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QCM M1S1

SOMMAIRE :
GASTROLOGIE-HEPATOLOGIE-ENTEROLOGIE-------------------------
-03-20

LOCOMOTEUR-OTHORPEDIE-TRAUMATO------------------------------
-21-33

CARDIOLOGIE--------------------------------------------------------------------34-75

PNEUMOLOGIE -----------------------------------------------------------------76-
101
QCM :
GASTROLOGIE-HEPATOLOGIE-
ENTEROLOGIE
LE CANCER DE L’OESOPHAGE
1- Le cancer du 1/3 moyen de l'oesophage
A. entraine une dysphagie
B. histologiquement est un carcinome épidermoïde
C. nécessite une fibroscopie oesogastroduodénale pour
son diagnostic (FOGD avec biopsie)
D. peut être associé à un cancer de l'oropharynx PE ?
2- Quelle est la tumeur la plus fréquente du 1/3 moyen de
l’oesophage?
A. leiomyome
B. mélanosarcome
C. carcinorme epidermoïde
D. schwanome
3- Les facteurs de risque du cancer de l'oesophage
comportent
A. endobrachyoesophage (ADK se dvp le plus svt sur
EBO)
B. brulure caustique ancienne de l'oesophage (risque de
cancer x1000)
C. mégaoesophage (= achalasie ; risque 33x plus élevé)
D. consommation régulière d'alcool et de tabac
E. syndrome de Plummer-Vinson (risque x10)

TROUBLES MOTEURS PRIMITIFS DE L’OESOPHAGE


1-l’endobrachyoesophage
A. Résulte le plus souvent de la cicatrisation anormale
d’une œsophagite érosive (ou ulcérative)
B. Prédispose au carcinome épidermoïde de l’œsophage (à
l’adénocarcinome)
C. Peut être compliqué d’ulcère œsophagien ?
D. Régresse dans la majorité des cas après chirurgie anti-
reflux
E. Peut être compliqué de sténose peptidique ?

LE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
1-Chez un homme de 26 ans (sans antécédent) consultant
pour pyrosis intermittent et isolé, vous prescrivez :
A. Une endoscopie digestive haute
B. Une ph-mètrie œsophagienne
C. Une manométrie œsophagienne
D. Un traitement symptomatique sans exploration (épreuve
thérapeutique aux IPP ; confirmation RGO si
disparition des symptômes)
E. Un transit baryté œsophagien
2-Les complications de l’œsophagite par reflux sont :
A. La sténose
B. Le carcinome épidermoïde (adénocarcinome)
C. La muqueuse de barrette
D. L’hématémèse (Hémorragie digestive)
E. La hernie hiatale (inverse)
3-Au cours du reflux gastro œsophagien, le ph-mètrie
œsophagien de 24h
A. Est nécessaire avant la mise en route d’un traitement par
inhibiteurs de la pompe à proton
B. Permet de corréler les symptômes à la survenue d’un
reflux
C. Est indiqué en cas de symptômes atypique avec
endoscopie haute normale
D. Est contre indiquée en cas de hernie hiatale
E. Est l’examen le plus sensible pour le diagnostic de la
maladie
4-Indiquer la (les) circonstance qui favorise la survenue
d’un reflux gastro oesophagien
A. Grossesse
B. Actalasie
C. Sclérodermie
D. Obésité
E. Traitement par inhibiteurs calciques
5-le reflux gastro oesophagien peut être revelé par :
A. Des douleurs pseudo angineuseuses
B. Une toux noctune
C. Une dysphagie (signe de complication)
D. Des nausées
E. Une odynophagie (signe de complication)

DYSPHAGIE

Sensation de gêne ou d’obstacle à la progression du bol


alimentaire survenant au cours de la déglutition.
1-parmi les propositions suivantes quelle(s) est celles qui
peut entrainer une dysphagie stade I
A. La candidose oesophagienne (oesophagite mycotique
non sténosante ; dysphagie œsophagienne organique)
B. L’achalasie (dysphagie œsophagienne fonctionnelle
primitif)
C. Le diverticule de zenker (dysphagie oro-pharyngée)
D. La sclérodermie (dysphagie œsophagienne
fonctionnelle secondaire)

DIVERTICULOSE COLIQUE

Diverticule colique = Hernie acquise muqueuse et sous-


muqueuse au travers couches muscles circulaires paroi
colique. Apparaît au niveau zones de faiblesse couches
musculaires (points de pénétration vaisseaux dans paroi).
Diverticulose colique : plusieurs diverticules non-
inflammatoires du colon. Prédomine au colon sigmoïde (80
%) mais peut atteindre tout le colon. Rectum jamais
atteint.
Sigmoïdite diverticulaire : diverticulite + remaniements
inflammatoires dans graisse du mésosigmoïde.
(Complication)
Diverticulite : inflammation ou infection aiguë d’un ou
plusieurs diverticules. (Complication)
Germes : E coli, Entérobactéries, Anaérobies

1-Le traitement médical de la diverticulose colique non


compliqué est basé sur la
A. Régime sans résidu
B. Régime riche en fibre
C. Mucilages
D. Laxatif
E. Anti biotique
R : Traitement : Aucun
Eviter constipation, Régime riche en fibres alimentaires
(pain complet, fruits, légumes verts, son), Boissons
abondantes, Activité physique.

2- les diverticules sigmoïdiens


A. Sont plus fréquents chez les personnes âgées
B. Sont rares dans les pays en voies de développement
C. Se complique plus fréquemment sous AINS (donnant la
sigmoïdite diverticulaire ou une hémorragie
diverticulaire)
D. Favorisent le développement d’un cancer colique
E. Sont favoriser par un régime riche en fibre
R : Rare dans les pays en voie de développement, elle est
beaucoup plus répandue dans les pays occidentaux, où les
régimes alimentaires sont plus pauvres en fibres.
Il n'y a pas plus de risque de cancer chez les patients ayant
une diverticulose que dans la population générale.

3-quels signes peuvent être observés au cours de la maladie


diverticulaire du colon compliquée
A. Hémorragie digestive basse (hémorragie diverticulaire)
B. Défense de la fosse iliaque gauche (parfois dans la
sigmoïdite diverticulaire)
C. Masse du flanc gauche (FIG rare dans sigmoïdite et
parfois dans l’abcès péri-diverticulaire)
D. Pneumopéritoine (péritonite rare mais grave)
E. Fécalurie (fistule colo-vésicale)
4- quels sont les complications évolution possible de la
diverticulose colique
A. Fistule colo-vésicale
B. Sténose inflammatoire (inf aiguë ; et sténose colique
chronique)
C. Dégénérescence diverticulaire
D. Fistule colo-vaginale
E. Péritonite généralisée (rare mais grave)
R : Fistule = Drainage interne (vers vessie, grêle, colon,
vagin, utérus) ou externe (fistules cutanées) d’1 abcès
diverticulaire.
La péritonite peut être généralisée d’emblée par
perforation brutale d’un diverticule infecté en péritoine
libre ou résulter de la perforation secondaire d’un abcès
péri-sigmoïdien compliquant une diverticulite.

5- Dans la physiopathologie de la maladie diverticulaire,


quels sont les éléments incriminés dans l'apparition des
diverticules ?
A. hyperactivité musculaire avec hypertension intra-
Iuminale (par hypertrophie musculeuse)
B. diminution de la résistance de la paroi colique
(présence de zones de faiblesse et diminution de la
teneur en collagène de la paroi avec l’âge)
C. prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens
D. troubles vasculaires ?
E. régime riche en fibres alimentaires (pauvre en fibres)
LA RECTOCOLITE HÉMORRAGIQUE

La Rectocolite hémorragique et la Maladie de Crohn sont


des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (
MICI) de cause inconnue évoluant par poussées
entrecoupées de rémission. Cette évolution est à l’origine
d’ulcérations intestinales d’âge différent.
La RCH se définit comme une affection inflammatoire au
long, cours de cause inconnue, atteignant le colon en partie
ou en totalité, prédominant à sa surface, évoluant par
poussées entrecoupées de rémissions et caractérisé au
moments des poussées par un syndrome muco-
hémorragique.
Lésions: sont diffuses, homogènes, sans intervalle de
muqueuse saine.

1-La rectocolite hémorragique


A. Atteint fréquemment la marge anale
B. Est aggravée par le tabac
C. Présent des granulomes épithélioïdes en histologie (c’est
dans la Maladie de Crohn)
D. Peut se compliquer de colectasie (Dilatation aiguë,
partielle ou totale, du côlon, due à la présence de gaz.)
E. Ne se complique jamais de cancer colique
R : Effet protecteur du tabac = risque deux fois plus élevé
chez non-fumeurs et ex-fumeurs ont un risque de 1,7 /
sujets non-fumeurs.
Débute à la jonction ano-rectale monte vers haut avec
arrêt brutal
- démarcation nette entre muqueuse normale et
pathologique
- atteinte rectale ou rectosigmoïdienne dans 50 %
- atteinte de l’ensemble colon ( pancolite ) dans 20 %

2-La rectocolite ulcero-hémorragie est une maladie


inflammatoire du tube digestif. Quelle est cette
localisation ? TOUT LE TUBE DIGESTIF DE FACON
ASCENDANTE DEBUT JONCTION ANO-RECTAL
A. Iléon terminal
B. Le rectum et souvent le colon de façon ascendante et
continue
C. En plusieurs sites possibles :Colon, grêle, estomac
D. Fréquent à l’anus avec fistule colo-anale
E. Rectum et ou colon avec des localisations discontinue
comportant des intervalles de muqueuses saines

LA MALADIE DE CROHN

Affection inflammatoire chronique de cause inconnue


pouvant atteindre tout le tube digestif : de la bouche à
l’anus. Localisations iléale, colique droite et anale sont les
plus fréquentes.
Histologie : Granulome tuberculoïde : cellules épithéloïdes
et giganto cellulaires sans nécrose caséeuse 50%.

1-Citer les 2 localisations préférentielles de la maladie de


Crohn
A. Iléon terminal
B. Colon droit
C. Duodénum
D. Rectum
E. Œsophage
2-La maladie de Crohn
A. Est une maladie pouvant attendre les différents segments
des tubes digestifs ou atteint fréquemment la marge anale
B. Est aggravée par le tabac
C. Peut être associée à des manifestations extra-digestives
(Présentes dans 20 à 30 % des Crohn)
D. Peut se compliquer d’abcès profond ? (abcès
péritonéale suite à perforation colique)
E. Peut nécessiter le traitement d’entrer par
immunosuppresseur ?
R : Tabagisme : Risque multiplié par 2, arrêt = effets
bénéfiques sur évolution = diminution du risque.

EXPLORATIONS RADIOLOGIQUES DE L’APPAREIL DIGESTIF


1- Une sténose permanente sur un transit baryté de
l'oesophage peut discuter
A. une hernie hiatale
B. une complication d'un reflux gastro-oesophagien
C. un diverticule
D. un cancer
E. la séquelle d'une ingestion de caustique

LES CHOLÉCYSTITES AIGUES


Inflammation aiguë de la vésicule biliaire Ø Obstruction
prolongée de la voie biliaire accessoire par un calcul (
cholécystite aigue lithiasique) ØAbsence de calcul (
cholécystite aigue alithiasique)

1-Un ictère cholestatique est caractérisé cliniquement par


A. des urines foncées
B. une pâleur conjonctivale
C. des selles décolorées
D. un prurit
E. une splénomégalie
2-Les caractères biologiques spécifiques d’un ictère
cholestatique sont :
A. une élévation de la bilirubine libre
B. une élévation de la bilirubine conjuguée
C. une anémie hémolytique
D. une augmentation des GGT et de PAL
E. une cytolyse hépatique

R : Deux types d’ictère


1) Ictère à bilirubine conjugué secondaire à une cholestase
(= gêne à l'écoulement de la bile). L'origine peut se situer
au niveau du foie (« ictère hépatique ») ou des canaux
biliaires (« ictère cholestatique »)
2) Ictère à bilirubine non conjugué ou libre dus à un excès
de production de bilirubine du fait d’une destruction
excessive des hématies (anémie « hémolytique »). Peut
également être provoqué par un défaut génétique de
conjugaison de la bilirubine dans le foie ; l’enzyme chargée
de conjuguer la bilirubine avec la molécule dérivée du
glucose fait partiellement défaut.

3-L’examen morphologique à réaliser en première


intention devant un ictère cholestatique est
A. le scanner abdominal
B. les clichés de l’abdomen sans préparation
C. l’échographie abdominale
D. la cholangio-IRM
E. la cholangiographie rétrograde par voir endoscopique
R : L’échographie abdominale représente l’examen de
première intention devant tout ictère cholestatique. Elle
permet de : - Différencier la cholestase extra-hépatique
d’une cholestase intra-hépatique en fonction de la présence
ou pas d’une dilatation des voies biliaires (fiabilité = 95%)
; - Déterminer le siège de l’obstacle ; - Déterminer, dans
certains cas, la nature de l’obstacle (50 % des cas).

4-Citer parmi les affections suivantes les causes d’une


cholestase intra hépatique
A. la lithiase vésiculaire
B. les hépatites virales
C. les hépatites médicamenteuses
D. l’ulcère bulbaire
E. les hépatites alcooliques
R : Les causes principales sont les cancers, les cirrhoses et
les hépatites (quelle qu'en soit la cause), parfois
une inflammation des voies biliaires (cholangite). Une
forme particulière est celle survenant au cours de la
grossesse.

5-Citer parmi les affections suivantes les causes d’une


cholestase extra hépatique
A. le calcul de la voie biliaire principale
B. le calcul vésiculaire
C. l’ascaridiose biliaire (donne angiocholite)
D. la tumeur de la tête du pancréas
E. l’ulcère bulbaire
LES PANCRÉATITES CHRONIQUES

Inflammation chronique pancréas avec anomalies


morphologiques irréversibles.
2 formes anatomopathologiques : PC calcifiante et PC
obstructive
Le scanner sans et avec injection de produit de contraste
intraveineux est l’examen de première intention et de
référence. L’écho-endoscopie est un examen de seconde
intention en cas de suspicion de PC débutante.

1- Les kystes rétentionnels compliquant l’évolution d’une


pancréatite chronique :
A- Nécessitent un drainage quelle que soit leur taille
B- Surviennent le plus souvent en fin d’évolution de la
maladie (A la 1 phase de la maladie sur 10 à 15 ans)
ère

C- Peuvent entraîner une sténose duodénale (ou de la VBP)


D- Peuvent se surinfecter (aboutissant à un abcès
pancréatique)
E- Se reconstituent rapidement après ponction échoguidée
R : Les indications du drainage endoscopique de
pseudokyste ne dépendent plus ni de la taille ni de la durée
de leur présence, mais uniquement des symptômes ou
complications associées ou de l’augmentation progressive
de leur taille.
Les causes de douleurs abdominales dans le cadre de la
pancréatite chronique sont multiples, certaines semblant
évidentes, comme des complications extra-pancréatiques
(ulcère peptique, sténose duodénale…) ou intra-
pancréatiques (inflammation).

2- Au cours de la pancréatite chronique calcifiante, les


douleurs :
A- Peuvent être totalement absent pendant toute la durée
de la maladie
B- Surviennent habituellement au début de l’évaluation de
la maladie
C- Sont soulagés par les prises alimentaires
D- Sont toujours accompagnées d’une augmentation de
l’amylase

R : Les douleurs sont déclenchées ou aggravées par les


repas et, de fait, le malade a tendance à diminuer ses prises
alimentaires pour éviter la douleur.
L'amylase (l'enzyme pancréatique responsable de la
digestion des hydrates de carbone, sucres lents) est
l'examen sanguin le plus commun pour le diagnostic de la
pancréatite aiguë. L'enzyme augmente de 2 à 12 heures
après le début des symptômes et culmine entre la 12 et la
72ème heure. Elle peut atteindre 5 à 10 fois la
concentration normale et reviendra aux valeurs normales
en 1 semaine. L'amylase peut aussi être mesurée lors d'une
pancréatite chronique, elle sera souvent modérément
augmentée jusqu'à ce que les cellules qui la produisent
soient détruites

3- Les calcifications pancréatiques au cours de la


pancréatite chronique calcifiant :
A- Régressent avec le sevrage alcoolique
B- Sont un argument en faveur d’une hyperparathyroïdie
(L’hyperparathyroïdie primaire (HPTP) est une cause
rare de pancréatite chronique calcifiante (PCC))
C- Sont plus facilement détectable par le scanner que par
l’échographie
D- Sont présentes chez plus de 90% des patients après 15
ans d’évaluation de la maladie
E- Siègent en regard de L1, L2 sur une radiographie
d’abdomen sans préparation (L2-L3 : aire de projection
du pancréas)

R : Scanner abdominal est + sensible pour calcifications et


+ performant chez sujets peu échogènes. Indispensable
pour évaluation lésions intra et péri-pancréatiques.
A 5 ans du début de la maladie, chez 50% des malades il
existe des calcifications. A 15 ans du début de la maladie,
près de 100% des malades ont des calcifications.
L’hypercalcémie, quelle que soit son origine, peut être
impliquée si la calcémie dépasse 3 mmol/L, le dg repose sur
bilan phosphocalcique.

4- Au cours de la pancréatite chronique calcifiante,


l’insuffisance pancréatique exocrine peut entraîner :
A- Une stéatorrhée (diarrhée graisseuse dû à l’absence de
lipase)
B- Une malabsorption de la Vitamine B12 (vitamine
hydrosoluble)
C- Une créatorrhée (= quantité anormalement importante
de protides dans les selles.)
D- Une malabsorption des vitamines liposolubles (Vit. A-
D-E-K)
E- Un amaigrissement
R : Enzymes normalement produites par cellules exocrines
du pancréas = lipase (digère graise) et la trypsine (digère
protéine). Ces cellules sont détruites dans la pancréatite
chronique.

5- Une stéatorrhée peut révéler :


A- Une colonisation bactérienne chronique du grêle
B- Un régime hyperlipidique
C- Une maladie cœliaque (donnant un syndrome de
malabsorption)
D- Une stéatose hépatique
E- Un cancer du pancréas
R : La stéatorrhée n’existe dans la maladie de Crohn
uniquement en cas d’atteintes étendues ou de résections de
l’intestin grêle. Cirrhose du foie.

CAS CLINIQUES

CAS CLINIQUES N°1 :


Mme A S excisée à l’âge de 5 ans et mariée depuis 2 ans, a
subi une extraction dentaire il y’a 1 semaine . Elle consulte
pour une asthénie profonde. Elle présente une aménorrhée de
6 mois et l’examen clinique retrouve un subictère et le bilan
biologique retrouve les résultats suivants
- ASAT 50 fois la normale
- ALAT 60 fois la normale
- Taux de prothrombine normal
- Phosphatase alcaline et gamma G T normales
- Ag HBS négatif
- Anticorps anti HVA de type Ig M positif
- Anticorps anti HBC de type Ig G positif
Questions
- Interprétez l’exploration fonctionnelle hépatique

- Interprétez le profil sérologique de cette femme

- Quel est votre diagnostic et justifiez votre réponse

- Comment cette femme mariée a-t-elle pu se contaminer ?


Justifiez votre réponse

Le mari a été testé son résultat est le suivant


- Ag HBS négatif
- Anticorps anti HBC positifs
- Anticorps anti HBS positif
- Anticorps anti HVC positifs
Question
- Interprétez ce bilan biologique

- Le mari a-t-il pu contaminer sa femme et doit-il se


vacciner ?

- Que faut il faire pour protéger l’enfant à la naissance


CAS CLINIQUES N°2 :
Mlle A. ND , cadre de banque à Dakar , a fait une mission de
15 jours dans la région du fleuve. A son retour, elle se
plaignait de diarrhée glairo-sanglante et de douleur
abdominale calmée par l’émission de selles.
L’examen clinique est dans les limites de la normale. Le
médecin d’entreprise a évoqué une amibiase et a mis en route
un traitement à base de métronidazole. Les symptômes se sont
amendés, mais un mois après au décours d’un conflit avec le
directeur de la banque, une nouvelle diarrhée est réapparue.
Des examens de selles retrouvent des kystes d’entamoeba
nana.
Question :
- Que pensez vous de ce résultat, pensez vous que ces
kystes sont responsables des symptômes ?

Questions
- Quel est votre diagnostic, donnez les arguments

- Quelles sont les complications qui pourraient survenir


chez mie N. ND ?

- Comment appelle t’on cette anomalie biologique

- A quelle complication est souvent associée cette anomalie


biologique ?

CAS CLINIQUES N°3 :


Fatou âgée de 20ans étudiante est hospitalisée pour un ictère
apparu il ya 8jours, précédé d’une fébricule et des troubles
digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales). A
l’examen physique, on note une asthénie importante, un ictère
cutanéo-muqueux intense, les urines foncées, selles
décolorées, la palpation abdominale met en évidence une
hépatomégalie modérée, sensible. L’examen neurologique est
normal.les examens biologiques montrent :
-ALAT=2000UI/L, ASAT=1800UI/L
-phosphatases alcalines =3N
-bilirubine totale=80mg/l
-bilirubine conjuguée=50mg/l
-TP=80%
-facteur V =100%
Questions :
- Quel diagnostic évoquez-vous, sur quels arguments ?

- Comment interprétez-vous les marqueurs viraux B

- Quels éléments cliniques majeurs pourraient, s’ils


apparaissent vous faire craindre une évolution vers une
hépatite fulminante

- Quels éléments biologiques pourraient s’ils apparaissent


vous faire craindre l’évolution vers une hépatite
fulminante

- Quel est le mode de transmission de cette hépatite

- Citez 3formes cliniques rares de cette hépatite

CAS CLINIQUES N°4 :


Mlle S D âgée de 30 ans est venue en vacances avec sa
famille au Sénégal. Son père est Wolof et sa mère française de
race blanche. Depuis son arrivée, elle se plaint d’asthénie, de
diarrhée intermittente . L’examen clinique retrouve un retard
staturopondérale , une pâleur des muqueuses, de discrets
œdèmes des membres inférieurs. La maman a remarqué que
les douleur abdominale et la diarrhée surviennent le plus
souvent après la consommation de certains aliments.
Un bilan biologique montre une anémie microcytaire, une
hypo albuminémie , une hypocalcémie. Les examens de selles
KOP et coprocultures sont négatifs
Question :
- Qu’elle est votre hypothèse diagnostique , donnez les
arguments qui confortent votre hypothèse.

- Quel l’aliment déclencheur de cette diarrhée ?

- Expliquez le mécanisme de cette anomalie

- Comment confirmer votre hypothèse diagnostic ?


- Quelles sont les complications auxquelles est exposée
cette fille ?

CAS CLINIQUES N°5 :


Jean BISSENTI peintre âgé de 50 ans est hospitalisé le 22
Avril 1994 à 20h30. Il a présenté dans l’après midi une
hématémèse paraissant de moyenne abondance . Il pèse 70Kg
pour 1m71, son poids est stable. Sa consommation en alcool
est ancienne et de l’ordre de 140g/jour. Il est tabagique. Il ne
prend pas d’AINS ni de salicylés
Le pouls est à 90/mn et la pression artérielle est a
140/80mmHg. A l’examen, il ne présente pas d’oedèmes des
membres inférieurs ni d’ascite. Il n’y a pas ce signe
d’encéphalipathie. La flèche hépatique est de 14cm avec un
bord inférieur hépatique ferme et tranchant. Il existe une
érythrose palmaire
L’ECG est normal. L’hémoglobine est à 10.5/100ml avec un
VGM à 98 ù, le taux de prothrombine est à 50% avec un
facteur V à 55%, les sérologies B et C sont négatuves, la
ferritinémie est à 1.5 fois la limite suprérieure de la normale .
Le foie est homogène à l’échographie
Une endoscopie digestives haute met en évidence des varices
oesophagienne stade III avec des signes rouges et une
muqueuse gastrique en mosaïque sans autre lésions. Il n’y a
pas de sang dans la cavité gastrique
Question
- Quelle est la maladie hépatique que présente probablement
Mr BISSANTI et à quel stade histologique est-elle ?

- Quelle est la cause la plus probable de l’hémorragie


digestive haute de Mr BISSENTI ?

CAS CLINIQUES N°6 :


14h30 Monsieur Diaw 42 ans fait à 2 reprises une hématémèse
fétide rouge. Depuis quelques jours il souffrait de crampes
épigastriques …de l’alimentation ou des pastilles Renoir.
Chaque hématémèse à été suivie d’un …. Depuis 3 jours
M.Diaw prenait 1à2g d’acide d’acetylalicylique par des
céphalées
15h30 Mr.Diaw se présente à l’hôpital il est pale la pression
artériel et de 100/50mmHg ses pulsation sont à 110/min. Le
reste de l’examen clinique en
L’hematocrite d’entrée est de 27%
Question
- Quels gestes pratiquez-vous en urgence ?

- Quel examen para clinique envisagez vous pour


rechercher l hématémèse ?

- La lésion est un ulcère bulbaire recouvert d’un gros caillot


rouge. Quelle attitude thérapeutique proposez-vous ?

CAS CLINIQUES N°7 :


Madame Fatou Diaw 42 ans secrétaire de direction dans une
PMI en restructuraction est constipée depuis très longtemps.
Elle tolère plus ou moins bien ce ralentissement du transit
qu’elle traine e faisant alterner laxatifs huileux et laxatif
osmotique type PEG
Elle consulte, anxieuse et paniquée par la survenue récente
d’émission de sang rouge par l’anus. Ce souvent à l’apparition
d’une tuméfaction de la marge anale au cours de la défécation.
Il s’agit d’un bourrelet rougeâtre, partiellement recouvert de
zones blanchâtres, se réintroduisant spontanément après la
défécation. Son évolution est capricieuse. Une coloscopie faite
il y a deux mois n’a décelé aucune lésions recto-colique
Question
- Quel est l’origine probable de ce saignement ?

- Quelles sont les règles hygiéno-diétetique à proposer ?

- Quel est le traitement médical ?

CAS CLINIQUES N°8 :


Abdoulaye, instituteur âgé de 45ans est adressé pour une
première décompensation oedémato-ascitique d’une cirrhose
post hépatique B.l’examen physique à l’admission note un
ictère conjonctival, une ascite abondante de signe de glaçon,
une circulation collatérale abdominale, des œdèmes des
membres inférieurs, l’absence d’Astérix et de fièvre, un état
nutritionnel conservé
Vous disposez des résultats pour l’examen suivants :
- Hémogramme : GB : 3200/ml ; Hb : 11,5g/dl ;
70000plaquettes, VGM 90
- Tests hépatiques : Asat : 85/UI/l
Alat : 58UI/L
Bilirubine total : 60mg/l
Bilirubine conjugué : 40mg/l
Phosphatases alcalines : 112UI/l
(n<130UI/l)
Gamma GT : 60UI/l (n<50UI/l)
- Ionogramme : Na+ : 138mmol/l
Cl- : 100mmol/l ; bicarbonates :
24mmol/l
- Créatinémie : 13mg/l ; albuminémie : 35g/l
- TP : 75% (facteur V 70%)
- Une ponction exploratrice de l’ascite est réalisée à
l’entrée :
Protéines : 7g/l
Leucocytes : 100mm3-polynucléaires 20%
Bactériologie stérile (examen directe)
Questions
- Quels sont les critères permettant d’apprécier la gravité
de cette cirrhose ?

- Ce malade présente –t-il un risque de péritonite


bactérienne spontanée ?Justifiez

- Quel(s) examen(s) urinaire(s) doivent être effectué(s)


avant toute thérapeutique ?

- Quel(s) traitement(s) allez-vous proposer à ce malade


(conseils hygiéno diététiques, médicaments) ?
Traitement :

- Comment allez-vous surveillez votre patient et apprécier


l’efficacité de votre traitement ?

CAS CLINIQUES N°9 :


Khady D, vendeuse de poissons âgée de 35 ans est
hospitalisée en raison de douleurs abdominales évoluant
depuis 2 jours, accompagnée de vomissement, de toux, et
d’une asthénie intense
Les douleurs ont débuté dans la région hypogastrique puits se
sont généralisé à tout l’abdomen malgré l’antibiothérapie
prescrits et les antalgiques
L’examen d’entrée note que la patiente est prostrée. L’état
général est altéré, le teint est terreux, les yeux sont cernés, les
narines pincées. Elle est polypnéique
L’abdomen est légèrement ballonné, douloureux dans son
ensemble avec une …ture évidente à la palpation. La
température axillaire est de 35°C
Question
- Par quel geste compléter l’examen clinique ?

- Quel diagnostic évoquer en priorité ? sur quels


arguments ?

- Quel(s) examen(s) demander ? Pourquoi ?

- Quelles investigation complémentaire demander


(imagerie) ?

- Quel traitement effectuer ?(symptomatique, étiologique)

CAS CLINIQUES N°10 :


Un homme âgé de 55ans vient consulter pour une dysphagie
apparue 4mois auparavant, intermittente au début mais ayant
tendance à s’aggraver. Il s’agit d’un sujet allègue une
consommation d’alcool évaluée à 80g/j et un tabagisme chiffré
à 30paquets années. Le patient situe le blocage alimentaire
dans la région rétro sternale, à la partie basse du thorax .ce
blocage se produit en général pour de grosses bouchées de
pain ou de viande. Il a maigri de 6kg ces 4derniers mois et
pèse 68kg pour 175cm.
Le patient signale qu’il souffre depuis plusieurs années de
brulures rétro sternales et de douleurs rétro-xiphoïdiennes
lorsqu’il consomme trop d’alcool ou lors d’excès de table
5ans auparavant, ces troubles avaient motivé la réalisation
d’une fibroscopie oeso-gastroduodénale qui avait montré une
hernie hiatale par glissement surmontée d’une œsophagite
peptique.il avait été traité pendant 2mois par un antagoniste
des récepteurs H2, qui avait amélioré la symptomatologie de
façon transitoire
Actuellement les brulures rétro sternales sont moins
fréquentes et moins intenses
L’examen physique du patient est normal. Une endoscopie
révèle des érosions confluentes de la circonférence du 1/3 < de
l’œsophage au dessus d’une sténose centrée, régulière, située à
35cm des arcades dentaires mesurant 6mm de diamètre, non
franchissable par l’endoscope
Questions
- Quelles causes de la dysphagie pourrait-on suspecter
devant la réalisation de l’endoscopie ?

- Quel est le diagnostic le plus vraisemblable à l’issue de


l’endoscopie, pourquoi ?

- Comment peut-on avoir la certitude de ce diagnostic ?

- Quelles mesures thérapeutiques proposez –vous dans


l’immédiat ?

- En cas de rémission clinique et endoscopique, quelles


options thérapeutiques peut-on envisager pour éviter la
récidive ?

CAS CLINIQUES N°11 :


Solange NDONG, professeur agrégé de maths au lycée
Lamine Guèye, âgé de 58ans, est adressée aux SAU par SOS
médecins pour de violentes douleurs abdominales diffuses.
Celles-ci ont débuté il y a environ 15h et ont fait suite à un
repas important. Ces douleurs irradient dans le dos et
s’accompagnent de nausées et vomissements
A l’examen, vous notez un ictère cutanéo-muqueux, une
distension abdominale associée à une défense épigastrique.
Orifices herniaires libres, une polypnée, une matité de la base
gauche avec abolition du MV.
Pouls = 110; température = 38°C; TA=90/60; poids = 68kg;
taille = 1.59m
ATCDTS : hypercholestérolémie traitée par Lipavlon
HTA traitée par Lasilix = 1cp/j
Radiographie : ASP = distension gazeuse de l’angle duodéno-
jéjunal et du colon transverse avec absence de gaz dans le
colon gauche
Echotomographie abdominale = 2calculs vésiculaires de petite
taille malgré la gêne due à l’obésité et la présence
d’interpositions digestives
Radio pulmonaire = épanchement pleural gauche
Biologie = amylasémie demandée en urgence 700UI/
Questions :
- Quel est le diagnostic le plus probable, justifiez votre
réponse ?

- Sur quels éléments cliniques et biologiques appréciez-


vous la gravité du tableau ?

- Quel est votre prise en charge thérapeutique immédiate ?

- Sur quel examen morphologique appréciez-vous la gravité


du tableau

CAS CLINIQUES N°12 :


Mr A Diouf âgé de 65 ans fumeur consulte pour asthénie
profonde.il se plaint de prurit intense , ses urines sont foncées
et ses selles décolorées. L’examen clinique montre une
coloration jaune des sclérotiques.
Un bilan biologique donne les résultats suivants
- Un taux de bilirubine totale et conjugué élevé supérieur à 2
fois la normale
- Une augmentation des GGT et des phosphatases alcalines 3
fois la normale
- Des ASAT et ALAT normaux
- Un taux de prothrombine à 100¨%
Question :
- Interprétez ce bilan biologique

- Quel examen complémentaire allez-vous demander pour


préciser la cause de ces anomalies biologiques. Donnez
les raisons de votre choix.

Question :
- Quel est votre hypothèse diagnostique ? Donnez vos
arguments

Question :
- Que vous évoque ce tableau et donnez vos raisons

CAS CLINIQUES N°13 : frissons du 3 âge


e

Patiente de 72ans hospitalisé pour ictère fébrile fluctuant,


évoluant depuis une semaine
ATCDTS : -HTA traitée par un inhibiteur de l’enzyme de
conversion de l’angiotensine
-cholécystectomie pour cholécystite aigue 5ans
auparavant
Il ya une semaine, cette patiente a présenté une violente
douleur du creux épigastrique irradiant en hémi ceinture vers
la droite et inhibant discrètement la respiration .cette douleur
a duré 5h et a été soulagé par une injection
d’antispasmodique, prescrite par son médecin traitant. Le
lendemain soir, elle a présenté des frissons avec une
température à 38,5 suivi 24H plus tard d’un ictère avec urines
foncées et selles décolorées.la température est montée jusqu’à
39degré avec des frissons dans les 3premiers jours
A l’examen clinique, on note une discrète hépatomégalie, la
palpation déclenche une douleur de l’hypochondre droit
Les examens biologiques montrent
-Hb 13,1g/100ml, VGM 87micromètre cube
-14800GB dont 80% PN
-160.000plaquettes
-bilirubine totale 123mg/l (N<20mg)
-bilirubine conjuguée 88mg/l
-phosphatases alcalines 393UI/l(N<150)
-gamma GT 126UI/l (N<30)
-ALAT 170UI/l (N<50)
-ASAT 260UI/l (N<50)
-TP 100%
-amylasémie 120UI/l (N<200)
Ionogramme sanguine et urinaire normaux, urée, créatine
normal, la radiographie du thorax ne montre pas d’anomalies
en dehors d’un comblement du cul de sac pleural gauche
L’écho hépato biliaire montre un foie d’écho structure
homogène.ces voies biliaires intra hépatiques ne sont pas
dilatées, la voie biliaire est mesurée à 10mm, elle n’est pas
visualisée dans sa portion distale en raison d’artefacts
gazeux, le pancréas n’est pas examinable.
Questions
- Quel diagnostic évoquez vous ?Sur quels arguments
cliniques et para cliniques ?

- Quel examen biologique important manque au bilan


réalisé chez cette malade

- Quels examens complémentaires sont utiles au diagnostic


chez cette malade

- Quels sont les risques d’une telle pathologie en l’absence


de traitement rapide

- Quel traitement préconisez-vous ?

CAS CLINIQUES N°14 :


Aminata N. âgée de 22ans, étudiante, consulte en urgence
pour une diarrhée aigue évoluant depuis 48 heures. Il s'agit
d'une diarrhée glairo-sanglante (6 à 8 selles / 24H) associée
à des douleurs abdominales à type de coliques localisées en
fosse iliaque gauche. L'état général est altéré. La
température est à 38,9°C. La fosse iliaque gauche est
douloureuse à la palpation. Il n'y a pas de pli cutané.
Questions :
Q1- Vous évoquez en priorité :
A. une rectocolite hémorragique
B. une toxi-infection alimentaire
C. une diarrhée virale
D. une diarrhée bactérienne invasive
E. une colite ischémique
Q2- Comment expliquer le caractère sanglant de la
diarrhée ?
A. présence d'ulcération du grêle
B. présence d'ulcération du colon C
C. lésions anales secondaires à la diarrhée
D. angiodysplasie caecale
E. coagulopathie de consommation
Q3- Quels examens complémentaires demandez vou s ?
A. coproculture
B. coprologie fonctionnelle des selles
C. hémoculture D
D. cultures virales
E. coproculture sur milieu de Lowenstein
Q4- Quels sont les germes susceptibles d'entrainer un tel
tableau
A. Salmonella
B. Shigella
C. Campylobacter jejuni
D. E. Coli entéro-invasif
E. Yersin entérolitica
Q5- Quel traitement préconisez-vous ?
A. réhydratation par voie orale
B. réhydratation par voie veineuse
C. antiseptiques intestinaux
D. antibiothérapie par voie orale
E. Pentasa 3g/j :

CAS CLINIQUES N°15 :


Une jeune femme de 30 ans, secrétaire, consulte pour des
douleurs épigastriques apparues depuis 2 à 3 semaines.
Ces douleurs sont aggravées dans la période post-prandiale
et la gênent parfois la nuit. Elle signale un épisode douloureux
identique quelques mois auparavant dont l’évolution avait été
défavorable sous antiacides. Elle n’a jamais noté la présence
de sang rouge dans les selles, ni l’émission de selles noirâtres.
Elle ne suit aucun traitement médicamenteux gastroxique. Elle
fume 1 paquet cigarettes/jour.
L’examen physique est normal. La TA est à 12/8 avec un pouls
régulier à 80 batt/min. Le TR est normal.
L’endoscopie digestive haute met en évidence un ulcère
bulbaire ovaire de 8 mm de diamètre.
La recherche d’Hélicobacter Pylori (HP) est positive.
Questions :
Q1- Au cours de l’endoscopie, quels sont les prélèvements
utiles à la prise en charge ?
A- Biopsies sur les berges de l’ulcère à la recherche d’une
maladie gastrique
B- Biopsies antrales pour un test rapide à l’uréase
C- Biopsies bulbaires pour la recherche d’Hélicobacter
Pylori à l’examen histopathologique
D- Biopsies antrales pour la recherche d’Hélicobacter
Pylori à l’examen histopathologique
E- Prélèvement de liquide gastrique pour dosage de l’urée
Q2- Quels examens supplémentaires jugez-vous utiles chez
cette patiente ?
A- Test respiratoire à l’urée
B- Transit oeso-gastro-duodénal
C- Aucun des précédents
Q3- Quels conseil(s) hygiéno-diététique(s) préconisez-
vous ?
A- Arrêt tabac
B- Repas fractionné
C- Régime pauvre en graisses
D- Régime lacté
E- Suppression des épices
Q4- Quel traitement proposez-vous ?
A- Vagatomie hypersélective
B- Inhibiteur de la pompe à protons (IPP) simple dose
pendant 4 semaines
C- Anti H2 simple dose pendant 4à6 semaines
D- IPP double dose + amoxicilline 2g/jr + clarithromycine
1g/jr pendant 3 semaines
E- IPP simple dose + amoxicilline 2g/jr pendant 4 semaines

CAS CLINIQUES N°16 :


Madame D, 34ans, obèse, sous contraception orale, porteuse
d’une lithiase vésiculaire connue depuis 1an, est hospitalisé
pour des crises douloureuses à répétition de l’épigastre et de
l’hypochondre. L’examen clinique trouve une douleur
provoquée de l’hypochondre droit.
Il n’y a pas de fièvre, ni d’ictère. Le bilan biologique est
normal. Le cliché sans préparation de l’abdomen montre
4calculs calcifiés de plus de 15mm de diamètre
Questions
1-Quel diagnostic évoquez-vous ?
A. Cholécystite aigue
B. Pancréatite aigue biliaire
C. Appendicite sous hépatique
D. Colique hépatique
E. Colique néphrétique
R : secondaire à l’obstruction transitoire du cystique par
un calcul. Douleur est due à mise sous tension et à
l’ischémie vésicule.
2-Quel examen demanderez-vous en urgence ?
A. Cholangiographie IV
B. Cholécystographie orale
C. Échographie abdominale
D. Écho endoscopie
E. Scanner abdominal
3-Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui
caractérisent une lithiase vésiculaire non compliquée en
échographie ?
A. Un écho dense endo-vésiculaire (ou endoluminale)
B. Un renforcement acoustique postérieur
C. Un épaississement de la paroi vésiculaire (N inf à 4mm)
D. Une dilatation des voies biliaires intra hépatique (Fine)
E. Un cône d’ombre postérieur (dû à l’absorption des
ultrasons)
4-Quels sont les facteurs favorisant la lithiase
cholestérolique ?
A. L’age jeune
B. Les œstrogènes
C. L’obésité
D. La maladie de crohn
E. La cirrhose éthylique
R : ceux favorisant sursaturation de bile en cholestérol =
grossesse, jeûne prolongée, nutrition parentérale,
intervention chirurgicale, sexe F.
La prévalence de la lithiase biliaire cholestérolique est plus
élevée (jusqu’à un tiers) chez les patients ayant une MC
iléale et/ou une résection de la partie terminale de l’iléon.
La formation accrue des calculs est due à la malabsorption
des acides biliaires (aboutissant à une sur-saturation de la
bile en cholestérol) en rapport avec l’atteinte iléale.

5-parmi les propositions thérapeutiques suivantes, laquelle


vous parait la plus adaptée ?
A. Abstention et surveillance
B. Traitement dissolvant par l’acide ursodésoxycholique
C. Lithotritie extracorporelle
D. Cholécystectomie
E. Traitement symptomatique par antispasmodiques

CAS CLINIQUES N°17 :


Ndèye, 40ans présente depuis plusieurs années une dysphagie
capricieuse survenant principalement lors de déglutition de
liquides, localisée à la région xiphoïdienne
L’examen clinique est normal .le diagnostic d’achalasie est
suspectée
Questions
1-la dysphagie au cours de l’achalasie est liée à
A- Une sténose peptique du bas œsophage
B- Une compression extrinsèque de l’œsophage
C- La présence d’un anneau de schatzki
D- Une absence de relaxation du sphincter inférieur de
l’œsophage à la déglutition
E- Absence de péristaltisme du corps de l’œsophage
2-Quel examen vous permet d’affirmer le diagnostic
d’achalasie ?
A-une manométrie œsophagienne
B-un PH métrie œsophagienne de 24h (RGO)
C-un transit baryté de l’oesophage
D-une endoscopie œsophagienne (UGD)
E- une écho endoscopie œsophagienne
3-Au cours de l’achalasie, le transit baryté de l’œsophage
peut montrer
A-un effilement progressif en queue de radis du bas
œsophage
B-une hernie hiatale
C-une dilatation en chaussette et un aspect atone du corps
de l’œsophage
D-une sténose annulaire du bas œsophage
E-une succession de dilatation et de rétrécissement du
corps de l’œsophage
4-Quelles mesures thérapeutiques pouvez-vous envisager
chez cette malade ?
A-un prokinétique tel que le cisapride
B-un inhibiteur de la pompe à protons
C-une dilatation pneumatique de l’œsophage
D- une intervention de Nissen (RGO)
E-une intervention de Heller (cardiomyotonie extra-
muqueuse)
5-Quels sont les risques évolutifs de l’achalasie non traitée
A-cancer de l’œsophage
B-œsophagite de stase ?
C-complication broncho pulmonaire infectieuse
D-EDB
E-diverticule de Zencker
6-l’évolution du méga œsophage chez ce malade peut être
marquée par :
A-résolution de symptômes
B-perforation œsophagienne
C-carcinome œsophagien
D-diverticule œsophagien
E-sténose œsophagienne
7- Dans le méga œsophage, les options thérapeutiques
peuvent être
A-dilatation pneumatique du sphincter œsophagien
inférieur
B-prescription des béta bloquants
C-gastrectomie polaire supérieur
D-cardiomyotonie extra-muqueuse de Heller
E- l’injection intra-sphinctérienne de toxine botulique

CAS CLINIQUES N°18 :


Monsieur Mamadou B, 50ans, secrétaire à l’Hôpital Principal
de Dakar, consulte pour des brûlure rétro-sternales, à point
de départ épigastrique. Ces brûlures le gênent depuis plus de
10 ans mais elles se sont accentuées depuis quelque mois,
devenant post-prandiales et nocturnes. Elles s’associent
maintenant à des régurgitations alimentaires.
L’interrogatoire ne retrouve aucune dysphagie. L’étude des
antécédents révèle l’existence d’un tabagisme à 20
cigarette/jour poursuivi malgré l’existence d’une bronchite
chronique. A l’examen clinique existent une surcharge
pondérale avec un poids à 92 kilos pour 1m75, des ronchus et
des sibilants dans les deux champs pulmonaire
Le diagnostic clinique de reflux gastro-oesophagien est posé
Question
1- Chez le patient, le reflux gastro oesophagien est
favorisé par
A. Le tabagisme
B. La consommation d’alcool
C. La toux chronique
D. Aucun de ces facteurs
2- Quelles anomalies peuvent déclencher un RGO ?
A. L’absence de péristaltisme dans l’œsophage
B. L’absence de relaxation du sphincter oesophagien
inférieur
C. Une hernie hiatale par roulement (par glissement)
D. Une malposition cardiotubérositaire ?
E. Une incompétence du sphincter oesophagien inférieur
3- Au cours du RGO, la pH-métrie oesophagienne
A. Permet de reconnaitre un reflux non acide (pH-
impédancemétrie)
B. Quantifie l’importance d’un reflux acide
C. Permet d’apprécier la compétence du sphincter
oesophagien inférieur
D. Est indispensable avant la mise en route d’un
traitement
E. N’est necessaire que dans le cadre du bilan pré-
opératoire
4- Au cours du RGO, la manométrie oesophagienne
A. Detecte les troubles de la motricité oesophagienne
B. Permet d’apprécier la sévérité du reflux
C. Renseigne sur la nature du reflux
D. Doit être réalisée avant la mise en route d’un
traitement par inhibiteur de la pompe protons
E. Peut guider le choix d’un éventuel geste chirurgical
anti-reflux (mauvaise contraction peut contre-
indiquer une opération)
5- Quelles manifestation atypique peuvent etre liée à un
RGO ?
A. Douleur thoracique angineuse
B. Dysphonie
C. Crise dyspnéiques asthamtiformes
D. Aphtose buccale ?
E. Pharyngite ?

CAS CLINIQUES N°19 :


Aida L, 52ans employée à la société générale, est admise dans
un service de chirurgie en raison de douleurs abdominales
diffuses accompagnés de vomissements, d’un arrêt du
transit intestinal et d’une fièvre à 39°.les douleurs ont débuté
4jours auparavant. Un traitement initial par Viscéralgine et
anxiolytiques ont permis sédation des troubles pendant 24h,
mais les douleurs avaient repris dans la FID, puis diffuse à
tout l’abdomen .à l’admission la patiente a un teint terreux,
traits tirés, les narines pincées, les yeux cernés, elle est
obnubilée. L’abdomen est météorisé, il existe une défense
généralisée, les touchers pelviens sont douloureux.la radio
d’asp de multiples NHA.la NFS révèle une hyperleucocytose à
25000, dont 95pourcents de polynucléaire.
Questions :
1-Que traduit un tel tableau clinique ?
A- Une colique aigue
B- Une colectasie
C- Une péritonite aigue
D- Une perforation d’ulcère duodénal
2- Quels examens complémentaires effectués afin de
confirmer le diagnostic
A- Echographie abdominale
B- Rectosigmoïdoscopie
C- Lavement aux hydrosolubles
D- Fibroscopie gastrique
E- Aucun d’entre eux (Radio, ASP)
3- Quel traitement maitre en œuvre immédiatement ?
A- Antibiothérapie à large spectre
B- Réhydratation parentérale
C- Accélérateurs du transit
D- Corticothérapie
E- Héparinothérapie
4-Quels voies d’abord de la cavité péritonéal peuvent être
utilisées ?
A- Coeliotomie médiane large, à cheval sur l’ombilic
B- Cœlioscopie (+ laparotomie)
C- Incision de Mac Burney
D- Coeliotomie sous-costale droite
5-Dans les suites d’une appendicectomie, quels signes
doivent faire évoquer un lâchage de la ligature du moignon
appendiculaire
A- Réapparition d’une fièvre supérieure à 38°
B- Vomissements
C- Défense de la fosse iliaque droite
D- Pneumopéritoine
E- Arrêt du transit intestinal qui avait repris

CAS CLINIQUES N°20 :


Mme NDIAYE, 64 ans, est hospitalisée en raison de
vomissements persistants depuis 12 heures associés à une
distension abdominale et un arrêt des matières et de gaz
depuis 48 heures. L’abdomen n’est pas douloureux.
L’examen d’entré note une déshydratation modérée, une
distension abdominale intense, symétrique, sonore à la
percussion, La palpation de l’abdomen et les touchers
pelviens sont indolores. L’ampoule rectale est vide. On note
une cicatrice de coeliotomie sous ombilicale pour
hystérectomie. La patiente est apyrétique.
Questions :
Q1- Quelle hypothèse diagnostique suggère un tel tableau
clinique ?
A- Péritonite généralisé
B- Occlusion du grêle sur brides
C- Volvulus du caecum
D- Occlusion colique par obstruction
E- Occlusion paralytique colique
Q2- Quel examen complémentaire demander en priorité ?
A- Coloscopie totale
B- Lavement opaque
C- Radiographie d’abdomen sans préparation
D- Echographie abdominale
E- Transit du grêle
Q3- Quel est le risque évolutif en l’absence de traitement ?
A- Perforation diastatique caecale
B- Ischémie aiguë et nécrose
C- Insuffisance respiratoire
D- Rectorragie
E- Colectasie
Q4- Quel traitement médical proposer ?
A- Sonde rectale
B- Lavements évacuateurs
C- Réhydratation et apports ioniques ?
D- Sonde naso-gastrique
E- Accélérateurs du transit par voie parentérale
Q5- Si un geste chirurgical est envisagé, le(s)quel(s)
peuve(nt) être proposé(s) ?
A- Résection du grêle
B- Colostomie rectale
C- Intervention de Hartmann
D- Colectomie subtotale et anastomose iléo-colique
E- Colectomie segmentaire et anastomose colo-colique
QCM:
ORTHOPEDIE –TRAUMATOLOGIE

INTRODUCTION A L’ORTHOPEDIE
1-Donner la réponse correcte relative à la terminologie
« Orthopédie » :
A – rachis droit
B – pied droit
C – membre droit
D – enfant droit (du grec ortho = droit et paido =
enfant)
E – correction du squelette
2-Une malformation de la colonne vertébrale a plus de
chance de survenir au cours de la vie intra utérine :
A – 13 semaine
ème

B – 14 semaine
ème

C – 20 semaine
ème

D – 24 semaine
ème

E – aucune réponse ? (organogénèse du rachis et des


membres entre 4 et 8 sem)
e e

3-Donner la réponse correcte parmi les propositions


suivantes relatives à la période de survenue des graves
malformations du rachis et des membres découlant des
perturbations de l’induction ou de la migration des tissus
mésenchymateux :
A – 2 – 6 semaine
ème ème

B – 3 – 7 semaine
ème ème

C – 4 – 8 semaine
ème ème

D – 5 – 9 semaine
ème ème

E – 1 – 5 semaine
ère ème

MYCETOME
1-Quel est l’examen qui permet avec efficience de détecter
très tôt abcès sous périoste ?
A – IRM
B – scanner
C – radiographie
D – échographie
E – scintigraphie

LES OSTEOMYELITE ET OSTEITE


1-Parmi ces assertions, une seule est vraie ; laquelle ?
A. L’ostéomyelite chronique est une tumeur osseuse
bénigne qui peut dégénérer
B. L’IRM couplée au scanner affirme le diagnostic de
tumeur osseuse métastatique
C. L’étude anatomopathologique après biopsie chirurgicale
donne la certitude de la nature de la tumeur
D. La ponction à l’aiguille fine de la tumeur n’est indiquée
qu’en cas de tumeur fistulisée ou ulcéro-bourgeonnante
E. Le sarcome d’EWING est une tumeur bénigne du tissu
conjonctif
R : Le sarcome d'Ewing est la deuxième tumeur osseuse
maligne la plus fréquente après l'ostéosarcome chez les
adolescents et les jeunes adultes.

2-Un sujet reçoit un traitement d’attaque d’une


ostéomyélite aigue des doses quotidiennes de Cloxacilline
(9 grammes) en association, quel est le poids estimé de ce
sujet pour que la dose soit efficace ?
A – 10kg
B – 20 kg
C – 30 kg
D – 50 kg (100 à 200mg/kg/24h)
E – 6 kg
3-En suspectant le staphylocoque comme cause de
l’infection, quelle dose de gentamycine devraient être
associé à la Cloxacilline ?
A – 120 mg
B – 60 mg
C – 180 mg (3-4mg/kg/24h soit 150-200mg pour 50kg)
D–6g
E – 15 g
4-L’os formé au cours de l’évolution de l’ostéomyélite vers
la chronicité se fait à partir :
A – chondroépiphyse
B – métaphyse
C – néovascularisation
D – du périoste ?
E – séquestre osseux

GENERALITES SUR LES FRACTURE


1-Quelles sont les propositions vraies, cocher selon le code
suivant :
A = 1+3+4 ; B = 1+5+3 ; C = 4+3+2 ; D = 2+5+4 ; E =
3+2+5
1 – les fractures de fatigue ne surviennent que sur des os
fragiles
2 – les fractures de fatigue sont difficiles à voir sur la
radio
3 – la gravité des fractures ouvertes est surtout liée au
risque infectieux et à l’absence de consolidation
4 – les fractures en « bois vert » sont habituellement
stables
5 – la fracture en motte de beurre survient souvent chez
l’adulte
2-A propos des fractures, quelle est parmi ces
complications celle qui est susceptible de survenir
secondairement ?
A – complications vasculo-nerveuses (complication
immédiate)
B – hémorragie
C – embolie graisseuse
D – infection (ouverture cutanée)
E – le cal vicieux (tardive)
3-Quelles sont les réponses vraies, cocher selon le code
suivant :
A = 4+5+2 ; B = 3+5+1 ; C = 4+3+2 ; D = 2+5+1 ; E =
3+5+4
Les fractures engrenées sont caractérisées par :
1 – un traitement chirurgical habituel
2 – une impaction des fragments
3 – une instabilité habituelle
4 – un siège épiphysaire
5 – un tassement de l’os spongieux
4-A propos des fractures à trait transversal :
A – elles surviennent souvent par choc direct
B – elles menacent la peau
C – elles sont souvent stables après réduction ?
D – elles présentent toujours plusieurs fragments
E -elles sont toujours traitées chirurgicalement
5-Parmi ces affirmations, une seule est fausse laquelle
A – la localisation de la fracture influence sa
consolidation
B – le déplacement en décalage d’une fracture se voit
difficilement sur les radios
C – la fracture en bois vert s’observe surtout chez
l’adulte
D – l’ouverture cutanée des fractures se fait de dedans en
dehors ou inversement
E – le cal vicieux est la consolidation d’une fracture en
mauvaise position
6-Les facteurs qui influencent la consolidation sont :
A – l’âge
B – le sexe
C – l’ouverture cutanée
D – la localisation de la fracture
7-Quelle est la fausse assertion ?
A – le calcium fait partie du traitement de
l’ostéoporose et de l’ostéomalacie
B – l’ostéoporose se traite par la Vitamine D et
l’ostéomalacie par les biphosphonates (inverse)
C – l’ostéoporose est une perte osseuse voire une
baisse du contenu minéral osseux alors que
l’ostéomalacie est un défaut de la minéralisation de la
matrice pré-osseuse
D – l’ostéoporose de type 1 se caractérise par des
tassements vertébraux, et celle du type 2 par la fracture
du col du fémur ou Pouteau-Colles
E – les fissures de Looser-Milkman caractérisent
l’ostéomalacie
8-Vrai ou Faux :
- Les fractures a trait oblique ou spiroïde sont toujours
dues a un traumatisme direct F
ET
- Elles restent stables même en cas de déplacement des
fragments F
9-Vrai ou Faux :
- Les fractures comminutives sont en général dues à un
traumatisme à haute énergie V
ET
- Elles sont toujours stables F

TRAUMATISME DU COUDE
1-Vrai ou Faux :
- Au cours des mouvements de pronation-supination de
l’avant-bras, le radius tourne autour de l’ulna V
2-Cocher les réponses justes :
A – les repères anatomiques du coude forment un cercle
lorsque le coude est en extension
B - les repères anatomiques du coude forment un triangle
lorsque le coude est en extension
C - les repères anatomiques du coude sont alignés lorsque
le coude est en extension
D - les repères anatomiques du coude forment un triangle
lorsque le coude est en flexion
3-Cocher les réponses justes :
A – les repères du coude sont modifiés dans les fractures
supra-condyliennes de l’humérus
B – les repères du coude sont modifiés dans les luxations
du coude
C – les mouvements normaux du coude sont : la flexion,
l’extension, la pronation et la supination
D – en flexion complète, les doigts regardent
normalement le tubercule du scaphoïde ?
4-Au cours des traumatismes du coude, il faut rechercher :
A – une compression vasculaire
B – une compression nerveuse
C – une ouverture cutanée
D – une luxation de l’épaule
5-A propos du coude, quelle(s) est (sont) la(les)
proposition(s) fausse(s)
Cocher selon le code suivant :
A = 1+4+3 ; B = 3+4+2 ; C = 1+5+4 ; D = 5+3+4 ; E =
2+5+4
1 – il possède 3 repères anatomiques : épicondyle,
épitrochlée et olécrane
2 – les 3 repères gardent leurs rapports normaux en cas
de luxation du coude
3 – les 3 repères sont modifiés au cours des fractures
supra-condyliennes de l’humérus
4 – les fractures supra-condyliennes en flexion menacent
le nerf radial (ulnaire)
5 – les mouvements de prono-supination de l’avant bras
permettent à la main de saisir des objets
6-Dans les fractures supra-condyliennes du coude, cocher
la réponse fausse :
A – le mécanisme se fait souvent en hyper extension
B – il existe un coup de hache postérieur
C – il existe une saillie postérieure du radius
D – les 3 repères anatomiques du coude gardent leurs
repères normaux
7-A propose de la luxation postéro-externe du coude :
- Le relief mousse de l’olécrane fait saillie en avant F
(en arrière)
ET
- La cupule radiale devient superficielle ?

R : La tête du radius comprend deux surfaces articulaires,


la cupule et le pourtour. La cupule, ou versant supérieur,
correspond au condyle huméral ; le rebord de la cupule
s'élargit en dedans, formant le biseau radial, en rapport
avec la zone conoïde.

TRAUMATISME DU POIGNET
1-A propos du poignet, Quelle(s) est (sont) la(les)
proposition(s) fausse(s) ?
A – la styloïde radiale est plus haute (de 8mm) que la
styloïde cubitale. (Attention à la position anatomique
de référence)
B – au fond de la gouttière anatomique, on palpe le semi
lunaire. (Ou tabatière anatomique : Scaphoïde)
C – on peut palper aussi 2 saillies à la face palmaire : la
tubérosité du scaphoïde à la partie supérieure de
l’éminence Thénar et le pisiforme à la partie supérieure
de l’éminence Hypothénar (le tubercule du scaphoïde
est en distal avec le corps, la tête est en proximal)
D – à la face dorsale du poignet, existe une fossette dans
l’axe du 3 métacarpien. Elle est située juste au-dessus
ème

du grand os et répond au semi-lunaire (Dépression


visible et palpable du capitatum)
E – l’axe de la main, représenté par le 3 métacarpien et
ème

le médius est dans le prolongement de l’axe de l’avant-


bras.
2-Quelle est la fausse affirmation ?
A – une fracture du scaphoïde carpien doit être évoquée
devant tout traumatisme du poignet
B – le scaphoïde carpien est palpable dans la tabatière
anatomique
C – un trait de fracture peu déplacé du scaphoïde est peu
visible dans les radiographies initiales
D – les fractures du scaphoïde carpien ne se compliquent
jamais de pseudarthrose (évolution vers pseudarthrose
ou nécrose)
E – la fracture de Pouteau Colles est à bascule postérieure
3-Parmi ces assertions, une seule est juste laquelle ?
A – les 4 doigts longs de la main possèdent chacun un
seul tendon fléchisseur
B – la section du long fléchisseur du pouce rend
impossible la flexion de la phalange distale du pouce.
C – le coude est l’articulation qui unit le carpe a l’avant
bras
D – le coude est constitué de 2 os : l’olécrane et la cupule
radiale
E – le coude permet des mouvements de flexion-
extension et d’abduction-adduction
4-Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) fausse(s)
Cocher selon le code suivant :
A = 1+4+3+2 ; B = 3+4+2+5 ; C = 1+5+4+2 D =
1+5+3+4 ;
E = 2+5+4
1 – la main est constituée de 17 os (8 os)
2 – le coude est l’articulation intermédiaire entre l’épaule
et le poignet
3 – les métacarpiens sont des os courts
4 – la luxation du coude est une solution de continuité sur
l’un des os qui le compose (solution de continuité =
fracture)
5– la lésion des vaisseaux et des nerfs d’un doigt ne
peut compromettre sa vitalité
5-Quelle est l’affirmation fausse ?
A – dans la fracture de Pouteau Colles, il y a une
déformation en dos de fourchette
B - dans la fracture de Pouteau Colles, il y a une
inclinaison cubitale (radiale ou externe)
C - dans la fracture de Pouteau Colles, il ya une
ascension de la styloïde radiale
D - dans la fracture de Pouteau Colles, il y a une
horizontalisation de la ligne bi-styloïdienne
E – les fractures de l’extrémité inférieure du radius
sont surtout dues à un traumatisme minime chez les
sujets âgés (dû fait de l’ostéoporose qui fragilise
déjà les os)
6-Quelle est l’affirmation fausse ?
A – dans la luxation retro lunaire du carpe, le semi-
lunaire reste sous le radius et tout le reste du carpe se
luxe en arrière
B – au cours de la fracture de Pouteau Colles, il y a
une ascension de la styloïde radiale
C – au cours de la fracture de Pouteau Colles, la
déformation est en ventre de fourchette avec
inclinaison cubitale (dos de fourchette, inclinaison
radiale)
D – au cours de la fracture de Pouteau Colles, il y a
une horizontalisation de la ligne bi-styloïdienne
E – la fracture de Gérard Marchant désigne la fracture
de l’extrémité inferieure du radius associée à une
fracture de la styloïde ulnaire.
LESION DU CARPE
1-Cocher les réponses fausses :
A – en flexion complète, les doigts regardent le tubercule
scaphoïde ?
B – la main est constituée de 19 petits os
C – la fracture de Bennett est une fracture de la base de la
1ere phalange de l’index (du premier métacarpien)
D – la fracture de Rolando est une fracture diaphyso-
epiphysaire de la base du 1 métacarpien
er

R:
Fracture de ROLANDO = C'est la fracture diaphyso-
épiphysaire articulaire avec un trait métaphysaire
transversal et un trait sagittal séparant l'épiphyse en 2
parties, comportant au moins 3 fragments voire
comminutive de la base du premier métacarpien à trait
intra-articulaire, c’est en fait une fracture de Bennett
comminutive.
Fracture de BENNETT = fracture-luxation qui détache un
fragment plus ou moins volumineux au niveau de la base
interne du 1er métacarpien. Ce fragment est stable, grâce
à l'insertion du ligament trapézo-métacarpien. L'autre
fragment épiphyso-diaphysaire est attiré par le long
abducteur du pouce, en arrière et à la face dorsale. Il y a
alors une luxation dorsale et radiale de l'articulation
trapézo-métacarpienne.
Le squelette osseux de la main et du carpe est constitué de
27 os dont 19 petits os longs.
Lorsque les 4 derniers doigts sont complètement fléchis au
niveau des MP, leurs axes convergent vers le tubercule du
scaphoïde.

2-Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) fausse(s)


Cocher selon le code suivant :
A = 1+4+3 ; B = 3+4+2 ; C = 1+5+4 ; D = 5+3+4 ; E =
2+5+4
1 – en flexion, les 4 doigts longs sont dirigés vers le
triquetrum ou os pyramidal
2 – les tendons fléchisseurs et extenseurs favorisent les
déplacements au cours des fractures des phalanges
3 – le pouce est le doigt le plus mobile de la main
4 – si on n’arrive pas à fléchir la dernière phalange
lorsque les 2 premières sont maintenues en extension, il
s’agit d’une section complète du fléchisseur superficiel
du doigt long
5 – si on n’arrive pas à fléchir le doigt long lorsque les
autres doigts sont maintenus en extension, il s’agit d’une
section complète du fléchisseur profond
3-Parmi ces affirmations, une seule est fausse laquelle ?
A – tous les doigts longs de la main ont chacun 3
phalanges
B – le pouce désigne le doigt qui, par opposition aux
autres doigts, permet la prise des objets
C – le pouce ne comprend que 2 phalanges
D – les fractures des métacarpiens sont fréquentes
E – l’axe des 4 derniers doigts fléchis passe par le
scaphoïde
4-Quelles(s) est (sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ?
Cocher selon le code suivant :
A = 1+4+3 ; B = 3+4+2 ; C = 1+5+4 ; D = 5+3+4 ; E =
2+5+4
1 – les tendons extenseurs permettent la flexion des
doigts
2 – seul le fléchisseur profond permet la flexion de la
première phalange (permet flexion des 4 derniers
doigts avec le fléchisseur superficiel)
3 – tous les doigts de la main possèdent 3 phalanges sauf
le pouce
4 – pour saisir les objets, le pouce s’oppose aux autres
doigts
5 – la fracture du col des métacarpiens des doigts
longs est appelée la fracture du boxeur
(Le 5e métacarpien est le plus souvent blessé)
5-A propos des fractures du scaphoïde carpien, quelle est
l’affirmation fausse ?
A – la fracture doit être suspectée lors de tout
traumatisme du poignet, surtout s’il existe une douleur
sur le bord radial du poignet
B – la douleur doit être recherchée dans la tabatière
anatomique (une douleur à ce niveau peut être due aussi à
une fracture de la styloïde radiale, ou a une fracture de la
base du premier métacarpien)
C – la douleur doit être aussi recherchée a la face dorsale
du poignet, en regard du scaphoïde
D – il est toujours facile d’objectiver le trait de fracture
sur les radiographies initiales
E – la règle est de refaire une radio du poignet entre 10
et 15 jours pour tout traumatisme important du poignet
qui n’a pas fait sa preuve
R = La plupart des fractures du scaphoïde sont non
déplacées. Elles sont souvent difficiles à voir sur les
radiographies classiques, et peuvent y passer inaperçues.

6-A propos des doigts longs :


- L’arrachement de l’insertion du tendon fléchisseur
profond entraine une déformation du doigt en maillet F
ET
- L’arrachement de l’insertion de l’extenseur n’empêche
pas d’étendre le doigt F

R : Le doigt en maillet est une déformation en flexion de la


pointe du doigt causée par l'avulsion du tendon extenseur,
avec ou sans fracture, de l'extrémité proximale de la
phalange distale.

L'articulation interphalangienne dorsale touchée reste en


position plus fléchie que les autres articulations
interphalangiennes et ne peut être activement étendue
mais peut facilement l'être passivement, généralement
avec un minimum de douleur.

INFECTIONS OSTEOARTICULAIRE DE L’ENFANT ET DE L ADULTE


(OAH)
1-Donner la réponse correcte parmi les choix de
l’association d’antibiotiques chez un enfant de 30 kg
présentant une ostéomyélite aigue à germes non encore
identifiés :
A – Cloxacilline 2 gr – Gentamycine 5 mg
B - Cloxacilline 6 gr – Gentamycine 2 gr
C - Cloxacilline 6 gr – Gentamycine 100 mg
D - Cloxacilline 75 mg – Gentamycine 100 mg
E - Cloxacilline 100 mg – Gentamycine 6 gr
R:
Cloxacilline : 100-200mg/kg/24h soit 200 x 30 = 6000 mg =
6gr
Gentamycine : 3-4mg/kg/24h soit 3 x 30 = 90 et 4 x 30 =
120 ; entre 90 et 120mg
2-A quel stade de la class de TUNIS correspond une double
dévascularisation de l’os avec présence de séquestre ?
STADE 4

3-Quelles lésions élémentaires est principalement


responsable de perturbation dans l’OAH ?
A - douleur
B - inflammation
C - thrombose
D - œdème
E - prolifération microbienne

4-Selon la classification de Tunis, quel stade correspond de


l’infection osseuse correspond à une formation de
séquestres ?
A – stade 1 (infection osseuse ; dévascularisation
endostée)
B – stade 0 (bactériémie ; double vascularisation
conservée)
C – stade 3 (Abcès des parties molles ; fin
dévascularisation sous-périostée)
D – stade 4 : séquestres ; double dévascularisation
E – stade 2 (Abcès sous-périosté ; début
dévascularisation sous-périostée)

5-En cas de spondylodiscite tuberculeuse (maladie de


Pott), le traitement dure au moins :
Donner la(les) réponse(s) juste(s) :
A – dix semaines (de 8 à 12 sem soit 2 à 3 mois)
B – dix huit mois
C – dix mois
D – trois mois
E – six semaines au moins
6-Parmi les propositions suivantes, donnez celles qui sont
justes
En cas de spondylodiscites non tuberculeuse :
A – la positivité de l’hémoculture associée à l’IRM
confirme le diagnostic
B – le traitement dure en moyenne trois mois (4 à 6
sem)
C – le tableau clinique est en général bruyant
D – le mode de contamination est uniquement
hématogène
7-Les spondylodiscites sont :
A – des infections du disque et de l’arc postérieur
B – des infections du corps vertébral et du ligament
vertébral postérieur
C – des infections du corps vertébral et du disque
adjacent
D – des lésions dégénératives du corps vertébral et du
disque adjacent
E – des lésions du corps vertébral et du ligament jaune
8-Les spondylodiscites ne sont pas :
A – des infections du disque et de l’arc postérieur
B – des infections du corps vertébral et du ligament
vertébral postérieur
C – des infections du corps vertébral et du disque
adjacent
D – des lésions dégénératives du corps vertébral et du
disque adjacent
E – des lésions du corps vertébral et du ligament jaune
9-Parmi ces propositions, cocher les réponses fausses
Dans les spondylodiscites :
A – l’infection se fait le plus souvent par voie sanguine
(hématogène)
B – l’infection débute par le disque et s’étend au corps
vertébral
C – le terrain n’a pas d’incidence sur la prévalence des
spondylodiscites
D – la tuberculose est la première étiologie en Afrique
E – le staphylocoque est impliqué le plus souvent dans
les causes iatrogènes
10-Parmi ces examens biologiques, lequel peut permettre à
lui seul de confirmer le diagnostic étiologique de
spondylodiscite ?
A – la numération formule sanguine
B – le tubage gastrique
C – la biopsie vertébrale
D – le dosage de la C-Réactive Protéine
E-- la vitesse de sédimentation

TRAUMATISME DU RACHIS
1-Donnez la ou les réponse(s) fausse(s) :
Dans les traumatismes du rachis,
A – les mécanismes sont exclusivement les mouvements
de compression, de rotation, et d’extension isolée
B – les lésions du contenant sont osteo-disco
ligamentaires
C – les lésions du contenu sont essentiellement la
commotion, la compression, la contusion et la section
médullaire
D – les lésions secondaires aggravent le pronostic
E – l’âge moyen est superieur à 40 ans
2-Donner la réponse juste, dans les traumatismes du
rachis :
A – l’âge moyen est supérieur à 40ans
B – les femmes sont les plus affectées
C – les principales circonstances de survenue sont
représentées par les accidents domestiques et de loisirs
D – la mortalité est plus élevée dans les atteintes
cervicales
E – les mécanismes sont exclusivement les mouvements
isolés de compression, de rotation et d’extension.
(hyperflexion, hyperextension, associé ou non à une
torsion, translation ou à une distraction...)

R : La fréquence maximale se situe entre 15 et 24 ans (3


hommes pour une femme). La cause la plus fréquente
étant les accidents de la voie publique, suivi des accidents
de travail puis des accidents de sport. Certaines causes
sont anecdotiques et saisonnières ; plongeon en eau peu
profonde en été, chute de cerisier .... Les traumatismes du
rachis vont produire deux conséquences la première
menace immédiatement le pronostic vital et fonctionnel
par les lésions nerveuses immédiates, la deuxième,
l'instabilité, qui passée inaperçue peut conduire à la
première menace.

3-Quelles sont les propositions exactes ?


A – les traumatismes du rachis sont fréquents et graves
B – tout polytraumatisé doit été considéré comme atteint
du rachis jusqu’à preuve du contraire
C – la radiographie du rachis cervical ne fait pas partie du
bilan initial de tout polytraumatisé
D – lorsque l’on soupçonne un traumatisme du rachis, le
blessé doit être manipulé en rectitude
R : Un polytraumatisé est un blessé porteur d'une ou
plusieurs lésions traumatiques, dont au moins une met en
jeu le pronostic vital.
Tout traumatisé sévère est un traumatisé du rachis jusqu'à
preuve du contraire et le maintien de l'axe tête–cou–tronc
est une priorité dans la prise en charge d'un traumatisé
sévère.
Le ramassage débute par la prise en masse du blessé en
respectant la rectitude de l’axe tête-cou-tronc. En aucun
cas le malade doit être plié par la prise spontanée par les
bras et par les jambes.

4-Dans les traumatismes du rachis :


A – les lésions disco ligamentaires sont plus fréquentes
au niveau cervical antérieur
B – les lésions disco-corporéales sont plus fréquentes au
niveau dorsolombaire
C – l’atteinte de l’odontoïde est la lésion la plus fréquente
au niveau cervicale supérieur
D – la fracture de Jefferson est une lésion de C2 (de C1)
E – les hommes sont les plus affectés

R : La fracture la plus fréquente de C1 est la fracture de


Jefferson, avec ouverture de l'anneau de C1, qui entraîne
rarement l'apparition de symptômes neurologiques.

5-Quelles sont les propositions exactes ?


A – l’examen des traumatisés du rachis comprend le
toucher rectal (Examen de la sensibilité du périné et
l’état du sphincter anal : TR (toucher rectal))
B – les épaules empêchent la bonne visibilité de C6 et C7
et doivent être dégagées pour de bons clichés
C – le cliché de face bouche ouverte fait partie du bilan
des traumatismes du rachis
(« odontoïde bouche ouverte »)
D – l’IRM permet l’exploration des parties molles et est
systématique dans l’exploration de tout traumatisme du
rachis
R : On demande des radiographies de face et de profil, ce
dernier cliché doit être pris en tirant sur les bras pour
abaisser les épaules afin de bien visualiser la jonction
cervico-dorsale. On demande également un profil de la
charnière occipito-vertébrale, et une incidence axis-atlas
bouche ouverte qui permet de bien voir l'odontoïde de
face.
TRAUMATISME DE L EPAULE
1-Quelles sont les proportions au niveau de l’humérus :
2-Donner la ou les réponse(s) exacte(s) :
A – la luxation sterno-claviculaire antérieure est plus
grave que la luxation sterno-claviculaire postérieure
(l’inverse)
B – la luxation gléno-humérale est antérieure le plus
souvent
C – la luxation gléno-humérale postérieure est de
diagnostic aisé
D – les séquelles des fractures de clavicules sont plus
fonctionnelles qu’esthétiques (inverse : cal vicieux)
E – au niveau de l’épaule, l’extrémité supérieure de
l’humérus se définit par le segment osseux situé au-
dessus du bord inférieur du tendon d’insertion du petit
pectoral (grand)
3-Parmi ces propositions, une seule est vraie laquelle ?
A – les fractures de clavicule consolident rarement
(pseudarthrose rare)
B – la luxation sterno-claviculaire postérieure est plus
grave que l’antérieure
C – la luxation gléno-humérale postérieure représente
96% des luxations de l’épaule (4%)
D – la luxation récidivante de l’épaule est une évolution
exceptionnelle (fréquente)
E – les fractures du corps de l’omoplate sont plus graves
que les fractures de la glène (voir question suivante)
4-Quelles sont les propositions exactes ?
A – les fractures de la glène de l’omoplate peuvent avoir
des conséquences fonctionnelles sur l’articulation de
l’épaule, contrairement aux fractures du corps qui
consolident le plus souvent sans séquelles
B – au niveau de l’épaule, l’extrémité supérieure de
l’humérus se définit par le segment osseux situé au-
dessus du bord inférieur du tendon d’insertion du petit
pectoral
C – la limite du cartilage articulaire où s’insèrent capsule
et ligaments et où les vaisseaux nourriciers de la tête
pénètrent dans l’os est appelé « col chirurgical »
(anatomique)
D – la métaphyse reliant l’épiphyse articulaire à la
diaphyse est appelée « col anatomique » (chirurgical)
E – la luxation postérieure de l’épaule est plus fréquente
que la luxation antérieure
5-Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) fausse(s)
A – la coiffe des rotateurs est un groupe de 5 tendons :
sous-scrapulaire, long biceps, sus-épineux, sous-épineux
et petit rond (4)
B – la luxation de l’épaule est presque toujours
postérieure
C – le signe de l’appréhension à l’armée du bras traduit
une instabilité gléno-humérale (abduction à 90°,
rotation externe)
D – l’omoplate est décollée dans les paralysies du muscle
grand dentelé, surtout lorsque le patient s’appuie en
avant sur ses mains (ou dentelé antérieur)
E – la luxation d’épaule peut être récidivante
R(D) : Impossibilité d'élévation et d'abduction de
l'épaule au-dessus de 90°. Un décollement avec saillie
postérieure du bord médial et de la pointe de la
scapula (scapula alata) donnant un aspect en aile très
caractéristique.
Déformation au niveau du dos est visible, d'autant
plus lorsque le patient pousse sur le mur avec ses
mains.
6-Répondre par vrai ou faux :
A – le traitement des fractures de clavicule est le plus
souvent chirurgical F
B – devant une luxation de l’épaule, la recherche d’une
atteinte du nerf circonflexe est systématique V
(complication précoce)
C – la luxation sterno-claviculaire antérieure est plus
grave que la postérieure F (inverse)
D – la luxation gléno-humérale est toujours antérieure F
(96% des cas)
7-Quelle(s) est (sont) la (les) affirmation(s) fausse(s) ?
A – le signe de l’épaulette est un vide sous acromiale
visible et palpable dans les luxations gléno-humérales (la
saillie de l’acromion)
B – la grande mobilité de l’épaule est due non seulement
à l’amplitude de l’articulation omo-humérale, mais aussi
à la mobilité de l’articulation scapulo-thoracique
C – au cours de la rupture de la coiffe des rotateurs,
l’abduction active est impossible et le sujet ne peut
maintenir son bras en abduction et surtout ne peut le
retenir pour l’abaisser progressivement (épaule pseudo-
paralytique)
D – l’IRM est l’examen le plus performant pour le
diagnostic de rupture de la coiffe des rotateurs
(l’arthroscanner)
E – les fractures par décollement épiphysaire sont
fréquentes chez l’adulte (enfant)
R(B) : La mobilité totale de l'épaule (bras à la verticale,
rotations) correspond à une mobilité associée de la gléno-
humérale et de la scapulo-thoracique.
R(C) : Le tableau d'épaule pseudo paralytique avec
mobilité passive normale et active impossible, ce qui se
traduit par :
• La tentative d'élévation latérale du bras entraîne une

élévation du moignon de l'épaule sans abduction.


• Impossibilité de maintenir le bras en abduction à 90° (si

la rupture est complète)


• Amyotrophie des loges sus et sous épineuses si la

rupture est ancienne.

TRAUMATISME DU FEMUR
1-Le potentiel de croissance chez l’enfant est aisément
réparti au niveau des extrémités proximale (EP) et distale
(ED) suivant quelles proportions au niveau du fémur :
A - EP à 80% - ED : 20%
B - EP à 20% - ED : 80%
C - EP à 70% - ED : 30%
D - EP à 30% - ED : 70%
E - EP à 50% - ED : 50%
2-Le traitement le plus adapté aux fractures per
trochantériennes du sujet âgé de 60 ans est :
A – la traction prolongée jusqu’à consolidation
B – l’immobilisation plâtrée par appareil pelvi-pédieux
C – l’implantation d’une prothèse céphalique
D – une ostéosynthèse par clou-plaque ou vis-plaque
E – aucune des réponses précédentes
3-Quelle est la complication principale des fractures per
trochantériennes après ostéosynthèse ?
A – ostéonécrose de la hanche
B – pseudarthrose
C – coxarthrose post-traumatique
D – raideur de la hanche
E – complication de décubitus
4-Le bilan radiographique en urgence d’un blessé qui
présente une fracture du cotyle doit comporter, outre le
clicher du bassin de face :
A – un 3/4 postéro-interne dit « obturateur »
B – un 3/4 postéro-externe dit « alaire »
C – un faux profil de Lequesne
D – une urographie intraveineuse
E – un cliché en abduction de la hanche
5-A propos des fractures ouvertes de la jambe :
Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) fausse(s) ?
A – il faut rechercher systématiquement des lésions
vasculo-nerveuses
B – la lésion des 2 axes vasculaires ne peut pas
compromettre la vitalité de la jambe
C – la lésion du nerf tibial postérieur entraine une
anesthésie plantaire
D – la pseudarthrose septique est une des
complications la plus grave des fractures ouvertes de la
jambe
E – la classification de Cauchoix et Duparc ne tient
compte que de l’ouverture cutanée
6-A propos des fractures ouvertes de la jambe :
Une seule réponse est fausse, laquelle ?
A – le mécanisme est direct ou indirect
B – il faut toujours craindre l’infection
C – il existe des fractures potentiellement ouvertes
(fracture ouverte initialement fermée)
D – il n’est pas nécessaire de faire une prévention anti
tétanique dans les fractures ouvertes (rappel de vaccin
antitétanique et sérum antitétanique en fonction du
degré de contamination)
E – il faut prévenir la maladie thrombo-embolique au
cours des fractures ouvertes

TRAUMATISME DU GENOU
1-A propos des traumatismes du genou, quelle(s) est (sont)
la(les) proposition(s) vraie(s) ?
A – les fractures de la rotule n’interrompent jamais
la continuité de l’appareil extenseur
B – les fractures de la rotule peuvent être associées à
une rupture du ligament croisé postérieur
C – la patella bipartita peut être confondue avec une
fracture parcellaire externe de la rotule
D – les lésions des deux ligaments centraux du genou
n’entrainent jamais d’instabilité du genou
E – la fracture de Maisonneuve associe une fracture de
la malléole médiale et une fracture haute de la fibula
R : Une rotule est dite bipartite lorsqu'un de ces fragments
n'a pas fusionné avec le reste de la structure osseuse.

2-Parmi les affirmations sur les fractures bi malléolaires,


laquelle est vraie ?
A – les fractures bi malléolaires intéressent pour
l’essentiel le plafond de la mortaise tibio-péronière
B – le mécanisme est le plus souvent un choc direct
(très rare)
C – les fractures bi malléolaires sont articulaires et très
arthrogènes
D – au cours des fractures bi malléolaires les lésions
cutanées sont rares
E – la fracture de Maisonneuve associe une fracture de
la malléole interne à une fracture intra ligamentaire de
la malléole externe
3-A propos des fractures sous capitales GARDEN IV du
col du fémur, quelle est la proposition juste ?
A – la tête fémorale est en coxa valga
B – le trait de fracture est horizontal impacté sur le col
C – le risque de nécrose de la tête fémorale est
important même chez le sujet jeune
D – un traitement par clous d’Ender est indiqué après
réduction chez le sujet jeune (pour fx
trochantérienne)
E – aucune des réponses précédentes
4-Parmi ces affirmations, une seule est vraie, laquelle ?
Un genou qui présente une angulation sur le plan frontal
est :
A – un genou en recurvatum (dans le plan sagittal)
B – un genou en varus (angle en dedans)
C – un genou en flexum (dans le plan sagittal)
D – un genou en valgus (angle en dehors)
E - un genou ankylosé
5-Parmi ces affirmations, une seule est vraie, laquelle ?
Un genou qui présente un déficit de l’extension est :
A – un genou en recurvatum
B - un genou en varus
C – un genou en flexum
D – un genou en valgus
E - un genou ankylosé

R : Le flessum du genou se caractérise par une incapacité


à mettre en extension complète l'articulation du genou.
Nous le retrouvons en particulier après un traumatisme
important du genou tel que la rupture du ligament croisé
antérieur, une atteinte méniscale, la pose d'une prothèse et
autres suites post-opératoires.

6-Parmi ces affirmations, une seule est fausse, laquelle ?


A – les ménisques du genou répartissent les charges au
niveau du genou
B – les ménisques du genou sont des amortisseurs des
charges du poids corporel
C – les ménisques du genou stabilisent le genou
D – les ménisques du genou ont une constitution
osseuse
E – les ménisques peuvent être lésés au cours des
traumatismes du genou
7-A propos des traumatismes du genou, quelle(s) est (sont)
la(les) proposition(s) juste(s) ?
A – les fractures et luxations du genou sont
caractérisées par l’aspect de « gros genou »
B – au cours des traumatismes du genou, il n’y a
jamais de complications vasculo-nerveuses
C – les fractures de l’extrémité supérieure du tibia, en
absence de réduction correcte, n’entrainent jamais
d’arthrose du genou
D – au cours des entorses graves du genou, la
radiographie est nécessaire pour éliminer une fracture
associée
E – les fractures en flexion dorsale de la cheville
détachent la marge antérieure du tibia
8-Choisir les réponses justes :
A – les fractures sus et inter condyliennes du genou
sont des fractures articulaires
B - les fractures sus et inter condyliennes du genou
sont des fractures extra-articulaires (supra-
condyliennes)
C – les fractures supra condyliennes du genou
comportent toujours des lésions du cartilage
D – dans les fractures de l’extrémité inférieure du
fémur, toujours rechercher l’existence de
complications vasculo-nerveuses (paquet vasculo-
nerveux poplité)
E – la fracture de Hoffa est une fracture de la
métaphyse inférieure du fémur
9-Parmi ces affirmations, une seule est fausse. Laquelle ?
A – l’examen clinique du genou doit être toujours
comparatif
B – le gros genou peut être un signe d’épanchement du
genou
C – une position basse de la rotule (patella) peut
signifier une rupture du tendon patellaire (position
haute)
D – la rotule (patella) fait partie de l’appareil extenseur
E – les fractures articulaires du genou peuvent se
compliquer d’arthrose

R : Le tendon rotulien ou patellaire s'étend de la pointe de


la patella (rotule) à la tubérosité tibiale antérieure. Il
permet les mouvements en extension du genou initiés par
la contraction du quadriceps.

10-Lesquelles de ces propositions sont vraies ?


A – les fractures du pilon tibial intéressent les parois de
la mortaise tibio-péronière (paroi supérieure) ?
B - les fractures du pilon tibial sont articulaires et
arthrogènes
C - les fractures du pilon tibial sont le plus souvent
chirurgicales
D - les fractures du pilon tibial se compliquent
rarement de lésions cutanées
R:
La fracture du pilon tibial est une fracture à haute énergie
intra-articulaire du tibia distal. Ce type de fractures est
associé à un haut pourcentage de complications. − Que la
fracture soit ouverte ou fermée, il y a toujours une lésion
sévère des tissus mous et souvent des problèmes de
couverture.
La mortaise tibiofibulaire a 3 parois :
Paroi supérieure: surface articulaire de la face inférieure
du l’extrémité distale du tibia.
Paroi médiale: surface articulaire de la face latérale de la
malléole tibiale
Paroi latérale: surface articulaire de la face médiale de la
malléole fibulaire.

TRAUMATISME DE LA CHEVILLE
1-Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) juste(s) ?
L’entorse du ligament latéral externe de la cheville se
traduit par :
A – une douleur aigue et constante
B – une tuméfaction de tout le pied
C – une absence totale d’impotence fonctionnelle
(Impotence fonctionnelle totale immédiate et
persistante)
D – une tuméfaction externe comparée à un œuf de
pigeon
E – une sensation de rupture (Impression de
déchirure)
2-Parmi ces propositions laquelle est juste ?
A – le ligament latéral interne est le ligament de
l’entorse de cheville
B – le ligament latéral externe est le ligament de
l’entorse de cheville
C – le ligament péronéo-tibial antérieur est le ligament
de l’entorse de cheville
D - le ligament péronéo-tibial postérieur est le
ligament de l’entorse de cheville
E – aucune des réponses précédentes
3-Parmi ces propositions laquelle est juste ?
A – le ligament latéral interne est le ligament de
l’entorse de cheville
B – le ligament latéral externe est le ligament de
l’entorse de cheville
C – le ligament péronéo-tibial antérieur est le ligament
de l’entorse de cheville
D - le ligament péronéo-tibial postérieur est le
ligament de l’entorse de cheville
E – le court fibulaire est le ligament de l’entorse de
cheville
4-Parmi ces signes cliniques, lequel n’est pas celui d’une
rupture du tendon d’Achille ?
A – dépression visible sur le trajet du tendon en cas
d’œdème, dépression perçue à la palpation
B – perte de l’équin physiologique, c’est le signe de
Brunet-Guedj
C – flexion plantaire contre résistance impossible, mais
la flexion active est possible couché (grâce aux
fléchisseurs extrinsèques intacts)
D – appui impossible sur la pointe du pied
E – la pression du mollet provoque la flexion plantaire
du coté du tendon rompu
R : Le test de Thompson (en anglais calf squeeze test) est
pathognomonique : le patient est positionné en décubitus
ventral, genoux fléchis. En comprimant le mollet,
l’examinateur raccourcit l’unité musculo-tendineuse
gastro-soléaire. Cette manœuvre cause un léger
mouvement en flexion plantaire du pied si le tendon
d’Achille est intact (test négatif), alors qu’il n’y a plus de
réaction si le tendon est rompu (test positif).

5-Parmi les signes cliniques désignant la rupture du


tendon d’Achille, lequel est faux ?
A – dépression visible sur le trajet du tendon en cas
d’œdème, dépression perçue à la palpation
B – perte de l’équin physiologique, c’est le signe de
Brunet-Guedj
C – flexion plantaire contre résistance impossible mais
la flexion active est possible couché (fléchisseurs)
D – l’appui est possible sur la pointe du pied
E – signe de Thompson (la pression du mollet ne
provoque pas de flexion plantaire du coté rompu)
6-Dans la rupture du tendon d’Achille, le signe de
Thompson est :
A – la dépression visible sur le trajet du tendon
B – la perte de l’équinisme physiologique
C – l’absence de flexion plantaire à la pression du
mollet
D – la dépression à la palpation du tendon
7-Au cours de l’entorse du ligament latéral de la cheville,
l’examen recherche :
A – un craquement de la cheville
B – une douleur sous la malléole latérale de la cheville
C – un bâillement latéral de la cheville
D – un tiroir antérieur de la cheville
E – une fracture associée des malléoles
8-L’entorse du ligament latéral externe de la cheville se
traduit par :
A – une absence de douleur
B – une tuméfaction de tout le pied
C – une absence totale d’impotence fonctionnelle
D – une tuméfaction externe comparée à un œuf de
pigeon
E – une sensation de rupture

QCM:
CARDIOLOGIE
EXAMEN CARDIOLOGIQUE :
1.Parmi les propositions concernant la mesure ambulatoire
de la pression artérielle (MAPA) l’une est inexacte,
préciser laquelle ?
A. la MAPA a un intérêt diagnostique
B. la MAPA a un intérêt pronostique (en terme de
morbimortalité cardiovasculaire et
d’atteinte d’organes cibles)
C. la MAPA a un intérêt thérapeutique (utile à la
décision thérapeutique et permet une
évaluation pharmacologique.)
D. la MAPA donne une courbe de la fréquence
cardiaque (pouls)
E. la MAPA n’est pas indiqué dans l’HTA résistante
2.Donner la réponse exacte :
A- MAPA est un enregistrement ECG se faisant
exclusivement sur une durée de 24 h
B- La radioscopie est un examen de plus en plus pratiqué de
nos jours
C- La radioscopie est un examen dynamique pouvant se
faire sous plusieurs incidences
D- L’échocardiographie est un examen reproductible sans
danger
(L'échocardiographie est une technique sans danger,
les ultrasons ne présentant aucun effet nocif sur les
tissus organiques.)
3.Parmi le propositions suivantes quels sont les seuils
retenu comme normal lors d’une MAPA
– Période d’activité: PAS < 140 mmhg et PAD < 85
mmhg
– Période d’activité: PAS < 135 mmhg et PAD < 85
mmhg
– Période de repos: PAS < 120 mmhg et PAD < 70
mmhg
– Période de repos: PAS < 140 mmhg et PAD <
80mmh
4.A propos de la scintigraphie, donnez la ou les bonnes
réponses :
A – la scintigraphie myocardique au technétium explore
la viabilité myocardique (irrigation sanguine du cœur ;
permet de distinguer un myocarde on viable d’un
myocarde dit « hibernant »)
B - la scintigraphie myocardique est un examen invasif
C - la scintigraphie myocardique utilise des traceurs
radioactifs
D - la scintigraphie myocardique est un examen peu
onéreux
5.A propos de la scintigraphie myocardique, quel(s) est
(sont) les propositions correctes ?
A- Les radioéléments utilisés traversent la barrière
vasculaire (pénètre dans les cellules myocardiques)
B- Les radioéléments utilisés ne traversent pas la barrière
vasculaire
C- Les radioéléments utilisés se fixent sur le myocarde
D- Les radioéléments utilisés étudient la cinétique du
ventricule gauche
6.A propos de la scintigraphie, donnez la ou les bonnes
réponses :
A – le patient doit être à jeun le jour de l’examen de la
scintigraphie (au moins 6h avant l’examen)
B – la prise de certains médicaments est contre indiquée
(riche en potassium, bêta-bloquants…24 à 48h avant
l’examen)
C – la scintigraphie cavitaire explore la viabilité
myocardique (ou ventriculographie isotopique évalue
la contractilité du cœur et mesure la FE du VG)
D – l’hypofixation réversible signe la nécrose (signe
d’ischémie myocardique : fixation du traceur au repos
mais pas à l’effort ; Nécrose : pas de fixation ni au
repos ni à l’effort)

R : cet examen est couplé à une épreuve d’effort et/ou à


une stimulation médicamenteuse : vasodilatateur accentue
le contraste entre zones irrigué et celles mal perfusées.
La tomoventriculographie isotopique et la scintigraphie de
perfusion myocardique permettent une étude de la
contraction ventriculaire gauche, à l’échelle globale et
segmentaire.

7.A propos de la scintigraphie, donnez la ou les bonnes


réponses :
A – la coupe transversale associe les territoires antérieur,
septal et latéral
B – l’atteinte de l’IVA correspond à une atteinte de la
paroi apicale
C – la coupe frontale associe les territoires antérieur,
septal, latéral et inférieur
D – la présence d’une ischémie signe une viabilité
myocardique
8.Une de ces structures n’est pas visualisé par la
radiographie du cœur de face :
A – l’aorte
B - Les valves mitrales
C – le ventricule gauche
D – l’oreillette droite
9.Une de ces propositions ne fait pas partie des critères de
validité d’une radiographie du cœur de face :
A – les omoplates doivent être bien dégagés
B – la poche à air gastrique doit être bien visible à droite
(à gauche)
C – on doit deviner les vertèbres derrières l’ombre
cardiaque
D – on compter 6 arcs costaux antérieurs au-dessus du
diaphragme
10.Concernant la silhouette mitrale :
A – aspect en double contour de l’arc inférieur droit
(dans RM et IM)
B – aspect en double bosse de l’arc moyen gauche
C – pointe cardiaque sus diaphragmatique (Dilatation du
ventricule droit : surélévation de la pointe du cœur par le
ventricule droit)
D – aspect en double contour de l’arc moyen gauche
11.A propos des examens non invasifs en cardiologie,
cocher la (les) réponse(s) juste(s) : ?
A – la coronarographie (invasive)
B – l’épreuve d’effort
C – la scintigraphie myocardique (examen d'imagerie
non-invasive qui permet d'évaluer l'irrigation
sanguine du cœur au moyen d'un produit)
D – la radiologie (radiologie interventionnelle est
invasive)
12.Citez 4 examens non invasives en cardiologie
ECHOCARDIOGRAPHIE
MAPA
ENREGISTREMENT ELECTROCARDIOGRAPHIQUE DE
LONGUE DUREE (HOLTER ECG)
EPREUVE D’EFFORT

13.A propos des examens invasifs en cardiologie, cocher la


(les) réponse(s) juste(s) :
A – l’échocardiographie transoesophagienne
B – l’électrocardiogramme endocavitaire
C – le cathétérisme cardiaque droit
D – le Holter ECG
14.A propos des examens complémentaires en cardiologie
quels sont parmi les suivantes ceux qui sont invasifs ?
A. La scintigraphie
B. La ventriculographie (par angiocardiographie,
coronarographie ou cathétérisme)
C. La coronarographie
D. L’échographie

ELECTROCARDIOGRAMME (ECG) NORMAL -ÉTUDE


MÉTHODIQUE D’UN ECG
1.Citez 3 indications du Holter ECG
Devant des symptômes: Syncope, Lipothymie, Palpitations,
Douleurs thoraciques, Accidents vasculaires cérébraux,
Dyspnée, épisodes de fatigue inexpliquée.
En l’absence de symptômes: Post-infarctus (trouble du
rythme, ischémie silencieuse), Bilan des myocardiopathies,
Surveillance d’un traitement anti arythmique, Surveillance des
stimulateurs cardiaques.

2.les caractéristiques de l'ECG d'effort:?


Le principe est d’étudier le comportement du cœur au cours de
l’effort afin de mettre en évidence des anomalies ne se
manifestant qu’à cette occasion
Elle peut se faire soit avec un vélo ergométrique ou un tapis
roulant avec augmentation progressive des charges
Indications : Recherche d’une ischémie myocardique,
Évaluation de la capacité fonctionnelle des insuffisants
cardiaques, Évaluation d’une aptitude au sport

3.Quelles sont les dérivations frontales ?


Ce sont les dérivations unipolaires aVR, aVF et aVL et les
dérivations bipolaires DI, DII etDIII.

4.Qu’appelle t’on les dérivations précordiales ?


Il s’agit de dérivations unipolaires placées sur un plan (quasi)
horizontal autour du cœur : V1, V2, V3, V4, V5 et V6.
5.Quels sont les critères à vérifier avant d’interpréter un
ECG ?
Critères cliniques concernant le malade (nom, prénom, âge,
sexe, race...) et concernant la maladie (symptômes, diagnostic,
traitement).
Critères du tracé : Date d’enregistrement, papier millimétré,
l’étalonnage: 1mm =1/10 mV; 1mm = 4/100 sec, la vitesse de
déroulement (25 mm/s), 12 Dérivations au moins, la stabilité
de la ligne isoélectrique et l’absence d’interférence ou d’erreur
d’emplacement des électrodes.

6.Lorsqu’une électrode exploratrice voit fuir une


dépolarisation, qu’enregistre-t-elle ?
Elle enregistre une déflexion négative.

7.A quoi correspond l’onde P ?


L’onde P correspond à la dépolarisation auriculaire.

8.A quoi faut-il penser en cas d’onde P positive en aVR ?


Il faut penser à une inversion d’électrodes.

9.Sur un tracé normal ECG, l’espace PR normal a une


durée de 12-20/100ieme de seconde V

10.Quelles sont les caractéristiques d’une onde Q


pathologique ?
Amplitude ≥ 25% de l’onde R correspondante
Durée ≥ 0,04 seconde.
Morphologie : les bords de l’onde Q sont épaissis, irréguliers.

11.Donner la formule de la loi de POISEUILLE


Q = (πr )/(8µ) x (ΔP/L).
4

Ici, Q désigne la vitesse d'écoulement du liquide, r le rayon


interne du tuyau, ΔP la différence de pression entre les deux
extrémités du tuyau, L la longueur du tuyau et µ la viscosité
du liquide.

12.Décrire les signes hémodynamiques d'un état de choc.


Prostration, hypotension, pâleur, froideur des extrémités, peau
moite, collapsus des veines superficielles, oligurie,
obnubilation.
13.A propos de la position des electrodes peripheriques
lors de la realisation de l’ECG, faites une association :
I. Poignet droit A.Noire
II. Pied gauche B. Jaune
III. Poignet gauche C.Vert
IV. Pied droit D.Rouge
14.A propos du complexe QRS cochez (les) réponse (s)
fausse(s)
A. l’electrode rouge est positionnée auniveau du membre
inférieur droit
B. l’electrode rouge est positionnée auniveau du membre
inférieur gauche
C. l’electrode jaune est positionnée auniveau du membre
inférieur droit
D. l’electrode jaune est positionnée auniveau du membre
inférieur gauche
15.A propos des territoires electrocardiographique, cochez
(les) reponse (s) juste (s)
A. territoire antéro-septal V1, V2, V3, V4. V5. V6 (V1 à
V3)
B. Le territoire antero-séptal : VI. V2, V3 et D2, D2, aVF
C. territoire antérieur détendu : VI, V2, V3, V4, V5, V6 et
DI, aVL
D. Le territoire inferieur D2, D3, aVF
16.A propos de la lecture méthodique d’un
électrocardiogramme, elle doit respecter les critères de
validité parmi lesquels (cochez la réponse fausse) :
A. L’identité du patient
B. L’inscription sur le bulletin de demande, du diagnostic,
des symptômes, des données biologiques principales et
du traitement reçu
C. La date d’enregistrement
D. L’enregistrement d’au moins 13 déviations
17.Cochez les réponses exactes (choix multiple). Les
affirmations qui suivent concernant le Holter ECG sont
vraies.
a) Il permet de documenter les troubles du rythme
paroxystiques
b) Peut être utile dans le diagnostic étiologique de la
syncope
c) Ne recherche que des troubles du rythme et de la
conduction paroxystiques (Dg de l’ischémie…)
d) N’enregistre que les anomalies cardiaques durant le
nycthémère (enregistrement continu pdt 24-48h)
e) Permet une étude exhaustive du rythme cardiaque
18.Vrai ou faux
Le Holter ECG permet une analyse de la repolarisation et
donc le diagnostic d’une ischémie myocardique
paroxystique. V
19.Cochez les réponses exactes (choix multiple).
a) La fiche d’événement clinique du patient n’est pas
nécessaire pour la lecture du Holter ECG
b) La lecture, la correction et la validation des
enregistrements par le médecin sont indispensables
c) La durée relativement courte des enregistrements
peut constituer une limite
d) La qualité des électrodes conditionne le résultat
e) L’apport diagnostique est moins important pour des
symptômes rares (mensuels ou trimestriels par
exemple) (Il permet de détecter des anomalies
épisodiques de troubles de l’activité électrique du
cœur)
20.Concernant l’épreuve d'effort en cardiologie. les
propositions suivantes sont vraies sauf une laquelle ?
A- Elle doit être réalisée à proximité d'une USIC (unité de
soin intensif cardiologique)
B- L’équipe de médecin doit être entrainé à la réanimation
et pour cela disposer du matériel adéquat
C- Un certain nombre de médicaments qui modifient la
repolarisation doivent être arretés suffisamment tôt
D- Il faut rechercher des contres indications absolues et
relatives
E- En l’absence de contre-indication, l’épreuve doit être
d’emblée maximale
F- Il existe des criteres d'arret pendant le déroulement
meme l'épreuve
R : Le principe est de faire réaliser au sujet un effort
d’intensité croissante soit sur une bicyclette ergométrique
dont on augmente progressivement la charge du pédalage,
soit sur un tapis roulant dont on augmente par paliers la
vitesse et la pente.

21.Indiquer les propositions exactes :


A – l’électrocardiogramme de longue durée n’est jamais
indiqué chez un patient asymptomatique
B - le Holter ECG est toujours enregistré pour une durée
de 24 heures (24 à 48h)
C – le Holter ECG est rarement utile devant un accident
vasculaire cérébral ischémique
D – l’ECG de longue durée est inutile dans le diagnostic
de palpitations paroxystiques
22.Concernant les critères mathématiques, ils sont
représentés par des équations les suivantes lesquelles sont
fausses ?
A. qRs en D1 + qRs en D3 = qRs en D2
B. qRs en aVL = (D1-D3)/2 (-D1-D2)/2
C. qRs en aVF = (D2-D3)/2 (D2+D3)/2
D. rV1 inf rV2 inf RV3…sup RV6 (De V1 à V6, R
augmente et S diminue)
23.Le segment PR ou PQ :
A - Est théoriquement isoélectrique
B - Correspond à la dépolarisation septale
C - Débute à la fin de l'onde P (- début QRS)
D - Se termine à la fin de l'onde R
E - Est pathologique si de durée supérieure à 0,12 s
24.Le complexe QRS :
A - Correspond à la dépolarisation ventriculaire
B - Est d'une durée inférieure à 0,12 s
C - Est toujours à prédominance positive
D - Son axe frontal moyen est théoriquement entre 0 et 90°
E - Est dit microvolté si d'amplitude inférieur à 5 mm dans les
dérivations frontales
25.L’onde T :
A - Traduit la repolarisation auriculaire (ventriculaire)
B - Est précédé du segment ST
C - Est de morphologie asymétrique
D - Est négative en aVR
E - Est toujours suivie d'une onde U
26.L’intervalle QT :
A- Se mesure du début du QRS à la fin de l'onde T
B - Est indépendant de la fréquence cardiaque
C - Peut se mesurer à l'aide d'une règle ECG graduée
D - Doit être reporté dans sa forme corrigée
E - QTm /QTc ne doit pas excéder 150% (QT calculé= QT
mesuré x racine carrée de la Fréquence Cardiaque
(Formule de BAZETT))
27.A propos du rythme sinusal, cocher la ou les reponses
correctes :
A. QRS precede d’ondes P
B. P positives en D1, D2, D3 et negatives en aVR
C. P positives en D2, D3, aVF et negatives en aVR
D. Intervalle PR > (ou egal) 12/100eme sec
28.A propos du rythme sinusal, cocher la (les) réponse(s)
correcte(s) :
A – QRS précédé d’ondes P
B – P positives en D1, D2, D3 et négatives en aVR
C – P positives en D2, D3, aVF et négatives en aVR
D – Intervalle PR <(ou égal) 12/100 sec
ème

29.A propos des souffles de régurgitation, une réponse est


fausse :
A – souffle systolique apexien (IM)
B – souffle systolique aortique
C – souffle systolique tricuspidien (IT)
D – souffle diastolique aortique (IA)
30.A propos de l’intensité des souffles de 1 à 6/6, cocher la
réponse fausse :
A – il est frémissant à partir de 3/6
B – il est frémissant à partir de 4/6
C – il est intense mais non frémissant à 3/6
D – il est audible à distance à 6/6
31.Jumelage : Au cours de l’épreuve d’effort l’apparition
d’un sous décalage rapidement descendant du segment St est
un signe de positivité
Parce que
Ce signe ne se rencontre pas dans les conditions normales
A
R : Dans le cadre de la maladie coronaire, le
diagnostic positif en faveur d’une ischémie myocardique
est la constatation à l’effort d’un sous décalage du segment
ST horizontal ou descendant, supérieur à 1mm, durant
0,08 secondes après la fin du complexe QRS (figure ci
dessous), accompagné ou non d’angor. On retient aussi
comme signes de positivité un sous décalage ascendant de
ST supérieur à 1,5 mm, ou un sus décalage de ST
transitoire sans onde Q.
Le test est négatif si la fréquence cardiaque atteint 85% de
la FMT sans angor ni sous décalage de ST, et litigieux en
cas de douleurs thoraciques angineuses sans modification
de l’ECG.
Le test est « non diagnostic », s’il reste négatif mais à une
fréquence cardiaque insuffisante pour conclure (< 85% de
la FMT)
32.ECG :
A- Onde S est la première déflexion négative précédent la
déflexion positive R (suivant)
B- Le point J traduit le début de la dépolarisation
ventriculaire (fin)
C- L’onde S est la première déflexion négative succédant R
D- L’onde T traduit la dépolarisation ventriculaire
(repolarisation)

33.A propos de la nomenclature du complexe QRS cochez


la réponse juste

A. qRsR’
B. RsR’
C. rSR’
D. RSR’
34.Quelles sont les anomalies retrouvées sur cet ecg ?

A. Lesion sous endocardique en antérieur étendu


B. Lésion sous épicardique en antérieur étendu
C. Nécrose en antérieur
D. Image en miroir en inférieur
35.Nommer ces complexes QRS :
A- ----------------------------------

B- ---------------------------------
C- --------------------------------

D- ---------------------------------

36.Citez 5 critères de validité d’un ECG :

HYPERTROPHIES AURICULAIRES
1.A propos de l’hypertrophie auriculaire gauche, cocher la
(les) réponses(s) juste(s) :
A – ondes P amples, pointues en tente
B – ondes P bifides
C – ondes P de durée > (ou égale) 12/100 sec ?
ème

D – pente de raccorde douce et trainante en V1


2.Parmi ces propositions concernant les hypertrophies
auriculaires gauches lesquelles sont exactes
A. L’amplitude de l’onde P est augmentée
B. La durée de l’onde T est augmentée
C. La durée de l’onde P est augmentée
D. L’amplitude de l’onde P est normale
3.A propos de l’hypertrophie auriculaire droite, cocher la
ou les reponse(s) correctes :
A. Ondes P amples, pointues en tente
B. Ondes P bifides
C. Ondes P de duree > (ou egale) 12-100 eme sec
D. Pente de raccorde raide et abrupte en V1
4.Parmi ces propositions concernant les hypertrophies
auriculaires droites lesquelles sont exactes :
A. L’amplitude de l’onde P est normale
B. La durée de l’onde P est normale
C. La morphologie de l’onde P est en tente
D. La durée de l’onde P est augmenté
5.A propos des indices de surcharges, cocher la(les)
formules correctes :
a. Indice de Lewis : SV2 + RV5 (RD1-RD3) + (SD3-
SD1)
b. Indice de Lewis : SV1 + RV5
c. Indice de Cornell : SV3+ RaVL
d. Indice de Heller Blondeau Lénègre : RV2 + SV7
(SV2 + RV7)

HYPERTROPHIES VENTRICULAIRES
1.Parmi ces propositions concernant les hypertrophies
ventriculaires gauches lesquelles sont exactes
A. L'indice de Sokolow Lyon (SV1 +RV5 ou V6) >35 mm
B. L’indice de Lewis [(R1-R3) + (S3-S1)] <-14 mm (sup à
+17mm)
C. L'axe du cœur est dévié à gauche (au-delà de -30°)
D. L'indice de Sokolow Lyon (SV1+RV5 ou V6) <35 mm
(Norme)
2.Quelle est l'anomalie qui peut faire évoquer la présence
d'une hypertrophie ventriculaire gauche chez un sujet
hypertendu ?
A. un PR à 0.28 (BAV)
B. un BAV 3
C. une ischémie sous épicardique D1AVL
D. un Sokolow à 40 mm
E. un axe hyper droit (HVD)
3.A propos de l’hypertrophie ventriculaire gauche,
indiquer les propositions exactes :
A – elle peut se voir dans le cadre d’une myocardiopathie
hypertrophique (dilatée)
B – elle constitue un important facteur de risque cardio-
vasculaire
C – elle ne complique jamais l’hypertension artérielle
(HTA favorise HVG)
D – elle correspond à une augmentation de la masse
myocardique (épaississement pariétal et/ou dilatation
cavitaire)
4.Concernant l’HVG (2 réponses justes) :
A- Elle peut se voir dans le cadre d’une sténose aortique
B- Elle n’est jamais secondaire à une HTA
C- Elle constitue un facteur de risque
D- Elle ne s’accompagne jamais de HVD
5.Vrai ou faux L’indice de Lewis est augmenté par HVG
6.Parmi ces propositions concernant les hypertrophies
ventriculaires droites lesquelles sont exactes
A. L'axe du coeur est dévié à gauche (à droite)
B. L’indice de Lewis [(R1-R3) + (S3-S1)] <-14 mm
C. L’indice de Lewis [(R1-R3) + (S3-S1)] >-14 mm
D. L'indice de Sokolov Lyon (SV1+RV5 ou V6) <35 mm
7.A propos de l’hypertrophie ventriculaire droite, indiquer
les réponses correctes :
A. Elle ne constitue pas un facteur de risque cardio
vasculaire
B. Elle peut être associée à une hypertrophie ventriculaire
gauche (hypertrophie bi-ventriculaire)
C. Elle peut être secondaire à une cardiopathie congénitale
(Fallot)
D. Elle peut être secondaire à une sténose aortique
8.Concernant l’HVD (une réponse juste) :
A- Facteur de risque cardio-vasculaire
B- Peut-être secondaire à une cardiopathie congénitale
(Fallot)
C- Elle peut s’accompagner d’une HVG
D- Elle ne peut jamais s’accompagner d’une HVG
9.Donner sur ce tracé 4 anomalies qui font penser à une
hypertrophie ventriculaire droite

R:
Indice de Lewis (RD1-RD3) + (SD1-SD3) inf à -14mm
Grande onde R en V1,V2 avec rapport R/S sup à 1
Déviation axiale D
Troubles secondaires de la repolarisation (sous décalage
ST et onde T (-) en V1, V2, D3)

TROUBLES DU RYTHME AURICULAIRE-VENTRICULAIRE


1.A propos de l’extrasystole ventriculaire, cocher la (les)
formule(s) correcte(s) :
a. Elle est toujours isolée (formes cyclique et
répétitive)
b. Elle donne toujours un QRS élargi (un ventricule se
contracte avant l’autre d’où durée augmentée)
c. Elle est toujours suivie d’un repos compensateur
d. Elle est toujours précoce (nommé ES précoce ou
phénomène R/T)
2.A propos de l’extrasystole ventriculaire, elle est définie
par :
A – sa précocité ?
B – sa prématurité
C – une déformation du QRS qui est élargi
D – une opposition de T et du QRS (opposition d’axe)
3.Parmi les propositions concernant l’extrasystole
auriculaire, une est inexacte :
A – onde P prématuré
B – onde P anormale
C – PR n’est pas raccourci
D – onde P toujours précoce
4.Cocher la définition correcte de l’extrasystole
auriculaire :
A- Contraction prématurée du myocarde ventriculaire
B- Contraction tardive du myocarde auriculaire
C- Contraction prématurée du myocarde auriculaire
D- Contraction auriculaire toujours suivi de QRS
5.Parmi ces critères électrocardiographique, citez celui (ou
ceux) concernent l’extrasystole auriculaire :
A- QRS prématuré
B- P’ prématuré de morphologie différente de P sinusale
C- P’ tardive de morphologie différente de P sinusale
D- Intervalle P’R > ou égal à PR
E- Intervalle P’R < ou égal à PR
6.Quel(les) critère(s) appartiennent à la fibrillation
auriculaire ?
A- Ondes f irrégulières battant à 200 par min
B- Ondes f irrégulières de morphologie différente
C- Onde f régulière de morphologie différente
D- Ondes f régulière de même morphologie
E- Ondes f irrégulières battant à 400 à 600 par min
F- Ondes f régulières battant 400 à 600 par min
G- Réponse ventriculaire souvent irrégulière
7.Parmi les affirmations suivantes, lesquelles caractérisent
une fibrillation auriculaire ?
A. Ondes f irrégulières
B. Morphologies ondes f différentes
C. Fréquence auriculaire = 400 – 600 / min
D. Aspect en dents de scies des ondes f
E. Réponse ventriculaire irrégulière
8.Parmi les propositions suivantes concernant la
fibrillation auriculaire, une est inexacte :
A – les auriculo grammes sont toujours irréguliers
B – QRS est toujours irréguliers (souvent, en général)
C – fréquence auriculaire peut atteindre peut atteindre
500 batt/min
D – les auriculo grammes sont difficiles à individualisés
9.Quelles propositions concernant les complications de la
fibrillation auriculaire sont exactes ?
A. elle peut décompenser une valvulopathie jusque-là bien
tolérée
B. elle peut être responsable d'embolies artérielles
systémiques
C. elle peut être responsable d'embolies pulmonaires
D. elle peut entraîner un angor en cas de réponse
ventriculaire rapide ?
E. elle peut être responsable d'un oedème aigu du poumon ?
R : principales complications = insuffisance cardiaque et
AVC.
10.Parmi les propositions suivantes concernant la
fibrillation auriculaire, lesquelles sont exactes ?
A. Elle survient exclusivement sur une cardiopathie sous-
jacente (ex : HTA, Hyperthyroïdie…)
B. Elle est favorisée par une hypothyroïdie
(hyperthyroïdie)
C. Son traitement fait appel à la Lidocaïne (Xylocaïne®)
(c’est pour la fibrillation ventriculaire)
D. Elle nécessite, lors du premier épisode, la réalisation
d'une échographie cardiaque (échocardiographie et test
des fonctions thyroïdiennes importants au cours du
bilan initial)
E. Son traitement de première intention fait appel aux
digitaliques ? (traitement le moins efficace mais
premier choix en cas de fibrillation auriculaire +
insuffisance cardiaque)
11..La survenue de fibrillation ventriculaire à grande
maille nécessite :
A. l'administration d'adrénaline 1 mg IV pour permettre le
passage en fibrillation petite maille (en 2 intention si
e

état hémodynamique non satisfaisant après CEE)


B. l'utilisation de bicarbonate de sodium 1mmol/kg (non
systématique ; augmente ph intravasculaire au-dessus
de 7.25 pour permettre action optimal de l’adrénaline
sur ses récepteurs vasculaires sans provoquer
d’hypercapnie secondaire)
C. une défibrillation à 7 J /kg
D. une défibrillation à 3 J /kg
E. l'utilisation de lidocaïne 1 mg/kg si la fibrillation persiste
R : La fibrillation ventriculaire se dégrade (large maille
puis petite maille sur le tracé) pour laisser place à un tracé
électrique plat d’asystolie.
Seul traitement de la FV = choc électrique externe (CEE)
Les médicaments viennent en 2 intention.
e

12.Quels critères appartiennent au flutter auriculaire ?


A- Ondes F régulières battant à 400 par min
B- Ondes F irrégulières battant à 300 par min
C- Ondes F irrégulières ayant un aspect en dents de scie en
D2, D3, aVF
D- Ondes F régulières ayant un aspect en dents de scie en
D2, D3, aVF
E- Ondes F régulières battant à 300 par min
13.Le flutter auriculaire comporte sur l'ECG :
A. des ondes F à une fréquence de 120 / mn
B. des complexes QRS à 100 / mn
C. la compression carotidienne déclenche un ralentissement
par dégradation allorythmique
D. plus de QRS que d'ondes F
E. des complexes de fusion
14.La tachycardie paroxystique supraventriculaire ou
jonctionnelle est :
A. idiopathique du sujet jeune
B. due à un syndrome de Wolff Parkinson White
C. due à une élévation de la TSH
D. due à une hypokaliémie
E. une diminution de la TSH
15.Les étiologies des tachycardies ventriculaires sont :
A. la péricardite constrictive
B. la dysplasie arythmogène du ventricule droit
C. l'anévrysme post infarctus
D. le coeur pulmonaire aigu
E. l'embolie pulmonaire

16.La tachycardie ventriculaire est certaine devant ces


situations sauf une, laquelle ?
A – dissociation auriculo-ventriculaire avec moins
d’ondes P que de QRS
B – des QRS élargis, rapides et réguliers
C – un complexe de capture
D – un complexe de fusion
17.Cochez la (les) réponse(s) vraie(s) :
A – l’extrasystole auriculaire est une contraction tardive
de l’oreillette
B – dans le flutter auriculaire, les ondes auriculaires sont
régulières en dents de scie sur les dérivations D2, D3,
AVF
C – dans la fibrillation auriculaire, les ondes auriculaires
sont régulières en dents de scie sur les dérivations D2,
D3, AVF
D – dans la fibrillation auriculaire, les ondes auriculaires
sont irrégulières et de morphologie variable
18.Quel est le trouble du rythme que vous observez sur ce
tracé ?

A. Fibrillation auriculaire
B. Flutter auriculaire
C. Tachycardie atriale multifocale
D. Extrasystole auriculaire
E. Extrasystole sinusale
19.Quel est le trouble du rythme que vous décrivez sur ce
tracé ?

A- Flutter auriculaire
B- Tachycardie sinusale irrégulière
C- Fibrillation auriculaire
D- Fibrillation ventriculaire
E- Arythmie sinusale

20.Quel trouble du rythme ou de conduction reconnaissez-


vous sur ce tracé ?

A- Bloc auriculo-ventriculaire du 2 degré (Mobitz 1)


ème

B- Bradycardie sinusale
C- Choc sino-auriculaire du 2 degré
ème

D- Bloc auriculo-ventriculaire du 1 degré


er

21.Parmi ces propositions, cochez la ou les réponses vraies


concernant le tracé :
A- Extrasystole ventriculaire trigéminée
B- Doublet d’extrasystole auriculaire ?
C- Extrasystole ventriculaire bigéminée
D- Extrasystole auriculaire bigéminée

22..Quel trouble du rythme reconnaissez-vous sur ce


tracé ?
A – flutter auriculaire
B – fibrillation auriculaire
C – extrasystole auriculaire
D – tachycardie sinusale

23.Quel trouble du rythme observez-vous sur ce tracé ?


A – extrasystole auriculaire
B – tachycardie sinusale régulière
C – flutter auriculaire 2/1
D – fibrillation auriculaire
24.Quel est le trouble du rythme que vous observez sur ce
tracé ?

A. Fibrillation auriculaire
B. Flutter auriculaire
C. Tachycardie atriale multifocale
D. Extrasystole auriculaire
E. Tachycardie sinusale

25.Quel trouble du rythme observez-vous sur ce tracé ?

A. Fibrillation ventriculaire
B. Torsade pointe
C. Fibrillation ventriculaire
D. Tachycardie ventriculaire
E. Extrasystole ventriculaire monomorphe

ISCHÉMIE – LÉSION – NÉCROSE


1.Concernant l’infarctus du myocarde, cocher les deux (2)
propositions fausses
A. Urgence est d'assurer la reperfusion myocardique.
B. La prise en charge commence toujours dès l'admission à
l'hôpital. ?
C. La prise en charge commence après les résultats de la
coronarographie.
D. L'électrocardiogramme est primordial. (confirme le
diagnostic)
2.Parmi ces propositions concernant le diagnostic
d’infarctus du myocarde avec un sus-décalage persistant
du segment ST, lesquelles sont exactes
A. L'électrocardiogramme avec 18 dérivations est un
élément clé du diagnostic
B. On note une onde de Pardee avec une image en miroir
dans les premières heures
C. Le dosage de la troponine ne doit pas retarder le
diagnostic
D. La coronarographie permet de faire le diagnostic des
lésions et de traiter par angioplastie
E. La myoglobine se positive à partir de la 1 heure (2eme
ère

heure)

R : La douleur et les signes ECG suffisent au diagnostic et


permettent de débuter le traitement sans délai.

3.Parmi ces propositions, lesquelles sont justes ?


A. L’infarctus du myocarde est une urgence cardio-
vasculaire majeure (au-delà de 12h après le début de
la douleur, le pronostic devient sévère)
B. L’angine de poitrine est l’expression douloureuse
d’une ischémie myocardique
C. Les étiologies des syndromes coronariens aigus sont le
plus souvent infectieuses
D. L’insuffisance coronarienne entraine très peu de
complications
4.Parmi ces propositions concernant la douleur d’angor
stable, lesquelles sont fausses ?
A. Il s’agit d’une douleur prolongée qui dure des heures
(qq min à l’effort)
B. C’est une douleur précordiale constrictive
C. La douleur cède à l’arrêt de l’effort
D. Il s’agit d’une douleur résistante à la prise de trinitrine
(test dg soulageant patient en moins d’une minute)
5.Parmi ces propositions concernant la douleur d’infarctus
du myocarde, lesquelles sont vraies ?
A. Il s’agit d’une douleur intense de survenue brutale
B. La douleur est prolongée et peut durer des heures (de
20mn à +++ heures)
C. Elle résiste à la prise de morphinique et cède à la
trinitrine (résistante à la trinitrine)
D. Les irradiations de la douleur sont larges : au cou, aux
épaules et aux bras
6. Vrai ou faux
L’infarctus du myocarde en est une complication, ceci par
migration possible du caillot dans les artères coronaires V
7. A propos de la transposition complète des gros
vaisseaux : A
La manœuvre de Rashkind est un geste salvateur (qui sauve)
V
Car
Elle permet de mélanger le sang veineux et le sang oxygéné V

R : La manœuvre de Rashkind est un geste d´urgence


vitale qui permet un mixing du sang en créant
une communication inter-auriculaire chez les patients
porteurs d´une Dextro-transposition des gros vaisseaux (D-
TGV).

8. Citez cinq complications de l’infarctus du myocarde


La fibrillation ventriculaire cause de mort subite -
Rupture de paroi (=hémorragie)
Les extrasystoles ventriculaires -
Insuffisance mitrale aigue
Bloc auriculoventriculaire de différents degrés
Choc cardiovasculaire
Insuffisance cardiaque gauche aigue

TROUBLES DE LA CONDUCTION AURICULO-VENTRICULAIRE-


INTRA-VENTRICULAIRE
1.Parmi les differentes variétés et degré de bloc auriculo-
ventriculaire, on peut citer:
A. les blocs incomplets
B. Le type I de MOBITZ (modalité de 2 degré)
e

C. Le bloc de haut degré (fait parti du 2 degré)


e

D. Les blocs complets


E. Le bloc du troisième degré
2.Parmi les propositions suivantes, encadrez celles qui sont
justes :
A- Le BAV du 1 degré est caractérisé par un PR allongé
er

(au-delà des limites physiologiques liées à l’âge : sup à


18/100 (enfant), 20/100 (adulte jeune), 21/100 sec
(sujet âgé))
B- Le BAV complet entraîne une dissociation auriculo
ventriculaire complète
C- Dans le BAV du 2 degré type 2, on a un blocage
ème

inopiné de P
D- Dans le BAV du 2 degré type 2, on a un allongement
ème

progressif de PR (dans type 1)


E- Dans le BAV du 2 degré type 1, on a un blocage
ème

inopiné de P
F- Dans le BAV 2 degré type 2, on a un allongement
ème

progressif de PR
3.Cochez la (les) réponse(s) vraie(s) :
A – dans le BAV du 1 degré, le PR est fixe et < 0,20 sec
er

B – dans le BAV du 2 degré de type 1, l’espace PR est


ème

fixe
C – dans le BAV du 2 degré de type 2, l’espace PR est
ème

fixe
D – dans le BAV du 3 degré, il y a une dissociation
ème

auriculo-ventriculaire complète
4.Vrai ou faux
Dans le BAV du 1 degré le PR est allongé mais variable. F
er

(Dans le BAV du 1er degré; l'intervalle PR est allongé de


façon constante sur chaque cycle cardiaque, et toujours
suivie d'un complexe QRS)
Dans le BAV du 2 degré, le PR est toujours fixe. F
e

(allongement progressif dans type 1, fixe dans type 2)


Le Mobitz 2 se traduit par une augmentation progressive du
PR. F (PR fixe)
5.Parmi les propositions suivantes concernant le BAV
complet, l’une est inexacte :
A – la distance entre les ondes P est fixe
B – la distance entre les complexes QRS est fixe
C – le PR est variable (car dissociation A-V)
D – la fréquence ventriculaire est < 60 batt/min (car
rythme non sinusale)
E – le PR est fixe
6.Quel est votre diagnostic ?
A. Bloc auriculo ventriculaire haut degré
B. Bloc auriculo ventriculaire complet
C. Bloc auriculo-ventriculaire de type Mobitz I (visible sur
dernière ligne)
D. Bloc auriculo-ventriculaire de type Mobitz II
7.Dans le BBG, il est toujours supra ventriculaire. F
(le bloc siège au niveau de la branche G du fx de His)

8.A propos de la communication interventriculaire une


proposition est fausse, laquelle
A. Le shunt est gauche-droite (dans la CIV restrictive et
au début de la CIV non restrictive)
B. Le shunt est droite-gauche (syndrome de
d’Eisenmenger résultant de l’HTAP et de l’HVD qui
s’est installé dans la CIV non restrictive)
C. La hantise est la survenue d’une HTAP fixée
D. La surcharge se fait sur les cavités gauches (droites)
E. Le souffle irradie en rayon de roue
9.A propos des troubles de la conduction intra-
ventriculaire, une proposition est fausses :laquelle ?
A. Ce sont des anomalies de conduction sur les branches de
division du faisceau de His
B. Il existe des formes complètes et des formes incomplètes
C. La forme complète est définie par la morphologie de
QRS (assez variable ; plutôt durée)
D. Les hémi blocs sont définis par la morphologie et surtout
par l’axe de QRS
E. Trois conditions électrocardiographiques sont nécessaires
à la définition du bloc de branche
10.A quel trouble de la conduction intraventriculaire
pensez vous devant ce trace ECG ?

11.A propos de la communication interventriculaire, une


proposition est fausse : laquelle ?
A. Le shunt est gauche-droite
B. Le shunt est droite-gauche
C. La hantise est la survenue d’une HTAP fixée
D. Le souffle irradie en rayon de roue
E. Le retentissement se fait sur les cavités gauches

HYPERTENSION ARTÉRIELLE
1.Quelle définition de l’HTA retenez-vous chez l’adulte ?
A. ≥160/95 mmHg
B. ≥140/90 mmHg
C. ≥150/100 mmHg
D. La définition est fonction de l’âge
E. La définition dépend des signes associés
2.Quelle est la proposition exacte concernant la définition
de l'hypertension artérielle ?
A. les valeurs de référence ont été obtenues de façon
invasive
B. les valeurs de référence sont différentes chez l'homme et
chez la femme
C. l'hypertension artérielle systolique isolée est définie par
une pression artérielle systolique > 160 mmHg et une
pression artérielle diastolique normale (140mmHg)
D. les valeurs de référence sont différentes selon que l'on
utilise la mesure clinique ou la mesure ambulatoire
E. des chiffres tensionnels anormalement élevés au cours
d'une consultation suffisent à retenir le diagnostic
d'hypertension artérielle
3.Au cabinet médical, en référence à la méthode
auscultatoire, les valeurs de normalité de la pression
artérielle au repos sont les suivantes :
A. PAS > 140 mmHg
B. PAS = 140 mmHg
C. PAS < 140 mmHg
D. PAD = 90 mmHg
E. PAD < 90 mmHg
4.Quelles sont les valeurs normales de la pression
artérielle clinique (en mmHg)?
A. < 130/85
B. < 160/95
C. < 135/85
D. < 140/90
E. <140> 160/90 mmHg
5.Citez 4 indications de la mesure ambulatoire de la
pression artérielle.
6.Les organes cibles de l’HTA sont :
A. Le cœur
B. Le foie
C. Le rein
D. Le cerveau
7.Les mesures hygiéno-diététiques s’appliquent à tous les
hypertendus
Vrai
Faux
8.Une hypertension artérielle est fréquemment retrouvée
dans les pathologies suivantes, sauf :
A. un bloc auriculo-ventriculaire complet
B. une insuffisance aortique
C. une insuffisance surrénale aiguë
D. une hyperthyroïdie
E. une greffe hépatique
9.Quels sont parmi les items suivants ceux qui constituent
les indicateurs de risque de survenue d'une hypertension
artérielle ?
A. des facteurs individuels (âge, sexe, surpoids, diabète)
B. des facteurs d'environnement (consommation de sodium,
alcool)
C. l'appartenance à une catégorie socio-professionnelle
défavorisée
D. la présence d'une arythmie complète par fibrillation
auriculaire
E. la prise d'un traitement pour une dyslipidémie
10.Les facteurs de risque de l’HTA essentielle sont (cochez
les bonnes réponses) :
A. L’âge
B. La génétique
C. L’exercice physique intense
D. L’obésité
E. La consommation de sel
11.En prenant la pression artérielle, vous devez vous
assurer des conditions suivantes (Indiquer in ou réponses)
A. Brassard au niveau du cœur
B. Prise tensionnelle aux 2 bras
C. Prise tensionnelle juste apres un repas
D. Dégonflage rapide du brassard
E. Contrôle du pouls
12.Citer 4 gestes à réaliser à l’examen clinique à la
recherche d’une cause de l’HTA……

13.Devant une précordialgie aiguë chez un diabétique


hypertendu, quelles sont les deux examens que vous en
première intention ?
A. L'écho-Doppler cardiaque
B. L'électrocardiogramme
C. Le dosage de la troponine I
D. La scintigraphie myocardique.
14.Parmi les examens ci-dessous, lequel n'entre pas dans le
bilan de retentissement d'une HTA ?
A. fond d'œil
B. échographie cardiaque
C. électrocardiogramme
D. créatininémie
E. ionogramme urinaire
15.L’objectif tensionnel chez l’hypertendu non diabétique,
en l’absence de complications est :
F. < 160/95 mmHg
G. < 140/90 mmHg
H. < 130/80 mmHg
I. < 120/80 mmHg
J. Baisse de 5/3 mmHg par rapport à la PA initiale
16.La complication rénale de l’hypertension artérielle est
dénommée …..

17.L’hypertension artérielle peut entrainer les


complications neurologiques suivantes (cochez les réponses
exactes) :
A. AVC ischémique
B. Hémorragie cérébrale
C. Méningo-encéphalite
D. Démence
E. Encéphalopathie
18.Les complications cardiaques de l’HTA comportent les
éléments suivants :
A. Les arythmies
B. L’hypertrophie ventriculaire gauche
C. La sténose de l’isthme de l’aorte
D. L’insuffisance cardiaque
E. L’insuffisance coronaire
F. La mort subite
19.Faites correspondre la classification de Stanford et celle
de Debakey. Quelle est la principale conséquence
thérapeutique de ces classications.

20.Après 3 mois de traitement, vous avez obtenu sous deux


anti-hypertenseurs une PA stable à 120/70 mmHg. Quelle
est votre décision ?
A. Arrêt du traitement + Surveillance
B. Allégement du traitement + Surveillance
C. Arrêt du traitement et du suivi car le patient peut
être considéré comme guéri
D. Maintien du même traitement
21.Une PA de 155/95 mmhg chez un sujet de 40 ans lors
d’une première consultation :
A. Permet de conclure à une HTA
B. Nécessite au moins une autre prise tensionnelle
avant de conclure à l’existence d’une HTA
22.Comment qualifier une PA de 165/65 mmHg chez un
sujet de 74 ans ?
K. Situation normale
L. HTA systolique pure
M. HTA diastolique pure
N. HTA systolo-diastolique
23.Une pression artérielle à 150/90mmHg permet de dire :

O. Que le risque cardiovasculaire est faible


P. Que le risque cardiovasculaire est modéré
Q. Que le risque cardiovasculaire est élevé
R. Aucune des réponses proposées n’est exacte
24.Une femme de 56 ans hypertendue présente une
déstabilisation de ses chiffres tensionnels à la
mesure clinique sur plusieurs mesures consécutives. Quel
est l'argument qui peut faire évoquer en plus une origine
rénovasculaire ?
A. sexe féminin
B. l'âge de la patiente
C. dégradation simultanée de sa fonction rénale
D. variabilité importante des mesures sur un Holter PA
E. ATCD familiaux d'HTA
25.Quels sont les arguments de la liste suivante qui
orientent vers une HTA réno-vasculaire chez un homme de
58ans atteint d'une hypertension artérielle sévère ?
A. tabagisme important
B. HTA familiale
C. signes palpatoires et auscultatoires d'athérome des
membres inférieurs
D. obésité
E. HTA résistante à une trithérapie bien conduite
26.Des chiffres de pression artérielle à 230/120 mm Hg
sont retrouvés chez une femme de 46 ans. Quelle est la
circonstance clinique où cette HTA doit être respectée ?
A. grossesse
B. dissection aortique
C. infarctus du myocarde à la phase aiguë
D. accident vasculaire cérébral ischémique
E. oedème aigu du poumon cardiogénique
27.Laquelle de ces propositions n'est pas une contre-
indication au traitement par béta-bloquants dans l'HTA ?
A. insuffisance rénale
B. insuffisance cardiaque
C. syndrome de Raynaud
D. asthme
E. artériopathie des membres inférieurs
28.Quel traitement anti-hypertenseur est à instaurer, en
première intention et en l'absence de contre-indication,
lorsque l'HTA est associée à une insuffisance coronarienne
?
A. inhibiteur de l'enzyme de conversion
B. inhibiteur calcique
C. diurétique
D. Alpha-bloquant
E. Bêta-bloquant
29.Parmi les traitements anti-hypertenseurs suivants,
quels sont ceux que l'on peut utiliser chez la femme
enceinte ?
A. inhibiteurs de l'enzyme de conversion
B. béta-bloquants
C. calcium-bloquants
D. dihydralazine
E. clonidine
30.En présence d'une poussée hypertensive, dans quel cas
ne préconisez-vous pas de traitement antihypertenseur, en
urgence ?
A. oedème aigu du poumon
B. dissection aortique
C. accident vasculaire de type ischémique
D. hémorragie méningée
E. hémorragie cérébrale
31.La prescription d'un traitement diurétique thiazidique
justifie en première intention des contrôles de
A. créatininémie
B. kaliémie
C. uricémie
D. rénine plasmatique
E. clairance de la créatinine
32.La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de
conversion (IEC) peut être responsable :
A. d'une hypokaliémie
B. d'une élévation de la créatininémie
C. d'une toux
D. d'un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire
E. d'une insuffisance cardiaque
33.La prescription d'un inhibiteur calcique (ICA) peut être
responsable :
A. d'une élévation de la créatininémie
B. d'un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire
C. d'une baisse de la kaliémie
D. d'une augmentation de la fréquence cardiaque
E. de céphalées
34.Citer 3 causes endocriniennes et 2 causes vasculaires de
l’HTA.

35.Une alcalose hypokaliémique doit vous faire évoquer :


A. une sténose des artères rénales
B. une maladie de Basedow
C. un panhypopituitarisme
D. une acromégalie
E. une hémodilution
36.Parmi les étiologies de l'hypertension artérielle citées ci-
dessous, lesquelles s'accompagnent habituellement d'une
hypokaliémie ?
A. adénome de Conn
B. phéochromocytome
C. prise de réglisse
D. prise de vasoconstricteurs nasaux
E. sténose dysplasique de l'artère rénale
37.Dans un hyperaldostéronisme primaire on retrouve un
des éléments suivants, lequel .
A. une diminution de la réabsorption du Na+
B. une augmentation de la réabsorption du K+
C. une hyperkaliémie
D. une HTA
E. une diminution de la volémie
38.Parmi les pathologies suivantes entraînant une HTA
secondaire, une seule est classiquement associée à une
protéinurie nulle. Laquelle ?
A. néphropathie diabétique
B. sténose d'une artère rénale
C. reflux vésico-urétéral
D. adénome de Conn
E. néphropathie de Berger
39.Quel est le signe, parmi les suivants, qui peut orienter
vers une hypertension artérielle (HTA) non essentielle ?
A. antécédent familial d'HTA
B. HTA modérée
C. race noire
D. début d'HTA à 60 ans
E. souffle para-ombilical gauche
40.L'hypertension artérielle (HTA) peut être secondaire à
une pathologie spécifique. Lesquelles des maladies ou
anomalies suivantes peuvent être responsables d'une HTA
?
A. Sténose d'une artère rénale
B. Hyperthyroïdie
C. Glomérulonéphrite
D. Hémorragie méningée
E. Maladie de Marfan
41.L'existence d'une HTA secondaire à un
phéochromocytome est évoquée devant la présence :
A. de poussées hypertensives
B. une HTA sévère
C. de l'association : céphalées, palpitations, sueurs
D. de la présence de l'un ou l'autre de ces symptômes :
céphalées, palpitations, sueurs
E. d'une réponse très positive au traitement par inhibiteur
calcique
42.L'existence d'une HTA secondaire à un
hyperaldostéronisme est évoquée devant :
A. des poussées hypertensives
B. une HTA sévère
C. une asthénie ou des crampes musculaires
D. une kaliémie basse
E. une natrémie élevée
43.Il est licite de faire baisser les valeurs de la pression
artérielle lorsqu'elle est élevée dans les cas suivants, sauf
un. Lequel ?
A. insuffisance cardiaque
B. dissection aortique
C. infarctus du myocarde
D. accident vasculaire cérébral ischémique
E. oedème aigu des poumons
44.Lors de la survenue d'un accident vasculaire cérébral
ischémique avec tension artérielle élevée, on peut adopter
toutes les attitudes suivantes, sauf une Laquelle ?
A. hospitalisation du sujet
B. mise en place de sérum glucosé
C. mise en place d'oxygène par voie nasale
D. traitement anti-hypertenseur
E. intubation
45.Une sténose de l'artère rénale doit être suspectée devant
toutes les situations suivantes sauf une. Laquelle ?
A. Une hypertension artérielle résistante au traitement
B. Un souffle abdominal
C. Une hypertension artérielle systolique isolée
D. Une hypertension artérielle récemment aggravée
E. Une hypertension artérielle d'apparition récente
46.Vrai ou faux L’HTA (HyperTension Artérielle) peut être
asymptomatique
Par ailleurs
Elle entraîne une augmentation de post-charge et par ce biais
une hypertrophie ventriculaire gauche
47.Citez les 3 résultats possible après une la mesure
ambulatoire de la pression artérielle dans le cadre de l’
HTA

48.Citer les éléments majeurs de la triade de la


prééclampsie…..

49.Quelle est la signification de l’acronyme HELLP ?

INSUFFISANCE CARDIAQUE
1.Indiquer les propositions fausses.
A. Une infection pulmonaire peut décompenser une
insuffisance cardiaque
B. Le régime hyposodé est un facteur de décompensation de
l'insuffisance cardiaque.
C. Le bêtabloquant est un traitement important de
l'insuffisance cardiaque.
D. Le rétrécissement mitral n'est jamais cause d'insuffisance
cardiaque droite.
2.A propos de l'insuffisance cardiaque, indiquer l'unique
proposition exacte.
A. L'insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée
est caractérisée par une altération de la fonction
systolique
B. L'insuffisance cardiaque systolique est caractérisée par
une élévation de la fraction d'éjection du ventricule
gauche
C. La classification de la NYHA est basée sur la clinique
D. L’œdème aigu du poumon est un tableau chronique
grave.
3.A propos de l’insuffisance cardiaque, deux propositions
sont fausses, lesquelles ?
A – l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection
préservée est caractérisée par une dysfonction systolique
B – l’insuffisance cardiaque systolique est caractérisée
par une réduction de la fraction d’éjection du ventricule
gauche
C – la classification de la NYHA est basée sur la
symptomatologie
D – l’embolie pulmonaire réalise un tableau
d’insuffisance cardiaque gauche chronique
4.Préciser les propositions exactes :
A – l’insuffisance cardiaque est une indication du
traitement Bétabloquant
B – l’insuffisance cardiaque gauche est, à priori, une
indication d’inhibiteur de l’enzyme de conversion
C – le diurétique est un traitement important de
l’insuffisance cardiaque
D – l’insuffisance cardiaque est une complication
possible de toutes les pathologies cardiaques
5.Concernant l’insuffisance cardiaque, indiquer la (les)
proposition(s) exacte(s) :
A – la dyspnée d’effort évolue, classiquement, de façon
décroissante
B – la bradycardie est la règle
C – les râles crépitants traduisent l’insuffisance cardiaque
droite
D – les œdèmes des membres inférieurs traduisent une
insuffisance cardiaque droite
6.A propos de l'insuffisance cardiaque, indiquer les
propositions exactes ?
A. La dyspnée d'effort s'aggrave progressivement.
B. Les râles crépitants traduisent l'insuffisance cardiaque
gauche
C. La tachycardie est la règle.
D. Les oedèmes des membres inférieurs. traduisent une
insuffisance cardiaque droite.
7.A propos de l’insuffisance cardiaque, indiquer les
propositions exactes ?
a. La dyspnée peut être de début brutal
b. Les râles crépitant traduisent l’insuffisance cardiaque
gauche.
c. La bradycardie constitue un des mécanismes
compensateurs
d. La fonction systolique ventriculaire est toujours anormale
e. Les œdèmes des membres inférieurs traduisent une
insuffisance cardiaque droite.
8.A propos A l'insuffisance cardiaque, indiquer les
propositions fausses.
A. Les signes de la cardiopathie causale sont souvent
associés à ceux de l'insuffisance cardiaque.
B. L'insuffisance cardiaque ne peut pas d'emblée être
globale.
C. Le pseudo-asthme cardiaque précède souvent un tableau
grave d'insuffisance cardiaque droite.
D. Les dérivés nitrés injectables constituent un traitement
essentiel de l’oedème aigu du poumon
9..Parmi ces examens paracliniques lequel il faut faire en
urgence pour faire le diagnostic d’une embolie
pulmonaire ?
A. Scanner thoracique avec injection
B. D dimeres
C. Echo doppler cardiaque
D. ECG
10.Chez un malade en insuffisance cardiaque, l'utilisation
des digitaliques est l'indication privilégiée en cas de :
A. bradycardie sinusale
B. bigéminisme ventriculaire
C. tachyarythmie par fibrillation auriculaire
D. tachycardie ventriculaire
E. rythme électrostimulé en permanence
11.Parmi les médicaments suivants utilisés dans le
traitement de l'insuffisance cardiaque, quel est celui qui
est contre indiqué en cas de trouble rythmique
ventriculaire ?
A. digitalique
B. beta-bloquant
C. diurétique
D. IEC
E. aucun
12.Parmi les traitements suivants de l'insuffisance
cardiaque, pour lesquels est-il important de surveiller la
fonction rénale ?
A. inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC)
B. épargneur potassique
C. diurétique
D. nitré
E. tous
13.Les affirmations suivantes sont correctes en ce qui
concerne le traitement de l’insuffisance cardiaque
a. Les Béta-bloquants sont formellement contre-indiqués
b. La prise en charge l’OAP nécessite des diurétiques et des
dérivés nitrés
c. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) sont
contre-indiqués
d. L’oxygénothérapie est nécessaire au cours de l’OAP
e. La surveillance de la diurèse est importante
14.Les symptômes de l'oedème aigu pulmonaire sont :
A. la dyspnée avec bradypnée expiratoire
B. l'orthopnée
C. le grésillement laryngé
D. la toux
E. l'expectoration mousseuse rosée saumonée
15.3 causes d’insuffisance cardiaque à débit élevé ?

16.2 principaux mécanismes compensateurs cardiaques


dans insuffisance cardiaque ?
17.A propos de l’insuffisance cardiaque gauche, quelle
sont les propositions exactes ?
A – la fonction systolique du ventricule gauche est
toujours altérée
B - la fonction systolique du ventricule gauche n’est
jamais préservée
C – l’échocardiogramme est un examen clé du diagnostic
D – l’étude de la fonction diastolique est très importante
18.A propos de l’insuffisance cardiaque gauche, indiquer
la les propositions fausses
A. La dyspnée est un signe majeur
B. L’œdème aigu du poumon est une complication aigue
C. Les signes de stase se manifestent d’abord par une
hépatomégalie
D. L’étiologie pulmonaire est constante
19.A propos de l'insuffisance cardiaque gauche, indiquer
les propositions exactes.
A. l’oedème aigu du poumon est une complication aigue.
B. La dyspnée est présente
C. Les signes de stase se manifestent d'abord par une
hépatomégalie.
D. L'étiologie pulmonaire est constante.
20.A propos de l’insuffisance cardiaque gauche, cocher la
(les) réponse (s) juste (s)
A. Douleur précordiale
B. Dyspnée d’effort
C. Tachycardie
D. Frottement péricardique
E. Bruit de galop gauche
21.Les affections suivantes peuvent être à l’origine d’une
insuffisance cardiaque gauche (choisir la ou les réponses
correctes)
a. L’hypertension artérielle
b. L’embolie pulmonaire
c. La péricardite
d. L’insuffisance mitrale
e. L’infarctus du myocarde
22.Sur une radiographie du thorax face, quel est le signe
qui n'est pas évocateur d'une insuffisance ventriculaire
gauche ?
A. Redistribution de la vascularisation pulmonaire vers les
sommets
B. Arc inférieur gauche saillant
C. Indice cardio-thoracique supérieur à 0.6
D. Images floconneuses péri-hilaires
E. Diminution de la vascularisation pulmonaire
23.Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des
étiologies d'insuffisance ventriculaire gauche ?
A. infarctus du myocarde antérieur étendu
B. hypotension artérielle pulmonaire primitive
C. myocardiopathie dilatée primitive
D. communication interauriculaire
E. rétrécissement aortique
24.A propos de l’insuffisance cardiaque droite, une seule
réponse est fausse, laquelle ?
A. Hépatalgie
B. Oligurie
C. Reflux hépato-jugulaire
D. Signe de Harzer
E. Souffle systolique en rayon de roue
25.Quels sont les signes pouvant être rencontrés chez un
malade présentant une insuffisance respiratoire chronique
en décompensation, avec retentissement cardiaque droit ?
A. hépatomégalie douloureuse à la palpation
B. oedèmes des membres inférieurs
C. crépitants pulmonaires bilatéraux à mi-champs
D. signe de Harzer
E. reflux hépato-jugulaire
26.Parmi les affections suivantes, lesquelles se manifestent
par un tableau d'insuffisance cardiaque droite aiguë isolée
?
A. Embolie pulmonaire massive
B. Epanchement péricardique avec tamponnade
C. Infarctus myocardique antérieur aigu
D. Infarctus myocardique aigu ventriculaire droit
E. Insuffisance aortique

27.L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque droite est :


A. dure avec surface régulière
B. lisse, douloureuse à la palpation
C. totalement indolore à la palpation
D. généralement associée à une vésicule palpable
E. parfois expansive en systole

DISSECTION AORTIQUE ET SYNDROMES AORTIQUES AIGUS


1.Indiquer la bonne définition de la dissection de l’aorte:
A. Anévrisme de l’aorte avec rupture de la média
B. Déchirure de la média avec clivage de l’adventice
C. Déchirure de l’intima et des couches médiales intimes,
associée à un clivage longitudinal de la média de l’aorte
D. Déchirure localisée au niveau de la média réalisant un
vrai et un faux chenal
2.Citer les (3) lésions anatomiques principales de la
dissection aortique
- Clivage de la paroi de l’aorte au niveau de la média
réalisant un voile intimal (ou flap intimal), un vrai chenal
(où passe le sang) et un faux chenal
- Orifice d’entrée : brèche dans l’intima par laquelle le
sang entre dans la média pour la cliver
- Orifice (s) de ré-entrée : elles peuvent être uniques ou
multiples (permettent de diminuer la pression dans le faux
chenal et aide à reperméabiliser l’aorte en aval)

3.Citer les 2 signes cliniques classiquement associés à la


douleur de la dissection aortique proximale.
Les signes cliniques reposent essentiellement sur la triade
– Douleur thoracique
– Abolition d’un pouls
– Souffle d’insuffisance aortique
Insuffisance aortique : accompagne les dissections de
l’aorte ascendante (types 1 et 2 de Debakey ou type A de
Stanford) – Souffle diastolique au 2ème EICD irradiant le
long du rebord sternal gauche ou droit.

4.Citer les 3 examens non invasifs les plus utiles au


diagnostic de dissection de l’aorte.
3 examens clés
– L’échocardiographie
– L’angioscanner thoracique et abdominal
– L’IRM thoracique et abdominale

5.Indiquer les 2 principales causes de dissection de l’aorte.


Hypertension artérielle
Syndrome de Marfan

6.Compléter, en indiquant le siège des dissections


aortiques, selon la classification de DEBAKEY:
Type I: (la plus fréquente): dissection intéressant
l’aorte ascendante et s’étendant au-delà de l’origine du
tronc brachiocéphalique.
Type II: dissection limitée au niveau de l’aorte
ascendante
Type III: dissection aortique débutant en aval de
l’artère sousclavière gauche et s’étendant en distalité.
7.Compléter les caractères de la douleur d’une dissection
de l’aorte de type I (orifice d’entrée au niveau de l’aorte
ascendante avec une extension vers l’aorte descendante):
Siège : rétrosternal
Irradiation: ascendante, cervicale puis dorsale et
éventuellement abdominale (migratrice suivant l’aorte)
Intensité: d’emblée maximale, atroce
Type: A type de déchirure
(Début brutal, Spontanée ou déclenchée par l’effort)
8.L’électrocardiogramme peut montrer des signes
orientant directement vers la dissection de l’aorte
Vrai Faux
R : Electrocardiogramme
– Souvent normal
– Hypertrophie ventriculaire gauche due à l’HTA ou à
l’insuffisance aortique
– Signes de péricardite, d’ischémie ou de nécrose
myocardique (par dissection des coronaires).

9. Dans la dissection de l’aorte suite au clivage de l’aorte il se


forme 2 chenaux séparés par un voile intimal V
Car
Il y a pénétration de sang dans le faux chenal à travers une
brèche de l’intima V

10.Les dissections touchant l’aorte ascendante (type 1 ou 2


de DE BAKEY ou type A Standford) sont des indications à
la chirurgie
Vrai Faux
R:
Type de chirurgie : généralement opération de Bentall
(remplacement de l’aorte ascendante et de la valve
aortique).
Type A : Traitement médical ET chirurgical
Type B: Traitement médical seul dans un premier temps –
Traitement chirurgical ou interventionnel en cas de
complications.

11Dans la dissection aortique aiguë type A de


STANDFORD, la phase de début est marquée par :
A. Son caractère progressif
B. La migration de la douleur du rachis dorsal vers la région
sternale
C. Une fièvre à 38° dès le premier jour
D. Le signe capital, la diminution ou l’abolition ,
symétrique, d’un pouls au niveau des membres ou du cou
12.Une dissection est dite aiguë lorsqu’elle évolue depuis
moins de (cocher la bonne réponse):
A. 3 mois (= 90 jours ; au-delà c’est chronique)
B. 2 mois
C. 1 mois
D. 2 semaines (15 jours)
E. 48 heures
13.A propos de la classification de Debakey de la dissection
aortique, encadrer la(les) réponse(s) juste(s) :
A- Type 1 : la dissection intéresse seulement l’aorte
ascendante (type 2)
B- Type 1 : la dissection intéresse l’aorte ascendante et
s’étend au-delà du tronc artériel brachio céphalique
C- Type 2 : la dissection intéresse seulement la crosse de
l’aorte
D- Type 2 : la dissection intéresse l’aorte ascendante et la
crosse de l’aorte
E- Type 3 : la dissection intéresse seulement l’aorte en aval
de la sous Clavière gauche
15.Encadrer la(les) réponse(s) correspondante(s)a aux
signes du rythme de Durozier :
A- Souffle systolique apexien
B- Frémissement diastolique cataire (à la palpation)
C- Eclat du B1 mitral
D- Dédoublement du B2
E- Eclatement du B2pulmonaire
R : Rythme de Durozier = trois signes caractéristiques
d'auscultation du rétrécissement mitral. Elle correspond
au claquement d'ouverture de la mitrale après B2 (pseudo-
dédoublement de B2), au roulement diastolique et à l’éclat
de B1.
16.Les situations suivantes peuvent être des causes de
dissection de l’aorte (cocher la ou les bonnes réponses) :
A. Maladie de Marfan et autres maladies du tissu élastique
B. Grossesse
C. Hypertension artérielle
D. Cathétérisme cardiaque gauche
E. Traumatisme thoracique
R : Causes = Hypertension artérielle • Syndrome de
Marfan • Maladie d’Ehlers Danlos et autres anomalies du
tissu conjonctivo-élastique • Coarctation de l’aorte •
Bicuspidie aortique (présence de 2 sigmoïdes aortiques et
non 3, souvent associée à une atteinte de la paroi aortique)
- Grossesse • Syndrome de Noonan • Syndrome de Turner •
Traumatismes • Cathétérisme et chirurgie cardiaque.

17.Les complications suivantes peuvent émailler


l’évolution d’une dissection aortique (indiquer la ou les
bonnes réponses) :
A. Hémopéricarde ou hémomédiastin
B. Hémopéritoine
C. Obstruction artérielle (Accident vasculaire cérébral,
obstruction coronaire, ischémie mésentérique ou des
membres inférieurs)
D. Hypertension artérielle
E. Collapsus cardio-vasculaire ?
F. Mort subite
18L'une de ces complications ne fait pas partie du tableau
de dissection aiguë de l'aorte.Laquelle ?
A. hémopéricarde
B. insuffisance mitrale aiguë
C. hémothorax
D. accident vasculaire cérébral
E. paraplégie (dû à l’ischémie médullaire)
19Dans la dissection aortique, la radiographie du thorax
montre certaines anomalies, lesquelles ?
A- Cardiomégalie importante (due à l’insuffisance
aortique)
B- Aspect en double contour de l’aorte
C- Un déroulement de l’aorte
D- Un élargissement du médiastin (de l’aorte)
E- Une ouverture de l’angle cardio-phrénique droit
R : + épanchement péricardique, épanchement pleural.

20.Quels sont les signes évoquant une dissection de


l’aorte ?
Essentiellement la triade : Douleur thoracique – Abolition
d’un pouls – Souffle d’insuffisance aortique.
Signes d’ischémie viscérale : Ischémie ou hypoperfusion
cérébrale : AVC, coma, syncope – Ischémie médullaire :
paraplégie – Ischémie du rein : insuffisance rénale aiguë,
oligoanurie, poussée hypertensive – Ischémie mésentérique.
Dyspnée – Par compression de la trachée ou de la bronche
souche – Par rupture dans la plèvre – Liée à une insuffisance
cardiaque.
Syndrome cave supérieur du à une compression de la veine
cave supérieure par l’aorte ascendante. Dysphonie par
compression du nerf récurrent gauche.

21.Mettez la légende de cette image radiographique :


La flèche montre l’élargissement de l’aorte.
Aspect en double contour de l’aorte
Autres : cardiomégalie (épanchement péricardique,
cardiomégalie due à l’insuffisance aortique), épanchement
pleural

22.Indiquer les anomalies en rapport avec la dissection de


l’aorte sur cette image échographique transthoracique
(coupe longitudinale grand axe).
Dilatation de l’aorte – Voile intimal dans la lumière de l’aorte
– Présence d’un vrai et d’un faux chenal (souvent thrombosé)
– Porte d’entrée – Insuffisance aortique – Recherche d’autres
complications comme un épanchement péricardique.

23.De quel examen s’agit-il sur cette image? Faites la


légende en montrant les signes en faveur d’une dissection
de l’aorte.
Scanner avec opacification de l’aorte :
Dilatation de l’aorte – Mise en évidence du vrai et du faux
chenal séparés par une image linéaire correspondant au voile
intimal – Identification d’une porte d’entrée.

24.Un patient atteint de dissection aortique aigu se


présente avec une douleur intense, rétro-sternale à
irradiation dorsale. La tension artérielle est à 160/100
mmHg et le pouls est à 92/min.
Quel est votre traitement (cocher la réponse la plus
approfondie) :
A. Antalgiques + Nicardipine IV + Furosémide IV
B. Antalgiques + Furosémide IV
C. Antalgiques + Nicardipine IV + Béta-bloquants
D. Antalgiques seules.
R : TT médical
1) Calmer la douleur = antalgiques morphiniques et
dérivés
2) Baisser la pression artérielle autour de 100 à 120 mmHg
pour la pression systolique :
– médicament alpha-béta bloquants (Labétalol),
– association de béta-bloquants et de vasodilatateurs
(inhibiteurs calciques, dérivés nitrés injectables,
nitroprussiate)
Furosémide = appartient à la famille des diurétiques de
l'anse, dont l'action est puissante et rapide.
Nicardipine = inhibiteur des canaux calciques lents de
deuxième génération, indiquée dans l'urgence hypertensive
menaçant le pronostic vital.
Bêta-bloquants = peut être utilisé en urgence pour soigner
certaines maladies du cœur, des artères et des veines. Ils
réduisent la fréquence cardiaque (le pouls) et la pression
artérielle.

PÉRICARDITES
1.Quels sont les 2 éléments anatomiques constants dans les
péricardites :
Les deux feuillets pariétal et viscéral du péricarde séreux.

2.Citer 4 étiologies de la péricardite.


P. tuberculeuse
P. aigue bénigne post sd grippal et infection orl
P. du rhumatisme articulaire aigu
P. Collagénose (maladie de système : lupus…)
P. néoplasique
P. purulente (staphylocoque, haemophilue..)

3.Dans la péricardite, l’inflammation explique (cocher les


réponses exactes)
A- La dyspnée (polypnée superficielle)
B- La douleur (médiateur de l’inflammation)
C- Le bas voltage à l’ECG
D- Le gros cœur radiologique
E- Le frottement péricardique (dû à fausse membrane
+ congestion)
F- Les anomalies de la repolarisation à l’ECG
(inflammation feuillet viscéral)
4.Dans la péricardite, l’échocardiographie Doppler
permet :
A – de confirmer la présence d’un épanchement liquidien
B – d’apprécier les troubles de la contractilité
segmentaire
C – d’apprécier la tolérance de l’épanchement
D – de donner des signes d’orientation étiologique
5.A propos de l’ECG dans la péricardite aiguë, une
réponse est fausse, laquelle ?
A – les troubles de la repolarisation sont diffus et
concordants (c’est-à-dire présentes sur toutes les
dérivations)
B - les troubles de la repolarisation donnent une image en
miroir
C – il montre des signes en rapport avec l’abondance du
liquide
d- il montre des signes en rapport avec l’inflammation
6.Les signes électriques dans la péricardite peuvent
comporter (indiquer la ou les bonnes réponses) :
A. Un sous-décalage du segment PQ (stade 1 de Holzman)
B. Une onde Q de nécrose
C. Un sus-décalage du segment ST concave en haut (stade
1 de Holzman)
D. Des ondes T négatives (stade 3 de Holzman)
E. Un microvoltage
Stade 2 : ST isoélectrique
Stade 4 : retour à la normal

7.Les fractures aggravantes de la douleur dans la


péricardite sont (cochez la ou les bonnes réponses)
A. Inspiration profonde
B. Toux
C. Position assise et antéflexion (calmant)
D. Prise d’anti inflammatoire
E. Position de décubitus
8.La péricardite avec épanchement gène surtout la
contraction ventriculaire
Vrai Faux
9.La dyspnée de la péricardite est volontiers soulagée par
le décubitus dorsal :
Vrai Faux
10.La tolérance de l’épanchement péricardique est
seulement fonction de son abondance
Vrai Faux ?
11.La percussion montre une augmentation de l’aire de
matité cardiaque dans les péricardites avec épanchement
Vrai Faux
12.Les stades de HOLZMAN comportent des anomalies
de la repolarisation, diffuses et concordantes
Vrai Faux

13.Les éléments suivants peuvent être observés dans


l’épanchement péricardique (cocher les réponses justes)
A. Ouverture de l’angle cardiophrénique
B. Signe du recouvrement hilaire
C. Oedème pulmonaire
D. Double contour cardiaque
14.L’épanchement péricardique entraîne (cocher les
réponses justes)
A. Un bas voltage
B. Des ondes Q
C. Une alternance électrique
D. Une hypertrophie ventriculaire droite
R : En cas d'épanchement chronique abondant, l'ECG
peut montrer une alternance électrique (c'est-à-dire,
l'amplitude des ondes P, QRS ou T augmente et diminue à
lors d'un battement sur deux). L'alternance électrique est
associée à une variation de la position du cœur ("swinging
heart" ou danse du cœur).

15.L’épanchement péricardique entraîne (une réponse


exacte)
A. Une insuffisance cardiaque gauche
B. Une insuffisance cardiaque droite
C. Une insuffisance cardiaque globale ?
16.Devant un épanchement péricardique mal toléré, la
seule attitude raisonnable est :
A. La perfusion de macromolécules
B. La ponction drainage
C. La perfusion d’Adrénaline
D. L’administration de diurétiques
17.A propos de la douleur dans la péricardite aiguë, une
réponse est fausse :
A – elle est calmée par la prise d’aspirine
B – elle est exacerbée par la respiration profonde
C – elle est calmée par la position penchée en avant
D – elle est calmée par la Trinitrine
18.La douleur de la péricardite (cocher les caractères
exacts)
A. Est souvent médio thoracique
B. Est accentuée par l’inspiration
C. Est calmée par la Trinitrine
D. Est calmée par les anti-inflammatoires
19.Le frottement péricardique comporte les caractères
suivants (cocher les réponses exactes)
A. Siége méso cardiaque
B. Irradie au cou et vers l’épaule
C. Est souvent systolo-diastolique
D. Est perçu de façon très variable
20.A propos du frottement péricardique, une réponse est
fausse, laquelle ?
A – il est systolique et diastolique en « va et vient »
B – il est superficiel et fugace
C – il persiste en apnée et n’irradie pas
D – il disparait en apnée
21.Frottement péricardique comporte les caractères
suivants :
A – siège méso-cardiaque
B – irradie dans coup et l’épaule
C – souvent systolo-diastolique
d – est perçu de façon variable
22.La tamponnade cardiaque réalise (cocher la réponse
juste)
A. Une insuffisance ventriculaire gauche aigue
B. Une insuffisance cardiaque droite aigue avec collapsus
cardio-vasculaire
C. Une insuffisance cardiaque progressive avec syndrome
pseudo-cirrhotique
D. Une douleur thoracique aigue sans retentissement
hémodynamique
23.Le pouls paradoxal de Kussmaul correspond (une
réponse exacte)
A. à une chute de la pression artérielle systolique à
l’expiration.
B. à une exagération de la fréquence cardiaque à
l’inspiration
C. à une diminution du pouls et de la pression artérielle
systolique à l’inspiration
D. à une irrégularité exagérée du pouls.
R : Le pouls paradoxal de Kussmaul est caractéristique de
la tamponnade. Il s'agit d'une amplification de la variation
respiratoire normale de la pression artérielle systolique. La
pression artérielle systolique diminue légèrement en
inspiration en raison de la réduction du volume
ventriculaire gauche.

24.Les éléments de la triade de Beck comportent (indiquer


la ou les bonnes réponses) :
A. Assourdissement des bruits du cœur
B. Insuffisance cardiaque droite aigué
C. Collapsus cardio-vasculaire (hypotension)
D. Œdème aigu pulmonaire
+ Augmentation de la pression veineuse ; s’associent à une
tamponnade cardiaque aiguë.

25.CAS CLINIQUE:
Mr ... agé de 26 ans reçu au urgence pour douleur thoraciques
intenses, précordiale à type de brulures irradiant a l'épaule.
douleur accentuée par la respiration profonde et le décubitus
dorsal, calmée par la position penchée en avant. Cette douleur
est accompagnée d'une dyspnée de repos et d'une fièvre
intense.
A l'examen: T°=39 /FC=120bts /FR=32
Citer 2 hypothèses diagnostic devant cette
symptomatologie?

L’examen retrouve un frottement péricardique.


Décrire les caractère du frottement péricardique.
Mésocardiaque
Sans irradiation
Bruit supericiel, fugace
Intense, rugueux (crissement de cuir neuf) ou discret
(froissement de soie)
Soit mésosystolique, mésodiastolique ou le deux réalisant un
bruit de va et vient caractéristique
Persiste en apnée
Mieux entendu en inspiration en décubitus dorsal et en
expiration en position assise.
Lle diagnostique le plus probable?
Péricardite infectieuse

2 autres signes du diagnostic retenu


Diagnostic positif devant 2 des 4 anomalies
- douleur thoracique typique
- frottement péricardique
- sus-décalage ST ou sous-décalage PQ
- épanchement péricardique

Quel paraclinique?
Scanner cardiaque

Les 2 principales complications?


Tamponnade
Myopéricardite

CARDIOPATHIES CONGÉNITALES
1.A propos de la tétralogie de Fallot, quelle(s) est(sont)
le(s) propositions(s) correcte(s)
A. Communication interauriculaire
B. Communication intraventriculaire (interventriculaire)
C. Une sténose infundibulaire pulmonaire
D. Une hypertrophie ventriculaire droite (du fait de
l’obstacle pulmonaire)
E. Une sténose aortique (Une aorte dextroposée à cheval
sur la CIV)
2.A propos de la tétralogie de Fallot, quelle(s) est(sont)
le(s) propositions(s) correcte(s)
A. Râles crépitants
B. Accroupissement
C. Hippocartisme digital
D. Paleur
E. Cyanose
R : + Hyperhémie conjonctivale, souffle de sténose
pulmonaire, retard staturo-pondéral et scolaire.
Le squatting ou accroupissement assez typique de la T4,
l’enfant est accroupi, ou en décubitus dorsal coudé et
replié en chien de fusil pour améliorer perfusion cérébrale.
3.A propos des complications de tétralogie de Fallot,
quelle(s) est(sont) le(s) proposition(s) juste(s) :
A. Accident vasculaire cérébral hémorragique ?
B. Abcès du cerveau
C. Embolie pulmonaire
D. Pneumopathie infectieuse à répétition
E. Accident vasculaire cérébral ischémique
4.Une patiente a une myocardiopathie dilatée et se plaint
d’une dyspnée permanente de repos aggravée par le
décubitus. A quel stade de la classification de la NHYA se
trouve-t-elle ?
A. Classe 0
B. Classe 1 (Aucune limitation d’activité physique)
C. Classe 2 (Dyspnée pour efforts intenses de la vie
quotidienne (escaliers…))
D. Classe 3 (dyspnée pour efforts légers avec limitation
importante (toilette…))
E. Classe 4 (dyspnée de repos)
5.A propos des cardiopathie congénitales
A. Elles sont dites cyanogènes F (pas toutes)
car
B. Il y a mélange du sang oxygéné et du sang non oxygéné
V
6. L’antibioprophylaxie avant une extraction dentaire doit
se faire quel que soit la cardiopathie
Vrai Faux
7.Le bloc auriculo-ventriculaire est une complication de
l'infarctus myocardique à la phase aiguë.
8.Les caractéristiques de ce bloc sont les suivantes, sauf
une. Laquelle ?
A. Précoce
B. survient dans 10 à 15 % des cas
C. il est sus-hisien et bénin dans l'infarctus inférieur
D. il est sous-hisien et grave dans l'infarctus antérieur
E. il persiste au-delà de trois semaines et devient chronique
de façon définitive
9.Parmi les cardiopathies responsables d'embolies
systémiques, on peut citer :
A. l'infarctus du myocarde à la phase aiguë
B. la péricardite aiguë
C. le bloc auriculo-ventriculaire
D. le rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire
E. la phlébite avec foramen ovale perméable
10.Donner les lettres correspondant aux réponses exactes :
A- La fièvre est un critère majeur de Jones (mineur)
B – la chorée est un critère mineur de Jones (majeur ;
chorée de Sydenham)
C – la cardite est un critère majeur de Jones
D – la polyarthralgie est un critère majeur de Jones
(Manifestation majeure dans les groupes à haut
risque ; mineur pour les autres)
R : Critères de Jones participent au diagnostic de RAA.
Critères majeurs : cardite, polyarthrite, Monoarthrite
aseptique ou polyarthralgie (pour groupe à haut risque),
Chorée de Sydenham, Erythème marginé, Nodules sous
cutanés.
Groupe à haut risque = populations vivant dans des
conditions sociales précaires - populations natives du
Pacifique (d’origine polynésienne et mélanésienne) -
populations migrantes venant de pays en voie de
développement.
Critères Mineurs : Fièvre, Syndrome inflammatoire
biologique, Troubles de la conduction à l’ECG,
Monoarthrite aseptique ou poyarthralgie.

11.Parmi les signes électrocardiographiques suivants


pouvant apparaître lors d'un traitement par digitaliques,
relevez ceux qui imposent l'arrêt du traitement.
A. rythme sinusal à 70/min avec PR à 0,20 seconde
B. tachysystolie auriculaire ou tachycardie atriale à 180 par
minute
C. sous décalage concave vers le haut du segment ST
D. extrasystoles ventriculaires polymorphes
E. bradycardie sinusale de repos à 38 par minute
12.Parmi ces anomalies quelle (s) est (sont) celle (s) qui est
(sont) non cyanogène (s) ?
A. Communication interauriculaire (CIA) (avec sténose
pulmonaire devient cyanogène)
B. Transposition des gros vaisseaux (TGV)
C. Retour veineux pulmonaire anormal partiel (RVPAP)
D. Atrésie tricuspide
E. La persistance du canal artériel (PCA)
R : + CIV, CAV, FAP, transposition corrigé des gros vx…
13.Donner les lettres correspondant aux réponses exactes :
A – le granulome d’Aschoff est rencontré dans toutes les
lésions infectieuses de l’organisme
B - le granulome d’Aschoff est pathognomonique du
rhumatisme articulaire aigu
C - le granulome d’Aschoff est constitué de 3 zones
D - le granulome d’Aschoff est constitué de 2 zones
14.A propos de la transposition complète des gros
vaisseaux
A. La manœuvre de Rashkind est un geste salvateur V
car
B. Elle permet de mélanger le sang veineux et le sang
oxygéné V
A. L'infarctus du myocarde en est une complication, ceci
par migration possible du caillot dans les artères
coronaires
15.Parmi ces anomalies quelle(s) est(sont) celle(s) qui
est(sont) non cyanogène(s)
A. Communication interauriculaire
B. Maladie d’Ebstein
C. Retour veineux anormal (partiel)
D. Atrésie tricuspide
E. Canal atrio ventriculaire
16.Jumelage
A. Elles sont dites cyanogènes car
B. Il y a mélange du sang oxygéné et du sang non
oxygéné
17.A propos de la transposition complète des gros
vaisseaux
A. La manœuvre de Rashkind est un geste salvateur car
B. Elle permet de mélanger le sang veineux et le sang
oxygéné

ENDOCARDITES
1.Concernant les endocardites infectieuses, quelles sont les
propositions justes parmi les suivantes
A. elles surviennent au cours d’une septicemie
B. Elles concernent davantage le cœur droit que le cœur
gauche (valvulopathie gauche plutôt que droit, plutôt
insuffisance que rétrécissement)
C. Les lésions son: de type variable
D. La fièvre est le signe clinique le plus fiable
2.Les signes suivants peuvent être rencontrés dans
l’endocardite infectieuse (cochez la ou les réponses exactes)
A. La pâleur
B. La splénomégalie
C. L’hippocratisme digital
D. La cyanose
E. Les taches de Roth (nodule)
F. Les nodules d’Osler et l’érythème de Janeway
3.L’endocardite infectieuse est une infection (cocher la
réponse la plus exacte):
A. De l’endocarde valvulaire ou pariétal (Lésions ulcéro-
végétantes liées à la greffe sur l’endocarde valvulaire
beaucoup plus rarement pariétal ou sur une prothèse
intracardiaque d’un micro-organisme le plus souvent
bactérien)
B. De l’une ou l’autre des 3 tuniques du cœur
C. De l’endocarde valvulaire ou pariétal et par extension
d’une cardiopathie congénitale ou d’une sonde de pace
maker
D. De l’endocarde survenant sur un cœur antérieurement
sain
4.L'endocardite infectieuse a de multiples complications
potentielles. Laquelle des propositions suivantes n'est pas
une complication de l'endocardite infectieuse aortique ?
A. Accident vasculaire cérébral
B. Abcès splénique
C. oedème aigu du poumon
D. Embolie pulmonaire septique
E. Bloc auriculo-ventriculaire complet
5.Jumelage A propos de l'endocardite infectieuse, on a la
TRIADE CLINIQUE :fièvre, cardiopathie souffrante,
septicémie ?
Car
Elle ne se trouve que dans cette affection F (endocardite non
infectieuse)
6.Parmi les situations cliniques suivantes, lesquelles
imposent une antibioprophylaxie de l'endocardite
infectieuse avant des soins dentaires ?
A. adolescent de 14 ans présentant une communication
interauriculaire
B. enfant de 12 ans présentant un souffle systolique
éjectionnel fonctionnel
C. patient de 42 ans présentant un rétrécissement mitral
post-rhumatismal
D. patient de 70 ans porteur d'une prothèse valvulaire
mécanique en position aortique
E. adolescent de 15 ans présentant une communication
interventriculaire de type I
7.Quels sont les antibiotiques qui, seuls ou associés,
peuvent être prescrits dans le cas d'une endocardite
infectieuse à streptocoque ingroupable
F. Amoxicilline
G. Aminoside
H. Fluoroquinolone
I. Cycline
J. Pénicilline G
8.Citer 5 principes devant guider l’antibiothérapie dans
l’endocardite infectieuse.
- bactéricide, doses importantes
- bithérapie synergique, adaptée antibiogramme
- durée : ≥ 6 semaines prothèse
- durée : 2 – 4 semaines valve native
- pose de Pic-line
- Efficacité: apyrexie stable, hémoculture (-),

9.Parmi les propositions suivantes concernant


l'antibioprophylaxie de l'endocardite infectieuses avant
soins dentaires chez un homme de 56 ans,
asymptomatique, sans allergie connue, et porteur d'une
prothèse valvulaire mitrale mécanique, laquelle retenez-
vous ?
A. aucune antibioprophylaxie n'est nécessaire dans ce cas
B. Amoxicilline (Clamoxyl®) per os : 3 grammes en une
seule prise une heure avant les soins
C. Amoxicilline (Clamoxyl®) per os : 1 gramme matin,
midi et soir pendant 48 heures avant et après les soins
D. Pénicilline G 1.500.000 UI et Nétromicine 5 mg/Kg IV
en perfusion unique pendant les soins dentaires
E. Pénicilline G 1.500.000 UI et Nétromicine 5 mg/Kg IV
en perfusion toutes les 12 heures pendant les 36 heures
encadrant les soin
10.Au cours d’une endocardite infectieuse, une atteinte
neurologique peut relever des mécanismes suivants (cocher
la ou les réponses exactes) (30% des cas)
F. Accident vasculaire cérébral ischémique
G. Abcès du cerveau
H. Accident vasculaire cérébral hémorragique
I. Bas débit cérébral
R : + Anévrysme mycotiques cérébraux.
11.Une endocardite infectieuse doit être soupçonnée en
présence :
A. d'une hémiplégie fébrile chez un sujet de 65 ans
B. d'une insuffisance cardiaque fébrile
C. d'un infarctus viscéral chez un sujet de 30 ans
D. d'une fièvre avec souffle cardiaque et avec hémoculture
négative
E. d'un érythème noueux, survenant 15 jours après un
épisode diarrhéique fébrile
12.Parmi les situations cliniques suivantes, lesquelles
nécessitent la prescription d'une antibioprophylaxie de
l'endocardite infectieuse avant soins dentaires ?
A. adolescente de 16 ans asymptomatique présentant un
souffle fonctionnel anorganique aux foyers d'auscultation
aortique et pulmonaire
B. patiente de 43 ans ayant bénéficié 3 ans auparavant d'une
valvuloplastie mitrale percutanée pour rétrécissement
mitral
C. patient de 53 ans, porteur d'une prothèse valvulaire
mécanique en position aortique
D. jeune garçon de 14 ans asymptomatique, sans souffle à
l'auscultation cardiaque, dont la mère est suivie pour une
insuffisance mitrale d'origine rhumatismale
E. patient de 32 ans aux antécédents d'endocardite
infectieuse tricuspidienne à staphylocoques 2 ans
auparavant
13.Concernant la prophylaxie de l’endocardite d’Osler,
toutes les propositions sont vraies, sauf une, laquelle ?
A. Elle doit se faire chez un patient présentant une
insuffisance aortique ou une insuffisance mitrale
B. La recherche de foyers infectieux boccu-dentaires doit
etre entreprise tous les 6 mois chez les patients présentant
une cardiopathie à risque d’endocardite
C. L’antibiophylaxie avant une extraction dentaire n’est pas
nécessaire pour une
14.Quelle est la cardiopathie sur laquelle se greffe le plus
souvent une affection oslérienne ?
A. rétrécissement mitral
B. insuffisance mitrale
C. rétrécissement aortique
D. insuffisance aortique
E. communication inter auriculaire
15.Parmi les bactéries ci-dessous citées, laquelle est le plus
fréquemment responsable de l'endocardite d'Osler ?
A. Staphylocoque doré
B. Pneumocoque
C. Streptocoque D
D. Streptocoque non – D
E. Bacille Gram négatif
16.L’endocardite subaiguë survient à la faveur des facteurs
suivants (cochez la ou les bonnes réponses)
A. Ralentissement circulatoire
B. Lésion préalable mettant à nu le collagène de
l’endocarde
C. Survenue d’une bactériémie à germe virulent ou non
virulent
D. Agrégats fibrino-plaquettaires
17.Les conséquences physiopathologiques de l’endocardite
subaiguë sont (cochez la ou les réponses justes)
A. Infectieuses
B. Hémodynamiques (par atteintes valvulaires)
C. Immunologiques
D. Emboliques
18.Compléter la phrase
Les deux signes cliniques majeurs de l’endocardite
infectieuse sont la fièvre constante et prolongée et un
souffle cardiaque.
19.Compléter la phrase
Les deux examens paracliniques – clé du diagnostic
d’endocardite infectieuse sont l’hémoculture et
l’échocardiographie.
20.A propos de l'hemoculture an cours de l'endocardite
infectieuse, les regles suivantes doivent etre respectées
lesquelles
A. Avant tout traitement antibiotique
B. Avec l'asepsie la plus rigoureuse
C. Uniquement tors des poussées thermiques
D. Avec un minimum de (3) prelevements par jour (3 paires
d’hémoculture)
21.La réalisation des hémocultures doit obéir aux règles
suivantes:
A. Elles sont idéalement prélevées avant toute
antibiothérapie
B. Elles ne sont réalisées qu’au moment des pics fébriles
C. Plusieurs prélèvements sont effectués
D. La culture se fait seulement en milieu aérobie (et
anaérobie)
22.La sérologie peut être pratiquée dans le cadre de la
recherche étiologique de l’endocardite
Vrai (si hémoculture -)
Faux
23.A l’échographie cardiaque, l’anomalie la plus
évocatrice de l’endocardite infectieuse est :
La végétation : masse mobile, finement vibratile, attenante
au valve.

24.Citer 5 critères majeurs de Duke Q 12 : Citer 5 critères


mineurs de Duke

25.L’endocardite infectieuse aigue se distingue de


l’endocardite subaiguë par les caractères suivants (cocher
la ou les bonnes réponses)
A. Absence de cardiopathie préexistante
B. Fréquence des signes immunologiques
C. Virulence du germe
D. Rapidité de l’évolution ?
E. Gravité des signes d’insuffisance cardiaque
26.L’endocardite sur cœur droit (cocher la ou les réponses
exactes)
A. Est plus fréquente que l’endocardite du cœur gauche
B. Survient volontiers chez le toxicomane
C. Peut entraîner des embolies pulmonaires septiques
D. Est volontiers aigue
27.Compléter la phrase.
Le germe le plus souvent en cause dans l’endocardite subaigue
est le staphylocoque ; la porte d’entrée la plus fréquemment
retrouvée est dentaire et ORL (80% des cas)
28.Parmi les cardiopathies ou situations suivantes laquelle
ou lesquelles ont un risque faible voire nul de se
compliquer d’endocardite.
A. Les prothèses valvulaires cardiaques
B. Les communications inter auriculaires ?
C. Les insuffisances mitrales ou aortiques
D. Les communications inter ventriculaires
E. Les cardiopathies congénitales cyanogènes
29.La recherche de foyers infectieux bucco-dentaires doit
être entreprise tous les 6 mois chez les patients présentant
une cardiopathie pouvant se compliquer d’endocardite
Vrai Faux

ATHÉROSCLÉROSE ET FACTEURS DE RISQUE CARDIO-


VASCULAIRE
1.Définition de l’athérosclérose par l’OMS
Association variable de remaniements de l’intima des grosses
et moyennes artères, consistant en une accumulation focale de
lipides, de glucides complexes, de sang et de produits
sanguins, de tissus fibreux et de dépôts calciques, le tout
accompagné de modifications de la média.

2.A propos de l’athérosclérose, les propositions suivantes


sont justes sauf une laquelle ?
A. Sa définition est encore aujourd’hui purement analytique
et descriptive
B. C’est avant tout une maladie de l’intima
C. Elle siège sur les artères de gros et moyen calibre
D. Sa localisation exclusive est la crosse de l’aorte, sa
bifurcation et les collatérales naissant à angle droit
E. Les théories historiques de l’incrustation de Von
Rokitansky et de l’inflammation de Virchow sont le lit de
théories modernes
3.Concernant la physiopathologie de l’athérosclérose, les
propositions suivantes sont fausses sauf une laquelle ?
A. Les stades initiaux sont asymptomatiques (Stade 1 à 4
de Stary différent des 3 évènements définissant les
stades initiaux)
B. Le stade initial de Stary correspond à la strie lipidique
(macrophages spumeux isolés)
C. Les complications de la plaque athéroscléreuse jeune
peuvent être soit pariétales soit luminales (adulte)
D. La prévention primaire consiste à éviter l’apparition des
facteurs de risque vasculaire
E. Pour le moment les pays émergents sont protégés de
l’athérosclérose et de ses manifestations
4.La physiopathologie de l’athérosclérose fait intervenir :
A. Les théories historiques de VIRCHOW et de VON
ROKHANSKY
B. La traversée intimale par Ies particules LDL
C. La migration et la prolifération dans le sous-endothelium
de cellules normalement absentes de cette zone et venant
du sang circulant (cellules musculaires lisses provenant
de la média)
D. La modification du métabolisme de ces cellules.
5.Dans le schéma de STARY classant les différentes étapes
de la physiopathologie de l'athérosclérose, on compte :
A. 3 stades
B. 4 stades
C. 6 stades
D. 5 stades
6.concernant le sièges préférentiels de la plaque
d’athérosclérose , on cite les points suivants sauf un :
lequel ?
A. la zone proximale des artères coronaires
B. la crosse aorte (son sommet)
C. le trajet des artères cervico-encéphaliques (leur zone
proximal)
D. la bifurcation aortique
7.Dans les éléments constitutifs de la plaque
atheroscléreuse, on retrouve un seul parmi les suivants :
lequel ?
A. Une sclérose intimal isolée
B. Un dépôt lipidique simple intimal
C. Un centre lipidique entoure par un dépôt calcaire
D. Un cœur lipidique entoure par une chape fibreuse
8.Concernant Ies facteurs de risque vasculaire suivants, 2
sont considérés comme majeurs lesquels ?
A. L'obésité
B. La sédentarité
C. Dyslipoproteinémies (dyslipidémie)
D. Hypertension artérielle
R : 3 majeurs : C, D + tabac
9.A propos de l’insuffisance circulatoire aigue, les
propositions suivantes sont justes sauf une : laquelle ?
A. Elle comprend 2 étapes évolutives
B. Le passage de l’une a l’autre est incontournable
C. Le collapsus cardio vasculaire est de définition purement
manométrique
D. Le choc est de définition non seulement manométrique
mais également biochimique
E. Le choc décompense irréversible est le stade ultime

INSUFFISANCES VALVULAIRES
1.Cochez l'affirmation fausse parmi les suivantes, en ce qui
concerne le diagnostic de l'insuffisance mitrale
A. La dyspnée d'effort est le maître symptôme
B. Le souffle irradie en rayons de roue (dans CIV)
C. L'électrocardiogramme peut enregistrer une hypertrophie
auriculaire et ventriculaire gauches
D. L'échocardiographie-Doppler permet de poser le
diagnostic
E. Le souffle est de siège apexien.
2.Dans quelles formes étiologiques d'insuffisance mitrale
peut-on être amené à une solution chirurgicale rapide ?
A. rupture de pilier lors d'un infarctus du myocarde
B. prolapsus idiopathique de la valve mitrale (Maladie de
Barlow)
C. rupture de cordage
D. insuffisance mitrale rhumatismale
E. insuffisance mitrale secondaire à une endocardite aiguë
3.Parmi les signes suivant lesquels appartiennent à la
sémiologie d'insuffisance aortique
A. Elargissement de la pression artérielle différentielle
(signes généraux)
B. Souffle systolique apexien (Diastolique max au début
puis décroit progressivement au bord gauche du
sternum)
C. Pouls bondissant de Corrigan
D. Souffle diastolique latéro-sternale gauche
4.Quelles sont les données hémodynamiques qui
permettent d'apprécier l'importance et la sévérité d'une
insuffisance aortique ?
A. l'élévation de la pression capillaire pulmonaire
B. l'élévation de la pression télédiastolique ventriculaire
gauche
C. la chute de la fraction d'éjection ventriculaire gauche
D. l'abaissement de la pression diastolique aortique
E. l'élévation de la pression systolique aortique
5.Quand doit-on débuter l'antibioprophylaxie par
Clamoxyl Peros chez un patient porteur d'un souffle
d'insuffisance mitrale et qui doit bénéficier d'une avulsion
dentaire ?
A. une semaine avant les soins
B. trois jours avant les soins
C. une heure avant les soins
D. une heure après les soins
E. jamais
6.Quelle est l'antibioprophylaxie à prescrire chez un
valvulopathe cardiaque, avant une extraction dentaire ?
A. Tétracycline
B. Fluoroquinolone
C. Amoxicilline
D. Cotrimoxazole (Bactrim)
E. Pénicilline

RÉTRÉCISSEMENTS VALVULAIRES
1.L'auscultation du rétrécissement mitral [b]en rythme
sinusal permet d'entendre :
A. Un éclat de b1 (si valve souple)
B. Un click microtélésystolique
C. Un roulement diastolique (apexien)
D. Un renforcement présystolique du roulement (du à la
contraction auriculaire, et disparaissant donc en cas
de fibrillation auriculaire)
E. Un souffle d'insuffisance tricuspidienne

R : + COM (claquement d’ouverture de la mitrale) sont les


signes auscultatoire du RM.
C’est une maladie dyspnéisante et hémoptoïsante,
arythmogène, emboligène, réalisant principalement une
sémiologie diastolique à l’apex avec un silence en systole.

2.Au cours d'un rétrécissement mitral pur serré, l'examen


hémodynamique retrouve habituellement
A. Une augmentation de la pression systolique du ventricule
droit
B. Un gradient de pression entre le ventricule gauche et
l'aorte
C. Augmentation de la pression capillaire pulmonaire
D. Une altération de la fonction systolique ventriculaire
gauche
E. Un gradient de pression diastolique entre le capillaire
pulmonaire et le ventricule gauche
3.Cochez les affirmation fausses parmi les suivantes en ce
qui concerne le retrecissement mitral
A. Le gradient moyen et la surface mitrale sont augmentés
(la surface mitrale est réduite)
B. A l’ecg on a une hypertrophie ventriculaire gauche
(auriculaire)
C. C’est une affection fréquente chez la femme
D. Le traitement repose sur le remplacement valvulaire (si
RM serré à valves rigides calcifiées) ou la
commissurotomie mitrale percutanée (si valve souple)
E. Dans sa forme serrée la surface mitrale est inférieure à
2cm (Il est définit par une surface inférieure à 2,5 cm
2

2 , et devient serré pour une surface inférieure à 1,5


cm 2)
4.Cochez l’affirmation fausse parmi les suivantes, en ce qui
concerne le rétrécissement mitral.
A. La surface mitrale est supérieure à 3,5 cm2
B. A l’ecg , on a une hypertrophie auriculaire droite (et
ventriculaire D)
C. C’est une affection fréquente chez femme
D. Le traitement repose sur le remplacement valvulaire
ou la commissurotomie mitrale percutanée
E. Le gradient moyen est élevé
R : Signes ECG
Hypertrophie auriculaire gauche (onde P mitrale) ;
Hypertrophie auriculaire et ventriculaire droite ; Troubles
du rythme auriculaire, en particulier la fibrillation
auriculaire (delirium cordis).

5.Quelle est la proposition fausse à propos du


rétrécissement mitral ?
A. Le roulement siège à la pointe
B. Le roulement est mieux perçu en décubitus latéral
gauche
C. le roulement s'accompagne d'un frémissement cataire
D. Le roulement diminue à l'effort
E. Le roulement diminue lors de l'arythmie complète (en
cas de bas débit cardiaque)
6.Parmi les propositions concernant le rétrécissement
mitral, l’une est inexacte. Préciser laquelle
A. La grossesse est une circonstance de découverte
B. La symptomatologie est dominée par la dyspnée
C. On peut avoir une hypertrophie biauriculaire et une
hypertrophie ventriculaire droite
D. On a une cardiomégalie avec une pointe sous
diaphragmatique à la radiographie (Dilatation du
ventricule droit : surélévation de la pointe du cœur
par le ventricule droit)
E. L’echocardiographie doppler donne la surface mitrale et
le retentissement sur l’oreillette gauche
R : A la radio
+ Dilatation de l’oreillette gauche et de l’auricule gauche :
aspect en double contour à droite, aspect en double bosse
sur l’arc moyen gauche – Hypertension artérielle
pulmonaire : saillie de la partie haute de l’arc moyen
gauche.
7.Parmi les situations cliniques suivantes, laquelle n'est pas
une complication du rétrécissement mitral ?
A. Une ischémie aiguë du membre inférieur droit
B. Un œdème aigu pulmonaire
C. Une tachycardie ventriculaire
D. Une fibrillation auriculaire proxystique
E. Une insuffisance cardiaque droite
8.Les complications du rétrécissement mitral sont :
A. L'arythmie par fibrillation auriculaire
B. Les embolies systémiques (et pulmonaires)
C. L'oedème aigu pulmonaire
D. L'insuffisance cardiaque droite
E. La dissection aortique
9.Citez deux étiologies du rétrecissement mitral
RAA +++
Maladies inflammatoires comme la polyarthrite
rhumatoïde, les causes dégénératives avec des
calcifications valvulaires importantes, les
mucopolysaccharidoses(maladie de Hurler)

10.Dans la sténose mitrale on a :


A – un roulement diastolique
B – une surface mitrale inférieure à 3cm²
C – un éclat du premier bruit
D – un dédoublement du premier bruit
11.Jumelage
- au cours du rétrécissement mitral la dilatation de l’oreillette
gauche est précoce V
Car
L’ouverture limitée des valves mitrales entraine une
augmentation rapide des pressions en amont V

12.Cochez la ou les bonnes réponses concernant le


rétrécissement aortique serré
A. Le rétrécissement aortique serré se définit par une
surface aortique inferieur a 1.5cm 2
B. La calcification valvulaires signent un rétrécissement
aortique serré
C. Le rétrecissement aortique serré se définit par un
gradient maximal supérieur à 50 mmHg
D. Le rétrecissement aortique serré symptomatique
nécessite une prise en charge chirurgicale (Chirurgie de
remplacement valvulaire devant tout rétrécissement
aortique symptomatique)
E. L’échocardiographie doppler permet de faire le
diagnostic et d’en évaluer la sévérité

R : Un gradient moyen calculé en doppler supérieur à


40–50 mmHg correspond en général à un rétrécissement
aortique serré. À l'inverse, un rétrécissement aortique
serré peut s'accompagner d'un gradient de pression faible
en cas de bas débit.

13.Dans la sténose aortique on a :


A – un souffle systolique rude, râpeux, irradiant aux
vaisseaux du cou
B – une surface mitrale inférieure à 1cm² (3cm2)
C – un aspect en ballon de rugby à la radiographie
thoracique de face
D – un gradient moyen trans-aortique élevé
14.Parmi les propositions suivantes relatives à une sténose
aortique serrée, une seule est inexacte. Laquelle ?
A. Le deuxième bruit est diminué ou aboli (si les valves
sont immobiles, rigides (cas du Rao de Mönckeberg et
de certaines sténoses rhumatismales))
B. L'orifice valvulaire aortique est souvent calcifié à
l'échographie
C. Il peut exister un frémissement à la palpation de l'aire
cardiaque
D. Il existe une diminution de la pression artérielle
diastolique responsable d'un élargissement de la
différentielle (systolique)
E. Il existe sur l'ecg un aspect d'hypertrophie ventriculaire
gauche avec surcharge systolique

ARTÉRIOPATHIES OBLITÉRANTES DES MEMBRES INFÉRIEURS


1.A propos de l’artheriopathie obliterante des membres
inferieurs cochez la reponse juste :
A. Elle touche toutes les arteres des membres inf (les
grosses)
B. Quelle que soit la forme clinique elle ne concerne jamais
la partie superieure du corps (Maladie de Léo Buerger
dans 1/3 des cas, atteinte des membres supérieurs)
C. L’expression clinique de la zone arterielle stenosee est
une douleur sous-jacente
D. Le signe clinique majeur du stade 2 est l’absence de
douleur (claudication intermittente)
E. L’ulceration cutanee apparait au stade 3 (stade 4)
2.Concernant le diagnostic differentiel de l’AOMI, associez
les elements suivants avec la pathologie a eliminer :
A. Souffrance radiculaire – Douleur d’origine radiculaire
B. Claudication bilaterale+ signes d’irritation pyramidale –
Douleur d’origine médullaire
C. La surelevation du membre soulage le patient – Douleur
d’origine veineuse
D. Derouillage matinal et douleur a la racine de la cuisse -
Coxarthrose
E. Douleur au genou et derouillage matinal - Gonarthrose

3.A propos de l’artériopathie oblitérante des membres


inférieurs, il existe une classification fonctionnelle dite de
FONTAINE et LERICHE. Cochez la proposition juste :
A. Le stade I est infra-clinique mais symptomatique
(asymptomatique)
B. Le stade II est de découverte fortuite ou orientée par la
présence de facteurs de risque vasculaire (stade I)
C. Le stade III est un stade d’ischémie de repos
(permanente)
D. Le passage par les 4 stades est obligatoire
E. ECG normal

THROMBOPHLÉBITES
1.Décrire le bilan de tbrombophilie, et en préciser les
indications
Indication : examen à visée étiologique dans la
thrombophlébite.
Bilan thrombophilie : plaquettes, Protéines C et S,
antithrombine 3, facteurs II, V, …
Thombophilie = anomalies biologiques de l'hémostase
prédisposant aux thromboses veineuse : Déficit en
antithrombine III (ATIII) - Déficit en protéine C (PC), en
protéine S (PS) - Résistance à la protéine C activée - Déficit
en cofacteur II de l'héparine (HC II) - Anomalies du
fibrinogène.

2.La thrombophlébite
A. Est définie par l'inflammation d'une veine suite à son
obstruction par un caillot
B. Peut être due à la migration d'un caillot à partir des
cavités cardiaques
C. Peut être due à une hypercoagulabilité sanguine
D. Peut etre secondaire à une lésion de la paroi vasculaire
3.Ces affirmations sont vraies en ce qui concerne la
thrombophlébite sauf une laquelle ?
A. L’échographie couplée au doppler de la veine en permet
un diagnostic non invasif
B. L’érysipèle en constitue un diagnostic différentiel
important car la coexistance des deux pathologies est
possibles
C. Les D-dimères permettent d’en poser la diagnostic d’où
leur valeur prédictive positive (Si négatif (inf à
500ng/ml) = pas de thrombose dans 95% des cas
(valeur prédictive négative))
D. Le syndrome inflammatoire retrouvé à la biologie est
non spécifique
E. La phlébographie est l’examen de référence
4.A la phase de phlébo-thrombo. (stade de début)
A. signes inflammatoires sont discrets
B. Le signe de Homans est retrouvé (Douleur à la
dorsiflexion du pied)
C. Le risque d'embolie pulmonaire est quasi-inexistant car
le caillot sanguin vient juste de se former
D. Le pouls est plus accéléré que le voudrait la température
(dissociation P-T° : pouls grimpant de Mahler)
5.A la phase de phlébo-thrombose, indiquer la (les)
réponse(s) fausse(s)
A. Les signes inflammatoires sont discrets
B. Le signe de homans est présent
C. Le risque d’embolie pulmonaire est quasi-inexistant car
le caillot sanguin vient juste de se former ?
D. Le pouls est plus accéléré que ne le voudrait la
température
E. Le ballottement du mollet est réduit
6.Vrai ou faux L’embolie pulmonaire est la principale
complication de la thrombophlébite V
7.Parmi ces examens paracliniques lequel il faut faire en
urgence pour faire le diagnostic d’une embolie
pulmonaires ?
A. Scanner thoracique avec injection
B. D dimères
C. Echo doppler cardiaque (signe indirect)
D. ECG
8.Parmi les affirmations suivantes lesquelles caractérisent
les D-dimères dans la thrombose veineuse profonde :
A. Les D-dimères sont spécifiques de la thrombose
veineuse profonde.
B. Les D-dimères sont des produits de dégradation de la
fibrine.
C. L'élévation du taux des D-dimères permet de retenir le
diagnostic de thrombose veineuse profonde.
D. Il ne faut pas doser les D-dimères lorsque la probabilité
clinique est élevée.
E. Les D-dimères possèdent une bonne valeur prédictive
négative
R : L’utilisation principale des D-dimères est en tant que
test d’exclusion de la maladie thrombo-embolique (MTE).
Les patients ayant une probabilité clinique élevée
ne doivent pas avoir de dosage de D-dimère, et
doivent d'emblée être investigué par des examens
complémentaires pour diagnostiquer ou exclure la MTE.

SYNCOPES
1.Définir la syncope
C’est un symptôme, avec perte de connaissance, à début
rapide, de durée brève, spontanément résolutive,
s’accompagnant d’une perte du tonus postural, et retour
rapide à un état de conscience normal.

2.A propos de la syncope et de l’inefficacité circulatoire,


une des propositions est juste, laquelle ?
A. Les signes fonctionnels et physiques sont les mêmes ?
(La plupart des syncopes résultent d'une insuffisance
du flux sanguin cérébral)
B. De meme que les durees
C. La syncope, a la phase initiale doit etre consideree
comme un arret circulatoire
D. La ventilation doit etre preceder le massage cardiaque
externe
E. La prise en charge therapeutiquee est d’urgence quels
que soient la duree du temps ecoule, le lieu de l’accident
et les moyens disponibles sur place
3.Dans sa forme typique la syncope d'Adams-Stokes :
A. survient sans prodrome, sans lien avec l'effort ni avec la
position
B. entraîne souvent la chute avec des lésions traumatiques
C. s'accompagne de pâleur intense et d'un état de relaxation
musculaire complète
D. dure généralement moins de 30 secondes
E. est souvent suivie d'un état d'obnubilation post-critique
4.Le diagnostic positif d’une syncope repose sur la réponse
à quatre questions : lesquelles ?
A. La perte de connaissance était-elle complète ?
B. Début brutal, durée courte ?
C. Quel est le lieu de la perte de connaissance ?
D. Le patient a-t-il retrouvé spontanément la conscience
sans séquelle ?
E. Perte de tonus postural avec chute ?
5.Parmi les affections suivantes , lesquelles constituent un
diagnostic differentiel à la syncope ?
A. La lipothymie ?
B. L’épilepsie
C. L’accident vasculaire cérébral transitoire
D. L’hystérie
E. L’hypoglycémie
F. Encéphalopathie alcoolique (ou toxique par le
monoxyde de carbone)
6.Parmi les affirmations suivantes lesquelles caractérisent
une syncope vaso vagale ?
A. L’existence de prodromes (++++, sueurs, bâillement,
nausée, brouillard visuel)
B. Survient le plus souvent chez l’adulte jeune
C. Un bilan cardio vasculaire normal
D. Constitue une indication pour la réalisation d’un tilt test
7.Parmi les affirmations suivantes , les quelles
caractérisent la syncope vasovagale ?
A. Elle survient habituellement chez l’adulte jeune
B. Elle évolue en trois temps
C. La perte de connaissance est précédée de prodromes
D. L’échocardiographie pose le diagnostic
E. Le tilt test est indiqué dans le diagnostic
8.Quels sont les examens du bilan initial de l’enquête
étiologique devant la syncope.
A. Un interrogatoire policier
B. Une échocardiographie
C. Un examen physique complet
D. Un électrocardiogramme de repos 12 dérivations
9.Dans l’évaluation d’un patient présentant une syncope ,
quel(s) examen(s) ne doit pas être réalisé(s) ?
A. Un interrogatoire policier
B. La recherche d’une hypotension orthostatique chez un
adulte jeune (âgé)
C. Un électrocardiogramme aux urgences
D. Un holter ECG chez un patient suspect de syncope
vasovagale (origine extracardiaque)
E. Une exploration éléctrophysiologique chez tous les
patients

ARRÊT CARDIO-CIRCULATOIRE -MORT


1.Concernant les signes électrocardiographiques du
syndrome de Wolf Parkinson White ?
A. Intervalle PR est raccourci
B. Deuxième partie du complexe de fusion est déformée
C. Ils sont inconstants
D. Intervalle PR peut être normale
E. La marque de la pré excitation ventriculaire est l’onde
delta
F. La repolarisation est modifié
2.Cocher les réponses justes au cours du choc cardio-
vasculaire
A. la pression artérielle différentielle est souvent pincée
B. le pouls est rapide et facilement palpe au niveau radial
(pouls filant difficile à percevoir)
C. la diurèse horaire est supérieure 0.5ml/kg (oligo-anurie :
diurèse inférieure à 0,5ml/kg/h)
D. la saturation en oxygène est abaissée (hypo perfusion/
hypoxie tissulaire)
3.Pour mesurer le risque cardio-vasculaire. Il faut évaluer
les éléments suivants :
A. La présence de signes de Dieulafoy
B. Le niveau des chiffres tensionnels
C. Les facteurs de risque cardio-vasculaires associés
D. L'atteinte des organes cibles
R : On suspectera une HTA entre autre devant des signes
de Dieulafoy : céphalées, vertiges, acouphènes, flou visuel.
Cependant ces signes sont inconstants et l’HTA est souvent
silencieuse = tueur silencieux.
La stratification du risque cardio-vasculaire dépend des 3
paramètres suivants:
Le niveau de PA (grade 1, grade 2 ou grade 3)
Le nombre de facteurs de risque cardio-vasculaire
L’existence de complications cardio-vasculaires.
4.Parmi ces propositions, quelles sont celles qui permettent
le diagnostic de l’arrêt cardio circulatoire ?
A. Absence d’activité respiratoire (ne respire plus ou
uniquement de manière très anormale (gasp))
B. Absence d’activité physique
C. Absence d’activité circulatoire (Absence de pouls
carotidien ou fémoral)
D. Absence d’activité cérébrale (pt inconscient)
E. Absence de mouvements spontanés ? (pt qui ne bouge
plus)
5.Vrai ou faux
-Si un victime ne respire pas ou présente une respiration
anormale avec des mouvements inefficaces, lents, je considère
qu’elle est en arrêt cardiaque V
-Chez une victime qui ne respire plus, si je suis seul sauveteur,
je dois entreprendre une RCP immédiatement F (alerter les
secours en premier lieu)
6.Chez une victime qui ne respire plus, l’alternance des
actions, pour un sauveteur seul, doit être
A. 30 compressions thoraciques pour 1 insufflation.
B. 30 compressions thoraciques pour 2 insufflations.
C. 15 compressions thoraciques pour 2 insufflations.
7.A l’arrivée du défibrillateur, la RCP doit être
A. Arrêtée durant son installation.
B. Poursuivie durant son installation.
8.Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A. La réanimation cardio-pulmonaire de base doit se faire à
l’hôpital.
B. La réanimation cardio-pulmonaire de base doit être
effectuée par au moins deux personnes.
C. Le massage cardiaque externe est un élément essentiel de
la réanimation cardio-pulmonaire de base.
D. La réanimation cardio-pulmonaire ne doit pas excéder
quinze minutes. (peut durer 30-60min voir plus)
9.Classer dans l’ordre chronologique les étapes de la
chaine de survie pour la prise en charge de l’arrêt cardio-
circulatoire.
a. Réaliser une défibrillation cardiaque externe dès que
possible 3
b. Alerter (appel au secours) 1
c. Commencer la réanimation cardio-pulmonaire de base 2
d. Poursuivre la réanimation cardio-pulmonaire de base en
attendant les secours spécialisés 4

AUTRES…
1.Concernant les syndromes aortiques aigus
A. Sont des situations d’urgence regroupant tableaux
cliniques
B. L’exemple type est la dissection aortique aiguë
C. Ils partagent leurs caractéristiques cliniques
D. Les classifications de DEBAKEY en types et
STANDFORD en peuvent être résumées en forme
proximale et distale
2.Parmi les autres formes clinique de syndromes aortique
aigus, on distingue
A. Les formes symptomatiques révélées par des signes
autres que cardiaque
B. Les formes topographiques notamment la distale
C. La forme aiguë de durée allant de 1 à 90 jours
D. La forme subaiguë définit par une durée supérieure à 90
jours
3.A propos du cœur rhumatismal ou du RAA une réponse
est fausse :
A- Physiopathologie bien connue
B- Le germe responsable est le streptocoque béta
hémolytique du groupe A
C- Cœur gauche est atteint de façon quasi-exclusive
D- L’atteinte des tuniques cardiaques est le plus souvent
associée
E- Les valves mitrales sont le plus souvent touchées que
celles aortiques
4.A propos du cœur rhumatismal aigue, une seule est
fausse ?
A- La péricardite rhumatismale est le plus souvent isolée
B- La myocardite rhumatismale est le plus souvent associée
à une autre atteinte d’une tunique
C- L’endocardite rhumatismale n’évolue jamais vers la
chronicité
D- La pancardite donne un tableau bruyant
E- Le cœur rhumatismal évolutif correspond à un réveil du
processus inflammatoire
5.A propos du cœur rhumatismal chronique, encadrer la
réponse correcte :
A- Il est caractérisé le plus souvent par des atteintes
valvulaires
B- Les lésions valvulaires évoluent pour leur propre compte
C- Biologie ne retrouve pas de syndrome inflammatoire
biologique
D- Il peut parfois donner une péricardite chronique
constrictive
6.Parmi ces signes du RAA, un seul n’appartient pas aux
critères majeurs de Jones lequel ?
A- Polyarthralgie
B- Polyarthralgie mobile
C- Cardite
D- Chorée
E- Nodosités sous cutanés
7.A propos du diagnostic du cœur rhumatismal aigu, il est
défini devant la présence de :
A- Un critère majeur et un mineur
B- Quatre critères mineurs
C- Un majeur et deux mineurs
D- Trois majeurs
E- Un majeur et trois mineurs
8.A propos du traitement du cœur rhumatismal aigu :
A- La benzathine benzyle pénicilline (extencilline) est
administrée en une dose unique
B- Les mesures hygiéno-diététiques ne sont pas nécessaires
C- La pénicilline V est administrée tous les jours pendant
une durée de 10jours
D- Le traitement anti inflammatoire utilise de préférence
l’aspirine
E- La corticothérapie commence par une dose d’attaque
9.A propos de la prévention du cœur rhumatismal
l’extencillinothérapie :
A- Est arrêtée au bout de 5ans en cas d’atteinte cardiaque
B- Est poursuivie le plus longtemps en cas d’atteinte
cardiaque
C- Est arrêtée au bout de 5ans en l’absence d’atteinte
cardiaque
D- Est administrée tous les 15jours par voie intramusculaire
E- Est administrée tous les jours par voie orale
10.Le rhumatisme articulaire aigu, qui est du à une
infection streptococcique est une cause directe
d’endocardite infectieuse.
Vrai Faux
11Les héparines de bas poids moléculaire :
A. Sont formellement contre-indiquées en cas d'antécédents
allergiques à l'héparine
B. Ont une action anti-xa
C. Se prescrivent par voie intraveineuse
D. Ne sont pas utilisables dans le contexte de l'urgence
E. Ne peuvent être utilisées en curatif dans le traitement de
l'embolie pulmonaire de faible gravité
12.Un traitement par héparine standard à dose
anticoagulante est débutée au Service d'Accueil et
d'Urgence chez une patiente de 35 ans pour embolie
pulmonaire. Sur quels éléments biologiques doit porter la
surveillance de ce traitement ?
A. Taux de prothrombine
B. Temps de céphaline activée
C. Numération de plaquettes
D. Taux de fibrinogène
E. Dosage de l'antithrombine III

13.Association
A. Frottement 1) Rétrécissement mitral
B. Roulement 2) Embolie pulmonaire
C. Pouls grimpant de Mahler 3) Péricardite
D. Aspect S1Q3T3 4) Tétralogie de Fallot
E. Cyanose 5) Thrombophlébite
QCM:
PNEUMOLOGIE

CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF


1 - Le cancer bronchique primitif :
A. Est une tumeur maligne prenant origine dans la muqueuse bronchique
B. Est une tumeur maligne prenant origine dans le parenchyme pulmonaire
C. Est une maladie contagieuse
D. Est une maladie du fumeur
E. Est dû à l'exposition à des agents cancérigènes
2 - Dans le cancer du poumon primitif les signes suivants sont révélateurs :
A. La dyspnée
B. L'hémoptysie
C. La dysphonie (Compression nerveuse et paralysie récurentielle gauche)
D. L'hématémèse
E. La pneumopathie récidivante (Surinfection bronchique ou parenchymateuse, isolée ou répétée
dans le même territoire)
3 - Les syndromes paranéoplasiques observés au cours du cancer broncho-pulmonaire sont :
A. Le diabète insipide
B. L'hippocratisme (digital)
C. Le syndrome de Cushing
D. L'hypercalcémie
E. La myasthénie
R : + Sd de Claude Bernard Horner (Voie nerveuse interrompue sur un côté entre le cerveau et le
visage et les yeux. provoquant une chute de la paupière, une constriction de la pupille et une
augmentation de la transpiration), Sd de Schwartz-Bartter (sécrétion inappropriée d’hormone anti-
diurétique (ADH) entrainant rétention d’eau dans corps), ostéo-arthropathie hypertrophiante (Sd de
Pierre Marie), hyponatrémie…

4 - Les examens paracliniques à pratiquer devant un cancer bronchique sont :


A. Radiographie thoracique
B. Scanner thoracique
C. Fibroscopie oeso-gastroduodénale
D. Fibroscopie bronchique
E. Échographie cardiaque
F. Scintigraphie osseuse
5 - La fibroscopie bronchique permet :
A. Une étude cytologique
B. De voir la lésion
C. De faire des biopsies
D. Le lavage broncho-alvéolaire
E. Des biopsies transbronchiques scanno-guidées
6 - Dans les cancers bronchiques à non petites cellules, le type histologique le plus fréquent est :
A. Carcinome épidermoïde
B. Adénocarcinome
C. Carcinome mucineux
D. Carcinome à grandes cellules
E. Carcinome broncho-alvéolaire
7 - Le carcinome bronchique à petites cellules :
A. Est moins fréquent que le carcinome bronchique à non petites cellules (Environ 15% des cancers
bronchiques)
B. A une évolution plus rapide que le carcinome à non petites cellules (Évolution rapide avec risque
élevé de rechute)
C. Métastase plus fréquemment (Très grande évolutivité locale et métastatique)
D. Est plus chimio sensible
E. Le syndrome paranéoplasique y est plus souvent révélateur

8 - Le bilan d'extension d'un cancer broncho-pulmonaire primitif comprend :


A. Un scanner abdominal (scanner des surrénales)
B. Un médullogramme (écho hépatique)
C. Une scintigraphie osseuse corps entier
D. Un TEP scanner.
E. Un scanner cérébral
9 - Dans les cancers bronchiques de stade 4 (patient grabataire) le traitement est :
A. Chirurgie
B. Radiothérapie
C. Chimiothérapie
D. Abstention thérapeutique
E. Thérapies ciblées
10- Dans le cancer du poumon primitif les signes suivants
sont revelateurs :
A. La dyspnée
B. L’hémoptysie
C. La dysphonie
D. L’hématémèse
E. La pneumopathie récidivante
11- Dans les cancers bronchiques a non petites cellules, le
type histologique le plus fréquent est ?
Carcinome épidermoïde
12- Parmi les tumeurs broncho pulmonaires primitives suivantes, laquelle prete le plus souvent a
discussion avec un cancer secondaire :
A. Cancer épidermoide
B. Carcinome a petites cellules
C. Cancer indifférencié a grandes cellules
D. Adenocarcinome
E. Tumeur carcinoide
13- Une opacité radiologique pulmonaires excavée a paroi épaisse peut être la traduction de :
A. D’une pneumonie lobaire
B. D’un abcès pulmonaire
C. D’une tuberculose pulmonaire
D. D’un cancer pulmonaire
E. D’un emphysème localisé
14- Chez un malade atteint de cancer broncho-pulmonaire,
le scanner thoracique permet
A. D’affirmer la malignité sur l’aspect de l’opacité tumorale
B. D’apprécier l’existence d’adénopathies médiastinales
C. De réaliser une ponction guidée de la tumeur
D. De préciser les rapports d’une tumeur périphérique avec la
paroi thoracique
E. De voir un épanchement pleural associé à la tumeur
15- Un cancer bronchique peut être révélé par :
A. Hemoptysie
B. Pleuresie
C. Neuropathie peripherique
D. Erythème noueux
E. Virage de cutiréaction a la tuberculine
F. Un hippocratisme digital
16- Quel(s) est ((sont), parmi les types histologiques cités
ci-dessous, celui (ceux) que l'ont peut rencontrer dans les
cancers bronchiques primitifs :
A. Adenocarcinome
B. Carcinome a grandes cellules
C. Carcinome à petites cellules
D. Carcinome malpighien (Le cancer du poumon qui touche
les cellules malpighiennes des bronches est appelé
carcinome épidermoïde.)
E. Carcinome bronchioloalveolaire
17- Au cours du cancer bronchique primitif, l'examen
radiographique peut montrer :
A. Une opacité ronde intra parenchymateuse
B. Une image radiologique en lâcher de ballons
C. Une opacite hiliaire unilaterale (ou médiastinale)
D. Une atélectasie lobaire
E. Une pachypleurite apicale bilatérale (épaississement
pleural retrouvé dans la tuberculose)
R : Rx de face ET profil = Pleurésie – Lyse osseuse –
Paralysie phrénique – Péricardite - Adénopathies homo ou
contro-latérales ; Exceptionnellement normale (1%)

18- Le cancer bronchique de type malpighien


(épidermoïde) :
A. Peut-être peu différencié
B. Peut se nécroser et s’excaver
C. Est le plus souvent situe sur une grosse bronche
D. Est fait de cellules de petite taille
E. Comporte dans sa forme mature des globes cornés
19- Un carcinome à petites cellules de la lobaire supérieure
a été décelé par biopsie chez un sujet de 50 ans dont les
valeurs fonctionnelles respiratoires sont normales. La
radiographie identifie plusieurs adénopathies
médiastinales. Scintigraphie osseuse, échographie
hépatique et myélogramme sont normaux. La (les)
séquence(s) thérapeutique(s) suivante(s) est (sont)
correcte(s) ?

Un carcinome à grandes cellules de la lobaire inférieur


gauche a été diagnostiqué chez un sujet de 50 ans opérable,
dont les valeurs fonctionnelles respiratoires sont normales.
Le sujet présente une paralysie récurrentielle gauche
d'apparition récente. L'(es) indication(s) thérapeutique(s)
la(les) plus probable(s) sera(seront) :
A - Chimiothérapie
B - Lobectomie inférieur gauche
C - Pneumonectomie gauche
D - Segmentectomie
E - Radiothérapie

20- Un cancer bronchique à petites cellules se caractérise


par la fréquence particulière :
A. De l’envahissement médullaire
B. D’un syndrome paranéoplasique endocrinien
C. D’une bonne réponse à la chimiothérapie
D. De l’extension locale limitée permettant le recours
chirurgical.
E. De la présence d’une opacité parenchymateuse
périphérique
21.Quel est le traitement d’un cancer épidermoïde
bronchique classé T1N0M0 chez un sujet de 50 ans
asymptomatique ?
A. Résection endobronchique par laser
B. Exérèse chirurgicale
C. Chimiothérapie anti-cancéreuse par voie générale
D. Radiothérapie
E. Immunothérapie
22.Au cours d’un cancer bronchique, vous suspectez une
métastase cérébrale. L’examen le plus adapté pour
affirmer le diagnostic est :
A. Ponction lombaire
B. Fond d’œil
C. Scanographie
D. Electroencéphalogramme
E. Artériographie cérébrale
23.Parmi les signes cliniques suivants, rencontrés chez un
sujet porteur d’un cancer bronchique épidermoïde, quel
élément a la signification pronostique la plus sévère ?
A. Hippocratisme digital
B. Toux rebelle
C. Voix bitonale
D. Hémoptysies minimes mais répétées
E. Ils ont tous la même valeur pronostique
R : une voix bitonale est un signe d’atteinte du nerf
récurrent donc d’extension médiastinale contre-indiquant
la chirurgie.

24.Monsieur L. a fumé deux paquets de cigarettes par jour


pendant 25 ans. La consommation tabagique peut étre
chiffrée en paquets année. Quelle est la valeur obtenue?
A. 12, 5 paquets-année
B. 25
C. 37,5
D. 50 (2x25 = 50 OU sachant que 1 paquet = 20
cigarettes : 40 x 25 / 20 = 50 )
E. Aucune de ces propositions
25- Un malade de 65 ans, ancien gros fumeur (70
paquets/année) consulte pour des crachats hémoptoïques
et une baisse importante de l'état général. Il présente un
hippocratisme digital. Sur la radio pulmonaire on constate
un gros hile avec atélectasie du lobe supérieur droit. La
capacité vitale et la gazométrie artérielle sont normales le
Vems est subnormal (83% de la valeur théorique).
QUEL DIAGNOSTIC EVOQUER ?
A. Tuberculose pulmonaire
B. Abcès
C. Bronchectasies
D. Cancer bronchique
E. Tumeur bronchique bénigne
A la recherche d'agents cancérigènes, vous allez rechercher
chez ce malade :
A. Tabac
B. Silice
C. Amiante
D. Goudrons
E. Chrome
Parmi les examens suivants, quel est celui qui permet
d'affirmer le diagnostic ?
A. Fibroscopie bronchique avec biopsie ou aspiration
B. Scanner corps entier
C. Echographiehepatique
D. Scintigraphie osseuse
E. Scintigraphie pulmonaire de perfusion
Quel est dans cette liste le type histologique de cancer
bronchique le plus fréquemment rencontré?
A - Cancer anaplasique à petites cellules
B - Adénocarcinome
C - Bronchiolo-alvéolaire
D - Epidermoïde
E - Cancer à grandes cellules
Chez ce malade, le bilan d'extension s'avérant satisfaisant
et s'agissant d'un carcinome épidermoïde, quelle décision
thérapeutique allez-vous prendre ?
A. Absentention avec simple surveillance
B. Radiotherapie
C. Polychimiotherapie
D. Exérèse chirurgicale
E. Immunotherapie
Quel est le pourcentage de survie à 5 ans chez ce patient,
s'il est opéré ?
A - Moins de 5 %
B - 5 à 10%
C - 10 à 25 %
D - 25 à 35 %
E - 50 %

SARCOIDOSE MEDIASTINO-PULMONAIRE
1- La sarcoidose est :
A. Une maladie parasitaire
B. Une maladie héréditaire a transmission autosomique
dominante
C. Une maladie héréditaire a transmission autosomique
récessive
D. Une affection systémique d’étiologie inconnue caractérisée
par la formation de granulomes
E. Une affection contagieuse
2- La sarcoïdose est une maladie granulomateuse qui peut
donner des atteintes :
A. Pulmonaires (88%)
B. Cutanées (24%)
C. Articulaires (7%)
D. Neurologiques (7%)
E. Hépatiques (9%)
3-apparition des lésions folliculaires tuberculoïdes à centre
nécrotique : F
Lésions granulomateuses tuberculoïdes sans nécrose
caséeuse.

4-.Des adénopathies médiastinales radiologiques sont


parfois observées au cours :
A. D’une sarcoïdose
B. D’une maladie de Hodgkin thoracique
C. D’une silicose
D. D’un abcès du poumon
E. D’une primo-infection tuberculeuse
5 - L'étiologie la plus probable à évoquer devant des adénopathies médiastinales volumineuses
hilaires, bilatérales, non-compressives, symétriques est :
A. Cancer broncho-pulmonaire
B. Tuberculose
C. Lymphome malin Hodgkinien
D. Sarcoïdose
E. Lymphome Hodgkinien
6-Parmi les maladies suivantes, indiquez celle(s) qui peu
(ven)t entrainer des adénopathies médiatisnales (ou
hilaires) identifiables sur un cliché standard :
A. Sarcoïdose
B. Dilatation des bronches
C. Tuberculose
D. Silicose
E. Lymphome
7-Dans la constatation d'adenopathies mediastinales
parahilaires bilaterales, quel est le premier diagnostic a
evoquer?
A- Tuberculose
B- Silicose
C- Sarcoidose
D- Lymphome mediastinal
E- Metastase ganglionnaire d'un cancer profond

8-Dans la sarcoïdose, les adénopathies sont


A. Unilatérales
B. Bilatérale asymétriques
C. De siège médiastinale antérieur
D. Compressives
E. Bilatérales et symétrique
R : Adénopathies intrathoraciques isolées : Ø
Médiastinales hilaires le plus svt bilat et sym Ø Volume
variable Ø Contours externes mal définis Ø Non
compressives Ø Parenchyme pulmonaire préservé Ø
Symptomatologie souvent absente Ø Évolution se fait le
plus souvent vers la résolution spontanée en plusieurs mois
ou vers la calcification.

9- Les 3 principales causes d'adénopathies médiastinales


sont la sarcoïdose, la tuberculose de primo-infection et les
lymphomes hodgkiniens ou non-hodgkiniens. V

10- La sarcoidose est une atteinte granulomateuse qui


donne des atteintes pulmonaires et mediastinales
exclusives ? OUI ou NON ?

11-Parmi les caractères suivants un seul n’est jamais


observé dans la sarcoïdose, lequel ?
A. La fibrose (facultative, s’observe dans les cas
d’évolution défavorable)
B. Les cellules géantes
C. Des lymphocytes (en périphérie du granulome)
D. Une nécrose caséeuse
E. Des cellules épithélioides

R : Le diagnostic repose sur la mise en évidence du


Granulome épithélioïde et giganto-cellulaire qui comporte
: un amas de cellules épithélioïdes, des cellules géantes ou
de type cellules de langhans (noyau en fer à cheval), de
nombreux lymphocytes en périphérie du granulome, une
réaction fibroblastique en couronne avec fibrose plus ou
moins importante, absence de nécrose caséeuse, pas
d’agent pathogène (BK, Parasites).

12- Parmi les anomalies radiologiques thoraciques


suivantes. Quelles sont celles qui sont habituellement
rencontres dans la sarcoïdose ?
A. Image hydro aérique
B. Adénopathies bilatérales
C. Opacités rétractiles systématisées
D. Pleurésie
E. Opacités micronodulaires diffuses
DILATATION DES BRONCHES

Ou bronchectasie = est la dilatation irréversible d'une


bronche ou d'un segment de bronche, localisée ou diffuse
s’accompagne d’une bronchorrhée, +inconstante. Souvent,
plusieurs bronches sont dilatées. Les bronchectasies
peuvent se situer en un seul ou plusieurs lobe ou tout un
poumon. Elles peuvent être uni ou bilatérales.

1-l’expectoration liée aux dilatationx des bronches


A. est matinale facile ?
B. muco-purulente
C. quotidienne
D. observée depuis plusieurs années
E. hémoptoïque
R : Longue histoire de bronchites aiguës à répétition avec
expectoration purulente devenant chronique, parfois
hémoptoïque. L'expectoration : matinale et quotidienne,
abondante et favorisée par certaines positions.
2 - Dans les dilatations de bronches, les bronchectasies sont :
A. Congénitales
B. Acquises
C. Seules les bronchioles sont atteintes #ne touchent pas les bronches
D. Des malformations d'autres organes sont associées (en cas de bronchectasie congénitale)
E. Les bronchectasies sont réversibles
3 - Les dilatations de bronches peuvent se compliquer de :
A. Mucoviscidose
B. Abcès du poumon
C. Hémoptysie
D. Dysphonie
E. Cancer du poumon
R : + pleurésie purulente, insuffisance respiratoire chronique.

4 - La dilatation des bronches :


A. Est une maladie chronique
B. Les lésions anatomiques y sont irréversibles
C. L'évolution se fait par poussées saisonnières
D. La kinésithérapie est nécessaire (quotidienne = drainage de posture)
E. L'évolution se fait vers une insuffisance respiratoire chronique (conséquence de la réduction du
parenchyme)
R : Les poussées d'infection bronchique surviennent lors des changements de temps et lors des
épidémies de grippe. Se traduisent par : fièvre, une recrudescence de toux et une augmentation
de l'expectoration.

5 - Le traitement des dilatations de bronches repose :


A. Sur une kinésithérapie quotidienne de drainage bronchique
B. Une vaccination antigrippe (TT préventif)
C. Des soins pour infections ORL (TT préventif)
D. Des antibiotiques ?
E. Des antitussifs
R : en dehors de la maladie bronchectasiante grave = ATB pour infect pulmon fébriles
documentées.

6 - Parmi les caractères evocateurs d’une expectoration de


maladie bronchectasiante on retrouve :
A- Emission facile dans les premières heures de la journée
B- Aspect mucopurulente persistant
C- Expectoration quotidienne de 60 ml/jour ou plus
D- Expectoration observée depuis plusieurs années
E- Notion de plusieurs épisodes hémoptoïques
7 - La grande maladie brochestasiante:
A- A des lésions également reparties da la base su sommet des
deux poumons
B- Se traduit aux EFR par un syndrome essentiellement
obstructif
C- Doit être suivie par des brochographies répétées
D- Nécessite un traitement permanent par les antibiotiques
E- Peut guérir par un traitement chirurgical précoce
8 - La grande maladie bronchectasiante :
A - A des lésions également réparties de la base au sommet
des deux poumons
B - Se traduit aux EFR par un syndrome essentiellement
obstructif
C - Doit être suivie par des bronchographies répétées
D - Nécessite un traitement permanent par les antibiotiques
E - Peut guérir par un traitement chirurgical précoce

ŒDÈME PULMONAIRE
1 - L'œdème aigu pulmonaire cardiogénique :
A. Est un œdème hémodynamique
B. Est une conséquence de l'élévation brutale des pressions capillaires pulmonaires (OU)
C. Est une conséquence de l'élévation chronique des pressions des capillaires pulmonaires
D. Évolue en plusieurs stades
E. Les stades peuvent se télescoper
R : 3 stades = hypertension veineuse simple, stade d’œdème interstitiel avec une Pc entre 18 et
25mmHg, stade d’œdème pulmonaire alvéolaire avec une Pc supérieure à 25mmHg.

2 - Au cours de l'œdème aigu cardiogénique, laquelle de ces affirmations est vraie ?


A. L'ECG est inutile (systématique ; fait partie du bilan d’urgence)
B. L'hypotension artérielle n'est pas un signe de gravité (signes de mauvais pronostic = signes de
bas débit)
C. Une expansion volumique est injustifiée puisque délétère
D. Les diurétiques sont inutiles (diurétique d'action rapide IVD : Fusosémide/lasilix 40 mg)
E. L'échographie cardiaque est un examen invasif inutile. (pas utilisé en phase aigüe)
R : Bilan d’urgence = ECG + gazométrie, chimie sanguine, NFS, groupage
Le remplissage vasculaire ou expansion volémique permet d'augmenter la pression de
remplissage du cœur et n'est utile que si cette dernière est basse. Dans le cas contraire, il peut
être extrêmement nocif, entraînant une insuffisance cardiaque avec un tableau d'œdème aigu
pulmonaire.

3 - L'œdème aigu pulmonaire cardiogenique est secondaire :


A. À une insuffisance ventriculaire gauche
B. À une insuffisance cardiaque droite
C. À une maladie mitro-aortique (RM, IM, RA, IA)
D. À une hypertension artérielle
E. À un rétrécissement mitral (obstacle mécanique sans IVG)
4 - Les signes cliniques au cours d'un œdème aigu du poumon sont :
A. Une dyspnée avec une bradypnée expiratoire (dyspnée aiguë aux deux temps)
B. Orthopnée
C. Grésillements laryngés
D. Toux
E. Expectorations mousseuse saumonée (= teinté de sang ; le plus souvent blanche comme du blanc
d’œuf battu)
5 - Au cours de l’œdème pulmonaire d’origine
hémodynamique :
1. On note, à l’auscultation, la présence de râles crépitant
siégeant aux deux basses
2. La pression capillaire pulmonaire est élevée
3. Le traitement d’urgence fait appel aux diurétiques (pour
diminuer les pressions dans la petite circulation)
4. Le développement secondaire de fibrose pulmonaire est
exceptionnel

PNEUMOTHORAX
1-en cas de pneumothorax spontané :
A. douleur est de point de côté
B. la douleur est latéro-thoracique
C. la douleur est en coup de poignard
D. la douleur est de type pleural
E. La douleur est exagérée par l’expiration profonde (par
toux et inspiration)
R : Typiques = le pneumothorax spontané du sujet jeune
Signes fonctionnels (idem pleurésie)
- la douleur de point de côté latérothoracique,
classiquement en coup de poignard. Elle est de type
pleural, exagérée par la toux et l'inspiration. Ailleurs, le
pneumothorax peut être indolore.
- la dyspnée : polypnée en principe peu gênante.
- une toux sèche et quinteuse accompagne la douleur

2-lors du pneumothorax
A. Le thorax est distendu
B. L’ampliation thoracique est normale (diminué)
C. Vibrations Vocales abolies (ou diminués)
D. Il y a matité (tympanisme+++ signe majeur du
pneumothorax)
E. Murmure Vésiculaire normal (aboli ou diminué)
3-lors d’un pneumothorax avec terrain pathologique le
diagnostic est plus difficile parce que le décollement
pleural est minime ? VRAI
R : Diagnostic aisé devant pneumothorax spontané ; plus
difficile sur un terrain pathologique où le décollement
pleural est parfois minime et où la sémiologie de la maladie
sous-jacente vient masquer les signes propres du PTHRX.
D’où l’intérêt de recherche systématique d'un décollement
sur la radiographie en cas +++.

4-Lors d’un pneumothorax l’ECG permet de poser le


diagnostic ? FAUX
R : L’ECG a peu d’intérêt (de même que la biologie). Si
pratiqué, ne pas tenir compte des anomalies positionnelles
ou des troubles de la repolarisation, fréquents au cours du
pneumothorax.

5-Laquelle des affirmations est exacte


A. Le pneumothorax est une affection grave
B. L’exam physique retrouve retrouve un trépied de
Gaillard
C. L’exam Physique retrouve une matité à la percussion
D. La radio du thorax retrouve une opacité pleurale
(hyperclarté)
E. Le scanner thoracique est toujours indispensable

R : Le dg de pneumothorax est posé devant le trépied de


Gaillard qui associe tympanisme pulmonaire, abolition des
murmures vésiculaires et des vibrations vocales.
Le scanner n'est pas nécessaire au diagnostic mais est
indiqué si la symptomatologie évocatrice contraste avec
une radiographie normale, dans le cadre de la surveillance
d'une ponction par exemple. Par contre, sa pratique est
courante à la recherche d'une cause favorisante et dans la
discussion d'un geste thérapeutique radical.

6-Quel est le signe qui n'appartient pas au pneumothorax


bénin
A. Toux
B. Expectoration
C. Dyspnée
D. Douleur
E. Tympanisme
7-Parmi les causes de pneumothorax il ya
A. l’effort physique intense (PNO idiopathique)
B. la rupture de bulles d’emphysème (rupture d'une caverne
TB juxtacorticale)
C. la fibrose pulmonaire (fibrose interstitielle diffuse, en
particulier celle de la silicose)
D. la plaque d’endométriose pleurale (poreuse à chaque
cycle, entraîne des PNO cataméniaux à répétition.)
E. aucune cause n’est retrouvée
F. la pose d’un cathéter central ?
G. la ventilation en réanimation (PNO Iatrogène :
Ventilation assistée, particulièrement en pression
expiratoire positive)
H. la biopsie transbronchique (et la ponction transpariétale
se compliquent d'un décollement minime dans 20% des
cas, ne justifiant que d'un repos et d'une surveillance ;
PNO Iatrogène)
R : Ponction pleurale ou pose d'un cathéter sousclavier

8-La cause la plus fréquente de pneumothorax spontané


est :
A- Le cancer primitif de la plèvre
B- La rupture de bulle d'emphysème sous-pleural
C- La tuberculose pulmonaire
D- Les malformations bronchiques
E- Aucune de ces anomalies
9-Devant la survenue pour le première fois, chez un adulte
jeune, d’un pneumothorax spontané avec moignon
pulmonaire rétracté au médiastin, indiquez la conduite à
proposer
A. Ponction pleurale
B. Drainage pleural
C. Pleuroscopie avec taclage
D. Thoracotomie pour création d’une symphyse pleurale
E. Abstention sous surveillance
10-Une personne de 25 ans vient d’avoir un
pneumothorax. Vous recherchez particulièrement :
A. Des arguments pour une tuberculose
B. Une maladie de Marfan
C. Des arguments pour une pneumocystose
D. L’existence d’une sarcoïdose
E. L’existence d’un effort violent à glotte fermée
11-Un pneumothorax est mal supporté si:
A- Il survient chez un adulte jeune
B- Il est à soupape
C- Il survient sur une maladie de Marfan
D- Il existe une insuffisance respiratoire préalable
E- IL s'agit d'une récidive
R : Les facteurs de mauvaise tolérance d’un
pneumothorax (PNO) sont :
Les PNO suffocants = à soupape avec hyperpression ou
bilatéraux ; les PNO sur pathologies pulmonaire
préexistante type insuffisance respiratoire chronique ; les
hémopneumothorax.

12-L'évolution d'un pneumothorax idiopathique de


l'adulte jeune vers une forme compressive se traduit par :
A- L'apparition d'une tachycardie
B- Un déplacement médiastinal à la radiographie
C- L'aggravation de la dyspnée
D- Une aggravation de la douleur
E- Une dyspnée laryngée
13- La cause la plus fréquente de pneumothorax chez
l’adulte jeune est :
A. la rupture d’une caverne tuberculeuse
B. la rupture d’une bulle d’emphysème sous-pleural
C. une pneumopathie aigue virale
D. une dilatation des bronches
E. la sarcoïdose
14-Indiquez parmi les suivantes, la cause la plus frequente
du pneumothorax de l'adulte jeune:
A- La rupture d'une caverne tuberculeuse
B- La rupture d'une bulle d'emphyseme sous-pleurale
C- Une pneumopathie aigue virale
D- Une embolie pulmonaire
E- La sarcoidose
15-lors d’un pneumothorax la radiographie montre
A. une hyper clarté
B. une rétraction du poumon homolatéral (sur le hile
homolatéral, en cas de PNO complet)
C. une atélectasie
D. une pleurésie
E. une condensation pulmonaire
16-Quel doit être le traitement d'urgence d'un
pneumothorax spontané de la grande cavité chez un
insuffisant respiratoire décompensé ?
A- Exsufflation à l'alguille
B- Drainage pleural
C- Talcage pleural
D- Capitonnage pleural
E- Traitement médical + O2
1- Chez l’enfant, quel est le germe le plus souvent en cause
dans les pleurésies purulentes ?
A. pneumocoque
B. streptocoque
C. staphylocoque
D. proteus
E. klebsielle
Devant une pleurésie exsudative de grande abondance
A. la thoracentèse est indispensable ?
B. le taux de protides dans le liquide pleural est supérieur à
30g/l
C. la radio du thorax retrouve un bronchogramme aérien
D. le taux de protides dans le liquide pleural est inférieur à
20g/l
E. l’examen clinique retrouve un tympanisme à la
percussion

BPCO
2-les broncho-pneumopathies chroniques obstructives ont
en commun un trouble ventriculaire non réversible après
inhalation de beta2mimétique
1.Lors d’une poussée de décompensation grave chez une
bronchiteuse chronique obstructive inhalant de l’air
ambiant, quel est le résultat de la gazométrie du sang
artériel de plus probable ?
A. pH : 7,42 - HC03- : 14 mmol/l - pa02 : 6,7 kPa (49
mmHg) - paCo2 : 4,2kPa (31 mmHg)
B. pH : 7,30 – HC03- : 32 mmol/l –pa02 : 10,6 kPa (77
mmHg) - paCo2 : 8,1 kPa (59 mmHg)
C. pH : 7,30 – HC03- : 32 mmol/l –pa02 : 5 kPa (36
mmHg) - paCo2 : 8,1 kPa (59 mmHg)
D. pH : 7,38 – HC03- : 20 mmol/l –pa02 : 9,1 kPa (66
mmHg) - paCo2 : 4,9kPa (36 mmHg)
E. pH : 7,42 – HC03- : 25 mmol/l –pa02 : 5,3 kPa (39
mmHg) - paCo2 : 3,1 kPa (23 mmHg)
2.Vous avez décidez après 48 heures de traitement médical
correct d’une poussée d’insuffisance respiratoire chez un
bronchitique chronique obstructif que votre traitement est
un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire.
Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée
par :
A. Persistance des œdèmes des membres inférieurs
B. Aminoside
C. Amoxicilline
D. Macrolide
E. Céphalosporine de troisième génération
3-Vous décidez après 48 heures de traitement médical
correct d'une poussée d'insuffisance respiratoire chez un
bronchitique chronique obstructif que votre traitement est
un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire.
Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée
par :
A - Persistance des œdèmes des membres inférieurs
B - Persistance d'une fébricule
C - Persistance d'un galop droit
D - Persistance d'une somnolence
E - Age > 75 ans
4.Parmi les propositions suivantes qui concernent
l’hypertension artérielle pulmonaire des broncho-
pneumopathies chroniques obstructives, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A- Il s'agit d'une HTA pulmonaire peneralement sévère (>
40 mmHg)
B- Il s'agit d'une HTA pulmonaire pré-capillaire
C- Le dėbit cardiaque est abaisse
D- L'HTA pulmonaire peut s'accentuer notablement lors
des épisodes aigus
E- L'HTA pulmonaire a peu d'incidence pronostique
5.La décompensation aiguë d’une insuffisance respiratoire
chronique sur broncho-pneumopathie obstructive peut
être provoquée par :
A. Une surinfection bronchique
B. Une embolie pulmonaire
C. Une prise de barbiturique
D. Une oxygénothérapie massive
E. Un pneumothorax ?
F. Prise de théophylline
6.Quel est l’élément essentiel du traitement d’une
insuffisance respiratoire chronique obstructive entrainant
une hypoxémie avec PaO2 à 55 mmHg (7,3 kPa) ?
A. fluidifiant bronchique
B. oxygénothérapie au long cours
C. kinésithérapie
D. Antibiothérapie
E. bronchodilatateur
7.Parmi les définitions suivantes celle qui correspond à la
bronchite chronique est
A. Toux et expectoration pendant 2 ans au moins
B. Expectoration et toux pendant aux moins 2 ans
C. Toux et expectoration pendant aux moins 3mois/an et
pendant 2 ans consécutifs
D. Tous et expectoration persistante pendant 1 an
E. Toux persistante pendant 6 mois consécutifs et pendant 3
années consécutives
8.La bronchite chronique se traduit par une altération
précoce de :
A. PaC02
B. Pa02
C. pH
D. Saturation de l’hémoglobine en oxygène
E. Bicarbonates
9.la définition de la bronchite chronique fait intervenir :
A. une toux chronique
B. des anomalies radiologiques pulmonaires
C. une expectoration chronique
D. des râles sibilant aux bases
E. un tabagisme supérieur à 20paquets/annéee
10.La gravité d'une insuffisance respiratoire par bronchite
chronique est liée à
A - L'atteinte des grosses bronches
B - Un emphysème associé
C - L'atteinte bronchiolaire
D - L'existence d'une hypertension artérielle pulmonaire de
type précapillaire
E - Un débit cardiaque élevé
11.Un syndrome fonctionnel obstructif peut être dû à :
A. Une fibrose interstitielle diffuse
B. Un emphysème paniobulaire
C. Un asthme à dyspnée continue
D. Un épanchement pleural liquidien
E. Des déformations thoraciques
12.Le syndrome obstructifs se définit par l’(les)
anomalie(s) spirographique(s) suivantes :
A. Diminution de la capacité vitale
B. Diminution de la capacité pulmonaire totale
C. Diminution du rapport VEMS/CV
D. Diminution du rapport VR/CT
E. Diminution de la résistance vasculaire pulmonaire
13.Chez un insuffisant respiratoire chronique obstructif,
une décompensation aigue peut se traduire par :
A. Une pâleur
B. Une agitation
C. Une cyanose
D. Une dysphagie
E. Un astérixis
14.Quel(s) antibiotique(s) peut-on prescrire en première
intention chez un bronchitique chronique, non
antérieurement traité, lors d'une surinfection bronchique
?
A - Thiamphénicol
B - Aminoside
C - Amoxycilline
D - Macrolide
E - Céphalosporine de troisième génération
15.L'hypertension artérielle pulmonaire dans
l'insuffisance respiratoire chronique par bronchite
chronique est liée à :
A - L'acidose respiratoire
B - La vasoconstriction pulmonaire hypoxémique
C - L'obstruction bronchique
D - La polyglobulie
E - L'hypercapnie
16-Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont
ceux qui sont habituellement présents lors de l’insuffisance
respiratoire chronique du bronchitique chronique ?
A. Alcalose ventilatoire
B. Diminution du taux de bicarbonates sanguins
C. Hypertension artérielle pulmonaire
D. Pâleur de muqueuses
E. Saturation en oxyhémoglobine inférieur à 20%
17-Quel est l'élément essentiel du traitement d'une
insuffisance respiratoire chronique grave par bronchite
chronique?
A- Bronchodilatateur
B- Kinésithérapie
C- Oxygénothérapie
D- Fluidifiant bronchique
E- Antibiothérapie

EMBOLIE PULMONAIRE
1- Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui
peu(ven)t être à l’origine d’une embolie pulmonaire :
A. endocardite bactérienne mitro-aortique
B. thrombose sur athérome
C. thrombose des veines profondes d’un membre inférieur
D. anévrysme de l’aorte abdominale
E. thrombose murale du ventricule gauche
R : + thrombose intraventriculaire droite, thrombose
d’une veine du petit bassin chez un opéré ou une
accouchée.
2-Dans l'embolie pulmonaire il y a
A. Migration de caillot d'origine veineuse périphérique
B. Occlusion d'une branche de l'artère pulmonaire par un
caillot de sang
C. La dyspnée aigue et la douleur basithoracique sont les
maitres symptômes
D. La toux et l'hémoptysie sont classiques dans l'embolie
pulmonaire
E. La radiographie du thorax est toujours anormale
3-Les circonstances suivantes exposent à la survenue d'une
embolie pulmonaire
A. Chirurgie récente
B. Accouchement récent
C. Déficit en antithrormbine Ill en protéine S et protéine C
D. Un patient sous plâtre et sans prophylaxie
E. Long trajet assis
4-La cause la plus fréquente d’une embolie pulmonaire
est :
A. Une thrombophlébite pelvienne
B. Une thrombophlébite axillaire
C. Une fibrillation auriculaire
D. Une thrombophlébite superficielle des membres
inférieurs
E. Une thrombophlébite profonde des membres inférieurs
5-Pour affirmer le diagnostic d'embolie pulmonaire on
peut réaliser
A. L'Hémogramme
B. une scintigraphie de perfusion (/perfusion)
C. angioscanner pulmonaire
D. une échographie
E. une ponction pleurale
6-Le traitement de l'embolie pulmonaire fait appel aux
produits suivants
A. Héparine non fractionnée ?
B. Héparine de bas poids moléculaire
C. Les antivitamines (K)
D. Béta- bloquants
E. Les antalgiques
7-Le tableau clinique d’une embolie pulmonaire grave
comporte le plus souvent :
A. La tachycardie sinusale
B. L’hypertrophie ventriculaire gauche
C. L’éclat de B2 au foyer aortique
D. L’hypotension artérielle systémique
E. L’hypertension artérielle pulmonaire
8-Parmi les examens suivants un seul permet de confirmer
l'embolie pulmonaire
A. L'angioscanner thoracique
B. La radio du thorax
C. L'échographie cardiaque
D. L'ECG
E. Les D. Dimères
9-On reconnait comme facteur(s) de gravité d'une embolie
pulmonaire ?
A- Turgescence jugulaire
B- Hyperthermie
C- Collapsus cardio-vasculaire
D- Cyanose
E- Crachats hémoptoiques
10- On reconnait comme facteur(s) de gravité d’une
embolie pulmonaire :
A. collapsus cardiovasculaire
B. cyanose
C. douleur thoracique
D. hémoptysie
E. turgescence jugulaire
11-Au cours d'une embolie pulmonaire, la gazometrie
arterielle peut montrer:
A- Une hypoxie avec normalité du gradient alveolo-arteriel
d'oxygene en hyperoxie
B- Une hypoxie avec élévation du gradient alveolo-arteriel
d'oxygene en hyperoxie
C- Une acidose respiratoire
D- Une alcalose respiratoire
E- Une acidose métabolique
12-En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang
les plus compatibles ves le diagnostic d'embolie severe
recente chez un sujet sans antecedents respiratoires?
A- PaO2 80mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.40
B- PaO2 55mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.39
C- PaO2 50 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.20
D- PaO2 90 mmhg, PaCO2 40 mmhg, PH 7.40
E- PaO2 50 mmhg, PaCO2 30 mmhg, PH 7.50
13-Un malade est hospitalisé pour embolie pulmonaire de
moyenne importante (40%), vous pratiquez un dosage des
gaz du sang. Parmi ces différentes valeurs, quelles est celle
qui vous parait correspondre à l’état de ce patient ?
A. Pa02 à 60 mmHg et pC02 à 30 mmHg
B. Pa02 à 40 mmHg et pC02 à 60 mmHg
C. Pa02 à 50 mmHg et pC02 à 55 mmHg
D. Pa02 à 80 mmHg et pC02 à 40 mmHg
E. Pa02 à 80 mmHg et pC02 à 30 mmHg
R : L’effet shunt et l’hypervascularisation provoqués par
l’obstruction du lit artériel pulmonaire entrainent une
hypoxémie et une hypercapnie donc B, C, D, faux.
L’importance de l’embolie pulmonaire permet de choisir
A.

14-Lors d'une poussée de décompensation grave chez un


bronchiteux chronique obstructif inhalant de l'air
ambiant, quel est le résultat de la gazométrie du sang
artériel le plus probable ?
A - pH : 7,42 - HC03- : 14 mmol/l - PaO2 : 6,7 kPa (49
mmHg) - PaCo2 : 4,2 kPa ( 31 mm Hg)
B - pH : 7,30 - HC03- : 32 mmol/l - PaO2 : 10,6 kPa (77
mmHg) - PaCo2 : 8,1 kPa (59 mm Hg)
C - pH : 7,30 - HC03- : 32 mmol/l - PaO2 : 5 kPa (36 mm Hg)
- PaC02 : 8,1 : kPa (59 mm Hg)
D - pH : 7,38 - HC03- : 20 mmol/l - PaO2 : 9,1 kPa (66 mm
Hg) - PaC02 : 4,9 kPa (36 mm Hg)
E - pH : 7,42 - HC03- : 25 mmol/l - PaO2 : 5,3 kPa (39 mm
Hg) - PaC02 : 3,1 kPa (23 mm Hg)

HEMOPTYSIE
1- Une hémoptysie de grande abondance peut avoir comme
origine :
A. une bronchite aiguë
B. une dilatation des bronches
C. un cancer bronchique (avec envahissement vasculaire)
D. une crise d’asthme
E. un aspergillome
R : 06 Causes majeures :
▪ Tuberculose pulmonaire ( avant 40 ans) ▪ cancer
bronchique (tabac, après 40 ans) ▪ DDB ▪ Aspergillome ▪
embolie pulmonaire ▪ insuffisance ventriculaire gauche

2- Chez un patient aux antécédents de tuberculose


pulmonaire traitée, la survenue d’une hémoptysie doit
faire rechercher :
A. une récidive tuberculeuse
B. une fibrose cicatricielle
C. une dilatation des bronches ?
D. un aspergillome pulmonaire
E. un emphysème
3- Devant une hémoptysie de grande abondance avec
risque d’asphyxie, quelles sont les mesures qui s’imposent
en urgence ?
A. une oxygénothérapie par voie nasale ?
B. substances vasopressives (qui augmente pression
sanguine)
C. artériographie bronchique avec embolisation
(Embolisation artérielle bronchique (EAB))
D. tentative de mise en place d’un ballonnet endo-bronchique
E. perfusion de corticoïdes
4- Quelle exploration para clinique est susceptible de
préciser l’origine anatomique d’une hémoptysie ?
A. la tomodensitométrie thoracique
B. la fibroscopie bronchique
C. artériographie bronchique en période hémorragique
D. la bronchographie
E. l’angiographie pulmonaire
5- Devant une hémoptysie, quel(s) examen(s) réalisez-vous
pour étayer le diagnostic étiologique ?
A. TDM du thorax
B. artériographie pulmonaire
C. fibroscopie bronchique
D. échographie cardiaque ?
E. radiographie du thorax
6-L'origine d'une hémoptysie de moyenne abondance peut
être précisée rapidement par:
A. La radiographie thoracique
B. La recherche de bacilles de Koch dans l'expectoration
C. La recherche de cellules néoplasiques dans
l'expectoration
D. La fibroscopie bronchique
E. La bronchographie

INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
1-l’insuffisance respiratoire est l’incapacité des poumons à
fournir la quantité d’oxygène nécessaire à l’hématose

2-indications, technique de la ponction pleurale


exploratrice et évacuatrice

3-Indications : confirmer la pleurésie, poser le diagnostic

4-Une insuffisance respiratoire chronique restrictive peut


être secondaire à :
A. Cyphoscoliose
B. Emphysème (obstructive)
C. Asthme à dyspnée continue (obstructive)
D. Asbestose
E. Exérèse pulmonaire
5.Devant une insuffisance respiratoire chronique en
poussée, l'argument principal justifiant une ventilation
assistée est represeenté par l'existence:
A- D'une surinfection brochique importante
B- D'antecedents de poussée ayant necessité une ventilation
assistée
C- De troubles de conscience
D- D'un galop droit
E- D'une PaCO2 a 70 mmhg dans le sang arteriel
6.L'hypertension arterielle pumonaire d'une insuffiasance
respiratoire chronique est d'autant plus precoce que:
A- Le sujet est atteint de bronchite chronique obstructive
B- Qu'il est atteint d'un emphyseme diffus d'allure primitif
C- Qu'il est atteint d'une maladie asthmatique
D- Qu'il a une obesité
E- Qu'il a un emphyseme localisé apical
7-L’hypoventilation alvéolaire d’une insuffisance
respiratoire chronique s’accompagne :
A. D’une bradycardie
B. D’une hypercapnie du sang artériel
C. D’un pH artériel supérieur à 7,50
D. D’une Pa02 supérieure à 13 KPa(97 ml/g)
E. De bicarbonates plasmatiques inférieurs à 10 mmol/L
8-Parmi les EFR suivantes, laquelle correspond a une
insuffisance respiratoire restrictive pure? VEMS =
volume respiratoire maximum par seconde ; CV = capacité
vitale ; CRF= capacité residuelle fonctionnelle ; VRE =
volume de reserve expiratoire.
Volumes en ml

VEMS CV CRF VRE

Normale: 3000 4000 2500 1000


A- 4000 5000 5000 500
B- 1500 2000 1000 500
C- 2000 4000 2000 500
D- 1500 3000 1500 1000
E- 1000 3000 3500 2500

R:
Dans le syndrome restrictif
CPT inférieur à 80% de la valeur théorique
VEMS est diminué
CV ou CVF diminué
VEMS/CV augmenté ou normal
Solution :
CPT = CV + VR = 4000 + VR
CRF = VR + VRE ; VR = CRF – VRE = 2500 – 1000 =
1500
CPT = 4000 + 1500 = 5500 ; 5500 x 80 / 100 = 4400
CPT doit être inférieur à 4400 hors VR est un volume non
mobilisable donc :
4400 – 1500 = 2900 ; CV doit être inférieur à 2900 d’où la
proposition B.
De plus, VEMS/CV (normal) = 3000/4000 = 0,75
Dans la proposition B, VEMS/CV = 1500/2000 = 0,75

9-En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang
les plus compatiblles avec le diagnostic d'insuffisance
respiratoire grave en etat stable?
A- PaO2 80 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.40
B- PaO2 55 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.39
C- PaO2 50 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.20
D- PaO2 90 mmhg, PaCO2 40 mmhg, PH 7.40
E- PaO2 50 mmhg, PaCO2 30 mmhg, PH 7.50

ENDOSCOPIE BRONCHIQUE
1-Citer 5 renseignements fournis par l’endoscopie
bronchique de l’enfant.

2- Citer 5 indications à visée diagnostique de l’endoscopie


bronchique de l’enfant.
1. Le cancer bronchique
2. Les hémoptysies
3. Une obstruction bronchique
4. Les suppurations bronchiques
5. Chez les malades immunodéprimés, l’endoscopie et la
réalisation d’un lavage broncho-alvéolaire permet le plus
souvent de retrouver l’agent causal d'une pneumopathie
6. L'étude du poumon profond (étage bronchiolaire et
alvéolaire) en analysant le liquide de lavage alvéolaire
injecté par fractions de 50 ml. Le lavage bronchoalvéolaire
est indiqué dans les affections interstitielles pulmonaires.

ABCÈS DU POUMONS
Définition : Suppuration collectée dans une cavité néo-
formée, creusée dans le parenchyme pulmonaire par une
infection aiguë non tuberculeuse
1-A l'origine d'un abcès du poumon on peut mettre en
évidence les facteurs suivants
A. Mauvais état bucco-dentaire (porte d’entrée germes
anaérobies)
B. Dilatation des bronches (abcès = une des complications
possibles de DDB)
C. Bronchite chronique
D. Bulle d'emphysème
E. Inhalation de corps étranger

R : Les abcès sur poumon pathologique succède à


l’infection d’une lésion pulmonaire préexistante: - cancer
bronchique nécrosé -bulle d’emphysème. -cavité
pneumoconiotique. -infarctus nécrosé -Kyste hydatique
surinfecté. -séquestration. -dilatation de bronche.

2-Devant une suppuration pulmonaire, la responsabilité de


germes anaérobies non sporulés peut être suspectée sur :
A - L'odeur fétide de l'expectoration
B - Un mauvais état bucco-dentaire
C - Une fausse-route au cours de la déglutition
D - Une anémie hémolytique
E - Une image radiologique pulmonaire hydro-aérique
3-La vomique :
A - Est l'évacuation dans les bronches d'une collection
purulente
B - Est le plus souvent fractionnée et fétide
C - Se voit dans les dilatations des bronches non compliquées
D - Est le signe fonctionnel majeur de l'abcès pulmonaire
E - Peut correspondre à une évacuation d'une suppuration sous
phrénique
4-Dans le cadre des pneumoconioses, quelle est la
proposition exacte ?
A - La silicose ne se voit pratiquement plus en France
B - Les signes les plus précoces de la silicose sont les signes
radiologiques
C - Les signes précoces de l'asbestose sont des images
nodulaires, péri hilaires, visibles sur la radiographie
thoracique
D - Les pleurésies itératives éliminent le diagnostic de
pathologie liée à l'amiante
E - La silicose s'accompagne d'un risque accru de cancer du
poumon
5-Pour le traitement en 1ère Intention d'une pneumonie à
pneumocoques il ne faut pas utiliser :
A- Macrolide
B- Ampicilline
C- Aminoside
D- Céphalosporine injectable de 3ème génération
E- Fluoroquinolone

TOUX
1-La toux peut être à l’origine de toutes les complications
suivantes sauf une, laquelle ?
A. Fractures de cotes
B. Paralysie récurrentielle
C. Ictus laryngé
D. Pneumothorax
E. Incontinence urinaire
R:
Ictus laryngé = Perte de connaissance subite, complète et
brève provoquée par un accès de toux entraînant la
fermeture des cordes vocales. Cet accident rare survient le
plus souvent chez un sujet pléthorique de sexe masculin.
L'accès de toux est précédé d'une sensation de picotement
laryngé.
Incontinence urinaire de stress ou d'effort = Elle est
provoquée par une pression sur le ventre causée par le
rire, la toux, un éternuement ou un effort physique, par
exemple. Cela cause généralement des pertes urinaires
légères à modérées.

PNEUMOPATHIE - IMMUNODEPRESSION

PCID (pneumopathies interstitielles chroniques diffuses)


se définissent par l’existence sur la radiographie
thoracique d’opacités diffuses, nodulaires et/ou linéaires.
Topographie et profusion des opacités variables.
Toute affection respiratoire dont l’atteinte lésionnelle
principale concerne l’interstitium du poumon peut se
définir comme une PID.

1- La fibrose pulmonaire idiopathique :


A. est la plus fréquente des pneumopathies interstitielles
idiopathiques (60% des cas)
B. donne au LBA une hyper lymphocytose (Alvéolite à
neutrophiles, parfois à éosinophiles)
C. nécessite toujours une biopsie vidéo chirurgicale pour
établir le diagnostic
D. débute habituellement entre 50 et 70 ans
E. évolue vers l’insuffisance respiratoire chronique (avec une
médiane de survie de 3,5 ans)

R : Lavage broncho-alvéolaire (LBA) = Plus souvent,


valeur d’orientation et sert de « numération formule
alvéolaire ». Selon type cellulaire prédominant, on parle
d’alvéolite lymphocytaires, à neutrophiles, éosinophiles, à
macrophages, ou « panachées ».
Fibrose pulmonaire idiopathique ou pneumopathie
interstitielle commune ou UIP (usual interstitial
pneumonia).

2- Les éléments suivants appartiennent aux critères du


diagnostic tomodensitométrique de la fibrose pulmonaire
idiopathique :
A. opacités réticulaires
B. prédominance aux bases (et +/- en périphérie)
C. plages de condensation alvéolaires
D. images micro kystiques sous-pleurales en « rayon de miel »
(ou pseudo-kystique)
E. plaques pleurales calcifiées

R : TDM thoracique : opacités réticulaires (bases ++),


pseudo-kystique sous-pleural en rayons de miel,
bronchectasies de traction, opacités en verre dépoli (+/-).

3-Un homme de 45 ans, sans antécédents particuliers,


présente à son domicile une pneumopathie aiguë de début
brutal, avec fièvre à 40 degrés, frissons et petite
expectoration purulente. La radiographie pulmonaire
montre une opacité alvéolaire du lobe moyen. Quel(s)
germe(s) vous semble(nt) le plus probablement en cause ?
A - Anaérobie
B - Pneumocoque
C - Staphylocoque
D - Hémophilus
E – Klebsielle
4-Un homme de 45 ans alcoolo-tabagique est atteint d’une
pneumopathie avec fièvre à 40° C. Après 3 jours de
traitement par une ampicilline le malade reste très fébrile.
Cette évolution s’explique par :
A. La pneumopathie se complique d’épanchement
pleural
B. Il s’agit d’une pneumopathie à Legionella
pneumophila
C. Il est encore trop tôt pour connaitre la réponse au
traitement
D. La diminution des défenses locales par l’alcoolisme et
le tabac expliquent cette évolution
E. Il s’agit d’une fièvre aux antibiotiques
5-Chez un adulte antérieurement sain, quel(s) germe(s) est
(sont) à l'origine de pneumopathies aiguës non suppurées ?
A - Mycoplasme
B - Staphylocoque
C - Anaérobies
D - Myxovirus
E – Pneumocoque
6-L'étiologie pneumococcique d'une pneumopathie aiguë
de l'adulte peut être affirmée par :
A - La présence de pneumocoques dans l'expectoration
B - La mise en évidence de pneumocoques dans l'hémoculture
C - La présence d'antigènes pneumococciques solubles dans le
sérum (dans sang, urine ou liquide pleural)
D - Un sérodiagnostic spécifique d'utilisation courante
(concerne mycoplasme, chlamydiae, legionelle.)
E - La présence de nombreux pneumocoques dans le liquide
gastrique
7-Quelle est, parmi les suivantes, l'antibiothérapie de
première intention pour une pneumopathie à
pneumocoque ?
A - Aminoside
B - Pénicilline G
C - Cycline
D - Céphalosporine de 3ème génération
E – Chloramphénicol
8-Au cours d'une pneumopathie interstitielle diffuse,
l'exploration fonctionnelle respiratoire montre
A- Une diminution de la capacité pulmonaire totale
B- Une diminution de la capacité de transfert de l'oxyde
de carbone (précoce)
C- Une diminution de la compliance pulmonaire statique
D- Une hypoxémie non améliorable sous oxygène
E- Une diminution du rapport de Tiffeneau (normal)
R : Hypoxémie apparaissant ou aggravée à l’effort.

TUBERCULOSE PULMONAIRE COMMUNE


1-Lors de la dissémination de la tuberculose dans les voies
bronchiques, les signes cliniques sont :
A. Un fièvre vespérale
B. Une toux chronique
C. Une hémoptysie
D. Une altération de l’état général
E. Une hématémèse
2-Le risque de transmission dans la tuberculose est
d’autant plus élevé en cas de :
A. BAAR visibles à l’examen microscopique des
expectorations
B. Proximité et longue exposition avec la source de
contamination
C. Retard à l’instauration du traitement du patient
tuberculeux
D. Tuberculose pleurale
E. Méningite tuberculeuse
3-La forme de tuberculose la plus fréquente est
F. Ganglionnaire
G. Méningée
H. Pulmonaire
I. Pleurale
J. Disséminée
4-Le mode de transmission du bacille tuberculeux se fait
par
A. Par contact des surfaces contaminées par le bacille
tuberculeux
B. Par rapport sexuel
C. Personne à personne par l'air
D. Par piqûre d'insecte
E. Transfusion
R : Mycobacterium tuberculosis se transmet par les micro-
sécrétions mises en suspension dans l'air par une personne
malade de tuberculose, notamment lorsqu'elle tousse,
parle, chante ou éternue. Seules les formes respiratoires
(pulmonaire, bronchique, laryngé) de la TB maladie sont
contagieuses.

5-Parmi les affirmations sur le Mycobacterium


tuberculosis laquelle est fausse
a. C'est un pathogène strict
b. C'est une bactérie dont le réservoir est hydrique
c. C'est une bactérie à transmission strictement inter
humaine
d. La structure de sa paroi lui confère une résistance
naturelle à de nombreux antibiotiques
e. C'est une bactérie à croissance lente
6-La posologie de la Rifampicine dans le traitement d'une
tuberculose dé l'adulte est de
A. 5mg/kg/24h
B. 10mg/kg/24h
C. 20mg/kg/24h
D. 10mg/24h
E. 20mg/24h
7-Durant la phase initiale du traitement antituberculeux
A. On utilise deux médicaments antituberculeux
B. On utilise trois médicaments antituberculeux
C. La durée est de 3 mois
D. La durée est de 2 mois
E. La rifampicine est toujours contre Indiquée
R : Traitement comprend : Catégorie I ou Nveaux cas
4 ATB pendant 2 mois : INH + RMP + Z + EMB puis 2
ATB pendant 4 mois : RMP + INH

8-Lors de la dissémination de la tuberculose dans les voies


bronchiques, les signes cliniques sont:
A. Une fièvre vespérale
B. Une toux chronique
C. Une hémoptysie (peut révéler une TP méconnue dans
10 % des cas)
D. Une altération de l’état général
E. Une hématémèse
9-Le diagnostic et le traitement précoce de la tuberculose
pulmonaire permettent d'entraîner les conséquences
favorables suivantes sauf
A. Diminuer la transmission bacillaire dans la collectivité
B. Diminuer la résistance bactérienne aux antituberculeux
C. D’eviter des séquelles pulmonaires étendues
D. Une reprise plus rapide des activités professionnelles
E. D'éviter des complications locales graves
10-la tuberculose peut être disséminée par la voie
hématogène
A. vrai (ce qui lui permet de se développer en dehors des
poumons)
B. faux
11-l’isoniazide
A. est un antituberculeux majeur
B. est administré à la dose de 10mg/kg (5mg/kg/j)
C. est un inducteur enzymatique (c’est la rifampicine qui
est un inducteur enzymatique)
D. n’est jamais associé à la rifampicine
E. est administré à la dose de 15mg/kg
12-La vaccination au BCG
A. Realise une primo-infection artificielle
B. Empêche la contagion tuberculeuse
C. Confère une totale immunité
D. Protège contre lamiliaire tuberculeuse
E. Induit les anticorps sérique protecteurs ?
R : Protège contre les formes graves. Protection durable 7-
10 ans
13-La caverne tuberculeuse
A. A un interet épidémiologique majeur
B. Est pauci bacilliaire
C. Comporte deux couches
D. Est très bacillaire
E. Souvent avec des BK directs négatifs
14-Le BK
A. Est un germe qui se multiplie toutes les 24H
B. Peut être véhiculé par le sang
C. Se multiplie toute les 20minutes
D. Pousse dans le milieu de Sabouraud
E. Appartient à la famille des mycobactéries
R : bacilles acido-alcoolorésistants (BAAR, dont la
coloration résiste à l'action de l'acide et de l'alcool). Sa
croissance est lente, voire très lente (2 à 8 semaines). Il
pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires.

15-Dans un pays à forte prévalence tuberculeuse, ou la


transmission du BK dans la collectivité est intense, la
vaccination BCG
A. Doit etre faite après tuberculeuse préalable
B. Doit être faite de façp,indiscriminée, le plus tot possible
après la naissance, et avant la fin de la 1 année
ère

C. Doit etre faite uniquement à l’age scolaire


D. Doit être répétée tous les 3 ans
E. Doit être faite à l’entrée à l’école
16-Quelles sont les affirmations exactes
A. Tuberculose est une maladie contagieuse
B. Tuberculose est plus fréquente chez les immunodéprimés
(sujets à risque)
C. La tuberculose se transmet par voie sanguine
D. Le diagnostic de la tuberculose est radiologique
E. La durée du traitement de la tuberculose est de 4 mois

SYNDROME D’APNÉE OBSTRUCTIVE DU SOMMEIL


1-Quel signe n’entre pas dans le diagnostic d’un SAS ?
A. somnolence diurne (excessive non expliquée par
d’autres facteurs)
B. ronflements
C. chute du tonus musculaire
D. céphalés
E. nycturie (= plus d’une miction par nuit)
F. baisse de la libido
2-Quel est le facteur favorisant un SAS ?
A. obésité
B. HTA (pathologies associées/symptôme diurne) ?
C. Hypothyroïdie (étiologie spécifique) ?
D. Tabagisme
E. Infarctus du myocarde (pathologies coronarienne,
AVC, = pathologies associées)
F. Sinusite
R : Facteurs de risque du SAOS
Surpoids et obésité
Sexe masculin
Age
Tabac
Alcool
Médicaments sédatifs
Ménopause
Anomalies maxillo-faciales

3-Quel est le meilleur traitement du SAS ?


A. Un traitement médical
B. Une chirurgie ORL
C. Une pression positive continue (Traitement de
référence, reconnu pour son efficacité)
D. Une orthèse d’avancée mandibulaire
E. Des somnifères
F. Une kinésithérapie respiratoire
4-Laquelle de ces affirmations est juste devant un
syndrome d’apnée du sommeil
A. Lindex d’apnée hypopnée (IAH) est inférieur à 5
B. La durée des apnées est inférieurs à 10 s
C. Les patients sont toujours obèses
D. L’orthèse d’avancée mandibulaire est une alternative à la
pression positive continue
E. Le syndrome d’apnées du sommeil est une maladies très
rare
R : Index Apnées Hypopnées (IAH) = nombre
d'évènements respiratoires Apnées + Hypopnées par heure
de sommeil. Critère « C » polysomnographique ou
polygraphique Þ Apnées + Hypopnées ³ 5 par heure de
sommeil (IAH ≥ 5).
Apnée = Arrêt du flux aérien naso-buccal pendant au
moins 10 sec.

TRAUMATISME DU THORAX FERMÉ


1-Une insuffisance respiratoire aigüe chez une blessé
porteur de fractures de cotes peut être occasionnée par :
A. Une ecchymose pariétale étendue
B. Un hémopneumothorax
C. Un volet costal mobile
D. Une hypersécrétion bronchique
E. Un emphysème médiastinal
R : Le degré de l’insuffisance respiratoire qui résulte du
volet est directement proportionnel à la taille du volet.

2-Les séquelles fonctionnelles respiratoires des fractures de


côtes sont le plus souvent provoquées par :
A- Amyotrophie pariétale
B- Sėquelles de pneumothorax
C- Douleurs chroniques résiduelles
D- Déformations des volets thoraciques
E- Séquelles des hémothorax
3-Le signe le plus caractéristique d'un volet costal est :
A- L'emphysème sous-cutané
B- La cyanose
C- La respiration paradoxale
D- La contusion des parties molles
E- La douleur à la pression des côtes
4-Les volets costaux mobiles :
A. Sont mal tolérés cliniquement
B. Sont Responsables d’une respiration paradoxale
C. Sont plus graves s’ils sont de siège postérieur (peu ou
pas mobile)
D. Doivent être immobilisés soit par la chirurgie soit par
une ventilation en pression positive
E. S’accompagnent volontiers d’épanchements pleuraux
5-Le syndrome de Pancoast et Tobias est caractérisé par :
A- Envahissement costal
B- Syndrome de Claude Bernard Horner homolatéral
C- Paralysie récurrentielle homolatérale (compression
du nerf récurent par la tumeur si elle est situé à
l’apex pulmonaire G)
D- Néoformation de l'apex pulmonaire
E- Douleurs radiculaires dans le membre supérieur
correspondant (névralgie C8-D1)
R : Le syndrome de Claude Bernard-Horner est lié à une
invasion des chaînes sympathiques et des ganglions
stellaires (provoquant une chute de la paupière, une
constriction de la pupille et une augmentation de la
transpiration). L’envahissement de la veine sous-clavière est
responsable d’un œdème du membre supérieur ipsilatéral.
6-Le syndrome de Pancoast Tobias par tumeur maligne de
l'apex pulmonaire est caractérisé par:
A- Douleur radiculaire dans le membre supérieur
correspondant
B- Hippocratisme digital
C- Paralysie récurrentielle
D- Syndrome de Claude Bernard Horner
E- Lyse costale apicale (des 2 premières côtes)
7- La réhabilitation respiratoire :
A. ne concerne que le volet de la kinésithérapie respiratoire
(multi-professionnelle)
B. s’adresse aux patients instables au plan respiratoire ?
C. nécessite une épreuve d’effort au préalable
D. se déroule en 7 semaines (programme de 6 à 8 semaines,
3 à 4 séances / sem.)
E. se fait autour d’un programme de réentrainement à l’effort
qui en est la pierre angulaire
R : La réhabilitation (ou réadaptation) respiratoire (RR)
est une des composantes principales du traitement non
médicamenteux des patients atteints de
bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
La réhabilitation respiratoire (RR) doit être prescrite dès
que le patient présente une dyspnée, une intolérance à
l’exercice ou une diminution de ses activités quotidiennes
malgré un traitement médicamenteux optimisé. Dans ces
indications, elle améliore la capacité d’exercice et la qualité
de vie, réduit la dyspnée, l’anxiété et la dépression liées à
la BPCO, et diminue le nombre d’hospitalisations.
8-Lors d’un traumatisme du thorax, la survenue d’un
hémothrorax évoque
A. Une lésion artérielle intercostale
B. Une lésion aortique thoracique
C. Une contusion pulmonaire
D. Une rupture diaphragmatique
E. N’importe laquelle de ces lésions ?
R : Hémothorax = dû à lésion pariétale (artère intercostale
ou mammaire interne), lacération pulmonaire ou plaie des
vaisseaux pulmonaires.

EFR
1-Parmi les EFR suivantes, laquelle correspond à une
insuffisance respiratoire restrictive pure ? VEMS =
volume expiratoire maximum par seconde ; CV = capacité
vitale ; CRF = capacité résiduelle fonctionnelle ; VRE =
volume de réserve expiratoire. Volumes en ml.
VEMS CV CRF VRE Normale - 3000 4000 2500 1000

A - 4000 5000 5000 500


B - 1500 2000 1000 500
C - 2000 4000 2000 500
D - 1500 3000 1500 1000
E - 1000 3000 3500 2500

R:
Dans le syndrome restrictif
CPT inférieur à 80% de la valeur théorique
VEMS est diminué
CV ou CVF diminué
VEMS/CV augmenté ou normal
Solution :
CPT = CV + VR = 4000 + VR
CRF = VR + VRE ; VR = CRF – VRE = 2500 – 1000 =
1500
CPT = 4000 + 1500 = 5500 ; 5500 x 80 / 100 = 4400
CPT doit être inférieur à 4400 hors VR est un volume non
mobilisable donc :
4400 – 1500 = 2900 ; CV doit être inférieur à 2900 d’où la
proposition B.
De plus, VEMS/CV (normal) = 3000/4000 = 0,75
Dans la proposition B, VEMS/CV = 1500/2000 = 0,75

PNEUMONIE
1- Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont
associées à la pneumopathie interstitielle non spécifique :
A. survient fréquemment vers 70 ans (plus jeune (45-50 ans))
B. l’hippocratisme digital est plus fréquent que dans la
fibrose pulmonaire idiopathique
C. s’associe fréquemment à des connectivites comme le
syndrome de Gougerot-Sjögren ou myopathie idiopathique
inflammatoire
D. la biopsie pulmonaire chirurgicale n’est pas nécessaire
pour le diagnostic
E. survient plus fréquemment que la fibrose pulmonaire
idiopathique
2- Parmi les affections suivantes, quelles sont celles qui
sont considérées comme liées au tabagisme :
A. pneumopathie interstitielle non spécifique
B. pneumopathie interstitielle desquamative
C. pneumopathie organisée cryptogénique
D. bronchiolite respiratoire avec pneumopathie interstitielle
E. pneumopathie interstitielle aiguë

R : La fibrose pulmonaire idiopathique ou pneumopathie


interstitielle commune ou UIP (usual interstitial
pneumonia) : La plus fréquente (60 % des cas). Age: vers
50-70 ans. Hippocratisme digital ++. Le diagnostic, ne
nécessite pas une biopsie pulmonaire vidéo-chirurgicale.
La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) ou
NSIP. Age : plus jeune (45-50 ans).
Signes généraux habituels. Hippocratisme digital plus
rare. Parfois connectivite associée (syndrome de Gougerot-
Sjögren ou myopathie idiopathique inflammatoire).
Biopsie pulmonaire chirurgicale est nécessaire au
diagnostic. Corticosensibilité est de règle.
La bronchiolite respiratoire avec pneumopathie
interstitielle (BRPI ou RB-ILD des Anglo-Saxons) touche
presque exclusivement des gros fumeurs ou anciens
fumeurs âgés de 30 à 60 ans.
GAZOMETRIE
1-Les gaz du sang artériels, après intoxication oxycarbonée
montrent :
A - Chute de la Pa 02
B - Elévation de la Pa C02
C - Diminution de la saturation en 02
D - Normalité du pH
E - Aucune de ces réponses n'est exacte
2-Les gaz du sang artériels, après intoxication oxycarbonée
montrent :
A. Chute de la pa02
B. Elévation de la pa02
C. Diminution de la saturation en 02
D. Normalité du pH
E. Aucune de ces réponses n’est exacte

STAPHYLOCOCCIES PLEURO-PULMONAIRE
1- Signes fonctionnels de la Staphylococcie pleuro-
pulmonaire à la période d’état.
– Toux sèche devient productive
– Douleurs thoraciques
– Dyspnée à type de polypnée s’accentue et des
signes de lutte

2- Traitement de 1 intention de la Staphylococcie pleuro-


ère

pulmonaire de l’enfant.
Avant antibiogramme, association de 1 intention :
ère

Bêtalactamine ou céphalosporine + aminoside


Amoxicilline, Amox+Ac.clav. : 1 intention
ère

3-Au cours d'une infection bactérienne pulmonaire, quel(s)


est (sont) le(s) aspect(s) radiologique(s) qui est (sont)
évocateur(s) d'une origine staphylococcique :
A - Opacité arrondie d'un lobe supérieur
B - Atélectasie
C - Opacités multiples. disséminées avec microcavités
D - Aspect d'hydro pneumothorax
E - Association d'opacités et de volumineuses cavités à bords
fin disséminées ayant tendance à augmenter de volume de jour
en jour
4-Au cours d’une infection bactérienne pulmonaire,
quel(s) est (sont) le (s) aspect (s) radiologique (s) qui est
(sont) évocateur (s) d’une origine staphylococcique :
A. Opacité arrondie d’un lobe supérieur
B. Atélectasie
C. Opacité multiple, disséminées avec microcavités
D. Aspect d’hydro pneumothorax
E. Association d’opacités et de volumineuses cavités à
bords fin disséminées ayant tendance à augmenter de
volume de jour en jour

ASTHME
1-Le traitement de la crise d’asthme repose sur :
A. La prise d’anti leucotriène par voie orale (Singulair ;
anti-inflammatoire)
B. L’utilisation d’anti cholinergique de courte durée
d’action
C. L’utilisation d’antibiotiques
D. La prise de beta 2 mimetiques retard
E. L’utilisation de beta 2 mimetiques de courte durée
d’action par voie inhalé
R : Les anticholinergiques de courte durée
d'action disponibles pour le traitement de la crise d'asthme
ne doivent pas être utilisés en première intention ou seuls,
mais uniquement en association avec un bêta-2 mimétique
d'action rapide et de courte durée par voie inhalée.
+ Théophilline cp, corticoïde +++ formes, anti-
histaminiques, association B2LDA + Corticoïde inhalé,
désensibilisation spécifique, anticorps monoclonaux anti
IgE, cures climatiques et thermales, kinésithérapie
respiratoire.

2-Dans le traitement de l’asthme à dyspnée continue,


survenant chez un homme de 50 ans, les prescriptions
suivantes, peuvent être utiles
A. atropinique
B. sympathomimetique
C. corticothérapie systémique ?
D. désensibilisation
E. corticothérapie en inhalation
3-Vous examinez un patient en crise d'asthme. Quels sont
les signes cliniques de gravité ?
A. Sueurs profuses
B. fréquence respiratoire > 30/min
C. orthopnée
D. fréquence cardiaque à 70 bpm (bradycardie plutôt)
E. difficultés à parler
4-Vous examinez un patient en crise d'asthme. Quels sont
les signes cliniques de gravité
A. sueurs profuses
B. fréquence respiratoire > 30/min
C. orthopnée
D. fréquence cardiaque à 90 bpm
E. difficultés à parler
5-Vous recevez un patient pour asthme aigu aux urgences.
Quels sont les facteurs de risque de l’asthme aigu grave
que vous recherchez ?
A. Asthme dans un contacte allergique
B. Hospitalisation pour asthme dans l’année précédente
C. Intolérance à l’aspirine et aux anti-inflammatoires non
stéroïdiens
D. Asthme diagnostique dans la petite enfance
E. Consulation pour asthme aigu le mois précédent

6-Quelles sont les propositions justes parmi les suivantes


concernant l'asthme ?
A. L'asthme se manifeste par une dyspnée inspiratoire
(souvent due à un obstacle laryngé (corps étranger,
phlegmon, épiglottite, tumeur, paralysie des cordes
vocales))
B. L'asthme se manifeste par une dyspnée expiratoire
C. Cette dyspnée est à recrudescence nocturne
D. Une toux est souvent associée à la dyspnée
E. L'amélioration des symptômes d'asthme est souvent
spontanée ou facilitée par les bronchodilatateurs
R : Il se manifeste par des crises de dyspnée sifflante,
souvent nocturnes et réversibles, spontanément ou sous
l'effet du traitement.
A l'interrogatoire, on doit retrouver les symptômes
suivants : toux avec expectoration, dyspnée, oppression
thoracique, sibillants. Ces symptômes sont variables d'un
jour à l'autre avec souvent une recrudescence nocturne ou
au petit matin.

DYSPNEE
1-Une dyspnée inspiratoire sifflante peut traduire
A. La présence d’un corps étranger
B. Une sténose trachéale
C. Une fibrose pulmonaire
D. Un emphysème pan lobulaire

R : La dyspnée aiguë inspiratoire : c’est la dyspnée des


obstacles hauts situés (larynx, trachée, voire grosses
bronches).
1) Elle est souvent d’origine laryngée, avec rythme normal
ou ralenti. à Laryngites virales en particulier lors de la
rougeole ou de la grippe rarement diphtérique à corps
étrangers : dyspnée suraigüe avec toux et cyanose
(syndrome de pénétration) à œdème de la glotte (allergique
alimentaire ou médicamenteuse) à épiglottite aigue: fébrile
avec dysphonie à cancer du larynx à Autres causes
*Spasme laryngé (tétanie, abcès rétro-pharyngien,
spasmes réflexes) *Malformations congénitales
2) Elle peut aussi être d’origine trachéale avec sifflement
(wheezing) ; on recherche alors, par l’endoscopie, une
sténose (souvent postintubation) ou un cancer de la
trachée.

CYANOSE
1-Concernant la cyanose, il est exact que :
A- La cyanose apparaît pour un taux d'hémoglobine réduite
supérieur à 5g/100 ml dans le sang capillaire (valeur normale : 2,6
g/100 mL)

B - La cyanose est majorée par une acidose ?


C - La cyanose est majorée par le bas débit cardiaque
(cyanose périphérique ou « froid »)
D - La cyanose est majorée par une anémie (La cyanose est
atténuée voire absente en cas d'anémie)
E - La cyanose créée par un shunt droit-gauche peut être
corrigée par l'oxygénothérapie ?
2-Une cyanose est due a:
A- Une baisse isolée de la PaO2 a 60 mmhg et de la saturation
de l'hb a 85%
B- Une élevation de la carboxyhemoglobine au dessus de
5g/100 ml
C- Un taux d'hémoglobine réduite supérieur a 5g /100 ml dans
le sang capillaire
D- La presence de plus de 1,5 g /100 ml de méthémoglobine
dans le sang
E- Un taux d'hemoglobine inferieur a 5g/100 ml

R : La cyanose est un symptôme clinique défini par la


coloration bleue des téguments et des muqueuses,
traduisant une hypoxémie artérielle ou une stase capillaire
périphérique.

AUTRES
1-Une jeune femme de 25 ans, sans antécédents
particuliers, vient consulter pour des crises
d'essoufflement, survenant en dehors de l'effort.
Lorsqu'elle est en pleine crise, elle ressent surtout une
difficulté pour inspirer à fond. Elle perçoit d'autre part des
sifflements respiratoires aux deux temps. Ces crises
régressent spontanément en quelques heures. Que pouvez-
vous envisager ?
A - Vous éliminez d'emblée un asthme à cause du caractère
inspiratoire de la dyspnée
B - Il peut s'agir d'une dyspnée laryngée
C - On doit envisager la possibilité d'un corps étranger inhalé
D - Il peut s'agir d'un épanchement pleural compressif
E - Il peut s'agir d'un pneumothorax compressif
2-Un homme de 65 ans, asthmatique depuis l'âge de 12
ans, souffre depuis plusieurs années d’un gène respiratoire
continu. Il tousse et crache. Lors d'une consultation, on
effectue un prélèvement de sang artériel pour la mesure
des gaz du sang. Les résultats sont les suivants : pH 7,39,
PaCO2 53 mmHg (71 Kpa), Pa02 70 mmHg KPa),
bicarbonates 34 mmol/l. Précisez l'état de l'équilibre acide-
base
A. Acidose gazeuse
B. Alcalose gazeuse
C. Acidose métabolique
D. Alcalose métabolique
E. Normal
3-Depuis plusieurs années, ce malade tousse et crache
mucopurulent surtout le matin mais aussi dans la journée.
Ce fumeur n'a pas maigri, n'a pas de fièvre et présente une
radiographie thoracique normale. Quelle est l'affection en
cause ?
A - Tuberculose pulmonaire
B - Abcès pulmonaire
C - œdème aigu du poumon
D - Bronchite chronique
E – Silicose
4-Parmi les propositions suivantes qui concernent la
maladie (ou atteinte) des petites voies aériennes, toutes
sont justes sauf une. Indiquez laquelle :
A - Elle peut être associée à la bronchite chronique ou à
l'emphysème
B - Elle peut s'observer en l'absence de bronchite chronique et
d'emphysème
C - Elle entraîne précocement des troubles des échanges
gazeux
D - Elle entraîne précocement une distension aérienne avec
élévation de la capacité pulmonaire totale et du volume
résiduel
E - L'obstruction bronchique qu'elle entraîne n'est pas toujours
mise en évidence par le rapport VEMS/CV (qui peut être
normal)
5-L'inhalation prolongée d’amiante peut provoquer la (les)
pathologie(s) suivantes :
A. Adénopathies médiastinales calcifiées en « coquilles
d'œuf »
B. Mésothéliome
C. Plaques pleurales calcifiées
D. Cancer bronchique primitif
E. Insuffisance respiratoire chronique
6-Les beta2 agonistes, par voie inhalée, ont une action
bronchodilatatrice nette après :
A. 3 à 5 minutes
B. 15 à 20 minutes
C. 30 à 40 minutes
D. 60 à 90 minutes
E. 4 à6 heures
R : Les β2 agonistes sont les bronchodilatateurs les plus puissants et les plus rapides.

7-L'auscultation pulmonaire revele chez un sujet age de 50


ans dont la plainte fonctionnelle essentielle est la dyspnée,
des rales crépitants. Ceci peut evoquer:
A- Un oedeme aigu du poumon
B- Un asthme allergique
C- Un emphyseme primitif
D- Une pneumopathie franche lobaire aigue
E- Une maladie des éleveurs de pigeons
8-Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) qui peu
(ven)t être responsables d’un syndrome restrictifs ?
A. Fibrose interstitielle diffuse
B. Bronchite chronique
C. Sarcoïdose
D. Scoliose
E. Asthme
9-Il est habituel de constater au cours de la fibrose
interstitielle diffuse idiopathique :
A. Toux sèche
B. Dyspnée d'effort
C. Râles crêpitants
D. Sifflements
E. Hippocratisme digital
10-Parmi les propositions suivantes concernant
l'inhalation d'un corps étranger, il est exact que :
A. Le syndrome de pénétration peut passer totalement
inaperçu
B. La survenue d'un syndrome de pénétration impose de
pratiquer une endoscopie en urgence
C. Une atélectasie ou un emphysème localisé à la radio
de thorax peuvent témoigner de l'enclavement du corps
étranger dans une petite bronche
D. L'absence de dyspnée clinique élimine la présence
d'un corps étranger bronchique
E. C'est la bronchographie lipiodolée qui permet
d'affirmer avec certitude le diagnostic
11-L'expression radiologique du syndrome de comblement
alvéolaire peut comprendre tous les éléments suivants, sauf
un. Lequel ?
A- Présence d'un bronchogramme aérien
B- Images nodulaires à limites nettes
C- Opacité systématisée
D- Evolution rapide
E- Aspect "en ailes de papillon" des opacités
12-Un transsudat est un liquide pleural :
A- Pauvre en protéines (inférieur á 30 grammes par litre)
B- Riche en polynucléaires neutrophiles
C- Accompagnant le plus souvent une insuffisance
cardiaque droite
D- Révélateur d'une affection tumorale bénigne sous-
pleural
E- De coloration jaune claire
13-Parmi les affections suivantes, citez celles(s) qui
peu(ven)t déterminer un syndrome fonctionnel restrictif ?
A- Sarcoïdose
B- Emphysème panlobulaire (Sd obtructif)
C- Fibrose interstitielle diffuse, primitive
D- Asthme à dyspnée continue (Sd obtructif)
E- Silicose
R : + Obésité, épanchement pleural liquidien.

14-CAS CLINIQUE : Vous êtes appelé au chevet de Mr Di


âgé de 50 ans réveillé de nuit par une dyspnée brutale. A votre
arrivée, il est assis dans son lit, polypnéique, et couvert de
sueur, anxieux. A l'examen La TA est de 200/120 mmhg, la
température à 37°C, les bruits du cœur sont assourdis,
difficilement audibles. Le patient est agité avec une fréquence
respiratoire à 33 cycles/min et une fréquence cardiaque à 100
batt/min. L'auscultation pulmonaire retrouve des râles
crépitants diffus bilatéraux prédominant aux bases. Dans ses
antécédents : Il présente une hyper-tension artérielle traitée de
façon irrégulière et fume régulièrement 20 cigarettes/jour.
Quel est le diagnostic le plus probable ? Argumentez.

Schématisez la prise en charge à domicile.

Schématisez la prise en charge à l'arrivée à l'hôpital

Quelles sont les étiologies possible d’un telle maladie ?

Quelle est la physiopathologie

Quels conseils donner pour réduire le risque


cardiovasculaire global de ce patient sur long terme.

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