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Corrigé à titre indicatif
Epreuves 2006 à 2013
I Opérations portant sur les charges
01°) Cadeaux
02°) Cotisations et dons
03°) Dépenses de sponsoring
04°) Autres charges externes
05°) Charges de personnel et Assurance vie
06°) Impôts et taxes et cotisations supplémentaires
07°) Amendes, Pénalités et majorations
08°) Amortissements
09°) Véhicules de tourisme
10°) Provisions : généralités
11°) Provisions pour créances douteuses
12°) Charges d’intérêts
13°) Ecarts de conversion actif
14°) Distributions occultes et libéralités
15°) Erreur, omission comptable
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A CAS GENERAL
Passage du résultat comptable au résultat fiscal
En vertu des dispositions de l’article 8I du C.G.I., le résultat fiscal de chaque
exercice comptable est déterminé d'après l'excédent des produits sur les charges de
l’exercice, engagées ou supportées pour les besoins de l’activité imposable, en
application de la législation et de la réglementation comptable en vigueur. Cet
excédent est rectifié, le cas échéant, conformément à la législation et à la
réglementation fiscale en vigueur.
Il s’en suit donc que le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat net
comptable rectifié conformément aux dispositions fiscales régissant l'impôt sur les
sociétés pour aboutir au résultat imposable.
Les rectifications portent à la fois sur les charges et sur les produits. C'est ainsi que
certaines charges sont réintégrées au résultat net comptable parce qu'elles sont
fiscalement non déductibles ou constituent des libéralités.
De même, certains produits ne sont pas fiscalement imposables :
soit parce qu'ils sont totalement ou partiellement exonérés, ou soumis à abattement
;
soit parce qu'ils ont été antérieurement taxés ou que leur taxation est différée.
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01°) Cadeaux
a) Les Cadeaux :
D’après l’article 10 du CGI les cadeaux distribués par les entreprises doivent
respecter les conditions suivantes :
distribués gratuitement
leur valeur unitaire ne doit pas dépasser 100 dhs
Ils doivent porter le nom ou le sigle de la société, soit la marque des produits
qu’elle fabrique ou dont elle fait le commerce
EP 07 OP 07 Bien que le portable porte le logo de la société Matrix et distribué
gratuitement, son prix TTC de 8 000 dhs doit être réintégré pour
le calcul du RF car son prix unitaire dépasse les 100 dhs autorisés
par la loi…
NB : Pour le cas des cadeaux, il est normal que la charge soit
comptabilisée TTC car l’article 106 du CGI exclu de la déduction
les achats et prestations revêtant un caractère de libéralités.
EP 12 OP Bien que les cadeaux comportent la marque de la société
1.1 “CHOURA”, ce qui pose problème fiscalement c’est la valeur
unitaire qui dépasse la limite de 100 dhs par unité fixée par la loi.
Par conséquent il y a lieu de réintégrer la valeur totale de ces
cadeaux qui s’élève à 34 500 dhs.
EP 13 OP Bien que les cadeaux publicitaires portent le Sigle de “la société
2.5 Interconseils”et ont été distribués gratuitement, le Montant de
28 500 dhs va être entièrement réintégré car la valeur unitaire de
l’article dépasse les 100 dhs admis par le législateur.
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02°) Cotisations et dons
a) Les cotisations
Les Cotisations souscrites au profit d’associations et de fédérations professionnelles
sont déductibles car elles constituent des dépenses engagées pour les besoins de
l’exploitation. En effet la mission d’une Association ou Fédération professionnelle est
de défendre les intérêts de ses membres aussi bien au niveau professionnel que
celui de la représentation auprès des autorités de tutelle et des tiers...
EP 06 OP 03 La cotisation versée à une fédération professionnelle est
entièrement déductible dans la mesure où cette dépense va
permettre à la société ABC d’être membre de ladite Fédaration qui
va défendre ses intérêts professionnels auprès des autorités de
tutelle et des tiers.
b) Les dons
D’après l’article 10 du CGI il y a 2 types de dons qui sont déductibles :
1/ Ceux octroyés à des organismes listés par la loi :
Habous publics ;
Entraide nationale ;
Associations reconnues d’utilité publique ;
Etablissements publics ayant pour mission de dispenser des soins de santé
Etablissements publics ayant pour mission d’assurer des actions dans les
domaines
culturels, d’enseignement ou de recherche
L’Université Al Akhawayne d’Ifrane
etc...
2/ et ceux octroyés aux oeuvres sociales des entreprises publiques ou
privées et aux oeuvres sociales des institutions autorisées par la loi
Pour la première catégorie de bénéficiaires, les dons sont déductibles qu’ils soient
octroyés en argent ou en nature et ce sans aucune limite de montant
Pour la 2ème catégorie (Oeuvres sociales), ils sont déductibles MAIS uniquement
dans la limite de 2/°° du CA du donateur.
Il va de soi qu’une société qui octroi un don à un organisme non prévu par la loi
verra sa charge rejetée fiscalement et celle ci réintégrée pour la détermination du
Résultat Fiscal …
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EP 06 OP 05 Le don de 25 000 dhs versé aux oeuvres sociales du personnel de
l’entreprise est totalement déductible car son montant ne dépasse
pas la limite de 2/°° du chiffre d’affaires de la société ABC.
(la limite est fixée à 20 000 000 x 2/1000 = 40 000,00)
EP 13 OP Le montant de 10 000 dhs est une charge déductible car les
2.1 Habous font partie des organismes habilités par la loi à perçevoir
des dons sans limitation.
03°) Dépenses de sponsoring
D'une manière générale, et par principe, les dépenses de publicité constituent des
charges déductibles du résultat fiscal de l'exercice au cours duquel elles sont
engagées, sous réserve que ces dépenses soient engagées dans l'intérêt de
l'entreprise et qu'elles soient effectivement justifiées (au moyen d'une facture par
exemple).
Audelà des dépenses de publicité, une entreprise peut recourir également aux
dépenses de parrainage (ou « sponsoring »). Il s'agit des dépenses qu’elle peut faire
dans le cadre de manifestations de caractère éducatif, scientifique, social,
humanitaire, culturel, sportif, etc... étant précisé qu'il peut s'agir de manifestations
ponctuelles ou d'opérations qui s'échelonnent sur un plus long terme.
Ces dépenses peuvent prendre la forme de versements effectués au profit des
organisateurs des manifestations (ex. : club de football local, association d'aide aux
personnes, etc.) ou d'une prise en charge de frais de toute nature liés à ces
manifestations (mise à disposition de moyens techniques, de personnel, etc.).
Ces dépenses de parrainage sont, en principe, déductibles des résultats de
l'entreprise, pour autant qu'elles soient engagées dans l'intérêt de l'entreprise.
Cela suppose donc, ces dépenses étant destinées à promouvoir l'image, les produits
et/ou les services de l'entreprise, que l'identification de votre entreprise soit
assurée (au moyen de tout support, affiches, annonces de presse, etc.), et qu'il y
ait un rapport cohérent entre les dépenses que vous engagez et l'avantage
attendu.
L'existence d'une contrepartie est donc nécessaire, l'Administration s'assurant que
l'entreprise est en mesure de justifier que les charges supportées à l'occasion d'une
opération de parrainage ne sont pas excessives au regard de l'importance de la
contrepartie attendue.
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EP 09 OP 06 La dépense de sponsoring du congrès des experts comptables
représente une charge déductible dans la mesure ou elle s’est
faite dans le but de promouvoir l’image, les produits et/ou les
services de l’entreprise et que l’identification de la société a été
assurée au moyen de la mise à disposition d’un stand et la
parution d’une page publicitaire dans la revue du congrès.
De plus le montant de 50 000 dhs ne nous semble pas excessif au
regard de l’importance de la contrepartie attendue…
Il ne restera plus à la société qu’à demander une facture régulière
pour justifier cette dépense.
04°) Autres charges externes
Celles ci doivent être engagées ou supportées pour les besoins de l’exploitation.
Toutefois, certaines opérations ne sont pas déductibles du résultat fiscal à 100 % :
il s’agit :
des achats et prestations revêtant un caractère de libéralités ;
des achats, des travaux et des prestations de services non justifiés par une
facture régulière ou toute autre pièce probabnte établie au nom du contribuable
et comportant les renseignements prévus à l’article 145 du CGI
le montant de la contribution pour l’appui à la cohésion sociale mise à la charge
des sociétés depuis janvier 2012 ;
D’autres ne sont déductibles du résultat fiscal qu’à concurrence de 50 %
il s’agit :
des dépenses afférentes à certaines charges visées à l’article 10 (IA, B et E1 ) ainsi
que les dotations aux amortissements relatives aux acquisitions d’immobilisations
dont le montant facturé est égal ou supérieur à 10 000 dhs, et dont le
règlement n’est pas justifié par chèque barré non endossable, effet de
commerce, moyen magnétique de paiement, virement bancaire ou électronique ou
par compensation avec une créance au regard d’une même personne..
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Il s’agit des achats des marchandises, des autres charges externes et des autres charges d’exploitation.
Il faut bien noter que les impôts et taxes ainsi que les charges de personnels ne sont pas concernés par cette
disposition.
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EP 13 OP La facture d’hôtel payée en espèces n’est déductible qu’à
2.6 concurence de 50% de son montant puisque le moyen de
règlement utilisé par la société “Interconseils” (espèces) n’est pas
admis par la loi pour les factures dont le montant est supérieur à
10 000 dhs. (art 11 II du CGI).
Par conséquent le montant à réintégrer est de :
19 000 x 50 % = 9 500 dhs.
L’autre moitié de la facture est déductible car on suppose que le
salarié qui a profité de cet hebergement l’a fait dans le cadre
d’une mission en relation avec son travail et ne constitue pas une
libéralité.
EP 13 OP Le gazoil utilisé pour le transport routier de marchandises est
2.11 déductible car il s’agit d’une charge engagée ou supportée pour
les besoins de l’exploitation.
Par contre celui utilisé pour le transport des 3 directeurs n’est pas
déductible car on suppose qu’il a été utilisé dans leur intérêt
personnel.
Montant à réintégrer = 40 000 dhs
05°) Charges de personnel
Les charges de personnel et les charges sociales y afférentes sont déductibles, y
compris l’aide au logement, les indemnités de représentation et les autres avantages
en argent ou en nature accordés aux employés de la société.
5.1 L’indemnité de représentation
EP 06 OP 07 Les indemnités de représentation et de transport versées
mensuellement au personnel pour un montant de 60 000 dhs
sont considérées comme un avantage en argent déductible en
matière d’IS (voir article 10) mais seront probablement
imposable en matière d’IR car leur fréquence et leur régularité
au niveau du montant font qu’ils seront considérés comme un
complément de salaire et non pas comme des frais inhérents à la
fonction ou a l’emploi.
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5.2 Le logement de fonction
EP 09 OP 01 La dépense de 12 000 dhs relative au logement de fonction du
DG de la société est considéré par l’article 10 du CGI comme un
avantage en argent entièrement déductible.
5.3 L’indemnité de départ ou de licenciement
EP 11 OP 04 L’indemnité de départ d’un montant de 150 000,00 accordé à un
cadre qui a été remercié suite à une opération de restructuration
est une charge déductible au sens de l’article 10 du CGI.
En matière d’impôt sur le revenu cette indemnité est exonérée
dans la limite fixée par la législation et la réglementation en
vigueur en matière de licenciement. (cf art 57).
EP 12 OP L’indemnité de licenciement accordée dans le cadre d’une
1.4 procèdure de conciliation devant l’inspection du travail au profit
d’un salarié congédié est une charge totalement déductible en
matière d’IS.
Notons toutefois que l’indemnité de licenciement accordée dans le
cadre de la procèdure de conciliation est exonérée en matière
d’IR mais uniquement dans la limite de ce qui est prévu à
l’article 41 de la loi 6599 relative au code du travail.
5.4 la prime d’assurance vie
EP 13 OP La prime d’assurance vie contractée au profit du directeur général
2.7 pour un montant de 30 000 dhs est déductible.
Il en aurait été autrement si la sté “Interconseils” avait contractée
une assurance vie à son profit.
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06°) Impôts et taxes et cotisations supplémentaires
Les charges déductibles comprennent, les impôts et taxes à la charge de la société,
y compris les cotisations supplémentaires émises au cours de l’exercice à
l’exception de l’impôt sur les sociétés.
Les cotisations supplémentaires sur impôts déductibles font partie des charges de
l'exercice au cours duquel le rôle est émis.
EP 06 OP 08 Le complément de taxe d’édilité et de taxe urbaine correspondant
à l’exercice 2003 est une charge déductible car il s’agit d’une
cotisation supplémentaire émise au cours de l’exercice 2005.
EP 07 OP 04 La patente au titre de l’exercice 2004 pour un montant de 240
000 dhs est un impôt déductible car son rôle a été émis au cours
de l’exercice 2006.
EP 13 OP Le rappel de la taxe professionnelle au titre de l’exercice 2010 est
2.3 non déductible car il s’agit d’une charge appartenant à à un
exercice antérieur. Pour rappel la loi n’accepte que les cotisations
supplémentaires émises au cours de l’exercice.
Le montant de 12 000 dhs doit être réintégré au résultat fiscal.
07°) Amendes, Pénalités et majorations
En vertu de l’article 11, ne sont pas déductibles du résultat fiscal les amendes,
pénalités et majorations de toute nature mises à la charge des entreprises pour
infractions aux dispositions légales ou réglementaires, notamment à celles commises
en matière d’assiette des impôts et taxes, de paiement tardif desdits impôts et taxes,
de législation du travail, de réglementation de la circulation et de contrôle des
changes ou des prix.
EP 07 OP 05 En vertu de l’article 11 du CGI, la majoration de retard sur le
paiement de la taxe urbaine de 2005 pour est une charge non
déductible du résultat fiscal car le paiement tardif d’un impôt est
considéré comme une infraction aux dispositions légales ou
réglementaires.
Donc il faut réintégrer le montant de 15 000 dhs.
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EP 10 OP 6 En vertu de l’article 11 du CGI, la majoration pour paiement tardif
de l’IR est une charge non déductible du résultat fiscal car le
paiement tardif d’un impôt est considéré comme une infraction
aux dispositions légales ou réglementaires.
Donc il faut réintégrer le montant de 1 850 dhs
EP 13 OP En vertu de l’article 11 du CGI, les pénalités de retard sur taxe
2.2 des services communaux sont des charges non déductibles car le
paiement tardif d’un impôt est considéré comme une infraction
aux dispositions légales ou réglementaires.
Donc il faut réintégrer le montant de 3 500 dhs
EP 13 OP la pénalité de retard sur exécution d’un marché pour un montant
2.4 de 23 000 dhs est une charge déductible du résultat fiscal car
ladite pénalité ne constitue pas une infraction aux dispositions
légales ou réglementaires mais une infraction aux dispositions
conventionnelles ou contractuelles.
08°) Les Amortissements :
8.1 Les dotations d’exploitation : L’ amortissement constant
a) les dotations aux amortissements des immobilisations en non valeurs.
Les immobilisations en non valeurs doivent être amortis à taux constant, sur cinq (5)
ans à partir du premier exercice de leur constatation en comptabilité ;
b) les dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles.
Ces dotations concernent les immobilisations corporelles et incorporelles qui se
déprécient par le temps ou par l’usage.
Les dotations aux amortissements sont déductibles à partir du premier
jour du mois d’acquisition des biens. Toutefois, lorsqu’il s’agit de biens
meubles qui ne sont pas utilisés immédiatement, la société peut différer
leur amortissement jusqu’au premier jour du mois de leur utilisation
effective.
L’amortissement se calcule sur la valeur d’origine, hors taxe sur la valeur ajoutée
déductible, telle qu’elle est inscrite à l’actif immobilisé. Cette valeur d’origine est
constituée par :
le coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat augmenté des autres frais de
transport, frais d’assurance, droits de douanes et frais d’installation
le coût de production pour les immobilisations produites par l’entreprise pour
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ellemême ;
la valeur d’apport stipulée dans l’acte d’apport pour les biens apportés ;
la valeur contractuelle pour les biens acquis par voie d’échange.
Pour les immobilisations acquises à un prix libellé en devises, la base de calcul
des amortissements est constituée par la contre valeur en dirhams à la date de
l’établissement de la facture.
La déduction des dotations aux amortissements est effectuée dans les limites des
taux admis d’après les usages de chaque profession, industrie ou branche
d’activité.
Elle est subordonnée à la condition que les biens en cause soient inscrits dans un
compte de l’actif immobilisé et que leur amortissement soit régulièrement
constaté en comptabilité.
EP 10 OP L’amortissement d’un terrain à bâtir inscrit au bilan de la société
2.3 “CESA Maroc” n’est pas une charge déductible pour la
détermination du résultat fiscal.
En effet la loi fiscale permet aux entreprises de déduire les
dotations des immobilisations corporelles et incorporelles qui se
déprécient par le temps ou par l’usage… Or les terrains à bâtir ne
se déprécient pas ils prennent normalement de la valeur avec le
temps.
EP 11 OP 03 Les dotations aux amortissements de la machine acquise en
février 2011 sont déductibles pour le calcul du résultat fiscal
puisque leur calcul s’est fait en conformité des dispositions
légales.
En effet , la dotation comptabilisée pour un montant de 32 084,00
a été calculée :
1°) sur la base de la valeur d’origine hors TVA déductible (soit
350 000 dhs)
2°) dans la limite du taux admis. On suppose que c’est le cas
pour le taux de 10%.
3°) à partir du 1er jour du mois d’acquisition (soit 11 mois entre
février et décembre 2011.
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Toutefois, la société “Manda” avait la possibilité de différer
l’amortissement jusqu’au 1er jour du mois de l’utilisation effective
(soit décembre 2011) car la machine en question est un bien
meuble.
Cette 2ème option lui aurait permis de reduire le montant de la
dotation de 90 % ce qui n’aurait pas constitué une bonne option
fiscale compte tenu de sa situation bénéficiaire.
8.2 Les dotations non courantes : L’ amortissement Dégressif
Rappel des dispositions légales :
Les biens d’équipement acquis, à l’exclusion des immeubles quelle que soit leur
destination et des véhicules de transport de personnes (tourisme) du présent article
peuvent, sur option irrévocable de la société, être amortis dans les conditions
suivantes :
la base de calcul de l’amortissement est constituée pour la première année par le
coût d’acquisition du bien d’équipement et par sa valeur résiduelle pour les années
suivantes ;
le taux d’amortissement est déterminé en appliquant au taux d’amortissement
normal, les coefficients suivants :
• 1,5 pour les biens dont la durée d’amortissement est de trois ou quatre ans;
• 2 pour les biens dont la durée d’amortissement est de cinq ou six ans ;
• 3 pour les biens dont la durée d’amortissement est supérieure à six
ans. La société qui opte pour les amortissements précités doit les
pratiquer dès la première année d’acquisition des biens concernés.
EP 06 OP 01 les amortissements dégressifs sur des biens d’équipements
industriels pour un montant total de 120 000 dhs représentent
une charge non courante entièrement déductible.
En effet la loi fiscale a mis en place depuis 1994 ce nouveau
mode d’amortissement pour inciter les entreprises marocaines à
investir.
La différence de 40 000 dhs entre l’annuité linéaire et la
dégressive s’explique par le fait, que le coefficient dégréssif utilisé
est de 1.5 ce qui signifie que la durée de vie des biens
d’équipements est de 4 ans et que leur coût d’acquisition est de
320 000 dhs
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annuité linéaire = 320 000 x 25 % = 80 000,00
annuité dégressive = 320 000 x (25 % x 1.5) = 120 000,00
09°) Véhicules de tourisme
9.1 Amortissement du coût d’acquisition des véhicules de tourisme
Le taux d’amortissement du coût d’acquisition des véhicules de transport de
personnes, autres que ceux visés cidessous2 , ne peut être inférieur à 20% par an et
la valeur totale fiscalement déductible, répartie sur cinq (5) ans à parts égales, ne
peut être supérieure à trois cent mille (300.000) dirhams par véhicule, taxe sur la
valeur ajoutée comprise.
EP 13 OP Notons en premier lieu que la dotation annuelle comptabilisée doit
4.1 être rectifiée car sa base de calcul n’est pas le montant HT du
véhicule mais son montant T.T.C. En effet, l’art 106 du CGI exclu
du droit à déduction la TVA ayant grevé l’achat des véhicules de
tourisme.
Comptablement, il faut créditer le compte EtatTva récupérable
(classe 3) par le débit du compte Matériel de transport (classe 2)
pour un montant de 80 000,00. Cette correction comptable ne va
avoir aucune incidence sur le résultat fiscal.
Avec une base TTC, la dotation complémentaire serait de :
(480 000 x 20 %) 80 000 = 16 000 dhs
L’enregistrement comptable de cette dotation va diminuer le
résultat fiscal de 16 000 dhs
En second lieu,sur le plan fiscal, le montant de la dotation aux
amortissements déductible ne devrait pas dépasser 60 000 dhs
pour l’exercice 2013 correspondant à 300 000 x 20 %.
Le montant à réintégrer sera de 36 000 dhs.
(80 000 + 16 000) 60 000 dhs
2
véhicules utilisés pour le transport public ;
véhicules de transport collectif du personnel de l’entreprise ;
véhicules de transport scolaire ;
véhicules appartenant aux entreprises qui pratiquent la location des voitures ;
Ambulances.
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9.2 Véhicules utilisés dans le cadre d’un contrat de créditbail ou de location
Lorsque lesdits véhicules sont utilisés par les entreprises dans le cadre
d’un contrat de créditbail ou de location, la part de la redevance ou du montant de
la location supportée par l’utilisateur et correspondant à l’amortissement au taux de
20% par an sur la partie du prix du véhicule excédant trois cent mille (300 000)
dirhams, n’est pas déductible pour la détermination du résultat fiscal de l’utilisateur.
Toutefois, la limitation de cette déduction ne s’applique pas dans le cas
de location par période n’excédant pas trois (3) mois non renouvelable.
EP 12 OP Pour calculer la part de la redevance non déductible, nous allons
2.3 poser comme hypothèse que la Sté “Choura” qui est l’utilisateur
du véhicule va se mettre à la place de la Sté de leasing qui en est
le propriétaire :
a) Dans ce cas, l’amortissement qu’elle aurait due comptabilisée
aurait été de : 280 000 x 25 % = 70 000 dhs
b) qui serait déductible à hauteur de :
300 000 x 20 % = 60 000 dhs
c) par conséquent, la part de la redevance d’un montant de
10 000 dhs supportée par la Sté Choura et correspondant à
l’amortissement n’est pas déductible pour la détermination du
résultat fiscal.
d) Ce qui signifie que sur une redevance annuelle comptabilisée
de 85 000 dhs, 75 000 dhs sont déductibles...
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10°) Provisions : Généralités
Selon l’article 10 (IF2°) du C.G.I.,
Les dotations aux provisions sont constituées en vue de faire face soit à la
dépréciation des éléments de l’actif, soit à des charges ou des pertes non
encore réalisées et que des évènements en cours rendent probables.
Les charges et les pertes doivent être nettement précisées quant à leur nature et
doivent permettre une évaluation approximative de leur montant.
a Critères de distinction
La provision est à distinguer de l’amortissement et de la charge à payer
a1Provision et amortissement
La provision, comme l'amortissement, peut avoir pour objet des pertes subies par
des éléments de l'actif. Elle peut être constituée même en l'absence de bénéfices.
Mais elle en diffère en ce sens qu'elle est destinée à couvrir des pertes ou des
charges futures et probables, alors que l'amortissement se présente comme
l'expression d'une dépréciation subie par des éléments de l'actif par le fait du temps
ou de l'usage.
a2Provisions et charges à payer
Lorsqu'une charge est certaine et non pas seulement "probable" elle relève des
"charges à payer" et non des provisions. Tel est le cas des loyers échus restant dus
à la clôture de l'exercice.
a3Conditions de déductibilité fiscale des provisions
Sur le plan purement comptable, le principe de prudence permet à la société de
constituer des provisions pour des risques éventuels ou probables
(Exemples : provisions pour garanties, provisions pour créances douteuses).
Par contre, sur le plan fiscal, la déductibilité des provisions est toujours liée à des
événements réels survenus au cours de l'exercice.
Ces événements rendent la charge ou la perte probable et d'un montant susceptible
d'une évaluation approximative.
Pour qu’une provision soit fiscalement déductible, elle doit répondre à certaines
conditions de fond et de forme.
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Les conditions de fond sont au nombre de trois :
La provision doit être destinée à faire face à une dépréciation, à une perte
ou à une charge déductible
La provision doit être destinée à faire face ultérieurement, soit à la dépréciation d'un
élément d'actif (fonds de commerce, valeurs mobilières, créances etc), soit à une
perte ou à une charge (frais de procès par exemple) qui, si elle était intervenue au
cours de l'exercice, aurait dû normalement se rattacher à cet exercice par inscription
à un compte de charges ou de pertes.
Une provision n'est pas déductible si les dépenses auxquelles elle est destinée ne
sont pas ellesmêmes déductibles.
Les pertes et charges doivent être nettement précisées quant à leur nature
Pour qu'une provision puisse être admise en déduction, il faut que :
la perte ou la charge correspondante soit nettement précisée quant à sa nature,
c'estàdire qu'il y ait individualisation soit de l'élément d'actif susceptible de faire
l'objet de la dépréciation ou de perte, soit de la nature de la charge à prévoir ;
et que le montant de cette perte ou de cette charge soit susceptible d'être évalué
avec une approximation suffisante.
Ces conditions sont nécessaires pour permettre à l'administration de contrôler le
montant de la provision et de vérifier les modalités de son affectation ultérieure.
La provision destinée à faire face à une charge contractuelle qu’une société a
constitué faute de disposer de certaines données nécessaires pour sa liquidation, est
considérée comme étant évaluée avec une approximation suffisante, même si la
charge effectivement supportée plus tard est ramenée, par l’effet d’une transaction à
un montant moins élevé.
Les pertes et charges doivent trouver leur origine dans l'exercice en cours
La probabilité des pertes ou charges susceptibles de justifier la constitution de
provisions, doit être appréciée à la date de clôture de l'exercice.
Conditions de forme
Pour qu’elles soient déductibles, les provisions doivent être effectivement constatées
dans les écritures comptables de l’exercice.
Cette condition de forme doit être observée par les sociétés. A défaut,
l’administration est en droit de réintégrer la provision en cours, même si l’exercice
comptable auquel doit être rapportée la provision en question est prescrit.
Dans ce cas, la réintégration est effectuée sur le premier exercice de la période non
prescrite.
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a5Principales provisions couramment pratiquées
a51 Provisions pour dépréciation
● les provisions pour dépréciation des immobilisations non amortissables :
terrains, fonds de commerce ;
● les provisions pour dépréciation de stocks ;
● les provisions pour dépréciation de créances (créances douteuses ou
litigieuses).
a52 Provisions pour risques et charges
● Provisions pour procès ou litiges en cours
● Provisions pour amendes et pénalités
● Provisions pour propre assureur
● Provisions pour charges de personnel
● Provisions relatives aux indemnités de licenciement ou de départ volontaire
● Provisions pour garanties
EP 10 OP La provision pour risque divers d’un montant de 250 000 dhs n’est
2.4 pas déductible car ladite provision n’est pas précise quant à sa
nature et son évaluation s’est faite de manière forfaitaire.
EP 13 OP La provision pour garanties données aux clients d’un montant de
3.2 45 000 dhs n’est pas déductible car la charge qu’elle couvre n’est
pas nettement précisée quant à sa nature et n’a pas fait l’objet
d’une évaluation approximative.
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11°) Provisions pour créances douteuses
La déductibilité de la provision pour créances douteuses est conditionnée par
l’introduction d’un recours judiciaire dans un délai de douze (12) mois suivant celui
de sa constitution.
Ainsi, les sociétés doivent, dans les douze (12) mois qui suivent celui de la
constitution de la provision :
● soit annuler la provision devenue sans objet avant l’expiration du délai
précité;
● soit, exercer les poursuites judiciaires appropriées.
La computation du délai de douze (12) mois commence à partir du mois qui suit
celui au cours duquel la provision a été constituée ;
EP 06 OP 10 la provision pour dépréciation de la créance sur le client est
déductible dans la mesure ou la sté ABC a respecté la condition
posée par la loi en introduisant un recours judiciaire dans un délai
inférieur à 12 mois suivant celui de sa constitution. Dans notre
cas, la plainte a été déposée après 2 mois seulement.
EP 07 OP 06 Pour cette opération, seule la créance HT aurait due être passée
dans les charges. En effet, le montant de la TVA doit être retiré
de la classe 6 et incorporé dans le compte Etat TVA récupérable
(classe 3). Cette correction comptable va augmenter le résultat
fiscal d’un montant de : (600 000 / 1,2 ) x 20 % = 100 000 dhs
EP 10 OP la provision pour dépréciation de la créance du client pour un
2.5 montant de 38 000 dhs est déductible à condition que la sté
“Cesa Maroc” introduise un recours judiciaire à l’encontre de son
client ANADOL au plus tard le 31/12/2010. Dans le cas
EP 11 OP 01 la provision pour dépréciation des créances impayées clients pour
un montant de 185 0000 dhs n’est pas déductible étant donné
que qu’il n’y a pas eu une individualisation des créances pour
permettre une évaluation approximative de chacune des
provisions.
La sté devait intenter une action judiciaire à l’encontre des clients
concernés pour le recouvrement de ses créances.
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EP 12 OP les provisions pour dépréciation des créances clients pour un
1.2 montant de 80 000 dhs ne sont pas déductibles étant donné que
qu’il n’y a pas eu une individualisation des créances pour
permettre une évaluation approximative de chacune des
provisions.
En outre, la sté “Choura” devait entamer un recours judiciaire à
l’encontre des clients concernés.
Notons enfin, que le calcul des provisions doit se faire sur les
montants HT des créances et non pas les montants TTC.
EP 13 OP la provision pour créances douteuses de 80 000 dhs n’est pas
3.1 déductible car son évaluation s’est fait sur la base de données
statistiques alors que la loi exige qu’elle soit individualisée et fasse
l’objet d’une évaluation approximative.
12°) Charges d’intérêts
D’après la loi, les charges d’intérêts comprennent :
1° les intérêts constatés ou facturés par des tiers ou par des organismes
agréés en rémunération d’opérations de crédit ou d’emprunt ;
2° les intérêts constatés ou facturés relatifs aux sommes avancées par les
associés à la société pour les besoins de l’exploitation, à condition que le capital
social soit entièrement libéré.
Toutefois, le montant total des sommes portant intérêts déductibles ne peut excéder
le montant du capital social et le taux des intérêts déductibles ne peut être supérieur
à un taux fixé annu ellement, par arrêté du Ministre chargé des finances, en fonction
du taux d’intérêt moyen des bons du Trésor à six (6) mois de l’année précédente ;
3° les intérêts des bons de caisse sous réserve des trois conditions suivantes :
les fonds empruntés sont utilisés pour les besoins de l’exploitation ;
un établissement bancaire reçoit le montant de l’émission desdits bons et assure le
paiement des intérêts y afférents ;
la société doit joindre à sa déclaration la liste des bénéficiaires desdits intérêts.
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EP 06 OP 02 les intérêts servis à une sté relevant du même groupe sont
totalement déductibles pour la détermination du résultat fiscal
dans la mesure ou ils ont servis à rémunérer une opération de
crédit de trésorerie utilisée pour financer l’approvisionnement en
matières premières nécessaire à son exploitation.
De plus, le taux pratiqué n’est pas jugé excessif.
Toutefois, il faut noter que la sté “ABC” est dans l’obligation de
pratiquer une retenue à la source au taux de 20 % sur le montant
des intérêts servis (soit 40 000 x 20% = 8 000,00).
Cette retenue pourra faire l’objet d’une imputation ou d’une
demande de restitution de la part de la sté bénéficiaire.
EP 09 OP 03 la charge d’ intérêt relative à une avance de trésorerie contractée
auprès d’une sté dont l’actionnaire principal est le directeur
Général est déductible pour la détermination du résultat fiscal à
condition :
que le taux servi soit conforme à celui pratiqué par le marché ;
et que l’argent emprunté serve à financer des besoins
d’exploitation réel au sein de l’entreprise
Toutefois, il faut noter que la sté distributrice est dans l’obligation
de pratiquer une retenue à la source au taux de 20 % sur le
montant des intérêts servis et que cette dernière pourra faire
l’objet d’une imputation ou d’une demande de restitution de la
part de la sté bénéficiaire.
EP 10 OP la rémunération du compte courant de M. SAMARA qui est un des
2.1 associés n’est pas déductible du résultat fiscal car le capital social
de la sté “Cesa Maroc” n’est pas entièrement libéré.
Par conséquent il faut réintégrer le montant de :
300 000 x 6,69% = 20 070 dhs
EP 13 OP 1 les intérêts versés à un actionnaire ayant fait des avances en
compte courant à la sté “Interconseils” ne sont pas déductibles
car le capital de la sté “Interconseils” n’est pas entièrement libéré.
Par conséquent il faut réintégrer le montant de 105 000 dhs
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13°) Ecarts de conversion actif
Les écarts de conversion actif, relatifs aux diminutions des créances et à
l’augmentation des dettes, constatés suite à cette évaluation sont déductibles du
résultat de l’exercice de leur constatation.
EP 11 OP 06 l’écart de conversion actif enregistré aux comptes de bilan au
31/12/2011 pour un montant de 15 800 dhs va entrainer une
perte de change latente.
Par respect du principe de prudence, l’entreprise “Manda” est
tenue de constater une provision pour perte de change pour tenir
compte des pertes latentes.
La comptabilisation de cette provision va entraîner une diminution
du résultat fiscal à hauteur de 15 800 dhs.
La loi fiscale précise que le calcul du montant de la provision pour
risques de change doit se faire sur la base du dernier cours de
change connu à la clôture de chaque exercice.
14°) Distributions occultes et libéralités
EP 06 OP 04 Le prélèvement par les actionnaires pour le paiement de la zakat
est une charge non déductible pour la détermination du résultat
fiscal de la sté “ABC”.
Le montant à réintégrer est de 125 000 dhs
D’un autre point de vue fiscal, ce prélèvement sera également
considéré comme une distribution occulte de bénéfices ayant
profité à des administrateurs (art 13 du CGI) et devra être
soumise à l’IS retenu à la source au taux de 15% à la suite du
redressement de la base d’imposition de la sté “ABC”.
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EP 06 OP 06 Le don accordé à un membre de la famille du DG de la société
ABC pour financer une opération chirurgicale est une libéralité
non déductible pour le calcul du résultat fiscal.
Le montant de 7 000 dhs doit être réintégré.
Dans la pratique, ce type de don est octroyé par les oeuvres
sociales au personnel des entreprises qui subissent des opérations
médicales mais jamais à des non salariés.
EP 09 OP 04 L’achat par la sté d’un billet d’avion au profit de son directeur
financier parti en congé annuel est une charge non déductible car
elle est considérée comme une libéralité.
Il faut noter par ailleurs, que l’administration fiscale est en droit
de considérer ce billet d’avion comme un avantage en espèces
accordé à un salarié et pourra réclamer le versement d’un impôt
sur le revenu calculé sur la base du barème progressif.
15°) Erreur et omission comptable
Le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé d’après l’excédent des
produits sur les charges de l’exercice.
La société qui n’inscrit pas en comptabilité la dotation aux amortissements se
rapportant à un exercice comptable déterminé perd le droit de déduire ladite
dotation du résultat dudit exercice et des exercices
suivants.
Lorsque le prix d’acquisition des biens amortissables a été compris par erreur dans
les charges d’un exercice non prescrit, et que cette erreur est relevée soit par
l’administration, soit par la société ellemême, la situation de la société est
régularisée et les amortissements normaux sont pratiqués à partir de l’exercice qui
suit la date de la régularisation.
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EP 06 OP 09 Les charges de téléphone et d’électricité appartenant à l’exercice
précédent ne peuvent pas être prises en compte pour la
détermination du résultat fiscal de l’exercice 2005.
Sur le plan comptable, elles peuvent être comptabilisées comme
des charges sur exercices antérieurs pour tenir compte de la perte
de trésorerie mais sur le plan fiscal il y a lieu de réintégrer le
montant de 5 000,00 + 3 000,00 soit 8 000 dhs
En ce qui concerne le provisionnement en 2004 de la charge de
téléphone, il s’agit à notre sens d’une provision irrégulière à
réintégrer en 2004. En effet, il aurait du comptabiliser la charge
sous forme d’une charge à payer...
EP 13 OP le moteur d’un camion ne doit pas figurer parmi les charges de la
2.8 sté “Interconseils” mais inscrit dans son actif immobilisé.
Par conséquent, la situation de la sté doit être régularisée ce qui
va entraîner une augmentation de 15 000,00 du résultat fiscal.
Ensuite, les amortissements normaux seront pratiqués à partir de
l’exercice qui suit la date de la régularisation.
EP 13 OP les honoraires versés à un architecte pour la construction du
2.9 nouveau siège doivent être considérés comme un élément du prix
de revient de la construction et être inscrits parmi la rubrique
immobilisations en cours de l’actif immobilisé.
Montant à réintégrer = 80 000 dhs
En 2014, la sté pourra créditer le compte immobilisation en cours
par le débit de la construction une fois les travaux achevés.
EP 13 OP Les acomptes d’IS constituent une créance du bilan et ne doivent
2.10 pas figurer parmi les charges de la sté “Interconseils”.
Le montant à réintégrer est de 95 000,00
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