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Professeur Peraldi
Mercredi 28 novembre à 15h30
RT/RF : Liliane Vong
RT/RF : Viviane Tran
Il y a quelques nouvelles diapos par rapport à l’année dernière. La professeure a accepté de relire la ronéo, on
enverra la version corrigée au weebly. Il faut bien maitriser toutes les notions dans le schéma bilan à la fin du
cours. La fiche reprend seulement les notions importantes.
VII. Conclusion
VIII. QCM
Aucune des formules d’estimation du DFG (MDRD ou CKD-EPI) ne doit être utilisée en cas d’IRA, puisque
production (musculaire) et élimination (rénale) de créatinine ne sont pas à l’équilibre. Ces formules ne sont utiles
qu’en cas d’IRC +++
Le DFG sert à apprécier l’évolution progressive de la fonction rénale. Si on passe d’une créatininémie de 60
mL/min à 1200 mL/min, cela ne sert à rien de calculer le DFG, c’est une évolution brutale.
II. Les grands syndromes en néphrologie (tableau pour analyser les IRA comme les IRC, à connaître +++)
Ce sont les recommandations HAS de 2012. Ce n’est pas à apprendre : c’est juste pour savoir quand est-ce qu’on
doit rechercher une maladie rénale.
Devant une augmentation de la créatininémie, la première question qui doit être posée est la suivante : « S’agit-il
d’une insuffisance rénale aigüe ou chronique ? ». Selon la réponse à la question, la prise en charge est différente :
- L’IRA est en général réversible : si on trouve la cause et que celle-ci est accessible à un traitement, on a de
très bonnes chances de revenir à la fonction rénale normale antérieure.
- L’IRC est quant à elle non réversible : le principal problème est d’éviter que la maladie progresse et non
pas de revenir à la normale.
Les arguments nous permettent ainsi de distinguer une IRA d’une IRC : à connaître par cœur +++
Polykystose : les kystes rénaux deviennent de plus en plus gros et les reins énormes (25-26cm alors que la
normale est de 10 cm) : IRC avec reins de taille augmentée
Hydronéphrose chronique : les cavités de dilatent et on a l’impression que les reins sont plus gros : IRC
avec reins de taille augmentée
Myélome : prolifération anormale de plasmocytes qui vont fabriquer une immunoglobuline monoclonale,
et peut donner des trous dans les os IRC avec hypercalcémie.
Rhabdomyolyse : les cellules musculaires sont très grandes et lorsqu’elles se lysent, elles libèrent beaucoup
de phosphate et de calcium, ce qui forment des cristaux de phosphate de calcium : IRA avec
hypocalcémie dosée car une partie des ions calcium sont collés aux phosphates au lieu d’être libres
Devant une insuffisance rénale aigüe, trois questions doivent être posées pour connaitre l’étiologie :
1. Existe-t-il un obstacle (IRA obstructive ou post-rénale) ?
2. L’IRA est-elle fonctionnelle (ou pré-rénale) ?
3. L’IRA est-elle organique (ou parenchymateuse) ? Tubulaire, interstitielle, glomérulaire, vasculaire
Eliminer toujours en premier lieu une IRA obstructive (risque de sepsis sévère)
Le diagnostic d’IRA obstructive repose sur l’échographie rénale
2. IRA fonctionnelle
L’IRA fonctionnelle est une situation fréquente qui correspond à un état d’hypovolémie (vraie ou efficace). Si la
situation d’hypovolémie se prolonge, l’insuffisance rénale peut devenir organique avec un tableau de nécrose
tubulaire aigüe +++ (au début, auto-régulation rénale : DFG normal. Mais si ça perdure, risque de lésions). Cette
IRA fonctionnelle est retrouvée dans trois cas de figure :
Le diagnostic d’une IRA se fait donc sur une échographie rénale, un ECG et des indices urinaires :
La cause dominante des IRA organiques est la nécrose tubulaire aigüe (NTA) (80%). Il existe une définition
internationale de la NTA basée sur les critères RIFLE (à ne pas apprendre) :
- R = Risk (-25% de DFG)
- I = Injury (-50% de DFG)
- F = Failure (-75% de DFG)
- L = Loss of kidney function (IRA > 4 semaines)
- E = End-Stage Renal Disease (“IRA” > 3 mois)
Toutes les IRA sévères peuvent se compliquer en syndrome dit « d’uricémie aigüe » (tableau commun)
caractérisé par :
Rétention azotée : augmentation de la créatininémie, augmentation de l’urée sanguine, uricémie augmentée
(car le rein n’élimine plus l’acide urique)
Hyperkaliémie (car le rein n’élimine plus le potassium)
Hyperhydratation : intracellulaire (tardif, car le rein n’élimine plus d’eau), extracellulaire (car le rein
n’élimine plus le sel), globale
Acidose métabolique (car le rein n’élimine plus les H+)
Hypocalcémie (car le calcium se chélate avec le phosphore) et hyperphosphatémie (le rein n’élimine plus
le phosphate) au cours des rhabdomyolyses ou des syndromes de lyse tumorale → surtout au cours des
maladies chroniques
Thrombopathie et tendance hémorragique
Dénutrition d’installation rapide
Le reste du tableau clinique varie selon la cause de l’IRA.
Diagnostic syndromique des IRA organiques : (je vous renvoie au tableau de la page 3, à bien maitriser +++)
Examens effectués : écho, iono U, protéinurie, hématurie, leucocyturie afin de s’orienter)
La nécrose tubulaire aigüe est retrouvée dans un contexte évocateur de choc ou un contexte toxique. Les
arguments biologiques sont les suivants :
Urines peu concentrées : U/P osmolaire < 1, U/P urée < 10, U/P créatinine < 30
Na urinaire > 40 mmol/L et fraction d’excrétion du Na > 2% (avant instauration d’un traitement diurétique)
Absence de protéinurie
Absence d’anomalie du sédiment urinaire
Les étiologies des NTA sont les suivants : (ce n’est pas à retenir)
Dans les IRA organiques, retenir le diagnostic positif des 3 types : (seulement ce qui est en gras)
4. Cas clinique
« Mr E. âgé de 70 ans est hospitalisé car il n’urine plus depuis 36h. A l’examen, il est confus et se prend pour un
cow-boy, il n’y a pas de signe de choc, la PA est à 112/88 mmHg, la FC est à 42/min, la température est de 37°,
l’auscultation cardio-pulmonaire retrouve quelques crépitants aux bases, et il existe une matité sous-ombilicale. »
L’objectif de ce cas clinique est de souligner l’hyperkaliémie qui est un trouble hydro-électrolytique grave au
cours des IRA, il faut donc faire un ECG et de scoper le patient. L’hyperkaliémie peut conduire à un arrêt
cardio-respiratoire.
(Traitement de l’hyperkaliémie par administration de gluconate de calcium stabilise la membrane myocardique,
empêche l’hyperpolarisation mais ne fait pas baisser la kaliémie et d’insuline glucose)
Signes cliniques : paresthésies des extrémités et péribuccales, paralysies flasques
Signes électriques : ondes T pointues et symétriques, anomalies de la conduction auriculaire et disparition
de P, élargissement du QRS, bradycardie à QRS large, asystolie
Les diapos sur les traitements et les préventions n’ont pas été traitées à l’oral :
Traitement des IRA (de l’hyperkaliémie) Prévention de l’IRA
Kayexalate : délai d’action de 1 à 4 heures Prévention de la déshydratation chez les sujets
Diurétique de l’anse : délai d’action d’1 à 4 heures âgés, infectés, diabétiques, après chirurgie lourde..
Gluconate de calcium : quelques minutes Prévention de la tubulopathie à l’iode chez les
Insuline + glucose : 30 minutes sujets diabétiques, insuffisants rénaux, et surtout
Bicarbonates : 5 minutes à 1 heure atteints d’un myélome. Perfusion indispensable de
Dialyse : après 15 minutes soluté salé
Prévention de la toxicité des aminosides : dose
unique quotidienne, mesure des T0, hydratation
correcte
Patients sous IEC ou ARA2 : arrêt transitoire en
cas de déshydratation
Prévention du syndrome de lyse : hydratation
massive et diurèse forcée avant chimiothérapie
lourde, utilisation de médicaments hypo-
uricémiants
Au cours des IRA, l’hyperkaliémie est le trouble hydro-électrolytique le plus grave, avec risque d’arrêt
cardiocirculatoire.
L’ECG est indispensable pour apprécier la gravité de l’hyperkaliémie.
La prise en charge est une URGENCE.
Devant une insuffisance rénale chronique, les trois questions à se poser sont :
1. Quel est le stade ?
2. Quelle est la cause ?
3. Comment ralentir la progression ?
(Les IRC mènent à la dialyse quand elles progressent ; les 3 principales causes de mise en dialyse en France et
dans le monde : HTA, diabète et néphropathies glomérulaires)
Ronéo 10 – UE4 Cours 15 Page 9 sur 20
1. Quel est le stade ?
Importance de l’estimation du DFG +++, à l’aide des 3 formules suivantes (la dernière étant la plus précise, à
privilégier) Les chiffres physiologiques de DFG sont de 120 ± 20ml/mn/1.73 m2
La formule de Cockcroft est plus précise que la créatininémie car elle Exemple 2: Sa grand-mère de 78 ans, 55 Kg,
1m60
prend en compte le poids, l’âge et le sexe de l’individu. créatininémie = 120 µmol/l
Ainsi, à créatininémie égale, ça permet de faire une grande différence Cl cr = 27 ml/min
sur la fonction rénale (la grand-mère a en fait une IR sévère)
Formule MDRD :
DFG ml/min = 170 x (créatininemg /dl)-0,999 x (âge)-0,176 x (uréemg/dl )-0,170x (albumine g/dl)0,318
x 0,762 si femme
x 1,18 si race noire
Cette formule est mieux adaptée aux sujets en IRC avancée, obèse ou de peau noire. Mais il nécessite un abaque ou
une règle de calcul…
Classification des maladies rénales chroniques 5 (ou 6) stades : à chaque stade correspond une prise en charge
+++
Lors du diagnostic et du suivi d’une IRC, il est INDISPENSABLE d’apprécier le stade par une estimation du DFG
en utilisant les formules : MDRD ou CKD-EPI.
4. Conséquences de l’IRC
Objectifs :
- Mettre sur pied et surveiller le traitement spécifique de la néphropathie initiale
- Supprimer les produits néphrotoxiques et adapter les doses des autres médicaments à la fonction rénale
- Ralentir la progression de l’IRC
- Prendre en charge les autres FdR cardiovasculaires (IRC= facteur de risque majeur de maladie vasculaire)
- Traiter les conséquences métaboliques de l’IRC dans les stades avancés de la maladie
- Préparer le patient à l’épuration extra-rénale
Dans l’IRC, on cherche avant tout à ralentir la progression de la maladie, en agissant sur divers aspects :
- Traitement étiologique (traitement d’une obstruction chronique, d’un lupus, d’un diabète déséquilibré ++,
d’un myélome….) (Ex. + le diabète est équilibré, - le rein s’abime vite)
- Traitement anti-hypertenseur et anti-protéinurique (HTA facteur majeur de lésions rénales)
Objectifs tensionnels : IRC et protéinurie TA<130/80 mmHg
Stratégies thérapeutiques :
IEC et ARA2 en première intention (attention à la dose, l’hyperkaliémie, l’aggravation
fonctionnelle de l’IRC) (↘ protéinurie → + on ralentit la progression de l’IRC)
Diurétiques de l’anse en 2e intention (à fortes doses)
Les associations (2, 3, 4 médicaments) sont souvent nécessaires
- Réduction des apports protidiques (0.8 à 1 g/kg/jour)
- Eviction des médicaments néphrotoxiques
Ronéo 10 – UE4 Cours 15 Page 13 sur 20
Au cours de l’IRC, le contrôle de l’hyperphosphatémie est indispensable pour limiter les complications
cardiovasculaires.
Le contrôle de la progression de l’IRC repose avant tout sur le contrôle tensionnel et sur la prescription
d’IEC/ARA2 en cas de néphropathie protéinurique.
Traitements de l’IRC
3 séances/semaine (12h/semaine)
Nécessité de voie d’abord vasculaire (FAV = fistule artério-veineuse, on
Hémodialyse chronique fait un pont entre une artère et une veine du bras, du fait de la pression
très forte de l’artère, la veine se dilate et devient facile à piquer)
85% des patients dialysés en France
Coûteuse (25 à 50.000 euros/an)
En pratique :
Quotidienne, avec plusieurs échanges de poche dans la journée
Nécessité d’un cathéter permanent intra-péritonéal (risque infectieux++)
10% des patients dialysés en France
Technique moins onéreuse
Permet le maintien des patients à domicile
Nombreuses contre-indications (obésité, antécédents de chirurgie abdo,
logement insalubre ou exigu, patient anurique, dénutrition)
Dialyse péritonéale Souvent efficace pendant seulement quelques années (max 5 ans)
IRA IRC
- Evaluer la rapidité d’installation et les signes de - Estimer le DFG
gravité - Déterminer la cause
- Explorer le mécanisme (obstacle, fonctionnel, - Ralentir l’évolution et traiter les conséquences
organique) métaboliques
- Traitement urgent +++ car réversibilité - Envisager la dialyse ou la transplantation dans
les stades avancés
URGENCE
HyperK+, OAP
= IRC
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VIII. QCM
3. On vous montre le résultat suivant : rapport protéinurie / créatininurie = 140 mg/mmol. A combien évaluez-vous
la protéinurie des 24h (QROC) ?
Réponse : 1,4 g par 24h
5. Devant une protéinurie chiffrée à 350 mg/24h, quels sont, parmi les signes suivants, ceux qui vont vous orienter
vers une atteinte du tubule proximal ? (QRM)
A. une hypophosphatémie
B. une hyperuricémie
C. une glycosurie sans hyperglycémie
D. une acidose métabolique avec trou anionique plasmatique élevé
E. une acidose métabolique avec trou anionique plasmatique normal
Réponses : A (phosphate réabsorbé à 70% dans le TCP), C (car glucose entièrement réabsorbé) et E
(B fausse car 90% acide urique réabsorbé dans le TCP donc si anomalie, ø réabsorption → hypo-uricémie)
(Bicarbonates réabsorbés à 80% dans le TCP donc si anomalie, ø réabsorption et vont dans l’urine →
acidose métabolique)
6. Parmi les affirmations suivantes concernant la bandelette urinaire, lesquelles sont justes (QRM)?
A. un résultat négatif pour les protéines signe l’absence de protéinurie pathologique
B. la consommation de betteraves peut faussement positiver la bandelette pour la recherche d’hématurie
C. la présence d’une myoglobinurie peut faussement positiver la recherche de sang
D. l’absence de nitrites exclut une infection urinaire
E. la détection d’une glycosurie chez un sujet non diabétique suggère une atteinte tubulaire proximale.
Réponses : C et E
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7. Quelles sont les propositions exactes issues de l’analyse d’une bandelette urinaire (QRM) :
A. devant une élévation de la créatininémie, en l’absence d’infection, la présence d’une leucocyturie oriente
vers une néphropathie interstitielle
B. devant une élévation de la créatininémie, en l’absence d’infection, la présence d’une leucocyturie oriente
vers une néphropathie vasculaire
C. la présence de nitrites est un des signes de la tuberculose des voies urinaires
D. une protéinurie quantifiée à (+++) oriente vers une néphropathie interstitielle
E. la bandelette urinaire détecte l’albumine, mais ne détecte pas les autres protéines éventuellement présentes
dans l’urine.
Réponses : A et E
(D fausse : néphropathie glomérulaire)
9. Parmi les signes suivants, lesquels sont en faveur d’une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle (QRM)?
A. l’hypotension orthostatique
B. l’existence d’un pli cutané
C. une rétinopathie hypertensive au FO
D. la diminution de la taille des reins
E. la présence d’urines concentrées
Réponses : A (évoque DEC), B (évoque DEC) et E
10. Quelles sont les propositions exactes concernant la nécrose tubulaire aiguë (QRM)?
A. il s’agit d’une cause rare d’insuffisance rénale aiguë organique
B. la protéinurie est constante
C. les états de choc sont une des causes les plus fréquentes de nécrose tubulaire aiguë
D. elle évolue en règle vers l’insuffisance rénale chronique terminale
E. l’apport d’eau et de sel prévient la néphrotoxicité des produits de contraste iodés
Réponses : C et E
(D fausse, en 15-21j, les cellules tubulaires se régénèrent)
11. Parmi les critères suivants, lequel est le plus fiable pour différencier une insuffisance rénale aiguë d’une
insuffisance rénale chronique (QRU)?
A. l’hyperphosphatémie
B. l’anémie
C. l’hyperuricémie
D. la mesure de la taille des reins
E. l’existence de douleurs pelviennes
Réponse : D
(A, B et C fausses car on peut l’avoir dans les 2 cas)
13. Quelle est la cause la plus fréquente d’insuffisance rénale aiguë organique? (QRU)
A. l’HTA maligne
B. la nécrose tubulaire aiguë
C. les vascularites rénales
D. la maladie des embolies de cholestérol
E. la néphrite interstitielle aiguë allergique
Réponse : B (80% des IRA organiques)
14. Devant une insuffisance rénale aiguë, quels sont parmi les signes suivants, ceux en faveur d’une insuffisance
rénale aiguë obstructive ? (QRM)
A. la présence de douleurs lombaires ou pelviennes
B. une hypotension orthostatique
C. un globe vésical
D. la présence d’urines concentrées
E. des antécédents de lithiase
Réponses : A, C et E
15. Parmi les signes suivants, lesquels évoquent une hyperhydratation extra-cellulaire ? (QRM)
A. les œdèmes
B. l’hypotension orthostatique
C. la tachycardie
D. la prise de poids
E. l’augmentation de l’hématocrite
Réponses : A et D
16. Parmi les signes ECG suivants, lesquels peuvent être en rapport avec une hyperkaliémie (QRM)?
A. Bloc auriculo-ventriculaire
B. Fibrillation auriculaire
C. Fibrillation ventriculaire
D. Inversion de l’onde T
E. Asystolie
Réponses : A, C et E
17. Parmi les indices suivants, lesquels sont en faveur d’une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle (QRM)?
A. Un rapport U/P de la créatinine < 30
B. Un rapport U/P de l’urée > 10
C. Une créatininémie à 1000 µmol/l
D. Un rapport Na/K urinaire < 1
E. Une fraction d’excrétion du sodium < 1% en l’absence de traitement diurétique
Réponses : B, D et E
19. Voici les données de 5 patients tous admis pour IRA. Quelle cause vous paraît la plus probable pour chacun
d’entre eux ?
A. IRA fonctionnelle
B. Nécrose tubulaire aiguë
C. Néphrite interstitielle aiguë
D. IRA glomérulaire
E. Néphropathie vasculaire aiguë
20. Parmi les signes biologiques suivants, un seul n’est pas habituellement présent lors d’une insuffisance rénale
chronique. Lequel (QRU)?
21. Concernant le débit de filtration glomérulaire, quelles sont les propositions exactes ? (QRM)
A. en routine, pour apprécier la fonction rénale, on estime le débit de filtration glomérulaire (selon la formule
dite MDRD ou la formule CKD-EPI), plus précis que la créatininémie
B. de façon physiologique, le débit de filtration glomérulaire diminue au cours de la grossesse
C. de façon physiologique, la clairance de la créatinine augmente avec l’âge
D. la formule de Cockcroft est rapportée à la surface corporelle
E. la clairance de la créatinine surestime le débit de filtration glomérulaire
Réponses : A et E
22. Un patient a un DFG estimé (MDRD) de 40 ml/min/1.73m2. A quel stade de la maladie rénale chronique est-
il (QROC) ?
Réponse : IRC modérée
23. Quelles sont les propositions vraies concernant le retentissement de l’IRC (QRM)?
A. L’hypocalcémie est secondaire à l’hyperparathyroïdie
B. L’hypocalcémie est secondaire à la carence en vitamine D
C. L’hyperphosphatémie est secondaire à l’hyperparathyroïdie
D. L’hyperphosphatémie est secondaire à la baisse de la filtration glomérulaire
E. L’augmentation des phosphatases alcalines est un reflet de l’hyperparathyroïdie
Réponses : B, D et E
25. Parmi les arguments suivants, lesquels sont en faveur d’une IRC d’origine interstitielle ?
A. des antécédents d’infections urinaires
B. une HTA ancienne
C. la présence d’une leucocyturie sans germes
D. une protéinurie à 2 g/24h composée d’albumine à 65%
E. des encoches corticales à l’échographie
Réponses : A, C et E
26. Dans l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle, quelle(s) anomalie(s) retrouve-t-on habituellement ?
A. Na+ urinaire > 100 mmol/l
B. Fraction d'excrétion du sodium < 1 %
C. Hypotension artérielle
D. Rapport urée urinaire/urée plasmatique supérieur à 10
E. Rénine plasmatique basse
Réponses : B, C et D