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SYNTHESE DU COURS DE LA
PATHOLOGIE INFECTIEUSE
PROMOTION D1 MEDECINE/UNILU
L’homme dès sa naissance, affronte le monde extérieur et aspire de l’air, il y aura les voies aériennes
qui vont s’ouvrir, le bébé crie pour faire entrer l’air.
Dans l’air il y a l’O2 et les microbes. En grandissant l’enfant avale la boue et/ou les poussières qui
vont pénétrer dans l’organisme et dans cette boue ou ces poussières se trouve les microbes.
Ainsi l’homme va cohabiter avec ces microbes pour former un écosystème appelé microbiome.
- Escherichia Coli
- Helicobacteri pylori
- Les bactéries
- Les champignons
Pour définir, on peut avoir une infection qui s’installe et déclenche la maladie.
Une infection : est un établissement d’un micro-organisme sur ou à l’intérieur d’un hôte soit :
Pour qu’on parle d’un trouble il faut qu’une maladie s’installe et on va noter des modifications
physiologiques.
Maladie infectieuse : est une interaction avec microorganisme suivie des lésions et troubles
physiologiques traduite par des symptômes et signes cliniques de la maladie.
Quelques définitions :
Mécanismes de défense :
- Infections à prions
- Infections virales
- Infections à rickettsies, chlamydia et mycoplasme
- Infections bactériennes
- Infections fongiques
- Infections à protozoaires
- Infections à helminthes
A. Diagnostic des maladies infectieuses
1. Diagnostic clinique
Les signes cardinaux suivant : fièvre, frissons, myalgies, photophobie, troubles gastrointestinaux
sont observées dans :
- pharyngite,
- lymphadénopathie aiguë
- splénomégalie,
- Leucopénie ou leucocytose
Pour détecter ces manifestations très variables : signes cardinaux, il faut tenir comptes des exigences
suivantes :
Interrogatoire méticuleux :
1. Identité du patient
2. Plaintes principales
3. Histoire de la maladie actuelle
4. Les antécédents
5. complément d’anamnèse soigneux
1. Signes généraux,
2. signes de localisation sur organes et/ou systèmes, …
1. souffle (EI),
éruptions (fièvre rhumatismale),
lésion du FO (candidose disséminée ou infection à cytomegalovirus (CMV), …
non spécifique :
o Analyse biochimique
o Analyse hématologique
o Analyse cytopathologique, histologique,….
spécifique :
Mise en évidence de l’agent infectieux
Mise en évidence des anticorps spécifiques (IgG et IgM)
Chapitre 3 Chapitre III. SYNDROMES INFECTIEUX
Les syndromes infectieux sont :
- Fièvre,
- FUO,
- Fièvres éruptives sévères,
- Sepsis,
- Méningites,
- Syndromes abdominaux,
- Infections nosocomiales,
- Infections du sujet à risque
1. Fièvre
Sites de mesure:
- Rectal: température proche de la température corporelle = mesure de référence
- Axillaire et buccal: toujours inférieure à la température rectale (+0.4 à 0.6°C)
- Auriculaire: mesure thermique de la membrane tympanique perfusée par l’artère
tympanique, alimentée par le centre thermorégulateur (30% d’erreur par bouchon de
cérumen)
Les variations des températures sont liées à :
- Différents sites => différentes valeurs
- Différents appareils de mesure
- D’où, toujours même site et même appareil de mesure pour un individu donné.
Fièvre :
Fièvres + lésions cutanées fréquentes chez patients atteints de maladies infectieuses graves.
Diagnostic :
Envisager une biopsie des lésions cutanées (stt chez les patients immunodéprimés graves) pour
examen approprié :
- coloration de Gram,
- coloration fongique)
- Cultures
- Anatomo-pathologie.
1.3. Fièvres prolongées
- T° > 38,3°C
- ≥ 3 semaines
- cause indéterminée après 1 semaine d’investigations (bactériologie, sérologie,
FUO nosocomial: fièvre à +sieurs occasions chez hospitalisé depuis ≥ 24 h et sans d’évidence
d’infection à l’admission.
FUO associé à VIH: chez VIH+, fièvre récurrente au-delà de 4 semaines en ambulatoire ou 3 jours en
hospitalisation.
Étiologies :
1) Infections,
2) Néoplasmes,
3) Maladies inflammatoires (non infectieuses),
4) Affections diverses
5) Causes inconnues : (5-10%)
2. Sepsis
Sepsis est définie comme un dysfonctionnement d’organes représentant un danger pour la vie
Clinique :
3. Endocardites Infectieuses
Infection d’endocarde causant dégâts essentiellement valvulaires et est dominée par le risque
d’insuffisance cardiaque et d’embolies infectieuses d’origine cardiaque.
Facteurs étiologiques
Diagnostic clinique :
A l’admission
Diagnostic différentiel
Spécialités Présentation
Médecine interne Fièvre persistant inexpliquée
Altération de l’état générale en contexte fébrile
Cardiologie Insuffisance cardiaque fébrile
Apparition ou modification d’un souffle
valvulaire
Neurologie AVC cérébral fébrile
Rhumatologie Lombalgies fébriles +/- arthralgies
Dermatologie Purpura pétéchial, diffus, fièvre
Para clinique
Diagnostique biologique
1) Sang
Hémogramme :
Marqueurs d’inflammation :
2) Urine :
- protéinurie (50-60 %),
- hématurie microscopique (30-50 %),
- cylindrurie érythrocytaire,
- pyurie et/ou hématurie macroscopique.
Complications aiguës
Pronostic :
Diagnostic clinique
fièvre,
céphalées sévères + gémissements aggravées par le bruit,
vomissements,
photophobie
Signes objectifs:
- fièvre,
- raideur de nuque (80 %),
- attitude en "chien de fusil",
- signe de Koernig,
- signe de Brudzinski,
- irritabilité,
- délire,
- obnubilation,
- convulsions (25 % au début) ou coma (10 %),
- fontanelle bombante (nné, petit enfant),
Complications :
neurologiques:
- Encéphaliques : HIC, hydrocéphalie,…
- Sensoriels : surdité, cécité,…
- Vasculaires : déficits moteurs, épilepsie,…
Psychiatriques:
- irritabilité, arriération mentale,…
liées à l'état de septique
- EI, CIVD, choc septique, arthrite purulente.
Diagnostic différentiel :
- Pneumococcies
- Tuberculose
- Traumatisme
- Paludisme
- Cryptococcose
5. Syndromes abdominaux
5.1. Péritonite
Diagnostic clinique
Diagnostic biologique
6. Ictères Fébriles
Définition
C’est une Coloration jaune des téguments et des muqueuses due à l’accumulation excessive, dans le
sang au niveau du plasma, d’un pigment appelé Bilirubine dont le taux est > 20mmol/L (soit 12 mg/l)
= Hyperbilirubinémie.
Examens para-cliniques :
(1) Biologiques: confirme diagnostic :
- Bilirubine Totale, Directe (conjuguée), indirecte (libre): +++
Prédominance indirecte → hémolyse +++
Prédominance directe → hépato-biliaire.
- NFS (hémolyse ?, hyperleucocytose (sepsis, lithiase de la VBP)? Leucopénie (virose) ?
Thrombopénie ? Éosinophilie (parasitose)).
- Fer sérique, réticulocytes: augmentés dans l’hémolyse.
- Haptoglobine : diminuée dans l’hémolyse.
- TGO, TGP (transaminases) : cytolyse hépatique (les TGP sont plus spécifiques du foie).
- PAL, G-GT : élevés → Cholestase.
- TP: hémostase, fonction hépatique. - Urée, créatinine: fonction rénale,
(2) Radiologiques:
- Échographie hépatobiliaire (examen de référence):
Dilatation des voies biliaires extra-hépatiques parfois intra-hépatiques,
Lithiase,
Abcès,
Tumeur, nodules hépatiques, kyste…
SPM, ADP, ascite….
- TDM: précision +++, tumeurs, lithiase, thrombose... –
- CPRE : calculs, rétrécissement tumoral ou inflammatoire, pancréas…
- Bili-IRM: calculs ratés par la TDM, lithiase résiduelle, voies biliaires, obstruction tumorale…
(3) Microbiologiques: Hémocultures, Sérologies : VHA, VHB, VHC, VHE, VHD, CMV, VIH, FSP,
Goutte épaisse.….. (en fonction des étiologies évoquées).
5) Diagnostic différentiels :
Hypercarotinémie (caroténodermie ou xanthodermie) : Dépôt abondant de carotène dans
l’hypoderme et la couche cornée de la peau prédominant aux paumes et plantes, donnant
une couleur jaune orangée à la peau, mais les muqueuses sont respectées.
- Causes: consommation excessive de ß-carotène (carottes) ou certains médicaments.
Pseudo-ictère picrique: absorption d’acide picrique.
Pâleur extrême.
6) CAT pratique :
L'analyse des signes cliniques et leur contexte, des examens biologiques simples et de l'échographie
abdominale sont les clés de la démarche diagnostique.
Définition
CLINIQUE
Cholécystite Angiocholite 24 à 48heures :
- Douleur au niveau de l’hypochondre droit, - douleur au niveau de l’hypochondre droit
- nausées ou vomissements, - fièvre élevée
- signe de Murphy - ictère
- fièvre d’apparition brutale, - choléstatique
PARA CLINIQUE
Cholécystite Angiocholite 24 à 48heures :
- PNN - PNN
- VS, - VS
- parfois cholestase biologique, - urémie
- faible cytolyse - créatininémie
- Échographie : épaississement des parois - Echographie : dilatation voies biliaires
COMPLICATIONS
Cholécystite Angiocholite 24 à 48heures :
- cholécystite aigue - IRA
- péritonite par perforation - Sepsis
- choc septique (bacilles Gram négatif) - choc septique
Pour les restes voir le note de l’enseignant : bonne réussite à tous et toutes
QUESTIONNAIRES
Interrogation 2018
1. Quels sont les rôles dévolus au microbiote humain sur la survenue des maladies
infectieuses ?
2. Les diagnostics des maladies infectieuses exigent la mise en évidence de l’agent infectieux. A
quels niveaux le rôle du médecin est-il requis ?
3. Décrire le principe de prise en charge d’un sepsis au cours des 6 premières heures.
4. Citez 5 symptômes de morbidité post sepsis.
EXAMEN 2016
Tableau clinique qui n’a pas amélioré le patient. Devant l’échec du traitement l’amoxicilline a été
remplacé à 48 heures par josamycine, sans effet aussi.
A l’examen clinique le patient est cyanosé. Il présente une polypnée. L’examen pulmonaire est
normal. Les constantes sont : T° = 38,6 ; pression artérielle 109/65 mmHg, fréquence cardiaque à
91/min. l’auscultation cardiaque ne retrouve aucune anomalie. Il n’y a pas de turgescence des
jugulaires, ni d’œdèmes des membres inférieurs. Le reste de l’examen retrouve des stries
blanchâtres au niveau des bords de langue.
𝐻𝐶𝑂3− = 18 mmol/l
Questions :
Alors que vous êtes de garde aux urgences, vous recevez une femme âgée de 68 ans venant pour des
douleurs lombaires fébriles. Ses antécédents sont marqués par un diabète non insulinodépendant
traité par Metformine et des gonalgies chroniques traité par du dolaren© (paracétamol +
diclofenac).
L’histoire de la maladie a commencé la semaine précédente. Elle se plaignait de banales brûlures
mictionnelles non fébriles accompagnées d’une douleur hypogastrique. Elle n’a pas pris la peine de
consulter pensant que tout irait mieux par la suite.
Depuis la veille elle se sent très fatiguée et n’a pas la force de sortir du lit. Sa fille s’est chargée de
l’accompagner aux urgences.
A l’examen clinique la patiente se plaint d’une douleur lombaire droite. La palpation de la fosse
lombaire droite est douloureuse ainsi que l’ébranlement lombaire. La patiente se plaint de frissons.
Les auscultations cardiaque et pulmonaire ne trouvent aucune anomalie. L’examen cutané ne
montre pas des signes hémorragiques mais vous retrouvez des genoux marbrés avec des extrémités
froides. Elle vous dit ne pas être allée uriner de la journée
Questions :
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Autres questions :