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Cancers de l’œsophage

I. Introduction :
Carcinomes : 95% =>   2 entités différentes  
 Carcinome épidermoïde: éthylo tabagique
 Adénocarcinome: complication d’une métaplasie du bas œsophage.
Dysphagie : 
 souvent 1er signe révélateur, 
 témoin d’une tumeur évoluée.
Prise en charge :  
 Multimodale : RxTTT, ChimioTTT et chirurgie
 Dépend du stade de la maladie et de l’état du malade
Pronostic sombre : survie à 5 ans < 10%
 Diagnostiqué à un stade avancé
 Organe difficile d’accès (cou thorax abdomen)

II. Bases anatomique :


Œsophage : segment initial du tube
digestif, véhiculant le bol alimentaire (rôle
mécanique stt).
- De l bouche de Kilian (15cm AD) au cardia
(42cm AD), 
- Chemine dans le médiastin postérieur. 
- Tube musculaire lisse tapissé d’une
muqueuse recouverte d’un épithélium
pavimenteux, pluristratifié non kératinisé. 
- Sa profondeur explique sa discrétion
sémiologique.

- Configuration interne : muqueuse, sous


muqueuse, musculeuse, adventice.

- Rapports : sont complexes, expliquent la symptomatologie


 1/3 sup: Trachée, récurrents, canal thoracique et ASCG, plèvre.
 1/3 moyen: Canal thoracique, AO, récurent gauche, pédicule pulmonaire gauche, XG.
 1/3 inf: Ao descendante, XG, canal thoracique et veine azygos, XD et péricarde en avant.

- Vascularisation : Assurée par des vaisseaux courts issus directement de l’Aorte


- Lymphatiques +++ : Richesse lymphatique multidirectionnelle. Selon l’étage concerné : Cou,
Thorax, Abdomen, Drainage bipolaire.

- Au total : La profondeur de l’organe, complexité des rapports et richesse lymphatique :


 Guident l’évolution naturelle du cancer
 Et explique la complexité de la PEC chirurgicale

III. Epidemiologie :
Epidemiologie descriptive :
- Fréquence dans le monde : C’est le neuvième cancer en fréquence. Incidence variable : régions
géographiques  Chine, Iran : 160/100000 habitants
 Europe : 13 – 37,6 /100000 habitants
- Fréquence  au Maroc : 1,5% Kc diagnostiqués ; 6ème des cancers digestifs.
- Age et Sexe :
 Le carcinome épidermoïde : 
 chez les sujets de plus de 50 ans, 
 maximum de fréquence entre 50 et 70 ans 
 et une nette prédominance masculine
 L’adénocarcinome 
 touche des sujets de plus en plus jeunes, 
 sans aucune prédominance du sexe
Epidemiologie analytique :

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