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localisation change avec l’âge. Pendant la puberté, la grossesse, ou sous traitement hormonal
progestatif la réapparition physiologique de muqueuse cylindrique (de type endocervical) sur
l’exocol est connue sous le terme d’ectropion ou d’éversion (figure 18.2). Après la ménopause la
JSC se rétracte dans le canal endocervical (figure 18.3).
Il existe plusieurs types d’HPV, la moitié étant oncogène, l’autre moitié n’étant pas oncogène. La
présence du HPV (human papilloma virus) est une cause nécessaire. Il est présent dans 99,7% des
cancers invasifs. Les types oncogènes les plus fréquents sont 16, 18, 45, 31, 33, 52, 58, 35.
- Le 16 est le plus agressif : entraine dysplasies, lésions de la vulve, col, vagin, larynx, anus,... -
Le45estpréférentiellementassociéaucancerdel’endocol.
cigarettes
• Autres MST : coinfections favorisant l’infection car ont tendance à desquamer la surface du col et
ainsi exposer la couche basale des cellules au papillomavirus.
o HSV2
o Chlamydia o HIV
Protéines et gènes
Ainsi, on retrouve les gènes early à la base, qui sont surtout actifs dans les première phase de la
réplication, puis en remontant vers la surface de l’épithélium une expression de plus en plus forte de
L1 et L2.
A la surface, les nouveaux virus seront libérés pour aller infecter le partenaire, par exemple.
L’HPV 16 est responsable de 50% des cancers du col / L’HPV 18 est responsable de 20% des cancers.
Le cancer du col survient comme une onde retardée par rapport à la vague de l’infection, en
moyenne vers 48 ans. Il existe des facteurs favorisants tels que :
- Hygiène
- Partenairesmultiples
- Agedupremierrapport
- Infection HPV (human Papilloma Virus)
Le cancer du col touche 1% des femmes ! Le cancer du col de l’utérus est donc une conséquence rare d’une
infection très fréquente.
Prévention du cancer du col
1. Utilisation de condom (donnée récente) : diminue un petit peu la transmission donc diminue
certainement un petit peu la prévalence du cancer du col
2. Prévention secondaire (quand l’infection a eu lieu) : rechercher les lésions de dysplasies qui
sont susceptibles de progresser en cancer par des frottis de dépistage (Papanicolaou). Ces
lésions sont les CIN 3 dont 30% deviennent invasifs. En Angleterre, la majorité des patientes
qui ont un cancer du col n’ont jamais eu de frottis (RCC) ou ont eu un RCC depuis plus de 5
ans
- 1frottistousles3ansentre25et65ans.
- 80%delapopulationcible
- « Call-recall » (appeler patiente pour qu’elle
NNTT NNTH
6. ACS-H (atypical squamous cell suggesting high grade) : anomalie cytologique suggérant une
lésion de haut grade→50% de ces patientes ont une lésion de CIN 2 ou 3. ! Il n’y a pas de
correspondance parfaite entre la cytologie et l’histologie.
Attitude recommandée
Avant 25 ans, il n’y a pas de raison de faire de frotti de col SAUF chez patientes ayant
commencé une activité sexuelle très précocement et les patientes porteuses d’HIV ou prenant corticoïdes pour quelque
raison immunitaire
6.3 Evolution des lésions
CIN 1 : 12% de progression et 60% de guérison spontanée. CIN 3 : 20% de progression et 60% de
guérison spontanée.
! Les patientes qui sont dans des études guérissent mieux que les autres car on stimule leur col.
CIN 1 : Ne rien faire car souvent régression spontanée. Si persistance, on peut faire résection ou
abrasion par laser, EKG, cryocoagulation
CIN 2 :
• Résection à l’anse diathermique
• Destruction
CIN 3 : Conisation (résection du col et de la zone de jonction entre endo et exocol
- Thérapeutique:
- Risque de récidive < 2 % si HPV négatif au contrôle post
- Diagnostique:exclureunelésioninvasivesous-jacente
3 questions aux pathologistes : est-ce que c’était bien un in situ ? Les marges internes sont-elles
saines (si pas refaire conisation) ? Les marges externes sont-elles saines également (plus faciles à
surveiller) ?
Le traitement des dysplasies sévères est la conisation. Attention, risque élevé d’hémorragie, fausse
couche, stérilité et accouchement prématuré !
Les principaux facteurs de risque sont : L'activité sexuelle : le jeune âge au premier rapport
(< 17 ans) et le nombre de partenaires sexuels sont les éléments essentiels. Ils sont associés à
une fréquence plus élevée d'infection HPV ; Le tabagisme : semble actuellement le second
facteur ; La contraception orale : les œstroprogestatifs (cf. glossaire) prêtent à discussion. Ils
augmentent le risque de cancers glandulaires ; Les déficits immunitaires représentent une
facette nouvelle, qu'il s'agisse de transplantées rénales ou de séropositivité à HIV ; L'absence
de dépistage (conditions socioéconomiques défavorisées) constitue le facteur de risque
principal de survenue du cancer.
Despite the fact that dis- ease recurrence is not uncommon, national and international guidelines offer no clear
recommendations as to the preferred mode of treatment and follow-up of residual or recurrent cervical
intraepithe- lial neoplasia. In most centers, a second excisional procedure is usually typically performed in case
of recurrent high grade CIN.2,9