Vous êtes sur la page 1sur 19

MACCABE CHIRURGIE DIGESTIVE

1. Quel est l’examen clé de l’hémorragie digestive?


R) Endoscopie oeso-gastro-duodenal; but: diagnostic et thérapeutique

2. Quelles sont les principales causes d’hémorragie digestive?


a) Ulcère gastro-duodénale
b) Rupture des varices œsophagiennes
c) Lésion aigue gastro-duodénale
d) HT Portale
e) Reflux gastro-œsophagien
f) Syndrome de Mallory Weiss
g) Angiome
h) Trouble de l’hémostase
i) Ulcère de Dieulafoy

3. Différence entre Méléna et Hematoschesie (Rectorragie) ?

Méléna Hematoschesie (rectorragie)


a) Def : émission par l’anus de sang a) Def : émission par l’anus du sang
rouge et noir digéré rouge non digéré plus au moins
b) Origine d’hémorragie : haute càd mêlé de caillots
(estomac, duodénum, b) Origine d’hémorragie : basse
œsophage, foie, voies biliaires, (grêle, colon, rectum et anus)
pancréas) et basse (grêle, colon, c) Aspect de selle : Non fétide
rectum, anus) saignement est
modéré
c) Aspect de selle : pâteuse et
nauséabonde (fétide) poisseuse,
brillant

4. Différence entre hémoptysie et hématémèse ?

Eléments hémoptysie hématémèse


a. Signe prémonitoire Chatouillement laryngé, Sensation de nausée
gout du sang
b. Couleur de sang Rouge vif ou foncé, aéré, Marque de café, débris
pas de débris alimentaires alimentaire
c. Evolution Suivie d’expectoration Pas d’expectoration
sanglante, arrêt progressif sanglante, arrêt brutal
d. réaction (ph) alcaline acide
e. origine de respiratoire digestive
saignement

5. définir :
a. syndrome de Dudley-Klingenstein : Tumeur vasculaire bénigne du jéjunum
b. ulcère de Dieulafoy : rupture de la volumineuse artère sous muqueuse gastrique
(surtout au niveau du fundus)

6. donner la clinique d’hémorragie digestive ?


a. quelque soit le type :
 si le saignement est moins sévère : hypotension orthostatique avec
accélération des pouls en passant de la position couchée à la position
debout, diminution de 20 pourcents du volume sanguin, syndrome
hépatorénal
 si le saignement est massif : état de choc, tachycardie parfois bradycardie
paradoxale, et signe spécifique à chaque cause
b. selon le type :
 hémorragie digestive basse : sur tout rectorragie
 hémorragie digestive haute : surtout hématémèse et méléna

7. causes de l’hémorragie digestive selon l’organe ?

a) H.D.Haute

œsophage Lésions ou causes


i. Œsophage Ulcère, varices, gastropathie, HT Portale, tumeur, hernie hiatale,
ulcération simplex de Dienlafoy
ii. Foie et voies Anévrysme aorte à prothèse fisculée dans D3
Biliaires
iii. Pancréas Tumeur, faux kyste et kyste
iv. Tous les Angiomes, angiodysplasie, anévrisme artériel
sites

b) H.D.Basse

Organes Lésions en causes


i. Anus Hémorroïde, fissure, lésion vénérienne, cancer
ii. Rectum et Cancer rectocolique, polype, diverticules, angioplasie, maladie de
Colon crohn, colite ischémique, rectocolite radique, colite infectieuse,
endométriose colite ulcère
iii. Grêle Angiodysplasie, malformation vasculaire, diverticule de Meckel,
tumeur, entérite ischémique, infection, inflammation, toxique,
médicament

8. C.A.T en cas d’hémorragie digestive


 A but de diagnostique :
a. Anamnèse : il faut rechercher si le saignement est moderé ou severe
b. Exploration : endoscopie dig, Rx sans préparation, lavement baryté,…
 Principe de prise en charge thérapeutique
a. Réanimation : correction de la volémie est son maintient, état de choc, transfusion de
concentré de GR si ya baisse d’Hb inferieur 70-60 g par l
b. Assurer l’hémostase : cooling, vessie de glace, embolisation vasoconstricteur,
laparotomie exploratrice
c. Vacuité du tube dig en sang : vidage du TD par : laxatif, lavement
d. Prévention d’infection : antibiothérapie et vidage du T.D
e. Traitement : étiologique

9. C.A.T en cas de :


a) Rupture de varices œsophagienne

R) traitement d’urgence : injection en I.V de la somatostatine ou glypressine pour


diminuer le nombre de transfusion et le risque de recidive, endoscopie en urgence,
ligature élastique de varice œsophagienne.

En cas d’échec : tamponnez par sonde de Blackmore, pose d’un shunt porto-cave
chirurgicale, antibioprophylasxie, traitement d’encéphalopathie hépatique par (lactulose,
lavage intestinal)

b) Lésion aigue :

R) ulcère gastro intestinal : traitement étiologique : IPP & éradiquer H.Pylori

C) syndrome de Mallory-weiss :

R) faire l’endoscopie puis coagulation ou intervention

10. Définir le syndrome de Mallory Weiss

R) déchirure longitudinale de la muqueuse de l’œsophage siégeant à cheval sur le cardia,


due à l’intoxication alcoolique aigue se traduisant par vomissement alimentaire ou
bilieux répétés ou l’effort violant de vomissement

11. Diagnostic différentiel des hémorragies digestives chroniques


a. Maladie ulcéreuse gastro-duodenale
b. Syndrome de Zoolinger Ellison (SZE)
c. Adénocarcinome gastrique
d. Lymphome gastrique

12. Donner le risque évolutif de :


a. Ulcère gastrique ; R) cancérisation
b. Ulcère duodénal ; R) sténose

13. Donner les particularités de la maladie ulcereuse gastroduodenal par différence aux
autres types d’ulcère
a. C’est une maladie chronique
b. Son etiopathogenie est l’infection à H.pylori
c. La lésion est unique
d. Lésion profonde
e. Existence d’une périodicité et une rythmicité dans les caractéristiques
symptomatique
f. Elle dépend toujours du type d’aliment

14. Donner la clinique de l’ulcère gastro-duodenal

R) douleur localisé à l’épigastre :

 Irradiation dans le dos


 Douleur perçue comme une crampe, une sensation de faim
 Douleur rythmée par le repas
 Périodicité marquée par sa répétition quotidienne de poussées de quelque jours à
quelque semaine

15. Complication d’ulcère gastroduodenal


a. Hémorragie digestive
b. Perforation
c. Sténose
d. Dégénérescence néoplasique

16. Quels sont les endroits où un ulcère gastro-duodenal peut se perforer


a. Dans le foie : pour l’ulcère de la petite courbure
b. Dans le pancréas : pour l’ulcère de la face postérieure de l’estomac et du bulbe

17. Clinique de la sténose pylorique


a. Pesanteur épigastrique
b. Vomissement contenant des aliments ingérés depuis plus de 24 h
c. Clapotage gastrique à jeun et ondes péristaltique visible
d. Amaigrissement et déshydratation
18. Donner les indications chirurgicales de l’ulcère gastro-duodenal
 En cas d’ulcère duodénal :
 En cas de chronicité (principale indication)
 Prise au long court de médication gastrotoxique
 Accident hémorragique
 Perforation
 Sténose duodénale
 Ulcère gastrique :
 Chronicité
 Perforation
 Sténose antrale par cicatrisation successive

19. Donner les facteurs de risques de tumeur maligne de l’estomac


a. Environnement : infection à H.pylori
b. Alimentation : poison et viande fumée, alimentation riche en protéine, aliment
très salé et très épicé
c. Race
d. Sexe : homme surtout
e. Hérédité

20. Clinique de cancer gastrique


a. Anorexie globale ou élective
b. Altération de l’état général
c. Syndrome ulcéreux
d. Syndrome dyspeptique avec pesanteur épigastrique et nausée
e. Hémorragie digestive
f. Thrombophlébite récidivante
g. Lésion dermique pigmentée

21. Classification histologique du cancer gastrique


a. Adénocarcinome : papillaire, tubule ou tubulo-papillaire, mucineux, à cellules en
baque à chaton
b. Carcinome indifférencié ;
c. Autre tumeur maligne rare
d. Tumeur non classée
22. Différence entre douleur pariétale et la douleur viscérale

Douleur viscerale Douleur pariétale


a. Origine : irritation de fibre a. Origine : irritation directe du
mésentérique péritoine pariétale
b. Pas de localisation précise mais le b. La douleur est mieux interprétée
plus souvent dans la région par le patient
médiane

23. Diagnostique différentiel d’abdomen aigue


a. Péritonite
b. Occlusion intestinale
c. Hemoperitoine
d. Ischemie mésentérique
e. Appendicite aigue

24. Physiopathologie de la péritonite


a. La pullulation de germe dans la cavité abdominal rend le liquide péritonéal
purulent et entraine de fausse membrane
b. Il se créé des adhérences qui vont circonscrire le foyer causal et entraine l’abcès
localisé
c. L’inflammation péritonéale entraine un iléus reflexe
d. La libération endotoxique bactérienne entraine : défaillance viscérale et choc
septique

25. Clinique de péritonite : R) péritonite aigue et généralisée


a. Signes fonctionnels :
 Douleur très vivre, permanente, rapidement généralisée
 Vomissement et arrêt du transit
 Syndrome infectieux (fièvre)
 Signes généraux : facies tiré, polypnée, tachycardie, hypotension
b. Signes physiques : contracture abdominale (importent)
 Inspection : membre inferieur fléchis en décubitus dorsal, l’abdomen ne
respire pas, les muscles droits sont visibles et contractés
 Palpation : contracture de muscle abdominaux = (ventre du bois) au début on
peut noter une défense abdominaux et hyper esthésie cutanée
 Percussion : matité déclive et mobilisation, disparition de la matité prés
hépatique
 T.R : cris de douglas
26. Traitement de péritonite
a. Réanimation : corriger l’hypovolemie et trouble ionique
b. Vasopressive en cas de choc septique
c. Assistance ventillatoire en cas de détresse respiratoire
d. Aspiration digestive et sondage vésical
e. ATB
f. Hémodialyse
g. Traitement chirurgical selon l’étiologie

27. Définir syndrome occlusif

R) il est fait de : douleur abdominal, vomissement, arrêt de matière et de gaz,


météorisme abdominal

28. Citer les 3 mécanismes d’occlusion intestinale


a. Obstruction
b. Strangulation
c. Phralysie

29. Donner la physiopathologie des occlusions intestinales

Distension intestinale Stase Diminution de la réabsorption

Augmentation de la Pullulation microbienne et grande


perméabilité capillaire toxicité

Paralysie intestinale Hypovolémie

Hypoxie intestinale

30. Caractère de vomissement en cas d’occlusion intestinal

R) fécaloïde

31. Différence entre occlusion intestinale haute et basse


Occlusion intestinale haute (grêle) Occlusion intestinale basse (colon)
a. Def : l’occlusion siège en amont de a. Def : occlusion siégeant en dessous
valvule de Bauhin (jonction iléo- de la valvule de Bauhin
caecale) b. Organe concerné : colon
b. Organe concerné : intestin grêle c. Clinique : vomissement tardif,
c. Clinique : vomissement précoce, arrêt de matière et de gaz précoce,
arrêt de matière et de gaz tardif, météorisme sur le pourtour de
météorisme central avec des l’abdomen
ondulations péristaltiques visibles d. Radiologie : niveau hydro aérique
d. Radiologie : niveau hydro aerique plus haute que large
disposé en marche d’escalier à
l’hypochondre gauche en position
centrale plus large que haute

32. Quel est le maitre symptôme d’occlusion intestinal

R) arrêt de gaz et de matière

33. Signes physique d’occlusion intestinale par obstruction


a. Palpation : aucune défense
b. Auscultation : bruits hydroaerique (signe d’un péristaltisme exagéré)

34. Traitement d’occlusion intestinal par obstruction


a. Traitement médical : corriger les troubles engendrés par la constitution du 3éme
secteur (déshydratation, oligurie, hypotension artérielle, trouble de conscience)
b. Traitement chirurgical : si lésion est inextirpable : colostomie en amont de
l’obstacle ou dérivation interne court-circuitant l’obstacle ; si lésion est
extirpable : résection et anastomose

35. Mécanisme de l’iléus biliaire

R) migration d’un calcule vésiculaire de gros calibre au travers d’une fistule cholecysto-
digestive spontanée à cholecysto-duodenale

36. Image radiologique d’iléus biliaire


a. Aérobie : air dans la voie biliaire
b. Image du calcul
37. De quoi est constitué le boudin d’invagination
a. Cylindre externe : fait par l’intestin d’amont
b. Cylindre intermédiaire : fait de la paroi retournée du segment d’aval
c. Cylindre contenant : fait de l’intestin d’aval et son méso qui a avalé le segment
d’amont
38. Clinique d’invagination intestinale
a. Douleur brisque avec pâleur
b. Vomissement
c. Arrêt de transit
d. Palpation dans F.I.D douloureuse : boudin d’invagination, masse oblongue et
consistance ferme
e. A.S.P : rétention rétrograde sur le grêle
39. Images radiologiques d’invagination intestinale
a. Cliché de face : image en cocarde
b. Cliché de profil : image d’un trident
40. Traitement d’invagination intestinale
a. Lavement au hydrosoluble : assure le diagnostic et le traitement
b. En cas d’échec :
 Si vitalité non compromise ; désinvagination manuelle (expression douce
de boudin d’invagination à partir du cylindre externe repoussant à son
intérieur le cylindre interne
 Si vitalité compromise : résection et anastomose

41. Différence entre péritonite et occlusion intestinale

Péritonite Occlusion intestinal


a. Présence de fièvre élevée a. Pas de fièvre sauf si occlusion
b. Douleur abdominale est inflammatoire
inflammatoire lors de la pression b. Douleur abdominal est spastique
sur l’abdomen c.à.d :s’accélère c.à.d : se calme à la pression de
lors de la pression sur l’abdomen l’abdomen
c. Signe physique : c. Signe physique :
 Inspection : membre inferieur  Inspection : météorisme, paroi
fléchis, abdomen ne respire pas, abdominal immobile
les muscles abdominaux sont  Palpation : résistance élastique
visible et contracté, la paroi càd : ventre de ressors
abdominale est immobile  Percussion : tympanisme
 Palpation : contracture  Auscultation : silence
abdominale càd : ventre en bois  T.R : pas le cri de douglas
 Auscultation : silence total d. Douleur abdominale est
 TR cris de douglas intermittente
d. Douleur abdominale est e. Vomissement sont inconstants
permanente ou constante
e. Vomissement plus précoce ou
abondant
42. Clinique d’hemoperitoine
a. Douleur violente
b. Etat syncopal avec choc hypovolemique
c. Iléus phralytique
d. Examen clinique :
 Ballonnement abdominal simple avec défense
 Matité déclive et mobile dans les flancs

43. Etiologie ischémie ou infarctus du mésentérique


a. Bas debut cardiaque
b. Embolie de l’artere mesenterique superieur
c. Thrombose du tronc coelique ou de l’artere mesenterique
d. Thrombose veineuse mesenterique superieur

44. Le diagnostic d’appendicite est évoqué devant

R) douleur de la F.I.D et fièvre modérée

45. Indications de la chirurgie en cas d’appendicite


a. Douleur à la palpation de l’abdomen
b. Défense localisée dans la F.I.D
c. Hyper leucocytose
d. Complication
- L’examen : scanner hélicoïdal
- Complication :péritonite généralisée
46. Physiopathologie de l’appendicite aigue

R) l’infection appendiculaire est due à une obstruction de l’appendice provoquée par :

a. Hyperplasie lymphoïde
b. Rarement par un stercolithe
47. Anapath d’appendicite
a. Appendicite catarrhale
b. Appendicite phlegmoneuse
c. Appendicite gangreneuse

NB : - au début l’appendicite est congestive, œdémateux avec infiltrat inflammatoire et des
ulcérations muqueuse

- L’appendicite catarrhale se couvre de fausses membrane contient du pus et une


nécrose de la paroi
48. Clinique d’appendicite aigue
- Forme typique :
a. Douleur de la F.I.D installée en quelques heures ou parfois plus brutalement
persistante, permanente, lancinante, siège au début à la région péri ombilicale ou
épigastrique en fin dans F.I.D
b. Fièvre (38 à 38,5oC) avec un malaise général
c. Etat nauséeux avec vomissement
d. Constipation
- Examen clinique :
a. Inspection : la fausse iliaque respire moins bien
b. Palpation : douleur provoquée au niveau de F.I.D
c. Toucher pelvien : douleur en haut et à droite
d. Etat général est conservé

49. Donner la spécificité sémiologique d’appendicite suivant la particularité clinique de


l’appendice
- Forme anatomique :
a. Appendicite retrocoeliaque : on a : douleur plus postérieure dans la fosse lombaire
droite
b. Psoitis : contracture de psoas responsable d’une attitude en flexion de la cuisse sur le
bassin
c. Appendicite sous hépatique similaire à cholécystite : douleur sans caractère d’une
douleur biliaire et défense de la région sous costale
d. Appendicite mesocoeliaque : douleur diffuse siégeant en péri ombilical, anomalie du
transit en premier plan et tableau du syndrome occlusif, diarrhée
e. Appendicite herniaire on note un tableau clinique d’une hernie inguinale ou crurale
douloureuse et fébrile
f. Mucoceliaque appendiculaire : on a une distension liquidienne
g. Appendicite pelvienne : on a les signes urinaires (dysurie,…)

50. Diagnostique à évoquer en cas d’occlusion intestinale fébrile ?


a. Appendicite mesocholique
b. Diverticule de Meckel

51. Les complications de l’appendicite aigue

Non opérée, les complications graves surviennent:

a. Plastron appendiculaire : clinique : persistance de symptôme sur un mode atténué


après la crise initiale
b. Abcès appendiculaire : clinique : douleur vive et pulsatile, hyper leucocytose franche,
à l’examen : masse douloureuse du F.I.D et au TR
c. Péritonite généralisée d’origine appendiculaire : pour survenir dans bleu par temps :
par perforation ou par diffusion progressive à partir du foyer appendiculaire, en 2
temps : à l’épisode initiale succédé une période d’alcalmie, en 3 temps
- Plastro ou abcès, - péritonite généralisée

52. Diagnostique différentiel d’appendicite aigue


a. Cholécystite aigué ou ulcère perforé
b. Sigmoïde diverticule
c. Diverticule de Meckel
d. Malade de Crohn
e. Grossesse extra utérine
f. Rupture ou torsion du kyste d’ovaire
53. Complication post appendicectomie
a. Abcès de la paroi
b. Lâchage du moignon appendiculaire
c. Syndrome du 5éme jours
d. Occlusions opératoire précoce
54. Qu’est ce qui explique le risque de pancréatite lors de migration calculeuse ( lithiase
biliaire)

R) le fait que, le cholédoque et le canal de Wirsung s’abouche en commun au niveau de


l’ampoule de Vater

55. Donner la triade et l’examen clé en cas lithiase biliaire


a. Examen clé : échographie abdominale
b. Triade : douleur, fièvre et ictère

56. Composition du calculs


a. 80 pourcents de Cholestérol
b. 20 pourcents noirs ou brin composés de polymère de bilirubine ou bilirunate de Ca 2

57. Donnez les facteurs de risque de la lithiase biliaire


a. Facteur individuel : âge élevé, sexe féminin, multiparité, ethnie et ou génétique
b. Facteurs environnementaux : obésité ou perte pondérale, maladie et résection iléale,
hypertriglycerideme, médicament (contraceptifs oraux, hypolipémiant)

58. Donnez les caractéristiques de la douleur en cas de lithiase biliaire


a. Le début est brutal et intensité dans blée maximale
b. Elle siège au niveau de creux épigastrique et hypochondre droit
c. Irradiant en arrière vers l’omoplate et l’épaule droit
d. Inhibant l’inspiration profonde
e. Dure 15 minutes et plusieurs heures sans dépasser 6 heures
f. Soulagée par les antispasmodiques
g. S’accompagne de nausée et des vomissements
59. Quels sont les diagnostiques à évoquer devant une douleur biliaire (colique biliaire)
prolongée supérieur à 6 heures ?
a. Cholécystite et pancréatite
60. Différence entre douleur biliaire simple (lithiase vésiculaire non compliquée) et celle de
cholécystite

R) la douleur de cholécystite ne disparait pas après quelque heures (durée supérieure 6


heures)

61. Clinique d’angiocholite lithiasique

R) associe chronologiquement 3 signes en moins de 48 heures :

a. Douleur de type biliaire (colique hépatite)


b. Fièvre (39 à 40o) avec frisson
c. Ictère

62. Traitement de la lithiase biliaire


a. Lithiase vésiculaire asymp

L’abstention la cholecystome prophylactique peut être indiquée en cas de : enfant, vésicule
parcellaire en raison du risque de cancérisation

b. Cholecystite aigue : correction de désordre hydroelectrolytique et antibiothermie


dirigée contre les germes gram – et anaérobie, chirurgie de cholécystite dans les
formes compliquée (abcès ou péritonite)
63. Donner la cause principale et l’évolution clinique de la pancréatite chronique
a. Cause : alcool
b. Evolution clinique :
 Première période de 5 ans : la maladie est bruyante
 2emeperiode : les symptômes s’estompent mais apparaissent les calculs
 3émeperiode : insuffisance pancréatique avec steatorrhée et diabète sans douleur

64. Clinique de pancréatite chronique


a. Signes fonctionnels : douleur à type de crampe ou pesanteur sans inhibition
respiratoire, sans fièvre, siégeant au niveau épigastrique et hypochondre gauche ou
droit, irradiant vers le dos, soulagée par la position penchée en avant, steatorrhée
b. Examen physique : normal sauf maigreur parfois la fois la masse épigastrique

65. Examen complementaire de la pancreatite chronique

R) AAB= montre la calcification pancréatique

66. Les complications de la pancréatite chronique


a. Poussées de pancréatite aigue
b. Pseudokyste
c. Sténose à la compression de la voie biliaire principale
d. Sténose duodénale
e. Hémorragie digestive
f. Insuffisance pancréatique
g. Cancer pancréatique

67. Traitement de la pancréatite chronique


a. Traitement médical : mesure hygiéno-diététique, extrait pancréatique : en cas de
steatorrhée : creonR, traitement de douleur, traitement de diabète
b. traitement chirurgical : opération de drainage Wirsungo-jejunostomie latero-lateral,
résection pancréatique
c. Opération de Wipple : c’est la duodenopancreatectomie

68. Indication du traitement chirurgical de pancréatite chronique


a. Douleur non supprimée par le traitement médical
b. Compression de la voie biliaire avec cholestase et risque d’évolution vers cirrhose
c. Dilatation exocrine du pancréas vers pseudokyste
d. Sténose duodénale

69. causes de la pancréatite aigue

R) lithiase biliaire et alcoolisme chronique


70. clinique de la pancréatite aigue

Survient après un repas copié accompagné d’alcool en quantité

a. douleur
b. nausée et vomissement
c. déshydratation
d. traitement normale (37,5)
e. ictère
f. épanchement pleural
g. signe de choc
h. to normale
i. examen clinique : défense abdominale haute irradiant vers les flancs, percussion :
météorisme abdominal, auscultation silence abdominal
j. apparition d’une coloration bleutée

71. donner les critères de gravité d’une pancréatite aigue

 critère liés au terrain : âge supérieur à 80 ans, obésité, IRC, autres insuffisance
organique pré existantes
 score bioclinique de l’évolution de la gravité Gb supérieur 15000 par mm 3, glycémie
supérieur à 2 g par l

72. traitement de pancréatite aigue

a. hospitalisation
b. apport hydroélectrique
c. traitement de la douleur
d. aspiration gastrique et alimentaire orale
e. prévention de complication

73. quelle est la condition pour qu’une tumeur carcinoïde maligne du grêle donne un
syndrome carcinoïde ?

R) il faut qu’il y ait de métastase hépatique de ces tumeur même en cas de tumeur
ovarienne

74. clinique de tumeur carcinoïde

R) se manifeste par syndrome carcinoïde si est seulement si elle donne de métastase


hépatique
75. définition de syndrome carcinoïde

R) syndrome provoqué par la sécrétion tumorale

76. quelles sont les caracteristique de maladie inflammatoire crypto-génétique de


l’intestin (MICI)

a. inflammation intestinale chronique


b. prédilection pour les adolescents et jeunes adultes
c. évolution prolongée fluctuante sans guérison spontanée
d. absence d’étiologie reconnue et traitement curatif
e. efficacité thérapeutique suspensive des certaines anti-inflammatoire

77. clinique du cancer du colorectal

a. trouble du transit
b. hémorragie
c. douleur abdominale
d. autre : altération de l’état générale, métastase ganglionnaire,…

78. différence entre cancer du colon droit et cancer du colon gauche

Cancer du colon droit Cancer du colon gauche


a. siège :coecum, colon asc, … droit, ½ a. siège : ½ gauche du colon
droit du colon transverse transverse, angle gauche, colon
b. clinic : anémie par saignement descendant et sigmoïde
occulte, fièvre, douleur abdominale, b. clinic : trouble du transit avec
masse de la F.I.D constipation, crise subocclusive et
c. tumeur : non stenosante et peu occlusive aigue
occlusive c. tumeur : stenosante et vite occlusive
d. anapath : ulcération sur le colon d. anapath : squirrhe sur le colon
droit gauche
e. examen clinic : on palpe une tumeur e. examen clinic : on ne palpe pas la
f. lavement baryté : lacune ou tumeur, météorisme abdominal
amputation avec défaut f. lavement baryté : rétrécissement,
d’opacification image en bougeant de la culotte de
g. risque : de péritonite golf
g. pas de péritonite

79. donner le type (particularité) de fistule

 selon orifice :
a. fistule borge interne (un seul orifice)
b. fistule complète (2 orifices)
 selon les trajets :
a. fistule en séton (bcp de trajets)
b. fistule intrasphinterienne (passe à l’intérieur du sphincter)
c. fistule transphincterienne (passe au milieu du sphincter)
d. fistule extra sphinctérienne (passe à l’extérieur du sphincter)

80. caractère de la hernie

a. réductible
b. expansibilité à la toux et impulsion à l’effort

81. donner le traitement du cancer colorectal

a. traitement chirurgical : exérèse chirurgicale de la tumeur


b. chimiothérapie post opératoire
c. radiothérapie post opératoire
d. traitement endoscopique palliatif

82. type de hernie de paroi abdominale

a. hernie inguinale (plus fréquente)


b. hernie crurale
c. hernie ombilicale
d. autres : hernie de la ligne blanche, H.epigastrique, H. lombaire ou pelvienne
(H.obturatrice, H.ischiatique, et H. périnéale)

83. différence entre éventration et éviscération

a. éventration : consiste dans l’apparition sous la peau à hauteur d’une cicatrice


opératoire de viscère abdominal
b. éviscération : ya notion de chirurgie antérieure, les viscères sont visibles à l’extérieur

84. définir fissure anale

R) érosion cutaneo-muqueuse siégeant au niveau de la commissure postérieure de la marge


anale (=Triagle de Miror)

85. différence entre hémorroïde interne et externe


Hémorroïde interne Hémorroïde externe
a. def : hémorroïde située au-dessus a. def : hémorroïde située en dessous
de la ligne pectinée de l’épithélium malpighien de la
b. mécanisme : due à la compression marge anale
de la veine porte b. mécanisme : compression de la V.C.I

86. donner les grades de l’hémorroïde interne

a. grade 1 : hémorroïde interne congestive non procident


b. grade 2 : procidence à la poussée et réintégration spontanée
c. grade 3 : procidence à la poussée et nécessite de réintégration digitale
d. grade 4 : procidence permanente et non réductible

87. symptômes des hémorroïdes

a. maitre symptôme : rectoragie intermittente déclenchée par les selles et survenant à


la fin de la défécation, fait de sang rouge, aéré, éclaboussant la cuvette, non
douloureuse accompagnant les selles sans s’y mélanger
b. prolapsus hémorroïdaire : se traduit par une tuméfaction anale intermittente lors des
efforts de défécation, se traduisant spontanément par une manœuvre digitale ; gène
douloureuse à la défécation, saignement, saignement et prurit

88. diagnostique à évoquer en cas d’hémorroïde douloureuse

a. crise hémorroïdaire
b. thrombose hémorroïdaire externe et interne
c. prolapsus hémorroïdaire

89. complication d’hémorroïde

a. hémorragie
b. prolapsus hémorroïdaire
c. thrombose hémorroïdaire
d. transformation fibreuse des hémorroïdes

90. par quoi est caractérisée une hernie ?

a. son trajet : inguinale oblique externe, inguinale directe, crurale, ombilicale


b. ses enveloppe := sac herniaire
c. son contenu : épiploon, intestin grêle ou colon
91. donner les mécanismes de la chaleur en cas de pancréatite aigue

R) quelle est liée à l’œdème du retro-péritoine et à l’irritation du plexus nerveux

92. signes et symptôme de la rupture de la rate

a. douleur abdominale
b. sensibilité de l’épigastre et de l’hypochondre gauche, hémorragie d’où choc
hypovolemique

93. quelle est la condition anatomopathologique nécessaire à l’action d’H.pylori dans la


pathogénie des ulcères gastroduodénaux ?

R) la perte de substance

Vous aimerez peut-être aussi