Vous êtes sur la page 1sur 248

Séminaire de formation sur « connaître les NORMES INTERNATIONALES IAS/IFRS »

THEME : Connaître Les NORMES


INTERNATIONALES IAS/IFRS

1
Séminaire de formation sur « connaître les IFRS »

Mais avant, nous souhaitons mieux


nous connaître ………

1- Qui êtes vous ?

2- Quelles sont vos attentes par rapport


à la formation?

2
OBJECTIFS DU SEMINAIRE

Les participants disposeront des


informations suivantes:

1- Les IFRS aujourd’hui;

2- Les principes fondamentaux des IFRS;

3- Les états financiers en IFRS.

3
SOMMAIRE
PARTIE I- Les IFRS aujourd’hui
• 1.1- L’IASB
• 1.2- L’IFRS Interpretations Commitee (IFRIC)
• 1.3- Gouvernance de l’IASB
• 1.4- IFRS pour les PME

4
SOMMAIRE (suite)
• II- Les IFRS en Europe
• 2.1- Cadre juridique pour l’application des
normes IFRS par les sociétés cotées
• 2.2- Contrôle de l’application des IFRS en
Europe
• 2.3- Organisations professionnelles participant
au débat comptable en Europe

5
SOMMAIRE (suite)

• III- Les IFRS dans le monde


• 3.1- Poids actuel des normes IFRS dans le
monde
• 3.2- Vers une Adoption des normes IFRS aux
Etats Unis et en dehors des Etats Unis ?

6
SOMMAIRE (suite)
PARTIE II- Les principes fondamentaux des IFRS
• 2.1 Concepts essentiels pour l’information
financière (Cadre de l’IASB)
• 2.02- Méthodes comptables, changements
d’estimations comptables et erreurs (IAS 8)
• 2.03- Evènements postérieurs à la période de
clôture (IAS 10)

7
SOMMAIRE (suite)
• 2.04- les transactions en monnaies étrangères
(IAS 10)
• 2.05- l’évaluation à la juste valeur (IFRS 13)

8
SOMMAIRE (suite)
• PARTIE III- Les états financiers en IFRS
• 3.01- le cadre de préparation et de
présentation des états financiers
 Principaux objectifs du cadre conceptuel
 L’information financière doit présenter
certaines qualités pour être utile
 Conditions de comptabilisation d’un élément

9
SOMMAIRE (suite)
• PARTIE III- Les états financiers en IFRS (suite)
• 3.02- Présentation des états financiers IAS 1
- Conformité
- Hypothèses
- Etats financiers
. l’état de la situation financière (bilan) et du
résultat global (compte de résultat)
. L’état des variations des capitaux propres
. Les notes annexes
10
SOMMAIRE (suite)
• PARTIE III- Les états financiers en IFRS (suite)
• 3.03- les stocks IAS 2
. Définitions
. Valorisation des stocks,
. Comptabilisation en charges
. Informations à fournir

11
SOMMAIRE (suite)
• PARTIE III- Les états financiers en IFRS (suite)
• 3.04- le tableau des flux de trésorerie (IAS 7)
- flux en devises
- intérêts et dividendes perçus ou versés
- impôts sur le résultat
• 3.05- les méthodes comptables, changements
d’estimations comptables et erreurs (IAS) 8

12
I- LES IFRS AUJOURD’HUI

13
Origine des normes internationales
Cadre juridique
• L’IASC (International Accounting Standards
Committee), est né 1972 sous l’impulsion de deux
(02) experts-comptables :
• - Douglas Morpeth, alors président de l’institut des
experts comptables d’Angleterre et du pays de
Galles;
• - Henry Benson, lui aussi associé de Coopers &
Lybrand de Londres.

14
Les principales dates des IFRS …

Élaboration d'un Révision des normes


pour aboutir à une plus L'IASC établit
premier corps de
normes visant à grande comparabilité conjointement avec
l'adhésion du plus des états financiers. l'OICV un programme
de travail
grand nombre de pays.

1988 1989 1993 1994 1995


Fondation L'OICV (Organisation Internationale des
de l'IASC Commissions de Valeurs mobilières) rejette les
normes IAS, qu'elle juge trop peu contraignantes.

15
Les principales dates des IFRS

renommé
IASCF renommé
IFRS Foundation Trustees
2010 IFRIC IFRS interpretations Committee
renommé
SAC IFRS Advisory Council

2007

2005 application obligatoire des normes IFRS par les groupes cotés de l'UE

L’IASC devient l’IASB (International Accounting Standards Board).


2001 Les normes sont renommées IFRS (International Financial reporting
Standards)
Coexistent toujours les normes IAS/IFRS.

2000

Élaboration d'un dispositif complet de normes.

1995

16
Terminologie IFRS …

International Accounting Standards


IAS (Normes comptables internationales)

International Financial Reporting Standards


IFRS (Normes internationales d’informations
financières)

Standing Interpretations Committee


SIC (comité permanent d’interprétations)

International Financial Reporting


IFRIC Interpretations Committee devenu
(IFRS interpretations Committee)

International Accounting Standards Board


IASB (Conseil des normes comptables internationales)

17
Terminologie IFRS

IAS, si publiée avant 2001

Normes
IFRS, si publiée après 2001

SIC, si publiée avant 2001

Interprétations
IFRIC, si publiée après 2001

18
L’IASB:
L’IFRS Interpretations Commitee
• Role de l’IFRS interpretations Committee
• Ce comité a pour rôle d’examiner et de définir
un traitement approprié concernant des
questions d’interprétations rencontrées à
l’occasion de l’application d’une norme ou
concernant des thèmes non traités par les
normes en vigueur ni par les projets en cours .

19
L’IFRS Interpretations Committee
• L’IFRIC IC n’est pas un comité d’urgence
• Pour élaborer ses interprétations, l’IFRS IC se
fonde sur les principes du cadre de l’IASB
• Les interprétations de l’IFRS IC sont
approuvées et publiées par l’IASB.

20
L’IASB: Financial Crisis Advisory Group
(FCAG)
• Financial Crisis Advisory Group (FCAG) a une
grande expérience des marchés financiers
internationaux et est sensible à la
transparence de l’information financière.
• Le FCAG a pour fonction principale de
conseiller l’IASB et le FASB sur les incidences
de la crise financière mondiale et des
changements potentiels de l’environnement
réglementaire mondial, sur la normalisation
comptable. 21
Gouvernance de l’IASB

Créé en Monitoring Board


janvier Conseil de surveillance
2009 à
New Dehli
(Composé d’autorités publiques des marchés de capitaux)
(Inde)
Désigne, Rendent compte
supervise à
TRUSTEES de l’IFRS Foundation (ex IASCF)
(gouvernance) 22 membres appelés Trustees
Assure la direction de l’IASB de IFRS Advisory Council et de l’ IFRS interpretations Committee

désignent
informe Supervisent, contrôlent informe
IFRS Advisory Council l’efficacité, désignent et financent
(ex SAC: Standard Advisory
Council ) Normalisateur
45 membres International Accounting Standards Board
Conseille l’IASB et conseil et (IASB)
les trustees 16 membres

Conseil stratégique Elabore et vote les normes


(orientation du (IFRS /IFRS pour les PME)
programme de travail)
IFRS interpretations Committee (ex IFRIC)
14 membres
Interprétation des normes

22
IFRS pour les PME
• L'International Accounting Standards Board (IASB) a
publié, le 9 juillet 2009, son référentiel pour les PME.
Celui-ci se présente sous la forme d'une norme
internationale d'information financière destinée à
être utilisée par les petites et moyennes entités
(PME) qui représentent, selon les estimations de
l'Organisation de Coopération et de Développement
Economique (OCDE), 95 % du total des entreprises.

23
IFRS pour les PME (suite)
• IFRS pour les PME est une norme autonome
d'environ 230 pages, destinée à répondre aux
besoins et aux capacités des plus petites entreprises.
De nombreux principes contenus dans les full IFRS,
relatifs à la comptabilisation et l'évaluation des actifs,
des passifs, des produits et des charges ont été
simplifiés, des sujets supposés ne pas concerner les
PME ont été écartés et le volume des informations à
fournir a été réduit de manière significative.

24
IFRS pour les PME (SUITE)
• IFRS pour les PME :
• améliorera la comparabilité pour les
utilisateurs de comptes ;
• améliorera la confiance globale dans les
comptes des PME ;
• et permettra de réduire les coûts significatifs
liés au maintien de normes comptables au
niveau national.

25
Les IFRS en Europe Cadre juridique

• Cadre juridique pour l’application des normes


IFRS par les sociétés cotées de l’UE
- Contexte réglementaire en Europe
Depuis le 1er janvier 2005, le règlement
européen (CE) n° 1606/2002 impose aux
sociétés cotées sur un marché réglementé
de préparer et publier leurs comptes
consolidés selon les IFRS.

26
Les IFRS en Europe Cadre juridique(suite)

- Ce règlement permet aux Etats membres


d’obliger ou d’autoriser les sociétés non cotés à
appliquer les IFRS pour leurs comptes consolidés
ou individuels.
- En France, cette possibilité n’est offerte qu’aux
sociétés non cotés qui publient des comptes
consolidés. Celles qui présentent des comptes
individuels doivent utiliser les normes
Françaises.
27
LesLes
IFRSIFRS en Europe
en Europe (suite)
Cadre juridique(suite)

• Remarque - Passage des IFRS aux règles


françaises pour les comptes consolidés des
sociétés non cotées Dans l'hypothèse où une
société ayant choisi le référentiel IFRS pour
établir ses comptes consolidés déciderait de
revenir sur cette option, l'ANC a précisé les
modalités de retour aux règles françaises

28
LesLes
IFRSIFRS en Europe
en Europe (suite)
Cadre juridique(suite)

• l'abandon de l'option « IFRS n'est soumis à


aucune condition: les sociétés qui ont exercé
cette option peuvent revenir à l'application
des règles françaises sans avoir de justification
à apporter;

29
Les
Les IFRSIFRS
Les IFRS en
enEurope
en EuropeEurope (suite)
(suite)
Cadre juridique(suite)
• un traitement totalement rétrospectif: les
ajustements en résultant sont comptabilisés
en capitaux propres au bilan de l'exercice
précédant le changement (si toutefois les
données ne sont pas fiables, les ajustements
peuvent être effectués de manière
prospective) ;
• des comptes comparatifs pro forma
nécessaires pour N - 1.
30
Contrôle de l’application des IFRS en
LesLes
IFRS IFRS en
en Europe Europe (suite)
Cadre juridique(suite)
Europe
• Contrôle de l’application des IFRS en Europe
rôle de l’ESMA.
• L’ESMA (European Securities and Markets Authority)
est une autorité indépendante placée sous l’égide du
Conseil du risque systématique pour assurer la
stabilité et l’efficacité du système financier de l’Union
européenne (UE). Elle conseille la Commission
européenne (CE) et coordonne la convergence de la
réglementation boursière (livre unique de règles).

31
Les IFRS en Europe Cadre juridique(suite)

• l’ESMA est une autorité indépendante placée


sous l’égide du Conseil du risque systémique
(European Systematic Risk Board ou ESRB).
Elle fait partie du système européen de
surveillance financière (SESF).
• Depuis le 1er janvier 2011, l’ESMA a succédé
au Comité européen des régulateurs de
bourse (CESR) avec des compétences élargies.

32
Les IFRS en Europe Cadre juridique(suite)

• Organisations professionnelles participant au


débat comptable en Europe.
- Rôle de la FEE
La fédération des experts-comptables européens (FEE ou
European Federation of accountants) représente les
organisations comptables professionnelles des états membres de
l’union européenne (UE) auprès des institutions européennes.
• La FEE se consacre essentiellement à :
• suivre l’activité législative et règlementaire au sein de l’UE et
des organismes internationaux

33
Organisations professionnelles participant
au débat comptable en Europe (suite).
• suivre l’activité de normalisation des
organismes privés impliqués dans l’élaboration
des normes d’information financières (IASB)
ou de contrôle des comptes (IFAC) ;
• toute autre activité d’étude et de défense des
intérêts professionnels, ainsi que de
promotion de la collaboration entre les
différents organismes professionnels d’experts
comptables.
34
Organisations professionnelles participant au
débat comptable en Europe (suite).

• Rôle de Business Europe


• Est l’organisme qui regroupe les fédérations patronales au
niveau européen
• Cherche à (i) veiller sur la reconnaissance mutuelle entre les
normes adoptées par l’Union européenne, les US GAAP et les
règles comptables de pays tiers (ii) garantir des IFRS qui
correspondent aux besoins des investisseurs en soutenant le
travail de l’EFRAG et la gouvernance de l’IASB (iii) encourager
le normalisateur à se concentrer sur les problèmes de stabilité
et adopter ses projets sur la juste valeur.

35
Application des IFRS dans le monde

36
PARTIE II- Les principes fondamentaux
des IFRS
Les principaux objectifs du cadre conceptuel sont: (i)
aider l’IASB à élaborer les normes en restant en
cohérence avec les concepts de base (ii) aider les
entités à élaborer leurs comptes (iii) répondre aux
questions fondamentales: pourquoi l’entité produit-
elle des états financiers? Pour informer sur sa
situation financière, pour qui? Pour les utilisateurs
des états financiers, sur quelles hypothèses? Les
hypothèses de comptabilité d’engagement et de
continuité de l’exploitation.

37
PARTIE II- Les principes
fondamentaux des IFRS (suite)
• Pour être utile, l’information financière doit présenter les
qualités suivantes; (i) intelligibilité (compréhensible) (ii)
pertinente (elle influence les décisions économiques des
utilisateurs), (iii) fiabilité (image fidèle, prééminence de la
substance sur la forme, neutralité, exhaustivité, prudence),
(iv) comparabilité (dans l’entité, dans le temps et d’une entité
à l’ autre.
• Un élément est comptabilisé (i) s’il est probable que des
avantages économiques futurs iront à l’entité ou en
proviendront
• S’il peut être évalué de façon fiable

38
PARTIE III- Les états financiers en IFRS
• Présentation des états financiers IAS 1
• - Conformité
• - Hypothèses
• - Etats financiers sont:
. l’état de la situation financière (bilan) et
du résultat global (compte de résultat)
. L’état des variations des capitaux propres
. Les notes annexes
39
Objectif de la norme
L'objectif d'IAS l est de fournir une base pour la
présentation des états financiers à usage général,
afin d'améliorer la comparabilité des états
financiers tant par rapport aux exercices antérieurs
que par rapport à d'autres entités. IAS 1 précise
les exigences générales de présentation des états
financiers, les règles de base qui doivent être
respectées dans leur structure, ainsi que les
dispositions minimales relatives à leur contenu.

40
Champ d’application
• IAS 1 est d'application pour la présentation de
tous les états financiers IFRS à usage général,
tant pour les états financiers consolidés que
pour les états financiers individuels qui ont été
établis et présentés conformément à IAS 27
« Etats financiers consolidés et individuels ».

41
Première application
• Conformément à IFRS 1 - Première adoption
des IFRS, cette norme doit être appliquée pour
la préparation du premier état de situation
financière (bilan) d'ouverture en IFRS ainsi que
pour tous les exercices présentés dans les
premiers états financiers IFRS.

42
Principes Généraux

Les états financiers doivent respecter les règles


suivantes :

43
Contenu de la norme

44
Bilan ou état de situation financière

• Le bilan doit être présenté avant affectation du


résultat. Les dividendes proposés ou décidés après la
date de clôture, mais avant la publication des états
financiers sont présentés dans l’annexe.
• La norme IAS 1 n’impose pas de présentation formelle
de bilan.
• Une entreprise doit présenter ses actifs et passifs selon
la classification suivante :

45
Bilan ou état de situation financière

46
Bilan ou état de situation financière

• Une présentation en fonction des critères de


liquidité et d’exigibilité n’est admise que si elle
fournit une information plus fiable et plus
pertinente (exemple : établissements
financiers).

47
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
• L’entité doit présenter les soldes importants de
trésorerie opérationnels selon la méthode directe
(encaissements et décaissements présentés en brut
pour chaque activité opérationnelle
• Flux en devises ils sont couverts au taux en vigueur à
l date du flux. Les différences de change dues à la
conversion au taux de clôture des actifs et passifs en
devises sont présentées de façon à permettre un
rapprochement ouverture-clôture.

48
Document word à distribuer

IFRS Normes et Interprétations / Textes des


Normes et Interprétations / Tableau sommaire

Date maj : 04/12/2013

49
IAS 2 Stocks

50
I- PRESENTATION DE LA NORME

51
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.1- Objectif de la norme

L’objectif d'IAS 2 - Stocks est de prescrire le


traitement comptable applicable aux stocks.
Une des questions fondamentales de la
comptabilisation des stocks est celle du
montant des coûts à comptabiliser en tant
qu'actif et à différer jusqu'à la
comptabilisation des produits
correspondants.
52
I- PRESENTATION DE LA NORME

IAS 2 traite également de la détermination


du coût des stocks et de la prise en charge
de ceux-ci, y inclus les dépréciations à la
valeur nette de réalisation.

53
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application


IAS 2 doit être appliquée à tous les stocks, à
l'exception:
des travaux en cours générés par des
contrats de construction y compris les
contrats directement connexes de fourniture
de services (voir IAS 11 - Contrats de
construction);
des instruments financiers; et des actifs
biologiques liés à l'activité agricole et de la
production agricole au moment de récolte
(voir IAS 41 -Agriculture).
54
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …


De plus IAS 2 ne s’applique pas à
réévaluation des stocks détenus: par les
producteurs de produits agricoles et
forestiers de production agricole après
récolte et minéraux et produits d'origine
minérale, dans la mesure où, conformément
à des pratiques bien établies dans certains
secteurs, ces stocks sont évalués à la valeur
nette de réalisation. Les modifications de
valeur nette de réalisation sont
comptabilisées immédiatement dans le
55
compte de résultat: et
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …

par les courtiers arbitragistes de


marchandises qui évaluent leurs stocks à la
juste valeur diminuée des coûts de vente.
Les modifications de la juste valeur
diminuée des coûts de vente comptabilisées
immédiatement en compte de résultat.

56
II- DEFINITIONS

Stocks (inventories):

Ce sont des actifs détenus pour être vendus


dans le cours normal de l'activité: en cours de
production pour une telle vente; ou sous forme
de matières premières ou de fournitures devant
être consommées dans le processus de
production ou de prestation de services.

57
II- DEFINITIONS

Valeur nette de réalisation (net realisable


value): prix de vente estimé dans le cours
normal de l'activité, diminué des coûts estimés
pour l’achèvement et des coûts estimés
nécessaires pour réaliser la vente.

58
III- CONTENU DE LA NORME

59
III- CONTENU DE LA NORME
Coûts d’acquisition
Les coûts d'acquisition comprennent:
 le prix d'achat ;
 les droits de douane ;
 autres taxes non ultérieurement récupérables
par l'entité auprès des administrations fiscales;
 les frais de transport, de manutention ;
 les autres coûts directement attribuables à
l'acquisition des produits finis, des matières
premières et des services; et
 les rabais commerciaux, remises et autres
éléments similaires (viennent en déduction du
coût d'acquisition). 60
III- CONTENU DE LA NORME
Coûts de transformation
Les coûts de transformation comprennent:
 les coûts directement liés aux unités produites
(par exemple la main-d'œuvre directe), c'est-à-
dire les coûts directs de production;
 les coûts indirects de production, une
distinction étant faite entre:
-les frais généraux variables (dépendant
des quantités produites); et
-les frais généraux fixes (indépendants du
niveau de production, par exemple les
amortissements).
61
III- CONTENU DE LA NORME
Autres coûts

Les autres coûts ne sont inclus dans le coût des


stocks que dans la mesure où ils sont encourus
pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où
ils se trouvent.

62
Application: Evaluation du coût d’entrée d’un stock

Quels sont les éléments à prendre en compte pour la


valorisation du coût d'entrée des stocks et ceux qui
constituent des charges d'exploitation de la filiale DAT
?
1 - Coûts de la recherche pour concevoir de nouveaux produits.
2 - Matières premières nécessaires à la production.
3 - Matières premières indirectes.
4 - Taxe à payer sur certaines matières premières dangereuses.
5 - Main-d'œuvre indirecte.
6 - Déchets anormaux dus au mauvais réglage de machines.
7 - Déchets normaux de fabrication.
8 - Coût de transport vers un entrepôt de production.
9 - Frais de stockage des en-cours de production.
10 - Frais de stockage de produits finis.

63
Application: Evaluation du coût d’entrée d’un stock

10 - Frais de stockage de produits finis.


11 - Coûts de gardiennage.
12 - Coût de location des dépôts de stockage pour stocker
certains produits finis.
13 - Coûts administratifs: par exemple, le service achats.
14 - Salaires du service commercial.
15 - Frais de publicité.
16 - Dotation aux amortissements de l'usine.
17 - Dotation aux amortissements des machines.
18 - Dotation aux amortissements des frais de
développement immobilisés.
19 - Taxe professionnelle.
20 - Salaire du directeur de l'usine.

64
IV- Evaluation ultérieure

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur


65
nette de réalisation.
V- Méthodes de détermination du coût

66
Comparaison IFRS /OHADA révisé

SYSCOA révisé IFRS


CMP Oui Oui
FIFO Oui Oui
LIFO Non Non

Pas de divergence

67
IAS 16- IMMOBILISATIONS CORPORELLES

68
I- PRESENTATION DE LA NORME

69
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.1- Objectif de la norme


L’objectif d’IAS 16 est de prescrire le traitement
comptable des immobilisations corporelles afin
que les utilisateurs des états financiers puissent
distinguer les informations relatives aux
investissements de l’entité en immobilisations
corporelles des informations concernant les
changements dans de tels investissements.

70
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application


La norme est d’application pour le traitement
comptable des immobilisations corporelles sauf
si une autre norme impose ou permet un
traitement comptable différent.
Cette norme ne s'applique pas:
aux immobilisations corporelles classées comme
étant détenues en vue de la vente
conformément à IFRS 5 - Actifs non courants
détenus en vue de la vente et activités
abandonnées ;
71
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …


Ne s’applique pas :
aux actifs biologiques en rapport avec l’activité
agricole (voir IAS 41 – Agriculture) ;
à la comptabilisation et l’évaluation d’actifs de
prospection et d'évaluation (voir IFRS 6 -
Prospection et évaluation de ressources
minérales); ou aux droits miniers, et aux
réserves minérales telles que le pétrole, le gaz
naturel et autre sources similaires non
renouvelables.
72
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …


IAS 16 s’applique néanmoins
IAS 16 est néanmoins d'application pour les
actifs qui sont nécessaires pour le
développement ou le maintien des actifs
biologiques, des actifs de prospection et
d’évaluation et des droits miniers.
D’autres normes peuvent imposer la
comptabilisation d’immobilisations corporelles
sur la base d'une approche différente de celle
contenue dans IAS 16
73
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application …

Ainsi, IAS 17 - Contrats de location impose la


comptabilisation des immobilisations corporelles
sur la base du transfert des risques et avantages.
Néanmoins, dans une telle situation, les autres
aspects du traitement comptable de ces actifs, y
compris l'amortissement, sont prescrits par IAS
16.

74
II- DEFINITIONS

Immobilisations corporelles (property, plant and


equipment) :
éléments corporels qui :
sont détenus par une entité soit pour être utilisés dans
la production ou la fourniture de biens ou services,
soit pour être loués à des tiers, soit à des fins
administratives ; et dont on s’attend à ce qu’ils soient
utilisés sur plus d’une période.

75
II- DEFINITIONS

Amortissement (depreciation) : répartition


systématique du montant amortissable d’un actif
sur sa durée d’utilité.
Montant amortissable (depreciable amount):
coût d'un actif ou tout autre montant substitué
au coût, diminué de sa valeur résiduelle.

Durée d’utilité (useful life): soit la période


pendant laquelle l'entité s'attend à utiliser un
actif, soit le nombre d'unités de production ou
d'unités similaires que l'entité s'attend à obtenir
de l'actif.
76
II- DEFINITIONS

Coût (cost) : montant de trésorerie ou


d’équivalents de trésorerie (cash or cash
equivalents) payé ou la juste valeur de toute
autre contrepartie donnée pour acquérir un actif
au moment de son acquisition, de sa
construction
ou, le cas échéant, le montant affecté à cet actif
lors de sa comptabilisation initiale
conformément aux dispositions spécifiques
d’autres normes (par exemple IFRS 2 –
Paiement fondé sur des actions).

77
II- DEFINITIONS

valeur résiduelle (residual value) d'un actif :


montant estimé qu'une entité obtiendrait
actuellement de la sortie de l'actif, après
déduction des coûts de sortie estimés, si l'actif
avait déjà l'âge et était déjà dans l'état attendu à
la fin de sa durée d’utilité.

Juste valeur (fair value): montant pour lequel


un actif pourrait être échangé entre parties bien
informées, consentantes et agissant dans des
conditions de concurrence normale.

78
II- DEFINITIONS

Perte de valeur (impairment loss): montant de


l'excédent de la valeur comptable d'un actif sur
sa valeur recouvrable.

Valeur comptable (carrying amount): montant


pour lequel un actif est comptabilisé après
déduction du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.

Valeur recouvrable (recoverable amount): la


valeur la plus élevée entre la juste valeur d'un
actif diminuée des coûts de la vente et sa valeur
d'utilité. 79
II- DEFINITIONS

Valeur spécifique à l'entité (entity-specific


value): valeur actualisée des flux de trésorerie
qu'une entité attend de l'utilisation continue d'un
actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité
ou qu'elle prévoit d'encourir lors du règlement
d'un passif.

80
III- CONTENU DE LA NORME

Evaluation lors de la comptabilisation initiale

81
III- CONTENU DE LA NORME

Le coût d’une immobilisation corporelle est le


montant correspondant à un paiement comptant
à la date de comptabilisation. Si le règlement
est différé au-delà des conditions habituelles de
crédit, la différence entre le règlement total et le
montant correspondant à un paiement comptant
est comptabilisé en intérêts sur la période du
crédit, sauf si cette différence est comptabilisée
dans la valeur comptable de l’immobilisation
conformément à IAS 23 – Coûts d’emprunt.

82
III- CONTENU DE LA NORME

Le cout d’entrée d’une immobilisation est


constitué de son prix d'achat, y compris les
droits de douane et taxes non récupérables,
après déduction des remises et rabais
commerciaux; auxquels s’ajoutent les autres
frais accessoires incorporables au coût.

83
IV- Tableaurécapitulatif des frais accessoires à incorporer
dans le cout d’acquisitions des immobilisations
corporelles

Incorporation au cout
Nature des frais accessoires d’entrée de
l’immobilisation
Frais de douane Oui (directement dans
le cout d’acquisition)

Coût des avantages du personnel résultant directement de l'acquisition Oui


de l'immobilisation
Frais de préparation du site Oui
Coûts de livraison et de manutention initiaux Oui
Coûts d'installation et de montage Oui
Coûts des tests de fonctionnement, nets des produits perçus en liaison Oui
avec cette phase de tests (vente d’échantillon par exemple)
Honoraires de professionnels liés aux projets retenus (tels que par Oui
exemple, les frais d'architecte et d'ingénierie spécifiques à l'actif)
Honoraires de professionnels (tels que les frais d'architecte et Non
d'ingénierie) liés aux essais de différents modèles finalement non retenus

84
IV- Tableaurécapitulatif des frais accessoires à incorporer
dans le cout d’acquisitions des immobilisations
corporelles

Honoraires de professionnels (tels que les frais d'architecte et d'ingénierie) liés aux Non
essais de différents modèles finalement non retenus

Coûts d'emprunt dès lors que les conditions sont réunies pour l'utilisation de la Oui
méthode prévue par IAS 23 révisée imposant l'incorporation de ces coûts à l'actif

Droits de mutation et frais d'acte (frais légaux, frais de transfert de propriété .. .) Oui
liés à l'acquisition

Coûts de transaction liés à l'acquisition (honoraires d'agence et/ou de notaire, Oui


commissions de courtages)

Coûts liés au réaménagement ou à la rénovation d'un magasin, engagés avant son Oui
ouverture ou sa réouverture

Coûts opérationnels engagés avant l'ouverture ou la réouverture d'un magasin (par Non
exemple, frais de personnel, frais de formation ou encore frais de promotion et de
lancement)

Frais préparatoires à la mise en service (autres que transport installation et oui


montage), c'est-à-dire les frais antérieurs au démarrage et les installations
provisoires

85
IV- Tableaurécapitulatif des frais accessoires à incorporer
dans le cout d’acquisitions des immobilisations
corporelles
Frais de personnel et de stockage des produits engagés avant l'ouverture non
d'un magasin
Coûts d'ouverture d'une nouvelle installation Non (1)
Coûts de lancement d'un nouveau produit ou service (y compris les coûts Non (1)
de publicité et de promotion)
Coûts d'exploitation d'une activité dans un nouveau lieu ou avec une Non (1)
nouvelle catégorie de clients (y compris le coût de la formation du
personnel)
Coûts administratifs et autres frais généraux non directement attribuables Non (1)
à l'acquisition de l'actif
Etudes de faisabilité Non, sauf si spécifiques à un
actif finalement retenu
Coûts de gaspillage anormal de matériaux, de temps de travail ou autre Non (1)
Coûts d'emprunt ou autres coûts engagés après que l'immobilisation soit Non (1)
disponible pour son utilisation prévue, et ce même si elle n'est pas encore
effectivement utilisée
Pertes d'exploitation initiales subies avant que l'immobilisation atteigne Non (1)
son niveau normal
(1) En effet ces coûts ne contribuent pas directement à mettre l'immobilisation dans son état
d’utilisation tel que prévu par la direction

86
V- L’approche par composant

87
V- L’approche par composant

Lorsque des éléments constitutifs d’une


immobilisation corporelle ont chacun des durées
d’utilisation différentes, chaque élément est
comptabilisé séparément dès son entrée dans
l’entité.
L’immobilisation est dite « décomposable ».
On y distingue : un élément principal ou
structure et un ou plusieurs autres éléments ou
composants.
Les composants sont comptabilisés dans des
subdivisions spécifiques du compte
d’immobilisations concerné.
88
V- L’approche par composant

Lorsque des éléments constitutifs d’une


immobilisation corporelle ont chacun des durées
d’utilisation différentes, chaque élément est
comptabilisé séparément dès son entrée dans
l’entité.
L’immobilisation est dite « décomposable ».
On y distingue : un élément principal ou
structure et un ou plusieurs autres éléments ou
composants.
Les composants sont comptabilisés dans des
subdivisions spécifiques du compte
d’immobilisations concerné.
89
V- L’approche par composant

Schéma type d’un matériel industriel décomposé en une structure et un


composant :

Débit Crédit

2411.1 Matériel industriel (structure) X

2411.2 Matériel industriel (composant) X

4451 TVA récupérable sur immobilisation X

481 Fournisseur d’immobilisation X

90
V- L’approche par composant

Les modalités d’amortissement

91
V- L’approche par composant

Application 7:
Un camion a été acheté le 02 / 01 / N. le
moteur avait été identifié comme composant. Le
02/01 / N+2, le moteur se casse.
Prix d’achat du camion 60 000

Durée d’amortissement du camion 5 ans

Mode d’amortissement Linéaire

Prix de remplacement du moteur 6 000

Estimation de la valeur d’origine du moteur remplacé : Durée d’utilité 3 600


du du moteur 2 ans

Travail à faire : Passer les écritures nécessaires.

92
Débit Crédit Libellé Débit Crédit

02 01 N
245-1 Matériel de Transport (Structure): 56,400
245-2 (60,0000 – 3600)
245-3 Matériels de Transport (Moteur) 3600
Matérieldu Moteur 6000
de Transport (Cout de remplacement
481 futur du moteur)
Fournisseurs 60,0000

d’investissement

19 Dépenses
futures
de 6000
renouvellement
du Moteur

93
Débit Libellé Débit Crédit

31 12 N

6845 Dotation aux


Amortissements 16080

2458-1 Amort du Matériel de 11.280


Transport (Structure): (56400/ 5)
2458-2 Amortiss Matériel de Transport
(Moteur) : ( 3600/2) 1800
2458-3Materiel de Transport (Cout de
renouvellement du Moteur: (6000 / 2 )
3000

94
Débit Libellé Débit Crédit

31 12 N +1

6845 Dotation aux


Amortissements 16080

2458-1 Amort du Matériel de 11.280


Transport (Structure): 56400/ 5
2458-2Amortiss Matériel de Transport
(Moteur) 3600/2 1800
2458-3 Amort. Matériel de Transport
(Cout de renouvellement du Moteur:
6000 / 2) 3000

95
Débit Crédit Libellé Débit Crédit

02 01 N +2

245-2 Materiel de 6000


Transport (Moteur)

245-3 Materiel de
Transport (Cout de
renouvel le ment du
Moteur en 2/01/ 6000
N+5
481 6000
Fournisseurs
d’investissement

19 Dépenses futures 6000


Dépenses futures
19 6000
245-3 Materiel de Transport (Cout de
renouvel le ment du Moteur en 2/01/ 6000
N+2

96
VI- Méthodes d'amortissement

Le choix d'une méthode d'amortissement


s'opère sur la base du rythme attendu des
avantages économiques provenant de l'actif.

Il existe différentes méthodes pour répartir de


façon systématique le montant amortissable sur
la durée d'utilité de l'actif:

97
VI- Méthodes d'amortissement

 la méthode linéaire (straight-line method) :


cette méthode conduit à une charge
d’amortissement constante sur la durée
d’utilité de l’actif ; elle est recommandée pour
un actif qui engendre des revenus de
manière relativement constante dans le
temps.

98
VI- Méthodes d'amortissement

 la méthode dégressive (diminishing balance


method); cette méthode conduit à une
charge d’amortissement décroissante sur la
durée d’utilité de l’actif ; elle est
recommandée pour des actifs générateurs de
revenus plus importants dans les premières
années.

99
VI- Méthodes d'amortissement

 la méthode des unités de production


(units of production method) : cette
méthode conduit à une charge
d’amortissement basée sur l’utilisation ou la
production attendue de l’actif (nombre de
pièces à produire, de kilomètres à
parcourir…) elle s’applique bien aux actifs
dont le rythme d’utilisation est régulier.

100
VII- L’opération de démantèlement

Les coûts estimés de démantèlement et


d’enlèvement de l’actif et de remise en état du
site sur lequel est situé l’actif, dans la mesure
où l’entreprise encourt de telles obligations avec
pour contrepartie une provision pour
démantèlement au passif du bilan.
VII- L’opération de démantèlement

À chaque clôture, la valeur de la provision, pour


faire face à l'obligation de démantèlement, doit
correspondre à la meilleure estimation du coût
futur. IFRIC 1, Changements affectant les
passifs existants relatifs aux coûts de
démantèlement et de remise en état et
assimilés, est une interprétation publiée en mai
2004. Elle porte sur les obligations ayant donné
lieu à la comptabilisation d'un composant d'actif
corporel selon IAS 16 « Immobilisations
corporelles» et à la comptabilisation d'un passif
conformément à IAS 37.
VII- L’opération de démantèlement

IFRIC 1 confirme qu'un taux d'actualisation


s'appuyant sur les données du marché les plus
récentes, doit être utilisé pour cette
actualisation. En revanche, la contrepartie de
l'accroissement du passif créé en raison de
l'écoulement du temps et calculé sur le taux
d'actualisation antérieurement utilisé, est une
charge financière.
VII- L’opération de démantèlement

S'il existe des changements d'estimation de la


provision (variation de l'échéancier, variation du
montant estimé, variation du taux
d'actualisation), les effets des changements
sont traités conformément aux dispositions
d'IAS 8, Méthodes comptables, changements
d'estimations comptables et erreurs. La
contrepartie de l'accroissement du passif est
intégralement ajoutée au coût de
l'immobilisation. La nouvelle valeur amortissable
de l'actif est amortie de manière prospective.
VII- L’opération de démantèlement
VII- L’opération de démantèlement

Application: L’entreprise X acquiert le 02/01/N


une immobilisation d’une valeur de 1000 KF la
durée d’utilité de ce bien est de 2ans.
Les frais de démantèlement au terme de la
durée d’utilité s’élève à 200 KF.
Le taux d’actualisation est de 10%
Travail à faire :
1. calculez le coût d’acquisition de cette
machine.
2. Passez les écritures d’acquisition au 1 er
janvier.
3. Passez les écritures nécessaires au 31
décembre N et N +1
VII- L’opération de démantèlement

Immobilisation – C1 1000
- C2 165,28
165,28

Fournisseurs d’immobilisations 1000

500
500

16,528
16,528
Etc…en N+1 au 31/12 18,192
18,192
IAS 36 - DEPRECIATION D’ACTIF
Aperçu
• IAS 36, Dépréciation d’actifs prescrit les
procédures qu’une entité doit appliquer pour
s’assurer que ses actifs sont comptabilisés
pour une valeur qui n’excède pas leur valeur
recouvrable (Vrec = la valeur la plus élevée
entre la juste valeur diminuée des coûts de
sortie et la valeur d’utilité).

108
Comptabilisation et évaluation d'une perte de
valeur

• Si, et seulement si, la valeur recouvrable d'un


actif est inférieure à sa valeur comptable, la
valeur comptable de l'actif doit être ramenée
à sa valeur recouvrable. Cette réduction est
une perte de valeur.

109
• Une perte de valeur doit être immédiatement
comptabilisée en résultat, sauf si l'actif est
comptabilisé pour son montant réévalué selon
une autre norme (par exemple, selon le
modèle de la réévaluation proposé par
IAS 16 "Immobilisations corporelles" ). Toute
perte de valeur d'un actif réévalué doit être
traitée comme une réévaluation négative
selon cette autre norme.
110
• Après la comptabilisation d'une perte de
valeur, la dotation aux amortissements de
l'actif doit être ajustée pour les périodes
futures, afin que la valeur comptable révisée
de l'actif, diminuée de sa valeur résiduelle (s'il
y a lieu), puisse être répartie de façon
systématique sur sa durée d'utilité restant à
courir.

111
Reprise d'une perte de valeur

• Une entité doit apprécier, à chaque date de


reporting, s'il existe une indication qu'une
perte de valeur comptabilisée au cours de
périodes antérieures pour un actif autre
qu'un goodwill est susceptible de ne plus
exister ou d'avoir diminué. S'il existe une telle
indication, l'entité doit estimer la valeur
recouvrable de cet actif.

112
Reprise d'une perte de valeur…
• Une perte de valeur comptabilisée au cours de
périodes antérieures pour un actif autre
qu'un goodwill doit être reprise si, et seulement si, il
y a eu un changement dans les estimations utilisées
pour déterminer la valeur recouvrable de l'actif
depuis la dernière comptabilisation d'une perte de
valeur. Si tel est le cas, la valeur comptable de l'actif
doit être augmentée à hauteur de sa valeur
recouvrable, dans la limite fixée par le paragraphe
suivant. Cette augmentation se traduit par la reprise
d'une perte de valeur.
113
Reprise d'une perte de valeur…
• Une reprise de perte de valeur d'un actif autre
qu'un goodwill doit être immédiatement
comptabilisée au compte de résultat, sauf si
l'actif est comptabilisé à son montant réévalué
selon une autre norme (par exemple selon le
modèle de la réévaluation dans IAS 16). Toute
reprise d'une perte de valeur d'un actif
réévalué doit être traitée comme une
réévaluation positive selon cette autre norme.
114
Reprise d'une perte de valeur…
• Après la comptabilisation d'une reprise de
perte de valeur, la dotation aux
amortissements de l'actif doit être ajustée
pour les périodes futures, afin que la valeur
comptable révisée de l'actif, diminuée de sa
valeur résiduelle (s'il y a lieu), soit répartie de
façon systématique sur la durée d'utilité
restant à courir.

115
Reprise d'une perte de valeur d'un actif isolé

• La valeur comptable d'un actif, autre


qu'un goodwill , augmentée en raison de la
reprise d'une perte de valeur ne doit pas être
supérieure à la valeur comptable qui aurait
été déterminée (nette des amortissements) si
aucune perte de valeur n'avait été
comptabilisée pour cet actif au cours
d'exercices antérieurs.

116
Reprise d'une perte de valeur
• Sauf pour ce qui est du goodwill et de certaines
immobilisations incorporelles qui doivent faire l’objet
d’un test de dépréciation annuel, les entités sont
tenues d’effectuer un test de dépréciation s’il existe
un indice montrant qu’un actif ait pu se déprécier,
et ce test doit être effectué pour chaque unité
génératrice de trésorerie lorsque l’actif ne génère pas
d’entrées de trésorerie largement indépendantes des
entrées de trésorerie d’autres actifs.

117
IAS 37 "Provisions, passifs éventuels et actifs
éventuels"
• Champ d'application
• IAS 37 s'applique à la comptabilisation des provisions, des
passifs éventuels et des actifs éventuels de toutes les entités,
excepté :
• ceux résultant de contrats non (entièrement) exécutés, sauf
dans le cas où il s'agit d'un contrat déficitaire ;
• ceux couverts par une autre norme.
• IAS 37 ne s'applique pas aux instruments financiers (y compris
les garanties) entrant dans le champ d'application
d'
IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation et
évaluation" 118
Définitions

• Une provision est un passif dont l'échéance ou le montant est


incertain.
• Un passif est une obligation actuelle de l'entité résultant
d'événements passés et dont le règlement devrait se traduire
pour l'entité par une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques.
• Un fait générateur d'obligation est un événement qui crée
une obligation juridique ou implicite qui ne laisse pas à
l'entité d'autre solution réaliste que d'éteindre cette
obligation.

119
• Un passif éventuel est :
• une obligation potentielle résultant d'événements
passés et dont l'existence ne sera confirmée que par
la survenance (ou non) d'un ou plusieurs événements
futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le
contrôle de l'entité ;
ou
• une obligation actuelle résultant d'événements
passés mais qui n'est pas comptabilisée car :

120
• mais qui n'est pas comptabilisée car :
– il n'est pas probable qu'une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques soit nécessaire
pour éteindre l'obligation ;
ou
– le montant de l'obligation ne peut être évalué avec une
fiabilité suffisante.
• Un actif éventuel est un actif potentiel résultant
d'événements passés et dont l'existence ne sera confirmée
que par la survenance (ou non) d'un ou plusieurs événements
futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle
de l'entreprise.

121
Comptabilisation
Provisions
• Une provision doit être comptabilisée
lorsque : une entité a une obligation actuelle
(juridique ou implicite) résultant d'un
événement passé ;
• il est probable qu'une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques sera
nécessaire pour régler l'obligation ;
et le montant de l'obligation peut être estimé
de manière fiable.
122
• Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune
provision ne doit être comptabilisée.
• En de rares cas, l'existence d'une obligation
actuelle n'apparaît pas clairement. Dans ces
cas, un événement passé est considéré créer
une obligation actuelle si, compte tenu de
toutes les indications disponibles, il est plus
probable qu'improbable qu'une obligation
actuelle existe à la date de clôture.

123
• Passifs éventuels
• Une entreprise ne doit pas comptabiliser un passif éventuel. Il
donne toutefois lieu à une information en annexe.
• Actifs éventuels
• Une entité ne doit pas comptabiliser un actif éventuel.
• Evaluation
• Meilleure estimation
• Le montant comptabilisé en provision doit être la meilleure
estimation de la dépense nécessaire à l'extinction de
l'obligation actuelle à la date de clôture.

124
Risques et incertitudes
• Les risques et incertitudes qui affectent
inévitablement de nombreux événements et
circonstances doivent être pris en compte pour
parvenir à la meilleure estimation d'une provision.
• Valeur actuelle
• Lorsque l'effet de la valeur temps de l'argent est
significatif, le montant de la provision doit être la
valeur actuelle des dépenses attendues que l'on
pense nécessaires pour éteindre l'obligation.

125
TAUX D’ACTUALISATION

• Le(s) taux d'actualisation doi(ven)t être un


(des) taux avant impôts reflétant les
appréciations actuelles par le marché de la
valeur temps de l'argent et des risques
spécifiques à ce passif.
• Le(s) taux d'actualisation ne doi(ven)t pas
refléter les risques pour lesquels les
estimations de flux de trésorerie futurs ont été
ajustées.
126
Evénements futurs
• Les événements futurs pouvant avoir un effet sur le
montant nécessaire à l'extinction d'une obligation
doivent être traduits dans le montant de la provision
lorsqu'il existe des indications objectives suffisantes
que ces événements se produiront.
• Sortie attendue d'actifs
• Les profits résultant de la sortie attendue d'actifs ne
doivent pas être pris en compte dans l'évaluation
d'une provision.
• A la place, l'entité comptabilise les profits sur les sorties
attendues d'actifs à la date spécifiée par la norme traitant des
actifs concernés.
127
Remboursements
• Lorsqu'il est attendu que la totalité ou partie de la
dépense nécessaire à l'extinction d'une provision
sera remboursée par une autre partie, le
remboursement doit être comptabilisé si, et
seulement si, l'entité a la quasi-certitude de recevoir
ce remboursement si elle éteint son obligation. Le
remboursement doit être traité comme un actif
distinct. Le montant comptabilisé au titre du
remboursement ne doit pas être supérieur au
montant de la provision.

128
• Dans le compte de résultat, la charge correspondant à une
provision peut être présentée nette du montant comptabilisé
au titre d'un remboursement.
• Changements affectant les provisions
• Les provisions doivent être revues à chaque date de clôture et
ajustées pour refléter la meilleure estimation à cette date. Si
une sortie de ressources représentatives d'avantages
économiques nécessaires à l'extinction d'une obligation n'est
plus probable, la provision doit être reprise.
• Lorsque les provisions sont actualisées, la valeur comptable
d'une provision augmente à chaque période pour refléter
l'écoulement du temps. Cette augmentation est comptabilisée
en coûts d'emprunt.

129
Utilisation des provisions
• Une provision ne doit être utilisée que pour les
dépenses pour lesquelles elle a été comptabilisée à
l'origine.
• Application des règles de comptabilisation et
d'évaluation
• Pertes opérationnelles futures
• Des provisions ne doivent pas être
comptabilisées au titre de pertes
opérationnelles futures.
130
Contrats déficitaires
• Si une entité a un contrat qui est déficitaire,
l'obligation actuelle résultant de ce contrat
doit être comptabilisée et évaluée comme une
provision.

131
Restructurations
• Une provision pour coûts de restructuration n'est comptabilisée que
lorsqu'il a été satisfait aux critères généraux de comptabilisation des
provisions énoncés ci-dessus.
• Une obligation implicite de restructurer est générée uniquement
lorsqu'une entité :
• a un plan formalisé et détaillé de restructuration précisant au moins :
– l'activité ou la partie d'activité concernée ;
– les principaux sites affectés ;
– la localisation, la fonction et le nombre approximatif de membres du
personnel qui seront indemnisés au titre de la fin de leur contrat de
travail ;
– les dépenses qui seront engagées ;
et
– la date à laquelle le plan sera mis en œuvre ;

132
– Et :
• a créé, chez les personnes concernées, une attente fondée
qu'elle mettra en œuvre la restructuration soit en
commençant à exécuter le plan, soit en leur annonçant ses
principales caractéristiques.
• Une provision pour restructuration ne doit inclure que les
dépenses directement liées à la restructuration, c'est-à-dire
les dépenses qui sont à la fois :
• nécessairement entraînées par la restructuration ;
et
• non liées aux activités poursuivies par l'entité.

133
Informations à fournir
• Pour chaque catégorie de provision, l'entité doit notamment
fournir une information sur :
• la valeur comptable à l'ouverture et à la clôture de la période ;
• les provisions supplémentaires constituées au cours de la
période, y compris l'augmentation des provisions existantes ;
• les montants utilisés au cours de la période ;
• les montants non utilisés repris au cours de la période ;
et
• l'augmentation au cours de la période du montant actualisé
résultant de l'écoulement du temps et de l'effet de toute
modification du taux d'actualisation.

134
• L'information comparative n'est pas imposée.
• Pour chaque catégorie d'actifs, l'entité doit notamment fournir :
• une brève description de la nature de l'obligation et de l'échéance
attendue des sorties d'avantages économiques en résultant ;
• une indication des incertitudes relatives au montant ou à l'échéance de
ces sorties ;
et
• le montant de tout remboursement attendu, en indiquant le montant de
tout actif qui a été comptabilisé pour ce remboursement attendu.
• A moins que la probabilité d'une sortie pour règlement soit très faible,
l'entité doit fournir, pour chaque catégorie de passif éventuel à la date de
clôture, une brève description de la nature de ce passif éventuel et, dans
la mesure du possible :
• une estimation de son effet financier ;
• une indication des incertitudes relatives au montant ou à l'échéance de
toute sortie ;

135
• Et la possibilité de tout remboursement.
• Lorsqu'une entrée d'avantages économiques est probable,
l'entité doit fournir une brève description de la nature des
actifs éventuels à la date de clôture et, dans la mesure du
possible, une estimation de leur effet financier.
• Dans des cas extrêmement rares, la fourniture des
informations en tout ou partie peut causer un préjudice
sérieux à l'entité dans un litige l'opposant à des tiers sur le
sujet faisant l'objet de la provision, du passif éventuel ou de
l'actif éventuel. En de tels cas, l'entité n'a pas à fournir ces
informations, mais elle doit indiquer la nature générale du
litige, le fait que ces informations n'ont pas été fournies, ainsi
que la raison pour laquelle elles ne l'ont pas été.

136
Date d'entrée en vigueur
• IAS 37 s'applique aux états financiers annuels
des périodes ouvertes à compter du 1er juillet
1999. Une application anticipée est
encouragée. Si une entité applique la présente
norme au titre de périodes ouvertes avant le
1er juillet 1999, elle doit l'indiquer.

137
IAS 7 TABLEAUX DES FLUX DE TRESORERIE
CHAMP D’APPLICATION
Une entreprise doit établir un état des flux de trésorerie
selon les dispositions d'IAS 7 et doit le présenter comme
partie intégrante de ses états financiers pour chaque
période donnant lieu à présentation d'états financiers.
PRESENTATION
L'état des flux de trésorerie présente les flux de
trésorerie de la période classés en activités
opérationnelles, d'investissement et de financement.
Les montants sont généralement présentés en montants
bruts.
138
PRESENTATION…

Cependant, les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles,


d'investissement ou de financement suivantes peuvent être présentés pour
leur montant net :
• Entrées et sorties de trésorerie pour le compte de clients lorsque les flux
de trésorerie découlent des activités du client et non de celles de l'entité
(ex : la trésorerie détenue pour le compte de clients par une entité
spécialisée dans les placements, ou encore les loyers reversés aux
propriétaire de biens après avoir collecté pour leur compte) ;
• Entrées et sorties de trésorerie concernant des éléments ayant un
rythme de rotation rapide, des montants élevés et des échéances
courtes (ex : l’acquisition ou la cession de placements ou encore d’autres
emprunts à court terme dont l’échéance est inférieure ou égale à 3
mois).

139
Définitions

- La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.

- Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très


liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de
trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement
de valeur. Ils sont détenus dans le but de faire face aux engagements
de trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou d'autres
finalités. Pour qu'un placement puisse être considéré comme un
équivalent de trésorerie, il doit être facilement convertible en un
montant de trésorerie connu et être soumis à un risque négligeable
de changement de valeur.

140
Les activités opérationnelles (ou d’exploitation) sont les principales
activités génératrices de produits de l'entité et toutes les autres
activités qui ne sont pas des activités d'investissement ou de
financement.

Il peut s’agir par exemple:


- d’entrée de trésorerie provenant de la vente et de prestation de
services, de redevances, d’honoraires, de commissions et d’autres
produits;
- de sortie de trésorerie versées aux fournisseurs de biens et
services ou aux membres du personnels ou pour le compte de ces
derniers
- De paiements ou de remboursements d’impôt sur le résultat, à
moins qu’ils puissent être spécifiquement associés aux activités de
financement et d’investissement
- Etc……. 141
Ces flux résultent généralement de transactions ou événements qui entrent
dans la détermination du résultat. Ils sont donc à définir en fonction de
l’activité opérationnelle de l’entreprise.
Ils doivent être présentés selon la méthode directe ou la méthode indirecte

 La méthode directe, est celle recommandée par la norme. Elle consiste


à présenter les flux de trésorerie bruts à partir des transactions
monétaires de l’exercice

 La méthode indirecte consiste à présenter les flux de trésorerie nets à


partir du résultat, en l’ajustant des effets des transactions sans effets
sur la trésorerie, des décalages ou régularisations d'entrées ou de
sorties de trésorerie opérationnelle passées ou futures liés à
l'exploitation et des éléments de produits ou de charges liés aux flux de
trésorerie concernant les investissements ou le financement.

142
Méthode directe Méthode indirecte
Trésorerie reçue des clients = Ventes + Résultat net
ou – Variation du solde compte Clients
- Trésorerie versée aux fournisseurs = - Produits de nature non monétaire
Charges décaissables + ou – Variation
du solde des Comptes Fournisseurs
- et au personnel
= trésorerie provenant des opérations + charges de nature non monétaire
d’exploitation
- Intérêts payés +/- besoin en fonds de
roulement(variations sur l’exercice des
stocks, créances et dettes
opérationnelles)

- Impôts sur le résultat payés +/- produits et charges des activités de


financement et d’investissement

= flux de trésorerie des activités = flux de trésorerie des activités


opérationnelles opérationnelles
143
Les activités d'investissement sont l'acquisition et la sortie d'actifs à
long terme et les autres placements qui ne sont pas inclus dans les
équivalents de trésorerie.
Exemple:
• Sorties (entrées) de trésorerie pour des acquisitions (ventes)
d'immobilisations corporelles, d’immobilisation incorporelles et
d’autres actifs immobilisés ;
• Sorties de trésorerie pour des frais de développement ayant été
capitalisés ;
• Sorties de trésorerie pour la construction d’immobilisations
corporelles
• Etc…..

144
Les activités de financement sont les activités qui
résultent des changements dans l'importance et la
composition du capital apporté et des emprunts de
l'entité.
• entrées de trésorerie provenant de l'émission d'actions
ou d'autres instruments de capitaux propres de l'entité;
• sorties de trésorerie aux actionnaires pour acquérir ou
racheter les actions de l'entité;
• Etc….

145
Schéma récapitulatif IAS 7

Les flux proviennent-ils de


l’acquisition/la cession d’actifs à long oui FLUX D’INVESTISSEMENT
terme et autres placements?

non
Les flux résultent-ils de changements
dans l’importance et la composition des oui FLUX DE FINANCEMENT
capitaux propres et des emprunts de
l’entreprise?

non FLUX OPERATIONNELS


= flux des principales activités
génératrices de produits et autres
activités (ni Investissement/ni
Financement)

146
Cas particuliers IAS 7
Acquisitions et cessions de filiales et autres unités opérationnelles
L'ensemble des flux de trésorerie provenant des acquisitions et cessions de
filiales et autres unités opérationnelles doivent être présentés séparément et
classés dans les activités d'investissement.
Une entité doit indiquer, de façon globale pour les acquisitions et cessions de
filiales ou d'autres unités opérationnelles effectuées au cours de la période,
chacun des éléments suivants :
• le prix total d'achat ou de cession ;
• la portion du prix d'achat ou de cession payée en trésorerie et en équivalents
de trésorerie ;
• le montant de trésorerie et d'équivalents de trésorerie dont dispose la filiale
ou l'unité opérationnelle acquise ou cédée ;
et
• le montant des actifs et passifs, autres que la trésorerie et les équivalents de
trésorerie, de la filiale ou de l'unité opérationnelle acquise ou cédée,
regroupés par grandes catégories.
147
Présentation des flux en monnaies étrangères
Les flux de trésorerie provenant de transactions en
monnaie étrangère doivent être enregistrés dans la
monnaie fonctionnelle de l'entité par application
au montant en monnaie étrangère du cours de
change entre la monnaie fonctionnelle et la
monnaie étrangère à la date des flux de trésorerie.
Les flux de trésorerie d'une filiale étrangère doivent
être convertis au cours de change entre la monnaie
fonctionnelle et la monnaie étrangère aux dates
des flux de trésorerie.
148
Présentation des intérêts et dividendes
Les dispositions d'IAS 7 précisent en la matière que
deux (2) principes sont à respecter:
- Une présentation sur des lignes distinctes des flux
des intérêts et des dividendes, perçus et versés; et
- Une affectation de ces flux aux différentes
catégories(opérationnelle, investissement ou
financement)
Un récapitulatif est fournit dans le tableau ci-après
pour les possibilités de classement selon la nature de
l’institution.
149
Instituions financières Entreprises industrielles et
commerciales

Intérêts versés Activités opérationnelles Activités opérationnelles ou de


financement

Intérêts reçus Activités opérationnelles Activités opérationnelles ou


d’investissement

Dividendes versés Activités opérationnelles ou Activités opérationnelles ou de


financement financement

Dividendes reçus Activités opérationnelles Activités opérationnelles ou


d’investissement

150
Présentation des impôts sur le résultat
Les flux de trésorerie provenant des impôts sur
le résultat doivent être présentés séparément et
classés comme des flux opérationnels de
trésorerie, à moins qu'ils ne puissent être
spécifiquement rattachés aux activités de
financement et d'investissement.

151
Composantes de la trésorerie et des
équivalents de trésorerie
Une entité doit indiquer les éléments qui
composent sa trésorerie et ses équivalents de
trésorerie et doit présenter un rapprochement
entre les montants de son état des flux de
trésorerie et les éléments équivalents
présentés dans l'état de situation financière.

152
IAS 38 "Immobilisations
incorporelles"
• Champ d'application
• IAS 38 s'applique à la comptabilisation des immobilisations
incorporelles, à l'exception:
• des immobilisations incorporelles entrant dans le champ
d'application d'une autre norme ;
• des actifs financiers, tels que définis dans IAS 32 "Instruments
financiers : présentation" ,
• de la comptabilisation et de l'évaluation des actifs
d'exploration et d'évaluation (voir IFRS 6 "Prospection et
évaluation de ressources minérales" ), et
• des dépenses relatives aux droits miniers, à la prospection et
à l'extraction de minerais, de pétrole, de gaz naturel et
d'autres ressources similaires non renouvelables. 153
• Définitions
• Un marché actif est un marché pour lequel sont réunies
toutes les conditions suivantes :
• les éléments négociés sur ce marché sont homogènes ;
• on peut normalement trouver à tout moment des acheteurs
et des vendeurs consentants ; et
• les prix sont mis à la disposition du public.
• Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire
identifiable sans substance physique.
• La valeur résiduelle d'une immobilisation incorporelle est le
montant estimé qu'une entité obtiendrait à ce jour de la
sortie de l'actif, après déduction des coûts de sortie estimés,
si l'actif avait l'âge et se trouvait déjà dans l'état prévu à la fin
de sa durée d'utilité.
154
• Immobilisations incorporelles
• Un actif satisfait au critère d'identifiabilité lorsqu'il :
• est séparable, c'est-à-dire qu'il peut être séparé de l'entité et
être vendu, transféré, concédé par licence, loué ou échangé,
soit de façon individuelle, soit dans le cadre d'un contrat, avec
un actif ou un passif lié ; ou
• résulte de droits contractuels ou d'autres droits légaux, que
ces droits soient ou non cessibles ou séparables de l'entité ou
d'autres droits et obligations.
• Comptabilisation et évaluation
• Une immobilisation incorporelle doit être comptabilisée si, et
seulement si :
• il est probable que les avantages économiques futurs
attribuables à l'actif iront à l'entité ; et
• le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable. 155
• Acquisition séparée
• Le coût d'une immobilisation incorporelle acquise séparément
comprend :
• son prix d'achat, y compris les droits de douane et les taxes
non remboursables, après déduction des remises et rabais
commerciaux ; et
• tout coût, directement attribuable à la préparation de l'actif
en vue de son utilisation prévue.
• Acquisition dans le cadre d'un regroupement d'entreprises
• Selon IFRS 3 "Regroupements d'entreprises" , si une
immobilisation incorporelle est acquise dans le cadre d'un
regroupement d'entreprises, le coût de cette immobilisation
incorporelle est sa juste valeur à la date d'acquisition.

156
• Goodwill généré en interne
• Le goodwill généré en interne ne doit pas être comptabilisé
en tant qu'actif.
• Immobilisations incorporelles générées en interne
• Il est parfois difficile d'apprécier si une immobilisation
incorporelle générée en interne remplit les conditions pour
être comptabilisée. Pour apprécier si elle satisfait aux critères
de comptabilisation, une entité classe la création de
l'immobilisation dans:
• une phase de recherche, et
• une phase de développement

157
• Si l'entité ne peut distinguer la phase de recherche de la
phase de développement d'un projet interne visant à créer
une immobilisation incorporelle, elle traite la dépense au titre
de ce projet comme si elle était encourue uniquement lors de
la phase de recherche.
• Aucune immobilisation incorporelle résultant de la recherche
(ou de la phase de recherche d'un projet interne) ne doit être
comptabilisée. Les dépenses pour la recherche (ou pour la
phase de recherche d'un projet interne) doivent être
comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
• Une immobilisation incorporelle résultant du développement
(ou de la phase de développement d'un projet interne) doit
être comptabilisée si, et seulement si, une entité peut
démontrer tout ce qui suit :

158
• la faisabilité technique nécessaire à
l'achèvement de l'immobilisation incorporelle
en vue de sa mise en service ou de sa vente ;
• son intention d'achever l'immobilisation
incorporelle et de la mettre en service ou de la
vendre ;
• sa capacité à mettre en service ou à vendre
l'immobilisation incorporelle ;

159
• la façon dont l'immobilisation incorporelle générera des
avantages économiques futurs probables ;
• la disponibilité de ressources techniques, financières et
autres, appropriées pour achever le développement et mettre
en service ou vendre l'immobilisation incorporelle ;
• sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables
à l'immobilisation incorporelle au cours de son
développement.
• Les marques, notices, titres de journaux et de magazines,
listes de clients générés en interne et autres éléments
similaires en substance ne doivent pas être comptabilisés en
tant qu'immobilisations incorporelles.

160
• Comptabilisation d'une charge
• Interdiction d'inscrire à l'actif des charges comptabilisées
antérieurement
• Les dépenses relatives à un élément incorporel qui ont été
initialement comptabilisées en charges ne doivent pas être
incorporées dans le coût d'une immobilisation incorporelle à
une date ultérieure.
• Evaluation après comptabilisation
• Une entité peut choisir comme sa méthode comptable, soit le modèle du
coût, soit le modèle de la réévaluation. Si une immobilisation incorporelle
est comptabilisée en utilisant le modèle de réévaluation, tous les autres
actifs de sa catégorie doivent également être comptabilisés en utilisant le
même modèle, à moins qu'il n'existe aucun marché actif pour ces actifs.

161
• Modèle du coût
• Après sa comptabilisation initiale, une immobilisation incorporelle doit
être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.
• Modèle de la réévaluation
• Après sa comptabilisation initiale, une immobilisation incorporelle doit
être comptabilisée pour son montant réévalué correspondant à sa juste
valeur à la date de la réévaluation, diminué du cumul des amortissements
ultérieurs et du cumul des pertes de valeurs ultérieures. Pour les
réévaluations effectuées selon IAS 38, la juste valeur doit être déterminée
par référence à un marché actif. Les réévaluations doivent être effectuées
avec une régularité suffisante pour qu'à la date de clôture, la valeur
comptable de l'actif ne diffère pas de façon significative de sa juste valeur.
• Si une immobilisation incorporelle appartenant à une catégorie
d'immobilisations incorporelles réévaluées ne peut pas être réévaluée
parce qu'il n'existe pas de marché actif pour cet actif, celle-ci doit être
comptabilisée au coût, diminué du cumul des amortissements et du cumul des
pertes de valeur.

162
• Si la juste valeur d'une immobilisation incorporelle réévaluée
ne peut plus être déterminée par référence à un marché actif,
la valeur comptable de cet actif doit être son montant
réévalué à la date de la dernière réévaluation faite par
référence à un marché actif, diminué du cumul des
amortissements et du cumul des pertes de valeur ultérieurs.

• Si la valeur comptable d'une immobilisation incorporelle


augmente à la suite d'une réévaluation, l'augmentation doit
être créditée directement en capitaux propres sous la
rubrique "écarts de réévaluation". Toutefois, l'augmentation
doit être comptabilisée en résultat dans la mesure où elle
compense une diminution de réévaluation du même actif,
précédemment comptabilisée en résultat.
163
• Lorsqu'à la suite d'une réévaluation, la valeur
comptable d'une immobilisation incorporelle
diminue, cette diminution doit être
comptabilisée en résultat. Toutefois, une
diminution de la réévaluation doit être
directement imputée en capitaux propres sous
la rubrique "écarts de réévaluation" dans la
mesure où l'écart de réévaluation présente un
solde créditeur au titre de ce même actif.
164
IAS 11 : CONTRAT DE CONSTRUCTION

165
I- PRESENTATION DE LA NORME

166
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.1- Objectif de la norme


IAS 11 a pour objectif de déterminer les
règles de comptabilisation et d’évaluation
des produits et charges relatifs aux contrats
de construction dans les états financiers de
l’entrepreneur. La date de démarrage et
d’achèvement d’un contrat de construction
tombe généralement dans des exercices
différents. Cette norme traite donc
principalement de l’allocation des produits et
des charges du contrat aux exercices
auxquels ils se rapportent. 167
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application

IAS 11 est dans l’application pour la


comptabilisation des contrats de
construction dans les états financiers des
entrepreneurs.

168
II- DEFINITIONS

Contrat de construction (construction


contract):

contrat spécifiquement négocié pour la


construction d'un actif ou d'un ensemble d'actifs
qui sont étroitement liés ou interdépendants en
termes de conception, de technologie et de
fonction, ou de finalité ou d'utilisation.

169
II- DEFINITIONS

Il s'agit également :

 des contrats de fournitures de services qui


concernent directement la construction
d'actifs comme ceux qui sont conclus dans le
cadre de prestations d'entrepreneurs ou
d'architectes
 des contrats de démolition ou de rénovation
d'actifs, et de remise en état de
l’environnement suite à la destruction
d’actifs.

170
II- DEFINITIONS

Contrat à forfait (fixed price contract): contrat


de construction dans lequel l’entrepreneur
accepte un prix fixe pour le contrat, ou un taux
fixe par unité de production, soumis dans
certains ­cas à des clauses de révision de prix.

Contrat en régie (cost plus contract): contrat de


construction dans lequel le constructeur est
remboursé des coûts autorisés ou autrement
définis, augmentés d'un pourcentage de ces
coûts ou d'une rémunération fixe.

171
II- DEFINITIONS

Produits du contrat(contract revenue):


somme d'une part, du montant initial des
produits prévus dans le contrat et d'autre part,
des modifications dans les travaux du contrat,
des réclamations et des primes de
performance, dans la mesure où il est probable
qu'elles donneront naissance à des produits, et
où il est possible de les évaluer de manière
fiable.

172
II- DEFINITIONS

Modification (variation):

instruction donnée par le client (concrétisée en


général par un avenant au contrat initial) en
vue d'une modification de l'étendue des travaux
à exécuter (par exemple: changements des
spécifications de l'actif).

173
II- DEFINITIONS

Selon les circonstances, une modification peut


conduire à une augmentation ou une diminution
des produits du contrat. Une modification dans
la détermination des produits du contrat lorsque:

 il est probable que le client acceptera la


modification et ses conséquences financière

 le montant correspondant des produits peut


être évalué de manière fiable.

174
II- DEFINITIONS

Réclamation (claim):

un montant que l’entrepreneur veut récupérer


auprès du client ou d’une autre partie pour
couvrir des coûts qui n'étaient pas inclus dans
le prix du contrat. Une réclamation peut être la
conséquence de retards dus au client, de fautes
dans les spécifications ou la conception, ou de
modifications contestées dans les travaux du
contrat.

175
II- DEFINITIONS

Il n'est pas nécessaire qu’une plainte ait été


déposée auprès d'un tribunal. Une réclamation
intervient dans la détermination des produits du
contrat lorsque:
les négociations sont dans un état suffisamment
avancé pour qu'il soit probable que le client
acceptera l'indemnité réclamée: et
le montant qui sera probablement accepté par
le client peut être évalué de manière fiable.

176
II- DEFINITIONS

Prime de performance (incentive payment):

montant complémentaire payé à l'entrepreneur


si des niveaux de performance convenus sont
atteints ou dépassés. Par exemple, un contrat
peut prévoir le paiement d'une prime à la
performance en cas d'achèvement anticipé
d'une construction.

177
II- DEFINITIONS

Une prime de performance intervient dans le


calcul des produits du contrat lorsque:
l’avancement du contrat est tel qu’il est probable
que les niveaux spécifiés de performance
seront atteints ou dépassés; et
le montant de la prime de performance peut être
évalué de façon fiable.

178
II- DEFINITIONS

Charges du contrat (contract costs)


comprennent:
A - les charges en relation directe avec le
contrat spécifique, par exemple:
• les coûts de la main-d'œuvre sur le chantier,
en ce compris la supervision du chantier;
• les coûts des matériaux utilisés pour la
construction;
• les amortissements des machines et
installations utilisées pour le contrat;
• les frais de transport d'installation,
d'équipements et de matériaux vers et à
partir du chantier; 179
II- DEFINITIONS

• les coûts de location des installations et des


équipements;
• les coûts de conception et d'assistance
technique directement liés au contrat;
• les frais estimés des travaux de finition et de
garantie, en ce compris les coûts de garantie
attendus; et
• indemnités réclamées par des tiers:

180
II- DEFINITIONS

 les charges liées à l'activité des contrats de manière


générale et qui peuvent être affectées au contrat de
manière raisonnable. Il s'agit notamment des frais
d'assurances, des coûts de con­ception et d'assistance
technique qui ne concernent pas spécifiquement un
contrat et des frais généraux de construction;
 d’autres charges qui sont attribuables au client
suivant les termes du contrat. Il s'agit
notamment des coûts d'administration
générale et de développement dont le
remboursement est prévu dans le contrat. 181
II- DEFINITIONS

Les charges qui ne peuvent pas être rattachées à


un contrat spécifique sont exclues des charges
du contrat. Ces charges comprennent:

 les frais d'administration générale dont le


remboursement n'est pas prévu dans le
contrat;
 les frais de vente;
 les frais de recherche et développement dont
le remboursement n'est pas prévu dans le
contrat; amortissements des installations et
équipements non utilisés dans le cadre du
contrat spécifique.. 182
II- DEFINITIONS

Les coûts encourus pour conclure le contrat


sont inclus dans les charges du contrat s'ils
peuvent identifiés séparément et mesurés de
manière fiable et s'il est probable que le
contrat sera con­clu. Si ces coûts sont
comptabilisés en charges de l'exercice au
cours duquel ils sont encourus, ils ne peuvent
plus être incorporés dans les charges du
contrat si ce dernier est conclu au cours d'un
exercice ultérieur.
183
II- DEFINITIONS

NB:
Les charges du contrat peuvent être diminuées
des produits incidents du contrat tels que les
produits de la vente des matériaux
excédentaires, des installations et des
équipements à la fin du contrat. Si ces produits
sont significatifs, ils sont mentionnés dans les
notes aux états financiers.

184
III- CONTENU DE LA NORME

Comptabilisation et évaluation

Les produits et charges d’un contrat de


construction sont comptabilisés selon la
méthode du pourcentage d’avancement
(percentage of completion method). A la date
de clôture, l’entité détermine le résultat global
du contrat, ainsi que le degré d’avancement du
projet. Quand l’entité est en état de faire une
estimation fiable du résultat global du contrat,
elle applique le pourcentage d’avancement
estimé au total des produits et charges
attendus afin de déterminer le montant de ces
produits et 185
III- CONTENU DE LA NORME

charges qui seront comptabilisés au cours de


l’exercice. Quand l’entité s’attend à une perte sur
le contrat, elle doit prendre cette perte en charges
immédiatement. IAS 11 interdit la comptabilisation
de la totalité des produits et charges d’un contrat
dans l’exercice au cours duquel le contrat est
achevé (complete contract method), sauf si le
contrat commence et se termine dans le même
exercice ou lorsqu’il s’agit de montants de faible
importance.

186
III- CONTENU DE LA NORME

Pour pouvoir appliquer la méthode du


pourcentage d’avancement aux contrats de
construction, l’entité doit donc être en mesure
d’estimer de manière fiable l’ensemble des
produits et des charges de ce contrat.

187
IAS 8- METHODES COMPTABLES,
CHANGEMENTS D'ESTIMATIONS COMPTABLES
ET ERREURS

188
I- PRESENTATION DE LA NORME

189
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.1- Objectif de la norme


L'objectif d'IAS 8 est de prescrire les critères
de sélection et de changement de méthodes
comptables ainsi que le traitement
comptable et les informations à fournir en
cas de modification des méthodes
comptables, de changement d'estimations
comptables et de correction d'erreur. Le but
étant d'améliorer la pertinence et la fiabilité
des états financiers ainsi que leur
comparabilité à la fois dans le temps et avec
les états financiers d'autres entités. 190
I- PRESENTATION DE LA NORME

1.2- Champ d'application

IAS 8 doit être appliqué pour la sélection et


l'application des méthodes comptables, pour
la comptabilisation des changements de
méthodes et d'estimations comptables et
des corrections d'erreurs lors d'exercices
antérieurs.
Les effets d’impôt sont traités conformément
à l’IAS 12 - Impôts sur le résultat.

191
II- DEFINITIONS

Changement d'estimations comptables


(change in accounting estimate): ajustement de
valeur comptable d'un actif ou d'un passif ou du
montant de la consommation périodique d’un
actif qui résulte de l'évaluation de la situation
actuelle des éléments d'actif et de passif et des
avantages et obligations futures attendus qui y
sont associés. Les changements d'estimations
comptables résultent de nouvelles informations
ou de nouveaux développements et, par
conséquent ne constituent pas des corrections
d’erreurs.
192
II- DEFINITIONS

Erreurs d'un exercice antérieur (prior period


errors): omissions et inexactitudes des états
financiers de l’entité portant sur un ou plusieurs
exercices antérieurs et qui résultent de la non
utilisation ou de l’utilisation abusive
d’informations fiables qui :
étaient disponibles quand la publication des
états financiers de ces exercices a été autorisée
et
auraient raisonnablement pu être obtenues et
prises en compte pour la préparation et la
présentation de ces états financiers.
193
II- DEFINITIONS

De telles erreurs comprennent les effets des


erreurs de calcul, des erreurs dans l'application
des méthodes comptables, des négligences ou
mauvaises interprétations des faits ainsi que
des fraudes.

194
II- DEFINITIONS

Significatif (material): des omissions ou


inexactitudes d'éléments sont, significatives si,
individuellement ou collectivement, elles
peuvent influencer les décisions économiques
prises des utilisateurs sur la base des états
financiers. L'importance relative dépend de la
taille et de la nature de l'omission ou de
l'inexactitude jugée sur la base des
circonstances particulières. La taille ou la nature
de l'élément ou une combinaison des d’eux,
peut être le facteur déterminant.
195
II- DEFINITIONS

Application rétrospective (rétrospective


application): application d'une nouvelle méthode
comptable à des transactions, d'autres
événements et conditions comme si cette
méthode avait toujours été appliquée.

196
II- DEFINITIONS

Application prospective (prospective


application):
pour un changement de méthodes comptables:
application de la nouvelle méthode comptable
aux transactions, d’autres événements et
conditions intervenant après la date de
changement de la méthode.
pour la comptabilisation de l'effet d'un
changement d'estimations comptables:
comptabilisation dans l'exercice actuel et dans
les exercices futurs affectés par le changement.

197
II- DEFINITIONS

Impraticable (impracticable): l'application d'une


disposition est impraticable lorsque l’entité ne
peut pas l'appliquer après avoir mis en œuvre
tous les efforts raisonnables pour y arriver. Pour
un exercice antérieur donné, appliquer un
changement de méthodes comptables à titre
rétrospectif ou effectuer un retraitement
rétrospectif afin de corriger une erreur est
impraticable si :

198
II- DEFINITIONS

 les effets de l'application rétrospective ou du


retraitement rétrospectif ne peuvent être
déterminés ;
 l'application rétrospective ou le retraitement
rétrospectif impose d'énoncer des
hypothèses sur ce qu'aurait été l'intention de
la direction au cours de cette période;

199
II- DEFINITIONS

 l’application rétrospective ou le retraitement


rétrospectif impose de faire des estimations
significatives des montants et qu'il est
impossible de distinguer objectivement les
informations relatives aux estimations qui :
- révèlent des circonstances existant à
la ou aux dates auxquelles ces montants
doivent être comptabilisés, évalués ou
présentés; et
- auraient été disponibles lors de
l'autorisation de publication des états financiers
de cette période antérieure.

200
III- Contenu de la normes
Schéma de synthèse

201
IAS 10 Evénements postérieurs à la période
de reporting

202
Objectif

L’objectif d'IAS 10 "Evénements postérieurs à la période de


reporting" est de prescrire :
 Quand une entité doit ajuster ses états financiers en fonction
d’événements postérieurs à la période de reporting, et
 Les informations qu’elle doit fournir concernant la date
d’autorisation de publication des états financiers et les
événements postérieurs à la période de reporting.

203
Champ d’application
Évènements se produisant entre la date de clôture et
l’autorisation de publication des états financiers

Autorisation
de
Ouverture de Clôture de publication
l’exercice l’exercice Publication AGO

Évènements
postérieurs à la
clôture

204
Evénements postérieurs à la période de reporting (IAS 10)

Evénements postérieurs

Donnant lieu à des Ne donnant pas lieu à


ajustements des ajustements

205
Evénements postérieurs à la période de reporting (IAS 10)
Evénements donnant lieu à des ajustements =Événement
contribuant à confirmer une situation existant à la date de clôture

Exemple

Règlement d’une action en justice qui confirme que l’entité avait une obligation à
la fin de la période de reporting : comptabilisation d’une provision ou ajustement
de la provision antérieurement constituée ;

Réception d’informations concernant la dépréciation d’un actif ou l’ajustement


d’une perte de valeur :
 La faillite d’un client entraine la dépréciation de la créance client à la fin
de la période de reporting,
 La vente d’un stock à un prix inférieur à son coût entraîne la
dépréciation du stock à la fin de la période de reporting.

Détermination, après la période de reporting, du coût d’actifs achetés ou des


produits des actifs vendus avant la fin de la période de reporting.
206
Evénements postérieurs à la période de reporting (IAS 10)
Evénements ne donnant pas lieu à des ajustements = Événement
indiquant une situation postérieure à la date de clôture

Exemple
 Baisse de valeur de marché de placements
entre la fin de la période de reporting et la
date d’autorisation de publication des états
financiers.

Sinistre survenu dans l’entité après la date


de reporting.
207
Evénements postérieurs à la période de reporting (IAS 10)

Événements postérieurs à la date de clôture


= Événements qui se produisent entre la date de clôture et la date à laquelle
la publication des états financiers est autorisée

Événement contribuant Événement indiquant


à confirmer une une situation postérieure
situation existant à la à la date de clôture
date de clôture

Si l’événement remet Si l’événement ne


en cause la continuité remet pas en cause
d’exploitation la continuité
d’exploitation

Pas d’ajustement des


états financiers mais
information dans
Ajustement des états financiers l’annexe si significatif

208
Evénements postérieurs à la période de reporting (IAS 10)

2 Cas particuliers

 L’attribution de dividendes

 La remise en cause du principe de


continuité d’exploitation.

209
A- L’attribution de dividendes

En cas d’attributions de dividendes décidées


entre la fin de la période de reporting et la date
d’autorisation de publication des comptes,
l’entité ne doit pas comptabiliser ces dividendes
en tant que passif (pas d’obligation à la fin de la
période de reporting, cf. IAS 37). Ces dividendes
sont mentionnés dans les notes. 210
B- La remise en cause du principe de
continuité d’exploitation.

Les états financiers ne sont pas établis selon une


base de continuité.
Exemple
Le résultat opérationnel et la situation financière d’une entité se
sont dégradés après la période de reporting, de sorte qu’elle n’a pas
d’autre solution que de cesser son activité.
Les états financiers ne seront pas établis sur une base de continuité
d’exploitation, mais en valeurs liquidatives.

211
Application IAS 10

Une société clôture ses comptes le 31/12/N. Parmi ses créances figure un montant
de 230 000 qui est déprécié à hauteur de 60%. La société apprend un mois plus tard
que le client est définitivement en faillite et que, selon une décision de justice, il ne
devra payer que 60% de ses dettes à chacun de ses fournisseurs. La date d'arrêté des
comptes est le 30 Avril N+1.

Travail à faire:

Comment prendre en compte cet événement ?

212
IAS 21 TRANSACTIONS EN MONNAIES
ETRANGERES

213
Objectif de la norme

La norme IAS 21 doit être appliquée pour:


- la comptabilisation des transactions et solde en monnaies
étrangères à l’exception des transactions sur dérivés et
des soldes qui entrent dans le champ d’application de la
norme IAS 39
- La conversion du résultat et de la situation financière des
activités à l’étranger consolidées dans les états financiers
de l’entité qui présente les états financiers, par intégration
globale ou mise en équivalence; et
- La conversion du résultat et de la situation financière
d’une entité dans une monnaie de présentation
214
Définition
• Une monnaie étrangère est une monnaie différente de la
monnaie fonctionnelle de l'entité.
• La monnaie fonctionnelle est la monnaie de l'environnement
économique principal dans lequel opère l'entité.
• Les éléments monétaires sont les unités monétaires
détenues et les éléments d’actif et de passif devant être
reçus ou payés dans un nombre d’unités monétaires
déterminé ou déterminable.
• Les éléments non monétaires Elément du bilan autre qu’un
élément monétaire, se caractérisant par l’absence de droit de
recevoir (ou l’obligation de délivrer) un montant fixe ou
déterminable d’unités monétaires.

215
Comptabilisation
Lors de la comptabilisation initiale, une transaction en monnaie
étrangère doit être convertie dans la monnaie fonctionnelle, en
appliquant au montant libellé en monnaie étrangère le cours de
change en vigueur à la date de la transaction.
A chaque date de clôture, le traitement diffère selon que les éléments
sont monétaires ou non monétaires
- Les éléments monétaires doivent être convertis en utilisant le cours
de clôture;
- Les éléments non monétaires évalués au coût historique doivent
être convertis en utilisant le cours de change en vigueur à la date à
laquelle la transaction a été comptabilisé initialement
- Les éléments non monétaires évalués à leur juste valeur en monnaie
étrangère doivent être convertis au cours de change en vigueur à la
date à laquelle cette juste valeur a été évaluée
216
Comptabilisation des écarts de conversion
Les écarts de conversion sont générés:
- Soit lors du règlement de transactions en monnaie
étrangère;
- Soit lors de la présentation de telles transactions dans
les états financiers à des cours différents de ceux qui
ont été utilisés pour leur comptabilisation initiale.
Le traitement des écarts de conversion diffère selon qu’ils
sont liés à des éléments monétaires, non monétaires, ou
encore à des éléments monétaires faisant partie d’un
investissement net dans une activité à l’étranger:

217
1- les écarts de change liés aux éléments
monétaires doivent être comptabilisés dans le
résultat de l’exercice au cours duquel ils surviennent
2- les écarts de change liés aux éléments non
monétaires sont comptabilisés en résultat ou parmi
les autres éléments du résultat global
3- la norme prévoit un traitement spécifique pour
les écarts de change liés aux éléments monétaires
faisant partie de l’investissement net de l’entité
présentant les états financiers dans une activité à
l’étranger.
218
PRINCIPALES DIVERGENCES ENTRE
LES RÈGLES SYSCOA / OHADA AVANT
LA RÉVISION ET LES IFRS

219
CHANGEMENTS COMPTABLES
REGLES SYSCOA IFRS
- Impact comptabilisé en résultat de la Application rétrospective avec
1 Corrections
période, sauf exceptions retraitement des montants comparatifs
d’erreurs
- Correction d’erreurs fondamentales de la ou des périodes antérieures
(significatives selon IFRS – avis présentées au cours desquelles l’erreur
CCOA attendu) commises au cours est intervenue.
d’un exercice antérieur par ajustement
sur les capitaux propres d’ouverture
Cadre conceptuel IAS 8
- Impact calculé de manière - Impact calculé de manière
2 Changement
rétrospective et comptable au sein des rétrospective et comptabilisé au
de méthode
capitaux propres à l’ouverture de sein des capitaux propres à
l’exercice l’ouverture de l’exercice.
Exception : Possibilité de comptabiliser
l’impact en résultat de la période si
justifié pour des raisons fiscales
- Pas de retraitement des périodes
antérieures présentées
Cadre conceptuel IAS 8
220
ETATS FINANCIERS
REGLES SYCOA IFRS
Bilan (Etat - Format obligatoire (Actif immobilisé, Classement obligatoire en éléments
3
de situation Actif circulant, Trésorerie, Capitaux courants et non courants sur la base
financière en permanents, Passif circulant) de critères précis ou par ordre de
IFRS) - Classement des actifs en terme de liquidité.
liquidité croissante et des passifs
exigibilité croissante.
Modèle Etats Financiers IAS 1
Compte de - Pas d’impact direct sur les réserves donc Présentation des gains et pertes
4
résultat et pas de notion d’«Other Comprehensive enregistrés directement en capitaux
éléments du Income » OCI) propres (en OCI) :
résultat - Comptabilisation d’éléments en capitaux - Dans le même état que le
global propres limitée aux seuls changements compte de résultat (état unique
de méthode et corrections d’erreurs du résultat global) ;
(significatives) selon les situations. - Ou dans un état distinct, en
plus du compte de résultat
(OCI).

Cadre conceptuel IAS1


221
ETATS FINANCIERS
Présentation Obligation de présenter les charges et produits au Possibilité de présenter les
5
du compte de sein du compte de résultat par nature avec les SIG charges et produits
résultat comptabilisés au sein du
compte de résultat soit par
nature soit par fonction

Modèle Etats Financiers IAS 1

6 Tableau des Présentation conforme à IAS 7 selon la méthode indirecte. Norme IAS 7
Flux de Les informations à y porter sont directement Présentation selon la méthode

Trésorerie disponibles dans le TAFIRE directe et selon la méthode


indirecte

Les modèles d’états financiers ne reprennent plus les Interdiction de présenter un


7 Résultat postes liés aux opérations HAO (Bilan et Compte de résultat exceptionnel ni de
HAO résultat). La réforme a donc abandonné la notion HAO résultat extraordinaire.
mais n’a pas encore retenu les postes spécifiques des
Pas de distinction AO et HAO
activités abandonnées
222
ANNEXE
REGLES SYSCOA IFRS
Informations moins développées qu’en Informations à fournir en annexe
IFRS mais toutes référencées par beaucoup plus importantes (en
Informations en
rapport aux états financiers pour particulier informations sectorielles,
8 annexe
informations complémentaires relatives impôts, avantages au personnel,
au bilan, compte de résultat et TFT regroupements d’entreprises, résultat
Présentation modulaire des états par action…)
financiers (Système normal et SMT) ;
existence de modèles simplifiés pour les
petites entreprises et certaines
informations parfois non requises sous
certains seuils.
Certaines informations qui étaient
précédemment portées dans le TAFIRE
sont reportées dans l’état annexé. Les
informations relatives aux avantages en
nature sont reportées en notes annexes.

Modèle des Etats Financiers


IAS 1 et autres normes
223
ACTIFS NON FINANCIERS

224
DIVERGENCES COMMUNES AUX STOCKS,
IMMOBILISATIONS
REGLES SYCOA IFRS

Coûts 2 modes de comptabilisation possibles, aucune Activation obligatoire de ces coûts par
9
d’emprunt ne constituant une méthode préférentielle : incorporation dans le coût d’entrée des
- En charges de période au cours de laquelle ils actifs éligibles lorsque la période de
ont couru ; production est significative
- A l’actif par incorporation au coût de l’actif
concerné sur une période de production
significative

Chapitre 6 -section 14 : Opérations spécifiques


(IAS 23)
SYSCOA,

En complément du coût de l’actif acquis


10 Frais Activation obligatoire et comptabilisation
lorsqu’ils sont engagés avant le stade de mise en
d’acquisition dans le coût d’entrée des immobilisations
service prévu par la Direction.
d’immobilisa
En charges, lorsqu’ils ne remplissent pas les
tions
conditions d’actif à comptabiliser

Point 3 de l’annexe du Règlement d’exécution (IAS 16 et IAS 38)


et Article 37 du règlement 05/CM/UEMOA
225
2013
IMMOBILISATIONS CORPORELLES / CONTRATS DE CRÉDIT
BAIL/LOCATIONS
REGLES SYSOA IFRS

Dépenses de Les dépenses de révision périodiques ou de Les dépenses de révision périodique ou de gros
gros entretien et gros entretiens constituent un composant de entretien qui ne constituent pas d’obligation
11
grosses l’immobilisation corporelle dès son actuelle vis-à-vis d’un tiers ne peuvent donner
réparations acquisition. lieu à provision. Si elles sont significatives, elles
constituent un composant de l’immobilisation
corporelle concernée

Point 11 de l’Annexe du Règlement IAS 16


d’exécution

Possibilité de comptabiliser des Obligation d’amortir les actifs sur leur durée
amortissements dérogatoires (en sus des d’utilisation (durée d’utilité). Le mode
12 Amortissements
amortissements économiques) au titre de la d’amortissement dégressif est autorisé
dérogatoires
différence entre la durée d’utilisation et la uniquement si ce mode reflète le mieux le rythme
durée d’amortissement fiscalement admise. attendu de consommation des avantages
économiques futurs représentatifs de l’actif.

IAS 16 et IAS 38 226


IMMOBILISATIONS CORPORELLES / CONTRATS DE CRÉDIT
BAIL/LOCATIONS
REGLES SYSCOA IFRS
Autorisation de réévaluer de Autorisation de réévaluer à la juste valeur les actifs de
façon ponctuelle à condition que manière régulière. La réévaluation ne porte pas
cette réévaluation porte sur nécessairement sur l’ensemble des immobilisations
l’ensemble des immobilisations corporelles. Le choix s’opère par classe d’actifs. Possibilité
corporelles. d’évaluer certaines catégories d’immobilisations corporelles,
et donc pas nécessairement l’ensemble, selon la méthode de
la réévaluation (plutôt que la méthode du coût, l’autre
Réévaluation
méthode proposée). La réévaluation de ces classes d’actifs
13 des
doit dans ce cas être permanente.
immobilisat°s
Article 62 à 65 § 31 IAS 16
corporelles
L’écart de réévaluation est En cas de + ou - value latente, comptabilisation de l’écart de
comptabilisé dans le compte réévaluation positif au sein des autres éléments du résultat
106 Ecart de réévaluation et qui global (OCI), en capitaux propres ;
doit être distinct du compte de En cas de + ou - value latente, comptabilisation de l’écart de
résultat et des réserves mais peut réévaluation négatif en résultat net de la période, après
être incorporé en tout ou partie imputation préalable sur l’écart de réévaluation créditeur
au capital. pour ce même actif, figurant en capitaux propres.
Article 65 et 65 du SYSCOA § 39 et 40 de la norme IAS 16
227
IMMOBILISQATIONS CORPORELLES / CONTRATS DE CRÉDIT
BAIL/LOCATIONS
REGLES SYSCOA IFRS

Dans les comptes individuels, retraitement Retraitement obligatoire au bilan des contrats
lors que l’une des 7 conditions est remplie. de location-financement (y compris lors d’un
Location
Tous les contrats de location significatif regroupement d’entreprises) :
14 financement
doivent être revus en référence à ces 7 - Chez le preneur : comme s’il s’agissait d’un
critères. Les contrats de crédit bail quelque achat à crédit
soit leur poids ne sont pas les seuls - Chez le bailleur : comme une créance
concernés. financière vis-à-vis du preneur.

Point 5 de l’Annexe du Règlement IAS 17


d’exécution

Les contrats de location ne remplissant Obligation de linéariser la charge de location


aucun des 7 critères est un contrat de estimée.
15 Location simple
location simple

IAS 17
228
IMMEUBLES DE PLACEMENT

REGLES SYSCOA IFRS


Evaluation des Le SYCOA n’a pas traité Possibilité d’évaluer les immeubles
16
immeubles de spécifiquement les immeubles de placement selon la méthode de la
placement au de placement. juste valeur (plutôt que la méthode
bilan. du coût, l’autre méthode proposée).
IAS 40

229
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

REGLES SYSCOA IFRS

Frais Comptabilisation en charge par nature


d’établissement parce qu’ils ne répondent pas à la Obligatoirement en charges de la
(Frais de définition d’un actif. Un actif ne peut être période au cours de laquelle ils
17 constitution, de inscrit dans un compte du bilan que s'il sont encourus car ils ne
transformation ou de est probable que l'entité puisse en tirer des répondent à la définition d’un
premier avantages économiques futurs et que cet actif
établissement) actif a un coût ou une valeur qui peut être
mesurée de manière fiable.

Annexe du Règlement d’exécution


(cadre conceptuel)

230
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

REGLES SYSCOA IFRS

Frais Comptabilisation en charge par


Imputés sur le montant des primes d’émission
d’augmentation nature parce que non conforme à
et de fusion.
de capital, de la définition de l'actif dans le
18
fusion de cadre conceptuel du SYSCOA
scission, d’apport
SYCOA page 564 et règlement
05/CM/UEMOA 2013 pour la IAS 32 § 35
reforme

Possibilité de réévaluer les Possibilité d’évaluer les immobilisations


Réévaluation des
éléments non monétaires dont font incorporelles selon la méthode de la
19 immobilisations
partie les immobilisations réévaluation (plutôt que la méthode du coût,
incorporelles
incorporelles comptabilisées au l’autre méthode proposée). La réévaluation doit
coût historique dans ce cas être permanente mais n’est possible
que s’il existe un marché actif.

SYSCAO livre page 531 IAS 38


231
DÉPRÉCIATION DES
IMMOBILISATIONS
REGLES SYSCOA IFRS

Les immobilisations non - La valeur d’utilité se calcule selon des règles précises
amortissables peuvent faire qui définissent les flux futurs de trésorerie
l’objet d’une dépréciation. - Les actifs sont regroupés par unités génératrices de
Méthodologie
Les immobilisations trésorerie selon des modalités précises (regroupement
20
de
amortissables peuvent aussi des actifs, affectation de la perte de valeur aux actifs de
dépréciation
faire l’objet d’une l’UGT…) ;
des
dépréciation complémentaire - Affectation obligatoire du goodwill aux unités
immobilisatio
lorsque la valeur comptable génératrices de trésorerie pour les besoins des tests de
ns
est inférieure à la valeur dépréciation avec possibilité de regroupements d’UGTs
actuelle à condition que son selon le niveau de pilotage du management.
montant soit significatif

Articles 43, 45, 46, 47 du IAS 36


droit comptable SYSCOA et
cadre conceptuel

232
IMPÔTS DIFFÉRÉS

REGLES SYSCOA IFRS

Comptabilisation d’impôts Non prévue par les SYSCOA dans les


21 Obligatoire
différés sur les différences comptes sociaux mais seulement une
temporaires information dans les notes annexes.

IAS 12

233
PASSIFS NON FINANCIERS

234
PROVISIONS POUR RISQUES ET
CHARGES
REGLES SYSCOA IFRS

22 Actualisation Non obligatoire Obligatoire lorsque l’effet temps est


significatif
IAS 37

235
AVANTAGES DU PERSONNEL

REGLES SYSCOA IFRS

Engagements de La comptabilisation des


Obligation de provisionner en totalité ces
retraite et indemnités de départ à la
23 engagements de retraites et engagements
engagements assimilés retraite est obligatoire.
assimilés.
(prévoyance,
assurance-vie,
indemnités et
gratifications de
départ…)
Point 4 de l’Annexe du IAS 19
Règlement d’exécution

236
AVANTAGES DU PERSONNEL

REGLES SYSCOA IFRS

L'évaluation du montant de l'indemnité de départ à Obligation d’utiliser une méthode


Méthode
la retraite doit être effectuée par application rétrospective actuarielle, en
24 d’évaluation
d'une méthode actuarielle prenant en compte les l’occurrence la méthode des unités
des
paramètres aléatoires relatifs notamment, à la de crédit projetées, avec salaire de
engagements
mortalité, à la rotation du personnel et à la fin de carrière.
croissance du salaire
Point 4 de l’Annexe du Règlement d’exécution IAS 19

Les entités qui constituaient déjà la provision pour Obligatoirement aux OCI de la
25 Ecarts
indemnités de départ à la retraite en utilisant une période au cours de laquelle ils sont
actuariels
autre méthode d'évaluation doivent comptabiliser encourus et ils ne sont pas
l'impact résultant de l'Application de la méthode recyclables par le compte du
actuarielle en résultat. résultat
Point 4 de l’Annexe du Règlement d’exécution IAS 19

237
CAPITAUX PROPRES

REGLES SYSCOA IFRS

Définition en substance des dettes et


Distinction Définition en substance des dettes et
26 capitaux propres (obligation de classer les
dettes / capitaux propres selon les
instruments conformément à des critères
capitaux caractéristiques des instruments
précisément définis en IFRS, selon les
propres
caractéristiques des instruments)

Cadre conceptuel IAS 1

238
INSTRUMENTS FINANCIERS

239
TITRES, CRÉANCES ET DETTES, PRÊTS, EMPRUNTS ET
OBLIGATIONS (HORS COUVERTURE)
REGLES SYSCOA IFRS

Evaluation Classification: titres de participation, titres Classification des titres IAS 39 :


27
initiale et immobilisées de l’activité de portefeuille, - Actifs évalués en juste valeur en contrepartie du
date de autres titres immobilisés et valeurs mobilières résultat
clôture des de placement, - Actifs disponible à la vente
actifs Coût d’entrée: les frais d’acquisition des titres - Actifs détenus jusqu'à l’échéance
financiers de placement sont portés en compte de - Prêts et créances
résultat. Les autres coûts sont portés à l’actif. Evolution de la classification par IFRS 9 en 2 catégories
Evaluation: Valeur actuelle (en JV et Coût amorti)
Plus ou moins values: les moins-values des titres Evaluation: les titres sont évalués comme suit :
autres que VMP sont comptabilisées sous forme - A la juste valeur avec comptabilisation des variations
d’une dépréciation au compte de résultat. Les + et de juste valeur en résultat (plus et moins-values
– values sur les titres de placement sont inscrites latentes) pour Actifs évalués en JV et résultat et ADV ou
en résultat
en OCI (AD echéance) jusqu’à la date de sortie ou
Aucune compensation n’est, en principe,
dépréciation
pratiquée avec des plus-values des titres en
- Au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt
hausse.
effectif et comptabilisation d’une dépréciation en
résultat si l’actif est identifié comme étant déprécié ;

240
TITRES, CRÉANCES ET DETTES, PRÊTS, EMPRUNTS ET
OBLIGATIONS (HORS COUVERTURE)
REGLES SYSCOA IFRS

Evaluation Au cout amorti, sur la base de A la juste valeur


28
initiale des l’échéancier contractuel donc selon
passifs financiers taux d’intérêt effectif (TIE)
Cadre conceptuel IAS 39 (remplacé par IFRS 9 en 2015)

Evaluation Au coût amorti pendant toute la durée Après la comptabilisation initiale,


29
ultérieure des du contrat, sur la base de l’échéancier évaluation de tous les passifs financiers
passifs financiers contractuel au coût amorti en utilisant la méthode
TIE « taux d’intérêt effectif »
(indépendamment du plan
d’amortissement), sauf :
Les passifs financiers à juste valeur par
résultat sur option ;
et autres exceptions

Cadre conceptuel IAS 39 (remplacé par IFRS 9 en 2015)

241
TITRES, CRÉANCES ET DETTES, PRÊTS, EMPRUNTS
ET OBLIGATIONS (HORS COUVERTURE)
REGLES SYSCOA IFRS

30 Intérêts liés En charges de la période Etalés sur les la durée de vie de


conformément au plan l’instrument selon la méthode du TIE
d’amortissement contractuel

Cadre conceptuel IAS 39 (remplacé par IFRS 9 en


2015)

31 Frais et prime Complément de charges financières à Etalés sur les la durée de vie de
d’émission déterminer selon la méthode du TIE l’instrument selon la méthode du TIE
d’emprunt

Règlement 05/CM/UEMOA 2013 IAS 39 (remplacé par IFRS 9 en


pour la réforme 2015)

242
TITRES, CRÉANCES ET DETTES, PRÊTS, EMPRUNTS ET OBLIGATIONS (HORS COUVERTURE)

REGLES SYSCOA IFRS

Sortie en fonction de critères précis


Sortie du bilan si transfert juridique et
autres que celui relatif au transfert
des risques et avantages.
juridique (transfert des risques et
avantages)
32 Décomptabilisation
Maintien au bilan des actifs
transférés à hauteur de l’implication
du cédant (continuing involvement)

Cadre conceptuel IAS 39 (remplacé par IFRS 9 en


2015)

Comptabilisation obligatoire en résultat Comptabilisation obligatoire en


33 Gains latents de
résultat
change
Cadre conceptuel. Point 18 de IAS 21, IAS 39 (remplacé par
l’Annexe du Règlement d’exécution IFRS 9 en 2015)
243
INSTRUMENTS FINANCIERS
DERIVÉS
REGLES SYSCOA IFRS

34 Dérivés et dérivés Notions non traitées. Comptabilisation au bilan à la juste


incorporés Toutefois le SYSCOA a prévu la valeur
comptabilisation en « Engagements hors »
bilan de certaines transactions à terme:
ventes à terme (marchandises, devises),
commandes fermes aux fournisseurs…

IAS 39 (remplacé par IFRS 9 en


2015)

35 Variations de Notion non traitée. Intégralité des variations de valeur en


juste valeur résultat

IAS 39 (remplacé par IFRS 9 en


2015)

244
PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES

REGLES SYSCOA IFRS

Référence aux dispositions d’IAS 18 dans Interdiction de comptabiliser


36 Enregistrement
l’étude servant de base à la réforme pour le un produit dont le recouvrement
du produit
fait générateur relatif aux produits de n’est pas probable à la date de
ventes de biens et de prestations de service. réalisation de l’opération (cas
L’interdiction prévue par IAS 18 sur les notamment des intérêts moratoires
produits dont le recouvrement n’est pas sur les créances douteuses, pénalités
probable est également retenue par l’étude de retard)

Cadre conceptuel - Règlement IAS 18


05/CM/UEMOA 2013 pour la reforme
Contrats traités comptablement selon leur Obligation de traiter les contrats de
37 prestation de services ayant la
Contrat de forme juridique, pas d’obligation substance de contrats de location
location cachés
d’identification de contrats de location comme tel (accord d’externalisation,
cachés dans un contrat global accord dans l’industrie des
télécommunication, contrat d’achat
ferme…)

IAS 17 245
PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES

REGLES SYSCOA IFRS

38 Escompte accordés En charge financière En déduction du chiffre d’affaires


en cas de paiement
anticipé IAS 18

Contrats de 1 seule méthode retenue: méthode à Obligatoirement comptabilisées à


39 constructions et l’avancement sauf si le résultat ne peut l’avancement
contrats de être déterminé de façon fiable, il est
prestations de
services sur alors retenu la méthode à l’achèvement
plusieurs exercices (se référer aux 4 conditions pour la
fiabilité de la détermination du résultat)
Point 16 de l’Annexe du Règlement IAS 11
d’exécution

246
SUBVENTIONS PUBLIQUES

REGLES SYSCOA IFRS

Les subventions doivent être :


Possibilité de les comptabiliser
Comptabilisation - soit, comptabilisées dans un compte
en moins de l’actif
des subventions passif «478-Produits différés» et
40 d’investissement comptabilisées en produits de
l'exercice sur la durée d'utilité de l'actif
;
- soit, mises en déduction de la valeur
comptable de l'actif
Point 17 de l’Annexe du Règlement IAS 20
d’exécution

247
PAIEMENT EN ACTIONS

REGLES SYSCOA IFRS

Paiement en Non prévu Obligation de reconnaître une charge


41
actions pour toutes transactions payées en
actions (employé-plan de stock option,
PEE…) reflétant la juste valeur du coût
des services rendus

IFRS 2

248

Vous aimerez peut-être aussi