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La sémiologie :
La sémiologie est la science des symptômes et des signes qui traduisent la lésion d’un
organe ou le trouble d’une fonction.
Elle est aussi l’art de les recueillir sur le malade et de les interpréter.
Le signe est un symptôme caractéristique d’une maladie qui permet d’en poser le
diagnostic ou d’en prévoir le pronostic.
Le symptôme est un phénomène particulier que provoque dans l’organisme l’état de
maladie.
Ils sont fournis par l’observation directe du malade ou à l’aide d’examens très simples.
Ils sont fournis par des examens complémentaires plus au moins complexes.
Les examens biologiques : portent sur des produits ou des tissus prélevés dans
l’organisme.
- l’examen chimique : sang, urines, selles, LCR, liquide pleural, d’ascite) ;
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- l’examen cytologique : cellules normales ou pathologiques (sang),
produit de sécrétion (liquide gastrique, sécrétion vaginale, pus…) ;
- l’examen histologique : constitution des cellules d’un fragment de
tissu… ;
- l’examen bactériologique : microbes anormalement présents dans le
sang, les excréta, les produits de sécrétion (LCR, crachats, pus…) ;
- l’examen sérologique : étude des propriétés d’un sérum : réactions
d’agglutination, de floculation.
Généralités :
Ils utilisent les propriétés des rayons X, découverts par Roentgen en 1895. Ces
rayons traversent le corps en raison inverse de leur densité. L’inégale absorption des
rayons X par les tissus de l’organisme permet l’obtention d’images de contraste sur
écran ou sur film.
La radioscopie :
C’est la projection pendant un temps très court d’un faisceau de rayon X sur la
région à explorer. L’image apparaît sur un écran fluorescent.
Avantages :
- c’est un moyen simple, ne demandant aucune préparation ;
- il est fait rapidement ;
- il permet de voir les mouvements de l’organe examiné (estomac,
poumon…).
Inconvénients :
- cet examen ne laisse aucun document.
- La simple radioscopie ne permet pas de voir toutes les lésions.
La radiographie :
Avantages :
Permet de conserver un document qui permettra les comparaisons avec les clichés
précédents ou suivants.
Inconvénients :
Donne une image fixe, ne montrant pas la vie de l’organe.
D’où la nécessité d’associer les deux procédés.
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Elle est utilisée pour l’exploration :
- des os ;
- des organes thoraciques (poumon, cœur) ;
- des glandes endocrines (hypophyse…).
Avantages :
Examen très simple, non dangereux.
Inconvénients :
La superposition des différents plans peut rendre difficile l’interprétation des
images.
Un procédé spécial remédie à cet ennui : la tomographie permet de faire des
clichés sur un plan du volume observé, avec effacement des autres plans :
- facilite la localisation des lésions ;
- exige un appareillage particulier.
La radiographie avec préparation :
Des produits opaques aux rayons X sont injectés dans les cavités, permettant
d’obtenir de bonnes images de contraste.
Surveillance du malade :
Ces examens consistent à étudier l’activité électrique engendrée par des cellules
au travail : cellules cérébrales, cellules musculaires.
L’enregistrement de la différence de potentiel existant entre 2 points de
l’organisme se fait à partir d’électrodes reliées à un amplificateur. Un oscillogramme
inscrit les variations sur un papier photographique.
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Des incidents et accidents sont à craindre. Ils varient suivant les examens. Il peut
s’agir de :
- irritation sur le trajet parcouru par le tube ;
- perforation de l’organe fragilisé ;
- hémorragie s’il y a eu une biopsie ;
- rupture d’un anévrysme.
Elles ont pour but d’étudier les perturbations des différentes fonctions
physiologiques d’un organe ou d’un appareil. Elles regroupent en général différents
examens :
- biologiques ;
- radiologiques ;
- isotopiques ;
- électriques.
LA PONCTION ARTICULAIRE
INDICATIONS :
PREPARATION DU MATERIEL :
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L’asepsie doit être rigoureuse, la synoviale de se défend mal contre l’infection.
- La ponction aura lieu dans une salle d’opération, jamais au lit du
malade.
- Des champs stériles sont nécessaires pour recouvrir l’articulation.
- Des gants stériles sont indispensables pour l’opération. Le port d’un
blouson stérile et recommandé.
- Un antiseptique pénétrant : Bétadine.
- Des compresses stériles.
- Le matériel pour l’anesthésie locale :
- Xylocaïne, seringue, aiguille.
- Le matériel pour recueillir le prélèvement :
- Tubes stériles.
TECHNIQUE :
EXAMEN DU LIQUIDE :
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PONCTION DU SINUS
Elle permet l’exploration des sinus suivi d’un lavage au sérum physiologique
tiède. Le patient sera protégé d’un linge et un haricot par aide.
La ponction du sinus maxillaire par voie des méats inférieurs se révèle totalement
indolore, si on a un souci, prendre 10 minutes pour faire une excellente anesthésie des
méats moyen et inférieur, chez l’enfant elle se fait généralement sous anesthésie
générale.
INDICATIONS :
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
- Ponction blanche ;
- Hémorragie sous forme d’épistaxis.
PREPARATION DU MALADE :
PREPARATION DU MATERIEL :
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SURVEILLANCE :
INDICATIONS :
CONTRE-INDICATIONS :
PREPARATION DU MALADE :
- La veille :
- Contrôler le taux de prothrombine ;
- Rechercher le groupe sanguin ;
- Donner des coagulants (vitamine K).
- Le matin :
- Le malade est à jeun depuis au moins 6 heures ;
- Injecter 1 ou 2 ampoules de vitamine K ;
- Rassurer le malade et donner un calmant au besoin.
PREPARATION DU MATERIEL :
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- L’aiguille à ponction, aiguille spéciale : aiguille d’Etévé et de Menghini ;
- Une seringue pour l’aspiration du fragment :
- Seringue de 20 ml très étanche ;
- Sérum physiologique pour éviter que les fragments prélevés ne collent
à la paroi.
- Un flacon de liquide de Bouin, pour recueillir le fragment.
- Le matériel pour l’anesthésie locale : Xylocaїne, seringue, aiguille.
- Le matériel pour l’asepsie :
- Champs, gants, compresses ;
- Antiseptiques (alcool à 70°, Bétadine).
TECHNIQUE :
- Installation du malade :
- Le malade est installé dans son lit ou sur une table d’examen :
- En décubitus dorsal avec légère rotation vers la gauche ;
- La tête est totalement tournée vers la gauche ;
- Le bras droit est relevé au dessus de la tête.
- La ponction :
- Après asepsie et anesthésie locale au niveau du 7e ou 8e espace
intercostal, sur la ligne axillaire moyenne :
- L’aiguille est introduite ;
- Une aspiration est faite à la seringue.
- L’aiguille est retirée tout en maintenant l’aspiration : le fragment
prélevé est déposé dans le liquide de Bouin.
- Nettoyer la région ponctionnée à l’alcool et poser un pansement. Le
malade est placé en décubitus latéral droit, le bras droit collé à la paroi
thoracique faisant pression au point de ponction pendant un quart
d’heure.
SURVEILLANCE DU MALADE :
- Le repos au lit est indispensable pendant 12 heures : une vessie de glace peut
être posée sur la région hépatique.
- Le malade peut éprouver, dans l’heure qui suit la ponction, une douleur dans la
région sous-costale droite, avec irradiation vers l’épaule.
- Cette douleur est liée à l’irritation intrahépatique par l’aiguille ;
- Donner des antalgiques.
- Surveiller, toutes les heures, le pouls et la tension artérielle :
- Une hémorragie est toujours à redouter ;
- Continuer la vitamine K pendant 2 à 3 jours.
La ponction biopsique sera sans danger si les contre-indications sont
scrupuleusement respectées.
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LA PONCTION BIOPSIQUE DU REIN
INDICATIONS :
CONTRE-INDICATIONS :
PREPARATION DU MALADE :
PREPARATION DU MATERIEL :
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- Un flacon avec liquide de Bouin pour recueillir le fragment.
- Le matériel pour l’anesthésie locale :
- Xylocaïne, seringue, aiguille ;
- Le matériel pour l’asepsie :
- Champs, gants, compresses ;
- Antiseptiques (alcool à 70°, Bétadine).
TECHNIQUE :
- Installation du malade :
- Le malade est d’abord placé à genoux sur la table d’examen ;
- Il s’allonge sur un billot qui doit se trouver placé au niveau de la région
abdominale.
- Ponction :
- Après asepsie et anesthésie de la région lombaire, le rein est repéré, en
contrôlant sa position sur la radiographie de l’U.I.V. ;
- Une petite incision est faite au bistouri ;
- L’aiguille de Tuffier est introduite ;
- L’aiguille à ponction est enfoncée dans le trajet de l’aiguille : une
aspiration est faite à la seringue ;
- L’aiguille est retirée tout en maintenant l’aspiration, le fragment prélevé
est déposé dans le liquide de Bouin.
- Après la ponction, nettoyer la région la Bétadine et poser un pansement
aseptique.
SURVEILLANCE DU MALADE :
La ponction biopsique du rein peut être faite à vue après incision chirurgicale de
la région lombaire, sous anesthésie générale.
Elle comporte beaucoup de risque quand l’aiguille doit traverser le poumon aéré.
Elle peut être exceptionnellement utilisée pour une masse pleine juxtapariétale.
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Indication :
Contre-indications :
Surveillance du malade :
La ponction biopsique du poumon par fibroscopie n’est pas toujours réussie, les
fragments sont miniscules et ne permettent pas toujours un excellent examen ; mais
elle est facile à réaliser et ne comporte pas de risque pour le malade.
Les indications, les contre-indications et préparation sont les mêmes que pour la
ponction sternale. Seule la technique diffère légèrement.
TECHNIQUE :
- Le malade est couché sur le côté, les membres inférieurs légèrement fléchis.
- Le point de ponction est situé à 3 travers de doigt en arrière de l’épine iliaque
antéro-supérieure, et à 1 travers de doigt au dessous de la crête.
- Après asepsie de la peau le médecin enfonce le trocart perpendiculairement à la
surface osseuse.
Cette technique est moins douloureuse et impressionnante pour le patient.
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PONCTION D’ASCITE
DEFINITION :
Acte médical qui consiste à introduire une aiguille dans la cavité péritonéale pour
prélever le contenu.
BUTS :
a. Exploration :
b. Evacuation :
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c. Thérapeutique :
INDICATIONS :
- Cirrhose du foie ;
- HTP (hypertension portale) ;
- Tuberculose péritonéale ;
- Insuffisance cardiaque ;
- Péricardite constrictive ;
- Cancer : cancer primitif du péritoine, atteinte métastasique du péritoine,
syndrome néphrotique.
CONTRE-INDICATIONS :
- Troubles graves d’hémostase.
MATERIEL :
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
a. Incidents :
- Piqure d’un vaisseau de la paroi sans gravité sauf s’il existe des troubles graves
de la coagulation ;
- Arrêt de l’écoulement ;
- Obturation de l’aiguille par une franche de l’épiploon : la remuer légèrement et
l’écoulement reprend ;
- Aiguille bouchée par un caillot d’albumine, si sa mobilisation ne fait pas
reprendre l’écoulement, l’enlever.
b. Accidents :
- Collapsus cardio-vasculaire ;
- Hémorragie intra-péritonéale à vacuo, ils sont liés tous les deux à une
décompensation très brutale provoqués par un écoulement très rapide ;
- Infection péritonéale qui pourrait être la conséquence :
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- De faute d’asepsie au moment de la ponction ;
- De persistance de l’écoulement de l’orifice de la ponction.
LA SURVEILLANCE :
ADENOGRAMME
LA PONCTION GANGLIONNAIRE
INDICATIONS :
CONTRE-INDICATIONS :
PREPARATION DU MATERIEL :
- Pour la ponction :
- Une aiguille stérile de 8 à 10 cm et de 8/10e de mm de diamètre ;
- Une seringue très étanche de 10 ml.
- Pour l’asepsie :
- Alcool à 70°, Bétadine, compresses.
- Pour le laboratoire :
- Lames de verre dégraissées par un mélange d’alcool et d’éther ;
- Etiquettes, bons de laboratoire.
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PREPARATION DU MALADE :
- Le prévenir de la ponction.
TECHNIQUE :
LA BIOPSIE GANGLIONNAIRE
Le ganglion est prélevé au cours d’une petite intervention chirurgicale, faite le plus
souvent sous anesthésie locale.
Elle permet d’étudier :
- La structure cytologique ;
- L’architecture cellulaire.
Elle précise les renseignements fournis par la ponction ganglionnaire.
LA PONCTION LOMBAIRE
INDICATIONS :
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- Soustraction de liquide en cas de compression :
exceptionnel, car dangereux.
- Dans un but anesthésique :
- Injection d’anesthésique en cas de rachi-anesthésie.
CONTRE-INDICATIONS :
PREPARATION DU MATERIEL :
- L’aiguille à ponction :
- Aiguille de Tuffier : 10 à 15 cm de long, à mandrin, à biseau court.
- Le manomètre pour mesurer la pression :
- Manomètre de Claude, avec son raccord en caoutchouc stérile ;
- Manomètre de Quekenstedt-Stookey : 2 grands tubes en verre, gradués
et raccord en caoutchouc.
La stérilisation sera rigoureuse étant donné le va-et-vient du liquide.
- Les tubes pour le prélèvement : 3 tubes posés sur un porte-tube ou dans un verre
dans le fond est garni de coton.
- Le nécessaire pour l’asepsie : alcool, Bétadine, compresses.
- Les médicaments à injecter : vérifier la dose et la dilution.
PREPARATION DU MALADE :
TECHNIQUE :
- Installation du malade :
- Position assise :
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- Le malade est assis sur le bord du lit, les pieds posés sur un
tabouret, la tête sur un oreiller placé sur ses genoux.
Un aide maintient le malade dans la position, en appuyant
sur les épaules, afin de bomber le dos.
- Position couchée :
- Le malade est amené sur le bord du lit, il fléchit les cuisses
sur l’abdomen et rapproche le menton de ses genoux.
Un aide maintient la position : il passe un bras sous les
genoux du malade, l’autre sur le cou et s’efforce de
rejoindre ses deux mains.
- Ponction :
Elle est réalisée par le médecin.
- L’asepsie de la peau est faite à la Bétadine.
- Le médecin repère les dernières vertèbres lombaires ;
- L’aiguille est introduite entres deux apophyses épineuses :
- Elle traverse les ligaments vertébraux ;
- Puis pénètre dans les méninges.
- Mesure de la pression :
L’infirmier (e) prépare le manomètre :
Manomètre de Claude :
- Elle adapte le raccord stérile sur le manomètre ;
- Le médecin enlève le mandrin de l’aiguille (le liquide céphalo-
rachidien s’écoule) ;
- Il adapte le raccord à l’aiguille.
- Le manomètre est maintenu en position horizontale dans l’aiguille ;
- La lecture de la pression est faite :
- Elle de 15 cm d’eau chez le malade couché, 20 cm d’eau
chez le malade assis.
Manomètre de Queckenstedt-Stookey :
- L’infirmier (e) ajuste les deux tubes du manomètre et adapte le raccord avec
asepsie.
- Le médecin, après avoir retiré le mandrin, introduit l’extrémité du raccord dans
l’embout de l’aiguille ;
- Maintenir le raccord dans le plan de l’aiguille ;
- Le L.C.R. monte dans le tube de Stookey ;
- La pression est indiquée par la hauteur du liquide dans le tube ;
- Une épreuve de compression jugulaire est faite :
- Un aide comprime les deux jugulaires pendant 1 ou 2 secondes : la
pression du L.C.R. augmente de 15 à 20 cm ;
- La compression est exercée pendant 15 secondes ;
- La pression est notée soigneusement.
- La même épreuve est faite en comprimant l’abdomen ;
- La pression s’élève.
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Lors de la compression de la moelle par une tumeur ou autre obstacle,
la pression change peu au cours de l’épreuve et elle redescend par
saccades.
- Recueil du L.C.R. :
Le L.C.R. est recueilli dans les tubes pour différents examens :
- Examen macroscopique immédiat ;
- Examen chimique ;
- Examen cyto-bactériologique.
- Injection médicamenteuse :
Le médicament est préparé dans une seringue.
- Avant l’injection, on retire le volume de L.C.R. égal au volume du
médicament, afin de ne pas augmenter la pression intrarachidienne.
- ABLATION DE L’AIGUILLE :
- Le mandrin est réintroduit dans l’aiguille avant son ablation ;
- Un petit pansement aseptique peut être posé au point de piqûre ;
- Le malade est immédiatement installé en décubitus dorsal, sans
traversin.
SURVEILLANCE :
Pendant la ponction :
- Veiller au maintien de la position pour faciliter le passage de l’aiguille entre
deux apophyses épineuses ;
- Surveiller l’aspect du malade :
- Coloration du visage ;
- Respiration ;
- Pouls.
Une syncope peut survenir : elle est exceptionnelle.
- Rassurer le malade qui peut ressentir une douleur :
- Douleur au point de piqure, surtout si l’introduction de l’aiguille est
difficile ;
- Douleur extrêmement vive, d’apparition brutale, irradiant dans le
membre inférieur :
- Due à la piqûre d’une racine de la queue de cheval, cette
douleur violente est fugace et sans gravité.
Après la ponction :
- Le malade doit rester couché à plat sur le dos, sans traversin, pendant au moins
3 heures ;
- Il restera allongé au lit pendant la journée ;
- La diète absolue sera maintenue pendant 2 à 3 heures ;
- Le malade mangera ensuite légèrement dans la journée ;
- Des incidents peuvent survenir :
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- Céphalées avec nausées et vomissement :
- Elles sont dues à la modification de la pression
intrarachidienne : un changement de position peut soulager
le malade :
- Soit position déclive ;
- Soit pose d’un oreiller sous la tête.
- Une vessie de glace sur la tête peut aussi apporter un
soulagement.
LA PONCTION DE PERICARDE
INDICATIONS :
PREPARATION DU MATERIEL :
- Pour la ponction :
- Une aiguille longue, à mandrin, type aiguille de Tuffier ;
- Une seringue étanche de 20 ml ;
- Des tubes pour recueillir le liquide.
- Pour l’asepsie :
- Compresses stériles, alcool à 70°, Bétadine.
- Pour l’anesthésie locale (parfois utilisée) :
- Xylocaїne à 1% ;
- Seringues, aiguilles 6/25, 8/30 et à bouchon.
- Pour pallier aux accidents :
- Tonicardiaques (adrénaline) ;
- Seringue, aiguille ;
- Pour I.V. ou intra-cardiaque.
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PREPARATION DU MALADE :
TECHNIQUE :
- Installation du malade :
- Le malade est installé :
- En position demi-assise, ou
- En décubitus dorsal.
- Ponction :
- L’aiguille est introduite, avec prudence, à l’extrémité interne du 5e
espace intercostal gauche, ou au-dessus de l’apophyse xyphoïde ;
- Le péricarde pariétal étant perforé, le mandrin est retiré et la seringue
adaptée à l’aiguille pour le prélèvement ;
- Le mandrin est remis dans l’aiguille avant son ablation.
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
- La ponction blanche : elle est assez fréquente. Lorsque le liquide est peu
abondant, il se collecte en arrière.
- L’hémorragie : liée à la piqure.
- Elle peut être grave et dramatique, si l’oreillette a été touchée.
- La mort subite, due probablement à l’arrêt cardiaque provoqué par voie réflexe.
La ponction de péricarde est un examen utile, mais qui comporte des risques
importants.
LA PONCTION PLEURALE
INDICATIONS :
- Exploratrice :
- Vérification de l’existence et étude de la nature de l’épanchement
suspecté par l’examen clinique.
- Nature de l’épanchement :
- Séro-fibrineux :
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- Exsudat : épanchement inflammatoire
(pleurésie) ;
- Transsudat : épanchement mécanique (œdème
cardiaque).
- Purulent : pleurésie à germes pyogènes ou à B.K. ;
- Hémorragique : fréquent dans les métastases
cancéreuses.
- Examen du liquide :
- Chimique : dosage de l’albumine ;
- Cytologique :
- Recherche des leucocytes plus au moins altérés :
- Polynucléaires dans les pleurésies purulentes ;
- Lymphocytes dans les pleurésies tuberculeuses.
- Recherche de cellules néoplasiques.
- Bactériologique :
- Recherche du B.K., des germes pyogènes par :
- Examen direct au microscope ;
- Culture sur milieu approprié ;
- Inoculation à l’animal.
- Etude de la topographie d’une poche liquidienne :
- Par injection dans la plèvre d’air ou de Lipiodol,
suivie d’une radiographie immédiate.
- Recherche d’une fistule broncho-pleurale :
- Par injection de bleu de méthylène dans la plèvre,
donnant immédiatement une expectoration bleue.
- Evacuatrice :
- Evacuation d’un épanchement pleural liquidien :
- Nécessaire en présence de :
- Dyspnée importante, de cyanose ;
- Tachycardie ;
- Insomnie ;
- L’épanchement a tendance à se reproduire très
rapidement, spécialement l’épanchement d’origine
cardiaque et d’origine néoplasique ;
- Evacuation d’un épanchement gazeux.
- Thérapeutique :
- Lavage de plèvre ;
- Injections médicamenteuses :
- Enzymes fibrinolytiques ;
- Antibiotiques ;
- Anti-inflammatoires ;
- Anti-mitotiques.
- Injection d’air en vue la création d’un pneumothorax.
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- Biopsique :
- Prélèvement d’un fragment de plèvre pariétale, en vue d’un examen
anatomo-pathologique, en cas de suspicion d’un cancer.
PREPARATION DU MATERIEL :
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- Seringues, aiguilles pour injection I.M. ou I.V. ;
- Le matériel accessoire :
- Sparadrap pour le pansement, les ciseaux ;
- Haricot,….
PRAPARATION DU MALADE :
TECHNIQUE :
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INCIDENTS :
ACCIDENTS :
Ils sont exceptionnels, mais peuvent être dramatiques. Pour les dépister pour les
dépister et les prévenir, une surveillance attentive du malade s’impose :
-Le faciès :
- Sa coloration :
- La pâleur importante peut faire craindre une syncope grave ;
- L’apparition d’une cyanose doit faire redouter l’œdème aigu
des poumons, lié à une évacuation trop importante de
liquide ;
- Le regard angoissé est signe d’une complication : craindre une mort
subite par embolie gazeuse.
- La respiration :
- Elle doit rester calme tout au long de la ponction ;
- L’apparition d’une dyspnée indique une complication :
- L’O.A.P. par décompression rapide ;
- Le pneumothorax par perforation du poumon ou mauvaise
technique (rentrée massive d’air par l’aiguille) ;
- La toux :
- Elle à redouter, car elle favorise les complications, en
particulier la perforation du poumon par l’aiguille.
Un bon repérage, une introduction prudente de l’aiguille, une évacuation lente et
modérée du liquide éviteront la plupart des accidents de la ponction pleurale.
LA PONCTION STERNALE
Elle consiste à prélever la moelle osseuse au niveau du sternum, pour en étudier les
différents éléments cellulaires : le myélogramme. La moelle osseuse est également
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prélevée au niveau de la crête iliaque ou du tibia (chez l’enfant, ponction biopsique
osseuse).
INDICATIONS :
- Etude du myélogramme :
- Dans les hémopathies malignes :
- Leucémies ;
- Maladie Hodgkin ;
- Maladie de Kahler.
- Dans les anémies :
- Plus spécialement l’anémie de Biermer ;
- Dans les aplasies médullaires :
- Intoxication professionnelle (benzol) ou médicamenteuse
(pyramidon, sulfamides) ;
- Actions des corps radio-actifs (rayons X, isotopes…).
- Examen parasitologique :
- Recherche de leishmania dans le Kala-Azar.
CONTRE-INDICATIONS :
PREPARATION DU MALADE :
- Pour la ponction :
- Trocart de Mallarmé : longueur 15 à 20 cm, diamètre 10 /10e ou
12/10e de mm ;
- Avec mandrin biseauté et curseur de garde ;
- Minutieusement nettoyé ;
- Stérilisé à sec (la présence d’une goutte d’eau lyse les
cellules) ;
- Une seringue de 20 ml, parfaitement étanche.
- Pour l’asepsie et le pansement :
- Alcool à 70° et Bétadine ;
- Compresses stériles, champ troué et gants ;
- Sparadrap.
- Pour le laboratoire :
- Lames de verre dégraissées par un mélange alcool et éther ;
- Etiquettes, bons de laboratoire.
- Une anesthésie locale est parfois utilisée.
PREPARATION DU MALADE :
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- Le prévenir de l’examen, car il est assez douloureux ;
- Faire un temps de saignement et un temps de coagulation, prévoir le groupe
sanguin en cas d’accidents ;
- Raser la région sternale, au besoin.
TECHNIQUE :
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
Ils sont évitables par le respect des contre-indications et une bonne technique.
- Hématome de la paroi et hémorragies.
- Pneumothorax.
SURVEILLANCE :
- Pendant la ponction :
- Observer le faciès du malade, ses réactions pour dépister un éventuel
choc consécutif à l’introduction douloureuse du trocart ou à une
hémorragie.
- Après la ponction :
- Surveiller les réactions du malade et prendre les prises constantes ;
- Surveiller la région sternale pour dépister à temps soit un hématome
soit une hémorragie.
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LES EXAMENS RADIOLOGIQUES
RADIOGRAPHIE SANS PREPARATION
L’ABDOMEN SANS PREPARATION
(A S P)
Préparation du malade :
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- Les 4 à 5 jours précédents l’examen, supprimer :
- toute préparation ou produit opaque aux rayons X ;
- les aliments susceptibles d’augmenter les gaz intestinaux (risque de
fausses images).
- La veille, un lavement évacuateur est souvent nécessaire ;
- Le matin, le malade doit être à jeun.
Surveillance du malade :
- Le malade, ayant subi une radiographie du tube digestif, sera fatigué par :
- le jeûne prolongé ;
- la longueur de l’examen ;
- les nombreux clichés en diverses positions.
- A son retour du service de radiologie, le malade sera réchauffé par une boisson
chaude.
- Le lendemain, il faut surveiller l’évacuation de la baryte. Au besoin, il faut
donner un peu d’huile de paraffine ou un petit lavement.
PHLEBOGRAPHIE
Examen radiologique des veines après injection d’un produit de contraste iodé. La
phlébographie concerne le plus souvent les membres inférieurs et la veine cave inférieure,
car ce sont les localisations les plus courantes des phlébites et des thromboses veineuses.
Indications :
Technique :
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mollet, de la cuisse et de la partie basse de l’abdomen. Des clichés sont pris et leur lecture
permet de déceler la présence d’un éventuel caillot sanguin.
Préparation et déroulement :
Résultats :
Effets secondaires :
MYELOGRAPHIE
(MEDULLOGRAPHIE)
Indications :
Préparation du malade :
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La préparation du malade et du matériel et le rôle infirmier sont les mêmes que lors de
la ponction lombaire.
Déroulement :
L’ANGIOCARDIOGRAPHIE
OU
ANGIOPNEUMOCARDIOGRAPHIE
C’est la radiographie du cœur et des gros vaisseaux après opacification par une
substance de contraste.
Indications :
Contre-indications :
Préparation du malade :
Technique :
Surveillance du malade :
- Au cours de l’examen :
- Une bouffée de chaleur avec rougeur du visage, au moment de
l’injection : doit faire craindre une réaction allergique, injecter un
corticoïde par voie intra-veineuse ;
- Tachycardie ou des troubles du rythme peuvent apparaître : une
surveillance du pouls et de l’E.C.G. est indispensable. En cas de
fibrillation, un choc électrique peut être nécessaire.
- Après l’examen :
- Le pouls, la tension artérielle seront surveillés toutes les heures, puis
toutes les 3 heures :
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- Une accélération du pouls, une chute de tension, avec
pâleur, évoquent l’existence d’une hémorragie ;
- Des troubles du rythme peuvent survenir ;
- La température sera surveillée toutes les 3 heures :
- Une infection au niveau du point de ponction peut se
manifester ;
- Une surinfection bactérienne (endocardite d’Osler) est
toujours à craindre.
UROGRAPHIE INTRA-VEINEUSE
(U.I.V.)
C’est un examen radiologique avec préparation qui consiste à injecter par voie
intraveineuse un produit iodé opaque aux rayons X, ayant une clearance assez élevée
pour imprégner rapidement les voies excrétrices.
Indications :
Contre-indications :
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- La compression risque d’être dangereuse.
Préparation du malade :
Technique :
- Un premier cliché est pris sans préparation.
- Le produit opaque est injecté :
- soit directement dans la veine ;
- soit en perfusion intraveineuse de 250 ml.
- Un deuxième cliché est pris après 5 minutes de l’injection. Il explore la
fonction de sécrétion des reins. Les calices doivent être visibles.
- Une compression abdominale est exercée pour obtenir une meilleure
concentration du produit opaque au niveau des calices et bassinet.
- Un autre cliché est pris avant la fin et après la levée de la compression.
- Un 5e cliché explore la vessie.
- Un 6e cliché, après la miction, recherche le résidu vésical.
Incidents :
LE LAVEMENT BARYTE
Il consiste à introduire par voie rectale une solution de baryte afin de permettre la
radiographie du côlon.
Préparation du malade :
34
Technique :
Indications :
- Polypes ;
- Tumeurs ;
- Diverticules ;
- Anomalies de position.
Dans un but thérapeutique :
- réduire une invagination iléocolique non étranglée (introduction d’un segment
de l’intestin dans celui qui lui fait suite) chez l’enfant.
Surveillance du malade :
LA CHOLANGIOGRAPHIE
(Intra-veineuse)
C’est la radiographie des voies biliaires après opacification par un produit iodé,
introduit par voie veineuse et se concentrant rapidement dans la bile.
Indications :
Contre-indications :
35
- Intolérance au produit iodé ;
- Insuffisance hépatique et ictère par rétention ;
- Insuffisance rénale : une partie du produit est éliminé par voie rénale.
Technique :
- Préparation du malade :
- la veille :
- faire un test à l’iode ;
- faire une urée sanguine ;
- le matin :
- le malade est à jeun.
- Surveillance du malade :
36
L’URETRO-PYELOGRAPHIE RETROGRADE
(U.P.R)
Définition :
Indications :
Préparation du malade :
Technique :
- Mise en place dans l’uretère, sous cystoscopie, d’une sonde dont l’extrémité est
élargie et qui évite la fuite du liquide ;
- Injection du produit iodé dans l’uretère, sous contrôle de la vue ;
- Prise des clichés explorant : l’uretère, le bassinet, les calices.
Surveillance du malade :
37
SACCORADICULOGRAPHIE
Indications :
Elle met en évidence la compression d’un nerf lors d’une sciatique prolongée ou
compliquée par :
- une hernie discale ;
- une tumeur d’une racine nerveuse ;
- un rétrécissement du canal osseux ;
- une lésion directe ou indirecte de la mœlle en cas de paralysie des membres
inférieurs ;
- de perte de contrôle des sphincters ;
Et, surtout, de localiser le côté et l’étage de la lésion.
Contre-indications :
- Grossesse en raison des dangers que les rayons X représentent pour le fœtus.
Technique :
L’injection, par ponction lombaire, d’un produit de contraste iodé hydrosoluble permet
d’opacifier le liquide céphalorachidien qui circule dans l’espace sous-arachnoïdien. On
peut ainsi observer les limites du canal rachidien (parois latérales et cul-de-sac) et son
contenu.
Préparation et déroulement :
38
L’examen dure au total entre 45 minutes et une heure. Les résultats sont connus dès que
les clichés sont développés.
Surveillance du malade :
Effets secondaires :
L’image par résonance magnétique (I.R.M.) est une des techniques de mise en images
d’organes ou de différentes régions du corps humain vivant. Elle explore à distance les
organes du corps grâce à un puissant aimont dans lequel on fait passer les ondes radio. La
combinaison des champs magnétiques et des ondes radio permet de détecter les atomes
d’hydrogène contenu dans les organes explorés. Un ordinateur reconstitue les organes à
partir de la distribution dans la zone étudiée.
L’I.R.M. est une nouvelle technique du diagnostic médical, reposant sur le phénomène
de la résonance magnétique nucléaire (R.M.N.). Cette méthode utilise la propriété qu’ont
les protons contenus dans un champ magnétique très intense. Les organes explorés
fabriquent ainsi leur propre image.
Les images du cerveau sont d’une stupéfiante qualité : l’imagerie par résonance
magnétique permet de distinguer la substance grise (cortex, ou noyaux gris) de la
substance blanche (fibres nerveuses recouvertes de myéline). Les images obtenues sont
de véritables coupes anatomiques dans tous les plans de l’espace, avec la localisation et
l’identification exacte d’anomalie éventuelle, et cela en toute innocuité (ce qui n’est pas
nuisible) tant pour le patient que pour l’opérateur.
39
La technique permet l’exploration des organes en mouvement, la mesure des
circulations sanguines…
L’application de logiciels de reconstruction permet la reconstitution tridimensionnelle
de l’organe.
Contre-indications et précautions :
Déroulement :
TOMODENSITOMETRIE
(T.D.M. ou scanner)
Indications :
40
Technique :
Préparation et déroulement :
Un produit de contraste iodé est souvent nécessaire pour mieux visualiser les organes.
Ce produit est soit injecté dans une veine du pli du coude par un fin cathéter, soit avalé.
Le patient doit être à jeun et n’avoir ni bu ni fumé depuis au moins six heures. Il est
allongé sur un lit coulissant qui se déplace dans l’axe de l’appareil. Le faisceau de rayons
X tourne autour de la région à examiner et chaque coupe est réalisée séparément en
quelques secondes, pendant lesquelles le malade doit être tout à fait immobile et
éventuellement suspendre sa respiration. Entre deux coupes successives, le lit se déplace
de un à quelques millimètres, suivant les organes à examiner. Quand toutes les coupes
jugées utiles à l’établissement du diagnostic ont été prises, le radiologue fait coulisser le
lit hors de l’appareil et le patient peut se lever et partir.
L’examen dure de 15 à 45 minutes. Les résultats sont connus dans les 24 heures et se
présentent sous forme de clichés et d’un compte rendu du radiologue.
Contre-indications et précautions :
Effets secondaires :
41
ECHOGRAPHIE
Principe :
L’utilisation des ultrasons est basée sur la détection de la réflexion des ondes sonores au
cours de cet examen non invasif. L’examen ne dépend pas du fonctionnement du foie ou
de la vésicule biliaire. On peut donc l’utiliser en cas d’ictère, chez la femme enceinte et
chez des personnes allergiques aux produits de contraste iodé.
L’échographie détecte un canal cholédoque dilaté ou un calcul dans la vésicule biliaire
avec une grande exactitude (95 % des cas).
La technique :
Déroulement :
Selon la région à explorer, le patient s’allonge sur le dos ou sur le côté, le thorax ou le
ventre. L’échographie endovaginale se déroule en position gynécologique (genoux pliés
42
et écartés, pieds dans les étriers. Pour les échographies externes, la zone est
préalablement enduite de gel pour favoriser la transmission des ultrasons. Le médecin
applique alors la sonde et la déplace tout en observant les organes étudiés sur son écran
de contrôle. Il peut donner immédiatement des indications sur le résultat.
Préparation du malade :
Certaines échographies nécessitent d’ingérer une quantité d’eau suffisante pour remplir
la vessie, de façon qu’elle n’apparaisse pas, d’autres d’être à jeun et d’ingérer une
préparation destinée à réduire les gaz intestinaux.
L’examen est indolore et dure 10 à 20 minutes.
Effets secondaires :
ECHOCARDIOGRAPHIE
Technique d’imagerie utilisant les ultrasons et destinée à explorer le cœur tant sur le
plan anatomique que physiologique (position, taille, mouvements des valvules et des
quatre cavités cardiaques ainsi que la mesure des pressions et les débits d’écoulement).
Principe :
L’échocardiographie est procédé non invasif, utilisant des ultrasons pour évaluer la
structure et le fonctionnement du cœur. Dans l’ultrasonographie diagnostique une sonde
échographique émet des ondes sonores à haute fréquence qui pénètrent l’organe étudié.
On distingue plusieurs méthodes d’échocardiogra- phie : l’échocardiographie
transthoracique et l’écho- cardiographie transœsophagienne et l’écho-Doppler.
ECHOCARDIOGRAPHIE TRANSTHORACIQUE
Cet examen utilise une sonde échographique placée sur le thorax en regard du cœur.
Indications :
- Les maladies cardiaques congénitales : études des différentes cavités et leurs
rapports mutuels ;
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- Les atteintes du ventricule gauche : modification de l’épaisseur de ses parois au
cours des contractions cardiaques ;
- Les dilatations de l’oreillette gauche : en particulier lorsque la valvule mitrale est
le siège d’un dysfonctionnement ;
- Les anomalies des valvules cardiaques : mitrale, tricuspide, aortique ou
pulmonaire ;
- Les atteintes du péricarde : épaississement ou épanchement péricardique ;
- Les atteintes de l’aorte.
Technique :
Une sonde d’échographie appliquée sur la poitrine émet des ondes ultrasonores. Celles-
ci pénètrent dans les tissus du cœur et sont partiellement réfléchies chaque fois qu’elles
rencontrent une structure de densité différente de la précédente (paroi cardiaque, sang).
Les ultrasons renvoyés sont recueillis par un capteur, et le temps de leur retour est
converti en distance permettant de reconstruire sur un écran une image ressemblant à une
coupe anatomique.
La qualité des images obtenues est variable, l’obésité et certaines maladies pulmonaires
étant, par exemple des obstacles à la propagation des ultrasons.
L’examen dure, en moyenne, de 20 à 40 minutes.
Un E.C.G. peut être fait simultanément.
Préparation du malade :
Rôle infirmier :
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ECHOGRAPHIE TRANSOESOPHAGIENNE
Cet examen utilise une sonde échographique introduite par la bouche dans l’œsophage.
Il permet d’observer beaucoup plus finement l’anatomie du cœur en fournissant des
images plus précises des oreillettes, de la cloison inter-auriculaire et de la valvule mitrale.
Indications :
Technique :
Après anesthésie locale, une sonde est introduite par la bouche et descend dans
l’œsophage jusqu’au des oreillettes.
Effets secondaires :
Cet examen nécessite de pouvoir disposer d’un matériel de réanimation car il peut se
produire un trouble du rythme ou une fausse-route après vomissement.
LA BRONCHOGRAPHIE LIPIODOLEE
Préparation du malade :
45
Préparation du matériel :
- La sonde :
- Sonde de Metras, de taille et de courbure différente pour pénétrer dans tout
l’arbre bronchique ;
- Un lubrifiant pour la sonde (huile de paraffine, huile d’olive) ;
- Le produit de contraste :
- Lipiodol, diodine, télébrix ;
- Une seringue de 20 cc ;
- Le matériel pour l’anesthésie locale :
- L’anesthésique local ;
- Cupule stérile pour verser l’anesthésique ;
- Pulvérisateur de Vilbiss ;
- Seringue trachéale avec sa canule recourbée ;
- Miroir de Clark ;
- Compresses stériles.
Technique :
Surveillance du malade :
- Pendant l’examen :
- apparition de vertiges, au cours des changements de position : faire une
injection de stimulant cardiaque ;
- réactions allergiques (éruption, prurit, choc) due à l’intolérance à l’iode :
ne doit pas se voir si le test à l’iode a été fait auparavant.
- Après l’examen :
- Surveiller le réflexe de déglutition : ne rien donner à boire pendant 3 à 4
heures qui suivent du fait de l’anesthésie du pharynx ;
- Ensuite donner du café fort : combattre les effets de la cocaïne ;
- Surveiller la respiration :
- Demander au malade de tousser et de cracher pour éliminer le
liquide injecté ;
- Une gêne respiratoire peut apparaître nécessitant :
- Une aspiration à la sonde ;
- Un drainage de posture.
La bronchographie permet d’affirmer l’existence de dilatations bronchiques.
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L’ARTERIOGRAPHIE
Indications :
L’artériographie permet de :
Contre-indications :
Technique :
L’artériographie est réalisée soit directement (au niveau de la région même à examiner),
soit à proximité ou à distance de cette région (avec utilisation d’un cathéter). Dans la
plupart des artériographies à distance, le point de ponction est situé au pli de l’aine, sur
l’artère fémorale.
Le produit de contraste iodé introduit dans l’artère est rapidement entraîné par le flux
sanguin, d’abord à travers l’arborescence des divisions artérielles, puis dans les systèmes
artériolaire et capillaire, enfin dans le système veineux.
Il ne s’écoule que quelques secondes entre l’opacification artérielle initiale et le temps
de retour veineux. Aussi l’information artériographique doit-elle être rapidement saisie,
soit selon un mode dynamique apparenté au cinéma, soit en mode discontinu, c’est-à-dire
par la réalisation d’une série rapide de clichés programmés à l’avance.
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Aortographie :
Déroulement :
Effets secondaires :
Ils sont de deux types : allergique et traumatique. L’effet allergique est dû à l’iode
contenu dans le produit de contraste.
L’allergie à l’iode se traduit par des nausées, des vomissements, des éruptions cutanées
ou une baisse de la tension artérielle.
Il faut s’assurer que le patient n’a jamais présenté d’allergie et, si ce n’est pas le cas, lui
prescrire préalablement un traitement antiallergique.
L’effet traumatique consiste en un risque faible d’hémorragie locale. Il est utile, avant
toute artériographie, de vérifier l’absence chez le patient de tout trouble de la coagulation.
De même, une fois le cathéter retiré après l’examen, le point de ponction sera fermement
comprimé et surveillé pendant 24 heures.
ELECTROCARDIOGRAMME
(E. C. G.)
DEFINITION :
PRINCIPES :
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PREPARATION DU MALADE :
ENREGISTREMENT :
INDICATIONS :
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- La tachycardie ventriculaire.
- Les troubles de conduction, par exemple :
- Le syndrome de Stokes-Adam ;
- Le bloc de branches ;
- Les hypertrophies ventriculaires déterminées par :
- Les lésions valvulaires ;
- L’hypertension artérielle ;
- Le cœur pulmonaire chronique ;
- Les malformations cardiaques.
- Les signes de nécrose dans :
- L’infarctus du myocarde.
L’E.C.G. est un examen fondamental en cardiologie, il est également pratiqué chez des
malades sous digitaliques, des diurétiques, en cas de surveillance de l’évolution du
rhumatisme articulaire aigu, en pré-anesthésie et surtout en cas d’intervention sur le cœur.
ELECTROENCEPHALOGRAMME
INDICATIONS :
CONTRE-INDICATIONS :
PREPARATION DU MALADE :
50
Le malade doit être calme, détendu, l’examen se fera dans une salle semi-
obscure et loin du bruit.
MATERIEL :
MANIERE DE PROCEDER :
LE TRACE :
51
- Rythme bêta : sa fréquence est de 15 à 30 cycles par secondes, il est recueilli en
regard des régions antérieures du cerveau ;
- Rythme thêta : sa fréquence est de 4 à 7,5 cycles par secondes, il apparait au
cours du sommeil ;
- Rythme delta : de fréquence de 0,5 à 3 cycles par secondes, il est dominant chez
le nourrisson.
ECHO-DOPPLER
52
Doppler du flux veineux permet de mettre en évidence l’arrêt ou le ralentissement
du flux sanguin, dû à la présence d’un caillot à l’intérieur de la veine examinée,
dans le cas d’une phlébite.
- L’écho-Doppler avec codage couleurs est une technique plus récente, courante,
qui permet de visualiser sur écran le flux artériel ou veineux en colorant de manière
arbitraire le flux sanguin en rouge s’il se dirige vers le capteur, en bleu s’il s’en
éloigne.
Effets secondaires :
LA BRONCHOSCOPIE
La bronchoscopie est l’examen endoscopique de la trachée et des grosses
bronches.
INDICATIONS :
CONTRE-INDICATIONS :
53
- Une cardiopathie décompensée ;
- Une crise d’asthme ;
- Une période de fébrile.
- La bronchoscopie est impossible à réaliser chez un malade présentant une
raideur de la région cervicale :
- Par atteinte du rachis du cervical :
- Malformation ;
- Rhumatismes.
- Par atteinte musculaire : maladie de Parkinson (par exemple).
PREPARATION DU MALADE :
PREPARATION DU MATERIEL :
54
- Les optiques : tiges fragiles, comportant des lentilles, et permettant une
observation sous différents angles :
- Vision directe ;
- Vision à 60°, 90° ;
- Vision rétrograde à 120° ;
- Avec la substance anti-buée.
- Le matériel pour faciliter l’examen :
- Tiges porte-coton pour nettoyer, vérifier que les cotons
tiennent bien ;
- Canules d’aspiration avec embouts en gomme, avec
l’aspirateur, prévoir un flacon d’eau stérile pour rincer les
canules en cours de bronchoscopie.
- Le matériel pour les prélèvements :
- Canules d’aspiration pour les sécrétions ;
- Tubes stériles pour le laboratoire ;
- Pinces à biopsie ;
- Flacons avec liquide fixateur de Bouin pour recevoir les
fragments prélevés ;
- Une solution d’adrénaline à 1 %, pour favoriser la
vasoconstriction après la biopsie.
- Le matériel pour le traitement :
- Pinces à corps étrangers : elles sont nombreuses et de forme
variée selon l’objet à extraire.
- Le matériel pour l’anesthésie locale :
- Idem que la bronchographie.
- Le matériel pour l’asepsie :
- Champ troué pour la face du malade ;
- Blouson, masque, gants pour l’opérateur ;
- Compresses stériles.
- Le matériel en cas d’accidents :
- Un obus à oxygène ;
- Des tonicardiaques, avec seringue et aiguilles pour injections.
TECHNIQUE :
- Anesthésie :
- Locale, si elle est utilisée :
- Le malade est en position assise ;
- Une pulvérisation d’anesthésie est faite dans le pharynx, puis
le larynx ;
- Attendre 10minutes que l’anesthésie ait fait son action ;
- Générale, souvent utilisée :
- Le malade est en position de décubitus dorsal, attaché sur la
table ;
55
- Injection intra-veineuse de l’anesthésique (Nesdonal).
- Installation du malade :
- Le malade est installé en décubitus dorsal ;
- Une têtière orientable incline la tête en hyperextension.
- Introduction du tube :
- Un aide tient, avec une compresse, la langue du malade ;
- Le bronchoscope est introduit avec douceur tout en explorant ;
- L’aspiration des sécrétions est souvent nécessaire au cours de
l’introduction ;
- Lorsque le bronchoscope est parvenu à l’éperon trachéal, une
pulvérisation d’anesthésique est faite dans les bronches
souches pour permettre leur exploration.
- Prélèvement ou traitement :
- Par la lumière du bronchoscope sont introduits :
- La pince à biopsie et le porte-coton avec la solution
d’adrénaline ;
- La pince à corps étrangers, etc.
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
- La toux et l’expectoration :
- Dans les heures qui suivent, le malade présente une toux d’irritation ;
- Quelques crachats sanglants peuvent être expectorés surtout après une
biopsie ;
56
- Redouter cependant une hémoptysie plus : faire des coagulants.
- La respiration :
- L’apparition d’une dyspnée peut être le signe :
- D’un choc, le malade présente une accélération du pouls et une
chute de tension ;
- D’un emphysème médiastinal par perforation d’une bronche.
- Deux accidents graves sont à redouter au cours de la bronchoscopie :
- La syncope cardiaque, au début de l’anesthésie :
- Par intolérance à la cocaïne ;
- Par anesthésie trop rapide
- La rupture d’un anévrysme de l’aorte : ne doit pas se voir car
l’anévrysme est contre-indiqué à la bronchoscopie.
RECTOSCOPIE
INDDICATIONS :
PREPARATION DU MALADE :
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Elle est très importante, mais difficile à réaliser. D’elle dépend, en grande partie,
la réussite de l’examen.
Préparation physique :
Préparation psychologique :
La préparation psychologique du malade est primordiale.
- Expliquer au malade la nécessité de l’examen ;
- Lui préciser la position qu’il devra prendre ;
- Le rassurer car la rectoscopie est un examen peu douloureux ;
- La prémédication est en général inutile. Un sédatif léger peut être donné, le
matin, aux malades anxieux.
PREPARATION DU MATERIEL :
- Le rectoscope de Bensaude :
- Tube métallique cylindrique, gradué de cm en cm ;
- De 15 à 35 cm de long ;
- De 10 à 25 mm de diamètre,
Le plus souvent utilisé est celui de 25 cm de long et de 20
mm de diamètre.
- Un mandrin : tige terminée par une olive permettant d’obstruer
totalement l’extrémité du rectoscope ;
- L’éclairage est de 2 types :
- Distal : lampe de 4 volts sur tige porte-lame (peu utilisé) ;
- Proximal : lampe de 12 volts dont les rayons lumineux sont
réfléchis dans l’axe du rectoscope grâce à un miroir.
- Prévoir le transformateur.
- Matériel pour faciliter l’examen :
- Tige porte-coton pour nettoyer l’intestin au cours de l’examen ;
58
- La soufflerie de Richardson pour dépister la muqueuse intestinale (n’est
pas toujours utilisée car l’insufflation d’air dans le rectum est
douloureuse) ;
- Des gants pour l’opérateur, des compresses et un haricot ;
- Des doigts pour un toucher rectal préalable dans le but de :
- Préciser la direction du canal anal ;
- Vaincre la résistance du sphincter ;
- Lubrifier le canal anal.
- Un pot de vaseline pour lubrifier doigtier, rectoscope ;
- L’anuscope, pour l’examen direct.
- Matériel pour des prélèvements :
- Un jeu de pinces à biopsie ;
- Des flacons avec liquide de Bouin pour recueillir les fragments
prélevés ;
- Des lames et tubes pour recueillir les sécrétions.
TECHNIQUE :
- Installation du malade :
- Le malade est installé en position génu-pectorale :
- A genou sur la table d’examen ;
- Les cuisses à angle droit par rapport à la table ;
- Le tronc penché en avant ;
- La joue droite reposant sur les bras croisés à plat sur la
table.
- L’infirmier (ère) aidera le malade à maintenir sa position, et à accentuer
le creux lombaire ;
- Le malade fatigué ne pouvant se maintenir en position génu-pectorale
peut être installé en :
- Position gynécologique ;
- Position latérale ;
L’exploration est plus difficile et les résultats moins bons.
- Introduction du tube :
- L’examen débute par le toucher rectal ;
- L’infirmier (ère) rince à l’eau stérile le rectoscope, s’il est conservé au
formol ;
- Le rectoscope, muni de son mandrin, est introduit sur une longueur de 4
à 5 cm ;
- Le mandrin est ôté et l’éclairage est adapté sur la table ;
- La progression du tube se fait sous contrôle de la vue ;
- L’observation de la muqueuse se fait en retirant progressivement le
rectoscope. Les parcelles de matières qui restent dans l’intestin et qui
gênent l’examen sont enlevées par les tiges porte-coton.
- Prélèvement :
59
- Le médecin procède aux prélèvements nécessaires (glaires, biopsie,…).
SURVEILLANCE :
LA COELIOSCOPIE
La cœlioscopie est l’examen endoscopique des organes pelviens. Elle peut être
pratiquée :
- A travers la paroi abdominale antérieure : cœlioscopie transpariétale ;
- A travers le cul-de-sac postérieur du vagin : cœlioscopie transvaginale ou
culdoscopie.
INDICATIONS :
CONTRE-INDICATIONS :
Celles de la laparoscopie.
PREPARATION DE LA MALADE :
PREPARATION DU MATERIEL :
60
- Une canule intra-utérine.
- La cœlioscopie est habituellement faite sous anesthésie générale.
TECHNIQUE :
- Installation de la malade :
- Après la pose du spéculum, le col de l’utérus est fixé par les pinces de
Pozzi ;
- La canule intra-utérine est mise en place. Elle permettra la mobilisation
de l’utérus au cours de l’examen.
- Création du pneumopéritoine ;
- La malade est placée en position de Trendelenburg ;
- Examen endoscopique.
A la fin de l’examen, la canule intra-utérine est retirée. Pour l’endoscopie par
voie transvaginale, le pneumopéritoine est créé par l’intermédiaire du trocart du
culdoscope introduit à travers le cul-de-sac vaginal.
SURVEILLANCE :
COLOSCOPIE
Il s’agit d’un examen qui permet de visualiser l’intérieur de tout le côlon (et
souvent la dernière anse iléale) à l’aide d’un endoscope long et souple muni de
fibres optiques et rayons lumineux (endoscope de même principe que pour la
fibroscopie gastrique, mais de diamètre supérieur). Le côlon doit être parfaitement
propre pour que l’examen puisse se faire.
Il peut être pratiqué dans un but diagnostique (recherche de tumeur, de colite
inflammatoire, de diverticule…), thérapeutique (ablation de polypes) ou de
dépistage-surveillance.
PREPARATION DU PATIENT :
61
- Régime sans résidus : il consiste, pendant les 3 jours précédents, à limiter
l’apport de fibres alimentaires (celles-ci n’étant pas absorbées et augmentant les
déchets fécaux). Ces fibres sont contenues dans les légumes secs ou verts, les
fruits frais ou secs, les céréales, les fromages fermentés, les viandes en sauce.
Les aliments permis sont donc : les produits laitiers par petites quantités, les
viandes blanches-poissons-œufs-volailles-abats (grillés, rôtis, au court-bouillon,
à la vapeur, poêlés, au naturel), les féculents (pâtes, riz, semoule, vermicelle,
tapioca, pommes de terre), le pain-biscotte-viennoiseries, les produits sucrés
(sucre, miel, gâteaux secs, biscuits secs), les corps gras (beurre, huile, crème
fraiche, etc.).
Enfin, il ne faut pas prendre de fer ni de charbon les 8 jours précédents.
- Préparation du côlon par purge (+++) : débutée la veille de l’examen. Par
exemple : 4 litres de PEG (Colopeg, Fortrans, Klean prep) à boire en 2 temps la
veille au soir de l’examen. Le patient boira les 2 premiers litres à partir de 16 h
jusqu’à 18 h. Puis il prendra un repas sans résidus avant de boire les 2 derniers
litres à partir de 22 h jusqu’à minuit. Si l’examen se déroule le lendemain matin,
il doit être à jeun à partir de minuit. S’il se déroule le lendemain après-midi, il
pourra avoir une boisson (thé ou café uniquement) le matin vers 8 h, puis rester
à jeun.
- Noter les quantités effectivement bues et les heures de prise.
- Bilan d’hémostase : TP, TCA, plaquettes et carte de groupe.
Autres examens sur prescription médicale si nécessaire (voir prescriptions de
l’anesthésiste). L’aspirine aura dû être arrêtée pendant les 8 jours précédents.
- Si l’examen est prévu sous anesthésie :
- Consultation d’anesthésie obligatoire (48 h minimum avant l’examen) ;
- Prémédication selon prescription 1 h 30 avant l’examen ;
- Préparer le malade pour tout bloc opératoire (casque, pas de maquillage,
prothèses dentaires enlevées, etc.), à jeun et perfuser au bras droit (car
la position au cours de l’examen est le décubitus latéral gauche).
- Eventuelle antibioprophylaxie, selon prescription médicale, en cas de terrain à
risque (valvulopathie cardiaque, ATCD d’endocardite infectieuse, etc.) à
débuter en IV 1 h avant l’examen.
- Il faut insister sur le fait que l’examen ne peut correctement se faire que
sur un côlon débarrassé de toutes matières ou liquides. Dans le cas
contraire, la progression et la visualisation dans le côlon peuvent être
impossibles. Le liquide émis en fin de préparation doit donc être clair et
dépourvu de matières.
PREPARATION DU MATERIEL :
62
- Gants, doigtiers, xylocaïne visqueuse, gel lubrifiant, pots à biopsie (liquide de
Bouin ou formol).
DEROULEMENT DE L’EXAMEN :
63
NETTOYAGE ET DESINFECTION DU COLOSCOPE :
L’appareil doit être nettoyé et désinfecté selon les modalités en cours (voir
procédures de décontamination des endoscopes).
FIBROSCOPIE DIGESTIVE
PRINCIPES :
EXAMEN :
- Préparation du malade :
64
- La prémédication comprend une anesthésie locale pharyngo-laryngée avec un
spray de xylocaïne. Si le patient est anxieux, on peut lui administrer un calmant
injectable type diazépam (Valium) : 4 mg en IV 30 mn avant l’examen.
- Si l’examen a lieu en urgence (hémorragie digestive par exemple), une
évacuation du contenu gastrique et un lavage par sonde peuvent se révéler
nécessaires.
Déroulement de l’examen :
- L’examen se déroule dans une salle d’endoscopie correctement équipée. Le
patient est couché en décubitus latéral gauche. Un cale-dents est mis en place.
- Le fibroscope est introduit doucement en demandant au patient de déglutir et de
fléchir le cou pour faciliter le passage de la bouche œsophagienne.
Au cours de l’examen, la salive ne doit pas être avalée mais doit couler dans
un haricot en dehors de la bouche.
- Puis l’appareil est poussé sous contrôle de la vue jusqu’au deuxième duodénum,
l’inspection des organes se faisant surtout au retrait de l’appareil. Sont
successivement explorés : le duodénum, l’estomac (petite courbure, antre,
pylore, grosse tubérosité) et l’œsophage. Des colorants vitaux peuvent être
utilisés pour préciser certaines lésions.
- Au total, l’examen dure 10 à 20 mn selon la réalisation d’actes complémentaires
(biopsies par exemple) ou non ; il est le plus souvent bien supporté et est
facilement renouvelable.
- Après l’examen, le patient doit attendre environ 30 mn avant pouvoir manger
du fait de l’anesthésie locale.
- En cas d’anesthésie générale, le patient ne doit pas conduire ni rester seul
jusqu’au lendemain ; il doit boire et manger légèrement le soir de l’examen.
- Après l’examen, l’appareil doit être stérilisé.
INDICATIONS :
- Diagnostique :
Elles sont très larges étant donné la bénignité de l’examen, sa durée brève et les
renseignements rapportés. Tout malade présentant une symptomatologie
digestive haute doit bénéficier d’une fibroscopie en première intention ; les
examens radiologiques usuels ne gardent plus que de rares indications.
Epigastralgies, dysphagie, pyrosis, hématémèse, méléna et altération de l’état
général sont les indications principales de la fibroscopie.
- Thérapeutique :
Elles sont de plus en plus nombreuses : dilatation de sténoses œsophagiennes,
mise en place de prothèses œsophagiennes, sclérose de varices œsophagiennes,
électrocoagulation et photocoagulation de lésions hémorragiques, etc.
CONTRE-INDICATIONS :
- Aucune.
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
65
Ils sont rares : on note environ 0,033 de décès et 0,05 % d’accidents, le plus
fréquent étant la perforation de l’œsophage cervical. Ces complications ne
devraient plus se voir avec la meilleure formation des endoscopistes.
CYSTOSCOPIE
INDICATIONS :
CONTRE-INDICATIONS :
PREPARATION DU MALADE :
66
Le malade sera prévenu de l’examen. La préparation psychologique est
importante.
- La veille :
- Donner, suivant les prescriptions médicales, des anti-infectieux ;
- Donner un lavement évacuateur.
- Le matin :
- Le malade est à jeun ;
- Une prémédication est faite 1 heure avant l’examen ;
- L’hospitalisation pendant 24 – 48 heures est préférable.
PREPARATION DU MATERIEL :
- Le cystoscope :
- Gaine métallique rigide :
- L’extrémité distale est béquillée et porte une lampe ;
- L’extrémité proximale porte :
- Un robinet relié à un tuyau de caoutchouc pour le lavage de
la vessie (cystoscope laveur) ;
- 2 canalisations pour l’introduction des sondes urétrales,
avec 2 onglets pour guider la montée des sondes
(cystoscope pour cathétérisme urétéral) ;
- Un optique cylindrique avec lentilles et prismes.
Avant son introduction dans la vessie, le cystoscope sera :
- Rincé à l’eau stérile (si stérilisé au formol) : prévoir cuvette
et eau stérile ;
- Lubrifié pour faciliter son introduction : prévoir un corps
gras stérile (glycérine, huile de paraffine).
- Les sondes urétérales :
- Pour la division d’urines :
- Sondes simples dont l’extrémité distale est :
- Coupée en biseau pour la sonde gauche ;
- Coupée horizontalement pour la sonde droite.
- Pour l’urtéro-pyélographie rétrograde :
- Sonde de Chevassu ;
- Pour l’extraction des calculs :
- Sonde de Zeiss avec lacets.
Les sondes stérilisées au formol seront rincées à l’eau stérile avant
usage.
- Le nécessaire pour le lavage de vessie :
- Sonde vésicale souple ;
- De l’eau stérile tiède (2 à 3 litres) ;
- Une seringue de Guyon ou de bonnet, un bock relié à la
sonde par un tuyau de caoutchouc.
- Le nécessaire pour l’asepsie :
L’asepsie doit être rigoureuse :
67
- Champ percé pour recouvrir le périnée ;
- Gants, blouson pour l’opérateur ;
- Champ stérile pour la table sur laquelle seront posés tous les
instruments ;
- Compresses ;
- Antiseptiques pour la désinfection du méat urinaire ;
- Des flacons pour les différents examens :
- Flacons marqués à l’avance pour le recueil des urines :
- De la vessie ;
- Du rein droit ;
- Du rein gauche.
- Flacons avec liquide de Bouin, s’il y a biopsie.
- Le matériel de protection :
- Tablier et bottes en caoutchouc pour l’opérateur.
- Le matériel pour l’anesthésie :
- Chez l’homme :
- Anesthésie générale le plus souvent ;
- Anesthésie locale plus rarement :
- Xylocaïne ou gel de xylocaïne à 2 % ;
- Seringue urétrale ;
- Pince pour l’urètre.
- Chez la femme :
- La cystoscopie est souvent faite sans anesthésie, ou
sous anesthésie locale.
TECHNIQUE :
- Installation du malade :
- Le malade est placé sur une table de cystoscopie ou d’examen
gynécologique, en position gynécologique :
- Le siège au bord de la table ;
- Les jambes écartées, soutenues par des étriers ;
- La tête et le thorax sont légèrement surélevés.
- Introduction du cystoscope :
- Une désinfection soigneuse du méat urinaire est faite par
irrigation par un antiseptique (Bétadine mousse) ;
- Un champ percé est posé sur le périnée ;
- La vérification du fonctionnement du cystoscope est faite
avant son introduction, puis :
- Le rincer à l’eau stérile ;
- Le lubrifier.
- Le cystoscope est introduit dans la vessie, prélever l’urine
vésicale ;
68
- Un lavage de vessie est fait pour permettre une meilleure
vision :
- Introduire 300 ml d’eau dans la vessie, laver jusqu’à ce que
l’eau revienne claire.
- L’exploration de la vessie se fait sur vessie pleine d’eau :
- Suivant les besoins, seront introduites dans le cystoscope :
- La pince à biopsie ou à résection ;
- La sonde pour l’électrocoagulation ;
- Les sondes urétrales.
- L’exploration de la sécrétion rénale nécessite :
- Mise en place d’une sonde dans chaque uretère ;
- Ces sondes sont laissées à la fin de l’examen et
un flacon stérile est placé à l’extrémité de
chaque sonde.
- A la fin de l’examen, la vessie est vidée.
SURVEILLANCE :
Pendant la cystoscopie :
Après la cystoscopie :
69
L’URETROSCOPIE
INDICATIONS :
- Dans but diagnostique :
- Examen de la muqueuse urétrale : inflammation, cancer, rétrécissement.
- Dans un but thérapeutique :
- Ablation de calculs, de corps étrangers.
TECHNIQUE :
Le matériel est sensiblement le même que pour une cystoscopie.
L’urétroscope comporte un dispositif permettant d’injecter de l’eau sous
pression pendant toute la durée de l’examen.
SURVEILLANCE :
LAPAROSCOPIE
INDICATIONS :
La laparoscopie permet :
- L’examen du foie, des voies biliaires :
- Diagnostic des ictères, des cirrhoses, des tumeurs.
- L’examen du péritoine :
- Péritonite tuberculeuse, métastase.
- L’examen du grêle et du côlon :
- Recherche de lésions tumorales.
- L’examen des organes du petit bassin :
- Cet examen porte alors le nom de cœlioscopie.
CONTRE-INDICATIONS :
70
- Troubles de la coagulation ;
- Inflammation péritonéale.
PREPARATION DU MALADE :
- La veille de l’examen :
- Faire un taux de prothrombine (ne doit pas être inférieure à 50 %), T.S.,
T.C., numération des plaquettes ;
- Rechercher par précaution le groupe sanguin ;
- Préparer l’abdomen :
- Evacuer l’ascite par ponction : elle serait gênante ; raser au
besoin ;
- Nettoyer l’ombilic.
- Donner un lavement évacuateur ;
- Un somnifère est souvent utile.
- Le matin :
- Le malade est à jeun ;
- Faire une prémédication une heure avant l’examen ;
- Faire uriner le malade juste avant l’endoscopie.
PREPARATION DU MATERIL :
TECHNIQUE :
- Installation du malade :
- Le malade est installé en décubitus dorsal sur la table d’examen.
- Création du pneumopéritoine :
71
- Après asepsie de la peau et l’anesthésie locale, introduction du trocart à
insufflation (région par-ombilicale gauche pour l’exploration du foie° ;
- Insufflation d’air avec l’appareil de Kuss (1 à 2 litres) :
- La pression de l’air injecté est mesurée.
- Examen endoscopique :
- Nouvelle anesthésie locale dans la région sous-ombilicale ou par-
ombilicale droite ;
- Incision de 1 cm de la paroi au bistouri ;
- Introduction du trocart à ponction par l’incision, le mandrin est retiré ;
- Introduction du laparoscope dans la lumière du trocart, examen de la
cavité péritonéale et des organes abdominaux ;
- A la fin de l’examen, le laparoscope est retiré, le gaz contenu dans le
péritoine s’échappe ;
- Fermeture de l’incision par pose d’un point de suture.
Surveillance :
- Le repos strict au lit est nécessaire pendant 12 heures, une vessie de glace peut
être posée sur l’abdomen ;
- Le malade peut se plaindre de douleurs au niveau des deux épaules ;
- Ces douleurs sont secondaires à l’irritation diaphragmatique par l’air du
pneumopéritoine ;
- Donner des antalgiques (aspirine, paracétamol).
- Surveiller :
- Le pouls, la tension artérielle, en vue de dépister une hémorragie
possible (pouls accéléré, tension basse) ;
- La température en vue de dépister une infection péritonéale (élévation
de la température).
La laparoscopie est un examen sans danger, qui permet d’éviter une laparotomie
exploratrice.
LARYNGOSCOPIE
La vision du larynx sera :
- Indirecte, avec un miroir laryngé :
- Les images sont inversées ;
- Le miroir doit être légèrement chauffé, pour éviter la buée lors de son
introduction ;
- Prévoir une lampe à alcool ;
- Le médecin s’éclaire avec un miroir de Clarc.
- Directe, avec un laryngoscope :
- Une lampe recourbée portant une petite ampoule est montée sur une
manche renfermant une pile ;
- Les images obtenus sont droites ;
72
INDICATIONS :
L’épreuve des 3 verres est une technique qui permet de préciser l’origine de
l’hématurie.
Technique :
-
Faire uriner le malade, au cours de la même miction, dans 3 verres différents :
- Début de la miction : 1er verre ;
- Milieu de la miction : 2e verre ;
- Fin de la miction : 3e verre.
Résultat :
- La présence de sang dans :
- Le 1er verre, indique une hématurie initiale, provenant de l’urètre, de la
prostate ;
- Le 3e verre, indique une hématurie terminale, venant de la vessie ;
- Les 3 verres, indique une hématurie totale provenant des reins.
Cependant toute hématurie abondante est totale, quelle que soit son origine.
- L’hématurie peut parfois être discrète et n’être dépistée que par l’examen
microscopique du culot urinaire.
- Les circonstances d’apparition de l’hématurie devront être précisées :
- Précédée de douleurs lombaires, elle fait penser à une lithiase ;
- Accompagnée de douleurs vésicales, elle incite à rechercher une
cystite ;
- Spontanée, non douloureuse, capricieuse, elle évoque le cancer du rein.
N.B. : Un traitement par les anticoagulants peut provoquer une hématurie sans
lésion rénale.
73
ROLE INFIRMIER DEAVANT
UNE HEMATEMESE
C’est le rejet du sang par la bouche à la suite d’un effort de vomissement, le sang
est de couleur rouge si l’hémorragie est récente.
Il peut être noirâtre s’il a séjourné dans l’estomac. Il est à différencier de
l’hémoptysie qui est un crachat de sang aéré après une quinte.
L’hématémèse constitue l’hémorragie digestive haute, habituellement suivie de
méléna.
II. ETIOLOGIE :
Causes œsophagiennes :
- Tumeurs bénignes et malignes ;
- Ruptures de varice œsophagiennes ;
- Brûlures par produits caustiques ;
- Corps étrangers ;
- Hernie œsophagienne.
Causes gastriques :
- Ulcère gastrique ;
- Cancer de l’estomac ;
- Tumeurs bénignes de l’estomac ;
- Gastrite quelque soit l’étiologie.
Cause hépatique :
- La cirrhose du foie.
Causes pancréatiques :
- La cholécystite ;
- Le cancer du pancréas peut entrainer un saignement par l’ulcération de la
paroi duodénal ;
- Le cancer de l’ampoule de Vater (peut saigner également).
Causes spléniques :
- Cirrhose ;
- Thrombose de la veine porte ou de la veine splénique.
74
Causes générales :
- Affections hématologiques : hémophilie ;
- Traitement anticoagulant ;
- Intoxication au plomb ;
- Certaines tumeurs cérébrales.
75
- Courbe des urines ;
- Reprise du saignement en aspirant le contenu de l’estomac ;
- Apparition d’un méléna.
- Refaire le bilan biologique et communiquer les résultats et les noter ;
- Préparer le malade aux examens complémentaires, procéder par étape, en
urgence et faire une gastroscopie et un transit gastro-duodénal :
- Expliquer au malade le but et le déroulement des examens ;
- S’assurer que l’estomac du malade est vide au besoin refaire un
lavage gastrique.
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
ANTIMITOTIQUES
GENERALITES :
1. Mode d’administration :
NB : les antinéoplasiques sont des substances irritantes et les voies d’abord doivent
être épargnées à tout prix car le traitement dure des semaines et des mois.
2. Conduite du traitement :
76
La conduite d’un traitement anticancéreux est délicate et relève des services
spécialisés. Elle nécessite le respect des règles suivantes :
Un traitement complémentaire s’impose, il est long, et s’il n’évite pas toujours une
récidive, il permet de prolonger la vie de malade.
La surveillance des effets de ces produits toxiques pour le malade et pour les
soignants qui les préparent et les administrent doit être plus sérieuse que pour toute
autre thérapeutique, afin que le remède ne soit pas pire que mal. Généralement ces
77
effets indispensables sont proportionnels aux doses administrées et à la durée de
traitement. L’immuno-suppresseur induit, peut entrainer des phénomènes d’infections,
anémie, hémorragies susceptibles de mettre en danger la vie du malade).
1. Surveillance clinique :
Elle consiste à dépister les complications pouvant survenir pendant et après les
séances de chimiothérapie.
2. Surveillance biologique :
a. La surveillance hématologique :
Tous les antibiotiques sont susceptibles de provoquer une dépression médullaire qui
va se traduire par une diminution du nombre des cellules sanguines :
b. Surveillance de la moelle :
78
IV. MESURES DE PROTECTION ET PRECAUTIONS A PRENDRE PAR
L’INFIRMIER LORS DE LA PREPARATION ET L’ADMINISTRATION
DU TRAITEMENT :
1. Local de préparation :
79
- Sur la seringue prévue pour l’administration du produit, il est nécessaire
d’adapter un embout ou une aiguille verrouillable ou une aiguille munie d’un
bouchon à usage unique afin d’éviter toute perte de produit toxique.
- Identifier les flacons et la seringue aussitôt préparés (nom, dose du produit).
- Tout matériel (poche, tubulure, compresses, flacons, masque, gants) doit être
placé après usage dans un sac en plastique fermé hermétiquement, identifier,
destiné à l’incinération.
- Préserver les veines : faire coïncider les prélèvements de sang et les injections
chaque fois que cela est possible.
- Eviter les injections sur le dos de la main, le poignet et le pli du coude en cas
de perfusion I.V.
- Vérifier que l’aiguille est bien dans la veine en commençant la perfusion par
une solution ne contenant pas d’antinéoplasique.
- En cas de poly-chimiothérapie, injecter les produits par ordre de causticité
croissante.
- Utiliser une seringue par produit.
- Rincer la veine entre chaque produit.
- Surveiller le point d’injection : arrêter immédiatement l’injection en cas de
douleur ou gonflement.
1. Risques immédiats :
Lors du contact du médicament sur la peau, il peut apparaitre une réaction locale
(irritation prurit, rougeur, œdème) avec dans certains cas des effets caustiques. Cette
causticité, peut aller, pour certains produits jusqu’à une nécrose de tissus (par
exemple, lors d’un passage s/c d’anthracycline). Les mêmes effets se retrouvent sur les
muqueuses (lors d’inhalation d’aérosol) et on a pu observer des ulcérations de la
cornée par projection de cytotoxiques dans l’œil à la suite d’une erreur de
manipulation.
2. Risques retardés :
- Les projections cutanées sont faciles à éviter par le respect des mesures
d’habillement. Un savonnage soigneux de la partie touchée est à faire
rapidement, avec un rinçage abondant à l’eau. Une déclaration d’accident du
travail doit être rédigée dans les 24 heures et une consultation de médecin peut
être demandée.
81
- Les projections oculaires sont évitées par le port de lunettes enveloppantes. Si
cet accident a lieu, il convient de procéder à un lavage abondant de l’œil
pendant au moins 5 minutes, avec de l’eau de robinet ou avec soluté
isotonique.
- S’il y a une projection sur les gants il faut les changer immédiatement pour ne
pas souiller le reste du matériel.
- En cas de bris de flacons ou d’écrasement de gélules ou de comprimés sur les
doigts, il faut ramasser avec soin les différents fragments à l’aide de gants et
de matériel absorbant, et isoler tous ces éléments dans un sac ou conteneur
destiné à l’incinération.
- Lors de l’administration au patient, les risques sont moindres que lors de la
préparation, il est néanmoins recommandé d’utiliser des gants, même si le
système de robinet à 3 voies (le plus couramment utilisé pour l’injection) offre
un maximum de garantie.
- Des compresses doivent être utilisées dans la manipulation de connexion et de
déconnexion du système de réglage du débit. Il doit être verrouillé ainsi que
l’embout de la tubulure.
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
DIGITALIQUE
Actions :
- Renforcer la contractilité myocardique ;
82
- Régularisent la fréquence cardiaque ;
- Ralentissent la conduction intracardiaque ;
- Augmentent l’excitabilité du myocarde.
Critères d’efficacité :
- Diminution du poids, disparition des œdèmes, augmentation de la diurèse ;
- Amélioration de la respiration ;
- Régularisation du rythme de la fréquence cardiaque.
Surveillance :
Le risque majeur d’un traitement digitalique est l’accumulation du produit.
Tous les digitaliques exposent au risque de surdosage. Surveiller donc
l’apparition de tout signe évoquant cette intoxication digitalique :
- Les troubles digestifs : les 1ers signes cliniques d'intoxication
digitaliques sont des signes gastro-intestinaux : perte d’appétit,
nausées, vomissements, douleurs abdominales. La constatation de ces
troubles chez un malade sous digitaline doit être un signe d’alarme.
- Les signes neurosensoriels : céphalées, vertiges, crampes.
- Le pouls : en cas d’accumulation digitalique, on note une bradycardie
inférieure à 60 et l’apparition d’un pouls bigéminé, c-à-d l’altérnance
d’une pulsation forte normale suivie d’une pulsation correspondant à
une extrasystolique ventriculaire.
- L’électrocardiogramme : il permet de rechercher des troubles
myocardiques.
- Dosage plasmatique du digitalique :
- digoxinémie après 7 jours de traitement.
- Digitalinémie après 21 jours de traitement.
- Dosage de la kaliémie et de la calcémie.
83
- Mise en œuvre du traitement sur avis médical pour corriger les troubles
électrolytiques et les troubles du rythme ;
- Surveillance du pouls, de la T.A., de l’ECG et le dosage des
électrolytes.
Se rappeler que :
- Il ne faut jamais injecter du calcium par voie I.V.
- L’hypokaliémie et l’hypocalcémie sensibilisent le cœur digitalique.
- Il faut réserver une surveillance accrue chez le sujet âgé.
Enfin :
- Apprendre au patient à prendre son pouls et à connaître les signes de
surdosage.
- Lui expliquer les modalités du traitement.
- Lui conseiller une alimentation riche en potassium.
- Prévoir la surveillance éventuelle par une personne de l’entourage si le
sujet est âgé.
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
ANTI-COAGULANT
I. DEFINITION :
II. BUTS :
A. Surveillance clinique :
1. Signes à surveiller :
84
- Gingivorragies ;
- Epistaxis ;
- Ecchymoses ;
- Hématurie, garder les urines du malade dans un bocal et les observer
(se rappeler que pindione colore les urines en rouge orange) ;
- Méléna ;
- Toute autre hémorragie qui n’a aucune tendance à s’arrêter
spontanément : écorchure, coupure,…
- Douleurs lombaires soudaines pouvant faire penser à une hémorragie
rétro-péritonéale (sous antivitamine K).
B. SURVEILLANCE BIOLMOGIQUE :
1. Tests utilisés :
85
- T.C.K. : le traitement est efficace si le temps du malade est égale à 1,5
à 3 fois celui d’un témoin normal ;
- Héparine : traitement efficace avec 0,2 à 0,6 U.I/ml de plasma ;
- NFS : à faire avant le traitement, puis surveiller le taux de plaquettes
pour dépister une thrombopénie.
L’INR doit être contrôlé tous les mois, une fois le traitement est équilibré.
Pour l’héparine :
L’heure du prélèvement est variable selon la technique de
l’injection :
- L’injection I.V. continue : bilan de la coagulation avant le traitement,
puis prélèvement 4 h après la mise en route de l’héparinothérapie (le
prélèvement sera effectué sur le membre opposé à la perfusion et ne
pas prélever par le cathéter servant à l’injection d’héparine).
- Injection I.V. discontinue : contrôle avant le traitement, puis 1 et 2 h
après la 1ere injection.
- Injection s/c : contrôle 6 h après la 1ere injection.
- Fréquence des contrôles : les contrôles sont journaliers au début du
traitement, puis variable selon la stabilité des résultats biologiques.
86
Toute modification de la posologie sera suivie d’un nouveau contrôle
biologique.
EDUCATION D MALADE :
Ajustement de la dose :
- Ne jamais changer la dose sans avis médical, ne pas doubler la dose en
cas d’oubli de prise du traitement la veille.
- En cas d’INR trop faible, après 3 jours à la même dose, on augmente
d’un quart de comprimé.
- En cas d’INR très élevé, on diminue d’un quart de comprimé.
- Après chaque changement de dose, l’INR est vérifié 3 jours plus tard.
- En cas d’INR élevé (supérieur à 6), on suspend le traitement, et on
vérifie l’INR tous les jours.
- Tout changement de dose se fait sur avis téléphonique du médecin
traitant, à qui est communiqué le dernier résultat d’INR.
En pratique :
- Conseiller au patient de prendre son traitement antivitamine K le soir,
à heure fixe (20 h, par exemple).
- Faire la prise de sang le matin, le résultat est communiqué au médecin
en fin de matinée ou en début d’après-midi, afin de modifier
éventuellement la dose le soir même.
Quelques recommandations :
87
Rappeler au patient que, sont interdits :
- Les injections IM, les infiltrations intra-articulaires, à cause du risque
d’hématome.
- Les anti-inflammatoires, l’Aspirine, le Daktarin et le Diflurex, qui
augmentent l’effet anticoagulant du traitement.
- Le patient doit rappeler qu’il est sous antivitamine K à chaque fois
qu’un médecin doit lui prescrire un nouveau médicament.
- Eviter l’abus d’aliments riche en vitamine K (choux, choux-fleurs,
abats), qui diminuent l’effet anticoagulant.
- En cas de saignement anormal, il doit consulter son médecin (ou
l’hôpital) en urgence, afin que soient prélevés un INR et une
numération sanguine.
Lui remettre un carnet personnel de traitement antivitamine K, dans
lequel sont rappelées toutes ces instructions.
Tout nouveau médicament peut modifier l’efficacité des antivitamines
K dans un sens ou dans l’autre, il faut vérifier l’INR quelques jours
après le début du traitement.
Remarque :
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
88
DIURETIQUE
2. Assurer la surveillance :
a. Clinique :
- Diurèse (expliquer au malade de garder les urines dans un bocal) ;
- Poids ;
- Œdèmes ;
- T. A. ;
- E.C.G.
b. Biologie :
- Ionogramme sanguin et urinaire ;
- Glycémie ;
- Uricémie ;
- Urée sanguine ;
- Hématocrite.
La périodicité des contrôles biologiques dépend de l’affection qui a
justifié la prescription des diurétiques, de la réponse au traitement et
des diurétiques utilisés.
Signes de déshydratation :
- Soif ;
- Sécheresse de la bouche ;
- Hypotension due à l’hypovolémie ;
- Augmentation du pli cutanée ;
- Perte de poids.
Signes d’hyponatrémie :
89
- Faiblesse musculaire ;
- Crampes ;
- Etourdissements.
Signes d’hyperkaliémie :
- Crampes ;
- Diarrhées ;
- Anxiété ;
- Arythmie,…
4. Conseiller le malade de :
Suivre un régime sans sel et lui indiquer clairement les aliments défendus et lui
proposer une liste de condiments autorisés.
Prendre le médicament le matin (si la prescription le permet) pour limiter les
levers nocturnes.
Surveiller son poids dans les mêmes conditions.
Consommer les aliments riches en potassium si une supplémentation en cet
électrolyte est nécessaire (banane, raisin, agrumes, abricot, céréales). Le médecin
peut être à prescrire du potassium.
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
DES CORTICOIDES
I. DEFINITION :
90
III. CONTRE-INDICATION :
1. Avant le traitement :
2. Pendant le traitement :
Surveillance clinique :
- Poids corporel ;
- Taille (chez l’enfant) ;
- Diurèse ;
- Tension artérielle, température ;
- Modifications du psychisme.
Surveillance biologique :
- Recherche de glucose dans les urines ;
- Glycémie ( surtout si le malade a une tendance au diabète) ;
- Ionogramme sanguin ;
- Créatinine ;
- V.S. ;
- Cholestérol (chez les sujets athéromateux).
91
- Douleurs osseuses ;
- Excitation, nervosité ;
- Recherche de foyers infectieux ;
- Recherche de signes d’hypokaliémie ;
- Radiographie pulmonaire, du bassin et du rachis tous les semestres ou
tous les ans si corticothérapie prolongée (surveillance médicale) ;
- Prévenir le médecin en cas de constatation des anomalies.
3. Arrêt du traitement :
Doit être progressif : risque d’insuffisance surrénale aigue si cet arrêt est brutal.
Si corticothérapie locale :
- Celle-ci doit être faite sous surveillance médicale.
- Eviter les traitements trop longs et les applications sur les grandes
surfaces.
- Le traitement peut être responsable d’atrophie cutanée, de vergetures et
de retard de cicatrisation.
- Ne jamais utiliser les collyres contenant des corticoïdes sans avis
médical.
- Les infiltrations locales devront être faites avec asepsie rigoureuse par
le médecin. Elles sont contre-indiquées en cas :
- D’infection cutanée au niveau de la voie d’abord ;
- D’arthrite septique ou tuberculeuse ;
- Chez un patient sous anticaogulant.
92
La perfusion est une injection prolongée, continue ou discontinue, par voie intra-
veineuse.
Indications :
Principaux solutés :
Solutés isotoniques :
- solutés de chlorure de sodium (sérum physiologique) à 9 ‰ ;
- soluté glucosé 5 % ;
- soluté de carbonate monosodique (bicarbonaté) à 14 ‰.
- Un soluté est isotonique au sérum sanguin lorsqu’il a :
- la même pression osmotique que le sérum sanguin ;
- dans un soluté isotonique, les éléments figurés du sang (hématies, leucocytes)
peuvent se maintenir sans modification sensible de leurs propriétés et leur forme.
Solutés hypertoniques :
- soluté de chlorure de sodium à 10 % ou 20 % ;
- soluté glucosé à 10 % ou 30 % ;
- soluté bicarbonaté à 30 ‰.
- Un soluté hypertonique ne doit jamais être utilisé par voie hypodermique, mais
toujours par voie intraveineuse.
- La pression osmotique exercée par ce soluté, supérieure à celle du sang et des
liquides cellulaires, provoque une déshydratation intracellulaire au point de piqûre
et par la suite de vastes escarres.
93
Matériel :
- solutés injectables ;
- la tubulure, elle est :
En matière plastique, à usage unique, livrée stérile. Elle comprend :
- une prise d’air ;
- une aiguille ;
- un stilligoutte ;
- un embout recouvert par un protecteur ;
- une pince pour régler le débit.
Certaines tubulures comportent :
- un filtre associé au stilligoutte (pour le sang et le plasma) ;
- un raccord de caoutchouc avant l’embout pour permettre l’injection
intraveineuse directe en cours de perfusion.
- Les aiguilles de calibre suffisant pour permettre un écoulement régulier, il peut
s’agir :
- d’aiguille ancien modèle (8/30, 10/30) à biseau court ;
- aiguille à ailette (épicrânienne, prolongée par une courte tubulure en
plastique, permet une bonne fixation) ;
- intranule.
- Le matériel pour l’asepsie : coton ou compresse, alcool.
- Le nécessaire de fixation et protection :
- Pied et panier à sérum ;
- Attelle et bande, sparadrap ;
- Alèze, haricot.
Préparation du malade :
- Le prévenir et l’installer confortablement, surtout si la perfusion doit être continue ;
- Lui mettre à portée de la main les objets utiles en particulier la sonnette.
Préparation de la perfusion :
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- Inscrire de façon lisible sur le flacon, le nom et la dose de tous les médicaments
ajoutés au soluté.
Pose du perfuseur :
- Aseptiser le bouchon avec un tampon largement imbibé d’alcool. Laisser en contact
une minute ;
- Ouvrir le sachet contenant le perfuseur ;
- Enlever le protecteur de l’aiguille pour le bouchon :
- La piquer, l’enfoncer totalement ;
- Si la prise d’air est séparée du perfuseur, la poser en premier, le perfuseur
en second.
Purger la perfusion :
- Fermer la pince réglant le débit ;
- Suspendre le flacon au pied à sérum ;
- Enlever le protecteur de l’embout, ouvrir la pince ;
- Laisser couler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’air dans la tubulure ;
- Fermer la pince et remettre le protecteur sur l’embout.
POSE DE LA PERFUSION :
Lieu d’injection :
- Les veines du pli du coude : les plus accessibles ;
- Les veines de l’avant-bras : moins de risque de perforation de la veine au cours
d’un mouvement ;
- Les veines du pied : utilisées surtout pour une dénudation veineuse.
Cathétérisme de la veine :
- Placer l’alèze de protection ;
- Enfiler les gants ;
- Placer le garrot ;
- Désinfecter, dans le sens du retour veineux, le lieu de la ponction ;
- Repérer la veine ;
- Ponctionner avec l’intranule, le biseau vers le haut ;
- Retirer le mandrin et introduire la canule ;
- Appuyer pour arrêter le saignement ;
- Placer la tubulure ;
- Vérifier le reflux ;
- Fixer l’aiguille avec du sparadrap ;
- Régler le débit.
NB :
SURVEILLANCE DE LA PERFUSION :
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Le débit :
- le rythme ne doit pas être :
- trop lent : le sang coagulerait dans l’aiguille ;
- trop rapide : le malade présenterait des signes d’intolérance ;
- régler en moyenne à 20 à 50 gouttes par minute chez l’adulte, 8 à 10 gouttes par
minute chez l’enfant.
- Calculer le débit de la perfusion suivant la durée de celle-ci :
Exemple : 1 flacon de 500 ml doit passer pendant 4 heures ;
1 ml = 20 gouttes ;
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L’écoulement :
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
Locaux :
Hématome :
- se voit surtout chez les malades ayant une fragilité capillaire ou des troubles de la
circulation ;
- L’hématome est douloureux. Faire des pansements chauds et alcoolisés.
Lymphangite :
- Se traduit par une traînée rouge et douloureuse le long du membre, et une élévation
de température ;
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- Est due à des fautes d’asepsie ou à une intolérance au cathéter :
- Changer la perfusion de place ;
- Faire des pansements chauds et alcoolisés ;
- Donner parfois des antibiotiques.
Sclérose de la veine :
- La perfusion passe très difficilement. La paroi de la veine est irritée par le liquide
de perfusion : Exemple : sérum glucosé hypertonique ;
- Changer fréquemment le lieu d’injection.
Escarre :
- Se voit après le passage dans le tissu sous-cutané d’un liquide de perfusion
hypertonique ;
- Bien surveiller la perfusion, spécialement avec les solutés hypertoniques.
Généraux :
Accidents de surcharge :
- Liés à un rythme trop rapide ;
- Surtout chez les malades artérioscléreux ;
- Se traduit par :
- Une gêne respiratoire ;
- Une angoisse,
- Des sueurs ;
- Peuvent provoquer un œdème aigu du poumon ;
- Le traitement consiste à :
- Ralentir la perfusion ;
- Faire une saignée en cas d’O.A.P.
Accidents d’intolérance :
- Dus aux médicaments introduits dans la perfusion ;
- Les signes varient avec chaque médicament, il peut s’agir :
- Prurit ;
- Des céphalées ;
- Un malaise général ;
- Une angoisse ;
- Une tachycardie.
Conduit à tenir :
- Arrêter la perfusion ;
- Prévenir le médecin ;
- Injecter des antihistaminiques et des anti-inflammatoires
(hydrocortisone).
L’infirmier devra reconnaître les particularités des médicaments qu’il utilise.
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