Objectifs :
Plan
1- GENERALITES
1.1 Définition
1.2 Intérêt
1.3 Rappel anatomique
1.4 Epidémiologie
1.5 Anatomie pathologique
2- SIGNES
3- DIAGNOSTIC
4- TRAITEMENT
4-1 Préventif
4-2 Curatif
CONCLUSION
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1- GENERALITES
1.1 Définition :
C’est l’ensemble des tumeurs malignes primitives développées aux dépens de la paroi
rectale
1.2 Intérêt :
Epidémiologique : C’est un cancer fréquent, il représente 1/3 des cancers colorectaux
en France et le 2e cancer digestif en GUINEE. C’est un cancer qui survient sur des
lésions précancéreuses d’où l’importance du dépistage
Diagnostic : Il est le seul cancer digestif qui a une symptomatologie précoce
(rectorragies) ; mais malheureusement de diagnostic tardif en GUINEE à cause du
retard à la consultation (souvent pris pour des hémorroïdes) et l’absence du TR chez
les malades. Le cancer du rectum est au bout du doigt. Ce diagnostic est clinique et
confirmé par la Rectosigmoidoscopie avec biopsie. Les fragments adressés à
l’histologie permettent de dire qu’il s’agit dans 90 p cent d’un adénocarcinome
Thérapeutique : Il s’agit d’un adénocarcinome, ce qui explique leur relative résistance à
la chimiothérapie et à la radiothérapie, et le recours à la chirurgie d’exérèse.
Cette exérèse comporte des procédés conservateurs et mutilants l’appareil sphincter
La diminution du taux de récidive post opératoire est possible grâce à la radiothérapie
préopératoire et l’exérèse complète du méso rectum (atmosphère cellulo-graisseuse péri rectale
circonscrite par le fascia recti). La conservation de l’innervation pelvienne sympathique et
parasympathique permet d’éviter les séquelles urinaires et sexuelles
Pronostic : C’est un cancer de mauvais pronostic car diagnostic tardif et lymphophile
1.1 Rappel anatomique :
Situation
Rapports (extension)
1.2 Epidémiologie
Descriptive :
- Fréquence : 1/3 des cancers colorectaux
- Age de survenue : rare avant 40ans ; fréquent entre 40 et 60ans
- Sexe : on note une prédominance masculine avec un sex-ratio H/F : 2
Causale :
Facteurs endogènes :
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- Polypose rectocolique familiale diffuse(PRF)
- Adénome
- Cancer colorectal familial sans Polypose (HNPCC) : syndrome de LYNCH
- Syndrome de GARDNER ; TURCOT ;
- Maladies inflammatoires chroniques intestinales
Facteurs exogènes :
- Graisse animale
- Obésité
- Aliments pauvres en vitamines D et fibres
2- SIGNES
Le malade est reçu en consultation planifiée pour des manifestations fonctionnelles, générales,
physiques ; ou en urgence pour des complications
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L’interrogatoire précisera par ailleurs les antécédents de polypes ou d’adénome ; notion de
cancer familial ; de maladie inflammatoire chronique intestinale et le mode de vie ; une vie
sédentaire avec une alimentation à base de graisse et de protide animale
Signes généraux :
- Asthénie
- Anorexie
- Amaigrissement
- Anémie
- Fièvre au long court
Signes physiques :
Technique : DLG ou DD que nous pratiquons vessie vide ou vidée, sur un plan dur, un bassin
de lit est placé sous les fesses
La main gantée droite pour le droitier ou revêtu d’un doigtier bien lubrifiée
En DD, les jambes fléchis sur les cuisses elles mêmes sur le tronc et un peu en abduction. Le
doigt le plus court peut examiner le plus grand long rectal
On inspecte la marge anale ; on introduit sans brutalité aucune l’index dans le canal anal et on
explore les différentes parois du rectum en demandant au malade de pousser et s’aidant du
palper bi manuel. Chez la femme, on appréciera la cloison recto vaginale par un toucher bi
digital
Résultat :
Au total devant un tel tableau clinique, le diagnostic du CR doit être évoqué et le demander les
examens paracliniques
2.1.2-Examens paracliniques :
Paracliniques :
- Echo endoscopie rectale : évalue avec précision l’extension trans murale de la tumeur
et les organes adjacents
- TDM thoraco-abdomino-pelvienne, surtout
- IRM : extension dans le méso rectum et permet de présager la normalité de la tranche
de section après chirurgie
- Rx pulmonaire
- Colonoscopie
- Echographie abdomino-pelvienne que nous possédons et pratiquons
Paraclinique : Nfs, glycémie, azotémie, créatininémie, Tc, Ts, TCK, groupage sanguin
(ABO+rhésus), protidémie, ionogramme sanguin, cholestérol, triglycérides, parasitologie des
selles, EFR, ECG
Au terme de ce bilan, nous pourrons établir une classification histo pronostique de DUKES
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CLASSIFICATION DE DUKES
2.1.3-Evolution :
1) infection ;
2) occlusion ;
3) fistulisation : vessie ; vagin
4) compression urétérale
Topographique :
Recto sigmoïdien
- Constipation /occlusion
- Rectosigmoidoscopie +biopsie
Bas rectum/canal anal
- Douleur +++
- Troubles sphinctérien
- Rectoscopie +biopsie
Marge anale :
- Hémorragie
- Trouble de la défécation
- Biopsie
Associée
- Cancer colon
- Colonoscopie
Terrain :
- Sujet jeune : Rechercher cancer familial
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3- DIAGNOSTIC :
3.1 : Positif : repose sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques
Clinique :
Signes fonctionnels
- Rectorragie
- Syndrome rectal
- Trouble du transit
Signes généraux
Signes physiques
- TR
Paraclinique :
Rectosigmoidoscopie +biopsie
3.2 : Différentiel
Devant une rectorragie :
- Hémorroïdes
- Endométriose rectale
- Maladies inflammatoires chroniques intestinales
Devant une tumeur :
- Tumeurs bénignes
- Tumeurs des organes adjacents envahissants
Devant une ulcération :
- Ulcère solitaire du rectum
- Maladie de NICOLAS FAVRE
Devant une rectite :
- Rectite radique
4- TRAITEMENT
4.1 Préventif :
Prévention primaire :
- Agir sur l’alimentation
- Utilisation des AINS et ASPIRINE
Prévention secondaire :
- Dépistage et traitement des lésions précancéreuses
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4.2 Curatif
BUT :
MOYENS/ METHODES
Médicaux :
- Correction des tares
- Réanimation à base de solutés, d’ions, de macromolécules,, d’antalgiques, d’ATB, de
sang , d’oxygène
Chimiothérapie : adjuvante en mono ou poly chimiothérapie ; on utilise :
5F U ; Acide folinique pendant 6 mois
- Avantages : regain de survie
- Inconvénients : agranulocytose ; alopécie
Radiothérapie : préopératoire diminue le volume tumoral et le risque de récidive
Dose : 40-45 gray en 25 doses journalières soit 5 semaines ; l’acte chirurgical 3-6
semaines plus tard
Instrumental
- Résection endoscopique des polypes dégénérés
- Electrocoagulation destructives des tumeurs
Chirurgie :
Exérèse carcinologique :
- Résection antérieure avec anastomose colo rectale ou colo anale
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- Intervention de HARTMANN
- Amputation abdomino pelvienne + colostomie iliaque définitive gauche
- Résection trans sphinctérienne + A C anale
Exérèse palliative
- Colostomie
INDICATIONS :
Carcinologique
RESULTATS
La mortalité est de 5%
La morbidité :
- Fistule anastomotique
- Hémorragie
- Eviscération, éventration
- Prolapsus des stomies
- O I A post opératoire
- Dyspareunie chez la femme
- Anéjaculation voire impuissance
- Récidives tumorales
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SURVEILLANCE
Paraclinique :
- Rectosigmoidoscopie +biopsie
- Radiographie pulmonaire
- ACE
- Echographie abdominale
Séquence :
CONCLUSION
Cancer fréquent
Lésions précancéreuses donc dépistage
Diagnostic clinique / le toucher rectal
Traitement : chirurgie
Pronostic souvent réservé
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