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PLAN DU COURS
1. INTRODUCTION
2. OBJECTIF
2.1. Objectif général,
2.2. Objectifs spécifiques,
3. DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS
CHAPITRE I : DEMARCHE INFIRMIERE EN SERVICE DES PATHOLOGIES
INFECTIEUSES
1.1. Accueil et prise en charge du malade,
1.2. Préparation de la chambre du malade,
1.3. Moyens prophylaxique aseptique
1.4. Principales mesures en milieu hospitalier
CHAPITRE II : LES ELEMENTS DE LA CHAINE DE L’INFECTION
2.1. Schéma de la chaine de la transmission de l’infection,
2.2. Modes de transmission des maladies infectieuses et brève explication
Sur chaque maillon
2.3. Voies de transmission des maladies infectieuses et mesures de
Prévention
CHAPITRE III : LA PROPHYLAXIE, CHIMIO PROPHYLAXIE ET LA SEROPROPHYLAXIE
EN MALADIES INFECTIEUSES
3.1. La prophylaxie
3.2. La chimio prophylaxie,
3.3. La séroprophylaxie.
3.4. La lutte anti vectorielle
3.5. La lutte contre l’agent pathogène
3.6. Description d’antiseptiques ainsi que leurs avantages
3.7. Les moyens de stérilisation.
CHAPITRE IV : NURSING, MODES DE TRANSMISSION ET MESURES PREVENTIVES
EN MALADIES INFECTIEUSES ET PARASITAIRES
4.1. Nursing, modes de transmission et mesures préventives en maladies
Bactériennes,
4.2. Nursing, modes de transmission et mesures préventives en maladies
Virales,
4.3. Nursing, modes de transmission et mesures préventives en maladies
Parasitaires,
4.4. Les maladies à déclaration obligatoire et sous surveillance
épidémiologie
4.5. Les maladies ciblent PEV
4.6. Les calendriers vaccinaux.
1. INTRODUCTION
La République démocratique du Congo est l’un pays Africains qui connait la
recrudescence des maladies infectieuses endémo-épidémique constituant un motif
courant de consultation et d’hospitalisation dans différents hôpitaux. Pourtant,
toutes ces maladies sont évitables par les moyens de prévention. On note plusieurs
décès liés aux maladies parasitaires, bactériennes ainsi que virales surtout, des enfants
de 0 à 5 ans mais également des adultes.
Depuis l’avènement d’utilisation des antibactériens (antibiotiques), nous avons
tendance à oublier les gestes et règles simples qui sauvent des vies notamment
l’hygiène individuelle et collective. Malgré leur efficacité, le constat fait sur les
antibiotiques est que, la plupart des germes (agents pathogènes) ont acquis une
résistance vis-à-vis de ces antibiotiques d’où, certaines maladies sont devenues
résistantes. Sachant que les maladies virales ne sont pas guérissables par
l’administration des antibiotiques, il est alors obligatoire de les prévenir par certaines
mesures simples et moins couteuses.
Comme on dit souvent « mieux vaut prévenir que guérir », toute notre attention doit
se focaliser sur les moyens préventifs que curatifs car, la prévention reste la meilleure
façon de vaincre toutes les maladies.
2. OBJECTIF GENERAL ET OBJECTIFS SPECIFIQUES
a. BJECTIF GENERAL
A la fin de ce cours, l’étudiant (e) de 2ème Bachelier soins généraux doit être en
mesure de comprendre et expliquer le mécanisme de la transmission des maladies
parasitaires, bactériennes et virales afin d’en assurer la prévention et le traitement.
b. OBJECTIFS SPECIFIQUES
A la fin de cours, l’étudiant de 2ème année Bachelier soins généraux doit être
capable de :
Expliquer les différentes mesures de préventions des maladies
transmissibles ;
Exécuter correctement les techniques d’administration de soins
infirmiers aux malades contagieux sans faille ;
Prendre en charge les malades atteints des maladies infectieuses, c’est-
à-die ; être en mesure de poser le diagnostic et instaurer le traitement ;
Se protéger contre les maladies infectieuses lors de l’administration
des soins aux malades ;
Mettre les moyens de prophylaxie pour protéger la communauté
contre les maladies infectieuses (parasitaires, bactériennes, virales et
celles dues aux champignons)
Maitriser es différents modes de transmission des maladies
transmissibles.
1. Moyens de dépistages
- Examen clinique
- Examens biologique
- Prélèvements
- Examen paracliniques (examens de laboratoire et d’imageries)
1.3.2. Isolement
L’isolement consiste à placer le patient ou une personne suspectée ou confirmée
malade d’une maladie contagieuse à visée de protection, lors d’une phase critique de
sa prise en charge thérapeutique, dans un espace dont il ne peut sortir librement et,
qui est séparé des autres patients ou personnes.
1.3.2.1. Principe de l’isolement
La prévention des infections tant nosocomiales qu’autres, nécessite en premier
lieu de rompre la chaîne de transmission des agents infectieux (agents pathogènes)
à partir des souches de contamination. Celles-ci, sont généralement trois (3)
origines :
- Les malades infectés ou colonisés (contaminés),
- Les personnels hospitaliers (personnels soignants),
- L’environnement.
Le principe de l’isolement a pour objectif de prévenir la circulation des germes par
la mise en place de mesures barrières tant géographiques que techniques
empêchant toutes les formes de contact possibles entre les malades et les sources
de colonisation.
On distingue donc 2 grandes types d’isolement à savoir :
1.1. l’isolement protecteur :
L’isolement protecteur est un ensemble de mesure à mettre en place pour éviter la
transmission de tout agent potentiellement infectieux à des patients immunodéprimés
(micro-organismes de l’environnement ou portés par d’autres malades, les membres
du personnel ou les visiteurs).
1.1.1. indications :
Patients immunodéprimés (par un traitement ou par une maladie :
sida, cancer)
Patients transplantés
Prématurés
Personnes de 3ème âge.
Cet isolement consiste à faire barrière à l’entrée des agents infectieux dans
l’environnement immédiat du patient
1.1.2. précautions à prendre avant d’accéder dans la chambre du malade
Hygiène des mains,
Port d’une blouse
Port d’un masque chirurgical
Port des gants (si nécessaire)
Interdire toute visite inutile à toute personne non personnel soignant
dans la chambre ou réduire au minimum les visites tout en demandant
aux visiteurs d’éviter ni de serrer la main ni de s’approcher.
excrétas). Ces précautions d’hygiène sont à appliquer pour tout malade quel que soit
le statut infectieux afin d’assurer une protection systématique des patients et des
personnels vis-à-vis des risques de transmission croisées de micro-organismes.
Les précautions ci-dessous visent à protéger et les malades et les personnels
soignants :
Réalisera une hygiène de mains par friction systématiquement avant et
après tout contact avec le patient,
Porter des gants pour tout risque de contact avec du sang ou tout autre
produit biologique, des plaies ou muqueuses, du matériel et du linge
souillé (toujours changer des gants à chaque patient),
Porter un masque, des lunettes ou masque à visière, une sur-blouse
lorsqu’il y a risque de projection de sang ou tout autre produit
biologique,
Faire attention lors de la manipulation de tout instrument piquant ou
tranchant potentiellement contaminé (seringue, aiguille, lame de
bistouri, rasoirs jetable),
Utiliser chaque fois que possible du matériel à usage unique,
Ne jamais vouloir plier ou décapuchonner les aiguilles,
Placer dans des emballages étanches, fermés, le linge ou les matériels
souillés, transportés et éliminés selon des filières définies,
Si contact avec du sang ou produits biologiques après piqûre, blessure :
lavage avec un savon doux
4.2. Les précautions particulières
Les précautions particulières visent à prévenir la transmission et la dissémination
d’agents infectieux dans l’environnement.
Les mesures communes aux isolements septiques :
Hygiène des mains avant de quitter la chambre,
Tout déchet produit dans la chambre est considérée comme déchet
potentiellement contaminé d’où, les éliminer dans un sac.
4.3. les précautions à respecter par l’infirmier pendant l’administration des soins afin
d’éviter la transmission des maladies infectieuses
On distingue 7 précautions standards dans l’administration des soins par l’infirmier
(actualisés par la société Française d’hygiène en 2019 dans le contexte de la Covid-
19) à savoir :
1. L’hygiène des mains
L’hygiène des mains est l’une des barrières essentielles à la transmission de micro-
organismes. C’est un geste fondamental dans la prévention des infections associées
aux soins. Le personnel soignant et appelé à se laver les mains :
A l’arrivée comme au départ (avant et après l’administration des soins)
Avant le port et après le retrait des gants
Entre deux activités
Entre deux gestes de soins différents chez un même malade ou aux
malades différents.
2. Le port de gants
Le port de gant forme une réelle barrière entre le soignant et le patient mais aussi
entre le soignant et l’environnement. Le port de gants est nécessaire en cas de :
Avant tout soin exposant à un risque de contact avec des liquides
biologique, du sang mais aussi pour le contact avec une peau lésée ou
les muqueuses,
Lorsque qu’on veut administrer les soins les mains étant lésées (mains
avec plaies)
Lorsqu’on utilise les matériels piquant ou coupant (risque de se piquer),
de manipulation de prélèvements biologiques et de matériels ou linges
souillés,
Lors de la manipulation des produits chimiques toxiques pour le
soignant.
NB : les gants doivent être changés entre deux patients ou deux activités. Lorsque chez
un même patient l’on passe d’un site contaminé à un autre site propre, les gants
doivent également être changés s’ils ne sont plus intacts (perforation, déchirement,
temps d’utilisation dépassés). Enfin, ils doivent être retirés dès la fin du soin et avant
de toucher l’environnement.
3. Tenues de protection
On distingue plusieurs tenues assurant la protection de l’ensemble du personnel
soignant mais aussi des visiteurs et du personnel auxiliaire.
Afin d’assurer la protection de la tenue travail, il est indispensable de porter un tablier
plastique à usage unique pour tous les soins mouillants, souillant ou qui exposent à
des projections.
Lorsque l’exposition est majeure, il convient de porter une sur-blouse à manches
longues qui soit imperméable.
En ce qui concerne la protection du visage, le personnel soignant est obligé de porter
systématiquement un masque anti projection avec des lunettes de sécurité ou un
masque à visière lorsqu’il y a un risque de projection ou d’aérosolisation de liquide
biologique.
NB : les surchaussures ne sont recommandées souvent qu’en bloc opératoire et
assimilés.
Agent infectieux
Mode de
transmission
Exemple :
En mordant ou en piquant une personne ou un animal infecté par le
microorganisme, l’insecte ingère du sang contaminé et le microorganisme peut
ensuite se multiplier dans le corps de l’insecte, ce qui augmente ses chances
d’être transmis à un nouvel hôte.
La compréhension du mode de transmission des infections permet proposer des
mesures de protection individuelles et collectives adaptées à la population
réceptive, aux malades et aux personnels soignants.
Il peut être communautaire ou nosocomiale. Sa très haute contagiosité justifie
de la mesure d’isolement, de transport et d’analyse des prélèvements stricts
ainsi qu’une protection renforcée du personnel soignant du mode de
transmission.
2.2.5. La porte d’entrée
C’est la voie par laquelle un agent infectieux pénètre dans un hôte pour le
contaminer. La porte d’entrée est variable selon l’agent infectieux, et celui-ci peut
se transmettre par plusieurs portes d’entrées :
- La muqueuse respiratoire,
- Les voies uro-génitales
- Peau et téguments
- Muqueuse digestive (Le tractus gastro-intestinal)
- La muqueuse oculaire
- Voie parentérale lors de bris de la peau : ex : plaie cutanée, piqûre
d’aiguille
2.2.6. L’hôte réceptif
Personne réceptive à l’égard de l’agent infectieux (micro-organisme). L’agent
infectieux ne peut pas se transmettre si l’hôte n’est réceptif à l’infection, par
exemple : si l’hôte est immunisé contre l’agent infectieux à la suite d’une
vaccination ou, dans certains cas, après avoir fait la maladie. Donc, un hôte
réceptif est une personne à risque de contracter une infection.
Plusieurs facteurs peuvent altérer les mécanismes de défense de l’hôte :
- Statue immunitaire incluant la statue vaccinale et les antécédents
infectieux
- L’âge,
- Génétique
- Environnement
- Immunodéficience ect…
- Immunodéficience ect…
- Mesures spécifiques en
cas de fièvre
hémorragiques
Sexuelle - Syphilis - Utilisation des condoms - utilisation des
- Gonococcie masculins et féminins condoms
- Chlamydiose - Vaccination jusqu’à la
génitale - Fidélité guérison
- Infectieion à - abstinence - abstinence
VIH
- Herpes, HPV
ect …
Parentérale - paludisme Population : - Mesures
- fièvre - dépistage chez tous les spécifique en
hémorragiques donneurs de sang et cas de fièvres
- syphilis organes hémorragiques
- infection à VIH,soignants : - Utilisation des
ect… - mesures spécifiques en condoms
cas de fièvres
hémorragiques
Nosocomiale - Infections à Population : - Isolement
entérobactéries - Hygiène des mains (éviction)
- Fièvres - Port des masques - Port de
hémorragiques - vaccination masque
- Grippe Soignants : - Hygiène de
- Covid-19 ect… - Port des masques mains
- Hygiène de mains et gel
hydro alcoolique
- vaccination
Exemple :
a. sérum anti venimeux
Un anti venimeux est une composition biologique utilisée en guise de
traitement contre des piqûres ou morsures venimeuses. Il est donc
utilisé pour neutraliser le poison d’un animal ou d’un insecte venimeux
(surtout le serpent) mais cependant, ce sérum est aussi polyvalent.
b. Sérum anti tétanique :
Préconisé d’être administré chez une personne ayant été mordue par
le chien et celle accidentée routière et blessée par un instrument
tranchant rouillé (à titre préventif) contre le tétanos.
3.4. LA LUTTE ANTI VECTORIELLE ET D’AGENT CAUSAL
3.4.1. La lutte anti vectorielle
Est un moyen qui consiste à utiliser certaines mesures pour lutter contre les vecteurs
des agents pathogènes.
Exemple :
a. Lutte contre les moustiques (moustique du genre anophèle qui transmet les
plasmodiums responsables du paludisme, moustique Aèdes qui transmet le
virus responsable de Chikungunya).
b. Mesures anti vectorielles (les moustiques) :
- Utilisation de moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée
d’action (MIILDA)
- La pulvérisation ou aspersion intra-domiciliaire (PID) d’insecticides
- Rendre le milieu d’habitation salubre (sans herbes ni saleté) et éviter
la stagnation de l’eau (hygiènes d’assainissement).
3.5. LUTTE CONTRE L’AGENT PATHOGENE
Exemple :
a. Pour la prévention de certaines maladies bactériennes, parasitaires et
virales comme :
- la fièvre typhoïde, la shiguelose, le choléra, les dysenteries amibiennes, les diarrhées
d’origines virales, il faut :
Utilisation du chlore ou bouillir de l’eau pour la rendre potable,
laver les fruits à l’eau potable avant de les consommer, laver les
légumes et bien les cuire avant de les manger (pour la
prévention de certaines maladies bactériennes comme : la
fièvre typhoïde, le choléra, la shiguellose, maladies parasitaires
comme : la dysenterie amibienne, maladies virales comme les
diarrhées d’origines virales etc…)
b. Faire la chimio prophylaxie au sulfadoxine + pyrimethamine en cas de
paludisme,
c. Utilisation d’antiseptiques et d’antibiotiques lors d’une intervention
chirurgicale (pour prévenir une infection post-opératoire de la plaie :
antibioprophylaxie ou antibiotiques de couverture),
d. Utilisation d’antiviral en cas d’exposition à une maladie virale,
e. Utilisation d’antiseptiques externes comme par exemple :
La Chlorhexidine,
les alcools,
la javel,
le dettol,
la chloramine T
les dérivés de chlore
iode et ses dérivés
peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée)
formaldéhyde (famille des aldéhydes).
3.6. DESCRIPTION D’ANTISEPTIQUES, LEURS INDICATIONS AINSI QUE LEURS AVANTAGES
3.6.1. Chlorhexidine
La Chlorhexidine est un antiseptique externe à large spectre d’action faisant partie de
la famille de des Biguanides.
Elle est plus active sur les bactéries à Gram positif que sur les Gram négatif ainsi que
sur les champignons. Elle est associée à d’autres antiseptiques ou anesthésiques
comme La lidocaϊne et dans d’autres médicaments.
3.6.1.1. mode d’action
Elle agit en altérant les protéines des membranes bactériennes.
3.6.1.2. Indications
- Certaines affections cutanées (peau et muqueuses mélangé à certaines
autres préparations commerciales) nettoyages des petites plaies,
- Affections bucco-pharyngiennes (sous forme de collutoires ou bain de
bouche en traitement d’appoint des affections de la bouche et du
pharynx : gingivite, parodontite, plaque dentaires, après une extraction
dentaire
- Antisepsie : en chirurgie (préopératoire).
3.6.1.3. Mode d’utilisation
a. Pour les plaies :
- L’utiliser en quantité suffisante et moins longtemps possible sur les
plaies superficielles (utilisation prudente)
b. Pour le bain bucco-pharyngienne :
- Pure ou diluée, 30 minutes après le brossage des dents (car l’action de
dentifrice peut altérer l’action de la Chlorhexidine), faire un gargarisme
tout en gardant le produit dans la bouche pendant au moins 1 minute
puis, cracher. Il est conseillé de faire 2 à 3 bains par jour.
3.6.1.4. Contre-indications :
- Hypersensibilité au produit,
- Stérilisation ou désinfection du matériel médical ou chirurgical,
- Sur certaines muqueuses et dans l’oreille.
3.6.2. Les alcools
L’alcool éthylique (éthanol) et l’alcool isopropylique (isopropanol) sont alcools les
plus utilisés. Ils peuvent être à des concentrations allant de 30 à 90% en solution
aqueuse, les meilleurs résultats sont habituellement obtenus avec l’éthanol à 70%
ou isopropanol à 50%.
3.6.2.1. Préparation :
Pour obtenir 1 litre d’éthanol à 70% il faut :
- Mesurer 785 ml d’éthanol à 95% ou 730 ml d’éthanol à 99%
- Compléter jusqu’à 1 litre par addition d’eau distillée ou, à défaut,
filtrée,
- Laisser refroidir et réajuster à 1 litre avec de l’eau.
3.6.2.2. Indications :
- Antiseptique et désinfectant de la peau saine (avant les injections ou
prélèvements sanguins)
- Antisepsie des plaies
3.6.2.3. Contre-indications :
- Hypersensibilité au produit,
- Ne pas appliquer sur les muqueuses, les plaies ou les brulures (l’alcool
est desséchant, douloureux, irritant et ralentit la cicatrisation)
- Ne pas l’utiliser chez le nouveau-né.
3.6.3. SOLUTION HYDRO-ALCOOLIQUE (GEL HYDRO-ALCOOLIQUE)
Elle reste le produit le plus célèbre et plus adopté depuis l’avènement de la COVID-19
car, ayant été obligé par toutes instances dont l’OMS a créé une pénurie avec des
dérives de fabrication et le prix de vente. Les mesures de contrôle ont rappelé les
responsables du respect, de préparation, d’étiquetage, de conservation et d’usage et
de facturation. L’OMS dans le guide de production locale : Formulations des produits
hydro-alcoolique précise les modalités de fabrication.
Solution 1 Solution 2
- Ethanol 96% : 8333 ml - Isopropanol 99,8% : 7515 ml
- Peroxyde d’hydrogène 3% : 417 ml - Peroxyde d’hydrogène 3% : 417
- Glycérol 98% : 145 ml ml
Compléter avec de l’eau distillée ou - Glycérol 98% : 145 ml
bouillie afin d’obtenir 10 litres de Compléter le volume avec de l’eau
solution. distillée ou bouillie afin d’obtenir
10 litres de solution.
Les contrôles de qualité de fabrication, d’étiquetage et de stockage sont disponibles
avec un appel aux responsabilités de chacun du processus de préparation à la mise à
disposition pour usage.
Solution 1 Solution 2
Concentrations finales : Concentrations finales :
- Ethanol 80% (v/v) - Isopropanol 75% (v/v)
- Glycérol 1,45% (v/v) - Glycérol 1.45% (v/v)
- Peroxyde d’hydrogène 0,125% (v/v) - Peroxyde d’hydrogène 0,125%
(v/v)
3.6.4. La javel
L’eau de javel est un produit chimique fait d’un mélange d’eau et d’hypochlorite
de sodium. Elle est bactéricide, parasiticide, virucide et tue même les
champignons.
Pour l’utilisation domestique et dans de nombreux milieux de travail notamment
les hôpitaux, elle est vendue avec des concentrations d’hypochlorite de sodium
variant de 3 à 9%.
3.6.4.1. Indications
- Désinfection de sols, des surfaces et les structures sanitaires,
- Désinfection des milieux hospitaliers (les locaux et nettoyage et
rinçage des instruments médicaux),
- Utilisation pour l’hygiène des mains comme antiseptique,
- Blanchissement des linges si associée à la lessive ou traiter de l’eau.
3.6.4.2. Inconvénients
- Irritation et brûlure de la peau ou les yeux (car l’eau de javel est
corrosive),
- Elle peut corroder (destruction) des métaux,
- Associée à d’autres produits chimiques ou nettoyants, elle peut
produire des gaz toxiques pouvant endommager les poumons ou être
mortels,
- Elle peut endommager les vêtements.
3.6.5. Le Dakin (si c’est en liquide) et chloramine (si c’est en comprimé)
C’est un antiseptique local à usage externe.
3.6.5.1. Indications
- Antiseptique à usage local pour la désinfection de la peau et des
muqueuses,
- Nettoyage des plaies septiques (plaies souillées, nécrosées ou
fistuleuses et abcès) en permettant ainsi le bourgeonnement en faisant
des pansements humides.
3.6.6. Iode et ses dérivés
Les principaux produits iodés utilisés sont :
- Les solutions alcooliques : la teinture d’iode, l’alcool iodé.
- Les solutions aqueuses de Lugol ect…
3.6.6.1. Composition de la teinture d’iode et de la solution de lugol
- Iode : 5g - iode : 1 g
- Iodure de potassium : 3 g - iodure de potassium : 2g
- Alcool à 95%: 85 g - eau purifiée : Q.S.P : 100g
- Eau distillée : 7 g
L’alcool iodé est obtenu en diluant la teinture d’iode à raison d’un volume d’alcool à 60°
L’iode a le pouvoir de pénétrer profondément dans l’épiderme et risque d’être caustique à
forte concentration. Il est utilisé sous forme de solution alcoolique, de teinture d’iode de 1 ou
2% et de polyvinyle pyrolidone iodée (PVPI). Il doit être ôté de la peau avant tout pansement
occlusif.
3.6.6.2. Indications
- Antiseptique pour les champs opératoires avec action résolutive.
4.1.2. LA PNEUMONIE
La pneumonie est une infection des poumons généralement de lobes d’origine.
2.1. Cause :
Virales (surtout les enfants) :
- virus syncitial ;
- virus influenzae (responsable de la grippe) et para influenze ;
- rhinovirus (responsable du rhume)
- corona virus.
Bactériennes :
- Pneumocoque ;
- Streptocoques pneumoniae (surtout chez l’enfant)
- Mycoplasma pneumoniae ;
- Staphylocoque aureus
- Hémophilis influenzae type hib (2ème agent pathogène la plus
fréquent de la pneumonie bactérienne).
Champignons :
- Pneumocystis jiroveci (plus fréquent chez les PVV nourrissons),
- Aspergillis SSP,
- Cryptococcus néoformans.
2.2. Modes de transmission
Contact direct ou indirect (d’une manière générale) avec des sécrétions
respiratoires ou par projection de gouttelettes émises lors de la toux ou
l’éternuement.
2.3. Clinique
- Céphalées ;
- Fièvre élevée ;
- Asthénie physique ;
- Fièvre élevée ;
- Douleurs thoraciques profondes.
2.4. Méthode de diagnostic
- Se baser sur la clinique et
- Les examens paracliniques : radiographie pulmonaire (face et profil).
- Hémoculture ;
- Détection des virus dans les secrétions nasopharyngéens et à la gorge.
2.5. Médication :
- Antibiothérapie (et antiviral si pneumonie d’origine virale)
- Antipyrétiques,
- Antitussif
- Ponction pleurale évacuatrice (si épanchement pleural associé),
- bonne hydratation ;
2.6. Nursing :
- Surveiller les signes vitaux,
- Enveloppement humide,
- Donner une position confortable au malade,
- Exécution de la prescription médicale et éducation sanitaire.
2.7. Prise en charge préventive
- Vaccination de tous les enfants de 6 semaines à 14 semaines selon le
calendrier vaccinal PEV RDC des enfants de 0-15 mois,
- Règles d’hygiènes (hygiène des mains) et sevrage tabagique.
4.1.3. MENINGITE
La méningite est une inflammation des méninges entrainant des modifications
constantes biologiques du liquide céphalo-rachidien (LCR).
4.1.3.1. Cause :
- Les virus : 80-85%,
- Les bactéries : 20-25% de cas (plus grave),
- Les parasites et autres états traumatiques.
4.1.3.1.1. Tableau de causes de la méningite selon es tranches d’âge
4.1.3.2. clinique
Le début est généralement brutal, aigu sans prodromes. On observe
l’association :
d’un syndrome infectieux caractérisé par :
- Une fièvre élevée constamment supérieur à 38°C (de l’ordre de 39° à
40°C)
- Des signes fonctionnels d’intensité variables : frissons, sueurs, instabilité
hémodynamique et parfois des arthralgies,
- Parfois une discrète splénomégalie.
D’un syndrome méninge : caractérisé par :
- Des céphalées intenses : c’est le signe le plus constant chez l’enfant, elles
sont atroces, rebelles aux antalgiques, diffuses ou avec prédominance
frontale ou occipitale, majorées par les mouvements, le bruit
(sonophobie) ou la lumière (photophobie) et irradiant vers le rachis.
- Des vomissements en jet : signe capital du syndrome méningé. Ils sont
précoces, faciles, en jet, explosifs, sans rapport avec le repas
- Constipation opiniâtre.
4.1.3.3. Examen physique
Le malade est typiquement couché en chien de fusil (attitude antalgique), dos
tourné à la lumière, parfois agité.
A retenir :
On confirme la fièvre typhoïde en cas de signes ci-dessous même en absence
Des résultats de laboratoires :
- Dissociation entre la pulsation et la température,
- Fièvre en plateau.
4.1.4.5. Prise en charge :
4.1.4.5.1. Médication
- Antibiothérapie, (sensible à l’agent pathogène)
- Antipyrétique,
- Corticoïdes,
- Bonne hydratation.
4.1.4.5.2. Nursing :
- Surveiller les signes vitaux,
- Exécution de la prescription médicale,
- Enveloppement humide (en cas de fièvre),
- Education sanitaire.
4.1.4.5.3. Préventive :
- Se faire vacciner,
- Boire de l’eau potable,
- Se laver les mains avant et après le repas,
- Se laver les mains après avoir été aux toilettes,
- Laver les fruits avant d les consommer,
- Laver les légumes à l’eau propre avant de les cuire et bien les cuire,
- Utiliser les latrines pour la défécation.
En bref : il faut le respect des mesures d’hygiènes individuelles et collectives.
4.1.5. LA SHIGUELLOSE
C’est une infection intestinale très contagieuse causée par une bactérie du genre
« shiguella »
4.1.5.1. Cause
- Bactérie du genre shiguella
4.1.5.2. Modes de transmission
La transmission se fait :
- Par véhicule commun : aliments, mains, objets et eau contaminées par
la bactérie,
- Par contact indirect,
- Par contact indirect.
4.1.5.3. Clinique
- Diarrhée aigüe sanguinolente,
- Crampes abdominales,
- Fièvre élevée.
4.1.6. CHOLERA
Le choléra est une maladie infectieuse diarrhéique très contagieuse, endémo-
épidémique due à un bacille à Gram négatif.
4.1.6.1. Cause
L’agent causal est un bacille négatif appelé « vibrion cholérae ».
4.1.6.2. Modes de transmission
- Voie oro-fécal en ingérant un aliment ou de l’eau contaminée par les
vibrions cholérae.
4.1.6.3. Clinique
- Emission de selles liquide (diarrhée liquide) abondante (+ de 300 g,
fréquente + de 3 fois par jour) semblable à l’eau du riz (eau rizi forme),
d’odeur fade entrainant une déshydratation.
- vomissement
4.1.6.4. Examens de laboratoire
- Culture pour la détection du bacille dans les selles
4.1.6.5. Prise en charge
4.1.6.5.1. Médication :
- Réhydratation massive pour remplacer les pertes hydro électrolytiques
(selon le plan de la déshydratation),
- Antibiothérapie (selon l’agent pathogène en cause).
4.1.6.5.2. Nursing
- Exécution de la prescription médicale,
- Surveiller les signes vitaux,
- Isoler le malade,
- Education sanitaire.
4.1.6.5.3. Prévention :
- Boire de l’eau potable,
- Mesures d’hygiènes individuelle et collective,
- Se faire vacciner,
- Utiliser les latrines pour la défécation,
- Bien cuire les aliments et les consommer chauds
- Bien nettoyer les fruits, légumes avant de les manger et les préparer.
4.1.7.1.6. Prévention
- Avoir des rapports sexuels protégés lors de coït avec un
partenaire occasionnel (utilisation de condoms),
- Abstinence
- Fidélité.
4.1.7.2. GONOCOCCIE
Elle est due à une bactérie appelée « Neisseria gonorrhéae »
4.1.7.2.1. Clinique
a. Chez l’homme :
- Brulure mictionnelle,
- Dysurie,
- écoulement purulent au niveau du méat,
- Douleurs éjaculatoires et douleurs scrotales et par
moment, ténesme rectal.
b. Chez la femme
Souvent asymptomatique ; il faudra néanmoins l’évoquer en cas de :
- Leucorrhée jaunâtres, verdâtres et purulentes.
4.1.7.2.2. Prise en charge
4.1.7.2.2.1. Médication
- Antibiothérapie (selon la sensibilité de l’agent pathogène),
- Traitement symptomatique.
4.1.7.2.2.2. Nursing
- Education sanitaire,
- Exécution de la prescription médicale.
4.1.7.2.2.3. Prévention
- Avoir des rapports sexuels protégés lors de coït avec un
partenaire occasionnel (utilisation de condoms),
- Abstinence
- Fidélité
4.2.1.4.2. Prévention
- Se faire vacciner (au vaccin rVSV-ZEBOV)
- Eviter d’entrer en contact avec une personne malade ni
moins encore de toucher ses secrétions ou liquides
biologiques (éviter de fréquenter les endroits à fortes
intensité de la circulation de personnes)
- Eviter de manipuler les cadavres de personnes mortes
d’Ebola,
- Eviter de manipuler les animaux morts de Ebola ni de
manger leur viande,
- Hygiène individuelle et collective des mains
- Isoler le malade ainsi que tous les cas de contacts.
4.2.1.4.3. Pour le personnel soignant en cas d’une épidémie
- Se faire vacciner,
- Utiliser un équipement de protection (botte, blouse de
protection à usage unique, lunettes, gants stériles, bonnet,
et masque ou cache-nez),
- Eviter la dissémination des secrétions et liquides
biologiques,
- Utilisation de désinfectants (gel hydro-alcoolique).
4.2.1.4.4. Nursing
- Surveiller les signes vitaux
- Exécution de la prescription médicale,
- Enveloppement humide,
- Sensibiliser la population sur les mesures de prévention de
la maladie.
A retenir :
1. Un malade atteint et guérit cliniquement, reste contagieux tant que le virus
reste présent dans le sang et les liquides biologiques, y compris les spermes.
2. Les spermes peuvent continuer à transmettre le virus pendant plus d’un an
après la guérison clinique du patient car, le virus persiste dans les spermes
pendant très longtemps (environ pendant 531 jours).
3. Tant que le probable patient ne présente pas des symptômes, il n’est pas
contagieux.
4.2.2. COVID-19
Maladie virale attaquant plus le système respiratoire.
4.2.2.1. Cause : Corona virus
4.2.2.2. Modes de transmission
- Voie aérienne : par gouttelettes de flugges émises lors de la toux,
- Contact étroit du malade avec ses proches (moins de 2 mètres) et
contact peau à peau avec une personne présumée malade ou malade
confirmée,
- Contact direct avec les liquides organiques d’une personne malade
(sang, sueur, crachat).
4.2.2.3. Clinique
- Incubation : 2 à 14 jours,
- Invasion : début :
Fièvre élevée,
Toux sèche,
Céphalées,
Perte de gout et de l’odorat,
Dyspnée.
4.2.5. CHIKUNGUNYA
C’est une maladie virale transmise à l’homme par un moustique du genre aèdes
infecté.
4.2.5.1. Causes : Un arbovirus
4.2.5.2. Mode de transmission
- Par piqure d’un moustique femelle du genre Aèdes aegypti et Aèdes
albopictus infecté
4.2.5.3. Clinique
- Incubation : 4 à 8 jours (extrême : 2 à 12 jours)
- Invasion : brutale caractérisée par :
Fièvre élevée,
Arthralgie,
Myalgies,
Céphalées,
Nausées
Asthénie physique et éruptions cutanées.
4.2.5.5. Prévention
- Eliminer l’origine ou provenance des moustiques,
- Lutter contre le vecteur.
4.2.6. VARICELLE
C’est une maladie virale éruptive, contagieuse et souvent épidémique caractérisée
par une éruption cutanée érythémato-vésiculeuse fébrile.
4.2.6.1. Cause
Virus de la varicelle –zona appartenant à la famille de d’herpes.
4.2.6.2. Mode de transmission
- Par contact direct à travers les gouttelettes de salive,
- plus rarement par les lésions cutanéomuqueuses,
- Transplacentaire (mère à l’enfant).
4.2.6.3. Clinique
- Incubation : 14 à 15 jours,
- Invasion : marquée par
Fièvre,
Eruptions cutanées du genre macules rosées, arrondies et
bien limitées commençant au niveau du cuir chevelu.
4.2.6.4. Prise en charge
4.2.6.4.1. Médication :
- Symptomatique et antibiothérapie (si surinfection).
4.2.6.4.2. Nursing
- Isoler le malade,
- Education sanitaire,
- Bain du malade au savon antiseptique,
- Soins des plaies ou éruptions à la crème antivirale (aciclovir crème).
4.2.6.4.3. Prévention
- Eviction (isoler) du malade jusqu’à sa guérison,
- éviter d’entrer en contact avec le malade.
4.2.7. RUBEOLE
C’est une maladie virale éruptive, contagieuse caractérisée par une éruption
cutanée.
4.2.7.1. Cause
Virus de la Rubéole.
4.2.7.2. Mode de transmission
Le virus de la rubéole se transmet par l’intermédiaire de gouttelettes de salive
provenant des voies aériennes supérieures et contenant le virus à travers soit :
- Lors de la toux ou éternuement, mouchages, contacts par des mains
souillées par la salive ;
- Lors de contact étroits avec des personnes infectées ;
- Par les objets contaminés par des secrétions du nez ou de la gorge.
La transmission materno-fœtale se fait à travers le placenta.
La contamination débute la semaine qui précède le début de l’éruption cutanée
environ 14 jours après le début de l’éruption) mais, parfois la contagiosité est
maximale :
- 5 jours avant l’éruption et 6 jours après son apparition.
4.2.7.3. Clinique
- Incubation : 12 à 23 jours soit 2 à 3 semaines environ (en moyenne
18 jours).
- Invasion : marquée par :
Fièvre,
Malaises et conjonctivite,
Adénopathie de siège post-auriculaire, occipitale et cervicale
postérieure
Eruption maculo-papuleuse et parfois, érythémateuse
prurigineuses moins sensible et indolore apparaissant :
Au visage et le cou,
Puis, s’étendant à tout le reste du corps.
4.2.7.4. Prise en charge
4.2.7.4.1. Médication
- Symptomatique
4.2.7.4.2. Nursing
- Bain du malade au savon antiseptique,
- Surveillance des signes vitaux ;
- En cas d’épidémie :
Isoler le malade,
Eloigner toutes les femmes enceintes de la source de contage,
Faire un sérodiagnostic de tous les sujets sains.
4.2.7.5. Prévention
- Vaccination selon le calendrier vaccinal PEV,
- Mesures d’hygiène.
4.2.8. ROUGEOLE
C’est une maladie virale éruptive et épidémique due au virus.
4.2.8.1. Cause
Virus paramyxoviridae (morbillivilus).
4.2.8.2. Mode de transmission
- Par voie aérienne : via gouttelette de salive (moyen le plus sûr de
contamination)
- Par contact direct avec les secrétions,
- Contact indirect par les objets contaminés.
4.2.8.3. Clinique
- Incubation : 7 à 14 jours (avec un extrême de 21 jours)
- Invasion : caractérisée par :
Une fièvre élevée,
Cataré oculo-nasal ;
Toux sèche et une anorexie.
3 à 5 jours plus tard :
Eruptions cutanés maculo-papuleuses commençant derrière
les oreilles, le visage, le cou puis s’étend au thorax et
l’abdomen en suite les membres.
Apparition des taches ou éruptions blanches dans la face
interne des joues près de molaires. (ce signe est dit
pathognomonique de la rougeole).
4.2.8.4. Prise en charge
4.2.8.4.1. Médication
- Symptomatique
- Vitamine A.
4.2.8.4.2. Nursing
- Eviction (et isolement) du malade jusqu’à la guérison,
- Soins des éruptions (bain au savon antiseptique dermatologique non
détergent),
- Education sanitaire,
- Enveloppement humide,
- Exécution de la prescription médicale.
4.2.8.5. Préventif
- Vaccination au VAR selon le calendrier vaccinal PEV RDC.
4.2.9. RAGE
C’est une anthropozoonose virale transmise accidentellement à l’homme par
morsure.
4.2.9.1. Cause
Virus du genre Lyssavirus.
4.2.10. POLIOMYELITE
Maladie infectieuse contagieuse aiguë, essentiellement neurotrope immunisante,
endémo-épidémique due à un poliovirus.
4.2.10.1. Cause
Poliovirus sauvage. On distingue 3 types sérotypes différents des poliovirus
sauvage à savoir : PVS1, PVS2 et PVS3.
4.2.10.2. Mode de transmission
La maladie se transmet par les selles ou les secrétions venant du nez et de la
gorge d’une personne infectée. La transmission est essentiellement
interhumaine par voie féco-orale. On peut également être contaminé en buvant
de l’eau ou en mangeant un aliment contaminé par les selles contenant les virus.
4.2.10.3. Clinique
Jusqu’à 90% des cas, la maladie est asymptomatique.
- Forme non paralytique : on a ici :
Un syndrome fébrile non spécifique
Douleurs musculaires,
Céphalées,
Vomissements,
Lombalgies. En cette étape, le diagnostic est difficile à poser
en dehors d’un contexte épidémiologique d’autant que
l’évolution s’effectue en général vers la guérison spontanée en
une dizaine de jours.
- Forme paralytique : dans moins d’1%, des cas, après les signes non
spécifiques ci-dessus, le malade développe :
Des paralysies flasques aigues, asymétriques d’installation
rapide (le matin au réveil) prédominant aux membres
inferieurs
Les muscles sont mous avec une diminution des réflexes mais,
sensibilité conservée.
NB : le pronostic vital est en jeu lorsque les paralysies touchent les muscles
respiratoires ou de la déglutition.
4.2.10.4. Prise en charge
4.2.10.4.1. Médication
- Hospitalisation (en cas de forme paralytique),
- Ventilation assistée si paralysie des muscles respiratoires,
- Physiothérapie, chirurgie et appareillages.
- Proscription des injections en IM lors de la phase fébrile.
4.2.10.4.2. Nursing et conduite à tenir devant un cas de paralysie flasque aigue :
- Considérer tout cas de PFA comme une suspicion de poliomyélite,
- Prélever les échantillons des selles et les envoyer au laboratoire de
référence pour la confirmation du diagnostic,
- Organiser les séances de vaccinations pour tous les enfants de moins
de 5 ans vivant à proximité (village ou ville) quel que soit leur statut
- Fièvre élevée,
- Les arthralgies,
- Les éruptions cutanées (l’urticaire en particulier).
c. Phase ictérique
- L’ictère s’installe progressivement et atteint son maximum en 5 à 10
jours. Son intensité varie d’un malade à un autre.
- Les urines sont peux abondantes et foncées, et les selles normales ou
décolorées,
- Il y n’y a pas ou légère hépatomégalie.
4.2.13.4. Prise en charge
4.2.13.4.1. Médication
- Il n’y a pas de traitement pour la forme aiguë d’hépatite virale A et E.
Néanmoins certaines recommandation doivent être données au patient
comme : éviter l’alcool et de certains médicaments. Les malades avec
une forme grave doivent être hospitalisés pour une surveillance et
décision de transplantation urgente en cas d’aggravation.
- Un traitement spécifique à visée étiologique est indiqué :
En cas d’hépatite aiguë C : on prescrira les antiviraux
En cas d’hépatite aigue B sévère : on prescrira également les
antiviraux.
NB : pour les hépatites chroniqués virales, le traitement repose sur l’utilisation des
antirétroviraux et mesures hygiéno-diététiques.
4.2.13.4.2. Nursing
- Surveiller les signes vitaux,
- Education sanitaire,
- Soins éducatifs et relationnels
4.2.13.5. Prévention
- Vaccination (selon le calendrier PEV pour l’hépatite virale B),
- Utilisation des condoms pour un rapport sexuel occasionnel avec un
partenaire sexuel inconnu,
- Hygiène individuelle et collective,
- Mise en œuvre de stratégies pour la sécurité des transfusions sanguines
(utilisation de 4 marqueurs chez le donneur du sang).
- La sécurité sanitaire des aliments et de l’eau (boire de l’eau potable)
4.3.2. FILARIOSE
Maladies infectieuse d’origines parasitaires.
4.3.2.1. Maladie, parasite, mode de transmission et symptômes
Apres 4 semaines, ces mollusques vont libérer des larves dites cercaires qui
infestent l’homme par pénétration intra cutanée active en se baignant dans
l’eau sales contaminée.
La transmission est favorisée par la mauvaise hygiène.
4.3.3.3. Clinique
a. Bilharziose uro-génitale :
- Hématurie macroscopique, terminale, capricieuse,
récidivante, parfois d’effort.
- Signes de cystite,
b. Bilharziose intestinale
- Signes fonctionnels inconstants ou peu évocateurs,
- Episodes de diarrhées,
- Coliques abdominales,
- Syndrome dysentérique.
c. Bilharziose hépatosplénique
- Hépatite granulomateuse,
- Hépatosplénomégalie,
- Evolution vers une hypertension portale avec AVC,
hémorragie digestive, insuffisance hépatocellulaire.
4.3.3.4. Prise en charge
4.3.3.4.1. Médication
- Praziquantel (Biltricide en dose orale unique : 40 mg/kg
4.3.3.4.2. Nursing
- Exécution de la prescription médicale,
- Education sanitaire.
4.3.3.5. Prévention
- Eviter le contact avec des eaux douces et stagnantes
- Hygiène du milieu,
- Destruction des mollusques,
- Education sanitaire
- Chimio prophylaxie de masse.
4.3.4. AMIBIASE
Selon l’OMS (en 1996), l’amibiase est un état dans lequel l’organisme humain
héberge l’Entamoeba Histolica avec ou sans manifestations cliniques.
4.3.4.1. Cause
Amibes Entamoeba histolyca (parasite spécifique de l’homme),
4.3.4.2. Mode de transmission
- Par voie digestive : féco-oral (parasitose liée au péril fécal) par
ingestion d’aliments et eau souillée (légumes, fruits, viandes
mal cuite ect…).
- Lors de rapport sexuel bucco anale.
4.3.4.3. Clinique
- Diarrhée muco-sanglante afébrile (5 à 6 fois) avec épreinte et
ténesme
- Colique abdominale sous forme des crampes ;
- Asthénie (en cas de persistance du syndrome hystérique).
- La rubéole.
4.5.1. CALENDRIER VACCINAL DE ROUTINE DE L’ENFANT AGE DE 0-15 MOIS EN RDC
(CALENDRIER MODIFIE PAR PEV/RDC)
BIBLIOGRAPHIE REFFERENTIELLE
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lignes) : http:// www.expertisesanté.fr/articles/présent plaie-complexe
2. SF2H « precautions standards » mise à jour juin 2017. https://sf2h.net/wp-
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3. Relais régional d’hygiène hospitalier du centre « précautions standards ». http://
solidarité-santé.gouv.fr/IMGpdt/24dias-précautions-standars.
4. Prise en charge des maladies infectieuses tropicales. https://www.infectiologie.com
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5. Livre-epillytrop2022 version PDF. https://fr.scribd.com-document
6. Pharmacologie spéciale : institut des sciences vétérinaires/université des frères
Mentouri Constantine. les antiseptiques : https://fac.umc.edu.dz. Version pdf
7. Soins infirmiers Module Infectieux. http://ifsi53000.free.fr. version pdf
8. Soins Infirmiers Dans Les Maladies Infectieuses Et Parasitaires-Copier.
https://fr.scribd.com document. Version pdf
9. 2016- Soins infirmiers et examens en maladies infectieuses. http://www.ifsidijon.info
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10. Les maladies infectieuses. https://www.momesensante.be version pdf.