 28.000.000
1961 Provisions pour départ à la retraire 28.000.000
Imputation de la provision
Données comptables après retraitements :
Numéro Libellés Débit Crédit
1290 Report à nouveau (29 000 000 – 1 000 000) 25 000 000
1961 Provisions pour indemnités de retraite 28 000 000
2228 Autres terrains Nus 25 000 000
N+2/H2
5211 Banque ( 5 000 x 40 000) 200 000 000
1013 Capital (5 000 x 15 000) 75 000 000
1051 Prime d’émission (5 000 x 25 000) 125 000 000
Augmentation du capital par apport en numéraire
Tous les modèles d’options sur action, prennent en compte au minimum les facteurs suivants:
- le prix de l’exercice de l’option;
- la durée de vie de l’option;
- le prix actuel des actions sous-jacentes;
- la volatilité attendue du prix de l’option;
- les dividendes attendus sur les actions;
- le taux d’intérêt sans risque pour la durée de vie de l’option.
Application 2: Etalement de la charge tout au long de la période d’acquisition des droits
attendus
01.01.N, une entité attribue à son dirigeant 8 000 options d’action de juste valeur
12 000 s’il reste dans l’entité pendant 3 ans, avec une probabilité de 10% de quitter.
A l’issue de ce délai, les options pourront être exercées pendant 4 ans.
Hypothèse 1: Le dirigeant est en service.
Hypothèse 2: Le dirigeant a quitté en octobre N+2.
Application 3:Transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont
réglées en trésorerie
01.01.N, une entité accorde à chacun de ses salariés actuels, une prime égale à 200 fois
l’augmentation du cours de l’action, à condition qu’ils soient présents dans l’entité dans
deux ans. A cette date, la juste valeur est estimée à 60 000 000.
31.12.N, la juste valeur s’élève à 66 000 000.
31.12.N+1, la juste valeur s’élève à 58 000 000.
01.01.N+2, le règlement de la prime par banque pour 58 000 000.
Application 4 : Test de connaissances /QCM/ EXERCICES
1.Selon la norme IFRS 2; une entité doit comptabiliser les services rendus au fur et à mesure
dans le cadre d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions, au fur et à mesure
qu’elle reçoit les services.
Δ Vrai Δ Faux
2,Selon IFRS 2, comment sont évaluées, les transactions menées avec des membres du
personnel et des tiers fournissant des services similaires ?
Δ A la juste valeur des services rendus
Δ A la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués
Δ Cela dépend de la méthode généralement utilisée par l’entité
3.Une entité attribue 1 000 options d’action à un de ses cadres. Les options sont
immédiatement acquises, mais ne pourront pas être exercées avant trois ans.
La juste valeur d’une option à la date d’attribution est de 24 000.
Quelle écriture comptable doit être enregistrée, selon IFRS 2 ?
Δ Débit: charge pour 24 000 000 Crédit: capitaux propres pour 24 000 000
Δ Débit: charge pour 8 000 000 Crédit: capitaux propres pour 8 000 000
4.Les options d’action acquises immédiatement sont comptabilisées, à quelle date ?
Δ Date de clôture de chaque exercice d’étalement
Δ Date d’attribution
5.Quel est le traitement comptable de la variation de la juste valeur des instruments de
capitaux propres attribués?
Δ Réévaluable
Δ Non réévaluable
6. Une entité attribue, au début de l’exercice N, 10 000 options d’action à un cadre à
condition qu’il reste dans l’entité pendant 3 ans .
Les options ne pourront être effectivement exercées que si le cours de l’action qui est de 20
000 passe à 30 000 au moins en fin d’exercice N+2.
Si ces conditions sont satisfaites, le cadre pourra exercer les options à sa convenance entre le
01.01.N+5 et le 31.12.N+9.
Le 01.01.N, la juste valeur de l’option est de 24 000 et la probabilité que le cadre reste plus 3
ans en poste est très proche de 100%.
Au 31.12.N, le cours de l’action est de 25 000
Au 31.12.N+1, le cours de l’action est de 27 000
H1: Au 31.12.N+2, le cours de l’action est de 29 000 et il est en service.
H2: Au 31.12.N +2, le cours de l’action est de 32 000 mais il a quitté en cours d’exercice.
Mission 1: Calculer le montant de la charge à comptabiliser en N et N+1 et écritures
correspondantes.
Mission 2: Ecriture correspondante à H1
Mission 3: Ecriture correspondante à H2
7. Le 01.01.N, une entité accorde à l’un de ses dirigeants, à condition qu’il reste en poste
pendant 5 ans au moins, le droit de recevoir, selon son choix, soit 10 000 actions qu’il devra
nécessairement conserver au moins 3ans, soit une somme égale à la valeur de
6 000 actions. La probabilité qu’il reste est quasiment de 100%.
A la date d’attribution, le cours boursier de l’action est de 32 000, mais la condition de
conservation des actions pour au moins 3 ans, conduit à évaluer la juste valeur du paiement
en instruments de capitaux propres à 25 200 par action.
Le cours boursier de l’action a évolué comme suit durant ses années:
31/12/N 33 500
31.12/N+1 34 000
31/12/N+2 33 800
31/12/N+3 35 000
31/12/N+4 36 000
Hypothèse 1: le dirigeant choisit de recevoir la somme d’argent.
Hypothèse 2: le dirigeant choisit de recevoir les actions.
Mission 1: Ecritures nécessaires du 31/12/N au 31/12/N+4.
Mission 2 : Ecriture relative à chaque hypothèse au 31/12/N+4.
Au cours de l’exercice, les sorties du magasin sont constatées par une écriture de déstockage.
A l’inventaire si stock final réel de l’inventaire physique est inférieur au stock final comptable ou
théorique, on constate un manquant ou des avaries ou un malus d’inventaire de la différence par une
écriture de bon de sortie.
603……/ 73….. Variation de stock concerné
3……… Stock concerné
Malus d’inventaire
La valeur d’inventaire correspond au montant le plus petit entre le coût et la valeur nette de
réalisation.
Valeur Nette de Réalisation (VNR) = prix de vente estimé dans le cadre normal de l’activité –
les coûts estimés pour l’achèvement du stock – les coûts estimés nécessaires à la réalisation
de la vente.
Si la valeur nette de réalisation est inférieure au coût du stock vendable d’une marchandise,
d’un produit, d’une matière première en cas de non continuité d’exploitation, on comptabilise
une dépréciation.
Solution :
Mission 1
Coefficient d’imputation rationnelle = 9 000 / 12 000 soit 0,75
Calcul du coût de production des 9 000 unités
Mission : Calculer les dépréciations sur les différents stocks et régulariser en utilisant les comptes du
PCGO
Application 5 : TEST DE CONNAISSANCES / QCM
Quels sont les éléments incorporés au coût d’entrée des stocks selon la norme IAS 2 ? Cochez la
bonne réponse.
Eléments OUI NON
1. Remise exceptionnelle pour achats d’articles soldés
2. Surplus de consommation d’huile d’une machine de production
3. Coût de stockage d’une marchandise
4. Salaires des commerciaux vendant les articles du stock
5. Taxe à la valeur ajoutée récupérable
6. Frais de transport sur achat
7. Heures de main d’œuvre directe de production
8. Escompte de règlement sur facture du fournisseur
9. Perte de change liée à la variation de la monnaie
10. Frais de stockage d’en-cours de production
11. Salaire de l’assistant des achats
12. Frais de publicité pour solder un article
13. Mise en bouteille de produits finis
14. Taxe spécifique pour acheminer des matières dangereuses
15. Location d’un espace de stockage de produits détenus chez des tiers
16. Dotations aux amortissements d’un matériel de production
17. L’entretien des bâtiments et équipement industriel
18. Frais de gestion et d’administration de l’usine
19. L’amortissement du véhicule de livraison des articles vendus
20. Cadeaux à la clientèle
CHAPITRE 10 : NORME IAS 16 IMMOBILISATIONS
CORPORELLES.
Les immobilisations sont des éléments destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entité elles ne
se détruisent pas par le premier usage : elles concourent à la production de biens et de services (location à
des tiers) pendant plusieurs exercices et à ce titre, figurent à l’actif du bilan sous forme d’investissement.
Les articles 36 et 37 du droit comptable OHADA relatifs à la détermination du coût réel d’acquisition
sont en convergence avec la norme IAS 16.
La norme définit une immobilisation corporelle comme une ressource contrôlée, indépendamment du
critère juridique de propriété.
Une immobilisation corporelle est comptabilisée en tant qu’actif lorsque les deux conditions
indissociables suivantes sont réunies :
•les avantages économiques futurs associés à l’actif, iront à l’entité ;
•le coût de l’actif peut être évalué de façon fiable.
La norme IAS 16 s’applique à la comptabilisation des immobilisations corporelles, sauf lorsqu’une autre
norme impose ou autorise un traitement comptable différent par exemple IFRS 5 Actifs non courants
détenus en vue de la vente et IAS 41 Agriculture.
L’approche par les composants qui consiste à dissocier un actif en une somme d’éléments significatifs et
à traiter comptablement chacun d’eux de façon individuelle, est obligatoire.
SECTION2: EVALUATION
Elle est faite selon la méthode du coût, les paiements à terme sont actualisés.
Ce coût est égal au prix brut d’achat net des réductions commerciales et d’escompte
de règlement majoré :
•des droits de douane, des taxes non récupérables ;
•des coûts directs liés à la livraison, à la manutention de l’actif ;
•des frais d’installation, de montage ;
•des coûts de démantèlement, de mise au rebut d’une immobilisation, de restauration
du site ;
•certains honoraires liés à l’acquisition ;
•les droits de mutation et frais d’actes liés à l’acquisition ;
•des coûts de personnel liés à l’acquisition d’un actif et directement imputable à cette
acquisition (heures de convoyage de l’immobilisation) ;
•le test de fonctionnement :
•le coût d’emprunt attribuable à l’acquisition, la construction, la production d’une
immobilisation corporelle est compris dans le coût de l’actif qualifiable selon la
norme IAS 23.
Sont à exclure du coût de l’immobilisation :
•les coûts d’ouverture d’une nouvelle installation, d’introduction d’un nouveau produit :
•les frais administratifs et généraux :
•les frais de démarrage et de préexploitation :
•les pertes opérationnelles initiales ;
•les coûts de relocalisation ou de restructuration de tout ou partie des activités.
L’écriture constant l’entrée de l’immobilisation dans le patrimoine, a comme contrepartie selon
le PCGO soit :
•481 Fournisseur d’investissement
•404 Fournisseur, acquisitions d’immobilisations courantes
EXERCICE D’APPLICATION1
Une ligne de mise en bouteille est immobilisée dans les comptes d’un producteur de boissons.
Un ensemble de coûts se greffe à une acquisition, sont-ils immobilisables selon IAS 16 ?
Dépenses engagées OUI NON
1.Livraison de la ligne par le fabricant
• 02/01/2018. Facture n° 75 reçue du fournisseur Français relatif à l’acquisition d’un matériel industriel. Prix CAF 15
• 03/01/2018. Facture n°42 du technicien : Installations, Pose, montage pour 500.000HT. Aussi les frais de formation
engagée pour l’utilisation du Matériel industriel est fixée à 300 000HT. TVA 18%.
• 05/01/2018. Mise en utilisation de l’appareil.
Mission :
Une entité qui loue des voitures a réalisé les opérations suivantes :
5/5/N Acquisition d’un véhicule destiné à la location :
• Prix HT : 10 000 000 F (facture N° 12)
• Commission sur achat HT : 5% (facture n°08)
• Carte grise : 200 000 F (quittance n° 123)
• Souscription à une police d’assurance annuelle : 300 000 F (facture n °62)
• TVA 18% récupérable
1/7/ N Acquisition du matériel de bureau pour 980 000F ; frais de transport 20.000
F ; TVA 18% récupérable, le tout facturé par le fournisseur (facture n° 37)
1/10/N Réception à titre gratuit un ordinateur d’une valeur actuelle de 120 000 F :
• H1 : montant significatif
• H2 : montant non significatif
Mission : passer les écritures d’acquisition dans la comptabilité de cette entité
2.2.EVALUATION ULTERIEURE
La norme prévoit deux méthodes d’évaluation : le modèle du coût et le modèle de la réévaluation dont les variations des
justes valeurs ne transitent pas par le biais du compte résultat mais aux autres éléments du résultat global (106 Ecart de
réévaluation).
2.2.1.MODELE DU COÛT
La valeur comptable d’un actif évalué au coût est la suivante :
Le montant amortissable (valeur d’origine diminuée de la valeur résiduelle si le montant significatif) est réparti de manière systématique sur la
•amortissement linéaire ;
La valeur résiduelle, la durée d’utilité et le mode d’amortissement doivent être réexaminés au minimum chaque année et si une révision
intervient, elle doit être comptabilisée en tant que changement d’estimation comptable conformément aux dispositions de la norme IAS 8.
EXERCICE D’APPLICATION 5 :
En règle générale, ces avantages concernent les prestations de retraite et d’autres prestations
comme l’assurance-vie et l’assistance médicale postérieure à l’emploi
On distingue deux types de régime très différents quant au risque financier encouru par
l’entité
2.1. Le régime à cotisations définies
Une entité paie des cotisations fixes à une autre entité distincte comme la caisse de retraite,
mais n’a aucune obligation juridique ou implicite d’effectuer des paiements supplémentaires si
le fonds de retraite ne dispose pas d’actifs suffisants pour assurer les paiements de leurs
avantages aux ex- salariés bénéficiaires au titre des exercices en cours ou antérieurs.
Le risque actuariel (que les prestations soient moindres que prévues) et le risque de
placement (que les actifs investis soient insuffisants pour couvrir les avantages attendus)
incombent aux employés.
Quand un employé a rendu service à une entité sur une période donnée, l’entité bénéficiaire
du service doit enregistrer sur la même période les cotisations définies en échange de ces
services.
L’écriture selon les comptes du PCGO devient
Pp = Probabilité de présence :
• Pp = (1- taux de départ annuel) nombre d’années d’activité avant l’âge de la retraite
Le taux de départ est le rapport entre le nombre de départs de l’année et le nombre de salariés. Lorsque
les effectifs ne varient pas, le taux de départ est équivalent au taux de rotation (turnover), ce qui ne sera
pas le cas si l’entité connait des augmentations ou des réductions de son effectif.
La probabilité de présence peut être donnée par la moyenne des 5 dernières années des personnes ayant
quitté l’entité sans bénéficier de prestations.
• Pp = 1/5 (NDTDA-4 / NTTDA-4+ NDTDA-3 / NTTDA-3+ NDTDA-2 / NTTDA-2+ NDTDA-1 / NTTDA-1+ NDTDA /
NTTDA+).
NDTDA : nombre de travailleurs partis de l’entité sans bénéficier des prestations des
engagements en matière de retraite à la date d’aujourd’hui (DA).
NTTDA = nombre de travailleurs totaux à la date d’aujourd’hui (D).
PS = Probabilité de survie.
Probabilité de Paiement ou PP = Pp X PS
Application 1 :
La convention collective dont dépend l’entité SAXRE prévoit le versement au moment du départ à la
retraite d’une indemnité de 1.5% du dernier salaire par année d’ancienneté pour les salariés présents
dans la structure à cette date.
Les éléments d’information concernant l’employé ANDRE sont les suivants :
Ancienneté au 31/12/N 10 ans
Date de départ à la retraite 31/12/N+15
Salaire annuel N 22 000 000
Probabilité de départ avant l’âge de retraite (turnover et mortalité pris en compte) 35 %
Hypothèses financières sont les suivantes
Taux moyen annuel d’augmentation des salaires 1%
Taux d’actualisation 2%
Mission :
Déterminer l’engagement de retraite d’ANDRE au 31/12/N.
SOLUTION
Valeur actuelle de l’obligation
S = 22 000 000 (1.01)15 soit 25 541 317
N = 1,5% x 10 soit 15% (1ère méthode)
N = 1,5% x 25 x10 /25 soit 15% (2ème méthode)
Aa = 10
At = 25
Pp x PS = 1- 0,35 soit 0,65
(1 + i)-n = (1,02) -15 soit 0 ,74301473
Engagement = 22 000 000 (1.01)15 x 1,5% x 10 x 0.65 x (1.02) -15
Engagement = 25 541 317 x 15% x 0,65 x 0,74301473
Engagement = 1 850 314
Application 2
- Age à la date d’embauche du salarié Lamine : 28 ans
- Départ à la retraite : 60 ans
- Date de recrutement : 01/01/N
- Salaire moyen actuel calculé sur les 12 derniers mois au 31/12/N : 1800 000
- Taux de progression des salaires : 4%
- Taux d’intérêt de l’emprunt obligataire émis par l’Etat (taux d’actualisation) : 6%
- Probabilité de présence : 97%
- Probabilité de survie : 80%
- Taux de charges fiscales et sociales :15%
- Taux pour l’indemnité de départ à la retraite appliqué sur le salaire moyen des 12 derniers
de service : 40%
Solution
Mission 1
-Salaire projeté (S) = 1 800 000 (1,04)31 soit 6 071 640
-Ancienneté actuelle / Ancienneté totale (Aa / At) = 1/ 32
-Nombre de droits à indemnités à la retraite(N)= 40% x 1/32 soit 0,0125
-Probabilité de paiement = (0,97 x 0,80) soit 0,776
-Facteur d’actualisation = (1,06) -31 soit 0,1 642 548 405
-Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N
= [1 800 000 (1,04)31 x (40% x 1/32)] x 0,776 x (1,06) -31 x (1,15)
= 6 071 640 x 0,0125 x 0,776 x 0,1 642 548 405 x 1,15
= 11 125
Mission 2
-Salaire projeté (S) = 1 800 000 (1,04)30 soit 5 838 116
-Ancienneté actuelle / Ancienneté totale (Aa / At) = 2/ 32
-Nombre de droits à indemnités à la retraite(N)= 40% x 2/32 soit 0,025
-Probabilité de paiement = (0,97 x 0,80) soit 0,776
-Facteur d’actualisation = (1,06) -30 soit 0,1 741 101 309
-Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N
= [(1 800 000 x 1,04) (1,04)30 x (40% x 2/32)] x 0,776 x (1,06) -30 x (1,15)
= 6 071 640 x 0,025 x 0,776 x 0,1 741 101 309 x 1,15
= 23 585
Variation de l’obligation = 23 585 – 11 125 soit 12 460 à décomposer
• Le coût financier ou coût d’une année de dés actualisation
= 11 125 x 6% soit 668
• Le coût des services rendus au cours de l’exercice
= [(1 800 000 x1,04) (1,04)30 x (40% x 1/32)] x 0,776 x (1,06) -30 x (1,15)
= 6 071 640 x 0,0125 x 0,776 x 0, 1 741 101 309 x 1,15
= 11 792
Contrôle : coût des services rendus + coût financier= variation
11 792 + 668 = 12 460
2.2.2. Mode de gestion des indemnités de départ à la retraite
Il existe deux modes de gestion des engagements de retraite :
La gestion interne : l’entité gère elle-même des fonds qui lui permettent de payer ses engagements futurs ;
La gestion externe : l’entité verse des fonds à un tiers (compagnie d’assurance ou fonds de pension) qui les
gère et qui paiera les engagements futurs.
D’une manière générale, la gestion des indemnités de départ à la retraite, fait recourir à l’entité deux types
de risques :
Le risque actuariel : risque que les prestations coûtent plus chères que prévues ;
Le risque de placement : risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire aux prestations
prévues.
31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques 11 125
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires 11 125
Constatation de l’engagement de retraite
L’accroissement d’un engagement de retraite d’une année à une autre peut s’expliquer par :
• le coût des services ;
• Et les intérêts nets sur le passif (actif net) au titre des prestations définies.
Ecritures provenant de l’application 2 avec les comptes du PCGO
31/12/N+1
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques 11 792
6971 Dotations aux provisions financières pour risques 668
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires 12 460
Constatation de l’engagement de retraite
Les intérêts nets sur le passif (actif net) au titre des prestations définies correspondent à la
variation pour la période attribuable au facteur temps et sont composés :
du produit d’intérêt généré par les actifs du régime de retraite (JV des actifs du régime x taux
d’actualisation défini) qui peut être différent du rendement de l’actif ;
du coût financier relatif à l’obligation au titre des prestations définies (charge de dés
actualisation) ; et
des intérêts relatifs à l’effet du plafonnement de l’actif
(montant de l’effet du plafonnement de l’actif x taux d’actualisation défini).
• La valeur des actifs du régime de retraite à la clôture de l’exercice est déterminée à l’aide
de la formule suivante :
{ Déficit ou Excèdent }
La variation de la dette ou de l’actif entre l’ouverture et la clôture se détermine par ailleurs comme suit
□ vrai □ faux
5. Les avantages postérieurs à l’emploi concernent uniquement les régimes de retraite
ou de pensions
□ vrai □ faux
6 . Quelle(s) est (sont) fausse (s) ?
□ Les régimes à prestations définies supposent une obligation juridique ou implicite pour
l’entité
□ Les régimes à prestations définies ne font pas supporter le risque de placement à l’entité
□ Les régimes à prestations définies font incomber à l’entité qui les souscrit le risque
actuariel
□ Les régimes à prestations définies font incomber à l’entité qui les souscrit le risque de
placement
7. Le turnover est une hypothèse actuarielle
□ vrai □ faux
8. Le coût des services au titre d’un régime à prestations définies, comprend
□ au coût des services rendus durant la période
□ au coût des services passés
□ au profit ou la perte résultant d’une liquidation de régime
□ aux deux premiers éléments ci-dessus
□ aux trois éléments ci-dessus
9. Les écarts actuariels relatifs à un régime à prestations définies peuvent être
comptabilisés
□ intégralement en résultat net
□ étalés selon la méthode du corridor
□ intégralement en autres éléments du résultat global
10. Quelle(s) affirmation (s) parmi les suivantes est (sont) vraie (s) concernant le coût des
services relatif aux avantages postérieurs à l’emploi ?
□ il peut être négatif
□ sa constatation en charge est étalée, quelle que soit la date d’acquisition des droits
□ sa comptabilisation relève de la technique du corridor
Application 8 : TEST DE CONNAISSANCE/ QCM
Une somme globale est attribuable à titre d’avantage au personnel à raison de 2% du dernier
salaire pour chaque année se service sur les cinq dernières années. Le salaire d’un employé pour
l’exercice N est de 100 000. Le salaire est supposé augmenter de 10% par an.
Le taux d’actualisation retenu est de 5% par an.
La date de départ à la retraite est fixée au 31/12/N+4.
1. Quel devrait être le salaire annuel d’un employé au titre de N+4 si les hypothèses
actuarielles se vérifient ?
□ 100 000 □ 120 452 □ 146 410 □ 150 000
2. Quel sera pour cinq ans de service, la rétribution d’un employé qui quittera l’entité au
31/12/N+4
□ 10 000 □ 12 045 □ 14 641 □ 15 000
3. Quelle est la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N
□ 2 038 □ 2 409 □ 2 500 □ 2 928
4. Quelle est la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1
□ 2 529 □ 2 928 □ 5 059 □ 5 856
5. Quel est le coût financier relatif à l’exercice N+1
□ 121 □ 146 □ 253 □ 293
Chapitre 12 : Norme IFRS 3 Regroupement d’entreprises
La norme porte sur:
- la méthode à appliquer pour comptabiliser un regroupement d’entités chez l’acquéreur;
- l’évaluation et le traitement du goodwill ou écart d’acquisition généré par l’opération;
- les informations à fournir pour permettre aux utilisateurs des états financiers d’évaluer la
nature et les effets financiers du regroupement d’entreprises.
Tous les regroupements doivent être comptabilisés en appliquant la méthode de l’acquisition,
qui se décompose en quatre étapes principales.
• Première étape: Identification d’un acquéreur, celui qui obtient le contrôle des autres
entités ou activités qui se regroupent.
• Deuxième étape: Détermination de la date d’acquisition, celle de transfert du contrôle le
l’entité acquise à l’acquéreur.
• Troisième étape: Evaluation et comptabilisation des actifs acquis, des passifs repris dont
passif éventuel et de toute participation ne donnant pas le contrôle dans l’entité acquise,
la prise en compte des plus ou moins values par comparaison de la juste valeur et de la
valeur comptable de ces différents éléments nets d’impôts différés (calculés au taux IS).
• Quatrième étape: Evaluation et comptabilisation du goodwill complet appelé Full goodwill
ou goodwill partiel appelé Purschase goodwill et du profit résultant d’une acquisition
avantageuse appelé goodwill négatif, imputé au compte résultat.
Le goodwill n’est pas amorti mais un test de dépréciation est obligatoire pour déterminer
l’existence de pertes de valeur dont leur montant cumulé est diminué du coût pour avoir la
valeur au bilan. Les frais supportés liés à l’acquisition sont enregistrés en charges.
Section 1 : ECART EVALUATION ET ECART ACQUISITION OU GOODWILL
Lorsqu'une entité prend une participation dans une autre entité, on détermine l’écart
d’évaluation puis le montant de l’écart d’acquisition appelé goodwill
Ecart d’évaluation
L’écart d’évaluation positif ou négatif afférant à certains éléments identifiables de l’actif ou
du passif correspond à la différence entre la valeur d’entrée dans le bilan consolidé des
éléments identifiables réestimés à la juste valeur et leur valeur comptable dans l’entité
contrôlée.
Les écarts d’évaluation donnent lieu à une imposition différée ou fiscalité différée.
Ecart d’acquisition ou Goodwill
C’est un écart résiduel qui correspond à la quote-part de l’écart de consolidation non
affectable à l’actif et au passif de l’entité. Il n’y a pas d’impôt différé sur l’écart d’acquisition.
La date d’acquisition correspond à la prise de contrôle ou d’influence notable de l’entité
acquise et donc la date d’entrée dans le périmètre de consolidation.
La période d’évaluation ne doit pas excéder 12 mois à compter de la date d’acquisition.
Lorsqu’ il existe, l’écart d’acquisition peut être déterminé de deux manières différentes:
- l’écart d’acquisition ou goodwill partiel;
-l’écart d’acquisition calculé dans l’hypothèse d’une participation détenue à 100% et appelé
Ecart d’acquisition total ou goodwill complet et s’il est positif, on dit Full Goodwill.
Première méthode: GOODWILL PARTIEL
Coût d’acquisition des titres de la filiale
-Quote-part de l’entité mère dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables (capitaux propres réestimés à la juste valeur)
ECART D’ACQUISITION
- La juste valeur des actifs et passifs identifiables acquis (capitaux propres réestimés à la juste valeur)
Missions :
1.Calculer le montant de l’écart de consolidation.
2.Calculer le montant de l’écart d’évaluation.
3.Calculer le montant du full goodwill et le montant de l’écart d’acquisition ou purchase goodwill.
4. Passer au journal de consolidation, les écritures relatives aux écarts d’évaluation et d’acquisition à la
date du 01/01/N.
5. Passer au journal de consolidation au 31/12/N, l’écriture nécessaire pour le compte de résultat
consolidé.
Solution
1. Ecart de consolidation
Coût d’acquisition des titres : 70 000 000
Quote-part dans les capitaux propres de F <120 000 000 x 70%> : -84 000 000
Ecart de consolidation -14 000 000
2.Ecart d’évaluation
Plus-value sur le bâtiment (55 000 000 – 40 000 000) : 15 000 000
Plus-value sur la licence (15 000 000 – 10 000 000) : + 5 000 000
Plus-value brute 20 000 000
Impôt différé sur
Plus-value sur le bâtiment (15 000 000 x 30%) : -4 500 000
Plus-value sur la licence (5 000 000 x 30%) : -1 500 000
Total impôt différé (20 000 000 x 30%) : -6 000 000
Ecart d’évaluation (20 000 000 – 6 000 000) : 14 000 000
Part du groupe (14 000 000 x 70%) : 9 800 000
3.Ecart d’acquisition
Coût total d’acquisition des titres F (70 000 000 x 100 /70) : 100 000 000
Capitaux propres F réestimés (120 000 000 + 14 000 000) : - 134 000 000
Ecart total d’acquisition ou full baddwill -34 000 000
Part du groupe ou purchase baddwill ou Ecart d’acquisition (-34 000 000 x 70%) : -23 800 000
1 er contrôle
Ecart de consolidation : -14 000 000
Part du groupe sur l’écart d’évaluation : -9 800 000
Ecart d’acquisition - 23 800 000
2 -ème contrôle
Coût d’acquisition des titres F : 70 000 000
Quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs de F<134 000 000 x 70%> :-93 800 000
Ecart d’acquisition -23 800 000
4. Les écritures pour le bilan consolidé au 01 /01/N
a) Ecart d’évaluation : 1 ère méthode
Sandock remet 400 actions de valeur réelle 150 000 et de nominal 100 000 à Soussoum
Mission: Calculer le montant du Goodwill de l’opération