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I.2. INFLAMMATION
L’inflammation est le résultat d’un ensemble de réactions de défense de l’organisme face à
une agression infectieuse, physique, chimique, traumatique…
Elle peut être localisée, loco-régionale ou généralisée. Lorsque l’inflammation est localisée
elle associe : Douleur, Oedéme, Rougeur, Chaleur.
IV.1. INCUBATION
C’est la phase qui sépare l’agression de l’organisme par l’agent pathogène et l’apparition des
premiers signes. Cette durée est variable pouvant aller de quelques heures à des années.
Habituellement, elle est de quelques jours.
IV.4. EVOLUTION
Les modalités évolutives d’une maladie infectieuse sont multiples :
favorable : vers la régression des signes et la guérison
rechute : réapparition des signes après guérison apparente
récidive : réapparition de la maladie après guérison
vers les complications
vers le décès
I. INTRODUCTION
Un syndrome se définit comme un ensemble de signes cliniques et/ou para cliniques
(spécifiques ou non) qui se reproduisent au cours d’une ou de plusieurs maladies. Sa
découverte permet d’évoquer des hypothèses diagnostiques.
Les principaux syndromes de la pathologie infectieuse sont :
le syndrome infectieux, le syndrome grippal, le syndrome méningé, le syndrome
dysentérique, le syndrome inflammatoire, le syndrome septicémique, le choc septique…
Ces syndromes peuvent être isolés ou associés au cours d’une même maladie.
L’association de plusieurs syndromes chez un même malade conduit à un regroupement
syndromique qui rapproche davantage au diagnostic.
La recherche de syndromes et le regroupement syndromique permettent ainsi
d’adopter une démarche diagnostique uni ciste.
Un syndrome réunit parfois un groupe de maladies ayant :
- soit la même cause (SIDA ; syndrome paranéoplasique : ensemble de maladies liées à
un cancer),
- soit des conséquences potentialisatrices (Syndrome X : Hypertension Artérielle,
Diabète, Obésité, Dyslipidémie),
- …
* Signes physiques
- modifications du rythme cardiaque
- L’augmentation de la température corporelle retentit au niveau du cœur par une
accélération du rythme (donc du pouls). Une élévation d’un degré (1°) entraîne une
augmentation de 20 battements cardiaques :
- On dit alors que le pouls est en rapport avec la température
- Dans les cas contraires on dit que le pouls est dissocié à la température. Ainsi le
pouls peut être plus rapide que ne le voudrait la température par exemple dans la
thrombophlébite (pouls grimpant de Malher) : dans la fièvre typhoïde le pouls est
moins rapide que ne le voudrait la température
- L’état général peut être conservé ou altéré
- Les autres signes physiques sont fonctions de l’étiologie
b) signes généraux
Ils sont fonction de l’étiologie. La fièvre est quasi-constante
c) signes physiques
Ils sont dominés par la raideur de la colonne vertébrale due à la contracture des
muscles para vertébraux et obligeant le malade à adopter une attitude particulière en chien de
fusil (malade en décubitus latéral et les jambes repliées).
Cette raideur est plus marquée au niveau des muscles du cou, on parle de raideur
invincible de la nuque qui est évidente à l’examen clinique dans les cas typiques. Chez le
nourrisson la nuque est plutôt molle avec plafonnement du regard.
Lorsque la raideur paraît frustre l’examinateur réalise des manœuvres à la recherche de
deux signes principaux :
- le signe de Kernig ; le malade ne peut pas passer de la position couchée sur le dos à la
position assise sans plier les genoux.
- le signe de Brudzinski : la flexion de la nuque provoque la flexion des genoux.
- L’examen clinique peut retrouver par ailleurs une hyperesthésie cutanée.
IV.3. Etiologies
La recherche étiologique du syndrome méningé passe obligatoirement par la
réalisation d’une ponction lombaire exploratrice du liquide céphalo-rachidien.
L’aspect du LCR oriente vers les étiologies :
LCR louche ou purulent : Méningite à méningocoque, pneumocoque ou
LCR sanglant : hémorragie méningée ou cérébro-méningée
Dr Abdoulaye Mamadou BA MD,MPH, DSGS, Spécialiste des Pathologies Tropicales,
Spécialiste de Santé Publique, Chef du service des Maladies Infectieuses et de la
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LCR clair (méningisme) : Paludisme, tuberculose, virus…
V. LE SYNDROME SEPTICEMIQUE
V.1. Définitions
Le syndrome septicémique ou septicémie correspond à l’ensemble des signes
cliniques et para cliniques liés à des décharges importantes et répétées dans la
circulation sanguine d’agents pathogènes (micro-organismes) à partir d’une porte
d’entrée (foyer initial). Elle entraîne la dissémination de ces agents pathogènes dans
tout l’organisme. C’est donc une grande urgence médicale.
La septico-pyohémie est une variété de septicémie, due à un microbe pyogène, dans
laquelle il existe des foyers secondaires purulents profonds ou superficiels.
La septicémie est à distinguer de la bactériémie qui correspond à un passage
transitoire de bactéries dans le sang.
Classiquement elle ne donne pas de fièvre mais elle s’associe fréquemment au paludisme
expliquant souvent un tableau fébrile. Son diagnostic de certitude repose sur l’examen
parasitologique des selles fraîchement émises (selles KAOP). Les complications en l’absence
de traitement sont l’abcès amibien du foie, l’abcès amibien du poumon qui sont devenus rares
grâce à la large utilisation des imidazolés (métronizole : flagyl ou supplin). Le traitement
associe utilement des antipasmodiques et les mesures hygiéno-diététiques.
I .DEFINITION
Les staphylococcies sont des infections dues à des bactéries cocci gram positif du genre
Staphylococcus .Elles ont le plus souvent une porte d’entrée cutanée, car le staphylocoque est
l’hôte habituel de la peau, des glandes sébacées et sudoripares, et des fosses nasales
antérieures. Il existe deux types de staphylocoques : S.aureus ou staphylocoque doré très
pathogène et S. saprophyticus ou staphylocoque blanc ou non pathogène.
L’intérêt : elles sont responsables d’infections graves si négligées(urgence médicale) ; elles
sont fréquentes en milieu tropical et ont une sensibilité variable aux antibiotiques.
II. PHYSIOPATHOLOGIE
Les lésions staphylococciques sont remarquables par leur tendance à la nécrose, leur évolution
vers la suppuration et des thromboses veineuses à l’origine de septicémies. Les
staphylococcies sont le plus souvent les conséquences d’une inoculation banale, d’une plaie
minime ou d’une excoriation cutanée parfois d’un porteur de germes.
Des facteurs favorisent l’éclosion d’une infection staphylococcique ; il s’agit : le jeune âge, la
vieillesse, le mauvais état nutritionnel, le diabète, les maladies ou les traitements
immunodépressifs ; les interventions chirurgicales délicates, l’inclusion de matériel de
prothèse, les moyens de réanimation etc.…..
III. LES ASPECTE CLINIQUES
A.CUTANEES
IMPETIGO : dermatose bulleuse, fréquente chez le jeune enfant, de nature
épidémique (école, colonies de vacances,). Les bulles à contenu clair au début, trouble
en quelques heures, se dessèchent au bout de quelques jours laissant une croute
mélicérique. Elles siègent au visage, au cuir chevelu et aux membres. Le traitement
comporte une désinfection locale (colorants antiseptiques) + antibiothérapie générale
(macrolides ou oxacilline : 50 mg/Kg/jour pendant 8jours).
ONYXIS ET PERIONYXIS : réalisent un bourrelet inflammatoire autour de l’ongle.
PANARIS : est une infection caractérisée par une douleur vive et pulsatile siégeant à
la pulpe du doigt. Le traitement est chirurgical.
TOURNIOLE : est le décollement épidermique autour de l’ongle.
FOLLICULITES AIGUES OU FURONCLES : toujours centrés par un poils=
abcès de la glande pilo-sébacée qui constitue le bourbillon. L’orgelet est un furoncle
localisé aux cils ; le Sycosis à la barbe ou dans les régions pileuses.
L’ANTHRAX : est un conglomérat de furoncles. Un furoncle peut se compliquer
d’abcès, de lymphangite, d’adénite, ou de septicémie (cas de la staphylococcie
maligne de la face).
B. MUQUEUSES : il s’agit du Phlegmon de l’amygdale ou angine (douloureuse),des
sinusites, des otites, des laryngites, d’une infection génitale (avortement clandestin chez la
femme).
Objectifs :
1. Décrire cliniquement un érysipèle
2. Traiter un érysipèle
I. DEFINITION
Les streptococcies sont des infections bactériennes dues à des bactéries cocci gram positif
dont le nom d’espèce est streptococcus pyogènes, improprement appelés streptocoques. La
classification de Lancefield permet de distinguer deux groupes : Les streptocoques-groupables
et les streptocoques-non groupables.
Parmi les streptocoques groupables, 18 sérogroupes sont désignés par des lettres
alphabétiques de A à H et de K à T.
Les streptocoques du groupe A (B hémolytique) sont les plus virulents ; ils sont responsables
de nombreuses affections qui posent des problèmes majeurs de santé publique. Leurs
principales manifestations cliniques sont les infections cutanées, l’angine, la scarlatine et les
syndromes post-streptococciques dominés par le rhumatisme articulaire aigu R.A.A et la
glomérulonéphrite aigu ou GNA.
Ce cours ne développera que ces principales manifestations et nous, nous ne nous
contenterons que de l’angine et du R.A.A.
II. EPIDEMIOLOGIE
Chez les sujets sains, ils végètent en germes commensaux sur la peau et les muqueuses
(buccales, génitales).
De nombreuses circonstances favorisent des infections : plaies, lésions des muqueuses. Elles
sont localisées ou généralisées. Leur répétition ou l’absence de traitement est responsable à
distance de maladies immunologiques : Rhumatisme Articulaire Aigu, de la
glomérulonéphrite Aiguë post-streptococcique.
III. ASPECTS CLINIQUES
A. INFECTIONS CUTANEES
1. Erysipèle : épidermo-dermite aigue, localisée, développée à partir d’une infection
streptococcique focalisée cutanée ou muqueuse. L’érysipèle est favorisé par une
stase veineuse ou lymphatique, un syndrome néphrotique, un terrain fragilisé
(diabète, immunodépression).
Objectifs
I. DEFINITION
La fièvre typhoïde et les fièvres paratyphoïdes sont des toxi-infections intestinales, très
contagieuses, faiblement immunisantes, dues à des bactéries (bacilles Gram(-) du genre
salmonella.
Le bacille d’Eberth ou S. typhi est l’agent de la fièvre typhoïde, S. paratyphi A, B, C, sont les
agents des fièvres paratyphoïdes.
Intérêt : Fréquentes, maladies à surprises dont l’évolution est émaillée de complications
graves : véritables urgences médicales.
Le diagnostic de certitude est apporté par l’hémoculture.
Il existe plusieurs vaccins.
II. EPIDEMIOLOGIE
La fièvre typhoïde et les fièvres paratyphoïdes sévissent à l’état endémo-épidémique dans le
monde. Au Sénégal, S. typhi est le principal agent (96%).
Le réservoir de germes : strictement humain (malade, convalescent, porteur chronique). Les
germes sont disséminés par les selles et les urines. C’est donc une maladie liée au péril fécal.
Les modes de contamination :
La transmission directe : (5% des F.T) interhumaine par les mains sales,
La transmission indirecte est la plus fréquente :
- les eaux de puits et de sources non surveillées, contaminées ;
- les aliments : coquillages et fruits de mer, les légumes et laits ;
- le linge souillé par les malades ou les porteurs sains.
Les mouches sont un élément non négligeable de la transmission.
La F.T. s’observe à tout âge, mais c’est surtout une maladie du grand enfant et de l’adulte
jeune.
Dr Abdoulaye Mamadou BA MD,MPH, DSGS, Spécialiste des Pathologies Tropicales,
Spécialiste de Santé Publique, Chef du service des Maladies Infectieuses et de la
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III. PHYSIOPATHOLOGIE
La F.T est une septicémie à point de départ digestive. La lyse des bactéries par les
macrophages intestinaux permet la libération d’une endotoxine responsable des signes
toxiques de la maladie.
IV.DESCRIPTIONCLINIQUE/MANIFESTATIONS CINIQUES/TABLEAU
CLINIQUE
IV.1.Type de description : La forme commune de l’adulte jeune
- Incubation : 7 à 15 jours, parfois un peu plus
- Le début du 1er septénaire est insidieux, marqué par des :
Troubles digestifs : anorexie, nausées, constipation insolite, douleurs abdominales
modérées, parfois diarrhée,
Troubles nerveux : céphalées, insomnies, vertiges ;
Epistaxis : unique ou répétée, inconstante, mais très évocatrice,
Fièvre d’ascension progressive, de jour en jour (1° le soir, 0,5° le matin, pour
atteindre 39-40° en 4 à 7 jours).
C’est la courbe thermique ascendante de JACCOUD. Une dissociation supportée associée à
une asthénie, une prostration (malade hébété).
L’examen clinique est pauvre : langue saburrale et trémulante (qui tremble), météorisme
abdominal (ballonnement), fosse iliaque droite sensible et gargouillante, splénomégalie
discrète.
- La période d’état ou 2ème septénaire. Les signes cardinaux sont :
Fièvre constante, en plateau (39-40°), frissons rares.
Dissociation du pouls et de la température (dans 60 à 70% des cas) ;
Tuphos : prostration, indifférence, inversion du sommeil.
Diarrhée fétide, aspect "jus de melon" avec douleurs abdominales, soif vive.
IV.3.Complications
- digestives (hémorragies intestinales, perforations intestinales, ictère),
- cardiaques (myocardite, collapsus),
- neuro-méningées (méningite, encéphalopathie),
- respiratoires, osseuses, rénales, Fièvre associée (avec le paludisme - typho-
malaria).
V. DIAGNOSTIC
Seule l’hémoculture permet un diagnostic de certitude.
La coproculture sert à dépister les porteurs sains, le sérodiagnostic de Widal (Recherchant des
Ac-O et Ac-H) n’est positif qu’au 10 ème jour de la maladie. (Il existe de faux positifs comme
de faux négatifs).
Le diagnostic différentiel doit se faire avec : les accès du paludisme, une septicémie, un SIDA
compliqué d’infection opportuniste, une tuberculose pulmonaire ou digestive, une hépatite
virale.
VI. TRAITEMENT
Toute fièvre suspecte de fièvre typhoïde doit être référée d’urgence vers un centre de santé ou
un hôpital.
OBJECTIFS
1. Citer les 3 principaux agents responsables de méningites purulentes.
2. Décrire le syndrome méningé.
3. Traiter à la phase aiguë une méningite, présenter les mesures préventives.
I. DEFINITION
La méningite aiguë est une inflammation des enveloppes du système nerveux due à des agents
bactériens.
Intérêt : une urgence médicale, nécessite une prise en charge dans 48 h, elle est également un
grand problème de santé publique.
II. EPIDEMIOLOGIE
Trois agents bactériens sont responsables des méningites purulentes en Afrique Tropicale,
dans 80% des cas :
Le méningocoque ou Neisseria méningitidis (sérogroupe A, B, C) ou agent de la
méningite cérébro-spinale. C’est la seule méningite contagieuse et épidémique.² En
Afrique sahélienne, la MCS sévit sur une bande dite « ceinture de LAPEYSSONIE »
ou ceinture de la pauvreté. Le réservoir de germe est l’homme (porteur sain, malade).
La transmission est directe par les sécrétions rhinopharyngées. Les épidémies
surviennent de façon cyclique tous les 7 – 10 ans.
Le pneumocoque ou streptococcus pneumoniae (diplocoque G + en « flamme de
bougie » encapsulé) responsable d’une méningite purulente le plus souvent secondaire
à une infection ORL négligée (angine, rhinite purulente, otite suppurée, pneumonie
aiguë). Elle s’observe à tout âge mais surtout aux extrêmes de la vie (nourrissons,
personnes âgées). Elle est très grave, taux de létalité de 60%. Cette méningite se
caractérise par sa gravité et ses séquelles sont fréquentes.
III. CLINIQUE
III.1.Type de description : la MCS de l’adulte jeune, forme commune
Incubation : quelques jours à une semaine.
Début et phase d’état : brutal associant un €d méningé franc et un €d infectieux sévère.
Le €d méningé comprend :
Les signes fonctionnels sont représentés par le trépied méningitique :
vomissements (inauguraux, fréquents, en fusée, favorisés par les changements
de position), les céphalées (atroces, irradiant dans la nuque) avec photophobie
(crainte de la lumière), la constipation (inconstante).
Les signes physiques sont représentés par : une contracture rachidienne avec
attitude en chien de fusil (membres inférieurs fléchis, tête rejetée en arrière),
une raideur de la nuque. Cette raideur est recherchée par le signe de KERNIG
(élévation des pieds : flexion des membres) et celui de BRUDZINSKI (flexion
de la nuque : flexion des membres inférieurs). Une hyperesthésie cutanée est
toujours notée.
€d infectieux : fièvre modérée ou élevée, une tachycardie, une langue sèche,
une oligurie.
A ce tableau se greffent souvent des signes neurologiques (convulsions, coma,
agitation, insomnie), des signes cutanés (purpura). Une PL est obligatoire en
présence de ce €d. Elle permet d’obtenir le LCR qui est le plus souvent trouble
ou purulent.
L’évolution spontanée se fait vers la mort. Sous ATB précoce en 24 h (favorable) ; –
traitée tardivement - séquelles graves : céphalées, surdité, cécité, encéphalitiques).
IV. DIAGNOSTIC
IV.1. Diagnostic positif : Arguments épidémiologiques : âge, notion de contage,
vaccination
Arguments cliniques : €d infectieux et €d méningé
Arguments para cliniques : devant toute suspicion : PL
La présence dans le LCR de plus de 5 polynucléaires altérés et de plus de
0,30g/l de sucre confirme le diagnostic M purulente.
IV.2. Diagnostic différentiel :
Méningites aiguës à liquide clair d’origine virale ou parasitaire.
Méningites subaiguës : tuberculose, cryptococcose.
Méningisme / raideur de la nuque sans perturbation cyto-chimique du LCR.
V. TRAITEMENT
De préférence à l’hôpital, sauf en cas d’épidémie ou la prise en charge doit se faire sur place.
Traitement Curatif : il est précoce (dans les 48h, après pronostic réservé)
ATB : ampi, chloramph, C3G
Traitement Préventif :
Maladie à déclaration obligatoire, établir une courbe épidémiologique
hebdomadaire, code 036.
T3 correct des infections respiratoires aiguës courantes (à partir de 18 mois,
rappel 2 ans, arrête l’épidémie 6 jours après).
Pneumovax 23 à partir de 2 ans (drépanocytaires et splénectomises). Le vaccin
anti-heamophilus est en développement.
Chimio prophylaxie: Rovamycine.
OBJECTIFS
1) Décrire les caractères épidémiologiques de la rougeole.
2) Citer les facteurs de gravité de la rougeole.
3) Décrire l’éruption de la rougeole.
4) Proposer deux moyens préventifs de la rougeole.
I. DEFINITION
La rougeole est une maladie éruptive, très contagieuse et immunisante, due au virus
morbilleux. C’est un ARN appartenant à la famille des Myxovirus.
Intérêt : La plus fréquente et la plus grave des maladies de l’enfance dans les pays en
développement à cause des complications.
Un proverbe africain : « si ton enfant n’a pas eu la rougeole, il ne t’appartient pas ».
Campagne mondiale de lutte pour son éradication au cours du 2ème millénaire.
II. EPIDEMIOLOGIE
Maladie cosmopolite, sa mortalité est faible en Europe (0,17%), alors qu’elle reste élevée en
Afrique (15%).
- Le réservoir de virus est strictement humain.
- La transmission est directe voie respiratoire par les gouttelettes de Pflugge.
La période de contagion est de 2 à 3 jours avant le début de la maladie et persiste 2 à 3
jours après l’éruption.
Le nourrisson est protégé par les Ac maternels jusqu’à l’âge de six mois. La rougeole
s’observe à tous les âges, elle est obligatoire chez le non vacciné.
En zone urbaine la rougeole survient chez les moins de cinq ans et sévit à l’état endémo-
épidémique ; en zone rurale elle procède par flambée épidémique et atteint tous les âges.
En zone tropicale, cette gravité est expliquée par plusieurs facteurs :
1. Le sous-développement lui-même, par ses conditions socio-économiques,
2. L’âge précoce de survenue de la maladie : avant 3 ans,
3. Les polyinfections et les polyparasitoses qui affaiblissent les défenses de l’organisme,
4. Le retard de l’hospitalisation ou des soins au dispensaire.
Dr Abdoulaye Mamadou BA MD,MPH, DSGS, Spécialiste des Pathologies Tropicales,
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III. PHYSIOPATHOLOGIE
Le virus se multiplie au niveau de la muqueuse bronchique et passe ensuite dans le sang.
V. DIAGNOSTIC
V.1. Diagnostic Positif : Arguments épidémiologiques (contage, absence de vaccination)
Cliniques (signe de Köplick, éruption) et biologiques pour le dépistage précoce
des complications (NFS)
VI. TRAITEMENT
VI.1.Curatif :
Buts : contrôle de la fièvre et prévention des complications.
Moyens : bains d’eau tiède, solutions de réhydratation, anti-pyrétiques
(paracétamol), antibiotiques (pénicillines), collyres antiseptiques (argyrol,
antibiotiques, antivraux).
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Indications :
* Rougeole simple : Isolement, bain d’eau tiède, paracétamol (50mg/kg/j) en 3-4 prises,
collyre argyrol 1% (dans les yeux et les narines 8 x /j , désinfection bucco-pharyngée
(bicarbonate de Na ou bleu de méthylène), donner à boire, à manger plusieurs fois dans la
journée, vêtir l’enfant légèrement.
* Rougeoles compliquées : antibiotiques (infections bactériennes), collyre (Kératite
herpétique), diazépam (convulsions)
Référer le malade vers un centre adéquat, si la maladie s’aggrave.
VI.2.Préventif
- Mesures générales : Isolement, Maladie à déclaration obligatoire, Eviction scolaire de 15
jours.
- Immunoprophylaxie spécifique (5 à 6 jours maximums, après le contage)
-Vaccination : vaccin vivant atténué (Rouvax). Injection unique en sous-cutanée ou
intramusculaire.
L’efficacité est de 95% et dure au moins 20 ans. Vaccin thermosensible (conservation entre +
4°C + 8°C) obligatoire. Fait partie du PEV, associé au Sénégal dès l’âge de 9 mois au vaccin
antiamaril (fièvre jaune).
En Europe association ROR CI F. Enceinte, Sida, fièvre > 38°C.
Objectifs
1. Décrire cliniquement la forme commune de la varicelle
2. Décrire cliniquement le zona intercostal
3. Présenter le traitement curatif de ces deux affections
I. DEFINITION
La varicelle et le zona sont deux maladies infectieuses éruptives dues à un Herpes virus
varicellae ou virus varicello-zonateux (VZV), virus à ADN. La varicelle, maladie éruptive,
contagieuse, immunisante, quasi-obligatoire de l’enfance, correspond à la primo-infection et
le zona a une manifestation éruptive localisée due à une récurrence ou réactivation du VZV,
refugié dans les ganglions des nerfs rachidiens après la primo-infection.
II. LA VARICELLE
II.1. Epidémiologie : très contagieuse et de nature épidémique. A l’âge adulte 90% des
personnes ont contracté la varicelle. Elle survient habituellement entre 2 et 10 ans. La
transmission est directe par les gouttelettes de salive plus rarement par les lésions
cutanéomuqueuses. La transmission transplacentaire est exceptionnelle. Le sujet est
contagieux 24 heures avant la maladie et jusqu’à la cicatrisation des éléments éruptifs. La
varicelle confère une immunité solide.
II.2. Tableau clinique
a) Type de description : la forme commune de l’enfant
L’incubation : 14 jours
L’invasion : malaise avec fièvre à 38°C, érythème scarlatiforme fugace,
présent une fois sur deux.
La période d’état : éruption érythèmato-maculo-vésiculeuse, débute
volontiers sur le thorax, puis se généralise : visage et cuir chevelu, ainsi
que les membres ou elles prédominent à la racine ; n’épargne ni les paumes
des mains, ni la plante des pieds. Chaque élément passe par quatre phases
successives : macules rosées, papules très prurigineuses, surmontées en
moins de 24 heures de vésicules claires. L’association de plusieurs
vésicules ressemble à des gouttes de rosée. Puis elles deviennent troubles le
deuxième jour, se déprimant au centre. Le 2e ou le 4e jour, les vésicules
s’assèchent et se transforment en croutelles brunâtres qui tombent les 8-10e
jours. Il n’y aura pas de cicatrice définitive sauf en cas de surinfection.
Cette éruption est très prurigineuse. A cet exanthème s’associe un
énanthème buccal : lésions érosives ou aphtes.
L’évolution se caractérise par une généralisation de l’éruption 1 à 3 vagues
successives espacées de 2 à 3 jours de sorte qu’un même territoire de peau
possède des éléments éruptifs d’âge différents. La guérison est la règle en
10-15 jours.
b) Formes cliniques : forme grave de l’immunodéprimé (SIDA)= varicelle maligne,
forme de l’adulte, forme de la femme enceinte (varicelle congénitale,
malformation congénitale).
III.1. Epidémiologie : survient chez les sujets ayant déjà fait la varicelle. Plus fréquent à
50 ans (cancéreux, sujets infectés par le VIH ou soumis à la corticothérapie. La
contagiosité du zona est faible.
III.2. Tableau clinique : les localisations du zona sont multiples
a) Type de description : le zona thoracique, le plus fréquent
Le début marqué par des douleurs à type de brulures, unilatérales en hémi
ceinture, siégeant dans le territoire ou apparaitra l’éruption. Le syndrome
infectieux est discret (fièvre à 38°C). Mais existent une hyperesthésie
cutanée et une adénopathie axillaire.
La période d’état survient quelques jours après et est marquée par :
éruption vésiculeuse, unilatérale, métamérique en une bande discontinue
sur le thorax d’avant en arrière, quelques éléments peuvent dépasser la
ligne médiane. L’éruption évolue en 3 stades : macules roses vives,
vésicules confluentes se flétrissant et s’ombiliquant le 4-5e jour, croutelles
le 5-7e jour et chute vers le 10e jour, laissant une cicatrice blanchâtre,
parfois indélébile. Cette éruption associe : un syndrome d’anesthésie
douloureuse à type de brulure (Feu de Saint Antoine) et des troubles
vasomoteurs (sudation, chaleur). La présence de céphalée traduit l’atteinte
méningée.
L’évolution procède comme la varicelle par poussées successives sur 2à 3
semaines.
b) Les formes cliniques :
Les formes topographiques : cervical, axillaire, thoraco-abdominal,
céphalique, ophtalmique (risque de cécité), lombo-sacré.
Les formes compliquées : le zona généralisé, les douleurs post-
zostériennes difficiles à traiter.
III.3. Diagnostic : est aisé. Confusion possible avec une herpe cutanée de sortie.
Le diagnostic est assuré sur des données anamnestiques (contage 14 jours auparavant, absence
de varicelle antérieure, épidémie en cours, autres cas identiques dans l’entourage) et
cliniques : localisation typique des lésions cutanées, coexistence d’éléments d’âge différent,
fièvre, présence de lésions de la muqueuse buccale.
Le sérodiagnostic met en évidence l’apparition successive d’IgM puis d’IgG anti VZV.
III.4. Traitement
Symptomatique : Pour les formes bénignes de la varicelle et du zona = mesures
simples : bain amidonné (50 g d’amidon dans une bassine d’eau tiède) ; assèchement
OBJECTIFS
1) Décrire le tableau clinique de la parotidite ourlienne.
2) Citer les localisations extra-parotidiennes.
I. DEFINITION
C’est une maladie infectieuse, épidémique, contagieuse et immunisante, due au para
myxovirus ourlien. C’est un virus à tropisme glandulaire et nerveux.
Intérêt : Maladie quasi obligatoire chez l’enfant et l’adulte jeune, les formes fréquentes sont
non apparentes.
II.EPIDEMIOLOGIE
C’est une maladie cosmopolite. Le réservoir de virus est humain : malade ou porteur sain. La
transmission est aérienne, directe par les micro-goulettes de salive. C’est une infection à l’état
endémo-épidémique, mais épargne le nourrisson jusqu’à l’âge de 9 à 12 mois par les anticorps
maternels.
Elle est contagieuse 7j avant et 7j après le début de la maladie.
III. CLINIQUE
III.1.Type de description : La parotidite ourlienne (70% des cas).
- L’incubation : 18 – 21 jours.
- L’invasion, brève (24 – 48 heures), se caractérise par : un Ed. infectieux
modéré (38°C), une angine discrète, une otalgie uni ou bilatérale, une rougeur
des amygdales et de l’orifice du canal de sténon en regard des prémolaires.
- La période d’état se traduit par :
Une tuméfaction parotidienne douloureuse, d’abord unilatérale puis bilatérale rarement
symétrique, refoule l’oreille en haut et en dehors, comble le sillon rétro-maxillaire,
donnant une déformation piriforme (en forme de poire) du visage. La palpation
prudente trouve une consistance ferme, élastique de la tuméfaction et recherche la
douleur provoquée sous angulo-maxillaire, temporo-maxillaire et mastoïdienne ou
signe de Rillet et Barthez.
Des signes physiques associés :
III.2.Formes cliniques :
Formes extrasalivaires :
L’orchite ou atteinte testiculaire (2 pour 1000) ne s’observe qu’après la puberté,
annoncée par une recrudescence de la fièvre, douleurs abdominales et tuméfaction
testiculaire douloureuse. Elle se complique d’atrophie testiculaire 5 fois sur 1000
orchites, risque de stérilité si atteinte bilatérale.
La pancréatite (0,4 pour 1000) douleurs intenses de type solaire avec vomissements,
hyper amylasémie ; peut se compliquer de diabète.
Méningite ourlienne à liquide clair (16% des cas) d’évolution favorable mais risque
de surdité dans 0,1 pour 1000 cas.
IV.DIAGNOSTIC
- Positif : essentiellement clinique. Le recours au laboratoire à la recherche d’Ac
neutralisant est rare, car coûteuse.
- Différentiel : Abcès dentaire, parotidite bactérienne, lithiase salivaire
V. TRAITEMENT
V.1. Le traitement Curatif, est uniquement symptomatique
Parotidite : soins de bouche, paracétamol.
Orchite : repos au lit, port de suspension (pour les testicules) anti-inflammatoire non
stéroïdien, aucun traitement ne prévient contre l’atrophie testiculaire.
Pancréatite : antiémétique, Acide acétyl salicylique (AAS).
La méningite : repos, paracétamol.
OBJECTIFS
I. DEFINITION
Le tétanos est une toxi-infection non immunisante, due à un bacille tellurique gram positif,
sporulé, anaérobie strict : Clostridium tétani ou bacille de Nicolaër.
C’est une bactérie ubiquitaire qui survit sous forme de spore dans la terre (germe tellurique),
dans les matières fécales des mammifères (cheval, mouton, bovin, homme).
Intérêt :
- Urgence médicale.
- Maladie grave mortelle, fréquente (1000 cas / an au Sénégal).
- Vaccin efficace.
II. PARTICULARITES EPIDEMIOLOGIQUES
Le tétanos est une maladie d’inoculation. L’homme est infecté par l’introduction de la spore
tétanique dans son corps.
Les portes d’entrée (P.E) du bacille tétanique sont nombreuses :
Plaies tégumentaires accidentelles (70%) : piqûres (clou, arête de poisson, aiguilles
à coudre, épines végétales), morsures ou griffures d’animaux, blessures, brûlures.
Plaies liées à des pratiques rituelles : circoncision, scarification, percée d’oreille,
excision…
Injections intramusculaires de médicaments.
Plaies chroniques : ulcères cutanés, molluscum contagiosium, ver de guinée, cancers
(peau, sein), otites, abcès dentaire…
Plaies ombilicales du nouveau-né : accouchement à domicile, section du cordon avec
un objet septique (lame de rasoir, couteau, bambou tranchant…), pansement de boue.
Plaies post-chirurgicales et post- obstétricales
Dans 5 à 10% la P.E. reste non identifiée.
III. PHYSIOPATHOLOGIE
IV. CLINIQUE
IV.1.Type de description : Le tétanos généralisé de l’adulte jeune
Incubation : variable 6 à 15 jours, parfois plus. Plus l’incubation est courte, plus
le tétanos est grave.
-Invasion (début de la maladie) est caractérisée par :
o Le trismus est le premier signe. C’est une contracture des muscles masséters,
invincible, symétrique, habituellement douloureuse. Elle gêne la mastication et
l’ouverture de la bouche. Le signe de l’abaisse langue captif d’Armengaud
permet sa mise en évidence. Tout trismus est d’origine tétanique jusqu’à
preuve du contraire.
o L’extension de la contracture : au niveau du pharynx avec dysphagie et stase
salivaire, accentuation des rides du visage, faciès cynique ou rire sardonique,
puis au tronc et aux membres.
Période d’état : trois groupes de signes caractérisent cette période :
o Les contractures généralisées, permanentes, intéressent tous les muscles
striés (visage, tronc, abdomen), responsables d’une démarche guindée ou
d’automate, d’un "ventre de bois", d’une attitude en opisthotonos (rachis en
hyperextension, tête rejetée en arrière) : le malade fait le pont.
o Les paroxysmes ou crises paroxystiques apparaissent sur ce fond de
contractures, très douloureux, spontanés ou provoqués par des excitations
sensitives ou sensorielles (lumière, bruits, examen clinique, pansements,
injections…). Ces paroxysmes sont toniques ou tonico-cloniques (Secousses),
causes de difficultés respiratoires par blocage thoraco-diaphragmatique ou
spasme laryngé. La mort par asphyxie est à redouter s’il n’a pas d’assistance
respiratoire.
ETABLISSEMENT DU PRONOSTIC :
SELON LE STADE :
STADE I (frustre) : sans paroxysmes, ni troubles respiratoires ;
STADE II (de gravité moyenne) : dysphagie et / ou paroxysme tonique ;
STADE III (grave) : paroxysmes toniques subintrants ou tonico-cloniques, subdivisé
en Stade III B (plus grave) : paroxysmes dans les 72h du début et en Stade III A après 72
heures.
SELON LE SCORE (conférence internationale de Dakar, 1975) : 6 paramètres ou
facteurs pronostics sont retenus. Ce score s’établit une fois pour toute, 48 heures après
le début de la maladie, c’est à dire le 3ème jour de la maladie
Pronostic :
Score 0 à 2 = Mortalité 10%
Score 3 = Mortalité 50%
Score 4 à 6 = Mortalité 80%
IV.2.Formes cliniques
- Tétanos frustre, trompeur, pouvant s’aggraver
- Tétanos céphalique : la P.E est faciale. Les contractures sont localisées ou
généralisées avec ou sans paralysie faciale du côté de la plaie. Ces formes sont rares et
graves
- Tétanos localisé des membres : rare, de diagnostic difficile survient chez les sujets
anciennement vaccinés ou ayant reçu une sérothérapie insuffisante
- Tétanos néonatal survenant le plus au 28ème jour de la naissance. La P.E est
ombilicale dans 95% des cas, mais d’autres P.E sont décrites (circoncision, percée
d’oreilles, scarifications…). Létalité de 60%
- Les autres formes cliniques : le tétanos de la femme enceinte (pose le problème
d’accouchement prématuré avec souffrance fœtale) ou du post-abortum (rapidement
mortel), le tétanos post-injection (de médicaments) mortel dans 80% des cas, le
tétanos du sujet âgé décompensation des tares.
V.DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif essentiellement épidémioclinique : absence de vaccination, porte
d’entrée, trismus, contractures, paroxysmes.
Diagnostic Différentiel : convulsions, tétanie, faux trismus (abcès dentaire, trismus
médicamenteux-antiémétiques ou neuroleptiques).
VI . TRAITEMENT
Dr Abdoulaye Mamadou BA MD,MPH, DSGS, Spécialiste des Pathologies Tropicales,
Spécialiste de Santé Publique, Chef du service des Maladies Infectieuses et de la
Pneumologie du Centre Hospitalier Régional EIN Kaolack ; Coordinateur du PTA
(Sénégal) Page 44
VI.1.Curatif
Buts :
- Calmer les contractures et contrôler les paroxysmes ;
- Eliminer le bacille tétanique ;
- Assurer les grandes fonctions vitales ;
Moyens :
- salle calme, lumière douce, bien aérée.
- cathéter IV, sonde naso-gastrique, soluté de sérum glucosé isotonique, oxygène, poche
à urines et sonde urinaire.
- Sédatifs : diazépam, phénobarbital ;
- Étiologique : vaccin dès l’entrée + sérothérapie, Pénicilline (posologie adaptée au
poids et à l’âge), solution de désinfection (eau oxygénée et dakin).
c) Traitement adjuvants
La vaccination est obligatoire dès la 6ème semaine de vie, fait partie des vaccins au P.E.V.
au SENEGAL.
Le vaccin n’a pas de contre-indication majeure en dehors de la fièvre.
OBJECTIFS
1. Décrire les deux principales formes cliniques de la diphtérie chez l’enfant,
2. Enumérer quatre mesures de prévention de la diphtérie
I. DEFINITION
La diphtérie est une toxi-infection contagieuse et immunisante due au bacille gram positif de
KLEBS-LOEFFLER.
Elle est devenue exceptionnelle dans les pays ayant un bon taux de couverture vaccinale. En
zone urbaine, elle a disparu depuis 1985 au Sénégal, mais des cas sporadiques surviendraient
en zone rurale.
II. ETIOPATHOGENIE
Le réservoir est constitué par : l’homme uniquement (retrouvé dans son rhinopharynx, plus
rarement sur sa peau).
Mode de contamination :
direct, d’homme à homme par l’intermédiaire des gouttelettes de Pflugge : malade,
convalescent ou porteur sain,
indirect par des objets souillés par la salive infectée.
III. PHYSIOPATHOLOGIE
Le bacille agit localement et à distance :
localement par la multiplication du germe in situ entraînant l’apparition des fausses-
membranes avec obstruction des voies aériennes supérieures,
à distance par sa toxine, responsable des paralysies et des troubles cardiaques.
VI.TRAITEMENT
VI.1. Traitement Curatif :
Isolement impératif du malade et repos au lit strict
Sérothérapie avec le sérum anti-diphtérique (SAD) : 2000 à 2500 U/kg selon la
méthode de Besredka : 0,1 ml en sous la peau, 0,25 ml 15 mn après. S’il ne passe rien
au bout de d’un quart d’heure injecter la totalité de la dose une moitié par I.M, l’autre
par voie S.C. Les accidents allergiques sont rares.
Antibiothérapie : Erythromycine 50 mg/kg/j en 4 prises pendant dix jours (10) ou
pénicilline G ou V, Ampicilline
Mesures générales :
surveillance clinique biquotidienne des constantes du malade.
veiller à une bonne hydratation et une bonne alimentation.
Cas particuliers
Croup : trachéotomie médicale (injection I.M de solumédrol 20 mg puis
évacuation vers un centre de réanimation pour intubation ou trachéotomie
chirurgicale éventuelle.
Myocardite : repos au lit.
Paralysie du voile du palais : sonde naso-gastrique pour l’alimentation.
OBJECTIFS
1) Décrire la quinte de la coqueluche.
2) Traiter et prévenir la coqueluche.
I. DEFINITION
La coqueluche est une toxi-infection respiratoire contagieuse, épidémique, de l’enfance due
au bacille de Bordet et Gengou (Bordetella pertussis). C’était une affection cosmopolite qui
tend à disparaître à cause du programme mondial d’immunisation ou PEV.
II. EPIDEMIOLOGIE
- Le réservoir de germe est le rhino-pharynx du malade,
- La contamination a un mode direct, elle est interhumaine,
- La période de contagiosité dure 5 semaines ; elle débute une semaine avant
l’apparition des quintes et est maximale au début.
III. PHYSIOPATHOLOGIE
Le bacille se fixe et se multiplie sur la muqueuse ciliée des voies respiratoires. Il secrète un
complexe toxinique antigénique qui agirait à la fois sur la réactivité des bronches et sur le
système nerveux.
IV. CLINIQUE
IV.1.Type de description : la forme commune de l’enfant
La maladie évolue en quatre phases :
incubation : silencieuse 7-15 jours
période d’invasion ou catarrhale : il s’agit d’une rhino-pharyngéo trachéite
banale peu ou pas fébrile. Elle dure 7-15 jours. Le coryza et la toux (sèche,
spasmodique, tenace, nocturne, émétisante) doivent attirer l’attention. La gorge
V.DIAGNOSTIC
V.1. Diagnostic Positif :
Arguments épidémiologiques (âge, contage, vaccin), clinique (quinte) et
Biologique (hyperleucocytose avec lymphocytose dominante, l’isolement de B.
pertussis dans les sécrétions rhino-pharyngées est rarement pratiqué).
V.2. Diagnostic Différentiel :
Corps étrangers, trachéo-bronchite virale, pneumonie aiguë, tuberculose pulmonaire, allergie
respiratoire, cardiopathie congénitale.
VI. TRAITEMENT
VI.1. Traitement Curatif
Dans la forme commune non compliquée : abstention thérapeutique
l’hospitalisation est recommandée pour le nourrisson de moins d’un an et pour
les formes compliquées afin de permettre une surveillance permanente
(désobstruction des voies aériennes par doigt ou aspiration) ;
Les surinfections nécessitent l’emploi d’antibiotiques (macrolides, pénicilline)
Devant les complications neurologiques utiliser des anticonvulsivants (diazépam,
phénobarbital).
VI.2.Traitement Prophylactique:
Maladie à déclaration obligatoire
Isolement, éviction scolaire de 20 jours,
Vaccination :
Dès la 6ème semaine de vie sous forme de DTCP suivie de deux autres doses à 4 semaines
d’intervalles, 1er rappel 12 mois après, les autres tous les 5 ans. L’efficacité ne dépasse pas les
OBJECTIFS
1) Décrire cliniquement la forme paralytique de la P.A.A
2) Prendre en charge au plan thérapeutique cette forme clinique
3) Prévenir la P.A.A
I. GENERALITES
I.1. Définition : PAA ou paralysie infantile ou encore Maladie de Heine-Médin, est une
maladie infectieuse, endémo-sporadique ou épidémique, très contagieuse due à des virus du
genre Poliovirus dont 3 sérotypes existent (1,2,3). L’infection confère une immunité
spécifique.
I.2. Intérêt : Maladie du PEV, problème de santé publique du fait du handicap social lié aux
paralysies séquellaires.
II. EPIDEMIOLOGIE
Maladie cosmopolite, elle est devenue exceptionnelle du fait de la vaccination. Depuis 1991,
aucune notification de PAA au Sénégal ; en mi 2011. L’homme est le seul réservoir de virus.
L’agent pathogène est éliminé dans les sécrétions rhinopharyngées au début pendant quelques
jours, puis dans les selles pendant plusieurs mois.
La transmission est directe (inter-humaine, manu-portée) ou indirecte par l’eau et les aliments
souillés (maladie hydrique et du péril fécal).
Le nouveau-né est protégé par les anti-corps maternels jusqu’à l’âge de 6 mois. Fréquente
chez le jeune enfant, mais n’épargne pas l’adulte non vacciné.
IV. CLINIQUE
IV.1.Type de description : la forme paralytique commune de l’enfant.
Incubation : quelques jours à 1 mois, silencieuse.
Période d’invasion (dure 3-6jours), marquée par : un syndrome
infectieux banal avec pharyngite et troubles digestifs (vomissements,
diarrhée).
Des signes attirent l’attention, ce sont : Myalgies, rachialgies, troubles sphinctériens (rétention
d’urines, constipation) et signes méningés.
Période d’état : Installation brutale et massive (en 48heures) d’une paralysie des
membres inférieurs. Cette paralysie est :
flasque avec hypotonie musculaire et abolition des réflexes,
asymétrique : monoplégie, paraplégie,
sans trouble de la sensibilité mais avec une tendance à l’amyotrophie.
La fièvre et les douleurs musculaires sont présentes pendant quelques jours. Toute persistance
de fièvre fait craindre une aggravation des paralysies.
Evolution : Elle s’apprécie sur les éléments de surveillance (fièvre, testing
musculaire). Dès les 2-3 semaines, la fièvre s’amende et s’effectue une régression des
paralysies. Elle dure 24 mois, rapide pendant le 1er semestre, devient plus lente après
laissant toujours des séquelles (atrophie musculaire) troubles de la croissance chez
l’enfant.
V.TRAITEMENT :
V.1. Traitement Curatif
Dans la forme paralytique basse : Repos au lit + antalgiques +Vit B, surveillance des
grandes fonctions vitales, Kinésithérapie le plus précoce possible, dès l’apyrexie
(passive au début, puis active dans des bains d’eau tiède).
Dans les formes hautes ou respiratoires : il faut évacuer le malade vers un centre de
réanimation pour une ventilation assistée.
OBJECTIFS :
1) Décrire cliniquement une angine, un R.A.A
2) Traiter chacune de ces affections.
I. DEFINITION
Les streptococcies sont des infections bactériennes dues à des bactéries cocci gram positif
dont le nom d’espèce est streptococcus pyogènes, improprement appelés streptocoques. La
classification de Lancefield permet de distinguer deux groupes : Les streptocoques-groupables
et les streptocoques-non groupables.
Parmi les streptocoques groupables, 18 sérogroupes sont désignés par des lettres
alphabétiques de A à H et de K à T.
Les streptocoques du groupe A (B hémolytique) sont les plus virulents ; ils sont responsables
de nombreuses affections qui posent des problèmes majeurs de santé publique. Leurs
principales manifestations cliniques sont les infections cutanées, l’angine, la scarlatine et les
syndromes post-streptococciques dominés par le rhumatisme articulaire aigu R.A.A et la
glomérulonéphrite aigu ou GNA.
Ce cours ne développera que ces principales manifestations et nous, nous ne nous
contenterons que de l’angine et du R.A.A.
II. EPIDEMIOLOGIE
Chez les sujets sains, ils végètent en germes commensaux sur la peau et les muqueuses
(buccales, génitales).
De nombreuses circonstances favorisent des infections : plaies, lésions des muqueuses. Elles
sont localisées ou généralisées. Leur répétition ou l’absence de traitement est responsable à
distance de maladies immunologiques : Rhumatisme Articulaire Aigu, de la
glomérulonéphrite Aiguë post-streptococcique.
L’ANGINE STREPTOCOCCIQUE
1) Définition
C’est l’amygdalite due au streptocoque du groupe A, B hémolytique.
C’est la plus fréquente des infections streptococciques. Elle sévit selon un mode endémo-
épidémique chez l’enfant et le jeune adulte.
Intérêt : problème majeur de santé publique dans le monde du fait du risque d’un rhumatisme
cardiaque.
2) Clinique
a) Type de description : l’angine érythémato-pultacée de l’enfant d’âge scolaire.
- Début brutal : fièvre 39°-40°C, malaises, frissons, douleurs de la gorge, dysphagie
intense, céphalées. Chez l’enfant souvent des signes digestifs sont associés : douleurs
abdominales, nausées, vomissements.
L’examen de la gorge sous un bon éclairage montre des amygdales rouges, tuméfiées :
c’est l’angine érythémateuse. Elle est constamment accompagnée d’adénopathies sous
angulo-maxillaires douloureuses.
- Phase d’état aspect clinique typique : l’angine érythémato-pultacée (amygdales rouges,
enduites de points blancs de quelques mur de diamètre).
- L’évolution spontanée vers la guérison est possible en 4 à 8 jours, mais il faut redouter
les rechutes et les complications.
3) Les complications
- Précoces : phlegmon amygdalien, sinusites, otites, septicémie ;
- Secondaires : Rhumatisme Articulaire Aigue ( R.A.A), Glomérulonéphrite Aigue
(GNA).
I. DEFINITION
C’est une maladie inflammatoire systématisée, post-streptococcique, survenant 2 à 3 semaines
après une angine streptococcique, caractérisée par l’atteinte des grosses articulations et le
cœur.
L’atteinte et les séquelles cardiaques sont fréquentes (véritable problème de santé publique
dans les pays à faible niveau socio-économique).
Le R.A.A s’observe entre 4 et 15 ans, frappe l’adolescent entre 15-20 ans et l’adulte
(Mais de façon moins constante).
II. PHYSIOPATHOLOGIE
La maladie est considérée comme un mécanisme auto-immun résultant d’une réaction
disproportionnée du tissu conjonctif (tissu synovial tapissant la surface de l’articulation, tissu
recouvrant les valvules du cœur) à une infection streptococcique.
III. CLINIQUE
III.1.Type de description : forme commune de l’enfant
Incubation : 15 à 20 jours après une angine méconnue ou insuffisamment traitée.
Le tableau clinique est dominé par une polyarthrite aiguë fébrile, fugace et mobile
des grosses articulations.
Les articulations sont douloureuses, rouges, gonflées et chaudes, les rendant impotentes à
cause de la douleur.
L’épanchement synovial est minime. Cette polyarthrite est fugace et mobile, d’une durée de
quelques heures à quelques jours, passant d’une articulation à l’autre sans laisser de séquelles.
La fièvre est constante et s’élève à chaque poussée rhumatismale : le pouls est accéléré, le
malade asthénique (fatigue), anorexique (manque d’appétit).
L’évolution, si le traitement est suffisant se fait vers la guérison en quelques jours.
L’atteinte cardiaque est d’autant plus fréquente que l’atteinte articulaire a été discrète
et que la malade est jeune.
Les rechutes sont possibles, sous formes de poussées aiguës.
IV. DIAGNOSTIC
Vitesse de Sédimentation accélérée, Fibrinémie augmentée, ASLO>300U, d’autres tests
biologiques peuvent être faits.
V. TRAITEMENT
de la poussée
Repos au lit (3 semaines, 3 à 6 mois si atteinte cardiaque)
Corticothérapie : 2mg/kg/j
RSS + Kcl jusqu’à normalisation de la Vs, puis diminution pendant les 10
semaines suivantes
Péni G 1 à 2 Millions /j pendant 10j, relais Extencilline
prophylaxie des rechutes
Extencilline 1,2 Millions à 600.000 U (avant 6ans) toutes les 2 semaines. Allergie :
Macrolide 500mg/j (au long cours). La durée est de 5ans minimum en franchissant
toujours le cap de la puberté.
OBJECTIFS :
1) Décrire les particularités épidémiologiques de la grippe ;
2) Décrire le tableau clinique de la grippe ;
3) Donner les indications de la vaccination contre la grippe.
I. DEFINITION
C’est une infection respiratoire aiguë, très contagieuse et épidémique due à Myxovirus
Influenzae classé en 3 types majeurs : A, B, C, totalement distincts (absence d’immunité
croisée).
Intérêt : Généralement bénigne, la grippe est meurtrière aux âges extrêmes de la vie et chez
les sujets ayant des fonctions cardiorespiratoires altérées. Elle constitue un problème de santé
publique.
II. EPIDEMIOLOGIE
Elle se caractérise par une grande contagiosité, une grande variabilité antigénique, la
résurgence du virus.
L’extrême contagiosité s’explique par son mode de transmission direct, par
voie aérienne. Une épidémie atteint 30-60% des personnes non-immunisées
d’une population. Le réservoir est strictement humain.
La variabilité antigénique, surtout pour le type A, explique l’absence
d’immunité durable et les difficultés d’une prophylaxie vaccinale.
La résurgence de virus peu modifiés qui ont été responsables d’épidémies
anciennes. Les épidémies de grippes surviennent à intervalles plus ou moins
long et à des durées variables. Les pandémies surviennent tous les 15 ans et se
déplacent d’Est vers l’Ouest.
III. PHYSIOPATHOLOGIE
Le virus grippal se multiplie dans les cellules épithéliales des voies respiratoires et entraîne
une réaction inflammatoire intense.
V. DIAGNOSTIC
V.1. Diagnostic Positif : critères épidémio-cliniques, (l’isolement du virus est effectué très
rarement)
V.2. Diagnostic Différentiel en milieu tropical : accès palustre, fièvre typhoïde, autres
septicémies, pneumonies, IRA virales, l’hépatite virale…
VI. TRAITEMENT
VI.1. Traitement Curatif : est symptomatique
Grippe non compliquée : Repos, boissons abondantes, tisanes, alimentation normale,
aspirine, vitamine C (250mg chez l’enfant et 500mg chez l’adulte), en milieu tropical
association systématiquement à un traitement anti-palustre
Grippe surinfectée : antibiotiques (Macrolides, Ampicilline).
Grippe maligne : à référer vers un service de réanimation.
VI.2. Préventif :
- Isoler les malades, des personnes à risque (nouveau-né, vieillard…)
- La vaccination :
Vaccin à virus tué, formé d’un mélange de souches A et B, mis à jour tous les ans. Il existe
plusieurs marques de vaccins : Mutagrip (IP), Vaxigrip (IM), vaccin grippal. Le vaccin est
administré en S/C, en dose unique (Protection de 60 à 80%), pendant l’hivernage de
préférence. Un rappel est à faire tous les 9 à 12 mois.
Les indications sont les suivantes : personnes âgées, maladies chroniques (respiratoires,
cardiaques), les femmes enceintes.
La contre-indication : allergie aux œufs.
OBJECTIFS
1) Donner les caractéristiques épidémiologiques des hépatites virales
2) Décrire le tableau clinique de la forme aiguë commune
3) Décrire les mesures préventives des hépatites virales
I. INTRODUCTION
I.1. Définition
Les hépatites virales sont des infections systémiques atteignant préférentiellement le foie,
dues à plusieurs virus de familles différentes, appelés virus alphabétiques. Six virus sont
connus actuellement VHA, VHB, et quatre virus nonA-nonB (VHD ou Delta, VHE, et VHG).
I.2 Intérêt
II. EPIDEMIOLOGIE
Les hépatites virales sont des infections cosmopolites, dont les modalités évolutives
épidémiologiques et cliniques sont distinctes.
Oral : par voie digestive par les mains sales ou par des aliments souillés de selles
infectées. Ce mode est surtout le fait des virus VHA, VHE, et plus rarement VHB.
Sérique (sang ou dérivés ou par la voie parentérale I.M., I.V.), essentiellement le fait
des virus VHB, VHD, VHC et G.
III. CLINIQUE
C’est la plus fréquente, 100% des enfants sont atteints en Afrique avant l’âge de 10ans.
Un Syndrome d’allure grippale avec fièvre, céphalée, myalgie, arthralgie et urticaire (triade
de Caroli).
La période d’état ou phase ictérique (chez 20% des enfants et 70% des adultes) est
annoncée par une baisse de la fièvre et l’apparition d’un ictère banal (coloration jaune
des conjonctives et de la peau). Il s’accompagne d’une décoloration partielle des
selles, d’urines foncées, très rarement de prurit.
L’examen clinique est pauvre, mais la palpation du foie est douloureuse. On le sent mou et
légèrement augmenté de volume.
Evolution : favorable dans près de 100% des cas. En 10 à 15jours l’ictère pâlit, les
urines s’éclaircissent et les selles se recolorent. Cette guérison se fait toujours sans
séquelles. Plus rarement on peut observer des formes prolongées ou à rechutes,
exceptionnellement des formes fulminantes (1/10 000).
Formes symptomatiques
- Asymptomatique : la plus fréquente (90%)
- Formes anictériques : asthénique, fébrile, polyarthralgique…
- Forme fulminante : grave, mortelle, redoutable.
Formes étiologiques
IV. DIAGNOSTIC
V. TRAITEMENT
V.1. Traitement Curatif : En dehors du repos et d’une alimentation équilibrée, il n’y a
pas de traitement médicamenteux.
Les sujets ayant une sérologie à l’Ag HBs positif (Hépatite B), devront être suivis par un
médecin au plan sérologique jusqu’à la disparition de tous les antigènes qui normalement
se fait au bout de trois mois dans 90% des cas. Un traitement est proposé, il est très
onéreux.
Sujet 2
Décrire l’histoire naturelle d’une pathologie infectieuse après l’avoir défini.
Définir et typer la Fièvre
Sujet 3
Un patient présentant un trismus vous est amené en consultation. Vous l’examinez
et remarquez une dysphagie et des paroxysmes qui remontent à la veille. Par
ailleurs, l’interrogatoire retrouve une plaie cicatrisée à l’orteil droit due à un
tesson de bouteille. Les constantes prises chez ce patient sont les suivantes :
TA = 12/7, pouls = 96/mn, température = 37°,6C. En sachant que le patient s’est
blessé il y a dix sept (17) jours et que la difficulté d’ouvrir la bouche remonte à
72h
1) à quel stade du tétanos se trouve t-il ?
2 ) Comment avez-vous mis en évidence le trismus dont souffre le patient ?
2) Faites le pronostic vital de ce patient et conduite thérapeutique adopter ?
Sujet 4
Décrire les premier et second septénaires de la Fièvre Typhoïde et dites comment poser le
diagnostic de cette infection ? Comment la traiter et quelles mesures prendre pour la
prévention ?
Sujet 5
Durant votre séjour au Service des Consultations Externes vous recevez une jeune fille de 15
ans qui se plaint de dysphagie dans un contexte d’asthénie physique et de fièvre.
L’examen somatique de cette patiente retrouve : une TA= 10/6 ; un pouls=99 pulsations/mn ;
une T°=38°6. Par ailleurs, elle signale une toux et un écoulement nasal.
1. Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
2. Quel est le paquet minimum d’analyses pour cette malade ?
Sujet 6
A D âgé de 6 ans est hospitalisé dans le service des maladies infectieuses pour une
fièvre et une paralysie flasque des membres inferieurs d’installation brutale depuis la
veille.
Quelques jours auparavant, l’enfant avait présenté des douleurs, vomissements, des
myalgies, des rachialgies et une asthénie.
Sujet 7
Dans une zone du Sahel, un adolescent de 16 ans est amené au Poste de Santé par ses parents
pour une fièvre à 39°C avec des troubles de la conscience, associée à une agitation
psychomotrice et des vomissements en jet d’installation brutale.
1. Quels diagnostics évoquez-vous ?
2. A l’examen clinique le malade exprime une douleur lors de la tentative de flexion du
cou sur le tronc
a- Quel diagnostic retenez-vous ? Et complétez les signes cliniques retrouvés à la
phase d’état.
b- Citez trois agents infectieux responsables de cette affection en Afrique.
3. D’autres cas ont été retrouvés dans la zone. Quel est l’agent infectieux le plus probable
et citer une mesure préventive efficace de cette affection.