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Ministère de la Sante
Les infections
nosocomiales
Cellule provinciale d’hygiène du milieu
1
Sommaire
1. Introduction
2. Objectifs
3. Définition
4. But
5. Principes généraux
6. Les germes / épidémiologie
7. Les origines des risques
8. Les causes fondamentales de IN
9. CLIN
10. Les moyens de lutte contre IN
11. conclusion
2
Introduction (1)
3
Introduction (2)
Les infections acquises à l’hôpital sont un
problème courant – leur prévalence est
d’environ 9%
Les infections acquises à l’hôpital
contribuent à la résistance aux
antimicrobiens
Utilisation excessive des antimicrobiens
(développement de la résistance)
Insuffisance des pratiques de lutte contre
les infections (propagation de la résistance)
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Objectifs de la séance
Comprendre les causes des infections
nosocomiales.
6
Définitions générales d’une IN (1)
7
Définition IN (2)
Cette définition inclut les infections
contractées à l’hôpital mais qui se déclarent
après la sortie, et également les infections
professionnelles parmi le personnel de
l’établissement.
Pour les infections de la plaie opératoire, on
qualifie d’infections nosocomiales celles
survenues dans les 30 jours suivant
l'intervention.
Si il y a mise en place d'un implant ou d'une
prothèse, le délai est d’une l'année aprés
l'intervention.
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Définition IN (3)
Infection survenant chez un patient au
cours ou au décours d’un séjour.
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La prévention
La prévention des infections nosocomiales
comporte de nombreux aspects qui touchent
de nombreux secteurs d’activité d’un hôpital.
A cet effet, il est nécessaire d’agir sur tous les
niveaux de la chaîne de transmission des
infections nosocomiales à savoir :
● L’agent contaminant
● Le réservoir des germes ;
● La porte de sortie de germes ;
● Les moyens de transmission des germes
;
● La porte d’entrée des germes ;
● L’hôte réceptif.
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Principes généraux de prévention (1)
ϊ Quelques mesures pour limiter la
transmission des germes nosocomiaux:
ͫ lavage et/ou désinfection des mains,
ͫ asepsie des gestes invasifs (pose de
cathéter, de sonde vésical, endoscopie,
interventions chirurgicales, …),
ͫ utilisation rationnelle des antibiotiques
(protocoles d’antibioprophylaxie et de
traitements).
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Principes généraux de prévention (2)
ͫ stérilisation efficace des instruments,
ͫ tenue vestimentaire adaptée,
ͫ dépistage des porteurs
asymptomatiques : isolement et
décontamination,
ͫ investigation épidémiologique des cas
groupés d’infection,
ͫ organisation d’un circuit des déchets,
architecture adaptée aux locaux .
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Les germes en cause et
Epidémiologie
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Les germes en cause (1)
Les agents infectieux responsables sont des
micro-organismes:
● Les virus;
● Les champignons dont la responsabilité
augmente de plus en plus;
● Les bactéries responsables de 2/3 des
infections nosocomiales;
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Zones d’habitats des germes
1 Chaque individu est porteur d’une flore qui
lui est propre.
2 Les zones "d'habitat" préférentiel des micro-
organismes sont les :
zones de plis : aisselles, plis sous-
mammaires, ombilic, mains, sillons inter-
digitaux, ongles, périnée, plis inguinaux
zones pileuses : cheveux et barbe, aisselle,
pubis
Muqueuses : nez et bouche, muqueuses
génitale et anale.
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Sites les plus fréquents des infections
nosocomiales
Plaie chirurgicale;
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Surveillance des infections nosocomiales
Dispenser des soins de qualité est le devoir de
chaque professionnel de santé.
La mise en place de référentiels, de procédures,
de matériels, de produits adaptés et de
formations devrait être suivie d'un processus
d’évaluation de la qualité des soins.
La surveillance des infections nosocomiales est
une activité essentielle, car elle permet de
produire les informations épidémiologiques
indispensables pour mener les actions
adaptées à la situation locale.
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Objectifs de la surveillance
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Risque de transmission
Le risque d’une transmission IN, est :
❑ une réalité quotidienne ;
❑ ayant des causes multiples;
❑ qui relève classiquement d’un phénomène
complexe à étiologies multiples;
❑ représente un problème de santé publique
majeur qui concerne tantla qualité des soins
que les coûts importants pesant sur
l'économie de la santé.
Cependant, l’infection nosocomiale ne doit
pas être considérée comme une fatalité .
20
Les modes de transmissions
Une infection nosocomiale peut être :
21
Quatre modes de transmission exogène
22
Cinq types d’erreur à éviter +++++
23
Causes fondamentales des
infections nosocomiales
24
Les causes IN (1)
1. Absence et/ou insuffisance de formation
aux pratiques de base de la lutte contre les
infections.
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Lavage des mains
Dr RACHIDI Lahsen 27
Matériel nécessaire pour les
précautions standards (1 )
Equipements (distributeurs de savon
…);
Consommables pour hygiène des
mains;
Gants propres, surblouses, masques
et lunettes de protection;
Collecteurs d’aiguilles et de matériels
tranchants jetables.
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Produits nécessaires pour nettoyage et
désinfection des surfaces souillées et
matériels réutilisables;
❑ Sacs solides en plastique pour linge souillé;
❑ Conteneurs pour transport de prélèvements
biologiques;
❑ Antiseptiques en cas de piqûres ou coupures
cutanées.
Bénéficiaires : Personnels hospitaliers,
patients /visiteurs et l’Environnement.
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La propreté de l’environnement
▪ Etablir des politiques et procédures pour éviter
la contamination des aliments et de l’eau.
▪ Etablir un plan de nettoyage régulier des locaux
de l’hôpital avec des désinfectants approprié (les
services, les salles d’opération et la buanderie).
▪ Eliminer les déchets en toute sécurité
▪ Les aiguilles et seringues doivent être incinérées
▪ Les autres déchets infectieux peuvent être incinérés
ou autoclavés et mis endécharge
▪ Mettre le linge sale en sacs et l’isoler du circuit
normal de l’hôpital
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Nettoyage, désinfection et stérilisation (1)
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Nettoyage, désinfection et stérilisation des
instruments et fournitures (2)
❑ Les articles stérilisés doivent être stockés dans
des endroits propres et fermés .
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Précautions concernant les aliments et l’eau
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Maîtriser les contaminations
Assurance
qualité • •••••••••••••••••••••••••••
•• • • • • • • •
• De •
• •
Des soignants •
l’environnement •
CLIN
• air, eau •
précautions •
• surfaces, linge
standard • aliments, déchets Surveillan •
• ce •
• •
• de l’I.N. •
Des soignés • Des dispositifs Eléments •
•
asepsie • médicaux pour •
antisepsie •
• nettoyage la •
isolement •
antibioprophylaxie • désinfection, stérilisation Boucle de
prévention• • • •
• usage unique •
rétroaction •
•
Sécurité des
INFORMATION FORMATION EVALUATION
soins
Responsabilités dans
le domaine des IN
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Les Responsabilités
La prévention des infections
nosocomiales est la
responsabilité de tous les
prestataires des services de santé
(les gestionnaires, le personnel
soignant, le personnel de soutien
et le personnel en formation).
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Rôle du directeur de l’hôpital
37
Rôle du médecin
Le médecin participe à la
prévention et au contrôle des
infections nosocomiales en
réduisant au maximum les
risques d’acquisition de ces
infections, lors des différentes
prestations de soins en
respectant les procédures de
bonnes pratiques.
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Rôle du personnel infirmier
Le personnel infirmier est chargé
de mettre en œuvre les pratiques
de soins empêchant la survenue
et la propagation des infections.
Il doit observer les pratiques
appropriées pour tous les
patients pendant toute la durée
de leur séjour à l’hôpital.
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Rôle du responsable de laboratoire
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Rôle du pharmacien
Le pharmacien participe à l’élaboration et
au suivi de la politique de la gestion des
antibiotiques et des antiseptiques au sein
de l’hôpital.
Il joue un rôle actif dans la stérilisation et
dans le choix des dispositifs médicaux.
La stérilisation doit être de préférence
centralisée et un personnel formé en la
matière doit assurer sa gestion.
Dr RACHIDI Lahsen 41
Rôle du responsable de la
restauration
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Rôle du responsable de nettoyage
Le personnel chargé de l’entretien des
locaux est responsable de nettoyage
régulier de toutes les surfaces et du
maintien des services de l’hôpital à un
niveau élevé d’hygiène.
En collaboration avec le CLIN, il établit le
classement des différentes parties de
l’hôpital, selon les besoins de nettoyage et
développe les techniques appropriées de
nettoyage pour chaque aire en s’assurant
que ces pratiques sont bien suivies.
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Comité de lutte contre les
infections nosocomiales
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Attributions/mission, organisation et
modalités de fonctionnement (Art.21 du RIH)
(1)
Le Comité de lutte contre les IN a pour
mission:
❖ De proposer le programme d’action de lutte
contre les IN;
❖ De proposer des mécanismes de
coordination des actions menées dans les
services hospitaliers en matière de lutte
contre les IN;
❖ De participer à la formation des
professionnels de santé en matière d’hygiène
hospitalière de lutte contre les IN;
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Attributions/mission, organisation et
modalités de fonctionnement(2)
❖ De proposer un dispositif de surveillance des
IN;
❖ De promouvoir l’application des
recommandations de bonnes pratiques en
matière d’hygiène hospitalière;
❖ D’évaluer périodiquement les actions de lutte
contre les IN;
❖ D’organiser des campagnes de sensibilisation
et d’information au profil des usagers de
l’Hôpital.
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Attributions/mission, organisation et
modalités de fonctionnement (3)
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Objectifs de la stratégie CLIN
❖ Objectif général :
diminuer les IN et leurs coûts
❖ Objectifs intermédiaires :
+ faire de CLIN est une priorité du
système de santé.
+ améliorer les pratiques.
+ rechercher l’amélioration continue de la
qualité.
+ veillez à la formation des professionnels
de santé.
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Composition du CLIN( Art.19
RIH)
Le comité de lutte contre les IN comprend :
❖ Le Directeur de l’Hôpital;
❖ Les chefs des Pôles;
❖ Le Président du Conseil des Médecins,
Chirurgiens, Dentistes et Pharmaciens
(CMDP);
❖ Les responsables des structures médico-
techniques suivantes :
▪ Le Laboratoire
▪ La Pharmacie Hospitalière
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Composition du CLIN( Art.19 RIH)-
suite
❖ L’Epidémiologiste (quand il existe);
❖ Un Ingénieur Biomédical;
❖ Le représentant de l’Equipe opérationnelle
de l’hygiène.
❖ Le président du Comité est désigné par et
parmi les membres du dit Comité;
❖ Le Comité peut faire appel à toutes
personne dont il juge la participation utile à
ses travaux.
❖ Un médecin de chacune des spécialités
disponibles à l’hôpital .
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Conclusion
La bonne pratique de l'hygiène et la gestion
du risque ne peut pas se faire que par un
personnel formé et informé sur les niveaux
du risque infectieux et sur les procédures
adaptées à chaque situation de soin.
Il faudrait mettre les moyens nécessaires
pour la réussite du CLIN.
Il faudrait organiser des visites de
Benchmark aux hôpitaux où le CLIN
fonctionnel.
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