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Séminaire de formation sur « connaître les NORMES INTERNATIONALES IAS/IFRS »

THEME : Connaître Les NORMES


INTERNATIONALES IAS/IFRS
1
OBJECTIFS DU SEMINAIRE

Les participants disposeront des


informations suivantes:

1- Les IFRS aujourd’hui;

2- Les principes fondamentaux des IFRS;


2
3- Les états financiers en IFRS.
3 SOMMAIRE

PARTIE I- Les IFRS aujourd’hui

 1.1- L’IASB
 1.2- L’IFRS Interpretations Commitee
(IFRIC)
 1.3- Gouvernance de l’IASB
 1.4- IFRS pour les PME
4 SOMMAIRE (suite)

 PARTIE III- Les états financiers en IFRS


 3.01- le cadre de préparation et de présentation des états
financiers
 Principaux objectifs du cadre conceptuel
 L’information financière doit présenter certaines qualités pour
être utile
 Conditions de comptabilisation d’un élément
5 SOMMAIRE (suite)

 PARTIE III- Les états financiers en IFRS (suite)


 3.02- Présentation des états financiers IAS 1

- Conformité

- Hypothèses
- Etats financiers
. l’état de la situation financière (bilan) et du
résultat global (compte de résultat)
. L’état des variations des capitaux propres
. Les notes annexes
6 SOMMAIRE (suite)

 PARTIE III- Les états financiers en IFRS (suite)


 3.03- les stocks IAS 2
. Définitions
. Valorisation des stocks,
. Comptabilisation en charges
. Informations à fournir
7 SOMMAIRE (suite)

 PARTIE III- Les états financiers en IFRS (suite)


 3.04- le tableau des flux de trésorerie (IAS 7)
- flux en devises
- intérêts et dividendes perçus ou versés
- impôts sur le résultat
 3.05- les méthodes comptables, changements d’estimations
comptables et erreurs (IAS) 8
8

I- LES IFRS AUJOURD’HUI


Les principales dates des IFRS …

Élaboration d'un Révision des normes


pour aboutir à une plus L'IASC établit
premier corps de
normes visant à grande comparabilité conjointement avec
l'adhésion du plus des états financiers. l'OICV un programme
de travail
grand nombre de pays.

1988 1989 1993 1994 1995


9
Fondation L'OICV (Organisation Internationale des
de l'IASC Commissions de Valeurs mobilières) rejette les
normes IAS, qu'elle juge trop peu contraignantes.
Les principales dates des IFRS

renommé
IASCF renommé
IFRS Foundation Trustees
2010 IFRIC IFRS interpretations Committee
renommé
SAC IFRS Advisory Council

2007

2005 application obligatoire des normes IFRS par les groupes cotés de l'UE

L’IASC devient l’IASB (International Accounting Standards Board).


2001 Les normes sont renommées IFRS (International Financial reporting
Standards)
Coexistent toujours les normes IAS/IFRS.

2000
10
Élaboration d'un dispositif complet de normes.

1995
Terminologie IFRS …

International Accounting Standards


IAS (Normes comptables internationales)

International Financial Reporting Standards


IFRS (Normes internationales d’informations
financières)

Standing Interpretations Committee


SIC (comité permanent d’interprétations)

International Financial Reporting


IFRIC Interpretations Committee devenu
(IFRS interpretations Committee)
11
International Accounting Standards Board
IASB (Conseil des normes comptables internationales)
Terminologie IFRS

IAS, si publiée avant 2001

Normes
IFRS, si publiée après 2001

SIC, si publiée avant 2001

Interprétations
IFRIC, si publiée après 2001
12
13
L’IASB:
L’IFRS Interpretations Commitee

 Role de l’IFRS interpretations Committee


 Ce comité a pour rôle d’examiner et de définir un traitement
approprié concernant des questions d’interprétations rencontrées
à l’occasion de l’application d’une norme ou concernant des
thèmes non traités par les normes en vigueur ni par les projets en
cours .
14
L’IFRS Interpretations Committee

 L’IFRIC IC n’est pas un comité d’urgence


 Pour élaborer ses interprétations, l’IFRS IC se fonde sur les
principes du cadre de l’IASB
 Les interprétations de l’IFRS IC sont approuvées et publiées par
l’IASB.
15 L’IASB: Financial Crisis Advisory
 Group
Financial Crisis (FCAG)
Advisory Group (FCAG) a une grande expérience des marchés
financiers internationaux et est sensible à la transparence de l’information
financière.
 Le FCAG a pour fonction principale de conseiller l’IASB et le FASB sur les
incidences de la crise financière mondiale et des changements potentiels de
l’environnement réglementaire mondial, sur la normalisation comptable.
Gouvernance de l’IASB

16 Créé en Monitoring Board


janvier Conseil de surveillance
2009 à
New Dehli
(Composé d’autorités publiques des marchés de capitaux)
(Inde)
Désigne, Rendent compte
supervise à
TRUSTEES de l’IFRS Foundation (ex IASCF)
(gouvernance) 22 membres appelés Trustees
Assure la direction de l’IASB de IFRS Advisory Council et de l’ IFRS interpretations Committee

désignent
informe Supervisent, contrôlent informe
IFRS Advisory Council l’efficacité, désignent et financent
(ex SAC: Standard Advisory
Council ) Normalisateur
45 membres International Accounting Standards Board
Conseille l’IASB et conseil et (IASB)
les trustees 16 membres

Conseil stratégique Elabore et vote les normes


(orientation du (IFRS /IFRS pour les PME)
programme de travail)
IFRS interpretations Committee (ex IFRIC)
14 membres
Interprétation des normes
17
IFRS pour les PME

 L'International Accounting Standards Board


(IASB) a publié, le 9 juillet 2009, son
référentiel pour les PME. Celui-ci se présente
sous la forme d'une norme internationale
d'information financière destinée à être utilisée
par les petites et moyennes entités (PME) qui
représentent, selon les estimations de
l'Organisation de Coopération et de
Développement Economique (OCDE), 95 % du
total des entreprises.
18
IFRS pour les PME (suite)

 IFRS pour les PME est une norme autonome


d'environ 230 pages, destinée à répondre aux
besoins et aux capacités des plus petites
entreprises. De nombreux principes contenus
dans les full IFRS, relatifs à la comptabilisation
et l'évaluation des actifs, des passifs, des produits
et des charges ont été simplifiés, des sujets
supposés ne pas concerner les PME ont été
écartés et le volume des informations à fournir a
été réduit de manière significative.
19
IFRS pour les PME (SUITE)

 IFRS pour les PME :


 améliorera la comparabilité pour les utilisateurs de comptes ;
 améliorera la confiance globale dans les comptes des PME ;
 et permettra de réduire les coûts significatifs liés au maintien de
normes comptables au niveau national.
Les IFRS en Europe Cadre juridique
20

 Cadre juridique pour l’application des normes IFRS par les


sociétés cotées de l’UE
- Contexte réglementaire en Europe
Depuis le 1er janvier 2005, le règlement européen
(CE) n° 1606/2002 impose aux sociétés cotées sur un marché
réglementé de préparer et publier leurs comptes
consolidés selon les IFRS.
21 Les IFRS en Europe Cadre
juridique(suite)

- Ce règlement permet aux Etats membres d’obliger ou d’autoriser les


sociétés non cotés à appliquer les IFRS pour leurs comptes
consolidés ou individuels.
- En France, cette possibilité n’est offerte qu’aux sociétés non cotés
qui publient des comptes consolidés. Celles qui présentent des
comptes individuels doivent utiliser les normes Françaises.
Application des IFRS dans le monde

22
PARTIE
23
II- Les principes
fondamentaux des IFRS
Les principaux objectifs du cadre conceptuel sont: (i)
aider l’IASB à élaborer les normes en restant en
cohérence avec les concepts de base (ii) aider les
entités à élaborer leurs comptes (iii) répondre aux
questions fondamentales: pourquoi l’entité produit-
elle des états financiers? Pour informer sur sa
situation financière, pour qui? Pour les utilisateurs
des états financiers, sur quelles hypothèses? Les
hypothèses de comptabilité d’engagement et de
continuité de l’exploitation.
PARTIE II- Les principes
24
fondamentaux des IFRS (suite)

 Pour être utile, l’information financière doit présenter les


qualités suivantes; (i) intelligibilité (compréhensible) (ii)
pertinente (elle influence les décisions économiques des
utilisateurs), (iii) fiabilité (image fidèle, prééminence de
la substance sur la forme, neutralité, exhaustivité,
prudence), (iv) comparabilité (dans l’entité, dans le temps
et d’une entité à l’ autre.
 Un élément est comptabilisé (i) s’il est probable que des
avantages économiques futurs iront à l’entité ou en
proviendront
 S’il peut être évalué de façon fiable
PARTIE III- Les états financiers en
25
IFRS

 Présentation des états financiers IAS 1


 - Conformité
 - Hypothèses
 - Etats financiers sont:
. l’état de la situation financière (bilan) et du résultat global
(compte de résultat)
. L’état des variations des capitaux propres
. Les notes annexes
Objectif de la norme
26
L'objectif d'IAS l est de fournir une base pour la
présentation des états financiers à usage général,
afin d'améliorer la comparabilité des états
financiers tant par rapport aux exercices antérieurs
que par rapport à d'autres entités. IAS 1 précise
les exigences générales de présentation des états
financiers, les règles de base qui doivent être
respectées dans leur structure, ainsi que les
dispositions minimales relatives à leur contenu.
Champ
27 d’application

 IAS 1 est d'application pour la présentation de tous les états


financiers IFRS à usage général, tant pour les états financiers
consolidés que pour les états financiers individuels qui ont été
établis et présentés conformément à IAS 27 « Etats financiers
consolidés et individuels ».
Première
28 application

 Conformément à IFRS 1 - Première adoption des IFRS, cette


norme doit être appliquée pour la préparation du premier état de
situation financière (bilan) d'ouverture en IFRS ainsi que pour
tous les exercices présentés dans les premiers états financiers
IFRS.
Principes
29 Généraux

Les états financiers doivent respecter


les règles suivantes :
Contenu
30 de la norme
Bilan
31 ou état de situation financière

 Le bilan doit être présenté avant affectation du


résultat. Les dividendes proposés ou décidés après la
date de clôture, mais avant la publication des états
financiers sont présentés dans l’annexe.
 La norme IAS 1 n’impose pas de présentation formelle
de bilan.
 Une entreprise doit présenter ses actifs et passifs selon
la classification suivante :
32 Bilan ou état de situation
financière

 Une présentation en fonction des critères de liquidité et


d’exigibilité n’est admise que si elle fournit une information plus
fiable et plus pertinente (exemple : établissements financiers).
33 TABLEAU DES FLUX DE
TRESORERIE
 L’entité doit présenter les soldes importants de
trésorerie opérationnels selon la méthode directe
(encaissements et décaissements présentés en
brut pour chaque activité opérationnelle
 Flux en devises ils sont couverts au taux en
vigueur à l date du flux. Les différences de
change dues à la conversion au taux de clôture
des actifs et passifs en devises sont présentées
de façon à permettre un rapprochement
ouverture-clôture.
34 Document word à distribuer

IFRS Normes et Interprétations / Textes des


Normes et Interprétations / Tableau sommaire

Date maj : 04/12/2013


IAS 2 Stocks

35
I- PRESENTATION DE LA NORME

36
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.1- Objectif de la norme

L’objectif d'IAS 2 - Stocks est de prescrire le


traitement comptable applicable aux stocks.
Une des questions fondamentales de la
comptabilisation des stocks est celle du
montant des coûts à comptabiliser en tant
37
qu'actif et à différer jusqu'à la
comptabilisation des produits
correspondants.
I- PRESENTATION DE LA NORME

IAS 2 traite également de la détermination


du coût des stocks et de la prise en charge
de ceux-ci, y inclus les dépréciations à la
valeur nette de réalisation.

38
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application


IAS 2 doit être appliquée à tous les stocks, à
l'exception:
des travaux en cours générés par des
contrats de construction y compris les
contrats directement connexes de fourniture
de services (voir IAS 11 - Contrats de
39 construction);
des instruments financiers; et des actifs
biologiques liés à l'activité agricole et de la
production agricole au moment de récolte
(voir IAS 41 -Agriculture).
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …


De plus IAS 2 ne s’applique pas à
réévaluation des stocks détenus: par les
producteurs de produits agricoles et
forestiers de production agricole après
récolte et minéraux et produits d'origine
minérale, dans la mesure où, conformément
40 à des pratiques bien établies dans certains
secteurs, ces stocks sont évalués à la valeur
nette de réalisation. Les modifications de
valeur nette de réalisation sont
comptabilisées immédiatement dans le
compte de résultat: et
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …

par les courtiers arbitragistes de


marchandises qui évaluent leurs stocks à la
juste valeur diminuée des coûts de vente.
Les modifications de la juste valeur
diminuée des coûts de vente comptabilisées
41 immédiatement en compte de résultat.
II- DEFINITIONS

Stocks (inventories):

Ce sont des actifs détenus pour être vendus


dans le cours normal de l'activité: en cours de
production pour une telle vente; ou sous forme
de matières premières ou de fournitures devant
être consommées dans le processus de
production ou de prestation de services.
42
II- DEFINITIONS

Valeur nette de réalisation (net realisable


value): prix de vente estimé dans le cours
normal de l'activité, diminué des coûts estimés
pour l’achèvement et des coûts estimés
nécessaires pour réaliser la vente.

43
III- CONTENU DE LA NORME

44
III- CONTENU DE LA NORME
Coûts d’acquisition
Les coûts d'acquisition comprennent:
 le prix d'achat ;
 les droits de douane ;
 autres taxes non ultérieurement récupérables
par l'entité auprès des administrations fiscales;
 les frais de transport, de manutention ;
 les autres coûts directement attribuables à
45 l'acquisition des produits finis, des matières
premières et des services; et
 les rabais commerciaux, remises et autres
éléments similaires (viennent en déduction du
coût d'acquisition).
III- CONTENU DE LA NORME
Coûts de transformation
Les coûts de transformation comprennent:
 les coûts directement liés aux unités produites
(par exemple la main-d'œuvre directe), c'est-à-
dire les coûts directs de production;
 les coûts indirects de production, une
distinction étant faite entre:
-les frais généraux variables (dépendant
46des quantités produites); et
-les frais généraux fixes (indépendants du
niveau de production, par exemple les
amortissements).
III- CONTENU DE LA NORME
Autres coûts

Les autres coûts ne sont inclus dans le coût des


stocks que dans la mesure où ils sont encourus
pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où
ils se trouvent.

47
Application: Evaluation du coût d’entrée d’un stock

Quels sont les éléments à prendre en compte pour la


valorisation du coût d'entrée des stocks et ceux qui
constituent des charges d'exploitation de la filiale DAT
?
1 - Coûts de la recherche pour concevoir de nouveaux produits.
2 - Matières premières nécessaires à la production.
3 - Matières premières indirectes.
4 - Taxe à payer sur certaines matières premières dangereuses.
5 - Main-d'œuvre indirecte.
6 - Déchets anormaux dus au mauvais réglage de machines.
7 - Déchets normaux de fabrication.
8 - Coût de transport vers un entrepôt de production.
48
9 - Frais de stockage des en-cours de production.
10 - Frais de stockage de produits finis.
Application: Evaluation du coût d’entrée d’un stock

10 - Frais de stockage de produits finis.


11 - Coûts de gardiennage.
12 - Coût de location des dépôts de stockage pour stocker
certains produits finis.
13 - Coûts administratifs: par exemple, le service achats.
14 - Salaires du service commercial.
15 - Frais de publicité.
16 - Dotation aux amortissements de l'usine.
17 - Dotation aux amortissements des machines.
4918 - Dotation aux amortissements des frais de
développement immobilisés.
19 - Taxe professionnelle.
20 - Salaire du directeur de l'usine.
IV- Evaluation ultérieure

50

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur


nette de réalisation.
V- Méthodes de détermination du coût

51
Comparaison IFRS /OHADA révisé

SYSCOA révisé IFRS


CMP Oui Oui
FIFO Oui Oui
LIFO Non Non

52
Pas de divergence
IAS 16- IMMOBILISATIONS
CORPORELLES

53
I- PRESENTATION DE LA NORME

54
I- PRESENTATION DE LA NORME

-jectf de la norme
L’objectif d’IAS 16 est de prescrire le traitement
comptable des immobilisations corporelles afin que
les utilisateurs des états financiers puissent
distinguer les informations relatives aux
investissements de l’entité en immobilisations
corporelles des informations concernant les
55
changements dans de tels investissements.
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application


La norme est d’application pour le traitement
comptable des immobilisations corporelles sauf
si une autre norme impose ou permet un
traitement comptable différent.
Cette norme ne s'applique pas:
aux immobilisations corporelles classées comme
56 étant détenues en vue de la vente
conformément à IFRS 5 - Actifs non courants
détenus en vue de la vente et activités
abandonnées ;
I- PRESENTATION DE LA NORME

Champ d'application …
’applique pas :
aux actifs biologiques en rapport avec l’activité
agricole (voir IAS 41 – Agriculture) ;
à la comptabilisation et l’évaluation d’actifs de
prospection et d'évaluation (voir IFRS 6 -
Prospection et évaluation de ressources
minérales); ou aux droits miniers, et aux
57
réserves minérales telles que le pétrole, le gaz
naturel et autre sources similaires non
renouvelables.
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …


IAS 16 s’applique néanmoins
IAS 16 est néanmoins d'application pour les
actifs qui sont nécessaires pour le
développement ou le maintien des actifs
biologiques, des actifs de prospection et
d’évaluation et des droits miniers.
58 D’autres normes peuvent imposer la
comptabilisation d’immobilisations corporelles
sur la base d'une approche différente de celle
contenue dans IAS 16
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …

Ainsi, IAS 17 - Contrats de location impose la


comptabilisation des immobilisations corporelles
sur la base du transfert des risques et avantages.
Néanmoins, dans une telle situation, les autres
aspects du traitement comptable de ces actifs, y
59
compris l'amortissement, sont prescrits par IAS
16.
II- DEFINITIONS

Immobilisations corporelles (property, plant and


equipment) :
éléments corporels qui :
sont détenus par une entité soit pour être utilisés dans
la production ou la fourniture de biens ou services,
soit pour être loués à des tiers, soit à des fins
administratives ; et dont on s’attend à ce qu’ils soient
utilisés sur plus d’une période.
60
II- DEFINITIONS

Amortissement (depreciation) : répartition


systématique du montant amortissable d’un actif
sur sa durée d’utilité.
Montant amortissable (depreciable amount):
coût d'un actif ou tout autre montant substitué
au coût, diminué de sa valeur résiduelle.

Durée d’utilité (useful life): soit la période


61pendant laquelle l'entité s'attend à utiliser un

actif, soit le nombre d'unités de production ou


d'unités similaires que l'entité s'attend à obtenir
de l'actif.
II- DEFINITIONS

Coût (cost) : montant de trésorerie ou


d’équivalents de trésorerie (cash or cash
equivalents) payé ou la juste valeur de toute
autre contrepartie donnée pour acquérir un actif
au moment de son acquisition, de sa
construction
ou, le cas échéant, le montant affecté à cet actif
lors de sa comptabilisation initiale
62conformément aux dispositions spécifiques

d’autres normes (par exemple IFRS 2 –


Paiement fondé sur des actions).
II- DEFINITIONS

valeur résiduelle (residual value) d'un actif :


montant estimé qu'une entité obtiendrait
actuellement de la sortie de l'actif, après
déduction des coûts de sortie estimés, si l'actif
avait déjà l'âge et était déjà dans l'état attendu à
la fin de sa durée d’utilité.

Juste valeur (fair value): montant pour lequel


63un actif pourrait être échangé entre parties bien

informées, consentantes et agissant dans des


conditions de concurrence normale.
II- DEFINITIONS

Perte de valeur (impairment loss): montant de


l'excédent de la valeur comptable d'un actif sur
sa valeur recouvrable.

Valeur comptable (carrying amount): montant


pour lequel un actif est comptabilisé après
déduction du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.
64Valeur recouvrable (recoverable amount): la

valeur la plus élevée entre la juste valeur d'un


actif diminuée des coûts de la vente et sa valeur
d'utilité.
II- DEFINITIONS

Valeur spécifique à l'entité (entity-specific


value): valeur actualisée des flux de trésorerie
qu'une entité attend de l'utilisation continue d'un
actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité
ou qu'elle prévoit d'encourir lors du règlement
d'un passif.

65
III- CONTENU DE LA NORME

Evaluation lors de la comptabilisation initiale

66
III- CONTENU DE LA NORME

Le coût d’une immobilisation corporelle est le


montant correspondant à un paiement comptant
à la date de comptabilisation. Si le règlement
est différé au-delà des conditions habituelles de
crédit, la différence entre le règlement total et le
montant correspondant à un paiement comptant
est comptabilisé en intérêts sur la période du
crédit, sauf si cette différence est comptabilisée
67dans la valeur comptable de l’immobilisation

conformément à IAS 23 – Coûts d’emprunt.


III- CONTENU DE LA NORME

Le cout d’entrée d’une immobilisation est


constitué de son prix d'achat, y compris les
droits de douane et taxes non récupérables,
après déduction des remises et rabais
commerciaux; auxquels s’ajoutent les autres
frais accessoires incorporables au coût.

68
IV- Tableaurécapitulatif des frais accessoires à incorporer
dans le cout d’acquisitions des immobilisations
corporelles

Incorporation au cout
Nature des frais accessoires d’entrée de
l’immobilisation
Frais de douane Oui (directement dans
le cout d’acquisition)

Coût des avantages du personnel résultant directement de l'acquisition Oui


de l'immobilisation
Frais de préparation du site Oui
Coûts de livraison et de manutention initiaux Oui
Coûts d'installation et de montage Oui
Coûts des tests de fonctionnement, nets des produits perçus en liaison Oui
69 avec cette phase de tests (vente d’échantillon par exemple)
Honoraires de professionnels liés aux projets retenus (tels que par Oui
exemple, les frais d'architecte et d'ingénierie spécifiques à l'actif)
Honoraires de professionnels (tels que les frais d'architecte et Non
d'ingénierie) liés aux essais de différents modèles finalement non
retenus
IV- Tableaurécapitulatif des frais accessoires à incorporer
dans le cout d’acquisitions des immobilisations
corporelles

Honoraires de professionnels (tels que les frais d'architecte et d'ingénierie) liés Non
aux essais de différents modèles finalement non retenus
Coûts d'emprunt dès lors que les conditions sont réunies pour l'utilisation de la Oui
méthode prévue par IAS 23 révisée imposant l'incorporation de ces coûts à l'actif
Droits de mutation et frais d'acte (frais légaux, frais de transfert de propriété .. .) Oui
liés à l'acquisition
Coûts de transaction liés à l'acquisition (honoraires d'agence et/ou de notaire, Oui
commissions de courtages)
Coûts liés au réaménagement ou à la rénovation d'un magasin, engagés avant Oui
son ouverture ou sa réouverture
Coûts opérationnels engagés avant l'ouverture ou la réouverture d'un magasin Non
(par exemple, frais de personnel, frais de formation ou encore frais de promotion
70 et de lancement)

Frais préparatoires à la mise en service (autres que transport installation et oui


montage), c'est-à-dire les frais antérieurs au démarrage et les installations
provisoires
IV- Tableaurécapitulatif des frais accessoires à incorporer
dans le cout d’acquisitions des immobilisations
corporelles
Frais de personnel et de stockage des produits engagés avant l'ouverture non
d'un magasin
Coûts d'ouverture d'une nouvelle installation Non (1)
Coûts de lancement d'un nouveau produit ou service (y compris les coûts Non (1)
de publicité et de promotion)
Coûts d'exploitation d'une activité dans un nouveau lieu ou avec une Non (1)
nouvelle catégorie de clients (y compris le coût de la formation du
personnel)
Coûts administratifs et autres frais généraux non directement Non (1)
attribuables à l'acquisition de l'actif
Etudes de faisabilité Non, sauf si spécifiques à un
actif finalement retenu
Coûts de gaspillage anormal de matériaux, de temps de travail ou autre Non (1)
71 Coûts d'emprunt ou autres coûts engagés après que l'immobilisation soit Non (1)
disponible pour son utilisation prévue, et ce même si elle n'est pas encore
effectivement utilisée
Pertes d'exploitation initiales subies avant que l'immobilisation atteigne Non (1)
son niveau normal
(1) En effet ces coûts ne contribuent pas directement à mettre l'immobilisation dans son état
d’utilisation tel que prévu par la direction
V- L’approche par composant

72
V- L’approche par composant

Lorsque des éléments constitutifs d’une


immobilisation corporelle ont chacun des durées
d’utilisation différentes, chaque élément est
comptabilisé séparément dès son entrée dans
l’entité.
L’immobilisation est dite « décomposable ».
On y distingue : un élément principal ou
structure et un ou plusieurs autres éléments ou
73composants.

Les composants sont comptabilisés dans des


subdivisions spécifiques du compte
d’immobilisations concerné.
V- L’approche par composant

Lorsque des éléments constitutifs d’une


immobilisation corporelle ont chacun des durées
d’utilisation différentes, chaque élément est
comptabilisé séparément dès son entrée dans
l’entité.
L’immobilisation est dite « décomposable ».
On y distingue : un élément principal ou
structure et un ou plusieurs autres éléments ou
74composants.

Les composants sont comptabilisés dans des


subdivisions spécifiques du compte
d’immobilisations concerné.
V- L’approche par composant

Schéma type d’un matériel industriel décomposé en une structure et un


composant :

Débit Crédit

2411.1 Matériel industriel (structure) X

2411.2 Matériel industriel (composant) X

4451 TVA récupérable sur immobilisation X


75
481 Fournisseur d’immobilisation X
V- L’approche par composant

Les modalités d’amortissement

76
V- L’approche par composant

Application 7:
Un camion a été acheté le 02 / 01 / N. le
moteur avait été identifié comme composant. Le
02/01 / N+2, le moteur se casse.
Prix d’achat du camion 60 000

Durée d’amortissement du camion 5 ans

Mode d’amortissement Linéaire

Prix de remplacement du moteur 6 000


77
Estimation de la valeur d’origine du moteur remplacé : Durée 3 600
d’utilité du du moteur 2 ans

Travail à faire : Passer les écritures nécessaires.


78
Débit Crédit Libellé Débit Crédit

02 01 N
245-1 Matériel de Transport (Structure): 56,400
245-2 (60,0000 – 3600)
Matériels de Transport (Moteur) 3600
Moteur 6000
245-3 de Transport (Cout de remplacement
futur du moteur)
481 60,0000
Fournisseurs

d’investissement
6000
19 Dépenses
futures de
renouvellement du
Moteur
79
Débit Libellé Débit Crédit

31 12 N

6845 Dotation aux


Amortissements 16080

2458-1 Amort du Matériel de 11.280


Transport (Structure): (56400/ 5)
2458-2 Amortiss Matériel de Transport 1800
(Moteur) : ( 3600/2)
2458-3Materiel de Transport (Cout de 3000
renouvellement du Moteur: (6000 / 2 )
80
Débit Libellé Débit Crédit

31 12 N +1

6845 Dotation aux


Amortissements 16080

2458-1 Amort du Matériel de 11.280


Transport (Structure): 56400/ 5
2458-2Amortiss Matériel de Transport
(Moteur) 3600/2 1800
2458-3 Amort. Matériel de Transport
(Cout de renouvellement du Moteur: 3000
6000 / 2)
81
Débit Crédit Libellé Débit Crédit

02 01 N +2

245-2 Materiel de 6000


Transport
(Moteur)
245-3
Materiel de
Transport (Cout de 6000
renouvel le ment
du Moteur en 2/01/ 481
N+5 Fournisseurs 6000
d’investissement

19 Dépenses futures 6000

19 Dépenses futures 6000


245-3 Materiel de Transport (Cout
de renouvel le ment du Moteur en 6000
2/01/ N+2
VI- Méthodes d'amortissement

Le choix d'une méthode d'amortissement


s'opère sur la base du rythme attendu des
avantages économiques provenant de l'actif.

Il existe différentes méthodes pour répartir de


façon systématique le montant amortissable sur
la durée d'utilité de l'actif:

82
VI- Méthodes d'amortissement

 la méthode linéaire (straight-line method) :


cette méthode conduit à une charge
d’amortissement constante sur la durée
d’utilité de l’actif ; elle est recommandée pour
un actif qui engendre des revenus de
manière relativement constante dans le
temps.

83
84 VI- Méthodes d'amortissement

 la méthode dégressive (diminishing balance method); cette


méthode conduit à une charge d’amortissement décroissante sur
la durée d’utilité de l’actif ; elle est recommandée pour des
actifs générateurs de revenus plus importants dans les premières
années.
VI- Méthodes d'amortissement

 la méthode des unités de production


(units of production method) : cette
méthode conduit à une charge
d’amortissement basée sur l’utilisation ou la
production attendue de l’actif (nombre de
pièces à produire, de kilomètres à
parcourir…) elle s’applique bien aux actifs
dont le rythme d’utilisation est régulier.
85
VII- L’opération de démantèlement

Les coûts estimés de démantèlement et


d’enlèvement de l’actif et de remise en état du
site sur lequel est situé l’actif, dans la mesure
où l’entreprise encourt de telles obligations avec
pour contrepartie une provision pour
démantèlement au passif du bilan.
VII- L’opération de démantèlement

À chaque clôture, la valeur de la provision, pour


faire face à l'obligation de démantèlement, doit
correspondre à la meilleure estimation du coût
futur. IFRIC 1, Changements affectant les
passifs existants relatifs aux coûts de
démantèlement et de remise en état et
assimilés, est une interprétation publiée en mai
2004. Elle porte sur les obligations ayant donné
lieu à la comptabilisation d'un composant d'actif
corporel selon IAS 16 « Immobilisations
corporelles» et à la comptabilisation d'un passif
conformément à IAS 37.
VII- L’opération de démantèlement

IFRIC 1 confirme qu'un taux d'actualisation


s'appuyant sur les données du marché les plus
récentes, doit être utilisé pour cette
actualisation. En revanche, la contrepartie de
l'accroissement du passif créé en raison de
l'écoulement du temps et calculé sur le taux
d'actualisation antérieurement utilisé, est une
charge financière.
VII- L’opération de démantèlement

S'il existe des changements d'estimation de la


provision (variation de l'échéancier, variation du
montant estimé, variation du taux
d'actualisation), les effets des changements
sont traités conformément aux dispositions
d'IAS 8, Méthodes comptables, changements
d'estimations comptables et erreurs. La
contrepartie de l'accroissement du passif est
intégralement ajoutée au coût de
l'immobilisation. La nouvelle valeur amortissable
de l'actif est amortie de manière prospective.
VII- L’opération de démantèlement
VII- L’opération de démantèlement

Application: L’entreprise X acquiert le 02/01/N


une immobilisation d’une valeur de 1000 KF la
durée d’utilité de ce bien est de 2ans.
Les frais de démantèlement au terme de la
durée d’utilité s’élève à 200 KF.
Le taux d’actualisation est de 10%
Travail à faire :
1. calculez le coût d’acquisition de cette
machine.
2. Passez les écritures d’acquisition au 1 er
janvier.
3. Passez les écritures nécessaires au 31
décembre N et N +1
VII- L’opération de démantèlement

Immobilisation – C1 1000
- C2 165,28
165,28

Fournisseurs d’immobilisations 1000

500
500

16,528
16,528
Etc…en N+1 au 31/12 18,192
18,192
93 IAS 36 - DEPRECIATION
D’ACTIF
Aperçu
 IAS 36, Dépréciation d’actifs prescrit les procédures qu’une
entité doit appliquer pour s’assurer que ses actifs sont
comptabilisés pour une valeur qui n’excède pas leur valeur
recouvrable (Vrec = la valeur la plus élevée entre la juste valeur
diminuée des coûts de sortie et la valeur d’utilité).
94
Comptabilisation et évaluation d'une perte de valeur

 Si, et seulement si, la valeur recouvrable d'un actif est inférieure à


sa valeur comptable, la valeur comptable de l'actif doit être
ramenée à sa valeur recouvrable. Cette réduction est une perte
de valeur.
95

 Une perte de valeur doit être immédiatement comptabilisée en


résultat, sauf si l'actif est comptabilisé pour son montant
réévalué selon une autre norme (par exemple, selon le modèle de
la réévaluation proposé par
IAS 16 "Immobilisations corporelles" ). Toute perte de valeur
d'un actif réévalué doit être traitée comme une réévaluation
négative selon cette autre norme.
96

 Après la comptabilisation d'une perte de valeur, la dotation


aux amortissements de l'actif doit être ajustée pour les
périodes futures, afin que la valeur comptable révisée de l'actif,
diminuée de sa valeur résiduelle (s'il y a lieu), puisse être répartie
de façon systématique sur sa durée d'utilité restant à courir.
97 Reprise d'une perte de valeur
 Une entité doit apprécier, à chaque date de reporting, s'il existe une indication
qu'une perte de valeur comptabilisée au cours de périodes antérieures pour un actif
autre qu'un goodwill est susceptible de ne plus exister ou d'avoir diminué. S'il
existe une telle indication, l'entité doit estimer la valeur recouvrable de cet actif.
98 Reprise d'une perte de valeur…
 Une perte de valeur comptabilisée au cours de
périodes antérieures pour un actif autre
qu'un goodwill doit être reprise si, et seulement si, il
y a eu un changement dans les estimations utilisées
pour déterminer la valeur recouvrable de l'actif
depuis la dernière comptabilisation d'une perte de
valeur. Si tel est le cas, la valeur comptable de
l'actif doit être augmentée à hauteur de sa valeur
recouvrable, dans la limite fixée par le paragraphe
suivant. Cette augmentation se traduit par la reprise
d'une perte de valeur.
99 Reprise d'une perte de valeur…

 Une reprise de perte de valeur d'un actif autre


qu'un goodwill doit être immédiatement comptabilisée au compte
de résultat, sauf si l'actif est comptabilisé à son montant réévalué
selon une autre norme (par exemple selon le modèle de la
réévaluation dans IAS 16). Toute reprise d'une perte de valeur
d'un actif réévalué doit être traitée comme une réévaluation
positive selon cette autre norme.
10
0
Reprise d'une perte de valeur…

 Après la comptabilisation d'une reprise de perte de valeur, la


dotation aux amortissements de l'actif doit être ajustée pour les
périodes futures, afin que la valeur comptable révisée de l'actif,
diminuée de sa valeur résiduelle (s'il y a lieu), soit répartie de
façon systématique sur la durée d'utilité restant à courir.
10 Reprise d'une perte de valeur d'un actif isolé
1

 La valeur comptable d'un actif, autre qu'un goodwill , augmentée


en raison de la reprise d'une perte de valeur ne doit pas être
supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée
(nette des amortissements) si aucune perte de valeur n'avait
été comptabilisée pour cet actif au cours d'exercices
antérieurs.
10
2
Reprise d'une perte de valeur

 Sauf pour ce qui est du goodwill et de certaines


immobilisations incorporelles qui doivent faire
l’objet d’un test de dépréciation annuel, les
entités sont tenues d’effectuer un test de
dépréciation s’il existe un indice montrant
qu’un actif ait pu se déprécier, et ce test doit
être effectué pour chaque unité génératrice de
trésorerie lorsque l’actif ne génère pas d’entrées
de trésorerie largement indépendantes des
entrées de trésorerie d’autres actifs.
10
3 IAS 37 "Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels"

 Champ d'application
 IAS 37 s'applique à la comptabilisation des provisions, des
passifs éventuels et des actifs éventuels de toutes les entités,
excepté :
 ceux résultant de contrats non (entièrement) exécutés, sauf
dans le cas où il s'agit d'un contrat déficitaire ;
 ceux couverts par une autre norme.
 IAS 37 ne s'applique pas aux instruments financiers (y
compris les garanties) entrant dans le champ d'application d'
IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation
et évaluation"
.
10 Définitions
4

 Une provision est un passif dont l'échéance ou le


montant est incertain.
 Un passif est une obligation actuelle de l'entité
résultant d'événements passés et dont le règlement
devrait se traduire pour l'entité par une sortie de
ressources représentatives d'avantages
économiques.
 Un fait générateur d'obligation est un événement qui
crée une obligation juridique ou implicite qui ne laisse
pas à l'entité d'autre solution réaliste que d'éteindre
cette obligation.
10
5 Un passif éventuel est :
 une obligation potentielle résultant d'événements
passés et dont l'existence ne sera confirmée que par la
survenance (ou non) d'un ou plusieurs événements
futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le
contrôle de l'entité ;
ou
 une obligation actuelle résultant d'événements passés
mais qui n'est pas comptabilisée car :
10
6 mais qui n'est pas comptabilisée car :
 il n'est pas probable qu'une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques soit nécessaire
pour éteindre l'obligation ;
ou
 le montant de l'obligation ne peut être évalué avec une
fiabilité suffisante.
 Un actif éventuel est un actif potentiel résultant d'événements
passés et dont l'existence ne sera confirmée que par la
survenance (ou non) d'un ou plusieurs événements futurs
incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de
l'entreprise.
10
7 Comptabilisation
Provisions

 Une provision doit être comptabilisée lorsque : une entité a une


obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un
événement passé ;
 il est probable qu'une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques sera nécessaire pour régler l'obligation ;
et le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
10
8 Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.
 En de rares cas, l'existence d'une obligation actuelle n'apparaît pas clairement. Dans
ces cas, un événement passé est considéré créer une obligation actuelle si, compte
tenu de toutes les indications disponibles, il est plus probable qu'improbable qu'une
obligation actuelle existe à la date de clôture.
10
9

 Passifs éventuels
 Une entreprise ne doit pas comptabiliser un passif éventuel.
Il donne toutefois lieu à une information en annexe.
 Actifs éventuels
 Une entité ne doit pas comptabiliser un actif éventuel.
 Evaluation
 Meilleure estimation
 Le montant comptabilisé en provision doit être la meilleure
estimation de la dépense nécessaire à l'extinction de
l'obligation actuelle à la date de clôture.
Risques et incertitudes

11
0
 Les risques et incertitudes qui affectent
inévitablement de nombreux événements et
circonstances doivent être pris en compte pour
parvenir à la meilleure estimation d'une provision.
 Valeur actuelle
 Lorsque l'effet de la valeur temps de l'argent est
significatif, le montant de la provision doit être la
valeur actuelle des dépenses attendues que l'on pense
nécessaires pour éteindre l'obligation.
111 TAUX D’ACTUALISATION

 Le(s) taux d'actualisation doi(ven)t être un (des) taux avant


impôts reflétant les appréciations actuelles par le marché de la
valeur temps de l'argent et des risques spécifiques à ce passif.
 Le(s) taux d'actualisation ne doi(ven)t pas refléter les risques pour
lesquels les estimations de flux de trésorerie futurs ont été
ajustées.
Evénements futurs
11
2 Les événements futurs pouvant avoir un effet sur le
montant nécessaire à l'extinction d'une obligation
doivent être traduits dans le montant de la provision
lorsqu'il existe des indications objectives suffisantes
que ces événements se produiront.
 Sortie attendue d'actifs
 Les profits résultant de la sortie attendue d'actifs ne
doivent pas être pris en compte dans l'évaluation
d'une provision.
 A la place, l'entité comptabilise les profits sur les sorties
attendues d'actifs à la date spécifiée par la norme traitant des
actifs concernés.
11
3 Remboursements

 Lorsqu'il est attendu que la totalité ou partie de


la dépense nécessaire à l'extinction d'une
provision sera remboursée par une autre partie,
le remboursement doit être comptabilisé si, et
seulement si, l'entité a la quasi-certitude de
recevoir ce remboursement si elle éteint son
obligation. Le remboursement doit être traité
comme un actif distinct. Le montant
comptabilisé au titre du remboursement ne doit
pas être supérieur au montant de la provision.
11 Dans le compte de résultat, la charge correspondant à une
4
provision peut être présentée nette du montant comptabilisé au
titre d'un remboursement.
 Changements affectant les provisions
 Les provisions doivent être revues à chaque date de clôture et
ajustées pour refléter la meilleure estimation à cette date. Si
une sortie de ressources représentatives d'avantages
économiques nécessaires à l'extinction d'une obligation n'est
plus probable, la provision doit être reprise.
 Lorsque les provisions sont actualisées, la valeur comptable
d'une provision augmente à chaque période pour refléter
l'écoulement du temps. Cette augmentation est comptabilisée
en coûts d'emprunt.
11
5 Utilisation des provisions

 Une provision ne doit être utilisée que


pour les dépenses pour lesquelles elle a
été comptabilisée à l'origine.
 Application des règles de comptabilisation et d'évaluation
 Pertes opérationnelles futures: Des provisions ne doivent pas
être comptabilisées au titre de pertes opérationnelles futures.
11
6 Contrats déficitaires

 Si une entité a un contrat qui est déficitaire, l'obligation actuelle


résultant de ce contrat doit être comptabilisée et évaluée comme
une provision.
Restructurations

11
7 Une provision pour coûts de restructuration n'est comptabilisée que lorsqu'il a
été satisfait aux critères généraux de comptabilisation des provisions énoncés
ci-dessus.
 Une obligation implicite de restructurer est générée uniquement lorsqu'une
entité :
 a un plan formalisé et détaillé de restructuration précisant au moins :
 l'activité ou la partie d'activité concernée ;
 les principaux sites affectés ;
 la localisation, la fonction et le nombre approximatif de membres du
personnel qui seront indemnisés au titre de la fin de leur contrat de travail ;
 les dépenses qui seront engagées ;
et
 la date à laquelle le plan sera mis en œuvre ;
11  Et :
8
 a créé, chez les personnes concernées, une attente fondée
qu'elle mettra en œuvre la restructuration soit en commençant
à exécuter le plan, soit en leur annonçant ses principales
caractéristiques.
 Une provision pour restructuration ne doit inclure que les
dépenses directement liées à la restructuration, c'est-à-dire les
dépenses qui sont à la fois :
 nécessairement entraînées par la restructuration ;
et
 non liées aux activités poursuivies par l'entité.
Informations à fournir
11
9
 Pour chaque catégorie de provision, l'entité doit notamment
fournir une information sur :
 la valeur comptable à l'ouverture et à la clôture de la période ;
 les provisions supplémentaires constituées au cours de la
période, y compris l'augmentation des provisions existantes ;
 les montants utilisés au cours de la période ;
 les montants non utilisés repris au cours de la période ;
et
 l'augmentation au cours de la période du montant actualisé
résultant de l'écoulement du temps et de l'effet de toute
modification du taux d'actualisation.

12L'information comparative n'est pas imposée.
0 Pour chaque catégorie d'actifs, l'entité doit notamment fournir :
 une brève description de la nature de l'obligation et de l'échéance attendue des
sorties d'avantages économiques en résultant ;
 une indication des incertitudes relatives au montant ou à l'échéance de ces
sorties ;
et
 le montant de tout remboursement attendu, en indiquant le montant de tout actif
qui a été comptabilisé pour ce remboursement attendu.
 A moins que la probabilité d'une sortie pour règlement soit très faible, l'entité doit
fournir, pour chaque catégorie de passif éventuel à la date de clôture, une brève
description de la nature de ce passif éventuel et, dans la mesure du possible :
 une estimation de son effet financier ;
 une indication des incertitudes relatives au montant ou à l'échéance de toute sortie
;
12
1 Et la possibilité de tout remboursement.
 Lorsqu'une entrée d'avantages économiques est probable,
l'entité doit fournir une brève description de la nature des
actifs éventuels à la date de clôture et, dans la mesure du
possible, une estimation de leur effet financier.
 Dans des cas extrêmement rares, la fourniture des
informations en tout ou partie peut causer un préjudice sérieux
à l'entité dans un litige l'opposant à des tiers sur le sujet faisant
l'objet de la provision, du passif éventuel ou de l'actif
éventuel. En de tels cas, l'entité n'a pas à fournir ces
informations, mais elle doit indiquer la nature générale du
litige, le fait que ces informations n'ont pas été fournies, ainsi
que la raison pour laquelle elles ne l'ont pas été.
12
2 Date d'entrée en vigueur

 IAS 37 s'applique aux états financiers annuels des périodes


ouvertes à compter du 1er juillet 1999. Une application anticipée
est encouragée. Si une entité applique la présente norme au titre
de périodes ouvertes avant le 1er juillet 1999, elle doit l'indiquer.
12 IAS 7 TABLEAUX DES FLUX DE
3
TRESORERIE
CHAMP D’APPLICATION
Une entreprise doit établir un état des flux de trésorerie selon les dispositions d'IAS 7
et doit le présenter comme partie intégrante de ses états financiers pour chaque période
donnant lieu à présentation d'états financiers.
PRESENTATION
L'état des flux de trésorerie présente les flux de trésorerie de la période classés en
activités opérationnelles, d'investissement et de financement.
Les montants sont généralement présentés en montants bruts.
12
4PRESENTATION…

Cependant, les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles,


d'investissement ou de financement suivantes peuvent être présentés pour leur
montant net :
 Entrées et sorties de trésorerie pour le compte de clients lorsque les flux de
trésorerie découlent des activités du client et non de celles de l'entité (ex : la
trésorerie détenue pour le compte de clients par une entité spécialisée dans les
placements, ou encore les loyers reversés aux propriétaire de biens après avoir
collecté pour leur compte) ;
 Entrées et sorties de trésorerie concernant des éléments ayant un rythme de
rotation rapide, des montants élevés et des échéances courtes (ex : l’acquisition
ou la cession de placements ou encore d’autres emprunts à court terme dont
l’échéance est inférieure ou égale à 3 mois).
12
5
Définitions

- La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.

- Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides qui
sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont
soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Ils sont détenus dans
le but de faire face aux engagements de trésorerie à court terme plutôt que pour
un placement ou d'autres finalités. Pour qu'un placement puisse être considéré
comme un équivalent de trésorerie, il doit être facilement convertible en un
montant de trésorerie connu et être soumis à un risque négligeable de
changement de valeur.
12
6Les activités opérationnelles (ou d’exploitation) sont les
principales activités génératrices de produits de l'entité et toutes
les autres activités qui ne sont pas des activités d'investissement
ou de financement.

Il peut s’agir par exemple:


- d’entrée de trésorerie provenant de la vente et de prestation de
services, de redevances, d’honoraires, de commissions et d’autres
produits;
- de sortie de trésorerie versées aux fournisseurs de biens et services
ou aux membres du personnels ou pour le compte de ces derniers
- De paiements ou de remboursements d’impôt sur le résultat, à
moins qu’ils puissent être spécifiquement associés aux activités de
financement et d’investissement
- Etc…….
12
7Ces flux résultent généralement de transactions ou événements qui entrent dans la
détermination du résultat. Ils sont donc à définir en fonction de l’activité
opérationnelle de l’entreprise.
Ils doivent être présentés selon la méthode directe ou la méthode indirecte

 La méthode directe, est celle recommandée par la norme. Elle consiste à


présenter les flux de trésorerie bruts à partir des transactions monétaires de
l’exercice

 La méthode indirecte consiste à présenter les flux de trésorerie nets à partir du


résultat, en l’ajustant des effets des transactions sans effets sur la trésorerie,
des décalages ou régularisations d'entrées ou de sorties de trésorerie
opérationnelle passées ou futures liés à l'exploitation et des éléments de
produits ou de charges liés aux flux de trésorerie concernant les investissements
ou le financement.
12
8
Méthode directe Méthode indirecte
Trésorerie reçue des clients = Ventes + Résultat net
ou – Variation du solde compte Clients
- Trésorerie versée aux fournisseurs - Produits de nature non monétaire
= Charges décaissables + ou –
Variation du solde des Comptes
Fournisseurs
- et au personnel
= trésorerie provenant des opérations + charges de nature non monétaire
d’exploitation
- Intérêts payés +/- besoin en fonds de
roulement(variations sur l’exercice des
stocks, créances et dettes
opérationnelles)
- Impôts sur le résultat payés +/- produits et charges des activités de
financement et d’investissement

= flux de trésorerie des activités = flux de trésorerie des activités


opérationnelles opérationnelles
12
9
Les activités d'investissement sont l'acquisition et la sortie d'actifs à long terme et
les autres placements qui ne sont pas inclus dans les équivalents de trésorerie.
Exemple:
 Sorties (entrées) de trésorerie pour des acquisitions (ventes) d'immobilisations
corporelles, d’immobilisation incorporelles et d’autres actifs immobilisés ;
 Sorties de trésorerie pour des frais de développement ayant été capitalisés ;
 Sorties de trésorerie pour la construction d’immobilisations corporelles
 Etc…..
13
0
Les activités de financement sont les activités qui résultent des changements dans
l'importance et la composition du capital apporté et des emprunts de l'entité.
 entrées de trésorerie provenant de l'émission d'actions ou d'autres instruments
de capitaux propres de l'entité;
 sorties de trésorerie aux actionnaires pour acquérir ou racheter les actions de
l'entité;
 Etc….
13
1
Schéma récapitulatif IAS 7

Les flux proviennent-ils de


l’acquisition/la cession d’actifs à long oui FLUX D’INVESTISSEMENT
terme et autres placements?

non
Les flux résultent-ils de changements
dans l’importance et la composition des oui FLUX DE FINANCEMENT
capitaux propres et des emprunts de
l’entreprise?

non FLUX OPERATIONNELS


= flux des principales activités
génératrices de produits et autres
activités (ni Investissement/ni
Financement)
13
2

Instituions financières Entreprises industrielles et


commerciales

Intérêts versés Activités opérationnelles Activités opérationnelles ou de


financement

Intérêts reçus Activités opérationnelles Activités opérationnelles ou


d’investissement

Dividendes versés Activités opérationnelles ou Activités opérationnelles ou de


financement financement

Dividendes reçus Activités opérationnelles Activités opérationnelles ou


d’investissement
13
Présentation des impôts sur le résultat
3
Les flux de trésorerie provenant des impôts sur le résultat doivent être présentés
séparément et classés comme des flux opérationnels de trésorerie, à moins qu'ils ne
puissent être spécifiquement rattachés aux activités de financement et d'investissement.
13
4
Composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
Une entité doit indiquer les éléments qui composent sa trésorerie et ses équivalents
de trésorerie et doit présenter un rapprochement entre les montants de son état des
flux de trésorerie et les éléments équivalents présentés dans l'état de situation
financière.
13 IFRS 9 : LES INSTRUMENTS
5 FINANCIERS (FINANCIAL
INSTRUMENTS)
 Objectifs
 Les IFRS 9 sont en vigueur pour les périodes annuelles
commençant le ou après le 1er janvier 2018 et la demande
anticipée est autorisée.
 Les IFRS 9 précisent comment une entité doit classer et mesurer
les actifs financiers, les passifs financiers et certains contrats
d’achat ou de vente d’articles non financiers.
 Les IFRS 9 exigent qu’une entité reconnaisse un actif
13
6 financier ou un passif financier dans son état de
situation financière lorsqu’elle devient partie aux
dispositions contractuelles de l’instrument. Lors de la
reconnaissance initiale, une entité mesure un actif
financier ou un passif financier à sa juste valeur plus
ou moins, dans le cas d’un actif financier ou d’un
passif financier qui n’est pas à sa juste valeur par
profit ou perte, coûts de transaction directement
attribuables à l’acquisition ou à l’émission de l’actif
financier ou du passif financier.
13
7
 Méthodes:
 Lorsqu’une entité reconnaît pour la première fois un actif
financier, elle le classe en fonction du modèle d’affaires de
l’entité pour la gestion de l’actif et des caractéristiques
contractuelles de trésorerie de l’actif, comme suit :
 Coût amorti — un actif financier est mesuré au coût amorti si
les deux conditions suivantes sont remplies :
 l’actif est détenu dans le cadre d’un modèle d’affaires dont
l’objectif est de détenir des actifs afin de percevoir des
flux de trésorerie contractuels; et
 les modalités contractuelles de l’actif financier donnent
lieu à des dates précises aux flux de trésorerie qui sont
uniquement des paiements de capital et d’intérêts sur le
13
8

 Juste valeur par le biais d’autres revenus complets — les actifs financiers sont
classés et mesurés à leur juste valeur au moyen d’autres revenus complets s’ils sont
détenus dans un modèle d’affaires dont l’objectif est atteint à la fois par la
perception des flux de trésorerie contractuels et par la vente d’actifs financiers.
 Juste valeur par profit ou perte — tous les actifs financiers qui ne sont pas détenus
dans l’un des deux modèles d’affaires mentionnés sont mesurés à leur juste valeur
par le profit ou la perte.
13
9

 Lorsque, et seulement quand, une entité modifie son modèle d’affaires pour la
gestion des actifs financiers, elle doit reclasser tous les actifs financiers touchés.
 D’autres normes ont apporté des modifications mineures aux
14 IFRS 9. Il s’agit notamment de l’hyperinflation grave et de la
0
suppression des dates fixes pour les adopteurs pour la première
fois (modifications aux IFRS 1) (publiées en décembre 2010),
des IFRS 10 États financiers consolidés (publiés en mai 2011),
des IFRS 11 Arrangements conjoints (émis en mai 2011), IFRS
13 Mesure de la juste valeur (publié en mai 2011), IAS 19
Avantages sociaux des employés (émis en juin
2011), Améliorations annuelles aux IFRS 2010 Cycle–2012
(publié en décembre 2013), IFRS 15 Revenus tirés des contrats
avec les clients (émis en mai 2014), IFRS 16 Baux (émis en
janvier 2016), Modifications aux références au cadre
conceptuel dans les normes IFRS (publiées en mars 2018), les
améliorations annuelles aux normes IFRS 2018-2020 (publiées
en mai 2020) et les modifications aux IFRS 17 (publiées en juin
2020).
EXEMPLES D’APPLICATION
14
1 Cas IFRS 9 :
 Rappels:
 Créance commerciale : Trade receivable ; Determination de la perte de valeur probable
ou Expected credit loss ‘ECL)
 Soit un paiement fixe à date fixe ou prêt comptabilisé selon le modèle Juste valeur
ajustée par Résultat Global ou Fair Value Adjusted by Other Comprehensive Income
FVOCI
 Si Investissement dans des titres destinés à la vente : comptabilisation selon la
méthode de la Juste Valeur Ajustée par Pertes et Profits ‘ FVTPL) : prêt remboursable
redeemable loan ; actions; option d’achat; swap; prêt sans recours non recourse loan;
 si le management opte de tenir ses options et ses investissements en titres de capital
selon le modèle de FV OCI ce choix est irrevocable; les pertes de valeur sont
déterminées selon la méthode prospective de pertes attendues Expected Credit Loss
ECL forward looking basis
 Si prêts ou investissements détenus pour les cashflows jusqu’à maturité le modèle de
comptabilisation est le modèle du Cout amorti Amortized Cost AC
14Enoncé du Cas:
2 Une entité KV Limited a acheté une obligation de maturité 5 ans à la date du 01 01
2015 au cout d’acquisition de 5 millions de dollars. Le taux d’intérêt nominal
annuel est de 5 pourcent et se trouve être aussi le taux d’interet effectif. L’interet
est payable au 31 décembre de chaque année. Au 31 12 2015 l’intérêt a été reçu
comme prévu; le taux du marché à cette date est de 6 pourcent.
 Travail à faire:
 - 1. Comptabiliser l’instrument financier au 31 12 2015 sur la base de sa
classification à Juste Valeur ajustée par Pertes et Profits FVTPL
 - 2. Si la classification a été faite au modèle du Cout Amorti CA et est correcte
quelles sont les écritures comptables à l’acquisition et en fin d’exercice Initial
Recognition
14
3
 1. Modèle FVTPL : Juste Valeur de l’obligation Fair Value of Bond = Cash flows
futurs actualisés au taux du marché ---Expected Futur Cashflows Discounted at
market rate taux du marché 6 pourcent annuel
14
4 Années 2016 2017 2018 2019

Années 1 2 3 4

Taux du marché 6% 6% 6% 6%

FV intérêt et Cashflows 0!25 0!25 0!25 5!25

Valeur actualisée à 6% 0!2358491 0!2224999 0!2099048 4!1584917

Fair value au 31 12 2015 4!8267

Baisse de valeur 5-4!8267 = 0!


1733

Interêt reçu, produit


financier au taux nominal
5% 5X5% = 0!
25
14
5

DEBIT CREDIT

Perte de valeur
PL account 0!1733
Obligation 0!1733

Trésorerie 0!25
Produits
Financiers 0!25
PL account
 2. Modèle du Cout Amorti Amortized Cost AC
14Juste Valeur de l’obligation = Cout d’acquisition = 5 Millions
6 Fair Value of Bond = Expected Future Cashflows Discounted at Effective rate of
5%

Eléments 2016 2017 2018 2019

Taux Effectif 5% 5% 5% 5%
Cashflows 0,25 0,25 0,25 5,25
futurs
Valeur 0,2380952 0,2159594 0,---- 4,3191880
Actualisée à
5%
Juste Valeur 5 Milions
31 12 2015
Baisse de Zéro
Valeur
14
7

DEBIT CREDIT
Obligation 0,25

Produits
Financiers 0,25
IFRS 9 : Impairment of Financial Instrument ; Expected
Credit
14 Loss Model (ECL) ; Forward Credit Loss
8
 CREDIT LOSS (CL) = CONTRACTUAL CASHFLOWS – CASHFLOWS
EXPECTED TO BE RECEIVED DISCOUNTED AT ORIGINAL EFFECTICE
INTEREST RATE (EIR) or CREDIT ADJUSTED EIR

 EXPECTED CREDIT LOSS (ECL) =


 1. Scenarios of Default
 2. Estimated Cash Short Scenarios
 3. LOSS X Probability of Default
 4. Aggregate Scenarios of Default
Particulars
14
Amount
Cashflows
9 futurs estimés sans default actualisés 50.000
à EIR
Cashflows futurs estimés Si default actualisés à 10.000
EIR

Perte prévue 40.000


Probabilité de Default 3%
Perte de Credit attendu (ECL) 1.200
Ecritures au Journal
Débiteur Perte de credit 1200
Crediteur Prêt 1200
 RESUME’ IFRS 9
 15ACTIFS FINANCIERS PASSIFS FIN.
0

 Cout Amorti
 Cout Amorti Obligations Emises
Obligations Détenues Actions Dettes Fin.

Pour
Pour Garder Modèle AC
les ou Cout Amorti
Cashflo pour
ws Vendre
VENTE
seulement PRODUIT
Modèle AC S
Modèle DERIVES
Cout Amorti
FVTOCI FVPL FVTPL
15Enoncé Cas:
1

 Dettes Financières
 L’entreprise Keane Corp a émis des obligations au pair (at face value) le 1 er janvier
de l’année 1 pour un montant de 1.000.000 F au taux d’intérêt nominal annuel de 5
%
 L’obligation paie des intérêts annuellement et arrive à maturité au 31 décembre de
l’année 2
 Keane a supporté des coûts d’émission de 70.000 F.
 Travail à faire:
 1. Passer les écritures d’émission au 1 01 X1
 2. Déterminer le taux d’ interet effectif (EIR)
 3. L’obligation est détenue à maturité; passer les écritures des
années 1 et 2 selon le modèle du cout amorti
year 1 JANUARY DEBIT CREDIT
15
2 1
930.000
Trésorerie (Cash) 70.000
Coût d’émission
(Debt Expense)
Obligation 1.000.000

CALCUL TAUX
EFFECTIF 50.000 PV f (2; EIR = 8,97181%
1000.000 - 30.000 = EIR) + 1000.000
( 1+EIR)2
DEC 31
YEAR 1
83496
Charges Financières

(930.000 X 8,97181%)=
=83496

Cash 50.000

Obligations 33.496
 DEC 31 YEAR 2 : Charges Financières X2
15
3 (930.000 + 33.496) X 8!97181% = 86504

Dec 31 X2 DEBIT CREDIT


Charges financières 86504
Cash 50.000
Obligations 36504

Obligations 1.000.000
Cash 1.000.000
15
4 Cas : Investissement sur des actions de sociétés (Shares or
Equity Investments) traités selon le modèle « Juste Valeur par
le Résultat Global » Fair Value Through Other Comrehensive
Income : FVTOCI
 Enoncé: L’entrerise Portfolio SA achète des titres de capital pour les
cashflows à recevoir mais aussi pour la vente s’il y a des opportunités de
gain en capital; ces actions sont ainsi classifiés FVTOCI par le
management. Le montant investi à la date du 1er octobre X1 est de 20.000
F. Au 31 12 X1 la valeur de marché des actions est de 22.000 F.
 Portfolio vend les actions le 1er février de l’année 2 à 23.000 F.
 Passer les écritures nécessaires en X1 et en X2
15 October 15 X1 DEBIT
5 CREDIT
Actions (disponibles pour la vente) 20.000
FVTOCI
Trésorerie 20.000
31 12 X1
Actions FVTOCI 2000
Other Comprehensive Income 2000
(OCI) : (23.000 – 20.000) = 2000
Fev. X2
Trésorerie 23.000
Actions FVTOCI 22.000
OCI 1000
Fev X2

OCI (Other Comprehensive Income) ) 3000


ECRITURE NON POUR LES NON
ACTIONS UNE FOIS CLASSIFIEES Retained AUTORISEE
Earnings FVTOCI 3000
15
6
 Cas Instrument financier ACTIF classifié comme FVTOCI
 Le 1er janvier X1 Santiago SA achète à 1.000.000 F des obligations dont le taux
nominal est de 5% . Les obligations arrivent à maturité le 31 décembre de l’année
X2. Ces obligations sont gérées selon le modèle qui remplit les critères IFRS pour
la classification en Juste Valeur ajustée par le biais du Résultat Global (Fair Value
Through Other Comprehensive Income: FVTOCI).
 Pour simplifier supposons que le Bond paie les intérêts une fois l’an le 31
décembre. Le taux d’intérêt du marché a baissé durant l’année X1 ce qui a entrainé
une hausse du prix du bond au 31 12 X1 sa valeur de marché est 1.200.000 F. Le
Bond est vendu à 1.200.000 F. Nota : Le profit réalisé peut etre recyclé au compte
de Pertes et Profits (Profits and Losses : P and L)
15 1 01 X1 DEBIT CREDIT
7
Obligations disponibles pour la vente) 1.000.000
FVTOCI
Trésorerie 1.000.000
31 12 X1
Obligations FVTOCI 200.000
Other Comprehensive Income 200.000
(OCI) : (1.200.000 – 1.00000) = 20000
31 12 X1
Trésorerie (5% x 1.000.000) 50.000
Produits Financiers 50.000

Trésorerie 1.200.000
1.200.000
Obligations FVTOCI
OCI (Other Comprehensive Income) ) 200.000
P et L ou à Retained AUTORISE
Earnings (Réserves) 200.000
15
8

1 2 3 4
efficacité 5% 5% 5% 5%
FCF
Valeur actualisée
PL
Fair value
15
9
 IFR
 CREDIT LOSS

Difference betwen Contractual CF


Cost lows expected to revue
Discounted of original eddectue
EIR or credit adjusted (EIR)
16
0
 Expected CL : 1- scenarios of
 2- cash show
 3- Los
 4- aggregates scenarios

Particulars Amounts
Estimated FCF EIR 50000
Estimated FCF if default 10000
Perte 40000
Probability default 3%
ECL 1200
16
1 Page 6 EX FV OD : Equity InvestimentPage 6 EX FV OD :

DEBIT CREDIT
Equity, R/OCI 20000

Cost 20000
16IFRS9: Cas Emprunt avec frais
2 Enoncé: Une entité A emprunte 70.000 F auprès de B au taux nominal de 9% l’an
remboursable par 4 annuités constantes de fin de période. L’emprunteur A supporte
400 F de coûts de transaction et le prêteur B supporte 800 F.
 Travail à faire: Présenter cette opération chez A et chez B conformément à IFRS 9.
 Chez l’emprunteur
 Il s’agit d’une dette financière traitée selon le modèle du Coût Amorti (CA): il
faut déterminer le taux d’intérêt effectif (TIE) qui sert à établir le tableau
d’amortissement de la dette et les charges financières réelles: Le TIE est le taux qui
égalise la somme nette reçue (69600) à la valeur actualisée des flux de paiement
futurs pour le remboursement du crédit.
16
3
 1) Déterminons l’annuité constante qui permet de rembourser la dette nominale
70.ooo F en 4 annuités égales de fin de période au taux nomina de 9%.
 La fonction VPN dans Finance sur EXCEL permet de déterminer que l’annuité de
paiement est égale à 21606.81 F
 2) Calculons le taux d’intérêt effectif (TEI) en déterminant le TRI sur EXCEL qui
égalise la juste valeur encaissée (70.000 – 400) soit 69.600 F à la valeur actualisée
d’une annuité de 21606.81 F décaissée sur 4 périodes. 69600 = -21606.81 VA (4,
TRI)
 Donne TRI = TEI = 9.26%
 Notons que le TEI 9.26%est supérieur au Taux nominal 9% à cause
des frais de 400F encourus par l’emprunteur.
 Le tableau de remboursement est le suivant:
16  TABLEAU DE REMBOURSEMENT
4
Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4
Dette dûe au 69600 54439, 2 37874,3 19775,
1er Janvier
Intérêts au 6446,55 5041,9 3507, 1831,5
taux effectif
9.26%
Annuité 21606,81 21606,81 21606,81 21606.1
versée au 31
12
Part de 15160,7 16564,8 18099, 19775,
Remboursem
ent dette
Dette 54439,24 37874,3 19775,3 0
Restante au
31 12
 Ecritures à la souscription au 1 01 X1 et à chaque échéance au 31 12 chez l’emprunteur

Libellés DEBIT CREDIT


16
5 1. Souscription
Trésorerie (Nette) 69600
Emprunt 69600
Échéance 1 au 31 12 X1
Charges Financières 6446.05
Emprunts 15160.76
Trésorerie 21606.81
Échéance 1 au 31 12 X2
Charges Financières 5041.92
Emprunts 16564.8
Trésorerie 21606.81
Échéance 1 au 31 12 X3
Charges Financières 3507.4
Emprunts 18099.
Trésorerie 21606.81
16
6
Échéance 4
Charges Financières 1831.5
Emprunts 19775.3
Trésorerie 21606.81
16
7
 Chez B le Prêteur
 Le prêteur peut utiliser un des 3 modèles suivant l’optique de gestion retenu pour
ce prêt:
 1. Prêt fait pour réaliser les intérêts et le remboursement du capital à maturité
uniquement (cashflows); modèle du coût amorti
 Prêt fait pour les cashflows mais aussi pour la vente du titre en cas de situation
favorable ; modèle de la Juste Valeur ajustée par le biais de Autres éléments du
Résultat Global (Other Comprehensive Income OCI)
 Prêt fait pour les gains de trading ou autres motifs: modèle de la Juste Valeur
ajustée par Pertes et Profits (Profits and Losses P and L)
16
8
 Modèle du Coût Amorti
 Prêteur montant total décaissée ou Juste valeur initiale = 70.000 + 800 de frais =
70800 F
 Annuité constante à recevoir = 70.000 = Annuité x PV (4 ans; Taux nominal 9%)
 EXCEL donne annuité = 21606.81 F
 Taux d’Intérêt Effectif (TIE) = Résoudre l’égalité
 TIR EXCEL 70800 = 21606.81 X PV (4ns; TIR )
 TIE = TIR = 8.48414% différent du taux nominal du crédit de 9% à cause des
coûts de transaction de 800 F supportés par le prêteur
 C’est le taux effectif de 8.48414% qui va servir à faire le tableau d’amortissement
du prêt pour le prêteur
16
9
 TABLEAU D’AMORTISSEMENT DU PRET (prêteur)

Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4


Dû au 1 01 70800 55199.97 38276.4 19917.02
Intérêts au
taux effectif 6006.77 4683.24 3247.42 1689.79
8.48414%
Annuité 21606.81 21606.81 21606.81 21606.81
reçue au 31
Remboursem 15600.03 16923.56 18359.38 19917.02
ent du prêt
Dû au 31 12 55199.97 38276.4 19917.02 0
 Ecritures à la souscription au 1 01 X1 et à chaque échéance au 31 12 chez le prêteur

Libellés DEBIT CREDIT


17
0 1. Souscription
Prêt 70800
Trésorerie (Nette) 70800
Échéance 1 au 31 12 X1
Trésorerie 21606.81
Produits Financiers 6006.77
Prêt 15600.03
Échéance 1 au 31 12 X2
Trésorerie 21606.81
Prêts 16923.56
Produits Financiers 4683.24
Échéance 1 au 31 12 X3
Trésorerie 21606.81
Prêts 18359.38
Produits Financiers 3247.42
17
1
Échéance 4
Trésorerie 21606.81
Prêts 19917.02
Produits Financiers 1689.79
17
2
 Cas Prêteur Modèle Juste Valeur ajustée par Autres Eléments du Résultat
Global (Other Comprehensive Income OCI)
 OCI : Trésorerie + Vente actif pour financer investissement prévu en au
milieu de X3
 - Données du marché:
 Juste Valeur fin année 1 = 56703.09
 Juste Valeur fin année 2 = 38530.66
 Prix de cession au 30 06 X3 = 41822.42 Coupon couru compris
 Ecritures chez le prêteur JC OCI
Souscription DEBIT CREDIT
Prêt 70800
Trésorerie 70800
17
3
Échéance 1 au 31 12 X1 DEBIT CREDIT
Trésorerie 21606.81
Produits Financiers 6006.77
Prêts 15600.03
 31 12 X1 : Juste Valeur fin 1 = 56703.09
 Valeur comptable
 fin X1 = 55199.97
 Gain de Valeur 1503.12

Échéance 31 12 X1 DEBIT CREDIT


Prêts 1503.12
OCI Res. Global 1503.12
 Échéance 2:
17 31 12 X2 DEBIT CREDIT
4
Trésorerie 21606.81
Prêts 16923.56
Produits Financiers 4683.84
 Juste Valeur fin X1 = 56703
 - Remboursement X2 = 16923.56
 Valeur comptable X2 39779.52
 - Juste Valeur fin X2 38530.66
 Perte de Valeur fin X2 1248.87

31 12 X2 DEBIT CREDIT
Autres Eléments du Résultat Global 1248.87
Prêts 1248.87
17
5

 6 mois de coupon couru = 3247.42 / 2 = 1623.7


 Juste Valeur fin X2 = 38530.66
 + Intérêts courus = 1623.71
 Valeur comptable = 40154.37
 (à juin X3)
 Prix de Cession Global = 41822.42
 Profit de cession 1668.05
 Gain de Juste Valeur
 Recyclé en profit = 254.25 (solde de OCI)
 Résultat net (Profit) = 1922
17
6
30 06 X3 DEBIT CREDIT

Trésorerie 41822.42

Autres RG (OCI) 254.25

Résultat net 1922.31

Prêts 38530.66

Produits financiers 1623.71


Historique du standard

17
7

 En avril 2001, l’International Accounting Standards Board (Board) a


adopté l’IAS 39 Financial Instruments: Recognition and Measurement,
qui avait été initialement publié par l’International Accounting
 Standards Committee en mars 1999.

 Le Conseil avait toujours voulu que les IFRS 9 Instruments


financiers remplacent l’IAS 39 dans son intégralité. Toutefois, en
réponse aux demandes des parties intéressées selon laquelle la
comptabilisation des instruments financiers devrait être améliorée
rapidement, le Conseil a divisé son projet de remplacement de l’IAS 39
en trois phases principales. Au fur et à mesure que le Conseil a terminé
chaque phase, il a publié des chapitres des IFRS 9 qui ont remplacé les
exigences correspondantes de l’IAS 39.
17
8
 En novembre 2009, le Conseil a publié les chapitres
des IFRS 9 relatifs à la classification et à la mesure
des actifs financiers. En octobre 2010, le Conseil a
ajouté aux IFRS 9 les exigences relatives à la
classification et à la mesure des passifs financiers.
Cela comprend les exigences relatives aux produits
dérivés intégrés et la façon de tenir compte des
variations du risque de crédit propre sur les passifs
financiers désignés en vertu de l’option de la juste
valeur.
17
9
 En octobre 2010, le Conseil a également décidé de reporter inchangé de l’IAS 39
les exigences relatives à la dércognition des actifs financiers et des passifs
financiers. En raison de ces changements, en octobre 2010, le Conseil a restructuré
les IFRS 9 et sa base de conclusions. En décembre 2011, la Commission a reporté
la date d’entrée en vigueur obligatoire des IFRS 9.
18
0

 En novembre 2013, le Conseil a ajouté un chapitre


sur la comptabilité de couverture. Ifrs 9 permet à une
entité de choisir comme politique comptable soit
d’appliquer les exigences comptables de couverture
des IFRS 9, soit de continuer à appliquer les
exigences comptables de couverture de l’IAS 39. Par
conséquent, bien que les IFRS 9 soient efficaces (à
quelques exceptions près pour les entités qui
émettaient des contrats d’assurance et les entités
appliquant la norme IFRS pour les PME), l’IAS 39,
qui ne contient plus que ses exigences en matière de
comptabilité de couverture, reste également efficace.
18
1
 En juillet 2014, le Conseil a publié la version complète des
IFRS 9. La Commission a apporté des modifications limitées
aux exigences de classification et de mesure des actifs
financiers en répondant à un éventail restreint de questions
relatives aux demandes et en introduisant une catégorie de
mesure de la « juste valeur par l’entremise d’autres catégories
complètes de revenu » pour des instruments de dette simples
particuliers. Le Conseil a également ajouté les exigences en
matière de dépréciation relatives à la comptabilisation des
pertes de crédit prévues d’une entité sur ses actifs financiers et
les engagements d’extension du crédit. Une nouvelle date
d’entrée en vigueur obligatoire a également été fixée.
18
2
 En mai 2017, lors de la délivrance des contrats d’assurance
IFRS 17, elle a modifié les exigences de dérecognition des
IFRS 9 en permettant une exemption pour le moment où une
entité rachète sa responsabilité financière dans des
circonstances particulières.
 En octobre 2017, les IFRS 9 ont été modifiés par des
caractéristiques de remboursement anticipé avec
compensation négative (modifications aux IFRS 9). Les
modifications précisent que certains actifs financiers ayant des
caractéristiques de remboursement anticipé qui peuvent
entraîner une compensation négative raisonnable pour la
résiliation anticipée de ces contrats peuvent être mesurés à un
coût amorti ou à leur juste valeur par l’entremise d’autres
revenus complets.
18
3

 En septembre 2019, le Conseil a modifié les IFRS 9 et IAS 39


en émettant une réforme des taux d’intérêt de référence afin de
prévoir des exceptions spécifiques aux exigences comptables
de couverture dans les IFRS 9 et IAS 39 pour (a) exigence
hautement probable; b) évaluations prospectives; c) évaluation
rétrospective (IAS 39 seulement); et d) des composantes de
risque distinctes identifiables. La réforme de l’indice
de référence des taux d’intérêt a également modifié les IFRS 7
afin d’ajouter des exigences précises en matière de divulgation
pour les relations de couverture auxquelles une entité applique
les exceptions dans ifrs 9 ou IAS 39.
18
4
 En août 2020, le Conseil a publié une réforme de référence des
taux d’intérêt ― Phase 2 qui a modifié les exigences des IFRS
9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 concernant :
 • les changements dans la base de détermination des flux de
trésorerie contractuels des actifs financiers, des passifs
financiers et des passifs de location;
 • comptabilité de couverture; et
 • divulgations.
 Les modifications de la phase 2 ne s’appliquent qu’aux
changements exigés par la réforme de l’indice de référence des
taux d’intérêt aux instruments financiers et aux relations de
couverture.
18 IFRS 15 : PRODUITS DES ACTIVITES
5 ORDINAIRES (REVENUES FROM
CUSTOMERS)

 Objectif :
 IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats
conclus avec des clients, est une nouvelle norme qui décrit un
cadre global unique que les entités doivent utiliser pour
comptabiliser les produits des activités ordinaires tirés de contrats
avec des clients.
18
6

 Elle remplace les normes actuelles sur la comptabilisation des produits, notamment
IAS 18, Produits des activités ordinaires et IAS 11, Contrats de construction et les
interprétations connexes.
18
7

 L'objectif d'IFRS 15 est d'établir les principes que l'entité doit appliquer pour
présenter des informations utiles aux utilisateurs des états financiers concernant la
nature, le montant, le calendrier et le degré d'incertitude des produits des activités
ordinaires et des flux de trésorerie provenant d'un contrat conclu avec un client.
18
8
 IFRS 15 pose comme principe fondamental que l’entité doit comptabiliser les
produits des activités ordinaires de manière à montrer quand les biens ou les
services promis aux clients sont fournis et le montant de contrepartie que l’entité
s’attend à avoir droit en échange de ces biens ou services.
18
9

 Ce principe fondamental est présenté sous forme d’un


modèle en cinq étapes :
 Identifier les contrats avec des clients.
 Identifier les obligations de prestation prévues au
contrat.
 Déterminer le prix de transaction.
 Répartir le prix de transaction entre les différentes
obligations de prestation prévues au contrat
 Comptabiliser les produits des activités ordinaires
lorsque l’entité a rempli (ou à mesure qu’elle remplit)
une obligation de prestation
19
0

 IFRS 15 inclut aussi un ensemble cohérent d’obligations d'information, qui


représente un accroissement considérable des obligations d’information actuelles
sur la comptabilisation des produits des activités ordinaires.
EXEMPLES D’APPLICATION
19
1
 Cas 1: Vente de contrat de credit telephonique et d’un appareil de
téléphone dans un même package
 Telstar a signé un contrat avec un client le 1er juillet 2017; un
contrat pour une souscription de crédits téléphoniques sur 12
mois accompagnée de la remise d’un appareil téléphonique
‘’gratuit ’’. Le cout de fabrication de l’appareil est de 700 F.
Le client va payer une redevance mensuelle de 200 F. Sachant
que cet appareil coûte sur le marché 700 F et que ce contrat de
crédit sans l’appareil coûte 140 F par mois . En IFRS
enregistrer cette vente en allouant le prix de vente global entre
ses 2 composantes appareil et fourniture de crédit téléphonique
19
2

 Solution:
 Prix global de la transaction : 200 / mois X 12 = 2400 F
 Allocation du prix global sur la base du prix de marché de chaque part du contrat
pris séparément (stand alone price)
 Appareil = 700 F = 29.411%
 Credit = 1680 F = 70.588% soit (140 X 12) = 1680 F
 2380 = 100%
 Appareil prix alloué = 2400 x 700/2380 = 706
 Credit T = 2400 x 1680/2380 = =1694
 Credit mensuel = 1694/12 = 141 F = 2400 F
19
3
 141 F / mois inférieur à 200 F par mois du contrat ; différence = contrat asset
 Ecritures Journal
Libellé des comptes Débit Crédit
Actif à compenser 706
Revenues (Ventes) 706

Cout de l’appareil 700


Stock Appareils 700
: pour 1 mois de contrat 01 07 X1
Client 200
Revenue (Ventes de services) 141

Actif à compenser 59
19
 Cas 2: Vente d’un véhicule à crédit
4
 Une entité vend un véhicule d’une valeur de 10.000 G à un particulier le 20 12 X1
 Cette vente est assortie d’un crédit au taux de 1% en 24 mensualités. Le crédit est
accepté le 7 01 X2.
 Le taux actuel du marché pour un tel crédit est de 3%.
 La livraison a eu lieu le 15 01 X1 et le client verse alors une avance de 3000 G
déductible du prix d’achat; le reste étant réglé à crédit.
 Travail à faire:
 - Vérifier que les conditions d’enregistrement d’une vente en IFRS selon IFRS 15
sont remplies
 - Calculer les flux de trésorerie actualisés du crédit au taux approprié
 - Etablir le tableau d’amortissement de la créance
 -Comptabiliser l’écriture de vente le 15 01 X2
 - Comptabiliser l’écrirure de paiement de la 1ere échéance
19
5
 - Vérification des critères de IFRS15:
 1. Approbation du contrat : le 20 12 X2
 2. Identification des prestations de chaque partie: paiement du prix de vente contre
un véhicule : 20 12 X1
 3. Identification moyen de paiement : le 7 01 X2
 4. Identification substance commerciale : le 20 12 X2
 5. Collectiblité assurée: le 7 01 X2 accord de credit
 Conditions remplies le 7 1 X2 : obligation ou prestation: fournir un véhicule le 20
01 X1
 Critère d’enregistrement ou de comptabilisation (recognition) remplie le 15 01 X2:
livraison du véhicule et contrôle par l’acheteur
19
6
 - Modalités de paiement: avec financement 7000 G sur 24 mois
 - Actualisation des flux de trésorerie : retenir le taux du marché 3% soit
approximativement 3%/12 = 0.25% par mois
 Taux nominal = 1%/an soit approximativement 1%/12 = 0.0833% par mois
 Flux d’intérêts à 1% à actualiser au taux de 3%
 + 3000 G d’avance
 - calculer VA des flux de trésorerie à 0.25% sur 24 mois en utilisant la fonction
financière VA sur EXCEL
 Tableau d’amortissement de la créance sur 24 mois
19 MOIS Valeur du crédit Intérêts calculés Paiement Valeur credit
7 en début mois à 0.25% taux mensuel restant fin de
eff. PMT mois
1 6856.72 17.14 294.75 6579.5
2 6579.5 16.45 294.75 6300.8
3 6300.8 15.75 294.75 6021.9
4 6021.9 15.05 294.75 5742.
5 5742. 14.36 294.75 5461.
6 5461. 13.65 294.75 5180.
..etc… ………………… ………………… 294.75 ………………
… … ……
19 294.75
20 294.75
21 294.75
22 294.75
23 294.75
24 294. 0.73 294.75 0
19
8
 Comptabilisation à la livraison le 15 01 X2

Libellés des comptes Débit Crédit


Trésorerie 3000
Créances Clients 6856.72
Produits des Activités 9856.72
Ordinaires (Ventes)

Trésorerie 294.75
Produits Financiers 17.14
Créances Clients 277.57
19
9
IFRS 16 : CONTRATS DE BAIL
(LEASING CONTRACTS)

 IFRS 16 est une règlementation sur la comptabilité des contrats de location de


l'International Accounting Standard Board (IASB) qui oblige les sociétés cotées à
inclure dans leurs bilans tous les contrats de location dont la durée est supérieure à
un an. Cette norme est entrée en vigueur pour les exercices ouverts depuis le 1er
janvier 2019.
20
0
Identifier un bail dans le cadre d’IFRS 16

 Un contrat est, ou contient, un bail s'il confère le droit de contrôler l'utilisation d'un
actif identifié pour une période de temps en échange d'une contrepartie.
 Le contrôle est transmis lorsque le client a le droit d'obtenir substantiellement tous
les avantages économiques découlant de l'utilisation de l'actif identifié et de diriger
l'utilisation de cet actif.
20
1

 Ce qui change avec la norme IFRS 16.


 IFRS 16 instaure un modèle comptable unique pour le preneur et l’oblige
à comptabiliser des actifs et des passifs pour tous les contrats de location d'une
durée supérieure à 12 mois, sauf si l'actif sous-jacent est de faible valeur. Un
locataire est tenu de constater un droit d'utilisation représentant son droit d'utiliser
l'actif loué sous-jacent et un passif de location représentant son obligation
d'effectuer des paiements de location.
20
2

 Cette approche se traduira par une représentation plus fidèle des actifs et des passifs
du locataire qui, combinée à des annexes améliorées, assurera de la part du
locataire une plus grande transparence quant à son levier financier et ses capitaux
employés.
20
3
 L'IFRS 16 établit des principes pour la
comptabilisation, l'évaluation, la présentation et la
communication des contrats de location, afin de
s'assurer que les locataires et les loueurs fournissent
des informations pertinentes qui représentent
fidèlement ces transactions.
 Le retail, l'aéronautique, les services et la santé font
partie des secteurs les plus impactés.
 Les actifs concernés sont les actifs immobiliers
(boutiques, agences, ...), les véhicules (voitures,
avions, camions, bateaux, ...), les usines et les
équipements et les outils de production.
20
4
 Les contrats de location dans les états financiers du preneur
 Comptabilisation initiale
 À la date d'effet, le preneur doit comptabiliser le contrat de location à
l’actif et au passif.
 Il doit évaluer l’actif à comptabiliser au titre du droit d'utilisation à son
coût. Celui-ci comprend :
 a) le montant de l'évaluation initiale du passif locatif (voir ci-dessous) ;
 b) le montant des loyers versés à la date de prise d'effet ou avant cette
date, déduction faite des avantages incitatifs à la location reçus ;
 c) les coûts directs initiaux qu’il a engagés ;
 d) une estimation des coûts qu’il devra engager lors du démantèlement et
de l'enlèvement de l'actif sous-jacent, lors de la restauration du site sur
lequel il est situé ou lors de la remise en état tel qu'exigé par les termes et
conditions du contrat de location de l'actif sous-jacent.
20
5
Il doit évaluer le passif locatif à la valeur actualisée du
montant des loyers non encore versés en utilisant le taux
d’intérêt implicite du contrat de location s’il est facilement
déterminable ou, à défaut, son taux d’emprunt marginal.
 Les loyers à prendre en compte comprennent tous les
paiements rémunérant le droit d’utiliser l’actif sous-jacent et
notamment :
 a) les paiements fixes, déduction faite des avantages
incitatifs à la location ;
 b) les paiements de loyers variables ;
 c) les sommes qu’il devrait payer au titre de la valeur
résiduelle des garanties ;
 d) le prix d’exercice de toute option d’achat raisonnablement
20
6
 La durée du contrat de location est définie comme le
temps pour lequel le contrat n’est pas résiliable à
laquelle s’ajoutent :
 toute option de prolongation que le preneur à la
certitude raisonnable d’exercer ;
 toute option de résiliation que le preneur à la certitude
raisonnable de ne pas exercer.
 L’actif lié au droit d’utilisation et le passif lié à
l’obligation locative doivent être présentés
séparément des autres actifs et passifs.
20
7
 Comptabilisation ultérieure
 Pour chaque période comptable, le droit d’utilisation est
amorti. Cet amortissement doit être calculé sur la durée du
contrat de location selon
IAS 16 "Immobilisations corporelles" .
 Le droit d’utilisation étant un actif, une entité applique
IAS 36 "Dépréciation d'actifs" pour déterminer s’il a perdu
de la valeur.
 L’obligation locative est réévaluée à chaque période comptable
selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.
 Les paiements sont donc ventilés entre la charge d’intérêt et
l’amortissement du solde de la dette.
20 I Informations à présenter
8

 Le preneur doit présenter dans les notes annexes un tableau


réunissant les informations suivantes :
 les dotations aux amortissements des droits d’utilisation, par
catégorie de biens sous-jacents ;
 la charge d’intérêts sur les obligations locatives ;
 la charge comptabilisée relativement aux contrats de location
à court terme ;
 la charge comptabilisée relativement aux contrats de location
dont le bien sous-jacent est de faible valeur
 la charge relative aux paiements de loyers variables non pris
en compte dans l’évaluation de l’obligation locative ;
 les produits de sous-location tirés d’actifs au titre de droits
20
9 d’utilisation ;
 le total des sorties de trésorerie relatives aux
 contrats de location ;
 les entrées d’actifs au titre de droits d’utilisation ;
 les profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ;
 la valeur comptable des actifs au titre de droits d’utilisation à la
date de clôture, par catégorie de biens sous-jacents.
 Les contrats de location dans les états financiers du bailleur
 La distinction entre contrats de location-financement et contrats
de location-simple a disparue pour les preneurs mais pas pour
les bailleurs. La comptabilisation des contrats de location pour
les bailleurs n’est pas beaucoup modifiée par IFRS 16.
21
0
 Le bailleur doit classer chacun de ses contrats de location soit
en tant que contrat de location simple,soit en tant que contrat
de location-financement.
 Le bailleur doit classer chacun de ses contrats de location soit
en tant que contrat de location simple,soit en tant que contrat
de location-financement :
 Les contrats de location-financement sont des contrats qui
transfèrent au preneur la quasi-totalité des risques et des
avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent ;
 Les contrats de location simple ne transfèrent pas au preneur
la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la
propriété du bien sous-jacent.

21
1

 Contrats de location-financement
 Le bailleur doit comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en
vertu d’un contrat de location-financement et les présenter
comme des créances pour un montant égal à l’investissement net
dans le contrat de location.
21
2

 La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer sur la base d’une


formule traduisant un taux de rendement constant sur l’investissement net du
bailleur dans le contrat de location-financement.
 Pour les contrats de location-financement, le bailleur doit notamment fournir les
informations suivantes :
 le profit ou la perte sur vente ;
21
3
 les produits financiers tirés de l’investissement net dans le
contrat ;
 les produits se rapportant aux paiementsde loyers variables
non inclus dans l’évaluation de l’investissement net dans le
contrat de location.
 Les actifs faisant l’objet de contrats de location simple doivent
être présentés au bilan du bailleur selon la nature de l’actif.
 Les coûts directs initiaux que le bailleur engage pour obtenir
un contrat de location simple doivent être ajoutés à la valeur
comptable du bien sous-jacent et être comptabilisés en charges
sur la durée du contrat de location, sur la même base que les
produits.
21
4
 les produits financiers tirés de l’investissement net dans le
contrat ;
 les produits se rapportant aux paiementsde loyers variables
non inclus dans l’évaluation de l’investissement net dansle
contrat de location.
 Les actifs faisant l’objet de contrats delocation simple doivent
être présentés au bilan du bailleur selon la nature de l’actif.
 Les coûts directs initiaux que le bailleurengage pour obtenir
un contrat de location simple doivent être ajoutés à lavaleur
comptable du bien sous-jacent et être comptabilisés en charges
sur ladurée du contrat de location, sur la même base que les
produits.
21
5
 Les revenus locatifs provenant des contrats de location simple
doivent être comptabilisés en produits de façon linéaire sur
toute la durée du contrat de location, à moins qu’une autre
base systématique ne soit plus représentative de
l’échelonnement dans le temps de la diminution de l’avantage
retiré de l’utilisation de l’actif loué.
 La méthode d’amortissement des actifs amortissables loués
doit être cohérente avec la méthode normale d’amortissement
du bailleur applicable à des actifs similaires, et la dotation aux
amortissements doit être calculée selon IAS 16 et IAS 38.
Transactions de cessions-bails (Sale- lease back)
21
6

 Une transaction de cession-bail est une opération de cession


d’un actif pour le reprendre à bail. Le paiement au titre de la
location et le prix de vente sont généralement liés car ils sont
négociés ensemble. La comptabilisation d'une opération de
cession bail dépend de la nature de la transaction selon IFRS
15.
 Si une transaction de cession-bail constitue une vente, c’est-à-
dire qu’elle satisfait aux exigences d’IFRS 15, le vendeur-
preneur ne doit comptabiliser que le profit (ou la perte) réalisé
sur les droits cédés à l’acheteur-bailleur. Si la juste valeur de
la contrepartie de la vente de l’actif ne correspond pas à la
juste valeur de ce dernier, ou si les paiements de loyers ne sont
21
7
 considérer les conditions inférieures à celles du marché
comme des paiements de loyers anticipés ;
 considérer les conditions supérieures à celles du marché
comme un financement supplémentaire accordé par l’acheteur-
bailleur au vendeur-preneur.
 Si une transaction de cession bail ne satisfait pas aux
exigences d’IFRS 15, elle ne peut pas être comptabilisée
comme une vente d’actif. Le vendeur-preneur doit conserver le
bien cédé à l’actif et comptabiliser un passif financier égal au produit de cession
en appliquant IFRS 9.
21
8

 L’acheteur-bailleur ne doit pas immobiliser l’actif mais comptabiliser un actif


financier égal au produit de la cession en appliquant IFRS 9.
 Date d'application
 IFRS 16 entre en vigueur le 1er janvier 2019. Une application anticipée est
autorisée pour les entités qui appliquent IFRS 15 : Produits des activités ordinaires
tirés de contrats conclus avec des clients.
21
9
EXEMPLES D’APPLICATION

 IFRS 16 : LEASES
 Cas 1 : Contrat de credit bail d’une voiture
 Si Right of use (Droit d ’usage) = lease liability (Dette de Credit bail)
= PV of facture payments
 Lease payment : 110000
 Taux d’intérêt implicite (bailleur) ou taux d’interêt marginal pour
l’endettement (loueur)
 Rate ( taux ) : 4 %
 PV of future lease payments = : 110000 x PVFA(4%; 4 ans)
 Lease Liability au Passif = 399.256!47
22 DEBIT CREDIT
0 Right of use 399256,4
(Droit d’Usage)
(Dette de Crédit 399256,4
bail)Lease
liability
31-12-X1

Interest Expense 15972


399256,47 X 4 % = 15972
Lease Liability 94028
110.000
Cash

31-12X1
Dotation aux Am Droit 99814,1
d’usage (RIGHT OF USE)

Amortissements cumulés 99814,1

31 12 X2

Charges financières 12210


(399256;4 -94028)x4%=12210
Dette de Leasing
(110000-12210) = 97790 97790

Trésorerie 110000

DOT. AM

22
1 Table amortissement – lease liability

Années Cash flows (Interest) Reimbursment Montant Dette


(Trésorerie) Charges De la dette Restante fin de
financieres période(CV L)
0 399288 - - 399288

1 -110000 15972 94028 305260

2 -110000 12210 97790 207470

3 -110000 8299 101701 105769

4 -110000 4231 105769 0

 IFR = 4 %
IFRS 18 : RESULTAT D’EXPLOITATION (INCOME FROM
OPERATIONS
22 or INCOME BEFORE INTEREST AND
TAXES
2 (EBIT))
 Le résultat d'exploitation (EBIT en anglais) est un
élément du compte de résultat d'une entreprise. Il
apparaît également dans le tableau des soldes
intermédiaires de gestion. Il correspond à la
différence entre les produits et les charges liées à
l'exploitation des seuls facteurs de production.
Associé au résultat financier et au
résultat exceptionnel de la société, il permet de
calculer son résultat global puis son résultat net.
22
3

 Le résultat d'exploitation est un bon indicateur de la performance économique d'une


entreprise sur sa seule activité de production. En effet, si une société s'engage dans
une coûteuse phase de restructuration, son résultat exceptionnel largement
déficitaire peut plomber son résultat global sur l'exercice. Pris à part, le résultat
d'exploitation permet alors de mesurer la rentabilité de l'activité de l'entreprise et
d'apprécier les choix d'investissement de sa direction.
22
4
22
5

 En 2017, le résultat d'exploitation d'Air France était d'1,49


milliard d'euros. © Capture d'écran JDN

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