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LES TUMEURS DU REIN

Module d’Urologie et Néphrologie


Assane DIA/IDH
Pr Hamidou DEME

DES 2 Radiologie 2022-2023


OBJECTIFS
1. Savoir caractériser une masse kystique rénale selon BOSNIAK

2- Reconnaitre une tumeur solide (tissulaire) du rein à l’imagerie

3- Savoir faire le bilan d’Extension d’une tumeur rénale


PLAN
Introduction
I. Rappel clinique
II. Modalités d’imagerie
III. Résultats
A. Lésions kystiques
B. Tumeurs solides
Malignes
Bénignes
IV. Bilan d’extension du cancer du rein
Conclusion
INTRODUCTION
Représente 3 % des tumeurs malignes de l’adulte.

3ème cause de cancer uro-génital après prostate et vessie


Pathologie tumorale primitive du rein est riche et variée.
Le carcinome à cellules rénales est la forme anatomopathologique
prédominante (85% des cas)
Il existe une multifocalité des tumeurs rénales dans 10 % des cas.
L’imagerie joue un rôle important : détecter / caractériser
TDM : Examen de Référence !!!
Le diagnostic de certitude: reste anatomopathologique
CLASSIFICATION OMS 2016
I- RAPPEL CLINIQUE
• Découverte fortuite : écho+++, scanner.

• Triade classique
• Hématurie ++ totale, macroscopique, indolore, récidivante, capricieuse .
• Douleur lombaire non spécifique ou colique néphrétique.
• Syndrome tumoral abdominal ou de la fosse lombaire.

• Varicocèle suspecte si d’apparition récente.

• Autres : AEG, syndrome paranéoplasique, métastase


II-MODALITES D’IMAGERIE
MOYENS D’EXPLORATION

• Echographie – Doppler

• TDM

• IRM
Echographie – Doppler

Examen non invasif et de 1ère intention.

Intérêt dans la Caractérisation des lésions < 3cm

Permet de différencier lésions kystiques et solides

Participe au bilan d’extension locorégionale et à distance


TOMODENSITOMETRIE

Examen de Référence

Approche diagnostique précise

Bilan d’extension exhaustif

Guider Ponctions Biopsies.


TOMODENSITOMETRIE
IRM
Non irradiant

Technique de choix en cas de contre-indication au scanner

Aide à la caractérisation en cas de doute en scanner sur lésion


solide/kystique remaniée

Même cinétique de rehaussement lésionnel qu’en scanner


TUMEURS KYSTIQUES RENALES
Ce sont des proliférations tumorales creusées de cavité
Représentent 5-7% des tumeurs rénales malignes
Les tumeurs kystiques sont représentées par des lésions kystiques
atypiques ou des tumeurs rénales secondairement kystisées
les tumeurs kystiques du rein sont divisées en :
 Tumeurs kystiques rénales malignes
 Tumeurs kystiques rénales bénignes
TUMEURS KYSTIQUES RENALES
Classification Anatomopathologique
MALIGNES +++ BENIGNES : rare

Carcinome kystique multiloculaire Nephrome kystique multiloculaire


à cellules claires+++
CCR nécrose pseudokystique Tumeur mixte épithéliale et stromale
CCR d’architecture kystique
uniloculaire
Lymphangiome kystique
Cancer développé dans la paroi
d’un kyste simple : Eventualité
exceptionnelle Angiomyolipome kystique
TUMEURS KYSTIQUES RENALES
Classification de BOSNIAK
Le diagnostic radiologique des masses kystiques repose sur leur
description morphologie selon la classification de BOSNIAK qui
distingue
les kystes typiques (Type I et II)les kystes Atypiques ( Type II F)
Les masses kystiques Indéterminées type III correspondant soit à des

kystes remaniés soit à des tumeurs kystiques bénignes ou malignes


Les masses de type IV typiquement carcinomateuses
TUMEURS KYSTIQUES RENALES
Classification de BOSNIAK
TUMEURS KYSTIQUES RENALES
Classification de BOSNIAK
TUMEURS KYSTIQUES RENALES
Classification de BOSNIAK
TUMEURS KYSTIQUES RENALES
• Kystes de types I et II considérés comme bénins : pas de surveillance

• Kystes IIF (pour « follow-up ») : surveillance

• Kystes de types III et IV :


• Haut risque de malignité (50 % pour les types III et 95 % dans les types IV), 
exérèse chirurgicale.
B. TUMEURS SOLIDES
TUMEURS SOLIDES
Confirmation de l’origine de la masse
TUMEURS SOLIDES
Confirmation de l’origine de la masse
TUMEURS SOLIDES RENALES

TUMEURS SOLIDES BENIGNES


TUMEURS SOLIDES MALIGNES
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
ANGIOMYOLIPOME

 Tumeur rénale bénigne la plus fréquente


Prédominance féminine : SR = 4/1
Âge moyen de 41 ans
Les angiomyolipomes se rencontrent chez plus de 50 % des enfants
porteurs d’une sclérose tubéreuse de Bourneville
4% des angiomyolipomes ne présentent pas de graisse
scanographiquement visible : angiomyolipomes atypiques
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
ANGIOMYOLIPOME

Echographie:
Masse intra corticale,
bien limitée, homogène,
hyperéchogène (échogénicité ≥
à celle de la graisse du sinus
rénal)
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
ANGIOMYOLIPOME

• Tomodensitométrie
Sans injection:
Présence d’un contingent graisseux au sein
de la lésion,
Absence de calcifications
Avec injection:
Rehaussement progressif, homogène
Risque hémorragique lié au volume tumoral
significatif au delà de 4cm
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
ANGIOMYOLIPOME

• IRM
Le diagnostic d'un angiomyolipome repose sur
la recherche du contingent graisseux et ses
caractéristiques:
Séquence :
Hypersignal T1 sur séquences sans saturation
de graisse
Hyposignal T1 sur les séquences avec
saturation de graisse
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
Oncocytome
2ème tumeur rénale bénigne
Sujet âgé sexe masculin +++
Lésion bénigne caractérisée par sa présentation polymorphe en
imagerie
Développée à partir des cellules intercalaires de type A des tubes
collecteurs
Le plus souvent unilatérales (96%)
Comporter une cicatrice centrale de forme plus ou moins étoilée :
lésion volumineuse
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
Oncocytome

• Echographie
 Masse homogène, bien limitée, d’écho structure variable hypoéchogène à isoéchogène

Si Oncocytomes de grande taille:


 une plage centrale hypoéchogène d'aspect stellaire = la cicatrice fibreuse (un élément
d'orientation)

 Le Doppler couleur montre une vascularisation centrale de type radiaire intra tumorale dans les
gros oncocytomes
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
Oncocytome

Tomodensitométrie
 Sans injection PDC
 masse bien limitée, encapsulée, Homogène ou hétérogène (si > 3cm )

 iso- ou modérément hyperdense / au parenchyme rénal


Après injection PDC :
 Tumeur hyper vascularisée avec un Rehaussement précoce intense et homogène

 Cicatrice centrale: Correspond à une zone hypodense grossièrement étoilée ou triangulaire à


limites nettes.
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
Oncocytome
Tomodensitométrie
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
Oncocytome
IRM

T1 : iso ou hypo intense

T2 : hyper intense

T1 Gado : Rehaussement rapide et homogène (hétérogène en cas de


volumineuse tumeur) suivi d’un wash out

La cicatrice stellaire est hypo-intense, en T1 et T2


(alors que la nécrose maligne est hypo-intense en T1 et hyper intense en T2)
TUMEURS SOLIDES BENIGNES
Oncocytome
IRM

Cicatrice centrale étoilée non rehaussée à la phase artérielle (B), avec rehaussement centripète à la phase tardive (C).
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES

Primitives:
Carcinome à cellules claires
Carcinome papillaire
Carcinome chromophobe
Néphroblastome de l’enfant
Secondaire:
Lymphome
Métastase
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES
1. Carcinome à cellules claires

Adénocarcinome à cellules claires (Tumeur de Grawitz)


85% des carcinomes rénaux
De siège cortical polaire
Développée à partir des cellules du tube contourné proximal
lésion tumorale rénale la plus hypervascularisée
Présente une pseudo-capsule fibreuse
l'envahissement de la veine rénale et de la VCI
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES
1. Carcinome à cellules claires
FORME NODULAIRE : +++++
Masse solide, FORME INFILTRANTE
• Infiltration 5 %(hypertrophie
rénale ADK

Bien limitée, rénale)


De taille variable, • Contour rénal régulier
• Envahissement des structures
Homogène ou hétérogène
normales (voies excrétrices) sans
Déformation des contours refoulement
• Diminution du rehaussement des
territoires infiltrés avec limites
floues avec zone saine
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES
1. Carcinome à cellules claires

Echographie
Masse tissulaire d’échogenicité variable:
iso, hypo ou hyperéchogène,
Déformant les contours du rein, associée à des calcifications intra-tumorales
Les tumeurs de grande taille (>5cm)
sont hétérogènes, avec fréquemment des plages de nécrose hypoéchogène
Pseudo capsule parfois visible sous forme d’un halo hypoéchogène (20% des cas)
Le doppler peut montrer une vascularisation intra-tumorale anarchique
sous forme de nombreux signaux
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES
1. Carcinome à cellules claires
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES
1. Carcinome à cellules claires

Tomodensitométrie
• Sans injection :
 Syndrome de masse tissulaire déformant les contours du rein
iso, hypo ou hyper, avec des limites régulières, et parfois une pseudo-capsule péri-tumorale
 Les calcifications intra-tumorales sont classiquement fines et en amas et présentes dans 30% des
cas
• Phase cortico-médullaire :
la lésion se rehausse de façon hétérogène, avec mise en évidence de 2 composantes :
 tissulaire hypervascularisée (rehaussement >20UH),
 nécrotique ou nécrotico-hémorragique en son centre, surtout pour les lésions de gros volume
TUMEURS SOLIDES RENALES MALIGNES
1. Carcinome à cellules claires
Tomodensitométrie
• Phase néphrographique :
– Meilleur phase de délimitation tumorale par rapport au parenchyme rénal
– Recherche d’un envahissement veineux
• Phase excrétoire :
– lésion hypodense hétérogène
Carcinome à cellules claires
IRM

Comportement T1 variable (graisse)

Hypo intense en T2 (teneur en eau moindre que dans le parenchyme


rénal normal )

Nécrose / kyste en hypersignal T2


VARIANTES HISTOLOGIQUES
2- Les tumeurs tubulo papillaires

 Forme histologique d’individualisation récente (non reconnue dans la


classification OMS 2004)
10 à 15% des carcinomes à cellules rénales
Développé à partir des cellules du tube contourné distal
Leur bilatéralité et leur multifocalité, sont plus fréquentes que pour
les autres carcinomes rénaux.
Elles représentent le type histologique le plus fréquemment retrouvé
chez les hémodialysés.
Tumeur de bas grade, de bon pronostic survie à 5ans = 80 à 90%
VARIANTES HISTOLOGIQUES
2- Les Tumeurs TUBULOPAPILLAIRES

Echographie
Masse hypoéchogène, homogène, à
développement exorénal, sans
calcifications et sans
hypervascularisation doppler
VARIANTES HISTOLOGIQUES
2- Les Tumeurs TUBULOPAPILLAIRES

Tomodensitométrie
• Masse iso dense et homogène
• Le caractère hypo vasculaire de ces
tumeurs se traduit par un
rehaussement de densité faible
(inférieur à 40 UH) souvent tardif au
temps excreteur
• La réalisation de coupes tardives (la
phase excrétoire ) est ici essentielle
pour démontrer le caractère solide et
vascularisé de ces tumeurs.
IRM
T1 : léger hypersignal par rapport au reste du parenchyme

T2 : hyposignal homogène

Prise de contraste faible


VARIANTES HISTOLOGIQUES
3- Carcinome CHROMOPHOBE

 4 à 7 % des tumeurs du rein


Développée à partir des cellules intercalaires de type B du tube
collecteur
 taille variable, homogène, unique
 hypovascularisée, croissance lente
bon pronostic
Les remaniements nécrotiques et hémorragiques sont rares et
l'apanage des tumeurs ayant acquis un volume important.
VARIANTES HISTOLOGIQUES
3- Carcinome CHROMOPHOBE
VARIANTES HISTOLOGIQUES
3- Carcinome CHROMOPHOBE

• TDM : • IRM :
– Masse homogène à contours nets – IsoT1
- Hypo T2 avec un rehaussement
– Prise de contraste modéré et homogène faible

– Parfois minimes calcifications


punctiformes et périphériques très
évocatrices

– Pas d’hémorragie, pas de nécrose, pas


d’envahissement vasculaire
VARIANTES HISTOLOGIQUES
3- Carcinome CHROMOPHOBE
C-TUMEURS SOLIDES MALIGNES SECONDAIRES
LYMPHOMES

Lymphome rénal primitif : rare


Entre dans le cadre d’un lymphome systémique
Atteinte rénale est secondaire chez des patients atteints de
lymphome non hodgkinien
 Les lésions sont bilatérales dans 40 à 60 % des cas.
Aspect radiologique variable
Masses unique ou multiples
Masse infiltrante
LYMPHOMES

Échographie:
Typiquement hypoéchogène et homogène.
 Les lésions, habituellement hypovasculaires, contiennent peu ou pas
de signaux vasculaires en doppler couleur
Tomodensitométrie
masses homogènes
HYPOVASCULAIRE : rehaussement faible
Adénopathies rétro péritonéales associées (50%) non compressives
(versus ADP métastatiques)
LYMPHOMES

Forme nodulaire multifocale d’un lymphome rénal non


Lymphome rénal à forme infiltrante unifocale associé à une
hodgkinien. Scanner après contraste. Tumeurs multifocales et
atteinte ganglionnaire rétropéritonéale.
bilatérales de siège intraparenchymateux.
MÉTASTASES RÉNALES

3 à 4 fois plus fréquente que les tumeurs primitives


Les lésions primitives les plus fréquentes: le cancer broncho
pulmonaire, cancer du sein
Lésions hypovasculaires petites tailles multifocales et bilatérales de
siège intra parenchymateux.
Néphroblastome de l’enfant ou tumeur de Wilms
Néphroblastome
C’est la troisième tumeur solide (après le neuroblastome et tumeurs
des tissus mous) chez l’enfant
 90% des tumeurs rénales pédiatriques
 Pas de prédominance de sexe
Pic à 3 ans et demi
Tumeur de grande taille et généralement unique
Pouvant se présenter sous forme de masse de densité liquide
cloisonné
Urgence diagnostique et thérapeutique.
Néphroblastome

Echographie:
 Volumineuse masse bien limitée

 Echogène, hétérogène avec assez fréquemment des


zones de nécrose kystique
Doppler :
 vascularisation variable sans caractéristiques.
Néphroblastome

Tomodensitométrie
 Masse solide hypodense
 Le rehaussement hétérogène après injection du produit de
contraste
 La présence des calcifications (dans moins de 15% des cas).
 Refoulement des vaisseaux (≠ neuroblastome qui engaine les
vaisseaux)
IRM
 T1: Aspect Hypo intense
 T2: Aspect Hyperintense
Néphroblastome
Tomodensitométrie
BILAN D’EXTENSION DU CANCER DU REIN
BILAN D’EXTENSION DU CANCER DU REIN
Bilan lésionnel locorégional

Points important à rechercher:


 Rupture de la capsule rénale

 Extension dans les voies excrétrices,

 Extension dans la veine rénale / la veine cave inférieure (4- 10%),

 Anomalies du rein controlatéral: nodules tumoraux ou anomalie corticale.


BILAN D’EXTENSION DU CANCER DU REIN
Bilan lésionnel à distance

Point à rechercher:
• ADP rétro péritonéales,
• Les emboles pulmonaires,
• Métastases: pulmonaires+++ ( 85%), hépatiques ( 15-20%) et
osseuses(15-20%).
Classification TNM
• Bilan lésionnel locorégional et à distance permet la classification
Classification de Robson

Bilan lésionnel locorégional et à distance permet la classification


Stade I: Tumeur confinée au rein
Stade II: Envahissement de la graisse périrénale
Stade III a: Envahissement de la veine rénale ou VCI
Stade III b: Envahissement ganglions lymphatiques satellites
Stade III c: Envahissement des vaisseaux de voisinage et des
ganglions lymphatiques
Stade IVa: Envahissement des organes de voisinage
Stade IV b: Métastases à distance
Classification TNM vs Classification de Robson

• Bilan lésionnel locorégional et à distance permet la classification


CONCLUSION
• Tumeurs rénales solides représentées principalement par carcinomes à cellules
claires.

• Triple apport de l’imagerie


• Diagnostique
• Bilan d’extension
• Suivi

• Anatomopathologique : Dc de certitude
BIBLIOGRAPHIE
1- Rémi DUPRES CHU NANCY
Tumeurs rénales - Mise au point en imagerie et confrontation anatomopathologique
2- Z.JAMALEDDINE, S.ELHADDAD, N. HAMMOUN, L.CHAT, N.ALLALI, R.DAFIRI,
M.CHELLAOUI SERVICE DE RADIO PÉDIATRIE RABAT MAROC
Apport de l’imagerie en coupe dans l’exploration du Néphroblastome
3- Reese AC, Johnson PT, Gorin MA, Pierorazio PM, Allaf ME, Fishman EK, et al.
Pathological characteristics and radiographic correlates of complex renal cysts. Urol oncol (2014) ;
32(7) :1010-6.
4-Patard J-J, Baumert H, Bensaleh K, Bernhard J-C, Bigot P, Escudier B, et al .
Recommandations en onco-Urologie 2013 du CCAFU : Cancer du rein. Prog Urol (2013) ; 23 :S177-
204.
BIBLIOGRAPHIE
5-Lanchon C, Fiard G, Long J-A.
Prise en charge des lésions kystiques du rein : Revue de littérature. Progrès en urologie (2015) ;
25,675-682.
6- K. Bensalah et al.
Recommandations en onco-urologie 2016-2018 du CCAFU : Cancer du rein. Progrès en Urologie
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7-Long J-A, Neuzillet Y, Correas J-M, de Fromont M, Lang H, Mejean A, et al.
Kystes atypiques et tumeurs kystiques de rein : considérations anatomopathologiques,
radiologiques et chirurgicales, conclusion du forum AFU 2007. Prog Urol2009 ; 19(1) :8-14.

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