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Les principaux

Capteurs
- Détecteurs de présence mécanique

- Détecteurs de proximité inductifs

- Détecteurs de proximité capacitifs

- Détecteurs de présence photo-électriques

- Interrupteurs à lame souple (I.L.S)

- Choix des détecteurs

- Câblage des détecteurs

- Capteur de vitesse : dynamo tachymétrique

- Codeur numérique incrémental

- Codeur numérique absolu

Lycée Dhuoda - NIMES


Acquérir les informations 1- Capteurs et détecteurs de présence

LES DETECTEURS DE POSITION


Caractéristiques
Les capteurs mécaniques de position, appelés aussi interrupteurs de position, sont surtout employés dans les
systèmes automatisés pour assurer la fonction détecter les positions. On parle aussi de détecteurs de
présence.
Ils sont réalisés à base de microcontacts placés dans un corps de protection et muni d'un système de
commande ou tête de commande.
Avantages
• sécurité de fonctionnement élevée : fiabilité des contacts et manoeuvre positive d'ouverture
• bonne fidélité sur les points d'enclenchement (jusqu'à 0,01 mm)
• séparation galvanique des circuits
• bonne aptitude à commuter les courants faibles, combinée à une grande endurance électrique
• tension d'emploi élevée
• mise en œuvre simple, fonctionnement visualisé
• grande résistance aux ambiances industrielles
Détections
tout objet solide
Technologie
2 fils
Utilisations
Les plus significatives se rencontrent dans la mécanique et la machine-outil (usinage, manutention, levage),
dans l'agro-alimentaire et la chimie (conditionnement, emballage), sur des types d'applications relevant de :
• la détection de pièces machines (cames, butées, pignons)
Symbole • la détection de balancelles, chariots, wagons
• la détection directe d'objets

Principe

C'est un commutateur, commandé par le déplacement d'un organe de commande (corps d'épreuve).
Lorsque le corps d'épreuve est actionné, il ouvre ou ferme un contact électrique.
De nombreux modèles peuvent être associés au corps : tête à mouvement rectiligne, angulaire ou
multidirection associée à différents dispositifs d'attaque (à poussoir, à levier, à tige).
La tête de commande et le dispositif d'attaque sont déterminés à partir de :
• la forme de l'objet : came 30°, face plane, forme quelconque
• la trajectoire de l'objet : frontale, latérale, multidirectionnelle
• la précision de guidage

Gamme des interrupteurs de position


LES DETECTEURS DE PROXIMITE INDUCTIFS

Caractéristiques Ce type de capteur est réservé à la détection sans contact d'objets métalliques.
L'objet est donc à proximité du capteur mais pas en contact contrairement à un détecteur de position.

Avantages

• pas de contact physique avec l’objet détecté : possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement
peints
• pas d’usure, durée de vie indépendante du nombre de manœuvres
• détecteur statique, pas de pièces en mouvement
• produit entièrement encapsulé dans la résine (étanche)
• très bonne tenue à l’environnement industriel (atmosphère polluante)

Détections
tout objet métallique

Portée de détection

• jusqu'à 50mm pour les plus courants


• dépend de l'épaisseur des objets

Technologie

Symbole
• 2 fils
• 3 fils de type NPN ou PNP (On prendra soin d'identifier le type de logique utilisée par les unités de
traitement)

Utilisations
2 fils
Machine-outil, robotique, chimie fine, agro-alimentaire, domaines d'applications de l'usinage, manutention,
assemblage, convoyage

3 fils
Principe La technologie des détecteurs de proximité inductifs est basée sur la variation d’un champ magnétique à
l’approche d’un objet métallique.

Le capteur produit dès sa mise sous tension un champ magnétique. Un objet métallique passant à proximité
de la face sensible du capteur fait varier ce champ et la sortie du capteur change alors d’état logique.
LES DETECTEURS DE PROXIMITE CAPACITIFS

Caractéristiques Les détecteurs capacitifs présentent l'avantage de pouvoir détecter à courte distance la présence de tous types
d'objets.
L'objet est donc à proximité du capteur mais pas en contact contrairement à un détecteur de position.

Avantages

• pas de contact physique avec l’objet détecté : possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement
peints
• pas d’usure, durée de vie indépendante du nombre de manœuvres
• détecteur statique, pas de pièces en mouvement
• produit entièrement encapsulé dans la résine (étanche)
• très bonne tenue à l’environnement industriel (atmosphère polluante)

Détections
toutes matières (solides , liquides, pulvérulentes)

Portée de détection

• jusqu'à 50mm pour les plus courants


• dépend de l'épaisseur des objets

Technologie

Symbole • 3 fils de type NPN ou PNP. On prendra soin d'identifier le type de logique utilisée par les unités de
traitement

Utilisations

• contrôle de remplissage de liquides dans des flacons ou des cuves


• détection de la présence de matériaux pulvérulents dans des trémies

Les domaines d'utilisation les plus significatifs se rencontrent dans l'agroalirnentaire, la chimie, la
transformation des matières plastiques, le bois, les matériaux de construction.

Principe La technologie des détecteurs de proximité capacitifs est basée sur la variation d’un champ électrique à
l’approche d’un objet quelconque.

Un objet quelconque passant à proximité de la face sensible du capteur fait varier le champ électrique et la
sortie du capteur change alors d’état logique.
LES DETECTEURS DE PROXIMITE PHOTO ELECTRIQUES
Caractéristiques Un détecteur photoélectrique réalise la détection d'une cible, qui peut être un objet ou une personne, au moyen
d'un faisceau lumineux.
Les détecteurs photoélectriques se composent essentiellement d'un émetteur de lumière associé à un
récepteur photosensible.
La détection est effective quand l'objet pénètre dans le faisceau lumineux et modifie suffisamment la quantité
de lumière reçue par le récepteur pour provoquer un changement d'état de la sortie.
Elle est réalisée selon deux procédés :
• blocage du faisceau par la cible
• renvoi du faisceau sur le récepteur par la cible
Avantages
• pas de contact physique avec l’objet détecté
• détection d'objets de toutes formes et de matériaux de toutes natures
• grande distance de détection
• sortie statique pour la rapidité de réponse ou sortie à relais pour la commutation de charges jusqu'à 2
A
• généralement en lumière infrarouge invisible, indépendante des conditions d'environnement
Détections
• tout objet
• dépend de l'opacité et de la réflection de l'objet
Portée de détection
• jusqu'à plusieurs mètres
• dépend du système employé
Technologie
3 fils
Utilisations
• détection d'objets et de produits dans la manutention et le convoyage
• détection de pièces dans les secteurs de la robotique
• détection de personnes, de véhicules ou d'animaux dans les secteurs des ascenseurs et du bâtiment en
général .
Pour réaliser la détection d'objets dans les différentes applications, 3 systèmes de base sont proposés:
Système barrage Symbole
• 2 boîtiers
• portée : 30m
• pas les objets
transparents

Emetteur Récepteur

Système réflex
• 1 boitier
Symbole
• portée : 15m
• pas les objets
transparents et
réfléchissants

Emetteur/récepteur

Système proximité
• 1 boitier Symbole
• portée : dépend de la
couleur de l'objet (clair
mieux détecté)
• pas les objets
transparents

Emetteur/récepteur
LES INTERRUPTEURS A LAME SOUPLE

Caractéristiques Un interrupteur à lame souple (I.L.S.) est constitué d'un boîtier à l'intérieur duquel est placé un contact
électrique métallique souple, sensible aux champs magnétiques.
Lorsqu’un champ magnétique se trouve à proximité du capteur ILS le contact se ferme.

Avantages

• pas de contact physique avec l’objet détecté : possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement
peints
• pas d’usure, durée de vie indépendante du nombre de manœuvres
• produit entièrement encapsulé dans la résine (étanche)
• encombrement réduit

Détections
tout objet magnétique

Portée de détection
dépend de l'objet magnétique

Technologie
Symbole 2 fils

Utilisations

• détection de fermeture de portes ou fenêtres (domotique)


• détection de la position de la tige d’un vérin sur les systèmes automatisés

Exemple : I.L.S. sur vérin

Principe : lorsque le piston du vérin muni d’un aimant arrive à proximité du contact ILS, celui-ci se ferme.
CHOIX DES DETECTEURS

Critères de choix Parmi les principaux et nombreux facteurs qui interviennent dans le choix d'un détecteur, citons :
• les conditions d'exploitation, caractérisées par la fréquence de manoeuvres, la nature, la masse et la
vitesse du mobile à contrôler, la précision et la fidélité exigées
• l'effort nécessaire pour actionner le contact
• la nature de l'ambiance, humide, poussiéreuse, corrosive, ainsi que la température
• le niveau de protection recherché contre les chocs, les projections de liquides
• le nombre de cycles de manoeuvres
• la nature du circuit électrique
• le nombre et la nature des contacts
• la place disponible pour loger, fixer et régler l'appareil

La démarche d'aide au choix s'établit en deux temps :


- Phase 1 : détermination de la famille de détecteurs adaptée à l'application
- Phase 2 : détermination du type et de la référence du détecteur recherché
• l'environnement : température, humidité, poussières, projections diverses
• la source d'alimentation : alternative ou continue
• le signal de sortie : électromécanique, statique
• le type de raccordement : câble, bomier, connecteur

Choix d'une famille de détecteurs


CABLAGE DES DETECTEURS
Câblage d'un détecteur 2 fils Câblage d'un détecteur 3 fils
Il existe 2 types de détecteurs 2 fils : Ce type de détecteur comporte un circuit électronique qui
◊ Détecteur à contacts " sec " commande une ou plusieurs sorties statiques. S'il ne comporte
Ce type de détecteur comporte généralement 2 contacts électriques ( qu'une seule sortie statique, c'est un détecteur 3 fils sinon ce sera
un NO et un NF ). Il peut être utilisé sous différentes tensions un 4 fils (2 sorties statiques).
(inférieure à la tension maximum admissible) et n'est pas polarisé. Il Il fonctionne uniquement en tension continue.
se branche comme un interrupteur, en série dans le circuit. On On prendra soin d'identifier le type de logique utilisée par les
prendra soin d'identifier le type de logique utilisée par les unités de unités de traitement (automate programmable)
traitement. Le type de logique entraînera :
◊ Détecteur électronique • un câblage différent
Ce type de détecteur comporte un circuit électronique qui commande • un choix de détecteur PNP (pour une logique positive)
une ou plusieurs sorties statiques. ou NPN (pour une logique négative)
Ils existe des détecteurs pour tension continue, d'autres pour tension
alternative mais on rencontre aussi des détecteurs qui se branchent
indifféremment sur une tension alternative ou continue.
Malgré la nécessité d'alimenter en énergie le circuit électronique, ce
type de détecteur ne comporte que deux fils.
Il est souple d'utilisation puisqu'il se connecte comme un détecteur à
contacts secs. Il se branche comme un interrupteur, en série dans le
circuit. On prendra soin d'identifier le type de logique utilisée par les
unités de traitement.
Il faut néanmoins vérifier la tension admissible et pour certains
détecteurs, la polarité.

Principe de l’ILS (cas d’un automate à logique positive) Principe : détecteur 3 fils (exemple : photodétecteur proximité)

Branchement Schématisation

Détecteur PNP
Le détecteur PNP ou NPN comporte un transistor. Pour
comprendre le branchement, on assimilera ce dernier à un
contact électrique.
Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant (contact
fermé). Il va donc imposer le potentiel + sur la sortie S.
La charge est branchée entre la sortie S et le potentiel -. Ce type
de détecteur est adapté aux unités de traitement qui fonctionnent
en logique positive.

EX : l'API TSX 17 fonctionne exclusivement en logique


positive (pour mettre une entrée automate au 1 logique, il
Pour un automate programmable la charge représente l'entrée faut lui imposer un potentiel de +24 volts).

Détecteur NPN
Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant (contact
fermé). Il va donc imposer le potentiel - sur la sortie S. La
charge est branchée entre la sortie S et le potentiel +. Ce type de
détecteur est adapté aux unités de traitement qui fonctionnent en
logique négative.
On prendra donc soin d'identifier le type de logique utilisée par
les unités de traitement (automate programmable)

EX : l'API PB15 fonctionne exclusivement en logique négative


(pour mettre une entrée automate au 1 logique, il faut lui
imposer un potentiel de 0 volts).
Pour un automate programmable la charge représente l'entrée
2- Capteurs de vitesse et de position

1. Génératrice tachymétrique
Elle délivre une tension proportionnelle à sa vitesse de rotation. Son principal domaine d’application se situe
dans la régulation de vitesse d’un moteur électrique. Elle est utilisée comme capteur de vitesse

Caractéristiques essentielles d’une tachymétrie


- vitesse maximale de rotation (en tours par minute),
- constante de f.e.m. (en volts à 1000 trs/mn ou en v/tr/mn),
- linéarité (en %),
- ondulation crête à crête (en %),
- courant maximal.

Différents types

1. génératrice à courant continu

2. génératrice synchrone (alternateur)


L’excitation (rotor) est assurée par des aimants permanents. La tension de sortie doit être redressée et filtrée
avant d’être exploitée.

Tableau comparatif des génératrices tachymétriques


Génératrice à courant continu synchrone
Linéarité bonne à vide seulement
Collecteur et balais (entretien) oui non
Information sens de rotation oui par le signe de la tension non
Prix élevé car fabrication délicate plus économique

Exemple de caractéristiques :

Dynamo Tachymétrique
Ondulation <=1 %
Erreur linéarité<=0,4 %
Erreur réversibilité+/- 0,1%
Variation tension -0,02% pour °C

Commercial_dynamo.pdf

Génératrice Adaptateur
Moteur Effecteur
tachymétrique

La tension délivrée par la génératrice tachymétrique est une « image » de la vitesse de rotation du moteur
2.Codeur incrémental (codeur relatif)
Principe: une lumière émise par une diode électroluminescente est réfléchie par les graduations d’un disque
vers un phototransistor qui se sature et se bloque à la cadence du défilement des graduations.

Le codeur incrémental est surtout utilisé dans les systèmes dont le traitement de l’information est entièrement
numérique. Ses impulsions sont comptabilisées de façon à donner une information concernant la position
(nombre d’impulsions délivrées depuis une position d’origine) ou /et une information concernant la vitesse
(nombre d’impulsions par unité de temps). Dans ce dernier cas, il évite l’emploi d’une génératrice
tachymétrique (il est cependant peu précis aux très basses fréquences de rotation).

Un codeur incrémental possède généralement plusieurs voies:


- voie Z donnant une impulsion par tour,
- voie A donnant n impulsions par tour,
- voie B identique à voie A, mais dont les signaux sont déphasés de + ou - 90°, suivant le sens de rotation.

La simple utilisation d’une bascule D permet d’obtenir une information logique concernant le sens de rotation:

Caractéristiques principales d’un codeur incrémental


- nombre de points par tour ou nombre d’impulsions par tour (exemple: 500 points/tr),
- nombre de voies ou nombre de pistes (exemple: 6 pistes A, B, Z, A/, B/, Z/),
- tension d’alimentation,

Exemple d’utilisation :

- Mesure de la position angulaire de l’arbre d’un moteur (par comptage des impulsions produites par le
codeur)
- Mesure de la vitesse de rotation d’un mobile (par la mesure de la période du signal émis par le codeur)
- Mesure de déplacement de la boule d’une souris d’ordinateur…
3. Codeur absolu
Principe: un disque est divisé en pistes .Chaque piste comporte une alternance de secteurs réfléchissants et
absorbants. Comme pour le codeur incrémental, un émetteur-récepteur par piste fournit les informations. Le
nombre de pistes fixe le nombre de positions discrètes pouvant être définies: 1 piste = 2 positions, 2 pistes = 4
positions, 3 pistes = 8 positions... n pistes = 2 exp n positions.

Son principal avantage est qu’il donne une information de position absolue, alors que le codeur incrémental
donne la position relative (par rapport à une position initiale variable).

En revanche, il est plus complexe, du fait qu’une grande précision de position dépend du nombre de pistes
(alors que la précision d’un codeur incrémental dépend seulement du nombre de graduations sur la piste).
Exemple d'un codeur absolu 12 pistes, soit 4096 points (212):

Comparaison de 2 codeurs 512 points

Type du codeur Incrémental Absolu


Nombre de pistes 3 (A,B,Z) 9 (A,B,C,D,E,F,G,H,I)
Nombre de capteurs(E-R) 3 9
Connecteur 5 broches utiles 11 broches utiles
Nombre de points par tour 512 512
Information 1 tour Immédiate par Z Possible par décodage des pistes
A,B,C...
Information sens Facile à élaborer à partir des Possible
signaux A et B
Information vitesse Comptage sur A ou B Comptage sur A
Calcul du nombre de points d'un codeur
Mouvement circulaire

N = 360 x (1/P) x (Fm/Fc)


N: nombre de points du codeur
P: précision souhaitée en degrés
Fm: fréquence de rotation du mobile
Fc: fréquence de rotation du codeur

Mouvement de translation

N = (1/P) x (Fe/Fc) x Q
N: nombre de points du codeur
P: précision souhaitée en mm
Fe: fréquence de rotation de l'entraînement
Fc: fréquence de rotation du codeur
Q: rapport de conversion de mouvement rotation-translation

chaîne cinématique avec vis à bille


pas de vis = 10mm/tour
Q = pas de vis = 10
un tour de vis =
déplacement linéaire de 10mm

rouleau entraînant
Q = Pi x D = 3,14 x D (en mm)
D = 100mm
Q = 314
un tour de rouleau =
déplacement linéaire de 314mm

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