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ZOLLINGER ELLISON
(SZE)
Dr KONAN NGUESSAN MICHEL
Maître de Conférences Agrégé Université
FHB Service de Médecine Interne CHU de
Treichville
OBJECTIFS
PLAN
I. GENERALITÉS
1. DEFINITION
2. INTERET
3. PHYSIOPATHOLOGIE
II. DIAGNOSTIC
II. 1 DIAGNOSTIC POSITIF
II. 2 DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
II. 3 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
II. 4 DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
III. TRAITEMENT
I. GENERALITÉS
I.1DEFINITION
• Ensemble de symptômes liés à une hyper-gastrinémie d'origine
tumorale = le gastrinome
• Entraînant une hypersécrétion gastrique d’acide chlorhydrique (HCl)
se traduisant :
✓ maladie ulcéreuse sévère
✓ une diarrhée importante.
✓ Gastrinome +
✓ Hyperparathyroïdie +
✓ Adénome hypophysaire (prolactinome, thyréotrope, corticotrope,
somatotrope, gonadotrope)
I.2 INTERET
I.2.1 Epidémiologique
I.2 INTERET
I.2.2 Diagnostique
I.2 INTERET
I.2.3 Thérapeutique
1- La maladie ulcéreuse :
❖ Diagnostic évoqué devant nombreuses situations cliniques :
bien suivi.
✓ Ulcère gastroduodénal (UGD) récurrent, sévère, compliqué
✓ UGD sans infection à Helicobacter pylori.
✓ Ulcère duodénal associé à une hyperparathyroïdie primaire.
✓ œsophagite sévère due à un reflux gastroœsophagien acide.
2 La diarrhée :
✓ Diarrhée dite volumogénique liée à l'augmentation des
sécrétions digestives hautes
✓ Diarrhée améliorée par des IPP
✓ Mal-digestion (ph intraluminal acide) la malabsorption (jéjunite)
ainsi que l’accélération de la motricité intestinale y contribuent
également.
✓ diarrhée chronique peut être seul symptôme d'appel chez 15 %
des patients.
II.1.2.2 Imagerie
bilan morphologique:
✓ localiser la lésion primitive
✓ bilan d'extension
• fibroscopie œso-gastroduodénale (FOGD)
✓ rechercher une lésion primitive duodénale et des
complications de la maladie : ulcère ou sténose.
II.1.2.2 Imagerie
• écho-endoscopie
✓ examen de référence en terme de sensibilité dans détection des
primitifs ( duodénaux ou pancréatiques) et d'éventuelles
métastases ganglionnaires associées
• TDM thoraco-abdomino-pelvien injecté
• et/ou une IRM abdominale qui complètent le bilan d'extension.
• octréoscan permet de détecter les tumeurs de moins de 15 mm dans
40 % des cas et de rechercher une diffusion métastatique
II.1.2.3 Examen Anatomopathologique :
II.1.2.4 Génétique
• ¼ des gastrinomes liés à des mutations du gène, référencé MEN1
qui code pour la Ménine et situé sur le chromosome 11q13 : une
maladie héréditaire autosomique dominante
• si mutation du gène MEN1 (11q13), est identifiée chez un cas index,
après consultation d'oncogénétique médicale sa recherche peut être
réalisée chez les apparentés en vue d'un diagnostic génotypique
prédictif à partir de 5 ans pour MEN1.
• Mais une forme non familiale ou sporadique peut être rencontrée chez
8 à 14% des cas avec NEM1
Hypophysaire - Prolactinémie
- T3-T4-TSH
- Cortisol 8h et 18h Cortisol libre urinaire
Exploration du Secteur Surrénalien - Scanner abdominal de première intention si
positif : bilan usuel et test de freinage à la
dexamethasone (2 mg sur 2 jours)
II.2 DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
III.1 BUTS
2. MOYENS
1. Traitement médical
❖ antisécrétoires gastriques :
- Les antagonistes des récepteurs H2 (anti-H2): ranitidine et
famotidine ;
- Les analogues de la somatostatine à action prolongée tel que
l'octréotide.
- Inhibiteur de la pompe à proton (IPP), traitement de choix car
efficacité de longue durée (une ou deux doses quotidiennes)
2. Traitement chirurgical = Traitement curatif :
III. INDICATIONS
1. antisécrétoires gastriques :
❖ anti-H2 : ranitidine et famotidine.
✓ Inhibent fortement sécrétion
gastrique acide,
✓ dose quotidienne varie d'un
sujet à l'autre.
✓ne pas dépasser 2 à 4 g/j de famotidine, et 1 à 2 g de ranitidine,
si hypersécrétion acide est modérée.
supérieure à 80 % .
✓ la guérison reste cependant rare, avec près de 65 % de récidive
11.Thom AK, Norton JA, Axiotis CA, Jensen RT. Location, incidence,
and malignant potential of duodenal gastrinomas. Surgery 1991;
110:1086–91 [discussion 1091–83].
16.Maton PN, Miller DL, Doppman JL, et al. Role of selective angiography
in the management of patients with Zollinger-Ellison syndrome.
Gastroenterology 1987;92:913–8.
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