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Emotions :
Pas facile à définir car les objets en psychologie ne sont pas directement visibles, tangibles,
mesurables
Appartiennent aux champs des phénomènes psychique qui ne peuvent pas être abordés directement
par la mesure. Il y a toujours un filtre, une sorte d’interface corporelle (exemple : expression faciale,
rythme cardiaque, intonation de la voix…)
Partie stress :
Stress = situation au cours de laquelle un organisme apporte des réponses à un agent stressant, qui
est perçu comme une menace pour son homéostasie (équilibre physiologique)
Différentes nuances (et intensités) : de la faible menace (voire somple désagrément) aux situations
extrêmes (imprédictibles et/ou incontrôlables pour l’individu)
Importance de la perception de la situation : un même agent stressant pourra être perçu comme
bénin ou très menaçant (et donc induire des réponses différentes) selon les individus et selon leurs
ressources/capacités d’adaptation au moment où ils sont soumis à la situation stressante
Quelle que soit la situation stressante, les processus physiologiques mis en œuvre seront, jusqu’à un
certain point, assez identiques.
- Une réponse lente : plus progressive, impliquant une activation en chaîne de réponse
hormonales, avec en particulier la production de cortisol
Rétablir l’homéostasie (état d’équilibre) après la réponse rapide qui est très couteuse
pour l’organisme
Messagers chimiques :
Hormones : molécules produites par une cellule endocrine (dans une glande) qui va réguler
l’activité de tissus et organes cibles, situés à une certaine distance (le plus souvent, une
hormone à circuler dans le sang pour atteindre sa cible)
o Ex : catécholamines (A et NA), glucocorticoïde (cortisol)
Neurotransmetteur (ou neuromédiateur) : molécule produite par une celle nerveuse
(neurone), qui va être libérer à l’extrémité de l’axone, traverser la fente synaptique et se lier
à un récepteur sur un deuxième neurone déclenchant son excitation ou inhibition
o GABA (récepteurs cibles pour anxiolytique)
Pour agir, fixation de ces molécules sur des récepteurs spécifiques sur les cellules cibles
Glandes surrénales :
Les principales hormones du stress sont produites par des gralndes situées au-dessus des reins, les
glandes surrénales
La production d’hormones par les glandes surrénales est sous le contrôle du cerveau, en particulier le
complexe hypothalamo-hypophysaire
L’hypothalamus est à la fois un centre nerveux qui régule le système nerveux autonome, et une
glande qui sécrète des hormones pour réguler le système endocrinien
Grâce à cette double fonction, il régule la réponse au stress rapide (voie nerveuse) et la réponse lente
(voie hormonale uniquement)
- Adénohypophyse (lobe antérieur) : ne fait pas partie du système nervexu, communique avec
hypothalamus par le sang (système porte hypothalamo-hypophysaire
- Neurohypophyse (lobe postérieur) : prolongement anatomique de hypothalamus
« Système vagal »
Nerf vague : mobilité et sensations des viscères, régulations sécrétions de nombreux organes dont les
glande surrénales retour à la normale
Malaise vagal : dû à une activité excessive du SN parasympathique (ou baisse brusque de l’activité du
SN sympathique)
perception d’un agent stressant par les voies sensorielles, qui vont envoyer l’information au
Thalamus les deux voies de la peur (cf. cours émotions) :
Voie rapide (du thalamus à l’amygdale) : va permettre d’activer vite l’hypothalamus et
déclencher cascade de réactions pour réagir rapidement (ex : fuit)
Voix lente (thalamus au cortex primaire puis hippocampe puis amygdale) : analyse
complexe de la situation
Pour un même stimulus, les noyaux amygdaliens peuvent être plus ou moins activés chez
différentes personnes et dans différents contextes
o Birbaumer et al. (1998) IRMf chez des jeunes hommes présentant une phobie sociale
vs un groupe contrôle lorsque l’on présente comme stimulus visuel: un visage neutre
Groupe phobiques : activation plus importante des noyaux amygdaliens,
mais pas de différence concernant le thalamus
Thalamus ; traitement de l’information sensorielle
Amygdale : traitement de l’information émotionnelle
Lorsqu’un agent stressant est interprété comme une menace par le système limbique, cela
déclenche un signal d’alerte transmis au cortex préfrontale, l’hypothalamus et tronc cérébral
o Prise de décision
Réponse comportementale
Réponse rapide (SN sympathique) et lente (hormonale)
Ces neurones préganglionnaires se prolongent jusqu’aux glandes surrénales, sans établir de synapse
(relais) dans la chaine ganglionnaire
Le glucose est le carburant de l’organisme (source d’énergie chimique des cellules) pour que
les organes et muscle puissent l’utiliser (pour réagir d’un point d vue comportemental), il
faut le rendre disponible :
o Augmentation de la glycémie
o Accélération du rythme cardiaque et de la pression artérielle
Globalement, l’organisme est préparé à fournir un effort :
o Accélération de la respiration
o Dilatation des pupilles
o Transpiration…
Inhibition des fonctions « non urgentes » :
o Baisse des fonctions digestives (tonus musculaires, sécrétions…)
o Contraction vaisseaux sanguins dans la peau et viscères (mais dilatation dans les
muscles squelettiques)
Action du cortisol
5- Retour à la normale
Pour résumer
Inclure diapo
On parle de stress psychosocial lorsqu’un individu perçoit ou anticipe une menace pour son
homéostasie, de manière justifié ou non, qui est liée à son environnement social (présence de
congénères, qualité et fréquence des interaction…..)
Un stress psychosocial augu ou chronique provoque les mêmes réponses bioogiques que vues
précédemment, ce qui le différencie d’autre types de stress est la nature de l’agent stressant
Chez les animaux sociaux, différents types d’organisations sociales peuvent être observés. Des
relations de hiérarchie peuvent exister au sein des groupes (d’après la direction des comportements
agressifs, des diffrences d’accès aux ressources, des priorités dans les prises de décision…)
Le statut d’un individu au sein de son groupe est un facteur de stress. Les individus les plus dominés
sont plus exposés au stress chronique
Plus exposés aux agressions, reçoivent moins de soutien social, ont moins de possibilité
d’adaptation (ex : rediriger leur agressivité)
Chez l’humain ?
Un individu appartient à plusieurs groupes sociaux, et n’a pas un unique « statut social »
Certains facteurs sociaux comme le statut socio-économique peuvent être assocés à différents
risques de pathologies liées au stress chronique.
Les individus plus dominants peuvent être soumis à des stress sociaux importants, notamment dans
le cas d’instabilités au sein du groupe
Tout comportement qui nuit à l’intégrité physique ou psychologique d’un autre individu. Définitions
selon les conséquences sur l’individu cible, selon les motivations de l’agresseur, selon le contexte,
selon leur expression…
- Physique – verbales
- Active – passive
- Directes – indirectes (intermédiaire social, agressions relationnelles)
Chez les humains et les autres animaux, on peut identifier quatre catégories de situations induisant
un stress social, aigu ou chronique :
Défaite sociale/ subordination : menace pour le statut social de l’individu (à long terme,
moins d’accès aux ressources ou à certains bénéfices, et une plus grande susceptibilité d’être
la cible d’agression)
Instabilité sociale : lorsque l’organisation du groupe n’est pas durable et/ou est en train de
s’établir et s’accompagne de fréquentes agressions
Densité de population/foule : lorsque la densité de congénère occupant l’espace autour de
l’individu est important (menace physique et sociale)
Isolement social : rée ou ressenti, menaçant l’équilibre psychologique de l’individu
La distance personnelle est la distance physique qu’un individu maintient avec les inconnus, et en
dessous de laquelle il ressent un inconfort
Dans certaines situations, il n’est pas possible de respecter cette distance personnelle. Cela induit un
certain niveau d’incontrôlabilité sur les potentielles agressions physiques, et donc un inconfort et une
réponse au stress.
Ce stress peut être dû à une frustration sociale (motivations sociales non assouvies), mais également
à l’absence de bénéfices ………….
d) Soutien social
Chez les humains, les situations stressantes favorisent les comportement affiliatifs et l’anticipation
d’évènements stressants favorise la cohésion de groupe
Effet de l’ocytocine
Inclure schéma
Voir protocole
b) Exemple d’application
Tester les effets du stress sur différents phénomènes
Evaluer la modulation de la réponse au stress par différents facteurs