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Surveillance
Objectifs
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▪ MALADIE TRANSMISSIBLE
→ DÉFINITION
Définie par :
agent pathogène : bactérie, virus, parasite…
réservoir : homme (varicelle, rougeole, typhoïde, méningocoque)
ou animal (zoonoses : rage, peste, brucellose), tellurique
Épidémiologie = rôle primordial dans la lutte contre les maladies
transmissibles
→ TRANSMISSION
Directe
Indirecte
À part
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▪ DÉCLARATION OBLIGATOIRE
Botulisme Brucellose
Charbon Chikungunya
Choléra Dengue
Légionellose Listériose
Peste Poliomyélite
Rage Rougeole
Suspicion de Tétanos
Creutzfeldt-Jakob
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76 Vaccinations : Bases Immunologiques, Indications, Efficacité, Complications
Objectifs
Recommandations, consensus
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▪ DÉFINITION, CLASSIFICATION
→ DÉFINITION
→ CLASSIFICATION
Acellulaire Coqueluche
Fractionnés Hépatite B
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▪ BASES IMMUNOLOGIQUES
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▪ COMPLICATIONS
→ COMPLICATIONS MINEURES
Réaction locale
Épisode fébrile pendant 1 à 3 jours
Convulsions hyperthermiques
Arthralgies
Parotidite, réaction méningée (avec le vaccin anti-ourlien)
→ COMPLICATIONS MAJEURES
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▪ INDICATIONS
influenzae b
Pn13 3e injection
Hépatite B 3e injection
Rattrapage coqueluche,
ROR
BCG
Hépatite B
Méningocoque C
Vaccination systématique :
Recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 14 ans afin de les
immuniser avant qu'elles soient exposées au risque d'infection à HPV
Schéma vaccinal :
pour le vaccin quadrivalent (types 6, 11, 16 et 18) : 3 injections (0, 2
et 6 mois)
pour le vaccin bivalent (types 16 et 18) : 3 injections (0, 1 et 6 mois)
Ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et
cancéreuses du col de l'utérus par le frottis cervico-utérin, y compris les
femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention
Hépatite B
En plus de la vaccination généralisée chez tous les nourrissons et les
adolescents, elle s'impose pour les groupes exposés :
Hépatite A
Grippe saisonnière
Hépatite B
BCG
Tétanos-Polio
Typhoïde
Diphtérie
Rappel tous les 10 ans avec un vaccin contenant une dose réduite d'anatoxine.
Vaccins recommandés
Rubéole
Pour les femmes en âge d'avoir des enfants, non vaccinées, avec une sérologie
négative.
Grippe
Rage
Hépatite A
Pour les personnels des crèches, d'internats des établissements et services pour
l'enfance et la jeunesse handicapées, les personnels de traitement des eaux
usées, les personnels impliqués dans la préparation alimentaire en restauration
collective selon un protocole d'une injection suivie de rappels à 6 mois, à 12
mois puis tous les 10 ans.
Leptospirose
Pour les égoutiers, les employés de voirie, les garde-pêche, les personnels
agricoles à risque (rizières), le personnel de traitement des eaux usées selon un
protocole de 2 injections à 15 jours d'intervalle, une troisième à 6 mois puis
rappel tous les 2 ans.
Fièvre jaune
Diphtérie-Tétanos-Polio
Typhoïde
Hépatite B
Méningocoque A-C
Rage
Encéphalite japonaise
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77 Angines et Pharyngites de L'adulte et de L'enfant
Objectifs
Recommandations, consensus
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▪ ANGINE ÉRYTHÉMATO-PULTACÉE
→ ÉTIOLOGIE
À ne pas faire sauf dans les situations où le germe coupable est douteux et/ou
à documenter :
→ COMPLICATIONS
Locales
Phlegmon périamygdalien :
hospitaliser
ponction à visée bactériologique + antibiothérapie ± incision
amygdalectomie à distance (80 % de récidives)
Abcès rétropharyngé : prise en charge chirurgicale en urgence
Adénophlegmon : nourrisson, torticolis fébrile, adénopathie fébrile et
douloureuse
Cellulite cervicale : favorisée par les AINS et les corticoïdes
Immunologiques, poststreptococciques
→ TRAITEMENTS
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▪ ANGINE PSEUDOMEMBRANEUSE
→ MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE
Primo-infection à EBV
Jeune adulte
Syndrome pseudo-grippal, poly-adénopathies, splénomégalie (50 %),
exanthème
Exanthème sous amoxicilline : pas une allergie
Angine à fausses membranes non adhérentes, voire érythémato-pultacée
MNI test OU sérologie IgM anti-VCA, témoins de la primo-infection
NFP : syndrome mononucléosique, + de 10 % de grands lymphocytes
hyperbasophiles
Traitement symptomatique :
repos au lit, paracétamol
Si complications : anémie hémolytique, purpura thrombopénique,
hépatite :
→ DIPHTÉRIE
10 à 20 % de mortalité
Intubation
Isolement respiratoire
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▪ ANGINE VÉSICULEUSE
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▪ ANGINE ULCÉREUSE
Attention à l'agranulocytose
NFP en urgence dans un tel cas
Autres étiologies possibles :
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79 Ectoparasitoses Cutanées, Gale et Pédiculose
Objectifs
Recommandations, consensus
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▪ GALE SARCOPTIQUE
→ PATHOGÈNE ET ÉPIDÉMIOLOGIE
→ CLINIQUE
Interrogatoire
Cliniquement
Formes rares
→ DIAGNOSTIC
Diagnostic clinique
Si doute, prélèvements par grattage d'un sillon puis microscope
Si contexte d'IST, sérologies et bilan (ECBU + grattage) +++
→ TRAITEMENT SCABICIDE
non remboursé
4 cp en dose unique
très utile pour les collectivités
Réinfection
Défaut d'observance, mauvaise compréhension du traitement
Eczéma au scabicide
Psychogène
→ MESURES ASSOCIÉES
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▪ PÉDICULOSES HUMAINES
→ AGENTS ET CONTEXTE
→ CLINIQUE COMMUNE
→ TRAITEMENT LOCAL
Lenticide et pédiculicide
Pyréthrine de synthèse, voire malathion si échec (moins de résistances)
Favoriser les lotions
Appliquer, laisser agir, puis rincer avec un shampoing doux et peignage
fin
Répéter à J10 la séquence
Complications : irritation cutanée et résistance de certains poux de tête
(rare)
Mesures associées :
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80 Endocardite Infectieuse
Objectifs
Recommandations, consensus
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▪ DÉFINITION
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▪ ÉTIOLOGIE
Streptocoques oraux
Streptococcus gallolyticus subspp. gallolyticus (anciennement appelé S.
bovis)
Autres streptocoques : entérocoque, streptocoques β-hémolytiques
groupes A, B
Staphylococcus aureus
Staphylocoques à coagulase négative
Étiologies des endocardites à hémoculture négative :
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▪ FORMES CLINIQUES
Retour au début
▪ FACTEURS DE RISQUE
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC CLINIQUE
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC
→ DIAGNOSTIC MICROBIOLOGIQUE
Prélèvements
Diagnostic indirect
→ DIAGNOSTIC ÉCHOGRAPHIQUE
À but diagnostique
Végétation
Abcès
Nouvelle fuite paraprothésique d'une valve artificielle
Image ETO d'une végétation de la valve aortique
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▪ COMPLICATIONS
Retour au début
▪ TRAITEMENT
→ ANTIBIOTHÉRAPIE
+ gentamicine 3 mg/kg/j
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▪ PRÉVENTION
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81 Fièvre Aiguë Chez Un Malade Immunodéprimé
Objectif
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ GÉNÉRALITÉS
Infections fongiques :
candidose, aspergillose (±
mucormycose)
Retour au début
▪ ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
→ PNEUMOPATHIE
→ MÉNINGITE, MÉNINGO-ENCÉPHALITE
Retour au début
▪ CONDUITE À TENIR DEVANT UNE NEUTROPÉNIE FÉBRILE
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82 Grippe
Objectifs
Recommandations, consensus
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MODES ÉPIDÉMIQUES
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC
Retour au début
▪ COMPLICATIONS
Retour au début
▪ TRAITEMENT
→ TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Ambulatoire
Isolement
Repos, hydratation ++
Antalgiques antipyrétiques : paracétamol
Pas d'antibiotiques, pas d'aspirine ni d'AINS
→ TRAITEMENT ANTIVIRAL
Oseltamivir (Tamiflu®)
Indiqué dans les 48 h du début des symptômes chez l'adulte et l'enfant >
1 an
Réduit la fréquence des complications, des hospitalisations et la durée
des symptômes
Peu de résistances pour l'instant
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→ MESURES D'HYGIÈNE
Lavage des mains, couvrir la bouche si toux.
→ VACCINATION
Annuelle
Vaccin inerte complet
Contre la grippe saisonnière
70-90 % d'efficacité
Recommandé si âge > 65 ans
Terrain compliqué ou insuffisances d'organes, immunodépression
Dont les enfants prenant de l'aspirine au long cours
Personnel de santé ++
→ MESURES INDIVIDUELLES
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84 Infection À Herpès Virus
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ GÉNÉRALITÉS
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HSV 1 HSV 2
Culture virale
PCRHSV
Impétignisation
– liquide – mère
hyperprotéinorachique, immunodéprimé
normoglycorachique, e ou
lymphocytaire cliniquement très
symptomatique
Traitement sans
attendre les résultats Survient dans la
majorité des cas
chez un
nouveau-né de
mère
asymptomatique
Sepsis sévère
avec atteinte
multiviscérale
Possible
fœtopathie
herpétique (rare)
si primo-infection
< 28 SA
Encéphalite herpétique
:
– IV, urgence, 21 j
Kératite herpétique :
– collyre aciclovir ou
per os
– contre-indication
absolue des corticoïdes
▶▶.............
▶▶.............
La CMI de l'aciclovir pour le VZV est beaucoup plus haute que pour HSV.
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→ PRIMO-INFECTION : VARICELLE
90 % des enfants
Peut être grave chez l'adulte sain et chez l'immunodéprimé, fréquence
des atteintes viscérales et systémiques
Contagiosité 2 jours avant les vésicules et 5 jours après
Éruption érythémato-vésiculaire prurigineuse sur le tronc et la face,
épargne les paumes, très fébrile
Évolue par poussées successives, coexistence d'éléments d'âge différents
Guérison en 2 semaines chez l'enfant sain
COMPLICATIONS
Traitement symptomatique :
éviction scolaire
prévention de la surinfection : lavage avec un savon doux, ongles
coupés courts, lutte contre le prurit (antihistaminiques anti-H1
sédatifs)
ni aspirine ni AINS (prévention du syndrome de Reye)
antalgiques antipyrétiques
Si forme grave ou immunodépression : aciclovir IV
LE VACCIN
Vivant atténué, contre-indication chez l'immunodéprimé
Vacciner l'entourage de l'enfant (fratrie) mais pas l'enfant lui-même
→ ZONA
Récurrence du VZV
À l'âge adulte, survient sur un terrain fragilisé voire immunodéprimé
Éruption érythémato-vésiculeuse sur le trajet d'un métamère, douloureuse
En hémiceinture, après une phase de prodromes, avec une possible
radiculite
Forme particulière : zona du V1 « ophtalmique », avec kératite associée
Situation particulière devant alerter le médecin :
zona récidivant chez la personne âgée : chercher une néoplasie
(LLC, cancer solide)
zona chez le patient jeune : sérologie VIH
Complications :
impétignisation
douleurs postzostériennes (DPZ)
méningite lymphocytaire virale simple
paralysie faciale périphérique si zona du ganglion géniculé
(éruption dans la zone de Ramsay Hunt)
zona systémique
Traitement antiviral
▶▶.............
Le traitement chez le patient sain est uniquement indiqué en prévention
des douleurs postzostériennes (DPZ).
Mesures associées :
gangiclovir (Cymévan®) IV
valganciglovir (Rovalcyte®) per os
→ EPSTEIN-BARR VIRUS
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85 Infection À Virus de L'immunodéficience Humaine
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ PHYSIOPATHOLOGIE
primo-infection
puis phase cliniquement latente, biologiquement active
termine en phase sida (stade C), par une immunodépression
profonde, cellulaire, avec perte du répertoire immunitaire (le
patient peut refaire les infections banales de l'enfance ++)
Retour au début
▪ MÉTHODES DE DÉPISTAGE
Retour au début
▪ PRIMO-INFECTION
Incubation de 2 à 8 semaines
Symptomatique dans 2/3 des cas, très polymorphe
Fièvre, syndrome pseudo-grippal, diarrhée, asthénie, poly-adénopathies,
signes neurologiques (PFP, méningite lymphocytaire, polyradiculonévrite
de Guillain-Barré)
Exanthème avec atteinte des paumes, très évocateur
Biologiquement : syndrome mononucléosique (EBV, CMV, toxoplasmose,
VIH), voire leucopénie, thrombopénie, cytolyse hépatique
Retour au début
▪ ANNONCE DU DIAGNOSTIC
Retour au début
▪ BILAN PRINCEPS
Retour au début
▪ TRAITEMENT ANTIRÉTROVIRAL
Trithérapie
Jamais urgente (sauf AES), à démarrer en dehors d'un épisode aigu, à
distance
Patient préparé, informé, avec une éducation sur l'observance répétée
Pour éviter la sélection de mutants résistants
Objectif : charge virale indétectable à 6 mois
En pratique : 2 inhibiteurs nucléosidiques + 1 non-nucléosidique ou 1
inhibiteur de la protéase
Quand démarrer la trithérapie ? un seul des critères suivants :
si taux de CD4 < 350/mm3
si charge virale > 105 copies/mL
si infection à VIH symptomatique
Effets secondaires lourds :
▶▶.............
Retour au début
▪ MESURES ASSOCIÉES
Retour au début
CLINIQUE PARACLINIQUE
▶▶.............
Retour au début
▪ INFECTIONS OPPORTUNISTES
→ PNEUMOCYSTOSE
à pneumocoque
ou germes atypiques
→ TOXOPLASMOSE
→ CMV
Retour au début
91 Infections Nosocomiales
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DÉFINITIONS
Retour au début
▪ CLASSIFICATION DES IN
→ INFECTION URINAIRE
→ BACTÉRIÈMIE/SEPTICÉMIE PRIMAIRE
Retour au début
▪ ÉPIDÉMIOLOGIE
Retour au début
▪ SURVEILLANCE DES IN
Retour au début
▪ PRÉVENTION
Architecture
Limiter la taille des chambres et le nombre de lits
Utiliser des matériaux, en particulier pour le revêtement des sols et des
murs, permettant une désinfection efficace
Séparation d'un circuit « propre » et d'un circuit « sale » pour les déchets
La réalisation de travaux dans un hôpital est un facteur de risque, en
particulier par rapport aux infections fongiques
Blocs opératoires
Antibiothérapie
Règles d'hygiène :
prévention des infections transmises par les mains, et donc règles
du lavage des mains (modalités, fréquences)
gants à usage unique pour des soins contaminants
Tenue vestimentaire hospitalière fonctionnelle, propre, renouvelée
chaque jour, lavable, décontaminable, désinfectable, non allergisante,
aérée :
tenues spéciales réservées à certains secteurs : bloc opératoire,
services à haut risque
au restaurant du personnel, toute tenue de travail est à bannir
Formation du personnel soignant : formation initiale et continue
Retour au début
Retour au début
92 Infections Ostéoarticulaires. Discospondylites
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
→ PHYSIOPATHOLOGIE
→ ÉTIOLOGIE
Staphylococcus aureus
Streptococcus pneumoniae
Autres streptocoques
Haemophilus influenzae
Kingella kingae (enfant < 2 ans surtout)
rarement entérobactéries, Pseudomonas
→ TABLEAU CLINIQUE
Forme aiguë
Fièvre élevée
Malaise, irritabilité
Limitation fonctionnelle (boiterie, refus d'appui chez le nourrisson)
Douleur métaphysaire, tuméfaction, rougeur et augmentation de la
température locale
Forme frustre
→ EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
NFS, CRP
Hémocultures (positives dans 40 à 60 % des cas si la température dépasse
38,5 °C)
Ponction métaphysaire/abcès sous-périosté, sous anesthésie générale et
contrôle radiologique (ensemencer le liquide ponctionné dans des
flacons d'hémoculture)
Ponction du liquide articulaire (si épanchement) : liquide trouble, riche en
polynucléaires neutrophiles (> 10 000 éléments/mm3), présence de
germes à l'examen direct
Échographie :
aide au diagnostic d'abcès sous-périosté ou des parties molles,
d'épanchement articulaire
guide pour la ponction
n'évalue pas l'état osseux
Radiographies :
signes radiologiques d'infection osseuse retardés par rapport à la
symptomatologie clinique
œdème des parties molles 4 à 6 jours après le début des
symptômes
réaction périostée et/ou ostéolyse radiologique 7 à 15 jours après le
début de l'infection
en cas d'arthrite infectieuse, la radiographie peut montrer un
élargissement de l'espace articulaire et un effacement de la trame
osseuse
Scintigraphie osseuse :
technétium 99 ou leucocytes marqués avec gallium 67 ou indium
111
hyperfixation aux phases vasculaire et osseuse
ne différencie pas les infections de processus tumoraux
Imagerie par résonance magnétique (IRM) :
avec injection de gadolinium
meilleur examen pour une détection précoce de l'infection osseuse
excellente sensibilité et spécificité
recherche d'éventuelles lésions cartilagineuses chez l'enfant
TDM :
→ COMPLICATIONS
Ostéomyélite chronique
Épiphysiodèse, arthrodèse
→ TRAITEMENT
Prise en charge en milieu médico-chirurgical
Antibiothérapie :
bithérapie synergique au début du traitement (C2G ou C3G 3
fosfomycine, rifampicine ou clindamycine)
par voie intraveineuse
adaptée aux résultats de cultures
relais per os après 8 à 15 jours pendant une durée de 2 à 4
semaines en fonction de la gravité de la lésion et de la réponse au
traitement
Immobilisation (plâtrée) osseuse et articulaire
Chirurgie (si abcès sous-périosté)
→ ÉVOLUTION
Retour au début
▪ SPONDYLODISCITES INFECTIEUSES
→ DÉFINITION
→ ÉTIOLOGIE
Staphylococcus aureus
Entérobactéries, rarement P. aeruginosa
Streptocoques, entérocoque, pneumocoque
Staphylocoques à coagulase négative (iatrogène)
Brucella spp., Mycobacterium tuberculosis
Candida spp.
Rarement anaérobies
→ FACTEURS DE RISQUE
Diabète
Immunodépression (congénitale ou acquise)
Toxicomanie
Sujets immigrés
Chirurgie rachidienne et urogénitale
Cathétérisme vasculaire prolongé
→ TABLEAU CLINIQUE
compression médullaire
syndrome de la queue de cheval
abcès des parties molles
→ EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
→ ÉVOLUTION
→ TRAITEMENT
Antibiothérapie
Antalgiques
P. Ceftazidime + Ceftazidime +
aeruginosa aminoside fosfomycine ou
(tobra/amika imipénème +
cine) ou fosfomycine ou
ciprofloxacine imipénème +
ciprofloxacine
Surveillance
Retour au début
→ PHYSIOPATHOLOGIE
→ ÉTIOLOGIE
→ TABLEAU CLINIQUE
→ EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
→ TRAITEMENT
Traitement chirurgical
Traitement antibiotique
Après prélèvements
Choix de molécules selon l'orientation bactériologique (voir tableau),
adaptation en fonction de l'antibiogramme
Par voie intraveineuse, puis relais per os, durée 6 semaines-3 mois
Retour au début
95 Maladies Sexuellement Transmissibles : Gonococcies, Chlamydiose, Syphilis
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ GONOCOCCIES ET CHLAMYDIOSES
→ ÉPIDÉMIOLOGIE
Neisseria gonorrhoeae
Chlamydia trachomatis
→ TABLEAU CLINIQUE
Anorectite purulente
Urétrite
Cervicite
Anorectite purulente
→ ÉVOLUTION ET COMPLICATIONS
Prostatite
Orchiépididymite
Rétrécissements urétraux
Complications générales
Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter
Conjonctivite bilatérale
Signes articulaires (polyarthrite asymétrique aiguë ou subaiguë touchant
surtout les grosses articulations et atteinte axiale)
Signes cutanéomuqueux (balanite circinée, lésions psoriasiformes)
Prélèvements
Gonocoque
Chlamydia trachomatis
→ TRAITEMENT
Principes
Moyens de traitement
Gonocoque
Chlamydia trachomatis
→ SUIVI CLINIQUE
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▪ SYPHILIS
→ ÉPIDÉMIOLOGIE
→ TABLEAU CLINIQUE
Syphilis primaire
Incubation 3 semaines
Chancre induré, indolore :
sillon balanopréputial, plus rarement sur le gland ou le fourreau
partie externe de la vulve mais le plus souvent sur le vagin ou le col
utérin
autres localisations : marge anale, oropharynx
Adénopathie satellite
Syphilis secondaire
Signes cutanés
Signes généraux
Fièvre 39 °C-39,5 °C
Céphalées avec syndrome méningé
Polyadénopathies
Hépatosplénomégalie
Polyarthralgies
Altération de l'état général
Syphilis tertiaire
→ DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Diagnostic direct
→ TRAITEMENT
Syphilis primaire
Traitement minute
Injection intramusculaire unique de 2,4 MUI de benzathine pénicilline G
(Extencilline ®)
Syphilis secondaire
Retour au début
96 Méningites Infectieuses et Méningoencéphalites Chez L'enfant et Chez
L'adulte
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC CLINIQUE
→ SYNDROME MÉNINGÉ
Céphalées :
intenses, violentes et diffuses
rachialgies et hyperesthésie cutanée
phonophobie et/ou photophobie
Nausées/vomissements en jets
Raideur méningée (contracture de défense des muscles paravertébraux)
:
raideur de nuque
attitude couchée en chien de fusil si permanente
signe de Kernig = impossibilité de fléchir les cuisses sans fléchir les
genoux lorsqu'on élève les 2 membres inférieurs du malade couché
signe de Brudzinski = flexion involontaire des membres inférieurs à la
flexion forcée de la nuque
→ SYNDROME ENCÉPHALITIQUE
→ SIGNES DE GRAVITÉ
Terrain :
âges extrêmes
immunodépression
Neurologiques :
troubles de conscience/coma
déficit focal
crise convulsive/état de mal épileptique
troubles neurovégétatifs
hypertension intracrânienne
Infectieux :
→ EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Bilan biologique
Bilan microbiologique
Hémocultures
Ponction lombaire :
Après :
Administration antibiothérapie probabliste/manœuvres de réanimation :
Purpura fulminans
choc septique/coagulation intravasculaire disséminée
Réalisation d'une imagerie cérébrale (TDM ou IRM) :
LCR NORMAL
Liquide clair
Globules blancs < 2/mm3
Globules rouges < 2/mm3
Protéinorachie < 0,40 g/L
Glycorachie ≥ 2/3 × glycémie
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Retour au début
▪ COMPLICATIONS
→ PRÉCOCES
Encéphalite associée
Abcès ou empyème
Thrombophlébite cérébrale
Artérite cérébrale
Purpura fulminans (méningocoque plus rarement pneumocoque)
Syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH
Hydrocéphalie aiguë
→ TARDIVES
Retour au début
▪ ÉTIOLOGIES
→ MÉNINGITES LYMPHOCYTAIRES
Agents
Enterovirus (échovirus, coxsackie)
Oreillons
Autre : VIH
Terrain
Enfants/adultes jeunes
Contexte d'épidémie en collectivité dans 80 % des cas
Clinique
Biologie
LCR
Clair
Pléiocytose lymphocytaire
Normoglycorachie
Bactériologie stérile
Évolution très rapidement favorable en quelques jours.
Traitement symptomatique (hormis primo-infection VIH).
Méningoencéphalite herpétique
Agents
Terrain
Clinique
LCR
Clair
Pléiocytose lymphocytaire
Normoglycorachie
Sérologie HSV non informative (séroconversion en 8 jours)
PCRHSV positive
Imagerie
EEG
Évolution
Traitement
Tuberculose neuro-méningée
Terrain
Clinique
Début insidieux sur une à plusieurs semaines
Fébricule vespéral, asthénie, anorexie, amaigrissement
Céphalées progressives. Syndrome méningé peu marqué
Troubles psychiques (irritabilité, insomnie, fléchissement intellectuel),
symptomatologie douloureuse (rachialgies, sciatalgies, douleurs
abdominales)
Atteinte basilaire :
troubles de vigilance
paralysie de nerfs crâniens : paralysie oculomotrice, paralysie
faciale, troubles végétatifs)
Signes de focalisation fréquents dont localisation médullaire
(tuberculome, arachnoïdite, artérite, hydrocéphalie)
Biologie
Syndrome inflammatoire
SIADH (hyponatrémie)
Déficits hormonaux antéhypophysaires
Valeur limitée de l'IDR
LCR
Imagerie
Traitement
Déclaration obligatoire
Listériose neuroméningée
Agent
Terrain
À évoquer systématiquement chez le sujet âgé, chez le nouveau-né, en cas de
grossesse et chez le patient éthylique ou immunodéprimé.
Clinique
Biologie
Syndrome inflammatoire
SIADH
Hémocultures positives
LCR
Clair
Pléiocytose lymphocytaire ou panachée
Hypoglycorachie
Hyperprotéinorachie
Traitement
Autres étiologies
→ MÉNINGITES PURULENTES
Méningite à méningocoque
Portage rhinopharyngé (5 %)
Diffusion hématogène
Sérotypes A, B (60 %), C (30 %), Y et W135 (5 %)
Terrain
Clinique
Signes extraneurologiques initiaux :
signes rhinopharyngés
purpura pétéchial (à différencier du purpura extensif nécrotique)
Syndrome méningé franc
LCR
Liquide trouble
Pléiocytose à PNN
Hypoglycorachie
Hyperprotéinorachie
Examen direct et culture
Évolution
Traitement
Méningite à pneumocoque
Agent
Terrain
Clinique
Biologie
Syndrome inflammatoire.
LCR
Liquide trouble
Pléiocytose à PNN
Hypoglycorachie
Hyperprotéinorachie élevée
Antigène soluble
Examen direct et culture. Étude de la sensibilité aux bêtalactamines
(concentrations minimales inhibitrices)
Imagerie
Traitement
Autres étiologies
Méningite à Listeria
Méningite secondaire ou postchirurgicale (Pseudomanas aeruginosa,
staphylocoque, BGN)
Méningites à BGN : enfants non-vaccinés, immunodépression
(Haemophilus influenzae), sujet âgé (E. coli)
Durée du traitement
Traitement symptomatique
Corticothérapie :
pneumocoque : dexamethazone systématique avant première
injection d'antibiotique puis pendant 4-5 jours
tuberculose : 1 mg/kg pendant 1 à 2 mois
Traitement de la porte d'entrée
Déclaration obligatoire
Méningocoque
Tuberculose
Listériose
Surveillance
Clinique
Pas de PL de contrôle sauf en cas d'évolution atypique ou défavorable,
ou s'il s'agit d'une souche de pneumocoque de sensibilité diminuée aux
C3G utilisées
Prévention
Méningite à méningocoque
Méningite à pneumocoque
Vaccination recommandée chez les enfants < 2 ans et chez les sujets à
haut risque
Antibioprophylaxie chez le splénectomisé
Méningite à Listeria
Éviter certains fromages (à pâte molle et lait cru chez les sujets à risque).
Méningite tuberculeuse
Dépistage des cas contacts.
Retour au début
97 Oreillons
Objectif
Retour au début
▪ AGENT ET ÉPIDÉMIOLOGIE
Retour au début
▪ CLINIQUE ET COMPLICATIONS
Retour au début
▪ TRAITEMENT
Symptomatique uniquement
Si orchite : port d'un suspensoir, AINS
Retour au début
2 injections à 12 et 24 mois
recommandé pour tous
contre-indiqué chez l'enfant immunodéprimé ++
Retour au début
99 Paludisme
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
→ PHYSIOPATHOLOGIE
L'anophèle par sa piqûre inocule des sporozoïtes qui migrent dans le foie
Multiplication pendant 1 à 2 semaines puis libération dans le sang de
mérozoïtes par lyse synchrone des hépatocytes parasités
Intégration du mérozoïte aux hématies, évolution en trophozoïte,
multiplication pour donner des schizontes → ce processus aboutit à la lyse
de l'hématie
Durée du cycle intraérythrocytaire : 48 à 72 h selon l'espèce, aboutissant
à une fièvre périodique
Évolution possible du cycle de façon :
asexuée, par la contamination d'une autre hématie
ou sexuée, par l'évolution en gamétocyte, la forme contaminant
l'anophèle
Durée d'incubation de 7 j à 2 mois
Cliniquement
Biologiquement
→ TRAITEMENT
→ PRÉVENTION
Retour au début
100 Parasitoses Digestives
Objectifs
Retour au début
▪ GIARDIOSE
▶▶.............
La lutte contre le « péril fécal » concentre une série de mesures telles que
la distribution d'eau de qualité, bactériologiquement contrôlée, le
traitement des eaux usées, la généralisation du tout-à-l'égout, le contrôle
des zones de récolte des coquillages, la pasteurisation des aliments et le
respect strict des règles d'hygiène pour tous les travailleurs du milieu de la
restauration.
Giardiose
Maladie cœliaque
Maladie de Crohn
Whipple
Tuberculose digestive
Retour au début
▪ TÉNIASE
T. SAGINATA T. SOLIUM
Retour au début
▪ ASCARIDIOSE
→ PHYSIOPATHOLOGIE
→ CLINIQUE
Fréquemment asymptomatique
Signes pulmonaires à la phase d'invasion (syndrome de Loeffler)
Signes digestifs
Rarement complications :
angiocholite sur obstruction de la voie biliaire principale
pancréatite aiguë
appendicite
syndrome occlusif
Paraclinique : hyperéosinophilie
Diagnostic : l'examen parasitologique des selles visualise des œufs
Traitement : dose unique d'albendazole 400 mg
Lutte contre le péril fécal
Retour au début
▪ OXYUROSE
Retour au début
▪ AMIBIASE
Retour au début
▪ HYDATIDOSE
Echinococcus granulosus
Larve du ténia du chien, l'homme est hôte accidentel et une impasse
parasitaire
Cycle adulte chez le chien, le réservoir est le mouton
Cosmopolite dont France (zones d'élevages)
Abcès hépatiques (voire pulmonaires) :
souvent asymptomatiques
radio-opaque
sérologie très positive
hyperéosinophilie
Anaphylaxie +++
Infection du kyste
Fissuration
Compression d'organe de voisinage (rare)
Retour au début
▪ BILHARZIOSE
→ PHYSIOPATHOLOGIE
→ CLINIQUE
Phase d'invasion :
hyperéosinophilie majeure et constante
manifestations allergiques : fièvre, diarrhée, asthme, urticaire
Phase d'état :
bilharziose urinaire : en Égypte ++, hématurie chronique, cystite,
calcifications vésicales
bilharziose hépatique : hépatite chronique puis cirrhose
bilharziose intestinale : syndrome rectal
→ EXAMENS : HYPERÉOSINOPHILIE
→ TRAITEMENT
Retour au début
101 Pathologies D'inoculation
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
Retour au début
▪ MALADIE DE LYME
→ ÉTIOLOGIE
Borrelia burgdorferi, petit bacille à Gram négatif, transmis par des tiques du
genre ixodes.
→ ÉPIDÉMIOLOGIE
Stade primaire
Infection cutanée localisée centrée par la piqûre érythème migrant
d'évolution centrifuge (apparition 3 à 30 jours après la piqûre). La
présence d'un érythème migrant permet d'affirmer le diagnostic
Stade primo-secondaire : diffusion systémique de la Borrelia (en
l'absence de traitement antibiotique)
Stade secondaire
Manifestations neurologiques
Manifestations rhumatologiques
Stade tertiaire
Encéphalomyélite chronique
Polyneuropathies sensitives axonales
Manifestations rhumatologiques
Syndrome post-Lyme
→ EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Prélèvements
Méthodes
PCRB. burgdorferi
Sérologie par technique ELISA (dépistage) et Western blot (confirmation)
Pour la mise en évidence d'une synthèse intrathécale d'IgG, nécessité
d'une analyse concomitante d'un sérum et du LCR
→ TRAITEMENT
Retour au début
→ ÉTIOLOGIE
→ TABLEAU CLINIQUE
→ COMPLICATIONS
→ DIAGNOSTIC
→ ANTIBIOTHÉRAPIE
Retour au début
102 Pathologie Infectieuse Chez Les Migrants
Objectifs
Retour au début
Retour au début
Retour au début
103 Prévention du Tétanos
Objectifs
Retour au début
▪ PHYSIOPATHOLOGIE
Retour au début
▪ ÉPIDÉMIOLOGIE
Retour au début
▪ MODES DE CONTAMINATION
Retour au début
Retour au début
▪ ÉVOLUTION
→ INCUBATION
Variable : 24 h à 1 mois.
→ PHASE D'ÉTAT
Contractures généralisées :
trismus : signe inaugural et devant faire évoquer le diagnostic +++
(contracture irréductible, douloureuse, permanente)
visage : faciès figé avec aspect souriant et étonné
raideur de la nuque, contractures muscles paravertébraux
(opisthotonos)
rigidité thoracique
dysphagie, fausses routes
Paroxysmes douloureux déclenchés par la moindre simulation (sonore,
lumineuse)
Absence de fièvre au début de la maladie
Absence de l'altération de la conscience
→ COMPLICATIONS
Infectieuses
Thromboemboliques
Dénutrition, amyotrophie
→ PROPHYLAXIE
Principes
Indications
Complète avec
dernière dose
< 5 ans 0 0
Retour au début
104 Septicémie
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DÉFINITIONS
Retour au début
▪ ÉPIDÉMIOLOGIE
Retour au début
▪ FACTEURS DE RISQUE
Immunodépression
Toxicomanie
Hépatopathie
Matériel étranger/prothèse
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC
→ CLINIQUE
Fièvre/hypothermie franches
Frissons et/ou sueurs
→ BACTÉRIOLOGIQUE
Hémocultures positives
Retour au début
▪ CONDUITE À TENIR
→ ANTIBIOTHÉRAPIE
Expansion volémique
Traitement vasopresseur
Hydrocortisone < 300 mg/j si choc résistant au traitement
Traitement symptomatique des défaillances d'organe
→ SURVEILLANCE
Retour au début
107 Voyage en Pays Tropical
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
Retour au début
→ PALUDISME
→ ARBOVIROSES
isolement contact
fluoroquinolones : ciprofloxacine 500 mg × 2/24 h per os
ou si grossesse ou enfant : C3G : ceftriaxone 2 g/24 h IV
± corticothérapie si détresse cardiaque ou neurologique
traitement des autres cas, recherche de contage, identifier la
source
déclaration obligatoire individuelle
Retour au début
173 Antibiotiques
Objectif
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ PRINCIPAUX ANTIBIOTIQUES
Bonne diffusion
sauf intracellulaire
Leptospires
Clostridium C.
diphteriae
IV ou per os
Pénicilline A Streptocoque Bonne absorption Réactions
++ dont pour l'amoxicilline cutanées en
= amoxicilline pneumocoqu association avec
e Bonne diffusion à l'allopurinol ou
entérocoque posologie élevée lors d'une
IV ou per os mononucléose
E. coli (50 % infectieuse (il ne
de résistance) s'agit pas
Listeria d'allergie)
Pasteurella
Borrelia
Pseudomonas
aeruginosa
Anaérobies si
ajout du
tazobactam
Borrelia
BGN
P. aeruginosa Recommandé
pour pour les infections
l'amikacine graves ++
Durée entre 3 j et 5
j max.
Diffusion moyenne
dans les poumons
et le LCR
Dosages sériques
++
Pic = efficacité
vallée = toxicité
Si insuffisance
rénale adapter la
fréquence des
injections, mais
pas la dose
CYCLINES
Troubles digestifs
Photosensibilité
GROUPE MSLK
Éviter
l'association aux
Immunosuppress
eurs (instabilité
des taux),
inhibiteur
enzymatique
Anaérobies Antitoxinique
Synergistines Staphylocoqu
es
= Pristinamycine®
H. influenzae
M. catarrhalis
Pneumocoqu
e
QUINOLONES
RIFAMYCINE
Prévenir de la
coloration rouge
des urines,
coloration des
lentilles de
contact
GLYCOPEPTIDES
Dosages sériques
Associé à un
aminoside ou à la
rifampicine ++
SULFAMIDES
Contre-indiqué
chez la femme
enceinte
Retour au début
Si allergie : pristinamycine 1
g × 3/j
Si terrain compliqué :
Augmentin®
Si allergie vraie :
Amoxicilline 1 g × 3/j
± rifampicine
+ gentamicine 3
mg/kg/dose
Tienam® IV
+ amikacine 15
mg/kg/dose si grave
Ceftriaxone 2 g/j/5 j
Si résistant vancomycine
per os
Legionella Pneumopathie grave : Spiramycine 1,5 million d'UI
pneumophilia légionellose × 3/j et/ou ofloxacine 200
mg × 2/j
Symptômes neurologiques
ou cardiaques : ceftriaxone
1 g × 2/j IV ou IM
Objectif
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DÉFINITION
Retour au début
▪ FRÉQUENCE
Retour au début
Blessure profonde 16
Retour au début
▪ ANALYSE DE LA SOURCE
risque élevé : charge virale VIH par PCR > 103/mL ou CD4 <
350/mm3
risque faible : charge virale faible à nulle et CD4 > 800/mm3
30 % VHB
3 % VHC
0,3 % VIH
Retour au début
▪ HÉPATITES B ET C
Retour au début
Faible NR NR
(muqueuse)
Retour au début
▪ SUIVI ET SURVEILLANCE
Retour au début
203 Fièvre Aiguë Chez L'enfant et Chez L'adulte
Objectifs
Recommandations, consensus
Pour la fièvre aiguë chez l'enfant, voir aussi « Fièvre aiguë chez l'enfant », item
203, Pédiatrie
Retour au début
▪ DÉFINITION
Retour au début
▪ CIRCONSTANCES DE GRAVITÉ
Retour au début
▪ CONDUITE À TENIR
Retour au début
Retour au début
→ FEMME ENCEINTE
Urgences
Listériose
Pyélonéphrite
Chorio-amniotite, fièvre puerpérale à streptocoque bêtahémolytique
groupe A
Infection virale avec virus responsable d'embryofœtopathies (toxoplasma,
rubéole, CMV, varicelle, etc.)
Bilan
Examen gynécologique
Prélèvement pour bactériologie (ECBU, hémocultures, prélèvement
vaginal, prélèvement de gorge)
Sérologie (toxoplasma, CMV, rubéole)
Prise en charge
→ NOURRISSON
Prise en charge
Retour au début
207 Infection Aiguë des Parties Molles (Abcès, Panaris, Phlegmon des Gaines)
Objectifs
Retour au début
Retour au début
▪ PANARIS, ABCÈS
→ ÉTIOLOGIE
→ ÉVOLUTION
En 3 stades :
invasion asymptomatique
phlegmasique : érythème, lésion non-collectée, pas de fièvre :
traitement médical ambulatoire (pansement + héxomédine
pendant 48 h)
surveillance, sans antibiothérapie
collecté : douleurs pulsatiles, lymphangite et adénopathies, fièvre,
hyperleucocytose :
→ COMPLICATIONS
Retour au début
→ DIAGNOSTIC
→ TRAITEMENT
Retour au début
213 Plaies, Piqûres et Morsures. Prévention de la Rage
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
Moyens
Indications
Contact sans Dans tous les cas Dans tous les cas Aucun
blessure,
léchage sur
peau saine
Plaie infectée
Morsure de tique
▪ RAGE
→ ÉTIOLOGIE, ÉPIDÉMIOLOGIE
→ TRANSMISSION
→ INCUBATION
→ RAGE DÉCLARÉE
Toujours mortelle
Tableau clinique d'encéphalomyélite : fièvre, agitation, hypersalivation,
dysphagie, spasmes pharyngolaryngés, hydrophobie +++, troubles de
conscience, coma, détresse respiratoire, décès
Diagnostic : recherche d'anticorps spécifiques dans le sang, ou dans le
LCR, immunofluorescence directe sur salive, biopsie cérébrale en phase
terminale
→ TRAITEMENT SPÉCIFIQUE
→ PRÉVENTION
Retour au début
▪ PASTEURELLOSE HUMAINE
→ ÉTIOLOGIE
Pasteurella multocida
Bacille Gram négatif
Réservoir principal = l'animal (chat, chien, oiseaux, autres mammifères)
Aussi dans l'environnement
→ CONTAMINATION
→ INCUBATION
→ SYMPTOMATOLOGIE
→ COMPLICATIONS
→ DIAGNOSTIC
Circonstances de survenue
Importance et précocité de la douleur par rapport à la plaie
Isolement du germe dans le pus, hémocultures
→ ANTIBIOTHÉRAPIE
Retour au début
▪ ROUGET DU PORC
Retour au début
▪ TULARÉMIE
→ ÉTIOLOGIE
→ DIAGNOSTIC
Retour au début
▪ CHARBON (« ANTHRAX »)
▪ SODOKU
Retour au début
87 Infections Cutanéomuqueuses Bactériennes et Mycosiques
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
L'érysipèle est traité dans l'item 204, « Grosse jambe rouge aiguë ».
→ IMPÉTIGO
Définition
Impétigo :
Épidémiologie
Diagnostic
Impétigo classique :
vésicule superficielle (donc fragile) à contenu rapidement trouble
(vésiculopustule) évoluant vers une érosion recouverte d'une croûte
jaunâtre (= mélicérique = couleur miel)
extension des lésions = centrifuge
coexistence de lésions d'âge différent : topographie initiale
périorificielle avec une extension vers le reste du visage puis du
corps → aspect circiné, les lésions centrales étant presque guéries
quand apparaissent les autres lésions par extension centrifuge
signes associés possibles : adénopathies ; apyrexie
Impétigo bulleux :
touche surtout le nourrisson, lié au staphylocoque
bulles de 1 à 2 cm flasques sur fond érythémateux
SSSS (Staphylococcal scalded skin syndrome) ou épidermolyse
staphylococcique :
complique un impétigo bulleux où le staphylocoque sécrète une
toxine responsable d'un clivage de l'ensemble de l'épiderme :
érythème et décollement épidermique diffus ayant débuté à
l'endroit de l'impétigo initial
signe de Nikolski (décollement bulleux apparaissant sur peau
apparemment saine après forte pression de la peau) positif
fièvre
biopsie cutanée en urgence → mise en évidence d'une lyse
superficielle de l'épiderme
Scarlatine staphylococcique : liée à la même toxine, il y a un érythème
diffus mais sans décollement épidermique donc sans bulles
Scarlatine streptococcique
Ecthyma : forme creusante d'impétigo touchant en général les membres
inférieurs
Impétiginisation : surinfection d'une dermatose prurigineuse préexistante
(gale, pédiculose, varicelle, dermatite atopique) avec apparition de
croûtes mélicériques associées aux lésions de grattage
Si doute diagnostic
Si risque de SARM = Staphylocoque aureus résistant à la méticilline
(hospitalisation récente du patient ou d'un proche)
Si récidivant
Si épidémie
Bandelette urinaire
Traitement
→ FOLLICULITE ET FURONCLE
Définitions
Facteurs favorisants
Diabète
Immunodépression
Atopie
Carence martiale
Terrain génétique
Présence de gîtes bactériens
Furoncle
Anthrax
Furonculose
Hospitalisation récente
Furonculose
Épidémie
Traitement
Antibiothérapie générale
Retour au début
→ DÉFINITION
→ PRÉLÈVEMENTS
Retour au début
→ FACTEURS FAVORISANTS
Cou
pe
des
chev
eux
des
pourt
ours
des
plaq
ues
et
des
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es…
Retour au début
114 Allergies Cutanéomuqueuses Chez L'enfant et L'adulte. Urticaire, Dermatites
Atopiques et de Contact
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ URTICAIRE
→ DÉFINITION
aiguë
chronique ou récidivante évoluant depuis plus de 6 semaines
→ PHYSIOPATHOLOGIE
Clinique
Formes cliniques
Urticaire superficielle :
la plus fréquente
papules ou plaques érythémateuses, œdémateuses
fugaces (moins de 24 h) et migratrices
à limites nettes, prurigineuses sans desquamation
Urticaire profonde ou angio-œdème :
lésion hypodermique
cutanée (paupières) ou muqueuse (lèvres)
tuméfactions fermes, pales
mal limitées, sensation de tension
pronostic vital engagé si atteinte oropharyngée
Durée d'évolution :
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Eczéma aigu du visage
Pemphigoïde bulleuse au stade placards urticariens
Érythème polymorphe
Mastocytose
→ ÉTIOLOGIES
Médicaments
Urticaires alimentaires
Urticaire de contact
Urticaire physique
dermographisme :
cause inconnue
déclenché par la friction cutanée au moyen d'une pointe
mousse. Il se déclare sous forme de stries urticariennes
œdémateuses en regard des zones de grattage
urticaire retardée à la pression :
survient 3 à 12 h après une forte pression
diagnostic confirmé par le port d'un sac de 6 kg pendant 20
min, lecture du test tardive
urticaire cholinergique :
petites papules urticariennes de 1 à 5 mm
déclenchée par la chaleur, la sudation, les émotions et l'effort
souvent associée au dermographisme
test d'effort
urticaire au froid :
touche les mains et le visage
déclenchée par l'eau ou l'air froid, la pluie, la neige, la
baignade
test au glaçon
étiologie :
souvent idiopathique
dysglobulinémie
cryoglobulinémie
agglutines froides
hémolysines
urticaire aquagénique :
déclenché par le contact avec l'eau
urticaire solaire :
Urticaire idiopathique
Urticaire psychogène
DÈME ANGIONEUROTIQUE
→ BILAN ÉTIOLOGIQUE
Urticaire aiguë
▶▶.............
Prick test : test cutané explorant la réaction allergique impliquant les IgE. Il
s'agit de piquer dans l'épiderme, d'appliquer une goutte d'allergène et
d'observer la réponse d'hypersensibilité immédiate.
Urticaire chronique
→ TRAITEMENT
Urticaire aiguë
Urticaire chronique
Devant une urticaire chronique : quel bilan paraclinique minimal faut-il effectuer
?
Retour au début
▪ DERMATIE ATOPIQUE
→ DÉFINITIONS
Eczéma atopique
Physiopathologie
Terrain atopique
Facteurs immunologiques
→ DIAGNOSTIC POSITIF
Diagnostic clinique.
Lésions localisées :
aux plis : cou, coudes, genoux, fissures sous-auriculaires
zones bastions (mains, poignets, chevilles et mamelons) : zones où
persistent les lésions de façon chronique
lésions lichénifiées, xérose constante
poussée saisonnière avec aggravation surtout en automne et en
hiver
Signes mineurs à cet âge :
Adolescent et adulte
Arguments diagnostiques
→ EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
→ ÉVOLUTION
asthme dans 30 %
rhinite
→ COMPLICATIONS
Dermatite de contact
Par sensibilisation aux produits appliqués
Y penser devant une DA répondant mal aux traitements (se méfier des
corticoïdes locaux)
Retard de croissance
Complications ophtalmologique
Kératoconjonctivite.
→ TRAITEMENT
But
Dermocorticoïdes :
traitement de référence
action anti-inflammatoire, immunosuppressive, antimitotique
dermocorticoïdes d'activité forte ou modérée
1 application par jour jusqu'à guérison puis soit traitement
d'entretien 2 fois par semaine, soit reprise dès récidive
suivi régulier
Antihistaminiques oraux : diminuer le prurit
Antiseptiques et antibiotiques locaux : si surinfection locale :
Traitement d'entretien
Éliminer :
une mauvaise compliance au traitement
une surinfection
un eczéma de contact
Inhibiteurs de la calcineurine (tacrolimus) :
action immunosuppressive locale
médicaments d'exception
efficace
DA du visage +++
Photothérapie :
UVA-UVB
à partir de 8-10 ans
Ciclosporine :
Autres
CONSEILS À DONNER
Nourrisson :
prolonger l'allaitement maternel
pas de diversification alimentaire précoce
Éviter l'exposition aux animaux domestiques
Lutter contre les acariens domestiques et les moisissures
Retour au début
▪ ECZÉMA DE CONTACT
→ DÉFINITION
→ PHYSIOPATHOLOGIE
Phase de sensibilisation
Phase de révélation
Symptomatique, rapide : 24 à 48 h
2e contact avec l'allergène
Reconnaissance par les lymphocytes T mémoire spécifiques de l'allergène
présenté par les cellules de Langherans
Prolifération et sécrétion de cytokines pro-inflammatoire qui recrutent les
cellules inflammatoires (= exocytose) responsables des lésions d'eczéma
Apparition d'un œdème épidermique et dermique (= spongiose) jusqu'à
la formation de vésicules
Phase de résolution
→ DIAGNOSTIC
Eczéma aigu
Clinique :
lésions irrégulières émiettées
évolution en 4 phases :
phase érythémateuse
phase vésiculeuse : vésicules remplies de liquide clair
phase suintante
phase croûteuse ou desquamative suivie de la guérison sans
cicatrice
prurit intense
topographie superposable à la zone de contact avec l'haptène
sauf si manuporté ou aéroporté
Pas de bilan paraclinique
Histologie :
spongiose et exocystose
derme : œdème et infiltrat lymphocytaire
Eczéma chronique
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Prurit Brûlure
l'allergène
→ DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Interrogatoire minutieux
Examen clinique
Topographie +++ :
Tests épicutanés
▶▶.............
Technique
Interprétation
+ : érythème + papule
++ : érythème, papules et vésicules
+++ : érythème, papules, nombreuses vésicules confluentes
Étiologies
Allergènes professionnels
Médicaments topiques
Cosmétiques
Produits vestimentaires
Photo-allergènes
→ COMPLICATIONS
→ TRAITEMENT
Si étiologie professionnelle
Traitement symptomatique
Retour au début
123 Psoriasis
Objectifs
Diagnostiquer un psoriasis
Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient
Retour au début
▪ DÉFINITION
Retour au début
▪ PHYSIOPATHOLOGIE
→ INFLAMMATION DERMO-ÉPIDERMIQUE
Lésion érythémateuse.
Retour au début
▪ ÉPIDÉMIOLOGIE
type 1 :
75 % des psoriasis
début précoce avant 40 ans, avec souvent la notion de cas
familiaux
forme plus agressive
type 2 :
Retour au début
▪ ÉTIOLOGIE
→ FACTEURS AMÉLIORANTS
Exposition solaire.
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC CLINIQUE
érythémato-squameuses
de bordure nette
arrondies, ovalaires ou polycycliques
multiples, plutôt bilatérales et symétriques
de taille variable (du point à la plaque)
de prurit variable
touchant préférentiellement les zones de frottement : coudes, genoux,
face antérieure des tibias, région lombaire, sacrée, ombilic, ongles, cuir
chevelu, région rétro-auriculaire
→ AU NIVEAU UNGUÉAL
Classiquement : dépressions ponctuées cupuliformes donnant un aspect
de « dé à coudre », stries transversales, onycholyse distale et couleur
cuivrée proximale
Mais aussi hyperkératose, paronychie, leuconychies (voir item 288, «
Troubles des phanères »)
→ FORMES PARTICULIÈRES
Psoriasis inversé : psoriasis des plis (sous les seins, en axillaire, inguinal, faces
de flexion des articulations…) et non des zones de frottement
Psoriasis palmoplantaire : atteinte des mains et des pieds uniquement
Psoriasis unguéal : ne touche que les ongles
Psoriasis du gland : atteinte cutanée classique associée à une atteinte du
gland qui présente des tâches érythémateuses non squameuses
Psoriasis du cuir chevelu (casque d'hyperkératose non alopéciante)
Psoriasis en gouttes : plaques < 1 cm qui apparaissent environ 15 jours
après une infection ORL, qui augmentent en importance en 1 mois, se
stabilisent pendant 1 mois puis régressent en 2 mois. Évolution chronique
que dans 1/3 des cas
→ FORMES GRAVES
Psoriasis érythrodermique
Psoriasis arthropathique
20 % des cas
Rechercher systématiquement une atteinte articulaire axiale ou
périphérique (mono, oligo ou polyarthrite) à l'interrogatoire :
Déformations articulaires dans 40 % des cas
Psoriasis pustuleux
Psoriasis de l'enfant
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Retour au début
▪ ÉVOLUTION
Retour au début
▪ TRAITEMENT
Retour au début
137 Ulcère de Jambe
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DÉFINITION
Un ulcère est une plaie cutanée chronique qui n'évolue pas spontanément vers
la cicatrisation.
Retour au début
▪ ÉTIOLOGIE
vascularites
infections (tuberculose, mycoses, parasitoses)
dermatoses neutrophiliques
carcinomes cutanés
certaines hémopathies malignes
Retour au début
Retour au début
▪ STADES DE CICATRISATION
• une
thrombophlébite
pouvant être passée
inaperçue
(insuffisance veineuse
profonde)
Douleur intense
(c'est un
infarctus aigu)
• dermite de stase
(érythématosquameu
x prurigineux)
• atrophie blanche
(petite plaque
atrophique blanche
douloureuse)
• hypodermite
(grosse jambe rouge
aiguë chronique)
•
lipodermatosclérose
(placard rouge infiltré
douloureux)
• œdème des
membres inférieurs
• lourdeur des
jambes
Bilan des
facteurs de
risque
cardiovasculair
es
Récidive
Tétanos
Hémorragie (par
rupture de varice)
Si < à 0,55, CI de la
compression
Veiller à l'observance
de la compression
Surélévation des
jambes la nuit
Ttt du surpoids ou de
la dénutrition
Marche (facilite le
retour veineux), kiné si
nécessaire pour
mobilisation et
drainage de posture
• phase de
réépidermisation :
pansement adapté,
greffe en pastille
Soins de la peau
périulcéreuse :
protection contre la
macération
Retour au début
149 Tumeurs Cutanées, Épithéliales et Mélaniques
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ GÉNÉRALITÉS
Retour au début
→ KÉRATOSES SÉBORRHÉIQUES
Généralités
Lésions cutanées
verrue plane
verrue vulgaire
verrue plantaire
Lésions muqueuses
Diagnostic clinique
Coloscopie et peniscopie
Test à l'acide acétique :
si zones suspectes de néoplasie intraépithéliale : biopsie et typage HPV
Si lésions anales : examen proctologique
Traitement
Verrues
Risque de récidives
Éviction des situations à risque
Destruction chimique par kératolytiques
Cryothérapie/laser CO2
Condylomes
Curatif :
cryothérapie
électrocoagulation
laser CO2
podophyllotoxine
imiquimod
Préventif :
vaccination :
administration avant toute contamination préalable chez la
jeune fille entre 14 et 23 ans, avant tout rapport sexuel
3 doses à 0,2 et 6 mois
protection des rapports
examen du partenaire
recherche d'autres IST (sérologies VIH, VHBVHC, syphilis)
dépistage d'une néoplasie intraépithéliale du col de l'utérus par
frottis
Cas particuliers :
Retour au début
▪ TUMEURS ÉPITHÉLIALES PRÉCANCÉREUSES
→ KÉRATOSES ACTINIQUES
→ NÉOPLASIES INTRAÉPITHÉLIALES
Retour au début
Maladies génétiques
Xeroderma pigmentosum
Albinisme
Immunosuppression
Plaies chroniques
Cicatrices de brûlures
Environnement
UV
Rayon
Hydrocarbures
Arsenic
• lichen scléreux
Épidermodysplasie verruciforme
Tabac
→ CARCINOME BASOCELLULAIRE
Clinique
→ Biopsie cutanée
Histologie
Diagnostics différentiels
Évolution et pronostic
Risque évolutif :
Clinique
→ Biopsie cutanée
Diagnostic différentiel
Kératoacanthome
Les autres tumeurs cutanées
Verrue
Évolution et pronostic
Histologie
→ TRAITEMENT
Traitement chirurgical
Traitement médical
Suivi
Prévention
C. BASOCELLULAIRE C. ÉPIDERMOÏDE
• leucoplasie
Envahissement du derme
Formes cliniques :
• nodulaire
• sclérodermiforme
• superficielle
Prévention Photoprotection
Retour au début
→ HAMARTOMES
→ NÆVUS COMMUNS
Clinique
Formes cliniques
diamètre > 6 mm
couleur hétérochrome
asymétrie, bords flous
problème de diagnostic différentiel avec un mélanome nécessitant
souvent l'exérèse
syndrome du nævus atypique :
Nævi congénitaux
Nombreux nævus > 50
Aspect atypique
Antécédent de mélanome personnel ou familial
Phototype clair
Exposition solaire intense dans l'enfance
Coups de soleil dans enfance
Nævus traumatisé
Nævus des paumes et des plantes
Folliculite sous-nævique
Diagnostic différentiel
Lentigos
Éphélides
Histiocytofibrome
Kératose séborrhéique
Carcinome basocellulaire
Angiome
Histologie
Traitement
Retour au début
→ ÉPIDÉMIOLOGIE
→ FACTEURS DE RISQUE
▶▶.............
La majorité des mélanomes naissent de novo.
→ CLINIQUE
RÈGLE ABCDE
A : lésion asymétrique
B : bords irréguliers
C : couleur inhomogène
D : diamètre > 6 mm
E : évolution
→ DIAGNOSTIC
Histologique +++
Exérèse chirurgicale totale de toute lésion suspecte en vue d'un examen
histopathologique
Pas de biopsie partielle
Importance de la dermatoscopie pour faire la différence entre une lésion
mélanocytaire ou non
Mélanome acral du talon
→ HISTOLOGIE
Histogénèse en 2 phases :
phase d'extension horizontale intraépidermique
phase d'extension verticale avec :
envahissement du derme superficiel (phase micro-invasive)
envahissement du derme profond et de l'hypoderme (phase
invasive)
Grâce au compte rendu d'histologie :
affirmation du diagnostic du mélanome
affirmation du type anatomoclinique
évaluation du niveau d'invasion de la tumeur en profondeur dans le
derme : Clarck
mesure de son épaisseur : indice de Breslow = principal facteur
pronostique
Index mitotique ≥ à 1 mitose/mm2
Présence ou non :
ulcération
emboles vasculaires
régression tumorale
inflammation tumorale
Caractère complet ou non de l'exérèse
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Nævus
Kératoses séborrhéiques
Carcinomes basocellulaires tatoués
Histiocytofibromes pigmentés
Angiomes thrombosés
→ ÉVOLUTION
locorégionales :
cutanées et sous-cutanées : sur le site tumoral ou entre la
tumeur et le premier site ganglionnaire
ganglionnaires
viscérales
→ PRONOSTIC
Clinique
Histologique
pronostic sévère
développement rapide de métastases = survie très brève
INDICE DE BRESLOW
In situ 0,5 cm
≥1 mm 2 cm ± recherche du ganglion
sentinelle
→ TRAITEMENT
Stade local
Exérèse chirurgicale
Reprise chirurgicale avec marge de sécurité
Stade ganglionnaire
Stade métastatique
Chimiothérapie.
→ SUIVI
→ PRÉVENTION OU DÉPISTAGE
Prévention primaire
Prévention secondaire
Retour au début
204 Grosse Jambe Rouge Aiguë
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC POSITIF
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
→ ÉRYSIPÈLE
Diagnostic positif
Diagnostic clinique :
une grosse jambe rouge aiguë fébrile douloureuse
début brutal, la fièvre pouvant précéder de quelques heures les
signes cutanés
parfois : décollement bulleux superficiel ou purpura
association possible avec des adénopathies inflammatoires
homolatérales et une trainée de lymphangite homolatérale
Devant un tableau typique et en l'absence de comorbidité ou de signes
de gravité, pas d'indication à réaliser des examens complémentaires +++.
En cas de doute seulement sur une thrombose veineuse profonde, faire
un doppler veineux des membres inférieurs
Si bilan biologique réalisé, mise en évidence d'un syndrome inflammatoire
(mais le bilan biologique n'est pas systématique)
Signes de gravité à rechercher (voir tableau) :
si présence de signes de gravité → le patient a une
dermohypodermite nécrosante jusqu'à preuve du contraire
dème majeur
Bulles hémorragiques
Nécrose focale
Hypoesthésie
Livedo
Crépitation (on sent des crépitements à la
pression cutanée)
Comorbidités Diabète
Obésité
ÉRYSIPÈLE
Diagnostic clinique
SBHA
Doppler veineux des membres inférieurs si doute
Facteurs favorisants à chercher et à traiter
SAT, VAT
Contre-indication des AINS
Critères d'hospitalisation à connaître
Diagnostic
Diagnostic clinique :
Examens complémentaires
Traitement
Urgence médicochirurgicale
Pronostic vital engagé
Hospitalisation en unité de soins intensifs
Arrêt des AINS
Traitement symptomatique de l'état septique
Traitement étiologique, le plus précocement possible (la précocité est un
facteur pronostique majeur) :
traitement médical : antibiothérapie IV, probabiliste, à large
spectre, active sur le SBHA et les germes anaérobies, adaptée
secondairement aux résultats bactériologiques : dalacine +
pénicilline à large spectre (tazocilline ou amoxicillineacide
clavulanique) + aminoside + métronidazole
traitement chirurgical : excision large de l'ensemble des tissus
nécrosés, en plusieurs temps si nécessaire (plusieurs jours de suite, à
chaque réapparition de zones de nécrose). Reconstruction à
distance
Repos au lit
Anticoagulation à dose curative (phénomène de thrombose vasculaire)
→ PIED DIABÉTIQUE
Eczéma
Pasteurellose
Rouget du porc
Érythème noueux
Retour au début
Retour au début
223 Angiomes
Objectif
Retour au début
▪ DÉFINITION
Angiomes :
affections d'origine vasculaire pouvant toucher de nombreux
organes, mais l'atteinte cutanée est la plus fréquente
majoritairement pas de caractère héréditaire
Différenciation des angiomes :
Retour au début
HÉMANGIOMES MALFORMATIONS
VASCULAIRES
Malformation lymphatique :
lymphangiome
Malformation
artérioveineuse
Malformation
artérioveineuse :
tuméfaction chaude
frémissante à la palpation
(thrill), avec un souffle à
l'auscultation ; souvent au
niveau de l'oreille et du cuir
chevelu
Extension catastrophique
de l'hémangiome (dans 5 %
des cas) → surveillance
régulière importante du
patient pour s'assurer que
l'extension reste limitée
• prise en charge
médicochirurgicale
Retour au début
→ MALADIE DE RENDU-OSLER
→ SYNDROME PHACES
→ SYNDROME DE STURGE-WEBER-KRABBE
→ SYNDROME DE KLIPPEL-TRENAUNAY
Retour au début
232 Dermatoses Faciales : Acné, Rosacée, Dermatite Séborrhéique
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ ACNÉ
→ DÉFINITION
séborrhée :
augmentation de la production de sébum par la glande
sébacée
hypersensibilité de la glande sébacée aux androgènes
kératinisation du follicule pilosébacé :
hyperprolifération des kératinocytes du follicule pilosébacé =
obstruction du follicule pilosébacé en amont
inflammation :
→ DIAGNOSTIC
Il est clinique.
Lésions élémentaires
Séborrhée
Lésions rétentionnelles
Lésions inflammatoires
Cicatrices
Formes cliniques
Communes
Graves
exceptionnelle
début brutal avec fièvre, AEG, arthralgies
lésions nodulaires inflammatoires pouvant évoluer vers des
ulcérations nécrotiques et hémorragiques
Formes particulières
Acné néonatale :
1re semaine de vie, sur le visage (liée aux androgènes maternels)
disparition spontanée en quelques semaines
Acné de la femme adulte :
> 25 ans
rechute d'une acné juvénile
acné débutante à l'âge adulte
papules ou nodules à la partie basse du visage
Acné exogène :
lésions rétentionnelles ++++
huiles minérales, cosmétiques
Acné médicamenteuse :
androgènes, corticoïdes
antituberculeux
vitamine B12
antiépileptiques, antidépresseurs, lithium
immunosuppresseurs (azathioprine, ciclosporine, maprotiline)
halogénés (bromure, iodure)
chimiothérapie (anti-EGF)
Acné révélant une endocrinopathie :
y penser si :
acné grave résistante au traitement
acné avec signe d'hyperandrogénie : hirsutisme, alopécie,
trouble des règles, diabète
cause la plus fréquente : syndrome des ovaires polykystiques
Acné excoriée :
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
→ TRAITEMENT
Pas de manipulation
Pas de soin agressif
Amélioration au soleil mais rechute après, l'exposition est comédogène
Cosmétiques non comédogènes
Pas de régime alimentaire
Patience, il faut attendre 3 à 4 mois pour avoir un résultat !
Traitement suspensif
Traitement local
Rétinoïdes topiques : acide rétinoïde, adapalène, isotretinoïne :
action :
sur les lésions rétentionnelles et inflammatoires
kératolytiques
effets indésirables : irritation de la peau
Peroxyde de benzoyle :
action sur :
lésions inflammatoires et rétentionnelles
kératolytiques et antibactérien
effets indésirables : irritation, décoloration vêtement
Antibiotiques locaux : érythromycine et clindamycine
Traitements généraux
Gluconate de zinc
Action : anti-inflammatoire.
Hormonothérapie : anti-androgénique
Efficacité limitée
Pilule avec action antiandrogénique (Diane 35 : attention pas
contraceptive en France ; Jasmine, Jasminelle)
Isotrétinoïne
Indications thérapeutiques
Retour au début
▪ ROSACÉE
→ ÉPIDÉMIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE
Rougeurs paroxystiques
Durée : quelques minutes
Déclenchées par les changements de température, l'absorption d'alcool
ou de boisson chaude ou d'aliments épicées
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Acné
Rosacée induite par dermocorticoïdes
Lupus
Dermatite séborrhéique
Sarcoïdose
→ ÉVOLUTION
→ TRAITEMENT
→ SUIVI
Traitement seulement suspensif
Traitement d'entretien après rémission par l'application de métronidazole
quotidien
Conseils hygiénodiététiques :
Retour au début
▪ DERMATITE SÉBORRHÉIQUE
→ DÉFINITION
→ DIAGNOSTIC
Il est clinique.
Dermatite séborrhéique
DS de l'adulte
Homme surtout
Aggravée par le stress
Atteinte du visage :
localisation la plus fréquente
plaques érythémateuses avec petites squames grasses
topographie : sillons nasolabiaux, sourcils, glabelle, oreille externe,
lisière du cuir chevelu
Atteinte du cuir chevelu : Pityriasis simplex :
parfois isolée
petites squames non adhérentes, parfois plus épaisses dans les
formes sévères avec cuir chevelu inflammatoire
Atteinte du tronc :
DS du nourrisson
2e semaine de vie
Croûtes jaunâtres du cuir chevelu et du visage
Parfois dermatite du siège et squames grasses dans les plis axillaires
Risque de forme généralisée : érythrodermie de Leiner-Moussous
Maladie de Parkinson
Alcoolisme chronique, dépression
Cancer ORL
VIH : souvent DS grave = dépistage du VIH
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Psoriasis ou sébopsoriasis
Dermatite atopique
Rosacée (si associée on parle de dermatose mixte)
→ TRAITEMENT
Objectif
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ ALOPÉCIE
Retour au début
▪ ONYXIS
Anatomie de l'ongle
→ DÉFINITION
psoriasis
mycose
→ ATTEINTE PROLONGÉE D'UN SEUL ONGLE = TUMEUR ?
Traumatisme
Infection
Retour au début
314 Exanthème. Érythrodermie
Objectif
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ EXANTHÈME
→ DIAGNOSTIC POSITIF
morbilliforme
roséoliforme
scarlatiniforme
Syndrome de Kawasaki
Primo-infection VIH
Syndrome de choc staphylococcique
Septicémie
MNI
Femmes enceintes :
rubéole
toxoplasmose
parvovirus B19
→ DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
piqûres d'insectes
brûlures
érythème phototoxique
→ DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Érythèmes morbilliformes
Mégalérythème épidémique
Dû au parvovirus B19
Survient entre l'âge de 5 à 10 ans
Incubation : 1 semaine
Clinique :
exanthème en carte de géographie ou en dentelle
atteinte d'abord du visage puis des membres
parfois éruption aux extrémités en gants et chaussettes (souvent
purpura)
pas d'AEG
parfois arthralgies, surtout chez l'adulte
Durée : quelques heures à quelques jours
Complications :
Mononucléose infectieuse
Due au virus Epstein-Barr (EBV)
Incubation : 1 semaine
Clinique :
éruption inconstante, souvent déclenchée par la prise d'ampicilline
signes généraux associés : angine, fièvre, adénopathies,
splénomégalie
Régression en quelques jours
Complications rares :
anémie hémolytique
hépatite
méningoencéphalite
Rougeole
méningoencéphalite
myocardite
kératite
Autres
Entérovirus (coxsakie) :
3 ans, éruption souvent vésiculeuse fugace du tronc + paumes +
énanthème
avec signes généraux
survient l'été
Adénovirus
atteinte adénopharyngoconjonctivale
exanthème de l'hémicorps pouvant durer 2-3 jours
Hépatite B, fièvre jaune, dengue
Parasitaires : toxoplasmose
Bactériennes : myoplasma, méningocoque, leptospirose
Toxidermie +++
Érythèmes roséoliformes
Petites macules rosées, pales, bien séparées les unes des autres.
hépatite
pneumopathie
méningite
Rubéole
Due au togavirus
Rare avec le ROR
Asymptomatique dans 50 %
Incubation : 2 à 3 semaines
Clinique :
exanthème frustre, fugace
adénopathie cervicale postérieure
Guérison en 3 jours
Complications principales :
Incubation 2 à 3 semaines
Clinique :
syndrome grippal
éruption tronc, visage, paumes et plantes
aphtose buccale, signes digestifs (diarrhées)
parfois syndrome mononucléosique
Diagnostic :
antigénémie p24
charge virale
sérologie négative à ce stade
Syphilis secondaire
Autres
Toxidermie
Fièvre typhoïde
Entérovirus
Érythème scarlatiniforme
Éruption en plaques diffuses rouge vif, sans intervalle de peau saine, granités au
toucher évoluant vers une desquamation.
Scarlatine
Staphylococcies
Scarlatine staphylococcique : forme bénigne secondaire à la sécrétion
d'une toxine TSST1 à partir d'un foyer cutané ou viscérale
Syndrome du choc staphylococcique SSSS :
lié à la même toxine TSST1
signes généraux majeurs parfois choc hypovolémique
énanthème type chéilite (pas atteinte muqueuse vraie), vulvite,
conjonctivite
signe de Nikolski positif
Risque CIVD = atteinte multiviscérale
Traitement par une antibiothérapie active contre le Staphylococcus
aureus et adaptée à l'antibiogramme
Syndrome de Kawasaki
Échovirus, adénovirus
Rickettioses
Toxidermie
Autres
Toxidermies
Septicémies
→ CONDUITE À TENIR
Chez l'enfant
Chez l'adulte
NFP
Bilan hépatique
Sérologies MNI, TPHA-VDRL
Charge virale VIH, antigénémie p24, sérologie VIH
Biopsie cutanée non justifiée
sérologie toxoplasmose
rubéole
CMV
parvovirus B19
syphilis
Retour au début
▪ ÉRYTHRODERMIE
→ DÉFINITION
affirmer l'érythrodermie
apprécier la gravité
rechercher l'étiologie
→ DIAGNOSTIC POSITIF
→ DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Chez l'adulte
Psoriasis
Eczéma atopique
Lichen plan
Toxidermies érythrodermiques
Hémopathies
biopsie
recherche de cellules de Sézary dans le sang périphérique
mise en évidence de clonalité des lymphocytes T
Infectieuse
Gale norvégienne (voir item 79, « Ectoparasitoses cutanées, gale et
pédiculose ») :
érythrodermie croûteuse et hyperkératosique
très contagieuse
rechercher immunodépression
Sida
Fongiques, parasitaires, bactériennes
Paranéoplasiques
Idiopathique 10 % à 40 %
Chez l'enfant
Moins de 3 mois
Plus de 3 mois
Chez l'adulte
Psoriasis
Eczéma
Lichen plan
Toxidermie
Lymphome cutané dont le syndrome de Sézary
Infections (VIH, gale)
Idem.
→ COMPLICATIONS
Troubles hydroélectriques
Troubles hémodynamiques
Complications de décubitus
Dénutrition, escarres.
Infectieuses
Responsable de 20 % de mortalité
Infections cutanées à staphylocoques, herpès, VZV
Pneumopathies, septicémies
Importance des hémocultures pour différencier le sepsis, des signes
généraux de l'érythrodermie
→ PRISE EN CHARGE
Retour au début
329 Prurit (Avec Le Traitement)
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DÉFINITION
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC POSITIF
Diagnostic clinique
Importance d'un interrogatoire et d'un examen clinique minutieux
Lésions aspécifiques secondaires au grattage :
excoriations et stries linéaires
prurigos : papules ou nodules
lichénification : peau épaissie et grisâtre
surinfection
Diagnostic différentiel : dysesthésies, paresthésies, douleur
Retour au début
▪ DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
→ INTERROGATOIRE
Localisée ou diffus
Sévérité : retentissement sur la vie sociale
Facteurs déclenchants ou aggravants
Horaire
Évolution aiguë, chronique ou paroxystique
Prise de médicaments
Signes généraux
Atteinte collective
Retentissement sur la qualité de vie
Retour au début
▪ PRURIT DIFFUS
Vésiculeuses
Eczéma de contact (voir item 114, « Allergies cutanéomuqueuses chez
l'enfant et l'adulte. Urticaire, dermatite atopique et de contact »)
Dermatite atopique
Dermatophytie
Varicelle
Herpès
Phytodermatose
Papuleuses
Bulleuses
Érythrodermatosquameuse
pharmacologiques
cholestase
immuno-allergique
→ AFFECTIONS GÉNÉRALES
Hépatopathie
Très fréquent.
Hémopathies
Endocrinopathies
Dysthyroïdie
Hyperparathyroïdie
Infections
VIH, VHC
Parasitose avec migration tissulaire
Onchocercose, trypanasomiase, ascaridiose, toxocarose, bilharziose…
Paranéoplasique
Neurologique
SEP
Tabès
Syringomyélie
Syndrome d'Eckbaum : parasitophobie
Idiopathique
→ ENVIRONNEMENTAUX
Agents irritants
Prurit aquagénique
Xérose cutanée
Variation de température
→ PSYCHOGÈNE
Diagnostic d'élimination.
Étiologies du prurit
Retour au début
▪ PRURIT LOCALISÉ
Mycose
Parasitoses : ectoparasitoses et helminthiases tropicales
Piqûres d'insectes
Pédiculose
Teigne
Intolérance aux produits cosmétiques
Dermatite séborrhéique
Psoriasis
Névrodermite : lichénification de la nuque
→ PRURIT ANOGÉNITAL
Dermite de contact
Psoriasis inversé
Lichen scléro-atrophique
Psychogène
Infection (candidose)
Parasitose (oxyure)
Retour au début
▪ SITUATIONS PARTICULIÈRES
→ SUJET ÂGÉ
→ GROSSESSE
Cholestase intrahépatique
Prurit généralisé, isolé
Augmentation des transaminases
Pemphigoïde gestationis
Éruption polymorphe de la grossesse : PUPPP (Pruriginous Urticarial and
Papulous Plaques of Pregnancy)
Éruption polymorphe d'origine inconnue, atteinte des vergetures ++,
régression spontanée
Infection VIH fréquente au stade sida
Retour au début
▪ TRAITEMENT
Traitement étiologique
Traitement symptomatique
Éviter les facteurs déclenchants et aggravants
Arrêt médicaments suspects
Éviter les facteurs irritants (antiseptiques, parfum, laine, vêtements trop
serrés)
Couper les ongles courts pour éviter les lésions de grattage
Lutter contre la xérose cutanée : émollients ++
Dermocorticoïdes surtout si lésions de grattage, ne pas utilisé si prurit isolé
Antihistaminiques → diminution des symptômes sans dispartion sauf dans
l'urticaire
Hydroxyzine et doxépine à utiliser le soir pour éviter l'insomnie
Autres traitements : photothérapie, crénothérapie…
Retour au début
330 Purpuras Chez L'adulte
Objectif
Recommandations, consensus
Pour les purpuras chez l'enfant, voir « Purpuras chez l'enfant », item 330,
Pédiatrie
Retour au début
▪ DÉFINITIONS
Retour au début
▪ EXAMEN CLINIQUE
Retour au début
▪ DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Étiologies nombreuses
Rechercher en premier les signes de gravité
Démarche diagnostique et thérapeutique des purpuras avec signes de
gravité
Deux mécanismes :
thrombi intracapillaires → ischémie des tissus et nécrose
thrombopénie périphérique → hémorragies possibles des
muqueuses
Purpura = pétéchial puis ecchymotique en évoluant finalement vers la
nécrose et la gangrène
La cause de la CIVD peut être une infection, de sorte que le Purpura
fulminans est lié à une CIVD
C'est une urgence. Toujours rechercher une CIVD par un bilan
d'hémostase (TPTCA fibrinogène D-dimères)
Retour au début
343 Ulcérations Ou Érosions des Muqueuses Orales Et/ou Génitales
Objectifs
Recommandations, consensus
Retour au début
▪ DÉFINITIONS
→ ÉROSION
→ ULCÉRATIONS
Retour au début
▪ DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
→ INTERROGATOIRE
Âge, origine
Antécédents personnels d'IST
Voyage
Facteur de risque d'IST : partenaires multiples, prostitution, homosexualité
Prise de médicaments, application de topiques
Notion de contage
Traumatisme
Évolution aiguë, récidivante, chronique
Signes fonctionnels : prurit, brûlures, retentissement fonctionnel
→ EXAMEN CLINIQUE
→ EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Retour au début
▪ ÉTIOLOGIES
Aiguës/récidivantes
Aphte et aphtose
Traumatique
Unique souvent
Contours géographiques, nécrose jaunâtre
Rechercher cause :
physique : souvent prothèse dentaire mal adaptée
chimique
Guérison en 8-11 jours
Suspecter une pathomimie si contexte psychologique particulier
Risque de dégénérescence carcinomateuse ou infection
Infectieuses
Virales :
Bactériennes
Médicaments, toxidermies
Syndrome de Stevens-Johnson
Syndrome de Lyell
Érythème polymorphe
Agranulocytose postchimiothérapie
Chronique
Néoplasiques
Maladie inflammatoire
Critères cliniques
ulcérations génitales
atteinte oculaire : uvéite, hyalite, vascularite rétinienne
atteinte cutanée : érythème noueux, pseudo-folliculites, nodules
acnéiformes
test de pathergie cutané positif = hypersensibilité au point de
piqûre
Autres manifestations
Neurologique : neuro-Behçet
Vasculaires : thromboses veineuses ou artérielles, anévrismes
Pulmonaire : infiltrats
Gastro-intestinales : rectocolite
Articulaires
Risque fonctionnel : cécité
Vital : atteinte vasculaire et neurologique
Syphilis
Chancre mou
Haemophilus ducreyi
Endémique en Afrique noire, Amérique latine
Incubation : 5 jours
Ulcération unique parfois multiples :
profondes, non indurées, douloureuses et purulentes
Adénopathies très inflammatoires évoluant vers la fistulisation
Diagnostic par mise en cultures +++, PCR
Rechercher co-infection syphilis
Traitement par Zithromax® 1 g dose unique ou Rocephine® 250 mg une
prise
Donovanose
Calymmatobacterium granulomatis
Très rare, zone intertropicale
Incubation : 3 à 40 jours
Ulcération rouge vif, indolore, granulomateuse, à fond propre
Pas d'adénopathie
Diagnostic par frottis : corps de Donovan
Traitement par macrolides ou quinolones 21 jours
Étiologies des ulcérations/érosions
Composition : Integra
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